n° 16, avril - mai - juin - juillet 2009. infos n 16.pdf2007, 2008 et 2009. l[ag devra aussi...

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SOMMAIRE N° 16, Avril - Mai - Juin - Juillet 2009. Editorial 02 Les activités de l’ADEPA 03 Les OP du centre ouest du golfe de Guinée n’ont pas été oubliées 03 En Guinée Bissau et en Sierra Leone; les OP ont été formées en gestion des organisations 03 Compter d’abord sur ses propre forces : Entretien avec le Docteur Cirilo VIEIRA, Directeur Général de la pêche artisanale en Guinée Bissau 04 Initiatives des OP 06 La SLAFU - Sierra Leone Artisanal Fishermen Union - En ordre de bataille contre la pêche illicite 06 Chez nos Partenaires 07 L’alliance Internationale Terre Citoyenne s’est réunie à NANTES (France) 07 L’alliance pour une pêche responsable - responsability fishing alliance RFA http://www.responsible-fishing.org : De l’hameçon à l’assiette, une alliance en action pour une pêche responsable 09 En bref... En bref...En bref 10 L’ADEPA a reçu la visite du CCFD 10 Un début de partenariat entre l’ADEPA et Inter-Réseaux 11 Agenda 12

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E

N° 16, Avril - Mai - Juin - Juillet 2009.

Editorial 02

Les activités de l’ADEPA 03

• Les OP du centre ouest du golfe de

Guinée n’ont pas été oubliées 03

• En Guinée Bissau et en Sierra Leone;

les OP ont été formées en gestion des

organisations 03

• Compter d’abord sur ses propre forces :

Entretien avec le Docteur Cirilo VIEIRA,

Directeur Général de la pêche artisanale

en Guinée Bissau 04

Initiatives des OP 06

• La SLAFU - Sierra Leone Artisanal

Fishermen Union - En ordre de bataille

contre la pêche illicite 06

Chez nos Partenaires 07

• L’alliance Internationale Terre Citoyenne

s’est réunie à NANTES (France) 07

• L’alliance pour une pêche responsable

- responsability fishing alliance RFA

http://www.responsible-fishing.org : De

l’hameçon à l’assiette, une alliance en

action pour une pêche responsable 09

En bref... En bref...En bref 10

• L’ADEPA a reçu la visite du CCFD 10

• Un début de partenariat entre

l’ADEPA et Inter-Réseaux 11

Agenda 12

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L’ADEPA prévoitd’organiser sonAssemblée Générale

ordinaire (AG), les 18 et 19octobre 2009 à Dakar. L’AGest l’organe suprême denotre association. C’est ellequi détermine lesorientations générales deson activité et les objectifsprioritaires à promouvoirjusqu’à l’AG suivante. L’AG

approuve les rapports des activités réalisées depuis ladernière AG. De plus, elle examine les rapportsannuels d’audit sur la gestion financière. Elle ratifiecette gestion et délibère sur les questions mises àl’ordre du jour par le Conseil d’Administration.

Notre prochaine Assemblée Générale revêt uneimportance particulière. Le contexte de la pêcheartisanale a beaucoup changé depuis trois ans. A cetégard, notre « Plan d’action 2006/2010 » doit êtreévalué ; nos orientations nécessitent à nouveau undébat ; de nouveaux objectifs sont à fixer. Par ailleurs,nous nous devrons de revisiter, et de repréciser aubesoin, les termes de la convention « Forum RégionalPermanent des acteurs professionnels de la pêcheartisanale en Afrique de l’Ouest - FRP / ADEPA »signée en décembre 2006 et mise en chantier courant2007, 2008 et 2009. L’AG devra aussi renouveler leConseil d’Administration de l’ADEPA.

En marge de l’AG, les 12 et 13 octobre 2009, setiendra une réunion du Conseil d’Administrationpréparatoire à l’AG. Suivra, du 14 au 16 octobre 2009,un atelier sur « les réglementations majeuresconditionnant l’accès aux marchés extérieurs desproduits halieutiques ouest africains » organiséconjointement par l’ADEPA en partenariat avec leFRP, le projet "Renforcement des capacités régionalesde gestion de la pêche en Afrique de l'Ouest (RECAR-GAO, CSRP-UICN-WWF), le Réseau sur les Politiquesde Pêche en Afrique de l’Ouest (ENDA/REPAO), leProgramme Régional de Conservation de la zoneCôtière et Marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) et leConseil des ONG d’Appui au Développement(CONGAD). La veille de l’Assemblée Générale, le 17octobre, il y aura une rencontre entre le Conseil

d’Administration de l’ADEPA et les délégués des Foranationaux pour faire le bilan des activités du FRP etproposer de nouvelles initiatives conjointes entrel’ADEPA et le FRP. De ces propositions sortiront lesnouvelles orientations de l’ADEPA pour la période2010-2014 qui seront entérinées par l’AssembléeGénérale. Après l’AG, le nouveau CA se réunirabrièvement pour préciser avec l’équipe techniquecomment les orientations données seront mises enœuvre.

