modification n° 1 du plan local d’urbanisme d’autrÈche · sommaire prÉambule p 6 1¨re...

Département d’Indre-et-Loire

Communauté de Communes du Castelrenaudais

MODIFICATION N° 1DU PLAN LOCAL D’URBANISME

D’AUTRÈCHE

Echelle : 1:5000

1- RAPPORT DE PRÉSENTATION DU PLU APRÈS MODIFICATION N° 1

SOMMAIRE

PRÉAMBULE p 6

1ÈRE PARTIE : CONNAISSANCE DE LA COMMUNE p 9 à 47

CHAPITRE 1 : AUTRÈCHE DANS SON ENVIRONNEMENT p 9 à 20

I: PRÉSENTATION D AUTRÈCHE p 9 à 13

p 10

1.2. Autrèche et son environnement administratif p 10

1.3 A p 12

2: POSITIONNEMENT ROUTIER p 14 à 20

2.1. Une commune à forte fréquentation routière p 14

2.2. Réseau viaire communal p 19

CHAPITRE 2 : AUTRÈCHE ET SON ÉVOLUTION STRUCTURELLE p 21 à 47

I: ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE p 22 à 30

1.1. Une commune rurale dynamique p 22

1.2. Une structure démographique en phase de renouvellement p 27

2: LE LOGEMENT p 31 à 36

2.1. Un développement du parc de logements axé p 31

2.2. Un parc de logement monotypé p 33

3: ACTIVITÉ p 37 à 47

3.1. Croissance et rajeunissement de la population active p 37

3.2. La mobilité de la population p 39

3.3. Un environnement géo économique favorable p 42

2ÈME PARTIE : ÉTAT INITIAL DE L ENVIRONNEMENT p 48 à 81

CHAPITRE 1 : UN TERRITOIRE NATUREL AUX p 48 à 64

AMBIANCES MULTIPLES

I: LES ÉLÉMENTS PHYSIQUES p 49 à 53

1.1. Topographie-Géologie-Climatologie p 49

1.2 Climatologie et hydrologie. p 51

2: AUTRÈCHE : ENTRE CAMPAGNE ET BOIS p 54 à 64

2.1. Le plateau découvert p 54

2.2. La campagne arborée p 57

2.3. La sensibilité paysagère p 60

CHAPITRE 2 : UNE COMMUNE RURALE p 65 à 81

I: LE DÉVELOPPEMENT DE L URBANISATION p 66 à 77

p 66

1.2. Les équipements étoffant le pôle urbain p 74

2: LA TRAME BÂTIE P 78 à 81

2.1. Les caractéristiques architecturales p 78

2.2. Le patrimoine bâti p 80

3ÈME PARTIE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT : EXPLICATIONS

INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLU SUR

L ENVIRONNEMENT ET MESURES D ACCOMPAGNEMENT p 82 à 125

CHAPITRE 1 : DES OBJECTIFS AUX ORIENTATIONS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE p 82 à p 97

I: DU CONSTAT AUX OBJECTIFS p 83 à 91

1.1. La démographie et le logement p 83

p 85

1.3. La valorisation du cadre de vie p 88

2: DES OBJECTIFS AUX ORIENTATIONS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE p 92 à 97

p 92

p 93

et mune p 95

CHAPITRE 2 : LA TRADUCTION DU PROJET D AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PIÈCES DU PLU ET INCIDENCES DES ORIENTATIONS SUR L ENVIRONNEMENT MESURES D ACCOMPAGNEMENT P 98 à 110

1: DES ORIENTATIONS AUX ACTIONS p 99 à 110

1.1. Le zonage p 99

1.2. Les dispositions réglementaires p 99

1.3. Les Espaces Boisés Classés p 108

1.4. Les Emplacements Réservés p 110

CHAPITRE 3 : COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC LES LOIS ET

RECOMMANDATIONS SUPRACOMMUNALES ET INCIDENCES DU PLU SUR L ENVIRONNEMENT MESURES D ACCOMPAGNEMENT p 111 à p 125

1: COMPATIBILITÉ DU PLU AVEC LES LOIS ET RECOMMANDATIONS

SUPRA COMMUNALES p 112 à 116 1.1. p 112

1.2. Les dispositions supra communales et réglementaires p 113

2: INCIDENCE DE LA MISE PLU SUR L ENVIRONNEMENT ET MESURES D ACCOMPAGNEMENT p 117 à 125

2.1. Incidences p 117

p 117

COMMUNE D UTRÈCHE RAPPORT DE PRÉSENTATION

PLU - Élaboration 6

PRÉAMBULE

LE PLAN LOCAL D RBANISME

-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. La loi Urbanisme et Habitat du 3 juillet 2003 complète et assouplit quelque peu les mesures de cette loi.

Le nouvel article L.121.1 du code de l'urbanisme fixe les principes fondamentaux qui s'imposent aux nouveaux documents d'urbanisme, il s'agit :

- du principe d'équilibre entre le développement urbain et le développement rural, préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, protection des espaces naturels et des paysages.

- du principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale dans l'habitat urbain et rural. Cela se traduit par l'exigence d'un équilibre emploi/habitat, d'une diversité de l'offre concernant les logements (sociaux ou non). A cet égard, prévoir des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction sans discrimination des besoins présents et futurs en matière :

- d'habitat,

- d'activité économique,

- d'activité sportive et culturelle,

- d'intérêt général,

- d'équipement public.

- du principe de respect de l'environnement qui implique notamment une utilisation économe et équilibrée de l'espace (urbain, périurbain, rural et naturel) et la maîtrise de l'expansion urbaine. Cela passe également par :

- la sauvegarde du patrimoine naturel et bâti,

- la réduction des nuisances sonores,

- la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile,

- la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, des sites et paysages naturels ou urbains,

- la préservation des risques et des nuisances de toute nature.



Plan Local d'U

Le présent document est le Rapport de présentation du PLU.

- :

« Le rapport de présentation :

1 - Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-1

2 - Analyse l'état initial de l'environnement ;

3 - Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable et la délimitation des zones, au regard des objectifs définis à l'article L. 121-1 et des dispositions mentionnées à l'article L. 111-1-

4 - Expose les motifs des limitations administratives à l'utilisation du sol apportées par le règlement et justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2. En cas de modification ou de révision, il justifie, le cas échéant, les changements apportés à ces règles ;

5 - Evalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. »



LIMITE COMMUNALE D UTRÈCHE

Source : IGN 1/25 000 Conception : SIAM Centre



1ÈRE

PARTIE

CONNAISSANCE DE LA COMMUNE

CHAPITRE 1 AUTRÈCHE DANS SON ENVIRONNEMENT



I PRÉSENTATION D UTRÈCHE

-et-Loire, Autrèche se situe à 34 km au nord-est de Tours et 11 km au sud de son chef lieu de canton Château-Renault.

et compte un peu plus de 400 habitants.

1.1 ORIGINE D UTRÈCHE

Au IXème siècle, selon la Charte de Charles Le Gros, Autrèche se nommait Altirpum. Au cours du XIIème, XIIIème et XIVème siècle, elle est désignée sous les noms Austrega, Astrèche ou Austresia

bbaye de Gastines.

Autrèche est un nom formé à partir de la racine Alt, commune au gaulois et au latin. Cette

Les registres paroissiaux remontent à 1535 et figurent parmi les plus anciens du département.

1.2 AUTRÈCHE ET SON ENVIRONNEMENT ADMINISTRATIF

Commune du canton de Château-Renault

16 communes

Autrèche Monthodon

Auzouer-en-Touraine Morand

Le Boulay Neuville-sur-Brenne

Château-Renault Nouzilly

Crotelles Saint-Laurent-en-Gâtines

Dame-Marie-les-Bois Saint-Nicoles-des-Motets

La Ferrière Saunay

Les Hermites Villedômer

Population cantonale en 1999 : 14 410 habitants



DÉPARTEMENT DE L NDRE ET LOIRE

Source : DDE

Conception : SIAM Centre

au sein du Canton de Château-Renault



1.3 AUTRÈCHE ET L INTERCOMMUNALITÉ



Commune du Pays Loire-Touraine, composé de 53 communes. Ce Pays comptait 83 414 habitants au dernier recensement. Les limites sont quasiment calquées sur celle du Territoire Loire-Touraine du Conseil Général.

Commune de la Communauté de Communes du Castelrenaudais

14 communes :

Autrèche Les Hermites

Auzouer-en-Touraine Monthodon

Le Boulay Neuville-sur-Brenne

Château-Renault Nouzilly

Crotelles Saint-Laurent-en-Gâtines

Dame-Marie-les-Bois Saint-Nicoles-des-Motets

La Ferrière Saunay

Syndicats intercommunaux auxquels Autrèche adhère

S.I Ramassage scolaire Amboise Nord : ramassage scolaire

S.I Ramassage scolaire Château-Renault : ramassage scolaire

SIEIL 37 : Electrification

SATESE 37 : Assainissement suivi



II POSITIONNEMENT ROUTIER

2.1 SITUATION DANS LE CONTEXTE LOCAL

--

et-Loire, Autrèche bénéficie : sa

échangeur au nord de son territoire.

end la commune à mi-

tourangelle et blésoise (toutes

structurants au sein de la région).

européenne, qui relie Paris à

trafic moyen journalier de 30 000 2000 (calculé sur une année)

négligeable dans la desserte

est localisé à 2,5 km du bourg (sortie Amboise-Château-Renault).



S

ourcSource : Carte routière et administrative 1 / 125 000ème


Outre lirriguée par un réseau viaire structurant :

- la Route Départementale 31 :

Axe fortement fréquenté, permettant de relier rapidement Château-Renault au nord et Bléré au sud.

la commune est la route départementale n°31, qui relie Amboise à Château-Renault, et coupe le territoire communal du nord au sud.

Elle permet en outre un trafic de

la Loire.

Cette voie supporte donc un trafic assez important par rapport aux autres axes de la commune, et assure plusieurs fonctions, la traversée de la commune ainsi que la desserte des différents pôles de la

Aquitaine » à hauteur



fini par le -et-Loire. Elle est classée voie à grande circulation, toute comme

Elle constitue également un itinéraire de convois exceptionnel de type « super E » -et-Loire et de Civeaux dans la Vienne.

Un élargissement de cet axe est prévu, ce qui le porterait à 3 voies, voire à 2 fois 2 voies ; cela reste à définir.

Compte tenu des fonctions de transit à grande circulation de la RD 31 entre la Loire et

- La route départementale 55 : Dame-Marie-les-Bois / Montreuil-en-Touraine

Cette voie constitue un axe de liaison transversale (est-ouest).

- La proximité de la voie SNCF : ligne TGV Paris-Tours

-le-Lierre, se trouvent les voies SNCF de la ligne TGV Paris-Tours.

La RD31 enregistre un trafic moyen journalier de 5 046 véhicules au nord de

858 véhicules au sud de

traversée du bourg est passée de 3 934 véhicules à 4 859 véhicules.

La part du trafic poids lourd, quant à lui a évolué de 16,2 % à 21,7 % ; la RD31 constitue un axe de liaison privilégié pour le trafic poids lourds.

La ligne TGV Paris-Tours dans le Castelrenaudais.



2.2.1 UNE COMMUNE À FORTE FRÉQUENTATION ROUTIÈRE

au-

, pour des raisons de sécurité routière, de gérer au mieux les accès aux voiries de desserte.

zones constructibles le long des routes départementales. A cet effet, le PLU doit veiller :

- aux aménagements de sécurité existants ou futurs qui devront limiter la

parcelles à bâtir,

-

- aux accès aux domaines privés qui devront répondre aux normes de sécurité,

- à éviter que la visibilité sur les itinéraires ne soit réduite aux points singuliers (carrefours, virages

Source re-et-Loire

DDE

RECENSEMENT DE LA

CIRCULATION 2002



2.2.2 VOIE CLASSÉE À GRANDE CIRCULATION ET NUISANCES SONORES

La loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de

vise à inciter les communes à promouvoir un urbanisme de qualité le long des voies routières importantes.

circulation.

Les espaces non urbanisés de ces voies sont rendus inconstructibles sur une bande de

lever cette inconstructibilité sous certaines conditions. En effet, la loi invite les communes à édicter pour les espaces bordant les grandes infrastructures, des règles

qualité architecturale, urbaine et paysagère.

La Loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit crée des pouvoirs nouveaux pour les aménageurs et constructeurs, et élargit la protection des riverains et occupants de logements.

