motivation des ressources humaines pfe 2011

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UNIVERSITE DE TUNIS LA MOTIVATION DES RESSOURCES HUMAINES DANS UN CONTEXTE MONDIALISE PROJET DE FIN DETUDES pour obtenir la licence appliquée en GRH Présenté et soutenu par : Okoyo RONALDE Encadreur professionnel : Ezzeddine MBAREK Année universitaire : 2010-2011

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Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

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Page 1: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

UNIVERSITE DE TUNIS

LA MOTIVATION DES

RESSOURCES HUMAINES DANS

UN CONTEXTE MONDIALISE

PROJET DE FIN D’ETUDES

pour obtenir la licence appliquée en GRH

Présenté et soutenu par :

Okoyo RONALDE

Encadreur professionnel :

Ezzeddine MBAREK

Année universitaire : 2010-2011

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« Le premier travail d’un manager n’est pas d’apporter

la motivation mais de supprimer les obstacles. »

Scott Adams Créateur du personnage Dilbert

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3

REMERCIEMENTS

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4

DEDICACES

Page 5: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

5

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I : LES EFFETS DE LA MONDIALISATION SUR

LES RESSOURCES HUMAINES

Introduction

Section 1 : Définitions de la mondialisation

Section 2 : Mutations technologiques, managériales et des préférences

Section 3 : Nouveaux défis de concurrence et de compétitivité

Conclusion

CHAPITRE II : LA MOTIVATION DES RESSOURCES

HUMAINES

Introduction

Section 1 : Définitions et théories de la motivation

Section 2 : Les différentes formes de motivation

Section 3 : La motivation à l’ère de la gestion par les compétences

Conclusion

CHAPITRE III : LES EFFTES DE LA MOTIVATION SUR LES

RESSOURCES HUMAINES

Introduction

Section 1 : Présentation de l’enquête

Section 2 : Analyse statistique des données

Section 3 : Résultats et commentaires

Conclusion

CONCLUSION GENERALE

Page 6: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

6

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE

TABLE DES MATIERES

Page 7: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

7

INTRODUCTION GENERALE

L’ère de la mondialisation accentue la pression sur l’entreprise qui

vivait sous la protection de l’Etat et ce surtout dans les pays en voie de

développement pour un but essentiellement de protéger un emploi de

faible rendement et de pérenniser en conséquence un climat social

déjà fragile.

Vers les années 90 du siècle passé et à partir de la chute de l’empire

soviétique, le monde connaît une ouverture économique sans

précédent concrétisée par la création de l’Organisation Mondiale de

Commerce ( OMC) en 1995.

Le libre échange et l’abolition des frontières entre nations deviennent

enfin une réalité tangible après tant d’années de controverses entre

doctrines libérales et protectionnistes.

Le commerce international qui se base sur les avantages relatifs et les

dotations en facteurs de production se trouve alors au cœur d’une

nouvelle économie.

Les pays en voie de développement comme la Tunisie qui souffre

d’un manque de capitaux et de nouvelles technologies misent

beaucoup plus sur ses ressources humaines qui constituent à juste titre

une richesse de grande importance.

Et c’est à travers l’éducation et la formation qu’un grand nombre de

personnes ont développé leurs compétences pour exécuter un travail et

produire des biens et services de qualité.

Page 8: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

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L’entreprise qui vit dans un environnement changeant avec une

grande vitesse d’ordre managérial, technologique et organisationnel

est contraint de lutter acharnement contre les aléas de la concurrence

et de la compétitivité.

Elle cherche à s’adapter à la nouvelle donne en dotant ses ressources

humaines des moyens nécessaires pour améliorer leurs compétences

tant individuelle que collective et ce pour réaliser des gains en

compétitivité et des avantages concurrentiels afin de pouvoir rester en

course.

Compte tenu de cette situation où la pérennité ne se gagne qu’à travers

la production des biens et service de bonne qualité et à moindre coût,

les ressources humaines compétentes et en plus motivées davantage

deviennent une donnée fondamentale et incontournable surtout pour

les pays émergents comme la Tunisie.

Il est alors admis que la motivation des ressources humaines constitue

pour l’entreprise dans un contexte mondialisé un premier choix pour

plus d’engagement, d’adhésion au projet et d’abnégation au travail.

La motivation des ressources humaines qui prend plusieurs formes

allant de la rémunération jusqu'à l’estime et la considération est une

notion contextuelle et complexe dépendant de plusieurs facteurs quant

à ses effets réels sur les résultats escomptés.

La perception de la motivation qui se veut subjective varie selon

chaque personne, ses caractéristiques et ses préférences propres et

individuelles.

Page 9: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

9

Notre recherche vise à soulever dans un premier chapitre les effets de

la mondialisation sur le devenir des ressources humaines. Ensuite,

nous examinons dans un second chapitre l’évolution de la notion de la

motivation à travers les théories dominantes. En fin, nous présentons

les résultats de l’enquête et les analyses des données y afférentes dans

un dernier et troisième chapitre.

Cette enquête auprès d’un échantillon de salariés nous renseigne-t-elle

sur l’existence d’une échelle de préférences motivationnelles?

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10

CHAPITRE I : LES EFFETS DE LA

MONDIALISATION SUR LES

RESSOURCES HUMAINES

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Introduction

La mondialisation est un processus planétaire d’ordre économique,

social et culturel qui ne datait pas d’aujourd’hui. Mais à l’état actuel

des choses, on connaît une autre dimension de grande envergure eu

égard aux multiples relations entre les pays, les personnes et les

communautés à l’échelle mondiale.

L’ouverture des différents pays au marché international et la

multiplication des échanges et des transactions deviennent alors de la

monnaie courante eu égard à l’essor sans précédant des moyens de

transport et des télécommunications et de la fluidité de l’information

et de la technologie.

Dans ce contexte mondialisé et sans frontières, les entreprises

nationales se trouvent devant un nouveau défi de concurrence et de

compétitivité. C’est déjà fini pour une économie de marché épousée

par la plupart des pays en voie de développement l’ère de la protection

et des aides venues de l’Etat.

Chaque entreprise doit ainsi compter sur ses propres moyens et

l’ingéniosité de ses ressources humaines pour gagner le pari de la

mondialisation.

Le salarié devient alors le moteur du changement dans ce nouveau

paradigme puisqu’il peut véhiculer son savoir et savoir faire dans

l’organisation à partir de ses compétences acquises.

Page 12: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

12

De nouveaux rapports socio-économiques naissent entre l’entreprise et

les ressources humaines. L’entreprise cherche principalement la

performance pour y pérenniser son existence et le salarié une bonne

rémunération dans une ambiance de progrès.

Pour que cette relation entre les deux soit fructueuse et durable,

l’entreprise cherche à motiver davantage ses lieutenants de parcours

pour un plus grand engagement au travail et une solide fidélité dans un

monde changeant et une situation pleine d’aléas et d’incertitude.

Nous examinons dans ce chapitre introductif quelques définitions de

la mondialisation et ses effets sur l’organisation et les ressources

humaines.

Section1 : Définitions de la mondialisation

La mondialisation que nous vivions aujourd’hui n’est pas un

phénomène récent comme certains le pensent à tort. Elle existait

depuis la diffusion de l’homo sapiens sur les différentes parties de

l’espace passant par plusieurs formes en évoluant sous l’impact des

facteurs économiques, technologiques, culturels et sociaux.

Etant donné que la mondialisation est un phénomène complexe et un

concept aux multiples facettes provoquant des désaccords quant à sa

signification et sa définition chez les auteurs, on trouve dans la

littérature plusieurs définitions.

Page 13: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

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Selon Suzanne Berger (2003), « La mondialisation se définit par tous

les changements dans l’économie internationale qui tendent à créer un

marché global pour le travail, les capitaux et les services ».

Percy Barnevik (1995), président suédois de ABB, multinationale de

l’équipement électrique disait « Je définissais la mondialisation

comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il

veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant

où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en

matière de droit de travail et de conventions sociales ».

Quant à Jacques ADDA (2000), il définit la mondialisation comme

« L’intégration croissante des parties constituant le tout de l’économie

mondiale, et qui donne à celle-ci une dynamique propre, échappant de

plus en plus au contrôle des Etats et portant atteinte aux attributs

essentiels de leur souveraineté, tels le contrôle monétaire et la gestion

des finances publiques ».

Michel Beaud (1999) définit à son tour le concept de mondialisation

comme un cheminement historique en disant qu’ « il s’agit d’un

processus dans le cadre duquel des réalités déterminantes se

développent de manière organique à l’échelle de la planète en influant

de façon marquante l’ensemble des réalités sociales régionales,

nationales et locales ».

De même, Carlos S. Milani définit en ces termes la mondialisation

come « une accélération d’un phénomène mondial d’intégration

économique commencé des le XVIème siècle, processus inégal sur le

plan géographique et progressif à l’échelle temporelle ».

Page 14: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

14

Rocher G. (2001) qualifie la mondialisation d’un phénomène de

pluriel en la distinguant de l’internationalisation et de la globalisation

en montrant qu’elle prend des formes économiques, culturelles,

politiques et juridiques.

