musique deux soirées eeb ab fa d cba e f b e

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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1867 VENDREDI 15 NOVEMBRE 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 200 FC À nos lecteurs Le numéro de notre quotidien qui paraîtra le 18 novembre comportera vingt-quatre pages, dont le tiers, soit huit pages, sera imprimé en quadrichromie, c’est-à-dire en couleurs. Fixé à 200 FC jusqu’ici, le prix du journal passera à 300 FC Tout en réaffirmant sa volonté à mener à bon terme les pourparlers de Kampala, le gouvernement reste néanmoins toujours attaché à la démarche politique et diplo- matique pour donner à la paix un carac- tère durable. Tel est l’essentiel du mes- sage livré ce jeudi 14 novembre par son porte-parole à la faveur d’un point de presse. Saisissant cette opportunité, Lambert Mende a tenté de restituer les faits dans leur vrai contexte en rapport avec les tribulations ayant émaillé le 11 novembre, la signature avortée du docu- ment final des assises de Kampala. Il a chargé la facilitation ougandaise de n’avoir pas répondu aux exigences du gouvernement en rapport avec le texte à amender, censé être soumis à la signature des deux parties. Le contenu dudit docu- ment, a-t-il déclaré, avait été littérale- ment modifié sans tenir compte du com- promis trouvé de commun accord et selon lequel il était entendu que l’Acte à signer ne serait pas un « Accord ». Page 12 Toutes les énergies sont mises à contribu- tion pour produire le calendrier électoral au mois de janvier 2014 en prévision des élections locales. Le bureau de la Céni s’y attèle sans relâche et le forum des partis politiques tenu le 08 novembre a offert une nouvelle occasion de réaffirmer cette vo- lonté. En prévision des locales, l’institution électorale entend déployer des équipes sur le terrain pour des opérations préala- bles. La mise à jour de la cartographie des sites de vote et du fichier électoral fait par- tie de ces étapes importantes à réaliser en priorité. Pour maximiser ses chances, la Céni insiste sur la formation des agents électoraux et des parties prenantes. Elle s’est engagée à impliquer l’ensemble des parties prenantes aux différentes phases du processus électoral en cours et à par- tager l’information liée aux élections avec les intéressés. Page 12 Rien n’empêchera la RDC de déposer son rapport avant le 31 décembre 2013. La coordina- tion nationale de l’Itie/RDC s’est voulue ainsi optimiste, même si les opérateurs des hydrocarbures sont actuelle- ment les seuls à être prêts, à quelques semaines de l’échéance. Les miniers, quant à eux, ont accumulé un sérieux retard dans la transmission de leurs déclarations. Récemment d’ailleurs, la cham- bre des mines de la Fédération des entreprises du Congo avait invité les sociétés minières membres à accélérer les choses pour laisser au réconciliateur le temps nécessaire pour finali- ser le rapport 2011. Au cas contraire, la deadline ne pourra pas être respectée, avec toutes les conséquences possibles, dont l’exclusion de la RDC de l’Itie. Page 13 En mémoire de son regretté lea- der, la « Famille Gael » organise une action de grâce au travers de ses deux concerts du samedi 16 au Fleuve Congo Hôtel et du di- manche 17 novembre au terrain municipal de Bandalungwa. Plu- sieurs voient en ces occasions des moments favorables pour se sou- mettre à l’exercice d’adoration au- quel les avait initiés habilement feu Alain Moloto que l’on s’accor- dait à appeler affectueusement « Papa Alain ». Ce ne sera pas pour pleurer une fois de plus sur la mort du regretté chantre, icône du gospel congolais, mais pour chanter les oeuvres du défunt à la gloire du Très-Haut que les Kinois se rassembleront ce week-end. Le souvenir de l’adora- teur à nul autre pareil que le Tout Puissant a rappelé à lui le 2 août dernier reste encore fort vivace dans bien des cœurs. Page 14 Les deux clubs, respectivement champion et vice-champion de basket-ball dame, pourraient subir la mesure du ministre des Sports, Banza Mukalayi qui a sanctionné la fédération de basket-ball du Congo au lendemain de la défec- tion des basketteuses de l’équipe nationale aux septièmes Jeux de la Francophonie à Nice à France. Les clubs congolais de basket- ball féminin, Institut national de sécurité social (INSS), champion du Congo 2013, et Arc-en-ciel, vice-champion du Congo, ris- quent de ne pas prendre part à la 19ème édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions de basket-ball dame, prévue à Meknès au Maroc à partir du 22 novembre 2013. Président du BC INSS, Franck Kasongo a person- nellement sollicité l’indulgence du ministre des Sports en vue de surseoir à sa décision. Page 14 MUSIQUE Deux soirées d’hommage à Alain Moloto BASKET-BALL Participation incertaine d’INSS et Arc-en-ciel en Coupe d’Afrique RENDEZ-VOUS MANQUÉ DU 11 NOVEMBRE EEBA BFAD CBAE F BE Le président ougandais Yoweri Museveni PROCESSUS ÉLECTORAL La Commission électorale à pied d’œuvre Abbé Apolinnaire Malu Malu ITIE Le rendez-vous du 31 décembre maintenu

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L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1867 VENDREDI 15 NOVEMBRE 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com200 FC

À nos lecteursLe numéro de notre quotidien qui paraîtra le 18 novembre comportera vingt-quatre pages, dont le tiers, soit huit pages,

sera imprimé en quadrichromie, c’est-à-dire en couleurs. Fixé à 200 FC jusqu’ici, le prix du journal passera à 300 FC

Tout en réaffirmant sa volonté à mener à

bon terme les pourparlers de Kampala, le

gouvernement reste néanmoins toujours

attaché à la démarche politique et diplo-

matique pour donner à la paix un carac-

tère durable. Tel est l’essentiel du mes-

sage livré ce jeudi 14 novembre par son

porte-parole à la faveur d’un point de

presse. Saisissant cette opportunité,

Lambert Mende a tenté de restituer les

faits dans leur vrai contexte en rapport

avec les tribulations ayant émaillé le 11

novembre, la signature avortée du docu-

ment final des assises de Kampala.

Il a chargé la facilitation ougandaise de

n’avoir pas répondu aux exigences du

gouvernement en rapport avec le texte à

amender, censé être soumis à la signature

des deux parties. Le contenu dudit docu-

ment, a-t-il déclaré, avait été littérale-

ment modifié sans tenir compte du com-

promis trouvé de commun accord et

selon lequel il était entendu que l’Acte à

signer ne serait pas un « Accord ».

Page 12

Toutes les énergies sont mises à contribu-

tion pour produire le calendrier électoral

au mois de janvier 2014 en prévision des

élections locales. Le bureau de la Céni s’y

attèle sans relâche et le forum des partis

politiques tenu le 08 novembre a offert une

nouvelle occasion de réaffirmer cette vo-

lonté. En prévision des locales, l’institution

électorale entend déployer des équipes

sur le terrain pour des opérations préala-

bles. La mise à jour de la cartographie des

sites de vote et du fichier électoral fait par-

tie de ces étapes importantes à réaliser en

priorité. Pour maximiser ses chances, la

Céni insiste sur la formation des agents

électoraux et des parties prenantes. Elle

s’est engagée à impliquer l’ensemble des

parties prenantes aux différentes phases

du processus électoral en cours et à par-

tager l’information liée aux élections

avec les intéressés.

Page 12

Rien n’empêchera la RDC de

déposer son rapport avant le 31

décembre 2013. La coordina-

tion nationale de l’Itie/RDC

s’est voulue ainsi optimiste,

même si les opérateurs des

hydrocarbures sont actuelle-

ment les seu ls à être

prêts, à quelques semaines de

l’échéance. Les miniers, quant

à eux, ont accumulé un sérieux

retard dans la transmission de

leurs déclarations.

Récemment d’ailleurs, la cham-

bre des mines de la Fédération

des entreprises du Congo avait

invité les sociétés minières

membres à accélérer les choses

pour laisser au réconciliateur

le temps nécessaire pour finali-

ser le rapport 2011. Au cas

contraire, la deadline ne pourra

pas être respectée, avec toutes

les conséquences possibles, dont

l’exclusion de la RDC de l’Itie.

Page 13

En mémoire de son regretté lea-

der, la « Famille Gael » organise

une action de grâce au travers de

ses deux concerts du samedi 16 au

Fleuve Congo Hôtel et du di-

manche 17 novembre au terrain

municipal de Bandalungwa. Plu-

sieurs voient en ces occasions des

moments favorables pour se sou-

mettre à l’exercice d’adoration au-

quel les avait initiés habilement

feu Alain Moloto que l’on s’accor-

dait à appeler affectueusement «

Papa Alain ».

Ce ne sera pas pour pleurer une

fois de plus sur la mort du regretté

chantre, icône du gospel congolais,

mais pour chanter les oeuvres du

défunt à la gloire du Très-Haut que

les Kinois se rassembleront ce

week-end. Le souvenir de l’adora-

teur à nul autre pareil que le Tout

Puissant a rappelé à lui le 2 août

dernier reste encore fort vivace

dans bien des cœurs.

Page 14

Les deux clubs, respectivement

champion et vice-champion de

basket-ball dame, pourraient subir

la mesure du ministre des Sports,

Banza Mukalayi qui a sanctionné la

fédération de basket-ball du

Congo au lendemain de la défec-

tion des basketteuses de l’équipe

nationale aux septièmes Jeux de la

Francophonie à Nice à France.

Les clubs congolais de basket-

ball féminin, Institut national de

sécurité social (INSS), champion

du Congo 2013, et Arc-en-ciel,

vice-champion du Congo, ris-

quent de ne pas prendre part à la

19ème édition de la Coupe

d’Afrique des clubs champions

de basket-ball dame, prévue à

Meknès au Maroc à partir du 22

novembre 2013. Président du BC

INSS, Franck Kasongo a person-

nellement sollicité l’indulgence

du ministre des Sports en vue de

surseoir à sa décision.

Page 14

MUSIQUE

Deux soiréesd’hommage à Alain Moloto

BASKET-BALL

Participation incertaine d’INSSet Arc-en-ciel enCoupe d’Afrique

RENDEZ-VOUS MANQUÉ DU 11 NOVEMBRE

��������E�E�BA�BF��A���D��CB�AE����F��B��E

Le président ougandais Yoweri Museveni

PROCESSUS ÉLECTORAL

La Commission électorale à pied d’œuvre

Abbé� Apolinnaire Malu Malu

ITIE

Le rendez-vous du 31 décembremaintenu

2 | POLITIQUE

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)

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RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

Secrétaire des rédactions : Jocelyn Francis WaboutSecrétaire des rédactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

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C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

ÉDITORIAL

Rome

Lentement mais sûrement, le mouvement amorcéil y a six mois avec l’élection du pape Françoisgagne de l’ampleur, et tout indique que, sauf ac-

cident, il provoquera à plus ou moins long terme unevéritable mutation de l’Église catholique. Aussi n’est-ilpas trop tôt pour réfléchir, même de façon succincte,aux conséquences que cette sorte de révolution aurapour la chrétienté. Trois grands changements sem-blent devoir se produire dans les structures de l’Église.

Le premier, qui est le plus apparent, concerne la re-mise en ordre des structures internes du Vatican, enparticulier celles qui sont chargées de gérer les fi-nances de l’Église. Il est déjà très largement amorcé etdébouchera sur une clarification qui mettra l’Église àl’abri des scandales en série dont son image a dure-ment pâti dans les dernières décennies. Il garantirasurtout une meilleure utilisation des fonds collectéssans lesquels elle ne saurait exister.

Le deuxième changement, moins évident mais toutaussi important, concerne l’ouverture du Vatican surce que l’on appelait jadis le tiers-monde et que l’on dé-signe aujourd’hui sous le nom de « monde émergent ».Il se traduit déjà, et se traduira plus encore dans lesmois à venir, par la désignation de prélats issusd’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine pour gérer, àRome même, les grandes institutions de l’Église.

Le troisième changement, le plus difficile à organiserétant donné la lourdeur des appareils existants, consis-tera à rapprocher l’Église de ses fidèles. Il obligera lescardinaux, les évêques, les prêtres, les religieux et lesreligieuses, tous ceux et toutes celles qui exercent desresponsabilités au sein des paroisses à faire preuved’humilité, de simplicité, de modestie. Exactementcomme le pape François le fait aujourd’hui à Rome.

Ce que l’on peut espérer dans le moment présent, alorsque s’organise cette mutation, c’est que le nouvelévêque de Rome vienne chez nous, au cœur du Bassindu Congo où vit la plus grande communauté chré-tienne de la planète, dire haut et fort qu’il ira jusqu’aubout de ce grand dessein.

Les Dépêches de Brazzaville

À la suite à l’intervention auParlement, il y a quelquessemaines, du ministre desFinances, Gilbert Ondongo, sur laloi de finance de 2014, troisdéputés des circonscriptionsd’Ignié, Boko (département duPool) et de Mossendjo (Niari) ontdénoncé, avec vigueur, lesmanquements dans l’exécution dubudget 2013. « Nous sommes déçus de consta-ter que rien n’a été fait de ce quele gouvernement avait prévupour nos localités », ont déclaréles trois députés au cours d’uneconférence de presse tenue le 12novembre à Brazzaville.À titre d’illustration, l’élu de la cir-conscription de Mossendjo, Jo-seph Ntsalabendé, a indiqué qu’ilétait prévu dans le budget 2013 deconstruire un palais de justice etune maison d’arrêt pour un coût

total de 450 millions FCFA ; destribunaux pour lesquels le gouver-nement avait prévu 840 millions; lamaison du sous-préfet et du secré-taire général, pour 575 millionsFCFA ; la réhabilitation des loge-ments administratifs qui tombenten ruine ainsi que 185 millionspour l’aéroport de Mossendjo. « Detout ce que je viens de citer, rienn’a été fait, et l’année est finie, lebudget est bouclé », a déploré Jo-seph Ntsalabendé.« Nous sommes en train d’exami-ner le budget 2014 et nous nousdemandons s’il faut voter le bud-get. Il faut qu’on nous expliqueoù est parti l’argent destiné à laréalisation de ces projets avantque nous nous décidions à exa-miner le nouveau qui est encours », a-t-il ajouté.« Nous sommes restés sur notresoif », ont fait savoir les trois dé-

putés, même si le ministre des Fi-nances est venu à l’Assembléefaire le point de ce que le gouver-nement avait exécuté toute cetteannée.Même indignation chez l’élude Boko, Anicet Goma. Quandbien même le ministre des Fi-nances aurait déclaré au Parle-ment que le budget avait été exé-cuté à 86%, rien n’a été fait dans sacirconscription. Qu’il s’agisse de laconstruction du tribunal (950 mil-lions), de la réfection des maisonsde la Fonction publique (840 mil-lions), de la réfection de tous lescentres de santé intégrés à hau-teur de 2 milliards, ou de la miseen place de pharmacies (500 mil-lions), etc.Cyr Ébina, député d’Ignié a, pour sapart, déploré le manque d’ensei-gnants dans sa localité alors que lerecrutement demeure important.

