n°12 - décembre, janvier et février 2009/2010 · - un peu de gaine utilisée par les carpistes...

N°12 - Décembre, Janvier et Février 2009/2010

Leurres: Changer

les hameçons

Dossier matériel

spécial Noël

- Mouche

- Appâts naturels

- Leurres

- Vairon

DécouverteMission Pêche 64

La reproduction totale ou partielle desphotos et des manuscrits est interdite,

sauf accord avec la rédaction et/ou avec leur auteur respectif.

Truites En Rêve… ?

2009 s’achève…Dans la plupart des ré-gions, le regain retrouvé de nos chères rivières depuis l’hécatombe de 2003 s’est estompé avec une nouvelle année de sécheresse.A certains endroits, les conditions se sont avérées pires qu’en 2003 et les conséquences laisseront à nouveau des marques dans les rivières et les esprits.Quel avenir pour les truites… ?Il semble illusoire de tenter des actions pour maintenir des popula-tions sauvages de truites alors que le climat peut anéantir tous les espoirs en une seule saison…A quoi cela peut-il servir de réaménager des cours d’eau alors que le manque d’eau s’aggrave… ?Comment tenter de mener des actions efficaces lorsque les pêcheurs eux-mêmes se tirent à boulets rouges entre les différents forums… ? Chaque pêcheur a ses convictions mais peu d’entre eux acceptent également celles des autres…Lorsque l’on arrive à des guerres inutiles inter forums au lieu de ten-ter de se regrouper pour peser réellement sur certaines décisions, je suis tenté de croire que les truites n’ont que leurs nageoires comme armes…Il est déplorable de nos jours d’en arriver à menacer des gens dès que l’on n’a pas gain de cause au même titre qu’il est tout aussi dé-plorable de ne pas pouvoir avoir un avis divergent sans se faire met-tre au ban des accusés d’un forum…Les problèmes de gestion ne se règleront pas à coups d’insultes et autres « blacklistages »…Malheureusement, les forums sont en général des zones en vase clos, au même titre qu’une rivière court-circuitée par des barrages, où les différentes populations ne communiquent plus ou avec parcimonie…Certains sont parfois volontairement responsables de cet état de fait par choix, les pêcheurs devant adhérer à la politique interne élevée parfois au rang de « religion »…Un pas hors des règles édictées et c’est la porte.D’autres encore se regroupent par affinité et même si au départ tout le monde est le bienvenu, à long terme un sentiment de bon droit entraine des dérapages et voit mettre à l’écart une partie des person-nes, sans nécessairement de justifications…Simplement parce que l’on n’est pas d’accord sur un sujet sensible…Pas un forum, pas une association n’échappe à cela…Et c’est tout le problème de la pêche en France…Comment peser alors que « toc-queurs », « moucheurs », « leurristes » et « vaironneurs » ne se supportent pas toujours…Beaucoup de pêcheurs se concentrent sur une technique et une bon-ne partie d’entre eux méprise les autres…Pourquoi un moucheur serait meilleur qu’un tocqueur et inverse-ment… ? Pourquoi vouloir toujours donner des leçons aux autres et ne pas accepter d’en recevoir… ? Pourtant, découvrir une nouvelle technique apporte une autre vision de la pêche !Tant que ce cercle infernal perdurera, personne ne pèsera devant EDF avec ses barrages, ou devant le gouvernement avec son grenelle de pacotille…Je ne sais pas pour vous mais personnellement je préfèrerai arrêter de pêcher pour qu’il reste des truites plutôt que d’être contraint d’ar-rêter parce qu’il n’y en a plus….Alors commençons par apprendre à tous communiquer entre person-nes civilisées plutôt que d’attiser les flammes d’un feu inutile…

Sommaire

Le monde de la Truiteest un magazine électronique

édité Par l’association« Pêche de la truite »

http://[email protected]

Rédacteur en chefJérôme Aussanaire

[email protected]

Adjoint de rédactionChristophe bouet

Ont collaboré à ce numéroJérôme AussanaireChristophe Bouet

Patrick GuillotJean-Denis Pouget

Christophe ChambonXavier HudryFrank FaubertEmmanuel Foll

Jean-Benoît Lambert

Abonnementlemondedelatruite.com/abonnement.php3

PublicitéLes encarts publicitaires présent dans ce

numéro sont offerts aux mécènes de l’association «Pêche de la truite»

Photo de couvertureJérôme Aussanaire

Sommaire

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15

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17

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24

Le monde de la truite - Page �

Editorial

Sommaire

Livres

Leurres : Equiper ses cuillers d’hameçons simples

Découverte: la Mission Pêche 64

Lettre ouverte

Pat(te) de mouche : Le Streamer en lapin

Récit: Le Vieux Pêcheur

Infos: Salon des Pêches Sportives 2010

Dossier Spécial Noël

- Mouche - Appâts naturels - Vairon - Leurres

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Livres

Le guide Arias

Enfin la réédition d’un des livres traitant de la pêche à la truite les plus vendus et recherchés.Devant le nombre de demandes, ce livre connu de milliers de pêcheurs a été réédité afin de per-mettre aux passionnés de compléter leur col-lection par un livre indispensable et surtout de d’améliorer leur connaissance.

Ma vie de pêcheur

Un nouveau livre d’Alphonse Arias est toujours un évènement au vu du succès à chaque fois rencontré.Dans «Ma vie de pêcheur», il laisse cette fois le premier plan au côté poête du célèbre pê-cheur.

Vous avez déjà pu en découvrir un extrait dans le précédent numéro de la revue («Il était plus de 50 fois l’ouverture», NDLR) et ainsi voir une autre facette du poête pêcheur, comme j’aime le nommer.

Le monde de la truite - Le monde de la truite - Page �

La Femme Truite

le coup du soir et autres contes de pêche(Aquarelles de Marie-Annick Dutreil)

LE NOUVEAU LIVRE DE VINCENT LALUDirecteur de Pêches Sportives

http://www.laviedurail.com/content/bouti-que/le-coup-du-soir-et-autres-contes

Ma vie de pêcheur

Un nouveau livre d’Alphonse Arias est toujours un évènement au vu du succès à chaque fois rencontré.Dans «Ma vie de pêcheur», il laisse cette fois le premier plan au côté poête du célèbre pê-cheur.

Vous avez déjà pu en découvrir un extrait dans le précédent numéro de la revue («Il était plus de 50 fois l’ouverture», NDLR) et ainsi voir une autre facette du poête pêcheur, comme j’aime le nommer.

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La Femme Truite

le coup du soir et autres contes de pêche(Aquarelles de Marie-Annick Dutreil)

LE NOUVEAU LIVRE DE VINCENT LALUDirecteur de Pêches Sportives

http://www.laviedurail.com/content/bouti-que/le-coup-du-soir-et-autres-contes

Leurres

La question revient souvent dans les sujets de conversa-tion : «Comment puis-je faire pour changer mes triples pour des simples sur mes cuillers, et y a-t-il un moyen pas trop compliqué pour avoir une mouche sur ces simples?»

La réponse est : oui, on peut mettre des hameçons sim-ples, oui, on peut faire une « mouche »…et en plus, cela n’a rien de compliqué !

Mais d’abord, pourquoi le faire ?

Equiper ses cuillers avec des hameçons simples

Le monde de la truite - Le monde de la truite - Page �

- Pour moins blesser nos chères Truites, raison première - Pour pouvoir fréquenter certains parcours où la pêche n’est autorisée qu’avec des hameçons simples, souvent sans ardillons, - Enfin, pour avoir le plaisir de pêcher avec un leurre qui nous sera « personnel »….Voyons tout ceci étape par étape.

D’abord le matériel nécessaire:

- Une cuiller (ça semble évident) - Une pince coupante - Des anneaux brisés (les Owner Split Ring Fine en taille 1 vont parfaitement pour les cuillers n° 0 de chez Mepps ou 1et 2 de chez Panther Martin) - Des hameçons simples (toujours chez Owner, les S-35BL en taille 8 ou 10 sont top…et sans ar-dillon) - Un passe-fil - Des fibres pour fabriquer les mouches (Magfibre ou Polyfibre de chez Decharette par exemple) - Un peu de gaine utilisée par les carpistes pour leur montage (gaine silicone tube 1mm)

Etape 1 Enlever le triple à l’aide de la pince coupante.

Etape 2 (les étapes 2 et 3 sont pour la fabrication de la mouche. Si on n’en veut pas, passer directe-ment à l’étape 4)

A l’aide du passe fil, faire passer un peu de fibre dans l’œillet de l’hameçon simple.

Le monde de la truite - Page 6 Le monde de la truite - Page �

Etape 3

Mettre un petit morceau de gaine sur l’hameçon sim-ple (5mm ou à peu près suffisent). On peut consolider le tout avec une goutte de colle cyanoacrylate.

Etape 4

Mettre en place l’anneau brisé.

Etape 5

Mettre l’hameçon simple sur la cuiller

Etape 6: Pêchez !

Voilà, rien de compliqué (même moi j’y arrive c’est vous dire !). Quand les truites attaquent timidement certains jours, on a quelques loupés, mais en contrepartie, elles sont relâchées sans être blessées, on peut même les décrocher sans les sortir de l’eau quand on pêche en wading ! Avouez que ça vaut le coup !

La pêche dans les Pyrénées-Atlantiques, ce sont 7000 km de cours d’eau dont 5200 km en 1ère caté-gorie, 1200 hectares de plans d’eau et 25 espèces de poissons dont les plus emblématiques sont évi-demment la truite et le saumon qui exerce un retour en force ces dernières années avec des effectifs de poissons de remontée qui sont passés de 1000 individus à plus de 7000 à ce jour. Si l’on ajoute à ce tableau déjà bien fourni que le loisir pêche génère une économie évaluée entre 7 et 8 millions d’euros par an dans ce département et que son réseau hydrographique est dans un des moins agressés de France, voilà de bonnes raisons pour que les élus du Conseil Général 64 prennent conscience des atouts de leur département et souhaitent en faire un des moteurs du tourisme Béarnais et Basque.

Découverte

A la découverte de la Mission Pêche 64 Structure novatrice et originale, la Mission Pêche 64 constitue une entité à part dans le microcosme halieuti-que français. En quelques années, cet organisme, émanation du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, a su s’imposer comme un acteur incontournable de la gestion de la pêche et des milieux dans son département et veut développer une activité raisonnée autour du loisir pêche. Mission Pêche 64, ou lorsque les élus pren-nent conscience de l’importance économique de la pêche et de la nécessité de préserver les ressources…

Texte : Jean-Benoît LAMBERT, Photos : Mission Pêche 64

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Mais force est de constater que l’organisation de la pêche en France représente un obstacle digne des meilleurs casse-têtes chinois pour qui cherche à développer de manière durable la pêche de loisir. En effet, entre les AAPPMA et les fédérations départementale d’un côté, l’ONEMA, les DIREN et les DDEA (ex-DDAF) d’un autre, les CDT et les Offices du Tourisme pas toujours très au fait des notions de pré-servation du milieu ou encore les différents acteurs privés que représentent les guides de pêche, les détaillants et les hébergeurs, il n’est pas évident de donner une certaine cohérence à tout ce petit monde.

Une structure transversale pour dynamiser une filière

Fort de ce constat, il a été décidé en 2006 de créer la Mission Pêche 64, structure associative portée financièrement par le Conseil Général et au sein de laquelle, le Comité Départemental du Tourisme et la FDAAPPMA participent pleinement dans leurs domaines de compétence respectifs.

Placé sous la coordination de Guillaume BARRANCO, chargé de mission, l’ensemble du réseau se mobi-lise pour satisfaire deux objectifs majeurs : d’une part assurer le développement économique de cette activité et d’autre part, et c’est là tout l’intérêt de cet organisme, préserver la ressource et les milieux en conduisant notamment des programmes de restauration et d’approfondissement des connaissances sur leur fonctionnement.

Après un peu plus de 3 ans d’existence, Guillaume BARRANCO estime que les diverses opérations et actions déjà menées commencent seulement à donner des résultats visibles. Pourtant, le travail réalisé en aussi peu de temps est conséquent et témoigne bien de la volonté commune des différents interve-nants de faire vivre le dispositif.

Mieux connaître les milieux pour mieux les préserver

Les actions ont été engagées simultanément sur plusieurs fronts et ont d’abord consistées à doter la fédération départementale d’un technicien dont la tâche a été d’élaborer un plan de gestion piscicole. Par ailleurs, ont été lancées plusieurs études pour approfondir la connaissance du fonctionnement du réseau hydrographique. On y retrouve notamment une étude d’impact sur les conséquences de la pro-duction hydroélectrique dans le département, un diagnostic de la fonctionnalité des affluents du Gave de Pau ou encore une étude d’impact sur l’influence des retenues collinaires d’altitude (servant à l’irri-gation ou à la production de neige de culture). Ces différents rapports ont débouchés sur la définition de plusieurs programmes d’aménagements qui, pour certains, ont pu être mis en application.

Ainsi, deux tranches de travaux ont d’ores et déjà été réalisés et ont consisté en la création de caches à poissons sur le Vert, et sur la Nivelle à Saint-Pée sur Nivelle. Plusieurs autres parcours ont également été aménagés par la création de parcours jeunes ou encore par la construction de pontons de pêche pour personnes handicapées. Et pour vraiment permettre l’accès au plus grand nombre, des panneaux d’information en brail y ont même été apposés pour les mal-voyants.

La création d’un label pour identifier les acteurs du réseau

En parallèle à ces interventions directes sur les milieux, il a fallu mettre le département en ordre de marche pour accueillir les pêcheurs-voyageurs et comme la plupart des touristes lorsqu’ils découvrent une région, ils ont prioritairement besoin d’hébergements et d’être guidés. C’est donc tout naturelle-ment que la Mission Pêche 64 s’est tournée vers les hébergeurs et les guides de pêche afin de dévelop-per avec eux une offre compatible avec les attentes des clients.

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Pour s’assurer que la chambre d’hôte ou le guide dont vous souhaitez vous attribuer les services est bien engagé aux côtés de la Mission Pêche, celle-ci a créé un label pour chacun d’entre eux. C’est ainsi que quatre déclinaisons de ce label (identifiées par des logos de couleurs différentes) ont été mises en place : un premier pour les guides de pêche, un second pour les hébergeurs, un troisième pour les détaillants d’articles de pêche et un dernier pour les offices de tourisme.

Ce label, outre la garantie de bénéficier de services supplémentaires adaptés aux besoins spécifiques des pêcheurs (local de séchage pour waders ou horaires de repas décalés par exemple), est aussi un gage de la connaissance que le labellisé a du milieu de la pêche. En effet, ceux-ci ont tous suivi une for-mation de trois jours durant lesquels il leur a été exposé les objectifs de la Mission Pêche, la réglemen-tation en vigueur dans le département, ainsi que des notions de gestion et de préservation des milieux aquatiques. Et preuve supplémentaire du sérieux que représente la labellisation, celle-ci est décidée en commission départementale après visite individuelle de chacune des structures.

Quant aux guides de pêche, la rationalisation du réseau a été conditionnée par l’adoption de plusieurs mesures qui ont permis en premier lieu d’harmoniser les tarifs, ensuite de mettre en place d’une charte qualité du guidage et enfin d’adapter les formules aux souhaits des pêcheurs (forfait demi-journée, sortie migrateurs, perfectionnement technique, guidage d’accompagnement, etc…).

Une communication moderne et ciblée

Le troisième axe de travail de la Mission Pêche 64 a constitué à faire connaître la richesse halieutique du département au-delà de ses propres frontières. Et là, il faut bien avouer que la Mission Pêche 64 a réalisé un coup de maître en choisissant de produire un DVD dans la collection Destination Mouche sous le titre de « Gaves des Pyrénées, la frontière sauvage ». Alternant captures de poissons d’exception dans des paysages grandioses et présentation des curiosités et spécialités locales, ce film se veut la vitrine d’une région à part pour l’exercice de notre passion. En ajoutant à ce magnifique film, un site web complet, la création d’un forum de discussion et une campagne de promotion dans la presse spé-cialisée, la Mission Pêche 64 possède bien des atouts et compte bien le faire savoir.

Une campagne de communication savamment orchestrée, un département prêt à accueillir des pê-cheurs-touristes, un réseau hydrographique riche et des milieux préservés (ou en cours de réhabilita-tion), la Mission Pêche 64 semble effectivement en train de réunir toutes les conditions pour remporter le pari qu’elle s’était fixée. Mais à n’en pas douter, d’autres défis vont se dresser sur son parcours. Il faudra, par exemple, parvenir rapidement à une certaine maturité du dispositif pour s’affranchir des changements possibles de majorité politique au sein du Conseil Général. Par ailleurs, il subsiste tou-jours un important lobbying de la part des acteurs économiques locaux dont les activités impactent les différents cours d’eau de la région. Toutefois, en attendant, ne boudons pas notre plaisir de voir appa-raître une telle structure, et gageons que comme certains habitants locaux qui ont redécouverts leur département grâce aux actions menées, elle inspirera d’autres Conseils Généraux à en faire de même dans leurs départements.

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A tous ceux qui se sentent concernés….