L’ère de la mondialisation ouvre une nouvelle voie de partage entre

les acteurs socio-économiques vivant en harmonie pour réaliser les

objectifs du progrès et de la réussite. L’entreprise a de ce fait une

responsabilité sociale en plus de sa vocation essentielle de créateur de

richesse mais elle ne pouvait être performante et viable sans

l’engagement et l’implication de son potentiel humain.

Il est alors certain que la motivation du personnel dans le cadre d’une

gestion des ressources humaines dynamique et cohérente avec le

contexte actuel pourrait être d’une grande importance dans la

réalisation des objectifs consentis.

Selon Friedman F. et al. (2005), « Les entreprises internationales, les

structures organisationnelles et le personnel sont confrontés à une

multitude de nouvelles exigences (plus d’autonomie, plus de

responsabilité à tous les niveaux de l’encadrement, une vision plus

globale du marché et des produits) ».

Les enjeux de la mondialisation selon les mêmes auteurs se focalisent

autour d’importants axes dont notamment : les relations entre le siège

et les filiales à cause de la délocalisation, l’organisation devient plus

complexe, changement au niveau des modes de l’autorité et de la prise

de décision, nouvelles approches d’évaluation et de contrôle, systèmes

de sanctions et des récompenses, communication et flux

Page 15: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

15

d’information, manière de pourvoir les postes, identification

géographique, de mobilité, etc.

De même, les entreprises avec la mondialisation sont confrontées au

problème de la coexistence de cultures nationales différentes en

matière de gestion, de rémunération et de formation.

La gestion de la diversité culturelle et souvent à distance exige de

nouvelles compétences pour les managers.

Ces auteurs ajoutent ainsi « Le défi de la GRH est de créer un cadre

au sein duquel les qualités culturelles et individuelles des membres

soient combinées afin de mieux gérer la complexité ».

Section 2 : Mutations technologiques, managériales et des

préférences

Grace aux développements de la technologie de l’information et des

communications, des moyens de transport et du commerce extérieur

entre les pays, des mutations profondes ont transformé le monde du

travail et de l’organisation.

Un nouveau contexte mondialisé apparaît alors où les activités

économiques et sociales sont devenues de plus en plus liées avec le

reste du monde et ce par le biais des technologies de l’information.

La mondialisation des échanges avec l’avènement de l’ouverture des

frontières et la diffusion de l’innovation et de nouveaux produits dans

les économies locales stimulent les préférences des consommateurs et

Page 16: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

16

bouleversent les relations des acteurs de la production au sein des

entreprises.

Selon Crépeau K. (2007), la mondialisation transforme

l’environnement économique et social de l’entreprise suivant trois

directions importantes :

1. La mondialisation des marchés :

L’auteur affirme que la concurrence s’intensifie sur les marchés à

cause de la mondialisation en s’inspirant des travaux de Giles (1996)

et Boyer (1997) « la mondialisation des marchés se traduit par une

intensification de la concurrence internationale sur le marché du

produit ».

2. La mondialisation de la production :

La mondialisation de la production désigne « un processus

d’intégration des systèmes de production et de standardisation des

procédés à l’échelle internationale » et ce d’après Giles (1996).

Dans ce contexte qui dépasse la rigidité du système fordiste, de

nombreux changements organisationnels, productifs et relationnels ont

vu le jour. C’est notamment l’idée de Maschino (1992) qui va dans ce

sens.

3. Conséquences sur les rapports sociaux de l’entreprise

La modernisation de l’entreprise et la diversification des produits

conjugués aux nouvelles normes de compétences influent sur les

relations sociales liant l’hiérarchie de direction au reste du personnel.

Les pratiques de gestion des ressources humaines changent aussi en

conséquence et s’orientent vers l’individualisation des carrières, la

Page 17: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

17

personnalisation des salaires et l’implication au travail par

l’introduction des moyens de motivation (Durand, 1996) .

Certains auteurs comme (Tixier, 1998 ; Murray et Verge, 1993),

pensent que de nouvelles pratiques de gestion des ressources

humaines apparaissent de nature à laisser au personnel la faculté de

participer aux devenirs de leur entreprise pour bien les impliquer et

fidéliser davantage.

L’entreprise devant un tel défi cherche à s’adapter au mieux pour

rester en course et prendre par d’un marché ou le meilleur qui gagne.

Mais comme la technologie est presque disponible pour tous, le seul

moyen qui fait la différence c’est l’existence des ressources humaines

compétentes et motivées.

Les normes de qualité sont devenues très exigeantes compte tenu de la

diversification de l’offre des biens et services et de l’évolution des

goûts des consommateurs.

La performance de l’entreprise se trouve ainsi corrélée avec le savoir

faire, l’engagement et la fidélité des ressources humaines dont de

nouveaux rapports naissent et voient le jour.

De nouveaux modes de gestion et de management seront, en

conséquence, mis en place pour gérer autrement et surtout

efficacement un personnel de plus en plus compétent « Le monde de

travail a besoin aujourd’hui d’individus capables d’appliquer leurs

connaissances dans des contextes divers et des conditions

technologiques différentes et de réagir de manière autonome et pour

Page 18: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

18

cela que la notion de compétence est très importante » (Mbarek E.

2007).

La compétence d’un individu selon ce dernier auteur est « … la

somme de ses connaissances théoriques, pratiques et ses aptitudes

cognitives et attitudinales manifestées dans des situations diverses de

travail ».

Elle se définit en outre par « ….. l’ensemble de savoirs et de savoir-

faire intégrés et mobilisés par l’individu en fonction de sa personnalité

et son attitude dans un contexte évolutif de socialisation, incertain et

dynamique pour accomplir avec succès des tâches ou des missions

afin de satisfaire les besoins des clients ». (Chaabouni J. et Jouini K.,

2005).

Section 3 : Nouveaux défis de concurrence et de compétitivité

L’entreprise des pays en voie de développement qui vivait depuis

des années sous la protection de l’Etat qui cherchait à protéger

l’emploi et de préserver les revenus sans se soucier de la productivité,

se trouve confrontée à une nouvelle donne.

On vivait justement, depuis les années quatre vingt du siècle passé des

changements de grande importance dans le sphère de l’économie

nationale des pays en développement. Les programmes d’ajustement

structurels se multiplient moyennant une politique axée sur

l’économie du marché, le libéralisme économique et l’ouverture sur le

monde extérieur.

Page 19: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

19

Dans ce contexte de mondialisation plutôt forcé par les pays

développés à travers les instances internationales telles que la Banque

Mondiale, le Fonds Monétaire International, l’Organisation Mondiale

de Commerce, et des organisations régionales, l’entreprise se trouve

contraint de compter sur ses propres moyens en optimisant son

organisation.

L’ouverture des frontières nationales devant les échanges des biens et

services et la diffusion des capitaux et de la technologie augmente

considérablement les facteurs de concurrence, d’instabilité et de

vulnérabilité sur le marché local.

D’après Khaterchi A. (2000), l’économie mondiale connaît des

mutations profondes et elle est « ….marquée par une dilution des

frontières, une internationalisation du commerce, un progrès technique

impétueux (baisse des coûts de transport, développement des

nouvelles technologies de l’information et des communications

(TIC)) ».

Les entreprises se trouvent dans un environnement où la concurrence

n’épargne personne et la compétitivité constitue l’alternative de

sauvetage et de pérennité.

Dans ce contexte mondialisé, l’entreprise peut jouer soit sur la

compétitivité hors-prix c'est-à-dire en s’imposant sur le marché par le

biais de la qualité du produit vendu.

De ce fait, la compétitivité de l’entreprise augmente quand la demande

exprimée par les acheteurs augmente sans qu’il y ait une variation au

niveau des prix.

Page 20: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

20

La compétitivité hors-prix est fondée sur la différenciation au niveau

des caractéristiques du produit moyennant des démarcations relatives

à l’innovation, la qualité et le service après vente et qui prend leur

origine dans le savoir faire des ressources humaines.

L’entreprise peut en outre compter sur son potentiel financier, son

coût de revient et sa politique en matière de rémunération pour faire

des prix un atout de compétitivité.

Il va sans dire que la compétitivité sur un marché concurrentiel

constitue pour l’entreprise la guerre qu’il ne faut pas la perdre

absolument.

Dans ce nouveau paysage mondial où la survie ne se gagne qu’à

travers les sacrifices, l’entreprise peut si elle a les moyens de se

délocaliser ailleurs soit en cherchant de nouveaux gains plus

importants (délocalisation offensive expansionniste), soit pour sauver

sa peau par manque de compétitivité intérieure (concurrence des

produits importés à bas prix) et c’est le cas d’une délocalisation

défensive.

L’entreprise ne peut pas miser sur un Etat qui se désengage de plus en

plus du rouage économique et cherche plutôt le rôle du superviseur et

contrôleur.

Il est en effet le temps de produire des produits de bonne qualité pour

pouvoir les vendre à des consommateurs rois dont les choix sont

multiples devant eux et les goûts changent d’une période à l’autre.

Page 21: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

21

L’enjeu est donc aujourd’hui pour l’entreprise de s’adapter ou de

laisser la scène aux plus performantes « Pour les entreprises

aujourd’hui, c’est s’adapter ou disparaître » (Lepissier J.C, 2001).

