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MAGAZINESEMESTRIEL MUNICIPAL - N°64 - MAI 2015

■ BIBLIOTHÈQUE

La mise en réseause précise

■ HISTOIRE

La vie à Le Cheylasen 1913

■ BUDGET 2015

Un budget prudentmais dynamique

Cadre de vieun trésor à conserver

DOSSIER

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2 | Mai 2015| Le Cheylas Magazine

Le Cheylas pratique

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ServiCeSMairie - Rue de la PosteTél. 0476717190Fax0476718498mairie@ville-le-cheylas.frwww.ville-le-cheylas.frOuverture du lundi au vendredi8h30 / 11h30 - 13h30 / 17h30(19h le mardi)

Groupe scolaire Belledonne120, route du RompayMaternelle, Tél. 0476717750Élémentaire, Tél. 0476717881

Groupe scolaire ChartreuseMaternelle, 88, place de l'Hôtel de villeTél. 0476718079Élémentaire, rue de la PosteTél. 0476717182

Multiaccueil« Les P’tits Loups »385, route du RompayTél. [email protected] du lundi au vendredide 8h à 18h

Bibliothèque municipaleRue de la PosteTél. [email protected], de 10h à 12h et de 14h à 18hVendredi, de 15h30 à 17hSamedi, de 10 à 12h

Centre de loisirsPlace de l'Hôtel de villeTél. [email protected]

Déchetterie « la rolande »Route de La BuissièreLundi, de 14h à18h (19h en été)Mardi et jeudi, de 8h à12hSamedi, de 8h à12h et de 14h à18h(19h en été)Fermée les jours fériés

Communauté de communesLe Grésivaudan390 rue Henri Fabre - 38926 CrollesTél. 0476080457Fax 0476088561

PerManenCeS en Mairieavocat conseilMaître Boyer-Besson1er vendredi du mois de 15hà 16hPrendre rendez-vous au 0476977497

architecte conseil1er mardi du mois de 14h à 17hPrendre rendez-vous au 0476977497

PerManenCeS au CentreSoCiaL De La Gare385 route du Rompay

Protection maternelle et infantile - Consultationdes nourrissonsMédecin et puéricultrice, prendrerendez-vous au centre social de Berninau 0456581691

relais assistants maternelsCorinne LugandPermanence information pourassistants maternels et parents:le lundi de 16h à 19h, sur rendez-vousTél. : [email protected]

PerManenCeS À L'ÉCoLeÉLÉMentaire BeLLeDonneSalle Coluche - 120 route du Rompay

relais assistants maternelsCorinne LugandPermanence animation pour assistantsmaternels et enfants: le mardis de 9h à12h.Tél. : [email protected]

PerManenCeS À L’eSPaCeCoLLeCtif47, place de l’hôtel de ville

Consommation logementcadre de vieAssociation de défense desconsommateurs et des usagers : droit,consommation, logement,environnement, développementdurable, etc.4e jeudi du mois de 17h à 18hPrendre rendez-vous au 0476220638

oPaC 38Georges LalouetteLe mardi de 10h30 à 11h30, sansrendez-vous.Tél. 0438 72 95 60

autreS ServiCeSMission locale du Grésivaudan147, rue du pré de l’Horme38920 CrollesPrendre rendez-vous au 0476080870

accompagnement à domicilePermanences ADPAChapareillan : mardi et mercredi de 9h à12h : 0476407935Goncelin : jeudi matin : 0476921882

Maison des services33 rue de la Ganterie38530 PontcharraTél. : 0476978185Ouverture du lundi au vendredi de 9h à12h et de 13h30 à [email protected]

Centre de planification agathe33, avenue de la Gare - 38530PontcharraTél. : 0476978100

nuMÉroS D’urGenCePompiers : 18urgences/SaMu : 15Police / Gendarmerie : 17n° d’urgence européen : 112Conseils médicaux – visiteà domicile : 0810 153 333urgences dentaires :0476000666

Pharmacies de garde :0476634255

Centre anti-poison :0472116911

GDf urgence gaz :0810433038

urgence dépannageélectricité : 0810333338urgence veolia eau :0810000777

Le Cheylas Magazine n° 64 - mai 2015 | Directeur de la publication : Roger COHARDDirecteur de la rédaction: André PLISSON - Rédacteurs: Jean BÉREZNÉ, Cédric CONSTANTIN, Philippe DALBON, Valérie GUGLIELMO-VIRET,

André PLISSON, Pierre Baruzzi. Photos: Jean BÉREZNÉ, Cédric CONSTANTIN, Alain DARAMY, Delphine DUMINI, Robert MOUTARD,André PLISSON. Secrétariat de rédaction, conception et réalisation: www.atelier-111.fr, Barraux (38), Tél. 0619627131.Imprimé à 1200 exemplaires sur papier recyclé avec des encres végétales par Alias à Poisat (38) certifié Imprim’Vert.

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Par Karim Dalibeyadjoint à l'environnement et au cadre de vie

Le Cheylas Magazine| Mai 2015 | 3

environnement urbain et naturel est un des points forts de notre commune.Cela fait maintenant plusieurs mandats que les élus agissent à leurniveau pour que chacune et chacun puisse profiter d'un meilleur cadre

de vie. De nombreuses actions ont été mises en œuvre et renouvelées, don-nant ainsi des résultats concrets. Citons la journée de nettoyage de printemps,la sensibilisation au tri sélectif, la visite des entreprises de la commune par lacommission environnement, mais aussi la création d'un Espace naturel sensi-ble ou l'ouverture de sentiers découvertes dans les gorges du Fay.

Le cadre de vie c'est aussi l'amélioration des équipements urbains et la réduc-tion de leur impact sur l'environnement. La commune s'est ainsi engagée dansune démarche de réduction de sa consommation d'énergies, fossiles ou élec-trique, dans tous les domaines à sa portée: bâtiments, voirie et réseaux, véhicules.

Le cadre de vie c'est enfin une jolie commune où il fait bon vivre, une com-mune avec des espaces détente et des aires de jeux pour les enfants, unecommune bien fleurie où l'on respecte la nature en évitant d'employer des pro-duits phytosanitaires pour le désherbage.

Continuons à faire en sorte d'entretenir et maintenir tout cela en restant forte-ment impliqué chaque jour, afin de pouvoir bien vivre à Le Cheylas.

ÉDITOSOMMAIRE

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VIE MUNICIPALELes actualités municipales

Bibliothèque

La mise en réseau se précise

Budget 2015

Dans un contexte difficile,

un budget prudent

mais dynamique

Le point sur les travaux

LE DOSSIER

Qualité du cadrede vie : un effortsans relâche

INITIATIVESLa vie associative et locale

Histoire

Qu’il est doux de vivre

à Le Cheylas en 1913…

Portraits

Pascal et Patricia Patricelli :

le mouvement perpétuel

Animations

Ça bouge à Le Cheylas !

Écoles

Arts, sports, histoire

Portrait d’associations

L’ASG : de bien belles valeurs

PHOTO MYSTÈRE

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VIE MUNICIPALE

Bibliothèque

La mise en réseau se précise

teurs. La bibliothèque de Le Cheylas dis-pose déjà d'un fonds spécifique d'ou-vrages à destination des enfants etpersonnes souffrant de dyslexie (voirencadré). Les achats seront optimisés :en BD par exemple, la constitution deséries complètes dans chaque biblio-

Ces médiathèques sont les centresnévralgiques du réseau. À terme, toutes lesbibliothèques du Grésivaudan serontrattachées soit à la MTR de Pontcharra, soit àcelle de Crolles.Ces équipements sont gérés par dupersonnel salarié de la filière culturelle etdisposent de collections importantes etvariées, d'une salle de formation et d'unatelier de réparation mis à disposition duréseau. Un bibliothécaire réseau conseille eteffectue les échanges de documents avec les

autres bibliothèques, anime le réseau et meten œuvre des pratiques et outils communs(informatique, politique documentaire, etc.).La bibliothèque de Le Cheylas peut ainsienrichir son offre en empruntant desdocuments à Pontcharra. Une navetteacheminera les documents entre lesbibliothèques.Toutes ces dispositions constituent unsoutien pour les bibliothèques et neremettent en aucun cas en cause leurindépendance.

