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1 N° 145 Juin 2010

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Bimestriel d'information de l'Union Locale CGT Région Choletaise

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N° 145

Juin 2010

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Le secrétariat administratif (accueil, paiement

de cotisations, prise de rendez-vous, etc…) est

ouvert du lundi au jeudi de 13 h 45 à 17 h 45 et le vendredi de 9 h à 11 h.

� : 02.41.62.01.89 E-mail : [email protected]

Conseils juridiques

CHOLET : Permanences bi-mensuelles

(1ers et 3ème mercredis du mois)

de 17 h 00 à 18 h 30 sur rendez-vous

Chômage

Permanences «PRIVES D’EPRIVES D’EPRIVES D’EPRIVES D’EMPLOI»MPLOI»MPLOI»MPLOI» Cholet

� 02.41.62.01.89

1ers et 3èmes mercredis du mois

de 9 h à 11 h sur rendez-vous

BEAUPREAU : sur rendez-vous

Retraités

Réunion des sections de retraités

le mardi après-midi.

Création de Syndicats et délégués CGT Le lundi matin de 9 h à 12 h

Consommation

Reprise des permanences INDECOSA A partir de Septembre (1ers et 3ème mercredis du mois)

de 16 h 30 à 18 h 30 sur rendez-vous

• Sur Angers : 02.41.25.36.15

Artistes, Spectacle lundi de 14 h à 17 h

Commerce et services lundi de 14 h 30 à 17 h

Construction mercredi de 17 h à 20 h

Construction retraités mercredi de 14 h 30 à 17 h

Education - Enseignants mardi de 15 h à 17 h

Livre mercredi sur rendez-vous

Métaux jeudi de 17 h à 19 h

Nettoyage mardi de 9 h à 11 h 30

Petites communes jeudi de 14 h à 17 h

Santé et action sociale jeudi de 16 h à 18 h

Transport 2ème samedi

et 1er et 3ème lundi de 9 h à 12 h

• Sur Cholet : 02.41.62.01.89

Transport le samedi de 10 h à 12 h

LES CONTACTS CGT

Permanences des secteurs professionnels

L’accueil

SOMMAIRE

1 � � � �LA UNE : Emploi, Salaires, Retraite, Appel à une nouvelle

journée de mobilisation le 24 Juin

2 ���� Les contacts CGT - Sommaire

3 ���� Edito : Une mobilisation plus importante nécessaire

4 à 11 ���� Compte-rendu de la 1ère journée de congrès

12 ���� Mauges A.T.O.

13 ���� Stress, violences, mal-être : Module de 3 jours, les risques psychosociaux/

santé mentale au travail

14 ���� Rappel : formation syndicale 2010

15 ���� Le programme de Loisirs et Solidarité des Retraités

16 ���� St Herblain, jeudi 16 Septembre 2010, fête des Retraités CGT

17 ���� Une page d’histoire : un siècle d’archives et de luttes

18 ���� Lu dans la NVO

A noterA noterA noterA noter :::: ASSEMBLEE GENERALE de RENTREE

Le 6 septembre 2010 à 14h00

Au siège de l’Union Locale OUVERTE à TOUS les SYNDIQUE(E)S

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Une mobilisation plus importante nécessaire

Le 27 mai était une nouvelle journée d’action unitaire et interprofessionnelle (CFDT, CGT, FSU,

Solidaires, UNSA et CFTC) pour que le gouvernement ne remette pas en cause le départ de l’âge

légal à 60 ans ; cette remise en cause est inacceptable et injuste si elle le remet en cause car elle

fera porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travail-

leuses les plus précaires. Le gouvernement doit reconnaître aussi la pénibilité qui ne peut se

concevoir à partir d’un examen médical. Le gouvernement doit proposer aussi une autre politique

de l’emploi car celui-ci se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors.

Cette journée d’action a rassemblé 1500 personnes à Cholet et 1 million nationalement,

mobilisation plus importante que le 23 mars. Les principales entreprises privées du Choletais

étaient présentes (Michelin, Nicoll, Jeanneau, …). Nul doute que l’implication des syndicats CGT

(collage, distribution de tracts…) a contribué à la réussite de cette journée.

Le gouvernement, après cette journée, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans

prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et

distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.

Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge

légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation

éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables

intentions ! De plus, les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences

formulées par les organisations syndicales.

Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.

Aujourd’hui, les gouvernements européens veulent faire payer aux peuples une crise dont ils ne

sont pas responsables pour préserver les intérêts financiers des actionnaires et patrons. Les Grecs

en font déjà les frais, les Espagnols, les Portugais et les Italiens sont les suivants. En France, le

gouvernement nous prépare déjà au plan d’austérité en annonçant quelques mesures mais en

oubliant le bouclier fiscal. Pour ce système capitaliste, un seul remède « salarié(e)s, payez pour

nous ».

C’est pour cela qu’il faut être unis et solidaires, c’est pour un autre avenir que les propositions re-

vendicatives de la CGT sur l’emploi, les salaires, la retraite la protection sociale sont portées. Une

autre répartition des richesses créées par notre travail est de nature à y contribuer.

C’est dans ces conditions que l’intersyndicale décide et appelle les salarié(e)s du public

et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes,

à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

Alors oui, les salarié(e)s du public comme du privé doivent se faire entendre, la condition est

d’avoir le plus de monde possible lors de cette journée de mobilisation.

Dès à présent, c’est dans le développement de l’action collective, dans les contacts avec les

syndicats Choletais, avec les syndiqués, avec les salarié(e)s, que nous construirons,

ENSEMBLE, cette grande journée de mobilisation.

Le Secrétaire Général,

Luigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACS___����

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Mardi 2 Février 2010 $ 8 h 00 – Accueil des délégués $ 8 h 50 – Ouverture du congrès Jean-Luc GOURAUD, Secrétaire Général de l’Union Locale, propose l’élection du Président de séance et de l’assesseur : Luigi TAKACS et Evelyne DROUET. Le Congrès les élit à l’unanimité moins une voix.

Jean-Luc GOURAUD passe la parole au Président de séance qui déclare ouvert le 51ème Congrès de l’Union Locale CGT de la Région Choletaise.

Election du bureau du Congrès : Jean-Luc GOURAUD, Robert CERISIER, Luigi TAKACS, Isabelle BROSSEAU, Laurent LARONCHE et Evelyne DROUET. Le bureau du congrès est élu à l’unanimité.

Election de la commission des mandats : Isabelle BROSSEAU, Gérard CLAUSIER et Fabrice PAYEN. La commission des mandats est élue à l’unanimité.

La parole est donnée à Jean-Luc GOURAUD pour la lecture du rapport d’activité de façon à dresser le bilan de ces trois années. (document figurant dans le dossier des congressistes). $ 9 h 00 – Accueil de Lionel BOURIGAULT qui vient représenter l’UD

DEBAT sur l’ACTIVITE SYNDICALE

Erwan LEBRUN (Délégué CGT Michelin) - Il trouve que l’activité de l’UL est intéressante pour tous les syndicats qui ont pris l’habitude de se replier sur eux-mêmes. - Outil pour fédérer les syndicats, avoir de nouveaux acquis ; On aurait tendance à ne pas le faire mais il faut se forcer ; la mobilisation avec l’UL fait accélérer les choses ; dans nos syndicats, le problème c’est qu’on n’est pas assez nombreux et débordés par ce qu’on fait, on risque donc de ne pas s’intéresser au reste. . Qui peut-on déléguer dans les syndicats pour donner un coup de main à l’UL ?

