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LE 19 S’ENTRAÎNE À L A COURTINE Mot du Chef de Corps Juin - Décembre 2013 Sapeur d’Afrique 200 Lettre d’information du 19 e régiment du génie, le régiment d’appui terrain de la 7 e brigade blindée D u 2 au 13 décembre, le 19 ème régiment du génie était à La Courtine. Près de 500 sapeurs d’Afrique ont foulé le plateau de Millevaches au cours de ce camp régimentaire. L’objectif de ce séjour était de parfaire la formation individuelle et collective des compagnies, en vue de l’intense période de préparation opérationnelle qui s’ouvrira en 2014. Tir, explosif, combat, aguerrissement, secourisme au combat, lutte contre les engins explosifs improvisés, savoir- faire fondamentaux du sapeur : ce camp régimentaire a permis aux compagnies de s’entraîner de façon optimale. Plus de 50 000 cartouches de 5,56 mm, 10 000 cartouches de 5,56 mm « panaché » (pour le tir FELIN), 6 000 cartouches de 12,7 mm, et 8 000 cartouches de 9 mm ont été tirées. Les sapeurs ont également lancé près de 600 grenades, ainsi que 21 roquettes anti- char. Ils ont fait parler la poudre en mettant à feu plus de 250 kilos d’explosifs, utilisant pour ce faire 2,6 km de cordeau détonnant et 1,2 km de mèche lente. Ils ont profité pleinement des installations du camp, en se succédant sur les champs de tir, polygones de tir, villages de combat, zones de bivouac, sentiers de marche et parcours d’aguerrissement. Ainsi, la section du lieutenant Jacops a pu réaliser puis brêcher un abattis, mais également se former au tir FELIN. Ce camp a été l’occasion de renforcer la coopération entre régiments de la 7 ème brigade blindée, avec la présence de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 35 ème régiment d’infanterie. La section a participé à un exercice d’infiltration et de coup de main avec les plongeurs de combat du génie, auquel a assisté le général de Lapresle, lors de sa visite à La Courtine le 10 décembre. En plus de cet exercice, la section a organisé plusieurs séances de tir et de combat en zone urbaine pour les compagnies du régiment, dont les compagnies d’aide au déploiement lourd. Les sections à l’instruction (deux FGE et une FSI) ont également su tirer profit de ce séjour en camp – et d’une météo clémente pour la saison ! – pour former les jeunes sapeurs du 19 et organiser leurs rallyes de fin de stage. Enfin, le camp de La Courtine, qui clôture une année 2013 riche en activités, en projections opérationnelles (Liban, Mali, Guyane, Djibouti, Réunion, Nouvelle- Calédonie, etc.), en chantiers, a été un moment de cohésion fort pour le régiment, qui a célébré sa sainte patronne, sainte Barbe, lors de jeux épiques remportés par la 22 ème compagnie d’appui, dans la tradition des sapeurs d’Afrique. LTN Querci

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LE 19 S’EntraînE à L a courtinE

Mot du Chef de Corps

Juin - Décembre 2013Sapeur d’Afrique

200

Lettre d’information du 19e régiment du génie, le régiment d’appui terrain de la 7e brigade blindée

D u 2 au 13 décembre, le 19ème régiment du génie était à La Courtine. Près

de 500 sapeurs d’Afrique ont foulé le plateau de Millevaches au cours de ce camp régimentaire. L’objectif de ce séjour était de parfaire la formation individuelle et collective des compagnies, en vue de l’intense période de préparation opérationnelle qui s’ouvrira en 2014. Tir, explosif, combat, aguerrissement, secourisme au combat, lutte contre les engins explosifs improvisés, savoir-faire fondamentaux du sapeur : ce camp régimentaire a permis aux compagnies de s’entraîner de façon optimale. Plus de 50 000 cartouches de 5,56 mm, 10 000 cartouches de 5,56 mm « panaché » (pour le tir FELIN), 6 000 cartouches de 12,7 mm, et 8 000 cartouches de 9 mm ont été tirées. Les sapeurs ont également lancé près de 600 grenades, ainsi que 21 roquettes anti-char. Ils ont fait parler la poudre en mettant à feu plus de 250 kilos d’explosifs, utilisant pour ce faire 2,6 km de cordeau détonnant et 1,2 km de mèche lente. Ils ont profité pleinement des installations du camp, en se succédant sur les champs de tir, polygones de tir, villages de combat, zones de bivouac, sentiers de marche et parcours d’aguerrissement. Ainsi, la section du lieutenant Jacops a pu réaliser puis brêcher un abattis, mais également se former au tir FELIN.

Ce camp a été l’occasion de renforcer la coopération entre régiments de la 7ème brigade blindée, avec la présence de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 35ème régiment d’infanterie. La section a participé à un exercice d’infiltration et de coup de main avec les plongeurs de combat du génie, auquel a assisté le général de Lapresle, lors de sa visite à La Courtine le 10 décembre. En plus de cet exercice, la section a organisé plusieurs séances de tir et de combat en zone urbaine pour les compagnies du régiment, dont les compagnies d’aide au déploiement lourd. Les sections à l’instruction (deux FGE et une FSI) ont également su tirer profit de ce séjour en camp – et d’une météo clémente pour la saison ! – pour former les jeunes sapeurs du 19 et organiser leurs rallyes de fin de stage. Enfin, le camp de La Courtine, qui clôture une année 2013 riche en activités, en projections opérationnelles (Liban, Mali, Guyane, Djibouti, Réunion, Nouvelle-Calédonie, etc.), en chantiers, a été un moment de cohésion fort pour le régiment, qui a célébré sa sainte patronne, sainte Barbe, lors de jeux épiques remportés par la 22ème compagnie d’appui, dans la tradition des sapeurs d’Afrique.