LES MÉDIATHÈQUES TÊTE DE RÉSEAU

Le réseau de l’ensembledes bibliothèques de lacommunauté de communessemet en place. Un processusentamé avec l’adoptiond’une charte de lecturepublique en 2008.

e réseau se compose de 35 bibliothèques réparties dans 7 bassins de lecture. Cette répar-

tition va permettre de proposer des col-lections enrichies et des servicesadaptés à la demande de proximité. Desprojets de développement de lecturepublique en lien avec les particularitésdu territoire (patrimoine naturel, lieux tou-ristiques...) vont être menés. Chaquebassin décidera d'un projet sur deux ans(exemples : le conte, Écrivains enGrésivaudan, ou encore des partena-riats avec des salles de spectacle). Unprojet réalisé par un bassin pourra pro-fiter à un autre les années suivantes.Des actions spécifiques seront égale-ment mises en place à destination depublics ciblés: petite enfance, ados, per-sonnes âgées, handicapés…Le réseau doit aussi permettre de déve-lopper des fonds spécifiques sur chaquebassin (gros caractères, fonds patrimo-nial, langues étrangères, fonds emploi-formation). Cette mutualisation desressources facilitera l'orientation des lec-

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thèque sera privilégiée.Enfin, la création d'un portail Internetcommun pour l'ensemble du réseau per-mettra de proposer en 2017 un cata-logue en ligne. Grâce à celui-ci, leslecteurs pourront savoir dans quellebibliothèque du Grésivaudan trouver ledocument qu'ils souhaitent et le réserver.Chaque bassin est coordonné par unemédiathèque relais (Le Versoud, Saint-Pierre-d'Allevard, Froges-Villard-Bonnot,Le Touvet, Saint-Ismier) ou par l'une desdeux médiathèques tête de réseau deCrolles et Pontcharra (voir encadré). LeCheylas est ainsi rattaché au bassin delecture de la médiathèque intercommu-nale de Pontcharra. Les équipes de ces7 médiathèques sont les interlocuteursprivilégiés pour relayer les demandesdes autres bibliothèques du bassin.Un comité de bassin rassemble desbibliothécaires, un élu, un membre de la

Chaque classe, ici les petits/moyens de la maternelleChartreuse, est accueillie à la bibliothèque une fois par semaine.

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Le Cheylas Magazine | Mai 2015 | 5

commission culture du Grésivaudan etdes usagers. Il définit les projets et lesplans d'action à mener tout en veillant àl'autonomie de chaque bibliothèque. Ildoit également faciliter le partage descompétences, l'organisation des forma-tions et la coordination de la politique delecture publique du réseau.Le réseau ainsi constitué est égalementsoutenu par le service de lecturepublique (SLPI) du conseil départemen-tal de l'Isère. Le SLPI peut aussi octroyerdes subventions, par exemple pour desactions culturelles partagées.À terme, la mise en commun du cata-

Le fonds disponible en prêt comprendactuellement 11858 ouvrages, magazineset CD. 589 livres et 58 CD ont été achetésen 2014.

La bibliothèque compte 353 abonnés actifs,c’est-à-dire des adultes et enfants ayantemprunté des ouvrages au moins une foisen 2014. Chaque classe des deux groupesscolaires se rend également à labibliothèque une fois par semaine (314enfants). Le multiaccueil et le Centre deloisirs empruntent également des livres.Au total, 13557 prêts ont été effectués en2014, dont 5500 par les écoles. Le reste se

répartit à parts quasiment égales entre lesadultes et les enfants.

Nouveauté cette année: les DVD!Les abonnés pourront bientôt emprunterdes DVD pendant deux semaines, pour unabonnement de 5 ¤ à l'année en plus del'abonnement pour les ouvrages et CD.Le SLPI prêtera 140 DVD de tous genres pourle démarrage du service.Actuellement il est possible d’emprunter 4ouvrages et 2 CD pour 3 semaines. La carteGrésilib permet aux abonnés de Le Cheylasd'emprunter dans toutes les bibliothèquesdu Grésivaudan.

LA BIBLIOTHÈQUE DE LE CHEYLAS

logue des bibliothèques et la coordina-tion des actions, aussi bien au niveau dela gestion des fonds qu’à destination dupublic, permettront aux lecteurs de béné-ficier d’un accès facilité à un vaste choixde documents et animations cultu-relles. n

La dyslexie est un trouble de l'apprentissagede la lecture lié à une difficulté à identifier leslettres, les syllabes ou les mots. Elle semanifeste en l'absence de tout déficit visuel,auditif ou intellectuel et malgré unescolarisation adéquate.Les bibliothécaires de la commune ont décidéde développer un fonds spécialement adaptéà ce trouble. Une trentaine d'ouvrages sontproposés, avec des caractéristiques quifacilitent la lecture pour les dyslexiques:• une police de caractère très lisible et plus

grande,

• des mots et des lignes plus espacés, uneponctuation réduite au minimum,

• une teinte de fond de page qui atténue lafatigue visuelle,

• une narration qui respecte l'ordrechronologique de l'histoire (les retours enarrière sont évités),

• une présentation des personnages et deslieux avant le début du récit pour faciliter lacompréhension du texte,

• des illustrations explicites pouraccompagner l'histoire.

La bibliothèque dispose également d'environ

130 livres à gros caractères et continued'enrichir régulièrement son fonds. Unservice de prêt à domicile pour les personnesà mobilité réduite est aussi proposé.

DES OUVRAGES ADAPTÉS AUX LECTEURS DYSLEXIQUES

Des expositions prêtées par le SLPIsont régulièrement présentées.


VIE MUNICIPALEVIE MUNICIPALE


Budget 2015

Dans un contexte difficile, un budget prudent mais dynamiqueL’année 2015 estmarquée pour notrecommune par desbaisses de dotationimportantes liée auxdécisions dugouvernement pourréduire le déficit public.

râce à la politique finan-cière prudente qui a étéconduite par la munici-

palité depuis de nombreusesannées (dépenses de fonction-nement contenues et pas d’em-prunts nouveaux depuis 2008)notre commune dispose definances saines. Ainsi, la dettecommunale a pu être réduitede façon très sensible, sanspression fiscale supplémen-taire, tout en maintenant unniveau d’investissement impor-tant.Le budget 2015 est un budgetde transition qui permettra demener à bien les opérationsprogrammées au niveau de l’in-vestissement, une nouvelle foissans recours à l’emprunt. n

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LES RECETTES DE FONCTIONNEMENT: 6133824 €

LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT: 6133824 €

LES INVESTISSEMENTS

Dotationcommunautaire:2880000 €

Impôts directs:1250000 €

Autres recettes:796320 €

Excédent defonctionnement année n-1:1201454 €

Part affectée àl’autofinancement:2119402 €

Autres chargesde gestion courante:446710 €

Charges financières(intérêts de la dette):135000 €

Charges de personnel:2070620 €

Charges à caractèregénéral: 1220200 €

Atténuations de produits(FPIC): 99000 €

47 %

19%

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7%

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Aménagements terrains et voiries: 483000€

Voirie Le Trouillet, aménagementallées du cimetière, trottoirsMazette, éclairage route duRompay, ruisseau Le Roti…

Acquisitions mobilière etmatérielle: 239190€

Divers matériels, mobilierinformatique (groupes scolaires,

restaurant scolaire, servicesmairie, bibliothèque), tondeuse

autoportée et petit camion 4X4…

Acquisitions terrains et bâtiments: 291160€

Étangs du Maupas,ENS La Rolande…

Travaux bâtiments:874300€

Isolation salle des fêtes,renforcement de l’église, mise en

accessibilité des bâtiments,peinture et clôture groupes

scolaires...



