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N°1449 Sahel Dimanche du 29 juillet 2011 — Prix : 250 francs OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey - Niger 23 ème ANNÉE Projet Niamey “Nyala”: objet de tous les espoirs Nation L L e Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, a livré, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, un message à l’occasion de la célébration, ce vendredi, du 20ème anniversaire de la Conférence Nationale Souveraine. Dans son message, M. Brigi Rafini a rappelé les péripéties qui ont conduit à la tenue de ce grand forum, notamment les événements tragiques du 9 février 1990, avec en toile de fond la quête de liberté et de démocratie du peuple nigérien. Le Premier ministre a énuméré les acquis de la Conférence Nationale Souveraine en soulignant que l’idéal démocra- tique qui a conduit à sa tenue a triomphé des vicissitudes politiques et sociales qu’a connues le pays ces vingt dernières années. Le Premier ministre a enfin appelé les Nigériens à un retour aux valeurs que constituent la justice sociale, l’égalité des chances pour tous les citoyens, la saine gestion des deniers publics, etc. (Lire en page 3 l’intégralité du message). Message à la Nation du Premier ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion du 20 ème anniversaire de la Conférence Nationale Souveraine du Niger. « Avec ces taxis-motos, nous enregistrons au quotidien de graves accidents, avec parfois des pertes en vie humaine » Commissaire de Police Amadou Garba, directeur régional de la Police Nationale d'Agadez DR P. 4 Invité Gaya/ Au carrefour des affaires, une population de battants PP. 10-11 SEM. Brigi Rafini, Premier ministre Ado Youssouf/ONEP

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Page 1: n Projet Niamey “Nyala”: objet de tous les espoirsnigerdiaspora.net/journaux/saheldimanche-29-07-11.pdf · vernement et la ferme avicole de Goudel, le deuxième entre le gouvernement

N°1449 Sahel Dimanche du 29 juillet 2011— Prix : 250 francs

OFFICE NATIONALD’EDITION ET DE PRESSE

Place du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87

Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey -

Niger23ème ANNÉE

Projet Niamey “Nyala”: objet de tous les espoirsNation

LL e Premier ministre, Chef dugouvernement, M. BrigiRafini, a livré, au nom du

Président de la République, Chefde l’Etat, SEM. IssoufouMahamadou, un message àl’occasion de la célébration, cevendredi, du 20ème anniversaire dela Conférence NationaleSouveraine. Dans son message, M.Brigi Rafini a rappelé les péripétiesqui ont conduit à la tenue de cegrand forum, notamment lesévénements tragiques du 9 février1990, avec en toile de fond la quêtede liberté et de démocratie dupeuple nigérien. Le Premier ministre a énuméréles acquis de la Conférence NationaleSouveraine en soulignant que l’idéal démocra-tique qui a conduit à sa tenue a triomphé desvicissitudes politiques et sociales qu’a connuesle pays ces vingt dernières années.

Le Premier ministre a enfin appelé les Nigériensà un retour aux valeurs que constituent la justicesociale, l’égalité des chances pour tous lescitoyens, la saine gestion des deniers publics,etc. (Lire en page 3 l’intégralité du message).

Message à la Nation du Premier ministre, Chef duGouvernement, à l’occasion du 20ème anniversaire de laConférence Nationale Souveraine du Niger.

« Avec ces taxis-motos,nous enregistronsau quotidiende gravesa c c i d e n ts ,avec parfoisdes pertes envie humaine »

Commissaire de Police AmadouGarba, directeur régional de la Police

Nationale d'Agadez� DR

P. 4

Invité

Gaya/ Au carrefour des affaires, une population de battants PP. 10-11

SEM. Brigi Rafini, Premier ministre

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“Le cabinet du ministre est constituéde collaborateurs immédiats duministre choisis par lui, pour l'assister

dans sa mission. Il comprend un (1)directeur de cabinet, un (1) chef de cabi-net, un (1) secrétaire particulier, un (1)responsable de la communication, un (1)attaché de protocole, un (1) ou deux (02)agents de sécurité et deux (02) ou trois(03) conseillers techniques. Toutefois, enfonction de la taille ou du volume d'acti-vités du ministère, il peut être nommé un(1) ou deux (02) conseillers techniquessupplémentaires’’: la principale innova-tion du projet de loi déterminant l'organi-sation générale de l'Administration civilede l'État et fixant ses missions tient dansles dispositions de cet article 15 qui asuscité une véritable levée de boucliers.En effet, le débat était nourri entre lespartisans de cette innovation qui veut quesoit institué un directeur de cabinet dansles ministères et ceux qui combattentcette innovation estimant qu’elle n’appor-tera que des problèmes, notamment des

conflits de compétences entre leSecrétaire général du Ministère et cettenouvelle personnalité dont la nominationcréera des nouvelles charges finan-cières. Mais, pour les députés partisansde cette innovation, l’institution d’undirecteur de cabinet au niveau des

ministères va apporter une réorganisa-tion du travail au niveau des cabinetsministériels en faisant la part entre l’as-pect technique, qui restera du ressort duSG, et l’aspect politique de la gestion desdépartements ministériels qui sera duressort du DIRCAB. Bref, une véritable

confrontation, mais au bout de laquelleles deux bords ont fini par trouver leconsensus pour voter ce projet de loisans amender l’article 15. Ainsi, leProjet de loi déterminant l'organisationgénérale de l'Administration civile del'État et fixant ses missions a été voté,avec quelques amendements, par 88voix pour, 0 voix contre et 0 abstention. En 38 articles, ce texte fixe des règlesclaires et précises en matière d'organi-sation des structures et de délimitationdes missions de l'État en général et del'Administration civile en particulier.Dans cette optique, le texte définit les

grands principes qui encadrent la créa-tion des ministères et des structures quiles composent sur la base des princi-pales missions de l'État concernant lesfonctions de souveraineté; les fonctions àcaractère économique et de prospective;les fonctions sociales; les fonctions admi-nistratives et d'encadrement.

Mahaman Bako

Société

Page 2 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

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Les députés dans l’exercice de leur mandat

Le ministre du Commerce et de laPromotion du Secteur Privé, M.Saley Saidou, a présidé hier à la

Chambre de Commerce, d’Industrie etd’Artisanat de Niamey, la cérémonie designature de trois (3) protocoles appli-cables à l’opération Ramadan. Le pre-mier protocole a été signé entre le gou-vernement et la ferme avicole de Goudel,le deuxième entre le gouvernement et les

opérateurs exerçantdans le domaine agro-industriel et le troisiè-me avec les importa-teurs de sucre.Dans son mot introduc-tif, le ministre duCommerce et de laPromotion du SecteurPrivé, M. Saley Saidou,a d’abord rappelé quechaque année, à l’ap-proche du mois bénide Ramadan, le gou-vernement sollicitedes opérateurs éco-nomiques des effortspour alléger les souf-frances des populations afin de leur per-mettre d’avoir davantage accès aux pro-duits de première nécessité, indispen-sables en ce mois béni. Il a rappelé queles résultats satisfaisants et consen-suels, ainsi que les sacrifices consentis,ont été rendus possibles grâce à laconjugaison des efforts de toutes lesparties prenantes dans le cadre de lacommission de lutte contre la vie chèremise en place à cet effet et composée detous les acteurs. Il a par la suite soulignéque le gouvernement pour sa part adécidé, en complément du désarmementtarifaire ponctuel au cours de ce mois deRamadan, de mettre en vente à prixmodérés, à travers l’OPVN, une quantitéde 2.000 tonnes de sucre en poudre surtoute l’étendue du territoire. De ce fait, a-t-il ajouté, l’Etat, dans son rôle de régu-lateur, doit s’assurer de l’approvisionne-ment régulier des produits, en particulierceux de première nécessité, de leur dis-ponibilité et de l’évolution des prix, sur-tout en cette période dite de ‘’soudure’’qui coïncide cette année avec le mois deRamadan. Par ailleurs, il a indiqué quetoutes ces mesures, ajoutées aux effortsdes opérateurs économiques, ont pourseul objectif d’alléger les souffrancesdes populations afin que les Nigérienspuissent accomplir leurs obligations reli-gieuses dans la quiétude. Le président

de la Chambre de Commerce, M. Idi AngoIbrahim, a expliqué que cette cérémoniemarque la poursuite des signatures deprotocoles d’accord entre le gouverne-ment et les opérateurs économiques,mais la présente cérémonie a été consa-crée entre le gouvernement et les diffé-rents intervenants dans les secteurs quisont très sollicités en période deRamadan. Il a par la suite déclaré quedans l’exercice de leurs activités, il y aune dimension de solidarité que les com-merçants et les opérateurs économiquesmanifestent à l’égard des autres conci-toyens : la recherche du profit passe ausecond plan par rapport à la solidarité quiest recommandée par la religion musul-mane. Au terme de ce protocole, la ferme avico-le de Goudel a fixé le prix de l’alvéole à2850 FCFA à la ferme et à 3250 FCFA audétail; le poulet de 1,800 kg à la ferme està 2250 FCFA au lieu de 2.500 FCFA.Laban Niger, Oriba, Niger lait SA et lesétablissements Haddad Khalil acceptentaussi une baisse ; Laban Niger et Nigerlait SA font une réduction de 15 FCFA surle prix du sachet de 200 ml sur toute l’é-tendue du territoire ; Oriba a baissé lesien de 20 FCFA et les établissementsHaddad Khalil promettent une baisse de15% sur le prix des biscuits, sirops, fro-mages et du lait en poudre conditionné ensachet de 1kg. Ainsi, les consommateurs

de la Communauté Urbaine de Niameypeuvent se ravitailler directement auxusines ou chez les dépositaires les plusproches au prix de 80 FCFA le sachet de200ml, et ceux de l’intérieur du pays ontla possibilité de se ravitailler à 100 FCFAle sachet de 200ml. Notons que le prix du sac de 50 kg desucre en poudre est fixé à 25.000 FCFAà Niamey, 25.500 à Tillabéry et Dosso,26.000 FCFA à Maradi, Tahoua etZinder, 26.500 FCFA à Agadez et28.000 FCFA à Diffa.Laouali SouleymaneOffice National

d’Edition et de PressePlace du Petit Marché

B.P : 13182 Niamey NigerTél 20 73 34 86 /87

Télécopieur : 20 73 30 90E-mail : [email protected]

Site web : www.lesahel.neDirecteur de PublicationSaïdou Daoura

Secrétaire de RédactionWata N. Fassouma MoustaphaDirecteur commercialMorou Hamadou 20 73 22 43

Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila

DirecteurTechniqueIssa Madougou20 73 99 87Réd en chefM.S. Abandé MoctarRéd en chef adjtInoussa Oumarou

Composition : ONEPTirage ONEP

5000 exemplaires

Direction Administrative et financière (DAF)Directrice: Mme Saïdou Rahamou

Tél: 20 73 99 85Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de la RédactionAssane Soumana20 73 99 86 Réd en chef

Tchirgni MaïmounaRéd en chef/AdjM.S. Soulé Manzo

Auprès du Grand Niger Puissant Qui rend la nature plus belle Soyons fiers et reconnaissants

De notre liberté nouvelle

Evitons les vaines querelles Afin d'épargner notre sang Et que les glorieux accents De notre race sans tutelle

S'élèvent dans un même élan Jusqu'à ce ciel éblouissant Où veille son âme éternelle Qui fera le pays plus grand

Debout Niger, debout !