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Lettre ouverte

Je vous écris pour faire suite à un article parue dans la presse locale de la Haute Loire dans lequel les parlementaires de ce département se faisaient une nouvelle fois entendre concernant le barrage de Poutès.Je tiens avant tout à me présenter et ainsi de planter le décor….Je suis un jeune cadre dans un groupe français spécialisé dans les ressources humaines, vice président d’une association agréée de pêche et secrétaire du Club Mouche de la Haute Valée de la Loire, je suis altiligérien, fils d’altiligérien, petit fils d’altiligérien et père de 3 enfants que j’essais de sensibiliser au maximum à l’environnement. Vous l’aurez compris j’aime mon « pays » natal et je suis attaché à ses traditions, son terroir, son histoire et à mes racines. De plus, afin d’éviter d’être classé dans la catégorie des opposants politiques je précise que je fais partie de « l’électorat » (malheureusement) des personnes qui me poussent à prendre ma plume aujourd’hui.Je suis profondément énervé et lassé de voir la préservation du saumon remise en question par ces éléphants de la politique locale que je qualifierais aujourd’hui plutôt de mammouth (espèce qui, je le rappelle, a disparu par manque d’adaptation à son nouveau milieu….).Il grand temps de mettre le doigt sur ce qui est réellement le problème de ces élus (députés, maires, conseillers régionaux et généraux….) je parle bien sûr de la perte financière pour les collectivités que représente la disparition de ce barrage. En effet je ne vois rien d’autre aujourd’hui qui n’empêche sa destruction. Bien entendu, ils vont nous parler d’énergie renouvelable que la production d’électricité par ce barrage est « écologique », dans ce cas messieurs dites moi ce qui est écologique dans l’idée de produire de l’électricité en favorisant la disparition d’une espèce qui fait partie de notre patrimoine.Je ne vais pas pratiquer la langue de bois messieurs les élus et vous avez peut être raison de dire que l’arasement de Poutès ne sauvera pas le saumon mais pouvez vous être sûr du contraire et me dire en face que quoi qu’on fasse cette espèce qui parcours des milliers de kilomètres afin de venir se repro-duire dans notre département va disparaître ?Je suis fatigué de voir ces politiciens se comporter comme de petits écoliers et ainsi se plaindre d’être toujours pris pour cibles et de nous pondre un article dans lequel ils précisent que mettre leurs idées en doute c’est aller forcement contre les idées de leur électorat, et bien c’est faux Messieurs la preuve est que je fait parti de ceux qui vous ont élus.

Le saumon de l’allier mérite plus que des votes et des discussions qui finissent plus par ressembler à des guerres de clocher qu’à un véritable débat, aujourd’hui cette espèce est réellement menacée et l’on continu ici ou là a perdre du temps dans des attaques personnelles et vides de toutes propositions concrètes.J’invite tous les parlementaires, ministres et autres élus à se rendre sur les frayères à saumon de l’Allier en ce moment même et à admirer le spectacle. Si ils le souhaitent je peux même les accompagner avec d’autres personnes et je veux qu’ils se disent qu’ils font parties des dernières générations à voir des saumons en Haute Loire, qui eux, font au moins quelque chose pour sauver leur propre espèce pendant que nous on discute de l’arasement ou non de ce barrage qui reste un obstacle pour ces poissons dont la majorité des frayères se trouve en amont.Alors maintenant s’il n’est pas prouvé à 100% que la destruction de cet ouvrage puisse sauver cette es-pèce, s’il est clair que l’état de l’estuaire de la Loire pose aussi un gros problème et même que d’autres paramètres sont aussi à prendre en compte, il est quand même temps d’agir et non de bavassé !!! Il est peut être d’ailleurs déjà trop tard mais comme on dit mieux vaut tard que jamais…Je souhaite enfin que les rédactions qui recevront et qui décideront de le publier mot d’humeur fassent comme moi et envois un exemplaire de celui-ci à M. Borloo et ainsi lui soumettent rapidement mon invitation à aller voir ces poissons sur la haute vallée de l’Allier et peut être de se rendre compte qu’il peut peut-être sauver ou aider cette espèce à survivre…

A bon entendeur…

Frédéric MARTEL

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Montage

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Pat(te) de mouche

Patrick nous fait découvrir pour chaque nu-méro du magazine une de ses créations.Aujourd’hui, il nous présente un grand clas-sique : Le Streamer en lapin.

Celui-ci fera des merveilles en réservoir pen-dant cette période de fermeture et permettra de patienter jusqu’à l’ouverture

Montage

Fiche de montage

Formule de montage.

Hameçon : Kamasan B 160 n°8 ou 6

Soie de montage : orange ou blanche.

Corps et queue : rabbit strip blanc.

Tête : soie de montage .

Photo n° 1Fixez l’hameçon dans l’étaux , fixez la soie de montage à l’œillet et allez à la courbure .Photo n° 2Fixez un morceau de lanière à la courbure pour figurer la queue.( je taille la partie que je fixe en pointe pour éviter la surrépesseur )Photo n° 3Fixez un autre morceau de lanière à la suite de la queue pour figurer le corps .Photo n° 4 Enroulez à spires jointives la lanière jusqu’à 3 mm de l’oeillet Photo n° 5Faire une tête assez grosse avec la soie de montage .Photo n° 6Appliquez de l’UV’POX JMC et faite durcir avec une petite torche UV .De l’époxy ou du vernis fera très bien l’af-faire .

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Photo n° 7Le même streamer avec un Magic head.Ce petit cone en plastique, donne une nage vraiment proche des petits poissons fourrage.Ce streamer s’emploie sans lestage, il suffit de bien dégraisser son bas de ligne.Le poids du streamer chargé d’eau suffit à le faire couler.

Enfin ! Il était arrivé. Il se rendait bien compte qu’avec l’âge il descendait moins vite, moins loin et surtout moins longtemps que par le passé, mais il ne pouvait pas s’empêcher de venir dans ces gorges. C’est ici qu’il avait le plus de plaisir à pêcher la truite. Peut être qu’un jour il ne pourrait plus …Il chassa cette pensée de son esprit, s’assit sur une pierre et appuya son dos contre la roche. Le soleil avait chauffé la pierre qui lui rendait cette chaleur. Son corps apaisé se détendit. Il regarda la rivière. De son poste il la voyait se dérouler au loin. Il en connaissait chaque virage, chaque rocher, tous les pièges qu’elle renfermait ainsi que toutes les truites. C’est ce qu’il aimait à croire.

Il observait le trou où il allait commencer quand ses forces seraient revenues et son cœur calmé. Il savait que là, le long de la rive, à un mètre sous la surface, se trouvait une pierre plate. Assez longue, deux mètres environ, et juste en son bout il y avait La Truite. Il la connaissait bien depuis le temps qu’ils jouaient ensemble. La dernière fois qu’il l’avait attrapée c’était il y a deux saisons. Elle mesurait déjà quarante cinq centimètres. L’année passée il l’avait ratée deux fois. Soit il vieillissait, soit elle était plus méfiante. Il commença à monter sa canne. Une Delacoste. Il l’avait achetée au salon de Clermont Ferrand quand il existait encore, dans les années 2006-2007. Sa mémoire mélangeait les dates.

Récit

Le vieux pêcheur.

Texte et photographies Jean-Denis Pouget


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Soudain, tous ses sens en éveil, il s’arrêta. Il avait deviné plus qu’il ne l’avait vu, la présence d’un in-trus. Il posa sa canne et se recula dans l’anfractuosité du rocher. Il chercha ce qui le dérangeait. Puis il le vit. Un jeune pêcheur à l’approche discrète. « Encore un de ces fanatique du matériel » pensa-t-il. Et pourtant sa tenue était sobre ; un wader, un petit sac sur le dos et une canne anglaise. Il n’avait pas vu le vieil homme. Il mit un ver à son hameçon et commença à peigner l’eau. « Pas mal » se dit le vieux. La technique était bonne, le geste précis et court. « Va pas assez profond mais pêche propre.» Il pros-pectait méthodiquement le trou. Il passa vers la grosse pierre. Trois fois, sans résultat. Brusquement il leva le regard et vit le vieux pêcheur. Il lui fit un signe de la tête et se recula, semblant s’excuser de ne pas l’avoir aperçu avant.

L’ancien prit sa canne un sourire aux lèvres. « Sympa ce petit ! » En plus il n’avait pas pourri le coup. Il plissa les yeux et se décida à attaquer directement par la pierre plate. Il sortit sa bouteille à mouches, en prit une et l’accrocha à l’hameçon. Il balança le fil et fit taper sa mouche juste devant la pierre. Elle coula rapidement. Son fil parcouru les deux mètres et s’immobilisa. Le vieux se tendit comme un arc « Je la tiens. » Il ferra. Et immédiatement il sentit que la belle était accrochée. Le combat commença. Surtout rester concentré, ne pas la laisser prendre le courant. Dix minutes plus tard la truite se rendit et il put l’amener dans un coin calme. Il l’attrapa dans ses doigts tremblants, décrocha son hameçon. Elle avait encore grandi. Elle était belle dans sa robe noire avec sa ceinture de points rouges. Il la porta à sa bouche, l’embrassa et la rendit à son élément.

La belle reprit ses esprits et partit rejoindre sa cave.Il était encore sous le coup de l’émotion quand:

« Belle prise, m’sieur. » Le jeune était à ses cotés une épuisette à la main.« Oui, je la connais bien.-A quoi vous pêchez ? J’ai pas vu ce que vous mettiez.-Mouches vivantes.-J’en ai entendu parler. Ca a l’air de marcher. M’sieur, je peux vous demander quelque chose ?-Oui, dis toujours.-J’aimerais vous accompagner cet après-midi. Pour apprendre.-Pas de problème. Comment t’appelles-tu ?-Vincent m’sieur. »

Le vieux sourit. Il se sentait bien, heureux. Cette partie de pêche commençait de la meilleure des fa-çons.


http://www.sudestappats.fr/

www.truitesetrivieres.com

— www.apmc.be —

Invité d’honneur

LA POLOGNELES RIVIÈRES SAN ET DUNAJEC

avec www.mouche.peche.pl et www.dunajec.peche.pl

ENTREEGRATUITE

Hall Sambrexpo de RoseliesRue JF Kennedy 150 à AISEAU-PRESLES (Belgique)

L’AMICALE DES PÊCHEURS À LA MOUCHE DE CHARLEROI ORGANISE

FÊTE DE LA PÊCHE À LA MOUCHEBELGIAN FLY FAIR

Le Salon Européen de la Pêche à la Mouche !

30-31/1/2010 de 9h30 à 18h

Infos


— www.apmc.be —

Invité d’honneur

LA POLOGNELES RIVIÈRES SAN ET DUNAJEC

avec www.mouche.peche.pl et www.dunajec.peche.pl

ENTREEGRATUITE

Hall Sambrexpo de RoseliesRue JF Kennedy 150 à AISEAU-PRESLES (Belgique)

L’AMICALE DES PÊCHEURS À LA MOUCHE DE CHARLEROI ORGANISE

FÊTE DE LA PÊCHE À LA MOUCHEBELGIAN FLY FAIR

Le Salon Européen de la Pêche à la Mouche !

30-31/1/2010 de 9h30 à 18h

Infos

SALON DES PECHES SPORTIVES 2010

Le salon des pêches sportives et nature est devenu au fil des ans un salon in-contournable de la pêche en eau douce en France en cherchant à se renouveller chaque année. 2010 sera une fois de plus sous la marque de l’innovation, le salon se déroulera au bord du foron de Fillinges les 10 & 11 avril, permettant ainsi de nouvelles possibilités pour les exposants comme pour les visiteurs.


http://www.sudestappats.fr/



En cette période de fêtes et en attendant la nouvelle saison, les collaborateurs de la revue vous ont préparé un dossier pour vous per-mettre de découvrir pour chaque technique le matériel indis-pensable.

Chacun de ses produits est utilisé par ses pêcheurs et ce dossier vous permettra de cibler des produits de qualité si vous souhaitez débuter dans une nouvelle technique mais vous permettra également de trouver pour chaque technique du matériel technique.

Pour chacune des parties du dossier, vous trouverez aussi bien les cannes que les moulinets mais également tout le matériel nécessaire pour débuter et des conseils adaptés.

Vous ne trouverez ici que du matériel déjà présent dans de nombreux magasins, testés par nos collaborateurs et pas juste un simple éta-lage de matériel issu des prochains catalogues.

En vous souhaitant de joyeuses fêtes.

L’équipe rédactionnelle du «Monde de la Truite».

Dossier


Dossier spécial Noël


Même si je pratique avec plaisir d’autres techniques au fil de ces rencontres aux quatre coins de la France, elle devenue aujourd’hui ma technique principale… même si elle n’est pas toujours la technique la plus « rentable », elle est surtout celle qui m’apporte le plus de sensations et d’émotions… voir un magnifique poisson que vous aviez vu en activité, monter sur votre sèche, s’arrêter dessous à quelques millimètres sans la prendre tout en l’accompagnant un petit mettre avant de se décider de la gober quand vous pensez que votre chance était passée….Cette technique est souvent considérée comme un loisir mais aussi comme un sport de pleine nature à part entière par certains pratiquants.La pêche à la mouche est aussi pour moi lié au respect du poisson. Je l’associe bien volontiers au développement de la pratique de la graciation ou du no-kill, aujourd’hui de plus en plus répandu chez les passionnées de pêche de la truite ou des carnassiers quelque soit la technique. Une proportion croissante de pêcheurs remette à l’eau volontairement la majorité ou la totalité de leur prise, même celles dépassant la taille légale de capture. Ce respect du poisson participe à une nouvelle approche de notre passion qui séduit chaque jour d’avantage de pratiquants car plus proche de la nature et du milieu. Le moucheur profite de la pêche, de la rivière et des poissons, qu’il considère volontiers comme des partenaires de jeux en oubliant complètement l’aspect alimentaire qui était traditionnellement lié à toute pratique halieutique. La pêche à la mouche a néanmoins du mal à se départir d’une image de pêche compliquée et chère, voire élitiste. Outre l’originalité de la prati-que et de sa technique de lancer (le fouetté), qui nécessite certainement beaucoup plus de pratique qu’une autre technique pour être maitrisée par un débutant, la rendant ainsi plus difficile d’accès, cette réputation pro-vient probablement aussi du fait des prix vite inabordables du matériel, mais aussi du choix « infini » de mouches à disposition des pêcheurs.De plus, trop souvent, les pratiquants des autres techniques de pêche ont tendance à percevoir les moucheurs comme des pêcheurs se considérant comme supérieur aux autres, à tord, en raison de leur pratique, « sup-posée » plus technique, plus fine et plus aboutie que les autres. Aujourd’hui, cet aspect « élitiste » est en train de disparaître. Tout d’abord grâce à la baisse du prix du matériel, on peut désormais démarrer à la mouche avec une centaine d’euros comme nous le verrons plus tard, puis à l’augmentation du nombre de pratiquant qui sont désormais de tout niveau social, pouvant s’appuyer sur les nombreux «clubs mouches» bien répartis sur le territoire français, l’idéal pour débuter.

Matériel Mouche

Frank Faubert

La pêche à la mouche est avant toute chose une passion plus qu’une technique pour moi. Je l’ai découvert il y a maintenant 8 ans sur les rivières du Morvan. Elle n’a fait que croitre au fil des ans, des rencontres et des paysages plus incroyables les uns que les autres.



De plus, la technique est aujourd’hui démystifiée car bien décrite et expliquée dans de nombreux livres, revues spécialisées, DVD ou sites web. Le débutant qui souhaite commencer trouvera de nombreuses références simples et accessibles. Il est remarquable toutefois de constater que la première description écrite de pêche à la mouche se trouve dans le «Natura Animalium», où Claude Aelien (200 après J.C.) décrit une technique de pêche macédonnienne consistant à leurrer des «poissons tachetés» (proba-blement des truites fario) à l’aide d’hameçons recouverts de laine rouge et cerclés de plumes de coq. Il est toujours aussi remarquable de constater de nouveau qu’au XXIe siècle c’est la même technique, pratiquement inchangée, qui permet aux «moucheurs» de leurrer des truites en imitant l’Ecdyonurus venosus, une éphémère de la famille des Heptagéniidés.

Présentation générale de la technique

Cette pratique permet de leurrer tous types de poissons (carnassiers comme poissons fourrage) dans des milieux variés en eau salée ou en eau douce, rivières, lacs et réservoir. Si l’essor et la popularisa-tion de cette technique au cours des années 90 et 2000, particulièrement en mer, en réservoir ou sur les poissons carnassiers d’eau douce comme le brochet ou le black bass, lui a permis de toucher de nouvelles populations de pêcheurs, elle reste encore pour la plus part d’entre nous associée à la pêche de la truite, voir de l’ombre ou du saumon en rivière.

Quelque soit le poisson recherché, cette technique de pêche « sportive » est caractérisée par l’utilisa-tion de mouches artificielles (streamers, nymphes, sèches) propulsées par un mouvement pendulaire de la canne dit «fouetté. C’est ce mode de lancer, le fouetté et les caractéristiques de la ligne qui dis-tingue le plus cette technique de tous les autres modes de pêche et qui constitue d’une certaine façon sa spécificité. Le pêcheur cherchera à leurrer le poisson de différentes façons, avec une mouche imitant de façon satisfaisante l’aspect visuel et/ou le comportement d’une proie dont le poisson a l’habitude de se nourrir, ou en provoquant chez le poisson, par l’animation de la mouche, ses couleurs et/ou ses reflets un reflexe d’agressivité.