Sous le titre « infrastructures de transports, urbanisme et construction », la Loi prévoit le classement des infrastructures en fonction de leurs caractéristiques sonores et de

Celles- 1.

mètres de



2.2 RÉSEAU VIAIRE COMMUNAL

Vers Dame-Marie-les-Bois

Vers Reugny

VersChâteau-Renault

Vers Amboise

RD 31

RD 55

RD 55

Le Bourg

Voies comunales principales

Voirie secondaireVoirie principale

Limite communale

Le Bourg d'Autrèche

Echelle : 1cm = 300 mètres

SCHÉMATISATION DU RÉSEAU VIAIRE

Les autres voies irriguant le territoire communal sont de simples voies de desserte.

Elles desservent les hameaux (La Harpinière, Les Haies, Bel-supportent un trafic moins important.

Leur gabarit, mais aussi parfois leur sinuosité, rendent difficile par endroits, le croisement de deux véhicules.

La morphologie générale de ces voies de desserte (localisation, fonction,

commune différemment, en découvrant le patrimoine paysager, le patrimoine bâti, ainsi que des points de vue.

La voie qui mène au hameau de Bel-Air.



MAILLAGE VIAIRE COMMUNAL

Source



1ÈRE PARTIE

CONNAISSANCE DE LA COMMUNE

CHAPITRE 2 AUTRÈCHE ET SON ÉVOLUTION STRUCTURELLE



I ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE

1.1 UNE COMMUNE RURALE DYNAMIQUE

1.1.1 UN LÉGER RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE

Comparatif de

NB : Toutes les données statistiques sont issues du fascicule INSEE - RGP 1999

29,10%

22%

5,30%

2,90%

3,27%

5,92%

0,00% 5,00%10,00%15,00%20,00%25,00%30,00%

Autrèche

Canton deChâteau-Renault

Communauté decommunes du

Castelrenaudais

Evolution des taux de croissance de 1982 à 1999

90-99

82-90

Evolution de la population de 1982 à 1999

1329814008 14410

254 328 400

130851267111963

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

1982 1990 1999

Autrèche

Communauté decommunes duCastelrenaudais

Canton deChâteau-Renault

Evolution démographique 1982-1999 : Communauté de Communes du Castelrenaudais : +9,38 % Canton de Château-Renault : +8,7 % Autrèche : +57,5 %

Population en 1982

Population en 1990

Population en 1999

Evolution 82-90 en %

Evolution 90-99 en %

Autrèche 254 328 400 29,1 22

Canton de Château-Renault 13298 14008 14410 5,3 2,9

Communauté de commune du Castelrenaudais

11963 12671 13085 5,92 3,27



Le canton de Château-composé de 16 communes pour 14 mble du territoire cantonal est essentiellement rural, puisque quatre communes seulement dépassent le seuil de 1 000 habitants, dont Château-Renault, le chef-lieu de canton, qui est par ailleurs la seule ville du canton avec 5 538 en 1999.

Autrèche est la douzième commune du canton en terme de population et ne représente que 3 % environ de la population cantonale.

A contrario du pôle rural, Château-Renault, et de nombreuses communes du canton, Autrèche a connu une croissance démographique continue de 1982 à 1999. Malgré un faible ralentissement du dynamisme démographique de 1990 à 1999, le rythme de croissance communal demeure le plus soutenu du territoire cantonal (+22%). De 1990 à 1999, Autrèche a enregistré un rythme de croissance annuel de 2,44% contre seulement 0,3 % pour le canton de Château-Renault.


Canton 1982 1990 1999 Evolution 1982-90 Evolution 1990-99

Autrèche 254 328 400 22,56% 21,95%

Auzouer-en-Touraine 983 1242 1309 20,85% 5,12%

Le Boulay 419 440 493 4,77% 10,75%

Château-Renault 6121 5787 5583 -5,77% -3,65%

Crotelles 451 460 530 1,96% 13,21%

Dame-Marie-les-Bois 225 235 275 4,26% 14,55%

La Ferrière 206 198 214 -4,04% 7,48%

Les Hermites 511 448 536 -14,06% 16,42%

Monthodon 560 547 559 -2,38% 2,15%

Morand 218 242 235 9,92% -2,98%

Neuville-sur-Brenne 368 516 623 28,68% 17,17%

Nouzilly 739 1086 1104 31,95% 1,63%

Saint-Laurent-en-Gâtines 546 690 728 20,87% 5,22%

Saint-Nicolas-des-Motets 193 189 224 -2,12% 15,63%

Saunay 388 505 507 23,17% 0,39%

Villedômer 1116 1095 1135 -1,92% 3,52%

Total 13298 14008 14455 5,07% 3,09%



Communauté de Communes du Castelrenaudais de 1990 à 1999. Le territoire

dernières périodes intercensitaires (+3% de 1982 à 1999).

1.1.2 UNE CROISSANCE AFFIRMÉE DEPUIS 1982

sait 400 habitants en 1999 pour 20,72 km², soit une densité moyenne de 19 habitants/km².


Communauté de Communes 1982 1990 1999 Evolution 1982-90 Evolution 1990-99

Autrèche 254 328 400 29,13% 21,95%

Auzouer-en-Touraine 983 1242 1309 26,35% 5,12%

Le Boulay 419 440 493 5,01% 10,75%

Château-Renault 6121 5787 5583 -5,46% -3,65%

Crotelles 451 460 530 2,00% 13,21%

Dame-Marie-les-Bois 225 235 275 4,44% 14,55%

La Ferrière 206 198 214 -3,88% 7,48%

Les Hermites 511 448 536 -12,33% 16,42%

Monthodon 561 547 559 -2,5% 22,22 %

Neuville-sur-Brennes 369 516 623 39,84 % 20,74 %

Nouzilly 736 1086 1104 47,6% 1,66%

Saint-Laurent-en-Gâtines 546 690 728 26,37% 5,22%

Saint-Nicolas-des-Motets 193 189 224 -2,07% 15,63%

Saunay 388 505 507 30,15% 0,39%



%). On notera une croissance de presque 22 % sur la période 1990-la période précédente même si celle-ci tend à ralentir (+3,6 %/an sur la période 1982-90, contre +2,4 %/an sur la période 1990-99).

Ce dynamisme démogrrécent. En effet, après un déclin démographique, antérieur à 1982, la commune a renoué avec une croissance, de surcroît plutôt marquée. Ce regain semble correspondre au développement pavillonnaircommune.

1975 1982 1990 1999

Population

sans double compte 258 254 328 400

1968-75 1975-82 1982-90 1990-99

-2.14% -2.22 % 3.25 % 2.23 %

dû au mouvement naturel 0.15% - 0.22 % 0.61 % 0.62 %

dû au solde migratoire -1.56 % 0.00 % 2.63 % 1.61 %

De 1975 à 1982, le solde naturel de la commune était négatif tandis que le solde migratoire constate que le solde

1982 à 1990 et 1,61 de 1990 à 1999. Le solde naturel a pu atteindre le niveau de 0,6. Ce renouveau du mouvement naturel résulte notamment d

-composante majeure de la croissance communale. Le solde naturel constant depuis 1982

fortement.

-le solde naturel qui est supériecombler. à la moyenne cantonale.




Les évolutions démographiques que nous pouvons observer à Autrèche sont plutôt remarquables pour une commune rurale. En effet, cette commune connaît une croissance démographique continue et soutenue depuis 1982. ex

deux points entre les deux périodes 1982-90 et 1990-99. Cependant, le taux de natalité est supérieur au taux de mortalité. Il est suffisamment conséquent pour assurer une croissance de population de 0,6 % environ (valeur du solde naturel), et ce, depuis 1982.


Evolution de la mortalité et de la natalité sur la période 1982-99 (pour 1000)

15,4

9,2

13,3

7,1

02468

1012141618

Taux de natalité Taux de mortalité

1982-90

1990-99



1.2 UNE STRUCTURE DÉMOGRAPHIQUE EN PHASE DE

RENOUVELLEMENT

1.2.1 UNE POPULATION JEUNE

tielle. Dans le

forte représentativité des -19 ans et 20-39 ans, qui représentent respectivement 28 et 29 % de la population communale, soit plus de la moitié de la population totale

-19 ans, 20-39 ans, 40-59 ans, et 60 ans et plus) du canton représente environ un quart de la population totale.


Répartition de la population par âge en 1999

28%

29%20%

23%0-19 ans

20-39 ans

40-59 ans

60 ans et +

Répartition de la population par tranche d'âge en 1999 dans le canton

de Château-Renault

25%

26%27%

22%0-19 ans

20-39 ans

40-59 ans

60 ans et +

Pyramide des âges en 1999



1.2.1 UN RAJEUNISSEMENT DE LA POPULATION

Les récents mouvements de peuplempopulation.

localement par la conjonction de deux tendances :

- une décroissance de la part des 60 ans et plus. Ils représentaient 25,6% en 1982 et 23,25% en 1999.

- une croissance de la part des moins de 39 ans (56,5% en 1999 contre 53,37% en 1982). Leur effectif a augmenté de près de 60% de 1982 à1999.

-19 ans, 20-39 ans, et 60 ans et plus étaient équivalents en 1982.

-39 ans de


Evolution de la répartition de la population par âge

0

20

40

60

80

100

120

140

0-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60 ans et+

1982

1990

1999

Evolution de la population par classe d'âge de 1982 à 1999 (en%)

26,37

27

20,8

25,6

27,75

28,75

20,25

23,25

0 5 10 15 20 25 30 35

0-19 ans

20-39 ans

40-59 ans

60 ans et +

1999

1982



Le rec -39 ans, qui est une répercussion directe de la forte croissance des 0-19 ans sur la période précédente (1982- -59 ans constitue la deuxième plus forte croissance de population sur la période 1990-néanmoins sous- %).

1.2.2 UNE TAILLE MOYENNE DES MÉNAGES EN STAGNATION

Autrèche a aussi connu un accroissement constant du nombre de ménages présents sur la commune depuis 1982 (88 ménages en 1982, 108 en 1990, et 136 en 1999). Cette évolution est en grande partie liée au solde migratoire de la commune et plus

Depuis 1982, la taille moyenne des ménages de la commune est restée stable à 2,8 personnes. Cette valeur suppose un nombre relativement important de couples avec enfants.

personnes (à 73 % en 1999, 72 % en 1990, et 68 % en 1982). Toutefois, ce sont les ménages de deux personnes qui sont les plus présents, représentant plus du tiers des ménages communaux depuis 1982.

canton de Château-Renault peut être liée au moindre dynamisme démographique et à un vieillissement général de la population dans le canton. Dans ce contexte, le maintien de la taille des ménages de la commune

ne vigueur démographique.


Taille moyenne des ménages

2,8 2,8 2,8

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

1982 1990 1999

Taille des ménages sur le canton de Château-Renault

2,92,7

2,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

1982 1990 1999



EN RESUMÉ

EXISTANT

Autrèche : 405 habitants en 2003.

Autrèche : 12ème commune du canton de Château Renault.

Une croissance démographique importante de la population depuis 1982 mais qui tend à faiblir.

Le solde migratoire constitue la composante majeure de la croissance démographique.

Un solde naturel positif depuis 1982.

Une population jeune.

LES ÉVOLUTIONS

RÉCENTES

Un affaiblissement de lcommunale.

Un rajeunissement de la population de 1982 à 1999.

Un maintien de la taille moyenne des ménages.

LES BESOINS

ET

PERSPECTIVES

D ÉVOLUTION

développement péri-urbain.

nombreux jeunes actifs.

jeunesse :

- adaptation du parc de logements à la population locale et extérieure,

- préserver la vigueur du mouvement naturel.



II LE LOGEMENT

2.1 UN DÉVELOPPEMENT DU PARC DE LOGEMENTS

AXÉ SUR L HABITAT INDIVIDUEL

2.1.1 UN PARC DE LOGEMENTS RELATIVEMENT RÉCENT

Près de l1949 (46 Un tiers du parc de logements construit depuis 1982.

Le de logements. 18 logements ont été construits entre 1990 et 1999. Le rythme de construction a atteint une moyenne de 2 logements/an, avec des années plus fortes (9 en 1996 ; 7 en 1998).

-Renault possède des caractéristiques quelque peu différentes. Le rythme de construction du parc de

-guerre : 34 % des logements ont été réalisés entre 1949 et 1981, et 19 % seulement depuis 1982. Cette évolution met en exergue un


Epoque d'achèvement des logements

46%

21%

33%

Avant 1949

De 1949 à1981

De 1982 àaujourd'hui

Epoque d'achèvement des logements du canton

47%

34%

19%Avant 1949

De 1949 à 1981

De 1982 àaujourd'hui



2.1.2 UNE PRÉDOMINANCE DE LOGEMENTS INDIVIDUELS

Les structures du parc de la commune et du canton Château-Renault sont proches. La part :

92% à Autrèche et 82% dans le canton.