Budget 2015

Dans un contexte difficile, un budget prudent mais dynamiqueLE POINT SUR LES BAISSES DE DOTATION POUR NOTRE COMMUNE

La DGF, Dotation Globale de Fonctionnement,versée à la commune par l’État, sera endiminution chaque année jusqu’en 2017.

Cette dotation deviendra négative à partir de2016, c'est-à-dire que notre communereversera alors de l’argent à l’État.

Depuis 2012, un fonds de péréquation desrecettes fiscales et intercommunales (FPIC) aété mis en œuvre. Notre commune contribue à

ce fonds pour un montant qui est en hausseconstante chaque année.

Dans la perspective de la forte réduction desdotations de l’État, et au titre de la solidaritéintercommunale, la communauté decommunes Le Grésivaudan a révisé à la baisseles dotations de fonctionnement des 3communes suivantes: Crolles (- 1221886 €),

Le Cheylas (- 287436 €) et Montbonnot SaintMartin (- 90678 €). Cette baisse s’appliquerajusqu’à la fin du mandat actuel (2020).Pour Le Cheylas, cette dotation qui était de3176310 €/an, sera jusqu'en 2020 de2888874 €/an.

Dans le cadre de sa politique de réduction des déficits, le gouvernement a décidé une baisse drastique de ses dotations aux collectivités locales,qui impacte particulièrement notre commune comme nous pouvons le voir ci-dessous. Pour l’année 2015, ces différentes mesures entraînent unediminution de 522653 € des recettes de fonctionnement de notre commune par rapport à l’année 2012.

LA DOTATION GLOBALE DE FONCTIONNEMENT (DGF)

LA DOTATION DE COMPENSATION COMMUNAUTAIRE

LE FONDS DE PÉRÉQUATION DES RECETTES FISCALES ET INTERCOMMUNALES (FPIC)

2013 2014 2015 2016 2017

Diminution dotation 40983 € 101064 € 101064 € 101 064 €

Montant DGF (estimatif) 231030 € 190047 € 88983 € -12 081 € -113 145 €

2013 2014 2015 2016 2017

Diminution dotation 287436 € 287436 € 287 436 €

Dotation de compensation 3176310 € 2888874 € 2888874 € 2 888874 €

2013 2014 2015 2016 2017

FPIC prélevé 44232 € 68086 € 93170 € 126170 € 134 022 €



VIE MUNICIPALE

LES TRAVAUX RÉALISÉS

RÉSEAU D'EAU POTABLEPlusieurs interventions ont été effec-tuées par Veolia.Des opérations d’îlotage ont été réali-sées sur le réseau afin de détecter etlocaliser des fuites éventuelles pourpouvoir ensuite les réparer. Des partiesdu réseau ont été équipées. Un îlotagede la place de l'Hôtel de Ville a ainsi étémis en place pour un coût de 8200 €. Ledébitmètre b installé est chargé demesurer la quantité d'eau qui transitedans ce secteur. Un débit anormale-ment élevé (en pleine nuit par exemple)est un signe de fuite probable.Parallèlement, une partie du réseau aété équipée de boîtiers appelés loggers.

LE POINT SUR LES TRAVAUX

Placés au niveau des vannes duréseau, ils analysent le bruit produit parla circulation de l'eau et repèrent lesfuites grâce au bruit caractéristiquequ'elles produisent. À partir des coor-données GPS des loggers, l’emplace-ment de la fuite peut être situé àquelques mètres près. Coût : 18890 €.Plusieurs aménagements ont égale-ment eu lieu sur les réservoirs d'eau. AuVillard, un bypass supplémentaire a étéinstallé. Il permet d'isoler le réservoir duréseau lors de travaux de maintenance.Une manchette de javellisation C a étéajoutée, ce qui permet d'injecter de lajavel en cas de nécessité (l'eau est trai-tée uniquement aux ultraviolets en

temps normal). Coût des deux installa-tions : 6980 €.À l'Abbaye, une lyre D incendie a étéposée pour 6920 €. La réglementationobligeant à avoir une réserve incendiede 100 m3, la prise d'eau alimentant leréseau d'eau potable est placée aux 2/3 de la hauteur de ce réservoir de150 m3. Une autre prise d'eau à la basedu réservoir permet d'utiliser toute l'eaustockée, mais uniquement en cas d'in-cendie.Cette eau, rarement renouvelée, peutprovoquer un phénomène de stagna-tion. La lyre, sorte de siphon inversé, vapermettre d'utiliser toute l'eau du réser-voir sans entamer la réserve incendie.

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LE POINT SUR LES TRAVAUX

LES TRAVAUX À VENIR

e ISOLATION ACOUSTIQUE ET THERMIQUE DE LA SALLE DES FÊTESUn diagnostic acoustique de la salle desfêtes réalisé en juillet 2013 et remis à jouren novembre 2014 a permis de détermi-ner les principales faiblesses acoustiquesde la salle des fêtes.Les surfaces vitrées et le bardage métal-lique des façades ne permettent pasd’obtenir un isolement acoustique suffi-sant vis-à-vis de l’extérieur, tout commeles deux portes de sorties de la façadeouest, qui de plus présentent des défautsd’étanchéité.Les travaux, prévus entre mai et sep-tembre 2015, visent à garantir que l’utili-sation de la salle sera compatible avecles réglementations relatives à la protec-tion du voisinage, tout en gardant unebonne acoustique intérieure.Les façades ouest et nord vont êtrerefaites. Les parties basses des façades,faites de murs en béton, seront doubléesen laine minérale. Sur ces murs vien-dront reposer des plaques d'isolation enplâtre et une couche de laine minérale.

Un nouveau bardage extérieur, égale-ment doublé, remplacera l'ancien surtoute la hauteur des façades. Les sur-faces vitrées seront donc supprimées, ycompris la verrière côté nord, afin d'ob-tenir une isolation optimale.Sur la façade ouest, les deux issues desecours seront équipées de sas de 9 m².Les portes battantes actuelles serontremplacées par des portes à isolationthermique et acoustique. L’éclairage dessas sera équipé d'un système de détec-tion de présence.Les entrées d’air de l'ancien système deventilation seront condamnées avec unmatériau isolant. À cette occasion, lesmodules de ventilation encore en placedans la salle seront enlevés.Afin d'améliorer l'acoustique interne de lasalle et éviter la réverbération du son surles parois, un matériau absorbant consti-tué de laine de roche et de laine de boissera installé sur une partie des murs, encomplément du faux plafond absorbantdéjà installé. Enfin, les abords de la salledes fêtes seront en partie refaits: création

d'une place de parking pour handicapés,pose d'enrobé, espaces verts.Le coût total des travaux est estimé à218000 €.

f RUISSEAU DU ROTIPour éviter le débordement du ruisseaudu Roti sur le chemin de Saint-Crépin(quartier des Chaberts) comme cela s'estproduit en 2014, les buses permettant latraversée du ruisseau sous le cheminseront remplacées pour augmenter lacapacité d'écoulement.

MISE EN SÉPARATIFLa commune continue la mise en sépa-ratif des réseaux d'eaux usées et d'eauxpluviales. Les travaux concerneront lechemin des Mimosas, entre le Maupas etl'entrée Nord de la commune, ainsi queplusieurs maisons situées le long del'avenue du Dauphiné, quartier du Bourg.

Note: les coûts des travaux sontindiqués TTC.


DOSSIERDOSSIER

L’amélioration du cadre de vie est inscrite dans les priorités du conseilmunicipal. Environnement naturel, aménagements urbains,services aux habitants… le sujet touche de multiples dimensions.Mise en lumière de quelques actions emblématiques qui ont ou aurontun impact sensible sur la qualité de vie dans notre commune.