C’est donc pour mois l’occasion de rappeler certainesdispositions que notre dernière AG a prises quant à latenue des assemblées générales. L’article 5 de notrerèglement intérieur précise qui doit participer à l’AG ences termes : « Sont membres de l’AG, les associés

délégués par collège des associés résidant dans un

même pays. Les délégués sont désignés par élection,

à raison d’un délégué par tranche de trois associés.

Cependant le nombre total de délégués par pays ne

peut en aucun cas dépasser cinq ». En vertu de cettedisposition, les pays devront designer leurs délégués àl’AG d’octobre 2009. Une correspondance à ce sujetsera envoyée très prochainement à tous les membresassociés. L’article 2 de ce même règlement précisequ’un associé qui n’est pas en règle de sa cotisation ne

peut exercer son droit de vote à l’Assemblée générale.J’invite donc tous les membres associés qui ne l’ontpas encore fait de s’acquitter de leur devoir de membre.

A très bientôt.

Lucien DEHY, Président de l’ADEPA.

EDITORIAL

NOUS APPROCHONS DE NOTRE ASSEMBLEE GENERALE.

Chers lecteurs,

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LES ACTIVITES DE L’ADEPA

Un peu oubliées ces derniers temps, les OP de lapêche artisanale du Centre Ouest du Golfe deGuinée : Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Liberia,

Nigeria et Togo se sont réunies en atelier les 2 et 3 avril2009 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elles ont fait un état delieux de la pêche dans leurs pays respectifs et prisconnaissance des initiatives dans leur sous région commela création récente d’un « Comité des Pêches du CentreOuest du Golfe du Guinée (CPCO) regroupant ces sixpays et basé à Accra au Ghana : Le Secrétaire Général de la

CPCO est M. Séraphin Dedi NADJE - e-mail : [email protected];

Tél. : 233 20 75 86 321. Elles ont été informées des activités del’ADEPA dans la zone de la Commission Sous Régionaledes Pêches (CSRP) : Cap Vert, Gambie, Guinée, GuinéeBissau, Mauritanie, Sénégal et Sierra Leone et del’évolution du Forum Régional Permanent des acteursprofessionnels de la pêche artisanale en Afrique del’Ouest. Cet atelier a été l’occasion pour ces OP de faireune déclaration publique appelant les Etats et les autresacteurs impliqués et/ou concernés par la pêche de faireun peu plus d’efforts pour le développement de ce secteuret la généralisation d’une pêche durable. Pour en savoirplus, consulter le rapport de cet atelier sur le liensuivant http://www.adepa-wadaf.org/spip.php?article179.

Dans le cadre du « projet renforcement des

capacités des ONG et des OP actives dans la

pêche et l’environnement dans l’écoregion

marine ouest africaine », deux ateliers de formation engestion des organisations ont été organisés pour les OP dela pêche artisanale en Guinée Bissau, du 18 au 20 mai2009 et en Sierra Leone, du 02 au 04 juin 2009. Laformation a été articulée autour de huit « modules » : la

création d’une organisation : sortes d’organisations ;raison sociale ; recrutement des membres ; statuts ;règlement d’ordre intérieur, (le tout ponctué d’exemplesréels) ; la demande de reconnaissance juridique : ministèrede tutelle ; loi en la matière ; démarches à entreprendre ;procédures à suivre ; documents à fournir ; délais ;notification, recours si nécessaire ; ouverture d’un compteen banque : conditions, documents à fournir ; gestionadministrative d’une organisation : les organes de gestion :rôle et régularité des réunions pour l’AG, le CA ; lagestion quotidienne de l’organisation ; documents degestion administrative : registre des membres, registre desPV du CA et de l’AG, registre des cotisations etc. ; bonnegouvernance, démocratie, transparence et contrôle dansles organisations ; communication interne : latérale etverticale ; communication externe ; gestion financière : lesressources de l’association, le livre de caisse, le livre debanque ; le bilan ; le compte d’exploitation ; l’affectation durésultat. Pour en savoir plus consulter les fiches d’action deces ateliers sur les liens suivants : http://www.adepa-wadaf.org/IMG/pdf/Fiche_Action_suivi-evaluation_atelier_de_formation_en_gestion_Sierra_Leone.pdf ; http://adepa-wadaf.org/IMG/pdf/Fiche_Action_suivi-evaluation_atelier_de_formation_en_gestion_des_organi-sations_en_Guinee_Bissau.pdf

LES OP DU CENTRE OUEST DUGOLFE DE GUINEE N’ONT PAS ETE

OUBLIEES.

EN GUINEE BISSAU ET EN SIERRALEONE, LES OP ONT ETE FORMEESEN GESTION DES ORGANISATIONS.