15% dans le canton. Ceci illustre le développement de la commune axé essentiellement sur la production de maisons individuelles.

Le parc de logements locatifs sociaux est composé de 24 logements individuels, représentant 14 er janvier 2000). Ce parc subit une rotation assez importante (52,6 % en 2001-2002) et donc pas touché par une vacance pérenne (inférieure à 3 mois), ce qui tend à prouver son adaptation à la demande. La quasi-totalité du parc locatif social est localisé sur le hameau de la Rivonnerie, soit à plus de 1,5 s et de

leurs besoins en logements. Selon une vision prospective

notamment de logements locatifs sociaux, si nécessaire.

.NB : Toutes les données statistiques sont issues du fascicule INSEE - RGP 1999

Type de logements en 1999

92%

6% 2%Maisonindividuelle

Immeublecollectif

Autre

Type de logements présents sur le canton de Château-Renault

82%


Immeublecollectif

Autre



2.2 UN PARC DE LOGEMENTS MONOTYPÉ

2.2.1 UNE MAJORITÉ DE RÉSIDENCES PRINCIPALES ET DE LOGEMENTS DE

GRANDE TAILLE

essentiel des logements de la comm résidences principales,

parc en 1990 (77,1 %), et leur part a encore augmenté au cours de la dernière période intercensitaire, pour atteindre 86 % en 1999.

Autrèche, puisque les résidences secondaires et les logements vacants ont respectivement perdu 3,5 points (11,4 % en 1999), et 2,5 points (5 certain nombre de ces résidences sont devenues des résidences principales entre 1990 et

mmune, et la bonne santé de

Évolution des différents types de logements à Autrèche et dans le canton

de Château-Renault entre 1990 et 1999


Evolution des catégories de logement

020406080

100120140160

ResidencesPrincipales

RédisencesSecondaires

LogementsVacants

1990

1999

Evolution des catégories de logement dans le canton de Château-Renault

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

ResidencesPrincipales

RédisencesSecondaires

LogementsVacants

1990

1999

1990-99

Types de logement Nombre Part en % Nombre Part en % Evolution 90-99 en %

Résidences principales 108 77,1 136 86 25,9

Résidences secondaires 25 17,9 18 11,4 -28,0

Logements vacants 7 5 4 2,5 -42,9TOTAL AUTRECHE 140 100 158 100 12,9

Résidences principales 5867 51,6 6312 51,5 7,6

Résidences secondaires 5003 44 5548 45,3 10,9

Logements vacants 498 4,4 384 3,1 -22,9TOTAL CANTON 11368 100 12244 100 7,7

1990 1999



Sur

% en 90, contre 51,5 % en 99). Le canton de Château-des types de résidences sur cette période.

-Renault, ont un parc de logements essegrands logements. En effet, 42 % des résidences principales de la commune ont au moins cinq pièces, et 29

Notons que les petits logements (une à deux pièces) sont faiblement représentés sur la s ne représentent que pour 8 % du parc communal.

: maison individuelle récente

avec de nombreuses pièces.


Nombre de pièces par résidence principale

1% 7%21%

29%

42%

1 pièce

2 pièces

3 pièces

4 pièces

5 et plus



2.2.2 DES RÉSIDENCES PRINCIPALES OCCUPÉES EN MAJORITÉ PAR LEURS

PROPRIÉTAIRES

Les résidences principales de la commune sont majoritairement occupées par leur propriétaire, et ce, à hauteur de 64,7 % en 1999. Leur part a néanmoins diminué au profit des locataires et sous locataires.

En effet, on constate que la part des locataires et des sous- st accrue. La part des locataires et sous locataires a atteint un niveau relativement élevé en 1999 (28,7%).

locative. Cette croissance peut expliquer la mobilité résidentielle des populations récemment installées. Notons par ailleurs que les personnes locataires sont moins susceptibles de


1990 1999

Propriétaire 66,6 64,7

Locataire et sous-locataire 26,9 28,7

Logé gratuitement 6,5 6,6



EN RÉSUMÉ

EXISTANT

Un parc de logements en croissance constante.

Une nette concordance entre la croissance démographique et

Une proportion importante du parc récent.

riétaires.

Un marché du logement plutôt tendu.

LES ÉVOLUTIONS

RÉCENTES

Une croissance de la part des locataires.

LES BESOINS

ET

PERSPECTIVES

D ÉVOLUTION

Préserver le potentiel jeunesse.

conservant une image qualitative.

Produire une gamme de logements adaptée à la demande locale et extérieure.

Diversifier la gamme de logements proposée afin que toute personne puisse trouver à se loger sur le territoire communal (accession, locatif, social ou non, et taille adaptée des logements).


PLU - Elaboration 37

III

3.1 CROISSANCE ET RAJEUNISSEMENT DE LA

POPULATION ACTIVE

3.1.1 UNE AUGMENTATION DU NOMBRE D ACTIFS ET UNE CHUTE DU CHÔMAGE

augmentation de sa population active parallèlement à la croissance démcroître depuis 1982. Lors de la dernière période intercensitaire, la commune a gagné 46 actifs. Durant la même période, Autrèche a gagné 72 nouveaux habitants. Le gain des actifs représentent donc 63,9 % du nouvel apport de population.

-Renault sont semblables (respectivement 42,5 % et 46,7 %).

Répartition de la population active à Autrèche

La population active occupée de la commune, après avoir connu un fléchissement entre 1982 et 1990, est remontée au-delà du niveau de 1982, pour atteindre 93,5 %.

points de 1990 à 1999 se situe nettement au-dessous des moyennes départementale (12,6 %) et cantonale (10,5%).


Part de la population active occupée en %

Part de la population active au chômage en %

1982 91,9 8,1

1990 88 12

1999 93,5 6,5

Répartition de la population active en 1999*93,5

6,5

020

4060

80100

Actifs occupés Chômeurs

%

Répartition de la population active sur le canton de

Château-Renault en 1999*88,7

11,3

020406080

100

Actifs occupés Chômeurs

%



3.1.2 UN RAJEUNISSEMENT DE LA POPULATION ACTIVE

on active

La part des 20-39 ans dans la population active est en croissance constante depuis 1982. Ils représentent 55,3 % de la population active.

La part des 40-59 ans dans la population active augmente aussi régulièrement depuis 1982, et notamment sur la période 1990-99 (+4,6 « babyboomers » actifs est ainsi nettement perceptible.

population active, pour ne représenter plus que 1,8

rajeunissement de la population active.


1982 1990 1999

20-39 ans 46,8 55,6 55,3

40-59 ans 37,1 38,3 42,9

60 ans et plus 8,9 5,3 1,8



3.2 LA MOBILITÉ DE LA POPULATION

3.2.1 UNE DIMINUTION DU NOMBRE D ACTIFS TRAVAILLANT SUR LA COMMUNE

Depuis 1982, -résidents travaillent sur le territoire communal. En effet, la commune a enregistré une baisse de 25,9 travaillant sur le territoire communal entre 1982 et 1990, et une baisse de 28,3 % sur la période 1990- -résidents travaillant sur la commune a été divisé par 2 depuis 1982. De plus

Depuis 1982, Autrèche, commune rurale, semble avoir accueilli une population plutôt « urbaine » favorisée par la desserte autoroutière.

-Château- km environ, et place la commune à moins de 30 km de Tours et de Blois.

NB : Toutes les données statistiques sont issues du fascicule INSEE et des migrations alternantes 1999 INSEE - RGP 1999.

1982 1990 1999

Actifs occupés 114 117 159

Actifs travaillant sur la commune 81 60 43

Par des actifs occupés de la commune travaillant sur place (en %)

71,1 51,3 27

Actifs-résidents travaillant dans la commune

81

60

43

0

20

40

60

80

100

1982 1990 1999

Actifs migrant vers la commune

34

63

88

0

20

40

60

80

100

1982 1990 1999



Les migrations alternantes

Source :fichier MIRABEL, 2001.

Château-Renault accueille quotidiennement 29 13 actifs castelrenaudins viennent travailler à Autrèche. Le canton également un effet polarisateur sur le territoire de la commune, reçoit 26

échange 26 actifs avec Autrèche (22 sortants, 2 entrants ede Tours).

15 communes du canton de Château-migrations alternantes se font essentiellement dans un cadre

local (rayon inférieur à 15 km), puisque cela concerne un total de 80 actifs pour 151 mouvements (soit 53 % environ).

3.2.2 UNE COMMUNE SOUS L INFLUENCE DE CHÂTEAU-RENAULT

Autrèche est intimement liée à la ville de Château-Renault. Celle-ci -Renault fait figure

de pôle de proximité.

Lieux de destination/origine Actifs sortants Actifs entrants Différentiel

Canton de Château-Renault 29 13 -16

Canton d'Amboise 26 9 -17

Agglomération de Tours 22 4 -18

Autres communes (I.-et-L.) 7 1 -6

Loir-et-Cher 29 6 -23

Autres (France) 3 2 -1

Source : Inventaire communal 1998, INSEE-SCEES/IGN 1998.



Cette ville concentre en effet des services et des commerces dont ne disposent pas les communes situées aux alentours (grandes surfaces et établissement scolaires par exemple).

ressentir.




3.3 UN ENVIRONNEMENT GÉO-ÉCONOMIQUE

FAVORABLE

3.2.1. UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE RELATIVEMENT DIVERSIFIÉÉ MAIS LIMITÉE

Au total, 13 établissements sont localisés sur le territoire communal, fournissant 32 emplois. Parmi ceux-ci, nous pouvons distinguer huit établissements artisanaux, et cinq établissements de commerce.

*

Source -et-Loire, 1999/2000.

est supérieure à 300 m², ce qui explique la forte polarisation de Château-commerciale et artisanale de la commune subsiste dans le bourg.

Autrèche dispose de quelques services courants sur son territoire. Cependant, la récente fermeture de la boulangerie tend à souligner la fragilité du tissu économique. La

enfants répartis sur deux classes, maternelle-CP, et CE1-CE2-CM1-

relativement satisfaisant pour la commune. De plus, une garderie va être ouverte à titre expérimental. La présence de tels services dans une commune comme Autrèche, montre un certain dynamisme.

Rivonnerie, la commune

établissements ha.

neuf emplois.

La commune accueille également deux structures hôtelières (gîtes : 2 à la Corbinière et 1 gîte et deux salles de restauration).

Une crêperie est également présente au lieu-dit La Harpinière.

La présence et localisation de ces activités est importante, surtout celles se trouvant dans les écarts. Leur fonctionnement et évolution doivent être appréhendés au sein du zonage et de règlement du PLU.

Secteurs d'activités Nombre d'établissements

Alimentation 3

BTP 3

Production 1

Transports, réparation, services 1

Total Artisanat 8

Alimentation 1

Automobiles 1

Hôtels, cafés, restaurants 3

Total Petits Commerces 5



utilisée communale représente près de la moitié de la superficie totale. Les productions sont essentiellement céréalières, mais des élevages spécialisés caractérisent également cette activité.

40% de 1979 à 2000. En 21 années, la surface agricole utilisée est ainsi passée de 1080 ha à 642 hal.

nationales :

- diminution du nombre des exploitations (26 en 1979 et 11 en 2000) ;

- croissance de la superficie moyenne agricole utilisée par les exploitations (42 ha en 1979 et 58 ha en 2000) ;

- -exploitants en 1979 contre 13 en 2000).

En 2000, on dénombrait 11 exploitations dont 6 à titre professionnel. Sur les 642 ha utilisés 71 sont réellement cultivés (313 ha de céréales, 80 ha de cultures fourragères).

Superficies agricoles et communales

Nombre et taille moyenne des exploitations

Exploitations Superficie agricole utilisée moyenne (ha) Années 1979 1988 2000 1979 1988 2000 Exploitations professionnelles 17 10 6 60 74 98 Autres exploitations 9 7 5 7 12 11 Toutes exploitations 26 17 11 42 48 58

Les superficies agricoles

Superficie (ha) Années 1979 1988 2000 Superficie agricole utilisée 1 080 817 642 Terres labourables 894 703 590 dont céréales 669 420 313 Superficie fourragère principale 328 163 80 dont superficie toujours en herbe 175 111 51 Jachères 61 3 71

Superficie totale 2 072 ha Superficie agricole utilisée communale 957 ha Superficie agricole utilisée des exploitations situées à Autrèche 642 ha



LOCALISATION DES TERRES ET ACTIVITÉS AGRICOLES

Source : cadastre et Mairie

B3

B4

C4

ZA

ZBC2

C3

ZC

B1

B2

C1

A3

A2

A1

ZC

Terres agricoles

Siège d'exploitation



3.2.2. AUTRÈCHE ET LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU

CASTELRENAUDAIS : UN RÉEL POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT

ÉCONOMIQUE

La communauté de communes du Castelrenaudais est compétente pour :

- ;

- ;

-

- paysagère.