La réduction de l’usage des pesticidespour l’entretien des espaces municipauxconstitue un enjeu important pour la pré-servation de la ressource en eau, la bio-diversité et la santé. La communen'utilise plus de produits phytosanitairespour l'entretien de la voirie et de sesabords depuis 2012.Si elles n'utilisent que 2 % des quantitésde pesticides distribuées en France, lescollectivités contribuent pourtant de façonnon négligeable à leur présence dansles eaux, la voirie absorbant beaucoup

ue serait la vie dans notre com-mune sans montagnes, forêts,cours d'eau? La municipalité a àcœur la protection du milieu

naturel et suit de près les dossiers qui s'yrattachent comme les espaces naturelsprotégés de La Rolande et de l'ÎleArnaud, le sentier pédagogique de lagorge du Fay ou les corridors biolo-giques… Une dynamique dans laquelles'inscrivent également les deux actionsqui suivent.

Q

Un ef


moins les herbicides à cause de sonimperméabilitéIl s'agit donc de préserver la qualité desrivières et des nappes qui fournissentl'eau potable. Il en va de la santé deshabitants et de celle des agents applica-teurs, en contact avec les produits enfréquentant ou en traitant les espacespublics. L'abandon progressif de l'utilisa-tion des produits phytosanitaires constitueaussi un choix économique; le conseilgénéral de l’Isère conditionne en effet l'ob-tention des subventions pour les projets

OPÉRATION ZÉRO PHYTODANS LES ESPACES MUNICIPAUX

Qualitédu cadre

de vie

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effortsans relâche


➜

de constructions et de voirie au respect,entre autres, de ce critère. Par ce choix,Le Cheylas anticipe une loi votée en 2014qui interdira toute utilisation des pesti-cides dans les espaces verts publics àpartir de 2020 et dans les jardins des par-ticuliers à compter de 2022.Les produits phytosanitaires ne sont plusutilisés que sur deux zones nécessitantun soin particulier : le cimetière et le bou-lodrome.

LES MÉTHODES ALTERNATIVESLes objectifs d’entretien doivent êtreadaptés en fonction de la nature, de lasituation et de l'usage des espaces: c'estla gestion différenciée. Le but est d'inter-venir autant que nécessaire mais aussipeu que possible.Ainsi, si les espaces verts en bordure devoirie nécessitent un entretien plus sou-tenu pour ne pas entraîner de problèmesde sécurité (manque de visibilité,branches mortes…), d'autres espaces

publics, comme les zones de loisirs, s’ac-commodent parfaitement de la présencede plantes sauvages. Ce n'est pas lamarque d'un manque d'entretien maisplutôt un signe de vitalité de la nature,dont la faune et la flore repartent à laconquête des milieux urbains.C'est ainsi que des surfaces engazon-nées ont laissé la place à des prairiesfleuries. Des plantes couvre-sols sont uti-lisées afin de limiter la pousse desherbes sauvages, ainsi que le bâchage,

Prairie fleurie à la ZAC des Vignes.

Brossage mécanique sur sol stabilisé.



DOSSIERDOSSIER

➜ le paillage minéral ou avec des pla-quettes de bois. Sur le bord des routes,le passage de l’épareuse est réduit à uneseule passe au printemps, sauf si lasécurité l'exige. Certains sites sont fau-chés tardivement et seulement deux foispar an.Et lorsqu'un désherbage est nécessaire,les neuf agents des services techniquesutilisent selon le lieu le brossage méca-nique (à la débroussailleuse ou tractépour les sols en stabilisé), le désherbageà la vapeur ou au gaz et le binagemanuel, qui reste souvent le plus effi-cace. Cette année, le désherbage auvinaigre blanc va être testé sur une partiede la commune.Grâce à ce travail chacun peut profiterdes espaces publics sans avoir à s'in-quiéter pour sa santé et sans perdre enconfort d'utilisation. Les méthodes d'en-tretien alternatives demandent néan-moins trois fois plus de temps pourobtenir un résultat comparable aux pro-duits phytosanitaires. Cela représente60 % du temps de travail des agents. n

UNE PASSE À POISSONSENTRE L'ISÈRE ET SES AFFLUENTS

Le fond de l'Isère ayant tendance à s'en-foncer en amont de Brignoud et à s'en-graver en aval, des écarts entre leniveau de la rivière en période de basseseaux et celui des affluents empêchentsouvent les poissons de remonter versles zones de reproduction.Sur notre commune, deux cours d'eausont concernés: le Salin (que beaucoupde Cheylasiens appellent le Fay car ilemprunte la gorge du même nom), et leRenevier (appelé aussi chantourne) quilonge la voie ferrée. Ces ruisseaux sontpeuplés de truites et de chabots et se jet-tent dans l'Isère à une centaine demètres d'écart, via des buses métalliquesqui traversent la digue. Avec le temps,ces passages sont devenus infranchissa-bles pour les poissons, à cause d'unechute de 1,6 m à 2,3 m selon les niveauxde l'Isère et également en raison du très

faible tirant d'eau dans les buses.Entre septembre 2013 et octobre 2014,le Symbhi a donc engagé la reconnexionpiscicole de sept affluents à l'Isère dansle cadre du projet Isère amont. À LeCheylas, les aménagements réalisés àl'automne ont réuni le Salin et deRenevier en un débouché unique dansl'Isère, franchissable par les truites etchabots en période de basses eaux. Lesméandres et les petits seuils de fond dunouveau lit permettent de rattraper unechute de plus d'un mètre. Les ancienslits des ruisseaux ont été conservés etpourront être alimentés en cas de fortafflux d'eau, afin de délester la nouvelleconfluence. Parallèlement, une opéra-tion de végétalisation a été réalisée.Des suivis seront effectués pour vérifierque les poissons franchissent bien lesaménagements. n

D

La buse duRenevier, devenue

infranchissablepour les poissons.

Les deux affluents alimentent la passeà poissons avant de se jeter dans l’Isère.



➜

epuis plusieurs années, la com-mune réduit sa consommationd’énergies en renouvelant ses équi-

pements. Ainsi, non seulement la collecti-vité réalise des économies mais elle profiteaussi de nombreux avantages: meilleurconfort d’utilisation, sécurité accrue (éclai-rage de la voirie plus adapté), sans oublierla protection de l’environnement: ne l’ou-blions pas, l’énergie la plus propre est celleque l’on ne produit pas!Les progrès sur la consommation sontparticulièrement sensibles au niveau del'éclairage public. À la suite d'un diagnos-tic réalisé en 2010, un programme plurian-

D nuel d’amélioration du réseau, de mise enconformité et de réduction des consom-mations a été établi.Profitant des travaux d'aménagement réa-lisés ces dernières années, la communea remplacé les anciens lampadaires parde nouveaux modèles à Led, peu gour-mands en électricité. Citons aussi l’allu-mage par détection, l’abaissement depuissance, l’adaptation au plus juste desintensités d’éclairement ou encore l’instal-lation d’horloges astronomiques quidéclenchent l’allumage et l’extinction enfonction des cycles diurnes et nocturnes.À titre d'exemple, sur l'avenue de Savoie

(RD 523), la puissance installée estpassée de 4318 kW à 1600 kW, soit unebaisse de 63 %! Sur le graphique ci-dessus à droite, qui concerne le secteuravenue de Savoie/route du Villard/Maupas, on voit une très nette chute de laconsommation entre 2012 et 2013, due àla mise en service du nouvel éclairage mi-2013. Le montant de la facture reste ainsistable malgré l’augmentation du prix del’électricité.En 2014, l’éclairage public a représenté50 % de la consommation électrique com-