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La 21 mai 2009à 12 heures,après l’atelier

de formation sur « lagestion des organi-sations » quel’ADEPA venaitd’organiser àl’intention des Orga-nisations Profes-sionnelles (OP) dela pêche artisanaleen Guinée Bissau,du 18 au 20 mai2009, nous avonsété reçus, en visitede courtoisie, par le

Docteur Cirilo VIEIRA, Directeur Général de la PêcheArtisanale en Guinée Bissau. Notre délégation étaitcomposée de MM Augusto DJU, Porte Parole duForum National des acteurs de la pêche artisanale deGuinée Bissau, Simao Da SILVA, Coordonnateur duréseau des OP et des ONG de la Pêche Artisanale deGuinée Bissau (ROPA) et Charles BAKUNDAKWITA,Secrétaire exécutif de l’ADEPA. Le Docteur VIEIRAnous a reçus en compagnie de MM. Malan MANE,Chef de Division et TUBENTO, Conseiller Technique.

En présentant les raisons de cette visite, le Secrétaireexécutif de l’ADEPA a rappelé brièvement la création,

en 2006 du ROPA-Guinée Bissau avec l’appui duWWF Wamer et celle, en août 2007, du Forumnational des acteurs de la pêche artisanale avecl’appui de l’ADEPA. Il a insisté sur la volonté du WWFWamer et de l’ADEPA de créer des synergies entreles réseaux créés et/ou soutenus par ces deuxinstitutions et/ou de les jumeler. Il est revenu sur lesactivités de renforcement des capacités de cesréseaux déjà réalisées à leur intention par l’ADEPAen collaboration avec le WWF Wamer à l’exemple del’atelier de sensibilisation et de mobilisation des OPde la pêche artisanale pour leur implication dans lesprojets régionaux pêche (mai 2008), la visite d’étudedes représentants d’OP de Guinée Bissau en Gambie(du 06 au 10 octobre 2008) et l’atelier deformation sur la gestion des organisations que nousvenions de clôturer. Le Secrétaire exécutif de l’ADEPAest revenu sur les projets portés par le ROPA GuinéeBissau et le Forum national pour lesquels ilsdemandent l’appui de l’ADEPA et du WWF Wamer,entre autres l’équipement du ROPA et du Forum d’unordinateur, d’une imprimante, d’une connexioninternet et d’un groupe électrogène chacun. Le Forumnational souhaiterait également l’appui de l’ADEPA etdu WWF pour la mise en place d’un fonds deroulement pour initier un crédit rotatif pour sesmembres.

En réaction à cette présentation, le Docteur VIEIRAest revenu sur quatre points fondamentaux que noussouhaitons porter à la connaissance des lecteursd’ « ADEPA Infos ».

« Une association doit avoir un nom et undomicile ». Le Docteur VIEIRA est formel. Uneassociation qui n’a pas un lieu où on peut la trouver,n’est pas une association. Il a comparé la vie d’uneassociation à la vie d’un homme. A la naissance, lenouveau né est enregistré à l’état civil avec nom etdomicile. Le Dr VIEIRA n’est pas convaincu desorganisations professionnelles qui ne sont localiséesnulle part et qui probablement n’ont même pas uneliste de leurs membres. Il conseille aux organisationsde pêcheurs artisans qui prétendent à ce titre de sedoter d’un siège social, si modeste soit-il, et de sefaire inscrire.

« Les membres d’une association doivents’acquitter de leurs cotisations ». Le docteurVIEIRA s’étonne des associations qui n’ont aucun sou

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COMPTER D’ABORD SUR SESPROPRES FORCES : Entretien avec le

Docteur Cirilo VIEIRA, DirecteurGénéral de la Pêche Artisanale en

Guinée Bissau.

LES ACTIVITES DE L’ADEPA

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LES ACTIVITES DE L’ADEPA

dans leur caisse mais qui sont tout le temps à larecherche des aides extérieures. Il nous a rappelél’adage populaire « aide-toi et le ciel t’aidera ». Iciaussi, il est formel. Si les associés ne sont même pascapable de céder ne fut-ce que la valeur d’unkilogramme de poisson pour la bonne marche de leurassociation, de quel droit peuvent-il tendre la mainpour demander l’aide extérieure ? L’aide doit venir enappoint aux efforts des organisations qui veulentréellement avancer, autrement c’est de « l’escroque-rie » !! Faites votre budget, montrez ce que vousdisposez et demandez ce qui vous manque. C’est laseule procédure crédible, a conclu le Dr. VIEIRA surce point.

« On ne peut obtenir un crédit sans fonds degaranti ». Le docteur VIEIRA pense effectivementque le crédit peut booster les activités des pêcheursartisans mais souligne que pour demander un crédit,il faut disposer d’une certaine base qui confère unecrédibilité au demandeur. Ici, il nous a parlé d’uneforme de crédit entre les membres d’une mêmeassociation appelée « tontine » et qui a fait despreuves dans certains pays. M. VIEIRA pense qu’onpourrait commencer par là.

« Il faut penser aux charges récurrentes avant defaire des investissements ». Le Docteur VIEIRA,acquiesce, d’un ton un peu moqueur, qu’une OPpuisse bénéficier d’un ordinateur et d’une imprimantemais il pose la question pertinente des chargesrécurrentes : la location du local pour sécuriser cematériel, les frais de gardiennage, les fraisd’électricité, les frais d’abonnement internet, lesconsommables, etc. Il donne son point de vue : « à laplace d’un ordinateur, je commencerais par unemachine à écrire ».