Le Castelrenaudais compte 155 entreprisesmoyenne est de 12 salariés. 60 % des entreprises sont installées à Château-Renault (83) et Villedomer (12).

Une certaine carence foncière a été cependant relevée pour le développement économique à long terme du territoire intercommunal et plus largement du nord du département.

inoccupée, les disponibilités foncières paraissent limitées voire inadaptées.

échangeur représente moins de 10%.

Le bassin économique du Castelrenaudais manque également de sociétés de grande taille tructurant et pérenne.




Communes est en cours de réflexion quant à son développement.

Le territoire déconomique intercommunal. En effet, la commune bénéficie :

-

-

-

- de la proxim

- espaces urbanisés,

- de la proximité des gares TGV (Tours et Vendôme).

Les réflexions de la Communauté de Communes se traduisent par pré-

Source : Communauté de Communes du Castelrenaudais.



EN RÉSUMÉ

LES

ÉVOLUTIONS RÉCENTES

Un taux de chômage faible grâce à la nette diminution enregistrée depuis 1990.

Une attractivité des jeunes actifs qui a contribué au rajeunissement de la population active.

Des actifs-résidents travaillant majoritairement à moins de 15 km.

Un fort potentiel de développement économique porté par la structure intercommunale.

LES BESOINS ET

PERSPECTIVES

D ÉVOLUTION

une économie locale à préserver.

La confortation et la relance du dynamisme économique via

autoroutière.

EXISTANT

Un environnement géo-économique favorable.

Une activité économique diversifiée mais limitée.

autoroutier.

Une commune intimement liée au pôle rural de Château-Renault.

une population active jeune.

Type de logements présents sur le canton de Château-Renault

82%


Immeublecollectif

Autre



2ÈME PARTIE

ÉTAT INITIAL DE L ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 1 UN TERRITOIRE NATUREL AUX

AMBIANCES MULTIPLES



I LES ÉLÉMENTS PHYSIQUES

1.1 TOPOGRAPHIE GÉOLOGIE - CLIMATOLOGIE

1.1.1 LA TOPOGRAPHIE toire communal, à la forme grossièrement

circulaire, occupe un plateau dont les altitudes oscillent entre 100 et 112 mètres avec un point culminant à 118 m au nord, près de la Harpinière.

rs se situent entre 102 et 108 m, a été incisé de 15 à 20 m par plusieurs petits ruisseaux, qui convergent tous au sud, vers Fontaines-les-

1.1.2 LA GÉOLOGIE

CONTEXTE

GÉOLOGIQUE

D UTRÈCHE

Source : Etude de diagnostic du Rapport Phase I

L.A.T.A sarl



Fz : Alluvions fluviatiles modernes

Celles-sableuses, de lits de graviers silicieux.

e de la Remberge (rue R.Boylesve, le camping, une partie de la rue du Maréchal de Lattre).

M2-3 :Sable de Montreuil Helvétien Continental et Poste-Helvétien

Ce sont des sables tantôt fins, tantôt grossiers. Après lessivage par les pluies, la présence de ces graviers contribue à donner au sol un aspect « gros sel ».

du 11 novembre et route de Château-Renault) et sur une bande traversant le lotissement de la Rivonnerie.

Argiles à silex blanches ou beiges

Les argiles sont riches en grains de quartz et en silex branchus à patine blanche. Ceux-

parfois ponctués de quelques placages peu épais de limons des plateaux. Sur les versants des trois

surmontant les argiles à silex du Séronien. Ces formations donnent parfois des sols particulièrement caillouteux, de type bournais perrucheux, localement peu épais.

nombreux marchais (mares de Princé, du Bouzillon, de Porcherieux, de Fossillon, du Tillou, Les Héronnières, Fontaines-les-

Montreuil, dits « terre à carreaux »), qui étaient autrefois utilisés pour la fabrication de carrelages locaux.

Les marnes lacustres ludo-sannoisiennes affleurent peu. Dans la région, on perçait pourtant jadis la couche de sables miocènes pour les atteindre : creusées sous forme de puits de

ar la suite, ces anciennes marnières servaient à amender les champs trop sableux des environs. Les fonds de vallons



1.2 CLIMATOLOGIE ET HYDROLOGIE

1.2.1 CLIMATOLOGIE

Les don

La répartition saisonnière des précipitations est la suivante :

Pluie en mm (de 1992 à 2001)

Printemps 168.7

Eté 172.4

Automne 219.1

Hiver 180.7

Total annuel 740.9

Les pluies les moins abondantes sont observées aux mois de mars à juin, les plus abondantes sont observées en avril, novembre et décembre.

Source : Etude de diagnostic du système

Rapport Phase I

L.A.T.A sarl



1.2.2 HYDROLOGIE

Source : IGN 1 /25 000ème


Les multiples talwegs présents sur le territoire drainent les eaux pluviales vers le sud. Le point de convergence de ces rus se situe dans la partie sud du territoire au lieu dit « Fontaine blanches ». De là, les eaux se dirigent vers le collecteur naturel constitué par la vallée de la Remberge.

Le réseau naturel est constitué par un ensemble de fossés, de petites rivières, et de réserves

.

La nature du sol explique la présence de nombreux

le paysage. La plupart

étangs) sont intimement insérés dans le paysage.

qui irriguent le territoire

de la constitution des étangs et mares.

Tous ces points ont pour

humaine et sont souvent anciens.

Ils ont pour but

cultures et les vergers.

destinés à la pratique de la pèche et de la chasse.

Ces petits écosystèmes

floristique et faunistique.



La rencontre de tous les petits ruisseaux convergeant vers le sud, grossie des eaux de la La Remberge », qui va se jeter

dans la Cisse, à Pocé au bord du Val.

En amont, il est comme celui des bois du Breuil, qui rejoint la Remberge près de la Potagerie et, dont le vallon est dissymétrique.

De direction, nord-sud, la rivière est alimentée par le trop plein du grand étang du bourg, -ouest de la commune, le ruisselet qui naît au sud

de Porcherieux, sert de limite avec Montreuil sur 1.5 km, avant de rejoindre Fontaines-les-Blanches.

2X3 » voies

tampon uies sur la commune.



II AUTRÈCHE : ENTRE CAMPAGNE ET BOIS

2.1 LE PLATEAU DÉCOUVERT

Ce plateau représente environ ¼ du territoire communal et est situé au nord-est de la commune

Son amorce commence derrière les derniers bois et bosquets qui enveloppe la partie nord du centre

Les grandes lignes du paysage sont en place sur les horizons dégagés de ce plateau plan ou légèrement vallonné.

Des masses boisées subsistent à la limite du

bois du domaine de « la Haie »).

ressentir. Vue depuis le hameau de la Harpinière

grandes soles individualisées par leurs couleurs changeantes au fil des saisons.

Les parcelles individuelles sont disposées en groupes de champs étroits et parallèles, leur division par héritage a certainement contribué à accentuer leur faible largeur (visible sur le parcellaire).

Le plateau agricole



Quelques hameaux jalonnent ce plateau découvert, ils y apparaissent comme des repères forts qui structurent le paysage.

découvertatmosphère inattendue.

Le réseau électrique est très visible et traverse le territoire sans distinction, les poteaux ne suivent pas les chemins et routes communales, perturbant ain

de ce fait, cette partie de territoire paraît plus restreinte.

certaine monotonie au lieu, la présence de verticalité

primordiale pour donner des repères et une identité au territoire.

Occupation du sol du plateau découvert

Source : Photographie aérienne Cadastre Travaux de terrain


Ce plateau découvert est en partie exploité par des agriculteurs. Les parties non exploitées sont en jachères. Ce plateau est également ma

Hameau sur le plateau



Source : IGN 1 /25 000ème




2.2 LA CAMPAGNE ARBORÉE

et du repliement sur soi) et de prairies découvertes qui créent des horizons (suscitant

en réalité.

Environ ¾ du territoire communal sont dédiés à la campagne arborée.

En effet, les champs de formes variées composent des puzzles en complémentarité avec les bois et leur lisière.

Ces champs ont des formes irrégulières et créent une grande diversité scénographique avec toujours en fond de scène les bois.

Labours

Champs de colza

Ces bois forment sur les limites sud et représentent une ceinture végétale dense.

petits bois et bois de plus grande importance (bois de Corneau).

Ce sont ces verticales qui structurent et rythment le paysage.



On observe plusieurs talwegs qui drainent les eaux pluviales vers le sud. Ce léger vallonnement crée un paysage aux lignes très douces laissant apparaître des points de vues variés et bucoliques.

sité est la plus ressentie, les paysages

Hors des points de vues offerts par le relief, les vastes horizons disparaissent.

Les parcelles cultivées sont bordées de haies en lisière de bois.

Les chemins ouvrent des perspectives particulières car ils sinuent entre des champs aux formes massives et irrégulières.

les fermes isolées ne se révèlent

Sous le couvert des bois

Alternance de champs et de bois

Bel Air



Les bois composés avant tout de feuillus, couvrent 3.2 % du territoire communal. Ils forment

Corneau, Le Breuil, La Garenne) et au sud (Bois de Fossillon, de Porcherieux et de La Corbinière).

Les Moussardières, Bois de La Touche), enserrant le bourg. Ce dernier, est de plus bordé à

LOCALISATION DES BOISEMENTS SIGNIFICATIFS

Source : cadastre et relevé de terrain

Boisements intéressants



2.3 LA SENSIBILITÉ PAYSAGÈRE

Outre le plateau découvert et la campagne arborée qui, compte tenu de la faible amplitude des altitudes, offrent des perspectives visuelles lointaines et sensibles, certains éléments

2.3.1 L EAU DANS LE PAYSAGE

le bourg

commune



ère à Autrèche une

Il est indéniable que ces milieux « humides » possèdent une grande richesse faunistique et

s dans un paysage marqué par les cultures et les massifs arborés.

Les mares et étangs sont des

humaine.

construction dans le passé, mais aussi le drainage des cultures, le maiou encore la chasse et la pêche.

Ces étangs sont dans

entretenus.

Tous ces éléments sont insérés dans le paysage et restent une composante discrète mais à préserver à tout prix.

Mare au hameau de Bellevue

Mare vers la Harpinière

Etang dans le bois curé



2.3.2 LA TRAME BOISÉE

Le bois de Corneau

Haie aux essences variées

Cèdre du Liban

Les massifs boisés sont assez nombreux sur le territoire communal. Ils sont localisés:

Au sud-ouest : bois de Curé, de Fossillon, de Porcherieux et de la Cobinière.

le plus vaste du territoire communal.

Au centre autour du bourg

Beaumarchais, les haies et du château de la Remberge.

Les bois au sud-principalement composés de taillis ou

caduques (chênes, marronniers,

Les bois attenants aux châteaux autour

ornementale, on ne peut notamment pas échapper à la présence emblématique des cèdres du Liban.

La lisière des bois est souvent enrichie

haies (rosiers sauvages, sureau,

paysage.



Les bois de la commune sont agréables à parcourir ; ils sont frais, exploités en taillis et on y rencontre une forte proportion de feuillus. Charmes, chênes pédonculés et robiniers y sont bien représentés. Sangliers et chevreuils fréquentent les massifs forestiers. Le cadre paisible et enchanteur de Fontaines-les- -même avec son îlot constitue un site inscrit depuis 1942.

Source : Fond IGN 1 /25 000ème Conception : SIAM Centre



EN RÉSUMÉ

EXISTANT

Un paysage composé de deux grandes entités paysagères : plateau découvert et campagne arborée.

jachère.

Les massifs boisés ponctuent le sud du territoire alors que le plateau est largement nu.

e centre-bourg et le secteur de La Rivonnerie (habitat et activité).

La RD 31 découpe selon un axe médian nord-sud le territoire communal.

La sensibilité paysagère est extrême (paysages globalement ux

LES ÉVOLUTIONS

RECENTES

Les espaces urbanisés sont assez bien ceinturés (La Rivonnerie et le centre-bourg).

Est apparu le secteur de La Rivonnerie, dont la partie habitat est complètement déconnecté du bourg. Son intégration paysagère est très limitée, il en est de même pour la zone

LES BESOINS ET PERSPECTIVES

D ÉVOLUTION

Respecter les entités paysagères composant Autrèche.

Sanctuariser la campagne arborée, le plateau agricole et les espaces boisés.

Veiller aux espaces humides de grande qualité.

Respecter les différents cônes de vue mis en exergue.

urbain au sens large (habitat, activité), afin de conserver et transmettre aux générations futures le patrimoine naturel.