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DOSSIER

l'initiative du conseil général del'Isère (à présent conseil dépar-temental), un vaste programme

de réflexion a été lancé sur les aména-gements à réaliser le long de l'Isère, dePontcharra à Grenoble, en préventiondes risques d'inondations.Piloté par le Syndicat mixte des bassinshydrauliques de l’Isère (Symbhi), le projetIsère amont concerne 29 communes et300000 habitants. Sa mise en œuvrerepose sur un partenariat entre les ser-vices de l’État et les acteurs locaux. Il estintégré au sein d'un programme d’ac-tions de prévention contre les inonda-tions (PAPI), qui vise à traiter le risqueinondation de manière globale à traversdes actions combinant la gestion del’aléa et la réduction de la vulnérabilitédes personnes, des biens et des terri-toires.Le projet, déclaré d'utilité publique, repré-sente un enjeu important. Si une cruecomparable à celle de 1859 se reprodui-sait aujourd’hui, les dommages matérielsatteindraient un milliard d'euros, sans

parler des dommages humains.La première tranche des travaux a doncdébuté en 2012 et s'achèvera en 2016.Elle sécurise la partie la plus urbaniséede la vallée du Grésivaudan, entre Saint-Ismier et l'agglomération grenobloise,jusqu’à la crue cinquantennale.Les tranches 2 et 3 débuteront entre 2016et 2021. Elles concerneront Le Cheylas ettoutes les communes situées entre Saint-Ismier et Pontcharra. Certains travaux,comme la passe à poissons (voir page12), ont déjà été réalisés.

LE PROGRAMME D'ACTIONSLes travaux sur les digues et dans le litde l'Isère constituent la partie la plusimportante du dispositif. Afin de ralentir lacrue, 16 champs d’inondation contrôlée(CIC) pouvant stocker 35 millions de m3

d’eau seront créés.Deux d’entre eux protégeront directe-ment Le Cheylas: un entre la ZAC de PréBrun à Pontcharra et la ZAC de laRolande (capacité 1,45 millions de m3), etun entre l’aval du bassin EDF et Goncelin

À


Inondations : protégerles habitants et la nature

munale. Le reste est réparti entre les bâtiments au tarif jaune pour 21 % (équi-pements électriques importants: gymnase,salle des fêtes, b oulodrome et mairie) ettous les autres bâtiments au tarif bleu.Au niveau des autres énergies, la com-mune a consommé 1650000 kWh de gazpour le chauffage des bâtiments (dont65 % pour les écoles et la salle des fêtes)hors bâtiment d’accueil de l’ensemblesportif qui est chauffé par une chaudièreà plaquettes bois. Enfin, 5800 litres decarburant ont été utilisés par les véhiculeset le matériel communaux (services tech-niques principalement).La démarche de réduction de la consom-mation se poursuit en 2015 avec notam-ment l’isolation thermique et acoustiquede la salle des fêtes (voir la page Travaux),ainsi que le diagnostic énergétique dugroupe scolaire Belledonne. Cet audit, enfournissant des éléments chiffrés, permet-tra d’identifier les sources d’économiesd’énergie possibles (isolation des toits etmurs, chauffage…) et de mettre en placeun plan pluriannuel de rénovation du bâti-ment. n

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AU NIVEAU DUCONSEIL MUNICIPALKarim DALIBEY, 5e adjoint, a encharge trois commissions plusparticulièrement centrées sur lecadre de vie:

lLA COMMISSIONENVIRONNEMENT centre sestravaux sur le milieu naturel etsa protection: nettoyage deprintemps, suivi du sentier duFay, de l’ENS de la Rolande et duMaupas, rencontre avec lesentreprises de la commune, etc.

lLA COMMISSION CADRE DE VIEsuit les actions qui concernentl’espace public communal:décorations pour les fêtes,éclairage public, choix des jeuxd’enfants, suivi des jardinsfamiliaux et du fleurissement dela commune, etc.

lLA COMMISSION TRANSPORTSET DÉPLACEMENTS s’occupe dusuivi des transports pour lesscolaires et les habitants, en lienavec la communauté decommunes.



(2,77 millions de m3). Ils entreront enfonction pour la crue trentennale et assu-reront la protection des zones habitéesjusqu’à la crue bicentennale.La capacité hydraulique de l'Isère et lagestion des matériaux charriés serontaméliorées grâce à l’arasement de 23bancs entre Pontcharra et Grenoble et lacréation de plages de dépôt. Sur 29 kmles digues seront élargies ou rehausséespour mieux résister aux crues. Elles

LE FINANCEMENTLe coût de la première tranche du projetIsère amont est de 52 millions d’euros*.Il est financé par les membres du Symbhi(conseil général de l'Isère 31,6 %,Grenoble Alpes métropole 17,4 %, LeGrésivaudan: 2,6 %), l'État (43,1 %) etl'Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse (5,8 %)Le coût des tranches 2 et 3 est évalué àun peu plus de 83 millions d’euros*. Il estassuré par les mêmes acteurs et dansles mêmes proportions, sauf pour l'État(39,4 %) et Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse (9 %).Ce coût s'entend hors acquisitions fon-cières. En effet, afin de pouvoir réaliserles ouvrages de protection nécessaires -digues, remblais, déversoirs, replanta-tions si nécessaire… - le Symbhi doit seporter acquéreur des terrains qui vont lessupporter, c’est-à-dire l’espace entre larivière et la digue (incluse). Les proprié-taires de ces terres seront contactés pro-chainement par le Symbhi. n* Les coûts sont donnés hors taxes.

seront effacées sur 15 km, pour faciliterl’inondation périodique de la forêt allu-viale limitrophe.L'environnement proche de la rivière serarestauré par la création de passes à pois-sons, la reconnexion de bras morts,l'aménagement de gravières ou la pré-servation des corridors biologiques.La fréquentation des berges de l’Isèresera encouragée: aménagements pay-sagers et de loisirs, parkings, cheminsdédiés à la promenade, pistes cyclables,rampes d’accès à l'eau ou pontons. Nuldoute qu'il fera bon s'y promener lors deschaudes journées d'été!Enfin, en lien avec les acteurs duGrésivaudan, d’autres actions sont pré-vues. On peut citer l’amélioration de laconscience du risque, des systèmesd’alerte et de gestion de crise, la surveil-lance et la prévision des crues, l'accom-pagnement des collectivités pourrenforcer la prise en compte du risqueinondation dans les documents d’urba-nisme ou l'amélioration de la protectiondes biens et des personnes.

LE SYMBHI

Établissement public rassemblantle conseil général de l’Isère,Grenoble Alpes Métropole, lacommunauté de communes duGrésivaudan et le syndicatd’assainissement du canton del’Oisans, le Symbhi a été créé pourétudier et réaliser les travaux deprotection contre les crues del’Isère, du Drac et de la Romanche.

Renforcement d’une digue avec des palplanches.

sUn champd’inondation contrôlée.