Pour conclure, le Directeur Général de la PêcheArtisanale en Guinée Bissau a assuré aux pêcheursartisans la disponibilité de son département pour lesappuyer et les conseiller dans la mesure des moyensdisponibles. Par exemple, il aurait aimé leur prêter unlocal mais il n’en dispose pas. Il a félicité lesorganisations telles que l’ADEPA et le WWF Wamerqui apportent leurs appuis aux OP de son pays enappoint de ce que fait le Gouvernement BissauGuinéen.

Charles BAKUNDAKWITA,Secrétaire exécutif de l’ADEPA.

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INITIATIVES DES OP

La pêche contribue de façon importante audéveloppement économique et social de LaSierra Leone. Elle joue un rôle capital dans des

domaines vitaux tels que la sécurité alimentaire, lacréation d’emplois (400 000) et de richesses (devises)pour plus de 5 millions de personnes. La pêchecôtière occupe directement 10 % de la populationactive de ce pays.

Comme tous les secteurs de l’économie nationale enSierra Leone, la pêche artisanale a subi les affres dela guerre civile et continue de souffrir de sesséquelles. Notamment le pillage des ressources parles flottilles étrangères et l’afflux massif de « pêcheursnéophytes » en mal d’emplois qui ne respectent rien :engins de pêche illégaux, pêche à la dynamite,capture des juvéniles, etc. La surpêche et ladégradation de l’environnement côtier et marinévoluent rapidement vers le point de non retour. Lestendances actuelles de l’évolution des stocksmontrent des signes très inquiétants (diminution de la

taille moyenne des poissons capturés, réduction desPrises par Unité d’Effort de plusieurs espècesnotamment les espèces démersales côtières…).

Face à l’ampleur de la crise que connaît le secteur dela pêche en Sierra Leone et à l’incapacité de l’Etat àtrouver seul des solutions adéquates, les profession-nels de la pêche ont pris l’initiative de jouer un rôle deplus en plus important dans la gestion durable desressources halieutiques. Assez conscients du dangerqui menace les métiers qui les font vivre, ils se sontorganisés pour faire face. Dans tout le pays 530communautés de pêche se sont regroupées dans laSLAFU et ont commencé la lutte contre une pêchedestructrice. Incomprise et sans moyens financiers,la SLAFU s’est adressée à l’ADEPA dont ellemembre, pour lui demander un appui technique etfinancier afin d’intensifier son action. Un projet en cesens a été élaboré et présenté au Fonds Françaispour l’Environnement Mondial (FFEM) dans le cadredu concours de projets « Programme de PetitesInitiatives du FFEM (PPI) ».

La SLAFU,longtemps privéede son président,décédé en début2008, a élu, il y aà peine six mois,son nouveauprésident en lapersonne deM. MohamedCONTEH : Tél. : 232 07 66 17 166 ;

e-mail : [email protected]; [email protected]. C’estsous la houlette de ce dernier que la guerre contrela pêche illicite a été déclarée !

Charles BAKUNDAKWITA.

LA SLAFU – SIERRA LEONE ARTISA-NAL FISHERMEN UNION – EN ORDRE

DE BATAILLE CONTRE LA PECHEILLICITE.

Web: www.adepa-wadaf.org

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CHEZ NOS PARTENAIRES

Après les rencontres de Saint Martin de Londres(France) en juin 2006 et de Saluzzo (Italie) enmars 2008, l’Alliance Internationale Terre

Citoyenne (AITC) s’est réunie à Nantes, en Aveyron,au sud de la France, du 29 juin au 05 juillet 2009.

Mais au fait c’est quoi l’Alliance Internationale TerreCitoyenne ? L’AITC réunit plus d’une vingtained’organisations de nature variée de part le monde. Cesont les organisations sociales comme l’Associationdes Populations de Montagnes du Monde (APMM), leForum Mondial des Pêcheurs et Travailleurs de la Mer,la Confédération Nationale des paysans et des Rurauxdu Tchad (CNPRT) ; des ONG comme l’ADEPA,l’Environmental Management and Economic Develop-ment (EMEDO) en Tanzanie, le Katosi WomenDevelopment Trust (KWDT) en Uganda, le CentreInternational d’Etudes Rurales et Agricoles (CERAI) enEspagne ; des entreprises et bureaux d’étude commela SOTRAL, RISTECO (Consortium de recherche surla restauration collective, ALMEDI, MEDIA Variations ;des réseaux et des alliances impliquant différentsacteurs comme ALIMENTERA et MENSA CIVICA,Responsible Fishing Alliance (RFA), Banana Link,Sucre Ethique ; les pôles d’expertise citoyenne commel’Association pour la Gouvernance de la Terre, de l’Eauet des Ressources Naturelles (AGTER), le Réseaud’ONG Européennes sur l’Agro-Alimentaire, leCommerce, l’Environnement et le Développement(RONGEAD) en France ; les ONG et institutionscentrées sur la formation comme le Centre Andin pourla Formation des Leaders Sociaux (CAFOLIS) enEquateur, ENFOC au Brésil, l’Ecole de la Paix,l’Institut Européen de gestion des Conflits, Culture et

