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Chers lecteurs, avec toute l’équipe de Famille Je t’Aime, je suis heureux de parciper via ce bullen, à l’enrichisse- ment de nos vies. A travers plu- sieurs témoignages vécus, je vous invite à réfléchir à quelques étapes de l’existence humaine. Récemment, notre deuxième fils, célibataire, a fêté ses 26 ans et ma femme m’a fait remar- quer: « Tu te rends compte, lorsque j’avais 26 ans nous avions déjà 2 enfants » ! Il est certain que tout un chacun peut avoir le senment que ses jours s’égrènent vite, très vite parfois et cee percepon a tendance à s’accélérer plus nous avançons en âge. L’adolescent voit souvent les 30-40 ans comme des vieux et se dit qu’il a encore bien du temps devant lui avant d’en arriver là. Je me surprends parfois, en regardant de jeunes parents, à ne pas pou- voir les imaginer ados et c’est pour moi un signe du temps qui passe, un signe qu’ils ont changé de place dans mon re- gard. Un papa me disait un jour : « Cela me fait tout drôle de voir mes ados parr seuls en va- cances ou avec la famille de leurs amis. Alors que les jour- nées étaient bien animées au camping lorsqu’ils étaient pré- sents, maintenant c’est diffé- rent… calme… parfois trop… Le bruit des enfants ne couvrent plus le chant des cigales ». Nous avons eu la joie (ma femme beaucoup moins : le plancher et les poignées de por- ères s’en souviennent) de per- mere à nos enfants de faire la conduite accompagnée. Quand ils ont obtenu le permis de conduire, c’est avec joie et en toute tranquillité que nous les avons laissé prendre la route seuls. Mais c’est quand même avec un pet pincement au cœur, que, derrière le carreau, nous les avons vus s’éloigner les premières fois seuls en voi- ture. Ils franchissaient sous nos yeux une étape supplémentaire de prise de liberté. C’est aussi avec plaisir que je perçois les étapes de vie au gré des conversaons : les sujets se diversifient, les différences d’opinions se confrontent, ils prennent part aux conversa- ons des « vieux ». Avec quelle réalité le verset 15 du Psaume 103 nous parle de notre vie. « L’homme! Ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus, et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus ». Comme nous le rappelle ce texte, nos existences passent comme l’herbe et les fleurs des champs qui ne durent que peu de temps au regard de l’histoire. Et si nous nous engagions à adopter une façon d’être par la- quelle nous pouvons nous sou- tenir les uns les autres dans nos étapes de vie... Beau projet à la clé, non ? Je vous souhaite une excellente lecture de ce bul- len. > Pierre Ketterer www.famillejetaime.com Édito Crise du milieu de vie Témoignages Agenda 2017 Prochaines activités FJA Ressources Des lectures pour toute la famille Bullen commande et souen Famille Je t’Aime : 52 A rue du Mannberg – 68360 SOULTZ • Tél. 03 89 62 10 11 Membre de :

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Chers lecteurs, avec toutel’équipe de Famille Je t’Aime,je suis heureux de participervia ce bulletin, à l’enrichisse-ment de nos vies. A travers plu-sieurs témoignages vécus, jevous inv i te à réfléch i r àquelques étapes de l’existencehumaine.

Récemment, notre deuxièmefils, célibataire, a fêté ses 26 anset ma femme m’a fait remar-quer: « Tu te rends compte,lorsque j’avais 26 ans nousavions déjà 2 enfants » !

Il est certain que tout un chacunpeut avoir le sentiment que sesjours s’égrènent vite, très viteparfois et cette perception atendance à s’accélérer plus nousavançons en âge. L’adolescentvoit souvent les 30-40 anscomme des vieux et se dit qu’ila encore bien du temps devantlui avant d’en arriver là. Je mesurprends parfois, en regardantde jeunes parents, à ne pas pou-voir les imaginer ados et c’estpour moi un signe du temps quipasse, un signe qu’ils ontchangé de place dans mon re-gard.