El Aoufi N. (1996) disait que « Le nouveau paradigme technologique

fondé sur la flexibilité implique une nouvelle réorganisation de

l’entreprise au niveau à la fois des modes fonctionnels et des modes

opérationnels » en ajoutant que « L’efficacité productive et l’efficacité

organisationnelle sont de plus en plus fonction des modes de gestion

des relations professionnelles ».

Pour cet auteur, « Le profil structurel de la compétitivité est désormais

étalonné par le critère de qualité » ce qui rend inadapté l’organisation

classique au sein de l’entreprise qui ne tient pas compte surtout des

nouvelles aspirations et compétences des ressources humaines voire

l’existence d’un système de motivation approprié « ….l’organisation

scientifique du travail [OST] peut s’avérer sous-optimale si elle n’est

pas prolongée en termes de valorisation des ressources humaines et

d’implication du personnel ».

Page 22: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

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Conclusion

L’entreprise qui cherchait avant tout une performance pour exister et

se développer davantage utilise ses ressources disponibles tant

matérielles qu’humaines.

Le capital humain comme le montre les recherches dans ce domaine

occupe une place privilégiée dans le nouveau contexte mondialisée.

En effet, la complexité de la situation et les mutations profondes que

connaît le monde des affaires actuellement nécessitent la disponibilité

des compétences humaines de haut niveau pour pouvoir s’adapter aux

changements fluctuants et arriver à trouver les solutions appropriées à

tous les problèmes rencontrés à temps.

Le savoir faire des ressources humaines peut ne pas être suffisant pour

arriver à une performance optimale compte tenu de l’inadaptabilité par

exemple du mode de management en place.

Il est en effet primordial qu’il y ait une gestion des ressources

humaine dynamique et prévoyante à l’égard des acteurs de la

production.

Cette gestion pour être efficace et générateur de progrès et de réussite

doit comporter des moyens adéquats pour motiver continuellement le

personnel.

En effet, selon la théorie de l’organisation, chaque personne a une

perception donnée de la motivation au travail et il se comporte, en

conséquence, positivement ou négativement selon sa satisfaction du

moment.

Page 23: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

23

Selon Castagnos J-C et Le Berre M. 2005. « La motivation est pour

l’organisation, du moins le pensent-elles, le moyen d’obtenir une

meilleure productivité ». Ils ajoutent que la performance n’est possible

que par l’analyse des caractéristiques objectives des salariés et de

leurs attentes. Ces caractéristiques sont :

- l’état civil : âge, sexe, état marital, nombre d’enfants, etc.;

- milieu socio-économique d’origine ;

- niveau de formation acquise ;

- niveau de la formation reçue ;

- ancienneté dans l’organisation ;

- ancienneté dans l’emploi ;

- niveau de revenu :

- traits de la personnalité ;

- facteurs d’émotivité ;

- caractéristiques relationnelles durables ;

- etc.

De ce fait, la motivation constitue alors un moyen incontournable pour

fidéliser et engager davantage le personnel pour rentabiliser leur

action et promouvoir la performance de la firme.

De même, dans ce contexte de plus en plus mondialisé caractérisé par

de nouveaux défis devant les entreprises comme la compétitivité, la

productivité et la concurrence, nous faisons l’hypothèse que les

salariés changent de comportement et de perception envers le système

de motivation établi par le management des ressources humaines.

Page 24: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

24

Il est donc possible qu’il y aurait un renforcement et une

intensification de certaines formes de motivation telles que

l’autonomie, la responsabilité, la reconnaissance, l’accomplissement,

l’ambiance, etc. et qui sont corrélées plus au moins avec la nouvelle

gestion basée sur la démarche compétences.

Les résultats de l’enquête auprès d’un échantillon de salariés que

nous allons faire pourrait être instructive quant à la confirmation ou à

l’infirmation de cette hypothèse.

Page 25: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

25

CHAPITRE II : LA MOTIVATION

DES RESSOURCES HUMAINES

Page 26: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

26

Introduction

D’après la revue de littérature, la motivation est une notion très

ancienne mais il est d’après Carriere J. et al. (2007) « très difficile de

retracer l’histoire du concept général de motivation, du fait qu’il n’a

vraiment été étudié entre l’antiquité et le XXème siècle ». Mais la

motivation n’a pris de sens propre qu’avec l’histoire de l’organisation.

Elle est au moyen âge liée avec la notion du métier que le travailleur

exerce dans l’atelier. Les historiens pensent que ce type d’organisation

basée sur le savoir faire artisanal donne une grande importance à la

motivation intrinsèque. C’est pour plus tard que la motivation prend la

forme contemporaine et devient aussi une notion complexe. Le

contenu de la motivation a en effet connu une grande transformation

au cours de l’histoire et ce compte tenu des mutations des croyances,

des modes de vie et des relations sociales surtout dans le sphère du

travail (Ellul J.).

Depuis les années soixante, les études sur la motivation se sont

multipliées et diversifiées à la suite de l’apparition de nouveaux

courants et surtout à partir de 1954 où Maslow A.(1943) a démontré

sa théorie des besoins.

Cloarec C. distingue trois phases distinctes de l’organisation au sein

de l’entreprise :

- phase taylorienne (19ème

siècle): c’est l’ère de la conception

unidimensionnelle de l’homme, le travail est découpé en unités

Page 27: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

27

élémentaires, travail en chaine, les fonctions de conception et

d’exécution sont séparées ;

- phase des relations humaines (1930) : les conditions du travail

ont des effets sur le rendement (expérience d’Elton Myo) ;

- phase contemporaine (à partir des années 1950):plusieurs

théories ont vu le jour et qui trouvent leur essence dans la théorie

des besoins de Maslow A.

Section 1 Définitions et théories de la motivation

1.1 Définitions de la motivation :

La motivation d’après la littérature est définie comme l’ensemble des

conditions et des incitations qui agissent favorablement sur le

comportement des individus pour agir efficacement en milieu du

travail afin d’atteindre des buts précis.

C’est aussi l’ensemble des forces ou des mobiles qui poussent un

individu à agir positivement dans son travail pour le bien de

l’organisation.

C’est un processus cognitif (lié à la connaissance), elle est

immatérielle, intangible et difficilement mesurable.

Le grand dictionnaire de la psychologie donne une autre définition de

la motivation ( voir http://actupsy.free.fr/motiv.htm ) :

« Processus physiologiques et psychologiques responsables du

déclenchement, de l'entretien et de la cessation d'un comportement

Page 28: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

28

ainsi que de la valeur appétitive ou aversive conférée aux éléments du

milieu sur lesquels s'exercent le comportement ».

Selon Cloarec C., la motivation confère trois caractéristiques à toute

conduite : la force, la direction et la persistance.

Pour Francès R. (1979), la force de la motivation au travail (m) serait

la somme des résultats attendus, dans un emploi (A), multipliée par la

valence (V). A correspond aux attentes de l'emploi et V étant la

désirabilité, l'importance, la valence plus ou moins grande des

attentes.

Pour Vallerand et Till (1993), « le concept de motivation représente le

construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou

externe produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la

persistance du comportement ».

La motivation est pour Dolan et al. (1996) « l’ensemble des forces

incitant l’individu à s’engager dans un comportement donné. Il s’agit

donc d’un concept qui se rapporte tant aux facteurs internes (cognitifs)

qu’externes (environnementaux) qui incitent un individu à adopter une

conduite particulière ».

1.2. Théories de la motivation

Pour Carriere J. et al. (2007), il y a deux grandes catégories de

motivation au travail à savoir :

1. théories du contenu : ces théories définissent les forces qui

guident la personne pour prendre une position donnée dans son

comportement au milieu du travail ;

Page 29: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

29

2. théories du processus : ces théories étudient les effets des

relations des individus avec l’environnement et leurs

comportements.

Rivaleau C. (2003) présente la plupart des théories de la motivation

en ses termes :

a. Le travail à la chaine : Taylor F.W. (1911)

Le travail est découpé en des petits gestes élémentaires au sein de

chaque poste de travail, c’est le travail à la chaine. Le salaire à cette

époque constitue le moteur de la production et de la motivation.

Pour Taylor, les ouvriers n’ont pas d’intérêt pour augmenter leur

production pour trois raisons :

- les ouvriers en augmentant leur production peuvent créer du

chômage ;

- les salaires ne suivent pas proportionnellement les

augmentations supplémentaires des salaires ;

- un travail supplémentaire constitue une usure de la force des

ouvriers.

b. Les relations humaines : Mayo E. (1940)

Ce courant pense qu’il faut laisser au travailleur une certaine liberté

d’agir et une marge d’autonomie pour lui permettant de comprendre

ce qui lui est demandé au travail en lui permettant une sorte de

responsabilité et de pouvoir.

Mayo complète donc l’idée de Taylor selon laquelle les conditions

matérielles et techniques du travail influencent la productivité des

travailleurs en y associant des certains avantages comme des salaires

Page 30: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

30

acceptables, un environnement agréable, des horaires flexibles, de la

sécurité de l’emploi, etc.

c. Le modèle hiérarchique de Maslow A. (1954)

Maslow pense que les conditions humaines sont dictées par le degré

de satisfaction de besoins d’ordre instinctif, biologique et fondamental

selon une certaine hiérarchie.

