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Mairie, mode d’emploi P.15 DOSSIER MARS 2014 24 VOTRE MAGAZINE TRIMESTRIEL D’INFORMATIONS MUNICIPALES S aintes Bruno mécanicien Jean-Nicolas Directeur du Conservatoire municipal de musique et de danse Seydou apprenti électricien Florent informaticien Séverine directrice des musées Nathalie auxiliaire de vie Magali assistante de direction

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Mairie, mode d’emploiP.15 DOSSIER

MARS 2014

N°24VOTRE MAGAZINE TRIMESTRIEL D’ INFORMATIONS MUNICIPALES

SaintesBrunomécanicien

Jean-NicolasDirecteur du Conservatoiremunicipal de musique et de danse Seydou

apprenti électricien

FlorentinformaticienSéverine

directrice des musées

Nathalieauxiliaire de vie

Magaliassistantede direction

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Editorial

• Actualités 4/8> Ça bouge à Saintes

Service municipal :de l’eau : au plusprès des usagers

• Démocratie et citoyenneté 9

• Temps forts 10/12

• Territoire 13/14

• Dossier 15/19> Mairie, mode d’empoi

• Culture 20/23

• Histoire locale 24/25

• Cadre de vie 26

• Sports 27

• Social 28/29

• Libre débat 30

n°24 Sommaire

Vous n’avez pas reçu ce magazine dans votre boîte aux lettres ?Signalez-le au 05 46 92 34 10 [email protected] pouvez également nous faire part de vos réactions à la lecture des articles de ce numéro ou nous adresser les sujets que vous aimeriez voir abordés prochainement.

Retrouvez votre magazine trimestriel “Saintes” formats visuel ou sonore, sur le site Internet de la Ville : www.ville-saintes.fret également en version CD.

A l’approche des prochaines élections municipales

de mars 2014, et dans le cadre des dispositions légales

concernant la communication des collectivités en période préélectorale,

Jean Rouger, maire de Saintes, a souhaité suspendre la publication

de son éditorial.

Magazine municipal d’information trimestriel édité par la Direction de la Communication de la Ville de Saintes - Square André-Maudet 17100 Saintes • Directeur de la publication : JeanRouger • Comité éditorial : Sylvie Barre, Jacques Briteau, Esterina Carpenito, Catherine Dhenne, Chantal Fudal-Milcent, Catherine Gaillard-Remontet, Cyril Leclerc, Nicole Martin,Muriel Perrin et Mathieu Rouault • Direction de la communication, Rédactrice en chef : Marie Eppherre-Provensal • Rédaction : Marie Provensal, Laure Bergeron, Julie Champenois,Estérina Carpenito, Pascal Houbron, Valère Iane, Tristan Lacheau, Damien Matron, Jean-Paul Nibodeau, Muriel Perrin, Mathieu Rouault, Serge Seguin, Karim Younès • Ont participé à cemagazine : Illustrations : Idé (p.16/17) - Direction de la communication, conception/Réalisation : Marie Borie - Atelier de l’Image (Ville de Saintes) • Photos : Jean-Bernard Forgit(Ville de Saintes), Michel Garnier Autres crédits photo : Michel Garnier et Sébastien Laval (pages JOA), Sébastien Laval et Denis Rochard (parcours éphémères), Michel Garnier etSébastien Laval (Festival de Saintes) Valère Iane, Sébastien Laval, Marie Provensal • Régie publicitaire : Performances, 254, av. Carnot, 17000 La Rochelle Tél 05 46 43 19 20 - Fax : 05 46 00 08 12 • Diffusion : 17 600 exemplaires • Dépôt légal: Mars 2014 • Imprimeur : IRO - La Rochelle, sur un papier respectueux de l’environnement, garanti sans chlore et sans azurant optique et imprimé avec des encres végétales.

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actualitésÇa bouge à Saintes !

Mairie, mode d’emploi !

Edition N°3

Vendredi31 janvier

Comme l’an dernier, lapremière journée du forum « Ça bouge à Saintes »était réservée aux lycéens. Une classe de secondedu lycée horticole du Petit-Chadignac et deuxclasses de 1re ES du lycée Bellevue ont ainsi pu dé-couvrir les coulisses d’une mairie. Après la tableronde « Mairie Mode d’emploi », les jeunes citoyenssont allés à la rencontre des techniciens et agentsmunicipaux, en fonction de leurs centres d’intérêt etpourquoi pas, pour puiser des idées pour leur orien-tation future …

① Les élèves du lycée horticole ont découvert les nombreux mé-tiers liés à la gestion des espaces verts municipaux avec Nicolas Biteau,Directeur de la gestion urbaine de proximité de la Ville.② Charlotte et Léa, élèves de 1re ES se sont intéressées à l’aspect so-cial (CCAS, démocratie, citoyenneté…) de la collectivité locale.③ La culture a drainé un public très féminin ! Mahalia, Sarah, Iris et leurscamarades ont appris d’Isabelle Oberson, directrice des affaires cultu-relles et du patrimoine, que son service ne comptait pas moins de 70 per-sonnes (conservatoire, musées, médiathèques, projets culturels, etc.)

④ Colette Moinet, directrice générale adjointe, a expliqué la répartitiondes rôles entre élus et fonctionnaires au sein d’une collectivité territo-riale.

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Actualités 5

Tables rondes et visites de sites

au menu de la journée

Plusieurs visites à la Maison des Associations, à la médiathèque François-Mitterrand, au musée, aux serres du service des es-

paces verts et dans les quartiers Boiffiers-Bellevue, en passant par la ludothèque, sont venues ponctuer la journée. A chaque

fois, les employés territoriaux ont raconté avec passion ce qui constitue leur quotidien professionnel et le travail accompli au ser-

vice de la collectivité.

Visite dans les serres

du service des Espaces Verts

Cours de bouturage

Visite de l’atelier mécanique des serres

La Maison des associations

Samedi 1er février dernier, les Saintais ont été invités pour la 3e année, au Hall Mendès-France, a venir dé-

battre autour du thème «Mairie, mode d’emploi». Une belle occasion de découvrir la diversité des métiers

représentés au sein de leur collectivité. L’après-midi était consacrée à une information sur le

Programme de rénovation urbaine.

Samedi

1er février

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Secteur piétonnier : La rue de la Poste et la rue Victor-Hugo s’offrent un lifting

Rénovation urbaine : le chantier de la résidence Garnier à la Récluse avance à grands pas

Dans un premier temps, undiagnostic archéologiquea été réalisé par l’Inrap* à

l’endroit où se situaient certaine-ment les remparts antiques et mé-diévaux de la ville. Il sera suivipar un renouvellement des ré-seaux d’eaux potable et pluvialeet d’assainissement, travauxconfiés à l’entreprise Dubreuih, etpar l’enfouissement des réseauxaériens. Début mai commenceraalors la pose du revêtement. Le

choix s’est porté sur un pavageidentique à celui de la rue de laComédie.

Coût des t ravaux réseaux :240 000 € TTC - Coût des tra-vaux de voirie et d’effacementdes réseaux aériens : marché encours d’attribution [NDLR : àl’heure où nous bouclons].

* Inrap : Institut National de Re-cherches Archéologiques Préventives

Début février, des travaux ont commencé rue dela Poste et rue Victor-Hugo (dans sa partie com-prise entre l’intersection avec la précédente et lequai de la République). Ils s’achèveront autour du8 août.

actualités

Dans le cadre de la réno-vation urbaine, l’entre-prise Élysées Océan,

présente à Saintes, construitpour le compte de la Semis,bailleur social, en partenariatavec la Ville et la Commu-nauté d’agglomération deSaintes, un petit ensemble lo-catif de 13 logements rue Gar-nier. Il se compose de deuxlogements de type 2, cinq lo-gements de type 3, cinq detype 4, un logement de type 5,une aire de jeux, un garageprivatif, 13 places de station-nement. Tous les jardins se-ront clos sur l’arrière et équi-pés d’un cabanon. LabellisésRT 2012 pour leur niveau de

performance énergétique, cestreize logements éco-respon-sables accueilleront leurs pre-miers locataires début novem-bre 2014.

Montant de l’opération :1 869 610 € TTC soit 143 816 € TTC par logement

Travaux à la SNCFpour l’arrivée de laLGV Paris-BordeauxDu 7 mai (13 heures) au 11 mai(13 heures), Réseaux Ferrés deFrance (RFF) et la SNCF vontréaliser d’importants travaux surles infrastructures ferroviaires.Tous ces chantiers sont le préa-lable à la mise en service en2017, de la Ligne à Grande Vi-tesse (LGV) Sud Europe Atlan-tique entre Tours et Bordeauxqui ramènera le temps de par-cours entre Paris et Bordeaux à2h05 (au lieu de 3h15 au-jourd’hui).Pendant la durée des travaux, lacirculation des TER sera inter-rompue et remplacée par un ser-vice d’autocars entre Bordeauxet Saintes. La circulation destrains InterCités sera égalementinterrompue et assurée par auto-car entre Bordeaux et St-Mariens. Pour plus d’informations :www.sncf.com et ter-sncf.com/poitou-charentes Pour l’info trafic « grandeslignes » : 0 805 90 36 35 Pour l’info trafic TER Poitou-Charentes : 0800 835 888

Plan d'ensemble de la résidence Garnier : Élysées Océan

Secteur sauvegardémode l’emploiLes habitants du secteur sauve-gardé vont recevoir prochaine-ment une plaquette d’informa-tion et de présentation du sec-teur sauvegardé. Pour tout ren-seignement, consulter le site dela ville : ville-saintes.fr, ru-brique urbanisme/règlementa-tions adaptées.

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Actualités 7

Chez Agur, transparence et proximité

"Les clients viennent à no-tre rencontre pour desquestions pratiques

avant tout, explique Sandra Niortà l'accueil. Ces interrogationsportent souvent sur leur dernièrefacture : comment dois-je faire sil'estimation ne correspond pas àmon relevé compteur ? Est-cevous qui allez régulariser par lasuite ? Comment remettre enplace la mensualisation ? Le prixde l'eau va-t-il augmenter...? No-tre agence de proximité permet deprendre le temps de rassurer lesutilisateurs sur cette phase transi-toire et de leur expliquer claire-ment notre système de fonctionne-ment.”“Au delà des demandes concer-nant les changements liés à lagestion de l'eau, nous recevonsles consommateurs qui souhai-

tent s'abonner ou résilier leurcontrat, s'informer sur la qualitéde l'eau, sur les services offerts...précise Muriel Richard, qui par-tage l'accueil avec Sandra. Lesclients semblent réellement ras-surés par la présence de cetteagence implantée en ville et parce contact direct. Le numérod'Agur n'est pas un standard : lesSaintais sont renseignés partéléphone directement depuisl'agence de Saintes.”

Sandrine, nouvelle abonnée “Je suis en train de faireconstruire à Saintes, dans lequartier Saint-Vivien, et je sou-haite mettre en place le raccorde-ment de mon compteur d'eau. Jesuis d'abord passée chez VeoliaEau avant d'être redirigée ici,chez Agur. Les choses m'ont ététrès bien expliquées, j'ai pu véri-fier tous les documents avec uneconseillère, tout est très clair !”