Un papa me disait un jour :« Cela me fait tout drôle de voirmes ados partir seuls en va-cances ou avec la famille deleurs amis. Alors que les jour-nées étaient bien animées aucamping lorsqu’ils étaient pré-sents, maintenant c’est diffé-

rent… calme… parfois trop… Lebruit des enfants ne couvrentplus le chant des cigales ».

Nous avons eu la joie (mafemme beaucoup moins : leplancher et les poignées de por-tières s’en souviennent) de per-mettre à nos enfants de faire laconduite accompagnée. Quandils ont obtenu le permis deconduire, c’est avec joie et entoute tranquillité que nous lesavons laissé prendre la routeseuls. Mais c’est quand mêmeavec un petit pincement aucœur, que, derrière le carreau,nous les avons vus s’éloignerles premières fois seuls en voi-ture. Ils franchissaient sous nosyeux une étape supplémentairede prise de liberté.

C’est aussi avec plaisir que jeperçois les étapes de vie au grédes conversations : les sujets sediversifient, les différencesd’opinions se confrontent, ils

prennent part aux conversa-tions des « vieux ».

Avec quelle réalité le verset 15du Psaume 103 nous parle denotre vie. « L’homme! Ses jourssont comme l’herbe, il fleuritcomme la fleur des champs.Lorsqu’un vent passe sur elle,elle n’est plus, et le lieu qu’elleoccupait ne la reconnaît plus ».

Comme nous le rappelle cetexte, nos existences passentcomme l’herbe et les fleurs deschamps qui ne durent que peude temps au regard de l’histoire.Et si nous nous engagions àadopter une façon d’être par la-quelle nous pouvons nous sou-tenir les uns les autres dans nosétapes de vie... Beau projet àla clé, non ? Je vous souhaiteune excellente lecture de ce bul-letin.

> Pierre Ketterer

www.famillejetaime.com

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� Crise du milieude vie

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Famille Je t’Aime : 52 A rue du Mannberg – 68360 SOULTZ • Tél. 03 89 62 10 11

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Ah l’Ecclésiaste ! Qui ne connaît pasce passage ? Et entre la naissance etle grand départ, il y a ce fameux traitd’union où s’inscrit toute notre vieterrestre. Et c’est dans ce laps detemps plus ou moins long, plus oumoins intense que s’invite la célèbre« Crise de Milieu de vie ». Mais qu’est-ce exactement ? Tout être humain estconfronté, avec une intensité variable,à l’évolution soudaine et brutale duregard qu’il porte sur son passé, sonprésent.Etape qui se situe, généralement, en-tre quarante et cinquante ans maistout comme « Tanguy » qui prolongeson adolescence, l’amplitude peut êtredifférente selon l’individu. Nous pour-rions nous demander si cela relèved’un phénomène propre au 21°sièclemais il n’en est rien. Comme dirait leQohélet « Il n’y a rien de nouveausous le soleil » Ecc 1.9. Elle est bienlà, tapie dans nos cœurs, prête à surgirau temps opportun et personne n’yéchappe, même si notre façon de lavivre s’exprimera de bien des ma-nières.

Cette crise du milieu de vie – ou crisede la quarantaine – pose la questionchoc : suis-je prêt à aller à la rencontrede moi-même ? Bonne question etpour cause ! Réexaminer son histoireà la lumière du présent et accepterde remettre en question ce qui a étéimplanté, acquis au fil des ans est unvrai défi ! Surtout que ce face à faceavec soi est d’abord individuel mêmes’il y aura indéniablement un impact,des conséquences sur le couple et lafamille.

Pour mieux comprendre cette étapede vie, il nous faut distinguer deuxphases : expansion et introversion.

Dans la première phase (Expansion)– de la naissance à la quarantaine –

l’individu va être en quête de sa placedans la société : choix des études –vie professionnelle – projet familial etengagements de toutes sortes. Et aucours de cette première tranche devie, il va se construire une image laplus en adéquation aux attentes del’entourage avec en tension une di-mension de sa personnalité qui nepourra pas s’exprimer pleinement,d’où refoulements et frustrations. Alors que cette portion de vie arriveà pleine maturité, la personne va su-bitement se sentir bousculée au plusprofond de son être. Un événementinattendu ou tout simplement une sai-son de vie qui s’achève viendront labouleverser sans vraiment qu’ellecomprenne, dans un premier temps,le pourquoi de ce chamboulement.