! Robert CERISIER (retraité ETA depuis 1 an) - Après le bilan sur trois années, il confirme certains succès dont la constitution du syndicat NICOLL et l’étoffement de celui d’AR CARTON mais on est très loin de ce qu’il nous faudrait pour avoir un impact bien plus important quand les salariés sont attaqués. - Notre objectif est de développer partout où on n’est pas et développer là où on est ; ce n’est pas facile en ce moment car le gouvernement est à l’offensive contre les salariés mais il ne faut pas baisser les bras. Dès qu’on a l’occasion de constituer une base, il faut absolument syndiquer dans cette démarche. - Il nous faut absolument construire l’action collective des salariés ; est-ce qu’on peut faire mieux ? N’a-t-on pas perdu des occasions ? Que pourrait-on faire pour attirer les gens vers nous ? Est-ce qu’on fait suffisamment d’activité dans le choletais pour s’adresser aux salariés ? Le congrès est l’occasion de discuter de tout ça. ! Denis PLARD (Syndicat CGT Michelin) A quels problèmes a-t-on été confrontés dans les trois ans qui sont passés ? :

COMPTE-RENDU de la 1ère journée de CONGRES

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- Chez MICHELIN, c’est aussi la continuité de la violence au travail avec beaucoup de cas de stress (suicide, bras arraché …). L’activité a permis de prouver la faute inexcusable du patron. - Il faut essayer d’organiser le rapport de force par des débrayages, essayer d’unir et faire participer le maximum de gens dans la boîte lors des manifestations. - Les discussions avec les membres de l’UL nous ont permis d’être plus efficaces.

! Odette LEPETIT (France TELECOM Cholet) - Tout le monde a beaucoup entendu parler des récents évènements mais il faut savoir que France TELECOM va mal depuis très longtemps ; depuis le début de l’année, encore 2 ou 3 suicides mais on n’en parle plus beaucoup. Je milite à la section syndicale de Cholet où on est à la fois des syndiqués du service technique, commercial et gestion, mais on manque de syndiqués futurs. On peut dire que là où il y a la CGT, au niveau des grèves le personnel est très revendicatif et cela déplaît fortement à la direction.

- Depuis qu’on est privatisé, on a des représentants du personnel (depuis 2005) et cela prend des proportions très intenses pour faire respecter ses droits. On a intérêt à prendre des renseignements précis : c’est là que l’UL peut apporter des éléments pour se battre contre la direction (ils vont de plus en plus vite à mettre en place leur organisation). Tous les services sont constamment bousculés ; il faut continuer à se battre et faire valoir ses droits, montrer la CGT et en être fiers.

! Joël LEMESTRE (SNPEFP) - Nous sommes très peu dans le 49, enseignants à Beaupréau, deux syndiqués dans le corps enseignant sur une centaine de profs et deux syndiquées femmes de ménage. - On est très contents de participer à votre congrès. Notre représentant, J.Claude GUIBERT est notre délégué régional. On vient d’avoir des élections et on espère avoir un élu cette année. On est trois représentants ici, ça remue un peu mais ce n’est pas simple. On a un CE, des DP, et on essaie de faire bouger les lignes. - On veut intégrer l’enseignement public unifié ; c’est notre démarche. - Une question concernant le rapport d’activité : je n’ai pas compris le terme de « capitalisme mondialisé » ; pour moi, « capitalisme » est suffisant.

! Jean-Marie LEGER (Retraité MJC) - Dans la CGT, il est d’usage de défendre le salaire et le pouvoir d’achat. Vu du côté du patronat et du gouvernement, le pouvoir d’achat est tout juste bon à entretenir la force de travail alors que dans la CGT, le salaire est fait pour donner un pouvoir d’achat pour l’épanouissement du salarié. On accorde beaucoup d’importance à la défense du salarié consommateur au travers d’INDECOSA.

- IMPORTANT : le pouvoir d’achat, pour pouvoir s’en servir, il faut avoir des droits, les connaître et pouvoir les défendre face à la grande distribution qui prend de plus en plus d’ampleur avec sa loi du profit et qui écrase aussi tous les autres producteurs style paysans, PME/PMI, etc… Il faut défendre aussi tout ce qui concerne le service public (poste, télécommunications, santé, habitat, finance, éducation, culture, etc…)

- A INDECOSA CGT, nous avons à cœur de porter la position de la CGT face à ces questions-là et aussi celle du développement humain durable, celui qui met l’homme au cœur de l’ensemble de la nature, l’homme producteur, les conditions qui lui sont faites dans notre pays et aussi sur notre continent.

- Nous intégrons également la gestion des biens naturels : l’eau, l’air, la terre, etc… Nous avons donc à nous exprimer sur les grandes questions de société qui déterminent ce que sera la société de demain. A Cholet, nous ne partons pas de rien, Cholet ayant créé une équipe ; elle a été momentanément suspendue cette année.

- Il convient de féliciter Michel LEGER qui a porté, un peu seul, cette défense du consommateur salarié.

- Le stage de la semaine dernière était intéressant. Lundi 1er mars de 17 h à 18 h 30 se tiendra la première réunion de ce collectif élargi à d’autres membres de syndicats avec comme première étape la préparation de l’AG d’INDECOSA pour ré-organiser la structure et bien prendre en compte ce que sont les besoins des salariés du choletais.

- L’année 2010 verra les élections HLM pour défendre les dossiers des locataires ; INDECOSA sera une aide à porter les dossiers.

! Robert CERISIER (Retraité ETA) - On ne sait pas si on arrivera à reconstruire l’intersyndicale sur cholet ; avec la CFDT, pour le moment, c’est au point mort mais il faut se préparer à militer dans ce sens-là. - Concernant le dossier des retraites : les capacités de production sont immenses mais il y a des organisations qui se préparent déjà à accepter le recul de l’âge de la retraite ; il est nécessaire de lutter ensemble, il faut qu’il y ait une mobilisation très large qui fasse reculer le gouvernement. (suite page 6)

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! Bernard GACHET (Section CHOLET Poste) - Dans la continuité du débat, on a des difficultés à mobiliser par rapport à la réforme du statut de la Poste ; on n’a pas su mobiliser les salariés dans ce sens. - Je comprends les préoccupations de l’UL pour coordonner les actions avec les autres syndicats. - Il y a le renouvellement d’une grande partie du salariat donc il faut intervenir près de ces nouveaux salariés. - Je suis convaincu qu’il n’y a pas de fatalité, ce qu’on nous impose aujourd’hui c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de contrepouvoir. - L’UL a un rôle à jouer mais aussi dans les sections : confiance et besoin de se tourner vers les jeunes. - Le syndicalisme a une image « ringarde », on est divisés, mais rien n’est inéluctable.