INITIATIVES

rmand Fallières est président de laRépublique jusqu’au 18 février1913, date à laquelle Raymond

Poincaré lui succède. La France semodernise: premières automobiles, déve-loppement du chemin de fer et de lamédecine, maîtrise du transport de l’élec-tricité vers les villages… La populationrurale (56 % en 1911) commence à profi-ter de ces progrès.En 1912, Le Cheylas compte 823 habi-tants. Le 9 mai le nouveau conseil muni-cipal s’installe. Eugène Vial est élu maire.Auguste Pasquet est adjoint et les huitconseillers sont Joseph Battard, JeanBrunet-Manquat, Julien Cohard, HenriDuin, Pierre Janet, Eugène Jourdanet,Joseph Mitton et Appolinaire Sirand.La commune vit au rythme des saisons.Après les durs travaux des champs, on seretrouve au café Veillet au Bourg ou aucafé Bertrand au quartier Gare. L’école estprésente sur les deux secteurs: une auBourg avec les époux Bertrand, institu-teurs, l’autre au Villard avec MadamePelloux-Prayer, institutrice. Le prêtre estAuguste Matton. Il loge au presbytère àcôté de l’église (aujourd’hui à l’emplace-ment de la résidence Chartreuse).On exerce des petits métiers tels que cou-

turière de gants à domicile. Qui n’a pas samachine à coudre Singer! Les gantièrestravaillent pour des fabriques basées àGrenoble comme Xavier Jouvin, AugustePerrin. Cela apporte un complément derevenu pour le foyer. Il faut dire qu'à cetteépoque on compte près de 200 ganteriesà Grenoble.On vit aussi de l’agriculture. Chaquefamille cultive sa parcelle de terre, produitses légumes, son vin. Il faudra attendre1921 et l’installation des forges d’Allevardsur la commune pour que les Cheylasienscommencent à travailler à l’usine ce quiassure un revenu fixe et sûr.Les premiers vélos font leur apparition.Le facteur l’utilise pour sa tournée quoti-dienne. En 1914, un recensement deschevaux, juments, mulets est fait sur lacommune: 19 personnes possèdent 18chevaux, 13 juments et 4 mulets. Ce n’estqu’en 1919 qu’apparaît la première voituresur la commune, celle de Léonce Blin,instituteur qui possède une CitroënTorpédo roulant au benzol. Elle dispose dequatre places et d'une capote relevable.Les nourrices ont aussi un rôle important.Ainsi entre 1911 et 1914, il y en a six.Appelées « nourrice sevreuses et gar-deuses », elles sont déclarées en mairiesous couvert d’un certificat médical du

A

Le 3 août 1914, la Francebascule dans une des guerresles plus meurtrières qu’elle aitconnue. Avant cette funestedate, la vie à Le Cheylas paraîtpourtant bien douce…

Léa Rigard-Casset lauréatedu certificat en 1913.

Le Cheylas avant la guerre de 1914: vue générale et les grandes roches.

Le vote de la loi Louis Barthou le 7 août1913 fait passer la durée du servicemilitaire de deux à trois ans. Lerecensement des appelés s’effectue à 19ans et l’âge d’incorporation se fait à 20ans. En 1923 le service militaire passe detrois ans à dix-huit mois.

BON POUR LE SERVICE !

médecin. Généralement les enfants misen nourrice sont des enfants pupilles dudépartement. Ils sont placés pendantquelques mois (entre cinq et douze mois).Les nourrices perçoivent entre 35 et 100 francs. C’est à cette époque que lebiberon est de plus en plus utilisé.Chaque année a lieu le recensement desgarçons pour le service militaire. En 1913Gustave Carrajat, Albert Brunet-Manquat,Joseph Farconnet sont bons pour le service.En 1914 ce sont Germain Bellot, MarcelBrutin, Auguste Cohard, Paul Marcellot,

Histoire

Qu’il est doux de vivre à Le Cheylas

lecheylas64_initiat_Mise en page 1 17/04/15 11:20 Page16


Les premiers vélos sur la commune.

n'arrivera finalement à Le Cheylas qu'en1922 avec l’installation des hauts four-neaux d’Allevard qui fourniront l’électriciténécessaire pour les habitants.En 1913, la corporation des pompiers esten émoi : les tenues sont usées. Engagnant juste de quoi faire vivre leurfamille, nos sapeurs ne peuvent pas sepayer de nouvelles tenues. Le conseilmunicipal vote un budget de 500 francs etdemande une subvention de 1750 francsau préfet représentant l’État pour le com-pléter. Le 24 décembre 1913, le ministrede l’Intérieur n’accorde qu’une subventionde 250 francs. Seule une partie destenues est remplacée.Cette vie quotidienne sur la communeest simple, dure mais elle est dans l’air dutemps. Malheureusement elle sera bien-tôt bousculée par la déclaration deguerre. n

Désiré Payerne, Léon Thomasson etGermain Tissot qui s'y collent.Pour les jeunes gens, l'instruction occupeune place importante. L'année scolaire setermine par l’examen du certificat d’étudesprimaires. Léa Rigard-Casset (mère deFrançois Micoud) est lauréate du certificatqu'elle reçoit le 9 novembre 1913, ainsique la somme de 5 francs de la part de lacommune.Cette même année un projet abandonné

en 1904 renaît: celui de l’arrivée de l’élec-tricité sur la commune! Le 6 juillet 1913 leconseil municipal adopte le projet en lienavec Henri Freydet, ingénieur construc-teur et directeur de l’usine de Brignoud. Cedernier exploite plusieurs industries dontla « houille blanche » et veut utiliser leschutes d’eau pour fabriquer de l’énergie.Il accepte de vendre à la commune unnombre suffisant de « chevaux de force »pour son éclairage. Le conseil nommetrois de ses membres pour rédiger lecahier des charges. Le 17 mai 1914 unemprunt de 21 500 francs est voté avec unremboursement de 1282 francs par moispendant 30 ans à compter du 1er janvier1915. Cette solution est plus économiquecar la construction d’une usine électriquedans les gorges du Fay est jugée trop coû-teuse. La déclaration de guerre entraîne ànouveau l'abandon du projet. L'électricité

as en 1913…

Tableau de recensementde la classe de 1914.

Les couturières de gants.


INITIATIVES

– « Pour le prochain semestriel, on apensé écrire un article sur vous dans larubrique portrait… »– « Sur nous?! Mais pourquoi sur nous? »Voilà. Avant même de se dire quoi que cesoit, tout était dit : l’humilité et la simplicitéde l’engagement.Rendez-vous a été pris et c’est autourd’un café que Sylvia et Pascal se sontlivrés à l’exercice de l’interview.Originaires du bassin grenoblois (Domèneet Saint-Martin d’Hères), c’est en 1983 quece jeune couple – 27 ans tous les deux –s’installe avec ses enfants à Le Cheylas,dans le quartier des Pérelles où se construi-sent les premiers lotissements pouraccueillir les « nouveaux arrivants ». Pascaltravaille alors dans l'industrie chimique,Sylvia est infirmière au CHU de Grenoble.La commune de Le Cheylas est déjà riched’associations sportives : ski club, clubmontagne, chasse, pêche, anciens com-battants, et cette joyeuse bande desPérelles amène des idées nouvelles.Ainsi, au fil des envies et des possibilités,des associations existantes seront étof-fées et de nouvelles verront le jour.Dès son arrivée dans le village, Pascalvient en renfort des associations exis-tantes, entrant dans les bureaux de FamilleÉvasion, du Ski Club, prenant avec AndréPlisson la responsabilité de la section « vidéo » du comité des fêtes avec laquelleil réalisera des reportages sur la commune,son industrie, ses animations…Quelques années plus tard, déplorant lemanque d’associations artistiques sur lacommune, Sylvia décide de faire partageraux enfants sa passion pour la poterie,sous la houlette du centre de loisirs etavec l’aide de parents bénévoles. Plusd’une centaine de parents se sont relayéspour encadrer les ateliers du mercredi,certains au cours d’un trimestre, d’autrespendant plusieurs années.

Claudine Francillard, ChristineGiovannacci et Valérie Marcault. Unedizaine d’adhérents se retrouvent le mardisoir encadrés par Sylvia et Christine. Ilsbénéficient de cours de tournage avec unepotière professionnelle deux fois par moiset ont l’occasion de participer à des stagesde sculpture ou de techniques de cuis-son.Les bénévoles de l’association participentau forum des associations, animent un

Portrait

Pascal et Sylvia Patricelli : le mouv De l’énergie, ces deux-làn’en manquent pas.Portrait d’un couple fortsympathique et suractif.


La municipalité soutient cette initiativedepuis sa création en 1987, avec la miseà disposition d’une salle et l’achat dumatériel nécessaire au tournage et à lacuisson des poteries.