Ce temps de transition peut être doncvécu comme un véritable séisme oùla quête de sens, le poids de son his-toire ressurgissent alors que tout estbien fixé dans un présent apprivoiséet sécurisant.

Et vient cette phase d’Introversion oùle cœur crie avec force « Et moi danstout cela ! ». L’individu est ainsi

confronté à plusieurs obstacles, à sa-voir :• Les peurs d’enfant étouffées, depuis

tant d’années, par des stratégies desurvie qui reviennent comme unboomerang avec une question quis’impose avec force : suis-je en ca-pacité de les affronter pour les dé-

passer et me permettre non de sur-vivre mais de vivre ? Le danger serade vouloir les combattre avec lesméthodes et principes utilisés aucours de la première partie de la vie(Expansion).

• Être confronté au poids du passéavec son lot de blessures, de souf-frances niées, reniées, enfouies etqui appellent à être dépassées nonpas par la négation mais par l’ac-ceptation, un vrai chemin de crois-sance et de libération !

• Être tenté de renverser le temps

Crise du milieu de vieEcclésiaste 3.1 – 2a « Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose :2 – Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir… »

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L’arrivée des enfants a périodique-ment perturbé l’équilibre de notrecouple. Par les soins qu’ils nécessi-taient, par moments, ils ont mobilisétoute notre énergie. Nous avonsaccueilli et parfois subi leurs cris ouleurs pleurs, les bruits joyeux del’enfance, les tempêtes sonores del’adolescence, les sons harmonieuxet parfois tonitruants de leurmusique…

Mais les voilà devenus « adultes » etc’est un deuxième temps qui estdevant nous : accompagnement versl’autonomie, aide à faire des choix :études, métier, emploi, prioritésdans la vie et bien sûr choix duconjoint (sans être directif).

L’homme quittera son père et samère… Gen.2 v.24. A ce jour, nousvivons leurs départs. L’aîné a déjàrejoint sa patrie céleste et notresecond s’est marié l’an passé. Maiscomment percevons-nous notre rôledans ce « quitter père et mère » ?En tant que parents nous avons uneidée de ce que nous aimerions qu’ilsdeviennent, mais ce qui nous paraît

le plus important, c’est de les aiderà devenir ce que Dieu veut qu’ilssoient.

Même sous le regard et avec l’aidede notre Dieu, le départ de nos en-fants est un vrai moment de transi-tion pour notre couple. Une nouvelletranche de vie s’impose à nous, unchangement de posture aussi : l’en-fance de nos fils est irrémédiable-ment derrière nous. Il n’y a plus rienà contrôler

(mais a-t-on jamais tout contrôlé?),ni même de direction à donner, maisplutôt à nous positionner en vis-à-vis ouverts et respectueux. Nousavons choisi d’augmenter la mise envaleur de leurs capacités acquises,entre autre, à travers notre éduca-tion. Dans la mesure de leur accep-tation, nous les accompagnons pluslargement dans le fait d’assumer laresponsabilité de leurs propres dé-cisions et des conséquences qui endécoulent.

Pour nous, c’est aussi le temps dubilan sur nos erreurs, nos manque-

Parents de 4 fils majeurs

comme s’il n’avait pas d’emprise sursoi. N’est-ce pas un leurre qui faitendosser, parfois, des comporte-ments qui suggèrent que l’individuen a la maîtrise ? Mais la réalité esttout autre et le réveil douloureuxavec l’expression d’une colère pro-portionnelle à la chute. Colère quisera déversée sur l’entourage, boucémissaire par excellence. Les prochesseront invités à exprimer à cette per-sonne qu’elle est aimée pour cequ’elle est, telle qu’elle est. Accepterde poser un regard vrai sur soi sansse haïr sera alors le défi de la per-sonne en souffrance.

• Rattraper le temps perdu, un vraichallenge ! Et la valse des projets vavenir bousculer un quotidien codifié,bien huilé où la réalité viendra seheurter aux rêves et aux illusionsd’une vie meilleure si pensée autre-ment. Amener la personne à regar-der en face la réalité peut l’aider aurenoncement progressif de ses rêvespour migrer vers un projet plusadapté à sa nouvelle période de vie,celle de la réalisation de soi.