Coopération (IECCC) en France ; des responsables etdes professeurs de différentes universités commel’Université de la mer au Chili, l’UPS en Equateur,l’Université Libre de Tirana (Albanie), LADES (Brésil) ;etc. L’Alliance Internationale Terre Citoyenne constitueune construction sociale, intellectuelle et d’action. Troisgrandes thématiques en font le dénominateur commun :la gestion des ressources naturelles et des territoires,les systèmes alimentaires durables et la formationcitoyenne et des leaders sociaux. Soutenue au départpar la Fondation Charles Léopold Mayer pour leProgrès de l’Homme, l’AITC est en passe de devenirune association ayant son propre statut juridique.

La rencontre de Nant a réuni 43 participants issus de16 pays (Bénin : 3, Brésil : 5, Cameroun : 2, Chili :4, Chine : 2, Colombie : 1, Equateur : 2, Espagne :1, France : 15, Islande : 1, Italie : 3, Ouganda :1, Sénégal : 3, Tanzanie : 1, Tchad : 1 et Vietnam :1. L’ADEPA y était représentée par son Secrétaireexécutif, M. Charles Bakundakwita.

La rencontre de Nantes a marqué les esprits desparticipants par la combinaison ingénieuse et souplede méthodes de travail aussi variées que complémen-taires alliant les ateliers visites sur le terrain,l’expression des découvertes personnelles, desressentis et des surprises, la réflexion individuelle, laréflexion collective en petits groupes, les conférencesdans les hameaux, la mise en commun dans la grandgroupe, etc.

Dans le cadre des visites ateliers, la mairie de SaintAffrique, la fromagerie Rockfort et le plateau du Larzacont révélé aux participants que l’action va au-delà desmots, que les peuples aux mains nues armésseulement de la conviction, de la détermination et del’engagement finissent toujours par obtenir ce qu’ilsveulent, que la tradition peut l’emporter sur la« modernité » et que la solidarité est un choix de vie.

L’ALLIANCE INTERNATIONALETERRE CITOYENNE S’EST REUNIE

A NANTES (FRANCE).

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A Saint Afrique nous avons appris comment la mairiemilitante à instauré un système d’alimentationcollective à « dimension humaine » pour les enfants del’école maternelle, les élèves du collège publique ainsique pour les personnes âgées en privilégiant unealimentation saine et équilibrée donnant la priorité auxproduits du terroir. Ce choix courageux dans un mondetourné vers la production industrielle fait le bonheur despetits producteurs agricoles qui reviennent en massespour repeupler la campagne. Il fait aussi le bonheur despersonnes âgées sorties de l’isolement par les visitesjournalières de leurs « nourrices » affectueusementappelées ici « assistantes sociales » car elles ne fontpas que distribuer de la nourriture, elles s’occupentaussi de la vie sociale de leurs « protégées ».

L’histoire de la lutte sans violence des paysans duLarzac pour garder leurs terres qu’une extension d’uncamp militaire allait leur confisquer ressemble à unelégende. Venant d’Afrique, d’Amérique Latine ou deChine où les pouvoirs publics en font à leur guise et oùles populations se résignent dans la plupart des cas,les participants ont admiré le courage, l’ingéniosité et lapersévérance de ces hommes et de ces femmes quiont eu raison d’une décision injuste qui foulait au piedleurs droits. L’organisation de la société civile pourgérer ces terres chèrement acquises nous a montréune paysannerie active, réfléchie, inventive et créatricequi ne peut se faire surprendre par une quelconquesituation sans lui trouver une solution appropriée.

Le choix des paysans du Larzac de diversifier leursproductions : brebis, viande, blé, miel, chacun dans ledomaine qui l’intéresse et où il se sent plus à l’aise faitque les terres sont rationnellement utilisées et évite laconcurrence entre les producteurs. Soucieux de gagnerjuste ce qu’il leur faut pour vivre sans épuiser la terrenourricière ni porter préjudice au voisin, les paysans duLarzac nous ont appris ce qu’est réellement uneexploitation durable. Ils nous ont appris également quele bonheur partagé est sans doute le meilleur et que la

solidarité est un choixde vie.

