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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5750 - Mardi 17 janvier 2017 - Prix : 10 DA NR Projet de loi criminalisant la fraude aux examens La solution pour un baccalauréat crédible ? L’EDITO DE Bachir Medjahed L es concepts de majorité présidentielle sont-ils appropriés dans les systèmes politiques internes dans lesquels évoluent les pays arabes ? Il y a des pays dont les pouvoirs s’appuient sur un seul parti, dit parti au pouvoir, ou parti du pouvoir, à l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte; et il y en a qui s’appuient sur une alliance de partis à l’exemple de l’Algérie. Partis au pouvoir, ou alliances au pouvoir, ne renvoient pas à une légitimité reconnue dans l’espace arabe. Sont-ils au pouvoir parce qu’ils appuient inconditionnellement les régimes en place, ou bien parce qu’ils sont soutenus par ces régimes ? Le concept de majorité est défini, et a un sens dans un système politique réellement démocrate, là où les rapports d’opinion, et non pas de force, ont un sens; là les légitimités ne sont jamais mises en cause. Hors système démocrate, la majorité, en tant que concept dénaturé, renvoie surtout au concept de clan. On ne dit pas que telle majorité est au pouvoir, mais tel clan est au pouvoir. Posons-nous une question, ou plutôt plusieurs questions. Pourquoi n’y avait-il pas eu un élargissement de la coalition sous la présidence de Zeroual, et pourquoi n’y a-t-il pas encore un élargissement de l’alliance sous la présidence de Bouteflika ? Quand on sait que c’est la coalition qui a changé de nom pour s’appeler alliance, on ne sait pas avec exactitude la différence qu’il y a, entre coalition et alliance; les partis la composant n’ayant pas encore fourni les raisons de ce changement de nom. Aucun nouveau parti n’est venu renforcer la coalition, et aucun autre n’est venu renforcer l’alliance. Quand bien même que le RCD avait rejoint l’exécutif pour un «aller-retour», et non un aller simple, et qu’il s’en fut ensuite retiré, il n’en demeure pas moins qu’il n’avait pas rejoint l’alliance, se positionnant comme électron célibataire et libre de s’éjecter quand bon lui semblerait. Serait-ce réellement une rupture à introduire dans l’intégration au pouvoir et le fonctionnement de celui-ci que l’alliance déverrouille la porte qui mène à son élargissement, et cela pourrait-il signifier que la majorité présidentielle fait pousser au plus loin les limites qui la bordent ? HMS en est sorti mais y a laissé le TAJ. A un moment donné, le contrat (pour l’alliance ?), pour le meilleur et peut-être pas le pire, conclu entre le RND et le PT s’apparente au dialogue méditerranéen de l’Otan, on dialogue, mais on n’y est pas dedans. Pas d’élargissement de «ladite» majorité p. 2 Protestation du 28 janvier El-Ghazi réitère l’appel au dialogue Lotfi Benbahmed à la Chaîne III Herboristerie : l’Algérie est la cible d’un réseau international n Les syndicats autonomes affiliés à l’intersyndicale de la Fonction publique ont été conviés, hier, à une journée d’information sur le nouveau code du travail. Ils ont été les hôtes du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, dans une réunion de concertation et de négociations. p. 3 © Photo : Sidali Djarboub/NewPress n SANTÉ Grève des étudiants en pharmacie : Hadjar entre pression et ton calme P. n ÉCONOMIE l Lancement du programme «CapDel» : Bedoui souligne l’engagement de l’Etat pour accompagner les investisseurs P. l Travaux publics, transports et sidérurgie, fers de lance P. n SPORT Equipe nationale : une belle leçon à méditer pour rester encore au Gabon P. n CULTURE l Les mosquées d’Istan- bul: «Bijoux architectu- raux de l’art ottoman» l Festival du théâtre : Kharif ou le tabou du cancer selon «Anfass» P. p. 4 n RÉGIONS l Chlef : conférence de presse de Slimane El-Ghoul, ex-officier de l’ALN P. l Mascara : la mère du défunt Aymen demande la vérité P.

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La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5750 - Mardi 17 janvier 2017 - Prix : 10 DA

NRProjet de loi criminalisant la fraude aux examens

La solutionpour unbaccalauréatcrédible ?

L’ E D I T O D E

Bachir Medjahed

Les concepts de majorité présidentiellesont-ils appropriés dans les systèmespolitiques internes dans lesquels évoluent

les pays arabes ? Il y a des pays dont les pouvoirss’appuient sur un seul parti, dit parti au pouvoir,ou parti du pouvoir, à l’exemple de la Tunisie et del’Egypte; et il y en a qui s’appuient sur une alliancede partis à l’exemple de l’Algérie. Partis au pouvoir,ou alliances au pouvoir, ne renvoient pas à unelégitimité reconnue dans l’espace arabe. Sont-ilsau pouvoir parce qu’ils appuientinconditionnellement les régimes en place, oubien parce qu’ils sont soutenus par ces régimes ? Leconcept de majorité est défini, et a un sens dansun système politique réellement démocrate, là oùles rapports d’opinion, et non pas de force, ont unsens; là les légitimités ne sont jamais mises en

cause. Hors système démocrate, la majorité, entant que concept dénaturé, renvoie surtout auconcept de clan. On ne dit pas que telle majoritéest au pouvoir, mais tel clan est au pouvoir.Posons-nous une question, ou plutôt plusieursquestions. Pourquoi n’y avait-il pas eu unélargissement de la coalition sous la présidence deZeroual, et pourquoi n’y a-t-il pas encore unélargissement de l’alliance sous la présidence deBouteflika ? Quand on sait que c’est la coalition quia changé de nom pour s’appeler alliance, on nesait pas avec exactitude la différence qu’il y a, entrecoalition et alliance; les partis la composantn’ayant pas encore fourni les raisons de cechangement de nom. Aucun nouveau parti n’estvenu renforcer la coalition, et aucun autre n’estvenu renforcer l’alliance. Quand bien même que le

RCD avait rejoint l’exécutif pour un «aller-retour»,et non un aller simple, et qu’il s’en fut ensuiteretiré, il n’en demeure pas moins qu’il n’avait pasrejoint l’alliance, se positionnant comme électroncélibataire et libre de s’éjecter quand bon luisemblerait. Serait-ce réellement une rupture àintroduire dans l’intégration au pouvoir et lefonctionnement de celui-ci que l’alliancedéverrouille la porte qui mène à sonélargissement, et cela pourrait-il signifier que lamajorité présidentielle fait pousser au plus loin leslimites qui la bordent ? HMS en est sorti mais y alaissé le TAJ. A un moment donné, le contrat (pourl’alliance ?), pour le meilleur et peut-être pas lepire, conclu entre le RND et le PT s’apparente audialogue méditerranéen de l’Otan, on dialogue,mais on n’y est pas dedans.

Pas d’élargissement de «ladite» majorité

p. 2

Protestation du 28 janvier

El-Ghazi réitère l’appel au dialogue

Lotfi Benbahmed à la Chaîne III

Herboristerie :l’Algérie est lacible d’un réseauinternational

n Les syndicats autonomes affiliés àl’intersyndicale de la Fonction publique ontété conviés, hier, à une journée d’informationsur le nouveau code du travail. Ils ont été leshôtes du ministre du Travail et de la Sécuritésociale, Mohamed El-Ghazi, dans une réunionde concertation et de négociations.

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n SANTÉGrève des étudiants enpharmacie : Hadjar entrepression et ton calme P.

n ÉCONOMIEl Lancement du programme «CapDel» :Bedoui souligne l’engagement de l’Etatpour accompagner les investisseurs P.

l Travaux publics, transports et sidérurgie, fers de lance P.

n SPORTEquipe nationale : unebelle leçon à méditerpour rester encore au Gabon P.

n CULTUREl Les mosquées d’Istan-bul: «Bijoux architectu-raux de l’art ottoman»

l Festival du théâtre : Kharif ou le tabou du cancer selon «Anfass» P.

p. 4

n RÉGIONSl Chlef : conférence de presse de Slimane El-Ghoul, ex-officier de l’ALN P.

lMascara : la mère dudéfunt Aymen demandela vérité P.

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Ce projet de loi est-il la solutionau problème ? La ministre del’Education nationale, NouriaBenghebrit, avait précisé quecette nouvelle loi viendra «pré-server la crédibilité des examensnationaux reconnus, et évitertout dérapage». Déterminée àtrouver une solution au pro-blème, qui a longtemps cham-boulé son secteur, la ministreNouria Benghebrit, veut éjectertous les facteurs de troubles quifont que son département peineà se développer en matière de ré-sultats d’examens officiels telsque le baccalauréat. Ce derniera été marqué en 2016, par ungrand scandale de fraude. Fuitedes sujets, utilisation de la 3Gen salle d’examen, ont marquécet évènement. Plusieurs tenta-tives de fraude ont été enregis-trées durant cet examen impor-tant, à tel point que le gouver-nement a du trancher pourl’organisation d’une autre ses-sion. Pour Messaoud Boudiba,porte-parole du CNAPEST, cetteloi ne suffit pas pour faire face àce phénomène «qui dégrade la si-tuation au département de Ben-ghebrit». Selon lui, il faut allervers la racine du problème,suivre une pédagogie pour éra-diquer les facteurs qui font quela fraude se propage de plus enplus en milieu scolaire. Pour Ha-kima, une enseignante au col-lège, l’idée du porte-parole duCNAPEST «est juste mais in-complète», «ce projet de loi vient

la compléter », estime-t-elle. Ac-tive depuis des années dans lemilieu scolaire, cette enseignanteajoute : «Ce projet de loi appor-tera du bien pour le développe-ment de l’éducation nationale».La fraude a toujours été inter-dite, mais les enseignants, selonHakima, trouvaient toujours desdifficultés avec les élèves. Entreautres, des enseignants qui sontarrivés jusqu’à l’hôpital, et cesuite à des agressions menéespar des élèves qui étaient pris enflagrant délit de fraude. Selon lamême intervenante, ce projet deloi viendra pour protéger l’en-seignant qui pourra, de la sorte,appliquer la loi sans contrainte.Toutefois, ce projet de loi de-meure un sujet de débat. Pour laministre de l’Education natio-nale, «il viendra garantir le res-pect des valeurs en tant que ré-férence fondamentale dans la so-ciété. L'intervention dugouvernement est nécessaireafin de protéger la société detels actes négatifs qui «portentatteinte à la crédibilité de l'exa-men, même s'ils sont commispar l'élève inconsciemment»,avait souligné la ministre del'Education, indiquant que «ladiscipline figure parmi les ob-jectifs du secteur de l'éducation».Rappelant la campagne lancéepar ses services avec leconcours des parents d'élèvespour préserver la crédibilité dubaccalauréat, la ministre avaitappelé les médias à éviter les

titres à sensation à même de per-turber les candidats, ces der-niers passant par une périodesensible qui nécessite «calme etstabilité». Dans ce sens, Ben-ghebrit avait souligné la néces-sité de réunir un minimum deconsensus pour préserver la cré-dibilité de l'examen. A cet effet,elle avait expliqué que les auto-rités concernées ont mobilisétous les moyens juridiques, ma-tériels et pédagogiques pour pré-server la crédibilité du bacca-lauréat qui est la responsabilitéde tout un chacun, et qui estconsidéré comme un défi natio-nal. Pour rappel, le ministère dela Justice s'attelle à l'élaborationde plusieurs textes de loi s'ins-crivant dans le cadre du pland'action du gouvernement dontun avant projet de loi modifiantet complétant l'ordonnanceN°66-156 du 8 juin 1966 portantCode pénal qui prévoit la crimi-nalisation de certains actescomme la fraude aux examenset concours et une reconsidéra-tion des peines prévues à ceteffet.

Zahra Kefane

ParlementairesLes derniers développements en Libye ainsi que les moyens d'accélérer la mise en œuvre du processus politique, ont fait l'objet d'unentretien dimanche à Alger.

actuel Chiffre du jourAlgérie : déficit commercial de 17,84 milliards de dollarsen 2016.

algérie-libyeAudiovisuelL’autorité rappelle les règles du«traitement du fait religieux» dans lesmédias audiovisuels.

arav enseignementLe journaliste, photographe etécrivain suisse, Charles-HenriFavrod, ami de la Révolutionalgérienne, est décédé dimancheà l'âge de 89 ans, a-t-on appris deson entourage.

décès de Charles-Henri Favrod

Projet de loi criminalisant la fraude aux examens

La solution pour un baccalauréatcrédible ?

? Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, TaharHadjar, use du discours de la pression, mais dans un ton calme pour faireatténuer l’impact des derniers événements qui ont marqué son secteur d’unemanière négative. Depuis deux mois, les étudiants en pharmacie sur tout leterritoire national, sont en grève pour marquer l’attention de l’opinion publiquepour trouver des solutions à leurs problèmes. Entre autres, la hausse du nombrede postes de résidanat avec une priorité aux pharmaciens des différentesspécialités, à l’instar de la pharmacie clinique, ainsi que la création de nouvellesspécialités notamment la pharmacie industrielle. Dans l’espoir de trouver uneoreille à l’écoute, les étudiants ont tenté tous les moyens, entre grève et marche,sit-in devant l’APN. Mais jusqu’à aujourd’hui, leur espoir s’éteint à petit feu. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, TaharHadjar ne faisant aucune réaction à ce sujet depuis des semaines, a utilisé lescartes de la pression et le calme, et en même temps pour passer un message auxétudiants. Lors du coup d’envoi de l’opération d’autoévaluation, dimanche àl’université d’Alger 1 Youcef Benkhedda, le ministre a appelé les étudiants à lavigilance, «l’Algérie étant visée de toute part notamment à l’approchedeséchéances électorales ». Pour le premier responsable du département de l’Enseignement supérieur, «il y ades personnes qui tentent de manipuler les étudiants, en témoignent cesmouvements concomitants survenus dans différents campus universitaires. Il aappelé ces derniers à la vigilance, leur indiquant que «l'Algérie traversait unesituation sensible et était visée de toute part». «N'oubliez pas que nous sommesà l'approche d'échéances électorales et en de telles occasions, beaucoup agissenttant à l'intérieur qu'à l'extérieur», a-t-il souligné. Hadjar a estimé que lemouvement des étudiants «n'était pas innocent», et que la majorité de leursrevendications même si elles semblent parfois logiques, «elles ne sont pas sainespour autant», à l'instar, a-t-il dit, des revendications des étudiants en pharmacieet en chirurgie dentaire, réitérant son appel à la vigilance. Il a souligné que ceux qui visent à déstabiliser l'Algérie, cherchent en fait «unquelconque prétexte pour semer le trouble». Et de préciser que ces partiesmanipulent les étudiants, «croyant que ce qui est appelé le printemps arabe esttoujours d'actualité». «Malheureusement pour eux, le peuple algérien a tiré lesenseignements de la tragédie que nous avons vécue», a-t-il soutenu, précisantque «ces parties nourrissent beaucoup de haine pour l'Algérie».

Zahra Kefane

R E P È R E

Commerce extérieur

Déficit commercial de 17,84 milliards de dollars en 2016 La balance commerciale del'Algérie a enregistré un déficit de 17,84 milliards de dollars(mds usd) durant l'année 2016,contre un déficit de 13,71 mds usden 2015, soit un creusement dedéficit de 4,8%, a indiqué lundi àAlger le directeur des relationspubliques et de l’information à laDirection générale des douanes,Djamel Brika. Les exportations ontreculé à 28,88 mds usd en 2016contre 34,66 mds usd en 2015, soitune chute de 16,7%, a-t-ilsouligné lors d’une conférence depresse consacrée à la présentationdes bilan des douanes pourl’année 2016. Quant auximportations, elles ont égalementbaissé mais à un moindre rythmepour se chiffrer à 46,72 mds usd en2016 contre 51,7 mds usd en 2015,en baisse de 9,62%. Lesexportations ont couvert lesimportations à hauteur de 62%en 2016 contre 67% en 2015. Pource qui concerne les exportationsdes hydrocarbures, elles se sontréduites en passant à 27,1 mds usden 2016 contre 32,69 mds usd en2015 (-17,12%). Les exportationshors hydrocarbures ont égalementbaissé à 2,063 mds usd en 2016contre 2,582 mds usd en 2015 (-20,1%). Les importations des produitsalimentaires ont reculé à 8,22 mdsusd en 2016 (contre 9,31 mds usden 2015), alors que lesimportations des biens deconsommation non alimentairesont baissé à 8,27 mds usd (contre8,67 mds usd en 2015).

,Un projet de loi criminalisant la fraude aux examens et concours est en cours d’élaboration. Le département deBenghebrit, longtemps touché par les fraudes, et dernièrement à la session du baccalauréat de 2016, marquée par lescandale de la fuite des sujets, et fraude par utilisation de la 3G, compte ainsi redorer le blason à cet examen d’im-portance nationale.

n Redonner au baccalauréat algérien ses lettres de noblesse. (Photo > D.R)

La NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Grève des étudiants en pharmacie : Hadjar, entre pression et ton calme

Tizi OuzouTamazight langue nationale et officielle, une avancée importante en 2016.