Dans le cadre de la pêche à la mouche en eau douce (rivières comme réservoirs ou lacs) , nous pou-vons distinguer trois catégories différentes. Chaque catégorie pouvant se caractériser par le type de mouches utilisées:

•La mouche sèche, mouche imitant tous les d’insectes flottants en surface, terrestres comme d’ori-gine aquatique, •la nymphe et la mouche noyée, imitations de larves ou de nymphes d’insectes aquatiques se dépla-çant sur le fond ou dérivant naturellement entre deux eaux aux différents stades de leur évolution, •et le streamer, imitations d’alevins ou de poissons fourrages comme le vairon ou le chabot.


En mer, elle se pratique principalement au streamer imitant des poissons fourrages mais pouvant alors également imiter de petits crustacés comme des crabes ou des crevettes par exemple.

La dénomination de «mouches» artificielles est donc utilisée, certains diront à tord, pour toute imitation d’une proie susceptible d’être consommée par le poisson recherché. C’est un héritage provenant du fait que cette technique avait initialement comme but « exclusif » de pêcher les poissons gobant des insectes en surface. Les pêches en noyées puis nymphe ne sont ap-parues que récemment dans l’histoire de cette technique. Le terme de la pêche au fouet peut paraître pour certains comme une dénomination plus adéquate.

Le matériel de base

Côté matériel, nous nous consacrerons aujourd’hui à différents ensembles permettant de pratiquer la pêche à la mouche en rivière et en réservoir à la recherche de nos salmonidés préférés. Quelques soit la technique pratiquée, tous les adeptes de la pêche à la mouche ont besoin à minima: d’une canne, d’un moulinet garnie d’une ligne de pêche, constituée d’une réserve (ou backing, généralement en tresse creuse), d’une soie (corps de ligne, le numéro de la soie indiquant son poids et sa puissance) et d’un bas de ligne (généralement composé d’un assemblage de nylon de taille dégressive jusqu’à la pointe, dit aussi queue de rat) , de mouches (sèches, nymphes, streamers) et de bottes ou de panta-lons de pêche (ou waders).

La canne

Les cannes à mouche, ou « fouets », ont été pendant longtemps fabriquées en bambou noir, en un seul brin, voire deux brins dans de rares cas, puis à partir de 1865 avec l’industrialisation et l’évolution rapide de la qualité des colles, en bambou refendu. Son prix prohibitif a permis, dès 1965 à la fibre de verre de la supplanter, puis, vers 1990, au carbone de s’imposer. Les cannes en bambou refendu res-tant pour certain un must incontournable. C’est pour moi le nerf de cette pêche, si vous souhaitez investir dans du matériel « haut de gamme », investissez d’abord sur la canne. Elle vous apportera la précision et la puissance nécessaire si vous la maîtrisez. Elle sera avec le temps le simple prolongement de votre bras et vous permettra, si votre technique est au niveau, de poser votre mouche là où vous le souhaitez, dans toutes les conditions. Certains lancers seront plus difficiles à exécuter selon la qualité de la canne à technique égale.


Une canne à mouche se distingue par 3 caractéristiques principales : longueur, puissance et action. C’est la combinaison de ces 3 facteurs qui, en fonction des conditions de pêche rencontrées, fera que le pêcheur tirera ou non le meilleur de sa canne. Si toutes les tailles sont disponibles, des cannes ultra courtes, 6 pieds, aux plus longues 11 pieds, cha-cune répondra à une technique de pêche ou un style de rivière en particulier. Une canne courte sera préférablement utilisée sur les cours d’eau encombrés ne permettant pas de fouetter librement pour poser une mouche sèche juste sous les branches de la berge opposée, juste au-dessus du gobage discret entre aperçu quelques instants auparavant laissant espérer un beau spé-cimen ou sur de petits ruisseaux. Les cannes plus longues (10 ou 11 pieds) seront plus tôt utilisées sur des grandes rivières, en réservoir ou pour des techniques de pêche à la nymphe comme la nymphe au fil ou à la roulette, souvent pratiquées sur des rivières de montagne. Comme dans les autres techniques de pêche, les cannes à mouches viennent aussi avec différentes ac-tions : pointe, semi progressive et progressive. Certains parleront de vitesse rapide ou lente. L’action d’une canne se caractérise bien de ces deux éléments. Le premier décrivant la courbure de la cannée en action.

Plus la canne se courbe vers la pointe, plus nous aurons à faire à une action avec une action de pointe et plus la courbure commence vers la poignée plus elle sera progressive. Le deuxième décrivant la ra-pidité à laquelle la canne se charge avec le poids de la soie. il est aussi vrai que dans les produits que le marché nous offre aujourd’hui. C’est une canne qui travaille et se courbe sur toute sa longueur et qui permettrait ainsi des posés plus déli-cats et discrets et des lancers moins fatigants. L’ac-tion parabolique se prête en outre parfaitement à la pratique de la mouche noyée. A technique égale une canne d’action de pointe sera plus rapide voire ultra rapide, permettant un meilleur contrôle dans le vent, plus de précision à longue dis-tance. Dans ce cas seule la pointe travaille lors du lancer. Elle sera la préférée des pêcheurs pour les-quels une grande distance de lancer est nécessaire, en réservoir par exemple. Ce type de cannes néces-site néanmoins une très bonne pratique du lancer.

2, 3, 4 brins ou plus ?Pendant de nombreuses années, les cannes à mouches étaient des cannes en 2 brins. Si ce « modèle « reste encore aujourd’hui largement répandu, les progrès technologique ont permis le développement de cannes de 3, 4 ou voir 6 brins de qualités égales aux 2 brins, aussi bonne lanceuses, aussi précises mais en offrant un encombrement minimal. Il généralement admis qu’une canne de 9 pieds soie de 5, 4 brins comme un juste compromis pour la rivière entre la taille et la puissance permettant de répondre à la majorité des situations qu’un pêcheur à la mouche, débutant ou confirmé , pourra avoir à faire face. En réservoir, des cannes de soie de 7, de 9 à 10 pieds sont les plus répandues.

La soie

Nous introduisons là le deuxième élément le plus important dans l’équipement d’un pêcheur à la mou-che : la soie. Comme pour les cannes à mouche de nombreux modèles existent. Chaque soie peut se définir par quatre caractéristiques :

•Son poids / numéro, •Son profil, •Sa densité, •Sa longueur (souvent associée au trois premiers éléments).


La soie est l’élément propulseur du leurre et qu’il faut «fouetter» pour obtenir une distance de lancer. Il en existe certaines qui sont naturelles (en soie) qui demandent un peu d’entretien, mais la plupart sont synthétiques. Suite à un usage continue de votre soie, il importe de la nettoyer et de la graisser régulièrement. Pour la conserver, on recommande un nettoyage au moins deux fois par année.

La soie est d’abord l’indicateur de la puissance de la canne associée, elle est caractérisée par un numéro (son poids), de la double 00 à la n°15. Plus la mouche a propulsée est lourde plus le numéro de la soie est élevée. De même, plus la taille du poisson recherché est importante, plus le pêcheur à la mouche fera appel à des soies à numéro élevé et donc des cannes puissantes. La puissance se mesure donc par un numéro de soie généralement de la 00 à la soie de 6 en rivière, de la soie de 5 à la soie de 7 en réservoir, par exemple, le choix est vaste mais s’apparente à un type de pêche recherché. Les soies standards sont de 90 à 105 pieds de longueur. Les soies sont donc « lestées » et désignées selon un numéro de 00 à 15. Plus petit est le numéro, plus légère est la soie

Soie # 00 à # 3: Ces soies offrent une présentation délicate. Elles sont légères et de petits diamètres, idéales pour lancer de petites mouches. Plus difficile à utiliser avec des grosses mouches ou dans des conditions venteuses. Elles sont généralement faites pour la pêche à la mouche de la truite ou de l’om-bre dans de petites rivières. Soie # 4 & # 5: On perd un peu de cette présentation délicate mais on peut présenter de plus grosses mouches et avoir plus de puissances surtout dans des conditions venteuses ou si vous avez besoin de pêcher plus loin. Ceux sont les deux meilleurs compromis pour la pêche de la truite ou de l’ombre en rivière. Soie # 6 & # 7: Entre la présentation délicate et la puissance. Idéale pour caster de plus grosses mou-ches comme des streamers sur des rivières larges . Le plus souvent utilisées en réservoir ou sur le black bass, ce sont les premières soies utilisées pour la pêche du saumon à la mouche. Soie # 8 & # 9: Puissance, distance, grosses mouches et longues présentations sont les caractéristi-ques de ces soies. Soies idéales pour la pêche au saumon, du brochet et en eau salée. Soie # 10 & # 15: Utilisée uniquement pour la puissance, les longs lancés et le « Spey casting », tech-nique de lancer à deux mains utilisée dans la pêche au saumon avec des cannes spécifiques.

En dehors de leur puissance ou poids, il existe plusieurs catégories de soies.

Les soies flottantes sont utilisées pour pêcher en surface ou 5-8 pouces sous la surface. Les soies intermédiaires et plongeantes plus difficiles à « lancer» sont utilisées pour pêcher à différen-tes profondeurs et amener la mouche/streamer là où se trouve le poisson. Elles sont le plus souvent utilisées en mer, en réservoir ou en grande rivière. Ces dernières se caractérisent par un indice de plongée (vitesse à laquelle la soie plonge en mètre par seconde).

Il existe également des soies flottantes à bout plongeant (différentes vitesses) plus facile à « lancer » que les soies intermédiaires ou plongeantes.

•Soie flottante- « F », •Soie intermédiaire « I » •Soie plongeante « S » •Soie flottante à pointe plongeant « F/S »

Les soies flottantes sont habituellement de couleurs assez vives donc visibles pour le moucheur ou la moucheuse. Les soies dites intermédiaire sont généralement translucide. Les soies plongeantes sont surtout de couleurs foncées, dont peu visibles dans l’eau pour le poisson. Les soies à bout plongeant sont de couleurs brillantes sauf pour la pointe plongeants qui est de couleurs foncées.

En plus de son poids ou de sa puissance, la soie se caractérise aussi par son profil, profil influençant à la fois la longueur, la précision des lancers et la discrétion des posés. La soie peut adopter diverses formes, shooting head, double taper, weight forward voire «parallèle».

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1- Level Line- L : même diamètre du début à la fin de la soie. Utilisée pour des présentations délicates et de courtes présentations. 2- Weignt Forward- WF : dessinée avec une courte et progressive dernière section pour de bonnes pré-sentations de plus petites mouches. Elle distribue le poids à l’avant pour une plus grande distance. 3- Double Taper- DT : une soie spécialement conçue pour la pêche à la truite. De diamètre progressif aux deux extrémités. 4- Shooting Head- SH : de diamètre progressif sur 30-35 pieds, elle est conçue pour atteindre de lon-gues distances. Néanmoins, les profils WF moderne, plus discrets au poser, ont tendance à remplacer ce type de profil. Vous pouvez trouver aussi d’autres types de profils de soies propres à certaines marques mais inspirés du profil WF comme le « TT » pour « triangle Taper » de la marque Lee Wulf.

Le bas de ligne

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Un bas de ligne est composé de deux parties, le corps de ligne (ou la queue de rat) et la pointe. La queue de rat est de nos jours le plus souvent constituée de plusieurs segments de nylon d’une longueur différente et d’un diamètre dégressif. Cette constitution permettant d’accélérer le corps de ligne lors du mouvement fouetté et d’atteindre ainsi plus de distance mais aussi plus de précision. Certains fabri-cants proposent des bas de ligne dégressifs avec nœuds, sans nœud, ou en tresse, auquel se raccorde la pointe que vous choisissez. C’est sur cette pointe le plus souvent de 1 à 2 mètres de longueur, que viendra se rattacher votre mouche ou votre train de mouches. Dans le cadre de la pêche de la truite ou de l’ombre à la mouche, son diamètre dépendra de la taille et du poids de la mouche mais aussi de la discrétion nécessaire pour leurrer des poissons éduqués. Elle sera aujourd’hui le plus souvent constituée d’un nylon nouvel « génération » comme le fluorocarbonne, plus discret et proposant une résistance proche des meilleurs nylons.

Le Moulinet

Dans la pêche à la mouche, le moulinet sert avant tout comme réserve de fil et à entreposer votre soie. Lors de la pêche de plus gros poissons, saumons, brochets, carnassiers d’eau de mer, les mouli-nets utilisés proposeront un frein de plus grande qualité pour permettre au pêcheur de mieux contrôler les courses des gros poissons. Ces freins sont de moins grande utilité dans le cas de la pêche de la truite ou de l’ombre en rivière. Il existe trois types de moulinet: manuels (simples ou démultipliés), les plus répandus, semi-automatiques comme le Vivarelli, le moulinet le plus utilisé en France pour la pêche de la truite ou automatiques. Ils sont habituellement fabriqués en alliage léger ou en matériaux composites. Les modèles de ces dernières années sont appelés « Large Arbor », avec un moyeu cen-tral plus large permettant de stocker une plus grande capacité de backing, mais aussi de permettre à la soie une fois enroulée de moins prendre la forme du moyeu et donc de garder plus longtemps ses caractéristiques.

Le matériel proposé

Nous vous proposerons 3 kits mouches pour la rivière et le réservoir pour tous les budgets des plus petits au plus grands.

Le kit d’entrée de gamme rivière:

Notre choix s’est posé sur la Canne mou-che Montana Fly de chez Pezon et Michel. Une nouveauté 2009 qui offrent un très bon rapport performance / prix. Je reste-rai sur le modèle 9 pieds soie de 4/5, en 4 brins. Elle pèse 112gr ce qui sans être la plume du marché est une canne déjà légère. Elle est livrée avec un tube rigide pour le transport. D’une action progres-sive elle sera parfaite pour tout débutant. Elle destinée à pêcher partout, en mouche sèche, en nymphe et au petit streamer. Cette canne puissante offre la possibilité d’utiliser des soies flottantes comme des soies plongeantes. Canne polyvalente, elle permet de solliciter des gros poissons en réservoir comme des truites et ombres en eau rapide.

Son prix : 82,00 €.

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Vous pourrez l’accompagner avec un kit imbattable pour le moulinet et la ligne complète (backing, soie et corps de li-gne) : le Kit Okuma Air Frame 4/6. Il comprend le moulinet Air Frame pour soie #4/6, la soie Scientific Anglers Companion n°4 ou 5, double fuseau DT ou décentrée (WF) aux choix et son backing.

Son prix : 55€.

Le kit milieu de gamme rivière:

Une nouvelle fois, notre choix s’est porté sur un kit complet de marque et de qualité: le Kit moulinet Sage 1650 comprenant le moulinet SAGE 1650, une soie RIO MAINSTREAM en WF 4 ou 5 selon le choix de la canne, le backing et la queue de rat e la marque RIO, le tout pour un prix de 115 €.Ce kit pourra être associé à une canne de La marque Sage, la Launch et plus particulièrement le modèle 590 4 LAUNCH, de 9 pieds, 4 brins, soie de 5, pesant 98 gr, livrée dans un fourreau rigide cordura SAGE pour le transport pour un prix de 245€.

C’est une canne douce, à la courbe de puissance progressive pour une bonne perception du travail de la canne qui permet aux pêcheurs de tous niveaux de lancer plus facilement et mieux.


Le kit haut de gamme rivière:

Sans aucune hésitation le moulinet Vivarelli en graphite. C’est mon premier choix, quelque soit la canne utilisée, sans la moindre hésitation. Excellent compromis entre le moulinet manuel et le moulinet automatique, le Vivarelli, grâce à la rigueur de sa conception, allie les qualités de légèreté, de fiabilité et les performances de ré-cupération. Son faible poids en fait le complé-ment idéal des cannes à mouches modernes.

Doté d’un système de frein à billes, en pression sur un disque, il autorise sans problème la pê-che de beaux poissons sans risque de rupture de la pointe du bas de ligne. Son système de récupération, inspiré du principe de la sonnette à vélo, permet de moduler à volonté la vitesse de récupération de la soie tout en gardant le contact avec le poisson lors de la lutte.

Son étude ergonomique approfondie a donné naissance à un levier de récupération qui tombe parfaite-ment sous la main. De plus, le Vivarelli est équipé d’un chargement rapide de bobine. Son prix catalogue : 165.00 € , le prix de la bobine : 65.00 €.

Pour la soie, nous avons entendu que du bien du modèle proposé par JMC, la Symbol à 49€, au prix attractif, les qualités de finesse et de souplesse de cette soie nous ont permis de réaliser des profils autre fois réservés aux soies naturelles. La JMC Symbol est un modèle aujourd’hui très prisé par les pêcheurs de petits cours d’eau qui recherche une dis-crétion maximum. Comptez 20 euros de plus pour 4 ou 5 queues de rats toutes prêtes en nylons dégressifs avec ou sans nœuds.

Pour la canne, mon choix c’est porté sur la canne T47 de chez Devaux, conçue par le capitaine de l’équipe de France de pêche à la mouche, M. Boyko, et plus particulièrement sur le modèle 9 pieds, soie #4/5 en 3 brins pour un poids de 80 g. Son prix : 375,00 €

Cette canne possède une action de pointe progressive of-frant une impression de grande légèreté, une grande pré-cision et une rapidité d’action qui en font une canne par-faite pour la pêche en nymphe à vue.


Le kit d’entrée de gamme réservoir:

Mon choix s’est posé sur la RON THOMSON TRAVEL FORCE II. Construite en graphite haut module, elle est livrées dans un tube rigide cordura. D’action rapide et progressive, elle s’adaptera parfaitement aux exigences de la pêche en réservoir. Le deuxième modèle a notre préférence.