Selon Maslow, les motivations d'une personne résultent de

l'insatisfaction de certains de ses besoins. Les travaux de Maslow

permettent de classer les besoins humains par ordre d'importance en 5

niveaux :

1 = Besoins physiologiques : se nourrir et se reproduire

2 = Besoins de sécurité

3 = Besoins d’appartenance : besoin d’avoir une famille, des amis …

4 = Besoins d’estime : valorisation sociale, idée de reconnaissance,…

5 = Besoins de réalisation de soi : épanouissement au travail, dans la

vie …

Page 31: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

31

A la base de la pyramide, on trouve les besoins fondamentaux

c'est-à-dire les besoins physiologiques dont dépend la survie de l’être.

Toute personne cherche à satisfaire en premier lieu ses besoins avant

tous les autres : respiration, alimentation, repos, vie sexuelle, …). Un

manque de ces besoins fondamentaux rend presqu’impossible de

penser aux autres besoins des étages supérieurs.

Au dessus, on trouve les besoins psychologiques de sécurité comme

la protection physique, l’emploi, la vie familiale et professionnelle, la

propriété des biens propres et le pouvoir d’agir.

Le troisième étage est représenté par les besoins sociaux, d’amour et

d’appartenance comme ; l’affectivité et la reconnaissance par les

autres.

Le quatrième niveau est lié à la personne lui-même : c’est le besoin

d’estime de soi, d’être utile et considéré en tant qu’une entité positive.

Une fois les quatre précédents besoins sont satisfaits, l’individu

atteint le sommet de la pyramide en réalisant enfin son

épanouissement total en tant qu’être humain, comblé et heureux.

d. Le modèle d’enrichissement du travail : Herzberg

(1971)

Herzberg met en relation la motivation et la satisfaction au travail à

travers un postulat connu par les auteurs : la non satisfaction du besoin

est une source de motivation pour bâtir sa théorie connue par « la

théorie des deux facteurs :

Page 32: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

32

Il propose deux sortes de besoins distincts:

1. propres à tous les êtres vivants (les facteurs d’hygiènes) :

- L'entreprise, sa politique et son administration ;

- Le style de supervision des employés ;

- Les conditions de travail ;

- Les relations interpersonnelles ;

- Salaire, statuts et sécurité (stabilité).

2. spécifiques à l’homme (les facteurs internes, de motivation ou

intrinsèque) :

- Besoin de s'accomplir ;

- Besoin d'effectuer un travail intéressant ;

- Besoin de responsabilité et d'initiative ;

- Besoin de progression et promotion.

Les premiers (facteurs d’hygiènes) ne sont pas de véritables sources

de motivation, mais plutôt des sources de satisfaction. Les besoins

d’hygiène quand ils font défaut, réduisent l’insatisfaction et ne sont

donc plus motivants. Par contre, la non satisfaction de ces besoins

peut être source de mécontentement et donc de démotivation. Dans

ces deux facteurs, nous retrouvons les conditions de travail, les

relations d’équipe, la rémunération c’est à dire en rapport avec

l’environnement.

Page 33: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

33

Seuls les facteurs internes sont source de motivation. Cette motivation

est à rapprocher du contenu des tâches, réussite, promotion,

indépendance et autonomie. Pour satisfaire ces besoins, l’homme ne

se lasse pas d’en faire le plus possible, non seulement pour l’atteindre

mais aussi pour dépasser l’objectif qu’il s’est fixé.

Pour motiver les ressources humaines à travailler convenablement,

Herzberg propose de leur donner un travail qui leur permette de se

réaliser, qui offre pleinement la possibilité de faire une expérience

enrichissante (contenu complexe et varié) et qui comporte une

certaine autonomie et des responsabilités (moins de supervision et de

contrôle de l’hiérarchie).

Herzberg préconise alors sept recommandations :

1. retirer certains contrôles inutiles ;

2. encourager l’initiative et la créativité ;

3. accorder plus de pouvoirs et plus de liberté aux employés dans

l’accomplissement de leur travail ;

4. faire le point avec eux périodiquement;

5. introduire des tâches nouvelles ;

6. proposer l’acquisition d’une expertise professionnelle en terme de

responsabilisation.

La motivation selon Herzberg est à rapprocher avec le contenu des

taches du travail, la réussite, la promotion et le progrès,

l’indépendance et l’autonomie. Le contexte du travail est à mettre en

Page 34: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

34

relation avec la rémunération, les conditions du travail et les liaisons

entre les équipes. Certains facteurs comme l’avancement, la

responsabilité, la nature du travail, la reconnaissance et la réalisation

des compétences jouent un rôle important dans la motivation.

e. La théorie X

La théorie X épouse la vision des dirigeants et se fonde sur 3

hypothèses :

1. L'individu moyen éprouve une aversion innée pour le travail,

l'effort, et fait tout pour l'éviter.

2. A cause de l'hypothèse 1, il faut contrôler, diriger, contraindre,

menacer et sanctionner.

3. L'individu moyen préfère être dirigé, fuit les responsabilités,

montre peu d'ambition, cherche la sécurité avant tout.

f. La théorie Y

La théorie Y est en quelque sorte l'image inverse de la théorie X,

insistant sur les notions de participation, responsabilité et motivation

prenant en compte les évolutions sociétales (la théorie X étant une

vision passéiste). La théorie Y est fondée sur l'hypothèse que

l’efficience du dirigeant est en grande partie fonction de son aptitude à

créer un "climat" permettant l’enrichissement et l’épanouissement de

Page 35: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

35

chaque individu de l’organisation. En contrepoint de la théorie X, la

théorie Y postule également que :

1. L'effort physique et mental est aussi naturel aux humains que le

repos ou les loisirs.

2. Si l'individu est associé aux objectifs de son organisation, il

donnera spontanément le meilleur de lui-même sans qu'il y ait

besoin de contrôle ni sanction.

3. L'individu moyen placé dans les conditions adéquates apprend à

rechercher les responsabilités.

Selon Mc Gregor, le renversement des raisonnements devrait

alimenter un système vertueux dans lequel :

la théorie Y fonde le système basé sur la confiance, la délégation

et l'autocontrôle

le système permet l'émergence de comportements individuels

utilisant les degrés de liberté, se traduisant par une application au

travail

les individus prennent des initiatives et acceptent, voire

recherchent les responsabilités

ces constats renforcent les dirigeants dans leurs croyances et

alimentent le système.

g. La théorie V.I.E. des attentes de Vroom (1964) :

Page 36: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

36

C’est une théorie qui tient compte des interactions entre l’entreprise

et les salariés.

Il montre que la motivation est le processus cumulatif et multiplicatif

en trois étapes du modèle V.I.E et c’est la V.I.E qui crée la motivation.

1. V = Valence : c’est la valeur positive ou négative attribuée par

un individu aux divers résultats attendus dans son emploi, aussi

bien externes (salaires, prime, promotion,…) qu’internes

(valorisation suite à une réussite) ;

2. I = Instrumentalité : c’est la probabilité d’obtenir un résultat

grâce à un comportement au cours d’une mise en œuvre d’une

stratégie ;

3. E = Expectation : c’est la probabilité perçue par l’individu

qu’une action de sa part engendrera une conséquence ou une

réalisation d’un niveau d’objectif précis..

Page 37: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

37

h. La théorie E.S.C. d’Alderfer (1972) :

Pour Alderfer C., il existe trois logiques non hiérarchisées et en

concurrence entre-elles qui déterminent la motivation d’un individu au

travail :

1. Le E = Existence : besoin matériel : salaire, patrimoine,

pragmatisme, projets concrets.

2. Le S = Sociabilité : personnes pour lesquelles les relations

sociales priment.

3. Le C = Croissance : recherche de la progression personnelle,

développent de soi, réussite.

i. La motivation interne et la motivation externe : El

Deci (1975)

Selon El Deci, la motivation au travail provient de deux facteurs à

savoir :

1. facteur externe : c’est à partir de l’échange entre

l’individu et l’organisation à travers les récompenses

accordées ;

2. facteur interne : c’est à partir du travail lui-même

(contenu et enrichissement).

La personne au travail fait intervenir deux centres de contrôle soit

interne ou externe respectivement si la tache accomplie est sous sa

responsabilité ou s’il obtient des récompenses externes.

j. La théorie de la justice organisationnelle : Adams

(1965)

Page 38: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

38

Cette théorie explique la motivation par la disposition de l’individu à

comparer sa situation personnelle et spécifique à celle des autres

personnes. La réaction de l’individu en cas de la perception d’une

situation d’insatisfaction est de réduire l’iniquité (une sorte de

tension).

L’individu tend toujours, selon cette théorie à évaluer ses

contributions au profit de son organisme de travail en le comparant

avec les avantages reçus en contrepartie. Il compare ensuite sa

situation avec les autres. Il éprouve un sentiment d’équité s’il perçoit

une égalité sinon il nourrit un sentiment d’injustice et de frustration.

k. La théorie des besoins de compétences : White 1959 et

Harter 1978

White R. part du principe que chacun recherche de manière

intrinsèque à interagir efficacement avec son environnement. La

maitrise de la relation avec l’environnement procure un plaisir qui

conduit chaque individu à acquérir les compétences nécessaires.