LTN Querci

D é c E m b r E

Le 11 décembre 2013, la section ouvrage de la 51ème compagnie d’aide au déploiement lourd (51ème CADL) a livré un chantier de voie ferrée,

à Clermont-Ferrand. Réalisé au profit de la 13ème base de soutien du matériel (13ème BSMAT), ce chantier a consisté en la création de 530 mètres de voie ferrée, d’un quai en bout, permettant de charger le fret, la réfection de passages à niveau et la création d’une dalle de béton. Ces infrastructures permettront notamment de charger les véhicules et le fret sur des wagons, qui rejoindront ensuite le réseau ferré national avant d’être acheminés vers leur destination finale ou leur lieu de transit. C’est notamment le cas des VBCI du 92ème régiment d’infanterie, qui ont emprunté ce mode de transport pour aller et revenir du Mali, en passant par le port de Toulon. Commencé en avril 2013, ce chantier a nécessité près de 1 500 heures d’engins de travaux publics et 561 heures de machines voie ferrée. Près de 1 000 tonnes de grave, 1 900 tonnes de ballast, 193 m3 de béton, 1 070 traverses et 6 000 tirefonds ont été posés au cours de ce chantier par treize sapeurs d’Afrique spécialisés dans les travaux voie ferrée de la section. Parallèlement à ce chantier, ils ont réalisé de menus travaux de terrassement pour la 13ème BSMAT. Le général de Lapresle, commandant la 7ème brigade blindée, était présent sur le chantier le 10 décembre pour découvrir le travail de la section.

LTN Querci

La 51 réaLiSE un chantiEr DE voiE fErréE au profit DE La 13èmE bSmat

Le 9 décembre 2013, l’équipe de plongeurs de combat du génie (PCG) du 19et la section d’aide à l’engagement débarqué

(SAED) du 35ème régiment d’infanterie (35ème RI) ont conduit un exercice d’infiltration et de destruction d’objectif, à La Courtine. L’objectif de cet exercice était de faire travailler conjointement les savoir-faire des deux sections spécialisées, et de coordonner leurs procédures. Il s’inscrit dans le cadre de l’extension des missions des PCG du régiment à des missions d’infiltration et de recueil de renseignement tactique. L’exercice a nécessité une semaine d’entraînement au camp de La Courtine, pour être présenté le 9 décembre au général de Lapresle, commandant la 7ème brigade blindée (7ème BB). L’exercice a démarré par une infiltration jusqu’à l’étang du Grattadour, avant la mise à l’eau des PCG pour une infiltration subaquatique, afin de recueillir du renseignement sur les abords de l’objectif, piégés, et de le transmettre à la SAED. La SAED entre alors en scène pour détruire l’objectif, prélever du renseignement sur zone, avant de se replier avec les PCG. En marge de cet exercice, la SAED s’est entraînée avec les compagnies du 19 présentes à La Courtine, en leur apportant son expertise du combat en zone urbaine. Réalisée dans un excellent état d’esprit, cette phase d’entraînement est un exemple de coopération réussie entre unités de la 7ème BB.

LTN Querci

ExErcicE EntrE LES pcG Du 19 Et La SaED Du 35èmE ri

cLin DoEiL DE La courtinE

LES SouTIERS Du 19, Aux oRDRES DE L’ADJuDANT HNAGEJE, MuNITIoNNAIRE, DISTRIBuENT LES

MuNITIoNS à LA « 321 », LE 10 DéCEMBRE, PouR uN TIR DE CHARGE ALLoNGéE (BuNGALoR). L’ADJuDANT HNAGEJE, QuI NouS ENVoIE CETTE PHoTo PRISE SuR LE VIF, SERA DE RETouR à LA CouRTINE DèS LE MoIS DE JANVIER AVEC LA 1èRE CoMPAGNIE DE CoMBAT Du GéNIE, PouR D’AuTRES SéQuENCES ExPLoSIVES.

FLASH INFO DU SAPEUR D’AFRIQUE2

SaintE barbE 2013

Les sapeurs d’Afirique ont célébré Sainte Barbe, la patronne des sapeurs, le 17 décembre au quartier

Joffre. Après un repas de corps, qui a rassemblé plus de 500 sapeurs, une prise d’armes a eu lieu le soir, devant de nombreuses autorités civiles et militaires, dont M. Fousseret, maire de Besançon. Cette fête, particulièrement réussie, a été un moment fort de cohésion. Elle tire un trait sur une année 2013 particulièrement dense, et ouvre la voie à une nouvelle année non moins riche en activités

n o v E m b r E

C’est avec honneur que la compagnie de commandement et de logistique (CCL) a participé au

95ème anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre à Montfaucon. Lors de cette cérémonie, M. Marchand s’est vu remettre la croix du combattant, tandis que M. Tonnerre a reçu une médaille commémorative française avec agrafe « Afrique du nord ». Le piquet d’honneur a été convié au verre de l’amitié, puis à un repas avec les anciens combattants du village. La compagnie remercie la commune et l’association des anciens combattants de Montfaucon pour leur accueil durant cette agréable journée.

MCH Dromard

11 novEmbrE : La ccL à montfauconDu 19 au 28 novembre 2013, les plongeurs de combat du génie

(PCG) ont effectué une mission de relevage d’obstacles dans le Doubs, à Besançon. Dans le cadre de leur entraînement aux travaux subaquatiques, huit plongeurs ont relevé une soixantaine de barrières de chantier du tramway jetées dans le Doubs, au pied des fortifications Vauban qui enserrent le centre ville. Cette opération a été menée en coopération entre le régiment et la Ville de Besançon. Elle a permis de conjuguer entraînement spécifique et service à la collectivité. Le 27 novembre, le maire de Besançon, M. Fousseret, s’est rendu sur place pour rencontrer les plongeurs, accompagné du général de Lapresle, commandant la 7ème brigade blindée, et du colonel Dodane. Pour retirer ces barrières, qui polluent, gênent la navigation sur la rivière et posent un problème de sécurité, les plongeurs ont dû faire étalage de leurs savoir-faire dans le domaine des travaux subaquatiques. Après une phase de reconnaissance au toucher, dans une eau froide, sans visibilité, avec un fort courant, ils ont accroché des parachutes ballons de 30 litres aux barrières pour les faire remonter à la surface, avant de les tirer vers la berge avec des cordes. Ils ont rempli deux bennes avec les barrières enlevées au lit du Doubs.