Service municipal de l’eau :au plus près des usagers

La Ville a confié le service public de l’eau potable à AGUR et celui de l’assainissementcollectif à VEOLIA EAU. Ensemble, la Ville et ses exploitants s’engagent à livrer aux usagersune eau de qualité et à leur permettre de mieux maîtriser leur consommation, tout enlimitant les impacts de leurs rejets sur l’environnement. Saintes a fait le choix de plus de proximité avec les usagers. Les personnels d’accueil desdeux agences et leurs clients partagent ici leurs premières impressions.

Veolia, informationet réorientationLa société Veolia Eau réalise au-jourd'hui l'accueil clientèle dansses locaux situés au 6 rue Palissy.“Nous informons, rassurons et re-dirigeons les usagers vers le nou-veau régisseur Agur”, rapporte

Abdel Boulomou. Bernard, un ha-bitant du quartier de La Récluse,s'est justement rendu sur place cejour-là pour avoir des réponsesd'un conseiller. Veolia continueégalement à éclairer ses clientssur toutes les interrogations et lesdémarches liées à l'assainisse-ment.

Abdel Boulomou, de l’agence Véolia Eau, conseille Monsieur Bernard, habitant du quartier

Sandra Niort, agent d’accueil chez Agur.

Muriel Richard partage l’accueil avec Sandra Niort chez Agur.

POUR L’EAU POTABLEAGUR128 Av. Gambetta -17100 SaintesTél. 05 46 94 34 66 Du lundi au vendredi 8h30-12h30/13h30-18hwww.agur.fr

POUR L’ASSAINISSEMENTVEOLIA EAU6 rue Palissy - 17100 SaintesTél. 05 61 80 09 02 Du lundi au vendredi 8h-18h www.veoliaeau.fr

A partir de juin, les abonnés du service public de l’eauet de l’assainissement recevront une seule facture à en-tête « Eau de Saintes » qui leur sera adressée par Agur. Le règlement peut se faire par prélèvement automatique, chèque,mandat-compte de La Poste, ou carte de crédit, par courrier ou directement à l’agence Agur (coordonnées ci-dessous).

Une seule facture pour l’eau et l’assainissement

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8 Actualités

Organisé par le Centre So-cial Belle Rive, la Villeainsi que de nombreux

partenaires, l’événement est ou-vert à tous, grands et petits. Diffé-rents temps forts animeront lesrues de la ville dès le matin avecla présence de chars du comité dela Saint-Sylvestre, d’une calèchedu Haras de Saintes, de la troupede la Battukada’Bra de BelleRive, des musiciens de la BandaAd Libitum et des vénitiens encostume traditionnel. Un pique-nique sur l’herbe dansle parc du haras réunira ensuite

tous les participants dès midi. A14 heures, le départ du charivaricarnavalesque sera donné pour re-joindre la place Bassompierre où,comme le veut la tradition, Mon-sieur Carnaval sera brûlé.

Chacun est invité à venir parta-ger en famille ce moment deliesse en portant la couleur ducarnaval : le jaune !

Renseignements : Service culture de la Ville : 05 46 92 34 26 ou Centre SocialBelle-Rive : 05 46 92 93 12

Cette année, le carnaval de Saintes

animera la ville samedi 12 avril

Qu’il s’agisse de cinéma, de théâ-tre, de mime, de marionnettes, dechant, de peinture ou de photogra-phie, chacune de ces formes artis-tiques donne matière à poésie.Cette nouvelle édition du Prin-temps des poètes se présente donccomme une invitation à se dépla-cer au cœur des arts et, plus sim-plement, à partager des tempsforts entre habitants d’un mêmeterritoire. Cette année, artistes, établisse-ments culturels et structures socio-culturelles, groupes scolaires, par-ticuliers, commerçants, etc., mul-tiplient les initiatives pour enrichirune programmation variée et ou-verte à tous. Si la poésie est encore

perçue comme une forme d’artconfidentielle, on ne peut que seréjouir de ce regain d’intérêt et del’engagement d’acteurs de plus enplus nombreux à souhaiter fairevivre cette manifestation. Coordonné par l’équipe des mé-diathèques, le Printemps desPoètes invite un public nombreuxà venir découvrir dans toute laville de nombreux spectacles, desexpositions, des lectures ou en-core des ateliers créatifs, avec unfil rouge à toutes ces animations :inscrire la poésie au cœur des arts.

Programme complet auprès desmédiathèques : 05 46 93 25 39ou www.ville-saintes.fr

La poésie au cœur des artsDu 8 au 23 mars, pour la 16e édition du Printempsdes poètes, une manifestation nationale désormaisbien implantée à Saintes, la poésie s’invite au cœurdes arts.

Des mosaïquesmédiévales découvertesà Saint-Pierre

L'occupation la plus ancienne re-connue se situe à deux mètres deprofondeur. Elle est constituée parplusieurs sols à décor de mo-saïque associés à au moins un muret une structure couverte dedalles. Leur étude permet d'y re-connaître des ouvrages du hautMoyen-âge (VIe-IXe s.) fort rares.A côté des tesselles1 blanches,rouges et noires, il convient peut-être d'ajouter l'or. Les découvertesmontrent également qu'un autreédifice aurait succédé à ce pre-mier bâtiment, avant d’être à sontour remplacé par l’église romanevers le milieu du XIIe s. Les nombreuses sépultures qui, àpartir du XIVe s, envahissent le

bras sud du transept et sa chapelleorientale, ont épargné les mo-saïques qui sont recouvertesd'épais remblais. Ces derniers li-vrent des fragments de sculpturespeintes, des carreaux de terrecuite vernissée, des fragments devitraux, qui témoignent de la ri-chesse du décor de l'édifice. Ce diagnostic démontre la fortevaleur patrimoniale de ce site quiconstitue une véritable réserve ar-chéologique en raison de la qua-lité des vestiges conservés. Cesderniers sont également les té-moins de la richesse du passé dela ville de Saintes.* Institut National de Recherches Archéologiques Préventives.

En octobre dernier, la cathédrale Saint-Pierre rou-vrait ses portes au public après un an de travaux né-cessaires au confortement de la coupole du transeptsud. Ce temps a été mis à profit par l'Inrap* pourréaliser onze sondages archéologiques qui ont per-mis de mettre au jour des mosaïques rares du hautMoyen-âge (VIe-IXe s.). Jean-Paul Nibodeau, cher-cheur à l’Inrap, commente cette découverte.

Mosaïque à décor de nœuds d'entrelacs,recoupés par descroix. (Photo :Jean-Paul Nibodeau© Inrap)

1-Fragment de pierre, de terre cuite ou de marbre employé dans les mosaïques de pavement

Le carnaval de Sainteschange de dateet voit

jaune

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Des bénévoles associatifs en formation

La ville de Saintes compte plusde 500 associations. C’est ce quia amené la ville à la rédactiond’une charte de la vie associa-tive signée en 2010. Parmi lespréconisations de cette charte,l’organisation de formationsgratuites pour les bénévoles te-nait une place importante.

Ces formations ont démarré en 2011-2012avec 160 bénévoles qui ont suivi neuf for-mations. En 2013-2014, vingt-six forma-tions sont au programme.L’antenne régionale de l’AFIPaR (Associa-tion de Formation et d’Information pour lespaysans et les ruraux), le Comité Départe-mental Olympique Sportif, la SACEM (So-ciété des Auteurs, Compositeurs et Editeursde Musique) plus des services de la ville, as-surent ces sessions de formation gratuites.Les formations sont très variées : les béné-voles ont pu travailler par exemple sur lesfinancements privés, ont appris les bases dela comptabilité associative. Mais ils ontégalement eu des soirées sur l’utilisationd’un défibrillateur.

Corinne Moreau, de l’association Handi-cap amitiés, a suivi une formation sur lemontage de dossiers de subvention et celledédiée au sponsoring et au mécénat.«C’était pour moi des étapes obligatoirestant la recherche de financement estquelque chose de complexe qui nécessite duprofessionnalisme.»

Philippe Tabourin, Président du Vélo Clubde Saintes, explique : «un club doit savoirévoluer, s’adapter et se professionnaliser.»Pour ce faire, il a suivi pas moins de 5 for-mations en 2013 : coaching sportif, projetassociatif, approfondissement de la compta-bilité, sponsoring et mécénat et enfin, mana-gement de projet et de budget

Contact : Marc Cuervo Maison des associations : 05 46 96 30 30

Le 4 février 2012, lors du premier forum« Ca bouge à Saintes », les élus saintaisavaient présenté aux habitants le projet

du « devenir du site de Courbiac suite à la dé-molition de la piscine d’été » comme une pre-mière expérience de travail en commun entreélus, services de la ville et habitants. Un petitgroupe de volontaires, composé de riverains,de responsables associatifs et de prestatairess’était ainsi constitué. Une trentaine de per-sonnes motivées ont commencé alors à plan-cher sur le sujet, accompagnées par le serviceVie citoyenne de la Ville. Pas moins de 17 rencontres sont venues ponc-tuer ces deux dernières années avec, en point

d’orgue, une visite en janvier 2013 à Angerspour découvrir une démarche similaire [voirSaintes n° 20 – mars 2013]. Les acteurs du pro-jet «Courbiac » en sont revenus avec pour ob-jectif la valorisation du fleuve dans une visionglobale. Celle-ci passait par un réaménagement« apaisé » des berges de la Charente.

A partir de mars 2013, grâce à un budget pré-visionnel de 70 000 euros alloué à la premièrephase des travaux, les services de la ville ontcommencé à aménager l’espace [voir croquis]avec une ouverture sur la Charente, des airesde jeux pour enfants et une aire de pique-niquebien identifiée.

Courbiac de la concertation

à la réalisation

démocratie & citoyenneté

Le projet de concertation autour du « devenir du site de Courbiac »arrive à son terme. L’occasion de revenir sur cette expérience enrichis-sante de démocratie participative avec Margarita Sola, maire-adjointeà la vie associative et à la citoyenneté.

Quel bilan tirez-vous du projet et surtout,de cette expérience de concertation ?« Dans ce travail, le projet d’aménagementqui résulte de la réflexion est aussi impor-tant que la pédagogie. La réalisation d’untel projet passe par des phases nécessairescomme la consultation de partenaires insti-tutionnels tels que l’Établissement Publicdu territoire de Bassin de la Charente ou leConseil général. Il nécessite aussi de tenircompte de nombreuses contraintes tech-niques liées, par exemple, à la situation dusite en zone inondable ou à la protection dela faune et de la flore présentes. » Desétapes auxquelles les participants au projet,tous volontaires rappelons-le, n’avaient pasforcément pensé.

Margarita Sola, maire-adjointe à la vie associative et à la citoyenneté

Margarita Sola et le groupe « Courbiac », lorsde la visite des Saintais à Angers

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Longue de 381 kilomètres, la Charente prend sa source sur les plateauxdu Limousin et se jette dans l’Atlantique en Charente-Maritime, faceau Fort Boyard. Au cœur de Saintes et tout autour, le fleuve coule pai-siblement. Il fait bon y naviguer et pêcher dans ses eaux. Sur ses berges,les prés humides forment un écosystème complexe qui en font un for-midable terrain de randonnée et de découvertes naturalistes.