2ÈME PARTIE

ETAT INITIAL DE L ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 2 UNE COMMUNE RURALE



I LE DÉVELOPPEMENT DE

1.1 ORGANISATION URBAINE

1.1.1 UNE RÉPARTITION URBAINE CARACTÉRISTIQUE D UNE COMMUNE RURALE

solées. Certaines comme La Harpinière, Princé (connu dès le XIIème siècle, du gaulois prenno-ceton, forte

maro- également un domaine connu depuis le XIIème siècle.

Vers Dame-Marie-les-Bois

Vers Reugny

VersChâteau-Renault

Vers Amboise

RD 31

RD 55

RD 55

Le Bourg

La Rivonnerie

Le Tillou

La Noue

Le Porcherieux

Beaumarchais

Voies communales principales

Voirie secondaireVoirie principale

Limite communale

Localisation du bourg

Hameaux ou fermes isolées

Echelle : 1cm = 300 mètres



passage de la RD 31 est « pénalisante

communal.

Les hameaux de petite taille, regroupant 4 à 5 habitations (en dehors du hameau de la Rivonnerie), se situent pour la plupart le long ou à proximité de la RD 31. Cette proximité

Tillou » ou « Porcherieux », sont sitCependant, ils sont reliés au bourg par des voies communales.

territoire communal. La plupart de ces fermes s

1.1.2 LE DÉVELOPPEMENT DU BOURG

Source : Mairie



Le noyau ancien

Ceci permet au bourg de préserver une unité urbaine traversé que par des axes de circulations de moindre importance) et une certaine tranquillité.

La barrière physique que représente

structure urbaine du centre-bourg.

important, le long de la voie principale, la rue du Général de Gaulle, mais aussi le long des axes perpendiculaires à cette voie structurante : rue du 8 mai 1945, rue du Maréchal de Lattre Tassigny, rue

La rue du 11 novembre 1918

La rue du 8 mai 1945

Le bâti est relativement traditionnel avec de nombreuses constructions perpendiculaires à la voie, des murs aveugles et des jardins clos de murs.

Le bâti de qualité architectural intéressant (sans pour autant être

relativement bien entretenu donnant ainsi une image positive du bourg.

sphère générale qui se dégage du bourg ancien est intimiste et paisible.



: Ecole, Mairie, Poste, commerces

Koenig.

Source : Photographie aérienne


Maison de bourg Rue du Général de Gaulle

SCHÉMATISATION DU

FONCTIONNEMENT DU BOURG



puisse être contestée, urbain

sont faites au nord du centre ancien.

un habitat long de la rue du Général Leclerc et rue Albert Camus.

Ensuite, au cours des années 1980-90, ce

actuelle une quinzaine de pavillons.

Pavillons rue Albert Camus

Plus récemment, des maisons se sont implantées en bordure du centre

de la rue du 11 novembre 1918 et à

Actuellvoient le jour dans le secteur de la Fosse Bordeaux.

Constructions neuves en limite de bourg



Les hameaux

Peu nombreux sur le territoire, trois catégories se distinguent.

hameaux constitués autour de quatre ou cinq fermes.

Le hameau de « Porcherieux » en est le meilleur exemple. Ces hameaux sont situés au

Le second type est en fait constitué constructions récentes qui se sont greffées autour.

Le hameau de « Tillou agricole.

Porcherieux Les Noues

Le Tillou



Le troisième type de hameau est constitué uniquement de constructions récentes : La Rivonnerie

Situé le long de la RD 31, son développement est intimement lié à celui de la

Les 24 logements sociaux qui le composent

logements sociaux de la commune.

sociaux, en entrée de commune, sans lien direct avec le centre bourg, est relativement surprenante.

Cependant en terme de morphologie urbaine, la Rivonnerie ne choque pas tant que cela, puisque sa forme urbaine est relativement proche des autres hameaux disséminés sur le territoire communal.

Pour autant, un te

Si celui- restreint, son évolution est imminente, dans le cadre de la Communauté de Communes.

Le hameau de la Rivonnerie



Les écarts

. Certaines ne sont accessibles que par des chemins communaux ou des voies sans issues. Ces fermes isolées comptent

particuliers très bien restaurées.

Des petits châteaux et de belles propriétés se « cachent depuis la route, seules

és se

la RD 31.

Les « coups partis »

En dehors de la présence de ces fermes isolées et de ces belles propriétés, est à

récent isolé.

bourg, « les Héronnières » accueillent un groupe de trois maisons et quelques mètres plus loin une maison seule.

peagricole, est difficilement explicable au

(application du Règlement National

de tenir compte de cet état de fait et doit tenter de les confondre à une nouvelle organisation du centre bourg.

Bel Air Les Hayes

Les Héronnières



1.2 LES ÉQUIPEMENTS ÉTOFFANT LE PÔLE URBAIN

1.2.1 LE PATRIMOINE COMMUNAL

Domaine administratif

Place du général Koenig, se trouvent la Mairie et la Poste.

Domaine du culte et sépulture

date de la fin du XIème siècle. Classée monument historique depuis 1926, les curieux pourront y admirer piétas et têtes de crocodiles sculptées qui ornent les poutres.

Le cimetière est situé en entrée de bourg, le long de la RD 31. Ses capacités sont

La Mairie

Mairie Poste

Eglise Cimetière



Domaine du scolaire et péri-scolaire

:

- maternelle CP

- CE1 à CM2

Les effectifs scolaires ont peu évolué depuis 1994 (46 élèves enregistrés en 1994 et 50 en 2001). Certaines années scolaires ont enregistré scolarisés: + 30 % des effectifs entre 1998-1999 (42 enfants scolarisés) et 1999-2000 (54 élèves inscrits).

Le nombre d s inscrits en maternelle est supérieur à celui des élèves inscrits primaire.

supplémentaire aux parents actifs.

Evolution des effectifs scolaires à Autrèche

2518

34

20 20

42

54

2220 21

303023 2424 24

2021

46 44 45 4550 50

0

10

20

30

40

50

60

1994

-95

1995

-96

1996

-97

1997

-98

1998

-99

1999

-200

0

2000

-01

2001

-02

Maternelle

Primaire

Total



Les séniors

La commune accueille une maison de retraite « Automne Paisible un centre

éfinitivement en maison de retraite. Installée rue du 8 mai, elle offre à ses habitants calme et proximité du centre bourg.

1.2.2 LES LOISIRS

Pour une petite commune rurale, Autrèche est largement dotée : court de tennis, terrain de football contigu à un parcours de santé. A proximité du bourg, ces équipements assurent un rôle structurant pour la commune.

Le tourisme

chemin de randonnée agrémente le cadre de vie

: 15 km, Tours, Blois : 30 km, la visite des châteaux de la Loire : Chenonceaux : 25 km, Chambord : 45 km), sa localisation vis-à-vis de la route des vins et Château de Beaumarchais. Outre les atouts architecturaux de ce dernier (XIXème siècle), le parc se visite. Il a

matérialisée par le camping municipal (33 emplacements). Deux gîtes permettent



La vie associative

Quatre associations animent la vie locale :

-

- « Bien vivre à Autrèche »

- « Soleil couchant », association du 3ème âge

- et le Club des jeunes.

Camping Pla

Château de Beaumarchais



II LA TRAME BÂTIE

2.1 LES CARACTÉRISTIQUES ARCHITECTURALES

Deux pôles urbains caractérisent Autrèche.

le bourg,

Le bourg abrite les équipements suivants : Mairie, école, poste, maison de vacances (pour

et le hameau de la Rivonnerie,

Situé au nord de la commune, il abrite un tissu désormais à dominante pavillonnaire, essentiellement composé de logements sociaux.

Les principales caractéristiques de la trame urbaine sont :

Pour les constructions anciennes (bourg et hameaux-écarts)

-

- une hauteur générale de bâti de rez-de-chaussée + 1 étage + comble,

- des toits majoritairement à deux pans en ardoise et tuile,

- une implantation des constructions présentant une façade sur rue.

Pour les constructions récentes (Lotissements des Ormeaux et de La Rivonnerie)

- un bâti construit en retrait par rapport à la voie et présentant leur façade sur rue,

- une faible à moyenne densité,

- une hauteur générale de bâti de rez-de-chaussée + comble.



ÉPOQUE DES CONSTRUCTIONS

Source : Cadastre


Légende

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372

371

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379

380

664 376

378

LA FOSSE BORDEAUX

361

LA HARDIERE

363 362

360

366

465 369

368

367

567 568

566

565

321

630

462 629

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358

a

a

348 668

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342

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650 351

340339

649347

LE BOURG

393

392675

655

(382)

381

458

399

395

398

397

389

674

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333

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Neuille-le-Lierre

482

481

471

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574

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LES ORMEAUX

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466

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276764

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Epoque de construction

Localisation du plan d'eau

de 1985 à nos jours

1950-1985

Avant 1949



2.2 LE PATRIMOINE BÂTI

-Dame

ème

de chaque côté par quatre longues et étroites fenêtres, très haut percées ; celles-ci sont de -circulaire

et voûtée en cul-de-four ;

Couverte en charpente avec bardeaux, la nef possède trois grosses sablières, sculptées chacune de deux têtes de crocodiles polychromes.

contreforts semi-demi cônes.

La construction des murs et des contreforts a été réalisée en petit appareil fort diversifié (perrons éocènes, silex sénoniens, tuffeau sénonien fossilifère et calcaire de Beauce).

-les-Blanches ; trois sont du XVème siècle et trois du XVIème siècle, dont une remarquable piéta.

Fontaines-les-Blanches

Fondée vers 1125, au lieu--les-

presque en totalité peu après.

Subsiste le logis abbatial reconstruit au XVIIIème siècle, qui conserve une salle de quatre tombant au centre sur une colonne à chapiteau octogonal, et une

salle ornée de peintures du XVIème siècle. Ce corps de logis modernisé a été inscrit à ; le sont également le pavillon du XIIIème siècle (remanié au XVIIIème et

abritant ème siècle), et la pote



Château de Beaumarchais

Beaumarchais (Bellum marchesum, selon un texte du XIIIème siècle) on un château récent à la façade imposant de briques rouges, qui se mire

; celui-assurer le ravitaillement en p -les Blanches. Le Château des Hâtes est également moderne constructions des XVème : et XVIème siècles, avec ses poivrières à créneaux décoratifs. Le château de la Remberge (ou Ramberge), ainsi nommé car situé à la source du ruisseau qui

-les-Blanches, est aussi une construction de la fin du XIXème e imitation Renaissance, comme le montrent en

particulier ses lucarnes. Le bourg a perdu son lavoir, mais demeure entouré au sud, par de



3ÈME PARTIE

LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT : EXPLICATIONS

ET INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU

PLU SUR L ENVIRONNEMENT ET

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

CHAPITRE 1 DES OBJECTIFS AUX ORIENTATIONS DE

DÉVELOPPEMENT DURABLE



I DU CONSTAT AUX OBJECTIFS

1.1 LA DÉMOGRAPHIE ET LE LOGEMENT

1.1.1 DÉMOGRAPHIE

Du constat aux besoins

Population 1982 1990 1999

Population sans double compte 254 328 400

3.63 % 2.23 %

Structure des ménages 1982 1990 1999

abitants 254 328 400

Nombre de ménages 91 117 143

Taille des ménages 2.8 2.8 2.8

nt.

La commune accueille une proportion importante de jeunes, phénomène dû entre autre à

405 habitants.

La pérennité de la commune passe par le besoin de renouvellement constant de sa population.

Population souhaitée dans 10 ans : 480 / 520 habitants soit une croissance de 30 %.

Des besoins aux objectifs

: croissance : 30 %, soit une gain de 10 habitants par an, nécessitant la production

migratoire tout en conservant le caractère rural de la commune.

Favoriser le maintien et le renouvellement de la population en place



1.1.2 HABITAT


Commune rurale, Autrèche connaît une pression fconstant du parc de logements.

Toutefois, le manque de disponibilité foncière ne permet plus de répondre aux besoins de

fortement importante. La commune souhaite diversifier son parc de logement en mettant à la disposition du public, différents produits (accession, logements locatifs sociaux ou non ; et de taille variée).

les évolutions prochaines sur le territoire

actuelle (La Rivonnerie).

Dans le cadre du rayonnement de ce « mini la communauté de communes désireux de résider à proximité de leur lieu de travail. En fonction des emplois exercés, les communes concernées par cet afflux devront proposer une offre de biens immobiliers suffisamment large pour couvrir la demande.


Répondre aux besoins des habitants et des migrants actifs cherchant à

Communauté de Communes).

de 5 constructions par an.