Dans le groupe detravail sur la gestiondes ressourcesnaturelles, noussommes arrivés à unconstat sidérant. Quece soit en Afrique, enAmérique Latine, enEurope ou en Chine,

que ce soit pour les petits producteurs agricoles, lespopulations des montagnes ou les pêcheurs artisans,les problèmes sont identiques : méconnaissance,marginalisation, culpabilisation, incrimination,expropriation, isolement, paupérisation, … et lecombat est le même : faire reconnaître/admettre leuridentité, avoir la droit de vivre de leurs milieux et deleurs ressources, avoir droit au chapitre, fairereconnaître/admettre leur savoir-faire, … La lutte despaysans du Larzac peut-elle être une sourced’inspiration pour les organisations paysannes etprofessionnelles en Afrique et ailleurs ? Chantal etThomas, exploitants d’une ferme au Larzac, pourraient-ils un jour venir au Tchad pour expliquer aux paysanstchadiens comment lutter, gagner et conserver lavictoire ? Notre environnement politique s’y prête-t-il ?

A suivre …Charles BAKUNDAKWITA,

Secrétaire Exécutif de l’ADEPA.

CHEZ NOS PARTENAIRES

Web: www.adepa-wadaf.org

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CHEZ NOS PARTENAIRES

Cet article est publié

sous le contrôle de

MM. Bruno Correard,

Coordinateur de l’Alliance

pour une Pêche Responsable

– Responsible Fishing

Alliance (RFA) depuis sa

création en 2007 à nos jours.

Son mandat a été renouvelé

pour deux ans lors du conseil

de la RFA tenu à Paris le 07 juillet 2009 et René

SEGBENOU, Coordinateur du projet « Restaurer

l’espoir autour du lac Victoria ».

La RFA dont l’ADEPA est membre a pour objectif depromouvoir la dynamique et les moyens visant àl’établissement d’une gestion pérenne des ressourcesde poissons sauvages sur les plans environnemental,social et économique, ainsi que d’un développementdurable d’une aquaculture alternative. La RFA n’a pasde personnalité juridique. Régie par une convention etune charte entre ses membres, elle existe et fonctionnesous seing privé.

La particularité et l’originalité de la RFA sont sans doutel’origine et la qualité de ses membres. En effet, la RFAregroupe en son sein des pêcheurs, des intermédiaires,des transformateurs/industriels, des distributeurs et desconsommateurs du monde entier d’où son slogan « de

l’hameçon à l’assiette, une alliance en action pour

une pêche responsable ». Ses membres sont desorganisations issues de la société civile, des sociétésprivées à caractère commercial et des institutionspubliques. Des personnalités peuvent égalementrejoindre le Comité d’Honneur de la RFA.

Pour le moment, la RFA compte 18 organisationsmembres dont 2 de pêcheurs : Forum Mondial desPêcheurs et des Travailleurs de la Pêche (WFF) et laNational Association of Small Boat Owners (NASBO)en Islande ; 6 soutenant les activités de pêche :Environmental Management and Economic Develop-

ment (EMEDO) en Tanzanie, Katosi Women Develop-ment Trust (KWDT) en Ouganda, ADEPA, FondationCharles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme(FPH), Centre International des Etudes Rurales et del’Agriculture (CERAI) en Espagne, et Agrocampus enFrance ; 1 d’intermédiaires : Gelazur en France ; 2 detransformateurs : Ny-Fiskur en Islande et le groupeMultivac, leader mondial de l’emballage en Allemagne ;3 de distributeurs ou d’activités de support à ladistribution : groupe Carrefour, groupe Elior en Europeet Risteco en Italie ; 1 de consommateurs : Familles deFrance ; 3 autres : CorreardB Consulting SARL,Alliance Terre Citoyenne et Le Sustainable FoodLaboratory aux USA ainsi que 10 membres personnesphysiques. Les organisations (et les personnesphysiques) membres de la RFA sont implantées dans11 pays : Allemagne, France, Italie, Espagne, Canada,Chili, Chine, Islande, Sénégal, Tanzanie, Uganda, EtatsUnis. Pour avoir un impact significatif de part le monde,la RFA cherche toujours à copter d’autres membres.Que ce soit des membres ordinaires ou des membresdu Comité d’Honneur. L’article 2 de sa conventionprécise, aux alinéas II et III, la qualité des membres etles conditions d’admission. http://www.sustainable-foodlab.org/filemanager/filedownload/phpxJmM0o/Convention_du_RFA_07.02_fr.pdf

Soucieuse de rétablir l’équilibre entre les stocks desressources et les prélèvements pour les besoinshumains, équilibre gravement menacé par desexploitations non responsables, la RFA veut mettre toutle monde à contribution. La RFA n’est ni « l’ami dupoisson contre l’homme » ni « l’ami de l’homme contrela nature ». Elle cherche seulement à rétablir l’harmo-nie compromise entre la survie de l’homme et celle desressources qui le font vivre. Dans ce cas, on ne peutpas s’adresser aux seuls pêcheurs en ignorant lesautres acteurs de la filière. Les comportements dupêcheur envers le poisson qu’il capture dans ses filets,celui de l’intermédiaire, du transformateur/industriel etdu distributeur sont dictés par le comportement duconsommateur final qui impose son goût, son éthiqueet ses choix. La chaîne en amont se doit donc detravailler pour le satisfaire.

