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  • 7/31/2019 Mission conomique princire : un nouvel lan pour les relations commerciales avec le Japon, Infor FEB 21, 21 juin

    1/4

    Aprs la Chine fin 2011, le Vietnam en mars

    2012, nos entrepreneurs belges ont mis le cap

    sur une autre destination majeure du continent

    asiatique : le Japon. Selon certains, ce dernier

    ne reprsentait pas une destination prioritaire

    pour nos entrepreneurs, avanant comme argu-

    ment la dflation qu'il connat actuellement etle fait qu'il affiche lune des dettes publiques

    les plus leves au monde. De plus, alors que

    le pays retrouvait le chemin de la croissance

    en 2010, les catastrophes naturelles s'y sont

    succd, en 2011, mettant un terme lopti-

    misme renaissant des marchs et occasion-

    nant, selon la Banque Mondiale, des dgts

    avoisinant les 235 milliards USD dans des

    maillons indispensables de la chane de pro-

    duction : le secteur automobile et celui des

    semi-conducteurs, notamment.

    Nous restions cependant convaincus que le

    moment de se rendre dans la troisime puis-

    sance conomique mondiale (lun des pouvoirs

    d'achat les plus levs au monde) tait le bon.

    La croissance conomique y est estime

    2,7% : un indicateur dopportunits nom-

    breuses pour nos entreprises. Ensuite, si le

    taux lev du Yen reprsente un handicap pour

    les entreprises exportatrices japonaises, il

    constitue un avantage que nos socits doivent

    saisir. Enfin, les autorits japonaises semblent

    vouloir engager leurs relations commercialesdans une re nouvelle douverture. Cet lan se

    manifeste, entre autres, par une amlioration

    de la balance commerciale entre nos deux

    pays et par la confirmation dinvestissements,

    sur notre territoire, provenant de plus de 200

    entreprises japonaises, entreprises qui

    emploient prs de 25.000 personnes.

    Cest pourquoi, avec lappui du vice-Premier

    ministre du Commerce extrieur et des trois

    ministres rgionaux en charge de lconomie,

    nous avons insist auprs de la fdration desentreprises japonaises le Nippon Keidanren

    sur limportance de louverture rapide de ngo-

    ciations entre lEurope et le Japon en vue de la

    conclusion dun accord de libre-change. Nous

    avons, cet gard, mis l'accent sur la suppres-

    sion des barrires non tarifaires aux importa-

    tions (par exemple celles qui alourdissent trs

    fortement les procdures dautorisation de

    commercialisation des mdicaments) et sur la

    possibilit, pour les entreprises trangres,

    daccder aux marchs publics.

    Cette mission fut loccasion de dmontrer le

    niveau dexcellence oprationnelle et de

    recherche de notre secteur pharmaceutique.

    Trois de nos fleurons (GSK, Janssen Pharma-

    ceutica et UCB), prsents au Japon via des

    investissements et de la recherche croise, ont

    t mis en valeur, ce qui a permis de multiples

    contacts avec nos PME accompagnantes et

    offert de nouvelles perspectives celles-ci. Par

    ailleurs, de trs nombreux accords de collabo-

    ration ont t conclus avec des entreprises

    belges des secteurs des nouvelles technologieset des sciences de la vie.

    Quand on connat les exigences d'excellence

    des Japonais dans ces secteurs, on ne peutqu'tre fiers de tels rsultats pour nos entre-

    prises exportatrices. Le secteur acadmique a

    lui aussi connu un beau succs, avec la signa-

    ture de plusieurs accords bilatraux de coop-

    ration entre nos universits et leurs alter ego

    japonais, et ce afin de promouvoir notre savoir

    scientifique.

    Face au ralentissement de croissance et la

    perte de parts de march de notre pays, la

    relance de lexpansion conomique doit rester

    une priorit. fortiori dans une petite cono-

    mie ouverte comme celle de la Belgique, o le

    commerce international est un moteur essen-

    tiel de la croissance et de la cration demploi.

    Ces missions exemplaires quant leur effica-

    cit et leurs rsultats sont vitales pour notre

    conomie.

    PIERRE ALAIN DE SMEDT, PRSIDENT

    Mission conomique princire

    Un nouvel lan pour les relations commercialesavec le Japon

    >INFORFEBWWW.FEB.BE

    La newsletter pour dcideurs

    [ 21 JUIN 2012 N 21 ]

    > LIVRET STATISTIQUE FEB > De nombreux dfis pour le futur

    EXPANSION CONOMIQUE ET DVELOPPEMENT DURABLE > Commentviter la rsistance aux projets dinvestissement ?