Que notre oeuvre féconde Rajeunisse le cœur de ce vieux continent

Et que ce chant s'entende aux quatre coins du mondeComme le cri d'un peuple équitable et vaillant

Debout Niger, debout !

Sur le sol et sur l'ondeAu son des tam-tams dans leur rythme grandissantRestons unis toujours, et que chacun réponde

A ce noble avenir qui nous ditEn avant...

Hymnenational

Opération RamadanTrois protocoles d’accord signés, hier, entre l’Etat et des opérateurs économiques

Assemblée nationaleLes députés ont adopté le Projet de loi déterminant l'organisationgénérale de l'Administration civile de l'État et fixant ses missions

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Trois accords salvateurs pour tous

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Nation

Page 3 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Mesdames, Messieurs;Chers Compatriotes;29 juillet 1991-29 juillet 2011, voilà 20 ansque s’est tenue la Conférence NationaleSouveraine du Niger. Du 29 juillet au 3novembre 1991, 1 204 délégués représen-tant l’ensemble des forces vives de notrepays ont, 98 jours durant, travaillé àrompre avec l’ancien régime, à libérer lesénergies et les intelligences et à construireune société de justice, de liberté et de pro-grès partagé. Ils ont également fait le bilandes trente années de gestion précédenteet mis en place les institutions de la pre-mière transition démocratique dans notrepays.A l’occasion de ce 20ème anniversaire etau nom du Président de la République, ilme plait de m’adresser à la Nation pourrappeler le contexte dans lequel cet évé-nement politique majeur de la vie de notrepays s’est déroulé et surtout l’impact déter-minant qu’il a imprimé sur notre processusdémocratique.La Conférence Nationale Souveraine est,vous le savez tous, le couronnement de lalutte des forces démocratiques engagéesà la fin des années 1980 pour plus delibertés et de droits. Cette quête de libertéet de démocratie fut marquée par desétapes souvent douloureuses. Ce fut lecas le 9 février 1990 lorsque la répressiond’une manifestation estudiantine fit troismorts. Cette situation, loin d’émousser lemouvement de revendication, déclenchaun nouveau sursaut au niveau des organi-sations sociales et fédéra le mouvementsyndical des scolaires et des travailleurs,et plus tard les partis politiques nouvelle-ment créés qui s’engagèrent ensembledans la revendication d’un nouvel ordresociopolitique au Niger. Ce fut un mouve-ment social de grande ampleur et déter-miné.Après un an de lutte faite de grèves,marches et meetings, les autorités poli-tiques de l’époque finirent par accepter leprincipe de la tenue de la ConférenceNationale Souveraine en créant uneCommission Nationale Préparatoire decelle-ci. C’est le lieu d’avoir une penséepieuse pour tous ceux qui sont tombésdans le combat pour une société démocra-tique, mais aussi de rendre hommage auPrésident Ali Saïbou pour avoir compris etaccepté de suivre le cours de l’histoire, évi-tant ainsi au Niger des épreuves supplé-

mentaires porteuses de périls majeurs.Mesdames, Messieurs,Chers Compatriotes,La Constitution de la 7ème Républiqueconsacre, dans son préambule, laConférence Nationale Souverainecomme un événement majeur de la viepolitique du Niger, au même titre que laProclamation de la République (le 18décembre 1958) et de l’IndépendanceNationale (le 3 août 1960). Le mêmetexte fondamental réaffirme la résolutiondu peuple nigérien à consolider lesacquis de la Conférence NationaleSouveraine. C’est dire donc que célé-brer la Conférence NationaleSouveraine, c’est respecter et mettre enœuvre l’une des dispositions clés denotre loi fondamentale. C’est non seule-ment honorer la mémoire politique nationa-le, mais c’est aussi respecter une normeconstitutionnelle de première importance.C’est pourquoi, mon gouvernement a louéet encouragé l’initiative du Comité d’orga-nisation des cérémonies commémorativesde ce 20ème anniversaire qui s’est consti-tué autour de certains grands acteurs de laConférence Nationale.Mesdames, Messieurs,Chers Compatriotes,En cette occasion, il me plait de rappelercertains acquis de la Conférence NationaleSouveraine qui, comme vous le savezsans doute, s’est intéressée à tous lesaspects de la vie de la Nation; qu’il s’agis-se des aspects politiques, économiques,sociaux, culturels et éducatifs. Je voudraisici souligner sans être exhaustif, que laConférence Nationale Souveraine a réaf-firmé le principe de la démocratie multipar-tite; consacré la liberté de penser et d’as-sociation; assuré l’entrée du Niger dansl’ère de l’organisation d’élections recon-nues comme libres et transparentes; poséles principes de la bonne gouvernance desaffaires; retenu et consacré le principe dela dépolitisation de l’Administration et desForces Armées de Défense et de Sécurité;réaffirmé la souveraineté nationale, notam-ment, le développement d’une penséeéconomique alternative basée sur la mobi-lisation des ressources internes, l’esquissed’une politique minière novatrice et diversi-fiée, une diplomatie proactive qui défend

au mieux les intérêts du Peuple Nigérien;en un mot, le choix souverain et libre despolitiques intérieures et extérieures.Mesdames, Messieurs, Chers Compatriotes,Comme vous pouvez le constater, lesacquis de la Conférence NationaleSouveraine sont majeurs, pertinents etd’actualité. Vingt (20) ans après, et mêmesi le parcours démocratique ne fut pas tou-jours linéaire, il reste que notre peuple n’ajamais renoncé à l’idéal pour lequel il s’estmobilisé en vue d’obtenir la ConférenceNationale Souveraine.L’idéal démocratique qui a conduit à satenue a donc triomphé des vicissitudespolitiques et sociales qu’a connues le paysces 20 dernières années. Cet idéal tourneautour : de la démocratie et de l’alternancepolitique à travers des élections libres etdémocratiques comme règle du jeu poli-tique; du dialogue et du consensus poli-tique érigés en règle de gestion de la Citéet dont on retrouve la marque à travers leConseil National de Dialogue Politique(CNDP), cadre d’organisation du consen-sus sur la vie de la Nation; de la saine ges-tion des deniers publics érigée en valeurcardinale; de la justice sociale et de l’éga-lité de chances pour tous les citoyens.Autant d’éléments et de valeurs qui font del’esprit de la Conférence NationaleSouveraine un repère transversal dans laconduite des affaires publiques. Je saisque ces valeurs représentent nosmeilleures ressources pour changer fonda-

mentalement notre destin et envisager unmeilleur devenir pour nos enfants.C’est pourquoi, dans la Déclaration dePolitique Générale (DPG) que j’ai pré-sentée devant l’Assemblée Nationale le16 juin dernier, je vous appelais déjà àopérer un retour aux valeurs comme l’adit et réaffirmé dans son Programme, lePrésident de la République, Chef del’Etat. Il s’agit donc aujourd’hui encore desavoir compter d’abord sur nous-mêmes.Mesdames, Messieurs, ChersCompatriotes,Au nom du Président de la République etafin d’immortaliser la ConférenceNationale Souveraine et le processus quiy a conduit, j’ai choisi l’occasion de ce

20ème anniversaire pour baptiser àNiamey, les édifices et places suivants :- le Palais des Sports, lieu où s’est tenue laConférence Nationale Souveraine, s’ap-pellera désormais ‘’Palais du 29 juillet’’;- Le carrefour de l’ENAM, lieu du départ dela grande marche du 16 février 1990 pourla prière sur les tombes des étudiantstombés le 9 février 1990, s’appelleradésormais ‘’Place du l’Unité’’;- Le Rond Point Kennedy, symbole de lalutte estudiantine du 9 février 1990, pointde départ de la lutte pour les libertésdémocratiques qui a culminé avec la tenuede la Conférence Nationale Souveraine,s’appellera désormais ‘’Rond Point desMartyrs’’ pour rendre hommage aux étu-diants tombés ce jour-là. Un monumentsera édifié à cet endroit-là.A l’intérieur du pays, les instructionsnécessaires ont été données aux autoritéscompétentes pour baptiser, dans chaquerégion, une artère au nom de laConférence Nationale Souveraine.Mesdames, Messieurs,Cher Compatriotes,Pour tirer profit de cette commémoration,j’invite chacun et chacune d’entre nous àfaire le bilan de la Conférence NationaleSouveraine et à en dégager les perspec-tives. En effet, au-delà de la satisfaction etde la fierté que nous pouvons ressentir parrapport à sa tenue et à ses principauxacquis, force est de reconnaître que toutn’a pas été parfait, tout ne s’est pas passécomme nous l’aurions souhaité, et qu’untravail de réflexion mérite d’être fait aujour-d’hui pour faire le bilan 20 ans après, afinde tirer les leçons pour le présent et le futurde notre Nation. C’est pourquoi, je meréjouis, dans le cadre de ces activitéscommémoratives d’une Journée deRéflexion sur la Conférence NationaleSouveraine dont je présiderais l’ouverturele samedi 30 juillet 2011. Je vous exhorte yprendre part activement et à analyser sanscomplaisance le parcours réalisé depuis20 ans.Mesdames, Messieurs, ChersCompatriotes,Afin que les Nigériens se souviennent àjamais du rôle joué par la ConférenceNationale Souveraine dans l’enracine-ment de la démocratie au Niger, mongouvernement a décidé de proclamer laJournée du 29 juillet de chaque année «Journée de la Démocratie » dans notrepays. Et enfin, Chers concitoyens, en rai-son de tout ce qui précède, je vous exhor-te à célébrer et à magnifier à cette occa-sion, l’acquis historique que représente laDEMOCRATIE.

Vive le NigerVive la DémocratieJe vous remercie.

Message à la Nation du Premier ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion du 20ème

anniversaire de la Conférence Nationale Souveraine du Niger.« Les acquis de la Conférence Nationale Souveraine sont majeurs,pertinents et d'actualité », déclare SEM. Brigi Rafini

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Le Premier ministre Brigi Rafini

Le Premier ministre, Chef du gouver-nement, M. Brigi Rafini, a reçu enaudience, hier, le directeur résident dela GIZ, coopération allemande auNiger, Dr Werner Petuelli. A sa sortied’audience, il déclaré avoir passé enrevue les actions et les perspectivesde la GIZ au Niger. La GIZ, qui a tou-jours appuyé le Niger, est entrain depréparer des dossiers pour redémar-rer, en janvier 2012, des nouveauxprogrammes de coopération afin del’élargir à d’autres aspects pourdavantage aider les populationsnigériennes.