Harter S. complète cette approche en y ajoutant : les échecs et les

renforcements extérieurs à l’individu.

l. La théorie des caractéristiques de la tache :

Hackman et Aldhan, (1976)

Selon ces auteurs, la motivation est liée à certaines caractéristiques du

travail. Ils ont proposé une liste de caractéristiques du travail :

- variété des activités ;

- diversités des compétences ;

- signification du travail ;

Page 39: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

39

- autonomie de l’acteur ;

- information en retour sur le travail.

Ils donnent une formulation du score potentiel de motivation (MPS)

pour expliquer leur démarche théorique :

MPS= [(variété+identité+ signification] x autonomies x

informations]/3.

MPS = [(V + I + S) x A x F ]/3

m.La Théorie de Mac Clelland (1961)

Mac Celland regroupe les besoins en trois familles :

-besoin de pouvoir ;

- besoin d’appartenance ou d’affiliation ;

Besoin d’accomplissement.

Il a définit ensuite, les caractéristiques des individus qui ont un haut

besoin d’accomplissement :

- qui recherchent la prise de responsabilité ;

- qui recherche la reconnaissance sociale ;

- qui sont plus réceptifs aux idées nouvelles ;

-qui prennent des risques calculés ou modérés.

Ces caractéristiques vont de pair avec le nouveau contexte mondialisé

dont l’organisation se trouve continuellement en situation de

concurrence et de compétitivité d’où le besoin aux ressources

humaines compétentes, présentant certaines caractéristiques.

n. La théorie de l’équité : Adams (1965)

Page 40: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

40

Selon la théorie d’Adams (1965), un individu observe, analyse son

environnement professionnel afin de déterminer si sa situation est

juste en évaluant :

1. sa contribution (C) à l’organisation : temps, énergie,

investissement ;

2. la rétribution (R) reçu en retour de l’organisation : rémunération,

promotion, formation,…

Le score d’équité est alors égal à R/C.

o. La théorie des buts de Locke (1968) :

Pour Locke (1968), la motivation est dirigée par les buts selon deux

principes à savoir :

- si le but est atteint, la motivation baisse ;

- si le but est trop facile, la motivation est faible dès le départ.

Donc, pour maintenir un niveau acceptable de motivation, il faut que

le but à atteindre soit à un niveau légèrement supérieur à ce que nous

sommes capables de le faire sans grand effort.

La motivation varie en ce sens, selon :

- les caractéristiques des individus ;

- l’époque ou le temps.

Les différentes théories modernes de la motivation et leurs auteurs

sont résumées dans le tableau suivant :

Théories

Définition de la motivation Principaux

auteurs

Théories des besoins La motivation résulte de la présence de dispositions

stables chez la personne. En général, ce type de MASLOW,

Page 41: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

41

théories considère qu'une tension psychique interne

est à l'origine du déclenchement du comportement.

Le besoin produit un état de déséquilibre, et le

comportement vise à rétablir l'équilibre.

1954

McCLELLAND,

1961

ATKINSON,

1964

ALDERFER,

1969

SCHEIN, 1975

Théories de

l'attribution

La motivation résulte de la compréhension naïve que

l'individu se fait de la réalité qui l'entoure, des

raisons qui expliquent, à son avis, les événements

qui surviennent ou les comportements

(instrumentalité) qu'il considère comme désirables

(valence).

HEIDER, 1960

ROTTER, 1966

WEINER, 1986

Théorie de l'équité

Théorie de l'échange qui considère que la motivation

résulte d'une recherche d'équité entre la contribution

de l'individu et ce qu'il en retire, compte tenu de ce

qu'il perçoit être la ration contribution - rétribution

de son groupe de référence. La perception d'iniquité

serait à la source d'attitudes aversives et de

comportements d'ajustement adoptés au travail.

ADAMS, 1963,

1965

Théories des

attentes

La motivation résulte de la perception qu'a un

individu que ses efforts vont entraîner un résultat,

que ce résultat va se traduire par des conséquences

(instrumentalité) qu'il considère comme désirables

(valence).

VROOM, 1964

PORTER

&LAWLER,

1968

LAWLER, 1973

Théories de

l'aménagement du

travail

La motivation est liée à la présence de certaines

caractéristiques particulières dans le travail. Ces

caractéristiques contribuent à l'émergence de certains

états psychologiques chez l'individu, états qui ont

pour conséquence d'influer sur la motivation et le

rendement.

HERZBERG,

1966

HACKMAN

&OLDHAM,

1976, 1980

Théorie de

l'activation

La motivation est liée à la stimulation de l'attention.

Cette dernière est optimale lorsque la tâche est

moyennement difficile, c'est-à-dire lorsque le rapport

entre la probabilité de succès (PS) et la valeur du

succès escompté (1-PS) est le plus élevé.

SCOTT, 1966

GARDNER,

1986

Théories des

objectifs

Le comportement est intentionnel. La stimulation à

agir dans un sens donné résulte d'abord de l'existence

d'un objectif à poursuivre. La motivation et surtout

la performance vont être influencées par la nature

LOCKE, 1968

LOCKE &

LATHAM, 1990

Page 42: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

42

des objectifs (clarté, niveau de difficulté, spécificité),

la valeur du but pour la personne (niveau

d'attraction, niveau d'engagement), la façon suivant

laquelle elles sont déterminées (assignation,

participation) et l'effet de la progression vers

l'atteinte de l'objectif (feed-back).

Théories

béhavioristes

Le comportement est le résultat de sa conséquence.

La motivation est un apprentissage associatif

résultant de l'apparition d'une conséquence positive à

la suite d'un comportement donné. L'absence de

renforcement ou un renforcement négatif (punition)

devrait conduire à la cessation ou à l'évitement du

comportement.

SKINNER, 1974

Théorie de la

modification du

comportement

organisationnel

Le comportement organisationnel est essentiellement

le résultat des contingences de renforcement

structurées par l'organisation et la supervision.

LUTHANS &

KREITNER,

1975

Théorie de

l'apprentissage

social

La motivation s'explique par des schémas, c'est-à-

dire les représentations cognitives développées par la

personne pour comprendre son environnement et

guider son action. Certains courants théoriques se

préoccupent, entre autres, de la façon suivant

laquelle l'individu décode et traite les indices sociaux

et cognitifs qu'il reçoit pour interpréter la réalité.

BANDURA,

1977, 1991

DECI, 1975

DECI & RYAN,

1985

NAYLOR &

CO, 1980

NEISSER, 1976

NUTTIN, 1980

FESTINGER,

1957

Théories de la

perception de soi

La motivation résulte de la confiance qu'a un

individu concernant sa capacité d'accomplir ce qu'on

attend de lui. Diverses variables comme le sentiment

d'efficacité personnelle, l'estime de soi ou le type de

contrôle personnel ont des répercussions sur l'image

de soi que se fait la personne.

BANDURA,

1977

ABRAMSON &

CO 1978

Théorie de la

motivation sociale

La motivation est influencée en bonne partie par le

groupe de référence. Comme la dynamique des

groupes entraîne l'émergence de normes sociales et

d'une cohésion de groupe, les pressions vers la

conformité ou l'imitation sociale auront un effet

important sur la structure du comportement

individuel.

FERRIS & CO,

1978

Théories des La motivation résulte de la présence de dispositions MINER, 1979

Page 43: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

43

attitudes et des

valeurs

acquises mais relativement stables chez la personne.

Théories des

contraintes

situationnelles

La motivation est influencée par des contraintes

situationnelles, c'est-à-dire par des conditions qui

facilitent ou restreignent l'habileté individuelle ou la

possibilité d'atteindre un résultat.

PETERS &

O'CONNOR,

1980

PETERS & CO,

1985

Théories du contrôle

La motivation est un processus d'autorégulation à

caractère cybernétique suivant lequel l'individu

compare constamment les objectifs poursuivis aux

résultats obtenus, et ainsi ajuste en conséquence tant

sa perception que son action afin de réduire les

désaccords observés.

KANFER, 1990

CARVER &

SCHEIER, 1981

KLEIN, 1989

HYLAND, 1988

Ce tableau est inspiré de celui proposé par Estelle Morin dans " Psychologies au travail ".

( voir article de Christine CLOAREC in http://actupsy.free.fr/motiv.htm)

Pour Francès R. (1979), la force de la motivation au travail (m) serait

la somme des résultats attendus, dans un emploi (A), multipliée par la

valence (V). A correspond aux attentes de l'emploi et V étant la

désirabilité, l'importance, la valence plus ou moins grande des

attentes.

Section 2 : Les différentes formes de motivation

Smith, Kendall et Hulin (1969) (cité dans Maugeri S. 2008) proposent

5 éléments qui entrent dans le cadre de la motivation au travail à

savoir ;

- le travail, la tache et l’activité ;

- les rémunérations ;

- les promotions ;

- les supérieurs ;

Page 44: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

44

- les collègues.

Heneman et alii (1989) donnent un résumé de ce qui précède en trois

facteurs seulement :

- les règles et pratiques organisationnelles : statut,

rémunération et promotions ;

- l’entourage et les relations sociales (collègues et supérieurs) ;

- le travail lui-même.