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Même si cette énième rencontretutelle-syndicats a eu réellementlieu, et que les deux parties sesont réunies autour la mêmetable pour faire le tour d’un en-semble de questions sociales, dessolutions immédiates sont loind’être atteintes. Aussi la nouvelleloi sur le travail, déjà promulguée,demeure le point chaud et laquestion la plus fâcheuse no-tamment son volet lié à la retraite.Néanmoins, la rencontre d’hier aété pour le ministre du secteurune nouvelle occasion pour ré-itérer l’appel au dialogue rappe-lant «l’importance et la primor-dialit » de ce dernier pour le rè-glement des situations de conflits.Un dialogue qui, selon le ministre,doit se poursuivre et être en per-manence la solution à tous lesproblèmes possibles. A cet effet,la mission de coordination entre

tutelle et syndicats dans le sec-teur du travail, a été confiée àl’inspecteur général au ministère.Pour leur part, et sans pour au-tant être très convaincus par larencontre d’hier, puisqu’elle in-tervient, selon eux, après la pro-mulgation de la loi, les syndicatsautonomes ont de même bien ac-cueilli l’initiative du ministèrepour la poursuite et le maintiendu dialogue. Il faut dire que cetterencontre, entre le ministère etles partenaires sociaux intervientà la veille de la mise en exécu-tion d’un plan d’action pour unmouvement de protestation an-noncée par l’intersyndicale de lafonction publique, dont la pre-mière action est prévue pour le 28

janvier en cours. Une colère etun mécontentement quant aunouveau Code du travail, dont lerégime de retraite est au centrede ce mouvement devra se pour-suivre. En effet, c’est en prévi-sion de la mobilisation syndicale,le 28 du mois en cours, et sousinstruction du Premier ministre,que le département de MohamedEl-Ghazi tente de prendre les de-vants à la quête d’un terrain d’en-tente avec les partenaires so-ciaux. Cela afin d’éviter tout évè-nement pouvant être investi pardes parties «malveillantes» visantdes atteintes à l’ordre public.C’est aussi, ce qui semble êtreexpliqué par des services de sé-curité ayant, selon des sources

syndicales, plusieurs présidentsde syndicats meneurs du mou-vement. Une approche de la partdes autorités voulant attirer l’at-tention des syndicalistes surd’éventuels dangers sur la sécu-rité, pouvant émaner de telles ac-tions de protestations qui in-vestissent la rue.Notons qu’hier, en marge de laréunion et de la journée d’infor-mation sur le nouveau code dutravail, Mohamed El-Ghazi aanimé au siège de son départe-ment, une conférence de presse,au cours de laquelle il est revenusur sa rencontre avec les syndi-cats, les grandes questions so-ciales et les nouveaux défis aux-quels fait face le secteur du Tra-vail et de la Sécurité sociale. Ensomme, et comme déjà indiqué,le ministre a souligné la néces-sité de renforcer le dialogue socialentre son département et les par-tenaires sociaux.Il dira : «J’invite les syndicats au-tonomes à améliorer le systèmede communication, et fortifier ledialogue entre nous, pour quenous puissions agir et interagiravec confiance, cerner les be-soins et y répondre». Aussi, se di-sant prêt à aborder et débattretoutes les questions sociales sen-sibles, «vu la conjoncture éco-nomique actuelle», le ministre af-firme qu'il est actuellement «im-possible de résoudre certainsproblèmes liés au secteur du Tra-vail et de la Sécurité sociale», a-t-il ajouté.

Radia Zerrouki

actue l La NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Première action de protestation annoncée pour le 28 janvier

El-Ghazi reçoit les syndicats et réitèrel’appel au dialogue «Mobiliser tous

les moyens pour la sécurit黫Le commandant de laGendarmerie nationale, legénéral major Menad Nouba ainsisté, dans ses instructions,sur la nécessité de mobilisertous les moyens humains etmatériels pour sécuriser lesfrontières, lutter contre lacontrebande, le trafic de drogueet l'émigration clandestine,ainsi que sur la préservation duclimat de sécurité pour lescitoyens et de l'ordre public, àtravers une disponibilité totalede toutes les unitésopérationnelles», a-t-onindiqué dans un communiqué.Le commandant de laGendarmerie nationale a misl'accent sur le travail deproximité, et le service publicau profit des citoyens, ainsi quesur le renforcement desactivités dans le domaine de laPolice judiciaire dans le cadrede la lutte contre le crimeorganisé, et ce, en totalecoordination avec les unités del’Armée nationale populaire etles autres institutionsconcernées. Lors de sa visiteeffectuée avant hier à Oran, legénéral-major Menad ainspecté un nombre de projetsau niveau du 2e commandementrégional de ce corps d'armes. Legénéral- major Menad Noubas’est enquis des travaux deréalisation d'un établissementrégional d'intendance, dematériel et de télématique àSidi El-Bachir, à l’est d’Oran,dont le taux d'avancement aatteint 39% et qui seraréceptionné en mars 2018, ainsiqu’un établissement de soutienà El-Kerma. Le commandant dela Gendarmerie nationale s’estensuite rendu au siège dugroupement territorial de laGendarmerie nationale d’Oran,où des explications sur le pland’action adopté pour la luttecontre la criminalité lui ont étéfournies. Ainsi, le général-major Menad Nouba a procédé,hier, à l’inauguration du 44e

groupement d’intervention,dans la commune de Bougtob(100 km Nord d’El-Bayadh). Legénéral-major Nouba asouligné l’importance que revêtcette nouvelle structuresécuritaire qui vient renforcer lecorps de la Gendarmerienationale à El-Bayadh, euégard à sa positiongéostratégique sur un axeroutier important en directiondes wilayas de Naâma, Bécharet d’autres régions du Sud dupays. Le commandant de la GNa appelé à l’extension de cegroupement d’intervention,aussi bien dans sa zonetechnique que sociale, avant dese féliciter de sa réception dansles délais impartis,conformément au cahier descharges. Lors de la cérémonied’inauguration à laquelle ontassisté le wali d’El-Bayad,Abdallah Benmansour, et lesautorités sécuritaires de lawilaya, le général-major Menada inspecté les différentesstructures sociotechniques dontdispose ce groupement deBougtob.

Imane. M

V I S I T E D E T R A V A I L

Le commandant de laGendarmerie à l’ouest

Projet de loi sur la santé

Boudiaf : «laprésentation est reportée»« Le projet de loi sur la santé a été reportéet non pas retiré », a indiqué, hier, leministre de la Santé, de la Population etde la Réforme hospitalière, AbdelmalekBoudiaf, depuis la wilaya de Tipasa. Lorsd’une visite de travail et d’inspectiondans la wilaya, le premier responsable dusecteur a expliqué que ce projet de loin’est «ni retiré, ni annulé», au vue deson importance, sans plus de détails. «Ilest juste reporté, et qu’il ne peut êtresoumis au Parlement (avec ses deuxChambres) dans le contexte actuel». Ceprojet de loi a suivi le processusconstitutionnel relatif à tout texte de loi,après son examen par le Conseil desministres, a ajouté M. Boudiaf, qualifiantla mouture de «très importante, car audiapason des mutations en cours dans ledomaine». Il a estimé que ce report «neportera pas préjudice à ce projet de loi,en phase avec les développementsenregistrés dans le secteur de la santé»,citant l’hôpital de Tipasa, inauguré lundi,car disposant de tous les nouveauxsystèmes de gestion, à l’instar du dossiermédical électronique et de systèmesinformatisés, lesquels, a-t-il relevé,«sont contenus dans le nouveau texte deloi». Le ministre de la Santé a réitéré, àcette occasion, le fait que la nouvelle loisur la santé n’ait pas remis en cause lagratuité de la médecine, considéréecomme étant «à la base même de lapolitique sociale en Algérie», ajoutantque «tout changement nécessite ducourage pour y faire face».

Soumia. L

B R È V E

,Les syndicats auto-nomes affiliés à l’inter-syndicale de la fonctionpublique, ont été conviéshier, à une journée d’in-formation sur le nouveauCode du travail. Ils ontété les hôtes du ministredu Travail et de la Sécu-rité sociale Mohamed El-Ghazi dans une réunionde concertations et denégociations.

n Le ministre du Travail Mohamed El-Ghazi. (Photo : D.R)

Lancement du programme «CapDel»

,«L’Etat œuvre à l’accompagne-ment des investisseurs, à traversla mise en place de mécanismeset facilitations susceptibles d’en-courager l’investissement dansles différents domaines», a souli-gné hier, le ministre de l’Intérieuret des Collectivités locales, Nou-reddine Bedoui, lors de l’inaugu-ration du centre de frêt de l’aé-roport de Guemmar, à l’entamed’une visite de travail de deuxjours dans la wilaya d’El-Oued.En effet, M. Bedoui a appelé, à cetitre, les opérateurs économiquesà multiplier leurs efforts et àcontribuer à la dynamisation decette structure aéroportuaire, desorte à en bénéficier à l’échelle na-tionale pour le frêt des produitsagricoles. Il a, en outre, valoriséles potentialités agricoles de lawilaya d’El-Oued qui, a-t-il dit, a lapossibilité de satisfaire une bonnepartie des besoins nationaux enproduits agricoles. Le centre defrêt de Guemmar, qui couvre unesurface de 598 m2 pour une ca-pacité de 3 000 tonnes/ an, dis-pose de chambres froides d’unecapacité de 150 tonnes/an, selonsa fiche technique. Un exposé aété présenté à la délégation mi-nistérielle sur l’opération d’ex-

tension de ce centre, à travers laréhabilitation de magasins et bu-reaux de l’aéroport, lancée en dé-cembre 2016 pour un coût de 50millions de dinars.

Bedoui : «La modernisation del'administration locale sepoursuivra»Par ailleurs, le ministre a indiquéà l’occasion du lancement du pro-gramme de renforcement des ac-teurs de développement local«CapDel», la modernisation del'administration locale se pour-suivra avec «davantage de déter-mination et à un rythme plus ac-céléré». Dans une lettre lue en sonnom par le secrétaire général duministère, El Hocine Mazouz, M.Bedoui a ajouté que conformé-ment à cette «large vision poli-tique», son département s’attelleactuellement à mettre en œuvreun «projet global de réforme descollectivités territoriales à traversla définition d’un cadre législatif etorganisationnel renouvelé». Enoutre, M. Bedoui a fait savoir di-manche passé que les projetsd’amendement de la loi sur lespartis, la loi sur les associationset le code communal seront bien-tôt soumis au Parlement. Le mi-

nistre, qui répondait aux préoc-cupations des membres de lacommission des finances et dubudget de l'Assemblée populairenationale, lors du débat de la loisur le règlement budgétaire de2014, a cité certains projets delois issus du dernier amendementconstitutionnel, et assuré que sesservices s'atteleront, à «élaborercomme la loi sur les partis, la loisur les associations et le codecommunal qui «comporterontune vision nouvelle en adéqua-tion avec l'esprit de la Constitu-tion amendée». A propos des pro-chaines échéances électorales, leministre de l’Intérieur et des Col-lectivités locales, a appelé tousles partenaires politiques à fairede ce rendez-vous une halte pourrévéler «au monde entier la forcede l'Algérie, sa stabilité, l'unité etla cohésion de son peuple».A noter enfin que le ministre del’Intérieur et des Collectivités lo-cales poursuit sa tournée de tra-vail par l’inspection et l’inaugu-ration d’une série de structuressocioéconomiques dans plusieursautres communes de la wilayad’El-Oued.

Imane. M

Bedoui souligne l’engagement de l’Etat pour accompagner les investisseurs

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Les résultats des investissementsfinanciers et matériels engagés auniveau du MTPT depuis quelquesmois, se font remarquer chaquejour un peu plus. Le suivi rigou-reux des projets, et des entreprisesde réalisation ou de production deroutes, autoroutes, ouvrages d’art,voies ferrées, montage de tram-ways et de locomotives, sont à l’ori-gine de nombreuses initiativesprises dans le sens du développe-ment socioéconomique du pays.Elles interviennent alors qued’autres entreprises, tous secteursconfondus, pataugent dans des dif-ficultés inextricables. Il y a mêmedes chefs d’entreprise qui, aprèsavoir résisté de longues années àdifférentes opérations de déstabi-lisation, se préparent à mettre la clésous le paillasson. D’autres, sontcontraints de se jeter dans le ma-rigot politique pour tenter de sau-ver ce qui peut encore l’être deleur outil de production. Contactés,plusieurs experts des questionséconomiques attribuent cette si-

tuation à l’absence de vision au ni-veau des centres de décision. C’estd’ailleurs ce qu’avait dénoncé, en2015, le patronat algérien. Il avaitmême souligné les risques d’une si-tuation similaire dans le Bâtiment,les Travaux publics, l’Industrie et laPêche. Tout aussi signalée, est lamaimise sur les marchés de réali-sation, de production et de main-tenance des installations par lesentreprises étrangères. En tête deliste, les entreprises tunisiennes, es-pagnoles, chinoises et turques, quiavaient pratiquement monopoliséles activités des secteurs des ser-vices et de l’industrie du textile.Les mêmes experts ont dénoncé ladélivrance, par l’Etat, d’agrémentsà des entreprises étrangères sansqualification réelle. A l’image decelles chinoises qui se sont ruéessur le marché algérien. D’où la me-

nace réelle de disparition qui planesur ce qui reste comme «entre-prises» algériennes en mesure deles concurrencer. Il est dit que lesinvestisseurs étrangers ont la partbelle avec les facilités que leur ac-corde l’Etat algérien. L’on cite lesexonérations sur la Tva, les droitsde douanes et l’impôt sur la so-ciété. Quelle entreprise algériennepeut se targuer de tels avantages ?Les dégâts collatéraux sont im-portants car des milliers de salariésqui sont menacés de fin de contrat.L’autre facteur négatif, porte surl’incompétence des cadres ges-tionnaires désignés à des postes,où la moindre erreur de gestionest synonyme de faillite. «L’Etat doitprendre ses responsabilités poursauver les investissements enga-gés et les emplois créés», confieun des plus importants animateurs

du secteur de l’industrie sous lesceau de l’anonymat. Il a égalementaffirmé que l’ampleur du sinistre«est perceptible dans beaucoupd’autres secteurs». Il a cité le tou-risme où, selon lui, «des décisionshasardeuses n’ont pas permis ledéveloppement du secteur».«Même si l’on estime qu’il y a unléger mieux dans les technologiesde l’information et de la commu-nication, on estime humiliant quedes projets touchant à notre sou-veraineté numérique qui ont étéconfiés aux étrangers». «Nous de-vons créer un Etat stratège à mêmede développer le patriotisme éco-nomique, et à accroître la perfor-mance des entreprises en les ac-compagnant. Pour d’autres éco-nomistes, il est question des’appuyer sur le secteur privé na-tional qui, ces dernières années, avu ses capacités renforcées par di-vers mécanismes de soutien», a ar-gumenté un enseignant universi-taire en économie. Le même inter-locuteur a estimé qu’il est tempspour les algériens de partir à laconquête des marchés extérieurs,avec une stratégie et une visionpartagées avec les acteurs directs.Que ce soit dans la capitale, ouailleurs, dans les régions qualifiéesd’économiquement fortes, l’in-quiétude est de mise. En attestel’absence des chefs d’entreprises,lors des déplacements pour visitesde travail des membres du gouver-nement. C’est dire que de telles dis-torsions, combinées à l’absence degouvernail et la rareté des accordsde partenariats économiques, en-gagent le pronostic vital de nom-breuses entreprises algériennes.

A. Djabali

,Ce début d’année 2017,est prolifique en termes dereprises en main des activi-tés de production, et desréalisations dans les sec-teurs des Travaux publics etdes Transports (MTPT), del’Industrie et des Mines(MIM), de l’Agriculture, etdu Développement rural etde la Pêche (MADRP). Cessecteurs sont de véritablesfers de lance pour l’écono-mie nationale.