Idée d’escapade : la Vallée du Coran A l’est de Saintes, une petitevallée d’une dizaine de kilomè-tres seulement recèle d’in-comparables richesses : vil-lages pittoresques, centre pré-historique majeur, abbaye etéglises romanes … la Vallée duCoran invite à la découverte.

La vallée du Coran doit son nom à un ruis-seau, affluent de la Charente. Saint-Bris-desBois offre au regard ses belles maisons sain-tongeaises. Tout proche, l’Abbaye de Font-douce, un ensemble monastique du XIIe siè-cle, accueille toute l’année concerts et expo-sitions et l’été, un festival de musique.Longeant le Coran, Saint-Césaire, villagede « bujoliers » se visite pour son muséed’histoire locale. C’est aussi là que vécutPierrette, une néandertalienne … de 36 500ans. Le Paléosite, centre d’interprétationde la préhistoire, raconte ce riche passé.Dernière étape incontournable: Saint-Sau-vant, village fortifié au Moyen-âge récem-ment labellisé « Petite cité de caractère ». A quelques kilomètres de la vallée, la Cha-pelle-des-Pots doit son nom à la présencedès le XIIIe siècle d’ateliers de poteriecomme en atteste son musée de la céra-mique. Une large palette de loisirs est proposéedans la vallée du Coran au cœur d’une vé-gétation luxuriante : pêche, baignade, ran-donnée pédestre, équestre, VTT, descentesen canoë... La base du Moulin de la Baine àChaniers est également un point de départde croisières sur la Charente à bord duBernard-Palissy II.Tout savoir sur la Vallée du Coran : Office de tourisme de Saintes et de la Saintonge : Tél. 05 46 74 23 82saintes-tourisme.fr

Voyage à fleur d’eau sur lagabare « Ville de Saintes »

Les promenades en gabare démarrentdès le mois d’avril pour les groupes età partir de mai pour individuels, les

week-ends. Une simple sortie en gabare estdéjà une expérience en soi tant ce bateau àfond plat a du caractère mais l’office de tou-risme de Saintes et de la Saintonge proposeaussi des « balades à thème » : une sortie surl’histoire des gabariers par exemple, ou en-core, avec la Fédération dé-partementale de pêche, la dé-couverte des milieux et es-pèces halieutiques de la Cha-rente. Le négoce du cognacUne balade en gabare origi-nale autour de l’ouverturede la « maison Grosperrin »à Port La Rousselle, sera l’occasion d’évo-quer l’histoire du cognac à Saintes au 19esiècle, de retrouver la trace de la vingtainede maisons de négoce que comptait la villeà cette époque, de parler de la fabricationdes eaux de vie et du rôle économique dufleuve comme lieu de commerce. Le déve-loppement économique de la Saintonge

puise ses ressources dans cette histoire. Lapromenade se terminera par une dégusta-tion de quelques crus de pineau et de co-gnac à la maison de négoce Grosperrin.

Un fleuve, une valléeLa Charente est un fleuve tranquille. Enhiver, ses eaux sortent pourtant régulière-ment de son lit et forment des prairiesinondées comme celle de la Palu à Saintes.Quand les eaux se retirent, ces zones hu-mides deviennent des espaces naturels où

les promeneurs découvrentune faune et une flore d’unerichesse incomparable. Audétour d’un chemin,quelques découvertes à nepas manquer :• Chaniers, situé à une di-zaine de kilomètres au sud-est de Saintes, en amont sur

la rive droite de la Charente, et son « Mou-lin de la Baine » avec sa plage et son res-taurant.• Dompierre-sur- Charente, entre Sainteset Cognac, et son bac à chaîne qui se ma-nœuvre à la main et permet de rejoindreRouffiac et sa fameuse guinguette sur l’au-tre rive.

Un printempsau fil de la Charente

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territoire

UNE FAUNE ETUNE FLORE

D’UNE RICHESSEINCOMPARABLE

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La Charente, un paradis pour les pêcheurs. De la pêche à la ligne traditionnelle pour la« friture » (ablettes, gardons …) à unepêche plus « sportive » (carpe, brochet, san-dre, blackbass, silures ou mulets), le fleuveCharente fait toute l’année ou presque, lajoie des pêcheurs du cru. Aux beaux jours,ils sont rejoints par tous ceux qui aiment, envacances, taquiner le goujon…

Deux temps forts …• La pêche de l’alose, poisson migrateur, dedébut mai à mi-juin avec en point d’orgue,la « Journée de l’alose » le 17 mai sur lesquais de Saintes

• Les amateurs de « street fishing », uneméthode pour pêcher les poissons carnas-siers, se donnent rendez-vous le 21 sep-tembre à « Fish In Saintes », un concours depêche aux leurres

A tester …• La pratique en « Float-tube », un petit zo-diac monoplace pour se mettre à l’eau faci-lement

PratiquePour se procurer une carte de pêche :www.cartedepeche.fr et pour tout rensei-gnement : Fédération départementale depêche : Tel. 05 46 98 98 79

Les prestataires touristiques saintais à l’heure du e-tourismeAujourd’hui, 60% des inter-nautes préparent leur voyage enligne et 44% des touristes réser-vent directement leur séjour surInternet*. Fort de ce constat,l’office de tourisme de Sainteset de la Saintonge propose dejanvier à mai un programmespécial d’animations et de for-mations dédiées aux outils duweb et à leur utilisation.

Pour valoriser le territoire de Saintes et de laSaintonge sur Internet et attirer de plus enplus de visiteurs, l’office de tourisme a dé-ployé plusieurs outils destinés aux profes-sionnels du tourisme (hôteliers, restaura-teurs, propriétaires de chambres d’hôtes…):

• Des réunions d’information en accès librepour présenter les actions de l’office autourdes questions de présence sur le web, devente en ligne ou encore d’animation des ré-seaux sociaux.

• Des ateliers pratiques pour accompagnerles professionnels dans la création et la ges-tion d’outils web adaptés à leur projet.

• Des formations individuelles personnali-sées pour apprendre à créer son mini-siteou se lancer dans la vente en ligne.

Les professionnels du tourisme intéresséstrouveront toutes les informations sur lesite : pro.saintes-tourisme.fr

* sources : Guy Raffour Interactif

Territoire

Des web cafés ouverts à tousLundi 14 avril à 14h30, rendez-vousà l’Abbaye-aux-Dames(Salle Blanche) pour échanger en touteconvivialité sur le thème : « Des contenus pour séduire» Gratuit (sur réservation).D’autres dates à suivre.

Du siècle des Lumières au bon Docteur Guillotin L’office de tourisme de Saintes et de la Saintonge invite à une visite guidée aunom énigmatique : « Le jour d’avant la Révolution ». Réalisée en partena-riat avec l’Atelier du Patrimoine de Saintonge, elle se propose de faire décou-vrir la vie des saintais en 1780, et notamment la place de la noblesse et du clergé dans ce siècle des Lumières. Sans le savoir, Saintes jouera un rôle dans la période tourmentée de la Révolution française, puisque c’est à un médecin saintais, le Dr Guillotin, que l’on doit la fameuse … guillotine, qu’il découvrit en Italie et ramena dans ses bagages. Bien qu’emprisonné sous la Terreur, il fut libéré et mourut dans son lit !

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Le PRUQuatre réunions publiques aux Boiffiers, Bellevue, La Fenêtre et le Val-lon, ont présenté aux habitants l’évaluation du Programme de RénovationUrbaine réalisée par les cabinets Bers Act Consultant et Cf géo.

Etape importante pour le secteur«Sur Moreau» au sud des BoiffiersL’avenant n°2 de la convention passée entre la Ville et l’Etablissementpublic foncier de Poitou-Charentes (EPF-PC) a été signé le 23 janvierdernier. Il détaille les prochaines phases opérationnelles du projet.

La cavalcadeMardi 31 décembre : Une cavalcade pleine de créativité, haute en couleurs et en musique a comblé une fois de plus le public saintais ou venu d’ailleurs...

12

temps forts

La coursepédestre

La traditionnelle course pédestred e l a S a i n t - S y l v e s t r e , l e31 décembre, a mobilisé sportifschevronnés, amateurs et... clow-nesques

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13Temps forts

Du 14 DÉC 2013

au 5 JANV. 2014

Féériedes illuminations de Noël

Hockey

sur glace avec les Lynx

Sensationsfortessur

lagrande

roueet le toboggan géant

Succèstoujours

aurendez-vous avec la patinoire

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agenda

à savoir

Temps forts

Conseils municipaux• Lundi 10 mars à 17h30

• Vendredi 4 avril à 17 h 30Conseil municipal d’installation

Elections à SaintesLes 23 et 30 mars, pensez à voter pour lesélections municipales et communautaires.

Ce qui ne change pas : Les 35 conseillers municipaux sont élus ausuffrage universel pour 6 ans par les élec-teurs français et européens inscrits sur leslistes électorales. Le maire et ses adjointssont ensuite élus par le conseil municipal.

Ce qui change : Un seul bulletin pour les conseillers munici-paux et communautaires, élus désormais ausuffrage universel direct

Le mois de l’architectureet du cadre de vie«La nature dans la ville,la nature comme un jardin»Du 1er au 30 Avril. Expositions, visites,conférences, cinéma.Programme détaillé dans les lieux publicsRenseignements :Atelier du Patrimoine de Saintonge11, rue Mauny à Saintes 05 46 92 06 27www.saintonge-patrimoine.comProgramme disponible dans les lieux publics

Le Printemps des PoètesAu cœur des arts16e édition, du 8 au 23 marsCoordonné par les médiathèquesFrançois-Mitterrand et Louis-Aragon. Programme disponible dans les lieux publics et sur le site de la ville www.ville-saintes.fr

Bordeaux-SaintesCourse cycliste, dimanche 6 avrilNouveauté, cette année, le départaura lieu à Montguyon, organisée par Bordeaux-Saintes Cycliste organisations.

Vendredis sport en familleVendredi 2 mai. Rendez-vous parkingde l’Abbaye-aux-Dames à partir de 19h15.Renseignements : 05 46 96 30 30et sur le site de la ville www.ville-saintes.fr

Nuit européennedes muséesSamedi 17 mai. Dans tous les muséesde la ville : Echevinage, archéologiqueet Dupuy-MestreauRenseignement sur le site de la villewww.ville-saintes.fr

« L’École du chat libre de Saintes » a ouvert ses portes cet automne. Les objectifs de cette association loi de 1901, qui compte unevingtaine de bénévoles : capturer, stériliser, identifier, nourrir et suivre sanitairement les com-munautés de chats libres dans la ville. Se renseigner : Tel. 06 51 60 04 37 ou [email protected] ou ecoleduchatlibresaintes.xooit.fr ou page Facebook : les.chats.libres.de.saintes.fr/

Budget 2014En 2014, le budget de la ville de Saintes s’élève à 49 millions d’euros.Face à une baisse des dotations de l’Etat, la Ville choisit de maintenirdes services publics de qualité tout en maîtrisant l’évolution de ses dé-penses de fonctionnement (30,277 millions d’euros). Elle poursuit soneffort d’équipement d’investissement (14,96 millions d’euros*).