Quant à Francès (1985), il distingue 13 formes qui peuvent influencer

la motivation des ressources humaines :

- les occasions de développement des relations;

- le sentiment d’estime ;

- l’indépendance de pensée et d’action ;

- l’établissement de buts et d’objectifs ;

- l’établissement de méthodes ;

- la sécurité de l’emploi ;

- les aides aux collègues ;

- la rétribution ;

- le sentiment de prestige ;

- l’autorité attachée à la position ;

- le sentiment d’être informé ;

- le développement et les progrès personnels ;

- le sentiment de réalisation de soi.

Selon la théorie des besoins de Maslow A. (1943), les besoins

humains sont hiérarchisés en :

- besoins physiologiques : besoins primaires de survie :

Page 45: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

45

- besoins de sécurité : vêtements, foyer,… ;

- besoins de reconnaissance : échange, communication, … ;

- besoins d’estime : évaluation positive par les autres ;

- besoin de réalisation de soi : affirmation de son individualité,

touche personnelle,…

Le travail permet en général à l'individu de combler les trois premiers

niveaux et de se sentir considéré et reconnu dans la sphère de

l’entreprise en tant que tel eu égard à ses relations avec les collègues

et les supérieurs.

Survie : Recevoir un juste salaire.

Sécurité : sécurité par rapport aux conditions de travail, stabilité

de son emploi, être informé, se sentir soutenu si nécessaire.

Reconnaissance : possibilité de communiquer, d'échanger au

sein du travail, de l'entreprise.

La satisfaction (ou aussi l’insatisfaction) que rapporte donc le travail

pour le salarié peut lui donner des sources de motivation à travers les

besoins.

Herzberg dégage cinq facteurs de satisfaction :

l'accomplissement,

la reconnaissance de l'accomplissement,

le travail lui-même,

la responsabilité,

la progression sociale.

Page 46: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

46

Les facteurs de mécontentement se rapportent beaucoup plus à

l'environnement qu'aux relations entre les collègues et les supérieurs :

politique de l'administration, comportement du supérieur,

rémunération, relations avec les collègues, conditions de travail, etc.

Herzberg prend aussi en considération l'enrichissement des tâches,

l'autonomie et la responsabilité dans une optique de valorisation pour

plus d’implication au travail.

Mais tout comme Maslow, il considère la réalisation de soi comme

l'objectif le plus important pour le travailleur surtout après tant

d’années de travail avec nécessairement un effet de satisfaction (et de

saturation) relatif aux autres besoins dits primaires.

Selon Locke E.A. (1968), il y a 3 facteurs qui déterminent la

motivation à savoir :

1. facteurs externes à l’individu :

- reconnaissance sociale ;

- évaluation ;

- salaire ;

- formation ;

- etc.

2. facteurs internes à l’individu :

-satisfaction ;

-estime de soi ;

- etc.

3. facteurs liés aux interactions :

Page 47: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

47

- compétition ;

- qualités des relations ;

- etc.

Dans la littérature, on trouve aussi deux autres formes de la motivation

à savoir :

1. Motivation intrinsèque : Elle se produit quand les individus sont

intérieurement motivés pour faire quelque chose parce qu'elle leur

apporte un plaisir, une satisfaction morale ou autre.

2. Motivation extrinsèque : Elle se produit quand des facteurs

externes interviennent comme l’environnement, la rémunération et les

conditions du travail.

La motivation selon quelques enquêtes :

D’après un sondage de la SOFRES (l’usine nouvelle, 1998, cité dans

www.sc-eco.univ-nantes.fr/.../La%20motivation%20au%20sein%20de%20l'entreprise.ppt).

les facteurs de motivation sont :

Facteurs de motivation %

Travail reconnu et apprécié 54

Avoir des responsabilités 45

Participer à des projets

intéressants

43

Avoir des objectifs clairs 40

Page 48: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

48

Une bonne rémunération 29

Des perspectives de carrières 21

Source : L’usine nouvelle, 1998.( www.sc-eco.univ-

nantes.fr/.../La%20motivation%20au%20sein%20de%20l'entreprise.ppt.)

On peut remarque que les individus préfèrent selon ce sondage la

reconnaissance et l’estime qu’une bonne rémunération.

D’après le même sondage, les cadres jugent les facteurs les plus

démotivants comme suit :

Facteurs de démotivation %

Voir leur travail mal reconnu 48

Ne pas avoir les moyens

d’atteindre leur objectif

40

Ne pas avoir d’objectifs clairs 39

Avoir un supérieur incompétent 34

Ne pas avoir des responsabilités 25

Etre mal rémunéré 20

Avoir un poste mal défini 19

Ne pas avoir de perspectives de

carrière

16

Source : L’usine nouvelle, 1998.( www.sc-eco.univ-

nantes.fr/.../La%20motivation%20au%20sein%20de%20l'entreprise.ppt)

Nous remarquons aussi, que la rémunération n’est pas un facteur

important de démotivation et que la méconnaissance du travail vient

en tête de liste suivi par la non disponibilité des moyens, l’absence

d’objectifs clairs et l’incompétence du supérieur hiérarchique.

Page 49: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

49

De même, selon ce sondage, un tiers des cadres interrogés estiment

que leur entreprise ne se préoccupe pas de la motivation.

Pas du tout peu assez beaucoup

4% 31% 46% 19%

Par contre, une étude de Locke E.A. (cité par Sagbohan H.A.,2007)

montre que le facteur rémunération monétaire contribue à 70% à la

motivation, alors que la fixation d’objectifs, la participation et

l’environnement du travail se partagent les 30% restants.

Selon Monster Worldwide (leader mondial de la gestion de carrière en

ligne fondée en 1967 : www.monsterworldwide.com), les attitudes

vis-à-vis du travail ont profondément changé, au fil des années, et

pour un grand nombre de salariés, le travail s’inscrit avant dans une

logique de survie mais aussi pour des préférences autres que la

rémunération mais de moindre importance.

Les résultats d’un sondage mené par cet organisme portant sur

16 286 salariés européens dont 1448 français montrent que l’argent

constitue le facteur essentiel de motivation pour les salariés français,

britanniques et belges.

Les français par exemple, ont répondu à la question : pourquoi

travaillez-vous ?, de la manière suivante :

- 58% pour l’argent ;

- 22% pour ma satisfaction professionnelle ;

- 10% pour ma famille ;

- 4% pour m’arrêter et partir en retraite au plus tôt ;

Page 50: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

50

- 3% pour me dépasser.

Les européens ont répondu pour la même question comme suit :

- 48% pour l’argent ;

- 18% pour ma satisfaction professionnelle ;

- 16% pour ma famille ;

- 5% pour m’arrêter et partir en retraite au plus tôt ;

- 13% pour me dépasser.

Donc, l’argent constitue un moteur de premier ordre pour la

motivation des salariés au travail.

Section 3 : La motivation à l’ère de la gestion par les compétences

A l’ère de la mondialisation, caractérisée par de nouvelles démarches

de gouvernance des entreprises et de nouveaux modes de management

des ressources humaines basés sur la gestion par les compétences,

l’entreprise utilise de plus en plus des moyens de motivation orientés

vers les besoins supérieurs comme l’estime, la considération, la

responsabilité, la polyvalence, etc. au lieu des besoins primaires.

Pour le Bureau International du Travail (BIT) « le niveau de

compétences et la qualité de la main d’œuvre feront de plus en plus de

différence dans la course aux débouchés sur un marché mondialisé ».

On assiste une évolution significative vers une entreprise orientée vers

les clients d’où l’importance de la notion qualité.

Page 51: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

51

Selon un document de l’AFNOR et autres (http://ddata.over-

blog.com/xxxyyy/0/01/94/30/presentationdd.pdf), le continu du travail

n’est plus le même qu’auparavant :

Hier Aujourd’hui

Travail=production quotidienne Travail= production quotidienne

+amélioration continue

Priorité à l’hiérarchie Priorité au client

Obéissance Autonomie/responsabilité

Spécialisation Poly compétence

Compétence individuelle Compétence collective

gestionnaire Leader

Chef Coach, coordinateur

stabilité Changement permanent

L’efficacité du travail (E) est une fonction de la motivation (M), de la

communication (C) et de la compétence (C) (par analogie de la

fameuse formule d’Einstein) : E = M x C².

D’après les travaux de Vroom, Lawler, Porter et Bergeron, la

performance est une équation :

Performance = Aptitude x Expérience x Motivation x Environnement

Si on considère la compétence comme égale à l’aptitude +

l’expérience, on aura finalement :

Performance = Compétence x Motivation x Environnement

Conclusion

La revue de littérature nous a montré que la motivation est une notion

complexe et difficile à saisir vu qu’elle comporte aussi bien des

variables qualitatives que quantitatives.

Page 52: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

52

La théorie sur la motivation au travail a montré son importance quant

à la performance de l’individu et son efficacité dans la réalisation des

objectifs assignés au niveau de l’organisation surtout dans un contexte

mondialisé, concurrentiel et compétitif.

Les auteurs sur ce terrain de recherche ont montré aussi qu’il existe

une liste des facteurs (ou variables) explicatifs qui déterminent la

motivation tels que la rémunération, l’estime, la promotion, la

responsabilité, etc.