! Sébastien LEBRUN (SNPEFP) - Nous sommes dans l’interaction par rapport à la CGT. - Face aux réalités du Maine et Loire, il est important que la CGT soit présente dans l’enseignement privé, parce qu’il y a beaucoup de gens modestes qui se tournent vers l’enseignement privé. SNPEFP représente les valeurs que l’on souhaite porter ; - La précarité existe aussi chez nous. - C’est très difficile de mobiliser dans nos établissements ; les réformes mises en place sont de véritables casses. Les gens grognent de leur côté mais ne se bougent pas. Nous sommes conscients des divisions syndicales. Nous avons apprécié la manif de la CGT à la venue de Sarko mais déplorons qu’il n’y ait pas eu d’unité syndicale alors que c’était une occasion unique. ! Intervention de Julien (CADHOC) – Groupe Chèques-déjeuner sous forme de SCOOP (Société Coopérative Ouvrière de Production), 1700 personnes en France et à l’international. 80 % des salariés sont syndiqués. Un document est remis à chacun des congressistes.

Pause à 10 h 45 – Reprise des travaux à 11 h 00 Luigi TAKACS, Président de séance, énumère les documents qui sont dans le dossier de chaque congressiste. Il remercie pour leur présence à notre congrès : le Secours Populaire (Monique MANCEAU), le Mouvement de la Paix (Joël DUGAST), le Comité de soutien Oumar DIALLO (Michel LECLER), la MACIF et CADHOC (Groupe Chèque Déjeuner). ! Michel DIXNEUF (COLORALU) - Par rapport à tout ce qui a été dit, on est confrontés à plusieurs éléments : pour une petite société de 75 salariés, elle est gérée comme une entreprise de 1200 ouvriers, avec un encadrement énorme et tout devient du flicage. Concernant la mobilité réelle, il y a des embauches à toutes les heures, les plannings changent parfois du jour au lendemain, donc beaucoup de mal à côtoyer les jeunes. On est obligés de réunir les gens le samedi matin (5 % du personnel était présent pour ses propres négociations), alors, imaginez quand on parle de retraite ou grève nationale ! Ce n’est même pas la peine ! Donc on peut dire que tout le monde rentre dans la fatalité. ! Erwan LEBRUN (MICHELIN) Ce qui manque c’est la conscience qu’il faut changer les choses collectivement et c’est à nous de les convaincre de changer le rapport de force. ! Robert CERISIER (Retraités ETA) Juste un petit mot sur la commission juridique qui permet d’accueillir beaucoup de monde ; beaucoup de rendez-vous perdus à cause du manque de personnes participant à l’activité juridique. Un gros potentiel de personnes va ailleurs. Il faut que la commission juridique continue d’exister car c’est une aide précieuse pour tous les syndicats et ceux qui se créent. ! Isabelle BROSSEAU (Conseil Général) - Difficulté de se réunir au niveau du département ; très intéressant de participer à l’UL de Cholet car dans le service public, on est face à des personnes en difficulté, beaucoup de retraités, de femmes seules avec des enfants, qui sont confrontés à la précarité. - On essaye de faire un grand syndicat du Conseil Général avec les agents des Collèges et les ex-DDE ; on est dans la tractation en ce moment.

(suite page 7)

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! Odette LEPETIT (France TELECOM) - Concernant les prud’hommes, le constat est que, depuis pas mal de temps, ça fonctionne très bien mais les gens viennent à l’UL « quand il y a le feu à la baraque » ! - On voit de plus en plus de petites structures qui viennent manifester mais il y a un manque réel d’adhésion à long terme. L’activité syndicale représente aussi un certain budget mais c’est bénéfique quand on voit le travail qui est fait derrière. ! Claude RANNOU (LA POSTE) - La Poste est une entreprise nationale avec des lieux de travail très éclatés, ce qui pose problème au niveau de la mobilisation. - Les décisions sont nationales et les agents ont l’impression de n’avoir aucune marge de manœuvre. Les syndicats sont appelés à dire oui à tout ou à rien. - Au niveau organisation du temps de travail, les réorganisations se font maintenant bureau par bureau donc cela entraîne des difficultés accrues de mobilisation de masse. - Il souligne le rôle important de l’UL au niveau local. ! Guy DEFOIS (Retraité THALES) - RETRAITES : 14 millions aujourd’hui et 20 millions à l’horizon 2020, c’est une force importante qui doit nous préoccuper dans notre organisation. - L’âge du départ à la retraite reste un objectif qu’il faut défendre. Les formes d’organisation des retraités sont liées au territoire et à la syndicalisation. Les retraités sont légitimes dans la société et doivent compter pour un ; THIBAULT a dit :

« le syndicalisme retraité est un syndicalisme à part entière et non entièrement à part ». - Dans l’activité de l’UL, depuis le dernier congrès, les retraités ont été très présents dans les luttes et les activités. Nous avons mené des actions spécifiques, notamment celle de Décembre 2008 devant la CPAM sur le recul des prestations santé, en Novembre 2009 devant la sous-préfecture. C’est important pour la visibilité de la CGT que nous puissions nous montrer de cette façon. - Nous allons préparer une action pour le 24 Février et participer à une action en Mars 2010. - Nous allons sortir un MS spécial Retraités pour appeler à cette journée d’action et à un concours de belote qui se tiendra le 2 Mars prochain à l’UL. ! Joël LEMESTRE (SNPEFP) - Il revient sur la difficulté de mobiliser : il lui semble que la mobilisation générale a disparu ; il aurait fallu continuer le mouvement et non pas espacer les manifestations. A du mal à expliquer tout cela aux collègues non syndiqués. - Au début, on nous annonçait 50 postes supprimés et maintenant 23, alors tout le monde est content. Il constate un manque de clarté dans les luttes. ! Jean-Michel BRIAND (LA POSTE Chemillé) . Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de jeunes. S’il n’y a pas une jeunesse qui « pousse » derrière, cela fait peur ; les jeunes ne se battent pas, sont amorphes et quand on sera en retraite, il n’y aura plus rien derrière. ! Bernard GACHET (CHOLET Poste) . Effectivement, c’est aussi une préoccupation d’enjeu national sur le renouvellement des forces syndicales. Les jeunes générations sont très féminisées, population plus en difficulté à cause de la situation familiale, pas toujours facile à gérer. . On souffre aussi de la désaffection de militants pas assez impliqués. A cela s’ajoute un investissement important face à des dossiers de plus en plus opaques. ! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . C’est quand même l’activité qui détermine le reste ; les salariés jugent les syndicats par rapport à l’activité qu’ils mènent. . Pourquoi on progresse au niveau des élections professionnelles ? C’est par rapport à la reconnaissance. . L’activité entraîne la syndicalisation, pas nécessairement tout de suite mais à terme ; par exemple chez JEHIER, les négociations salariales ont été l’occasion de mettre en place la première grève, ce qui prouve qu’il y a des gens prêts à la syndicalisation mais qui ont besoin de savoir pourquoi. . A La POSTE, la moyenne d’âge doit approcher les 50 ans ; l’arrivée des jeunes provoque un décalage de génération ; il y a un problème de culture mais c’est à nous de faire le boulot pour passer le relais. Je suis confiant pour l’avenir. . Une prise en charge collective (PALAMY, AR CARTON) par les nouveaux syndiqués montre que cela est possible. ! Bernard GACHET (CHOLET Poste) . Le problème de fond c’est le renouvellement ; tant qu’on reste en place en tant que militant confirmé, il n’y a pas d’investissement des jeunes. La réponse à cette question est importante par rapport à la pérennité de la CGT.