Jean Jacques Koubemba

En attendant le congrèsconstitutif qui consacrera lanaissance officielle de l’Unionpour la restauration du Congo(URC), le président du bureauprovisoire de cette organisationpolitique, Dominique Basseyila,a annoncé le 13 novembre àBrazzaville, la création de l’URC,à la faveur d’un point de presse.Selon le président du bureau pro-visoire de l’URC, la mission deson parti est de réajuster les va-leurs de paix, d’unité nationale,de dialogue, de concorde et descompromis politiques néces-saires à toute démocratie apaiséeet consensuelle.L’URC, a-t-il ajouté, est un partide la réhabilitation du Congodans tous ses fondements socioculturels. Une formation poli-tique, a-t-il renchéri, qui se pro-pose d’apporter des réponsesconséquentes aux attentes dupeuple congolais. « Après le ra-dicalisme politique, le rêve

d’une certaine politique de lafumée papale et de l’illusion pa-rasitaire du pique-bœuf, vécu àl’Union pour la démocratie et laRépublique (UDR-Mwinda), lesmembres signataires de la dé-claration du 28 octobre ont prisleur courage en main pour dé-noncer ces politiques suici-daires qui n’ont apporté quedésolation et ruine dans nosrangs », a indiqué DominiqueBasseyila.L’URC, a poursuivi l’orateur, vas’engager dans un processus dé-mocratique pour construire avecles autres forces politiqueséprises de paix, un modèle démo-cratique tenant compte des va-leurs culturelles congolaises.Ainsi, a-t-il déclaré, sera bannieau Congo cette démocratie im-portée de l’Occident qui engen-dre partout en Afrique, après uneélection, des piques de tension etdes conflits. « Notre ambitionpolitique est d’assumer et sur-

tout, dans un véritable esprit deresponsabilité, de jeter les basesd’une démocratie consensuelle,moderne et apaisée à travers ledialogue permanent avec lepouvoir. Nous devons dépassernos clivages ethniques et poli-tiques pour éviter de basculerdans les méandres et capturesrégressives d’une vie politiquefaite de radicalité ou de démo-cratie conflictuelle, où les diffé-rents acteurs, pouvoir et opposi-tion, se regardent en chiens defaïence », a-t-il expliqué.Le bureau provisoire a mis à pro-fit cette occasion pour lancer lacampagne d’adhésion à l’URC.Ainsi, Dominique Basseyila alancé un vibrant appel auxCongolaises et aux Congolais derejoindre son parti afin quetriomphent les idéaux d’amour,de fraternité et d’égalité. L’ana-nas est son emblème, et sa devise: Unité, travail, égalité.

Roger Ngombé

EXÉCUTION DU BUDGET DE L’ÉTAT

Trois députés indépendants dénoncent des manquements

UDR-MWINDA

Les dissidents créent leur propre parti

SOCIÉTÉ | 3C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Sur les 131 dossiers examinés parla commission d’agrément del’enseignement technique etprofessionnel au cours de sapremière session ordinaire du 11au 13 novembre, huit ont obtenul’agrément définitif, 86 l’agrémentprovisoire, 20 ont été ajournés et17 se sont vu refuser l’agrément. Interrogé sur le sort réservé aux dix-sept écoles privées à qui la commis-sion a refusé l’agrément, le directeurdes établissements privés d’ensei-gnement technique et profession-nel, Antoine Marie Joseph Simbou, aindiqué que cette décision n’entraitpas en vigueur immédiatement.« Refuser est un terme technique.Comme nous sommes en pleineannée scolaire, ces établissementscontinuent de faire cours pendanttoute cette année, ils se verrontrefuser l’agrément l’an pro-chain », a-t-il précisé. Maisd’après nos informations, la tu-telle tient à ce que ces écolessoient fermées dès cette année.Compte tenu des insuffisancesconstatées dans la gestion des éta-blissements privés au Congo, lesmembres de la commission d’agré-ment ont recommandé aux promo-teurs de respecter strictement lestextes réglementant l’exercice privéde l’enseignement. Pour les établis-sements privés d’enseignementtechnique et professionnel concer-nés, ils ont suggéré au ministère detutelle d’organiser un séminaire de

renforcement des capacités despromoteurs.Clôturant les travaux, le directeurde cabinet du ministre de l’Ensei-gnement technique, professionnel,de la Formation qualifiante et del’Emploi, Arsène Claude Amona, aprécisé que les résultats obtenusn’étaient pas satisfaisants par rap-port au nombre d’établissementsqui avaient reçu l’agrément provi-

soire à la session inaugurale (vingt-sept). « Aujourd’hui, huit seule-ment ont reçu l’agrément définitif.Ce n’est pas un résultat brillantpour les établissements : le plusgrand nombre n’a pas fourni lesefforts attendus, il y a donc à met-tre en œuvre des initiatives per-mettant que la prochaine sessionagrée un peu plus d’établisse-ments. Sur les 86 qui ont reçul’agrément provisoire, il est sou-haitable qu’au moins la moitié re-çoive l’agrément définitif », a-t-ilindiqué.Donnant le résultat des décisionsaux promoteurs d’établissements, ledirecteur de cabinet a rappelé qu’ilne s’agissait pas de sanctions, mais

de les encourager à fournir des ef-forts pour aller vers les normes ré-gissant l’enseignement privé auCongo. Arsène Claude Amona les ainvités à remplir les conditions édic-tées par les textes qui garantissentles critères d’une bonne formationdes élèves. Les conditions dans les-quelles s’exécutent les programmesd’enseignement doivent, a-t-il souli-gné, permettre une bonne forma-tion : « Nous avons des écoles quine sont pas en réalité des écoles. Ilfaut respecter les règles, il faut s’ef-forcer de faire que les conditionsde travail soient celles édictées parles lois et règlements en vigueur. »Dans ce but, le ministère a annoncél’organisation prochaine d’unegrande rencontre avec les promo-teurs privés, qui permettra auxdeux parties d’échanger sur lesconditions dans lesquelles évoluentles établissements privés et les at-tentes de l’État quant à la contribu-tion des écoles privées à la forma-tion des élèves. « J’appelle lespromoteurs privés à bien préparercette rencontre, à prendre au sé-rieux cette invite. Nos textes com-portent quelques faiblesses qu’il vafalloir corriger, c’est le point sur le-quel nous devons tous réfléchir.Les promoteurs privés doiventcontribuer à cette réflexion pourapporter à notre réglementationun peu plus de précision », aconclu Arsène Claude Amona.

P.W.D.

La collaboration entre les deuxcorporations a été au centre de larencontre organisée le 14novembre par la directiongénérale de la police, enprésence des représentants desministères et du Conseil supérieurde la liberté de communication(CSLC).Circonscrivant la rencontre, le di-recteur général adjoint de la po-lice, le général Albert Ngoto, a in-diqué que la presse était unpartenaire auquel ils accordentune importance majeurepuisqu’elle figure parmi lessources d’information. Selon lui, lapresse est également considéréecomme un des organes puissants,devant jouer le rôle de contrôle ex-terne de la police, en complémentde celui dévolu aux structures pro-pres à ce corps de métier dans lecadre du contrôle interne.Le général Albert Ngoto a aussirappelé que la police œuvre quoti-diennement et de manière déter-minée à l’amélioration de ses rela-tions avec la population, à lareconquête de la confiance decelle-ci et à la restauration de sonimage d’antan. Albert Ngoto a re-connu que certaines pratiques descadres et agents de la police n’ho-

noraient pas la corporation. La tu-telle et le commandement de la di-rection générale de la police sont,a-t-il martelé, implacables à l’en-contre des policiers déviants. Il aégalement annoncé à la presse quedans la période allant de 2011 à au-jourd’hui, des sanctions discipli-naires et pénales avaient été infli-gées à des cadres et agents qui sesont mal comportés. Près d’unevingtaine d’entre eux purgent despeines de prison dans les maisonsd’arrêt de notre pays et des procé-dures administratives sont encours pour leur radiation.

La presse congolaise ne saisit tou-jours pas la main tendue« À vous de nous accompagnerdans cette lutte contre les dérivesde certains policiers. Mais, àvous aussi, de faire votre travaildans le cadre du professionna-

lisme, dans le strict respect de laloi. Car, force est de constater quela presse congolaise ne saisit tou-jours pas la main tendue, l’invi-tation à une franche collabora-tion avec les services de police »,a exhorté le général Albert Ngoto.Le directeur général adjoint de lapolice est ensuite revenu sur l’undes credo de la presse consistantau respect des faits et à la libertéde commentaire. D’après lui, la po-lice est respectueuse des « droitset libertés fondamentaux » conte-nus dans la Constitution. Il a éga-lement rappelé le code déontolo-

gique des métiers de l’informationet de la communication. « Recon-naissons ensemble, sans par ail-leurs la moindre intention pournous d’être des donneurs de le-çons, que ces exigences qui de-vraient constituer le substrat de

votre travail, sont bafouées, distor-dues et galvaudées par certainsd’entre vous. Il s’agit, à notre avis,de non-journalisme, de pseudo-journalisme en pointillés, de dilet-tantisme, d’une certaine presseayant fait intrusion et parachutéedans cette noble profession par ef-fraction. »

Les journalistes sont avertisIl a, par ailleurs, condamné le faitque la direction générale de la po-lice était constamment dans le vi-seur de cette presse qui se targueexcessivement d’être indépen-dante, « verse dans une calomnieeffrénée et une ignominie indes-criptible contre les services de po-lice et leurs responsables ». Enfin,il a rappelé que nul n’est censéignorer la loi et que le code pénalqui s’impose à tous a prévu des in-

fractions et des peines applicablesà ces fossoyeurs du journalisme.« La direction générale de la po-lice se réserve ainsi le droit depoursuivre dorénavant en jus-tice tous ceux qui s’évertueront,sans la moindre preuve, à diffa-mer, à montrer des canulars mé-diatiques à des fins de diabolisa-tion injuste et erronée de lapolice. Nous traînerons devantles tribunaux les auteurs de cegenre d’atteintes graves à la di-gnité de la police et au moral despoliciers », a conclu Albert Ngoto.Rappelons que le nouveau porte-parole de la police a été égalementprésenté à la presse à cette occa-sion. Il s’agit du colonel Jules Mon-kala-Tchoumou, directeur de la sé-curité publique.

Parfait Wilfried Douniama

SÉCURITÉ PUBLIQUE

Le soutien de la presse est sollicité

« La direction générale de la police se réserve ainsi ledroit de poursuivre dorénavant en justice tous ceuxqui s’évertueront, sans la moindre preuve, à diffamer,à montrer des canulars médiatiques à des fins de dia-

bolisation injuste et erronée de la police »

Les journalistes attentifs aux propos du directeur général adjoint de la police. crédit photo Adiac

ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Dix-sept établissements privésmenacés de fermeture

« Nos textes comportent quelques

faiblesses qu’il va falloir corriger,

c’est le point sur lequel nous de-

vons tous réfléchir. Les promo-

teurs privés doivent contribuer à

cette réflexion pour apporter à no-

tre réglementation un peu plus de

précision »

Alba Beatriz Soto Pimentel a eudes échanges, le 14 novembre,avec le premier secrétaire del’Assemblée nationale, GabrielValère Éteka Yemet. Ils ont parléde l’évolution de la sociétécubaine ainsi que du récentrenouvellement de l’Assembléenationale de Cuba. Abordant la ques-tion des cinq centsétudiants congo-lais récemmentorientés dans cepays pour poursui-vre leurs étudesen médecine etdont la délégationa été conduite parle ministre de laSanté, celle-ci afait savoir qu’au-cun étudiant neprésentait de pro-blème de santé etpersonne ne serarapatrié. « Jepeux vous dire avec sûreté que cesétudiants n'ont aucun problème desanté. Ils sont à Cuba et aucun d'en-tre eux ne sera rapatrié pour pro-blème de santé. Ils sont contents avecles frères de Cuba. Dans quelquesannées, vous aurez des médecinsici pour soigner la population duCongo »Valère Gabriel Éteka Yemet et sonhôte ont également exprimé leurvolonté de raffermir les relations

entre les groupes d’amitié de l’As-semblée nationale du Congo etcelle de Cuba. La diplomate cu-baine a aussi souhaité voir une dé-légation de l’assemblée nationaledu Congo effectuer une visite detravail à Cuba.« Je viens de m’entretenir avec lepremier secrétaire de l’Assemblée

nationale. Nous avons profité del’échange pour amener quelques in-formations à propos du processusde l’évolution de la société de Cuba,du processus de sélection vécu aumois de février par lequel notre as-semblée nationale a été renouvelée.Il était donc important de venirtransmettre ces informations à nosfrères du Congo » a déclaré AlbaBeatriz Soto Pimentel.

Jean Jacques Koubemba

CONGO-CUBA

L’ambassadrice de Cuba : « ces étudiantsn'ont aucun problème de santé et aucund'entre eux ne sera rapatrié »

Alba Beatriz Soto Pimentel s'entretenant avec Gabriel Valère Éteka Yemet

4 | ANNONCE C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement a com-mencé son allocution en exprimant son engagement vis-à-vis des valeurs uni-versellement partagées des droits de l’homme. Il a dit que la délégation étaitvenue au groupe de travail pour présenter le rapport national du Congo, por-tant sur la mise en œuvre des recommandations issues du premier EPU en2009, élaboré sur la base d’une procédure inclusive impliquant le Gouverne-ment à travers une commission interministérielle et la société civile. Il a déclaré qu’à l’occasion de son premier EPU, le Congo avait accepté cin-quante et une recommandations. Une grande attention avait été accordée àleur mise en œuvre bien que certains objectifs doivent encore être atteints.