PROGRAMME DE RÉNOVATION URBAINE

TERRAINS FAMILIAUX

GUYARDERIE

ACQUISITIONS FONCIÈRES

ENTRETIEN DES BÂTIMENTS, VOIRIE,MATÉRIEL ET ESPACES PUBLICS

en bref...

L’association « Vacances & Familles 17 »recherche des maisons de vacances, chalets,bungalows mobil-home ou caravanes àlouer en juillet et août dans la région. L’as-sociation règle directement le loyer et seporte garante des familles accueillies.

Se renseigner : Vacances & Familles 17 Tel. 05 46 74 38 50 ou [email protected] ou www.vacancesetfamilles.fr

Un des objectifs de la création d’un pôle mul-timodal autour de la gare SNCF est de mieuxassurer la complémentarité entre les différentsmodes de transports et d’offrir une alternativeà l’usage de la voiture personnelle. Initiativede la Région Poitou-Charentes, à laquelle aadhéré la communauté d’agglomération deSaintes, le service Régionlib propose des véhi-cules électriques. Ces Mia 3 places dont l’au-tonomie est de 100km en éco conduite, sont ac-cessibles 24h/24 sur simple réservation ets’ouvrent grâce à un badge personnel.

Pratique, économique et écologique … pouressayer, c’est simple :

La gare SNCF accueille une station d’auto-partage Dans le cadre du pôle d’échange multimodal du quartier de la gare,une station de trois véhicules électriques en auto-partage Régionlibs’est installée fin décembre sur le parvis.

Investissements : 17,75 millions d’euros*

30 %30 %

6 %6 %

23 %

* Les opérations financières représentent la différence (remboursement de l’emprunt et opérations d’ordre)

J’adhère à Régionlib sur le site web et j’obtiens un badge• Je réserve par téléphone ou par Internet• J’ouvre la voiture avec mon badge et dé-branche le câble• Je démarre … et ramène la voiture à sa sta-tion d’origine Pour connaître tarifs et fonctionnement :www.regionlib.fr

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Annie Delai-Mettas, commentfonctionne une mairie ?

Acôté des fonctions régaliennes dumaire, c’est-à-dire en sa qualité dereprésentant de l’Etat (état civil,

célébration des mariages, recensement dela population, organisation d’élections, po-lice municipale, etc.), la gestion quoti-dienne d’une commune obéit à une organi-sation réglementée. Le maire peut délé-guer une partie de ses compétences à sesadjoints qui se chargent d’un domaine par-ticulier : la citoyenneté, l’urbanisme, l’es-pace public, la culture, l’action sociale,l’éducation… L’élu impulse les orienta-tions politiques dans son secteur et les ser-vices mettent en place les actions qui lesillustrent. Les projets sont discutés engroupes de travail, avec les acteurs et leshabitants concernés et ensuite mis en œu-vre par les services de la Ville.Concrètement, quel est le « cir-cuit » d’un projet, de sa proposi-tion à sa réalisation ?Un élu est interpelé par des adminis-trés sur une question liée, par exemple,

à la sécurité aux abords d’une école. Ilva soumettre ce problème aux servicesmunicipaux concernés qui vont luifaire une ou plusieurs propositions.Suivant toujours notre exemple, cepeut être la pose de « coussins berli-nois** » sur la chaussée devantl’école. Une fois le projet construit, ilest présenté et discuté avec les intéres-sés : tous les aspects sont abordés(budget, délais, réalisation en régie ouvia une entreprise, aspects réglemen-taires, etc.). Après validation par le bu-reau municipal ou « municipalité » etla commission concernée, le projet estproposé à la délibération du conseilmunicipal. Celui-ci siège environ tousles deux mois, il est public***, rappe-lons-le. Si le quorum est atteint, aprèsun éventuel débat sur le sujet, on passeau vote à main levée. Une fois le pro-jet voté, il est mis en œuvre par lestechniciens de la Ville. On le voit,c’est bien un duo « élus-fonction-naires» qui régit le quotidien d’unecommune.

Il est beaucoup question dansl’actualité de la demande del’Etat aux collectivités locales deréduire leurs dépenses. Que peut-on faire pour y parvenir ?

Dans une période de raréfaction des fi-nances publiques – c'est-à-dire dessubventions versées aux communespar l’Etat et les autres collectivités – ilnous faut trouver des marges de ma-nœuvre. Elles passent, par exemple,par la mise en œuvre de services com-muns avec la communauté d’agglomé-ration de Saintes. Ce sont surtout lesservices fonctionnels qui sont concer-nés. Ainsi, depuis l’an dernier, la di-rection de l’informatique est communeà la Ville, son CCAS et à l’agglo. De-main, ce seront les ressources hu-maines, le service juridique, les mar-chés publics ou la communication. Legain n’est pas seulement financier, ilest aussi en termes de partage de com-pétences, d’une meilleure efficacité, etdonc d’amélioration des services ren-dus au public.

Les 23 et 30 mars, les habitants des 36681 communes* françaises éliront leurs conseillers municipaux.L’occasion de se pencher sur le fonctionnement d’une mairie avec Annie Delai-Mettas, maire-adjointeà l’administration générale de la Ville de Saintes.

Dossier [Mairie, mode d’emploi]

Mairie, mode d’emploi

dossier

* Sources : Association des Maires de France – février 2014 ** Coussin berlinois : Dispositif destiné à ralentir la vitesse des automobiles, sans gêner les autres usagers de la chaussée (bus, cyclistes), grâce à sa taille réduite*** Les séances du conseil municipal sont publiques, tout personne peut y assister mais doit rester silencieuse.

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16 Dossier [Mairie, mode d’emploi]

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Dossier [Mairie, mode d’emploi] 17

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18 Dossier [Mairie, mode d’emploi]

Les différents services d’une mairie sont très souvent amenés àtravailler ensemble sur des événements planifiés (manifestation,salon, forum …) mais également dictés par l’actualité … ou lamétéo ! La crue de la Charente fin janvier-début février a été unefois de plus l’occasion de démontrer la transversalité des missionsde service public d’une mairie.

En cas de fortes intempéries (crue, vents violents…), le plan communal de service(PCS) est déclenché et les membres qui le composent vont se réunir une à deux foispar jour pour décider des mesures d’urgence à prendre : interventions sur la voirie

et les réseaux, mise en place d’une signalisation, sécurisation de périmètres, informationdes habitants, coordination avec les partenaires (Service Départemental d'Incendie et deSecours, préfecture, communauté d’agglomération, entreprise de BTP, commerçants,etc.), communication avec les médias, etc. Un véritable travail d’équipe !

Quand les services travaillent ensemble : la gestion de la crue de fin janvier

Le Plan communal de sauvegarde est déclenché

Gérer la villeLes élus et la direction générale des servicesLes astreintesLes ressources humainesLes affaires juridiquesLes financesLes moyens généraux

Faciliter la vie quotidienneLa gestion de l’espace publicL’entretien de la voirie et des bâtimentsLa foire et les marchésLes espaces verts et l’espace naturelLa gestion de l’eau potable et de l’assainis-sementLa vie citoyenneL’état civil

Favoriser l’action culturelleLes muséesLe conservatoire municipal de musique etde danseLes médiathèques et le fonds ancienLes musiques actuellesL’événementiel et la logistique

Développer la solidaritéLe Centre Communal d’Action SocialeL’insertion et la solidarité

Fabriquer la villeLe programme de rénovation urbaineLe programme local d’urbanismeLe bureau d’étudeLa préservation du patrimoine bâti

Accompagner la vie associative et sportiveLa maison des associationsLa gestion des salles municipales, dessalles et équipements sportifsLe golf

Etre connectéLa communicationL’informatique

Les principales missionsde votre mairie

600 personnes travaillent à la Ville de Saintes et au CCAS (Centrecommunal d’action sociale). Fonctionnaires ou contractuels de la fonc-tion publique territoriale, ils représentent environ 70 métiers. Certainsd’entre eux sont plus au contact des habitants : agents d’entretien dela voirie ou des espaces verts, auxiliaires de vie auprès des personnesâgées, professeurs du conservatoire, policiers municipaux, agents d’ac-cueil de la mairie ou des musées, bibliothécaires, médiateurs culturels,etc. D’autres ont des fonctions moins « visibles » : dessinateur, ingé-nieur réseaux, infographiste, imprimeur, archiviste, directeur de pôle,gestionnaire de carrières… Tous sont animés par un même moteur :être au service des citoyens.

Une mairie,des métiers à votre

service

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Dossier [Mairie, mode d’emploi] 19

Les services techniques informent les habitants

La police municipale assiste les riverains

Les rues de Taillebourg et Pont-Ami-lion sont barrées et aménagées pourles piétons

Les médias sont régulièrement infor-més : ici une équipe de France 3 inter-viewe le responsable des services opé-rationnels

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Les arts numériques se développent à lacroisée de formes de création variéesparfois méconnues du grand public.

Afin de faire découvrir ces créations actuelleset novatrices et de montrer que les arts dits« numériques » sont à la portée de tous, l'ac-cent est mis cette année sur le mélange desgenres. L'Espace culture multimédia des mé-diathèques municipales propose donc de dé-couvrir ou de redécouvrir, ce printemps, desformes artistiques hétéroclites.

Des ateliers de création audiovisuelle et numériqueDans les espaces de la médiathèque, à partirde 14 heures, le public pourra s’initier austop motion en réalisant une courte séquenceanimée avec des objets en trois dimensions.Les participants pourront également créerleur propre surface de contrôle de jeu sur or-dinateur avec des outils aussi simples qu'unefeuille, du crayon à papier, de l'encre con-ductrice ou des fruits et légumes...

Temps fort de cet événement,DEJA VU, une expérience immersive et visuelle Le samedi 24 mai à 20h30, le théâtre GeoffroyMartel, accueille le spectacle « DEJA VU ».

Emblématique du retour des arts numériques àSaintes, c'est l'exemple parfait d'une créationartistique multimédia « live » avant-gardiste etaccessible à tous. Croisement entre artsnumériques (art vidéo, VJing, création 3D),musique et mapping scénographique, DEJAVU se définit comme un cinéma « artiviste ».Le mapping vidéo consiste à projeter des im-ages vidéo sur des volumes variés, et le VJingest un mélange d'images en direct, comme lefont les DJ avec les disques. DEJA VU sera suivi du spectacle de musiqueélectronique et audiovisuel proposé par SLG(Nyktalop Mélodie), artiste hybride, plasticiendes images et des sons.

En amont de ce temps fort, des ateliers d'initi-ation à la création sonore et visuelle (sound de-sign, VJing, mapping...) seront proposés auxgroupes. Ces ateliers, outre leurs dimensionsludiques et créatives, permettent aux partici-pants de découvrir l'univers et la démarcheartistique de chaque intervenant. L'ensemblede la manifestation est en accès libre, dans lalimite de la capacité d'accueil des salles.