(suite page 8)

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! Michel LEGER (retraité ETA) . 22 syndiqués mais pas de perspective de nouveaux car l’entreprise des Batignolles n’existe plus. . 19 abonnements à « Vie Nouvelle », très intéressant car on peut découvrir tous nos droits dans cet ouvrage. . Pour le 2 Mars, tout le monde est bienvenu, il ne suffit pas de savoir jouer à la belote ! ! Francis GANDUBERT (retraité THALES) . Au sujet de la manif à Angers le 24 Février : il serait bon que les responsables de sections de retraités fassent dans un premier temps un sondage pour voir si on est capable d’organiser un car pour y aller. ! Claudy LACOUTURE (NICOLL) . Au lieu de faire 50 manifs dans l’année, plutôt faire des manifs qui réunissent tout le monde (retraités et actifs), voire même inclure les étudiants (prise de conscience du futur marché du travail avec toutes les difficultés à rencontrer) puisque tout le monde va arriver à la même enseigne, cela aurait plus d’impact. ! François BOMBLED (THALES) . Dans l’entreprise, nous comptons 900 personnes en tout – 43 % sont des ingénieurs/cadres). . La génération des 35/40 ans qui va prendre les manettes du syndicat dans l’année qui vient. On espère que la transmission se passera bien, mais le souci c’est la formation (réapprendre les classiques, ce que c’est qu’un salaire, etc…). . Pour continuer sur la population qui change, dans les ouvriers il y a au moins 70 intérimaires pratiquement en permanence depuis plusieurs années : cela crée une pression sur l’ambiance dans les ateliers. . Concernant les nouveaux syndiqués, il n’y a pas de raz-de-marée pour prendre les cartes, on se maintient. Nous avons un nouvel adhérent dans le collège « Cadres » ! Jean-Marie LEGER (Retraité MJC) . On devrait aller faire une grande manif qui rassemble tout le monde. On le souhaite mais à l’extérieur cela ne se fait pas comme ça d’un coup de claquement de doigts. . Pour la manif du 24 Février, cela joue un rôle important car la prise de conscience des salariés concernés par ces différentes catégories se développe au travers des manifs ; il y a un document de 10 pages signé par les organisations syndicales. Si on en parle autour de nous, cela augmente l’impact. . Il faut tenir compte du mouvement que créent les petites manifs avant d’en arriver à une grande. En résumé : 27 interventions ce matin. Election du Président de séance et de son assesseur pour cet après-midi : Proposition : Guy DEFOIS, Président Robert CERISIER, Assesseur Ils sont élus à l’unanimité.

Clôture des débats de la matinée – Pause déjeuner

ª Reprise des débats de l’après-midi à 14 h

Document d’orientation

Guy DEFOIS, Président, ouvre la séance et propose de terminer tous ensemble à 17 heures. Deux candidats supplémentaires dans la liste des membres de la Commission Exécutive : Manuel DA CUNHA et Gabriel MOUGEL.

LES MISSIONS REVENDICATIVES SUR LE TERRITOIRE

. Le Président de séance rappelle ce que dit la résolution n°6 adoptée par le dernier congrès confédéral CGT : « redéfinir notre présence et notre activité territoriale pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui » . Une réflexion s’amorce sur l’organisation des structures dans la CGT. . Le document d’orientation précise que le lieu essentiel d’action revendicative reste quand même l’entreprise, tout en précisant que l’entreprise « ne peut pas constituer l’assise unique des syndicats ; l’UL doit en être l’aiguillon ». (voir document d’orientation).

(suite page 9)

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! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . La question des revendications est assez difficile à mettre en œuvre. Il a fallu 3 mois pour avoir une ébauche de plateforme revendicative du territoire choletais. . Quand on est DP, c’est difficile de récolter les questions dans la durée ; rares sont les syndicats qui bénéficient d’une liste de revendications. . Deux aspects : la direction collective de l’UL doit porter des revendications au niveau du territoire et les syndicats qui la composent qui doivent travailler les revendications au sein de l’entreprise. . Il y a obligation d’évolution de ces revendications.

! François BOMBLED (THALES) . Tous les ans se posent à peu près les mêmes problèmes : soit on attend que le patron nous donne 25 € ou 40 € en augmentation individuelle, soit on va de l’avant et on avance une plateforme. . On s’est basé sur le SMIC CGT (1600 €) ; il manque à peu près 300 € pour le bas de l’échelle. . La revendication d’un salaire minimum Thalès est à 2000 €. . Il ne faut pas s’aligner sur le moral actuel et baisser les revendications ; c’est une revendication légitime qu’il faut travailler jusqu’au bout. . Se pose le problème de l’unité syndicale : proposition d’une A.G. ; il est hors de question de prévoir une plateforme commune avec la CFDT car on sait que nous ne sommes pas d’accord.

! Erwan LEBRUN (MICHELIN) . On a intérêt à revendiquer face aux attaques en face ; on fait le tour de la base dans les ateliers et on analyse ce qui nous est dit. . MICHELIN a largement les moyens de payer le chômage partiel à 100 %.

! Luigi TAKACS (NICOLL) . Il n’y a pas de chômage partiel chez NICOLL mais une attaque sur l’accord des 35 heures. On impose des jours de blocage de RTT jusqu'à fin 2009. . Un avenant à l’accord 35 heures pour prendre les heures l’année prochaine a été conclu pour que personne n’ait le temps de réfléchir. . Il faut prendre le temps de la réflexion avant de signer un accord ; les salariés comprennent le système mais il faut leur expliquer pourquoi on ne signe pas ; la CFDT signe tout.

! Claude RANNOU (Section Cadres de La Poste) . Il existe une spécificité au niveau des revendications « Cadres » par rapport aux conseillers financiers isolés dans les bu-reaux, qui n’ont pas beaucoup de possibilités de se faire entendre. On a travaillé des questionnaires/sondages avec à cha-que fois une enveloppe-réponse ; très bon retour (50 % de réponses sur le premier questionnaire), puis réunion avec le directeur et les autres syndicats. . Le travail revendicatif a été fait uniquement sur le document de sondage. Par rapport à la réponse donnée, est prévue une seconde réunion par rapport au support de notre document et maintenant on affine le sujet, toujours par rapport à notre document de sondage. Cela permet une détermination du nombre de postes dont on a besoin pour aider les conseillers financiers. . Les réponses des agents sur le terrain sont parfois plus cruelles que celles que pourrait donner un syndicaliste.

! Michel DIXNEUF (COLORALU) . Le problème que l’on a, c’est faire des négociations liées à de vrais acquis. Beaucoup de gens se sont vus « sucrer » une prime de fin d’année pour « mauvais comportement »… , mutuelle touchée aussi. Il faut partir sur l’idée d’acquis réels. . Sur 75 salariés, 65 sont des agents de production ; ce savoir-faire n’est pas respecté aujourd’hui ; cela fait partie des revendications. Nous constatons toujours le même problème de mobilisation en dehors du temps de travail.

! Joël LEMESTRE (SNPEFP) . Dans l’enseignement privé, nous avons 2 types de salariés : les enseignants et le personnel OGEC qui se sent un peu délaissé et en danger. . Il n’y a pas de revendications au niveau de l’employeur (l’école) et nous rencontrons une difficulté à construire des revendications communes entre les deux types de salariés.