Travaux publics, transports et sidérurgie, les fers de lance

Relance économique

Lotfi Benbahmed à la Chaîne III

P R O J E T T O TA L A L G É R I E

Bouchoureb avertit les responsables

La réalisation de l’unité defabrication de Lubrifiants duGroupe Tolal à Béthioua, a connu

un retard considérable. Ce qui apoussé le ministre de l’Industrie etdes Mines, AbdesselamBouchouareb, à remettre à l’ordre lesresponsables de cette firme. Lorsd’une visite de travail et d’inspectiondans la wilaya d’Oran, le premierresponsable du secteur a expliquéque les travaux de cette firmedevaient être entamés il y a trois ans,tout en avertissant que ces assiettesfoncières pourraient être retirées àleurs bénéficiaires et «affectés à desinvestisseurs qui veulent vraimenttravailler». S'adressant auxresponsables de la firme Total,présents sur place, le ministre a faitpart du besoin d’investisseurs plusefficaces dans leurs investissements.«Ceux-là auront tout notre appui»,a-t-il souligné, ajoutant que deuxseules options sont possibles : «Soiton joue le jeu et vous avez tous lesappuis nécessaires, soit on ne jouepas le jeu, alors on fera appel à laconcurrence», a-t-il martelé,soulignant que «le message est claire: nous n'avons pas le temps». Par lamême occasion, le ministre del’Industrie et des Mines, AbdesselamBouchouareb a indiqué que dans lecadre de l’encouragement del’industrie de transformation, quatreprojets de transformation duphosphate ont été validésrécemment par le gouvernement,rappelant que la pétrochimie occupeune place très importante dans lapolitique économique nationale,indiquant que lors d’une récenteréunion du gouvernement «quatreprojets de pétrochimie, initiés par lesecteur de l'Energie et celui del'industrie et des Mines, ont étévalidés». Il s'agit de quatre projets detransformation du phosphate, deuximplantés à Souk Ahras, un à Tebessaet un dernier Skikda. «Il existeégalement à Annaba un autre projetde transformation de l’ammoniac enmélamine, une résine très utiliséedans le secteur de l'aéronautique», aajouté le ministre. Par ailleurs, pource qui est du secteur de l'énergie,Abdesselam Bouchouareb a préciséque le gouvernement a décidé de neplus vendre les produitshydrocarbures à l’état brut mais deprocéder à leur transformation.«C’est dans ce sens qu’interviennentces nouveaux projets quiambitionnent à développerdavantage l'industriepétrochimique», a-t-il indiqué,ajoutant que ces projets sont intégréssuivant une stratégie que legouvernement a déjà tracé dans sonprogramme quinquennal 2014-2019pour encourager la productionnationale. A une questionconcernant les rapports entre lesecteur de l'industrie et l'université,le ministre a souligné que cetterelation est «très bonne», signalantla création en cours d'un clusterindustrie agro-alimentaireentièrement réalisé avec l'universitéd'Oran et un autre Cluster demécanique, déjà créé à Constantineen collaboration avec l’Université decette ville. Soumia. L

Un retard dans la réalisation

n De gros investissements ont été consentis aux infrastructures. (Photo : D.R)

,«La première mission de l’Ordredes pharmaciens est d’encadrerl’exercice pharmaceutique et luttercontre la pratique illégale de la phar-macie», a souligné Lotfi Benbahmed,qui en est le président, dans un en-tretien accordé, hier matin, à laChaîne III de la Radio algérienne dontil était l’invité. Il révèle que, depuisquelques années, l’Algérie est la cibled’un réseau international basé dansles pays du Moyen Orient qui s’ins-talle dans notre pays, ouvre deschaînes d’herboristeries et lance,avec l’aide de chaînes de télévisionscomplices, de véritables campagnesde désinformations pour vendre dela fumisterie et des produits contre-faits, que l’on dit compléments ali-mentaires ou produits à base de phy-tothérapie, mélangés très souvent àdes principes actifs, qui constituentun véritable danger pour la santépublique. Il fait savoir que l’Ordredes pharmaciens a alerté les pou-voirs publics (ministères de la Santéet du Commerce) sur les failles de laréglementation qui permettent lacommercialisation, par les herbo-ristes, de produits phytopharma-ceutiques qui ne le sont pas, et sansaucune traçabilité ou contrôle digne

de ce nom. Il a affirmé, en outre, quel’Ordre des pharmaciens a réagi plusde deux ans et demi avant l’affaire duRHB, avec une campagne à traversles 48 wilayas, où 250 élus à l’Ordredes pharmaciens, ont été appelés àse rapprocher des autorités com-pétentes pour signaler toutes lesdérives constatées. Il a encoré dé-ploré le fait qu’aucun écho n’ait étémanifesté en temps réel, mis à partla fermeture de quelques herboris-teries dans certaines wilayas, «maisle début de prise en charge de ceproblème a été bloqué par les agis-sements d’un lobby», précise-t-il. L’af-faire de la molécule du RHB est la par-tie émergée de l’iceberg, «il y en a unecentaine comme elle, qui sont ven-dues dans ces boutiques d’herbo-ristes, aidés en cela par des médiasqui font dans la complicité de l’exer-cice illégale de la médecine». Pour lui,l’affaire RHB est l’affaire de trop, quimontre que le signal d’alarme doitêtre tiré. Et de rappeler qu’en termesd’organisation, beaucoup de travaila été fait sur la loi sanitaire, sur la miseen place de l’Agence du médicamentqui doit permettre une organisationpertinente du secteur, et la mise enplace d’une corrélation réelle entrela santé et le remboursement. «C'est-

à-dire une synergie entre le minis-tère de la Santé et le ministère du Tra-vail, ainsi qu’avec la Formation etl’Industrie». Il a aussi plaidé pour unvéritable plan de développementpour le médicament et la pharmaciequi permet de potentialiser tous lesmoyens existants en Algérie.L’Agence du médicament aura descommissions pour la formation, pourla publicité et pour le réglementaire.Le secteur, fait-il observer, a besoinde plus de régulation. Une récente ré-union de l’Ordre maghrébin despharmaciens (OMP) a mis les jalonsd’une étroite coopération régionalepour lutter contre l’importation frau-duleuse. Il y a une contrebande dumédicament vers les pays voisins,qui s’est mise en place du fait des prixbas des médicaments en Algérie, dit-il. Dans ce sens, il annoncera la tenued’un forum international à Alger, avecune trentaine de pays africains.A propos de l’accroissement du mon-tant de la facture des médicaments,il est du principalement, dit-il, à laprise en charge du cancer en Algérie,notamment par la pharmacie cen-trale des hôpitaux (PCH). Il fait ob-server qu’il y a eu augmentation envaleur de la production nationaleavec un ratio maintenant de 50/50. «Il

faut, voir l’utilisation de cette facture,quels sont les objectifs». Il reconnaî-tra qu’il y a des ruptures d’approvi-sionnement des médicaments, quisont contingentés en prix et en quan-tités, «ce qui entraîne des pénuries demédicaments, à cause de l’austéritéou de la régulation des dépenses(alors que les compléments alimen-taires sont libres d’importation», si-gnale-t-il. Mais il minimisera l’impactsur la santé publique. A ce propos, ila tenu à dénoncer l’importation du«médicament-cabas», et fait savoirqu’une dizaine de pharmacies ontété fermées pour cette raison. A pro-pos de formation des étudiants, il si-gnale qu’on est passé de quatre ins-tituts de pharmacie à onze, sans queles conditions pédagogiques existent(pas de rangs magistraux partout,pas de travaux pratiques,…) com-parativement aux facultés de phar-macie de Rabat et de Monastir, res-pectivement au Maroc et en Tuni-sie. «Il est absurde que despharmacies fonctionnent sans phar-maciens alors que simultanémentdes pharmaciens n’ont pas de phar-macies pour exercer».

Lakhdar. A

Herboristerie : l’Algérie est la cible d’un réseau international

actue l La NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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La NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Un réseau criminel spécialisé dans le trafic d’armes à feu des catégories4, 5 et 6 a été démantelé mardi par la brigade de la gendarmerienationale de Bouti Essaïh, distante de 100 km de M’sila, a-t-on apprisauprès de ce corps d'arme.

(Photo > D. R. )

Accidents de la circulation : 3 morts et 20 blessés en 48 heures

Trois personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans 5 accidentsde la circulation survenus au cours des dernières 48 heures au niveaunational, indique samedi un bilan de la Protection civile.

(Photo > D. R. )

Saisie de 80 kg de kif traitédans l’extrême ouest du pays

Les services de la Gendarmerie nationale ont saisi ce week-end près deszones frontalières à Tlemcen plus de 80 kg de kif traité lors d'opérationsdistinctes, a-t-on appris samedi auprès de ce corps sécuritaire.

(Photo > D. R. )

M’sila : démantèlement d’un réseau de trafic d’armes à feu

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Une immersion dans l'univers des symboles amazigh à traversles arts plastiques et le bijou traditionnel est proposée aupublic algérois à la faveur d'une grande exposition à l'occasiondes célébrations du nouvel an amazigh, Yennayer 2967.

(Photo > D. R. )

Peinture, danse contemporaine et artisanatpour célébrer Yennayer au Bastion 23

Le 2 janvier 2017 - Les documents ducessez-le-feu en Syrie (RéseauVoltaire) : Ils sont au nombre de

cinq. De par leur contenu, il s'agit : 1)d'une déclaration de la Russie - 2) d'unedéclaration de la Turquie - 3) d'unedéclaration commune russo-turqueconcernant le contrôle et les sanctionsen cas de violation - 4) d'unedéclaration de la Syrie - 5) d'unedéclaration attribuée à des «groupesd'opposition» non spécifiés.L'Iran n'est pas mentionné. A part ledocument n° 3, qui de toute façon n'ade sens que si l'on définit au préalableet ensemble ce qui doit être contrôlé etsanctionné, chacun déclare de son côtéce qu'il a envie de déclarer.Contrairement à un traité (ou contrat),les signataires ne s'engagent pas encommun. On sait donc d'avance que chaque partiedonnera sa propre interprétation de ceque contient cet «accord». Pire encore,si la Russie, la Turquie et la Syrie sont desentités précisément définies,«l'opposition» ne signifie strictementrien. Elle n'a pas d'existence juridiquelégale, on ignore toujours qui ou quoi secache derrière elle, les documents neportent pas sa signature, et même sic'était le cas, cela n'engagerait personne- et surtout pas la Turquie, garante d'onne sait quoi pour on ne sait qui. Le 6janvier 2017 - Une «ONG humanitaire»prive d'eau 5,6 millions de civils(Réseau Voltaire) : «Les djihadistes quiont pollué, depuis le 24 décembre 2016,les sources du Barada - la rivière quialimente en eau les habitants de Damaset de sa région - et fait exploser lescanalisations, ont publié unedéclaration fixant leurs conditions... Ilsne laisseront les ingénieurs nettoyer etréparer les sources du Barada que sil'Armée arabe syrienne et le Hezbollah

cessent le combat (c'est-à-dire si laRépublique arabe syrienne capitule)...La Syrie a dénoncé la planification decette opération par les puissances quisoutiennent et arment les djihadistes.»«Parmi les sept groupes signataires de ladéclaration figurent les Casques blancs».Cette «ONG humanitaire» (sic) a étécréée et est dirigée par un officier du MI6britannique. Elle abreuve les médiasd'images choquantes censées prouver«les crimes du régime» et dont il a étésouvent démontré qu'elles sont de puresmises en scène de propagande... Les«Casques blancs» sont financés parl'Allemagne, le Danemark, les Etats-Unis, la France, le Japon, les Pays-Bas etle Royaume-Uni. La France avaitprésenté, en vain, la candidature des«Casques blancs» au Prix Nobel de lapaix. En droit international, le fait de priverd'eau des civils est considéré comme uncrime de guerre. «Le 8 janvier 2017 -Dans un autre article, Valentin Vasilescusignale que l'armée arabe syrienne,forte de 125.000 hommes, doit faire faceà 200.000 prétendus «insurgés» quisont en fait à 90 % des mercenairesislamistes, armés, entraînés et payés pardes Etats étrangers et leurs services derenseignement. L'armée syrienne a perdu 40.000 soldatsdepuis le début de l'invasion étrangère.Bien qu'elle ait récemment reprisl'initiative, elle n'est pas en mesure degagner rapidement cette guerre delibération nationale, car ses forces sontdispersées sur plusieurs fronts. Malgréprès de 100.000 djihadistes liquidés,l'avantage numérique est toujours enfaveur des envahisseurs, étant donnéqu'ils reçoivent sans cesse des renfortsde l'étranger.

(A suivre)C. A.

Le grand brouillamini (II)

Protection civile

Accidents de la route : 4personnes décédées et 14blessées en 24 heures Quatre personnes sont décédées et14 autres ont été blessées dans sixaccidents de la circulation routièresurvenus en une journée, à traversle territoire national, selon un bilanétabli dimanche par la Protectioncivile. Le bilan le plus lourd a étéenregistré au niveau de la wilaya deTlemcen avec deux personnesdécédées et trois autres blessées,suite à l'entrée en collision d'unvéhicule léger et un train detransport de voyageur, survenu surun passage à niveau non gardé aulieu-dit Taghalimt, dans lacommune de Sidi Medjahed, dans ladaïra de Béni Boussaïd, a précisé lamême source. Par ailleurs, troispersonnes sont décédées suite àl'inhalation du monoxyde decarbone, une dans la wilaya deTébessa, dans la commune deCheriet (cité Djadid), l'autre à Sétif,dans la commune d’El Eulma (citéSonatrach) et la dernière à Tipasa,dans la commune de Sidi Semiane(village Bouhsin).A noter l'intervention des secours dela Protection civile pour l'extinctionde trois incendies urbains,industriels dans différentes wilayasdu pays, a indiqué la même source,ajoutant avoir enregistré 2.275interventions dans différents typesd'opération sur le terrain.

Agence

Inhalation de monoxyde decarbone

Neuf personnes secouruesen 24 heuresNeuf personnes, asphyxiées aumonoxyde de carbone, ont étésecourues par les éléments de laProtection civile durant lesdernières 24 heures, a indiquédimanche un responsable de cetteinstitution. «Les éléments de laProtection civile ont secouru,durant les dernières 24 heures,neuf personnes dont six dans lawilaya de Guelma, suite àl'inhalation de monoxyde decarbone, émanant notammentdes chauffages», a précisé lechargé de communication de cetteinstitution, Zouhir Benamzal. Il aajouté, à ce propos, qu’«aucundécès n'a été déploré durant cettepériode caractérisée par une fortevague de froid». S'agissant desroutes coupées ou difficilementpraticables, en raison des forteschute de neige, le mêmeresponsable a noté que le traficroutier «demeure difficilenotamment dans les daïras d'AïnEl Hammam, Ath Yenni et Azazga,dans la wilaya de Tizi Ouzou». ABouira, les routes difficilementaccessibles ou coupées à lacirculation suite au cumul deneige sont celles sises dans leslocalités de Sour El-Ghozlane et ElHachimia alors que dans la wilayade Béjaïa, les routes touchéessont celles d'Adekar, de Souk El-Thenine et de Barbacha.

Agence

é c h o s

Le chantier de ce pro-jet, en réalisation à lanouvelle ville Ali Mend-jeli, avance à un rythmejugé «appréciable», a in-diqué à l’APS la respon-sable de la cellule del’information et de lacommunication, Rou-maysa Hamlaoui, souli-gnant que les travauxdu projet, pour lequelune enveloppe finan-cière de l’ordre de 60millions de dinars a étéallouée, ont atteint 85 % du taux d’avance-ment. Une fois opéra-tionnel, le SAMU socialaura pour mission prin-cipale d’assister etd’orienter les per-sonnes en détresse etde porter secours auxcouches vulnérables

dont les personnes sansdomicile fixe (SDF), a-t-elle expliqué. Le SAMUsocial qui active depuismai 2015 à l’ex-siège del’orphelinat garçons, si-tuée sur les hauteursdu secteur urbain deZiadia, assure plusieursinterventions médico-psychologiques aussibien en zones urbainesque rurales notammenten cas de catastrophesnaturelles, a indiqué àce propos à l’APS sonresponsable FerhatDoubali. Environ 65 fa-milles réparties sur plu-sieurs communes de lawilaya de Constantineont été prises en chargelors des inondations,des incendies, des ex-plosions de gaz et des

effondrements d’habi-tations enregistrés de-puis cette date, à tra-vers, entre autres, lescités Benchergui et ElGammas au chef-lieu dewilaya et les mechtasde la commune de BeniH’midene. Le même res-ponsable a affirmé, à cepropos, que les sortiesde terrain des agents decette structure ont per-mis d'évaluer la situa-tion dans laquelle setrouvent certaines per-sonnes fragilisées, endifficulté sociale ou endétresse, de déterminerleurs besoins immé-diats pour apporter uneaide et un soutien moraladaptés.

Agence

Constantine

Le siège du service d’aide mobile d’urgence (Samu) social rele-vant de la Direction de l’action sociale de la wilaya de Constan-tine sera réceptionné durant le premier semestre de l’année2017, a-t-on appris samedi auprès de la DAS.

Réception au premier semestre 2017du siège du Samu social

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mondeLa NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

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Un véhicule suspect immatriculé en Belgiquesème la panique en Haute Loire

France Six ans après la révolution

Prisonniers de Gdeim Izik

n Après les Libyens avec Kadhafi, Les Tunisiens regrettentBen Ali ? . (Photo > D. R.)