A la PrimatureLe Chef du Gouvernement reçoit le directeur résident de la GIZ

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Le Premier ministre avec le directeur résident de la GIZ (au centre)

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Monsieur le Directeur régional de laPolice, il parait que vos éléments ontmaille à partir avec une certaine catégoriede la population, notamment les conduc-teurs de taxis motos et les prostituées.Qu’en est-il exactement ?Avant de répondre à vos questions, trouvezd’abord tous nos remerciements pour votredémarche qui permettra certainement d’édi-fier les citoyens sur ce que d’aucuns quali-fient de “harcèlement policier” dans la com-mune urbaine d’Agadez.Jusqu’ ici, l’on n’a entendu qu’un seul son decloche. Je crois que vous nous offrez l’occa-sion de dire notre part de vérité sur cettesituation. Effectivement, il y a eu, et il conti-nue d’avoir un de bras de fer entre la policed’Agadez et une frange de la population decette commune. Contrairement aux proposdivulgués çà et là, il ne s’agit pas de problè-me avec les conducteurs de taxis motos ou‘’kabou kabou’’, parce que nous ne lesconsidérons pas comme tels. Les vrais ‘’ka-bou-kabou’’ sont organisés au sein d’unestructure ; ils ont l’autorisation d’exercice ; ilsont les pièces administratives de leurs motoset ils portent un gilet caractéristique.Ceux qui s’égosillent sur certaines radiosprivées d’Agadez et dans les rues contre laPolice sont des jeunes désœuvrés venustantôt des villages lointains à la recherched’emploi, tantôt de la Libye à la faveur desévénements survenus dans ce pays. Ils n’ontaucune qualification professionnelle ets’adonnent à la pratique de ‘’kabou-kabou’’.Or, l’exercice de cette activité répond à desnormes. Ces personnes ignorent tout desrègles minimales de sécurité en matière decirculation routière. Ils ne disposent ni depermis de conduire, ni de pièces administra-tives quelconques afférentes à la mise encirculation des engins ou de leur provenan-ce. A travers leur manière, ils mettent nonseulement leur propre vie en danger, maisaussi celle des autres usagers de la voiepublique ; ils se rebellent même contre leport du casque qui assure leur propre sécu-rité.Nous enregistrons au quotidien de gravesaccidents, parfois avec des pertes en viehumaines. Alors! Au nom du droit à l’emploi,pour dit-on garantir sa pitance journalière,doit-on continuer à fermer les yeux et laisserles gens exercer cette activité en toute illé-galité et dans le désordre ? Faut-il continuerà rester “arme au pied” et continuer à comp-ter des morts et des blessés jusqu’à ce queles gens commencent à s’interroger à tra-vers le terme : “ Que fait la police “ ?Voilà en gros notre “péché” qui est tout sim-plement d’amener les gens à se munir desdocuments de leurs engins, à se doter d’unpermis de conduire, à porter un casque desécurité et à se procurer des autorisationsd’exercice avant de se lancer dans la profes-sion.Ces dispositions ne sont pas inventées parla Police d’Agadez. Ce sont des textes légis-latifs et réglementaires que nous faisonsappliquer et je renvois ceux qui l’ignorentencore aux dispositions ci-après : la loiN°63-28 du 07 mai 1963 portant code de laroute (partie législative) et son décret d’ap-plication n° 63.081/MTP du 10 mai 1963 rec-tifié et modifié par le décret n°64-75 du 1ermai 1964 ; la loi 65-015 du 15 mai 1965 ins-tituant une obligation d’assurance en matiè-re de circulation de véhicules terrestres; laloi n° 65-48 du 09 septembre 1965 détermi-nant les principes fondamentaux du régimedes transports terrestres et fluviaux en sonarticle 2; le décret n° 78-25/PCMS/MTP/TUdu 15 mars 1978 imposant le port de casquede sécurité aux conducteurs des véhicules àdeux roues munis d’un moteur thermique età leurs passagers.

Voilà ce qui constitue la pomme de dis-corde entre cette première frange de lapopulation et nous agents de police.Quant à la deuxième frange à laquellevous faites allusion, en l’occurrence lesfilles de joie, nous les interpellons périodi-quement pour qu’elles se soumettent aucontrôle sanitaire. C’est une question desanté publique. Peut-on connaître le nombre d’inter-pellations enregistrées quotidienne-ment, toutes catégories confondues ?S’agissant des interpellations au quoti-dien, je vous conseille juste de jeter uncoup d’œil sur notre parc, cela vous édi-fiera. Certains individus n’oseront jamaisvenir réclamer leurs motos sachant par-faitement que ces engins sont de prove-nances douteuses. Combien de ces motos sont dans voslocaux, tous mobiles confondus ?Par rapport au nombre de Kabou-Kabouinterpellés, on ne peut pas vous communi-quer des chiffres avec exactitude, en dehorsde ceux ayant été déférés pour des fautesplus graves ou des outrages sur les agentschargés du contrôle.D’aucuns constatent une certaine ségré-gation entre les Forces de Défense et deSécurité et les populations civiles quandil s’agit du port de casque et du contrôledes pièces des véhicules à deux ouquatre roues. Pourquoi une telle différen-ce qui n’est pas de nature à faciliter le tra-vail de vos éléments ?Par votre question, je comprends que vousvoulez parler d’équité. La loi est faite pourtout le monde. Elle ne fait pas de différenceentre porteur de tenue ou non. Mais si, occa-sionnellement, il arrive qu’il y ait des traite-ments de faveur entre policiers et militaires,entre “pays” ou “classe”, cela ne doit pas êtrepris comme un acte officiel. D’ailleurs, denos jours, toutes les occasions de rencontresont mises à profit pour attirer l’attention desmilitaires qu’un bon citoyen est d’abord celuiqui respecte les lois et règlements de sonpays. La hiérarchie militaire entend mêmedonner un délai à tous les militaires pour seconformer à la réglementation en vigueur. Certains quartiers sub-urbains souffrentde la rareté de la patrouille. Quelles sontles raisons ?Les gens parlent d’insuffisance despatrouilles dans certains quartiers; pourtant,ils se plaignent de la présence régulière dela patrouille dans d’autres quartiers. Nousavions même été interpellés par un chef dequartier (dont je ne cite pas le nom) à causede cette présence policière régulière dansson quartier. Référez-vous aux doléancesdu 1er mai 2011 des syndicats à Agadez. Ilsy ont introduit le retrait de ceux qu’ils appel-lent les véhicules “BLANCS” et “NOIRS” decertains quartiers. Entre nous, peut-on aimeren même temps une chose et son contraire?Ceci dit, nous tenons à rassurer les popula-tions sur nos projets de créer de nouveauxpostes de police périphériques pour rappro-cher les citoyens des services de sécurité. Ily aura dans tous les grands centres urbainsdes brigades anti-criminalité. Notre hiérar-chie nous a même rassurés de la création,dans un avenir très proche, de compagniesde sécurité. Un terrain de trois (03) hectaresest déjà acquis à cet effet, il ne reste plusque les formalités.On dit qu’il y a trop de contraventionspour des fautes dérisoires, que lescontraventions sont trop élevées pournon respect des panneaux de circulation

ou du port de casque. En réalité, qu’est-ce qui se passe ?Toutes les contraventions en matière d’in-fractions au code de la route sont prévuespar la loi. Donc, il n’y a pas de faute dérisoi-re, et ce n’est pas du marchandage. Toutfautif doit être sanctionné à la hauteur de lafaute commise. Mais, ce que vos informa-teurs ont oublié de vous dire, c’est qu’ils s’ensortent aussi avec des contraventions pourdes fautes passibles de peine de prison. Ledéfaut de permis de conduire et d’assurancepar exemple. Je l’avoue, nous sommesentrain de faire entorse à la loi, car si nousdevons l’appliquer strictement, vous allezsavoir s’il y aura de la place ou pas à la mai-son d’arrêt d’Agadez. Nous pouvons la rem-plir en une matinée.A combien s’élève le montant des contra-ventions durant les deux dernièresannées ?Pour répondre à cette question, j’auraisplutôt souhaité que vous vous referiez auxrégies financières, en l’occurrence la Paierie.Mais, au plan régional, il faut retenir trentesix millions six cent trente six mille(36.636.000) francs en 2009, et quarante sixmillions cent trente huit mille (46.138.000)francs en 2010.

L’on remarque que les agents de la cir-culation ne sont pas partout présentsdans la ville ! Y a-t-il une explication àcela ?S’agissant de l’insuffisance des agents dela circulation dans la ville, nous disposonsd’une unité de police routière qui s’occupede l’essentiel, c’est-à-dire la couverturedes grands carrefours. Pour une plus largecouverture de la ville, il faudra des moyenssupplémentaires en personnel.Avez-vous une idée du nombre total demigrants en provenance de la Libye ?Sur la question des immigrés, les chiffressont officiellement connus et communi-qués. Mais, s’agissant des difficultés ren-contrées dans leurs contrôles, il faut savoirque ce sont des gens qui rentrent au paystrès éprouvés, fatigués, affamés et

assoiffés. Ils éprouvent donc beaucoup demal à comprendre qu’après cette traverséedu désert où certains ont perdu leur vie,qu’ils fassent l’objet de contrôles divers,d’identification et autres formalités une foischez eux. Et comme ils rentraient par milliersà l’époque, nous les comprenons et noustraitons leurs cas avec beaucoup de pruden-ce.Quel appel avez-vous à lancer aux popu-lations de la commune afin que s’instau-re un climat de confiance entre la Policeet ces dernières dans une ville commeAgadez qui en a grandement besoin ?Le premier appel est de dire aux populationsque la vie en société requiert le respect decertaines normes afin que les droits des unsne soient pas bafoués par les autres, soit àdessein, soit par ignorance. Notre actions’inscrit uniquement dans ce cadre. Qu’ellesprennent conscience que nous sommes lesgarants de leur sécurité. Pour y parvenir,nous avons besoin de leur collaboration.Leur antipathie à notre égard n’est bénéfiqueni à elles, ni à nous pour l’accomplissementde nos missions. En tant que FDS, nous gar-dons en tête que nous sommes issus decette population civile et que nous y retour-nerons après avoir déposé la tenue. Donc,nous avons tous intérêt à nous comprendre.