Au plan politique, a-t-il dit, ce second EPU intervenait dans un contexte natio-nal marqué par la consolidation de la paix et de la sécurité et par une stabilitéinstitutionnelle qui contribuent au renforcement de la démocratie participativeet de l’État de droit. Au plan économique, a-t-il poursuivi, le pays avait enre-gistré des performances significatives qui ont contribué à l’amélioration desconditions de vie des populations et à la réduction de la pauvreté. Le Gouver-nement s’est engagé à faire du Congo un espace politique et social où les po-pulations qui y vivent, cohabitent en harmonie et bâtissent un avenir communsans discriminations fondées sur l'origine, la situation sociale ou l'appartenanceethnique dans le respect des libertés et des droits fondamentaux de chacun.

Concernant la participation aux instruments internationaux des droits del’homme, le Ministre a fait savoir que le Congo était désormais partie au Pro-tocole additionnel à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant lavente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scènedes enfants; au Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’en-fant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés ; au Protocoleadditionnel à la Convention contre la criminalité transnationale organisée. Par ailleurs, la Convention pour la prévention et la répression du crime de gé-nocide et la Convention n°169 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT)concernant les peuples indigènes et tribaux quant à eux, sont en cours de ra-tification.

Il a fait savoir que les femmes, les enfants, les personnes âgées, les personnesvivant avec un handicap et les populations autochtones bénéficiaient de me-sures spécifiques de protection. Il a indiqué que le Congo était le premier paysayant adopté une législation nationale garantissant la promotion et la protec-tion des populations autochtones (loi n° 5-2011). Le Congo croit et adhère au multilatéralisme. Les relations avec les NationsUnies s’inscrivent dans le cadre d’un dialogue continu et constructif. Depuisson premier EPU, le Congo a reçu deux mécanismes du Conseil: le Groupe detravail sur les disparitions forcées ou involontaires et le Rapporteur Spécial surles questions des peuples autochtones, a-t-il déclaré. Le Ministre a reconnu que Gouvernement était conscient du retard cumulédans la présentation des rapports aux différents mécanismes du système. Desdispositions ont été prises en vue de combler ce retard, notamment la mise enplace d'un Comité interministériel.

Il a rappelé que l’indépendance de la justice était garantie par l’article 136 dela Constitution aux termes duquel le pouvoir judiciaire est indépendant despouvoirs exécutif et législatif. La lutte contre la corruption dans le domaine ju-diciaire mobilise tous les efforts du Gouvernement-a-t-il poursuivi. C’est ainsiqu’en 2009, onze magistrats ont été révoqués pour des faits de corruption parle Conseil Supérieur de la Magistrature.

La torture fait l’objet d’une interdiction constitutionnel et ses auteurs font l’ob-jet de sanctions pénales et de sanctions disciplinaires a-t-il signifié. Au Congo,pays encore en situation post conflit, les forces de police y ont été reconstituéesen incorporant des ex-combattants en application des mesures de désarme-ment, démobilisation et réinsertion et par la volonté nationale d’assoir la paix.L’école nationale de police a été restructurée et ses programmes de formationintègrent l’enseignement du droit international humanitaire et les droits del’homme. Le chef de la délégation congolaise a déclaré que la création d’un ministère dela promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développementrépondait aux aspirations et aux attentes des femmes en matière des droits

humains. L’égalité entre les sexes est garantie par la Constitution et la loi as-sure un accès égal homme/femme à l’emploi. A qualification égale, il y a sa-laire égal entre femmes et hommes. Les femmes participent à toutes lesinstances de prise de décision.

Il a indiqué que les violences sexuelles et les mutilations génitales fémininesétaient interdites par la loi. Bien que culturellement les congolais ne soient pasenclins à cette pratique, certaines communautés congolaises ne font pas mys-tère de leur adhésion à cette coutume hautement discutable. Il a relevé lesimportants progrès réalisés dans le domaine de la santé des mères et des fillesen matière de consultations obstétricales, de lutte contre la transmission du VIHSida de la mère à l’enfant.

La protection des droits de l’enfant est assurée par la loi de 2010. Celle-ci as-sure la protection complète de l’enfant contre les violences, l’exploitation et lessévices sexuels, le travail des enfants, la traite des enfants, la négligence et lamaltraitance. Le Gouvernement place au centre de ses priorités l’accès desenfants à l’éducation. La scolarité, obligatoire jusqu’à 16 ans, est gratuite, a-t-il dit.

La lutte contre la traite des personnes en général et celle des enfants en par-ticulier, fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics au coursde ces dernières années. En synergie avec certains partenaires bilatéraux, leCongo a entrepris d’agir aussi à l’échelon régional-a-t-il fait savoir.

Le ministre a déclaré que l’exercice des droits civils et politiques était garantipar la Constitution et les lois. En période électorale ces droits prennent une di-mension particulière. Après son premier EPU, le Congo a tenu l’élection pré-sidentielle en 2009 et les élections législatives en 2012. Au cours de cesscrutins, la liberté de la presse et la liberté d’expression ont été assurées ainsique l’égalité de traitement des candidats en matière de couverture médiatique.

Il a dit que la conjoncture économique favorable que connaissait le Congo apermis l’accomplissement de certains droits économiques, sociaux et culturels,notamment, le paiement de vingt et un mois d’arriérés de salaires des agentsde l’État; la levée des mesures adoptées depuis 1994 dans le cadre des plansd’ajustement structurels négociés avec les institutions de Bretton Woods; et larevalorisation des salaires des agents de l’État.

Des progrès significatifs ont été enregistrés dans le domaine de l’éducation oùdes moyens substantiels ont été engagés en vue de renforcer les capacitésd’accueil et académiques dans les écoles et à l'université. Le Congo a atteintun taux de scolarisation de plus de 82% et consacre 3% de son PIB à l’en-seignement, soit 12% du budget national a-t-il dit. Il a laissé entendre que dans le domaine de la santé, des mesures spécifiquesavaient été prises, entre autres, pour assurer la gratuité des soins du palu-disme et de la tuberculose aux enfants de 0 à 15 ans, de la césarienne et desopérations chirurgicales concernant la grossesse extra-utérine, ainsi que de laprise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida. La couverture vaccinaleavoisine les 90% pour les enfants de 0 à 5 ans.

Le Ministre a déclaré que l’État avait investi plus d’un milliard dans la produc-tion d’électricité ayant porté la puissance installée à 89 à 607,5 Mégawatts. Il a poursuivi que devant le faible accès à l’eau potable soit 45% en milieu ur-bain et 14% en milieu rural, l’État avait consenti depuis 2002, des efforts consi-dérables pour améliorer les conditions de desserte en eau dans les principalesagglomérations du pays mais aussi pour construire de nouveaux systèmesd’alimentation en eau dans les villes secondaires et en milieu rural. Pour la pé-riode 2005-2012, les investissements dépassent 1 milliard d’euros.

Le chef de la délégation a signifié que la Commission Nationale des Droits del’Homme avait acquis en 2010, le statut B du Comité International de Coordi-nation des Institutions Nationales des Droits de l’Homme. Afin de doter la Com-mission des conditions de travail adéquates, le Gouvernement a entreprisdepuis 2010, la construction de son siège. La volonté du gouvernement estde procéder à certaines réformes qui aboutiront à ce qu'elle obtienne le statutA, a-t-il conclu.

Résumé de la présentation du rapport sur les droits de l’homme en République du Congo, établi par le secrétariat du Conseil des droits del’homme des Nations Unies, suite à l’intervention Monsieur Bienvenu OKIEMY, Chef de la délégation de la République du Congo à ce Conseil,à l’occasion de la tenue, à Genève en suisse, de sa 17ème session consacrée à l’examen périodique universel(EPU).

SOCIÉTÉ| 5C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Une quinzaine de tisseuses denattes traditionnelles du Kouiloureprésentent le Congo au 18e Sa-lon international de l’artisanat, quise tient du 7 au 16 novembre à Al-ger (Algérie).Les tisseuses ont été sélectionnéespar l’Agence nationale de l’artisa-nat (ANA) du Kouilou sur la basede critères mettant en valeur l’in-novation et la qualité.Pour Bernard Tchibinda Djimbi,

directeur départemental de l’ANAau Kouilou, le choix des tisseusesde Madingo Kayes, Mvouti etHinda explique la volonté de l’ANAde promouvoir ce secteur artisanalencore méconnu, pourtant trèsprisé dans le Kouilou au regard del’engouement qu’il a constaté lorsde sa tournée dans les différentsdistricts de ce département.Le Salon international de l’artisa-nat d’Alger est un rendez-vous

important pour les artisans dumonde qui exposent dans diversdomaines artisanaux : bijoux, ta-pis, verre, cuir, céramique, van-nerie.Après le salon, l’Agence nationalede l’artisanat du Kouilou espèreparticiper par le biais de ses tis-seuses au Salon de l’artisanat pourla femme prévue du 29 novembreau 9 décembre à Niamey, au Niger.

H.B.M.

NSIA Vie Assurances recrute pour sa force de vente des commer-ciaux pouvant faire acte de candidature des personnes remplissantles conditions suivantes :1.Être âgé de 24 ans ou plus 2.Être dynamique et de bonne moralité 3.Être titulaire au minimum du BAC ou avoir le niveau Terminale ouune expérience dans le domaine commercial4.Aimez le mode de rémunération basé sur les commissions desaffaires produites (salaire = commissions sur ventes)5.Être disponible immédiatement. (Etudiant poursuivant ses étudesactuellement, s’abstenir)Dossier à fournir :- CV + copie du diplôme, ou éventuellement une attestation destage justifiant une expérience dans le domaine commercial. - Lettre de motivation ;- 2 photos d’identité de même tirage- 1 photocopie d’une pièce d’identité- Adresse de votre correspondantDate limite de dépôt des dossiers : Mercredi 20 Novembre 2013avant midiCandidature sous pli fermé avec la mention « NSIA Vie Assurance,recrutement des conseillers commerciaux » à déposer à l’adressesuivante :1, Avenue Foch, angle rue Sergent Malamine Brazzaville (FaceHôtel de ville, 3e étage).Tél : 22 282 24 92

Avis de recrutement des commerciaux

Interdit de paraître pendant neuf mois, ces journaux ont été sus-pendus pour récidive, injure, diffamation, atteinte à l’honneur et àla considération de la personne, injure à l’endroit du corps de l’ar-mée et de la police nationale, atteinte à la dignité humaine, mani-pulation de l’opinion, publication des informations mensongères etaccusations sans preuve.Le Glaive a été suspendu à propos de l’article intitulé « Sassou necontrôle plus rien : un cancre à la direction du port autonomede Pointe-Noire », paru dans sa livraison n°402 du 30 avril 2013 ;la mesure frappant La voix du peuple concerne les articles intitu-lés « Crise aux frontières congolaises, les FAC, une coquille bienvide », « Firmin Ayessa, sous les feux de la rampe : cinq centsétudiants congolais pour apprendre la dictature chez Castro »,parus dans le n°38 du 30 octobre 2013 ; et enfin Sel-Piment est in-terdit de parution au sujet de son article intitulé « Voici commentla police nationale tue les Congolais », publié dans la livraisonn°43 du 6 au 13 novembre 2013.Ces suspensions ont été prononcées conformément aux disposi-tions de l’article 10 de la Décision n°020/CSLC/B/P, fixant les sanc-tions des violations des normes légales, réglementaires, éthiqueset déontologiques par un organe de presse.Par ailleurs, le collège des membres du CSLC a examiné et adoptéle projet de décision portant modification et révision de certainesdispositions fixant les conditions d’attribution et de retrait des fré-quences de radiodiffusion et télévision aux entreprises audiovi-suelles privées, ainsi que le projet de décision portant modificationde certaines dispositions fixant les frais et taxes en matière d’éta-blissement et d’exploitation des services de communication au-diovisuelle privés.

Josiane Mambou Loukoula

MÉDIAS

Le Glaive, La Voix du peuple et Sel-Pimentsuspendus de parutionAprès l’audition des directeurs de publication de ces journaux, le collègedes membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC)a prononcé des sanctions, le 13 novembre à Brazzaville, au cours d’uneréunion ordinaire présidée par le président de cette institution, PhilippeMvouo.

À l’occasion de la rentrée scolaire,cette Fondation a récemment remisdes kits scolaires aux orphelins deplusieurs quartiers de Pointe-Noire etdu village Mboukou, situé dans ledistrict de Hinda, département duKouilou.Alphonse Ndiba et Aymar Thiné,membres de la Fondation, ont re-mis aux enfants démunis et à ceuxen situation vulnérable, des carta-bles, cahiers, écritoires, livres decalcul, de lecture, et bien d'autresfournitures. Par ce geste, ils enten-dent suppléer les parents et tuteursdont la précarité des moyens nepermet pas de faire face aux dé-penses liées à la rentrée scolaire.Outre ces dons, la FondationJeanne Gania a décidé de supporterentièrement les formations pro-fessionnelles et académiquesde certains jeunes. Les actions

philanthropiquesde la FondationJeanne Gania ontégalement profitéà des veuves à quielle a octroyé uneaide financièreconséquente pourqu’elles entrepren-nent des activitéslucratives et géné-ratrices de reve-nus. La FondationJeanne Gania, qui s’est assignéecomme objectifs de subvenir auxbesoins des veuves, orphelins etpersonnes démunies, compte à sonactif de nombreuses actions decœur et d’amour. Des habitationsont été construites pour les femmesveuves de Pointe-Noire et de Mbou-kou, et des dons de vivres ont étéfaits aux personnes vulnérables de

ces localités. Dirigée par VictoireManguilla Obami Itou, la Fondationveut, à terme, construire un orphe-linat, un restaurant de cœur, unemaison médicale ainsi qu’une écoledes métiers. Ceci, afin de perpétrerle noble combat mené à l’endroitdes populations vulnérables parMadame Obami Itou, née JeanneGania, décédée en 2000.

Hervé Brice Mampouya

POINTE-NOIRE/KOUILOU

La Fondation Jeanne Gania au secours des élèves orphelins

ARTISANAT

Les tisseuses de nattes traditionnelles du Kouilou exposent à Alger

Les enfants de Mboukou posent avec les kits scolaires remis par laFondation Jeanne Gania. Crédit photo " Adiac"

6 | ANNONCES

« Le Lycée français Saint Exupéry

lance un appel à candidatures pour

des postes d'enseignants suppléants

éventuels au 1er degré.