Tout a commencé lorsquel’attention des policiers fut at-tirée par la présence d’un vé-hicule de marque Volkswa-gen de couleur rouge, imma-triculé en Belgique. A la vuedes policiers, le chauffeur duvéhicule aurait paniqué etaurait refusé d’obtempérerà une sommation des agentsde l’ordre public. Circulantsur le boulevard Fayolle, levéhicule suspect qui a étépris en «chasse» par les poli-ciers a traversé le centre-villeprenant, l’avenue Foch avantde rouler sur Taulhac. Le fu-gitif continue sa course surune route départementaleen direction de Bains et ar-rive au niveau de Sèneujolset Cayres. Le conducteur quiaurait refusé de ne pas s’ar-rêter aurait même percutéle véhicule des policiers quiont décidé de mettre fin à lapoursuite. L’alerte a été don-née à l’ensemble des ser-vices de police et de gendar-merie de la région. Tous ontété mobilisés à la recherchedu véhicule suspect. En plusdes patrouilles de police etde gendarmerie, une équipecynophile a été égalementmobilisée sur les traces dufuyard. Au même moment,un hélicoptère de la Gendar-merie nationale survolait lesalentours et les régions limi-trophes pour pouvoir locali-ser le véhicule immatriculéen Belgique. Ce n’est que lelendemain que le fuyard et lajeune fille ont été interpelléssans aucune résistance dansun café à Barges. Le coupleaurait couru durant toute lanuit et ce, après avoir aban-

donné le véhicule un peuplus loin du village. Selon destémoignages, le conducteurqui était fatigué est rentrédans un local commercialpour boire un café et pouracheter des cigarettes. Selonles premières informations, ils’agit d’un ressortissantbelge de 27 ans. L’identité dela fille n’a pas été divulguéepour l’instant, elle a été libé-rée et aucune charge n’a étéretenue contre elle. Origi-naire de Liège (Belgique) lefuyard a été placé en garde àvue dans les locaux du grou-pement de gendarmerie duPuy en Velay, dans le dépar-tement de la Haute Loire.Même si certaines informa-tions qui restent à confirmer

parlent de l’éventuelle radi-calisation ou l’appartenancede l’individu à une mouvanceislamiste, la piste terroristeest écartée. Le taux d’alcoo-lémie alors qu’il était au vo-lant de la voiture, une quel-conque affaire de stupéfiantsou un trafic d’arme pour-raient être à l’origine de safuite. L’enquête qui sera cer-tainement ouverte à ce sujet,pourrait déterminer lescauses exactes de cette af-faire. Durant le long parcoursdurant la fuite en pleine nuit,le suspect pourrait se débar-rasser de lamarchandise. Lemis en cause devrait justifierdevant le, tribunal, son refusd’obtempérer et sa présenceau Puy en Velay. Plusieurs dé-

lits pourraient être retenuscontre le ressortissant belgepour refus d’obtempérer,mise en danger d’autrui etdégradation du véhicule de lapolice. En somme, depuis lesattentats terroristes qui ontébranlé la capitale françaiseet la ville de Nice, les forcesde sécurité sont toujours surle qui-vive et ne laissent rienau hasard. C’est la raison quia contraint les policiers et lesgendarmes du départementde la Haute Loire de prendreau sérieux l’affaire précitée,surtout lorsque le véhiculeest immatriculé en Belgiquefief de l’islamisme radicale.

De Paris AbderrahmaneHakkar

Palestine : Washington participe à la conférencede Paris sans réelle conviction sur ses résultats

,La Confédération intersyn-dical espagnole a demandél’annulation «immédiate» despeines prononcées par un tri-bunal militaire marocaincontre les prisonniers poli-tiques du groupe de GdeimIzik, a indiqué la Confédéra-tion dans un communiqué.Répondant à un appel interna-tional lancé par l’UGTSARIO(Union générale des tra-vailleurs sahraouis), les avo-cats de la Confédération es-pagnole ont exprimé leur sou-tien au groupe de plus de 40avocats et juristes de diffé-rents pays qui défendent lesprisonniers politiques sah-raouis. Elle a également ré-

itéré «son soutien et sa solida-rité avec tous les prisonnierspolitiques sahraouis qui crou-pissant encore dans les pri-sons marocaines» tout en ap-pelant à leur libération «im-médiate» et «sans conditions»,indique le communiqué de laConfédération intersyndicalepublié sur son site web. LaConfédération a égalementexigé la fin de l'occupation ma-rocaine du Sahara Occidentalà travers la mise en œuvred’un référendum d'autodéter-mination pour le peuple sah-raoui conformément aux nom-breuses résolutions de l'ONUet du Conseil de sécurité.

R. I

,Le peuple tunisien dresseun bilan de 6 années de sa ré-volution et trouve que la pé-riode antérieure au 14 jan-vier 2011 était 1 000 fois plusmeilleure que la situation ac-tuelle. En une seule phrase,les Tunisiens trouvent quela démocratie et le «Paradis»promis par les fondateurs du« Printemps arabe» se sontreconvertis en un ……«Enfer» En effet, Il y a six an-nées jour pour jour, la Tuni-sie a été ébranlée par un sou-lèvement populaire qui s’estachevé par la chute du pou-voir Tunisien et la «fuite» deZine AL Abidine Ben Ali. Le«Paradis» promis par les fon-dateurs du dit «Printempsarabe» s’est transformé en«Enfer» disent les Tunisiens.Nos interlocuteurs ne mâ-chent pas leurs mots et ti-rent à boulets rouges sur lesdirigeants du Qatar et surBernard Henry Levy, les ac-cusant d’être à l’origine de ladésastreuse situation quetraverse en ces moments laTunisie. «La Tunisie qui étaitun havre de paix est aujour-d’hui menacée dans sa séré-nité et sécurité», a déclaréHosni. Ce dernier devaitajouter que la Tunisie, quine connaissait pas aupara-vant la violence, est redeve-nue le premier pays exporta-teur des terroristes. Unejeune fille s’en mêle à la dis-cussion et s’en prend à l’ex-président Moncef El-Mer-

zouki et au leader d’EnnahdaRached El-Ghanouchi. «Cesont les ennemis de la na-tion, ils ont détruit la Tuni-sie», a-t-elle déclaré. En ré-ponse à une question sur laTunisie de l’avant et l’aprèsrévolution, la jeune fille nousa répondu qu’il ne faut pascomparer, selon elle, l’incom-parable. Invité à nous donnerde détail, notre interlocutricea indiqué que le peuple tuni-sien ne reconnaît plus sonpays. Ecoutons Latifa : «Larévolution nous a donné, l’in-sécurité, le terrorisme, l’ex-trême pauvreté, la faim et apoussé les jeunes à mourirdans la mer. Les étrangersont quitté le pays alors queles touristes occidentaux quiremplissaient dans le passéles caisses de l’Etat ont misune «croix» sur la Tunisie».Nous avons posé la questionsuivante à cette dame : Est-ce que vous voulez dire quevous regrettez la Tunisieavant la révolution ? MmeLatifa pousse un long sou-pire avant de répondre, jecite : «Je vous invite de poserla question aux Tunisiens.80% vous diront qu’ils regret-tent énormément l’époquede Ben Ali». En somme, lesixième anniversaire de larévolution du mois de jan-vier 2011 intervient alors quela Tunisie n’a pas encore re-trouvé sa stabilité et sa sécu-rité.

Moncef Rédha

? L’administration américaine sortante aparticipé dimanche à la conférence de Parispour la paix au Proche-Orient sans réelleconviction sur ses résultats, alors qu’elles’apprête à quitter le pouvoir sans êtreparvenue à résoudre un conflit qui duredepuis des décennies. Les propos tenusvendredi par Mark Toner, le porte-paroleadjoint du département d’Etat, illustrentparfaitement le manque de conviction ducabinet Obama quant à la possibilité desortir avec «des résultats tangibles» de cetteconférence. «Je ne m'attends pas à desrésultats susceptibles de changer la donne»,a-t-il dit. En participant à cette réunioninternationale, la diplomatie américainevise deux objectifs distincts : faire avancerla solution à deux Etats et protégerl’occupant Israélien, actuellement sous lefeu des critiques de la communautéinternationale. Le secrétaire d’Etat John

Kerry «se sent obligé d'être là-bas parceque nous avons intérêt à faire avancer lasolution à deux Etats, et nous avonségalement intérêt à faire en sorte que toutce qui se passe dans cette conférence soitconstructif et équilibré», a déclaré MarkToner avant d’ajouter que la présenceaméricaine à cette réunion visait égalementà «protéger l’Etat hébreu des critiques» dela communauté internationale et à réitérerle même parti pris contre le mouvementpalestinien Hamas. Washington refuseégalement que le contenu de la déclarationfinale de la conférence soit encadré par unerésolution du Conseil de sécurité desNations unies. Le président Barack Obamal’a clairement précisé en déclarant cettesemaine qu’une résolution sur le statutfinal des territoires occupés est«inappropriée».

R. I

n Les forces de sécurité françaises sont sur le qui-vive depuis les dernières attentats qui ont ébranlé le pays. (Photo > D. R.)

,Refusant d’obtempérer à un contrôle de police aux environs d’une heure du matin au Puy EnVelay (43), un véhicule immatriculé en Belgique a semé la panique chez les forces de sécuritéqui ont été contraintes de mobiliser une dizaine de patrouilles, des équipes de cynophiles etun hélicoptère de la gendarmerie pour l’arrêter.

Les Tunisiens maudissent le«Printemps arabe» et regrettentl’époque Ben Ali

La Confédération intersyndicale demandel’annulation «immédiate» des peines

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C'est un débat germano-allemandqui, en réalité, a une dimension eu-ropéenne considérable : que fairedes excédents budgétaires accu-mulés en 2016 ? La «grande coali-tion» entre la SPD sociale-démo-crate et la CDU/CSU conservatricese déchire en effet sur l'utilisationdes quelques 6 milliards d'eurosque le budget fédéral (qui ne re-présente que 62 % de l'ensemble dubudget public allemand) a dégagél'an passé.

Débat politique sur l'utilisationde l'excédent publicLa SPD, par la voix de son prési-dent, ministre fédéral de l'Economieet vice-chancelier, Sigmar Gabriel,réclame un vaste plan d'investis-sement dans l'éducation et le nu-mérique, ainsi que des réductionsd'impôts sur les petits et moyens re-venus. A l'inverse, le ministre fé-déral CDU des Finances, WolfgangSchäuble, a refusé toute baisse d'im-pôt immédiate : «Il n'est pas sérieuxde financer à partir d'excédentsdégagés à la fin d'une année desbaisses d'impôts durables», a-t-ilindiqué dans une interview à laBild Zeitung ce vendredi passé. Il aainsi repoussé à la prochaine lé-gislature, après donc les électionsde septembre 2017, des baissesd'impôts qui, pourraient, si lesplans budgétaires prévus se confir-ment, s'élever à 15 milliards d'eurospar an, a ajouté le ministre dansune autre interview accordée à laSüddeutsche Zeitung. Ce débat nepeut évidemment se comprendreque dans le cadre d'une campagneélectorale qui a déjà commencéoutre-Rhin et où la SPD demeuredésespérément loin de ses rivauxconservateurs. Les deux dernierssondages, réalisés par les institutsForsa et FGW, donnent aux Sociaux-démocrates des scores histori-quement bas : entre 20 et 21% desintentions de vote (contre 25% desvoix en 2013), soit 15 à 17 points deretard sur les conservateurs. Pourla SPD, insister sur l'utilisation del'excédent à trois fonctions : mon-trer que le parti répond aux de-mandes du «terrain» en insistantsur les besoins des écoles, parexemple, se distinguer de laCDU/CSU après quatre années decoalition avec elle et, enfin, se don-ner un profil «de gauche» pour lais-ser ouverte l'éventualité d'une coa-lition de gauche avec les Verts etDie Linke. De son côté, la CDU sedoit de se présenter comme«bonne gestionnaire» dans uncontexte de très mauvaise humeurde son électorat d'épargnants in-

quiet de voir l'inflation remonter,mais aussi de contestation de lapolitique migratoire d'Angela Mer-kel. Pour le centre-droit allemand,il est essentiel de montrer que lebudget est bien tenu et que la dettepublique baissera afin d'assurer lefinancement futur des retraites etde contrebalancer la remontée desprix par une remontée des taux.Pour satisfaire l'électorat libéral etde chefs d'entreprise, WolfgangSchäuble compense cette politiqued'amortissement de la dette parune politique assez détaillée debaisse d'impôts sur les entreprises.Enfin, la CDU sait aussi qu'elle doitse différencier de la SPD pour agi-ter la peur d'une alliance «rouge-rouge-verte» qui lui permet d'as-seoir sa domination au centre dujeu politique.

L'enjeu européen de l'utilisationdes excédentsCe débat est essentiel au niveaueuropéen. Le bon fonctionnementde la zone euro suppose en effetune politique d'investissement pu-blic soutenu en Allemagne afin d'ali-menter la demande du reste de lazone euro, mais aussi de répondreaux besoins futurs, notamment entermes d'investissement de l'éco-nomie allemande. Globalement, leproblème de l'Allemagne est bienson excédent courant démesuré,compris entre 8 et 9 % du PIB, qui,inévitablement, provoque des désé-quilibres forts aux seins de la zoneeuro. Dans l'intérêt général euro-péen, l'Allemagne doit donc ces-ser de jouer les fourmis et menerune politique inflationniste afin deconserver durablement un écartd'inflation avec les pays les moinscompétitifs. Les choix qui serontfaits après 2017 décideront donc sila République fédérale s'engagedans cette politique «coopérative»ou si elle s'en tient à la politique res-trictive actuelle. Car, malgré sacroissance de 1,9% en 2016, l'Alle-magne vit clairement en dessous deses moyens... L'enjeu est considé-rable, notamment pour les candi-dats français à la présidence de laRépublique qui ont tous des projetsde «réformes de l'Europe». La po-sition actuelle de l'Allemagne estqu'en agissant de façon vertueusesur le plan budgétaire, elle fait son«devoir» au niveau européen. Elleattend donc de ses partenaires, etparticulièrement de la France, des«efforts» avant de s'engager dansune politique plus coopérative.Toute la question est de savoir,donc, si la SPD ou les Verts, lesdeux alliés potentiels de la CDU,sont capables d'infléchir lors de laprochain législature la politique deWolfgang Schäuble. C'est, en réalité,peu probable. Depuis 2009, les Fi-nances appartiennent à la CDU etsont confiées à Wolfgang Schäublequi a annoncé qu'il se représentaiten septembre 2017. Cette annoncesignifie clairement que, quel quesoit le gouvernement dirigé par An-gela Merkel, ce dernier restera à laWilhelmstrasse, le siège du minis-

tère fédéral des Finances. La CDUdemeure, on l'a vu, largement entête des sondages et, comme dansla coalition actuelle, en mesured'imposer ses priorités.Du reste, au sein de la SPD commeau sein des Verts, la politique devertu budgétaire a également despartisans solides, notamment ceuxqui souhaitent conserver une al-liance avec le centre-droit. Enfin,la seule alternative «keynésienne»à Wolfgang Schäuble, la coalitiondes partis de gauche est peu pro-bable : elle n'aura sans doute pas demajorité et elle ne fait pas encorel'objet d'une véritable acceptationau sein des trois partis. Tout ceci si-gnifie que le plan présenté par Wolf-gang Schäuble a toutes les chancesd'être celui du prochain gouverne-ment, plus ou moins aménagé à lamarge. Autrement dit, l'Allemagnerestera attachée à une politiquebudgétaire restrictive centrée sur labaisse de la dette et les baissesd'impôts. L'excédent courant de-meurera élevé.

Le danger des baisses d'impôtsLe choix de privilégier les baissesd'impôts sur les investissementspublics est, de ce point de vue, par-ticulièrement préoccupant. Lesdonnées publiées ce jeudi passémontrent que les ménages alle-mands ont augmenté leur tauxd'épargne et que les entreprises in-vestissent peu. Donner du pouvoird'achat par des baisses d'impôts neconduira donc que très partielle-ment à la croissance de l'écono-mie réelle. Elles viendront en re-vanche alimenter l'épargne et doncle système financier allemand quiinvestit peu en Allemagne et beau-coup sur les marchés financiers in-ternationaux. Ces fonds risquentdonc d'être largement perdus pourl'économie réelle et risquent, enrevanche, de renforcer les risquesà moyen terme sur le système fi-nancier. L'investissement publicest donc, de ce point de vue, plusefficace parce qu'il permet (s'il estbien fait) des dépenses ciblées surles besoins réels de l'économie, no-tamment en termes d'économienumérique et d'infrastructures. Dureste, baisser les impôts sur les en-treprises en Allemagne relancera lacompétition au niveau européen,renforcera la compétitivité alle-mande et exercera une nouvellepression sur les pays les moinscompétitifs, les contraignant à despolitiques d'austérité afin de suivrece rythme. Les baisses d'impôtsen Allemagne peuvent avoir lesatours d'une politique de relance,elles ont de fortes chances de creu-ser encore les déséquilibres enzone euro.

La pression de l'opinionallemande pour les baissesd'impôtsEt pourtant, elles semblent inévi-tables après les élections de 2017tant la pression de l'opinion estforte de ce point de vue. La pressene cesse de titrer sur la nécessité de

réduire la charge fiscale depuis desmois. Ce 13 janvier passé, l'éditorialde la Frankfurter Allgemeine Zei-tung (FAZ) estime que le «tempsest venu» pour des baisses d'im-pôts. La CDU est prise au piège : en2010, elle avait renoncé à de fortespromesses fiscales au nom de laconsolidation budgétaire. Il est dif-ficile d'y renoncer après trois ansd'excédents des comptes publics.Même la SPD se range d'ailleurs àces promesses. Quelle que soit lacoalition future, le plus petit déno-minateur commun des alliés poli-tiques sera la réduction des im-pôts. La priorité sera sur ce pointet, s'il le faut, l'investissement publicy sera sans doute sacrifié.

Situation difficile de la FranceC'est donc avec cette politique al-lemande que le futur président dela République française devra agir.Dans ce cadre, sa marge de ma-nœuvre pour «négocier» avec Ber-lin sera très faible. Certes, AngelaMerkel s'est dite, jeudi 12 janvier, fa-vorable à un alignement des tauxd'impôt sur les sociétés en zoneeuro. Mais si la République fédéraleréduit elle-même son taux, elle pla-cera la France et l'Italie dans l'in-jonction de fait d'en faire autant.De façon générale, la compétitivitéfrançaise sera forcément mise àmal par la politique menée outre-Rhin, alors même que Berlin conti-nuera, pour avancer sur toute ré-forme de la zone euro, à réclamerdes «réformes» à la France. Le nou-vel exécutif hexagonal n'aura alorsqu'une solution : se lancer dansune politique de dévaluation in-terne rendue encore plus difficilepar la politique allemande. Et sansgarantie que cette politique soitjugée suffisante par Berlin pourque s'engage une politique de ré-duction des déséquilibres en zoneeuro.