•9’3 - 4 brins - Soie 7-8 son prix: 75.00 €

•9’ 6- 4 brins - Soie 6-7 son prix: 77.00 €

Vous pourrez l’accompagner du même kit imbattable que pour la rivière: le Kit Okuma Air Frame 7/9. Il comprend le moulinet Air Frame pour soie #7/9, la soie Scientific Anglers Companion n°7, fuseau décentrée (WF) et son backing.

Son prix : 59€.

Comptez 20 euros de plus pour 4 ou 5 queues de rats toutes prêtes en nylons dégressifs avec ou sans nœuds.

Le kit milieu de gamme réservoir:

Une nouvelle fois, notre choix s’est porté sur un kit complet de marque et de qua-lité: le Kit moulinet Sage 1680 comprenant le moulinet SAGE 1680, une soie RIO MAINSTREAM en WF 7, selon le choix de la canne, le backing et la queue de rat de la marque RIO, le tout pour un prix de 119 €.

Ce kit pourra être associé à une canne de La marque Sage, la Launch et plus particu-lièrement le modèle 790 4 LAUNCH, de 9 pieds, 4 brins, soie de 7, pesant 112 gr, li-vrée dans un fourreau rigide cordura SAGE pour le transport pour un prix de 295€.

C’est une canne douce, à la courbe de puissance progressive pour une bonne percep-tion du travail de la canne qui permet aux pêcheurs de tous niveaux de lancer plus facilement et mieux. Cette canne est avant tout un modèle polyvalent qui satisfera la majorité des pêcheurs à la mouche pêchant en réservoir. Certains pourront la trouver peut-être pas assez rapide à leur goût.


Le kit haut de gamme réservoir:

Le choix du moulinet s’est posé sur une Sage SERIE 4500 pour soie de 6 ou 7. Construits sur les bases du 2500, la série 4500 offre des moulinets plus légers et plus résistants. Le frein graphite excentré de rapport 3:1 offre la puissance et la douceur attendue d’un moulinet large Arbor traditionnel sans l’in-convénient de son volume et de son poids. Il est étanche et son réglage se fait avec un bouton moleté de façon rapide et précise. Les bobines de 4500, 4500 CF et 2500 (ancien modèle) sont interchangea-bles. Son prix : 375,00€, sa bobine supplémentaire : 135,00 €

Pour la soie, Nous vous proposerons sans hésiter la soie LEE WULFF TT ou Triangle Taper, en n°7, elle existe en flottante (TTF), inter-médiaire (TTS) et plongeante (TTS). Une référence voir une incon-tournable dans sa gamme.

Pour la canne, mon choix s’est porté sur la canne T47 de chez Devaux, conçue par le capitaine de l’équipe de France de pêche à la mouche, M. Boyko, et plus par-ticulièrement sur le modèle 9‘6 pieds, soie #6/7 en 4 brins pour un poids de 110 g. Son prix : 405,00 €

Cette canne possède une action de pointe progressive offrant une im-pression de grande légèreté, une grande précision et une rapidité d’ac-tion qui en font une canne parfaite pour les pêches en lacs et réservoirs que ce soit en sèche, nymphe, train de chironomes ou petit streamer.

Ou encore la Jmc Elite en 9’6’’, 3 brins pour une soie de 6/7. L’utilisation de carbones haut modules et le profil Jmc donnent à ces cannes une action progressive semi rapide qui permet des posés délicats à toutes distances. Légère, équilibrée et puissante, elle procure à l’utilisation une sensation de facilité lors du lancer. elle est d’un grand confort d’uti-lisation durant les longues parties de pêche. Elle est livrée en housse en tissus, dans un tube cordura triangle. Son prix : 378€.

Nous avons volontairement exclue ici les cannes américaines haut de gamme représentant certaine-ment le « must » de cette technique, une qualité non égalée, mais offrant en France une gamme de prix de 575€ à plus de 700€ selon les modèles et dont la distribution n’est pas encore satisfaisantes sur le territoire Français. Je mettrai toute fois en avant les marques G.Loomis et Sage qui proposent aujourd’hui les gammes les plus étendues et spécialisées pour satisfaire au mieux les différentes techniques et variétés de pêche à la mouche et les pêcheurs les plus exigeants. Si vous avez les moyens, aucune hésitation si ce n’est le modèle à choisir.

Pantalons, chaussures, vestes et accessoires

A ce matériel de base, vous pouvez rajouter le petit matériel et les articles de « confort », un gilet, souvent identique aux autres techniques de pêche de la truite, une épuisette, même si je préfère dé-crocher le poisson sans le toucher, (à maille fine), qui leur permet de décrocher le poisson sans risquer de le blesser, un coupe fil, une pince à ardillons (indispensable pour le respect et le bien être de nos partenaires de jeux et de passion), de la graisse de pêche (permettant de mieux faire flotter certaines de vos mouches ou une partie de votre ligne) une paire de lunettes polarisantes, une casquette (indis-pensable sous le soleil), une veste respirante, coupe vent et imperméable pour les conditions difficiles et des bottes ou de pantalons de pêche (ou waders) conseillés pour les rivières où la pêche ne peut se faire que de son lit.

Les waders ou pantalons de pêche

Indispensable pour la pêche à la mouche, pratiquée le plus souvent dans le lit de la rivière, le pantalon de pêche ou waders est devenu un « accessoire » de plus en plus indispensable pour le moucheur. Il s’accompagne souvent d’une paire de chaussures intégrées ou indépendantes avec des semelles anti-dérapantes en feutre ou en caoutchouc, avec ou sans clous. Les waders, autrefois en néoprène sont aujourd’hui le plus souvent fabriqués dans des matériaux respirants en plusieurs couches et de plus en plus résistants aux ronces ou barbelés.

Nous avons retenu trois modèles de waders respirant. Tout d’abord le Simms G4, sortie en 2009, il est devenu le modèle haut de gamme de référence par sa qualité de conception et de fabrication démontrée tous les jours en action de pêche. Son prix 719,00 €.

Les jambes, la taille et l’assise sont constituées de 5 cou-ches de Gore-Tex (Gore-Tex® immersion tecnology), la poitrine avec 3. La résistance aux piqures a été forte-ment améliorée grâce à une couche externe faite de ny-lon et polyester coextrudés. Grâce aux technologies déve-loppées par Simms, les coutures ont été placées sur une zone de moindre contrainte, diminuant ainsi leur abrasion et autorisant une articulation de la jambe plus naturelle. Les chaussons néoprène ont été redessinés, les soudures placées dans des zones de moindres usures. Ils sont plus faciles à chausser. Les bretelles sont d’un grand confort : réglables et étirables. Un anneau a été prévu à l’arrière au centre de l’emplacement des bretelles. Les poches chauf-fes mains zippées sont doublées de micro-polaire à sé-chage rapide. Les 2 poches thermolaminées sur la poitrine peuvent contenir des boites de taille moyenne. La ceinture néoprène SIMMS est amovible et réglable, les passants sont internes limitant les risques de déchirement.

Bien sur, à ce prix ce wader de qualité n’est pas à la portée de tous.


Le modèle suivant est le Wader JMC « Expert ». Ce modèle est réalisé en microfibre respirante 5 couches, souple, légère, résistante et très respirante, et 6 couches sur les jambes. La coupe préformée évite les plis derrière les genoux et autorise une grande liberté de mouvements. Toutes les coutures sont renforcées par des bandes thermocollées. Les chaussons néoprène renforcés, bi-densités, sont préformés et les guê-tres anti graviers intégrées. Son prix : 359,00 €.

Pour satisfaire la bourse de chacun, nous vous proposerons un troi-sième modèle de waders ayant la particularité d’avoir ses chaussures de wading intégrées et semelles mixtes caoutchouc et feutre. C’est un waders en néoprène de 4 mm d’épaisseur, cousu, collé, soudé, entièrement doublé jusqu’à la botte. Son prix : 70,90 €, actuellement 59,00 € en promotion sur pecheur.com

Les vestes de wading

Mon premier choix se porte sur ma veste actuelle, la Patagonia SST jacket au prix de 370,00 €.

Elle est devenue en quelques années la référence dans son domaine malgré un prix peu abordable. Elle a été spécialement conçue pour la pêche à la mouche. C’est une protection toujours aussi légère, solide, imperméable/respirante et qui ajoute le recyclage au nombre de ses qualités. Cette veste est non seulement idéale dans le froid, mais c’est également un must contre la pluie quand vous partez pêcher dans les pays chauds.

Elle est désormais fabriquée dans un tissu imperméa-ble/respirant – 3 couches - en nylon ripstop 6. Elle propose les caractéristiques suivantes, une nouvelle capuche intégrée avec réglage à unique tirette et zips « aquazip » (frontal et sur les poches chauffe-mains) imperméables et résistants à la corrosion, deux po-ches poitrine classiques à soufflet, imperméables et suffisamment en hauteur pour le wading en eaux pro-fondes, deux poignets minimalistes préformés pour éviter qu’ils ne se prennent dans la ligne et qui évitent à l’eau de s’infiltrer, deux poches chauffe-mains dou-blées en polaire brossée, une grande poche dorsale et un porte-canne invisible.

Mon second choix se porte sur une veste plus abordable, la Jmc Salmo au prix de 79,90 €.

Cette veste est longue, imperméable et respirante. Equipement parfait pour les pêcheurs en cuissardes ou en pantalon et les pêcheurs en réservoir. Elle est équipée de 4 poches en façade, 1 poche intérieure, 2 retractors, 2 anneaux accroches accessoi-res, 1 anneau accroche épuisette, une capuche est réglable, de manchons néoprène sont réglables par velcro et d’un cordon de serrage élastique à la taille et en bas.


Les chaussures de wading

Pour les deux premiers modèles de waders proposés, les chaussures de wading de sont pas donc pas in-tégrées. Vous trouverez ci-dessous trois modèles de chaussures à différents prix. Il existe aujourd’hui sur le marché une vaste offre de chaussure de wading proposant des semelles de différentes types, en caoutchouc nouvelle génération hyper accrochant ou en feutre, avec ou sans clous.

Le premier modèle est la Simms Guide Boot. Chaussure résistante et surtout légère pour les longues marches de retour. Elle est fabriquée en cuir nubuck imperméable (Isa) avec un système de chevilles supportées pour un confort de marche supplémentaire. Le cuir est doublé avec une couche de néoprène perforé et les extrémités moulées pour plus de résistance. Elle existe en plusieurs versions :

•Semelle feutre : 159,00 € •Semelle Aquastealth : 189,00 € •Semelle mixte feutre et clous : 179,00 €

Mon deuxième choix, est le modèle Jmc Commando. Chaussure haut de gamme, ultra résistante, proposant le meilleur des trois mondes, une semelle Vibram® avec des clous tungstène et des inserts en feutres pour une adhérence et une sécurité maximum sur tous les terrains. Son prix : 399,00 €

Les chaussures Commando s’adressent aux pêcheurs qui cherchent l’ef-ficacité et la robustesse. Elles sont fabriquées comme des chaussures de montagne, avec des matériaux imputrescibles de très haute qualité. L’enfilage de la chaussure est facilité par une très large ouverture. Les chaussures Jmc Commando sont construites pour durer même dans les conditions d’utilisation extrêmes.

Pour les bourses limitées, JMC propose des chaussures de wading fabri-quées en toile imputrescible et en caoutchouc, la Jmc wading Intégral. Robustes, très légères et confortables, elles sont dotées d’une large ouverture à soufflets pour faciliter le passage des pieds, d’un laçage rapide, et de semelles en feutre pour pêcher dans toutes les conditions avec un maximum de confort et de sécurité. Son prix: 69,90 €.

Le gilet de pêche

Essentiel pour le transport de l’équipement, il devra être léger et pratique d’utilisation. Les poches nombreuses devront être faciles d’accès. Vous y retrouverez en plus des boites à mouches et des bo-bines de fils pour refaire vos corps de ligne et vos pointes :

•un amadou pour sécher les mouches •un coupe fil, •une pièce de cuir pour chauffer le bas de ligne et le redresser, •une pince pour écraser les ardillons, •une Bouteille de silicone, ou une boite de graisser pour aider à la flottaison des mouches sèches, •un dégraisseur de ligne pour permettre au fil de mieux descendre, •un thermomètre, •et bien sur votre permis de pêche.Nous avons retenu deux modèles, 1 gilet « classique » et un « chest pack ».

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Le premier, un gilet mouche JMC DIPLOMAT pour un prix de 39,90 €. Ce gilet complet dispose d’ac-cessoires techniques habituellement réservés à des produits plus haut de gamme. Il est réalisé en ma-tériaux déperlant et respirant. Sa doublure en fi-let assure un grand confort. Il vous proposera 14 poches dont 2 étanches, 2 retractors avec mous-quetons,1 poche dorsale, 2 anneaux accroche-ac-cessoires,1 anneau épuisette, le dos est amovible, un col rembourré et une boucle porte-canne……que demander de plus.

Le deuxième choix c’est porté sur un gilet proposé par Devaux, le chest pack II pour un prix de 129 $. Ce gilet propose un ingénieux système combo avec un gilet ventral (à la limite du chest pack) et un sac à dos. Les 2 parties peuvent être utili-sées ensemble ou séparément. Réalisé en polyes-ter très résistant avec intérieur matelassé doublé d’un filet respirant. Il propose 4 poches dorsales a fermeture zip, plus une fermeture velcro pour loger la réserve d’eau de 1,5 litre. Sur la partie avant (gilet), 2 poches tablette rigide avec mous-se amovible, 2 poches résistantes à l’eau, 6 gran-des poches et quatre poches intérieures et bien sur l’anneau accroche épuisette.

Les Nylons et fluorocarbones

Pour la constitution du bas de ligne dégressif du diamètre 50/100 jusqu’au 20/100, je conseillerai per-sonnellement le Kamoufil de Jmc à 6,90 € la bobine de 30 mètres. Ce modèle est disponible jusqu’au diamètre de 8/100.

Dans le cas, de pêche à la nymphe au fil ou à la roulette, l’utilisation du fil de couleur Jmc TDK comme indicateur sur les diamètres 25/100 et 20/100 s’avère un excellent choix. Son prix : 6,90 € la bobine de 30 mètres.

Pour la constitution de la pointe, j’utilise du 18/100 au 8/100, deux fils de la marque Grauvell aux ca-ractéristiques similaires : le Teklon Ceramic et/ou le Teklon Fluoro. Les deux sont disponibles en bobine de 25, 100 et 300 mètres pour le Teklon ceramic et de 50 mètres pour le Teklon Fluorocarbon.

Les 100 mètres Teklon Ceramic : 7,50 € à 8,20€ selon le diamètreLes 50 mètres Teklon Fluorocarbon : 11,90 €.

Ces deux fils proposent à la fois la discrétion attendue et né-cessaire, une résistance à l’abrasion et à la casse au dessus delà moyenne et une très bonne résistance au vrillage, sauf peut-être sur les 10/100 et 8/100 pour le Teklon ceramic.

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Les épuisettes

Je vous proposerai 1 modèle spécifique au réservoir et 1 modèle «rivière» plus traditionnel pouvant être utilisé sans soucis en réservoir.

Le premier est l’épuisette Pafex spéciale réservoir au prix de 39,00 €. D’une longueur pliée de 1.25 m et dépliée de 1.70 m. Le filet est d’une taille stan-dard de 30 X 40 cm. La longueur du manche permettant d’abréger le combat plus rapidement.

A laquelle il est utile de rajouter un accroche épuisette magné-tique comme le Jmc Magnetic Force à 29,90 €. Cet aimant per-met de dégager l’épuisette en une traction. L’un des anneaux se fixe au gilet et le second à l’épuisette.

La deuxième, une épuisette en bois lamellé collé et vernis de chez Devaux au prix de 58,00 €. Son ouverture est de 40 x 34 cm.

Les accessoires

Pour les petits accessoires, toutes les gammes de prix sont proposées. Comptez entre 9 et 40 euros pour une pince, 10 à 20 euros pour un coupe fil, idem pour les dégraisseurs ou graisseurs de ligne et l’amadou, de 14 (Décathlon) à 130 euros selon les marques pour des lunettes polarisantes de bonne qualité.

Pour les boites à mouche, je retiendrai une, typique des boites propo-sées sur la marché aujourd’hui, d’une gamme de prix entre 14 et 20 euros; la boite BDS-407L de Devaux. Une boite de qualité et fonction-nelle, en matière plastique très résistante, flottante, de couleur sable, avec 4 faces avec 7 bandes en mousse haute densité prédécoupées. Capacité 620 mouches. Dimensions : 150 x 90 x 37 mm. Prix : 18,80 €.

Tous les produits et prix indiqués (hors promotion) dans cet article sont proposés sur les sites sui-vants:

www.pecheur.com, www.ardent-peche.com, www.rdlfly.com,www.patagonia.fr

Illustrations : www.smolt.ca


Sa pêche, c’est le TOC. Comment définir cette pêche si simple et à la fois si technique. Je dirais tout simplement qu’il s’agit de présenter des appâts (naturels ou non) dans une dérive qui donne à la truite l’envie de s’en saisir. Cela mise à la fois sur les conduites alimentaires et sur l’agressivité du poisson. Globalement le toqueur est un pêcheur aux appâts naturels qui apportera un soin tout particulier à la dérive de ses esches. Leur conduite doit se rapprocher le plus possible de leur comportement habituel. A partir de cette action de pêche, le toqueur a plusieurs choix. Il peut pratiquer cette technique sur des petits rus de montagne. J’appelle ru, toute rigole qui part de la source et ne dépasse pas deux mètres de large en moyenne.