Simulation

Population 2003 405

Objectif 30 % 527 habitants en 2013

Prise en compte de la décohabitation : 5 % 26

Population réelle projetée 500

Gain de population 100

Taille moyenne des ménages 2.8

36



:

non, accession à la propriété), de la typologie (petits à grands logements).

de logements locatif et locatif social.

1.2 ACTIVITÉ ET L EMPLOI


:

, stratégiquement placée (A10 et RD31) appartenant désormais à la Communauté de Communes :

: Château-développement escompté.

En effet, seuls deux établissements sont actuellement localisés sur la ZA, pour une superficie totale de 7 ha, ce qui est assez faible. Ces deux entreprises ne représentent

La Communauté de Communes, dans le cadre de sa compétence sur le volet économique, a engagé une réflexion sur la redynamisation du bassin économique du

environnement géo-économique favorable :

une desserte routière très avantageuse, une économie diversifiée, divers organismes de formation présents dans le bassin de main- une croissance de la population.

Une certaine carence foncière a été relevée pour le développement économique à long terme du territoire intercommunal et plus largement du nord du département.

Même si plus de 33% de la superficie totale des ZA du Castelrenaudais reste inoccupée, les disponibilités foncières paraissent limitées voire inadaptées.



LES DISPONIBILITÉS FONCIÈRES DES ZONES D ACTIVITÉ DU CASTELTRENAUDAIS

Source : SODIE-DEMETER, Etude pour la redynamisation du bassin économique du Castelrenaudais

erie, , constitue le principal espace porteur pour un

envisagée.

Ville Dénomination Superficie disponible

Atouts Handicaps

Château-Renault

Parc Industriel Ouest

6,8 ha

proximité de la RN 10 une signalétique obsolète

présence de préfabriqués non entretenus

Château-Renault

Parc Industriel Nord

0 ha

éloignement des habitations

proximité de logements et du collège

présence de friches

Villedômer La Paquerie 2,24 ha être sur la RN aucun accès sur la N10

peu de disponibilité

Crotelles 0 ha une image et une vocation artisanale

des bâtiments dépassés

Auzouer-en-Touraine

Bec Sec 11,88 ha une réserve foncière « importante »

un enclavement fort

« au milieu des pavillons »

Autrèche La Rivonnerie 6,7 ha

un emplacement idéal

des réserves foncières importantes

un aménagement inexistant

une non visibilité sur

signalisation à revoir



Le potentiel de cette zone étant reconnu, la Communauté de Communes a lancé une étude pré-opérationnelle ayant pour finalité la détermination des conditions de succès pour la commercialisation de ce pôle industriel.

Au regard du potentiel géo- marché pour partie logisticien est fortement probable.

quelques artisans en centre-bourg, un emplacement commercial (jadis occupé par une boulangerie) :

La dimension « commerce » est délicate au sein des communes rurales. Pourtant, le petit commerce participe au maintien et au renouvellement de la population. Si cette dernière croit, le besoin de petits commerces de proximité se fera de plus en plus pressent.

et le monde agricole, qui se caractérise entre autres par de vastes espaces naturels à forte richesse agronomique.

de la moitié de la surface communale. Les productions sont essentiellement céréalières, mais des élevages spécialisés caractérisent également cette activité.

Sept exploitations agricoles sont dénombrées. Une seule est soumise au régime des

ricole.


correspondant à leurs besoins.

Etre garant vis-à-vis du monde agricole de la pérennisation de leur de leurs besoins.



1.3 LA VALORISATION DU CADRE DE VIE

1.3.1 LA GESTION DE L ESPACE


Le centre ville

Le développement urbain est cloisonné entre la RD 31 et la R 28. En effet, le centre :

- - -

c. Les premières formes pavillonnaires apparaissent : lotissement des Ormeaux.

la commune.

Une situation héritée du passé : Les Héronnières et le lotissement de la Rivonnerie

pavillons, situés le long de la R 2, au niveau du lieu-dit « Les Héronnières ».

Plantées au milieu de nulle part, ces constructions se trouvent en face du forage

de les rcommune ?

Source :

Photographie aérienne

Conception :

SIAM Centre



mutations

nement naturel constitué de :

-

-

-

Le bourg reste le coeur névralgique de la commune. Cependant, trait caractéristique ne commune rurale, des hameaux et écarts jouent également un rôle important

car ils abritent les « 50%

en revanche spatialement très circonscrits.

Hormis la Rivonnerie, les hameaux et écarts ne sont composés tout au plus que de quelques habitations (3-4 maximums).


commune.

Promouvoir un urbanisme équilibré :

- compte tenu de la politique intercommunale en matière de

menée,

- du fonctionnement et des « dysfonctionnements » actuels du centre bourg (rupture géographique entre le centre bourg et Les Héronnières, la RD 31),

-

Dessiner les pôles de vie identifiés afin de ne pas encourager



1.3.2 LA GESTION D UNE COMMUNE SOLIDAIRE ET DURABLE


La commune dispos

Les capacités épuratoires permettent de répondre aux besoins actuels. La commune

toutefois, le ruissellement pa

La municipalité pallie à ces désagréments, mais des travaux plus importants auront

le passage à « 2X3 » voie

en terme de paysage

Massifs boisés, vallées (sèches ou humides), plateau agricole offrant de larges vues lointaines, telles sont les principales entités identifiant Autrèche.

A ce titre, et outre la richesse faunistique et floristique de certains secteurs, ces atouts participent au bien être des locaux et des visiteurs.

du centre bourg, il paraît opportun de circonscrire son extension et de penser ce



Pour cela, un renforcement de son accompagnement paysager via le végétal (haies nécessaire.

Ce dernier doit permettre de conférer une identité durable à ce groupe

en terme de patrimoine bâti

-les-exceptionnel. Il se compose de trois châteaux au charme certain (Beaumarchais, les Hayes et Remberge) ainsi que de quelques fermes anciennes joliment réhabilitées.


Valoriser le caractère des bois présents sur le territoire.

Préserver et enrichir les milieux humides (fossés, au) favorisant de cette manière la

biodiversité.

Développer les espaces verts et créer des ambiances paysagères.

urbaine et :

- les contraintes naturelles (zones humides) et techniques (urbanisation linéaire, saturation du

;

- la préservation des paysages : les vallées, les boisements (massifs ou alignement) et les cônes de vue sur le plateau agricole.

La Rivonnerie apparaît dans le paysage comme un hameau participant au paysage



II DES OBJECTIFS AUX ORIENTATIONS DE

DÉVELOPPEMENT DURABLE

2.1 UNE POLITIQUE DE L HABITAT ADAPTÉE ET MAÎTRISÉE

RELANCER LA CROISSANCE

DÉMOGRAPHIQUE

Malgré les pressions péri urbaines, la commune souhaite contenir son expansion démographique :

Population souhaitée dans 10 ans :

480 / 520 habitants soit une croissance de 30 %.,

à échelle « humaine » de façon à ce que la commune puisse « absorber » cet apport de population.

RELANCER LE RYTHME DE

CONSTRUCTION PAR LA RÉALISATION DE 5

CONSTRUCTIONS PAR AN

. EN RESPECTANT LES

ÉQUILIBRES ACTUELS DE LA

COMMUNE

sur le territoire et

Choisir un site pertinent permettant de couvrir les besoins communaux et intercommunaux (via la création

vocation Intercommunal) : Le bourg-Les Héronnières

Concevoir un aménagement commun, conciliant la confortation de deux pôles de vie distincts : (extension du

en ne permettant confortation limitée des hameaux.

LUTTER CONTRE LE

VIEILLISSEMENT

EN FACILITANT LA MIXITÉ

SOCIALE ET

DÉMOGRAPHIQUE

EN FAVORISANT L ACCUEIL

DE JEUNES MÉNAGES.

Permettre la réhabilitation et la mise en valeur du parc ancien.

Définir des programmes de logements favorisant un accès au logement à tous.

Le locatif, social ou non étant souvent un premier pas vers

OBJECTIFS ORIENTATIONS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE



PERMETTRE UNE ÉVOLUTION

DES LOGEMENTS INDIVIDUELS

DANS LE RESPECT DES

CARACTÉRISTIQUES DES

QUARTIERS, EN VUE DE

FAVORISER LE MAINTIEN SUR

PLACE DE JEUNES MÉNAGES

Mettre en place des règles adaptées dans le cadre du PLU pour permettre des extensions de constructions existantes.

Respecter les exigences et les besoins de la population,

Constituer des réserves foncières à long terme permettant

DIVERSIFIER L OFFRE DE

LOGEMENTS

EN FAVORISANT UNE

CERTAINE MIXITÉ, NOTAMMENT

EN TERMES DE LOGEMENTS

LOCATIFS

Privilégier une certaine mixité des programmes de constructions de logements de façon à répondre aux besoins et moyens de la plus large gamme de population possible

- accession à la propriété,

- logements locatifs, sociaux ou non,

- diversité de la taille des unités logements.

personnes âgées de se rapprocher des équipements, des

2.2 LA PROMOTION D UN NOUVEL ÉLAN ÉCONOMIQUE

PÉRENNISER LES EMPLOIS DE

LA COMMUNE

EN FAVORISANT LE MAINTIEN

DES ACTIVITÉS DE PROXIMITÉ

MAIS EN RESPECTANT

L ÉQUILIBRE

INTERCOMMUNAL.

actuelle et les activités liées aux loisirs et à la restauration (Beaumarchais et La Harpinière).

Favoriser la création de petites structures commerciales ou de services dans les quartiers.

Répondre aux besoins des entrepreneurs désireux de :

- une desserte privilégiée (A10, échangeur, et RD 31),

- (A10),

- e importante.




Source : Photographie aérienne Conception : SIAM Centre

CONFORTER ET PRÉSERVER LA

VOCATION AGRICOLE

EN PROTÉGEANT LE PLATEAU

AGRICOLE DES TIERS

EN PERMETTANT AUX

AGRICULTEURS DE

DIVERSIFIER LEUR ACTIVITÉ.

exploitants.

Prévoir au sein du règlement du PLU, la possibilité pour des exploitants de diversifier leur activité, via le tourisme vert,



2.3 LA PRÉSERVATION D UN CADRE DE VIE DE QUALITÉ ET LA VALORISATION DE L IMAGE VERTE DE LA

COMMUNE

REDESSINER LES CONTOURS

DU BOURG POUR CORRIGER

« LES COUPS PARTIS »

conforter un pôle de vie :

des « Héronnières » pour répondre à un des enjeux du

population, soulève plusieurs éléments :

Avantages :

des équipements et services. De plus, le bourg est un lieu

Autrèche, 70 résident dans le bourg ;

ère(s) permettant à la ;

vierge » et de quelques constructions pour recomposer et restructurer un ensemble ;

gérer les besoins de développement de la commune tout en sachant que compte tenu de la configuration

du bourg : - au nord :

- envisageable pour des raisons de sécurité, de

- au sud : les terrains sont humides,

- et les hameaux ou écarts ne sont pas voués à une quelconque expansion;

(accompagnement paysager), via la route de Dame-Marie-les-Bois et la R2.




Source : Photographie aérienne Conception : SIAM Centre

PROTÉGER LES ESPACES

NATURELS

PLATEAU DECOUVERT

CAMPAGNE ARBORÉE

MASSIFS BOISÉS

Identifier les espaces sensibles et mettre en place un zonage assurant leur protection.

Ceinturer les espaces bâtis à leurs justes besoins.

VALORISER ET PROTÉGER LES

ESPACES NATURELS SITUÉS AU

SEIN DU TISSU URBAIN ET À SA

PÉRIPHÉRIE

Identifier et protéger par un zonage adapté les « poumons verts » existants au sein du tissu urbain ainsi que la zone

du plateau agricole.

RESPECTER L ESPRIT DE

CAMPAGNE Offrir la possibilité à la population existante et future de

hameaux.



CONCILIER LE DÉVELOPPEMENT

COMMUNAL AVEC LA

PRÉSERVATION DU PATRIMOINE Inciter à la réhabilitation et à la restauration du bâti ancien

ire.

services instructeurs.

Identifier les sites remarquables et les protéger strictement.

tions qui

financièrement.