    DOUANE > Demandez votre certification d'oprateurconomique agr sans plus tarder !

    HEBDOMADAIRE BUREAU DE DPT : SINT-NIKLAAS P409959

    LE CHIFFRE DE LA SEMAINE PINGLER

    Face au ralentissement decroissance et la perte de partsde march de notre pays, larelance de lexpansion conomi-que doit rester une priorit.

    Secteur des technologies mdicales en Belgique

    Sur les 500.000 employs du secteurdes technologies mdicales en Europe,6% travaillent en Suisse, contre 3% enBelgique, et sur les 22.500 socitsactives en Europe, 6% sont tablies enSuisse, contre 4% en Belgique.4%

  • 7/31/2019 Mission conomique princire : un nouvel lan pour les relations commerciales avec le Japon, Infor FEB 21, 21 juin

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    Lorsquune entreprise veut tendre ses activi-

    ts ou construire une nouvelle infrastructure,

    cela engendre souvent des conflits propos de

    lutilisation de lespace, car les riverains dfen-

    dent leurs intrts. C'est l une manifestation

    du comportement 'NIMBY' ('Not in my bac-

    kyard'). Un comportement qui, souvent, ralen-

    t it les projets et engendre un climat

    dentreprise incertain. Lors de la journe dtu-

    de organise conjointement par la FEB et

    Business & Society, le 'stakeholdermanage-

    ment' a t cit comme principal outil de lut-

    te contre le phnomne NIMBY. Les exemples

    pratiques et ltude ont clairement rvl que

    la communication et la participation, tous les

    stades du projet, permettent de prendre en

    compte le contexte local et dviter ainsi la

    rsistance. Cathy Berx, gouverneur de la pro-

    vince dAnvers, a par ailleurs soulign que la

    population belge est trs bien duque et

    quen collaborant avec elle, les investisseurs

    peuvent profiter de cette intelligence collecti-

    ve pour optimaliser leurs projets.

    Dans le cadre de cette journe dtude,

    la FEB et Business & Society ont labor des

    fiches pratiques (*) qui peuvent servir de sour-ce dinspiration et de fil conducteur aux entre-

    prises afin dviter la rsistance leurs projets

    dinvestissements. La FEB est en effet convain-

    cue quun projet dinvestissement a plus de

    chances daboutir si les entreprises sacquit-

    tent au pralable de leurs devoirs, savoir ana-

    lyser en profondeur les problmes et les

    solutions alternatives et communiquer claire-

    ment sur lintrt et la ncessit dun projet et

    sur leur motivation. Mais elle appelle aussi les

    autorits enfin assumer leurs responsabilits

    et prendre leurs dcisions sur la base

    dtudes objectives.

    Birgit Fremault [email protected]

    Caroline Godts

    [email protected]

    (*) www.feb.be> Dossiers > Energie, efficacitnergtique et environnement

    DOUANE

    Demandez votrecertification d'oprateurconomique agr sansplus tarder !Le statut doprateur conomique agr

    (AEO) est un des avantages les plus tangibles

    prvus par la lgislation douanire pour facili-

    ter la chane logistique internationale, dont lebon fonctionnement est un lment essentiel

    pour la comptitivit des entreprises.

    Dans le cadre du Forum national qui a t mis

    en place entre lAdministration des douanes et

    accises et les entreprises, cette problmatique

    a fait lobjet dune attention prioritaire afin

    que les avantages attachs cette certification

    deviennent bien rels et aboutissent une sim-

    plification administrative utile tant pour les

    entreprises (moins de formalits et de

    >

    La FEB visite ImecUne dlgation de la FEB a rcemment visit

    le sige central d'Imec Louvain. Imec fait de

    la recherche de tout premier plan dans le

    domaine de la nanolectronique et de la nano-

    technologie. Le centre de recherche compte

    prs de 2.000 collaborateurs, dont plus de

    600 rsidents industriels et chercheurs invits.

    La recherche dImec sapplique lamliora-

    tion des soins de sant, llectronique intel-

    ligente, aux nergies renouvelables et la

    scurit des transports. La dlgation de la

    FEB, mene par Pieter Timmermans, a t trs

    impressionne par la visite de ce fleuron bel-

    ge, leader mondial en matire de R&D en nano-

    lectronique.Charles Gheur [email protected]