! Robert CERISIER (Retraité ETA) . Cela fait des années que les salaires sont bloqués, les primes font en sorte que ce ne sont pas des augmentations, le but étant d’augmenter la productivité (sélection individuelle mais objectifs revus à la hausse) ; on ne signe jamais ce genre d’accord, il faut absolument avoir une démarche dans ce sens dans les entreprises. . Je pense qu’on a des problèmes car la base d’emploi du choletais est très importante et on est dans une fourchette basse de salaires ; il faut essayer de se faire connaître, combler le vide syndical. . On a toute une activité à mener dans une zone industrielle comme Le Cormier. (suite page 10)

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! Claudy LACOUTURE (NICOLL) . On fait expertiser les comptes de la société mais est-ce que tout le monde a les moyens de faire ça ?

! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . Est-ce que la plateforme revendicative choletaise correspond aux revendications des syndicats choletais ? Y-a-t-il besoin de les modifier ? Ex. le fait de faire connaître le RSA : on demande à ce qu’il soit mieux connu des salariés. Il faut revoir cette revendication car il y a des effets pervers (gens qui perdent leur logement et acceptation de la précarité). . Les repères revendicatifs confédéraux constituent un outil de réflexion à adapter à chaque entreprise en fonction de la réalité du terrain.

! Denis PLARD (MICHELIN) . Il revient sur le droit à la retraite : un peu embarrassé que la CGT accompagne une régression par rapport au passé. . Le discours officiel est : « il faut travailler au-delà de 60 ans ». . On a intérêt à rester sur nos spécificités : 37 ans et demi de cotisations.

! Lionel BOURIGAULT (UD) . Par rapport à la retraite, une action envisagée le 24 Février. . Confédéralement, une semaine de campagne de déploiement est prévue du 15 au 19 Février ; il faut absolument qu’on soit partout et distribuer dans toutes les entreprises pour montrer les propositions qu’a la CGT par rapport à la retraite. 37 ans ½, pourquoi pas mais tout dépend si on a l’occasion de travailler 37 ans ½ avant 60 ans !

! Denis PLARD (MICHELIN) . On n’a pas choisi le chômage de masse.

! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . On ne peut pas dissocier la retraite de l’emploi et du salaire. Si on augmente fortement les salaires, on augmente les fonds disponibles pour la Sécurité Sociale, si on crée de l’emploi, on augmente les ressources de la Sécurité Sociale. . L’activité d’aujourd’hui génère la retraite de demain. . On n’est pas sur la question de durée des cotisations mais de droit à la retraite à 60 ans à taux plein, en prenant en compte les périodes de chômage, de formation et d’études.

! Joël LEMESTRE (SNPEFP) . La différence énorme au niveau des salaires est idem au niveau des retraites. Certains retraités ont un plafond de rémunération important. . Quel est le positionnement de la CGT sur le paiement d’impôts à la retraite ?

! Robert CERISIER (Retraité ETA) . Il faut voir l’élément fondamental sur les retraites. L’objectif fondamental est de réduire la part des richesses consacrées à la retraite. Il y a réduction du personnel du service public ; la productivité du secteur industriel a augmenté de plus de 1000 % depuis les années 50.

! Guy DEFOIS (Retraité THALES) . Un espace revendicatif s’ouvre avec la manif des retraités mais c’est aussi ouvert à tous les autres salariés.

Pause à 15 h 45 - Reprise des travaux à 16 h

DEPLOIEMENT et DEVELOPPEMENT de la CGT . Le Président de séance rappelle la nécessité d’assurer la continuité syndicale. La syndicalisation permet de peser sur les enjeux économiques et sociaux où on est fortement implantés, avec un nombre de salariés conséquent, et d’assurer le contact avec les salariés. . Avec sa capacité d’accueil juridique, sa formation syndicale, pour acquisition d’éléments syndicaux, l’UL reste le lieu le plus per-tinent pour assurer ces objectifs de syndicalisation.

! Jean-Marie LEGER (Retraité MJC) . Sur la question des jeunes, la réalité n’est pas la même que dans d’autres générations. « Les jeunes n’ont pas peur de l’avenir car ils n’en ont pas » ; constat cruel qui apparaît aux jeunes jusqu’à un âge assez avancé. Cela ne crée pas des conditions favorables pour les faire se syndiquer. De plus, il existe une répression réelle du patronat par rapport aux syndiqués, mais ne soyons pas trop pessimistes ! En étant attentifs aux jeunes, on devrait regagner du terrain progressivement. . Sur la question de l’école, beaucoup apprécient l’intervention des camarades de SNPEFP.

! Elisabeth ALLAIN (SNPEFP) . Elle revient sur la réforme des lycées qui prévoit 16.000 suppressions de postes : il faudrait expliquer cette réforme aux parents, aux élèves de 3ème directement concernés et profiter des portes ouvertes lycées publics et privés pour faire des distributions de tracts et contacter les parents. (suite page 11)

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! Sébastien LEBRUN (SNPEFP) . Le fait qu’il y ait un lycée public serait un élément fort et absolument indispensable ; aberrant qu’il n’y ait pas de lycée public dans certaines communes ; beaucoup de lycéens sont encore ignorants de ce qu’est, entre autres, un syndicat ; ils sont assez fatalistes et pas très revendicatifs.

! François BOMBLED (THALES) . Par rapport à l’image de la CGT, images télévisées (ex. La Guadeloupe) formatrices pour les jeunes, images revendicatives.

! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . Quand on arrive à rassembler tout le monde, c’est plus constructif. . Les organisations syndicales les moins motivées se motivent quand la base « pousse », grâce à l’effet boule de neige. . Parfois, certains militants interviennent dans les lycées à la demande des enseignants pour expliquer le syndicalisme. . On a la nécessité d’aller au contact du salarié et montrer l’existence de la CGT.

! Luigi TAKACS (NICOLL) . Dans les entreprises, on rencontre ce fatalisme chez les jeunes comme chez les moins jeunes ; comment leur faire comprendre qu’il ne faut pas s’arrêter là ?

! Francis GANDUBERT (Retraité THALES) . Concernant l’éducation, ce n’est pas obligatoirement au prof de la faire ; les parents ont un grand rôle ; . Sur le privé, je suis toujours surpris de voir des musulmans qui envoient leurs enfants dans des écoles catholiques.

! Jean-Paul GOURAUD (Retraité THALES) . Il rappelle qu’il est sorti d’une école privée d’apprentissage de la métallurgie choletaise. Il y avait un suivi des travailleurs carle comité d’entreprise (SFR à l’époque) avait des dirigeants qui surveillaient l’activité de cette école. . Les cours de syndicalisme démontraient la nécessité de se syndiquer.

! Jean-Michel BRIAND (LA POSTE Chemillé) . On est dans un bassin de droite dans les Mauges, la CGT a une réputation « rouge » ; ce côté politique est peut-être un peu trop ségrégatif.

! Denis PLARD (MICHELIN) . Tout le monde est bienvenu à la CGT mais pas de politique pro-patronale.

! Odette LEPETIT (France TELECOM Cholet) . Par rapport à l’image de la CGT, si on prend les résultats des élections professionnelles, on constate que de plus en plus de personnel encadrant a voté CGT. A France Télécom on est obligé de demander à des directeurs de se mettre sur des listes. Ce n’est pas parce qu’on a atteint un autre grade qu’on ne peut pas être à la CGT.