Programme complet sur le portail des médiathèques de la Ville :www.ville-saintes.fr

20

Cet événement, qui se tiendra le samedi 24 mai, propose de faire dé-couvrir les arts numériques aux habitants en les invitant à des atelierset des performances d’artistes.

Saintes renoue avec les

arts numériques!

Le Fonds ancien et régional dévoile ses trésorsDans le cadre du programme de mé-diation et d’animation des média-thèques municipales, le Fonds ancienet régional propose quatre rendez-vous thématiques cette année. Intitu-lées « Trésors en chantier ». Ces ren-contres vont permettre au publicd’observer les avancées de la réhabili-tation en cours, et d’échanger autourd’une sélection de documents origi-naux.

Le premier de ces rendez-vous, en janvier,avait pour thème « La presse dans tous sesétats ». Les journaux, revues et magazinessont en effet les documents les plus consul-tés du Fonds ancien et régional. Quelque1500 titres ont fait, ces deux dernières an-nées, l’objet d’un traitement en profondeur:catalogage, dépouillement d’articles, recon-ditionnement. Une vingtaine de personnesont ainsi pu découvrir quelques pépitescomme Le Rire aux éclats (journal des poi-lus au front pendant la grande guerre), l’Ex-celsior ou Le Subiet, ce dernier écrit en pa-tois saintongeais.

Rapport du naufragede la MéduseLa prochaine rencontre est prévue le 26avril et aura pour thème, le naufrage de « laMéduse ». Parmi ses trésors, le Fonds an-cien et régional recèle en effet le manuscritoriginal du rapport écrit par le médecin debord du bateau dont le naufrage inspira lecélèbre tableau de Géricault du musée duLouvre. Chaque rendez-vous sera l’occasion de faireun point sur le vaste chantier de restaurationdes collections en cours.

Pratique : samedis 26 avril, 6 septembre et 13 décembre. Rendez-vous à 11 heures à l’Espace adultes de la médiathèque François-Mitterrand. Place de l’Échevinage.

culture

Pauline Fabre, médiatrice culturelle présenteun numéro de l’Excelsior de 1917

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C’est beaucoup de surprises et d’émo-tions qui attendent le public pourcette nouvelle édition du « plateau

s’offre un chapiteau». En piste, l’artiste jongleavec des avions de papier, danse avec unepoubelle et fait du skate en talons aiguille. Dequoi bousculer les spectateurs en les faisantrire des absurdités de la vie.

Un chapiteau attenduTous les ans les habitants du quartier se pré-parent à participer activement à l’opération. Letravail commence en janvier. Un groupe depersonnes rencontre Édouard Zanatta, média-teur culturel du Gallia. On parle installation duchapiteau, structure invitée, ateliers organisés :toutes les idées sont les bienvenues ! A la deuxième réunion sont associées lesautres centres sociaux, la crèche, le centred’accueil péri scolaire, les écoles, le collège...« On a construit l’action progressivement, ex-plique Édouard, actuellement plus d’unetrentaine de bénévoles sont impliqués, ungroupe se charge de l’accueil des artistes etdes spectateurs, un autre de la restauration,certains aident à l’installation du chapiteau etd’autres s’occupent de la billetterie. »

« A la recherche du furet perdu »Lorsque Michel Roudier, précédent directeurdu Gallia théâtre, est allé rencontrer l’associa-tion Boiffiers-Bellevue en 1999, il savait qu’iltrouverait sur place des gens intéressés par lascène. “On était déjà allés au festival desartistes de la rue à Chalon-sur-Saône, à la de-mande d’habitants qui travaillaient sur laprésentation de spectacles, raconte StéphaneGoulevant directeur du centre social, d’aborden spectateurs et l’année suivante notregroupe « Complexe et Sans Timide » y a joué.Un collectif s'est créé autour des arts ducirque, autant dire que ce projet nous a vite sé-duits ! »

Si le Gallia apporte le spectacle, reste à attirerun large public. C'est tout le sens de cette ac-tion qui permet aux habitants de voir lesartistes de plus près. Au fil des années, desliens se nouent, comme avec la Famille Moral-lès, une troupe qui a assuré quatre saisons, “Ladernière fois qu’ils sont venus, se souvientMarie-Paule, on n’a pas réussi à retrouverleur furet au moment du départ, tout le quarti-er l’a cherché...”

Des ateliers de pratiquedes arts de la pisteA coté du chapiteau principal, un autre abriteles ateliers ouverts à tous. Les scolaires vien-nent s’initier au trapèze, au jonglage, au mime,dans le cadre d’un projet pédagogique et lesfamilles n’hésitent pas non plus à essayer.L’événement se termine par un repas ou un balqui réunit tous les participants. «Nous allonsvers les gens du quartier tout en espérantqu’ils viendront aussi vers nous, ajouteÉdouard, d’ailleurs il y a maintenant un petitgroupe de spectateurs qui s’est organisé pouraller au théâtre... Dans les murs. »

Mercredi 14, vendredi 16 et samedi 17 mai : Le plateau s’offre un chapiteau. Cirque Misère.Renseignements au 05 46 92 10 20

21Culture

Ouvrez grand « vos oreilles »Elles reviennent en août !Avec les Insolites, dès le prin-temps, la ville verra éclore lespremières fleurs de la rue sain-taise, annonçant le retour des«Oreilles en Eventail » du ven-dredi 1er au dimanche 3 aoûtpour la 9e édition du festival

Programmées par la Ville de Saintes et sespartenaires, les « Insolites » invitent à unedécouverte des coulisses artistiques du festi-val. De mars à juin, six compagnies seront ac-cueillies pour un travail en résidence. Cesséances de création et de répétition proposentégalement des temps de rencontre entre lesartistes et les publics. Clôturés par un tempsconvivial, ces rendez-vous permettent auxartistes d’expliquer leur travail de création,d’échanger et de recueillir les premières im-pressions du public qui contribuent à faireévoluer les œuvres en gestation. Les participants aux Insolites auront le plai-sir de retrouver les spectacles finalisés lorsdu festival.

Au programme des Insolites• Du 20 au 23 marsCie Cabochart – « En mer et contre tout»

(théâtre et musique autour des chants de ma-rins)• Du 7 au 12 Avril Cie Torrent Ciel - « Making of tambouille»

» (théâtre de rue)• Du 14 au 18 avrilCie Jamais trop d’art - « Stromboli Magic

Magic » (magie burlesque et art de la rue)• Du 23 au 31 maiCie Miss Trash - “Trash test”

(musique et art de la rue)

• En Juin :Cie Sauve qui peut - “Polichinelle immor-

tel” (art de la marionnette en rue) Cie KeKosa - « 500 » (danse contempo-

raine en espace public)A ne pas manquer également début avril !La Cie Artonik viendra présenter son spec-tacle participatif autour de la Holi, fête in-dienne des couleurs. Deux séances de décou-verte et d’initiation permettront aux volon-taires de participer aux danses de rue et deve-nir un « color people » lors du spectacle «Co-lor Of time » durant des Oreilles en Eventail.

Rendez vous sur le site des « Oreilles en Eventail » : lesoreilleseneventail.over-blog.com/Tél. 05 46 92 34 26Gratuit – tout public.

Depuis 14 ans maintenant le Gallia sort de ses murs et s’installe auprintemps dans le quartier des Boiffiers. Cette saison les habitants yaccueillent le Cirque Misère de Julien Candy

En mai sur le plateauon fait le chapiteau

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22 Culture

Vivre le festival de l'intérieur en devenant bénévole

Pour être au cœur de l’événement,rencontrer et échanger avec des mé-lomanes, partager des moments deconvivialité avec les musiciens, lesprofessionnels, les festivaliers, enun mot, vivre le Festival de Saintesde l’intérieur, quoi de mieux qued'être bénévole ?

Kathryn, 20 ans, a ainsi participé àl’édition 2013. « À la recherched’une expérience dans le domainesocioculturel, en accord avec mesétudes, j’ai entendu parler du Festi-val. En charge du bar, du service etde la préparation des plats, j’ai tra-vaillé avec une superbe équipepluri-générationnelle. Ca a été uneexpérience riche et intéressante,faite de partage et d’échanges, maisaussi de découvertes, notamment decette musique présentée au Festival,éloignée de mes goûts personnelsmais que j’ai pris plaisir à écouter.Je le referai sans hésitation ! »

Inscriptions jusqu’au 15 mai et renseignements auprès de Marie Doremusau 05 46 97 48 42

Véritable bijou du patrimoine roman saintongeais, lieu de concerts, deformation musicale et de patrimoine, l'Abbaye aux Dames rayonnedésormais sur le plan culturel, touristique et économique bien au-delàde Saintes et de sa région. Avec son désormais célèbre Festival deSaintes, la cité musicale donne le ton toute l’année !

La magie retrouvée du lieu

Si pendant plus de huit siècles, l'Abbayeaux Dames fut un monastère au rayonne-ment immense, elle brille aujourd'hui

grâce au succès de son projet culturel. Celui-ciregroupe le désormais reconnu Festival deSaintes, le Jeune Orchestre de l'Abbaye auxDames, des résidences d’artistes, un pro-gramme d’éducation musicale et artistique etune saison de concerts. Devenue « cité musi-cale » en 2013, l'Abbaye aux Dames est un lieude formation pour les musiciens du monde en-tier, un lieu de spectacle et de création maisaussi un lieu de spiritualité, d'hospitalité et dedécouvertes artistiques. Concerts, expositions,conférences, congrès, salons professionnels,réunions associatives, séminaires d’entre-prises, mariages, et lieu d’hébergement inso-lite, ici des publics variés se croisent et s’im-prègnent de l’ambiance musicale du site. Aucœur de Saintes et de la Saintonge, la cité mu-sicale, de par son ancrage local et la multipli-cité de ses activités, fait de l'Abbaye auxDames un lieu unique de patrimoine et de vie,en perpétuelle évolution.

Le Festival de Saintes 2014 :c’est parti !Temps fort de la cité musicale, le Festival deSaintes illumine l’Abbaye aux Dames pendantle mois de juillet, cette année du 11 au 19. Avecun programme riche et des invités prestigieux,l’événement donne depuis plus de 40 ans seslettres de noblesse à la musique classique. Pour

cette nouvelle édition, le Festival reste encoretrès attaché aux cantates et à Bach dont les va-riations Goldberg vont être jouées cette annéepar le grand pianiste Alexandre Tharaud. Lesconcerts de 13 heures - devenus incontourna-bles ! - vont faire la part belle aux œuvres cho-rales autour d’ensembles comme Vox Luminisou le Banquet Céleste de Damien Guillon.«On assiste au retour en force des grandsconcerts vocaux et des ensembles venus deBelgique, France, Espagne… Bienvenue àl’Europe de la Voix ! » se réjouit Odile Pra-dem-Faure, la Directrice de l'Abbaye auxDames

L’Abbaye aux Dames,un écrin de culture

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Culture 23

Rendre perceptible le projet musical de l'Ab-baye aux Dames et enrichir le parcours de visiteen lien avec les musiciens et les habitants duquartier, tels sont les objectifs de la manifesta-tion « Les Parcours Éphémères ». L'été dernier,c'est le groupe artistique nantais Alice qui estintervenu autour de cette volonté de redécou-verte de l'Abbaye, par le biais d'un travail origi-nal mêlant interventions théâtrales et installa-tions photographiques et cinématographiques.Un projet ludique et interactif, qui a donné vie à

la série photographique « Portraits de Rue », af-fichée à même les murs du quartier de l'abbayeainsi qu'à onze courts-métrages de musiciensfilmés dans des lieux à la fois emblématiques etatypiques de la ville. Cette année encore, pourla seconde édition des Parcours Éphémères, legroupe Alice renouvellera l'expérience pour, dejuin à septembre, « faire rentrer la ville dansl'abbaye et inversement ». L'occasion pour lesSaintais de participer à une aventure artistiqueet humaine hors du commun.