LTN Querci

LES pLonGEurS Du 19 au SErvicE DE La coLLEctivité

Du 4 au 11 novembre 2013, la fGE de la 3ème compagnie de combat du génie (3ème

ccG) s’est rendue au chalet de Septmoncel, avec pour dominante l’aguerrissement.au programme : transmissions, topographie et marche (évidemment). La météo clémente jusqu’au samedi a permis de faire travailler les stagiaires sur des scénarios tactiques contre les forces jurassiennes !

La fGE à SEptmoncEL

Le 18 novembre 2013, la FGE du lieutenant Valleix a fait son retour de Septmoncel, ce magnifique pays vallonné bercé par la neige et

le soleil où règne une ambiance post-conflictuelle avec risque NRBC ! Les stagiaires ont pu découvrir en niveau 3 les grands GR de cette contrée, réviser les actes réflexes et élémentaires mais aussi se servir de matériels tel que l’AP2C, l’AP4C, le LoDITox, DoM DoR 309, SoR 480, xoM 490, etc.un terrain qui à permis de forger l’esprit de cohésion qui leur sera indispensable pour le prochain pays à visiter : la Courtine.

rEtour DE SEptmoncEL

Courir un marathon en 3h07, telle est la performance du lieutenant Guillot et du sergent-chef Zemouli de la 1ère section travaux de Canjuers au

marathon de Nice-Cannes, le 10 novembre 2013. Pour la 6ème édition, ces derniers ont décidé de faire le Marathon des Alpes-Maritimes en relais. un premier coureur au départ de la promenade des Anglais jusqu’au fort d’Antibes, et un deuxième relayeur pour terminer sur la Croisette en face du Palais des festivals ! L’équipe avait à cœur de porter haut les couleurs de la 52ème compagnie d’aide au déploiement lourd et du 19 en se classant 32ème sur 130 à seulement 3 minutes du podium !

LE marathon DE La 52

FLASH INFO DU SAPEUR D’AFRIQUE 3

Le colonel Philippe Dodane, chef de corps du 19ème régiment du génie, a donné le coup d’envoi du match de

handball entre l’entente sportive bisontine – féminin (ESB-F) et Toulon Saint-Cyr Var Handball, le 8 novembre à 20h30, en 1/8ème de finale aller de coupe de la Ligue. Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat signé cet été entre l’ESB-F et le régiment. Du 25 au 27 juillet 2013, les joueuses de l’ESB-F avaient participé à un stage de reprise préparé et encadré par le régiment. Ce partenariat résulte de valeurs communes au sport et à l’armée de Terre : engagement, dépassement de soi, solidarité, cohésion. une centaine de soldats du régiment étaient également présents dans les gradins pour encourager les joueuses bisontines.

LTN Querci

LE 19 SoutiEnt L’ESbf

La section infrastructure opérationnelle de la 22ème

compagnie d’appui (22ème CA) a commencé deux chantiers de maçonnerie au profit du régiment, début novembre. Le premier, à Thoraise, permet désormais de stocker en sécurité les deux pools « navigation » et « petits engins ». Le second, réalisé à l’intérieur du bâtiment de la section ravitaillement transport, au quartier Joffre, permettra aux sapeurs de s’entraîner aux savoir-faire « Basic Deminer » sous abri. Cet ensemble sera composé de trois alvéoles remplies de sable, de terre et de tout-venant où les sapeurs à l’instruction s’entraîneront au sondage et au déminage.Ces deux chantiers, qui seront terminés début 2014, constitueront un réel apport à l’instruction et à l’entraînement des sapeurs de la compagnie et du régiment en vue de leurs projections futures.

SCH Lanet

chantiEr D’infra pour La 22

c’est sous un ciel nuageux que la 22ème compagnie d’appui (22ème ca) a reçu pour la deuxième année consécutive des élèves de 4ème du collège Diderot, avec lequel elle

est jumelée.Le 19 novembre, 36 élèves et leurs professeurs ont découvert le quotidien du soldat et se sont vu présenter diverses spécialités de la ca : salle mines de l’équipe EoD, matériel des plongeurs de combat du génie, chantier mené par l’infrastructure opérationnelle, engins de l’organisation du terrain et de franchissement. ils ont également visité la salle d’honneur et ont pu déguster une ration de combat à thoraise avec leurs accompagnateurs.Les liens se poursuivront durant toute l’année avec une nouvelle visite axée sur le sport et le retour de projection de soldats, dans le cadre des cours de géographie.

Ltn hdide

La 22 accuEiLLE LES coLLéGiEnS

un détachement de la 2ème compagnie a été projeté de juillet à novembre au

sein du régiment d’infanterie de marine Pacifique Nouvelle-Calédonie, basé à Plum. Le détachement du génie a été renforcé par un peloton du 4ème régiment de dragons, une section de tir mortier et un détachement de liaison d’observation et de coordination du 1er régiment d’artillerie pour former la compagnie d’appui du régiment. Le détachement comportait une section de combat et une section de commandement. La composition de la section avec deux groupes de combat et un groupe organisation du terrain lui a permis de remplir un large panel de missions. La section a profité des installations pour parfaire ses capacités opérationnelles et s’exercer à l’utilisation des appuis interarmées en embarquant dans les

barges de la Marine nationale et les Puma de l’armée de l’Air. La section a réalisé des chantiers de réfection de piste et de champs de tir. L’une des missions les plus intéressantes qu’a pu vivre la section a été une semaine complète avec une tribu kanake pour découvrir leur mode de vie et leur société. Elle a pu aussi participer à l’exercice régimentaire « Tremolite » qui consistait en une évacuation de ressortissants, mission peu étudiée en métropole mais que les événements africains ne manquent pas de remettre sur le devant de la scène. La projection a été pour tous enrichissante et a permis à cette jeune section d’acquérir de l’expérience en vue d’un futur engagement.