Matériel Appâts naturels

Jean-Denis Pouget

Décembre… Depuis trois mois, pour les toqueurs, le temps de la pêche est passé. Les rus et ruisseaux blottis sous une couette ouatée se refont une santé. Dame Fario, quant à elle se repose. Blottie au fond de sa cave, engourdie par le froid, ne se déplaçant que le strict né-cessaire pour se nourrir, elle attend des jours meilleurs pour prendre un peu de rondeurs et quelques centimètres de plus. Le toqueur, lui, attend Noël avec impatience et repense à ses parties de pêche.


Chaque caillou, chaque racine, chaque motte, chaque berge sera l’occasion de prospecter pour faire sortir dame fario de sa cache. Toutes les courbes du ruisseau, toutes les berges et toutes les cascades seront à explorer. Le moin-dre herbier peut être source de surprise. Ce n’est pas tout à fait une pêche de dérive, plutôt une pêche à la surprise car l’appât ne parcourt que peu de distance. L’approche des postes à prospecter est essentielle et la présentation de fil et de la canne est capitale. Le moindre bruit, la moindre ombre, le moindre geste maladroit trahit la présence du pêcheur et alors adieu la truite. Les appâts sont naturels et d’époque. En mars et avril le ver, la teigne ou le porte bois, puis au fur et à mesure de l’avancée de la saison apparaissent les mouches naturelles, les sauterelles, les grillons et autres insectes ainsi que toutes les larves qu’on peut trouver au bord de l’eau (par exemple les larves de doryphores le long d’un champ de pommes de terre).


Deux ennemis guettent l’amateur de pêche au TOC qui arpente les vallées : l’encombrement et le poids. Combien de fois n’ai-je vu de ces disciples de Saint Pierre gênés par leur musette, leur panier, leur can-ne trop longue ou leur gilet trop lourd lors de leur déplacement ou de leur action de pêche. Si l’on veut pratiquer dans de bonnes conditions on cherchera un petit chest pack Pezon et Michel, qui est en fin de série chez quelques détaillants à moins de 20€.Il sera bien suffisant pour loger tout le petit matériel nécessaire à la confection de la ligne.

Les hameçons:

Ceux-ci doivent choisis de qualité irréprochables. Il existe plusieurs formes à utiliser en fonction des appâts utilisés (ver, larves, louches naturelles).

•des Delacoste (bon rapport qualité/prix, 4€ le paquet de 20) •des Sempé (4.60€ le paquet de 15), •des Owner (3.95€ le paquet de 16)

Les nylons

•Le bas de ligne: trois bobines de fil pour ses bas de ligne (10, 12 et 14/100) comme par exemple du Water King de chez Pole Fishing (12€). Celui-ci doit impérativement être incolore car il soit être le plus discret possible.

•Le corps de ligne: du Delacoste coloré (10€ les 150m) ou bien encore le nylon sorti par Pierre Sempé en bi-colore ou quadri-colore (14.50€ les 150m) qui apporte un confort vi-suel important lors des longues dérives.

Le petit matériel

•des guide fil (4€ la pochette) de préférence de petite taille.Les coloris sont à l’appréciation de chaque pêcheur en fonction de la luminosité.Il existe également des modèles auto-bloquants qui ont l’avantage de pouvoir règler la profondeur très facilement en action de pêche. •Quelques sachets de plombs (N°2 au N°9 à 2€ l’unité) suivant les conditions afin d’affiner sa plom-bée.

•Des micro-émerillons (2.50€) afin de raccorder le corps de ligne au bas de ligne.


Enfin pour compléter son matériel et surtout pour protéger sa partenaire de pêche, il achètera une épuisette raquette (9.90€ chez Europêche et 15€ pour la pro fly de chez water queen ).

Pour moins de 100€ il pourra commencer sa saison dans de bonnes conditions. Par la suite il trouvera plein de gadgets comme des pinces Stonfo, des plaquettes à bas de ligne, des boites à hameçons, des pinces diverses pour améliorer son confort et celui de la truite. S’il le souhaite il pourra compléter son équipement avec des cuissardes en néoprène du type Delta de chez Lechameau (moins de 100€).

Pour la canne, ce sera plus compliqué. Le débutant qui souhaite s’initier au toc trouvera une télérégla-ble en 4.80m, comme la Chantourne de Pezon et Michel pour un budget modique de 55€. C’est une canne réglable sur deux éléments, qui possède un très faible en-combrement et est à action de pointe. C’est une bonne canne à roder. Elle s’équipera d’un Ritma 72 (45€ environ). C’est un moulinet rustique, qui possède une bonne récupération, est assez léger et ne craint pas grand-chose. Pour ce petit budget (moins de 100€) il pourra se faire plaisir et découvrir les joies du Toc dans un espace naturel fabuleux.


Sinon, si les ruisseaux qu’il pratique sont très encombrés, il prendra une fil intérieur du type Comminges de chez Garbolino en 3.90m (moins de 100€). C’est une canne qui a environ 30 en-tretoises. Mettre moins dans une fil intérieur, c’est prendre le risque d’avoir un blanck de mauvaise qualité et surtout de manquer d’en-tretoises et de galérer avec un fil qui colle, qui ne glisse pas ….et de piquer des colères noires au bord de l’eau à perdre son latin.

Si le toqueur souhaite évoluer, il peut pratiquer sa passion sur des ruisseaux plus importants ou des rivières de taille moyenne (jusqu’à 5 à 6 mètres de large). La pêche est alors différente. Il lui faut en effet apprendre à lire la rivière ; à savoir comprendre où se situent les caches (ro-chers immergés, trous, racines …); évaluer la profondeur du poste à prospecter et comment y amener son appât sans alarmer le poisson. C’est pourquoi la pêche vers l’amont est la plus pratiquée car c’est celle qui permet le mieux de comprendre la rivière et de présenter son esche avec le plus d’efficacité. L’approche est différente bien que requérant une grande dis-crétion, la tenue de canne est beaucoup plus haute, et la dérive ainsi que la présentation de l’appât deviennent une obsession.

Le matériel doit être léger, fonctionnel à s’en faire oublier. Le contact du bas de ligne avec l’eau doit se faire très discret et la dérive très naturelle. Les trous étant plus importants, la truite a plus de temps pour étudier tout ce qui passe à sa portée. Les appâts seront, comme pour les ruisseaux, les vers, les teignes etc.… et je rajoute dès le mois d’avril des nymphes car c’est une technique très intéressante lors des premiers rayons de soleil.

Le pêcheur de moyenne rivière aura un matériel plus technique et pourra trouver son compte en achetant une canne artisanale comme sait les faire Christophe Paccalet (TOCPASSION). Pour un prix raisonnable (entre 190 et 290€), il aura entre les mains un petit bijou, équilibré, léger (moins de 200gr), monté sur des blanck de qualité et surtout très bien entretoisé (une cinquan-taine d’entretoises Fiquet). Et s’il a beaucoup de chance, si le père Noël est généreux, il la fera équiper d’un moulinet à talon (TOCPASSION) en plas-tique polymère, très léger, esthétique ... Tout est l’œuvre d’un vrai pêcheur au Toc, amoureux de sa technique ce qui est un gage de solidité, d’efficacité et de fiabilité. Cette année, sauf si Christophe me propose un autre modèle (catalogue 2010), je me laisserai tenter par une Arias team en 4.20m. C’est un modèle dont le blanck est en CHM (Carbone Haut Module), en 3 brins pos-sédant une très grande réactivité, une action souple mais de pointe ce qui permet un bon confort de pêche. Elle est légère (190 g environs), possède 50-55 entretoises Fiquet, entrée de fil et sortie de fil «tulipe» en céramique, 3 anneaux surélevés en SIC (carbure de silicium) sur le talon de la canne dont 2 anneaux bipattes et 1 monopatte permettant une bonne prise en main du fil et un bon guidage de celui-ci. La finition est du même tonneau (ligatures noires bordées d’un liseré or, poignée liège 1er choix de 45 cm, pommeau alu antichoc, bagues porte-moulinet, accroche-leurres…), et peut être personna-lisée. Le tout pour 290€.


S’il pratique sur des rivières plus dégagées, notre toqueur s’équipera en canne anglaise. La gamme est vaste mais il pourra choisir une canne Delacoste, une Natura Excel en 3.90m (180€). Très polyvalente, son action de pointe douce mais nerveuse est aussi à l’aise dans des pêches lourdes par eaux fortes, que dans des pêches légères à l’étiage. Cette canne en 4 brins représente un formidable compromis entre puissance et légèreté. Il pourra monter en gamme avec une Natura Ultimax (300€), en carbone très haut module et dotée d’une action progressive.

Avec une canne de ce type, un bon vieux Vivarelli (150€) devient un moulinet à conseiller... Ce matériel lui permettra de pratiquer sur des rivières d’un gabarit supérieur s’il en a l’occasion.

Pour les pêcheurs expérimentés ou cherchant à se faire plaisir, il existe quelques modèles de cannes sortant des sentiers battus comme par exemple la Natura Elfix de la gamme Delacoste (199€). Celle-ci remplace désormais la regrettée Natura UL dans la gamme. Cette canne de 3.45 mètres est une canne de type anglaise. Sa faible longueur ne la destine pas aux débutants qui pour débuter seront plus à l’aise avec une canne plus longue mais plutôt aux pêcheurs un peu plus chevronnés. Sa faible longueur et son action permettent des lancers lointains et précis avec des plombées légères grâce à une meilleure maniabilité. La longueur de la canne hors standard classique permet cependant de pêcher des rivières de 10 à 15 mètres de large et son confort en font une canne dont on ne peut plus se passer.

Un autre choix pour la pêche en grande dérive peut être de s’orienter vers la gamme d’un des précurseurs de cette technique, Pierre Sempé. Les dernières can-nes de sa collection ne sont pas abordables par la ma-jorité des pêcheurs mais parfois le prix peut se justifier. C’est en effet l’une des rares gammes à être monté artisanalement pour la pêche aux appâts naturels. La pêche en dérive en grande rivière nécessite un ma-tériel performant et Pierre Sempé a développé cette gamme en fonction de ses propres attentes du maté-riel. La pêche est un loisir où l’on peut se faire plaisir alors pour les esthètes, une canne PS4 (558€) peut apporter un confort non négligeable. La finition de ses cannes est parfaite et leur action permet de maitriser de véritables trophées même en rivière puissante.

Si notre pêcheur est un vrai baroudeur, qui aime la nature et crapahuter en complète autonomie, je lui conseille de regarder le nouveau chest pack Combo de Devaux (129€). C’est le sac qui accompagne le pêcheur dans toutes ses pêches. Complet, il possède même une réserve d’eau, très pratique (système de poche ventrale détachable, anneau accroche épuisette…), il se porte et se règle comme un vrai sac à dos… c’est le chest pack que je cherchais depuis longtemps et qui va très certainement compléter mon matériel.

Si l’on décide effectivement de rejoindre la petite corporation des manieurs de vairons et que l’on cher-che à progresser dans l’apprentissage de cette technique, c’est toujours dans le but de « toucher » du beau poisson ou tout au moins de sélectionner les plus gros spécimens de la rivière que l’on va pros-pecter. Car, toute proportion gardée, c’est probablement la technique de pêche qui est la plus indiquée pour viser et déloger de leurs caches les plus grosses truites.

Présentation d’une pêche particulièrement attractive

Dès que l’on y a un peu goûté, on s’aperçoit assez rapidement que la pêche au vairon mort manié possède effectivement bien des atouts pour séduire les pêcheurs de truite. Non seulement elle n’a pas son pareil pour prendre nos plus belles mouchetées, mais en plus elle offre un plaisir incompara-

Matériel Vairon

Christophe Bouet

On ne vient jamais à pratiquer la technique de la pêche au vairon mort manié par hasard. Je serais même beaucoup plus affirmatif en ajoutant même que cette technique de pêche s’ac-quière toujours après avoir déjà pratiqué avant d’autres techniques de pêche de la truite. Pas que se soit une pêche plus difficile qu’une autre, au contraire, ni qu’elle nécessite un matériel plus onéreux, mais on n’y vient plus simplement parce que l’on aura forcément en-tendu parler de la remarquable efficacité de cette technique ou que l’on aura eu la chance de contempler avec envie les belles prises faites par les spécialistes de cette pêche.

Le monde de la truite - Page 4� Le monde de la truite - Page 4�

ble en offrant une rapidité de prospection prati-quement analogue à la pêche aux leurres, une subtilité tactile et visuelle semblable à la pêche aux appâts naturels et une sensation de finesse identique à la pêche à la mouche artificielle. On comprend donc pourquoi cette technique redou-table a séduit de nombreux pêcheur de truite qui sont à la recherche d’une technique à la fois ac-tive lorsque l’on doit « peigner » rapidement une rivière pour trouver les truites en activité, mais également lente et insidieuse lorsque l’insistance est nécessaire pour provoquer l’attaque d’une truite. D’ailleurs, Le nombre important de mo-dèles de cannes spécifiques à la pêche au vairon mort manié est un indicateur tout à fait fiable et pertinent du succès de cette technique dont j’évoque régulièrement les attraits.


Une technique simple

Dans la plupart des situations, l’anima-tion n’a rien et ne doit rien avoir de bien compliqué. Pour être efficace, il faut ar-river à « penser comme une truite », es-sayer de s’imaginer se qui se passe sous la surface de l’eau. Dans tous les cas, les truites seront sensibles à l’attrait d’un petit poissonnet pour peu qu’il est un comportement réaliste. Il faut donc al-terner de brèves phases de tractions en faisant virevolter le vairon et des phases un peu plus longues ou on laissera le vai-ron « planer » en l’accompagnant avec la canne.

C’est cette capacité d’accompagner le vairon qui sera sans aucun doute la plus difficile à appréhender par le débutant au vairon mort manié. Car pour parvenir à un bon niveau de contrôle de la bannière, il faut savamment doser le « trop » ou le « pas assez tendue ». En effet, contrai-rement aux fausses idées qui circulent dans le petit monde des pêcheurs de truites, la truite ne se saisit pas toujours de sa proie de manière brutale mais finit aussi au fond de sa gueule après avoir été tout bonnement aspirée. Cette aspiration est d’autant plus efficace et naturelle si la monture n’est pas bridée par un nylon trop tendu. Le ferrage et la pénétration des hameçons s’en trouveront également très améliorés car le scion de la canne ne sera pas bandé et le ferrage sera ainsi beaucoup plus sec. A l’inverse, sur une bannière trop tendue, la monture sera mal aspirée par la truite et pénétrera moins profondément. La touche sera bien mieux ressentie, plus nette, mais les triples risques plus de piquer à l’extérieur de la cavité buccale ou au mieux à l’extrémité des maxillaires. De plus, le scion déjà bandé par la traction exercée sur la ligne tendue fera perdre une bonne partie de l’énergie nécessaire au fer-rage qui sera ainsi beaucoup moins efficace.

C’est ce dosage subtil qu’il faut réussir à trouver dans l’animation du vairon mort pour obtenir un équi-libre dynamique dans la tension de la ligne. Cette difficile maîtrise de la bannière, ni trop, ni trop peu tendue, est déterminante pour assurer une bonne animation de la monture, un ferrage efficace et limi-tera considérablement les loupés et les décrochages fréquents des débuts.

La monture : L’accessoire de base !

Le point central de la technique reste la monture, qui elle, contrairement au reste du matériel de pêche, n’a étrangement pas beaucoup évolué au fil des années. Il existe néanmoins un bon nombre de modè-les très différents qu’il est important de bien connaître pour pouvoir s’en sortir dans toutes les circons-tances et en tous lieux. Car contrairement à ce que peuvent probablement imaginer bon nombre de pêcheurs néophytes, une monture à vairon mort manié n’est que très rarement polyvalente et il serait totalement illogique de vouloir croire que leurs domaines d’utilisation peuvent être identiques au point de ne vouloir en utiliser qu’une seule en toutes circonstances et tout au long de l’année. Elles doivent au contraire être judicieusement employées en tenant compte de la nature du poste prospecté (radier, gours, cascades, etc …), de la hauteur d’eau et du débit. Même s’il est vrai qu’un bon technicien n’opé-rant qu’avec un type de monture peut fort bien s’en sortir et avoir des résultats réguliers – comme on le voit encore fréquemment – vous conviendrez certainement avec moi qu’il est plus facile d’adapter une monture aux caractéristiques physiques de la rivière que de faire l’inverse !

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Ainsi, pour pallier à toutes les situations, l’ingéniosité des pêcheurs de truites a donnée naissance à plu-sieurs conceptions différentes de montures à vairons morts que je classe habituellement en six grandes familles : Les montures dotées d’une plombée interne (Ariel, Clou, Plasseraud), celles qui possèdent une plombée externe articulée (Drachkovitch, H2O, Ondine, Ariane), les montures à plombée externe fixe (Bohémienne, Casquée, Lion d’Or), celles qui associent une plombée interne et externe (Lardy, Maillet), les montures nageuses (Godille, Donzette) et enfin, un peu hors norme, les montages asso-ciatifs (Cuiller à vaironner).