Promesses difficiles à tenir enFranceLa politique intérieure allemandecontinue donc de dicter l'agendaéconomique en zone euro. Et d'im-poser une gouvernance écono-mique à la zone euro : celle d'une po-litique visant à réduire les déficitsunilatéralement et à placer les Etatsmembres dans une concurrencefiscale, sociale et budgétaire. Dansces conditions, les projets présen-tés par les candidats français à laprésidence de réformes de la zoneeuro en coopération avec l'Alle-magne en profitant de l'élection fé-dérale semblent peu crédibles. C'estoublier que la droite allemande de-meure en position de force et qu'ellen'entend pas favoriser de plan de re-lance au niveau européen, ni deforme de coopération comme desajustements non unilatéraux. Dèslors, 2017 risque bien de ne paschanger l'essentiel du fonctionne-ment de la zone euro. Et de laisserbien des promesses dans les pou-belles, déjà bien remplies des cam-pagnes électorales passées.

R. E

économieLa NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

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Hongrie : Orbán veutexpulser les ONGfinancées par SorosLe Premier ministre Victor Orbánet Szilárd Németh, vice-présidentdu parti au pouvoir Fidesz ontrécemment tenu des proposhostiles à l'encontre desorganisations humanitairessoutenues par le milliardaireaméricain George Soros. Si legouvernement hongrois met sesplans à exécution, cela pourraitcontribuer à affaiblir encore plusla démocratie dans un pays où lescontre-pouvoirs sont de plus enplus menacés, voire inexistants.Le Premier ministre durcit encorele ton sur le travail desorganisations nongouvernementales en Hongrie.Selon Reuters, Szilárd Németh,vice-président du parti aupouvoir Fidesz a déclaré quetoutes les organisations de lasociété civile financées par lemilliardaire George Soros«devraient être expulsées dupays.»

Chine : le commerceextérieur a souffert en2016

Exportations et importationschinoises ont baissé, en 2016,ramenant l'excédent commercialà 509,9 milliards de dollars. Et lesperspectives pour 2017 sontmoroses, sur fond de tensions àvenir avec la nouvelleadministration américaine.Le commerce extérieur chinoiss'essouffle. Pour la deuxièmeannée consécutive, lesexportations ont baissé à 2 100milliards d' dollars (-7%), toutcomme les importations, à 1 590milliards de dollars (-5,5%), pourun excédent commercial de 509,9milliards de dollars. «Certainsobstacles subsistent pour lecommerce extérieur chinois», aconvenu le porte-parole desDouanes Huang Songping lorsd'une conférence de presse,jugeant l'environnementcommercial international«austère et complexe». Sur leseul mois de décembre, lesexportations ont dévissé de 6,1%sur un an à 209,4 milliards dedollars. Les importations ont,dans le même temps, grimpé de3,1%, à 168,6 milliards de dollars.L'excédent commercial chinoisétait ainsi de 40,8 milliards dedollars. Les perspectives pour2017, elles, sont moroses, legouvernement craignant uneguerre commerciale avec lesEtats-Unis. Après l'investiture deDonald Trump, la Chine pourraitse retrouver sous le coup demesures protectionnistes,promises par le milliardairependant sa campagne. Et mêmesi le président élu ne prend pasde mesure concrèteimmédiatement, la perspectived'une tension politique accrueentre la Chine et les Etats-Unisdevrait peser sur le moral desmilieux d'affaires au niveaumondial.

I N F O SE X P R E S S

Malgré les nombreusespropositions de réformesde la zone euro des candi-dats à la présidentiellefrançaise, la politique fu-ture de l'union monétairesera définie par le futurgouvernement allemand.Et les premiers signes nesont guère encourageants.

Pourquoi l'utilisation de l'excédent publicallemand décidera de l'avenir de la zone euro

Allemagne

mondia le

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C’est une commémoration gran-diose de ce nouvel an avec la pré-sence de Madani Fouatih Abde-rahmane, wali de Boumerdès, ac-compagnés de son éxecutif ainsique des responsables locaux. «Au-jourd’hui, c’est une grande fête, etc’est un grand plaisir de me re-trouver parmi les citoyens de

Thyzza pour cet événement im-portant, ce qui me fait encore leplus plaisir, c’est que l’événementa été fêté d’une manière très gran-diose à travers tout le territoirenational. Yennayer est pour toutel’Algérie, elle fait partie de notreculture et de notre patrimoine,mon message est celui de la paixet de la prospérité pour les habi-tants de cette région et pour tousles algériens en général, on es-père que cette année renforcera

notre volonté et nos efforts four-nis pour booster le développe-ment dans la wilaya». Tels sontles propos du wali de Boumer-dès, tout en ajoutant : «Je suis ex-trémement ému et heureux d’êtreparmi vous pour fêter le nouvel anberbère qui montre une fois deplus que l’Algérie, notre pays, estunifiée.» En levant la tête, face à lamontagne de Djerrah qui dans unpassé pas trop lointain nous faitrappeler la chanson d’Ikhouani latanssaou e chouhadas, celle quel’on fredonnait lors de l’indépen-dance de l’Algérie, cette mon-tagne de Djerrah a été le théâtrede violents combats pour libérerle pays du joug colonialiste, beau-coup de sang à coulé par nosvaillants combattants qui sontmorts les armes à la main.C’étaient des braves et cette bra-voure a demeuré lors de la dé-cennie noire et les habitants decette région ont combattu le ter-

rorisme vaillamment. Thyzza,l’instar de toutes les autres vil-lages des différentes wilayas dupays n’a pas manqué son rendez-vous avec son histoire et sonidentité, elle s’est parée de sesplus belles couleurs. Dans un coind’une placette, une aire d’exposi-tion des produits de l’agricultureet de l’industrie artisanale decette contrée, un autre espaceplus vaste fut réservé à des acti-vités culturelles et sportives. Ledirecteur de la culture, en l’oc-currence Djamel Foughali ainsique l’imam Said Gouzim évoque-ront les dimensions culturelle, so-ciale et économique de Yennayeren expliquant l’attachement vis-céral des algériens à leur terre, àtravers des millénaires, ce qui estun signe noblesse et de réussite. Lewali a été très satisfait de l’évène-ment et ils ont été conviés à unrepas convivial inoubliable.

Kouider Djouab

Boumerdès

Plusieurs wilayas de l’est du pays sousla neige

Des neiges parfois abondantes sesont abattues dans la nuit desamedi et durant les premièresheures de la matinée dedimanche sur les hauteurs et lesrégions montagneuses deplusieurs wilayas de l’est du pays,ont constaté les journalistes del’APS. A Constantine, des floconstombant dru ont succédé,dimanche vers 4 heures, au froidvif qui a affecté la wilaya duranttoute la nuit. La zone de Djebel ElOuahch, sur les hauteurs de laville, était particulièrementrecouverte ce matin d’unecouche de poudreuse parfois deplusieurs centimètres.Le contournement de Djebel ElOuahch donnant sur l’autorouteEst-ouest était dans la matinéefermé à la circulation et les agentsde la Gendarmerie nationaleavec les services de la directiondes travaux publics étaient surplace pour la réouverture de cetaxe routier névralgique. Lechemin de wilaya 8 reliant lacommune de Béni H’midène àDidouche Mourad à l’est de lawilaya demeure encoredifficilement praticable, ainsi quele CW 5A reliant la localité d’IbnZiad au sud de Constantine à SidiKhlifa dans la wilaya de Mila,selon les services de laGendarmerie nationale.Selon les services de lamétéorologie nationale basés àl’aéroport Mohamed-Boudiaf, laneige a atteint jusqu’à 10 cm parendroits, en particulier dans leszones situées à plus de 600 md’altitude.

R. R.

I N F OE X P R E S S

,L’an amazigh 2967 a étécélébré d’une manière gran-diose avec des manifesta-tions culturelles très va-riées dans la région de BéniAmrane et plus spéciale-ment au village de Thyzza.Le choix du lieu n’a pas étéfortui étant donné quecette charmante agglomé-ration a déjà abrité cettefête par deux fois cet évé-nement. Thyzza relève duvillage d’Ammal au sud-estde la wilaya de Boumerdès,c’est une communauté trèssympathique accrochée àleurs valeurs ancestrales etqui a drainé des centainesde personnes avec une véri-table marée humaine quitrès tôt a déferlé dans lamatinée de cette journéesingulière. Sur le centre dece village et où l’associationlocale Tafath Thyzza a or-ganisé pour la troisièmefois les festivités marquantl’événement.

régionsLa NR 5750 — Mardi 17 janvier 2017

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Yennayer fêté à Thyzza dans la joie et labonne humeur

À l’ordre du jour de la confé-rence, il était question derendre hommage à ceux quiont sacrifié leur vie pour quevive l’Algérie indépendanteet également la protectiondes stèles de chouhada, lesmonuments historiques etles cimetières et carrés demartyrs. Avec plein de charisme etd’enthousiasme, Ammi Sli-mane dira en retraçant briè-vement les différentes étapesde la révolution algériennedurant toute l’époque colo-niale dans la région del’Ouarsenis : «nAujourd’hui,

nous voulons que notre jeu-nesse suive l’exemple de sesaïeuls car l’Algérie est notrepays et nous n’avons pasd’autres que lui, prenez soinde cet acquis car nousl’avons libéré des mains denos ennemis au prix du sangversé cash sur les lieux descombats.» «J’aurai bientôt 80 ans, plusprécisément en mois de mars2017, poursuivra Slimane El-Ghoul, j’ai fait mon devoircomme tout citoyen jalouxde son pays. Et pour preuves,si c’est à refaire, je le referaimille fois sans aucun regretcar le sang de l’Algérie couledans mes veines.» Enfin, monvœux le plus cher, implore lelion de l’Ouesrsenis, est deprendre grand soin des ci-metières de nos chouhadacar j’ai remarqué que cer-tains sont à l’abandon et cen’est pas juste car nos mar-tyrs méritent mieux. C’estavec beaucoup d’émotions

de regret que l’orateur alancé un appel aussi bien auxcitoyens qu’aux autorités lo-cales pour que son vœu seréalise. Rappelons que le conféren-cier, le moudjahid Slimane El-Ghoul combattant dans la Wi-laya quatre historique durantla guerre de libération natio-nale a écrit un ouvrage inti-tulé «Les mémoires du moud-jahid Slimane El-Ghoul», en2015. L’ouvrage en question re-trace les différentes étapesde la révolution algériennedurant toute l’époque colo-niale dans la région de l’Ouar-senis. C’est à l’occasion du 61e an-niversaire du déclenchementde la lutte anticoloniale quel’ex-officier de l’ALN, SlimaneEl-Ghoul, a réalisé ce travailqui intervient dans le cadrede l’écriture de l’histoire de larévolution algérienne.

Zakarya M.

Chlef

,Pour que nul n’oubliel’histoire révolutionnairede l’Ouarsenis, le moudja-hid Slimane El-Ghoul aanimé à Chlef, jeudi der-nier, une conférence depresse à laquelle étaientconviés correspondantsde presse et journalisteslocaux.

Conférence de presse de Slimane El-Ghoul, ex-officier de l’ALN

Fortes perturbations sur plusieurs axes routiers de Médéa

Intempéries

,La circulation automobile surle réseau routier de la wilaya deMédéa a connu dimanche defortes perturbations notammentsur un tronçon de la route na-tionale numéro un reliant lesvilles de Médéa et de Berroua-ghia où le trafic reste «très dif-ficile», selon la Protection ci-vile.Les chutes incessantes de neigeont provoqué d’énormes «bou-chons» à plusieurs endroits decet axe routier stratégique, enparticulier au lieudit TayebDjoghlali sur le col de Benchi-cao qui culmine à 1224 mètres,et au niveau d’El-Fernane, péri-

phérie de la ville de Berroua-ghia où le trafic est au ralenti,en raison d'une épaisse couchede neige qui couvre la chaus-sée, a-t-on indiqué de mêmesource. Des perturbations sontsignalées également sur destronçons de la RN 64, qui fait lajonction entre El-Omaria et laville de Bougara, dans la wilayade Blida, ainsi qu’au niveau duchemin de wilaya (CW) 138, re-liant la commune de Si-Mahd-joub à Tizi-Mahdi, à l’ouest deMédéa où l’accès à certainesfractions est très difficile, a-t-on ajouté de même source.

R. R.

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Distribution de l’eau potable : 43 communesde Médéa désormais gérées par l’ADE

L’antenne de l’Algérienne des eaux (ADE) de la wilaya de Médéa assurela gestion de la distribution de l’eau à travers 43 communes, soit plusdes deux tiers du nombre de communes que compte la wilaya, a-t-onappris auprès du directeur de cet organisme public.

(Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Oran : une trentaine de personnes auxbesoins spécifiques bénéficient d'emplois

Une trentaine de personnes aux besoins spécifiques ont été placées en 2016dans des postes d’emploi au niveau d’entreprises publiques ou privées de lawilaya d’Oran, a-t-on appris de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) de lawilaya d'Oran. (Photo > D. R. )

Tébessa : 600 foyers raccordés au réseaudu gaz durant le dernier trimestre 2016

Au total, 598 foyers de la wilaya de Tébessa ont été raccordés durant ledernier trimestre de 2016 au réseau du gaz naturel, a indiqué le directeur dewilaya de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE-Tébessa), Ahmed Tebbib.

(Photo > D. R. )

Béchar : un projet de 3 868 logementsen voie de réalisation à travers la wilaya

Un programme de 3.868 logements, toutes formules confondues, esten voie de réalisation à travers la wilaya de Béchar, dont 1.500 unitésrelevant du programme AADL, a-t-on appris dimanche auprès de ladirection locale du logement.

(Photo > D. R. )

Mascara

La mère du défunt Aymendemande la vérité

Transporté à l’hôpitalFrantz Fanon dans unétat jugé très grave, etdont les brûlures toutau long de son cadetcorps ne laissaient pro-phétiser aucun signed’espoir quant à son re-tour parmi les siens. Le procès-verbal des cir-constances de cette in-expliquée affaire, et dontle rapport préliminairede minutie de la Protec-tion civile numéro -159/MHM/MO/MATT/2016, fait état de brûluresau 3e degré, comme ex-primé par le bulletin quo-tidien d’information dela Protection civile sousle numéro-4812. Prévenu par la directiondu lycée sportive natio-nal de Blida, la mère dujeune défunt Benkhelfal-lah Aymen, lui annon-çant par téléphone l’ac-cident arrivé à son filssans lui donner la ver-sion exacte des faits, etce, pour ne pas lui occa-sionner davantage detraumatisme du terribledrame.Dans ce contexte, MmeGhezal Nacera, divorcée,une femme de ménage

vivant dans la misère laplus intégrale, parvenantdifficilement à entretenirconvenablement ses troisenfants, dira à ce sujet :«On m’a informée quemon fils a tenté de se sui-cider. Chose que je démentsformellement, car jeconnais très bien Aymen,ce n’est pas son langagede faire des procédés pa-reilles !» Se doutant derien, impossible de ceque va ressentir cettemère, complètement dé-munie devant un casunique et d’imaginerl’horreur face à tant desupplice, le tout ensachédans un spectacle affli-geant et insupportable-ment vécu dont a souf-fert le petit Aymen, brûléau 3e degré.15 jours après ce dramedes plus inexplicables. Une quinzaine de joursaprès ce terrible tragé-die, c'est-à-dire en datedu 26 novembre 2016,Aymen rendit l’âme àl’hôpital Frantz-Fanon deBlida, et ce, conformé-ment au certificat médi-cal de constat de décèsvisé par le médecin del’hôpital de Douéra(Alger), où la mentionde «Brûlures étendues»ont été mentionnéesdans le rapport deconstat exact de décès. Une journée après leconstat de décès, le pro-cureur de la Républiqueprès le tribunal de Koléa(wilaya de Tipasa), dé-livre une autorisationd’inhumation du jeuneAymen sous le numéro-16/000248 datée du27/11/2016, et ce, pourle transporter le corps

vers son lieu de rési-dence à Mascara, pourêtre enterrer parmi lessiens. Les faits énoncés s’ins-crivent dans uncontexte complexe et lamaman demande depuisla mort de son fils d’êtreentendue par la justice,que soit reconnu à lamère du défunt toute lavérité sur cette affaire. C’est une épouvantabletragédie dont cette mal-heureuse dame nous adéclaré en ces termes :«J’aurais terriblementpeur que mes parolesparaissent vaines, in-utiles, et qu’elles ne lesréconfortent pas, aucontraire même, je peuxtoujours parlez, rien neme rendra jamais monenfant ! » La mère du dé-funt Aymen nous ren-seigne en ces termesqu’elle n’a plus detemps à perdre et in-siste pour articulerdans ce contexte : «Queje souhaite la vérité etrien ne m’arrêtera touten interpellant le mi-nistre de la Justice,garde des Sceaux, pourrevoir l’affaire de monfils, car je doute des cir-constances de la mortde mon fils et dont lemagistrat instructeurde Blida n’a jusqu'àl’heure actuelle assignéune convocation enmon nom pour donnerma version des faits.» La mère d’Aymen necroit pas à l’hypothèsedu suicide survenu aulycée sportif nationalde Blida. Une mamanqui n’en a plus que lenom. Ghezal Naceratente de vivre sans

Aymen, sans son fils de16 ans décédé le 27 no-vembre 2016, décédequelques semaines plustôt. «C’est un garçon pleinde vie. On avait prévu de fêterson retour du lycée deBlida. Jamais il n’auraitpu mettre f in à sesjours.» La mère d’Aymen n’a ja-mais cru à l’hypothèsedu suicide. Pour connaître la véritésur la mort de son filset elle espère qu’une in-formation judiciairesera ouverte pour re-chercher les causes desa mort. «Le dossier est entre lesmains du juge d’ins-truction de Blida depuisnovembre 2016. Je ne l’ai encore jamaisrencontré. On attendait des élé-ments de réponse de sapart qui ne sont jamaisarrivés à destination»,s’agace Ghezal Nacera. Cette demande paraîtd’autant plus légitimeque cette tragique af-faire a eu lieu précisé-ment au moment où lespouvoirs publics et laplupart des médias es-sayaient de parler surles droits bafoués en-fants en Algérie par ceuxqui sont censés appli-quer les lois de la Répu-blique et les conventionsinternationales dontnotre pays a pourtantsigné à Genève et au seinde l’Organisation des Na-tions unies.