LUI PERMETTRE D ÉVOLUER

EN NE CRÉANT PAS DE

RÈGLES TROP

CONTRAIGNANTES

ET EN INCITANT À LA

RÉHABILITATION


PLU - Modification n°1 98

3ÈME PARTIE

LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT : EXPLICATIONS

ET INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU

PLU SUR L ENVIRONNEMENT ET

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

CHAPITRE 2 LA TRADUCTION DU PROJET D AMÉNAGEMENT

ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES

PIÈCES DU PLU ET INCIDENCES DES ORIENTATIONS SUR

L ENVIRONNEMENT MESURES

D ACCOMPAGNEMENT



I DES ORIENTATIONS AUX ACTIONS

1.1 LE ZONAGE

1.2 LES DISPOSITIONS

RÉGLEMENTAIRES

: le centre bourg et La Rivonnerie

Destination de la zone

La zone urbaine correspond aux secteurs agglomérés

Elle comprend

le bourg,

rticule autour de la rue du Général de Gaulle. Le bourg abrite les équipements suivants : Mairie, école, poste, maison de vacances (pour les retraités du

au titre des monuments historiques. Un tissu pavill(Les Ormeaux). Il est équipé de tous les réseaux de viabilité (eau potable, assainissement collectif,

et le hameau de la Rivonnerie,

Situé au nord de la commune, il abrite un tissu désormais à dominante pavillonnaire, essentiellement composé de logements sociaux.

La zone doit pouvoir évoluer progressivement en



Les principales caractéristiques de la zone urbaine sont :

Pour les constructions anciennes

- de la voie,

- une hauteur générale de bâti de rez-de-chaussée + 1 étage + comble,

- des toits majoritairement à deux pans en ardoise et tuile,

- une implantation des constructions présentant une façade sur rue.

Pour les constructions récentes

- un bâti construit en retrait par rapport à la voie et présentant leur façade sur rue,

- une faible à moyenne densité, - une hauteur générale de bâti de rez-

de-chaussée + comble.

OBJECTIFS DES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

2 de la 2ème

partie du présent rapport met en exergue une différenciation du bâti selon les périodes de constructions.

Le classement du bourg en zone U « unique » sans distinction du noyau ancien et des constructions plus récentes est un choix politique.

simplification de PLU au niveau unique ».

des fonctions urbaines (habitat individuel et collectif, commerces, services équipements) dans le respect

t.

Prévoir une souplesse dans la réglementation

bâti existant.

Obtenir une harmonisation architecturale avec

onstructions existantes quelle que soit leur nature sous réserve de ne pas porter atteinte au site.




intercommunale de la Rivonnerie.

Ce industrielles, artisanales, commerciales, de services et de bureaux.

Située le long de la RD 31, ce secteur accueille actuellement quelques entreprises dont un restaurateur.

OBJECTIFS DES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES

Accueillir des activités économiques, artisanales,

commerciales, de services et industrielles.

Permettre le développement des activités existantes.

Aérer la zone en imposant une emprise au sol.

en

extérieur.

Sécuriser les accès à la zone : accès direct depuis la RD 31 interdit et notamment respecter les

Imposer des retraits par rapport aux voies pour paysager la zone, notamment depuis la RD 31.

des constructions dans leur environnement.



La création de réserves foncières à vocation


Les zones 1AU et 2AU constituent des réserves à une urbanisation future à vocation principale

Zone 1AU Identifiant le site des Héronnières, cette zone est destinée prioritairement au développement organisé

vec celui-ci. Sa localisation, à proximité du bourg,

Zone 2AU

La zone 2AU est une zone à urbaniser, non desservie par les réseaux constituant une réserve à long terme à vo

pacités

insuffisantes.

Situées au niveau des Héronnières, non desservies par les réseaux, elles identifient les parties du territoire sur lesquelles la commune envisage de se développer à plus ou long terme.


Zone 1AU

Réaliser une extension du tissu urbain dans le cadre

assurer le bon fonctionnement avec le bourg.

et des fonctions urbaines : habitat individuel, collectif,

existant et son environnement naturel.

plantation des constructions, souple afin de permettre une forme

ancien.

Générer un volume bâti homogène en limitant la hauteur des constructions.

Zone 2AU

zone.



PRINCIPES D AMÉNAGEMENT DES HÉRONNIÈRES

Source : extrait du zonage

1AU : 4.45 ha

Surface utile : 33 846 m2

Mixité sociale

Lots libres

2AU : environ 5 ha

Surface utile : 38 461 m2

Mixité sociale

Lots libres

LES HERONNIERES

LES ORMEAUX

n 55

des

C.D N

55

chemin

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Orm

eaux

C.R. n 28

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676a 242

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250

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458

396

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397

482

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306

305

483

254

257

557 564

255

503

563

253

260

261

577

610

a

582 a

470

576

a

638

446

171

172

258

473

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609

a

604

a

581

a

506

265

63264

471

466

481

A

NL

U

Nh

1AU

Nh

Nh

Nh

Nh

2AU

ER 1

ER 2



Accueillir de nouveaux habitants et répondre aux objectifs démographiques de la commune.

Sécuriszones (emplacements réservés n°2 et 3).

Mise en valeur et sécurisation du carrefour CD 55 et CR 28 (emplacement réservé n°1)

e (location, accession à la propriété)

Garantir un cadre de vie privilégié aux futurs habitants (dispositions réglementaires).


La zone 2AUx est une zone à urbaniser, non desservies par les réseaux, identifiant les parties du territoire, sur lesquelles la commune envisage, via la Communauté de Communes du Castelrenaudais, un développement du pôle économique.

Cette zone constitue une réserve foncière à long terme à

industrielles, artisanales, commerciales, de services et de bureaux.

actuelle de la Rivonnerie, cette zone est destinée prioritairement au développement

une modification ou une révision (simplifiée ou globale) du PLU, intégrant entre autres le

Conformément à ces dispositions, la modification n°1 du PLU a procédé à

zone, correspondant au périmètre de la Zone Porte de

Touraine » dont le dossier de création a été approuvé par le Conseil communautaire le 23 avril 2019. La surface ainsi ouverte à

iron 24,62 ha : elle a été clas

règlement est en outre complété par le Cahier des Prescriptions Architecturales et Paysagères de la ZAC.


La Communauté de Communes a lancé une étude pré-opérationnelle ayant pour finalité la détermination des conditions de succès pour la commercialisation de ce pôle industriel.

rendu ses conclusions.

A ce titre, le Conseil Municipal, en accord avec la Communauté de Communes et la Subdivision de

2AUX (réserve foncière à moyen long terme dont

modification ou révision simplifiée du PLU intégrant les ée par la Communauté

de Communes).

Permettre aux constructions et occupations du

zone.

de la zone.



Identifier le monde agricole zone A


La zone A est une zone naturelle constituée des parties du territoire communal, non équipées, ayant une vocation agricole. La valeur agronomique et biologique des sols la caractérise.

Cette zone est à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou écologique des terres agricoles. Elle est destinée aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou

Seules les occupations et utilisations du sol directement liées à leur mise en valeur peuvent y être autorisées.

Cette vaste zone identifie tout le potentiel

Elle est parsemée de boisements structurants

spécifique à cet effet.


Protéger les terres et les exploitations agricoles.

Garantir le anticiper les besoins de son évolution (tourisme vert).

habitations des exploitants agricoles.

s le site naturel des constructions à usage agricole.

Anticiper les évolutions technologiques via la

Tenir compte de situations spécifiques et notamment de la présence de gîtes.



paysages sensibles Destination de la zone

La zone N est une zone naturelle et forestière, comprenant les secteurs du territoire communal, à protéger en raison, soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique,

Cette zone identifie toute la partie boisée du plateau communal (plateau sud : est et ouest).

Cette zone est partiellement concernée par des

les Châteaux de Beaumarchais, de la Remberge, des Hayes et des Fontaines Blanches.

La zone N est destinée à être protégée, dans la mesure où elle identifie des entités paysagères structurant le territoire communal.

Cette zone abrite les sous secteurs suivants :

- NL : constituant les espaces de loisirs publics ou privés de la Commune : Le Château et le

centre bourg, le camping, le site de la Harpinière (activité de loisirs et commercial : crêperie),

- Nh : identifiant les écarts où se mêlent

résidentiel et activité agricole.


Assurer une bonne gestion du patrimoine historique, bâti, boisé et naturel.

limitée.

la flore.

Conserver et mettre en valeur le caractère ludique et paysager des sous secteurs NL, et permettre aux



Matérialisation des surfaces

ÉLABORATION DU PLU

ZONE SUPERFICIE EN HA

ZONE URBAINE

U 16.91

Ux 11.12

Uxb 4.1

TOTAL ZONE URBAINE 32.13

ZONE À URBANISER 1AU 4.45

1AUx 24.62

2AU 4.97

2AUX 57.26

TOTAL ZONE À URBANISER 94.55

ZONE AGRICOLE

A 1 110.09

ZONE NATURELLE ET FORESTIÈRE

N 566.09

Nh 25.51

NL 74.99

Total Zone Naturelle et forestière 666.59

SUPERFICIE TOTALE * 1 900.11 ha

EBC 660.18 ha

bois à conserver 1.14 ha

NB : La variation de superficie entre le total des zones ici reporté et la source IGN est due au

support informatique utilisé.



1.3 LES ESPACES BOISÉS CLASSÉS

SANCTUARISATION DES BOISEMENTS EXISTANTS

Les boisements jouent un rôle privilégié sur le territoire communal. Caractéristique paysagère forte, leur protection et sauvegarde constituent un enjeu majeur du PLU.

-

Faute de pouvoir tous les citer, ces boisements sont matérialisés au plan de zonage du PLU.

boisements classés :

Les Bois de Princé,

Pièce de Chiveau,

Le Boudillon,

Pièce de Mars,

Misserie,

La Noue,

Les Plantations,

Beaumarchais,

Remberge,

Fontaine les Blanches,

Les Hayes,

Les bois de Porcherieux,

Les bois de Fossillon,

Bois de Corneau,



PRINCIPAUX BOISEMENTS A PROTÉGER

Source : cadastre et relevé de terrain




1.4 LES EMPLACEMENTS RÉSERVÉS

Ces E

N° DÉSIGNATION BÉNÉFICIAIRE SUPERFICIE

EN M2

1 Aménagement du carrefour pour sécurisation CR 28 et Chemin départemental n°55 de Reugny

Commune 1 177.4 m²

2 Elargissement du chemin communal n°2 de Saunay

(voi

Commune 4 531.18m²

Total de la surface des emplacements réservés 5 708.58m²



3ÈME PARTIE

LE PROJET DE DEVELOPPEMENT D UTRÈCHE

CHAPITRE 3 COMPATIBILITÉ DU

PROJET AVEC

LES LOIS ET

RECOMMANDATIONS

SUPRA COMMUNALES

ET

INCIDENCES DU PLU SUR

MESURES



I COMPATIBILITÉ DU PLU AVEC LES LOIS ET

RECOMMANDATIONS SUPRACOMMUNALES

1.1 LES SERVITUDES D UTILITÉ PUBLIQUE

Code

Intitulé de la servitude

Textes institutifs

Gestionnaire

AC1

Protection des monuments historiques

Loi du 31 décembre 1913 modifiée

Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine 36, rue de Clocheville - 37000 TOURS

Objet local

ACTE DE CRÉATION Abbaye de Fontaine-les-Blanches (Inv. M.H.) AM

14 septembre 1949

Eglise (Inv. M.H.) Arrêté Ministériel 19 juillet 1926

Code


Textes institutifs

Gestionnaire

AC2

Protection des sites et des monuments historiques

Loi du 2 mai 1930 modifiée

Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine 36, rue de Clocheville - 37000 TOURS

Objet local

ACTE DE CRÉATION

Etang de Fontaine les Blanches (sites inscrit) Arrêté Ministériel 17 septembre 1942

Code


Textes institutifs

Gestionnaire

AS1

Périmètre de protection des eaux potables et minérales

03/01/1992. Art. L.20 Code San. Pub.

Sociale 38, rue Edouard Vaillant 37042 TOURS CEDEX

Objet local

ACTE DE CRÉATION

Protection de forage des « Héronnières » Arrêté préfectoral de DUP 09 MAI 2001



1.2 LES DISPOSITIONS SUPRACOMMUNALES ET

RÉGLEMENTAIRES

La prévention des risques et des nuisances sécurité

«

prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature, la réduction des nuisances sonores. »

Les risques naturels

-ci a subi des éboulements, glissements et affaissements de terrain, notamment le 25 mars 1995 ; ces

juillet 1995. Les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols constatés

stériel le 8 juillet 1997. Enfin, les inondations, coulées de boues et mouvements de terrain intervenus entre le 25 et le 29 décembre 1999.

Si ces phénomènes sont regroupés et liés à une couche géologique bien localisée, il y a

Les sites concernés par tout développement urbain ou économique ne sont pas concernés pas ces phénomènes.

Les risques technologiques

Les risques technologidépartementale n°31, qui traverse la commune, constitue un axe de liaison privilégié pour le trafic poids lourds. Elle est certainement empruntée par des véhicules transportant des matières dangereuses, ce qui peut comporter un risque pour la commune.