Pendant les trois ans de son existence, la RFA aouvert beaucoup de chantiers et conduit quelquesprojets pilotes. Après une énumération rapide de sesréalisations, nous prendrons un petit temps pour parlerdu projet « Restaurer l’espoir autour du Lac Victoria »,pour lequel l’ADEPA apporte sa contribution.

L’ALLIANCE POUR UNE PECHERESPONSABLE – RESPONSIBLE

FISHING ALLIANCE (RFA) http://www.responsible-fishing.org :

« De l’hameçon à l’assiette, unealliance en action pour une pêche

responsable ».

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Comme réalisations de la RFA, nous avons évoquél’admission de 18 membres organisations. La RFA aaussi élaboré son logo et construit son site Web :http://www.responsible-fishing.org/. Elle a adhéré auregistre des représentants d’intérêts de la CommissionEuropéenne et a été intégrée par cette dernière augroupe d’experts sur les critères minimums de pêcheresponsable (étiquetage écologique).Conjointement avec certains de ses membres (WFF,Carrefour, Elior …), la RFA a réalisé et publié unmanuel de vulgarisation sur la pêche responsable àdestination de la restauration collective ainsi qu’à toutacteur de la filière pêche (distributeurs et consomma-teurs en particulier). Cet ouvrage, d’abord publié enfrançais, sera décliné par la suite en différentes langues(anglais, espagnol, portugais, italien, chinois, …).En avril 2009, à Gênes en Italie, la RFA a tenu desateliers sur la pêche artisanale lors du Salon Slowfish(émanation de Slowfood). Ce Salon fut l’occasion derenforcer les liens avec l’organisation Slowfood, deprésenter le manuel sur la pêche responsable au grandpublic et d’annoncer le lancement du travail pour lacréation d’un label international de pêche artisanaleporté par le Forum Mondial des Pêcheurs et desTravailleurs de la Pêche - WFF (à ne pas confondreavec le WWF) et dont la finalisation technique a étéconfiée à la RFA. Pour ce label, deux nouvelleséchéances sont prévues : présentation publique auSalon du Seafood de Bruxelles en Avril 2010 etachèvement avec pêcheries certifiées dans les pays endéveloppement comme dans les pays développés enfin 2011. Sur cette question cruciale des labels « Pêcheartisanale », nous aurons l’occasion de traiter plus endétail ce sujet dans un autre numéro d’ADEPA Infos.

Par ailleurs, la RFA a coopéré avec le club UNESCOpour la rédaction et la diffusion du conte « Pekka et lesaumon messager » destiné à sensibiliser les enfantsau problème de la surpêche. La RFA a égalementadressé une lettre d’intention au Collectif Pêche etDéveloppement concernant la réflexion sur l’avenir dela pêche artisanale.

Le projet « restaurer l’espoir autour du Lac Victoria »

Initié et piloté par la RFA, ce projet fait suite à une étudecommanditée par la FPH et le groupe Carrefour, pouridentifier des acteurs possibles du changement autour

du Lac Victoria, après la diffusiondu film documentaire « le cauche-mar de Darwin ». En prenantcomme exemple l’exploitation de laperche du Nil à Mwanza(Tanzanie), ce film a dépeint lesconditions sociales et environne-mentales précaires dans

lesquelles vivent les populations autour du Lac,pendant que des tonnes de filet de perche du Nils’envolent vers les pays développés (Europe,Amérique du Nord et Japon) pour garnir l’assiette desconsommateurs. Pour être plus concret, pendant queles industriels, les exportateurs, les distributeurs et lesEtats qui entourent le Lac Victoria engrangent desrevenus substantiels grâce à l’exploitation de la perchedu Nil, la grande majorité des populations autour duLac ont un accès très limité à la santé, à l’école, à l’eaupotable et à un habitat salubre ; c’est dans lescommunautés de pêcheurs autour qu’on note le tauxde prévalence du VIH/SIDA le plus élevé des payslimitrophe du Lac Victoria.

A côté de l’émoi suscité par la projection du film enEurope, l’étude a permis de déclencher une réflexioncollective sur les leviers à actionner pour déclencher ladynamique d’un changement porté par les communau-tés de pêcheurs elles-mêmes. C’est ainsi qu’est né leprojet « restaurer l’espoir autour du Lac Victoria »qui comprend actuellement deux projets d’aquaculture,l’un en Uganda conduit par ‘Katosi Women Develop-ment Trust (KWDT)’ et l’autre en Tanzanie, par‘Environmental Management and Economic Develop-ment (EMEDO). Un projet est en cours d’identificationà Kisumu (Kenya), qui s’ajoutera aux deux projetsd’aquaculture. Deux mécanismes de financementsimilaires soutiennent ces projets : par le biais de leursfournisseurs, Carrefour Italie et Carrefour Belgique fontdéposer dans un compte ouvert à cet effet des fondsconstitués par 5 centimes d’euro prélevés sur chaquekilogramme de perche du Nil qu’ils achètent à leursfournisseurs ; Elior (restauration collective) et sonfournisseur Gelazur ont accepté de déposer dans lemême compte, respectivement 50 centimes d’euro et10 centimes d’euro sur chaque kilogramme de perchedu Nil ayant fait l’objet de transaction entre les deux.La RFA n’ayant pas de personnalité juridique, il a fallutrouver un compte de transit pour les fonds collectés.Sollicitée, l’ADEPA a accepté de rendre ce service. Desconventions signées en bonne et due forme par toutesles parties prenantes permettent de gérer ces deuxmécanismes.