Chacune de ces grandes familles de montures « nagent » et s’utilisent de façon très spécifique : C’est pour cette raison qu’il faut parfaitement les identifier, les connaître et les animer de manière cohérente afin de pêcher efficacement si l’on veut mettre tous les atouts de son côté ….. et quelques belles truites à l’épuisette.Donc, pour éviter que la prise d’une truite soit « coup de chance », il est indispensable de connaître parfaitement les différentes montures et surtout de bien maîtriser leur d’utilisation. Le domaine étant particulièrement vaste, je m’engage dans un prochain numéro de votre magazine « Le monde de la truite » d’y revenir en détail et de vous apporter les caractéristiques et l’emploi de chaque grande famille de monture.

Un matériel adapté.

Même si la monture reste la base fondamentale de la technique, un matériel adapté est indispensable pour pouvoir reproduire fidèlement les gestes du pêcheur et donner une allure naturelle au vairon. Si une canne à truite au lancer ou au appâts naturels peuvent éventuellement faire l’affaire, elles sont loin de posséder les qualités d’efficacité, de sensibilité et de plaisirs que peut offrir un véritable modèle spécialisé.D’une longueur de 3 mètres, ce type de canne permet de pêcher parfaitement en ruisseau et petite rivière directement sous la canne ou en moyenne et grande rivière en lançant. L’action de cette canne spécifique doit être suffisamment puissante – entre 8 et 25 grammes – mais relativement souple en tête pour permettre une animation de la pointe du scion sans abîmer le vairon sur la monture. Enfin, une excellente résonance du Blank, directement lié à sa rigidité, est indispensable si l’on veut ressentir les moindres sensations de la monture dans le poignet.


Il existe sur le marché un grand nombre de bons modèles, cependant, je constate une nette diminution de la longueur moyenne des cannes à vairon manié chez les fabricants depuis un ou deux ans. Même s’il reste bon nombre de modèle en 3 mètres, ces derniers proposent en effet de plus en plus de mo-dèles en 2 mètres 70. Je me demande encore ce qui a motivé cette soudaine diminution : Contrainte technique de fabrication pour produire des cannes moins onéreuses ou réelle demande des pêcheurs qui mettent au point les nouveaux modèles ? Je n’en sais fichtre rien mais toujours est-il que ce type de canne ne répond pas à mon avis aux nécessités de cette pêche. Vous ne manquerez pas de me faire remarquer que je suis en train de « chipoter » pour 30 petits centimètres. Cependant, même si cela peut paraître négligeable, voir même totalement grotesque, cela à son importance. Je ne cherche pas à « couper les cheveux en quatre » mais, au risque de vous surprendre, pour un pêcheur au vairon qui pratique une pêche à distance en sortant du fil, il existe autant de différence entre une 2 mètres 70 et une 3 mètres qu’entre une 11 mètres et une 13 mètres pour le pêcheur au coup. Ces 30 centimètres de différences permettent de mieux lancer, d’améliorer le contrôle lors de la récupération et de la dé-rive dans une pêche trois/quart amont et offrent un bien plus important bras de levier lors d’un combat avec une belle fario.

En ce qui concerne le moulinet, il doit être évidemment de bonne fabrication pour supporter les contrain-tes du maniement pas toujours tendre avec le matériel mais aussi un bon système de freinage. J’ai une préférence pour les freins avant directement sur la bobine qui sont beaucoup plus doux et fiables que les freins arrières. Si vous faites l’acquisition d’un modèle spécifiquement destiné à la pêche au vairon manié, veillez à prendre un moulinet avec une vitesse de récupération importante, de l’ordre de 70 à 80 centimètres par tour de manivelle – ou de 5.7:1 à 6.0:1 pour ceux qui marche au ratio. Cette vitesse de récupération importante est un confort très appréciable lorsque l’on pêche « amont » et que l’on doit impérativement parvenir à un bon niveau de contrôle de la bannière alors que la monture dévale le courant.

Pour le fil, en matière de trui-te, je bannie systématique-ment la tresse pour ne pêcher qu’avec du nylon en corps de ligne et un bon fluorocarbone en pointe. La tresse offre une bien trop grande résistance à l’immersion et oblige indénia-blement à sur-lester la mon-ture par rapport à du nylon. Cet inconvénient n’est que très peu gênant dans les pê-ches lourdes comme celle du sandre au poisson mort ma-nié mais devient un véritable handicap sur des pêches fi-nes comme celle de la truite au vairon.

Des ensembles canne/moulinet cohérents

Puisque la période des cadeaux est évidemment d’actualité avec les fêtes de fin d’année, si j’avais à vous conseiller des ensembles canne / moulinet pour vous aider dans un choix d’achat, je pourrais vous orienter vers deux ensembles : Le premier que je pourrais appeler « découverte » et l’autre que j’appellerais «expert».

Ces deux ensembles proposent une canne qui allie à la fois une bonne sonorité grâce à leur puissance tout en conservant une bonne souplesse en pointe pour ne pas trop malmener le vairon lors de l’ani-mation. Les moulinets sont quand à eux de bonne fabrication avec un frein au réglage fin et possédant une grande vitesse de récupération.

Ensemble « découverte »

(environ 125 euros – Canne à 60 euros et moulinet à 65 euros)Canne Garbolino Durance de 2 mètres 90 en 3 brins capable de propulser le vairon en douceur sur les postes les plus difficiles et de le manier sans le déchirer. Anneau de départ à céramique enveloppante, accroche-triple basculant, bagues PM réglables exclusi-ves Garbolino, embout liège/métal. Le Blank est composé de nappes de carbone IM, les anneaux sont des SIC monopattes et la poignée est en liège premier choix

Moulinet Abu Cardinal 400i est un excellent moulinet qui vient compléter en 2010 la gamme du très célèbre fabricant. Parfaitement fiable et doté d’une vitesse de récupération rapide, il est parfait pour une pêche régulière au vairon mort manié.

Ensemble « Expert »

(environ 340 euros – Canne à 110 euros et moulinet à 230 euros)Canne Garbolino VM L. Jauffret de 3 mètres 30 en 4 brins de très belle facture, conçues pour les pas-sionnés de la pêche au vairon manié. Les VM permettent de lancer le vairon sans l’abîmer, tout en gar-dant une action nerveuse. Elles couvrent tous les types de pêche et tous les types de rivière. Le Blank est en carbone IM/HM, les anneaux sont des FUJI® Alconite et la poignée en liège est équipée de bagues porte-moulinet préformées.

Le moulinet Stradic 3000 FC de chez Shimano est doté d’un frein multi-disques à micro-cliquet renforcé ainsi que d’une prise en main confortable à double manivelle. La traditionnelle vitesse de récupération rapide, avec un ratio oscillant de 5.7:1 à 6.0:1, perdure sur ce moulinet qui en fait la référence pour les fanatiques de techniques de pêche aux vairons ou encore aux leurres.

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En fait, il va falloir déterminer de quelle pêche aux leurres on parle… en effet, Dame Fario se traque aussi bien au lancer léger (en gros de 3 à 12/15g) qu’à l’ultra léger (0,5 à 3g). Nous laisserons délibé-rément de côté l’emploi de leurres plus lourds (souvent plus indiqués) pour pêcher les rivières larges et puissantes de style gave, rivière d’Ain, Doubs…Tout le monde, ou presque connait le lancer léger. L’ultra léger est, lui, un peu plus méconnu…

Petit rappel historique:

On commence à parler de lancer des leurres de moins de 5g juste avant la guerre de 1939-1945. Les termes alors employés sont : « lancer plume » , « pêche avec canne extra légère », etc.Il semblerait que ce soit M. Massé, en 1946, qui emploie le premier l’appellation « ultra léger ». Mais le Dr Barbelion, en 1941, évoquait déjà l’ « extra léger » pour des leurres de 1 à 3g. Ce même Dr Bar-belion sera à l’origine d’une des premières cannes vraiment spécifiques pour l’ultra léger, et ce sera la firme Pezon et Michel qui la sortira en 1948…Rendons hommage à ces deux avant-gardistes : on garde le terme « ultra léger » de M. Massé et la limite de 3g du Dr Barbelion.Fin des années 50, début 60, le grand Michel Duborgel met au point cannes, moulinets et préconise l’usage de larves, d’insectes en plus des cuillers.Enfin, dans les années 80, l’ultra léger, jusque là pratiqué par un petit nombre, va exploser grâce à M. Daniel Taboury (pêcheur Limousin), qui, par ses articles dans les revues et ses ouvrages sur cette technique, va populariser et rendre accessible au plus grand nombre cette façon de traquer Dame mouchetée. M. Taboury signera d’ailleurs une canne d’exception, qui reste aujourd’hui une référence : la Trutta de chez Sert, canne super pour pêcher aux leurres tournants ou aux insectes. J’ai la chance d’en posséder une (en 2m10, 0,5-3g) et je peux vous dire que j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Elle a de nombreuses saisons à son actif et lorsque je décide de pêcher à la cuiller, c’est elle que je prends…

Matériel Leurres

Christophe ChambonEmmanueul Foll

La pêche aux leurres a actuellement le vent en poupe, on trouve donc de plus en plus fa-cilement de quoi s’équiper dans les enseignes diverses ou sur le Net et chaque fabriquant propose des produits parfois de grande qualité.Ce numéro, le dernier de l’année, coïncide avec deux évènements qui pour nous peuvent être l’occasion de renouveler notre matériel : Noël, et la tenue prochaine des salons nationaux.Avant d’aller arpenter les allées des dits salons, voyons déjà ce qui existe et ce qui peut faire l’affaire en vue de s’équiper correctement pour pêcher aux leurres.



Ah bon? Parce qu’on pêcher avec autre chose à l’ultra léger? Mais avec des cannes différentes?Eh oui! L’ultra léger a connu une petite révolution dans les années 90/2000 avec l’explosion des pois-sons nageurs. Et c’est un autre pêcheur Limousin, M. Alain Foulon (vous l’avez forcément croisé si vous êtes allés au salon de Clermont Ferrand ou de Paris sur le stand Pezon et Michel-Illex) qui va accompa-gner cette révolution, grâce à ses articles dans la presse halieutique, mais aussi en signant une série de cannes chez Pezon et Michel -qui est donc présent depuis 1948 pour l’ultra léger-et en démocratisant une des références chez les poissons nageurs : le Tiny Fry de chez Illex. Les cannes utilisées pour les poissons nageurs sont plus « raides » que les cannes pour la cuiller, nous verrons plus loin pourquoi…Ainsi, nous allons distinguer ces deux styles de cannes, mais rassurez-vous, il en existe qui peuvent être polyvalentes…

Choisir sa canne pour l’ultra léger.

La pêche à l’ultra léger étant une pêche active, ou l’on recherche les poissons « qui en veulent », sans trop insister sur les postes (bien souvent, le leurre est pris au premier passage), la canne devra répon-dre à au moins deux impératifs : légèreté et maniabilité.Parmi les détails qui feront la différence : la canne aura une poignée assez courte (maniabilité), une finition discrète : pas de verni trop brillant, de ligatures et d’anneaux clinquants (discrétion car on pê-che parfois de très près). Ensuite, le goût de chacun interviendra : poignée en mousse ou en liège (le liège devient un produit cher et la plupart des cannes sont proposées avec des poignées en mousse), bagues ou porte-moulinet à vis…si vous optez pour les bagues -j’aime bien, ça permet de positionner le moulinet à notre guise et de chercher le meilleur équilibre possible-, vérifiez qu’elles remplissent bien leur rôle, essayer la canne avec un moulinet : imaginez devoir pêcher avec un moulinet qui ne tient pas, ou pire, qui tombe en cours de pêche!Voici quelques modèles de cannes pour vous guider dans vos premiers achats. Bien évidemment, il en existe d’autres, mais nous ne présenterons que celles que nous connaissons….

SAKURA TRINIS

La Trinis 602 UL, contrairement à ce que sa dénomination pourrait laisser supposer, n’est pas une vraie canne UL. Donnée pour lancer des poids allant de 0,9 à 5g, elle est en réalité très à l’aise pour lancer des leurres allant de 2/3 à 5g. En dessous de 2g, elle sera légèrement limitée (pour les poissons na-geurs), moins pour les cuillers. Il n’en reste pas moins qu’elle reste une excellente canne pour manier la plupart des poissons nageurs standards adaptés à la truite d’une longueur de 50 mm. Son action « regular fast » la fera exceller dans le maniement Humpacks Minnows, Tiny Fry 50 et consorts de 3g environ.

Légère, nerveuse et dotée d’une bonne réserve de puissance, la série TRINIS a été conçue avec une esthétique résolument futuriste favorisant une ergonomie maximale. La TRINIS UL est particulièrement confortable à utiliser, on a l’impression qu’elles prolonget naturellement le bras du pêcheur. Très ma-niable grâce à sa poignée compacte, elle facilite l’exécution des lancers.

Il faut ajouter à cela une excellente finition et une construction de qualité (Blank en carbone IM 30 T, 8 Anneaux Fuji SIC, porte moulinet Fuji, poignée en mousse EVA haute densité). Caractéristiques : longueur 183 cm, puissance 1-5g, 2 brins, 8 anneaux, poids : 100g

A noter de nombreuses promotions sur ce modèle en ce moment car il va prochainement être rempla-cé: on peut en effet trouver aujourd’hui cette canne pour 100 E environ (Pêcheur.com, Ardent Pêche), alors qu’elle valait 140 E il y a quelques temps.


PEZON ET MICHEL SPECIALIST TROUT SPIN 1-3 G


Voici une canne idéale pour pêcher avec de petits mo-dèles de cuillères (00 ou 0 marque MEPPS, 1 et 2 chez Panther Martin). Très légère (79 g), sobre mais bien fi-nie (anneaux Fuji monopatte et anneaux Fuji Bipattes), voici un produit de qualité. Sa poignée ergonomique facilite les lancers, le liège qui a remplacé la mousse haute densité présent sur les derniers modèles est très agréable. La prise en main est donc idéale. Rappelons le, la pêche de la truite à l’UL s’apparente à une véri-table traque. Il faut se frayer un chemin dans la végé-tation rivulaire et pêcher chaque poste pour tenter un poisson en activité. La journée va donc être rythmée de déplacements incessants et de lancers répétés. L’er-gonomie et la légèreté de cette canne fera d’elle une alliée de choix quand il faudra lancer à quelques mètres un poids d’un gramme dans un mouchoir de poche. Sa longueur d’1,80m est très polyvalente et vous permet-

tra de pêcher à peu près correctement tous types de cours d’eau à l’étiage (sauf évidemment le large gave aux eaux puissantes ou le ru d’un mètre enfoui sous la végétation ou on préfèrera des cannes plus courtes pour opérer en wading).

Son action est douce et parabolique. Aussi, il faudra la réserver aux pêches à la cuillère, vois au strea-mer ou à l’insecte (on préfèrera cependant pour cela une canne plus longue). Elle pourra cependant être utilisée avec les plus légers des poissons nageurs (1 à 1,5g) type Cranck 22 d’Illex, IC Minnow de Smith (pour lesquels une simple récupération linéaire avec des relâchés pourra suffire), voir Minnow 30 F D’Adams ou Tiny Fry 38. Pour des leurres un peu plus lourds, elle sera un peu trop souple pour twicher les minnows ou trop frêle pour encaisser les vibrations d’un Cranck à longue bavette. Pour cela, on lui préfèrera sa grande sœur la Specialist Trout Lure.

Prix constaté : 107 Euros (Pêcheur.com)

A noter enfin que la Trout Spin existe aussi en 2/7 pour des modèles de cuillères un peu plus lourds (3/4 g).

PEZON ET MICHEL SPECIALIST TROUT LURE 6-12 G

Si la Trout Lure est vraiment adaptée à l’utilisation des micro leurres et plus par-ticulièrement des toutes petites cuillè-res et la Trinis UL parfaite pour le manie-ment des petits poissons nageurs (2 à 4 g), la Trout Lure reprendra les caractéris-tiques de la Trinis, mais avec une plage d’utilisation plus large. Donnée pour une puissance de 6 à 12 g, elle ne peinera en fait nullement pour lancer un Tiny 50 (2,7 g), mais pourra également travailler un Squad Shad de près de 8g. Elle sera à l’aise avec tous les types de PN utili-sés pour pêcher la truite en grands cours d’eau ou les petits carnassiers (B Freeze 65, Squirrel 61, Jackson Trout Tune 50, Squad Minnow, … Nerveuse, d’action de pointe marquée, elle favorise des ma-niements courts et rapides pour animer

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votre poisson nageur dans le courant. Existant en deux tailles (2,10 et 1,80 m), elle sera la partenaire idéale en 2,10 pour les afficionados du PN dès l’ouverture, quand les pêchent du bord et les fortes eaux nécessitent un bras de levier et une puissance plus importantes. Sa poignée « une main » en liège diffère légèrement de celle de la Trout Spin mais offre la même ergonomie pour une parfaite prise en main. Si on ajoute à cela qu’elle reste malgré sa puissance plus élevée très légère (92 g), elle aborde comme sa cousine un look magnifique (couleurs noires et rouges alliant tradition et modernité) et une très belle finition (porte moulinet IPS, anneaux Fuji). C’est la canne qu’il vous faut si vous souhaitez opérer toute l’année au PN en grande rivière (sauf dans certaines très grands rivières type rivière d’Ain où il faudra cibler un matériel plus « costaud ». En conditions d’étiage ou dans les tous petits courts d’eau, mieux vaudra cependant passer alors sur les autres modèles présentés dans cet article.Seul très léger bémol, le prix est un peu plus élevé (dans les 140 Euros), ce qui reste cependant un excellent rapport qualité prix pour une canne de ce niveau.