Ces risques concernent ensuite les installations classées agricoles pour la protection de

constructibles du PLU, afin de ne pas compromettre une éventuelle extension des

constructions admises dans cette zone se trouveront automatiquement au-delà de la

agricole. Cela concerne à Autrèche le domaine de Beaumarchais, qui est répertorié installation classée agricole.

proximité de cet établissement classé.

La localisation et les emprises des nouvelles zones de développement futur industriel envisagées doivent également être déterminées en préservant de toute nuisance la population locale riveraine.



Les nuisances

La Loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit crée des pouvoirs nouveaux pour les aménageurs et constructeurs, et élargit la protection des riverains et occupants de logements. Sous le titre « infrastructures de transports, urbanisme et construction », la Loi prévoit le classement des infrastructures en fonction de leurs caractéristiques

-ci sont classées en cinq catégories. La

catégorie 300

La pièce 5d du PLU « nisation » informe le pétitionnaire de cet élément.

La sécurité

111-1-dehors des espaces déjà urbanisés des communes, les nouvelles constructions et installations sont interdites dans une bande préétablie en fonction du type de voirie. Pour

RD31, et dans une bande de 100 bretelles de raccordement.

Il est cependant possible de ne pas appliquer ces dispositions dès lors que des règles spécifiques justifiées et motivées (au regard notamment des nuisances, de la sécurité, de

LU. De plus, ces

constructions existantes.

La pièce 5d du PLU « » informe le pétitionnaire de cet élément.

La révision du PLU doit aussi

Les prescriptions applicables en matière de sécurité incendie intéressent les 114-4

Dades activités, la défense incendie doit être renforcée.

La pièce 5d du PLU « Plan des contraintes» informe le pétitionnaire de cet élément.



Dans le cadre de la prise en compte de la Loi Paysage du 8 janvier 1993, et en application des articles L 110 et L 121-la préservation des différentes entités paysagères du territoire communal. Celui-ci est fortement contrasté, puisque le quart nord-est de la commune est un paysage ouvert, support de la grande culture, alors que le reste du territoire est largement occupé par des massifs forestiers. Le PLU devra tenir compte de ces espaces.

Les dispositions du PLU sont conformes à ces références tant à travers le zonage

Exemples : délimitation des zones U, AU et secteurs Nh à leurs strictes nécessités, aspects réglementaires, identification de parties du territoire sensibles

(circuits homologués par le Comité Touraine de Randonnée Pédestre) ; à cet effet, le PLU devra prendre

Le rapport de présentation affiche ses sentiers et aucune disposition du PLU ne les met en péril.

(SDAGE du bassin Loire-Bretagne, approuvé le 26 juillet 1996 par arrêté du Préfet de la région Centre, entré en vigueur le 1er décembre 1996), constitue un instrument de cohérence. Les objectifs

surface, en participant à la réduction de la pollution due aux rejets urbains, mais aussi sauvegarder et mettre en valeur les zones humides.

Il doit être tenu le plus grand compte des ressources, tant quantitatives que qualitatives, ainsi que de leur protection, dans les projets de développement industriel, agricole et urbain.

Les analyses précédentes ont mis en évidence le fait que le secteur des Héronnières était le seul site permettant le développement « urbain (face au forage).

Consciente de la nécessité de préserver la ressource « eau », la Municipalité ement de cette zone.



-dans le réseau hydraulique de surface doivent rester exceptionnelles.

en matière : « les communes prennent obligatoirement en charge les

» (article 35 de la Loi mai 1986 fixant les modalités de contrôle technique assurée par les

communes). Dans ces conditions, il convient de tenir compte de ces paramètres pour

la technique employée.

janvier 1992 ont également pour objet de préserver les écosystèmes aquatiques, les sites et zones humides. Les zones humides sont des « de façon permanente ou temporaire. La végétation, quand elle existe, y est dominée par

».

par un ensemble de fossés. Par ailleurs, la nature du sol explique la présence de nombreux

zones méritent une protection forte.

La recherche de sites permettant la satisfaction des objectifs communaux a mis

abandonnée du fait de leur caractère humide et de la volonté des élus de ne pas soumettre à un quelconque risque les pétitionnaires.

Quant aux points ne sont plus à démontrer, le PLU les classent majoritairement en zone A (car

volonté des élus de leur protéger des tiers.



II INCIDENCES DE LA MISE

PLU SUR L ENVIRONNEMENT ET MESURES

D ACCOMPAGNEMENT

2.1 INCIDENCES 2.2 MESURES D ACCOMPAGNEMENT

sUR LES MILIEUX NATURELS ET PHYSIQUES

La topographie et la géologie

communal. Les affouillements et exhaussements de sol sont interdits pour ne pas perturber et polluer les sols et sous-sols.

Toutefois, les nouvelles constructions peuvent avoir un impact direct sur la qualité des sols et sous-sols

Conformément aux premières orientations

cours de réalisation) et aux éléments

ent seront

contraintes pédologiques (stabilité des sols, profondeur des nappes, sensibilité du milieu récepteur).



La protection des ressources en eau est « compromise » par :

- (périmètre de captage)

- la possibilité de développement des hameaux doit engendrer une légère augmentation des rejets dans les fossés.

-

Les milieux agricoles Réduction des surfaces agricoles

- sur le plateau agricole nord du fait de

- en continuité du bourg du fait de la

création des réserves foncières à court et moyen terme des Héronnières

Renforcement de la protection des terres agricoles productives.

Dans les zones classées A, toute construction ou installation non liée directement aux exploitations (hors ouvrages

ces secteurs doit se faire à échéance de 10 ans. Leur usage agricole reste viable sur les terres non aménagées.

En ce qui concerne la zone 2AUx, les terres concernées ont certes une

sont réellement exploitées.

de faisabilité diligentée par la communauté de communes doit

périmètre exact.

De plus, la situation des exploitations agricoles au sein des hameaux et écarts (Nh) permet aux exploitants

Limitation des surfaces urbanisées au strict besoin communal.

Réalisation d étude sur la faisabilité,

les mesures nécessaires à sa réalisation. Elle devra entre autres prendre en compte les conséquences des surfaces imperméabilisées, les effets de la « 2X3 voies » de

dispositif « tampon

des eaux de pluies.

cette étude, la municipalité a préféré adopter un principe de précaution en

« fermée ouverture est conditionnée à la

révision (simplifiée ou globale) du PLU qui devra intégrer et démontrer la façon dont ces nuisances sont accompagnées.



Les milieux naturels et boisés

Renforcement de la protection des espaces boisés

Les espaces boisés sont protégés contre leur défrichement total et leur abattage partiel est soumis à autorisation.

Protection des éléments structurants du paysage

Les éléments structurants du paysage sont protégés et les limites naturelles entre zones urbaines et milieux naturels sont définies par la zone tampon classée N.

Les écosystèmes la faune et la flore

Renforcement de la protection des terres cultivées classées en A et des massifs boisés classés en N et dont le défrichement est interdit ou soumis à autorisation.

Constructibilité réduite des espaces à vocation naturelle dans le bourg et les hameaux.

flore locales.

Les principaux boisements structurants ont été protégés par un classement en EBC.

Un boisement est conservé sur le site de la zone 2AUx. Cet outil plu souple



SUR LA QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE

atmosphérique et de la présence dominante des espaces naturels (près de 90 % du territoire

improbable.

Toutefois, certaines orientations du plan peuvent :

- une augmentation des émissions de

circulation croissante des véhicules

supplémentaires).

- émettre des rejets atmosphériques particuliers.

La collecte et le tri des déchets

Du fait du renforcement des zones urbaines ou à

quantité de déchets produits doit croître en petite quantité.

Information et sensibilisation des habitants de la commune sur les recours à des éco-produits et produits recyclables, possibilités de tris et

orts volontaires en des points spécifiques de déchets ménagers spéciaux et produits polluants.

- apport, puis, à long terme, par services de collecte dans le cadre de

- Maîtrise des déchets de chantiers par arrêté municipal lors de la réalisation des projets prévus dans le plan.



Augmentation de la surface imperméabilisée

Du fait de la faible évolution des zones naturelles vers des zones urbanisables et de la volonté de ma

également plus importants du fait de

mais les réseaux existants restent largement suffisants pour accueillir cet apport supplémentaire.

Dans les zones urbanisées :

Renforcement des dispositifs de traitement.

Respect des premières orientations du schéma

Mise en place de systèmes

sur les parties non desservies par le réseau collectif.

n et de rétention à la parcelle.

Limitation des rejets industriels et agricoles dans le milieu naturel par des dispositifs de traitement conformes aux normes en vigueur.

Examen de nouvelles solutions pour pallier aux dysfonctionnements de la

ration (étude en cours).

Etude à venir sur la prise en compte les conséquences des surfaces imperméabilisées, les effets de la « 2X3 voies » de

tampon » à

des eaux de pluies.



Prise en compte des risques ou nuisances

des infrastructures de transport terrestres.

La RD 31 est classée voie à grande circulation.

Report des secteurs concernés sur le plan des contraintes (pièce 5d)°

Rappel dans le règlement de la législation en vigueur.

Les abords de la RD 31 sont protégés par un classement en N au niveau du lotissement de la Rivonnenie.

La délimitation de la partie « agglomérée pas étendue.

SUR L HABITAT

sein des zones urbaines.

La délimitation de la zone U ne tient compte que de

urbain.

Les écarts ont été délimités de manière à utiliser les dents creuses uniquement.

Apport démographique maximal estimé à un gain de 10

logements en 10 ans.

Autrèche avec celle de la Communauté de Communes.

Phasage dans le temps de :

Des disponibilités foncières au sein du tissu urbanisé qui peuvent accueillir les nouveaux habitants dans un premier temps.

Une seule zone de développement urbain : Les Héronnières

dont le phasage se matérialise par une zone ouverte à

re à plus long terme dans sa continuité.

Habitat et intercommunalité

La zone des Héronnières permettra à terme aussi de répondre aux besoins de

le parc de la Rivonnerie, lorsque celui-ci sera réalisé.



SUR L ÉCONOMIE ET L EMPLOI

cadre de la communauté de communes.

: Parc de Beaumarchais, crêperie de la Harpinière.

Le tissu artisanal, commercial et de service en zone U

en place et la limitation de la nature des activités

offre quelques possibilités de constructions.

La politique de développement économique est une compétence de la Communauté de Communes. Des études ont

développement du site

techniques sont en cours.

Ces mesures ancrent la volonté communale de tenir compte de

activités générant des nuisances dans le tissu urbain

SUR LES ÉQUIPEMENTS

Croissance démographique et augmentation des effectifs scolaires

Le dicet apport, étalé dans le temps.

Impact du développement industriel sur le

système de gestion des eaux usées

Réalisation d étude sur la

fonctionnement de la zone ctivité qui précisera toutes

les mesures nécessaires à sa réalisation. Elle devra entre autres prendre en compte les conséquences des surfaces imperméabilisées, les effets de la « 2X3 voies

« tampon ouest de la RD

brutale des eaux de pluies.

de cette étude, la municipalité a préféré adopter pour un principe de précaution en classant le site

fermée » ouverture

est conditionnée à la réalisation

(simplifiée ou globale) du PLU qui devra intégrer et démontrer la façon dont ces nuisances sont accompagnées.



SUR LES CIRCULATIONS

Augmentation des trafics

L'ouverture à l'urbanisation des secteurs du bourg et de la Rivonnerie doit engendrer une croissance minime des trafics automobiles sur la RD 31 et les autres voies.

Aménagement de nouvelles voiries

tient compte des effets de cette croissance de trafic et

réseau existant (voies automobiles mais également cheminements piétonniers) et la limitation des accès directs sur les voies concernées.

Réalisation à terme réservés pour

accéder au bourg par la zone

nécessité de cette voie sera

sur la faisabilité de la zone

Limitation des accès sur la route nationale.

SUR LA SÉCURITÉ

RD31

(marges de recul, aménagement de carrefours et restriction des accès directs sur les grands axes)

-1-4 du

du règlement

SUR LA QUALITÉ DU PATRIMOINE ET DES FORMES URBAINES Préservation des perspectives sur le patrimoine.

La réalisation de constructions neuves peut modifier

Préservation du patrimoine rural (corps de fermes et maisons rurales dans les hameaux).

Valorisation des entrées de ville.

Intégration dans le règlement de prescriptions spécifiques tendant à :

- du bâti ancien.

- bâtiment dans le contexte bâti existant ou environnant.



SUR LA QUALITÉ DES PAYSAGES

Les

ment volontaire, global et cohérent dont les dispositions et le schéma de principe

Ces dispositions intègrent des notions de préservation du cadre de vie (constructions intégrées au site, adaptation

modification n° 1 du plan local d’urbanisme d’autrÈche · sommaire prÉambule p 6 1¨re...

Documents