LTN Dubus

La 2 En nouvELLE-caLéDoniE

FLASH INFO DU SAPEUR D’AFRIQUE4

La ccL S’oxyGènE a ornanS

En vue d’un tir SDPMAC programmé par le 13ème RG, les « ebégistes » du 19 se sont rendus à Mourmelon, en octobre. Ils ont disposé

de pas moins de 20 roquettes pour remplir les trois missions données par le directeur de tir. Destruction d’un check-point en tir manuel, neutralisation d’un bouchon de mine sur un carrefour en mode semi-automatique et ouverture de brèche dans une zone minée en automatique. Le tir s’est déroulé sans incident et avec une précision parfaite, prouvant les capacités opérationnelles du système de déminage pyrotechnique de mine anti char.

SGT Guillemenet

tir SDpmac à mourmELon

Du 29 octobre au 4 novembre, la 5ème compagnie d’intervention de

réserve du capitaine David a effectué son école à feux et entraînement MICAT sur les installations du CENTIAL, avec des sapeurs motivés et pleins d’ardeur. Heureux de se retrouver pour mettre en pratique leurs savoir-faire, les hommes de la 5 ont occupé pendant cinq jours les stands de tirs de Suippes et les zones de manœuvre de Mourmelon. Malgré le froid, la pluie et le vent de la région champenoise, les réservistes ont pu utiliser leurs FAMAS et PA. Ils ont par ailleurs mis en batterie et utilisé

des pièces de 12,7, tiré au FLG et lancé des grenades à main offensives et défensives. Plusieurs sapeurs se sont distingués, faisant honneur à leurs instructeurs. En parallèle, l’entretien des fondamentaux en TIoR et NRBC n’a pas été oublié, faisant l’objet de séances dynamiques.Ainsi, avec la présence de tous les chefs de sections et de leurs adjoints, la 5ème compagnie a montré qu’elle était disponible en tout temps et en tous lieux.

ADJ Anani

La 5 à L’aSSaut DE mourmELon

o c t o b r E

De mars à octobre 2013, une section de la 2ème compagnie de combat, renforcée d’un groupe de la section

d’appui blindé, a été projetée au pays du Cèdre. Au sein de la Force Commander Reserve, sous commandement du 4ème régiment de dragons, la section s’est tout de suite acclimatée à un régime particulier : logée à 9.10, et donc rattachée à la CIMAT, sous commandement hiérarchique de l’unité de commandement et d’appui, et sous les ordres directs du Co !La section est rapidement entrée dans le bain avec une première mission, le « Mines Awarness Day ». Mission de sensibilisation aux dangers mines et autres engins explosifs pour la population libanaise, en particulier les enfants.La FCR travaille en appui des forces armées libanaises (FAL). Partant de là, de nombreux échanges, et la quasi-totalité des missions, ont eu lieu avec les FAL ou les unités multinationales, permettant la découverte d’autres cultures et d’autres méthodes de travail.L’essentiel des missions a gravité autour de la « Force Protection » et de l’appui à la mobilité, par le biais de vérifications de non pollution (VNP) et de kilomètres de réseau triple changés ou posés. Poste de combat, valorisation des emplacements, béton, grillage, et bien sûr, garde : tel fut le quotidien du détachement pendant six mois, agrémenté de tir, notamment lors de l’exercice « Steel Storm », phase de tir niveau section avec l’armement collectif, face à la mer. La fin a été nettement plus « agitée », avec le conflit syrien en écho. Le retour s’est effectué à bord du bâtiment de projection de commandement Tonnerre, une petite croisière » de cinq jours. Les « moussaillons pourront confirmer que le retour sur terre fait du bien, mais que le sol tangue pendant quelques heures.La section revient en ayant parfaitement rempli sa mission et avec le sentiment du devoir accompli. une nouvelle fois, les « phœnix » de la 2 reviennent en ayant fait rayonner le 19.

LTN Joveneau

La 2 au payS Du cèDrE

FLASH INFO DU SAPEUR D’AFRIQUE 5

Le 16 octobre, un détachement de 50 sapeurs de la CCL a effectué une marche en terrain montagneux, dans la région d’ornans.

un vin chaud attendait les participants à l’arrivée pour remonter le thermomètre. Cette activité de plein air, qui s’est déroulée dans la bonne humeur et sous une météo clémente, a permis decimenter la cohésion au sein de la compagnie.

Du 22 au 29 octobre, le 19ème régiment du génie a accueilli en son sein 28

stagiaires dont 5 féminines afin de leur faire découvrir le métier des armes à travers une préparation militaire découverte encadrée par le sergent-chef Masson. Dès lors qu’ils ont revêtu le treillis, c’est avec beaucoup d’enthousiasme et de curiosité qu’ils ont suivi les différentes instructions et présentations qui leur ont été dispensées.Ils ont ainsi pu découvrir les différents

aspects du métier autant technique (démineurs, plongeurs, système FELIN), tactique (initiation au combat, tir au FAMAS, installation bivouac de nuit), que traditionnel (visite de la salle d’honneur, chants popote autour du feu).Après cette semaine très dense, ils ont pu se faire une idée plus précise de l’exigence du métier de soldat et nous espérons qu’un jour ils rejoignent les rangs de notre institution - et du 19.