La perception de chaque personne envers ces facteurs qui varient

selon le contexte, l’époque et le type d’organisation, semble très

importante à l’ère de la mondialisation où la compétence des

ressources humaines joue pour beaucoup dans la performance de

l’entreprise.

Chaque individu inconscient ou non, établit un ordre de préférence

quant à sa sensibilité aux différentes formes de motivation pour

maximiser son utilité. L’entreprise à son tour cherche plutôt, à travers

sa politique de motivation, d’impliquer davantage ses ressources

humaines pour qu’ils ne pareraient pas ailleurs (concurrence oblige)

afin de réaliser ses objectifs et de maximiser son profit.

L’enquête que nous allons réaliser par la suite prend comme

hypothèse fondamentale qu’il y ait un profil de préférence des salariés

eu égard aux différentes facteurs de motivation pris en compte.

Page 53: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

53

CHAPITRE III : LES EFFTES DE LA

MOTIVATION SUR LES

RESSOURCES HUMAINES

Page 54: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

54

Introduction

D’après la revue de littérature, nous avons constaté que la perception

des facteurs de motivation par les salariés au travail a connu un

changement de grande importance eu égard aux différentes mutations

au niveau de l’organisation, des technologies et de management des

ressources humaines.

Nous pensons comme hypothèse fondamentale de notre recherche,

l’évolution de la perception des facteurs de motivation par les salariés

vers un modèle lié avec la compétence individuelle au travail :

responsabilité, autonomie, estime de soi, atteinte des objectifs, etc.

Pour pouvoir vérifier cette hypothèse, nous avons procédé par enquête

auprès de salariés de certaines banques installées à Tunis.

Section 1 : Présentation de l’enquête

Nous avons choisi au hasard 11 banques pour distribuer 110 copies

d’un questionnaire (10 copies par banque) et après plusieurs tentatives

nous avons reçu 48 réponses soit un taux de 43,6%.

Les résultats des réponses sont résumés dans le tableau suivant :

banque Nombre de

réponses

Copies

distribués

Taux de

réponses en %

Amen bank 4 10 40

Zitouna 3 10 30

BFT 3 10 30

Page 55: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

55

NAIB 7 10 70

BT 5 10 50

Attijari bank 6 10 60

BIAT 4 10 40

BNA 5 10 50

STB 5 10 50

ATB 3 10 30

UIB 3 10 30

TOTAL 48 110 43,6

Section 2 : Analyse statistique des données

L’analyse statistique est faite à partir du logiciel SPSS en utilisant la

méthode du tri à plat.

Les caractéristiques des répondants montrent les faits marquants

suivants :

- 62 % de sexe masculin.

- 73 % ont un âge qui varie entre 25 et 40 ans.

- 56,3 % marié(e)s.

- 43,8 % de cadres supérieurs et 45,8 % de cadres moyens.

- 45,8 % ont une ancienneté de moins de 5 ans.

- 14,6 % occupant une fonction de directeur.

- 60,4 % ont un niveau bac+4 et plus.

Page 56: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

56

Le niveau global de motivation est très importante chez les

répondants de cet échantillon avec 56,3 % de motivés, 35,4 % très

motivés et seulement 8,3 % peu motivés.

En examinant le score (pourcentage des répondants) pour l’item

beaucoup d’influence de chaque question, on peut faire un

classement par ordre de priorité des facteurs de motivation comme

le montre le tableau suivant :

ordre item Score en %

1 Utilisation des

compétences

85,4

2 Bonne ambiance 81,3

3 Evolution de carrière 66,7

3 Rémunération

première source de

motivation

66,7

4 Atteinte des objectifs 62,5

4 Conditions et

environnement au

travail

62,5

4 Primes et

gratifications

62,5

5 Respectabilité par

l’hiérarchie

60,4

6 Qualité GRH 58,3

6 Relation avec les 58,3

Page 57: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

57

collègues

6 Avantage en nature 58,3

7 Opportunité de

progrès

56,3

8 reconnaissance 54,2

8 responsabilité 54,2

8 Formation

professionnelle

54,2

9 Rôle du supérieur

hiérarchique

52,1

10 Disponibilité

d’information

47,9

11 Accomplissement et

réalisation

62,5

12 Vie personnelle et

familiale

41,7

13 autonomie 37,5

14 Rémunération

variable

35,4

15 Evaluation et

supervision

33,3

16 Objectifs et taches

précis

29,2

17 Politiques

administratives

27,1

Page 58: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

58

18 Rémunération fixe 18,8

Section 3 : Résultats et commentaires

Les résultats de l’enquête malgré le nombre limité des répondants

confirment en partie l’évolution de la perception de la motivation chez

les salariés des banquiers.

Les salariés ont une préférence pour des facteurs de motivation liés au

développement de leur compétence : utilisation des compétences (1),

évolution de carrière (3), atteinte des objectifs (4), respectabilité par

l’hiérarchie (5) et qualité de GRH (6).

Alors que les salariés ont une préférence de faible importance pour la

rémunération variable (14), rémunération fixe (18), les politiques

administratives (17) et les taches précises (16) qui sont les facteurs

liés au poste du travail (modèle classique de gestion des ressources

humaines).

Conclusion

La tendance actuelle vers une nouvelle perception de la motivation

basée sur les compétences individuelles en conformité avec le

contexte mondialisé est assez confirmée par l’avis des répondants.

Il est alors certain qu’on est en présence d’un nouveau paradigme qui

dépasse le coté matérielle (rémunération) et la motivation collective et

globalisante pour enfin gérer individuellement, selon la démarche

compétences, les ressources humaines, partie intégrante du succès et

de performance.

Page 59: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

59

Ainsi, les firmes doivent tenir compte de cette nouvelle tendance pour

pouvoir motiver davantage ses salariés en misant sur la responsabilité,

l’implication aux grandes décisions et projets, la respectabilité etc.

La rémunération (surtout la partie fixe) est une donnée devenue peu

motivante eu égard à son évolution de petite cadence ces dernières

années.

CONCLUSION GENERALE

Dans un contexte mondialisé, l’entreprise se trouve dans une situation

concurrentielle et devant un défi de vivre ou de disparaitre. L’Etat ne

peut lui offrir ni la sécurité ni la pérennité dans un monde en

perpétuelles mutations. Elle ne peut que vivre sur ses propres moyens

en utilisant son savoir faire (ressources humaines), ses ressources et

ses capacités d’adaptation au contexte.

Le rôle des ressources humaines est manifestement le plus important à

l’heure actuelle pour gagner ce pari et surmonter les défis.

La lassitude au travail peut nuire à une meilleure productivité dans un

environnement où celui qui n’avance pas recule.

Alors que la mobilité externe dans un milieu ouvert et compétitif

constitue une source de fuite de cerveaux par manque d’engagement,

d’implication et de motivation.

La motivation des ressources humaines est alors devenue au cœur des

moyens les plus redoutables pour réaliser les objectifs assignés et

gagner en performance.

Page 60: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

60

Mais, ce qui était juste dans le modèle taylorien et fordiste, n’est plus

maintenant à jour et commode. Il va sans dire que les facteurs de

motivation liés au poste du travail ne seront plus adaptés au contexte

et de ce fait une nouvelle méthode sera mise en place tenant compte de

tous les changements et l’évolution des pratiques de gestion des

ressources humaines.

Notre hypothèse qui consiste à l’apparition d’un nouveau modèle de

motivation en corrélation avec le contexte mondialisé est confirmée

en grande partie.

En effet, les répondants se rapprochent quant à leurs perceptions à la

gestion selon la démarche compétences ce qui est conforme au modèle

contemporain de la motivation.

Ce nouveau modèle met l’accent beaucoup plus sur les compétences

individuelles liées à l’efficacité et la performance au lieu des

conditions générales du poste de travail.

La rémunération est encore liée à la qualification de la personne et ne

tenant pas compte des efforts consentis au travail et du mérite. Elle est

donc classée peu motivante pour un grand nombre de salariés.

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www.monsterworldwide.com

Page 68: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

68

ANNEXES

Page 69: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

69

QUESTIONNAIRE

Bonjour,

Ce questionnaire entre dans le cadre de la préparation de mon

mémoire de fin d’études supérieures qui a pour sujet la motivation des

ressources humaines au travail.

Les informations demandées de manière anonyme ne seront

utilisées que dans le cadre de ce mémoire tout en respectant

scrupuleusement le secret professionnel.

Choisissez les réponses qui correspondent fidèlement à votre opinion

et situation au travail en cochant (x) une seule case pour chaque

question.

Enfin, je vous remercie infiniment de votre collaboration dont dépend

beaucoup la réussite de cette recherche.

1.Vous êtes :

2. Votre âge :

3. Votre statut matrimonial :

Page 70: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

70

4. Votre ancienneté dans l’emploi actuel :

5. Votre catégorie professionnelle :

ieur

:…………………………………..

6.Votre responsabilité professionnelle :

:………………………………………

7. Votre niveau d’instruction :

et plus

Page 71: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

71

8. Votre niveau global de motivation au travail :

9. Selon vous, quel est le rôle de votre supérieur hiérarchique

dans votre motivation au travail ?