LE SUCCÈS DE LA POTERIEL’engouement au commencement de l’ac-tivité a été tel que deux groupes de trenteenfants se succédaient le mercredi et,depuis presque trente ans, les ateliers depoterie pour les enfants animés par Sylviaet Claudine rencontrent un succès tou-jours aussi vif.Les œuvres sont régulièrement exposéesà la bibliothèque, à la mairie oudans les commerces du Bourg.Deux ans après le début des ate-liers pour enfants, quelquesparents encadrants émettent lesouhait de réaliser eux aussi desobjets en poterie. Pour y répondre,Sylvia prend en 1989 la responsa-bilité de la section « poterie pouradultes » du comité d’animation.Suite à la dissolution du comité en2000, l’association « Estèque etBarbotine » voit le jour. Le bureauinitial est composé de Sylvia,

Pascal et Sylvia: de la bonne humeur à revendre.

UNE BELLE COUVERTURE PRE SS


atelier très prisé des enfants lors de lajournée d’animations en faveur duTéléthon et exposent et vendent leurscréations lors de la visite du Père Noël.

NAISSANCE DU CAFÉ-THÉÂTREC’est en 1989, autour d’un apéro entrecopains réunissant Pascal, Alain Blocier etAndré Plisson que le projet du CaféThéâtre voit le jour. La troupe se formeavec les talents, idées et envies desjoyeux lurons qui la rejoignent. Alainassure l’organisation des répétitions et lamise en scène, Sylvia les maquillages. Latechnique son et lumière est assurée parune équipe fidèle au poste, composéed’Alain Gontran, Gilbert Pont, RogerMandin, rejoints par Jean-JulienCafournelle, Jean Santo, Patrice Dumini etépaulés par toutes les bonnes volontés quise chargent de l’installation et du range-ment lors des représentations.L’intérêt du public est immédiat et dès1990, la troupe du Café Théâtre est solli-citée pour donner des représentationsdans la vallée lors d’animations festives oud’événements caritatifs.Au fil des ans, la troupe se renouvelle, lesanciens faisant place aux nouveauxcomédiens qui apportent leur fraîche moti-vation et leurs talents multiples. Pascalconduit toujourscette troupe dejeunes acteurs

uvement perpétuelet s’attache à leur offrir une formation enleur proposant des cours de danse etchant avec des formateurs professionnels,une culture générale en les emmenant envoyage en montagne et une culture théâ-trale en les invitant à assister à des repré-sentations à la Comédie de Grenoble.Cette année, la troupe d’origine dite « desvieilles graines » s’est retrouvée sur scènepour célébrer dans la bonne humeur lesvingt-cinq ans du Café Théâtre.En 1990, Pascal et quelques amis créentun club de pétanque, permettant aux bou-listes de se retrouver sur la place du vil-lage pendant trois années, avant que leclub ne périclite.

PLACE À LA DANSE ET À LA MUSIQUEEn plus de leur goût pour les loisirs créa-tifs, les loisirs sportifs et de saltimbanques,Pascal et Sylvia ont aussi un intérêt pourla danse et suivent des cours à Lancey.Leur vient ainsi l’idée de créer une asso-ciation pour proposer des cours de danseà Le Cheylas. En 1996, la commune sub-ventionne la création de l’association :Danse et Musique est née.Comptant à l’origine cinq couples qui seretrouvent une heure par semaine pourdes danses de salon, l’association compteaujourd’hui 260 adhérents répartis entre10 heures de danse, 3 heures de guitare

et 3 heures de chant parsemaine.

Les nouvelles activités sont proposées augré des demandes et des possibilités afinde répondre au mieux aux attentes desadhérents, majoritairement très satisfaits.Les bonnes volontés se succèdent pourcomposer le bureau de l’association, et lesparents bénévoles sont sollicités pourencadrer les cours. Leur présence est eneffet indispensable en soutien du profes-seur. Les petits et grands musiciens, chanteurset danseurs participent avec beaucoupd’entrain aux manifestations festives dela commune : forum des associations,gala, Téléthon…Sur une idée de Roger Cohard, Pascalinitie également le festival Jean Ferrat,organisé et subventionné par la commis-sion animation. Il en définit la programma-tion et encadre les répétitions. Pourl’édition 2015, il sera accompagné dequatre chanteurs dont Frédérique Pouletet Perline, professeur de chant de Danseet Musique.Il y a des rencontres qui animent, au senslittéral du terme: qui mettent en mouve-ment, donnent de la vie. Celle avec Sylviaet Pascal en est une.Ces jeunes retraités sont en mouvementperpétuel, partageant leur temps entre leurvie familiale, leurs voyages, leurs loisirs etleurs engagements associatifs, et disentse ressourcer auprès de ceux qui lesentourent pour mieux apprécier d’être tou-jours dans la course.Créatifs, doués d’une fibre artistique ettouche-à-tout, ils fourmillent d’idées, qu’ilsconcrétisent par des projets réalistes,favorisant les rencontres et le lien social,

enrichissant sans cesse la vie de lacommune dont ils apprécient de sesentir partie prenante.Expérimentés, il leur tient à cœur detransmettre leurs motivations, et enguise de conclusion, ils nous livrentles secrets de leur engagement asso-ciatif : doser ses capacités, apprendreà s’entourer et à déléguer, savoirapprécier les encouragements et lestémoignages de reconnaissance, etsurtout rester toujours sur des notions

d’envies et de plaisir. n

RE SSE



INITIATIVES

TÉLÉTHONSamedi 6 décembre 2014 a eu lieu la3e édition du Téléthon, de 10h à 21h augymnase de Le Cheylas. Onze associa-tions avaient répondu présent auprèsdes parents d’élèves de la commune,sans oublier la commission animation.La journée s’est déroulée autour destands tenus par les bénévoles desassociations. On pouvait retrouverFamille Évasion avec leur tyrolienne etune initiation au mur d’escalade, Danseet Musique, qui a assuré une démons-tration de ses différents cours,l’AAPPMA avec la pêche à la truite enpiscine, ainsi que la poterie, les maquil-lages, le tir à l’arc, le badminton, lekaraté et de nombreuses activités créa-tives… qui ont ravi petits et grands toutau long de la journée. Deux concertsétaient également proposés, toutd’abord à 13h avec le groupe AGORA,puis à 18h c’était au tour de TERRANEVA d’enflammer le gymnase.Cette belle journée aura permis dereverser la somme de 2787,16 euros àl’AFM TELETHON.

VISITE DU PÈRE NOËLC’est sur le parvis de la mairie, le samedi13 décembre que le Père Noël a décidéde venir nous voir ! Mais en attendantson arrivée, on pouvait déguster un cho-colat chaud, ou un vin chaud pour lesplus grands, servis par nos élus. Il étaitpossible de faire un tour de manège quiavait besoin d’un papa fort pour péda-ler et le faire tourner pour le plus grandbonheur des enfants. Avant d’allermanger du pop-corn ou une barbe àpapa. Mais comme le Père Noël se fai-sait attendre on pouvait se faire maquil-ler ou alors se faire plaisir ou faire plaisirsur les stands des associations de loi-sirs créatifs, tel que la poterie, la pein-ture sur soie ou encore le scrapbooking.

Et vers 16h, c’est en trottinette que lePapa Noël décida d’arriver, avec unpanier rempli de papillotes pour ravirtous les enfants présents et pressésd’aller à sa rencontre !!!

VŒUX DU MAIREC’est le vendredi 9 janvier 2015 queRoger Cohard, maire de notre communea choisi pour présenter les vœux auxhabitants de Le Cheylas. Dans la salledes mariages, entouré de son nouveauconseil municipal (élu en mars 2014) ilentama son discours retraçant les faitsmarquant de l’actualité ainsi que tout cequi s’est passé dans la commune. Aprèsles traditionnels vœux formulés, toutel’assemblée présente s'est vue proposerle pot de l’amitié et l’incontournablegalette des rois.