! Erwan LEBRUN (MICHELIN) . Il ne faut pas tout mélanger. Notre problème c’est que les jeunes qui arrivent n’ont aucune culture syndicale ; la difficulté est de les convaincre d’abord, syndicalement ensuite. Moins il y a de militants, moins il y a de gens pour transmettre les idées. C’est pourquoi un outil comme l’UL est très important.

! Robert CERISIER (Retraité ETA) . Il faut garder notre démarche de lutte et garder le rapport de force ; OK sur ce qu’a dit J.Paul GOURAUD et les autres, à savoir la notion de CE qui avait une véritable valeur civique. . On manque de militants, de présence sur le terrain ; il pense que les jeunes sont quand même sensibles aux idées défendues par la CGT ; il faut de l’enthousiasme et de la persévérance.

! Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . Malgré notre faible nombre, on a un outil syndical qui fonctionne ; on est en capacité de freiner les attaques, de conquérir des droits ;. on a besoin de se doter à l’avenir de moyens supplémentaires en mettant des tracts à disposition des syndicats, organisations… . Concernant la formation syndicale, il vaut mieux une formation organisée avec un programme pédagogique. Il explique le contenu des différentes formations proposées par l’UL et l’organisation financière qui s’y rapporte. Proposition du Président de séance de demain et de son assesseur : Erwan LEBRUN et Claudy LACOUTURE. Ils sont élus à l’unanimité.

(14 interventions pour l’après-midi)

17 h – fin des travaux du mardi 2 février

(Le compte-rendu du 2ème jour paraîtra dans le prochain MS)

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Des délégués du personnel CGT et une Section Syndicale CGT :

Un succès pour nos camarades !

A.T.O. est une entreprise de 70 salariés située à La Chaussaire (Maine-et-Loire), qui fait partie du groupe ZANNIER.

Il y a trois ans, des élections de DP et de CE avaient été organisées dans l’entreprise mais aucun candidat ni candidate n’était présenté(e) par une organisation syndicale. Seule l’élection au comité d’entreprise avait été validée au deuxième tour, car personne ne s’était présenté en délégué du personnel.

Un CE avait donc été mis en place mais sans activité réelle, se contentant d’être la « chambre d’enregistrement » des décisions du patron.

Il manquait donc une organisation syndicale dans l’entreprise, la CGT, et c’est chose faite. Cette année, nous avons demandé l’organisation des élections de délégués du personnel et trois salariées syndiquées à la CGT étaient présentes sur nos listes.

Au premier tour, nos camarades ont obtenu, en titulaires, 45 voix sur 65 électeurs inscrits dans la premier collège et, en suppléants, 44 voix, ce qui font donc 70 % des voix environ. Nos camarades sont toutes les trois élues. Un siège restait à pourvoir car il fallait deux titulaires et deux suppléants mais le patron n’a même pas pu organiser un deuxième tour car il n’y avait pas de candidat…

Dans le deuxième collège, aucun candidat ne s’est signalé, ni pour le premier, ni pour le deuxième tour. Pourtant, le patron avait mis le paquet pour faire capoter les élections dès l’annonce de la démarche de la CGT : « l’entreprise allait faire faillite ; le contrôle de

l’URSSAF est de la faute à la CGT, nous allons fermer, etc…) Il a même supprimé la prime de transport juste avant les élections et engagé une campagne de dénigrement contre l’une de nos camarades. Dans le réfectoire, la direction réunissait les salariés pour leur demander de faire une autre liste et voulait faire en sorte que le quorum ne soit pas atteint.

Pour donner un aperçu des pratiques du patron, travailler après la débauche pour faire des retouches est monnaie courante et ce travail n’est pas payé ! Depuis les élections, il a décrété que tout le monde irait à la pause pipi à la même heure et pourtant le temps de pause n’est pas payé !

Les élections sont un succès pour la CGT mais bien du travail reste à faire dans une entreprise où le patron est aux aguets derrière ses vitres en surveillant les faits et gestes des salariés. Des anciennes salariées attendent entre autres le résultat d’une procédure pour harcèlement.

Des droits devront être respectés : suite à une grève il y a trois ans, l’employeur s’était engagé à verser une prime d’assiduité, ce qui n’a été fait qu’à moitié. Par ailleurs, il faut le retour aux conventions collectives de l’habillement. Les salariées sont grugées avec la

Mauges A.T.O.

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Module de 3 jours

« Les risques psychosociaux/ santé mentale au travail »

«««« Comprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agir »»»»

Formation syndicale du 6 au 8 octobre 2010

Depuis ces dernières années, les risques psychosociaux, c'est-à-dire les risques professionnels qui

portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés, constituent une préoccupation

forte des organisations syndicales. La nécessité de construire une action syndicale répond à la

dégradation croissante des conditions de vie des salariés au travail : d’une part le sentiment de

« mal-être, de souffrance au travail » voire de pathologies (maladies, dépressions, etc.) s’est renforcé,

d’autre part les ruptures dans la relation contractuelle de travail (licenciements, démissions, etc.) en

lien en particulier avec le « harcèlement » ont considérablement augmenté ; au coeur de ces questions,

l’organisation du travail et la gestion du personnel.

Dans ce cadre et au-delà de la description des situations, il est indispensable d’aider les acteurs

syndicaux à occuper « leur place » - qui n'est ni celle d'un médecin, d'un psychologue ou d'un avocat –

et à exercer leur mission « d’étude et de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs »

afin de mettre en travail cette souffrance pour, patiemment, tenter de la transformer en action. Les

témoignages, l’analyse des expériences, l’apport des sciences du travail (économie, sociologie, droit,

médecine, psychologie du travail), la réflexion sur de nouveaux cadres d’action syndicale et de

coopération entre acteurs et institutions internes et externes à l’entreprise se révéleront très utiles pour

la mise en oeuvre de cette démarche.

Objectif A la fin de la session, les stagiaires seront en capacité :

���� de repérer le processus d’émergence des risques psychosociaux dans le contexte des

rapports sociaux de travail,

���� de développer une démarche syndicale de prévention des risques et d’action.

Public Militants ayant des responsabilités dans leur organisation (syndicat, UL, UD, FD) et /ou d’IRP (DP,

CHSCT, CE), de conseillers (prud’hommes, du salarié).

Contenu ���� Décrire et comprendre les situations

���� Réfléchir à une démarche d’action syndicale

���� Mettre en oeuvre une démarche d’action syndicale : Agir, de l’individu au collectif

Inscrivez-vous dès à présent en complétant le talon ci-dessous :

"- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

NOM, Prénoms : ……………………………………………………..

Syndicat :……………………………………………………………...

Je m’inscris à la formation « Les risques psychosociaux » qui aura lieu du 6 au 8 octobre 2010 à l’Union Locale CGT Région Choletaise.

A Cholet, le ………………………. Signature :

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Formation Syndicale 2010

Inscrivez-vous à l’Union Locale !

(Déposez votre demande à votre employeur avant le 31 Août)

Délégué-e du personnel

Le mandat de délégué du personnel est souvent le premier mandat exercé par un syndiqué acceptant

de prendre des responsabilités. Parfois celui-ci précède même la syndicalisation.

Dans les petites entreprises du privé (- de 50), l’élection des délégués du personnel constitue le passage

obligé pour la reconnaissance de l’action syndicale. C’est dire que la manière dont ce mandat est exercé

conditionne largement la qualité de l’implantation syndicale et sa progression, en particulier en nombre

de syndiqués.