10. La rémunération est-elle pour vous la première source de

motivation ?

11. Dans votre travail, utilisez-vous pleinement vos

compétences ?

12. Quel est le niveau d’influence des facteurs suivants sur votre

motivation au travail (cochez une seule case par ligne dans la

grille ci-dessous) ?

Beaucoup

d’influence

Assez

d’influence

Influence

moyenne

Peu

d’influence

Sans

influence

Facteurs de motivation Code

Rémunération

fixe

REF

Rémunération

variable

REV

Page 72: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

72

Primes et

gratifications

PGR

Avantages en

nature : voiture,

logement,….

AVN

Formation

professionnelle

FOR

Evolution carrière EVC

Responsabilité RES

Autonomie AUT

Atteinte des

objectifs

ATO

Qualité de GRH QRH

Bonne ambiance

au travail

BAT

Respectabilité par

l’hiérarchie

REH

Reconnaissance REC

Objectifs et tâches

précis

OTP

Accomplissement

et réalisation du

travail

ART

Conditions au

travail et

environnement

COT

Relations avec les

collègues

RAC

Opportunités de

progrès et de

promotion

OPP

Politiques

administratives

PAD

Disponibilité

d’information

DIF

Vie personnelle et

familiale

VPF

Page 73: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

73

L’évaluation et la

supervision

EVS

13. Mettez maintenant et selon votre situation au travail, par

ordre de priorité les facteurs de motivation en commençant du

plus important au moins important dans la grille suivante

( affecter des numéros de 1 à 22 ) :

ORDRE DE PRIORITE Facteurs de motivation Code

Rémunération fixe REF

Rémunération variable REV

Primes et gratifications PGR

Avantages en nature : voiture,

logement,….

AVN

Formation professionnelle FOR

Evolution carrière EVC

Responsabilité RES

Autonomie AUT

Atteinte des objectifs ATO

Qualité de GRH QRH

Bonne ambiance au travail BAT

Respectabilité par l’hiérarchie REH

Reconnaissance REC

Objectifs et tâches précis OTP

Accomplissement et réalisation du

travail

ART

Conditions au travail et

environnement

COT

Relations avec les collègues RAC

Opportunités de progrès et de

promotion

OPP

Politiques administratives PAD

Disponibilité d’information DIF

Vie personnelle et familiale VPF

Page 74: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

74

L’évaluation et la supervision EVS

MERCI DE VOTRE COLLABORATION

R é s u l t a t s d e S P S S :

sexe du répondant

30 62,5 62,5 62,5

18 37,5 37,5 100,0

48 100,0 100,0

Masculin

Féminin

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

age du répondant

2 4,2 4,2 4,2

14 29,2 29,2 33,3

13 27,1 27,1 60,4

8 16,7 16,7 77,1

4 8,3 8,3 85,4

4 8,3 8,3 93,8

3 6,3 6,3 100,0

48 100,0 100,0

mons 25 ans

entre 25 et 30 ans

entre 31 et 35 ans

entre 36 et 40 ans

entre 41 et 45 ans

entre 46 et 50 ans

entre 51 et 55 ans

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

statut matrimonial du répondant

20 41,7 41,7 41,7

27 56,3 56,3 97,9

1 2,1 2,1 100,0

48 100,0 100,0

célibataire

marié(e)

divorcé(e)

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 75: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

75

ancienneté du répondant

22 45,8 45,8 45,8

7 14,6 14,6 60,4

10 20,8 20,8 81,3

8 16,7 16,7 97,9

1 2,1 2,1 100,0

48 100,0 100,0

moins de 5 ans

entre 6 et 10 ans

entre 11 et 20 ans

entre 21 et 30 ans

31 ans et plus

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

catégorie professionnelle

21 43,8 43,8 43,8

22 45,8 45,8 89,6

5 10,4 10,4 100,0

48 100,0 100,0

cadre supérieur

cadre moy en

agent

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

résponsabilité professionnelle

7 14,6 14,6 14,6

5 10,4 10,4 25,0

7 14,6 14,6 39,6

9 18,8 18,8 58,3

20 41,7 41,7 100,0

48 100,0 100,0

directeur

sous directeur

chef de serv ice

sans fonction

autres

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

niveau d'instruction

5 10,4 10,4 10,4

14 29,2 29,2 39,6

29 60,4 60,4 100,0

48 100,0 100,0

bac

bac+2

bac +4 et plus

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

niveau global de motivation

4 8,3 8,3 8,3

27 56,3 56,3 64,6

17 35,4 35,4 100,0

48 100,0 100,0

peu motivé

motivé

très mot iv é

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 76: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

76

role du supérieur hiérarchique

3 6,3 6,3 6,3

4 8,3 8,3 14,6

16 33,3 33,3 47,9

25 52,1 52,1 100,0

48 100,0 100,0

néant

peu important

important

important

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

rémunération première source de motivation

32 66,7 66,7 66,7

16 33,3 33,3 100,0

48 100,0 100,0

oui

non

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

uti lisation des compétences

41 85,4 85,4 85,4

7 14,6 14,6 100,0

48 100,0 100,0

oui

non

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

rémunération fixe

2 4,2 4,2 4,2

8 16,7 16,7 20,8

13 27,1 27,1 47,9

16 33,3 33,3 81,3

9 18,8 18,8 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

rémunération variable

3 6,3 6,3 6,3

4 8,3 8,3 14,6

14 29,2 29,2 43,8

17 35,4 35,4 79,2

10 20,8 20,8 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 77: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

77

primes et gratifications

3 6,3 6,3 6,3

4 8,3 8,3 14,6

11 22,9 22,9 37,5

30 62,5 62,5 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

avantage en nature

1 2,1 2,1 2,1

6 12,5 12,5 14,6

13 27,1 27,1 41,7

28 58,3 58,3 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

formation professionnelle

9 18,8 18,8 18,8

13 27,1 27,1 45,8

26 54,2 54,2 100,0

48 100,0 100,0

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

évolution du carrière

3 6,3 6,3 6,3

4 8,3 8,3 14,6

9 18,8 18,8 33,3

32 66,7 66,7 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

responsabilité

2 4,2 4,2 4,2

7 14,6 14,6 18,8

13 27,1 27,1 45,8

26 54,2 54,2 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 78: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

78

autonomie

2 4,2 4,2 4,2

4 8,3 8,3 12,5

8 16,7 16,7 29,2

16 33,3 33,3 62,5

18 37,5 37,5 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

atteinte des objectifs

2 4,2 4,2 4,2

4 8,3 8,3 12,5

12 25,0 25,0 37,5

30 62,5 62,5 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

qualité de GRH

1 2,1 2,1 2,1

3 6,3 6,3 8,3

13 27,1 27,1 35,4

3 6,3 6,3 41,7

28 58,3 58,3 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

bonne ambiance au travail

1 2,1 2,1 2,1

3 6,3 6,3 8,3

5 10,4 10,4 18,8

39 81,3 81,3 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 79: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

79

respectabil ité par l'hiérarchie

1 2,1 2,1 2,1

4 8,3 8,3 10,4

7 14,6 14,6 25,0

7 14,6 14,6 39,6

29 60,4 60,4 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

reconnaissance

1 2,1 2,1 2,1

8 16,7 16,7 18,8

13 27,1 27,1 45,8

26 54,2 54,2 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

objectifs et teches précis

2 4,2 4,2 4,2

5 10,4 10,4 14,6

27 56,3 56,3 70,8

14 29,2 29,2 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

accomplissement et réal isation

1 2,1 2,1 2,1

6 12,5 12,5 14,6

20 41,7 41,7 56,3

21 43,8 43,8 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

conditions et environnement au travail

1 2,1 2,1 2,1

4 8,3 8,3 10,4

13 27,1 27,1 37,5

30 62,5 62,5 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 80: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

80

relations avec les collègues

2 4,2 4,2 4,2

7 14,6 14,6 18,8

11 22,9 22,9 41,7

28 58,3 58,3 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

opportunités de progrès et de promotion

2 4,2 4,2 4,2

4 8,3 8,3 12,5

15 31,3 31,3 43,8

27 56,3 56,3 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

politiques administratives

2 4,2 4,2 4,2

5 10,4 10,4 14,6

12 25,0 25,0 39,6

16 33,3 33,3 72,9

13 27,1 27,1 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

disponibilté d'information

3 6,3 6,3 6,3

9 18,8 18,8 25,0

13 27,1 27,1 52,1

23 47,9 47,9 100,0

48 100,0 100,0

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

Page 81: Motivation Des Ressources Humaines Pfe 2011

81

vie personnelle et familiale

4 8,3 8,3 8,3

4 8,3 8,3 16,7

6 12,5 12,5 29,2

14 29,2 29,2 58,3

20 41,7 41,7 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé

évaluation et supervision

3 6,3 6,3 6,3

1 2,1 2,1 8,3

10 20,8 20,8 29,2

18 37,5 37,5 66,7

16 33,3 33,3 100,0

48 100,0 100,0

sans inf luence

peu d'inf luence

inf luence moyenne

assez d'inf luence

beaucoup d'inf luence

Total

Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage

valide

Pourcentage

cumulé