Il faut enfin noter que ces deux derniers modèles ont été conçus par un véritable spécialiste de la pêche de la Truite au lancer, Alain Foulon, dont la présentation a été faite plus haut. Des années d’expérience ont permis d’aboutir à la mise au point de ces deux modèles parfaitement adaptés aux pêches moder-nes et traditionnelles de la truite aux leurres dont les déclinaisons ne cessent d’évoluer.

DAIWA PHANTOM TROUT UL

Voici une très belle canne pour ceux qui recherchent un modèle de faible longueur pour prospecter en wadding les petits cours d’eau encombrés. D’une longueur de 1,52 m, pesant 90g, elle vous permettra effectivement de passer partout sans vous fatiguer. Sa puissance de 0,8 à 4 g vous permettra de pro-pulser aisément tous les petites cuillères les cuillers tournantes de 1 à 3g et aussi les petites ondulantes type Smith Pure. Malgré que l’action de la canne soit plutôt douce, sa bonne réserve de puissance au dessus de la poignée lui permet de propulser facilement des leurres à des distances respectables

Même si on pourra pour se faire lui préférer une action plus sèche come celle de la Trinis, sa faible lon-gueur vous permettra d’animer les plus petits poissons nageurs compris dans ces mêmes poids.La finition est extrêmement soignée : poignée liège de très belle qualité, porte-moulinet bois + bague alu à serrage vers le bas, blank carbone haut module, anneaux Fuji, elle a tout d’une grande !

Prix constaté : 108 Euros (Ardent Pêche)

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GEOLOGIC CANNE ULTRA LIGHT CLASSIC

Voici une canne adaptée pour ceux ne disposant pas d’un grand budget ou voulant tout simplement s’initier sans s’équiper à grands frais : même si elle est donnée pour 2 à 6g, sa puissance semble surestimée et oscillera plutôt entre 1 et 4 g. Relativement légère (86g) relati-vement courte (1,65m), elle sera plutôt adaptée à la pêche en ruisseaux à la cuillère tournante ou avec de petits cranckbaits. Son porte moulinet à bagues vous permettra de positionner votre moulinet à l’endroit dési-rer pour un meilleur équilibrage. Même si elle n’est peut être pas aussi bien finie que ses concurrentes, voici une canne « plus que correcte » pour les débutants. Que demander de plus pour le prix de 3 paquets de cigaret-tes…..ou d’un poisson nageur !!!!

SHIMANO DIAFLASH ULS

Il manquait une canne dédiée spécifiquement au lancer ultra léger et très léger chez Shimano. Initia-lement plutôt conçue pour le rock fishing en mer (pêche ultra light en bord de mer permettant de se faire plaisir avec des cannes spécifiques sur les espèces carnassières évoluant dans les ports ou au sein des récifs côtiers, pêche ludique à la portée de tous, utilisant principalement des petits leurres), cette canne pourra aussi tout à fait convenir pour les pêches fines de la truite au lancer.

Les cannes sont construites en deux parties, la majeure partie du blank est construite en carbone XT 200 associé à la Biofibre. L’avancée technologique réside dans la deuxième partie de la construction: le scion, de conception différente donc du reste du blank. L’originalité principale de cette canne est son scion TAFTEC, le top en réactivité et force de carbone. Le procédé

« TAFTEC » utilise des fibres de carbone T-3500 pré construites dans la longueur (parallèlement) avec une très basse imprégnation de résine. On obtient ainsi un scion dont les fibres de carbone travaillent toujours dans l’axe et ne sont pas affaiblis par la construction. Le scion est plus léger, plus sensible et plus résistant. Grâce à son ressort, toutes les vibrations et animations sont retransmises avec exacti-tude aux leurres. D’une construction très qualitative cette gamme de cannes en deux brins est conçue pour un maximum de plaisir et de performance grâce à l’utilisation de leurres ultra-légers entre seule-ment 0,6g et 8g.Les cannes obtenues sont à la fois d’une grande finesse, légères (94 g), d’une grande sensibilité dans la pointe, avec une importante réserve de puissance dans le talon pour maîtriser les jolis sujets.

La série Diaflash ULS se compose de 5 cannes couvrant une puissance de 0.6gr à 8gr, pour des lon-gueurs allant de 220 cm à 237 cm. Les cannes comportent 2 brins, montées avec des anneaux Fuji Alconite SS Ti-Lite (Shimano Titanium Guide concept), porte moulinet I P S et poignée en EVA haute densitéOn l’aura compris, de part sa taille, de par sa longueur cette canne sera plutôt adaptée à la pêche du bord, en rivières grandes ou moyennes rivières, voire en réservoir. Sa précision diabolique vous per-mettra de lancer à 10 mètres un poids d’un gramme dans un mouchoir de poche (modèle 0,6/4g), et l’action de pointe assez souple vous permettra d’animer sans soucis la plupart des petits modèles de poissons nageurs. Ne pas hésiter à tenter nos belles mouchetées à l’insecte naturel (grillon, sauterelle), au streamer ou au mini leurre souple.

Seul reproche : la poignée longue en deux parties, si elle n’est pas rédhibitoire pour les lancers en re-vers, n’est pas vraiment pratique pour les lancers en balancer sous la main que l’on pratique à l’UL : Le prix est en relation avec la qualité de l’objet, et il faudra quand même débourser 200 Euros environ pour les pêcheurs désireux d’acquérir cette canne d’exception.

Modèles disponibles :

SDFL220ULS Longueur 220 cm, encombrement 114 cm, poids 90gr, 9 anneaux, leurres 0,6gr–4gr

SDFL228ULS Longueur 228 cm, encombrement 117 cm, poids 92gr, 9 anneaux, leurres 0,6gr–7gr,

SDFL228LS Longueur 228 cm, encombrement 117 cm, poids 91gr, 9 anneaux, leurres 0,6gr–7gr,

SDFL237ULS Longueur 237 cm, encombrement 121 cm, poids 95gr, 9 anneaux, leurres 0,8gr–8gr

SDFL237LS Longueur 237 cm, encombrement 121 cm, poids 95gr, 9 anneaux, leurres 0,8gr–8gr

GARBOLINO LAURENT JAUFFRET UL :


La célèbre firme française a éga-lement mis sur le marché pour cette technique très spécifique qu’est l’ultra léger une série de cannes parfaitement adaptées à la propulsion de très petits leur-res et insectes (sauterelles), en balancé sous la main, en revers ou en coup droit. C’est Laurent Jauffret, célèbre pêcheur de trui-tes et conseiller pour la marque qui a mis au point cette série de trois cannes de construction en nappe carbone MI, anneaux SIC monopattes surélevés, poignée liège premier choix, accroche-leurre basculant, PM à bagues préformées. Cette série de canne est dispo-nible dans 3 longueurs: 1m50; 1m80 et 2m10.

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Caractéristiques techniques :

Les plus produits :

Le porte moulinet à bagues vous permettra de positionner votre moulinet à l’endroit désiré pour un meilleur équilibrage. Ces cannes sont livrées dans un tube cordura rigide pour le transport (pratique quand on connait la fragilité des cannes UL). Les deux modèles 180 et 210 sont proposées en 3 brins, ce qui facilite le transport, sans trop nuire à l’action de ces deux modèles. Le pêcheur occasionnel à l’ultra léger pourra ainsi laisser sa canne dans un petit coin du coffre de la voiture et la sortir le moment venu sans s’être ruiné pour un prix tout à fait correct, tous comme les jeunes pêcheurs n’ayant pas encore leur permis qui pourront aisément emporter ces cannes à vélo ou sur leur vélomoteur !

On regrettera de ne pas connaitre la puissance réelle de ces cannes, la puissance étant donnée par des numéros de cuillères. On supposera que la puissance réelle de ces cannes sera d’environ 1/3g pour la 150, 2/5g pour la 180, et 3/7g pour la 210.


Les Moulinets

Après la canne, penchons- nous sur une pièce essentielle dans notre matériel : le moulinet.Un bon moulinet pour la pêche aux leurres, et plus encore pour l’ultra léger devra répondre à un cahier des charges précis, et la médiocrité n’aura pas sa place dans notre choix.En effet, il faudra que cette pièce de notre matériel:

-soit fiable (on exécute plusieurs dizaines de lancers par sessions) -qu’elle ait une récupération d’au moins 73 cm par tour de manivelle pour nous permettre de pêcher confortablement les secteurs courants, -ne soit pas trop lourde, -qu’elle soit pourvu d’une bobine large (plus elle est large et moins le fil fait de tour, donc moins il vrille) et peu profonde (cela nous évitera de devoir mettre des tonnes de fil pour la remplir), -possède un arceau de pick-up qui s’enclenche sans coup férir…mais sans enclenchement intempestif. Lors de votre achat, essayez ce petit test : prenez le moulinet par le pied, ouvrez le pick-up et donnez une secousse. Si le pick-up se referme tout seul, posez le moulinet et essayez-en un autre, rien de pire qu’un pick-up qui se referme lors des lancers un peu appuyés! -possède suffisamment de bons roulements pour notre confort.Pour toutes ces raisons, on évitera les moulinets bas de gamme. De même, méfions nous des petits moulinets : certes, ils sont mignons, pas lourds, mais leur récupération est souvent à leur image : mi-gnonne et pas lourde!

Il est parfois judicieux de prendre la taille au-dessus (quitte à avoir quelques dizaines de grammes supplémentaires) pour gagner 10-15 cm de récupération au tour de manivelle; ainsi, entre un Shimano Stradic FI (par exemple) 1000, qui pèse 210g et récupère 74cm par tour de manivelle, et le même en taille 2500, qui pèse 270g et récupère 86cm, certains auront vite fait de choisir le deuxième… Faites aussi un tour parmi les moulinets initialement prévus pour la pêche à l’anglaise : ils sont fiables, pourvus de bobines larges et peu profondes, ont généralement une bonne récupération, mais certains leur reprocheront parfois leur poids selon les modèles…Enfin, il est judicieux d’acheter son moulinet en emmenant sa canne, histoire de « sentir » l’ensemble, de voir comment tout ceci s’équilibre…et de vérifier que le pied du moulinet est adapté aux bagues de la canne.Beaucoup de marques proposent actuellement de très bons moulinets susceptibles de nous intéresser, je ne ferai qu’une remarque : on peut parfois leur reprocher leur côté « clinquant ». Il fut un temps où l’on trouvait des moulinets noir mat , certes, ce n’était pas très « fun »…mais qu’est-ce que c’était discret! La pêche à l’ultra léger est parfois un pêche de près, de très près même , on a vu qu’une canne avec un vernis mat était bien adaptée…mais si c’est pour l’équiper d’un moulinet qui brille de mille feux au soleil…. Donc, moins il y aura de doré, chromé etc sur votre moulinet, mieux ce sera…


Pour résumer, voici un avis de recherche : cherche moulinet léger (dans les 200g) de couleur neutre, de taille moyenne (tailles 2500 ou 2000), doté d’une bonne récupération (80 cm / tour de manivelle), à bobine large et peu profonde pour accueillir directement 100 ou 150 m de 12/100, équipé de roule-ments à billes fiables et solides pour une meilleure douceur de fonctionnement (ce n’est pas forcément le nombre, mais la qualité des roulements qu’il faudra privilégier), livré avec bobine de rechange, avec un frein progressif et efficace. Autant pour les cannes UL, le pêcheur dispose d’un choix assez large, autant pour le moulinet spécial UL, les fabricants n’ont pas trop investi le marché, du moins sur le marché français. Il manquera toujours un une des caractéristiques précitées pour proposer le moulinet parfait. Rassurez vous cependant, certains moulinets prévus pour le lancer léger malgré leur surpoids pourront très bien faire l’affaire.

Stradic 2500 FB

Voici une référence qu’on ne présente plus sur le marché. Malgré son poids (280 g), il est relativement compact et sa double manivelle permet de relativement bien l’équili-brer sur une canne UL. On aime ou on n’aime pas ce système. Personnellement, je trouve que c’est un plus car cela permet pour les pêches à la cuillère d’avoir accès instantanément à la manivelle si on se sert de cette dernière pour rabattre le pick up, d’où un gain de temps non négligeable dans les pêches en « power fishing » C’est un moulinet polyvalent qui pourra vous servir également pour pêcher le car-nassier ou les pêches fines du bar. Sa première qualité principale est sa douceur de fonctionnement (à mon avis ce qui se fait de mieux dans ce domaine dans cette gamme de prix). Un véritable moulin qui tourne tout seul. Faites le test de le laisser tourner seul à vide et vous serez impressionné par sa fluidité et par le nombre de tours qu’il effectuera seul en poussant tout simplement la manivelle.

La deuxième est sa récupération importante (84 cm par tour de manivelle), atout non négligeable pour pecher en descendant le courant en eaux rapides.Ce modèle a été supprimé du catalogue Shimano 2009. Il a été remplacé par un modèle FC plus lourd (300g). Il est cependant encore possible d’en trouver chez certains détaillants ou sur certains sites à un prix réduit par rapport aux prix constatés les années précédentes. Le FC est décliné en taille 1000 pour l’UL, mais on regrettera son poids trop important pour une série 1000 (260g), sa bobine pas as-sez large et sa récupération plus faible (74 cm) pour un prix tout juste en dessous des 200 E. Il existe également un modèle muni d’une seule manivelle (le FI), pesant 270g, initialement conçu et distribué sur le marché américain et disponible depuis peu en France pour 170 E environ.


Caractéristiques :

SR-System (revêtement magnésium et titanium, pick-up monobloc, engrenage surdimensionné, sup-port rigide de frein, manivelle se vissant directement dans le rotor : anti-jeu). Power Roller. Bâti hybride aluminium XT7. Engrenage acier forgé à froid et renforcé. Bobine aluminium forgée à froid. 2 vitesses d’oscillation. Axe flottant II. Super Stopper II. Dyna Balance. Biogrip. Double manivelle sur les modèles (1) et (2) et simple manivelle sur (3). Livré d’origine avec une bobine supplémentaire.

Symètre 2500

Voici certainement le meilleur rapport qualité prix sur le marché. C’est le moulinet qu’il faut pour les pêcheurs souhaitant acquérir un matériel fluide, robuste, disposant des dernières innovations techno-logiques à un prix raisonnable (70 E ou moins pour la version FI précédente, moins de 100 E pour la dernière version FJ sotie cette année). Il y a toujours mieux dans des fourchettes de prix supérieures (200 ou 300 E), mais ces moulinets hauts de gamme ont la plupart du temps des récupérations moyen-nes (70 à 75 cm / tour de manivelle), alors que le Symètre offre comme le Stradic une récupération rapide (89 cm pour le FJ, 84 pour le FI). On peut toujours se faire plaisir en achetant des moulinets un peu plus fluides, ou plus « high tech », mais ce modèle suffit déjà amplement et comblera vos attentes. Les Symetre FI et FJ ont un look réussi et profitent de nombreuses innovations que l’on retrouve dans les modèles haut de gamme. Rappelons en effet qu’une récupération rapide est indispensable pour celui qui voudra affronter les forts courants en descendant le courant, et que le matériel est souvent soumis à rude épreuve pour ce-lui qui voudra « crapahuter » le long des berges, condition nécessaire si l’on veut réussir à l’ultra léger. On pourra juste, comme au Stradic, lui reprocher son embonpoint (285 g pour le FJ, 273g pour le FI).

Caractéristiques :

• 4 roulements SA-RB à billes en acier inox + 1 roulement à rouleaux. • Système d’équilibrage DYNA BALANCE pour un confort et une douceur parfaite. Engrenage Fluidrive II. • Galet de pick-up surdimensionné. Anse de pick-up monobloc. Enroulement tresse parfait.

Modèle FJ Modèle FI


Pezon et Michel Luxor 300 Match SL

Voici enfin un modèle pensé pour l’ultra léger : récupération énorme (1 mètre), poids plume (230 g), bobine large dont une moins profonde prévue pour y placer une bobine de fil fin. Rien à dire sur le look moderne de ce bel objet, on reprochera juste l’aspect un peu clinquant, même si sur ce point, le Luxor Match SL est plus sobre à ce niveau que les modèles japonais précités. Ce moulin a l’air plutôt doux et fluide en terme de fonctionnement. On manque cependant aujourd’hui un peu de recul pour évaluer sa robustesse, les premiers modèles n’ayant été commercialisés qu’en début d’année. Il semblerait cependant que les premiers essais soient plutôt concluants (un léger problème du fil fin utilisé à l’UL se coinçant dans l’arceau du pick up aurait néanmoins été ponctuellement signalé)…

Le Luxor est constitué de matériaux ultra modernes, pour obtenir un moulinet à la fois ultra léger, fiable et solide. Chaque matériau est utilisé en fonction des parties du moulinet et des contraintes auxquelles elles sont soumises. Les pièces d’usure du mécanisme sont réalisées en aluminium Air Craft (employé en aérospatiale pour sa légèreté et sa haute résistance). Le magnésium est aussi utilisé pour son extrême légèreté et son indéformabilité), ainsi que l’aluminium et un composite graphite dernière génération. Le frein, multidisques (pour un réglage au plus juste), est adapté à l’utilisation des leur-res. Prix constaté : 120 à 140 E.