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InvitéCommissaire de Police Amadou Garba, directeur régional de la Police Nationale d'Agadez« Avec ces taxis-motos, nous enregistrons au quotidien de gravesaccidents, avec parfois des pertes en vie humaine »

Le Commissaire Amadou Garba

Réalisée par Dubois Touraoua

DR

Suivant acte reçu par Maître OUSSEINI ALIMoumouni le 26 juillet 2011, il a été constitué lasociété à Responsabilité Limitée dénommée ICONPRODUCTION NIGER Sarl en abrégé « ICONProdNIGER Sarl » ayant pour :OBJET : les activités de communication et de publi-cité, notamment sans que la liste soit exhaustive : Laproduction audiovisuelle ; La publicité mobile ; Lesactivités d'agence de communication, entre autre leconseil en communication ; L'organisation de tousévénements de grande envergure sans exclusivitétels que les spectacles, les manifestations, les ser-vices de tout genre, la promotion de tous événe-ments, de tous produits, la représentation dessociétés et des personnes physiques ; La gestion detoutes entreprises et sociétés dans laquelle elleaurait des intérêts ; La réalisation de toutes étudesde faisabilité des projets d'investissement et de toutmontage des dossiers de demande de financementou d'appel d'offres dans tous les secteurs de l'éco-nomie, soit seule, soit en association avec desexperts ; Le commerce général : Et généralement,toutes opérations financières, commerciales, indus-trielles, mobilières et immobilières, pouvant se ratta-cher directement ou indirectement à l'objet ci-dessusou à tous objets similaires ou connexes. Ainsi, ellepourra faire ces opérations en son nom et pour son

propre compte ou pour le compte des tiers à titre decommissionnaire.Elle pourra notamment, sans que cette énumérationsoit limitative, faire toute les opérations mobilières ouimmobilières liées à son activité. Toutefois la Sociétépeut à tout moment entreprendre à titre temporaireou permanent, toutes activités nouvelles qu'elle jugeopportune pour son développement sous réserve del'accomplissement éventuelle des formalités législatives et réglementaires particulières relatives àl'exercice desdites activités.Siège Social : Niamey, s/c Etude de Maître OUSSEINI ALI Moumouni, 114, Rue du Festival,Quartier Maourey, B.P. 11.351 (République duNiger).Capital social : UN MILLION (1.000.000) de FrancsCFA entièrement souscrit en numéraire.Gérants : Monsieur WAMBA TOUSSE Lionel etMonsieur DIALLO Mamadou Assane, BP. 11.351Niamey/Niger.Durée : 99 années à compter de la date de sonimmatriculation au Registre de commerce.Dépôt au Greffe - Immatriculation : Dépôt au greffe des pièces constitutives Immatriculation auRegistre de Commerce et du Crédit Mobilier deNiamey le 26 juillet 2011 sous le numéro RCCM-NI-NIA-2011-B-2627.

Maître OUSSEINI ALI MoumouniNotaire, 114, Rue du Festival Quartier MAOUREY BP : 13.567 Niamey - Niger

Tél : 20-33-03-70; Fax : 20-33-03-71/ E-mail : [email protected] DE CONSTITUTION DE SOCIÉTÉ

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société

Page 5 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Faits divers

Depuis quelques temps, les usagers de la téléphonie mobile se plaignentdes pratiques de certains réseaux : communications facturées alors quevous n’avez pas eu votre correspondant en ligne, ou facturées aux deuxcorrespondants en même temps et pour la même communication, etc.Entre nous, l’Autorité de régulation du secteur des télécommunicationsdoit se pencher sur ces pratiques mafieuses dont on dit qu’ellespermettent d’équilibrer les comptes financiers de certains opérateurs de latéléphonie mobile. Ou alors, beaucoup d’usagers iront voir ailleurs…

"vêtements climatisés" qui font un tabacauprès de la population.Deux ventilateurs, alimentés par unebatterie lithium-ion, sont directementgreffés sur chaque côté de la veste etbrassent jusqu'à deux litres d'air parseconde entre le corps et le tissu. La bat-terie possède 11 heures d'autonomie etn'utilise qu'une fraction de l'électricité nor-malement requise pour l'air conditionnéconventionnel. Le concept a été lancé en2004 par le quinquagénaire, ancien ingé-nieur chez Sony, après une autre caniculeoù il s'est "rendu compte qu'il n'était pasnécessaire de rafraîchir la pièce entière siles gens s'y sentaient déjà au frais", rap-porte Zegreenweb.Le produit, également disponible en cous-sin ou fauteuil, fait des heureux au Japon,si bien que l'entreprise a maintenant dumal à respecter ses carnets de com-mandes. En plus de certains particuliersqui déboursent 95 euros pour ce vêtement,plus d'un millier de sociétés ont adopté lesvestes et fauteuils climatisés, dont lessociétés du bâtiment, de l'alimentaire et del'automobile. Cette année, Kushou-Fukus'attend à vendre jusqu'à 40 000 pièces,ce qui équivaut à deux fois plus quel'année précédente.

(Zigonet.com)

Quand un sosie de Johnny est poi-gnardé par un sosie de GainsbourgLe sosie de Gainsbourg (46 ans) est à safenêtre... Il se moque de l'imitateur deJohnny (50 ans) qui passe la tondeusedans le lotissement dont il est chargé del'entretien, face à la gendarmerie, là oùhabitent les deux imitateurs. Le sosie del'idole des jeunes répond en employant lemême ton que son modèle, mais le fauxGainsbourg prend cela très mal, préciseL'Est Républicain.Le sosie de Gainsbourg sort alors de chezlui... Il a un couteau à la main... le planteau cou du sosie de Johnny... La blessureest grave, mais l'imitateur de Johnny s'en-fuit et se réfugie chez un voisin, une cen-taine de mètres plus loin. Ce dernier pré-vient alors les secours. Le faux Johnny estconduit à l'hôpital mais ses jours « neseraient pas en danger », toujours selonce journal...L'agresseur a été placé en examen "pourtentative de meurtre". Placé en détentionprovisoire, il risque - selon ce journal - "30ans de réclusion criminelle".Malgré une vieille rivalité entre eux, on necomprend pas comment les deuxhommes en sont arrivés là. Tous les deuxparticipaient régulièrement à des spec-tacles locaux ou des concours d'imitation.Visiblement, le faux Gainsbourg a fini parmal digérer les blagues de son concurrentjusqu'à commettre l'impensable !

( LePost.fr)

Entre-nous

“Confiance couture’’ est situésur la route Torodi, près dela pharmacie Route Torodi.

Cet atelier a vu le jour grâce aucourage de M. MounkaïlaAlzouma Idrissa, un jeunetailleur talentueux. ‘’La couture,dit-il, c’est mon affaire’’. Eneffet, Mounkaïla a quitté lesbancs sans avoir obtenu sonCFEPD, parce qu’il ne prenaitpas ses études au sérieux etn’a bénéficié ni d’appui ni deconseils pour pouvoir continuerses études. Il resta longtempssans but et passait la plupart deson temps à écouter lamusique et à prendre du théavec ses compagnons.Mais aujourd’hui, la couture luia permis de donner un sens à

sa vie. Comme on le dit sou-vent, ‘’lève-toi et le Ciel t’aide-ra’’. Sur le conseil de ses aînés,Mounkaïla intégra un atelier decouture - ‘’Chez Ali Baba’’- pourun apprentissage qui a duré 5ans. C’est à partir de là qu’ilréalise qu’il a du talent pour lacouture, et se perfectionnadans la couture féminine. Desimple apprenti, il devient unouvrier talentueux. AlorsMounkaïla ouvre son propreatelier en 2008. Avec sespetites économies et l’aide deses parents, il parvient à se lan-cer dans cette carrière. Sonmatériel se limitait à troismachines simples et quelquesaccessoires. Aujourd’hui, son parc s’est

agrandi de deux machines àbroder. Six ouvriers et sixapprentis travaillent avec lui, et

chacun trouve son compte. Lafierté de Mounkaïla résidedans le fait qu’il a pu se réali-ser et qu’il peut subvenir à sesbesoins et s’occuper de sesparents. Et aussi dans le faitqu’à travers lui, plusieursjeunes apprendront un métierqui sera un jour peut-être leurgagne-pain. Cependant,Mounkaïla souhaite avoir uneouverture pour aller à l’étran-ger ou avoir un stage auprèsdes grands couturiers recon-nus comme Alphadi, afin de seperfectionner davantage parceque, dit-il, il a la passion de lacouture.

Camara HannatouMahamadou

Initiative/ Mounkaïla Alzouma, promoteur de l’atelier “Confiance couture”La passion de la coutureInitiatives

Jérémy Chassagne et sa compagne ont reçu une mise en demeure d'EDF, réclamant unefacture de zéro euro.Pourtant le couple paye ses factures régulièrement, mais "la dernière fois, la facture estarrivée en notre absence. Nous avons tardé pour la régler. Mais nous avons quand mêmeenvoyé notre chèque". Ce chèque a dû croiser en chemin une lettre de relance d'EDF, mais"il y était bien stipulé que si nous avions envoyé notre chèque, nous ne devions pas tenircompte de cette relance-là", ce qu'ont fait les Chassagne. Seulement cette semaine, ils ontreçu une nouvelle lettre stipulant que s'ils ne règlaient pas une facture de zéro euro, leur ali-mentation en électricité sera coupée. "C'est fou, rétorque Jérémy Chassagne, parce que siles gens ne payent pas, c'est généralement qu'ils n'ont pas d'argent et EDF non seulementleur coupe l'électricité mais en plus leur réclame une somme supplémentaire...", relaie SudOuest. Le couple envisage plusieurs possibilités: "On a plusieurs solutions. Soit attendre etvoir si EDF va jusqu'au bout et envoie un agent nous couper l'électricité. Seulement, celarisque bien de nous coûter cher. On peut aussi envoyer un chèque de zéro euro, mais c'estun peu violent de devoir payer un timbre... c'est vraiment aberrant !". Le père de Jérémy,retraité EDF, lui a conseillé de payer. Néanmoins, Jérémy et sa compagne disposent enco-re de quelques jours pour se décider.

(Zigonet.com)

Une nuit à la morguePour le commun des mortels, l'expé-rience vécue par ce Sud-Africain de50 ans, doit être particulièrementtraumatisante. L'homme s'est réveilléde bon matin, dans un "tiroir" de lamorgue du village de Libode.Pris de panique en découvrant sasituation, il hurle pour qu'on le libère.Ses cris n'ont eu pour seul effet qued'entraîner une intense frayeur chezle personnel de la morgue, per-suadés d'entendre des voix prove-nant d'outre-tombe. 24 heures plus tôt, les proches duquinquagénaire avaient contacté lesservices des pompes funèbres pourqu'ils disposent de la "dépouille" quiaurait succombé aux suites d'uneviolente crise d'asthme. La familleavait tout tenté pour le réanimer,avant de le remettre à la morgue, quia ensuite procédé aux vérificationsd'usage.« Quand il est arrivé, mon employé aexaminé le corps, vérifié le pouls etles battements de cœur, mais il n’yavait rien », a indiqué le propriétaire

de la morgue. Lorsque, contre touteattente, l'homme finit par se réveilleret s'égosille pour qu'on le libère, lesresponsables de l'institut s'affolent.«Je ne pouvais pas y croire ! Moiaussi j'ai eu très peur, mais je nedevais pas le montrer à mesemployés ! Alors j'ai appelé la police», a admis l'un des responsables. En reprenant leurs esprits, le person-nel de la morgue a pris son courageà deux mains pour libérer le pauvrehomme, terrorisé et déshydraté.Les autorités locales ont profité decet incident invraisemblable poursouligner la nécessité d'appeler lemédecin avant le croque-mort.