Les manifestations de ce temps toutparticulier peuvent être multiples etleurs expressions variables – Colère,fuite, dépression voire suicide pourles situations les plus graves – maisaussi émergence d’une nouvelle sin-cérité, d’une autre façon de voir la vie,d’une attention différente vis-à-vis del’autre et des ambitions plus contenueset surtout plus adaptées. Et en filigrane, la question de l’ap-proche de la mort qui est bien pré-sente. Des parents qui ne sont plus làou qui vivent mal leur dernière saisonde vie, la confrontation à la maladierenvoient l’adulte à une relecture deses choix à la lumière de sa propreréalité terrestre.

La crise de milieu de vie, un vrai tempsque tout être humain est appelé à vi-vre. Qu’elle soit pour tout un chacun,non pas un cataclysme qui lui tombedessus sans crier gare mais un ren-dez-vous avec soi à ne surtout pasmanquer !

> Agnès BaronciniConseillère Agréée ACCFormatrice Famille Je t’Aime

Témoignage 50-60 ans

Me voilà en France.Me voilà dans cet appartement enchantier.Me voilà remplie de fortes émotions,de nostalgique, loin des miens, maisen même temps réjouie des nou-veaux défis qui sont devant moi.Le 21 juillet 2012, j’ai eu le bonheurd’épouser un homme merveilleux.Pour le suivre, j’ai choisi de quittermon pays natal qu’est la Suisse.Lorsqu’on prend de grandes décisionsqui vont changer le courant de notrevie, on n’en mesure pas toujours lesconséquences. Personnellement, jene me rendais pas du tout compteque tout allait changer.

Je n’avais plus de repères, plus mesproches, mes parents tout près demoi pour me soutenir. Je ne pouvaisplus aller les voir aussi souvent que jele souhaitais. Je me suis sentie trèsseule, surtout la journée car monmari était au travail. Seule dans cetappartement en chantier au-dessusde notre nouvelle église. Un apparte-ment dans lequel il fallait tout refaire,les murs, les sols, les sanitaires. Il yavait même... des souris à chasser.

Au début, nous n’avions pas d’argent.Dans notre logement, nous avionsjuste un lit, une table et des chaises.Pour se faire à manger, nous devionsdescendre dans le sous-sol afin depourvoir utiliser la cuisine de l’église.Nous utilisons même la douche del’église car tout était en travaux. Quelchangement pour moi qui ai grandidans une maison bien équipée.

Mon diplôme suisse, au début, il nevalait rien. Aux yeux de la France,j’étais une illettrée. Comment allais-jetrouver du travail ?

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Il est mon repère

ments, mais aussi nos réussites.Par nos choix, avons-nous essayéde favoriser une bonne croissancede nos garçons ? Impossible deretourner en arrière, mais nousfaisons le choix de reconnaîtrenos défaillances auprès d’eux etd’être dans un état d’esprit dereconnaissance. « À tout momentet pour toute chose, vous remer-cierez le Père au nom de notreSeigneur Jésus-Christ. » (Eph.5v.20) Heureusement que Dieupeut faire de belles choses de cequi est parfois un peu tordu ! Etheureusement que la grâce denotre Dieu est là ! Quand nousvoyons d’autres enfants de nosamis qui prennent de mauvaischemins et qui pourtant ont étéélevés avec le même souci deles préparer à accepter la vieéternelle, qu’avons-nous fait demieux ? Apparemment rien !Seule la grâce de Dieu en est lacause. « Non pas à nous, ô Eter-nel, non pas à nous la gloire,mais à toi seul, pour ton amouret ta fidélité ! » Ps 115 v.1

S’il est parfois difficile pour un en-fant de quitter ses parents, il l’esttout autant pour nous de les lais-ser partir !