Depuis le début de l’année, le Jeune Or-chestre Atlantique est devenu le Jeune Or-chestre de l’Abbaye aux Dames (JOA) pourrefléter plus justement le rayonnement qu’iloffre à la cité musicale. À travers desstages de pratique instrumentale organiséstout au long de l’année, les participants auJOA bénéficient d’une formation uniqueauprès de chefs prestigieux et de formateursexpérimentés. À leur contact, ces jeunesmusiciens en fin d’études supérieures ou endébut de carrière, abordent un répertoireparticulier et peu enseigné par ailleurs,

classique et romantique - œuvres compo-sées entre 1780 et 1870 -, en osant une lec-ture critique de l’interprétation de ces parti-tions sur instruments d’époque. Intégrés auMaster Recherche et pratiques d'ensembleavec l’Université de Poitiers ou inscrits « àla carte », les stagiaires se produisent à l’is-sue de la formation en concert en France età l’étranger et bien sûr, à Saintes, certainsmême pendant le Festival. Une formidableoccasion de nouer des collaborations artis-tiques et de faire valoir professionnelle-ment cette riche expérience.

Mars musical

Du 15 au 21 mars, un stage d’orches-tre dirigé par Guiliano Carmignola setient à l’Abbaye aux Dames autourd’œuvres de Mozart et Haydn. Lescordes sont à l’honneur avec la pré-sence du soliste Jean-Philippe Vas-seur, altiste de l'Orchestre desChamps-Élysées. Trois concerts fe-ront suite au stage courant mars : le19, à La Rochelle (La Coursive), le20, à Saintes (Abbaye aux Dames) etle 21, à Paris (Invalides).

Les musiciens du JOA participerontégalement à un colloque en Polognedans le cadre du projet- EUR-Text«back to the future » initié et pilotépar l’Abbaye aux Dames. Ce projetinterdisciplinaire rassemble de jeunesstylistes, plasticiens et musiciens ve-nus de Malte, de Pologne, de Répu-blique tchèque et de France. Ensem-ble, ils se sont inspirés des périodesclassiques et romantiques pour pro-poser aux publics de Saintes, Brno,Łódź et Malte une réinterprétationd'œuvres anciennes.

Les parcours Éphémères, un autre regard sur la ville

La musique dans le JOA et la bonne humeur

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Son nom ne nous est peut-être pas familier mais l’œuvre de cepère jésuite natif de Saintes rayonne encore aujourd’hui à l’internatio-nal. Fortement investi en territoire chinois lors du conflit sino-japonais(1937-1945), il aura sauvé plus d’un demi-million de vies humaines encréant une zone neutre de sécurité pour les réfugiés, qui porte désor-mais son nom dans la Convention de Genève de 1949 : « la zoneJacquinot ».

Robert Jacquinotde Besange (1878-1946),

le héros oublié

En septembre, une cérémonie commémorative à BerlinJiang Yuchun, un chercheur chinois del’Association locale des Amis de JohnRabe, s’est lui aussi intéressé à la vie duPère Jacquinot. Il a décidé d’organiser unecérémonie œcuménique du souvenir sur satombe à Berlin, au cimetière d’Heiligensee.Après avoir sollicité différents interlocu-teurs entre la Chine, l’Allemagne et aussi laFrance, il réussit le surprenant pari de réu-nir le 10 septembre dernier une cinquan-taine de personnes [dont le Saintais, Sébas-tien Cassen] autour de la stèle du prêtre,restaurée pour l’occasion et agrémentéed’un message commémoratif. Jiang Yuchunest ensuite venu à Saintes en octobre der-nier rencontrer les élus et visiter la ville denaissance de son héros.

En projet : un documentaire sur sa vieréalisé par un SaintaisImpliqué dans le projet de commémorationun peu par hasard, en répondant à l’appel deJiang Yuchun sur un site de couch surfing(partage de domicile entre voyageurs), Sé-bastien Cassen, documentariste saintais,s’est pris de passion pour le parcours aty-pique du Père Jacquinot. Il s’est lancé dansle projet d’écriture d’un documentaire de52 minutes, « Le Samaritain oublié de Nan-tao ». « Il s’agit de dresser un portrait de cepersonnage exceptionnel à travers diversregards, témoins, historiens étrangers… Jeme place en tant que citoyen, curieux quel’on me raconte cette destinée qui trouve unécho dans le monde entier. » Produit parFlorent Coulon de VraiVrai Films, une boîtede production locale, le documentaire pour-rait voir le jour d’ici 2015. À suivre…

Avec l’aimable autorisation de Madame Marcia R. Ristaino

histoirelocale

Un saintais en Chine

Issu d’une famille d’origine lorraine, RobertÉmile Jacquinot de Besange naît à Saintesle 15 mars 1878, où il vit ses premières an-

nées non loin de la Place Bassompierre. Il ren-tre rapidement dans les ordres et rejoint les Jé-suites qui le missionnent pour partir en Chinedès 1913. Il devient alors curé de Hong-Keupendant 20 ans. Sa connaissance et sondévouement pour la communauté chinoise fontde ce missionnaire un interlocuteur privilégiétant avec les populations qu’avec les gou-vernements locaux. En 1927, il est nommédélégué général de la Croix Rouge pour la ré-gion de Shanghai. En 1937, alors qu’éclate leconflit entre la Chine et le Japon, il réussit àobtenir des forces d’invasion japonaises, lacréation d’une zone neutre où se réfugient plusde 250 000 Chinois. Chargé pendant plusieursannées de l’administration de cette zone, il re-mue ciel et terre pour faire vivre le plus décem-ment possible les réfugiés qui s’y trouvent.Cette zone neutre reste un modèle du genre,qui sera reproduit dans plusieurs villes chinois-es, notamment par John Rabe, le « Schindlerde Nankin », contribuant à sauver par cette ini-

tiative quelque 500 000 vies pendant le conflit.Il rentre en Europe en 1941 et est nommé parle Vatican chef de sa délégation auprès desréfugiés à Berlin, où il mourra en 1946.

Une personnalité altruisteSon action héroïque en faveur des réfugiéstraduit bien la personnalité de cet homme horsdu commun. Dès son arrivée en Chine, vêtu desa soutane et de son béret basque, celui qui aperdu un bras à la suite d’un banal accident, nepasse pas inaperçu avec sa stature imposante.Dans la « zone Jacquinot », il se montre formi-dable gestionnaire et administrateur, il y créemême une véritable ville dans la ville avec seshôpitaux, ses écoles, sa police et ses clubssportifs. Dévouement et bravoure caractéris-eront chacun de ses actes tout au long de sa vie.Une destinée dont le souvenir va bien au-delàdes frontières puisqu’en 2008, Marcia R. Ris-taino, historienne du Congrès américain, luiconsacre un ouvrage. Selon le vieil adage, «nuln’est prophète en son pays », peu de Saintaisconnaissaient l’existence de ce héros. C’estchose faite aujourd’hui.

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En 1881-1882, Jules Ferry, ministre de l’instruction publique, faitvoter une série de lois qui rendent l'école gratuite, l'instructionobligatoire et l'enseignement public laïque en France. Mais où et comment apprend-on à Saintes avant la mise en placede l’école moderne ?

L’école à Saintesavant Jules Ferry

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L’école avant l’Ecole

Avant l’arrivée des Romains, le pays desSantons connaît une civilisation bril-lante. L’éducation est donnée par les

bardes qui enseignent poèmes et chants sacrés,et par les druides. Le pays des Santons se ro-manise rapidement. Un enseignement et uneculture d’inspiration gréco-latine se mettent enplace et l’autorité romaine crée, dans les cités,des écoles primaires, accessible dès 7 ans. Saintes, à l’image de toutes les villes, a uneécole, comme l’atteste la stèle présentée aumusée archéologique et figurant un jeune éco-lier tenant dans sa main gauche un cahier de ta-blettes et dans sa main droite un étui à stylets. Ausone, poète et homme d’Etat du IVe siècle,souligne même que l’enseignement secondaireà Saintes est réputé. Petit à petit, l’enseignement prend une orienta-tion différente, et se concentre dans les institu-tions religieuses, autour des monastères et ca-thédrales. A Saintes, une école est ainsi ratta-chée à la cathédrale Saint-Pierre, et la fonctiond’écolâtre ou maître d’école est l’une des prin-cipales dignités du chapitre. Un collège ouvre à Saintes en 1571 en lieu etplace de l’actuel Gallia-théâtre, en réponse àl’Edit royal de Charles IX selon lequel «touteéglise cathédrale qui aura plus de dix pré-bendes (revenus) sera tenu de laisser l’uned’elles pour l’entretien d’un précepteur quiinstruira gratuitement les plus jeunes gens ».

Au début du XVIIe siècle est fondé un nouveaucollège, dirigé par les Jésuites, dans l’actuellerue Fernand Chapsal. Fin XVIIIe, les Sainton-geais sont plus instruits que les habitants desprovinces voisines, 30 à 50 % d’entre eux étantcapables de signer leur acte de mariage. La Révolution met fin au monopole scolaire del’Eglise et transfère la surveillance de l’éduca-tion publique et de l’enseignement politique etmoral aux pouvoirs civils. Elle crée une écolepour 1000 habitants ; Saintes a ainsi droit à huitécoles. Elles s’implantent peu à peu et sont soitdes écoles de charité, soit communales, soitprivées. En 1811, la ville en compte six.

La première école laïque de garçonsLe 31 janvier 1816, la Ville de Saintes acquiertl’ancien couvent des Cordeliers (site de l’ac-tuel Palais de Justice) et ouvre dans l’égliseune école mutuelle, en 1818. L’établissement,placé sous la direction de l’instituteur Godet,salarié par la commune, reçoit gratuitement lesenfants des familles pauvres. Les parents plusaisés versent une contribution proportionnelleà leurs revenus. Le maître se fait aider par desmoniteurs, élèves les plus doués de la classe.

En 1835, elle compte deux maîtres et 124élèves.L’école est transférée en 1864 à l’Hôpital de laMarine, actuel collège René Caillié, et en1867, rue des Jacobins.