(Atlantico.fr)

Faute d'électricité, les Japonaisraffolent des blousons climatisésActuellement touché par une grossevague de chaleur, le Japon connaîtdes restrictions d'électricité impor-tantes. Pour enrayer la transpiration,Hiroshi Ishigaya, PDG de l'entrepriseKushou-Fuku, a mis au point des

Des images stupéfiantes !... Il y a sans doute eudes téléspectateurs qui sont tombés des nuesen suivant, mercredi soir, sur leur petit écran,

ces images insolites mettant en scène des jeunes gensentrain de relater, sans gène ni remords, et sous lesprojecteurs des caméras des télévisons de la place, lafaçon dont ils ont méticuleusement préparé, opéré etréussi des actes de braquage. C’est digne d’un film hol-lywoodien, mais ça se passe à Niamey, et les acteurs(disons, auteurs) n’étant autres que des jeunesNiaméens ayant décidé de faire carrière dans le gang-stérisme. Mus par le goût du gain facile, ces jeunesgens sont prêts à tout pour se faire de l’argent, beau-coup d’argent ! Au mépris de toutes les règles et desprincipes sacro-saints de notre société. Sinon commenton peut expliquer le cas de ce jeune, qui pour se fairede l’argent facile, n’a pas hésité à ‘’vendre’’ son propreoncle au gang dans lequel il évolue. Conséquence, labande s’est pointée au domicile de son oncle, et armésjusqu’au dents, a obligé le pauvre tonton à leurremettre la clé de son véhicule dans lequel se trouvaitplanquée une somme avoisinant les 5 millions deFrancs CFA. Même si l’opération s’est déroulée sanseffusion de sang, il faut déplorer le fait qu’un neveu aitpu cibler le frère de sa maman, mettant ainsi sa vie etsa fortune en danger.Plus grave est de constater que les auteurs du forfaiten parlent à la télévision, sans un brin d’amertume,comme si ce braquage n’était pour eux qu’un simplejeu d’enfant. Et voilà que se pose la sempiternellequestion de l’éducation des enfants. En réalité, tout sepasse comme si ces dernières années, on est tombédans le piège de la banalisation des crimes et autresdélits connexes. En effet, toutes ces dérives de notrejeunesse auxquelles nous assistons sont les consé-quences directes de la négligence, donc de la défaillan-ce, de ceux qui ont la charge d’inculquer une éducationdigne de notre société à leurs progénitures. Parexemple, on peut présumer du fait que ces actes degangstérisme qui gagnent du terrain chez les jeunessont l’évolution logique de ces larcins et aux autresmaraudages masqués sous l’appellation de ‘’djogol’’ ou‘’guez’’. Ainsi, profitant de la banalisation qui est faite deces rapines consistant à glisser la main dans le sac dela grande sœur, de tantie ou de maman, pour y déroberquelques billets, si ce n’est le téléphone portable oudes bijoux, les jeunes excellent, au fil du temps, dans levol. Après avoir réussi des coups à la maison, ces der-niers finissent par se trouver une véritable vocationdans le vol, puis d’étendre leur terrain d’action dans lescoins obscurs, voire dans les habitations. Et ainsi, de filen aiguille, ils tombent dans le grand banditisme, sansque leurs parents aient le temps de rien soupçonner.Jusqu’au jour de la grande stupeur où ils verront leurprogéniture dans les locaux de la PJ entrain de relaterà la télévision, comment ils ont commis tel ou tel autrecrime. Assane Soumana

L’air du tempsDu ‘’djogol’’ au grand banditisme

C’est arrivé

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Page 9 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Annonces

PROGRAMME INDICATIF DE DELESTAGENIAMEY du 11 au 31 Juillet 2011

NIGELEC remercie sa clientèle pour sa bonne compréhension et lui demande de considérerses installations comme étant constamment en service.

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Page 10 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Reportage

Il y a des infrastructures qui rendent mieuxcompte du dynamisme commercial et éco-nomique d’une localité que tous les chiffres

et discours de la terre. A Gaya, le secteurpublic et le secteur privé se donnent la mainpour réaliser des investissements d’intérêtpublic.Ainsi, ‘’la Commune urbaine vient de dégagerun espace de plusieurs hectares destiné à laconstruction d’un nouveau marché afin dedésengorger le marché central de Gaya ; nousavons déjà morcelé le terrain, attribué provisoi-rement des parcelles aux commerçants etconstruit des blocs de latrines pour permettre àceux qui le souhaitent d’occuper rapidement lenouvel espace’’, dixit M. Mamoudou Ario, admi-nistrateur délégué sortant de la Communeurbaine de Gaya.Mieux, pour accueillir l’important flux devéhicules neufs et d’occasion transitant par ici,Gaya dispose, depuis 2010-2011, d’un parcauto de 22 hectares situé à quelques enca-blures du pont la reliant à Malanville au Bénin.C’est sur les conseils du Secrétaire général duministère de l’Equipement, du gouverneur deDosso, du préfet de Gaya et surtout de l’ancienmaire de Gaya, M. Dambaro, que M.Moumouni Illiassou a réalisé cette infrastructu-re.‘’L’idée de créer ce parc m’a été soufflée par unami français avec lequel nous avions, il y adeux ans, constaté que des femmes allant à lamaternité accouchaient entre Gaya etMalanville ou vice versa à cause du ‘’go slow’’qu’il y avait sur le pont reliant ces deux villes etque la chaussée de ce pont était engorgée etdégradée par le flux des voitures d’occasionimportées’’, explique M. Moumouni Illiassou.1200 voitures parquent un ou plusieurs joursdans cette infrastructure d’utilité publique d’unecapacité de 7.000 véhicules. 200 à 300 autresvoitures passent par là chaque jour pour allervers d’autres cieux – ce qui dénote de l’impor-tance du marché des voitures en transit àGaya.Trente personnes sont employées par M.Moumouni Illiassou pour l’entretien et la sécu-rité de ce site qui profite indirectement aujour-d’hui à quelque quatre mille personnes : res-tauratrices et bouchers, boutiquiers et ven-deurs d’eau fraîche en sachet, mécaniciens ettaxis-motos, vendeuses de boule de mil ou defruits,… évoluant à l’intérieur et au pourtour duparc.‘’Le coût de parking est de deux mille francsCFA par véhicule et, pour être franc, je negagne pas grand-chose avec ce parc qui m’acoûté trois milliards de francs CFA, si nonl’intérêt d’aider mon pays car, en face àMalanville, le parc n’a qu’une superficie de troishectares’’. C’est pourquoi M. MoumouniIlliassou ‘’demande à l’Etat des facilités pourréaliser des infrastructures identiques dansdes villes comme Torodi et Maradi qui en ontgrandement besoin’’. Et, dans un monde où lepartenariat public-privé est encouragé partouten vue d’une efficacité économique maximale,M. Moumouni Illiassou mérite d’être épaulé…Deux infrastructures pour ‘’booster’’ l’éco-

nomie

Il va sans dire qu’il existe d’autres indicateursde l’intense activité commerciale et écono-mique de Gaya. Il y a certes l’actuel marchécentral de Gaya qui grouille d’activités et doncde monde (lire l’article de Zakari Tiémogo).Mais, il y a aussi le bureau des douanes deGaya dont l’animation atteste du dynamismecommercial et économique de la ville, d’autantque c’est par là que transitent nombre de mar-chandises en provenance du port de Cotonouet qui sont destinées au marché local, à cer-tains marchés du Niger et, surtout, à la réex-portation. Malheureusement, la douane de Gaya ne nousa pas fourni la nature, le volume et les mon-tants de ces échanges. Mais, en opérant desrecoupements avec d’autres services, on a uneidée du dynamisme commercial et économiquede Gaya.‘’Nous nous occupons des déclarations endouane de toutes sortes de marchandises enprovenance du Bénin : pâtes alimentaires, riz,sucre, meubles, tissus et véhicules. Ma seuleagence s’occupe de 200 à 400 véhicules parsemaine dont 90% sont réexportés au Nigeria,5% au Tchad et les 5% restants au Niger’’,indique M. Mamane Sani Boubacar ElhadjBana, responsable de Rawda-Transit, maisonfondée en juin 2010.Son collègue Mohamed Hafizou Hamidou deInterco-Transit, agence créée en 1996, confir-me la nature des marchandises en transit àGaya : ‘’nous faisons toutes sortes d’opéra-tions en rapport avec l’huile, les conteneurs,les pâtes alimentaires, le riz, le sucre et un peules véhicules’’.Si les deux transitaires regrettent le juteux mar-ché du ciment béninois dont l’exportation estinterdite par le Bénin, ils affirment que leurs‘’activités sont rentables’’. Ceci expliquant sansdoute cela, le chef du Centre des Impôts deGaya, M. Manou Sékou, recense ‘’38 transi-taires à Gaya dont 5 maisons qui sontdéclarées ici même et donc rattachées auCentre des Impôts de Gaya et toutes les autresqui sont des représentations mais s’acquittenttoutes de leurs impôts’’. Cette profusion detransitaires n’inquiète pas Elhadj Bana qui pré-cise que ‘’chacun a ses clients’’, alors queHafizou Hamidou se console en disantqu’’’avec les nombreux transitaires nondéclarés, c’est chacun pour soi et Dieu pourtous’’!Même s’ils ne sont pas organisés en syndicat àGaya, les transitaires avouent avoir ‘’de trèsbonnes relations avec la douane’’ avec laquel-le ils travaillent en bonne intelligence. ‘’Notregros problème, c’est que certains de nosclients du Nigeria nous font faire les opérationsde transit à crédit et ne viennent pas nouspayer’’, relève Elhadj Bana.De fait, certains importateurs de véhicules duNigeria commencent à employer leurs propresconcitoyens comme chauffeurs et convoyeursmais à leurs risques et périls comme l’attestentles mésaventures de Moustapha Yaou, un res-sortissant de Kano (Nigeria), dont le permis deconduire et les cartes grises des deux véhi-cules qu’il convoyait ont été égarés entreMalanville et Gaya parce qu’il a confié son sortà un transitaire de fortune…

Il faut dire que tous les transitaires n’ont pas lesmoyens de payer leurs impôts et d’employerune trentaine d’agents entre Gaya, Niamey etMaradi comme Elhadj Bana ou une dizainecomme Hafizou Hamidou. Quand on sait que, selon les deux transitaires,‘’l’état de la route Gaya-Bella n’a pas fait bais-ser le niveau des échanges entre le Bénin et leNiger’’, on comprend mieux pourquoi ils sontaccrochés au téléphone à longueur de journée,allant de leurs agences au bureau desdouanes, les bras chargés de paperasses.Mais, tout cela rend mal compte du dynamismecommercial et économique de Gaya.Il existe d’autres indicateurs de ce dynamisme.D’abord la concentration de nombreusesbanques dans une si petite ville et le nombreélevé de mouvements de fonds à Gaya. A titred’exemple, selon M. Abdoulaye Harouna,directeur d’agence de la BOA, ‘’nous avons untrès bon niveau de transactions car, sur les 35comptes commerciaux (sur un total de 953) dela BOA, nous enregistrons une centaine demouvements de fonds par mois, ce qui repré-sente un montant de 70 à 80 millions de francsCFA’’. Ensuite, il y a le fisc.