CCH Engeldinger

La JEunESSE au contact DE La 3

La 6ème compagnie d’appui du 5ème régiment interarmes d’outre-Mer

a envoyé une section composée d’un groupe génie, de deux groupes d’artillerie sol-sol et d’un groupe sol-air, aux ordres du lieutenant Lacaze, au centre d’entrainement commando d’aguerrissement en milieu désertique (CECAD).Le stage a débuté par deux jours de tests physiques, comprenant marche-course, parcours aquatique et test de puissance musculaire. Ces évaluations ont été suivies par des instructions sur les risques (chaleur, déshydratation, etc.) et les dangers (araignées, serpents, hyènes, panthères, etc.) de la vie en zone désertique. L’effort de la première semaine s’est ensuite porté sur le combat infanterie à hauteur de deux à trois missions par jour (embuscades, s’emparer de points haut, d’une grotte, d’un village, tenir un point, boucler une zone, etc.).La deuxième semaine, plus orientée sur les efforts physiques, s’est divisée en trois

parties : pistes (groupe de nuit, nautique, « voie de l’inconscience »), survie en milieu désertique (élaboration de feu, recherche et conservation d’eau, capture d’animaux et préparation de la nourriture, etc.), et diverses instructions propre au milieu (piégeage, utilisation de GPS lors de marches de nuit, franchissement de coupure humide ou sèche, premiers soins, évacuation de blessés par hélicoptère, etc.).Le raid final s’est déroulé sur un parcours de 30 km, en 36 heures. Celui-ci a été axé essentiellement sur le combat interarmes en zone désertique avec deux groupes génie, un groupe d’appui mortier 80 et une équipe d’observateurs avancés. Les principales difficultés rencontrées se sont avérées être l’absence de sommeil et la chaleur. Ce bref passage au CECAD a permis à chacun des soldats de la section d’apprendre à mieux connaître ses limites physiques et psychologiques.

LTN Lacaze

DJibouti : a L’éprEuvE Du DéSErt

Au matin du 23 octobre, la ville de Besançon voit surgir deux imposants hélicoptères PuMA et une Gazelle. Quelques semaines

auparavant, une section a été désignée pour participer à un exercice avec le 1er RHC dans le cadre de la préparation opérationnelle. Passé une première après-midi d’instruction théorique destinée à tous les sapeurs, la section entre enfin dans le vif du sujet le lendemain matin. A 8 heures les « sticks » sont prêts et les rotations des groupes s’enchaînent vers le camp de manœuvre de Pirey. Pour beaucoup, c’est le premier vol en hélicoptère et pour tous la redécouverte de leur chère garnison. Les sapeurs ont à peine le temps d’en profiter que les portes s’ouvrent déjà. Les groupes disparaissent en un instant et les demandes d’appui-feu et d’évacuations sanitaires sont transmises. Au-delà des procédures travaillées, cet exercice a permis aux sapeurs de surmonter leur appréhension de ces vecteurs. Les messages sont de plus en plus fluides et les guidages précis. Après trois journées d’exercice, les équipages repartent et les sapeurs d’Afrique ont la satisfaction d’avancer pas à pas vers une plus grande efficacité opérationnelle.

LES SapEurS DanS LE ciEL DE bESançon LE pont « baiLEy » DE La 2

La 2ème CCG a participé pendant deux semaines en octobre à l’entretien de la Citadelle de Besançon,

dans le cadre du partenariat avec le régiment. Descente en rappel au-dessus du zoo, utilisation des petits engins, etc. Cette mission a été l’occasion d’entretenir les savoir-faire du sapeur sur un chantier d’exception, classé au patrimoine mondial de l’uNESCo. Ces travaux ont ainsi permis de nombreuses rénovations pour le bonheur des habitants et des visiteurs.

La 2 au chEvEt DE La citaDELLE

FLASH INFO DU SAPEUR D’AFRIQUE6

Le pont « Bailey » a été le deuxième chantier de la 2ème compagnie de combat du génie (2ème CCG) en ce début d’année scolaire.

Renforcée par des personnels de la compagnie d’appui (22ème CA), elle a mis en place un pont simple/simple sur la brèche de Thoraise, permettant ainsi à tous de réviser les techniques de construction et de lancement si spécifiques au pont Bailey.

S E p t E m b r E

Du 23 septembre au 3 octobre, le 19ème RG a effectué une mission de mentoring au profit d’une section génie

émirienne dans le cadre de la rotation CENTAC 16. Le lieutenant Valleix ainsi que le sergent Guillemenet ont guidé et conseillé l’unité étrangère sur le plan opérationnel pour la réussite de leur rotation. Sur le théâtre européen, la tactique et les savoir-faire ne sont pas les mêmes que dans le sable. Le travail en amont de la rotation a permis à la section génie d’appuyer au mieux le SGTIA infanterie émirien.

mEntorinG D’unE SEction émiriEnnE

Du 16 septembre au 17 octobre, la 1ère section travaux de la 52ème compagnie d’aide au déploiement lourd a été envoyée

non loin de Besançon pour refaire des pistes dans le camp de manœuvre de Pirey. une quinzaine de sapeurs travaux ont également eu l’occasion et la fierté de montrer l’étendue de leurs savoir-faire au général de Lapresle, commandant la 7ème brigade blindée. Quelque 300 heures d’engins et 2 058 m3 de matériaux déplacés ont été nécessaires pour venir à bout des 700 m de pistes à refaire, des deux passages busés à créer, ainsi que des 400 m de fossés à tirer. Après cinq semaines de travaux, et 13 603 km parcourus, la section a replié son chantier, avec le sentiment du travail accompli.