Mais quelle joie de les voir s’épa-nouir, se débrouiller comme desgrands et être autonomes ! Nonsans fierté et reconnaissance,nous pensons qu’ils sauront aussiêtre des cadeaux pour leur futurconjoint. Cela ne fait pas tout,mais chacun emporte dans sesbagages de bonnes bases en cui-sine, en entretien du linge, enménage et en courses ! Noussavourons aussi leur engagementdans l’église, avec toute l’ardeuret l’enthousiasme qui les carac-térisent. Et encore une fois,remercions Dieu pour ces beauxfruits et pour Sa grâce ! Savons-nous leur laisser de la place dansnos églises ? Savons-nous lesencourager ?

Et puis, quel plaisir quand ils re-viennent à la maison pour les va-

cances, pour une visite, et bientôtaccompagnés d’un conjoint etpeut-être des petits enfants !Nous cultivons cette relation etnous apprécions ces moments !

En attendant, la maison se videet voici le temps d’un plus grandcalme et de silence… C’est parfoisappréciable mais cela peut aussidevenir angoissant !

Alors, c’est la crise ?

Pas du tout ! Nous choisissonsde travailler à trouver un nouveléquilibre de couple en cultivantnotre relation privilégiée. Un peucomme des jeunes mariés, maisavec plus de maturité, en s’ac-ceptant l’un l’autre tel que noussommes et non plus tel que nousl’avions imaginé à travers nosrêves…dans le respect mutuel,étant « héritiers ensemble de lavie que Dieu nous accorde danssa grâce. »

Nous avons toujours considéréque notre premier service pourDieu était d’élever nos enfants.Maintenant qu’ils sont grands oupartis de la maison, nous voilàplus disponibles pour servir leSeigneur différemment. Il y a tantde besoins dans l’Eglise et nousvoulons être attentifs à ce quele Seigneur place devant nous !

Notre parcours de vie nous a en-richis d’expériences bonnes etmauvaises. Dans l’Eglise ou à tra-vers FJA nous partageons ces tré-sors avec les jeunes couples quise forment et qui sont souventdémunis dans leur nouveau rôlede parents. Pour nous, le départde nos fils ne rime pas avec ennui,mais avec opportunité d’explorerun nouveau temps de vie.

« Il y a un temps pour touteschoses sous les cieux… Dieu faittoute chose belle en son temps ».Eccl.3 v.1 et 11.

> Brigitte et Michel Bauer,parents de 4 fils majeurs

Quand Philippe et moi (Laurie) noussommes mariés, nous envisagions quenotre famille s’agrandisse et c’est au-jourd’hui à cinq que nous partageonsnotre vie. L’insouciance de notre jeu-nesse ne nous permettait pas d’ima-giner les bouleversements à longterme qu’allait provoquer l’arrivée denos trois enfants : modification de cer-tains de nos repères, décentrage desoi pour répondre à leurs besoins…Mais Dieu nous a permis de vivre ceschangements et ces adaptations endouceur.

Logiquement, les enfants prennentprogressivement de l’autonomie, maistout en leur donnant un cadre et enleur transmettant des valeurs, il estimportant pour nous d’être à l’écoute

de leur personnalité qui se forge etde leur individualité qui s’affirme. Eh oui, nos « petits » ont maintenant

14 ans pour notre grande, 11 ans pournotre fils et 4 ans pour la dernière etnous trouvons un équilibre à vivre

Mon CFC d’employée de commercedevait être étudié par le centre ENIC-NARIC France de Strasbourg pour queje puisse recevoir une équivalencefrançaise. Cela a pris plus de 6 mois.

C’était le chamboulement total,j’avais des nouvelles habitudesà prendre. Par exemple, décou-vrir les rues de cette nouvelle ville,savoir où se trouvait la pharmacie,chercher un médecin généraliste.

Heureusement, il y avait les frères etsœurs de l’église. Ils m’ont accueillieles bras grands ouverts. Toujoursprêts à nous aider dans les travaux dela maison, à m’accompagner à la mai-rie, à la CPAM, au Pôle Emploi pourque je puisse faire mes papiers. Ilsm’ont tout de suite fait une placedans leur cœur. Je pouvais mangerchez les uns et les autres et petit àpetit, ils sont devenus ma famille. Lafamille en Christ à trouvé tout sonsens à mes yeux.