Ce que gagne l’EtatSelon le chef du Centre des Impôts de Gaya,M. Manou Sékou, ‘’pour l’année fiscale 2011,notre département doit mobiliser 2 milliards292 millions 996 mille francs CFA, soit 70% dumontant des 3 milliards 913 millions 322 mille

600 que l’ensemble de la région de Dosso doittrouver au profit du budget national. Sur cemontant de 2 milliards 292 millions 996 mille,les émissions au 30 avril 2011 sont de 85 mil-lions 814 mille 337 francs de patentes ordi-naires pour les commerçants et prestatairestitulaires du NIF, et de 21 millions 930 mille900 francs de patentes synthétiques pour lesinformels; en outre, il y a les acomptes de 2010d’un montant de 1 milliards 654 millions 806mille 136 francs à payer à la douane et biend’autres impôts’’.Au titre de ces impôts, il y a la TVA (taxe sur lavaleur ajoutée). ‘’Les émissions pour cet impôtindirect s’élèvent à 1 million 256 mille 769francs CFA, montant qui s’explique notammentpar les retenues’’, selon M. Manou Sékou.Selon le receveur des impôts de Gaya, M.Hassane Yacouba, ‘’le taux de recouvrementmoyen est de 70% dans le département deGaya’’.Bonne prouesse pour ces deux services qui nedisposent que d’une vieille Peugeot 504 pourdistribuer les avis d’imposition et collecterl’impôt dans la commune urbaine de Gaya etles huit communes rurales du département ! Malgré donc l’état de la route Bella-Gaya, nom-breux sont les Nigériens qui vont faire leurspetites et grandes emplettes à Gaya, cette villeoù – ce n’est pas un hasard – beaucoup inves-tissent dans la construction, non pas d’habita-tions, mais d’immenses magasins pour stockerdes marchandises que le reste du Niger finit unjour ou l’autre par commander … à Gaya !

GayaAu carrefour des affaires, une Par notre envoyé spécial Sani Soulé Manzo

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Gaya, paradis des poids lourds

EconomieLes secteurs publics et privéscontribuent au développement dudépartement

Une ville commerçante vit non seu-lement au rythme des affaires,mais aussi au rythme des conflits

que provoquent celles-ci. Gaya n’échap-pe pas à la règle. Selon M. MamanAminou Amadou Koundy, président dutribunal d’instance de Gaya, ‘’les infrac-tions les plus fréquentes sont lesatteintes aux biens (les vols, les abus deconfiance, l’escroquerie) et les atteintesaux personnes (coups et blessures, …).Les atteintes aux biens se constatentsurtout dans les gros centres commeGaya, Yélou et Malgorou ainsi que surles routes. Ces atteintes aux biens sontparfois commises avec des circons-tances aggravantes comme celle du 7juin 2011 où une personne a été abattueavec une arme à feu. Pour la seuleannée judiciaire 2009-2010, nous avonsenregistré 129 vols simples, 27 vols debétail, 2 vols criminels avec mort d’hom-me, 34 cas d’escroquerie et 10 cas

d’abus de confiance sur un total de 450affaires pénales, soit un tiers desaffaires’’.Pour faire face à cette situation, le prési-dent Amadou Koundy ne dispose que dedeux magistrats (dont lui-même), de troisgreffiers et d’une vieille Peugeot 404 ser-vant au transport des prévenus. Et, si ‘’lasituation carcérale proprement dite estacceptable avec, à la date du 16 juin2011, 161 détenus (dont 48 condamnés)dans une prison d’une capacité de 150places’’, le président Amadou Koundy faitface à des problèmes qui commandentd’’’ériger le tribunal d’instance de Gayaen tribunal de grande instance pour luipermettre de disposer de plus de magis-trats et de moyens’’. C’est indispensable si on sait que lasituation est davantage compliquée parla lecture divergente que font les jugeset les huissiers de la qualification desfaits et surtout du recouvrement des

L’environnement juridique

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Page 11 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Reportage

Les habitants de Gaya, un départe-ment qui fait frontière avec les floris-sants marchés du Nigeria (Kamba) et

du Bénin (Malanville), sont égalementconfrontés au problème de la hausse desprix des denrées qui sévit sur l’étendue duterritoire national. Selon El Hadj Omar, un commerçantexerçant au marché de Gaya, cette haussedes prix n’émane pas des commerçants.En effet, selon lui, actuellement, même lepaquet de lait en poudre Lacstar qui est‘’importé’’ de Niamey et qui coûtait 1600Fauparavant, coûte à présent 1750F. Le car-ton de pâtes alimentaires se vend à 7750F,le sac du riz à 13500F et le carton de savonLavibel à 5500F.Certes, les prix d’autres produits deconsommation courante sont en baisse.C’est le cas du sucre en poudre qui sevend aujourd’hui entre 18000 et 27000francs au lieu de 50 000 F auparavant.Mais, selon Issaka Haladou, un vendeur decéréales, cette cherté est vraiment généra-

le dans la ville de Gaya : le sac de maïs quiprovient de Niamey est à 19 000 F contre16.000 F pour celui du Bénin et le sac dugari se vend à 21 000F.

Dans tous les cas, les vendeurs depommades, tout comme ceux de la friperie,se plaignent de cette vie chère qui entraîned’ailleurs une mévente de leurs produits.

Fati Moussa, une cliente, explique qu’au-paravant, avec 5000F, on peut trouver detrès bonnes pommades pour la dépigmen-tation de la peau mais, aujourd’hui, il fautau moins 7 000F à 10 000F.Cette hausse des prix dans le départementde Gaya s’explique par plusieurs raisonsdont, selon El Hadj Omar, ‘’la crise politiqueen Côte d’Ivoire qui avait eu beaucoupd’impacts sur certains produits importés auNiger. Plusieurs usines ivoiriennes n’é-taient pas fonctionnelles à cause de laguerre. En ce qui concerne les produitsprovenant de Niamey, ils sont amenés ici leplus souvent dans un état très critique àcause de la dégradation de la route Bella-Gaya ‘’. Curieusement, El Hadj Omarlance quand même ses commandes àNiamey, par téléphone. Un autre problè-me, selon Hamidou Moustapha, vendeurde pommade, est celui de la douane carla plupart des produits cosmétiques sontimportés du Nigeria et du Bénin. A ceniveau, selon Hamidou Moustapha, ilssont vraiment obligés de payer les taxesdouanières, qui sont élevées pour lespetits commerçant qu’ils sont. En ce qui concerne le problème de laroute Bella-Gaya, El hadj Omar pensequ’’’on risque de faire un travail inutile dansla mesure où le tronçon Dosso-Bella risqueaussi de se dégrader ; normalement, c’estle tronçon Dosso-Gaya qui devrait êtreconstruit dans son ensemble’’ afin de per-mettre une meilleure circulation des per-sonnes et des biens. Tiémogo Zakari

population de battantsLes habitants de Gaya ne sont pas épargnés par la vie chère

La commune rurale de Tanda et le vil-lage de Lété sont deux localités dudépartement de Gaya. Les femmes

de ces deux localités sont très sour-cilleuses quant à leur contribution au déve-loppement du Niger. C’est pourquoi ellesse sont organisées en groupements pourmener des activités pouvant contribuer audéveloppement de Gaya et, au-delà, duNiger. Les femmes de Tanda ont plus d’une qua-rantaine de groupements et chaque grou-pement compte au moins vingt femmes.Selon Mme Mariama Zada, présidente desgroupements de Tanda, ‘’nous sommesobligées de nous unir, car c’est l’union quifait la force’’. Ces groupements de Tanda,selon la présidente, sont appuyés par plu-sieurs ONG telles que ADA, MUNGANA,PROCARITE et ARMEF 2. Mariama Zadaaffirme que toutes ces ONG apportent leursoutien, d’une manière ou d’une autre.Cela fait d’ailleurs quelques semaines, les

femmes de Tanda ont bénéficié d’un créditde 500 000 francs CFA de la partd’ARMEF; ce crédit a été réparti entre troisgroupements.Pour le bon fonctionnement de cette ONGau niveau de Tanda, c’est un système derotation qu’ARMEF 2 a appliqué.Autrement dit, les femmes bénéficiaires decrédits travaillent pour un temps biendonné avec cet argent ; après son rem-boursement, on le redistribue à d’autresfemmes. Selon Issa Mayéro, staticien à ARMEF 2,cette ONG intervient dans les huit villagesde la Commune de Tanda. Issa Mayéroprécise que c’est la population dans sonensemble qui constitue la cible d’ARMEF2.L’objectif de l’ARMEF 2 est de canalisersurtout les femmes en difficultés, en vuede leur faire monter ou mieux gérer leursentreprises. Selon Mariama Zada, c’estgrâce aux revenus tirés de la production de

beurre de karité et desavon à base de cebeurre, que lesfemmes ont pu clôturerla case de santé du vil-lage. Leur unique pro-blème, c’est celui del’insuffisance de lasensibilisation, ce queconfirme Issa Mayéroen indiquant que cesfemmes perdent facile-ment leurs documentsofferts par ARMEF 2,et cela s’explique parle manque de contrôlede ces dernières.Quant aux femmes del’Île de Lété, elles ont quatre groupementscomposés d’au moins quarante femmeschacun. Malheureusement, sur l’île deLété, il n’y a aucune ONG qui intervientpour appuyer les groupements mis en

place par les femmes. Mais, selon MmeZaraou Oumarou, ces groupementsavaient bénéficié de 2 millions 300 millefrancs du Programme spécial de l’ex-Président Tandja Mamadou. ‘’Nous avionspensé que c’était un don, et c’est mainte-nant que nous avons découvert que c’estun crédit’’.‘’En dehors de ce crédit, nous faisons latontine et nous produisons du riz’’, dit laprésidente des groupements de Lété, MmeZaraou Oumarou qui ajoute que, ‘’actuelle-ment, ces femmes vivent dans une situa-tion critique à cause des pressions que laGendarmerie exerce sur elles pour rem-bourser cet argent. Or, en cette période,elles ne produisent plus le riz, car les eauxse sont retirées; donc, elles n’ont pasd’autres revenus pour payer cet argent,même si elles sont obligées de le faire’’.Autre problème auquel sont confrontéesles femmes de Lété : moudre leurscéréales. Il faut qu’elles aillent à Ouna, entraversant le fleuve, à deux kilomètres dechez elles. C’est pourquoi, a dit la prési-dente des groupements, ‘’les femmes del’île de Lété lancent un appel à l’aide à l’en-droit des autorités de la 7ème Républiquecar, si les ONG s’abstiennent à cause de laposition du village, l’Etat doit accomplir sesdevoirs’’.