Les candidats sont priés de déposer

une lettre de motivation et un

curriculum vitae au lycée

avant le 18 novembre 2013.

La possession de diplômes français

sera fortement appréciée ».

Pierre Alain Céphas BasimbaMuanga, Nicolas Fulbert MilandouMouanga, Germaine Mouanga,Marie Julienne Lumpangou, Fran-çois Anselme Mouanga Matoko,Marie Evariste NgouissaniMouanga et famille ont le regretd’informer le personnel de la Di-rection générale des Douanes, lesamis et connaissances du décèsde leur frère et fils, Jean claudePouf Banzouzi Mouanga, inspec-teur principal des Douanes, sur-venu le 7 novembre à 23 heuresau CHU de Brazzaville des suitesd’un AVC. La veillée mortuaire setrouve au n°1243 rue Vinza auPlateau des 15 ans. La date del’inhumation est prévue pour cevendredi 15 novembre au cime-tière de Wayako final.

NÉCROLOGIE

C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

INTERNATIONAL | 7C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

L’Organisation des Nations uniespour l’alimentation et l’agriculture(FAO) et l’Organisation mondiale dela santé (OMS) ont alerté, le 13novembre, sur les gravesproblèmes qui affectent plus de lamoitié de la population mondiale.Les deux organisations ont plaidépour la refonte des systèmesalimentaires en vue d’améliorer laqualité de la nourritureconsommée.Les représentants de la Fao et del’Oms se sont exprimés lors d’uneréunion préparatoire de ladeuxième Conférence internatio-nale sur la nutrition (CIN2), prévuel’an prochain. Cette rencontre avaitpour objectif de renforcer la coordi-nation internationale axée sur lessystèmes agricoles, économiques,sanitaires, alimentaires et autres quiont des répercussions négatives surl’alimentation et les modes deconsommation, en particulier dansles pays en développement.

Plus de 840 millions de personnessont encore victimes de la faim« Il est clair que la manière dont lanourriture est gérée aujourd’huine donne guère de résultats satis-faisants dans l’amélioration de lanutrition. Le fait le plus révoltant,c’est que plus de 840 millions depersonnes sont encore victimes dela faim de nos jours alors que lemonde produit suffisamment denourriture pour tous, tout en engaspillant un tiers », a déploré ledirecteur général de la FAO, JoséGraziano da Silva.« Le scénario est plus complexe àl’heure actuelle, a-t-il expliqué.Aujourd’hui, plus de la moitié de

la population mondiale souffred’une forme ou d’une autre demalnutrition, qu’il s’agisse de lafaim, de carences en micronutri-ments ou d’une alimentation ex-cessive », ajoutant : «Le volume to-tal de vivres produits mais nonconsommés permettrait de nour-rir deux milliards supplémen-taires d’êtres humains. Le pro-blème, c’est que les politiquesactuelles n’adressent pas auxconsommateurs les messages ap-propriés sur la manière de man-ger sainement. C’est sur ce pro-blème que nos efforts devrontporter. »Selon des experts, 842 millions depersonnes souffrent actuellementde faim chronique et beaucoupd’autres périssent ou subissent leseffets d’une nutrition médiocre.Près de deux milliards d’individussouffrent de carences en micronu-triments, sept millions d’enfantsmeurent chaque année avant d’at-teindre leur cinquième anniver-saire, 162 millions d’enfants âgés demoins de cinq ans souffrent de re-tards de croissance, et pendant cetemps, 500 millions de personnessont frappées d’obésité.Compte tenu de l’ampleur de la mal-nutrition et de son impact sur le dé-veloppement durable dans son en-semble, le directeur général aréaffirmé le soutien de la FAO, duFonds international pour le déve-loppement agricole (FIDA) et duProgramme alimentaire mon-dial (PAM) à l’élaboration d’unobjectif à part entière sur la sé-curité alimentaire et la nutritiondans le cadre de l’Agenda de dé-veloppement post-2015.

De son côté, le chef du bureau du di-recteur général de l’OMS, HansTroedsson, a appelé à repenser lagestion du système alimentaire enprécisant que l’alimentation jouaitun rôle essentiel dans les problèmesde santé au niveau mondial et queles enjeux polymorphes de la nutri-tion devraient être pris en comptede la petite enfance à la maturité.

La santé et l’alimentation vont de pair« Si notre souci principal était au-trefois la malnutrition des enfants,nous sommes aujourd’hui confron-tés à une épidémie d’alimentationdéséquilibrée et d’activité physiqueinsuffisante qui entraîne de multi-ples maux, de l’hypertension arté-rielle aux maladies cardiovascu-laires, en passant par le diabète et lesurpoids », a-t-il souligné. Et depoursuivre : «Les menaces à la nu-trition et à la santé n’ont cessé des’amplifier et de s’aggraver et nedisparaîtront pas comme par en-chantement. Nous devons y ré-pondre dès maintenant. Les sec-teurs de la santé et del’alimentation doivent travaillermain dans la main. »Notons que la Conférence interna-tionale sur la nutrition (CIN2) sepropose de contribuer à donner uneorientation générale de l’Agenda dedéveloppement post 2015 et à ciblerl’Exposition universelle de Milan(EXPO 2015), placée sous le thème«Nourrir la planète, énergie pour lavie». Elle sera aussi l’occasion d’am-plifier l’appel lancé par le secrétairegénéral de l’ONU, Ban Ki-moon, auxdirigeants réunis au sommet Rio+20pour l’adoption du défi «Faim Zéro».

N.N'G.

Les experts, qui ont pris pour pointde départ le début des relevés mo-dernes, en 1850, indiquent que lapériode de janvier à septembre2013 a été plus chaude que cellecorrespondante en 2011 et 2012,où La Niña avait provoqué un re-froidissement. Le phénomène ElNiño/La Niña, qui est un facteurdéterminant du climat, n’a pas étéconstaté au cours des neuf premiersmois de 2013 et ne devrait pas se ma-nifester d’ici à la fin de l’année, souli-gnent-ils.Les tendances de cette année révè-lent que les neuf pre-miers mois, de janvier àseptembre, marquéspar une températuremoyenne à la surfacedu globe supérieured’environ 0,48°C à lanormale pour la pé-riode 1961-1990, sesituent, à égalité avec2003, au septièmerang des plus chaudsà ce jour.Dans un communiqué, le secré-taire général de l’OMM, Michel Jar-raud, donne les raisons du ré-chauffement planétaire : « À cejour, les températures sont à peuprès les mêmes que la moyennepour la décennie 2001-2010, la pluschaude à ce jour. Tous les records dechaleur ont été battus depuis 1998 etla tendance à long terme se poursuitcette année. Actuellement, les an-nées les plus froides sont pluschaudes que les années les pluschaudes avant 1998. La concentra-tion de dioxyde de carbone et autresgaz à effet de serre dans l’atmo-sphère a atteint de nouveaux som-mets en 2012 et devrait de nouveauêtre sans précédent à nouveau en2013. Ce qui signifie que nous

sommes voués à un avenir toujoursplus chaud. Les températures desurface ne représentent qu’une par-tie de l’évolution du climat. Leursincidences sur le cycle de l’eau sontdéjà manifestes, comme en témoi-gnent les sécheresses, les crues et lesprécipitations extrêmes. »Le secrétaire général de l’OMM ap-puie son propos en citant les ra-vages provoqués par le typhonHaiyan, le cyclone tropical le pluspuissant à avoir frappé les Philip-pines et l’un des plus violents ja-mais observés. Selon lui, le lien en-

tre le réchauffement planétaire etla fréquence des cyclones tropi-caux devrait se renforcer.Il affirme que le niveau moyen de lamer a atteint un nouveau record,jusqu’à un rythme moyen de 3,2millimètres par an, ce qui corres-pond au double de celui enregistréau XXe siècle, qui était de 1,6mm/an. « Le niveau de la mer vacontinuer de s’élever en raison de lafonte des calottes glaciaires et desglaciers. Plus de 90% de la chaleursupplémentaire issue des gaz à effetde serre est absorbée par les océans,qui vont donc continuer de se ré-chauffer et de se dilater pendant descentaines d’années », conclut Mi-chel Jarraud.

Nestor N'Gampoula

CHANGEMENT CLIMATIQUE

2013 au top des années les pluschaudes depuis 1850Le constat a été établi par l’Organisation météorologique mondiale(OMM) dans une évaluation préliminaire sur l’état du climat mondialprésentée le 13 novembre. L’étude souligne que le réchauffementplanétaire est à l’origine de phénomènes météorologiques extrêmes.

« Actuellement, les années les plus froides

sont plus chaudes que les années les plus

chaudes avant 1998. La concentration de

dioxyde de carbone et autres gaz à effet de

serre dans l’atmosphère a atteint de nou-

veaux sommets en 2012 et devrait de nou-

veau être sans précédent à nouveau en

2013. Ce qui signifie que nous sommes

voués à un avenir toujours plus chaud. »

LUTTE CONTRE LA FAIM

Une refonte des systèmes alimentaires s’impose

8 | PUBLI-INFO C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

CULTURE | 9C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Chronogramme des séminaires de formation M.SYSLOGISTIQUETRANSITEXCEL AvancéConception d’une base de donnéeset Microsoft ACCESSMontage des sons et des vidéosConception des sites web,(HTML, PHP, MySQL)Administration d’un réseauMaintenance des ordinateursInitiation et perfectionnement eninformatique

15/11/201329/11/201318/11/2013

23/11/201326/11/2013

28/11/201328/11/201329/11/2013

19/11/2013

1 SEMAINE2 SEMAINES1 MOIS

2 SEMAINES2 SEMAINES

1 MOIS1 MOIS1 MOIS

2 MOIS

25 000F35 000F25 000F

35 000F30 000F

35 000 F30 000F35 000F

25 000F

Lieu : immeuble en face du hall des légumes agricongo marché total à l’étage (derrière la fac de droit).Tél : 05 556 90 64 / 06 937 60 54 / Tél : 05 556 90 64 / 06 937 60 54

Titre du poste : Assistante dentaire

Dans le cadre de son extension, le cabinet dentaire SEMI-NET sis au 2e étage de l’immeuble CNSS, recherche deuxinfirmières jeunes diplômées même sans expérience profes-sionnelle.

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Après la publication deson premier recueil Der-niers silences en 2011aux éditions L’Harmattan,l'auteur a dédicacé, àl’Institut français duCongo, ce nouveau re-cueil de 49 poèmes révé-lateurs d’un artverbal nourri auxparfums du terroir.L'ouvrage est égale-ment publié aux édi-tions L’Harmattan.Si le représentant des édi-tions L’Harmattan Congo,a remercié l’auteur pour safidélité à cette maisond’éditions, le professeurPatient Bokiba a pour sapart, porté un regard cri-tique sur ce second recueilde Serge Eugène GhomaBoubanga. Préfacé par leprofesseur Mukala Ka-dima-Nzuji, cet ouvrageprésente une couverturesomptueuse, à partir d'unephoto représentant le feu,des volutes de flatte avecdes dégradés de couleurs. Le titreVents solaires, évoque le mouve-ment, la relativité et la puissancedu bouleversement des êtres etdes choses.La poésie avant qu’elle ne soitdonnée à lire, c’est d’abord un re-gard sur les êtres, sur les choses.La poésie est une perception duréel, un exercice de transfigura-tion. C’est une entreprise de re-modelage du réel qui a son originedans le regard du poète. En effet,tous ceux qui ont vécu le 4 mars2012, ont la même perception dela réalité, et pourtant le poète quia vécu la même réalité, a un re-gard singulier. Tel est le cas dansce recueil.

Serge Eugène Ghoma Boubanga surles traces de Tchicaya Utam’si etJean Baptiste Tati LoutardLe professeur Patient Bokiba acité deux aphorismes de la viepoétique de Jean Baptiste TatiLoutard qui sont une mine extra-

ordinaire que l’on trouve trop peudans la littérature universelle,lorsqu’il écrit en 1968 dans le re-cueil Racines Congolaises : « Lepoète ne regarde jamais leschoses, il se regarde dans leschoses. » Puis un autre aphorismequi va à peu près dans le sens duregard, lorsqu’il écrit : « Un arbrequi retient le regard d’un grand

artiste est en train de subir unegreffe. » Ceci pour montrer le re-gard singulier du poète sur leschoses. Mais ce regard, aussi sin-gulier soit-il, n’est pas vierge deréminiscence. Il fait égalementressortir l’affinité qu’il y a entre lestextes de Serge Eugène GhomaBoubanga et ceux de TchicayaUtam’si. C’est la raison pour la-quelle un poème de TchicayaUtam’si a été inclus dans le récitalde poèmes présenté tout au débutde la cérémonie par le Théâtred’art africain de Charles Baloukou.On peut ainsi dire que l’écriturepoétique résulte des rapports en-tre soi et l’autre, plus exactementune résultante intertextuelle en-tre soi et l’autre. En suivant effectivement le réci-tal, on s’aperçoit que la poésie deSerge Ghoma Boubanga est tra-versée par l’angoisse du mal-être,par la douleur. La mort est omni-présente dans ce recueil. Mais au-delà de tout, c’est la famille qui

constitue une ressource impor-tante en termes d’amour filial.C’est le cas par exemple dans : Unportrait de ma mère ; ou la fidélitéà la mémoire du père dans lepoème intitulé Mathusalem. Il y ales ascendants mais il y a égale-ment les descendants. La famille,c’est la naissance des enfants.Deux poèmes y font allusion. Il

s’agit de Céleste et Les ju-melles. En dehors del’amour filial, il y a aussil’amour patient avec le titretout à fait évocateur : SaintValentin.Le professeur Patient Bo-kiba a conclu en disant quel’écriture poétique de SergeEugène Ghoma Boubangase singularise par la puis-sance, la densité et l’insolitedes images et des méta-phores. Puis a recommandéaux lecteurs de lire ce re-cueil avec patience et délec-tation d’entrer dans le sanc-tuaire de l’imaginaire qui esttrès proche mais que lepoète a traduit avec sesmots. Les vents solaires sontdes phénomènes clima-tiques particulièrement ra-

vageurs qui ont le pouvoir, en uninstant, de faire disparaître toutevie humaine sur la terre, explique-t-il. C’est cette image qu’il essaiede plaquer à la réalité de cet évé-nement du 4 mars 2012. En exprimant ainsi cette vision àtravers le prisme de la douleur, lepoète s’emploie à une vaine tenta-tive, celle de la conjuration du sortet du dépassement de la destinée.Les mots dans cette écriture en-gageante résonnent comme descoups de tonnerre dans un cielmorcelé et prennent une dimen-sion subliminale, pour s’affranchirenfin de la désespérance à traversune création permanente du sens.Des poèmes vivants sans fron-tières.Serge Eugène Ghoma Boubangaest né en 1966 à Pointe-Noire enRépublique du Congo. Vents so-laires est vendu 11 euros à L’Har-mattan Congo et à la librairie desDépêches de Brazzaville.