Avec le temps, j’ai commencé àm’habituer à cette nouvelle vie enFrance. J’ai pris mes repères et Dieum’a bénie en me donnant un travail.C’est vraiment Lui qui conduisait mespas, qui dirigeait toutes choses pourmon présent et mon avenir. Nousn’avions pas grand-chose, mais nousne manquions de rien. Nous étionsriches dans le Seigneur. Nous étionscomblés de Lui.

Et puis, la vie reprend son cours « nor-mal » même s’il y a encore des chan-

gements. Aujourd’hui, 5 ans après cenouveau départ, nous avons une mer-veilleuse petite fille, nous avons dé-ménagés plusieurs fois, mon mari acommencé à travailler dans le natio-

nal. Les choses changent, mais nousgardons quelques repères. Et sur-tout, je garde mon plus solide re-

père, Jésus Christ, qui est mon Dieu.Il conduit toujours mes pas, dans lesdifficultés comme dans les joies.

Ceci était une transition de vie,comme nous en avons plusieurs. Lavie change, tout est fait de temps.

Pour terminer, je voudrais dire com-bien Dieu est fidèle et bon enversmoi et envers chacun de nous. Il nenous abandonne jamais, il est notreforce et il nous porte lorsque noussommes trop faibles pour continuerà avancer. Il est mon repère, mon pi-lier, il est mon Dieu.> Léa Toumani

Une étape de vie d’un couple de la quarantaine

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avec ces différentes tranches d’âge.

La petite enfance et l’insouciance denotre dernière font du bien à toutela famille car chacun apprécie ses câ-lins, ses rires, ses progrès…

Le caractère de notre fils se détermineplus clairement. D’un esprit technique,pragmatique, il est curieux de tout etcherche à comprendre le fonctionne-ment des choses sur le plan matériel,relationnel et spirituel. Il est sensible,attentif à ses sœurs mais aussi taquin,ce qui n’est pas toujours de leur goût.L’aînée a depuis toujours une âmede petite maman. Tous les boulever-sements de son corps et de ses émo-tions, en entrant en puberté, font queparfois les choses la dépassent. Nous sommes tellement reconnais-sants d’avoir nos trois enfants.

Même si ce n’est pas toujours simple,nous choisissons de faire évoluer no-tre posture parentale, afin de pouvoirconjuguer au mieux notre rôle deguides, tout en prenant soin de laqualité de notre relation avec eux. Par exemple, notre grande pense deplus en plus par elle-même et nouschoisissons de ne pas l’infantiliserpar le contrôle de tous ses faits et sesgestes... Nous sommes aussi rassuréspar le fait qu’elle s’appuie sur le Sei-gneur, qu’il est le maître de sa jeunevie.

En prenant pour exemple la vie deJésus et en développant notre relationà Lui, nous voulons insuffler une am-biance familiale agréable et participerà la croissance de solides racines pourchacun. Afin de tendre vers cet ob-jectif, les maîtres mots pour notrecouple et pour la famille sont, le res-pect, l’acceptation de nos individua-lités, la communication de qualité,l’écoute mutuelle et l’écoute de la Pa-role de Dieu, la confiance et le pardon.Ce dernier point est une des clés vé-cue au sein de notre foyer.Leur consacrer du temps et de l’amourest essentiel pour que nous puissionsavancer ensemble sous le même toit.

Dans la multitude de nos engage-ments familiaux et autres, il nous pa-raît indispensable à Philippe et moi,de veiller et d’apprendre à réserverdes moments précieux de discussion,de prière et d’écoute de la Parole, encouple et en famille. Nous sommesen constante évolution et nous vivonschacun différemment ces change-ments personnels, parentaux, fami-liaux… et ces temps de partages àcœur ouvert désamorcent entre nousbien des sujets de tension.

C’est aussi là que nous partageonsnos sujets de joie, que nous parlonsà notre créateur et que nous dépo-sons à ses pieds nos doutes, nos peurset nos soucis. Nous sommes convain-cus que Lui seul peut réellement pren-dre soin de nous et nous sommes ad-miratifs de le voir agir dans notrequotidien. Sans cette relation avecnotre Sauveur, il nous manquerait l’es-sentiel de notre vie.