Manseur Si Mohamed

,En date du 31 oc-tobre 2016 vers 20heures 13 mn, les élé-ments de la Protec-tion civile de la villede Blida ont été ap-pelés en urgence pourporter secours à unjeune étudiant de 16ans au lycée sportivenational, annexe Maâ-zouz Abdelkader, sis àBlida.

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patr imoineLa NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

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C’est aux côtés du gouverneur général JeanCharles Jonnart et les ministres Gautier etEtienne que le maire préside la pose de lapremière pierre du futur opéra, en bor-dure d’un terrain vague, en septembre1905. Entamée en 1906, la construction del’Opéra Municipal d’Oran, du style Napo-léon III, est achevée en 1907. L’opéra estinauguré le 10 décembre 1907, partageantla place Foch avec l’Hôtel de Ville bâti 20ans plutôt. Hippolyte Giraud, le maire, avaitprécisé que la construction de l’Opéran’avait pas atteint le demi-million de francset que l’ameublement n’avait coûté que31 800 francs ; la peinture décorative desmurs, plafonds et foyers fut adjugée pourun montant de 1 500 francs. Le tarif desplaces variait de 1 franc 50 à 4 francs, selonl’emplacement. Lors de la soirée inaugu-rale, les premiers directeurs de la nouvellescène municipale, Portal et Grazi portè-rent leur choix sur la pièce d’opéra « Faust», de Charles Gounod qui s’est jouée en 5actes et 7 tableaux, d’après le poème dra-matique de Goethe, réunissant sur scèneles célèbres chanteurs métropolitains del’époque : Madame Novello, dans le rôle deMarguerite, Mme Cle-Lange, dans le rôle deDame Marthe et Esterel, dans le rôle deFauste, ainsi que Mr Cabrol pour Méphis-tophélès et Mr Jannot pour Valentin.L’orchestre, dirigé par le Maître Koderic,comprenait quarante musiciens et le publicfut conquis. Cette représentation ne futque le prélude du grand répertoire clas-sique qui fut joué durant toute la premièresaison : Sigurd, Hérodiade, Guillaume Tell,Lohengrin, l’Africaine, Werther, Carmen,les Mousquetaires au Couvent, la Mascotteet bien d’autres pièces qui avaient signé lapreuve de leur qualité.La façade de l’Opéra expose deux étagesauxquels on accède par une douzaine demarches. Trois balcons, à balustrades depierre, arrondis dont le haut motif d’ar-chitecture, sculpté ou moulé, ornent lesouvertures de style roman. Les deux côtésde la face rectangulaire sont surmontées dedeux tours carrées au dessus desquelles re-posent deux coupoles dorées sur quatre pi-lastres garnies de motifs décoratifs. Entre

les deux coupoles, un groupe sculptural, re-présentant les muses de l’Opéra, de la co-médie et de la tragédie, réalisé par Fulco-nis, comprend une femme drapée à la modeantique portant le bras droit vers le ciel ettenant une lyre dans son bras gauche re-plié; et deux autres muses, placées cinqmètres en arrière, viennent donner de laprofondeur à la perspective. L’entrée, des-servie par trois majestueuses portes, en ferforgé ouvragé, mène à la salle d’accueilflanquée de deux grands escaliers gardéspar des statuettes en bronze portant destorches. Des statuettes qui se perdaientsouvent de vue, au milieu de la foule venuelors de générales et de grands spectacles.Ces escaliers montent aux trois étages su-périeurs du bâti.En levant les yeux au le plafond, on peut dé-couvrir le fin travail des deux artistespeintre et professeurs à l’école des Beaux-arts : Jean Ramon Ruvira et Mulphin, qui re-présentent Des muses aux longs cheveuxmontrant le chemin à des angelots auxboucles blondes, en leur proposant desinstruments de musique ou des partitionsmusicales. Sur les murs, étaient encerclésfruits et légumes, dans de grands mé-daillons, montrant l’opulence d’un paysd’abondance.De lourds lustres en cristal suspendus à unplafond digne de celui de la chapelle Six-tine, pouvait distraire le public en attendantle tour de chacun au guichet.Dans la salle, un lourd rideau drapé en ve-lours rouge, bordé d’une frange dorée,tombait sur la fosse à orchestre et le devantde la scène décoré de délicates fleurs pouraccueillir les comédiens et les artistesvenus donner spectacle.Le premier étage, éclairé par de grandesportes-fenêtres donnant sur la place Foch,permettent également l’éclairage de lagrande salle du foyer principale. En plusdes trois portes fenêtres qui permettaientà la lumière de pénétrer les lieux, troiscoupoles en vitrail surplombent lesgrandes marches qui donnent accès auxloges, au premier balcon, ainsi qu’à l’inté-rieur du théâtre lesquels sont recouvertspar une terrasse en maçonnerie.Le centre est réservé à la salle de spec-tacles et aux galeries y conduisant. Quantà l’arrière de la bâtisse, il comprend lascène et les coulisses. Au fond, les loges desartistes, les salles de sonorisation et descostumes sont répartis sur les quatreétages de l’immeuble. Les escaliers don-nent accès au premier étage ainsi qu’à l’in-térieur du théâtre, le tout recouvert d’uneterrasse en maçonnerie. Des fresques mu-rales, exposant des créatures de rêves afri-caines aux seins légèrement voilés, avaient,selon les mémoires de certains, choquées

les dames de la haute bourgeoisie, lors del’inauguration. Les dames se pressaient àrentrer en salle… Pendant cinquante ansaprès son inauguration, l’Opéra d’Oran futun véritable plateau tournant où se suc-cédaient de grandes manifestations cultu-relles ; et où le répertoire français étaitmis en valeur, en matière d’art lyrique etchorégraphique, malgré les moments dif-ficiles de la première guerre mondiale.Entre les deux guerres, opérette, opéra etcomédie étaient à l’affiche, pour une pé-riode d’un mois chacune et les représen-tations musicales étaient données par degrand virtuoses, à l’exemple de JacquesThibaud pour le violon, Henri Bartok pourle violoncelle et Alfred Cortat pour le piano,pour ne citer que ceux-là. Tout ce mondese produisait d’abord à Alger, avant devenir se produire sur la scène de l’Opérad’Oran. Dans la grande salle de l’Opéra se

tenaient de grandes conférences donnéespar les plus renommés auxquelles assistaitun public averti. Aussi, de belles repré-sentations étaient données lors de tour-nées organisées par « Les jeunesses musi-cales » et les sociétés locales et les balletsinternationaux et français mettaient enscène de véritables chefs d’œuvres de lachorégraphie. Pour la célébration du cin-quantenaire de l’Opéra d’Oran, le 2 et 13mars 1957, une grande manifestation cul-turelle y prit place. Ce jour, le maire, MrHenri Fouques-Duparc avait tout mis enœuvre pour faire de ces jours, le triomphede l’art lyrique. Pour l’occasion, le maireavait décidé de fêter ces cinquante ans desuccès et de triomphe en programmant lamême pièce d’opéra interprétée le jour del’inauguration. Faust de Gounod était ànouveau au rendez-vous !Malgré la guerre d’Algérie et ses évène-ments, l’Opéra continuait à susciter l’ad-miration des villes de la métropole. On luireconnaissait la gestion en régie directeet on enviait le prestige dans lequel baignaitla scène municipale. Selon le maire, si le pu-blic continuait de se rendre à l’Opéra, cen’était que grâce à la qualité des spec-tacles. «Cette saison, comme les précé-dentes, était l’expression d’un vivant espoir,et comme un vibrant acte de foi en l’ave-nir.», écrira Henri Fouques-Duparc.

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L’Opéra d’Oran, un chef-d’œuvrearchitectural

Histoire d’art

Hippolyte Giraud, le maire, avait précisé que la construction de l’Opéra

n’avait pas atteint le demi-million de francs et que l’ameublement n’avait coûté

que 31 800 francs ; la peinture décorative des murs, plafonds et foyers fut

adjugée pour un montant de 1 500 francs. Le tarif des places variait de 1 franc

50 à 4 francs, selon l’emplacement. Malgré la guerre d’Algérie et ses évè-

nements, l’Opéra continuait à susciter l’admiration des villes de la métropole.

,Hippolyte Giraud était le 26e

maire d’Oran, entre 1905 et 1907.Cet homme d’une grande culturenourrie de raffinement par lesnombreux voyages, dans diversesvilles du monde, voulait faire pro-fiter sa ville en la dotant d’unnouveau théâtre en remplaçantle vieux casino «Bastrana», sis à larue Turin, qui ne répondait plus àla densité de la population.

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12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.50 Se méfier des

apparences15.30 L'insupportable soupçon17.00 Quatre mariages pour

une lune de miel18.00 Bienvenue chez nous19.00 Money Drop20.00 Journal20.40 Météo20.55 Chicago Med 21.45 Chicago Med 22.40 Chicago Med

11.55 Tout le monde veut prendre sa place

13.00 Journal13.55 Mille et une vies 15.30 Visites privées 16.30 Amanda17.35 AcTualiTy18.40 N'oubliez pas les paroles19.45 N'oubliez pas les paroles20.00 Journal20.35 Parents mode d'emploi20.45 Alcaline21.00 Borderline22.40 Couple... quitte

ou double ?

11.50 Devious Maids

12.45 Le journal

13.10 Scènes de ménages

13.40 Météo

13.45 Le destin au bout du fil

15.45 L'enfant du passé

17.30 Les reines du shopping

18.35 Chasseurs d'appart'

19.45 Le journal

20.25 Scènes de ménages

21.00 Glacé

22.00 Glacé

23.00 L'affaire Bettina Beau

06.00 EuroNews06.30 Boule et Bill06.42 Boule et Bill07.09 Oggy et les cafards07.35 Oggy et les cafards07.47 Grizzy et les lemmings08.20 Les lapins crétins :

invasion08.26 Les lapins crétins :

invasion08.50 Dans votre région09.50 09h50 le matin10.50 Midi en France :

Depuis Saint-Etienne11.50 Météo

12.55 Journal

13.45 Météo

13.50 Rex, chien flic

14.05 Rex, chien flic

15.25 Rex, chien flic

16.10 Des chiffres et des lettres

17.30 Slam

18.10 Questions pour un

champion

20.25 Plus belle la vie

20.55 Les mystères de l'île

22.35 Grand Soir 3

23.15 Le divan de Marc-Olivier

Fogiel

19.15 La villa des coeurs brisés 20.00 2 Broke Girls20.25 2 Broke Girls20.50 On a échangé nos

mamans 22.35 On a échangé nos

mamans

12.05 La nouvelle édition13.40 Maigret 15.15 Maigret 17.35 Il en pense quoi 18.25 Il en pense quoi

Camille ?19.10 Touche pas à mon

poste ! 21.00 Rambo III23.00 Rambo II : la mission

14.55 Une nounou 15.50 Une nounou d’enfer16.40 Un dîner presque parfait17.40 Un dîner presque parfait17.50 Les princes de l'amour 18.50 Les princes de l'amour 19.50 Les princes de l'amour20.50 Météo20.55 Iron Man22.45 OFNI, l'info retournée

18.40 Les as de la jungle à la rescousse

19.25 Doctor Who 20.10 Doctor Who 20.55 Cold Case 22.20 Cold Case 23.05 Cold Case

15.50 Les innocentes17.40 Parks and Recreation -

Leslie contre April18.05 The Tonight Show

Starring Jimmy Fallon19.15 Le grand journal 20.05 Le grand journal,

la suite20.25 Le petit journal21.00 Les huit salopards23.45 L'hebdo cinéma

19.15 Simon Werner a disparu...

20.45 Run Out22.10 X-Men Origins

19.20 Sciences/Fiction20.25 Par ici les sorties20.45 Le mac22.15 La nuit au musée :

le secret des pharaons

14.35 Allô, docteurs ! 15.40 Un grand pas pour

l'évolution 16.35 Secrets du Grand ,3

Mékong

19.45 Arte journal 20.05 28 minutes21.45 Tous les gouvernements

mentent22.50 8 m² de solitude

17.40 Monk18.35 L’avant quotidien 19.20 Quotidien 19.40 Quotidien 20.55 Profilage 21.55 Profilage 22.50 Profilage

17.15 Coupe du monde 2016/2017

18.15 Coupe du monde 2016/2017

19.00 Coupe du monde2016/2017

19.45 Coupe du monde 2016/2017

21.00 Coupe d'Italie 23.25 Eurosport 2 News

Programme

té lév is ion

Sélection

UNE SEULE VICTIME… LE WESTERN

«Le monde se divise endeux catégories, ceux quiont une arme chargée etceux qui creusent...toi, tucreuses !», c’est cetteréplique qui est restée enmémoire chez mon amid’enfance Ameziane, unmordu des westerns spa-ghetti et grand fan de LeeVan Cleef et de Clint East-wood…le Clint Eastwooddirigé par Sergio Léone, bienentendu. Que dire du film «Le Bon, la Brute et le Truand» ? Qu’il a probablementdonné naissance, àl’époque, à un nouveaustyle de film, le westernspaghetti et qu’il aussi, parla même occasion, permisde faire connaître Clint East-wood avec son pancho etson cigarillo coincé au coindes lèvres.L’histoire ? Faites comme siça n’existait pas, car en gros,ça parle de trois type pous-siéreux comme le vieux tapisde ma voisine du dessus,trois chasseurs de primesfauchés comme le blé quicompte bien se faire du fricen pourchassant un hors-la-loi dont le tête est mise àprix.Trois types dans une Amé-rique partagée par la guerrede Sécession, d’un côté lesNordistes et de l’autre lesSudistes, mais il ya aussi dessalopards comme ces troistypes…Non, je vous jure que je nedéteste pas les westerns,mais j’ai trouvé ce filmbâclé, poussiéreux, à peinedigne d’une série B. Le scé-nario est approximatif etc’est après une bonne heurequ’on trouve où l’histoireveut aller, et encore demanière approximative.S’il n’y avait que ça ! Lespersonnages du film ? Desimples silhouettes sanspassé ni d’avenir, quin’existent que pendant les185 minutes du film…lesClint Eastwood, Lee Van Cleefet autre Eli Wallach ont biendu mal à nous brancher surcette petite histoire dechasse à l’homme. Et puis,je crois que Sergio Léone n’ajamais vraiment aimé sonfilm « le Bon, la Brute et leTruand », car dans la pre-mière scène de son mer-veilleux « Il était une foisdans l’Ouest », les trois ban-dits à la gare ressemblaientà Clint Eastwood, Lee VanCleef et Eli Wallach. En clair,Sergio Léone a fait débar-quer le bon, la brute et letruand dans son « Il étaitune fois dans l’Ouest » pourque Charles Bronson lesdescende tous les trois…histoire de se faire pardon-ner, peut-être ?

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5750 — Mardi 17 janvier 2017

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W9- 20.55Iron Man Film fantastique avec Robert Downey Jr.

,Un mise en scène est efficace, maîtrisée etmet en valeur comme il le faut le héros demétal…à voir ou à revoir !

,Parfois il suffit de se fier au casting pour devi-ner par avance qu'un film est un navet. Parfoison se trompe, mais celui-ci en est un….et desplus gros !

,A ce film, il manque le dynamisme, la percussiond'un « Kill Bill » ou « Reservoir dog », les dialoguesdécalés, l'humour noir. Tarantino a bien changé !

Canal + - 21.00Les huit salopards Film western avec Samuel L.Jackson

Ciné Frisson - 20.45Run Out Film d’action avec Paul Walker

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Lieux de culte à l'allure fière et majestueuse,elles donnent à Istanbul son éclat, son charmeet sa magnificence. Ville gorgée d’histoire, Is-tanbul est l’une des villes au plus riche passé.

Au cours d’un séjour touristique effectué en décembredernier, nous avons été subjugués par l’architecturebyzantine et l’envergure des mosquées avec leurs im-menses coupoles et leurs minarets, à l’instar de lamosquée Sultanahmet Camii ou la Mosquée Bleue.Nous avons, également visité la basilique Sainte-So-phie, devenue mosquée puis musée. Notre guide nousa, ensuite, invité à faire une halte à la mosquée Yeni,située juste à côté du Bazar égyptien et du pont de Ga-lata, dans le quartier d’Eminönü et en fin, nous nousssomme rendus à la mosquée d’Eyüp ou Eyüp Camii.