    Le ministre Magnette la FEB

    Lors du comit de direction de la FEB, le

    ministre des Entreprises publiques Paul

    Magnette a expos les lignes directrices de sa

    note concernant les rmunrations des diri-

    geants des entreprises publiques. Lobjectif est

    de limiter le montant de la rmunration fixe deces dirigeants 200.000 EUR, et la part

    variable, 30% de la rmunration fixe. Cette

    part est lie la ralisation de critres de per-

    formance, comme la ralisation dobjectifs en

    matire de corporate social responsability. Les

    autres formes de rmunration sont limites

    15% de la rmunration fixe. Il ny aurait pas de

    rmunration sous forme dactions ou doptions

    sur actions et il n'y aurait plus de paiement par

    le biais de socits de management. La FEB a

    mis laccent sur le fait que le monde des entre-

    prises a besoin dentreprises publiques effi-

    caces, et que lon ne porte pas atteinte la

    position concurrentielle des entreprises

    publiques actives dans le secteur marchand.Christine Darville [email protected]

    Priorits de la FEB pour leConseil nergie

    Dans la perspective du Conseil nergie du

    15 juin dernier, la FEB avait communiqu ses

    priorits au secrtaire d'tat l'Environ-

    nement, l'nergie et la Mobilit, Melchior

    Wathelet, qui assistait la runion pour la

    Belgique. Dans le cadre de la Energy Roadmap2050, M. Wathelet a t inform du fait que

    la sauvegarde de la comptitivit des entre-

    prises ainsi que la garantie de la scurit d'ap-

    provisionnement sont des aspects primordiaux

    dans la transition vers un mix nergtique

    faible en carbone. En ce qui concerne le dos-

    sier de l'efficacit nergtique, la FEB a opt

    pour un systme de garanties d'tat pour finan-

    cer les investissements dans l'efficacit ner-

    gtique et elle a ritr son refus d'une

    rduction absolue de la consommation

    d'nergie en Europe.

    Pieter-Jan Van Steenkiste [email protected]

    > >>

    ACTION FEB

    >

    EXPANSION CONOMIQUE ET DVELOPPEMENT DURABLE

    Comment viter la rsistance aux projetsdinvestissement ?

    >

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    4/4

    Grap

    hismee

    tpro

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    Ma

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    hop

    .be

    simpose pour dfinir une stratgie commune

    efficace dans ce secteur unique en termes de

    croissance conomique et demploi et qui

    mrite lattention et le support de tous.Anne Coudeyre

    [email protected]

    (*) Source: World Bank, EDMA, Espicom andEucomed calculations, 2009 Europe refers to

    EU-27 plus Norway and Switzerland

    COTISATIONS DECAVA

    Les taux sont enfinconnus pour le

    2e trimestre 2012La saga des cotisations patronales sur les RCC

    (rgimes de chmage avec complment den-

    treprise), nouvelle dnomination pour la pr-

    pension depuis le 1er janvier 2012, est enfin

    finalise. Le Conseil des ministres du 15 juin

    a approuv larrt royal qui modifie la bais-

    se les nouveaux taux lgaux applicables par-

    tir du 1er avril 2012. Cette dcision intgre

    fidlement, dans la lgislation, lalternative

    dveloppe par les partenaires sociaux dans

    lavis CNT n1798 (voir Infor n13/2012).

    Par ailleurs, le nouvel AR modifie les taux

    rduits applicables partir du 1er avril 2012

    pendant la priode de reconnaissance comme

    entreprise en restructuration ou en difficults,

    ainsi que certains montants forfaitaires.

    Depuis janvier 2012, le Dpartement social

    de la FEB associe troitement ses fdrations

    ce dossier. Une circulaire sociale a dj t

    diffuse le 18 juin pour informer sans dlai les

    entreprises affilies auprs des fdrations

    membres.Il est regrettable que cette rglementa-

    tion soit devenue un vritable monstre juri-

    dique, dont le nom seul suffit voquer le

    chaos. Ce dernier est encore renforc par la

    publication tardive du nouvel AR, qui ninter-

    viendra que fin juin, alors que ce texte prcise

    les cotisations patronales dues partir du 1er

    avril 2012. La FEB sactive par ailleurs pour

    obtenir certaines simplifications dans la per-

    ception des cotisations et des retenues Decava.Enfin, concernant le cot du systme, la FEB

    continue dnoncer la dcision du gouverne-

    ment de majorer les cotisations sur les rgimes

    en cours, mme si laugmentation initiale de

    25% a finalement pu tre ramene 6%.