Cette formation permet donc aux élus DP d’acquérir des éléments immédiatement mobilisables pour

exercer pleinement leur mandat dans le cadre de la démarche syndicale CGT, notamment :

• Connaître les missions des D.P. : principales et complémentaires (supplétives) quand il n’y a pas

de CHSCT et en cas de délégation unique,

• Savoir chercher dans le code du travail les articles en rapport avec celles-ci,

• Situer son activité en tenant compte des éléments du débat actuel sur la nature des garanties

collectives (nature du code du travail, hiérarchie des normes, principes de faveur…) et de la

démarche syndicale,

• Avoir

d e s éléments

d e connais-

sance de

base sur la so-

ciété dans la-

quelle nous vivons,

• Connaître la démarche revendicative de la Cgt, ancrée sur la satisfaction des besoins sociaux,

• Savoir préparer – participer et rendre compte de la réunion avec l’employeur.

CHOLET : 30 septembre et 1er octobre 2010

Nom - Prénom Adresse

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LSR progresse dans les adhésions et les activités. Ouvert à tous les retraités, nous sommes attentifs à susciter l'intérêt dans tous les milieux, ce qui représente une pluralité de sensibilités fertile. Mais, tout particulièrement dans la CGT,

nous souhaitons convaincre les retraités. Les premiers résultats sont encourageants, avec une participation Cgt pour moitié dans les premières activités que nous avons organisées : tant pour les 300 000 ans d'histoire de la présence humaine dans le Choletais, qu'aux Mines des Ardoisières de Renazé et à la Mine Bleue.

Le mercredi 30 juin : « notre amie la Rose », à Doué-la-Fontaine Nous ferons la visite guidée du Chemin de la Rose, puis la visite guidée des sablières et des pierrières. Ensuite la rencontre

d'un rosiériste artisanal et de sa culture. Le coût est de 15 €, plus le covoiturage, chacun apportant son pique-nique. Inscriptions près de Colette Richard – 2 square Becquerel à Cholet – ℡℡℡℡ 02 41 46 17 36

Festijazz dans le Parc de Moine les 2, 3 et 4 juillet Un ensemble de concerts d'une musique vivante de qualité, en plein air et à l'entrée gratuite. Mélange de soul et de jazz inspi-ré de l'atmosphère des années 60, c'est aussi un voyage au cœur du blues et de la World music. Faites connaître votre intérêt éventuel à [email protected] – 3 rue Estein à Cholet.

Un dimanche sur la côte atlantique le 11 juillet Le matin randonnée, l'après-midi consacré à la plage si le temps est beau et à une visite genre parc à huîtres ou un autre centre d'intérêt local. Marie-Claude Jadeau et Monique Lang préparent cette journée. Il y aura deux rendez-vous pour le co-voiturage : ceux qui sont intéressés par la randonnée et ceux qui ne le souhaitent pas. S'inscrire dès maintenant près de Monique Lang (adresse ci-dessus).

Le mardi 14 septembre à St-Laurent de la Plaine et St-Florent le Vieil Préparation par Jean-Marie Léger et Colette Richard, qui prend les inscriptions (adresse ci-dessus) � Le matin : visite guidée des Charpentes Perrault à St-Laurent de la Plaine � L'après-midi : visite guidée du Musée des Métiers à St-Laurent � A 17 heures : visite guidée de l'Abbatiale de St-Florent le Vieil et lecture de paysage.

Le samedi 14 octobre, journée dans le vignoble du Layon à Thouarcé La date sera à confirmer, le contenu des visites et dégustations, le déroulement de la journée, sont en préparation par

Joseph Masson et Colette Richard.

En novembre, visite à Angers La vieille ville d'Angers et des tapisseries qu'on vient visiter du monde entier :

���� l'immense tapisserie de « l'Apocalypse », créée au Moyen Age, installée dans le château, � la tapisserie contemporaine, « Le Chant du Monde » de Jean Lurçat, au Musée St-Jean.

Date, contenu et déroulement sont en préparation par Hélène Rameau, Marie-France Guillou, Marie-Claude Jadeau.

En décembre : projet et équipe de préparation à définir.

Le vieillissement et la place des retraités dans la société d'aujourd'hui :

Des rencontres d'information et de réflexion seront en préparation. Le vieillissement c'est gagner en âge, disait un gérontologue, lors d'une récente émission sur France 5. Voilà une vision positive qui nous change du discours éploré souvent répandu sur les « tamalous » et autres approches péjoratives de notre population de retraités. Un collectif de préparation des rencontres avec les chercheurs et les militants du « bien vieillir » est amorcé avec Monique Lang et Jean-Marie Léger, il ne demande qu'à s'élargir.

Nous mettrons en place un travail de réflexion sur la place des retraités dans la société française, qui doit être capable de plus de prévention active contre les méfaits du vieillissement. Une société pour tous les âges est reconnaissante de ce qu'apporte cette population, vecteur de culture, de lien social et agent économique de poids. Les retraités ont à transmettre un savoir, une culture et des valeurs longuement frottées à l'école de l'expérience.

Sous la forme de conférences-débats ou autres modes qui se révéleraient pertinents vers un large public, nous pourrons ainsi traiter des données physiologiques propres au vieillissement. Nous verrons également la dimension sociologique de la place des retraités, puis de ce que représente l'aspect psychologique.

Et aussi, quelle approche économique, sociale, culturelle, pouvons-nous faire de cette place irremplaçable des retraités. Ils et elles représentent bientôt le tiers de la population, un autre tiers est celui des enfants et des jeunes, le troisième tiers étant constitué par les adultes engagés dans la production ou les études. Pour tous contacts et renseignements : [email protected] – ℡℡℡℡ 02 41 71 88 62 7 rue Archimède – 49300 Cholet.

Le programme de Loisirs et Solidarité des Retraités

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Parc de la Begraisière

Fête des Retraités CGT Organisée par l’USR CGT 44

Au programme :

14 h Meeting avec Bernard THIBAULT

15 h Spectacle :

1ère partie « Jolie Môme » (chansons théâtralisées, compositions révolutionnaires, reprises et instruments)

2ème partie en vedette :

EMILE & IMAGE

Tous les grands succès des années 80/90 (Rio de Janvier, ville Lumière, etc…)

Avec EMILE, chanteur du groupe GOLD

Inscrivez-vous IMPERATIVEMENT avant le Jeudi 8 Septembre 2010

Les modalités de déplacement, de restauration et les coüts afférents vous seront communiqués dans un prochain Mauges Syndicales. Inscription au secrétariat de l’UL ou près des responsables de sections « retraités ».

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Depuis plusieurs années, l’U-nion Locale avait décidé de déposer ses ar-chives dans un lieu sécurisé permettant leur conservation optimale.

Le second objectif du dépôt était de les rendre accessibles au grand public, aux étudiants, aux chercheurs.

Après avoir visité différents services d’archives (Institut d’Histoire du Travail de Nantes, Archives départementales), la préférence s’est portée sur un dépôt local.

la précédente Commission Exécutive de l’UL a choisi de déposer un siècle de documents au Service des Archives Municipales de CHOLET.