Istanbul compte près de 3 000 mosquées !Il nous a fallu deux jours pour visiter quelques unesdes plus importantes mosquées d’Istanbul. C’est sousun temps neigeux et une température de -2 C° que nousavons entamé notre première station, à la mosquéebleue, en compagnie de notre guide touristique, ÜmitKabak. Ce dernier nous a précisé que cette dernièreest la plus célèbre mosquée de la ville et est située en

face de Sainte-Sophie ou Ayasofya. Notre accompa-gnateur nous fera, également, savoir que son appel-lation « Mosquée bleue » est due au fait qu’elle com-porte plusieurs carreaux de faïence de couleur azur quiornent les murs à l’intérieur, expliquant encore qu’ellea été construite pendant le règne de Sultan Ahmet I.La mosquée Sultanahmet, a-t-il ajouté, est devenuel'une des attractions touristiques les plus populairesd'Istanbul. Evoquant le nombre de mosquées existant à Istan-bul, Ümit Kabak nous indiquera que la ville compte3 333 mosquées dont les plus connues sont la mosquéebleue, la mosquée Mohamed Fatih et la mosquée Sul-tan Suliman El-Qanuni. Cette visite nous a permisaussi de découvrir la mosquée petite Sainte-Sophie.Cette grande basilique chrétienne a été construitedans un premier temps au IVe siècle, puis recons-truite en bien plus grande au VIe siècle, sous l'empe-reur byzantin Justinien, où elle a acquis sa forme ac-tuelle. Elle est devenue mosquée au XVe siècle sousMehmet II.

Istanbul by nightAlors que le froid mordant de la nuit oblige autoch-

tones et touristes à rester bien au chaud à l’intérieur,se risquer dehors nous a permis de contempler labeauté de la mosquée Yeni, dont l’éclairage faisaitressortir toute la subtilité de son architecture. Le lendemain, nous nous sommes rendus à la mosquéeNuruosmaniye Camii ou mosquée de Nuruosmaniye,située à Ca�alo�lu. Cette dernière, selon son imam rencontré sur les lieux,a été construite au XVIIIe siècle et a des influences ar-chitecturales baroques. Et d’ajouter : «Elle est consi-dérée comme un tournant dans l'architecture desmosquées et donne son nom à l'une des entrées prin-cipales du Grand Bazard Kapali Çar�située à proxi-mité». De par son patrimoine culturel et civilisation-nel, Istanbul reste une ville vivante qui captive le vi-siteur par les nombreuses histoires qu’elle peut luiraconter mais aussi par l’immersion dans un passé glo-rieux dans lequel elle peut délicieusement l’entraî-ner. Une destination touristique à noter pour votre pro-chain voyage.

Reportage réalisé à Istanbul par :Mehdi Isikioune

Photos : M.I.

«Bijoux architecturaux de l’art ottoman»Les mosquées d’Istanbul

culture La NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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kFaire une visite touristique à Istanbul suppose un détour par ses mosquées car elles sont incontournables. C’est ce que nous avons fait.

kSur les planches du théâtre régionald’Oran Abdelkader Alloula, la troupe «An-fass» a offert, samedi soir, au public oranaissa création «Kharif» (Automne), dans lecadre de la 9e édition du Festival du théâtrearabe qui se déroule du 10 au 19 janvier àOran et Mostaganem, dans une mise enscène d'Asmaa Houri. La pièce a été écritepar Fatma Houri, la soeur défunte de lametteure en scène. C’est le récit d'une jeunefemme atteinte d'un cancer : souffrant dansson corps et davantage dans son âme, unesouffrance exacerbée par l’attitude desautres envers elle, l’attitude inexplicable deson propre partenaire qui la rejette. Dansla pièce, on découvre tout de go une jeunefemme en proie à une vive agitation, commeaprès l’annonce d’une mauvaise nouvelle.La jeune femme ôte une perruque, elle a lecrâne rasé. Ce n’est pas une «skin head»,mais une femme atteinte du cancer et quia perdu ses cheveux, tel un arbre qui perdses feuilles en automne, d’où l’intitulé de lapièce, mais qui peut également signifier lafin d’une vie ou l’approche de la mort, ouencore la fin d’un cycle et le début d’unautre. Et là, on est tenté de faire unedeuxième lecture. Le cancer devient lasymbolique d’autres maux malins qui ron-gent une société , drogue, prostitution, cor-ruption, intégrisme et mal-vie. Le cancer est

encore tabou dans certaines sociétés,arabes notamment. Il est entouré de su-perstition. Lorsque ce mal est nommé, ony ajoute «que Dieu nous en préserve». Maisrares sont ceux qui osent le nommer,comme pour conjurer, faire fuir tout le malqu’il symbolise. On l’appelle «cette chose»,ce monstre hideux qui prend les vies, quidétruit le corps et aspire la sève vitale dumalade. L’annonce de la maladie provoquel’effondrement de la jeune femme. Puis il ya la perte des deux seins, des cheveux,des sourcils et des cils : une perte de la fé-minité et la difficulté pour la femme defaire face à elle-même, rejettant son proprecorps qui ne signifie plus rien, ni pour elle,ni pour son partenaire qui s’en éloigne.Par superstition, le cancer est perçucomme une maladie honteuse, une punitiondivine. Beaucoup l’acceptent comme unchâtiment divin pour les méfaits commisici-bas. Et c’est, donc, par fatalisme queles malades finissent par l’accepter et s’enfaire une raison. Bien entendu, il est surtoutrejeté. La comédienne répète sans cesse:«pourquoi moi, pourquoi moi, pourquoimoi» ? Dans «Kharif», on découvre deuxcomédiennes de talent. L'une, SalimaMoumni, qui incarne la femme malade, esttoute en silence. Véritable chorégraphe,ses gestes, ses attitudes, ses mouvements,

les expressions de son visage et de soncorps sont expressifs, exprimant la souf-france physique induite par la maladie etla souffrance morale devant sa dégéné-rescence, sa déchéance et la cruauté in-consciente de l’autre, qui, par superstition,la rejette comme pour se préserver d’unehypothétique contamination, ou par ex-trême égoïsme. Ici l’homme devient partieprenante de la maladie, qui l’exacerbe parson cruel rejet de cette autre, sensée êtreune seconde moitié. Le jeu des comédiensfait dans l’économie des mouvements et re-jette l’inutile. Il n’y a presque pas de décors,mais des bous de tissus, des vêtementsde couleurs disséminés sur le plancher,devenus inutiles pour une femme maladequi n’attend plus rien d’une vie qui s’effi-loche. Des couleurs suggérant l’automne,la fin d’un cycle. Mais l’arbre, miracle de lanature généreuse, voit ses feuilles repous-ser au printemps. C’est le renouveau etl’espoir. D’ailleurs, lors de la présentationde la pièce, le Directeur de la troupe "An-fass" a souligné que «Kharif» est aussi unhymne à la vie, ajoutant que le cancer n’estpas forcément la maladie, telle qu’on l’ima-gine, mais peut être un «cancer social», ouune «situation d’échec total et social» ou en-core la mort. Mais il peut aussi signifier ledébut d’une nouvelle vie. La pièce, à travers

le cancer, célèbre aussi la vie.Pour sa part, le metteur en scène, AsmaaHouri, a affirmé que même si le texte avaitété écrit par une personne autre que masoeur, j'aurai été affectée de la même ma-nière. Tout le monde est concerné et lapièce condamne l'indifférence de l'autrepar rapport à la souffrance des malades ducancer et dénonce la stigmatisation decette maladie. Asmaa Houri a ajouté que «lapièce est un hommage à toutes les femmesqui souffrent en silence de cette maladie. Letexte original a évidemment subi des mo-difications afin de lui donner une formedramaturgique et scénique conforme avecla vision de mise en scène que j'avais pro-posée». Dans ce cadre, la metteure en scènea souligné avoir opté pour une forme qui sebase sur le langage du corps comme formed'expression afin de mettre en exerguel'état psychologique du personnage. Latroupe «Anfass» a à son actif de nombreusespièces telles que « 4:48 Psychose - 2011»,«Nta houa û 2012» «Dmouâ b Lkhoul -2013»,« Hiver - 2014», «The Spirit Level on stage -2015», et «Kharif - 2016» (Automne). Cettetroupe a remporté en 2013, lors du 15èmeFestival national du théâtre de Meknès,cinq prix sur sept, dont le Grand prix.

R. C.

Kharif ou le tabou du cancer selon «Anfass»Festival du théâtre arabe

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PÂTES AU FOUR

INGRÉDIENTS- 1 kg de pâtes coquillettes ou coudes

- 300 g de viande hachée- 1 oignon- 5 gousses d'ail- 2 cuillères à soupe deconcentré de tomates- 1/2 cuillère à café de sel-1 pincée de poivre noir- 1 feuille de laurier- 1 branche de thym- 2 cuillère à soupe d'huile- 100 g de fromage gruyèrerâpé

- 1/2 cuillère à café de harissa

PRÉPARATIONMettez la viande hachée dansune marmite, râpez dessusl'oignon et l'ail, assaisonnez,ajoutez l'huile et un petit verred'eau, faites revenir pendant10 minutes, en remuant detemps à autre, ensuite,recouvrez d'un demi-litred'eau, ajoutez le concentré de

tomates ainsi que la branchede thym, la feuille de laurier etla harissa, poursuivez lacuisson à petit feu durant unetrentaine de minutes entre-temps, faites bouillir les pâtespendant 20 minutes dans del'eau salée. Retirez les pâtes,rincez et laissez égoutterensuite, mettez-les dans unplat beurré allant au four.Nappez les pâtes avec la viandehachée et le coulis de tomates,saupoudrez de gruyère râpé etmettez le plat dans le fourpréchauffé, laissez gratinerpendant 20 minutes environ,retirez du four et servezaussitôt.

vie pratique La NR 5750 — Mardi 17 janvier 2017

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HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Parisvers

Alger, 08h05, 1h55,19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Béjaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :

021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENTMV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

MétéoMardi 17 janvier : 8°C

,Dans la journée :Aversesmax 8°C ressentie 34°CVent modéré de sud

,Dans la nuit :Pluiemin 3°C ressentie 22°CVent modéré d'ouest

Alger : Lever du soleil : 07:58Coucher du soleil : 17:57

I N F O SV O L S

Mardi 17 rabi al-thani 1438 :17 janvier 2017

Dhor..................12h54Asser ................15h28Maghreb ............17h50Icha...................19h16

Mercredi 18 rabi al-thani 1438 :18 janvier 2017

Fedjr .......................06h21

On peut soit faire un léger gommage avec desgrains peu abrasifs, soit utiliser un produitcontenant des acides de fruits (ou un autreactif kératolytique), qui supprime plus facile-ment ces petites peaux. Attention à ne pas enabuser : une fois par semaine maxi !Il fortifie la structure de l'ongle : comme lecheveu , l'ongle est constitué de kératine.Or, rien de mieux que les corps gras et la vi-tamine E pour renforcer celle-ci. L'huile de

ricin (qui fait aussi des miracles sur les cils) estréputée pour fortifier l'ongle et stimuler sapousse. On en trouve souvent dans ce type desoin.

Quand l'appliquer ?Le soir au coucher en petite quantité (car il estgras), en massant bien le contour de l'ongle etl'ongle lui-même.

Comment faire avec les cuticules ?Les cuticules sont ces petites peaux qui bor-dent la base de l'ongle. Elles le protègent, enempêchant les microbes de pénétrer à l 'inté-rieur. On les repousse en douceur après ladouche, ou on fait un bain de doigts dans del'eau tiède. On procède avec un bâtonnet debuis recouvert de coton ou un embout spécialen caoutchouc.Peut-on couper les cuticules ?Non, car les cuticules protègent l'ongle. Enles coupant, on risque de les épaissir, et de secouper. Seules les manucures peuvent le fairesans problème.

(Suite et fin)

R e c e t t e d u j o u r

Santé

C'est quoi un bon soin pour ongles et cuticules ?

,Hydratant, adoucissant, il soigne lesongles et les cuticules, qui jouent un rôlemajeur, en les protégeant. Pour conserverl'ensemble en bonne santé, on les nourrit eton les masse plusieurs fois par semaine.Comment bien choisir son soin pour ongleset cuticules avec nos conseils.

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La mortalité liée au cancer abaissé de 25 %, aux Etats-Unis,depuis le pic de 1991. Com-ment expliquer une telle chute? Une diminution constantedu tabagisme et des avancéesmédicales dans la détectionprécoce des tumeurs et deleurs traitements, explique lerapport annuel de l’AmericanCancer Society, publié jeudi 5janvier dans la revue médi-cale CA : A Cancer Journal forClinicians.Selon l’étude, cette baisse re-présente 2,1 millions de mortsen moins entre 1991 et 2014.Les auteurs pointent égale-ment une très forte baisse dela mortalité pour les quatreprincipaux cancers : ceux dupoumon, du sein, de la pros-tate et le cancer colorectal.Ainsi, le taux de morts duesau cancer du poumon aplongé de 43% en quinze anschez les hommes et de 17%de 2002 à 2014 chez lesfemmes. Le taux lié au cancerdu sein a diminué de 38%entre 1989 et 2014. La baisseest encore plus spectaculairepour le cancer de la prostate: 51% de 1993 à 2014. Mêmetaux de diminution pour lecancer colorectal entre 1976et 2014 chez les deux sexes.

Diminution des disparitésethniquesLe rapport pointe aussi l’in-égalité entre les sexes face à lamaladie. Toutes formesconfondues, les hommes sontplus vulnérables que lesfemmes : ils développent plusde cancers (20 %) et ont untaux de mortalité bien plus

supérieur que

celui des femmes (40%).Cette différence s’expliquesurtout par les facteurs derisque. Ainsi, le cancer du foie, ex-trêmement agressif, est troisfois plus fréquent chez leshommes que chez les femmes,notamment parce que le tauxd’infection par le virus de l’hé-patite C est plus élevé chezles hommes. Les hommessont aussi davantage affectéspar le tabagisme et les abusd’alcool.Les disparités eth-niques en termes de morta-lité liée au cancer continuent,en revanche, à se réduire. Letaux de mortalité liée à uncancer chez les hommes noirsa été divisé par deux en vingt-cinq ans par rapport au mêmetaux chez les hommes blancs,passant de 47% en 1990 à 21%en 2014. Chez les femmesnoires, le chiffre est passé de20 % en 1998 à 13 % en 2014.Les effets de l’ObamacareEn 2014, bien que le taux demorts par cancer soit 15%plus élevé aux Etats-Unis chezles Noirs que parmi lesBlancs, un accès accru à laprévention et aux soins a lar-

gement contribué à cette amé-lioration. Pour expliquer cetteévolution, le rapport cite no-tamment l’Obamacare, régimed’assurance-maladie mis enplace en 2010 à l’initiative duprésident Barack Obama pourétendre la couverture médi-cale à des millions d’Améri-cains. De 2010 à 2015, la pro-portion des Noirs dépourvusde couverture santé a ainsiété réduite de moitié, tombantde 21% à 11%. Chez les Hispaniques, autregroupe ethnique socialementdéfavorisé, ce taux est tombéde 31 % à 16 %.«Maintenir ces succès néces-sitera davantage de rechercheclinique et fondamentale pouraméliorer la détection pré-coce des tumeurs et leur trai-tement, ainsi que de nouvellesstratégies pour encouragerdes modes de vie plus sainsdans le pays», conclut le doc-teur Otis Brawley, respon-sable médical de l’AmericanCancer Society.

santéLa NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

15

Aphtes : qu'est-cequi les favoriIl n'y a pas vraiment decause qui provoque lesaphtes. Mais certainsfacteurs peuvent favoriserleur apparition. La fatigue,certains aliments et mêmecertains médicamentspeuvent être à l'origine deces petits ulcères de labouche. Généralementbénins, les aphtes n'ensont pas moinsdouloureux. Ces petitsulcères de la boucheapparaissent le plussouvent à l'intérieur desjoues, sur les bords de lalangue ou à l'intérieur deslèvres sans que l'on enconnaisse vraiment lacause. Toutefois, certainsfacteurs peuvent favoriserleur apparition.

Les principaux facteursdéclenchants• Les problèmes dentaires :un appareil dentaire ouune prothèse mal ajustéspeuvent créer untraumatisme dans labouche qui dégénère enulcère.• Certains aliments : noix,cacahuètes, gruyère,fraises, tomates, citrons,ananas, figues sont connuspour déclencher desaphtes chez les personnesqui y sont sujettes.• Les modificationshormonales : cyclemenstruel et ménopausesont des périodes propicesà l'apparition d'aphteschez les femmes.• Certains médicaments :anti-inflammatoires nonstéroïdiens,bêtabloquants,antibiotiques ainsi quecertains anticoagulants etles médicaments contre lepaludisme sont montrés dudoigt.• Le stress et la fatiguesuffisent parfois àdéclencher une poussée.• L'arrêt du tabac provoquesouvent l'apparitiond'aphtes mais lephénomène est souventtemporaire. En règle générale, lesaphtes guérissentspontanément en 7 à 10jours. Toutefois, certainsremèdes maisonpermettent de réduire ladouleur et d'accélérer laguérison.Si vous en avezrégulièrement, c'est peut-être que vous présentezcertaines carences en fer ,en zinc ou en vitamines dugroupe B ( notamment B9et B12). Votre médecin peutvous prescrire untraitement préventif à basede complémentsalimentaires.