CHEZ NOS PARTENAIRES

En bref … En bref … En bref …

M. Bruno Correard, Coordinateur de la RFA présentera le projet de celabel aux pêcheurs artisans et aux autres acteurs de la pêche lors del’atelier sur les impacts du libre échange sur les produits de la pêche enAfrique de l’Ouest prévu du 14 au 16 octobre 2009 à Dakar.

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Un an et demi après le démarrage des projets, sixétangs de pisciculture sont en exploitation en Ougandaet en Tanzanie. Plusieurs groupements majoritairementde femmes, sont formés à la pisciculture : constructionet équipement des étangs piscicoles, gestion desétangs empoissonnés jusqu’à la récolte. Vu les difficul-tés rencontrées, il est prévu d’élargir les domaines deformation à la production des alvins, à la fabrication dela nourriture des poissons et à la gestion financière desprojets. D’autres activités génératrices de revenu etd’amélioration des conditions de vie (santé, hygiène,assainissement et eau potable) sont menées parallèle-ment à l’aquaculture. Pour boucler la boucle autour duLac Victoria, le Kenya intègrera bientôt le projet. Charles BAKUNDAKWITA,

Secrétaire exécutif de l’ADEPA.

CHEZ NOS PARTENAIRES

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En mission au Sénégal,M. Philippe Mayol,Responsable du

Département Afrique au seindu Comité Catholique contrela Faim et pour leDéveloppement (CCFD), estresté une journée auxBureaux de l’ADEPA. Il s’estentretenu avec l’équipe

technique de l’avancement des activités de l’ADEPA en2009, activités mises en œuvre avec l’appuitechnique et financier du CCFD. Nous avons aussiéchangé sur l’élaboration du projet « Renforcement dela structuration et des capacités d’influence des OP dela pêche artisanale dans les pays de laCommission Sous Régionale des Pêches (CSRP) »que l’ADEPA et le CCFD veulent présenter à l’Agence

Française de Développement (AFD) dans le cadre du« Cofinancement des projets et programmes desONGs ». Ce projet, en cours de finalisation, a aussi faitl’objet d’un travail d’élaboration conjointe, les 26 et 27juin, à Paris, entre l’équipe du CCFD composée deMM. Philippe Mayol et Sylvain Leynaud et l’équipe del’ADEPA composée de MM. Pierre Herry et CharlesBakundakwita.

L’ADEPA A REÇU LA VISITEDU CCFD.

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Al’initiative de M. Pierre Herry, Trésorier Généralde l’ADEPA, un partenariat actif est entrain denaître entre l’ADEPA et l’Inter-réseaux. Une

première réunion entre ces deux institutions a eu lieu àParis, le 07 juillet 2009. Au tour de la table étaient MM.Christophe Jacqhim et Joël Teyssier, respectivementSecrétaire exécutif et Chargé de mission àInter-Réseaux ainsi que MM. Pierre Herry et CharlesBakundakwita, respectivement Trésorier général etSecrétaire exécutif de l’ADEPA. Entre autres pistes decollaboration, il a été retenu l’échange d’informations.

Pour commencer l’ADEPA sera gratuitement inscrite aubulletin de veille thématique et à la revue « Grain deSel » publiés par Inter-réseaux. L’ADEPA pourra aussiy faire inscrire une quinzaine de ses membres. Par lasuite, il serait envisageable de co-produire un numérospécial de « Grain de Sel » traitant essentiellement dela pêche artisanale en Afrique de l’Ouest. Notons quedans son numéro 45 « Grain de Sel » a publié, à lapage 4, une interview de M. Pierre Herry où il expliquece qu’est l’ADEPA. Pour l’ADEPA, il s’agit de tisser unlien avec un partenaire susceptible de conforter sesmissions comme l’avait fait le CEASM en son temps.Pour en savoir plus sur Inter-réseaux, visitez sonsite Web : http://www.inter-reseaux.org.

UN DEBUT DE PARTENARIAT ENTREL’ADEPA ET INTER-RESEAUX.

DATE EVéNEMENT

12-13/10/2009Réunion du Conseil d’Administration del’ADEPA.

14-16/10/2009

En partenariat avec la CSRP, le PRCM, leWWF Wamer, l’ENDA REPAO, leCONGAD, l’ADEPA organise un atelierrégional sur les réglementations majeuresconditionnant l’accès aux marchés desproduits halieutiques ouest africains.

17/10/2009Réflexion entre le CA de l’ADEPA et leForum Régional Permanent sur lesnouvelles initiatives conjointes.

18-19/10/2009 Assemblée Générale de l’ADEPA.

AG

EN

DA

Web: www.adepa-wadaf.org