Les prémices de l’école moderneEntre 1832 et 1836, François Guizot, ministrede l’Instruction Publique, élabore une impor-tante loi scolaire qui organise l’enseignementprimaire public. Qu'elle soit privée ou pu-blique, l'instruction primaire élémentaire com-prend nécessairement « l'instruction morale etreligieuse, la lecture, l'écriture, les éléments dela langue française et du calcul, le système lé-gal des poids et mesures ».Plusieurs écoles saintaises naissent de ces pré-ceptes, et s’installent dans des bâtiments exis-tants, qui ne sont au départ pas destinés à l’en-seignement. L’école communale de garçons est aménagéedans les dépendances de l’ancien Palais de Jus-tice, actuelle salle centrale. Dénommée écoledes Jacobins depuis 1973, elle est d’abord ap-pelée école Saint-Pierre, puis Paul-Bert. Elleest transformée en maternelle en 1967. L’école Eugène-Pelletan est ouverte en 1874rue Arc-de-Triomphe. Salle d’asile tenue parles sœurs jusqu’en 1878, dans une maisonlouée avant d’être achetée par la Ville, elle de-vient, en 1879, une école primaire laïque degarçons. Mais le nombre croissant d’enfants decheminots oblige à transférer cet établissementavenue Gambetta en 1893 (Nicolas-Lemer-cier). L’établissement est ainsi transformé enécole primaire de filles. L’école Jeanne-d’Arc est ouverte en 1824,dans les bâtiments de l’ancien couvent desCarmélites rachetés par la nouvelle congréga-tion des Dames de Sainte-Marie de la Provi-dence. Elles fondent une maison d’éducationpour demoiselles, qui comporte un pensionnat. Fin 1879, Saintes compte les écoles commu-nales suivantes, toutes gratuites :- deux salles d'asile, Saint-Pierre, Saint-Pallais;- trois écoles laïques de garçons, Saint-Pierre,Saint-Eutrope, Saint-Pallais ;- une école congréganiste de filles.

Atelier du Patrimoine de SaintongeL’Hostellerie - 11, rue Mauny

17100 Saintes - T/ 05 46 92 06 27 www.saintonge-patrimoine.com

Histoire locale

Stèle figurant un jeune écolier tenant dans samain gauche un cahier de tablettes et dans samain droite un étui à stylets. (Musée archéolo-gique).

Vestige de l’ancien collège des Jésuites, portantla date d’ouverture du collège square André-Maudet.

Sceau du collège de Saintes au XVIIe siècle

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Un nichoir au clocher de Saint-Pierre !En janvier, la présence d’un couple defaucons pèlerins était signalée sur cer-tains édifices de la ville. Après accord del’architecte des bâtiments de France,M. Max Boisrobert, la Ville a pris la déci-sion d’installer un nichoir sur le balcondu clocher de la cathédrale.

Le plan de celui-ci a été dessiné par la Liguepour la Protection des Oiseaux (LPO), aveclaquelle la Ville de Saintes a une conventionde partenariat. Il a ensuite été réalisé par lesservices techniques municipaux. Les équipesde menuiserie, serrurerie, peinture et espacesverts ont ainsi été mises à contribution, etl’installation s’est déroulée fin janvier. Cette démarche s’inscrit dans la continuitédes actions menées par la Ville pour la pré-servation de la biodiversité. Sept sites* sontactuellement gérés en refuges LPO, selon uncahier des charges bien précis. L’installation de nichoirs permet d’accueilliret de préserver les oiseaux pendant l’hiver, defavoriser leur nidification, et de protéger lesnids des prédateurs. Par ailleurs, la Charente-Maritime est un couloir migratoire pour denombreuses espèces d’oiseaux que l’on peutapercevoir l’hiver survolant la Palu.Rappelons que chacun peut installer un ni-choir dans son jardin. Le guide « Carré na-ture» (disponible en mairie) donne les expli-cations nécessaires à sa fabrication.

* Le Parc des Arènes, le Jardin public, les lotisse-ments de Diconche et de la Croix-Lagord, les boisdu Cormier et de Recouvrance, et Narcejac.

L’iris faux-acore ou iris jaune des marais (iris pseudacorus) est parfoisconnue sous le nom de « flambe d’eau » en Saintonge. Très facile àcultiver, attention, elle peut vite devenir envahissante !

Vu de loin, les petites taches jaune d'orémaillant les bords des fossés et lesparties basses de la prairie semblent ir-

réelles, artificielles. Mais il suffit de s'en ap-procher pour découvrir que ce sont des fleursqui diaprent ainsi de couleur vive la végétationde cette zone marécageuse. Ces plantes vi-vaces qui poussent, soit isolées, soit en touffes,en compagnie des phragmites, parmi les sali-caires, les eupatoires et autres jeunes poussesde saules, sont des iris.

Originaires des régions tempérées de l'hémi-sphère nord, les iris font partie d'un genre qui

compte plus de deux cents espèces et il enexiste d'innombrables hybrides. Leur principalattrait réside dans leur superbe floraison, trèscolorée, et le plus souvent spectaculaire. C’estsans doute la raison pour laquelle l’iris a étédédié à la divinité grecque du même nom, quipersonnifie le chemin entre la terre et le ciel,l’arc en ciel.

L’iris jaune, robuste, à forts rhizomes affleu-rant le sol, est le plus commun des iris sau-vages. C'est une plante vivace, glabre, auxlongues feuilles en forme de lame d'épée, decouleur verte avec une nuance bleutée. Auprintemps, elle présente, en général, cinq à dixfleurs d'un jaune vif, sur une hampe floralepouvant dépasser un mètre de hauteur.

Ces fleurs, grandes, comportent trois sépalesextérieurs étalés, trois pétales intérieurs, étroitsà la base, dressés et enroulés, ainsi que troisstigmates assez grands pour ressembler à despétales. Elles montrent habituellement unezone jaune plus foncée sur les pétales. Avant des'ouvrir, les boutons sont recouverts d'unespathe verte et les fruits globuleux, vert foncé,donneront des graines aplaties et brunes. Cetteplante, commune des zones humides, vit dansles eaux douces peu profondes, dans les ma-rais, sur les berges des fossés, les prairies ma-récageuses. On la trouve sur un territoire quiva de l'Europe, exception faite du nord de laScandinavie, à l'ouest de la Sibérie, en passantpar le Caucase, la Turquie, l’Iran et le nord del'Afrique.

Texte Serge SeguinNature Environnement 17 -Tel 05 46 95 27 02.

Permanences à la Maison des associationsle Mercredi de 10h à 12h.

L’Iris jaune des marais

du soleil dans nos prairiescadre devie

Les serv ices techniques municipaux ont été misà contribution pour la réalisation du nichoir.Son installation s’est déroulée fin janv ier.

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En passant de 110 à 140 licenciés cette année, l’Union Sportive SaintesTennis de Table (USSTT) montre une belle vitalité d’autant que les ré-sultats sont à la hauteur dans toutes les catégories d’âge.

Les pongistes fonttourner la petite balle

Didier Bonhomme, président del’USSTT peut être fier, son club esten plein boom. Grâce notamment à

ses deux salariés, un entraîneur brevetd’Etat, et un second en emploi d’avenir, leclub enregistre d’excellents résultats.

21 équipes sont actuellement engagées enchampionnat : onze équipes seniors, cinqéquipes jeunes et cinq équipes vétérans.

L’équipe fanion senior est passée de prénationale en nationale 3 la saison passée.« Cela n’était plus arrivé depuis 28 ans »précise le président. « Elle a fini cette an-née deuxième de poule sur la premièrephase de nationale 3 … un excellent résul-tat ! ». Récemment deux équipes seniorsont également remporté des finales dépar-tementales.

Chez les jeunes, grâce à l’école de tennisde table qui entraîne les jeunes championstous les mercredis, plusieurs jeunes jouenten nationale 1. Les minimes et cadets sesont aussi adjugé récemment deux titresdes interclubs départementaux.

Le rendez-vous des fines lames!Le cercle d’escrime saintais sefait connaître auprès de nou-veaux publics et affiche des am-bitions de plus en plus grandesen compétition. Pour Kevin Roy, son président, le Cercled’Escrime Saintais connaît une belle évo-lution depuis quelques années. Il compteaujourd’hui une centaine de licenciés. Letravail réalisé au club par le maîtred’arme, passé en 2011 d’un mi-temps à untemps complet, explique en partie cettebelle dynamique.Le club s’est investi en milieu scolaireavec le suivi d’une quinzaine d’enfants deCM1 et de CM2 dans six écoles de l’ag-glomération : Roger-Pérat à Saintes, Bus-sac-sur-Charente, Courcoury, Fontcou-verte, Les Gonds et Montils. Par ailleurs,l’escrime s’invite désormais pendant lestemps périscolaires et en centre de loisirs.Enfin, depuis peu, le club intervient dansun cycle sport santé d’une maison de re-traite saintaise, les Jardins de Saintes. Une section « baby », qui compte au-jourd’hui plus de vingt enfants de 4 à 6ans, permet aux plus petits grâce à desjeux de progresser en développement psy-chomoteur et en coordination. Côté compétitions, les résultats sont meil-leurs chaque année. Les minimes sontchampions de la ligue Poitou-Charentes etont participé aux finales nationales. Lesseniors, de leur côté, sont champions deligue régionale par équipe.

9e challenge de Saintes le 16 marsLe 16 mars, avec l’appui de la Ville deSaintes, le cercle d’escrime saintais orga-nisera pour la 9e fois consécutive, le Chal-lenge de Saintes au Hall Mendès-France.Plus de 80 tireurs, jeunes (benjamins, ca-dets) et moins jeunes (seniors) sont atten-dus. En garde !

Prochaines rencontres Championnat de France par équipe Nationale 3 : 15 mars et 12 avril – Salle Édouard-Matarasso – Espace Mendès-France.

Un printemps dans les starting-block

Le Président duclub de Saintes,Jacques Guérit,rappelle que le clubd’athlétisme est néen 1945 en tantque section du clubcheminot. Ce n’estqu’en 2000 qu’ilest devenu indé-pendant. Il comp-tait alors 120 licen-ciés, ils sont 260aujourd’hui « ce qui prouve l’engouementautour de ce sport depuis ces dernièresannées, visible notamment chez lesjeunes».

Ce club dynamiquefait partie depuis unan et demi d’une en-tente de 6 clubs dela Saintonge comp-tant 900 licenciés,permettant ainsi àcertains athlètesd’avoir accès à descompétitions natio-nales notammentchez les plus jeunes. Depuis 1980, le

club de Saintes accueille des compétitions.En 2014, le printemps sera riche de nom-breux événements d’athlétisme à Saintes oùle public sera le bienvenu :

L’US Saintes athlétisme accueille au printemps de nombreuses com-pétitions départementales et régionales où les jeunes et les seniorssaintais vont avoir l’occasion de briller.

• Les 5 et 6 avril : Championnat départemental d’épreuves combinés comme le décathlon• Les 3 et 17 mai : Compétition régionales interclubs dans toutes les disciplines.

Les finales se dérouleront le 17 mai• Le 15 juin : Compétition par équipes nommée « Equiathlé » qui réunit des jeunes

(benjamins, minimes et cadets) avec des finales régionales • Le 27 juin : Compétition individuelle régionale en nocturne.