REMISE DE LA MÉDAILLEJEUNESSE ET SPORTC’est à la salle des fêtes, le samedi24 janvier 2015 que l'association desmédaillés Jeunesse et sports a organisé

Animations

Ça bouge à Le Cheylas !

son assemblée générale et a remis desmédailles aux personnes s’impliquant

Les derniers mois ont encoreété généreux en animationsdiverses.

Le carnaval a fait le plein.

Remise de la médaille Jeunesse et Sport.



Écoles

Arts, sports, Histoire

dans des associations sportives.Différentes médailles furent remises cejour-là, et tout particulièrement à troisfemmes de notre commune. Marie-Christine Charrat, secrétaire adjointe,Sabine Gauthier, trésorière adjointe etVéronique Dumini, secrétaire del’AAPPMA des 2 rives, ont reçu ce matin-là la médaille de bronze de Jeunesse etsport des mains de Roger Cohard, mairede Le Cheylas et François Brottes,député.

CARNAVALSamedi 28 février, petits et grandsavaient rendez-vous avec MonsieurCarnaval, pour un défilé haut en couleurdans les rues de la commune. Lespetites Elsa de la Reine des Neiges, lesSpiderman, les princesses et autres sesont retrouvés en fin de cortège sur leparking de la tour pour mettre le feu àMonsieur Carnaval ! Alors qu’il n’en res-tait que des cendres, tout le monde sedirigeait vers la salle des fêtes où ungoûter attendait les gourmands. Et c’estsur la piste de danse que se clôturaitcette belle après-midi festive ! n

Plusieurs animations ontponctué le premier semestrede l’année scolaire.

La Grande Guerre s’expose.

EXPO D’ART PLASTIQUEDans le hall de la mairie, le 5 février à18 h. Tous les parents de l’école

Chartreuse étaient conviésà venir admirer les œuvresréalisées par leurs enfants.

Depuis le mois de septem-bre, les écoliers ont travaillé

avec Hélène Courtuat et leurenseignant, sur différentestechniques d’art. Le papiermâché, le frottage et collage,le light painting et bien d’au-

tres formes d’art ont attiréde nombreux parents quiont apprécié le travail des

petits artistes.

EXPO GUERRE 14/18Mercredi 4 février 2015, les élèves deCM1/CM2 de Madame Guillaudin del’école Chartreuse avaient convié leursparents à une exposition sur la PremièreGuerre mondiale.Fruit d’un énorme travail de recherchecollective ou individuelle, l’expo a faitrevivre tous les épisodes de celle-ci àtravers différents panneaux illustrés etcommentés par les élèves. Lescauses de la guerre, la guerre destranchées, l’ordre de mobilisation, ladéclaration de guerre… ont été expli-qués au public par les élèves. On pou-vait aussi retrouver des lettreséchangées avec les familles, un uni-forme de guerre… Des lettresd’époques, des lettres écrites et imagi-nées par la classe, des poésies ont étérécitées.Pendant l’exposition, ce sont des élèvespassionnés qui ont fait revivre cettepériode de notre Histoire.Bravo à eux et à leur maîtresse!

Sculptures en papier maché.



INITIATIVES

L


SKI DE FONDLes élèves du CM1/CM2 des écolesChartreuse et Belledonne ont profité de5 sorties de ski de fond aux mois defévrier et mars. C’est avec leur instituteuret des accompagnateurs bénévoles,parents ou autres, qui pour certains ontsuivi des cours pour encadrer les sorties,que les élèves partaient vers la stationde La Féclaz (73), pour apprendre ouparfaire cette discipline.

ROLLERDans le cadre de leur cours de gym heb-domadaire, les élèves de CE2, CM1 etCM2 des écoles Belledonne etChartreuse ont rendez-vous avec leurintervenante sport, Marie-Jo pour uncycle Roller. Mais avant de commencerà patiner, ce sont d’abord les règles desécurité qui sont abordées comme leport du casque, les protections poignets,coudes et genoux… Une fois équipés, le

cours peut commencer avec l’apprentis-sage du patinage, apprendre à freiner,sauter un obstacle, tourner.

CONCERTLe spectacle de musique présenté le6 février réunissait les élèves de mater-nelle et d'élémentaire du groupe scolaireBelledonne.Près de 150 enfants de la petite sectionau CM2 y ont participé, encadrés parleurs enseignants et dirigés par YvesGrimopont, devant un public composéde 400 personnes, parents, grands-parents, amis.Le thème du spectacle était « les pré-noms ». Chaque enfant portait un cos-tume coloré avec l'initiale de sonprénom.La programmation musicale était com-posée de titres autour du thème des pré-noms, que les enfants avaient appris lorsdes interventions hebdomadaires d’Yvesdans leurs classes.Le public a été séduit par la qualité de lamise en scène et la joie manifeste despetits chanteurs. n

Concert de l’école Belledonne.

L’activité roller.


AssociationL’ASG : de bien belles valeurs


Depuis 2003 l'ASG fait partiedes associations qui fontpreuve d’un engagementconstant auprès des jeunesCheylasiens. Celui-cis’accompagne de latransmission de valeurspropres au vivre ensemble.

ASG rassemble des adhérentsde Le Cheylas, Pontcharra, LeTouvet, Barraux, Sainte Marie

d’Alloix, Saint Vincent de Mercuze, LaBuissière, La Flachère et Chapareillan.De nombreux éducateurs sont aujourd’huidiplômés et encadrent 15 équipes répar-ties en 8 grandes catégories.Le club bénéficie des équipements mis àdisposition par les différentes communessur lesquels se répartissent tout au longde la semaine l’ensemble des footballeursautour de tous ces éducateurs bénévoles.L’ASG qui compte pour cette saison 2015plus de 250 licenciés, a depuis deux ansrelancé avec succès la catégorie Seniors,dans laquelle évoluent des anciensjoueurs « Jeunes ».La force de cette équipe réside dans uncollectif soudé et une pratique commune

de longue date. Il est dans les objectifs duclub de sensibiliser à l’importance du res-pect d’un certain nombre de points essen-tiels de la pratique sportive: l’autre, larègle, l’arbitre, les adversaires, les instal-lations, les partenaires et bénévoles, lepublic.Le respect est depuis plusieurs années laclef de voûte du fonctionnement du clubet son axe de développement. Cetteéthique sportive et citoyenne est égale-ment au cœur de l’action menée depuis

maintenant cinq ans avec l’écoleChartreuse, auprès de laquelle bénévoleset éducateurs interviennent régulièrementau grand bonheur des enfants qui décou-vrent les joies du ballon rond! Cet appren-tissage de la pratique du football ad’ailleurs été confirmé lors de la premièresession des TAP (Temps d’activités péris-colaires) mise en place par la municipalitéen partenariat avec le club dès septem-bre 2014. On ne peut que féliciter le clubpour son engagement auprès de la jeu-nesse de notre commune. nContact: 0476718861.

L’L’équipe Seniors.

Les enfants inscrits aux TAP ont pu s’initier au football.

Chaque année depuis 2008 le cluborganise pour le week-end de laPentecôte son traditionnel tournoiinternational au profit de l’associationELA qui lutte contre la leucodystrophie.C’est ainsi le moyen pour le club depromouvoir le football dans une bellemanifestation tout en participant à cettegrande cause défendue et soutenue parcette association. Notre municipalité tientici à féliciter notre club de football pourcette belle initiative.

UNE BELLE ACTION


PHOTO MYSTÈRE N°64

Avis aux photographes, amateurs ouconfirmés: cette rubrique vous est ouverte.Envoyez vos photos numériques prises àLe Cheylas, (en extérieur impérativement !)à : [email protected] dans le numéro 65 pour lasolution du mystère.

Où a été prisecette photo?

SOLUTION DU NUMÉRO 63

Il s'agit de la pointe de la pyramide quiorne la fontaine devant la mairie.


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