La 52 rénovE LES piStES à pirEy

La 1ère section travaux de la 51ème compagnie d’aide au déploiement lourd de Mourmelon a été déployée à

Thierville-sur-Meuse du 17 octobre au 27 septembre, dans le but de réaliser un chantier au profit du 1er régiment de chasseurs. Ce chantier consistait en la réfection de deux pistes à char sur le terrain de manœuvre de La Chaume. Les sapeurs d’Afrique de Mourmelon les plus anciens ont pu entretenir leurs savoir-faire et les plus jeunes, fraîchement sortis des classes, découvrir et exercer leur spécialité. Tous ont eu à cœur de travailler au mieux pour leurs camarades centaures et ce, malgré des conditions climatiques particulièrement difficiles. Enfin, ils ont eu l’honneur de pouvoir faire inaugurer la piste par le général de Lapresle, commandant la 7ème brigade blindée, le 24 septembre.

LTN Mazereeuw

chantiEr DE La 51 au profit Du 1Er chaSSEurS

Juste après la rentrée scolaire, du 6 au 30

septembre 2013, la 2ème section de la 3ème compagnie de combat du génie a été projetée aux Emirats Arabes unis (EAu) pour un exercice d’entrainement au sein d’un sous groupement tactique interarmes à dominante blindée, armé par le 4ème régiment de dragons et renforcé par des éléments du 2ème régiment étranger de parachutistes.L’ensemble du détachement s’est rendu directement au camp militaire du Cheik Zayed Military City pour être logé à l’école de cavalerie. Dès le lendemain, la section a débuté la perception de véhicules (huit Hummer) et s’est préparée pour suivre le stage d’acclimatation en zone désertique. Ce stage vise à faire acquérir les savoir-faire élémentaires pour vivre dans le désert. Il est agrémenté d’un module combat en zone urbaine.A l’issue, la section s’est déplacée vers le camp d’Al Hamra, à proximité de la

frontière saoudienne, pour y effectuer une campagne de tir (ALI et explosif). Cette phase d’entraînement s’est terminée par un exercice tactique type CENTAC interarmées et interalliés puisque le GTIA était composé d’éléments français et émiriens. A retenir de cet exercice : la particularité du milieu désertique, notamment la difficulté à valoriser le terrain, l’importance de la coordination, la bonne préparation et conduite de la manœuvre logistique, enfin, un retour à des fondamentaux de sapeurs – la maitrise du terrain.De retour à Abu Dhabi, la section a eu deux jours pour découvrir cette grande ville moderne. Cette période d’entraînement aura permis à la section de mieux appréhender la vie en zone désertique. Partir avec une ration de combat et 6 litres d’eau par 50°C, c’est déjà de la survie !

CNE Colasseau – LTN Bendka

ExErcicE EL hamEEm : La 3 à L’éprEuvE Du DéSErt

Dans le cadre de la mcp du détachement du lieutenant yung pour Djibouti, la 52ème caDL a armé une compagnie proterre 2 avec le renfort de la 51ème caDL

du 16 au 27 septembre, à canjuers. cette compagnie avait pour mission de jouer une compagnie d’infanterie des forces armées malienne (FAMA), afin d’entrainer une équipe Gao du 3ème rima au mentoring d’une compagnie d’infanterie malienne. cet entraînement visait à créer une cohésion au sein du Gao et de le sensibiliser aux difficultés du mentoring dans la préparation et la conduite des missions des fama. il avait également pour objectif de faire travailler les mentors sur les réactions en cas d’incidents, les MEDEVAC, les appuis CAS. La difficulté est de définir le moment où ils doivent reprendre la situation en main car le Gao est en appui des fama, et ne les commande pas. pour la 52, la mission foram fut une très bonne expérience, car

elle a permis au commandant d’unité de commander au niveau compagnie avec ses sections sous ses ordres. Ce type de mission est très profitable pour faire travailler les savoir-faire « proterre ».

foram Gao maLi DE La 52

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La mission de contrôle et d’assistance de la maintenance (micam) s’est déroulée du 16 au 19 septembre, à besançon. Sa préparation a monopolisé

le volume d’une unité élémentaire ( ca et 321 ccG) , un petit détachement de la 7ème CCT, et l’ensemble du BML. Les difficultés liées à la disponibilité des matériels, les activités encore denses en juillet, et suivies en septembre par l’exercice Guepardex, explique que le volume de véhicules présenté a été moins important que par le passé. Des représentants des 51 et 52ème caDL ont assisté aux contrôles afin de se familiariser aux spécificités techniques demandées et à l’aspect logistique de la préparation. le cycle de contrôle se poursuivra au premier trimestre 2014 pour les équipements des compagnies distantes.

micam au 19

Du 12 au 29 août, la 1ère section de la 52ème compagnie d’aide au

déploiement lourd, aux ordres du lieutenant Guillot, a été envoyée au cœur de la Maurienne au groupement d’aguerrissement montagne (GAM). La section était rattachée à la 1ère compagnie du 1er RI commandée par le capitaine Lamothe.Ces trois semaines d’aguerrissement en altitude ont été l’occasion de se dépasser en enchaînant des marches de plusieurs heures avec des sacs avoisinant souvent les 30 kg. Ce stage d’aguerrissement a permis de découvrir la particularité du combat en montagne où la préservation du potentiel physique et la sécurité prédominent dans les choix tactiques. Aussi, le tir en montagne est une expérience particulière qui nécessite

une adaptation aux contraintes de l’altitude par des corrections de tirs permanentes. Equipements de passage, rappels, parcours groupe et orientations de nuit ont permis aux sapeurs d’Afrique de consolider ces savoir-faire spécifiques à la montagne - et aussi très utiles en plaine ! Certains ont pu apprendre un peu plus sur eux-mêmes en prenant goût à l’effort.Au terme d’une synthèse de quatre jours et d’un tir en altitude, ce sont des sapeurs au visage fatigué et endurci qui sont descendus de la montagne. Ils ont reçu des mains de leurs instructeurs et chefs de groupes le brevet à l’edelweiss.Les résultats sont très satisfaisants : 18 brevetés sur 20, et deux arrêts médicaux. Au retour, la section descendra en plaine réaliser des chantiers à Pirey et à Fréjus.