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Ponctuel ou régulier, le soutien à domicile d'un enfant en situation dehandicap demande une assistance spécialisée. Pour répondre à la de-mande des familles, le Centre communal d’action sociale de Saintes(CCAS) a mis en place une équipe d’auxiliaires de vie spécialementformées au handicap.

Comme pour tout service d’aide à domi-cile, le soutien aux familles d’enfantssouffrant de handicap vise au bien-être

dans l’accomplissement des tâches de la viecourante. « Nous intervenons pour faciliter lequotidien des parents d’enfants atteints dehandicap, qu’il soit physique ou psychique. »,explique Elizabeth Munos, directrice généraledu CCAS. « Pour cela nous avons formé uneéquipe de six professionnelles volontaires. Cenouveau service était important pour nous, ilrépond à de réels besoins et vient combler unmanque. »

Une assistance sur-mesureLe Service Citoyenneté et Vie à Domicile (CE-VAD) du CCAS à Saintes accompagne à la de-mande un enfant en situation de handicap. Enjournée ou après ses activités, dans ses dépla-cements et chez lui, les aidants veillent aubien-être de l’enfant. « Nos agents intervien-nent au domicile mais peuvent aussi accompa-gner l’enfant dans ses sorties : clubs sportifs,loisirs, rendez-vous médicaux…», précise Ni-cole Morel, responsable du service. En fonc-tion des demandes formulées par la famille

Alléger le quotidiendes parents

Le projet CLACT* à l'Ehpad Recouvrance*Contrat Locaux d’Amélioration des Conditions de Travail

L’Agence Régionale de Santé a com-muniqué aux EHPAD (Établissementd’Hébergement pour Personnes ÂgéesDépendantes) un appel à projet qui apour objectif de lutter contre l’appari-tion des troubles musculo-squelet-tiques (TMS) et de réduire les risquespsychosociaux chez les employés. LeCCAS de Saintes a répondu à cet appelet a reçu un financement pour deux ac-tions :

Renforcement musculaireUn premier module intitulé “renforcementmusculaire“ va permettre aux agents soi-gnants de l’Ehpad de « mieux connaître leurcorps » et de savoir « comment le mobiliserdans les différentes situations de travail ».Soit douze séances de trois-quarts d'heure en-cadrées par une éducatrice sportive pour legroupe d’agents choisis.

Formation « en massagebien-être par la techniqued’AMMA ASSIS ». Deux agents volontaires de l’Ehpad vont ap-prendre à masser d’autres agents soignants.Cette formation de quatre jours a pour objec-tif d’offrir à chacun un temps de relaxation, dediminuer le stress et la fatigue, et ainsi de pré-venir d’éventuels accidents de travail.

Ces actions seront évaluées par l’ensembledes participants et par la direction de l’établis-sement et du CCAS.

Les TMS : de quoi s’agit-il ? Les troubles musculo-squelettiques sontdes maladies qui touchent les tissus situésautour des articulations. Ils sont liés à dessollicitations excessives de situations detravail. Si ces sollicitations se répètentdans le temps, les capacités de récupéra-tion de l’organisme peuvent être dépas-sées et des lésions vont apparaître : in-flammation des tendons, dégénérescencedes articulations vertébrales, compressionde nerfs, atteinte des muscles du cou etdes épaules.

Nathalie, auxiliaire de vie depuis 2006 au CCAS de Saintes

social

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mais aussi de la prise en charge financièrequ’elles ont obtenues, différentes interventionssont possibles : « On peut demander l’assis-tance quotidienne d’une auxiliaire de vie, troisheures par jour par exemple, ou bien une aideponctuelle pour des actionsplus ciblées ». L’auxiliaire devie est bien entendu forméepour accompagner tous lesgestes essentiels du quotidien:toilette, habillage, appareil-lage, prise des repas, lever,coucher, etc. « L’idée c’est de venir alléger letravail des parents et leur libérer du temps. »

L’approche « famille »S’occuper à domicile d’un enfant en situa-tion de handicap implique une adaptationdes pratiques professionnelles. « L’ap-proche se recentre ici sur les parents », in-

dique Nicole Morel, « Nousvenons en priorité pour ai-der la maman. C’est uneréelle collaboration menéedans un climat de confiance.L’auxiliaire de vie ne vient

pas imposer ses méthodes mais s’adapte auprojet familial. »

«Du répit pour les parents.»

Nathalie, auxiliaire de vie depuis 2006 au CCAS de Saintes

AIDE à DOMICILE & HANDICAP• QUAND ? 7j/7 (jours féries compris), de 8h à 20h.

• TARIF ? 20 euros/heure (hors prise en charge).

• ZONE D’INTERVENTION ? Saintes et une partie de son agglomération.

• LES PLUS ? Professionnalisation du personnel, agrément qualité et autorisation du Conseil Général.

Contact CCAS : 05 46 92 00 17

Françoise à Saintes, maman de deux enfants en situation de handicap :

« J’étais très motivée pour faire partie del’équipe qui intervient auprès des enfantshandicapés. Après une lettre de motivation etun entretien avec la direction, j’ai pu com-mencer la formation. Avec ces enfants, l’ap-proche est très importante. Je m’occupe déjàde personnes handicapées adultes, maisquand il s’agit d’un enfant on se présented’abord à la famille. Avant de m’occuper deMarine (qui souffre de troubles apparentés àl’autisme), j’ai discuté avec sa maman poursavoir comment elle réagissait et pourconnaître ses habitudes. C’est à nous, ai-dants, de nous adapter à l’enfant et non pasl’inverse. Les activités sont variées. La der-nière fois que je suis allée voir Marine, nousavons fait de la mousse au chocolat. Pendant

les vacances de Noël, nous avons confec-tionné des cœurs en tissu et sommes allées aucinéma. Ce sont des enfants qui ont besoinde repères. C’est pour cela qu’il est mieux dese présenter en binôme : ça permet à l’enfantde s’habituer à deux auxiliaires. Quand onintervient régulièrement chez quelqu’un, onfait un peu partie de la famille mais on doitaussi savoir rester à sa place. La premièrefois que j’ai rencontré Marine, je lui ai serréla main par exemple… Je me dis que cesaides auprès des familles qui ont des enfantsen situation de handicap sont très utiles. Cesparents ne savent pas toujours que ce serviceexiste et pourtant ils ont souvent besoinqu’on les aide ! »

« J’ai fait appel au CCAS pour ma fille. Jedevais m’absenter et j’avais besoin qu’uneauxiliaire de vie vienne passer du tempsavec elle. Même si ma fille est autonome,je ne voulais pas qu’elle s’ennuie... La dif-

ficulté pour une maman, c’est de franchirle pas : de laisser son enfant, de faireconfiance à une personne extérieure. Il estdonc important de rencontrer l’aidant enamont et de lui préciser ce que l’on sou-haite. En tant que parents d’enfants handi-capés, on a toujours peur d’être jugés ! Onest toujours en tension, jamais détendus.On doit stimuler notre enfant en perma-nence pour qu’il progresse. Pour moi, ceservice est vraiment un plus. Il peut aussise faire progressivement : je prends uneauxiliaire pour du repassage pendant queje m’occupe de mon enfant par exemple.Ça permet aussi à l’aidant d’observer larelation parent-enfant et de mieux com-prendre certaines de nos réactions. Jepense que l’auxiliaire de vie ne doit pashésiter à poser des questions, pour qu’en-semble on trouve des solutions pour lebien de l’enfant. En tous les cas, grâce àcette aide, une maman se sent beaucoupmoins seule ! »

Social

Le CCAS à votre écoute

Vous avez un enfant en situationde handicap ? Le CCAS vous oriente sur lesdémarches des différentesdemandes de prise en charge.

Pôle Senior du CCASService Citoyenneté et Vie à Domicile (CEVAD)86 Cours Genet à SaintesTél : 05 46 92 00 17 (Nicole Morel)

Mémo handicap

Rappel : Vous avez un enfant handicapé de moins de20 ans. Cet enfant est à votre charge. Pourvous aider dans l'éducation et les soins à luiapporter, votre Caf peut vous verser l'Alloca-tion d'éducation de l'enfant handicapé(AEEH).

• Maison départementale des personnes handicapéesMDPH 172 rue Victor Hugo 17000 La RochelleTél : 0800 15 22 15

• Aide Handicap 17Site Internet : charente-maritime.aide-handicap.info

• Collectif HANDICAP SAINTESRegroupe 13 associationsPrésidente : Annie DUDIT Mail : [email protected]

• Autisme 17Maison des Associations 31 rue Cormier 17100 SAINTESSite Internet : autisme-charente-maritime.blogspot.frTél : 06 98 80 53 94

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libre débat

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Frédéric Neveu (1) [email protected] Annie Tendron(2) [email protected]

Thierry Meneau(3) [email protected]

Bruno Drapron (4) [email protected] Parisi(5) [email protected]

Jean-Pierre Roudier(6) [email protected]

Agirpour notre ville

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Tout au long de ce mandat et depuis ledébut nous avions dit que nous sou-haitions avoir en toutes circons-

tances une vision objective, sans «oeil-lére». C'est ce que nous avons fait, c'est larègle que nous nous sommes fixés, en touteliberté, en pensant à celles et ceux qui nousont fait confiance. Nous nous sommes prononcés favorable-ment quand cela nous paraissait porteurpour notre ville, ou l'inverse quand celan'allait pas dans le sens espéré .Nous avons toujours pensé que nous de-vions travailler dans un esprit constructifau delà des étiquettes politiques, pour le«vrai» intérêt général.Saintes se doit d’être une ville encore plusattractive, plus dynamique, qui attire denouvelles entreprises, des services, descommerces, et donc une ville créatriced'emplois. Nous devons avoir encore plusd'ambitions pour notre développement tou-ristique, notamment en mettant davantageen valeur notre fleuve.Nous devons également être attentifs auxbesoins et aux attentes de nos jeunes pourqu' ils se sentent bien, qu' ils aient envie derester. Bien sûr la ville doit continuer de progres-ser, d'avoir des projets structurants, pour-suivre une politique locale d'investisse-ment dynamique; mais en gardant à l'espritque cela reste dans ses capacités finan-cières pour contenir la fiscalité locale.Saintes est une ville à taille humaine, quibénéficie d’une belle qualité de vie et d’unenvironnement privilégié qu il convient depréserver.N'oublions pas que l’écoute, le dialogue,l’échange, la proximité doivent être aucœur de notre action. C'est ce que nousavons toujours essayé de faire.

Bonne continuation à vous tous.

Jean-Philippe Ardouin (1)Marie-Ange Lamouroux (2)

Billet de l’oppositionA l’approche des prochaines élections municipales

de mars 2014, et dans le cadre des dispositions légales concernant la communication des collectivités en période préélectorale,

le groupe des conseillers municipaux cités ci-dessous a souhaité suspendre la publication

de son éditorial.

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APERO TANGO

CAFE RENCONTRE

TRICO’THE

CONCERTS

CAFE REPAIRE

ATELIER D’ORIGAMI POUR ADULTES J.F DUPOIRIER

BAVARDAGES NELLY QUIL

«WORLD CAFE»

EXPO PHOTOS

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