La CGT a remis 184 boîtes d’archives représentant près de 20 mètres li-néaires, contenant notamment :

♣ Les procès verbaux de la Chambre Syndicale des Ouvriers Tis-

serands du rayon de Cholet, dont le plus ancien date du 16 Juillet 1882;

♣ Les procès verbaux de la Bourse du Travail de Cholet, une des premières de France,

♣ Les documents des délégués d’ERNAULT, de MAUGELEC, de PERIER, du SYNDICAT du LIVRE,

♣ Les tracts CGT, mais aussi CFTC / CFDT, des années 1950-1960,

♣ Les archives de 1968, des tampons, etc…

C’est un véritable trésor de notre histoire commune, préservé au fil du temps, nourri de l’activité et des luttes que la CGT met à disposition des chercheurs.

Alimenté par les écrits de générations de militants depuis le début du syndicalisme, ce trésor montre la place occupée par les travailleurs choletais dans la construction de la CGT dans toutes les grandes luttes et dans les conquêtes sociales, au niveau du territoire choletais mais aussi parfois au niveau national.

Avec ce dépôt d’archives, une page n’est pas tournée. Au contraire, c’est lorsque la Petite Histoire rencontre la Grande que l’on constate le rôle majeur de chacun d’entre nous dans la transformation sociale.

Surtout, Camarades, ne jetez pas vos documents syndicaux ! Ils sont notre Histoire.

L’UL les accueillera dans ses archives. Ils serviront aux générations futures… de militants CGT !

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No u s s omme s d e p l u s e n p l u s n omb reu x à u t i l i s e r I n t e r ne t p ou r c o m m u n i q u e r , s e d i s t r a i r e , s e documenter. Ce nouvel outi l peut permettre aux s y n d i q u é s C G T d e s ’ i n f o r m e r rapidement.

Voici quelques sites à consulter :

Droits, Libertés et Action JuridiqueDroits, Libertés et Action Juridique

Les salariés ont droit à une formation tout

au long de leur vie.

La Cour de Cassation, dans un arrêt du 23

octobre 2007, a rappelé, suite à la

contestation de salariés de leur licenciement

économique, le principe, contenu dans

l’article L.900-1 du Code du Travail

(ancienne rédaction), d’obligation nationale

de formation professionnelle tout au long de

la vie… permettant de maintenir les salariés

dans l’emploi… , de favoriser le développe-

ment de leurs compétences…

La loi du 14 Mai 2004 vise l’adaptation à

l’évolution du poste de travail et le maintien

de la capacité du salarié à occuper un

emploi.

L’arrêt confirme qu’au regard de l’obligation

de l’employeur, adaptation et maintien des

capacités, celui-ci commet un manquement

dans l’exécution du contrat de travail,

entraînant un préjudice qui doit être réparé.

La CGT revendique de longue date un droit

à la formation permanent, réalisée et

rémunérée comme temps de travail.

La formation doit favoriser la reconnaissance

professionnelle et permettre à tout salarié

d’atteindre en fin de carrière un niveau de

qualification supérieur, en garantissant

gratuitement la validation des acquis.

Dans les sociétés, 10 % des heures travaillées

doivent être consacrées à la formation et

faire l’objet d’un dialogue social renforcé

dans l’entreprise, dans les branches et dans

les régions.

Le plan de formation doit être décidé par la

négociation et sa mise en œuvre contrôlée

par les partenaires sociaux. Ainsi, libéré des

logiques patronales, chaque salarié doit

pouvoir accéder gratuitement à des actions

de formation qui vont renforcer son

parcours, une étape vers la sécurité

professionnelle.

WEB utile

www.cgt.fr assoc.orange.fr/ulcgtcholet/

www.atousante.com

���� www.sos-homophobie.org

Le 17 Mai, journée internationale de lutte contre

l’homophobie, l’Association nationale de lutte

contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la

transphobie a publié son rapport annuel 2010.

Un état des lieux basé sur le décryptage de 1259

témoignages reçus en 2009 par l’association, une

analyse de la presse et des évènements marquants.

« A côté des vandalismes, passages à tabac, viols,

meurtres et autres manifestations flagrantes, les

agressions sourdes, latentes, insidieuses, font

légion » explique Bartholomé GIRARD, son

Président.

Dans les établissements scolaires où l’association

mène une action d’information et de prévention et,

hélas, dans le monde du travail.

Cette année, des regards croisés de responsables

associatifs et d’universitaires apportent une vision

complémentaire à cette analyse.

���� METALLURGIE - Des conflits à

foison

La Fédération CGT Métallurgie a lancé une

campagne sur les salaires et les qualifications. De-

puis le début de l’année, d’importants mouvements

ont eu lieu dans de grands groupes comme Arcelor

Mittal ou Alstom.

Outre les grandes luttes chez Airbus ou Dassault, on

recensait 8000 grévistes dans le groupe Safran et

4000 chez Thalès dès la journée d’action du 30

Mars.

Courant Avril, d’autres conflits se sont poursuivis

chez St Micro, Téfal, Otis, Thyssenkrupp, aux forges

de Bolognes (52)…

Des succès ont été arrachés avec une prime chez Re-

nault, des augmentations à la fonderie FVM de Vil-

lers-la-Montagne (52), ou encore dans le Bas-Rhin,

une augmentation de 2,7 % chez Usocom à Hague-

neau et de 50 euros chez Bongard à

Holtzheim.

Le 11 Mai, on apprenait encore que 90 % des

personnels étaient en grève reconductible chez

Altrad Equipement à Florensac (34).

���� Dérives

Les agents de l’Office national des forêts (ONF)

assurent en particulier la surveillance du domaine de

l’Etat et des forêts des collectivités locales pour

préserver les limites du territoire, éviter les vols de

bois et réprimer le braconnage. Cette mission fait

partie du service public.

Certains cadres de l’établissement ont jugé que ce

savoir-faire pouvait être monnayé auprès de

particuliers et de collectivités ne possédant pas de

forêt.

Ainsi, en banlieue lyonnaise, les agents de l’ONF

sont amenés à faire des tournées de surveillance sur

des aires de pique-nique. Ils rencontrent un public

pour lequel ils ne sont pas forcément formés.

Résultat : le 23 Avril 2010, deux agents se sont fait

agresser physiquement, avec incapacité temporaire

de travail à la clé. Est-ce que la marchandisation de

nos missions doit aller jusqu’à la mise en danger de

la vie des forestiers ? La CGT ne peut s’y résoudre :

elle invite chaque fonctionnaire à faire jouer son

droit de retrait et demande à ce que les conventions

soient soumises à l’avis du Comité technique

paritaire territorial (CTPT).

���� Manifestation nationale à Lisbonne

La Confédération générale des Travailleurs du

Portugal (CGTP) appelle, le 29 Mai à Lisbonne, à

« une grande manifestation d’indignation, de

confiance dans l’avenir et d’exigence de

changement ».

La première organisation syndicale portugaise exige

l’abolition des mesures gouvernementales

«subordonnées aux orientations des spéculateurs et

aux intérêts du grand capital » - qui pénalisent les

chômeurs, les salariés, les retraités.

La CGTP avance une série de propositions et

demande «l’adoption de politiques alternatives

justes et mobilisatrices pour la société ».

« Nous allons rassembler tous les mécontentements

et les protestations dans la lutte pour la défense des

droits et de la dignité de ceux qui travaillent. »

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81 rue A. Darmaillacq à CHOLET