a o û tLa 52 au Gam

Du 19 au 31 août 2013, la 5ème compagnie d’intervention de réserve (5ème CIR)

organisait une formation militaire initiale de réserve (FMIR) régimentaire au quartier Joffre et au terrain de Pirey. L’objectif était de former des jeunes gens issus de la société civile au profit de la 5 et de la 53ème compagnie spécialisée de réserve (53ème CSR) basée à Mourmelon.Au total, 14 jeunes volontaires se sont plongés pour la première fois dans le monde militaire avec une période de formation de treize jours. un programme dense attendait les stagiaires, incluant les fondamentaux sur le savoir-être et les savoir-faire du

LES réSErviStES font LEurS cLaSSES

Du 8 juillet au 29 août, la 2ème section travaux de la 51ème compagnie d’aide

au déploiement lourd (51ème CADL) de Mourmelon a effectué un chantier de coopération au profit de la brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP). Sur le site de la future base logistique à Valenton, la section a construit un parking de 2 500 m2 sur lequel a été posé un enduit superficiel à base de produit hydrocarboné, 142 m de bordures et 70 m de caniveau. Au préalable, un réseau électrique double a été installé pour l’alimentation du nouveau bâtiment et du réseau d’éclairage du site. La section a également soutenu, à l’aide de ses moyens spécifiques, le fort de Villeneuve Saint Georges, centre d’entrainement de tous les sapeurs pompiers de Paris. En retour, la section a pu profiter de leur enseignement en matière de lutte contre l’incendie.

SGT Sagna

chantiEr DE La 51 au profit DE La bSpp

militaire. Avec un premier temps fort mêlant l’IST-C ainsi que des cours NRBC, transmissions et secourisme, nos jeunes recrues ont assimilé, dans un second temps, les actes réflexes et élémentaires sur le terrain. Avec plusieurs nuits en bivouac et malgré les marches et le manque de sommeil, rien n’a ébranlé le moral des jeunes recrues, ni leur motivation. Au final, les tests écrits et le rallye se sont soldés par un bilan positif, dix stagiaires ayant validé leur stage et ainsi obtenu le certificat pratique réserve, ce qui leur permet d’intégrer les rangs de leur nouvelle compagnie. Renforcés dans leur choix et leur conviction, ces jeunes sapeurs ont désormais hâte de servir et d’effectuer leur première mission opérationnelle.

Le 1er août 2013, l’île de Juan de Nova a vu débarquer 13 sapeurs d’Afrique de la 2ème

section de la 1ère compagnie de combat en mission de souveraineté. Ils avaient également pour mission de maintenir en état et de survivre tous ensemble à deux mois d’isolement. Les sapeurs se sont rués sur les chantiers : entretien de la piste d’aviation, abattage des arbres aux abords de la piste, réfection de la déchetterie, du pas de tir, de la zone de détente, et ratissage de l’ensemble des pistes de l’île. Ils ont également mené des séances de tir et d’instruction afin de maintenir à niveau les savoir-faire de chacun. Sans oublier le sport, les moments de détente et de cohésion. Les 13 sapeurs ont rejoint leur compagnie à la Réunion pour une deuxième partie de mandat, forts de leur expérience, et du sable plein les bottes.

ADJ Le Tallec

LES SapEurS D’afriquE a La réunion

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J u i L L E t

Après un partenariat remarqué avec les lieutenants de la division d’application de l’école du génie d’Angers, la section de production

de matériaux (SPM) de la 52ème compagnie d’aide au déploiement lourd a été engagée sur le site de Fontevraud du 22 juillet au 27 Septembre.Dans le cadre du passage au niveau 2 du camp, la section a renforcé un carrefour sur un parcours de passage de chars. Ce chantier a nécessité une remise à niveau topographique, une création de merlon ainsi qu’une pose manuelle de béton.De plus, la section a créé de toutes pièces une route de plus de 150 m de long et de 8 m de large. Les travaux ont consisté en l’extraction sur 70 cm de matériaux marécageux, la pose d’un géotextile puis de grave non traitée (GNT) en couche de fondation (30 cm de 0/80) et en couche de base (20 cm de 0/31.5). Enfin, la couche de roulement de 20 cm en béton s’est faite en pose mécanique à l’aide de la machine à coffrages glissants WIRTGEN SP 500, guidée en altimétrie à l’aide de câbles minutieusement mis en place par les topographes.Ce chantier, d’une importance majeure pour le camp de Fontevraud, a permis de mettre en œuvre tout le panel des savoir-faire ADL. La SPM a posé trois passages busés, 1 400 tonnes de 0/80, 1 000 tonnes de 0/31.5 et plus de 500 m3 de béton fibré en deux mois.

La Spm DE La 52 à fontEvrauD

Du 12 mai au 30 juin, la 51ème compagnie d’aide au déploiement lourd a réédité son partenariat avec le

GIGN pour maintenir son outil d’entrainement en état. La 2ème section d’aide au déploiement lourd a été désignée pour cette campagne de travaux sur le site de Mondésir. Au programme, trois points d’efforts : de la destruction (deux villas et un bâtiment menaçaient la sécurité des membres du GIGN), du nettoyage (les quatre buttes de tir nécessitaient un purge et ont été rechargées en sablon propre ; une ancienne voie ferrée a été démontée et ses quais de déchargement nettoyés pour créer une nouvelle plateforme d’évolution pour l’entrainement) ; et de la sécurisation (la végétation envahissant les nombreux merlons, ils ont tous été reprofilés ; le pas de tir de 400 m a bénéficié de la construction d’une « casquette » pour éviter aux ogives de ricocher).Les déchets issus de la destructions des bâtiments dangereux ont été revalorisés pour remettre en état les diverses pistes du camp. En retour, les membres du GIGN ont fait participer la section à leur entrainement : prise d’otage, évacuation de ressortissants par hélicoptère, manipulation de l’armement et même... découverte des effets du Tazzeur !