Tiémogo Zakari

Elh Idrissa Ha

mani/ON

EP

La présidente des femmes de Lété

Elh Idrissa Ha

mani/ON

EP

Une vue de la ville de Gaya

Groupements féminins, une initiative à encourager

créances.Selon Maître Maman Mahamane Sani,un des deux huissiers de justice de Gaya,‘’d’abord, l’Acte uniforme de l’OHADAsemble conçu pour privilégier les débi-teurs dont les biens doivent être saisis.Ces débiteurs sont constitués en gar-diens des biens et disposent de un moispour vendre ces biens à l’amiable et rem-bourser les créanciers. Or, à Gaya, noussommes frontalier de deux pays et beau-coup de débiteurs vont s’installer auBénin ou au Nigeria pour échapper aupayement des dettes. Quand on sait quel’ordonnance du juge pour la saisieconservatoire n’a qu’une durée de troismois, on imagine aisément qu’il est faciled’échapper à tout. Une fois, j’ai dû éliredomicile en l’étude d’un huissier béninoiset opérer avec la police béninoise poursaisir les biens de quelqu’un et rembour-ser le créancier à Gaya. D’habitude, leshuissiers privilégient le règlement à

l’amiable parce que la saisie des biensest humiliante pour tout père de famillequi en est victime et qu’on n’est pas làpour appauvrir les débiteurs, surtout s’ilsdétiennent un PV de carence de biens.Ensuite, généralement, au tribunal deGaya, il n’y a pas d’affaires au civil maisau pénal parce que la plupart des affairessont basées sur la confiance et sur leverbe ; donc, il y a une absence de for-malisme qui nous complique la tâche, caril n’y a pas d’éléments de preuves. Parexemple, les huissiers peuvent faire dessommations de payer les créances, maisle juge peut les dessaisir d’un dossier enrequalifiant une affaire civile en affairepénale. Or, l’huissier est un justicier et siles affaires civiles vont au pénal, l’huis-sier est écarté du dossier où il ne figureque comme témoin ! En effet, sous pré-texte qu’il n’y a qu’un fil entre le civil et lepénal ou sous prétexte d’éviter des abusde pouvoir dans l’exécution d’un com-

mandement, le procureur peut dessaisirun huissier, s’opposer à l’exécution d’uncommandement ou faire assurer lerecouvrement des créances par laGendarmerie ou la Police alors que lerecouvrement relève de l’huissier seul.Tout le monde fait du recouvrement, caron n’applique pas les textes ; même l’Etatest sanctionné par ces pratiques’’!Certes, reconnaît Maître MamanMahamane Sani, ‘’après des difficultésavec le greffe du tribunal d’instance, lesrapports entre juges et huissiers de Gayasont bons depuis deux ans’’; mais, lasituation est telle que ‘’les huissiers negagnent rien par rapport aux avocats etaux notaires’’.Le président du tribunal d’instance deGaya concède bien qu’’’il n’y a qu’un filentre le civil et le pénal, mais le restedépend de l’intime conviction du juge’’. Ainsi se présente l’environnement juri-dique des affaires à Gaya. Avec deshauts et des bas, comme en toute chose. Sani Soulé Manzo

L’environnement juridique des affaires à Gaya

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Loisirs

Page 19 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

HOROSCOPEPrévisions de vendredi-samedi-dimanche

VENDREDI: Il ne faut pas laisser des non-ditsplomber l’ambiance. Plus vous dialoguerez,mieux vous comprendrez.SAMEDI: Très nette embellie la lune et la soleilvous mettent en mode séduction.DIMANCHE: Amour et séduction sont au menu.

HORIZONTALEMENT1. L’agent du paludisme; 3. Qui n’a donc pas d’odeur de ren-fermé- Point éclatant ;4. Sigle de la route du Nord- Calme;5. Fin de journée - Il a son stand-Ancienne pièce;6. Appréciation littérale - Poil à l’ail;7. Recevoir du feu - confirme uneaffirmation;8. Long temps - Vient d’avoir-Sauveur des espèces;9. Punir - Poisson séché et fumé;10. Filles des grandes écoles.VERTICALEMENT1. On l’ouvre pour parler d’autrechose;2. Ile nigérienne - Coiffure militaire; 3. Perroquet - Aperçu de nouveau ;4. Réfléchi - Ancienne grande surfaceparisienne- Dans le vide ;5. Pour citer textuellement - Asséché;6. Faire place nette - Reliquat du blocde l’Est (sigle);7. Levée ultime- Massif nigérien-L’étain en symbole;8. Colères dépassées - Pianiste français;9. Mariage - Porcherie;

10. Travailleurs de bois.

1 Bélier (21 mars - 19 avril)

VENDREDI: Votre travail sera reconnu à sa justevaleur. Mais la route est encore longue avant uneréelle évolution. Continuez.SAMEDI: Elle vous proposera les meilleurs planspour vivre un bel été.DIMANCHE: La musique aura un rôle important.

3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)VENDREDI: Vous ferez une rencontre électrique. Quipourrait résister à une telle décharge d’énergie ?SAMEDI: La Nouvelle lune vous ramène un calme idéalpour réfléchir à la suite.DIMANCHE: Ceux qui reprennent le travail en aoûtdevront se concentrer. Une opportunité se présente danscette période de creux. A vous de la saisir.

4 Cancer (22 juin - 22 juillet)

VENDREDI: Faites de ce week-end des mini-vacances.SAMEDI: Vous aurez tendance à vous énerverfacilement, surtout en famille.DIMANCHE: L’ambiance est sereine au foyerquand chacun vaque à ses occupations.

2 Taureau (20 avril - 20 mai)

VENDREDI: Vous avez le droit à unmoment rien qu’à vous.SAMEDI: Vous aurez un emploi dutemps chargé et il faudra assurer.DIMANCHE: Vous aurez un emploi dutemps de ministre !

5 Lion (23 juillet - 21 août)

VENDREDI: Il faudra revoir vos ambitions àla baisse. et être plus réaliste.SAMEDI: En Lion, un signe ami, elle vousentraînera dans un tourbillon de loisirs etd’invitations.DIMANCHE: L’union fait la force. Associez-vous.

7 Balance (22 sept.- 22 oct.)

VENDREDI: Une rentrée d’argent serait la bienvenuepour franchir le cap de la fin de mois.SAMEDI: La Nouvelle Lune vous sera carrément favo-rable. Vous cogiterez sur un projet motivant.DIMANCHE: Vos pensées seront tournées vers lesastres et les mystères de l’univers.

VENDREDI: Vous êtes parfois mauvaise langue.Attention aux répercussions.SAMEDI: Retour au calme. le moment idéal pourfaire vos comptes, et fixer votre budget vacances.DIMANCHE: La chance vous sourit. Profitez-en !

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.) 10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)

VENDREDI: Les départs en vacances demande-ront de la discipline.SAMEDI: En revanche, la Nouvelle Lune annoncequelques possibles disputes dans votre couple.DIMANCHE: Ne vous repliez pas sur vous même.Ouvrez le dialogue.

11 Verseau (20 janv. - 18 février)VENDREDI: Séance de sport intensive. Vous allezlarguer ceux qui veulent vous suivre.SAMEDI: La Nouvelle Lune sera nettement moinsinfluente et vous laissera toute latitude pour vousorganiser au quotidien.DIMANCHE: Faites un vrai rangement avant de par-tir en vacances.

12 Poissons (19 Fév. - 20 mars)

VENDREDI: On n’aura pas à vous forcer pourfaire la fête. Quelle ambiance !SAMEDI: Une petite baisse de forme , à soigneren dormant davantage.DIMANCHE: Un peu de repos ne vous fera quedu bien.

6 Vierge (22 août - 21 sept.)

VENDREDI: Des souvenirs de voyage resterontgravés en vous.SAMEDI: Hélas, la Nouvelle Lune vous met engarde contre des difficultés dans votre travail.DIMANCHE: Motivez-vous pour la reprise au travail et vous y prendrez goût !

8 Scorpion (24 oct. - 22 Nov.)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1012345678910

T I R A I L L E U RE N E E I T EN D I A R G E N TT E N E R E U E RA S A E A L O IT U U N I T E BI N N E U H B UO E U F T E L L EN E O N N I E ES T R E S S A N T SS

olu

tion d

u n umé ro p r é c éden t

MOTS CROISES

+

Pharmacies de gardeNuméros utilesRenseignements: 12Sapeurs Pompiers: 18Réclamation : 13Police secours : 17Hôpital : 20 72 25 21Médecins de nuit: 20 73 47 37

�Château 1�Cité Fayçal�Grand Marché�Lac Tchad�Any Koira�Espoir�Sabo�Dan Gao�Camping�Askia�Populaire Banizoumbou�Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

DU SAMEDI 30 JUILLETAU SAMEDI 06 AOUT 2011DU SAMEDI 23 AUSAMEDI 30 JUILLET 2011

C'est deux gars qui veulent s'engagerdans l'armée. L'un est très intelligent,l'autre fou.Lors du passage du test pour entrer àl'armée, le plus intelligent dit à l'autre :"Bon, j'y vais et je te dis les réponsesaprès. Tu répèteras tout ce que je tedirais d'accord ?".Et l'autre lui répond : "ok".Le colonel commence :"Comment faites-vous pour tuer unefourmi ?- Je l'écrase sous mon pouce.- Et pour tuer un éléphant ?- Je lui tire une balle entre les 2 yeuxchef !- Vous préférez les gâteaux ou les fruits?

- Les 2 chef !- Bravo, vous êtes engagé".L'intello sort et répète toutes lesréponses au nigaud, bien dans l'ordrepour qu'il comprenne. L'idiot rentre dansla salle, tout fière, et sûr de réussir. Le test commence :"Comment tuez-vous un éléphant ?- Je l'écrase sous mon pouce.- Hum... Et comment tuez-vous unefourmi... ?- Je lui tire une balle entre les 2 yeuxchef !- Mais vous me prenez pour un con oupour un imbécile !?- Les 2 chef !"

Rions-en

�Avenir�El Nasr�Temple�Arewa�Arènes�Carrefour 6ème�Imam Malick�Lahia�Deyzeibon�Recasement�Populaire Maourey�Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

Rectificatif à l’Avis d’Appel d’Offres NationalN°003/DGPV/MAG/2011 relatif à la fourniture depièces détachées et consommables autos, etpneumatiques autos.L’ouverture des plis initialement fixée pour lemercredi 29 juin 2011 à 10 heures, est reportéeau jeudi 04 août 2011 à 10 heures dans la sallede réunion du Ministère de l’Agriculture.