    Annick Hellebuyck [email protected]

    DLAIS DE PAIEMENT

    Une transposition fidlede la directiveeuropenne s'impose

    La directive du 16 fvrier 2011 relative la

    lutte contre le retard de paiement vise am-

    liorer la discipline des entreprises et des auto-

    rits en termes de paiements. Ainsi, les

    entreprises doivent s'acquitter de leurs fac-

    tures dans les 30 jours si le contrat ne stipu-

    le rien. Elles peuvent, d'un commun accord,

    convenir d'un dlai allant jusque maximum

    60 jours, pouvant encore tre prolong si cet-

    te possibilit est prvue explicitement et si ce

    n'est pas 'manifestement inquitable' pour le

    crancier. La rgle gnrale applicable aux

    pouvoirs publics est que le paiement doit

    intervenir dans les trente jours. Ce dlai peut

    nanmoins tre prolong par une disposition

    expresse dans le contrat, pour autant que cela

    se justifie objectivement, mais il ne peut

    jamais excder 60 jours. En cas de paiements

    tardifs, des intrts de retard sont d'office

    dus, ainsi qu'une indemnisation pour les fraisde recouvrement encourus. Cette directive

    doit tre transpose en droit belge au plus

    tard le 16 mars 2013.

    La FEB plaide en faveur d'une transpo-

    sition fidle de la directive en droit belge. Les

    rgles de paiement applicables aux entreprises

    et aux pouvoirs publics doivent tre adoptes

    sans drogations additionnelles. Il est opportun

    que cet encadrement se fasse lchelle euro-

    penne en vue de favoriser lharmonie plutt

    que la concurrence entre tats membres. La

    directive impose explicitement aux tats

    membres de prvoir une procdure de recou-

    vrement efficace pour les crances non contes-

    tes. Pour le lgislateur belge, cela impliquel'introduction d'une procdure belge d'injonc-

    tion de payer. En effet, il ne suffit pas de rdui-

    re les dlais de paiement si le crancier ne

    dispose pas d'un instrument efficace lui per-

    mettant d'exiger le paiement de ses factures.

    Stefaan Verhamme [email protected]

    ARCHIVES DE LA FEB

    Publication de leur

    inventaire dtaillSi la sauvegarde et la mise en valeur des

    archives d'entreprises ont fait l'objet de nom-

    breuses initiatives, la prservation des

    archives historiques des organisations profes-

    sionnelles patronales n'avait pas encore enre-

    gistr de succs palpable. Tony Vandeputte,

    administrateur dlgu de la FEB jusqu'en

    2004, avait dfendu l'ide de verser les docu-

    ments antrieurs 2001 soit 125 mtres

    linaires aux Archives gnrales du royaume,et d'en faire tablir l'inventaire. C'est

    l'Association pour la valorisation des archives

    d'entreprises (AVAE), une ASBL ne de l'ini-

    tiative conjointe d'entreprises du secteur pri-

    v et des Archives gnrales du royaume, qui

    a assur le tri et le classement des ces

    archives.

    La publication de l'inventaire dtaill des

    archives de la FEB va permettre de nom-

    breux chercheurs et historiens de se pencher

    sur ces documents rests longtemps inacces-sibles. Aujourd'hui, il existe en effet peu

    d'tudes relatives l'histoire des organisations

    patronales.

    Rdig par Ren Brion et Annette Hendrick,

    avec la collaboration de Jean-Louis Moreau,

    l'Inventaire des archives de la FEB et du

    Comit national belge de la Chambre de com-

    merce internationale (1897-2007) (243

    pages) est en vente au prix de 10 EUR aux

    Archives gnrales du royaume ou via publi-

    [email protected]. Les journalistes peuvent obtenir

    un exemplaire gratuit sur simple demande au

    02 548 38 17 (ou 02 513 76 80), ou via

    [email protected]

    Vivienne Dumoulin [email protected]

    >>

    >

    FEB Fdration des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 1000 Bruxelles tl. 02 515 08 11 fax 02 515 09 15

    RDACTION : Anne Michiels tl. 02 515 09 44 [email protected]

    Thrse Franckx tl. 02 515 09 50 [email protected]

    DITEUR RESPONSABLE : Charles Gheur rue Ravenstein 4 1000 Bruxelles

    PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes tl. 02 515 08 43 [email protected]

    ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba tl. 03 448 07 57 [email protected]

    CHANGEMENTS DADRESSE : FEB Service mailing tl. 02 515 09 06 fax 02 515 09 55 [email protected]

    COPYRIGHT : Reproduction autorise moyennant mention de la source

    LInfor est imprim sur du papier issu de la gestion durable des forts. La gestion durable des forts tient compte de l'cosyst-

    me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indignes et des travailleurs forestiers*) et est

    responsable d'un point de vue conomique.

    >

    Le cloud computing pour les entreprises : quels sont lesatouts et comment en matriser les risques ?

    12 SEPTEMBRE 2012 - FEB, BRUXELLES - T 02 515 08 91 - [email protected]