Bruno Okokana

LITTÉRATURE

Serge Eugène Ghoma Boubangapublie Vents solaires

L’auteur tient son recueil de poèmes à la main

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CULTURE / SPORTS I 11C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Le dossier de Paolo Berettini a en effet retenu l’attention de la com-mission chargée d’analyser les dossiers de candidature au terme del’appel international lancé par le département des Sports. Cet Italiendont la signature de contrat ne saurait tarder, a pour mission d’ac-compagner la relance du football des jeunes au Congo à travers troismissions essentielles, notamment : détecter et arrêter la liste desjoueurs susceptibles d’intégrer le centre ; assurer l’encadrement etla formation des jeunes joueurs des catégories U-17 et U-20 ; puismettre en chantier les équipes du centre dans le cadre de l’Associa-tion sportive du CNFFB pour les compétitions nationales et mani-festations sportives internationales.À travers les missions qui lui sont assignées, le Congo se fixe deuxobjectifs : d’abord qualifier les sélections nationales des U-17 et U-20 à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations et gagner lesdeux compétitions ; ensuite préparer les jeunes joueurs à intégrerl’équipe olympique des Diables rouges et contribuer à sa victoire lorsdes 11e Jeux africains de Brazzaville 2015. Paolo Berettini avait clai-rement affiché ses intentions de succéder à Eddie Hudanski lors dutournoi de Viareggio auquel les Diables rouges des moins de 17 ans ontparticipé avant la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations au Marocpar sa présence dans le staff technique de l’équipe congolaise.Né le 31 mars 1948 à Narni, Paolo Berettini fût un ancien joueur ita-lien des Séries C et D. Il a respectivement entraîné de 1997 à 2006,l’équipe d’Italie U-16, U-19 et U-20.

Les Diables rouges seniors attendent toujours un entraîneur…Patrice Neveu qui était tout proche d’un accord avec le Congo, a fi-nalement prolongé son contrat de deux ans avec la Fédération mau-ritanienne dont il a qualifié l’équipe à la phase finale du Champion-nat d’Afrique des nations (Chan). Selon les explications de laFécofoot, le technicien français de passage à Brazzaville, avait laisséà la Fédération congolaise de football, une esquisse de son contrat.Le rapprochement avec le Congo a fait que de retour en France, il aété approché par les dirigeants de la Fédération mauritanienne, quiont accepté d’améliorer ses conditions de travail pour qu’il conduisel’équipe au Chan. « Ça y est. Je viens effectivement de prolongeravec les Mourabitounes jusqu’en 2015. Je vais travailler dans lacontinuité de ce que l’on a commencé en janvier 2012 et l’État adécidé de prendre le relais en investissant beaucoup pour prépa-rer nos prochaines échéances. Je veux aller au bout de ce que j’aicommencé. J’aurai plus de moyens. C’est une décision mûre et ré-fléchie », a expliqué Patrice Neveu. La Fécofoot entend recourir àdeux de ses challengers à ce poste notamment Pierre Lechantre etHenri Depireux. Seulement, Lechantre est également postulant auposte d’entraîneur des Panthères du Gabon.

James Golden Éloué

SUCCESSION D’EDDIE HUDANSKI

Paolo Berettini amarqué des pointsCet Italien de 65 ans est attendu à Brazzaville le 23 novembre pourfinaliser les démarches en vue de la signature de son contratd’entraîneur sélectionneur du Centre national de formation de football, a-t-on appris du ministère des Sports et de l’Éducation physique.

Les athlètes ont pris part à un stagetechnique de deux mois en Chinepour élever leur niveau afin de tenirle coup dans les compétitions àvenir dont les Jeux africains.Le stage auquel les pongistes congo-lais ont participé était dédié à l’étudede nouvelles techniques de jeu et denouveaux matériels qui viennent devoir le jour au sein de cette disci-pline. Quinze athlètes ont donc ef-fectué le déplacement de la Chinepour se mettre à jour. Les entraineurs étaient égalementconcernés par ce stage. Le Congo ena présenté quatre, en dehors du di-recteur technique national de la Fé-dération congolaise de tennis de ta-

ble (Fécoten). Les pongistes ont cor-rigé plusieurs de leurs lacunes no-tamment en matière de déplace-ments, à en croire l’entraîneur desDiables rouges de tennis de table,Iréné Serge Samba. D’autant plusqu’ils ont passé en revue les tac-tiques de base de la discipline. Ils’agit notamment des techniquesd’attaque, de défense et de contre-offensive. « Les nouvelles techniques que nousavons apprises nous permettrontd’être davantage compétitifs », a ex-pliqué le pongiste Christ Bienatiki.Le collège des entraîneurs chinois aapprécié le niveau technique despongistes congolais. «Nous avons eu

un entraînement particulier par rap-port aux autres pays grâce au niveauélevé de nos athlètes, en dehors, biensûr, des Égyptiens et des Nigériansqui tiennent les rênes du tennis de ta-ble en Afrique », a déclaré l’entraî-neur. Le premier vice-président de laFécoten, Jean-Marie Okouna, a indi-qué que la fédération envisageait depérenniser l’envoi de pongistescongolais dans des centres de forma-tion en Chine pour des entraîne-ments intensifs. Il a, par ailleurs, rap-pelé que c’est grâce à la coopérationsino-congolaise que ces pongistesont bénéficié de ce stage. «Ce ne serapas le dernier », a-t-il conclu.

Rominique Nerplat Makaya

TENNIS DE TABLE

Les pongistes congolais amorcent la préparation des Jeux africains

Après la première étape de lacélébration du soixantièmeanniversaire de la littératurecongolaise à l'Haÿ-les-Roses, Parishonore à son tour les belles lettresd’expression française à la Maisonde l’Afrique Iréa-l’Harmattan, dans leQuartier latin.

Dimanche 10 novembre, c’est à laMaison de l’Afrique Iréa-l’Harmat-tan, dans le Quartier latin à Paris,que s’est tenu, en présence de LylianKesteloot, chercheuse belge, spécia-liste des littératures négro-africainesfrancophones, le deuxième rendez-vous littéraire de la célébration des60 ans de la littérature congolaised’expression française. En réfé-rence, la première publication Cœurd’Aryenne de Jean Malonga, aux édi-tions Présence Africaine en 1953.C’est dans le même quartier que, 60ans après, autour de l’initiative del’écrivain-chroniqueur Aimé Eyen-gué, les artistes, écrivains, anonymeset autres amoureux de belles lettresont bravé le froid pour venir célébrerla littérature congolaise sur les hau-teurs de la Montagne Sainte-Gene-viève. Au programme, des tables-

rondes et des séances de lecturesdestinées, à la fois, à permettre aupublic de connaître les jeunes au-teurs et à promouvoir la littératurecongolaise en Europe et dans lemonde.Parmi les temps forts de la rencon-tre, la projection d’un extrait del’émission télévisée de 1996 intituléeAutopsie, en hommage à LéopoldPindy Mamansono, écrivain décédéle 8 octobre dernier à Brazzaville. Eninteraction avec les participants, lesorganisateurs ont proposé lesthèmes suivants : « Quoi écrire ?Pourquoi écrire ? L’écrivain doit-ilêtre engagé et/ou engageant ? » et« L’ouverture du Congo au mondepar la porte océane pour bâtir desponts culturels, changer le monde ».Parmi les intervenants, on peut citerÉmilie-Flore Faignond, FranckCana, Ralphanie Mwana Kongo, LissKihindou, Martin Lemotieu, Jean-Aimé Dibakana, Itoua-NDinga, AnaïsN’Déko, Berthrand NGuyen Matokoet Marcelline Fila Matsocota. Ceux-ciont parlé de leur entrée en écritureet apporté leurs témoignages parrapport à leurs expériences indivi-duelles. Le public a assisté à des

échanges riches et passionnants im-pliquant parfois la génération d’an-tan, celle de l’auteure Marcelline FilaMatsocota par exemple, et celled’Anaïs N’Déko, écrivaine de 17 ans.Sylvain Ngambolo, ancien députécongolais, promoteur du fleuveCongo, est revenu sur « L’histoire etles Enjeux du fleuve Congo dans lalittérature congolaise ». Des enjeuxqui portent sur une éventuelle « pro-motion d’une industrie du livre au-tour de la littérature », car, estimentles organisateurs, « c’est en effet unvéritable gage pour l’avenir ».À l’initiative des organisateurs, ladernière séquence de cette journéea été consacrée à la lecture partici-pative. Chaque participant a dit unpoème ou lu un court extrait d’un li-vre à disposition de la rencontre.Dans la bonne humeur, il s’est dé-gagé une volonté d’unir les artistes etles écrivains de la diaspora congo-laise au sein d’une association. En at-tendant la mise en forme officielled'une éventuelle organisation, unrendez-vous est pris pour les pro-chaines étapes de la commémora-tion en France et au Congo.

Marie Alfred Ngoma

LITTÉRATURE CONGOLAISE

Festivités du soixantième anniversaire en France – Acte II –

12 | RDC / KINSHASA C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Toutes les énergies sont mises àcontribution pour produire le calendrierélectoral au mois de janvier 2014 enprévision des élections locales. Toutes les batteries sont mises enmarche pour l’organisation des élec-tions locales, municipales et urbainesen 2014. Le bureau de la Commissionélectorale nationale indépendante(Céni) s’y attèle sans relâche et le fo-rum des partis politiques tenu, le 08 no-vembre, dans la salle des spectacles duPalais du peuple a offert une nouvelleoccasion de réaffirmer cette volonté. Lafeuille de route du processus électoralprésenté, à cette occasion, aux partici-pants et dont le calendrier doit en dé-couler au mois de janvier 2014 en a étéune preuve supplémentaire.En prévision des locales, la Céni entenddéployer des équipes sur le terrain pourdes opérations préalables. La mise àjour de la cartographie des sites de voteet du fichier électoral fait partie de cesétapes importantes à réaliser en prio-rité. L’on peut donc estimer à moinsd’une année le temps restant à l’institu-tion chargée de piloter le processus

électoral pour organiser la premièrephase du cycle électoral. Cepen-dant, la matérialisation de toutes lesopérations à venir dépendra surtoutde la volonté du gouvernement etdes partenaires à mettre à disposi-tion le budget nécessaire.Pour maximiser ses chances, l’orga-nisme de gestion des élections insistesur la formation des agents électorauxet des parties prenantes. Il s’est engagéà impliquer l’ensemble des parties pre-nantes aux différentes phases du pro-cessus électoral en cours et à partagerl’information liée aux élections avec lesintéressés. À cet effet, plusieurs ses-sions de formation ont déjà été organi-sées à Kinshasa comme à l’intérieur dupays. Les cadres de concertations inau-gurés au mois d’octobre traduisentcette volonté du bureau de la Céni.

Reliquats de 2011 Avant l’étape des locales de 2014, laCéni va devoir se prononcer sur la pos-sibilité d’organiser les élections législa-tives dans certains territoires où les ré-sultats avaient été annulés. C’est le cas

de Befale situé dans la province del’Équateur dont les ressortissants sontmontés au créneau pour exiger l’élec-tion de leur représentant à l’Assembléenationale. Ils ont déploré la pérennisa-tion de la situation actuelle et le silencequi caractérise les autorités compé-tentes à ce sujet.Plusieurs leaders des partis politiquescongolais ont exigé l’organisation desprovinciales avant les locales, justifiantleur choix par le besoin de mettre un

terme au cycle électoral entamé en2010. Ils n’ont cessé de dénoncer la co-existence de deux institutions (Sénat etAssemblée nationale) appartenant àdeux législatures différentes. L’autrepoint d’achoppement est le mode descrutin des élections provinciales. Lesavis sont partagés entre un scrutin indi-rect et un scrutin direct.

Activités en province La fin de la guerre au Nord-Kivu a per-

mis aux responsables des antennes dela Céni de procéder à l’état des lieuxdans les différents territoires occupés.C’est le cas de Rutshuru où des mem-bres du secrétariat exécutif provin-cial de l’institution et de la sectionélectorale de la Monusco ont effectuéune mission d’évaluation, le mercredi06 novembre. L’antenne a été pilléepar les rebelles du M23. Il en est demême dans le territoire de Nyiran-gongo, où les agents de l’antennepoursuivent la recherche des fichesd’identification des électeurs dans lapaperasse éparpillée à l’entrepôtaprès le pillage enregistré lors de l’oc-cupation de ce territoire par les re-belles du M23.D’une manière générale, la rébelliondu M23 a causé des dégâts impor-tants aux différents sites de la Céni auNord-kivu, emportant à son passagele matériel commis aux électionsdont essentiellement des kits électo-raux. L’état des lieux établi permettraà la Céni de connaître le type d’opé-ration à envisager.