Marchés PublicsREPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’AGRICULTUREDIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION DES VEGETAUX

BP. 323 TEL. 20 74 25 56/20 74 19 83 Niamey

Rectificatif

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Société

Page 20 29 juillet 2011 Sahel Dimanche

Les 17 et 18 juillet derniers, la caravaneScène ouverte Rap, édition 2011, a livrédes concerts gratuits dans les communes

urbaines de Diffa et de Maïné Soroa. Au coursde ces concerts, les lauréats de l’édition de2011, les groupes ‘’Bee For’’ et ‘’Primordial’’ ontvéhiculé dans leurs chansons des messages desensibilisation à l'attention des populations surle droit des enfants au Niger, l'émigration, lascolarisation de la jeune fille, le mariage préco-ce, la santé, la paix, etc.Ainsi, le dimanche 17 juillet, c’est la maison dela culture Chétima Ganga qui a servi de cadre àun concert gratuit, le 4ème des 19 prévus. Lesgroupes de rap ‘’Bee For‘’ et ‘’Primordial’’, etd’autres artistes locaux, ont émerveillé le publicmassivement venu écouter les messages. Lesenfants se sont mobilisés pour assister auconcert dont le genre se fait rare dans la com-mune. ‘’Nous avons tellement besoin de mani-

festations culturelles pendant ces vacances.L’arrivée de la caravane va nous relaxer’’,déclarait Abba Arimi, un jeune lycéen de Diffa.Selon Chamsou Moussa Adam, qui suivait lerythme de la chanson ‘’Halte au travail desenfants’’ du groupe ‘’Bee For’’, ‘’ce morceauexprime la triste réalité que subissent lesenfants ici. Chaque matin que Dieu fait, noustrouvons aux alentours des espaces commer-ciaux des enfants talibés qui subissent des pra-tiques parfois inhumaines qu’on doit vraimentarrêter’’. Après Diffa, la caravane s’est rendue à MaïnéSoroa où la jeunesse l’attendait impatiemment.Cette nuit du 18 juillet, la maison des jeunes etde la culture était pleine à craquer. C’est sousles vivats des spectateurs que les deux groupesont présenté leurs chansons en présence dupréfet dudit département, M. OumarouAmadou, et du maire nouvellement élu de la

commune, M. Koukouma Gasso. Tous les deuxont salué l’initiative de l’organisation de laScène ouverte rap. Pour le préfet, la tournée dejeunes artistes dans les régions pendant lesvacances constitue un moment de détente pourles enfants. Ils convergent tous vers la maisonde la culture. ‘’Cette initiative doit être pérenneet soutenue, en dehors des partenaires princi-paux, par l’ensemble des départements quiseront sillonnés par la caravane’’, a-t-il déclaré.Selon le maire de la commune de Mainé Soroa,‘’ce genre d’initiatives doit être encouragé.D’ailleurs, nous allons nous atteler à la promo-tion de la culture dans notre commune’’.Il faut préciser qu’au cours de ces concerts, desjeux de questions/réponses ont également étéorganisés par les animateurs de la Scèneouverte rap. Le jeu est basé sur la connaissan-ce du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance(UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la

Population, (UNFPA) et des produits de lasociété de la téléphonie mobile OrangeNiger comme Orange school, la promotionvente des téléphones portables Orange,Orange money, etc.Cette caravane de scène ouverte rap, qui sillon-ne l'ensemble du territoire national, permettraau Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouchet à ses partenaires financiers d'être en contactpermanent avec la jeunesse nigérienne afin detransmettre les messages de sensibilisationaux populations. Les artistes, eux, se battentpour passer les messages et proposer dessolutions à l’Etat ainsi qu’aux bailleurs de fonds.‘’Notre combat est de dénoncer, dans nos chan-sons, certaines pratiques observées par lesjeunes et de les amener à une prise deconscience. Nous proposons aussi des solu-tions pertinentes afin de bannir les mauvaisespratiques au sein de la jeunesse’’, a soulignéHarouna Garba du groupe ‘’Bee For’’. AprèsDiffa, la caravane poursuivra son séjour dans larégion de Zinder. Seini Seydou Zakaria,

envoyé spécial

8ème édition de la caravane Scène ouverte rap dans la région de DiffaSensibiliser la jeunesse sur les maux qui minent la société

Le fonds des Nations Unies pourl’Enfance (Unicef) au Niger a effectuéla semaine dernière, une mission de

terrain dans le département de Kantché,région de Zinder. L’objectif de cette mis-sion est de visiter d’une part un village dontles sources d’approvisionnement en eausont les puits traditionnels et d’autre part,vérifier l’impact des forages à faible coûtsur la vie des populations qui en ont béné-ficié.L’utilisation des forages manuels au Nigerremonte aux années 1970 et leur dévelop-pement a été soutenu dans les années1990 par des projets initiés par l’UnionEuropéenne et la Banque Mondiale. Lestechnologies à faible coût sont identifiéescomme étant des technologies ouméthodes permettant de diminuer demanière conséquente le coût de réalisationd’un point d’eau comparativement à l’utili-sation de techniques conventionnelles pluscoûteuse. Elles utilisent également desmoyens appropriés, adoptés aux réalitéslocales et ayant un impact rapide sur leterrain. En effet depuis 2002, de façonspontanée ou à travers des activités ini-tiées par le Fonds des Nations Unies pourl’Enfance et par des ONG, les foragesmanuels sont utilisés comme moyen per-mettant d’accéder à l’eau potable afin derépondre à la demande croissante en eaudes populations en zone rurale. Cetengouement est guidé par le coût 5 à 10fois inférieur au coût des ouvrages conven-tionnels et par l’existence de compétenceslocales. La première étape de cette mis-sion a conduit la délégation de l’Unicefdans le village de Hamidawa, départementde Matameye. Les populations de ce vil-lage utilisent pour leur approvisionnementen eau des puits traditionnels. Les femmespassent une bonne partie de leur temps àpuiser l’eau dont la consommation peutexposer la population à plusieurs mala-dies. Selon Mme Rakia, «le problèmed’eau dans ce village a considérablementanéanti tous nos efforts de développe-ment et nous expose à toutes sortes demaladies dont les conséquences sontincalculables. Nous souhaitons que lesdifficultés que nous rencontrons dans ledomaine de l’accès à l’eau potable puis-sent diminuer ». Dans les textes de poli-tique en matière d’hydraulique villageoise,il faut atteindre 250 habitants pour bénéfi-cier d’un forage moderne dont le coût estextrêmement élevé par rapport au foragemanuel. Le village de Wadare peulh situéà environ 37 km de Matameye a bénéficiélui de forages à faible coût comme letémoigne Mme Rachida Habou. A l’époqueoù il n’y avait pas de forage dans ce villa-ge, « nous avons énormément souffert

parce que souvent nos enfants tombaientmalades et pour la plupart, le diagnosticdes agents de santé révèle des problèmesliés à la consommation de l’eau sale.L’avènement des forages à faible coût adiminué de façon significative nos souf-frances. Notre village a bénéficié de troisforages à faible coût financés par le Fondsdes Nations Unies pour l’Enfance ». Uncomité de gestion est mis en place pourgarantir une bonne conservation desforages dans ce village. S’agissant, duvillage de Makera Izekan, la mission arencontré une équipe de foreurs. Le chefde l’équipe, M. Souleydeini Mountari aexpliqué que chaque équipe est composéede 12 personnes et l’installation d’un fora-ge à faible coût ne dépasse guère 24heures si la nappe phréatique n’est pas

profonde. Dans certains endroits, à 12 mvoire 6, les foreurs peuvent trouver l’eaupotable. Quant à Amadou Moussa, fabricant duforage à faible coût résident à Matameye,il a précisé qu’il avait suivi une formation àplusieurs reprises avant d’installer sonpropre atelier. Les matières premières desforages à coût faible pour la fabricationsont achetées au Nigéria. Ce fabricant deforage à faible coût affirme qu’il peutconfectionner deux à trois forages par jourpour vendre l’unité à 85.000 FCFA. Selon le directeur départemental del’hydraulique de Matameye, M. ZakariMaman, dès que les foreurs trouvent quel’eau est propre, on prélève un échantillonqui est envoyé à la direction régionale del’hydraulique de Zinder pour un examen

physico-chimique avant que la populationne commence à consommer l’eau. Pourl’essentiel des échantillons qui ont été exa-minés, il s’est avéré que l’eau est de bonnequalité, autrement dit une eau potable. Lesforages à faible coût sont une solutionintermédiaire pour les populations rurales.La région de Matameye, a-t-il dit, a bénéfi-cié de plus de 100 forages à faible coûtfinancés par l’Unicef et certaines ONG.Néanmoins, ces actions ne sont pas comp-tabilisées dans le calcul du taux de cou-verture. C’est pourquoi, des études sont entrain d’être faites au niveau central et auministère pour justement insérer cesactions dans le taux de couverture en eaupotable, a-t-il conclu. Hassane Daouda,

envoyé spécial

Problématique de l’accès à l’eau potable dans la Région de ZinderUne alternative pour améliorer l’accès à l’eau potable des populations en zone rurale

L’Observatoire sur les pratiques anor-males (OPA) sur les corridors del’UEMOA a tenu, lundi et mardi der-

niers au Grand Hôtel de Niamey, une réu-nion de diffusion des résultats de sesenquêtes. En effet, cet organe a été mis enplace par l’Union dans le cadre de la luttecontre les différentes formes de pratiquesauxquelles font face les acteurs des trans-ports de la sous région. La cérémonie de clôture de ces travaux quion été présidés par le commissaire encharge de l’aménagement communautai-re, des transports et du tourisme del’UEMOA, M. Ibrhim Tamponé, a permisaux participants d’échanger sur les résul-tats des enquêtes, les améliorationsapportées, l’état de la mise en œuvre duprojet de l’observatoire sur les pratiquesanormales, sur les axes routiers inter-Etats. Dans son mot de clôture, le président duComité nigérien de l’Observatoire despratiques anormales a émis l’espoir de voirles résultats issus de cette rencontre fairetâche d’huile dans tous les Etats de l’Unionafin que la facilitation du transport puissedevenir une réalité dans notre sous-région.Notant que les textes sont élaborés par lesservices techniques, il a émis le voeu devoir les hommes en tenue à qui revient lamission d’appliquer ces textes sur le ter-rain, au niveau des barrières, prendre partà ce genre de réunion en vue de s’impré-gner des préoccupations émises. D’importantes recommandations ont étéformulées par les experts à l’issue destravaux.Ces recommandations portent, entre

autres, sur l’harmonisation des méthodesdes enquêtes de l’OPA ; l’ATP et l’EATPdans le cadre de la pérennisation desactivités de cette structure et leur rempla-cement à terme par l’Observatoire destransports et de la facilitation ; l’engage-ment par les Etats membres des réformesdes structures ; l’harmonisation des procé-dures ainsi que l’adoption de mesuresd’accompagnement nécessaires pour laréduction des entraves au transport intra-régional ; la redynamisation des Comitésnationaux de facilitation des transports etleur appui à la gestion des corridors et auplaidoyer de la bonne gouvernance routiè-re ; l’implication des hommes politiques,des journalistes, des associations defemmes, des parlements des enfants et

des artistes dans le plaidoyer sur la bonnegouvernance routière ; la mise en placed’un réseau de journalistes pour l’observa-toire des pratiques anormales en vue derenforcer le plaidoyer. En outre, les experts ont formulé desmotions de remerciements à l’endroit desautorités et du peuple du Niger pour l’hos-pitalité dont ils ont été l’objet durant leurséjour à Niamey. Les experts ontégalement adressé leurs félicitations à laCommission de l’UEMOA pour la bonneorganisation de la réunion et pour laqualité des éléments ayant servi à soncadrage.

Laoualy Souleymane

Fin de la réunion de diffusion des résultats des enquêtes de l’OPAD’importantes recommandations formulées par les experts

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Une vue des participants à la réunion