SCH Duvoid

chantiEr DE La 51 au profit Du GiGnDu 25 au 27 juillet 2013, les handballeuses de l’entente sportive bisontine-féminin (ESB-F)

ont revêtu l’uniforme le temps de suivre un stage de reprise avec le 19ème régiment du génie de Besançon. En vue de la prochaine saison de handball, les joueuses bisontines sont venues renforcer cohésion de groupe, solidarité, goût de l’effort et dépassement de soi, au contact de nos soldats. Pendant ces trois jours, les handballeuses ont testé la vie militaire : parcours d’obstacles ou « méthode naturelle », combat corps à corps (techniques d’intervention opérationnelles rapprochées - TIoR), descente en rappel sur la citadelle de Besançon. D’autres activités ludiques leur ont été proposées : parcours nautique, « run and bike », etc. Elles ont également passé une nuit en bivouac et ont goûté les spécialités culinaires des rations de combat ! Le régiment a signé une convention de partenariat avec le club de handball féminin de 1ère division de Besançon, le 25 juillet. L’encre à peine sèche, les joueuses ont démarré ce stage, préparé et encadré par le 19. Toutes les activités ont été conduites en concertation avec l’équipe technique du club.En 2014, le 19ème RG fêtera ses 50 ans de présence à Besançon. Ses soldats auront à cœur de soutenir l’équipe tout au long de la saison.

LTN Querci

L’ESbf En StaGE au 19

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J u i n

Dans le cadre des semaines d’instruction et d’entrainement programmées que

les équipiers EoD doivent réaliser tous les ans, la section EoD du 19, sous la houlette du lieutenant Soulis, a pu mettre en œuvre l’ensemble des matériels d’intervention au travers d’ exercices variés : colis suspects, otages, engin explosif improvisé, voiture piégée, etc. Cette semaine d’instruction s’est déroulée du 17 au 21 juin. Les premières séances ont permis de « revisiter » l’utilisation de la globalité des moyens d’observation, d’investigation, de restitution de l’information et d’intervention.Les binômes constitués pour cette période d’entraînement ont été confrontés aux scénarios concoctés par l’adjudant-chef Léotard, master EoD, et par le chef de groupe, l’adjudant-chef Auffinger, qu’il s’agisse du travail qui nous incombe dans

le cadre de la mission territoriale (NEDEx) sur les huit départements (90 - 70 -25 - 39 - 21 - 01 – 74), tout comme celui que nous sommes amenés à produire en opérations extérieures au profit de la force (EOD).Par ailleurs, une équipe composée de l’adjudant-chef Pronnier et de l’adjudant Meignan, se prépare depuis le début de l’année dans le cadre de la certification pour la NATo Response Force 14. Elle a ainsi pu nous faire part de son expérience sur les interventions sur des colis suspects à dominante NRBC. Domaine particulier et complexe, par la mise en place de procédures acquises au cours des différents stages de formation et des nouvelles normes en vigueur, afin d’aboutir à une neutralisation complète avec le maximum d’efficacité et de sécurité. Ces périodes d’instruction et d’entraînement en IEDD, CMD et BCMD nous permettent

de travailler dans un esprit détendu, mais constructif et efficace, pour préparer les prochaines échéances du régiment : l’inspection EoD au mois d’octobre et les diverses projections, que ce soit le Mali en septembre, l’Afghanistan au mois d’avril 2014, puis pour la fin d’année prochaine, au Mali et au Liban. Les équipiers EoD sont déployés par binôme en opérations extérieures, et appuyés dans leur travail par deux auxiliaires EoD venant de la section, mais aussi par ceux qui seront formés très prochainement au sein du régiment et appartenant aux différentes compagnies. Un métier ô combien exaltant mais qui ne souffre pas l’amateurisme, donc nécessitant du sang froid, de la réflexion, et des périodes d’entraînement.

LTN Soulis

SEMAINE D’INSTRuCTIoN DES éQuIPIERS EoD

IEDD : improvised Exposive Device Disposal (intervention sur engin explosif improvisé)CMD : conventional munition Disposal (intervention sur munition)BCMD : biological chemical munition Disposal (intervention sur munition chimique/biologique)NEDEX : neutralisation enlèvement destruction d’engin explosifEOD : Explosive ordnance Disposal (élément opérationnel de déminage et dépollution)

Suite à une préparation ciblée, notamment sur la pratique du TIoR, de l’ISTC et des gestes de premiers secours, la 5ème compagnie d’intervention

de réserve, renforcée par des éléments de la 1ère compagnie de combat, la 53ème compagnie spécialisée de réserve, ainsi que par le lieutenant Krebs, de la 22ème compagnie d’appui, a été engagée du 26 juin au 10 juillet dans le cadre du plan Vigipirate, à Paris. Intervenant quotidiennement dans les gares de Lyon, du Nord et de l’Est, les sapeurs ont redoublé d’attention pour contribuer à sécuriser ces lieux très fréquentés en cette période de départs en vacances. Ils sont ainsi intervenus à de nombreuses reprises pour réaliser des périmètres de sécurité suite à des abandons de bagages ou encore pour des assistances à personne. Cette mission parisienne aura également permis à un détachement de la section de l’adjudant-chef Antonsanti d’aller honorer la mémoire du sergent Housseni Ali.Au terme des quinze jours d’engagement, ni les kilomètres parcourus dans les halls des gares, ni la chaleur n’auront eu raison de l’enthousiasme et du professionnalisme du détachement, déjà prêt à repartir pour d’autres missions.

CNE David

LES réSErviStES à viGipiratE

Directeur de la publication :CoL Philippe Dodane

réalisation: Service communication du 19ème régiment du génie

LTN Nicolas QuerciCC1 Stéphanie Texier

contact :[email protected]

[email protected] 81 87 28 89

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