Jeannot Kayuba

PROCESSUS ÉLECTORAL

La Commission électorale à pied d’œuvre

Après la présidentielle et les législatives, les élections locales pointent à l'horizon

Nonobstant ce qui s’est passé et enreconnaissance des effortsdéployés notamment parl’ensemble de la communautéinternationale, le gouvernement dela RDC réaffirme sa volonté demener à bon terme les pourparlersde Kampala. Qu’est-ce qui s’est réellement passéà Kampala le 11 novembre ? Pour-quoi l’acte final devant sanctionnerles pourparlers entamés entre legouvernement et le M23 n’a pas étésigné ? Des questions qui conti-nuent de tarauder bien des espritset auxquelles Lambert Mende atenu à apporter des réponses. Dansun point de presse tenu ce jeudi 14novembre, le porte-parole a tentéde restituer les faits en faisant res-sortir les responsabilités des uns etdes autres dans ce rendez-vousmanqué. À l’entendre, la facilitationougandaise porterait seule la res-ponsabilité de ce qui est arrivé pourn’avoir pas joué franc jeu. En quit-tant Kinshasa, les délégués du gou-vernement étaient unanimes à re-connaître qu’il était inopportun designer un quelconque accord avecle M23. C’était plus prudent pour legouvernement qui ne tenait pas à sefaire passer pour complice au M23qui, tout en continuant à maintenirune position agressive sur le terrain,restait imprévisible.C’est en vertu de cela, a expliquéLambert Mende, que le gouverne-ment a opté de signer un documentséparé reprenant ses engagementsau terme des pourparlers tandis quele M23 était astreint à signer une

Déclaration renonçant à la rébel-lion. Alors que tout était clair au dé-part, la position gouvernementaleayant été largement expliquée à lafacilitation, cette dernière présen-tera aux délégués venus de Kins-hasa un compromis du reste ac-cepté dans ses termes. Ce textecomportait trois points à savoir, ladéclaration par le M23 de la fin de sarébellion, la déclaration du gouver-nement prenant acte de la renon-ciation par le M23 de sa rébellion etla signature conjointe par les deuxparties. Il s’agissait, en fait, commel’a expliqué Lambert Mende, d’un «document sanctionnant la fin desPourparlers de Kampala, repre-nant ce qui avait été convenu du-rant ces pourparlers et dont la na-ture et l’intitulé demeuraient àconvenir, étant toutefois entendu

qu’il ne s’agirait pas d’un Accord».Les tergiversations de la facilitationAvant de repartir à Kampala le 11novembre, la délégation du gouver-nement avait demandé « que letexte à signer, amendé pour refléterles termes du compromis ci-hautrappelé, lui soit communiqué avantle jour de la signature pour revendi-cation de conformité », a expliquéLambert Mende. Non seulementque la facilitation n’a pas daigné ré-pondre à cette demande pour lemoins légitime au motif qu’avant deremettre le texte à la délégationgouvernementale, il devait d’abordrendre compte des amendementsproposés au Médiateur et procéderà l’amendement du texte au cas oùle Médiateur donnerait son aval.Suite aux tergiversations de la faci-

litation, C’est seulement dans la soi-rée du 11 novembre que la déléga-tion du Gouvernement a prisconnaissance du texte qui étaitcensé être soumis à la signature dedeux parties. Plus grave, le contenudu document a été littéralementmodifié sans tenir compte du com-promis sus évoqué selon lequel ilétait entendu que le document à si-gner ne serait pas un « Accord ».En plus du fait qu’elle ignorait su-perbement l’évolution de la situa-tion sur terrain, « la Facilitationn'avait pas tenu compte dans lePréambule du texte à signer, de laDéclaration de renonciation à larébellion, faite par le M23, lemardi 05 novembre 2013 à Kam-pala, ni du Communiqué du Gou-vernement de la RDC prenant actede cette Déclaration du M23 ren-due publique 24 heures plus tard»,a déclaré Lambert Mende. Dans lafoulée, ce dernier a égalementchargé la facilitation d’avoir été à labase des agitations ayant perturbéle programme de signature du do-cument au State House à EN-TEBBE, le lundi 11 novembre. « De-vant le refus du Facilitateur et dela délégation du M23 d'accéderaux préoccupations pertinentesdu Gouvernement de la RDC et àtoutes les formules de compromisproposées afin de décanter la si-tuation et de permettre la signa-ture, l'Impasse a dû être constatée», a-t-il ajouté. Qu’à cela ne tienne.Un processus de paix toujours d’actualité Nonobstant ce qui s’est passé et en

reconnaissance des efforts déployésnotamment par l’ensemble de lacommunauté internationale, le gou-vernement de la RDC déclare êtretoujours engagé dans le processusde Kampala. À ce sujet, LambertMende est on ne peut plus clair : «Le Gouvernement de la RDCréaffirme sa volonté de mener àbon terme les pourparlers deKampala en procédant à la si-gnature, avec le M23, d'un do-cument qui, sans être un Ac-cord , permet, juridiquement,de donner une force contrai-gnante à la Déclaration de re-nonciation à la rébellion faitepar le M23 le 5 novembre der-nier et de régler les questionsliées au cantonnement, au dés-armement, à la démobilisationet à la réinsertion sociale de sesex-combattants ».Toutefois, au cas où un consensusne serait pas trouvé dans un délairaisonnable sur un document decette nature et qui n'occulte pasla défaite militaire du M23, il en-tend prendre les dispositionsutiles concernant les principalespréoccupations qui ont fait l'objetde discussions aux Pourpar-lers de Kampala. Il s’agit, en-tre autres, de l'Amnistie, de l'inté-gration/réintégration desex-combattants du M23 au seindes FARDC, de la démobilisationet de la réinsertion sociale des ex-combattants du M23, du retour etde la réinstallation des réfugiés etdes personnes déplacées internes.

Alain Diasso

RENDEZ-VOUS MANQUÉ DU 11 NOVEMBRE À KAMPALA

La facilitation ougandaise pointée du doigt

Le président ougandais Yoweri Museveni

RDC / KINSHASA | 13C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Le secrétaire permanent du M23,qu’appuient quelques hauts cadres duMouvement, a pris l’option desoutenir la position émise par leGouvernement consistant à signerune simple déclaration en lieu etplace d’un Accord de paix. Peut-être qu’une issue est en train de sedessiner pour un aboutissement heu-reux des pourparlers de Kampala aprèsle rendez-vous manqué du 11 novem-bre. Le gouvernement et le M23 n’ontpu signer un accord de paix alors quetoutes les conditions semblaient êtreréunies pour ce faire. Quelques joursaprès, des langues commencent à se dé-lier dans les rangs du M23. Des sons dis-cordants sont de plus en plus entendusparmi les responsables du M23 qui n'af-fichent plus l'unicité d’esprit. Alors queBertrand Bisimwa et plusieurs cadresdu M23 s’en tiennent à la signature d’unaccord avec le gouvernement, le Secré-taire permanent de cet ex mouvementarmé ne partage pas cette prise de posi-tion. Depuis quelques temps, SergeKambasu n’est plus en odeur de saintetévis-à-vis de la hiérarchie du mouvement.Dans un communiqué publié le mer-

credi 13 novembre à Kampala, l’inté-ressé est monté au créneau pour diretout haut ce que les autres, au sein dumouvement, pensent peut-être toutbas. En vue de décrisper une crise quin’a que trop duré et donner une chanceà la paix, Serge Kambasu, qu’appuientquelques hauts cadres du Mouvementet d’autres négociateurs présents àKampala, a dit « soutenir résolumentla position émise par le Gouverne-ment de la RDC qui, de toute évi-dence, maitrise tous les paramètressociopolitiques du moment ».La posi-tion gouvernementale, faut-il le rappe-ler, consiste à signer non pas un accordde paix, mais à publier plutôt une décla-ration de fin des hostilités dans laquellele M23 prendrait l’engagement de neplus recourir aux armes. Serge Kam-basu trouve indécent de continuer às’accrocher à la question de séman-tique autour de l’intitulé du docu-ment à signer - une déclaration pourles uns et un Accord pour les autres -, et préfère transcender ce jeu de vo-cabulaire, réalisme oblige !En souscrivant à la proposition du gou-vernement de la RDC, Serge Kambasu

pense ainsi décanter la situation touten permettant à la Communauté in-ternationale « de s’atteler à d’autresquestions importantes telles que latraque de toutes les forces négativesétrangères et nationales en vue desécuriser définitivement l’Est de laRDC ». Il pense que sa prise de posi-tion pourra favoriser « le retour dansla dignité de nos compatriotes ré-fugiés et déplacés internes, gageimportant pour la reconstructionde notre pays et la paix dans la Ré-gion des Grands Lacs ».Ce revirement de Serge Kambavu sonnele glas du M23 déjà écartelé entre plu-sieurs tendances. D’un côté, Sultani Ma-kenga qui tente de réorganiser labranche militaire du M23 à partir del’Ouganda avec des hommes destroupes fidèles à son leadership, de l’au-tre, Bertrand Bisimwa toujours intransi-geant quant à la perspective de conclureun Accord avec le gouvernement. Entreles deux, Serge Kambavu tente de jouersa partition sur la voie escarpée du réa-lisme. Un monstre à trois têtes, voilà cequ’il en reste aujourd’hui du M23.

Alain Diasso

Pour l’heure, seuls les opérateurs du secteur des hydrocarburessont prêts. Pour les miniers, il s’est posé un problème. En effet,l’évaluation en cours se tient sur la base du répertoire 2011 du Ca-dastre minier où l’on parle de 332 détenteurs de droits miniers ac-tifs. Or, seulement 41 d’entre ces détenteurs actifs ont effectué despaiements significatifs. Voulant mettre fin à cette léthargie, l'auto-rité provinciale du Katanga a tapé du poing sur la table, et exigé àtous les opérateurs de se conformer à la loi. Cette forte pressionexercée sur eux semble bien avoir produit des fruits. Toujours parrapport à l’évaluation en cours, le cabinet KPMG a été recruté pourle travail de rapprochement et de conciliation des chiffres. Selon lespremières tendances qui se dessinent, il faut espérer des lende-mains meilleurs pour la RDC qui reste suspendue du processus Itie,et risque même la radiation en cas de nouveau mauvais rapport.Après cette suspension, le pays avait le choix entre publier un rap-port 2010 amélioré ou soumettre à la validation un nouveau rapportpour l’exercice 2011, au plus tard le 31 décembre 2013. Du côté desinnovations dans le rapport 2011 attendu, l’Itie/RDC a annoncé laprise en compte de nouvelles sociétés comme la Cohydro. Certes,elle reste une société de l’État en difficulté, mais elle a des ramifi-cations avec d’autres sociétés partenaires. Aussi elle doit déclarerses revenus. En référence aux reproches sur le rapport Itie 2010, lacoordination nationale a épinglé trois d'entre eux : l’absence d’unseuil de matérialité, l’absence d’exhaustivité pour les flux et le pé-rimètre des entreprises, et l’absence de fiabilité des données. Faceà ces défaillances, la coordination nationale de l’Itie/RDC a posé lesdéfis futurs qui s’imposent au pays. En rapport au seuil de matéria-lité, la RDC doit arriver à l'établir sur la base des calculs, c’est-à-direle taux de matérialité à partir duquel l’économie congolaise peutressentir les effets. Certains experts parlent d’un seuil d'un milliardde dollar américain. Quant à l’exhaustivité, il ne suffit pas de confir-mer les 332 détenteurs actifs, il faut nécessairement suivre les au-tres, et arriver à contrôler les flux et le périmètre des entreprises.Enfin, la question de la fiabilité fait partie aussi des faiblesses. Pourla coordination nationale, rien ne peut prouver que les chiffresavancés par les miniers sont réels. Les déclarations n’ont pas étéfaites à partir des comptes audités selon les normes internationales.En RDC, la Cour des comptes devrait nécessairement les certifier.

Laurent Essolomwa

La structure a fait, la semaine,une donation de six millionsd’euros supplémentaires à ceprogramme tenu par Unicef etOcha. La Direction générale pour l’aide hu-manitaire et la protection civile de laCommission européenne (ECHO) ac-croît ses financements à l’Unicef pourassurer l’assistance aux enfants et àleurs familles affectées par lesconflits armés, les catastrophes natu-relles et le choléra à l’Est de la RDC.

Unicef a annoncé, cette semaine,qu’Echo a fait une donation de sixmillions d’euros supplémentaires(plus de huit millions de dollars) pourle Mécanisme de réponse rapide auxmouvements de population (RRMP).Cette aide a ramené la contributiontotale d’Echo à 16,7 millions d’euros(plus de 22,5 millions de dollars)pour 2012-2013.Grâce au soutien d’Echo, Unicef-RDCpourra atteindre plus de huit centmille personnes déplacées dans l’Est

du pays par des analyses multisecto-rielles et un soutien d’urgence dansles domaines de la santé, des arti-cles ménagers essentiels, de l’eau,de l’assainissement et de l’éduca-tion en situation d’urgence. Cesactions, précise un communiquéde l’Unicef, cibleront les enfants etleurs familles au Nord et Sud Kivu,en Province Orientale et au Ka-tanga ayant souffert des conflitsdans leur village d’origine.

Lucien Dianzenza

Selon la Voix des sans voix pour lesdroits de l’homme (VSV), la prise encompte de cette donne par les autoritéspermettra de faciliter davantage lamobilité des personnes et des biensdans la ville-province. La Voix des sans voix pour les droitsde l’homme (VSV) a exhorté le gou-vernement à poursuivre la réhabilita-tion des artères secondaires dans laville-province de Kinshasa, en vue dedésengorger la circulation dans laville-province. C’était au cours d’uneconférence de presse tenue le 14 no-vembre au Centre Bondeko, dans lacommune de Limete, dont le thème aété : « Transport en commun àKinshasa : les voies de liaison in-terurbaines, un atout majeur pourdésengorger les grandes artères ».Dans cet exercice, l’ONG, qui a tra-vaillé en synergie avec ses Comitésdes droits de l’homme à la base(CDH/VSV), a reconnu que la réhabi-litation et la modernisation de princi-pales voies routières de la capitalecommencent déjà à donner des résul-tats et à faciliter certaines liaisons in-terurbaines et rendent progressive-

ment aisée la circulation des per-sonnes et des biens. Elle a encouragéle gouvernement et les partenairesextérieurs, pour les avancées enregis-trées dans ce domaine.Mais, la VSV, qui a également noté laréhabilitation de certaines voies se-condaires, a conseillé au gouverne-ment de continuer dans cette lancéeen vue de faciliter le trafic entre lesdifférents quartiers de la ville et dés-engorger ainsi la circulation à travers

la ville. « Tous ces travaux témoi-gnent de la vision qu’il faille soute-nir et encourager pour imprimerun impact positif sur les résultats àatteindre à court, moyen et longtermes dans le cadre de la construc-tion, réhabilitation et aménage-ment des voies routières à traversla ville-province de Kinshasa », asouligné la VSV.Apporter sa contributionDans ce réquisitoire, la VSV a pointé

des avenues situées dans les diffé-rentes communes de la capitale dontles travaux de réhabilitation se sontarrêtés et d’autres que l’ONG veut voirincluses dans le programme du gou-vernement relatif à la constructiondes routes. L’association a notam-ment cité des avenues come Kikwit,Kianza, Elengesa, Kimwenza, SepCongo, Kulumba, Sabena, Secomaf,Assossa, Birmanie, Karthoum, Saïo,Belgika, Lukunga, Boulevard Salongo,

etc. qui doivent impérativement êtreaménagées. « Si ces avenues étaientréhabilitées, il se poserait moins deproblèmes de circulation », a sou-tenu le coordonnateur de la VSV, Pe-ter Ntumba, qui a plaidé pour une at-tention particulière du gouvernementpour la construction de ces routes.Pour arriver à ces conclusions et cesrecommandations, la VSV s’est ap-puyée sur ses CDH, qui sont familiari-sés et connaissent mieux les pro-blèmes de la population, engénéral, et ceux liés au transportou à la circulation des personnes etde leurs biens à travers Kinshasa,en particulier. « En organisantcette conférence de presse, la VSVcompte apporter sa modestecontribution avec l’appui de sesCDH, en relevant à l’attention dugouvernement les voies de liaisonintercommunales d’une impor-tance capitale, mais non encoreaménagées ou réhabilitées, à partcelles dont les travaux ont été tota-lement ou partiellement exécutés »,a expliqué l’ONG.