Caractéristiques :• Rotor en magnésium • Revêtement métallisé et pignons en aluminium Air Craft. • Bâti en graphite haute densité. • Anti retour instantané et bobinage à spires croisées. • Bobine en aluminium profilée + 2 bobines. • Frein micrométrique multidisques. • Ressort de pick-up longue durée et anse de pick-up consolidée. • Poignée de manivelle à prise confort. • 6 + 1 roulements à aiguilles. Roulement avec protection étanches. • Poids 236 grammes. • Capacité 200 mètres de 15/100 • Récupération 100 cm par tour de manivelle.


A noter également dans la même série les Luxor 2000 et 3000 SL, qui pourront parfaitement faire l’af-faire pour les pêches aux PN en eaux pas trop agitées.

Caractéristiques :

• Bobinage à spires croisées,• Bobine profilée alu,• Anti-retour instantané,• Frein micrométrique multi-disques,• Manivelle alu,• Anse de pick-up renforcée,• 6 roulements étanches,• 1 roulement à aiguilles,• Droitier/gaucher,• 1 bobine alu supplémentaire

Modèle Poids Capacité Récupération

LUXOR 200 SL 186 g 165 m / 0.22 65 cm

LUXOR 300 SL 226 g 155 m / 0.28 75 cm

Prix de vente inférieur à 120 E

Shimano Technium 2500

Un moulinet construit avec sérieux, solide, fluide. Moins lourd que les autres modèles de la gamme (265g), il possède cependant une récupération moins rapide (70 cm). Cette récupération suffira pour les pêches au PN dans les cours d’eau de plaine pas trop courants. A noter un système d’enroulement optimal qui limite le vrillage du fil et les perruques, ennemies jurées de l’UListe.La finition de la manivelle, la poignée biomécanique et ergonomique en T, distinguent de suite cette famille de moulinets : du sérieux sur le marché des moulinets à tambour fixe. Le réglage micrométrique du frein avant du Technium FB offre un ajustement instantané, la lèvre de bobine A-RC forgée à froid procure un meilleur lancer avec moins de force. Chaque modèle dispose de 2 bobines forgées à froid. Les 3 roulements protégés A-RB ainsi qu’un roulement à aiguillent donnent une équivalence de 7 rou-lements à billes, ceci explique sa souplesse, sa fiabilité et sa longévité.

Prix constaté : 130 E.

Caractéristiques :

• Bobine aluminium double anodisation,• Engrenage forgé à froid,• 2 vitesses d’oscillation,• Power roller,• Hypergear,• Bobinage aéro,• Axe flottant II,• Super Stopper II,• Dyna Balance,• Biogrip.


Chez Daiwa, le Team Daiwa 2508 présente les mêmes caracté-ristiques pour un prix un peu plus élevé (190 E environ).

Il est peut être cependant un ton au dessus.

Shimano Rarenium CI4

A noter pour 2010 un nouveau venu, toujours chez Shimano, dont les caractéristiques en termes de poids (200g) semblent tout adaptées à la traque de la truite à l’UL Le Rarenium CI4, disponible pour nos chères mouchetées en deux tailles 2500 et 3000 S. Ces modèles bénéficient de l’innovation Ci4 (nouveau matériau issu de la fusion du carbone et du polyamide, votre moulinet est solide comme le métal, léger comme le carbone et vous transmet toute la sensibilité de votre canne).

Caractéristiques :

• Engrenage en cuivre.• 6 roulements AR-B.• 1 roulement à aiguilles.• 2 bobines Alu forgées à froid.• Aéro Wrap II• Poignée alu usiné.• Pick-up monobloc

RARENIUM Ci4 2500Poids : 200 gRécupération : 72 cm / 5.0 : 1Capacité : 0.25 / 160 mNombre de roulements : 6 + 1

RARENIUM Ci4 3000 SPoids : 200 gRécupération : 74 cm / 5.0 : 1Capacité : 0.25 / 140 mNombre de roulements : 6 + 1

Il y a fort à parier que ce nouveau venu constituera un must pour l’UL, on regrettera seulement la ré-cupération tout juste suffisante.Prix constaté : 229 E (Ardent Pêche)

Daiwa Luvias 2500 SL

Voici encore un moulinet qui pourra convenir à notre loisir préféré : le Luvias 2500. Sa récupération est un peu courte (72 cm), mais son poids reste très correct (240 g), et il est surtout d’une fluidité et d’une robustesse hors du commun. Le prix est en rapport (près de 300 E).Bâti et rotor Air Métal (alliage magnésium pour plus de résistance et de légèreté). 6 + 1 roulements, dont 3 CRBB traités anti-corrosion. Bobine en aluminium avec lèvre titanium. Frein avant micrométri-que à cliquet. Anti-retour infini. Enroulement par spires croisées à plat. Manivelle One touch.

Caractéristiques :

• Système ABS,• Twist Buster,• Gyro Spin,• Bras de Pick-up creux et profilé (Air Bail)• Modèle pouvant être rincé à l’eau douce

Shimano Sonora 1000 FB

Pour les amateurs de micro moulinets bénéficiant quand même d’un fort ratio, Shimano va mettre sur le marché en 2010 une taille 1000 à petit prix : le Sonora 1000FB . Ce moulinet tournerait comme les aiguilles d’une montre ! ! A voir, mais quoiqu’il en soit, ce modèle dispose d’un prix très attratif (59 E). Il est d’ores et déjà disponible chez Ardent Pêche.

Caractéristiques : • Bati XT7 . • Bobine aluminium forgé a froid .• Poids 220g .• Roulements a billes acier inoxydable : 4 .• Roulement a aiguilles 1 .• Contenance Capacité 0,18-170 / 0,20-140 / 0,25-90.• Ratio 6.2:1 .• Tour manivelle 78cm .• Poxer Roller, Varispeed, Super Stopper II, Dyna Balance, engrenages renforcés

Il faudra tout de même se méfier de la taille de la bobine et de la couleur beaucoup trop flashi (orange nacré).


Pour finir, deux moulinets très haut de gamme pour les pêcheurs désireux d’acquérir un matériel de pointe et de se faire plaisir :

Daiwa Certate Finesse 2506 F

Certainement le meilleur moulinet du moment pour toutes les pêches spinning ! Version custom du cé-lèbre Certate, la douceur de rotation et les performances de lancer de cette série sont exceptionnelles. C’est le moulinet idéal pour pêcher léger. Cette version custom est ultra légère (235 g), possède 11 roulements, et de plus et la bobine a été spécialement adaptée à la contenance des nylons fins (100 m de 21/100). Frein avant micrométrique et enroulement par spires croisées.Technologie, précision, finesse, élégance... une fois de plus Daiwa frappe un grand coup !

On regretter seulement une fois de plus le ratio un peu faible (71 cm).

Caractéristiques:

• Bâti et rotor en alliage aluminium (4 couches de peinture).• 10 + 1 roulements à billes dont 5 CRBB traités anti-corro-sion.• Bobine en aluminium avec lèvre titanium• Frein avant micrométrique à cliquet.• Anti-retour infini.• Enroulement par spires croisées.• Manivelle Alu forgée.• Systèmes ABS, Twist Buster, Gyro Spin. Bras de pick-up creux et profilé (Air Bail).• Moulinet doté d’un roulement silencieux et parfaitement ajusté permettant une grande douceur de rotation sans jeu de fonctionnement.• Modèle pouvant être rincé à l’eau douce, avec carter profilé pour l’évacuation de l’eau.• Roulement silencieux et parfaitement ajusté pour une grande douceur de rotation sans jeu de fonc-tionnement.• Poids : 235 grCapacité: 100 M de 0.21• Frein: 3 Kg • Récupération: 71 cm

Prix de vente : 360 à 400 E

Shimano Stella 2500 FD

Une perfection d’ingénierie! Avec les nouvelles caractéristiques du système SR ce Stella a dépassé nos attentes. Le Stella FB crée un maximum de confiance entre le pêcheur et son moulinet. Son bâti léger en magnésium ainsi que sa finition avec une couche protectrice anti corrosive permettent une utilisa-tion dans tous les environnements. Le frein micrométrique étanche (48 points d’ajustement par tour) permet un réglage aisé et précis du frein. Le système innovant de maintien de bobine évite les vibra-tions de la bobine même lorsque le frein est très desserré. Doit on en rajouter?

Caractéristiques :

• Poids: 230g• Capacité: 0.18/290m• Roulements: 12+1• Récupération: 73cm

Prix de vente : 500 E


Les accessoires bien utiles

Avant de voir quelques leurres de base, voici quelques accessoires qui nous facili-teront la pêche. Nous ne nous étendrons pas sur ceux qui sont communs à toutes les pêches ( waders/cuissardes, lunettes polarisantes, gilets de pêche, etc.) pour nous concentrer sur ceux qui sont « spécifiques » à la pêche aux leurres…Ainsi, il vous faudra une pince de type coudée. Cet outil vous permettra dans cer-tains cas de libérer vos prises qui auraient engamé profondément plus proprement qu’en enfonçant vos doigts dans leur gueule, et sans risquer de vous piquer à l’ha-meçon… Vous en trouverez dans les supermarchés pour une poignée d’Euro.

Il vous faudra aussi des boîtes pour ranger vos leurres et les transporter. Prenez-en de taille raisonnable afin qu’elles logent dans les poches de votre gilet ou de votre chest-pack. Tous les magasins spécialisés en vendent, ainsi que les sites de ventes par correspondance. Les boîtes actuelles sont de bonnes qualité, ont un système de fermeture fia-ble (important) et sont en général modulables. Parmi celles-ci, on pourra sans risque se tourner vers ces marques : Sakura, Versus, Plano, Flambeau, etc.

Enfin, certains se posent la question : « agrafe ou pas agrafe pour attacher les leurres? »Pour le lancer léger, avec des cuillers n° 1; 2 voire 3, ou des poissons nageurs de 6cm et au-delà, une agrafe est bien pratique, à condition d’être proportionnelle à la taille du leurre, surtout si c’est un poisson nageur, afin de ne pas désé-quilibrer sa nage.Sakura en fait de très bien :

Modèle : agrafe Sakura « Nice snap » Vendu par : sachet de 10 Prix : 1,55 Euro le sachet chet Pêcheur.comLe modèle en taille 00 a une résistance annoncée de 9kg, il convient parfaite-ment pour les poissons nageurs utilisés habituellement au lancer léger.

Autrement, le très classique émerillon agrafe est indémodable pour les cuillers. A noter que certains sont montés sur roulement à bille ce qui augmente leur efficacité sur les cuillers :

Modèle : Sert X-trend rolling agrafe T-sharp noir Vendu par : 4 Résistance annoncée : 14kg pour le plus petit (n°10) Prix : 1,55 Euro le sachet de 4 chez Pêcheur.com

Modèle : Sert X-trend rolling agrafe Coastlock noir Vendu par : 10 Résistance annoncée : 8kg pour le plus petit (taille 10) Prix : 1,55 Euro le pack de 10 chez Pêcheur.com


En ce qui concerne l’ultra léger, c’est différent. Les poissons nageurs sont si légers et les cuillers si petites qu’une agrafe ou un émerillon paraissent tout de suite « incongrus ».Ceci dit, il existe un accessoire à l’origine prévu pour les moucheurs : l’agrafe mouche de chez Mustad.

Modèle : agrafe mouche Mustad Vendu par : boîte de 25 Prix : 3,95 Euro la boîte chez Pêcheur.com Existe en : 3 tailles

La taille n°1 est impeccable pour les petites cuillers utilisées à l’ultra léger, pour les poissons nageurs, on préfèrera une taille supérieure.Je n’ai jamais perdu de poisson avec ce système, contrairement à ce que je crai-gnais la première fois que je l’ai essayé. Il faut juste veiller, après quelques prises, surtout si elles sont de belles tailles, ou après un accrochage et notre insistance pour se libérer, que l’anneau ne s’est pas légèrement ouvert auquel cas, ne pas hésiter à le changer pour ne pas vivre la mésaventure qui est arrivée à un ami : attaque-ferrage-cabriole-au revoir!

Quelques leurres

Dans cette partie, il n’est évidemment pas question de passer en revue tous les leurres existants!Par contre, on peut voir ensemble quelques références ayant fait leurs preuves…

Les cuillers

Deux modèles sortent du lot quand on parle de pêche à l’ultra léger :

L’Aglia de chez MEPPS

Nous ne reviendrons pas sur l’historique de l’Aglia, il suffit de se rappeler qu’elle a des dizaines d’années de bons et loyaux services, qu’elle a séduit, séduit encore et séduira un nombre incalcu-lable de truites!

Modèle : MEPPS Aglia

Poids : 1,5g pour la taille 00 2,5g pour la taille 0

Prix : 1,80 Euro chez Ardent Pêche

Pour une pratique estivale, les tailles 00 et 0 sont toutes indiquées. Leur nage papillonnante passe très bien dans tous les secteurs. En été, quelques teintes peuvent suffire : privilégiez le noir, le doré, le cuivré. Les modèles avec « mouche » sur l’hameçon semblent rapporter de nombreuses prises en été…peut-être parce qu’ils sont beaucoup em-ployés…


La cuiller Panther Martin

L’autre modèle, la Panther Martin, est aussi une valeur sûre. Pour l’ultra léger, les tailles seront la n°1 et le n°2 .Comme l’Aglia, elle a une nage papillonnante mais pêche, il me semble’ un poil plus creux que la Mepps.

Poids : 1 g pour la n°1 2g pour la n°2

Prix : 2 Euro pour le modèle classique 2,6 Euro pour le modèle « coccinelle » 3 Euro pour le modèle avec « mouche »Chez Ardent Pêche

Comme pour la Mepps, les teintes à privilégier pour une pratique estivale seront le noir, le doré et on peut y ajouter les coloris « coccinelle ».Ceci dit, rien ne vous empêche de tester d’autres coloris, on a tous une couleur fétiche tenue « secrète »….


Les poissons nageurs

Si vous voulez « vous mettre à » l’ultra léger avec des poissons nageurs, il existe un modèle que l’on trouve pratique-ment partout, simple d’utilisation, décliné en 2 tailles complémentaires et qui a fait ses preuves : le Tiny Fry de chez Illex.Ce poisson nageur sera à l’aise dans les secteurs calmes et les secteurs courants (radiers, aval de seuils…).Certes, il existe bien d’autres modèles différents en taille, poids, nage, etc. mais ce leurre à toutes les chances de vous faire prendre vos premières truites à l’ultra léger avec poisson nageur. Modèle 38 : taille : 3,8 cm Poids : 1,5g Profondeur de nage : 0,1/ 0,5m Prix : 11,85 Euro chez Pêcheur.com

Modèle 50 : taille : 5cm Poids : 2,7g Profondeur de nage : 0,2/ 0,6 m Prix : 12,15 Euro chez Pêcheur.com

Pour ces deux modèles, et si vous ne voulez pas « vous casser la tête », les coloris à privilégier seront les coloris na-turels : truitelle, vairon ….mais n’oubliez pas le « mat tiger », véritable sauve-bredouille en cas de faible luminosité, eaux légèrement teintées…..ou quand rien ne marche.Le modèle 38 est impérial par eaux basses et claires en été en ruisseau, sur des truites éduquées car il est dépourvu de billes. Son grand frère, lui, est bruiteur, en début de saison, en cours d’eau plus larges, il viendra en complément du 38.

Nous espérons que ces quelques références vous aideront à faire votre choix pour votre équipement en vue d’une saison que nous vous souhaitons « Uelesque ».


Le nylon

Avec la canne et le moulinet, l’autre pièce qui retiendra notre attention est le fil.Pour l’ultra léger, on évitera les fils fluo et la tresse, discrétion oblige… Par contre, pour les pêches plus fortes, en grande rivière où l’on peut raisonnablement espérer toucher de gros poissons, une tresse de 6/100 prolongée d’un bas de ligne en fluorocarbone peut être une bonne solution.

En début de saison, un 14/100 convient parfaitement, mais en été, par eaux basses et claires, il sera souvent nécessaire de réduire le diamètre : 12/100 paraît être d’une discrétion suffisante, mais certains n’hésitent pas à descendre jusqu’au 10/100.…

Parmi les mono filaments proposés, on pourra choisir ceux-ci:

Marque : Pezon et MichelModèle : Camouflage eaux vivesVendu par : bobine de 150mRésistance annoncée : 11/100 : 0,970 kg 13/100 : 1,410 kgPrix : 7 Euro 50 la bobine chez Pêcheur.com

Ce fil convient très bien à l’ultra léger, car outre sa discrétion, il ne vrille pratiquement pas!

Marque : Teklon/GrauvellModèle : CeramicVendu par : bobine de 100m pour les diamètres qui nous intéressentRésistance annoncée : 12/100 : 2,1 kg 14/100 : 2,5 kgPrix : 7 Euro 50 la bobine chez Ardent pêche.Ce fil annonce une résistance exceptionnelle, il est pratiquement invisible et imperméable, a une bonne résistance aux UV du fait de son traitement .

Ces deux monofilaments sont des valeurs sûres, il y en a certainement beaucoup d’autres offrant de bonnes qualités, mais ceux-là, on les connaît….On peut aussi se tourner vers les fils initialement prévus pour la pêche à l’anglaise : certains apprécient le fait qu’ils coulent rapidement.


n°12 - décembre, janvier et février 2009/2010 · - un peu de gaine utilisée par les carpistes...

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