«C’est dans le calme et la confianceque sera votre force» (Esaïe 30.15).En tant que parents, ce verset nousaccompagne très souvent, car nospropres forces et nos efforts sont bienfaibles. Et qui mieux que notre Pèrepeut comprendre ce rôle d’accompa-gnateur, cet amour inconditionnelqu’Il nous invite à donner à notre fa-mille?

«Si vous gardez mes commandementsvous demeurerez dans mon amour»dit Jean 15.10.

Nous ne sommes pas des super-pa-rents, nous connaissons aussi deséchecs, des douleurs, des doutes, descraintes, des passages à vide, des re-mises en question… et les reconnais-sons devant nos enfants. Être des té-moins de Christ auprès d’eux ententant au mieux de vivre la Parolede Dieu, c’est le cadeau que nousnous efforçons de leur offrir.> Philippe et Laurie Haensch

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Bulletin édité par Famille Je t’AimeAssociation Familiale Protestante

52 A rue du Mannberg – 68360 SOULTZTél. 03 89 62 10 11 - [email protected]

www.famillejetaime.comISSN : 2552-593X

Directeur de publication : Pierre KettererCCM Guebwiller, compte Famille Je t’Aime

IBAN : FR76 1027 8033 0000 0206 2340 121 BIC: CMCIFR2A

NouveautéFJA !

Eduquer lesenfants à« promesse »

Comment l’adversité et lesrelations de confiance construisentle caractère des enfants

Nous avions aimé le livre « Enfants àrisques, enfants à promesses », voicila suite tant attendue pour une miseen œuvre pratique et efficace des pa-radigmes proposés.Avec la même vision, celle de savoirreconnaître les qualités, les progrèsdes enfants, de les encourager et lesaider à développer leur potentiel, Timet Mona proposent réflexions, obser-vations, exercices pratiques à faireseul ou en groupe.L’approche « à promesse » changenotre regard de parents, d’éducateurs,d’enseignants, notre façon de croireen eux et de les aimer. A lire sanstarder !

Auteur : Tim et Mona StuartEditeur : CLC/FJAFormat : 224 pages

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Les crises de la foiEtapes sur lechemin de la viespirituelle

En parcourant ce livre, nous sommesen marche sur le chemin de la vie,étapes après étapes. Expérience com-mune à chacun, ces phases dans no-tre parcours ne sont pas exemptesde difficultés qui sont souvent à l’ori-gine de crises dans notre foi. Comment les vivre, les traverser et ytrouver une certaine fécondité ? C’estvers elle que nous conduisent lesauteurs.Un très beau chapitre sur l’incertitudeconfiante où la confiance peut trouversa place dans la plus complète incer-titude. Dieu nous invite à accueillirles crises et à nous laisser transformerpour recevoir ce qu’il a en réservepour nous.

Auteur : Linda Oyer et Louis Schweitzer Editeur : Je SèmeFormat : 100 pages

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Manuel de survie dansle désert

Quand la perte de repères cache

un trésor plein de Dieu

Perte de repères lors du passaged’une étape à l’autre ? Voici un ma-nuel dont le mode d’emploi peut êtreabordé en toute liberté pour répon-dre au besoin du moment. Quelques pépites de ce mode d’em-ploi : pas de pourquoi ; ne pas confon-dre étape et destination ; transformerla nostalgie en reconnaissance ; ac-cepter la vulnérabilité ; apprivoiserle silence : nourrir l’espérance… Pragmatique, planté dans notrecontexte de vie d’aujourd’hui, écritavec humour, l’auteur veut dans cemanuel nous communiquer sa foi po-sitive et pleine de vie.Un livre à garder à portée de main.

Auteur : Candice CombetEditeur : Auto éditéFormat : 145 pages

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Hélène Cazaban

Des lectures pour toute la famille

Famille Je t’Aime remercie tous ceux qui d’une manière ou d’une autrecollaborent à l’accomplissement de cette mission.MERCI encore pour vos dons qui nous sont parvenus fin 2016.Vous nous permettez de continuer notre ministère auprès des familles.

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