L.D.

CLÔTURE DES POURPARLERS DE KAMPALA

Serge Kambasu rallie la position du gouvernement

EST DE LA RDC

Echo renouvelle son soutien à la Réponse rapide aux mouvements de population

ITIE

Le rendez-vous du 31 décembre2013 maintenuLa RDC sera capable de déposer son rapport dans les délais convenus.Mais la coordination nationale de l’Initiative pour la transparence desindustries extractives (Itie) a brisé son silence, le 14 novembre, enfaisant état d’un retard accumulé par les miniers dans la transmission deleurs déclarations.

INFRASTRUCTURES

Plaidoyer pour la réhabilitation des routes secondaires à Kinshasa

Peter Ntumba, encadré par des animateurs des CDH/VSV

14 | RDC / KINSHASA C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Les clubs congolais de basket-ball féminin, Institut nationalde sécurité social (INSS), champion du Congo 2013, et Arc-en-ciel, vice-champion du Congo, risquent de ne pas prendrepart à la 19e édition de la Coupe d’Afrique des clubs cham-pions de basket-ball dame, prévue à Meknès au Maroc à par-tir du 22 novembre 2013. En fait, la Fédération de basket-balldu Congo (Fébaco) figure dans le lot des fédérations sanc-tionnées par le ministre des Sports Baudouin Banza Mukalayi.L’autorité sportive congolaise avait pris une série de mesuresaprès la vague des défections dans la délégation congolaiselors des septièmes Jeux de la Francophonie organisé à Niceen France. L’on se rappelle que les jeunes basketteuses de laRDC avaient pris la poudre d’escampette avant un match im-portant, alors qu’elles venaient de remporter deux rencontresde suite. Aussi la RDC avait-elle honteusement écopé d’unforfait, parce que les joueuses ne s’étaient pas présentéessur le parquet. Cette défection avait défrayé la chronique,abondamment reprise dans les médias occidentaux. Bau-douin Banza Mukalayi avait, quelques jours après cet affrontpour le pays, pris la décision selon laquelle les équipes debasketball et d’autres disciplines sportives ne prendrontplus part à des compétitions internationales au nom et avecl’appui de l’État jusqu’en 2015.Des démarches avaient été entreprises par différentes fédé-rations sportives pour que le ministre des Sports revienne sursa décision. Et pour le cas de l’INSS, on se veut rassurant etoptimiste. Président du BC INSS, Franck Kasongo a person-nellement sollicité l’indulgence du Banza Mukalayi. « Nousdésapprouvons la fuite des athlètes à Nice et continuonsà demander la clémence du ministre. Cette décision nepénalise pas ceux qui ont fui, mais ceux qui sont restés.Cela va non seulement amener une démotivation chez lesathlètes et dirigeants, mais peut conduire à des sanctionsde la part de la Fédération internationale de basketAfrique (Fiba)», a-t-il confié.

M.E.

En mémoire de son regrettéleader, la « Famille Gael »organise une action de grâce autravers de ses deux concerts dusamedi 16 au Fleuve Congo Hôtelet du dimanche 17 novembre auterrain municipal deBandalungwa. Ce week-end s’annonce tout par-ticulier à Kinshasa. Assurément,l’initiative des membres, ancienset nouveaux, du Groupe adoronsl’Éternel (Gael), saluée avec joiepar les Kinois ne manquera pasde draîner du monde, pensentd’aucuns. En effet, les pro-chaines prestations annoncéespar des banderoles et spots télé-visés ne laissent pas indifférent.Plusieurs voient en ces occasionsdes moments favorables pour sesoumettre à l’exercice d’adora-tion auquel les avait initiés habi-lement feu Alain Moloto que l’ons’accordait à appeler affectueu-sement « Papa Alain ».Le souvenir de l’adorateur à nul

autre pareil que le Tout Puissanta rappelé à lui le 2 août dernierreste encore fort vivace dansbien des cœurs. C’est l’autre rai-son qui va emmener plusieurs àse rendre soit au Fleuve CongoHôtel soit à Bandal, mûs par lebesoin légitime d’adresser à Dieuleur action de grâce. Après avoir

versé des larmes et souffert de laperte de cet homme dont l’atta-chement à Dieu avait su êtrecontagieux, l’heure est mainte-nant à la louange à l’exemple deses chants fort appréciés.L’afflux observé lors de ses funé-railles les 12 et 13 août en di-saient long sur ce qu’il était par-

venu à susciter dans les cœurs. Ilsuffisait que Gael dise les pre-mières notes pour que ses can-tiques soient chantés en chœurpar des milliers de personnes oualors que la foule, elle-même,donne le ton, entonnant d’uneseule voix l’un deux comme unesorte d’hymne. Certains étaientvenus en famille, comme on va àune fête, des groupes d’amisétaient perceptibles, des mem-bres de mêmes associations, passeulement chrétiennes, avaientfait le déplacement du Stade desMartyrs pour honorer la mé-moire de l’homme de Dieu qui,au-delà du message de foi, s’étaitmontré mobilisateur pour un de-venir meilleur de sa nation. C’estdire que l’action Eden, « Ensem-ble pour la délivrance duCongo » avait porté. Kitisa Moto,cantique qui illustre au mieux cebesoin de changement symbolisépar l’action purificatrice du feude l’Esprit était repris à volonté

en tout temps par la foule com-patissante.Ce ne sera non pas pour pleurerune fois de plus sur la mort du re-gretté chantre, icône du gospelcongolais, mais pour chanter lesoeuvres du défunt à la gloire duTrès-Haut que les Kinois se ras-sembleront ce week-end. En ef-fet, interprétés de manièreconstante dans les différentesassemblées de prière en accom-pagnement des cultes les com-positions du défunt constituentun héritage inouï. Tenues pourde la pure poésie et reconnuespour des tubes, des œuvres d’artà part entière et de pure mer-veille, elles se chantent surtoutes les lèvres. Chrétiens ounon, les mélomanes ont trouvéleur compte dans sa musique.Que Lazare Taka Sasa, l’un de sespairs l’ait tenu pour « un titande la musique chrétienne »,n’est que trop vrai.

Nioni Masela

Le festival , consacré cette année àl’Afrique, se tient à Paris depuis le 02novembre et va se clôturer le 30 novembreprochain. La conférence va se dérouler ce vendredi15 novembre à la bibliothèque Van-damme, située dans le 14e arrondisse-ment à Paris, autour du thème « Rumbacongolaise : aller-retour Afrique-Ca-raïbes ». Elle sera animée par le journa-liste Gérald Arnaud, spécialiste des mu-siques du monde et du jazz. Le mot « Rumba », apprend-on, est ap-paru dans les années 1800 à La Havanedans les confréries noires et s'est imposéun siècle plus tard pour désigner la plusélégante des musiques afro-cubaines. Im-portée en Afrique centrale par les marinscubains, indiquent les organisateurs, elleprend vite ses aises sur les deux rives dufleuve Congo et se " congolise " jusqu'à de-venir en 1960 le genre musical officiel desindépendances des deux Congo, le

Congo-Brazzaville et la République démo-cratique du Congo. «Avec son chant lim-pide, ses guitares hypnotiques et sarythmique irrésistible, la rumba congo-laise a influencé toutes les musiques

modernes d'Afrique et bien au-delà »,indique-t-on.Projections et concertsPar ailleurs, en marge de cette confé-rence, des projections de documentairessur le père de la Rumba congolaise An-toine Wendo Kolossoy sont programméesles 16, 23 et 29 novembre à la bibliothèqueVandamme. La programmation 2013 dufestival "Monte le son" est 100% africainepour cette année. À cette occasion, les 16bibliothèques de la ville de Paris vont abri-ter des concerts de 15 artistes africains,des projections ainsi que des conférences.Parmi ces artistes figure le CongolaisTousseï Midy qui va produire le samedi 16novembre à la bibliothèque "Place desfêtes "dans le 19ème arrondissement.Comme celle de son mentor Ray Lema, lamusique de Tousseï Midy est le fruit dumétissage de musiques congolaises et oc-cidentales.

Patrick Kianimi

MUSIQUE

Deux soirées d’hommage à Alain Moloto

Alain Moloto lors d’une des soirées Eden, photo illustrant les invitations du concertdu Fleuve Hotel Congo

FESTIVAL "MONTE LE SON"

La rumba congolaise au centre d’une conférence

Des documentaires consacrés à Antoine WendoKolossoy seront diffusés lors du festival

BASKET-BALL

Participation incertaine d’INSS et Arc-en-ciel en Coupe d’AfriqueLes deux clubs, respectivement champion et vice-champion de basket-ball dame, pourraient subir la mesure du ministre des Sports, BanzaMukalayi, qui a sanctionné la fédération de basket-ball du Congo aulendemain de la défection des basketteuses de l’équipe nationale auxseptièmes Jeux de la Francophonie à Nice en France.

L’entraîneur Guy-Roger Limolo séjournedepuis quelques heures à Goma enprovenance de Kinshasa. Le techniciencongolais dirige désormais le stafftechnique de l’équipe de Dauphins Noirsqui représente la province du Nord-Kivuau championnat national de football.

C’est la deuxième année de présence del'équipe de Dauphins Noirs de Goma(Nord-Kivu) dans l'élite du football na-tional. Mais cette deuxième année a maldébuté pour le club de Goma. Son dé-but de championnat est chaotique avecdeux défaites successives lors de troispremières journées de la 19e édition dela Division 1. L’équipe avait débuté parune égalité d’un but partout contre Ma-kiso au stade Lumumba de Kisangani.Ensuite, les joueurs de Goma ont som-bré au stade des Martyrs de Kinshasacontre les vainqueurs de la coupe duCongo du FC MK de Max MokeyNzangi, battus par quatre buts à un. Deretour à Goma, Dauphins Noirs a en-core perdu, cette fois devant son publicdu stade des Volcans, face à l’AS Nikade Kisangani par un but à deux.Les dirigeants du club ont tout de suite

réagi après cette deuxième déconfitured’affilée en invitant Guy-Roger Limolo àprendre la direction du staff technique.Arrivé le mercredi dernier à Goma, ils’était déjà mis au travail, amenant tousles joueurs à prendre conscience deleur chance d’évoluer dans l’élite dufootball congolais et d’y faire preuve decourage et d’abnégation en remportantles matchs à venir. L’on attend voir l’ef-fet Guy-Roger Limolo sur ces joueurs.Guy-Roger a entraîné plusieurs clubsdu pays, tels Dragons, Canon Buro-meca, US Filas à Kinshasa, Elima deMatadi, Vutuka de Kikwit, etc. Avantd’intégrer le staff technique de Dau-phins Noirs de Goma, il était entraîneurde l’AC Rangers, club évoluant à l’En-tente provinciale de football de Kins-hasa (Epfkin).

Martin Enyimo

VIE EN CLUB

Guy-Roger Limolo, nouvel entraîneur de Dauphins Noirs de Goma

Guy-Roger Limolo entraîneur de football

ANNONCES | 15C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

1.OBJET DE LA CONSULTATIONLa présente consultation concerne la réalisation des prestations de nettoyage des lo-caux et des vitres des aérogares Maya-Maya de Brazzaville, Agostinho NETO dePointe-Noire et Denis Sassou N’Guesso d’Ollombo.

2.FORME DE LA CONSULTATIONLa présente consultation est ouverte à toute entreprise rassemblant les compétenceset moyens nécessaires à la réalisation du marché.AERCO Aéroports du Congo, n'étant pas soumis à la réglementation applicable auxprestations engagées par l'Etat ou les personnes publiques, la présente consultationn'est pas régie par le Code de Marchés Publics.

3.DECOMPOSITION DU MARCHELe marché est décomposé en cinq lots :Lot N°1 : BZV-MEZZ comprenant les travaux de nettoyage des locaux et des vitres dela zone mezzanine de l’aérogare BZV.Lot N°2 : BZV-RDC comprenant les travaux de nettoyage des locaux et des vitres durez-de-chaussée et du sous-sol de l’aérogare de BZV.Lot N°3 : BZV-ETG comprenant les travaux de nettoyage des locaux et des vitres del’étage de l’aérogare de BZV.Lot N°4 : PNR comprenant les travaux de nettoyage des locaux et des vitres de l’aéro-gare de PNR.Lot N°5 : OLL comprenant les travaux de nettoyage des locaux et des vitres de l’aéro-gare d’Ollombo.

4.CONTENU ET CONDITIONS D'OBTENTION DU DOSSIER DE CONSULTATIONLe dossier de consultation est constitué des éléments suivants:

-Le règlement de la consultation-Le cahier des clauses techniques particulières-Le cahier des clauses administratives particulières-Les bordereaux des Prix UnitairesLe dossier de consultation est remis contre une somme de 1.000.000 F CFA TTC (unmillion de francs CFA) en un exemplaire papier et un exemplaire électronique, àchaque candidat qui en fera la demande, à compter de la date de publication del’avis d’appel d'offre.Le dossier de consultation est à retirer auprès de la Direction Technique d'AERCO si-tuée au niveau mezzanine de l'aérogare de Brazzaville.

5.DATE DE REMISE DES OFFRESLa date limite de remise des offres est fixée au :

Mardi 31 décembre 2013, 17h00

Les offres remises après ce délai ne seront pas acceptées.

Les offres devront être adressées à Monsieur le Directeur Général d'AERCO et remisesau secrétariat de la Direction Générale situé au niveau mezzanine de l'aérogare deBrazzaville.

6.VALIDITE DES OFFRESLes offres demeureront valides pendant une durée de 90 jours à compter de la datelimite de remise

ContexteDans le cadre du programme de construction, réhabilitation et entretien de sesstations service et sites administratifs, TOTAL CONGO S.A. lance le présent avisde pré-qualification à l’intention des prestataires de services basés en Répu-blique du Congo en vue d’établir une base de données de prestataires pourl’exécution desdits travaux.

Conditions de pré qualificationLa pré-qualification se fera selon les procédures de TOTAL CONGO S.A. et estouverte aux prestataires pour tous les départements. Les entreprises doiventcependant répondre aux exigences ci-après :

Informations administratives clés requises à inclure au dossier: •Copie du registre de commerce ;•SCIET et SCIEN ;•Patente de l’année en cours ;•Certificat de moralité fiscale ;•Immatriculation CNSS (Cotisations sociales du personnel) ;•Agrément du Ministère de la Construction en cours de validité;•Informations relatives à des litiges en cours ou ayant eu lieu au cours des cinqdernières années et pour lesquels le soumissionnaire est ou a été partie. Préci-ser les parties concernées, le montant, l’objet du litige ainsi que les décisions.

Expérience générale en matière des travaux:Le soumissionnaire doit avoir un minimum de 5 années d’expérience en ma-tière des travaux de génie civil, électricité, tuyauterie pétrolière …Le Soumissionnaire fournira, pour justifier de ces années d’expérience, desexemples représentatifs de projets réalisés au cours des 5 dernières années enprécisant les enjeux (montant des investissements, types et ampleur des tra-vaux).

Matériels de travail :Le Soumissionnaire doit disposer du matériel nécessaire à la réalisation des tra-vaux : matériel et équipements de sécurité, bétonnière, aiguille vibreur, camionbenne, véhicule utilitaire, petit outillage …Sécurité, Environnement et Qualité:

•Engagement sur la sécurité du personnel lors de la réalisation des projets ;•Engagement sur le respect et la protection de l’environnement ;•Engagement sur la qualité des prestations réalisées (produire les certificationséventuelles).Bonne gestion, qualité de management et d’organisation•Etre installé dans des locaux adéquats et disposer d’un organigramme avecdes fonctions et responsabilités bien définies ;•Tenir une comptabilité à jour et disposer d’un compte ouvert dans un établis-sement financier reconnu légalement.Des audits pourront être réalisés par Total Congo S.A. pour s’assurer des me-sures prises pour le respect des normes de sécurité, le respect de l’environne-ment et sur la qualité de management et d’organisation.

Questions et Informations pratiquesTous les documents et correspondances doivent être rédigés en français. Lescandidats intéressés et remplissant les conditions requises peuvent obtenir uncomplément d’informations auprès de TOTAL CONGO S.A. sise rue de la cor-niche à coté du Crédit du Congo. Les bureaux sont ouverts du lundi au ven-dredi entre 8h et 13h et entre 14h et 17h. Adresses de dépôt des dossiers de pré-qualification :Brazzaville : Rue de la cornichePointe Noire : Rue massadiDolisie : En face de l’église Saint Paul Les dossiers de pré-qualification doivent être remis sous pli scellé au plus tardle 10 décembre 2013 à 14 heures, et porter clairement la mention « Avis dePré-qualification N°RACHAT/DFI/DG/11/2013 - A n’ouvrir que lors du dépouil-lement ».

TOTAL se réserve le droit de rejeter tous les dossiers incomplets ou parvenusaprès la date limite de remise des dossiers. Pourront également être rejetés, lesdossiers soumis par des prestataires ayant précédemment fait la preuve de dé-faillances sur des projets confiés par TOTAL.

Fait à Brazzaville, le 04/11/2013Pour TOTAL CONGO S.A.

La Direction

AVIS DE PRE-QUALIFICATION DE PRESTATAIRES

16 | DERNNIÈRE HEURE C���B�����������A�E��E������� ������D����������������F�������

Le président de la Fédérationcongolaise de football, qui estrentré des Émirats arabes unis oùil a participé à la phase finale dela Coupe du monde U-17, a saluéla décision du gouvernement demettre à la disposition des clubsune subvention spéciale pour laparticipation au prochainchampionnat national direct Ligue 1.

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) :Le Nigeria a gagné la Coupe dumonde des U-17. Quel profit le Congopeut-il en tirer ?Jean-Michel Mbono (JMM) : Je mefais le devoir de rappeler qu’en maqualité de membre de la commis-sion des U-17 de la FIFA, il me re-venait le droit d’honorer de ma pré-sence ses assises. Honorer de maprésence ne saurait signifier êtreseulement de la délégation des par-ticipants, loin s’en faut ! La Coupedu monde des U-17 aura été unebelle occasion pour le président dela Fécofoot que je suis de conforterma position au sein de cette com-mission, mais aussi au sein de laFIFA. Celle-ci, sur la base du travailque j’ai abattu, saura dorénavantcompter sur moi. Je me permets derappeler que durant le déroule-ment de cette compétition j’ai étégratifié de sept désignations en maqualité de commissaire de matchsdepuis les matches de poulesjusqu’en quarts de finale.

LDB : Que peut-on retenir desmatchs que vous avez supervisés?JMM : À sept reprises, la FIFA aplacé sa confiance en moi, no-tamment lors des rencontresCôte d’Ivoire-Italie, Uruguay–Nouvelle Zélande, Croatie-Ma-roc, Uruguay-Côte d’Ivoire, Ita-lie–Nouvelle Zélande,Italie-Uruguay et Uruguay-Slo-vaquie. J’ai, dans la mesure dupossible, donné le meilleur demoi-même pour conduire àbon port la mission qui m’a étéconfiée. Il va sans dire, saufchangement de dernièreheure, que la maîtrise de monsujet tel qu’il en a résulté devraitaugurer des lendemains meilleurspour le Championnat d’Afrique desnations de la CAF qui pointe à l’ho-rizon. Cela voudrait simplementdire que le président de la Féco-foot, qui est aussi membre de lacommission d’organisation duChan, trouverait les automatismeslors de cette compétition qui auralieu en janvier 2014 en Afrique duSud pour faire profiter la CAF deson expérience.

LDB : L’année 2013 tire vers sa fin.Quel bilan dressez-vous pour la Féco-foot ?JMM : Effectivement, l’année 2013va bientôt s’achever avec ses bon-heurs et ses malheurs pour la Fé-cofoot. Au nombre des malheurs,

vous conviendrez avec moi quec’est en arrivant au port que le na-vire a fait naufrage. Autrement dit,la qualification de la dernière phasedes éliminatoires de la Coupe dumonde, que nous croyons acquise,nous a échappé à la dernière mi-nute. Vous conviendrez avec moidu préjudice que cela a causé aupeuple congolais avec, en tête, legouvernement de la Républiquequi s’est suffisamment investi.Nous osons espérer qu’à l’avenir,de telles erreurs devraient être évi-tées.

LDB : À côté de cette déconfiture,existe-t-il un autre échec ?JMM : Ce serait se tromper que dedire que l’élimination de la Coupedu monde est le seul échec, mais il

s’agit d’une contre-perfor-mance majeure qui méritaitd’être soulignée. Cela dit,nous pouvons passer en re-vue les points forts de la Fé-cofoot pour l’année 2013 quidoit être marquée d’unepierre blanche. Il faut rappe-ler qu’en 2012, l’AC Léopardsde Dolisie a hissé au firma-ment du continent le drapeaucongolais par son sacre à laCoupe de la CAF. Dans cettemême lancée, notre équipedu Chan s’est qualifiée à lacompétition de cette catégo-rie, a renoué avec l’espritconquérant et l’équipe senior

a participé aux compétitions afri-caines. D’ailleurs pour ces deuxperformances, la Nation reconnais-sante à travers le chef de l’État,dans son message du 13 août, a dittoute sa gratitude à la famille dufootball congolais. Quoi de mieux !

LDB : Quel est votre sentiment aprèsla décision du gouvernement de met-tre à la disposition des clubs une sub-vention spéciale pour la prochainecompétition d’élite ?JMM : On ne peut répondre à cettequestion sans évoquer l’organisa-tion réussie du championnat natio-nal d’Élite direct Ligue 1 et Ligue 2.Au départ, personne ne pouvait pa-rier sur la réussite de ces deuxcompétitions, étant donné qu’infine, l’implication des clubs dispo-

sant des maigres ressources étaitvivement réclamée. Aujourd’hui,tout en félicitant les dirigeants quiont bien voulu accompagner la Fé-cofoot dans cette œuvre tita-nesque, la Fécofoot se réjouit de ceque les pouvoirs publics,conscients de l’enjeu et de l’intérêtqui en ont résulté, aient décidéd’accompagner désormais la Féco-foot. La mise à disposition desclubs et de la Fécofoot d’une sub-vention spéciale pour la participa-tion au championnat national di-rect Ligue 1 2013-2014 est le signald’une organisation effective et si-gnificative des compétitions.

LDB : Quel est, selon vous, le fait leplus marquant de l’année 2013 ?JMM : Naturellement, l’année2013aura été un véritable tournant pourla Fécofoot. Je m’en voudrais de nepas rappeler les termes de cettecorrespondance de la CAF à la Fé-cofoot : «Nous vous informons parla présente que la Fécofoot compteparmi les douze premières fédéra-tions au classement des clubs dansles compétitions de la CAF. Parconséquent, elle a le droit d’engagerdeux clubs dans chaque compéti-tion de la CAF. »Nul besoin de citerces clubs, entendu que le déroule-ment des compétitions – Coupe duCongo et championnat national di-rect d’élite 2013 – a tracé le chemin.

Propos recueillis par James Golden Éloué

FOOTBALL

Jean-Michel Mbono salue la politique de subvention des clubs

Jean-Michel Mbono

En 1949, le territoire du Moyen-Congo, actuelle République du Congo,comprend six régions : le Pool, dont lechef-lieu est Brazzaville, érigée encommune mixte avec les districts deBrazzaville, Boko, Kinkala, Madingou,Mindouli, Mayama, Mouyondzi et lespostes de contrôle administratifs deNgabé et Mpangala ; l’Alima, dont lechef-lieu est Djambala, avec les dis-tricts de Djambala et Mabirou ; leNiari, avec Dolisie comme chef-lieu, etles districts de Dolisie, Loudima, Sibiti,Komono, Mossendjo, Divénié et Za-naga ; le Kouilou, dont le chef-lieu estPointe-Noire, érigée en communemixte avec les districts de Pointe-Noire, Mvouti et Madingo-Kayes ; laSangha-Likouala, dont le chef-lieu estFort-Rousset (Owando), avec les dis-tricts de Fort-Rousset, Mossaka, Ma-koua, Abolo, Ewo, Ouesso, Souanké ;la Likouala, dont le chef-lieu est Imp-fondo, avec les districts d’Impfondo,Dongou et Épena.

Soixante-quatre ans après, la Répu-blique du Congo compte douze dépar-tements, après avoir connu neuf ré-

gions pendant longtemps. À quoi cor-respond cette évolution ? Nécessité oueffet de mode ? Cette question se poseavec une brûlante acuité au momentoù il est question d’utiliser la décen-tralisation comme levier du dévelop-pement. Si la qualité des textes, la per-tinence des moyens et la performancedes outils permettent à une bonne po-litique publique d’anticiper les difficul-tés, d’agir pour le bien de tous et derenforcer la légitimité, il n’en demeurepas moins que la maîtrise de l’espacenational peut jouer un rôle d’accéléra-teur ou de ralentisseur de la décen-tralisation, qui est une politique pu-blique qui relève de l’administrationet des institutions, et qui, par ce pro-cessus et le principe de subsidiarité,améliore la proximité des servicespublics des habitants.

La commune, cadre institutionnelpour l’exercice de la démocratie, estl’expression par excellence de la dé-centralisation. Ce n’est donc pas sansraison que Tocqueville déclarait que «les communes sont à la démocratie ceque sont les écoles à la science » ; elles

offrent aux habitants le cadre idéal del’apprentissage de la citoyenneté et durespect du bien public. Soixante-qua-tre ans après, le Congo compte sixcommunes, alors que le Maroc, parexemple, au cours de la même période,en compte plus de 1 200. C’est dire si lareconfiguration de l’espace national estimportante. Il faut repenser nos villesqui ont tendance à ne plus avoir de li-mites. Elles donnent l’impression des’étendre indéfiniment. Il faut globale-ment repenser l’aménagement du ter-ritoire de manière pragmatique, au re-gard de ce dysfonctionnementstructurel rédhibitoire.

Avec la commune, la décentralisationa pour objectif de satisfaire, avec plusd’efficacité que l’État ne l’a fait depuissa mise en place, les attentes des ci-toyens en matière de services collec-tifs essentiels. Nous devons peut-êtreaccélérer la cadence dans ce sens. Entout état de cause, la décentralisationreste encore peu ancrée dans lesmœurs politiques chez nous.

La décentralisation constitue pourtant

un élément important de la stratégiede réduction de la pauvreté à traverssa composante gouvernance. Elle re-présente un axe majeur de luttecontre la pauvreté. Elle donne auxcommunes un large champ de compé-tences afin que ces collectivités garan-tissent des services publics répondantaux besoins exprimés par les popula-tions et, plus globalement, mettent enplace les conditions assurant un déve-loppement adapté aux spécificités deleurs territoires.

La réforme de la décentralisation créedes collectivités locales qui s’adminis-trent librement par des conseils dé-mocratiquement élus. Au plan plus gé-néral se pose le problème de la placede l’administration territoriale dans ledispositif gouvernemental. Un minis-tère de la Décentralisation, de l’Admi-nistration et de l’Aménagement duterritoire serait de bon aloi, sinon pours’occuper de la gouvernance locale, dumoins pour contribuer spécifique-ment à la mise en œuvre de la décen-tralisation.

Mfumu

BRIN D’HISTOIRE

Le Congo à l’épreuve de la décentralisation