, Selon une étude, cettebaisse représente 2,1millions de morts en moinsentre 1991 et 2014. Leshommes restent plusvulnérables que les femmes,les Noirs davantage touchésque les Blancs.

I N F O S E X P R E S S

Diabète : pourquoiune telleprogression del’épidémie ?422 millions d’adultesconcernés dans le monde ;une progression qui aquadruplé en trente-cinqans et qui ne touche plusseulement les pays riches ;presque 4 millions de mortspar an, directement ouindirectement liées à lamaladie. Le diabète est doncdevenu un fléau. Pourquoiune telle évolution ? Quelstraitements ? Le point avecle docteur Jean-PierreRiveline, diabétologue àl’hôpital Lariboisière à Pariset secrétaire général de laSociété Francophone duDiabète pour la Journéemondiale du diabète.

Zika : la ported'entrée dans lecerveau identifiéeUne équipe de chercheursde l'Inserm a découvert lesmécanismes permettant auvirus Zika d'infecter lescellules du systèmenerveux. Le projetZIKAlliance, coordonné parl'Institut national de lasanté et de la recherchemédicale (Inserm) vise àcaractériser les aspectscliniques de l'infection parle virus Zika, responsablede maladies neurologiquessévères et demicrocéphaliescongénitales chez le fœtus.Dans le cadre de ce projet,les chercheurs ontdécouvert l'une des clés quipermet au virus d'infecterles cellules du systèmenerveux. Il s'agit d'uneprotéine (la protéine Axl)qui facilite l'entrée de Zikadans le cerveau et qui,lorsqu'elle activée, diminuela réponse immunitaire,favorisant l'infection.

I N F O S E X P R E S SLa mortalité due au cancer en chute depuis

vingt-cinq ans

Etats-Unis

Dans sa lutte contre le tabagisme,le gouvernement russe envisaged'interdire la vente de cigarettesà tous ceux qui sont nés après2014 lorsqu'ils auront atteint l'âgelégal de fumer. Entre 300 000 et 400 000 Russesdécèdent chaque année descauses du tabagisme. Pour tenterde réduire ce chiffre, legouvernement russe a commencépar interdire de fumer dans lesrestaurants. Mais cette semaine,le ministère russe de la Santé afait une proposition bien plusdrastique. Il envisage en effetd'interdire la vente de cigarettesà toute personne née après 2014,

même et surtout, lorsqu'ilsauront atteint l'âge légal defumer .Cette interdiction devrait donc

prendre pleinement effet en 2033.Cette mesure fait partie du plananti-tabac élaboré par la ministreVéronika Skvortsova et présenté

dans le journal Izvestia . Ce plans'est fixé pour objectif de réduirela consommation de tabac de25% à l'horizon 2025.L'interdiction de fumer devraits'étendre progressivement auxtransports en commun, auxappartements communautaires,aux centres commerciaux et auxarrêts de bus (avec obligation derespecter une distance de 3 mpour allumer une cigarette).Selon le ministère de la Santérusse, la perte d'annéespotentielles de vie à cause dutabagisme est en moyenne de 9ans pour les hommes et de 5,6ans pour les femmes.

La Russie envisage d'interdire la cigarette aux personnesnées après 2014

N O T E Z -L E

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sc ienceLa NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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B O N À S A V O I R

I N F O S

E X P R E S S

Matière noire, la chasse aufantômecosmique

Pour découvrir la naturede ces particulesinsaisissables, lesscientifiques mènentdes expériencesultrasensibles dans deslaboratoires enfouissous terre. L’enquêtepiétine. Voilà plusieursdécennies que leschercheurs courentaprès la matière noire,qui constitue 75% detoute la matièrecontenue dansl’Univers. Une matièrequi joue les fantômes :on sent son influencegravitationnelle, maison ignore de quoi elleest faite car ellen’interagit pas (ou alorstrès peu) avec la matièreclassique dont noussommes faits.Pour découvrir sanature, les scientifiquesdéploient deuxstratégies : d’une part,ils tentent desurprendre le signalproduit par uneéventuelle collision entre une particule dematière ordinaire et uneparticule de matièrenoire. Pour ce faire, ilsont recours à desdétecteursultrasensibles construitsdans des laboratoiresenfouis à plusieurscentaines de mètres deprofondeur, à l’abri detout signal parasite.D’autre part, ilss’efforcent de créer desparticules de matièrenoire en provoquant descollisions entreparticules ordinaires àdes énergies proches decelles qui régnaient aumoment du Big Bang, etce, avec la plus grossemachine jamaisconstruite par l’homme,le Large Hadron Collider(LHC), l’accélérateur departicules du CERN(Organisationeuropéenne pour larecherche nucléaire), àGenève.Plus un détecteur estgros, plus ses chancesde capter le signald’une collision entre matière ordinaire etmatière noire sontgrandes. Efforts ?Titanesques. Nombre departicules fantômesépinglées ? Zéro. Maisles chasseurs n’ont pasdit leur dernier mot, carils repoussent sans cesseles limites de leursexpériences.

Dans la région de Thessalie en Grèce, desarchéologues ont découvert l'existence d'unevaste cité antique inconnue. Si le site étaitdéjà connu des spécialistes depuis 200 ans,on pensait jusqu'ici qu'il ne s'agissait qued'un petit village. La Grèce n'a pas fini derévéler ses mystères et son sol cache encorebien des secrets remontant à l'Antiquité.C'est ce que confirme la nouvelle découverteréalisée par une équipe internationaled'archéologues. En menant des fouilles dansla région de Thessalie au centre du pays, cesderniers ont mis au jour les restes d'unevaste cité restée jusqu'ici inconnue. Le sitearchéologique se trouve plus précisément àVlochós, à cinq heures de route au nordd'Athènes sur une colline appeléeStrongilovoúni. Bien qu'il soit connu depuisenviron 200 ans, les spécialistesconsidéraient jusqu'ici la région commelargement rurale et peu développée durant

l'Antiquité. Les quelques ruines (murs, tourset ponts) découvertes au sommet de lacolline avaient ainsi été associées àl'existence passée d'un simple village... Atort. En menant de nouvelles fouilles sur lacolline, les archéologues ont découvert queVlochós cachent bien plus de ruines qu'on nepense. Elles n'étaient simplement pasclairement visibles. «Un collègue et moi-même sommes passés sur le site dans lecadre d'un autre projet l'an dernier et nousavons immédiatement réalisé le grandpotentiel», explique dans un communiqué,Robin Rönnlund qui a dirigé les recherches.Une place et un réseau de rues dévoilés parradar En collaboration avec d'autreschercheurs et les services archéologiqueslocaux, un projet nommé VlochósArchaeological Project (VLAP) a vu le jour dansle but d'explorer les ruines. Les premièresrecherches ont eu lieu en septembre 2016 et

ont utilisé une méthode innovante pourexplorer le terrain sans endommager le siteantique. Plutôt que de mener des fouillesinvasives, les chercheurs ont en effet choisid'employer un radar à pénétration de sol ouradar géologique. La technique consiste àenvoyer des pulsations dans le sol etd'étudier la façon dont elles sont renvoyéesvers la surface par les objets éventuels qui s'ytrouvent. D'après les résultats dévoilés, lesarchéologues ont révélé la présence d'uneplace et d'un réseau de rues «qui indiquentque nous avons affaire à une citérelativement grande. La zone située àl'intérieur des murs de la ville mesure plusde 40 hectares», détaille Robin Rönnlund del'Université de Göteborg en Suède.

Des archéologues découvrent une mystérieusecité vieille de 2 500 ans en Grèce

Vingt-quatre heures. Voici letemps actuellement attribué àune journée complète. Toute-fois, cette durée n’est pas figée.Si l’on en croit les scientifiques,la rotation de la Terre aurait eneffet tendance à ralentir. End’autres termes, plus les an-nées passent et plus notre pla-nète met du temps pour tour-ner sur elle-même. De nom-breux facteurs peuventinfluencer la vitesse de rotationde la Terre mais la principaleraison de ce ralentissement estla Lune. Plus précisément laforce gravitationnelle exercéepar la Lune sur la Terre. C'est cephénomène qui est à l'originedes marées mais il a aussi pour

conséquence, à plus longterme, d'éloigner progressive-ment notre satellite naturel denotre planète et de ralentir larotation de cette dernière.Une vitesse de rotation qui di-minue D'après les estimationsdes scientifiques basées no-tamment sur l'observation dela position du Soleil, la vitessede rotation de la Terre auraitdiminué de façon non constantemais significative depuis la for-mation de la Lune. Ainsi, unejournée sur la jeune Terre nedurait probablement pas beau-coup plus de six heures il y aquelque quatre milliards d'an-nées. De même, au temps desancêtres des dinosaures par

exemple il y a environ 400 mil-lions d'années, une journée ter-restre était bien plus courtequ'aujourd'hui, avoisinant sansdoute les 22 heures. Et le phé-nomène a perduré au cours desmillions d'années suivants.Pour estimer son rythme, deschercheurs ont mené une étudeavec des données astrono-miques remontant jusqu'à 2 500ans. Ils sont arrivés à la conclu-sion que sur cette période, ladurée d'une journée auraitgagné entre 15 et 25 millio-nièmes de seconde chaqueannée. Sur une période de centans, cela aboutit à un allonge-ment moyen de 1,8 millise-conde. Des journées qui fini-

ront par faire 26 heures. Cechangement explique pourquoicertaines années le Service in-ternational de la rotation ter-restre et des systèmes de réfé-rence (IERS) doit rajouter uneseconde aux horloges ato-miques pour les faire corres-pondre aux mouvements de laTerre. Si ce phénomène se pour-suit à un rythme similaire, il estdonc inévitable que les jour-nées du futur dureront un jourjusqu’à 26 heures. Néanmoins,ça ne se fera probablement pasavant plusieurs millions d'an-nées, au grand détriment deceux qui trouvent toujours lesjournées trop courtes.

Dans le futur, les journéespourraient durer 26 heures sur Terre

La rotation de la Terre ne suit pas une valeur stable. Depuis des centaines de millions d'années, elle ralentit un peuplus chaque jour. Un changement qui pourrait un jour conduire à des journées d'une durée de 26 heures.

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1.- Selon le rapport Perspectives de l’Éco-nomie Mondiale du 4 octobre, présenté parle Fonds monétaire international (FMI),contrairement aux prévisions euphoriquesde certains experts, le cours du pétrole s’éta-blirait à 51 dollars en moyenne annuelle pour2017. Toujours selon le FMI, le PIB algériendevrait passer de 3,6 en 2016 à 2,9 en 2017.Mais le plus inquiétant c’est le prix de ces-sion du gaz traditionnel représentant untiers des recettes de Sonatrach avec uneprévision de 50% en 2020. Or, selon le FMI, ila atteint son cours le plus bas en douze ansen raison certes de la chute des cours du pé-trole, mais également la vigueur de l’offrerusse en gaz naturel et l’affaiblissement de lademande asiatique. La loi des Finances 2017prévoit malgré une baisse d’environ 30% dubudget d’équipement, un solde global duTrésor de1 248 milliards de dinars soit au cours du04/10/2016 de 109 dinars un dollar un défi-cit 11,44 milliards de dollars soit de 8%,contre un déficit de 15% en 2016. Alors quefaire (1) ?2.-Premièrement, il y a urgence d’aller versune allocation ciblée des ressources finan-cières et une rationalisation des dépenses(économies de gestion) tant pour la partiedevises que dinars, supposant de luttercontre les surcoûts et la corruption. Mais ilexiste des limites tant économiques que so-ciales quitte à étouffer toute l’économie,puisque l’Algérie est une économie rentièreoù les recettes en devises avec les dérivés re-présentent 97%. Les exportations hors hy-drocarbures étant marginales 83% du tissuéconomique repose sur le petit com-merce/services, le secteur productif, excepté

l’agriculture, étant embryonnaire et environ70% des besoins des ménages et des entre-prises publiques et privées dépendent del’extérieur.3.-Deuxièmement, accroître la fiscalité ordi-naire pour la sphère réelle pour les mé-nages et les entreprises, l’impôt direct étantle signe d’une plus grande citoyenneté, lafacilité pour tout gouvernement étant l’ac-croissement de l’impôt indirect injuste pardéfinition, tout en étant conscient que l’im-pôt peut tuer l’impôt, supposant une réformefiscale fondement à la fois de l’équité et del’efficacité, tout en intégrant intelligemmentpar des mécanismes transparents la sphèreinformelle loin de toute action administrativebureaucratique. 4.-Troisièmement, continuer le dérapage dudinar pour la partie dinar, pour ne pas diredévaluation, le cours étant passé de 75 di-nars un dollar il y a trois années à 110 dinarsun dollar et de 85 dinars un euro à 120 dinarsun euroà la fin 2016, constituant une épargneforcée, tant par rapport au dollar gonfle lafiscalité pétrolière (vente en dollars) et parrapport à l’euro la fiscalité ordinaire, lestaxes à la douane s’appliquant à un dinardévalué. Avec un cours de 75 dinars un dol-lar et 85 dinars un euro, le déficit du Trésordépasserait 20 milliards de dollars5.-Quatrièmement, continuer à puiser dansles réserves de change pour la partie de-vises qui, selon la Banque mondiale, clôtu-rerait à 112 milliards à la fin 2016 et selon labanque d’Algérie à 120 milliards de dollarsayant un répit de quatre années au vu des im-portations de biens et servies incompres-sibles, une économie productive mettant dutemps à l’instant T0 de sa mise en œuvre(minimum cinq années), le temps ne se rat-trapant jamais en économie.6.-Cinquièmement, aller vers un endettementextérieur ciblé pour la partie devises uni-quement pour les segments concurrentielsproductifs. 7.-Sixièmement, mettre en place une poli-tique avec de subventions et transferts so-ciaux ciblés inter socioprofessionnelle et in-

terrégionale. Mais n’ayant pas une vision desinistrose, la justice sociale, pas l’égalita-risme, n’est pas antinomique avec l’efficacitééconomique impliquant une plus grande mo-ralisation de la société et des dirigeants,supposant un partage équitable du sacri-fice, dont les responsables doivent donnerl’exemple et avoir un langage de vérité. Ainsi,la loi prévisionnelle des finances 2017 prévoit1 630,8 mds DA alloués aux transferts so-ciaux (23,7% du budget de l'année 2017), es-sentiellement destinés au soutien aux fa-milles, essentiellement à travers la subven-tion des prix des produits de base (céréales,lait, sucre et huiles alimentaires), au sou-tien à la santé et aux programmes natio-naux de logement. A l’avenir, si le cours se maintient entre 45/60dollars, cette généralisation des subven-tions, injuste par définition, sera intenable fi-nancièrement impliquant un ciblage pourles plus démunis et les secteurs que le gou-vernement veut encourager transitoirement.7. -Septièmement, la solution ultime conjonc-turelle serait la planche à billet – car avec 50dollars le baril, il n’y a plus de marges de ma-nœuvres en cas d’un cours de 50 dollars oumoins, et ce, d’autant plus qu’avec l’empruntobligataire qui a concerné surtout les surli-quidités au niveau de la sphère réelle assé-chant les banques, tout en ayant permis desrentes spéculatives avec les transferts defonds des banques à un taux d’intérêt de 2%vers le Trésor à un taux d’intérêt de 5% (voirnos contributions 2015/2016www.google.com 2014/2016) . Cette procé-dure n’est pas propre à l’Algérie, l’histoireéconomique montrant que la majorité desEtats en cas de crise budgétaire l’ayant uti-lisé pour réduire leur endettement public.Cela induit une épargne forcée, au détrimentdes couches défavorisées et moyennes, leprocessus inflationniste jouant comme vec-teur de redistribution de revenus au profitdes revenus variables qui en Algérie sonten dominance dans la sphère marchanderéelle et informelle. Eviter la dérive infla-tionniste comme au Venezuela (plus de 300%)

suppose une régulation forte conciliant lecadre macro-économique et le cadre ma-crosocial. 8.- Huitièmement, pour éviter le scénariodramatique des impacts de la baisse ducours du pétrole des années 1986, la solutionla plus durable est d’avoir une vision stra-tégique afin d’asseoir une économie diver-sifiée dans le cadre des valeurs internatio-nales. Il ne faut plus se faire d’illusions, uncours de pétrole entre 80/100 dollars est im-probable rendant urgent, pour l’Algérie, sielle veut éviter la marginalisation, l’émer-gence d’une économe diversifiée dans lecadre de la mondialisation. Sans réformesstructurelles profondes, supposant un mi-nimum de consensus politique et social etune visibilité et cohérence dans la démarchedes réformes, il ne faut pas s’attendre à desmiracles. En résumé, afin comme le prévoit le FMId’avoir une réduction progressive du déficitbudgétaire entre 2017-2020, ces huit actionspeuvent être combinées mais supposant unevision stratégique et une maîtrise de la ré-gulation d’ensemble évitant les tactiquesconjoncturelles qui reportent les tensionsdans le temps. Comme instruit par le prési-dent de la République et pour des raisons desécurité nationale, le langage de la vérités'impose. L’Algérie n’a pas d’autres choix :réussir les réformes qui seront douloureusesà court terme mais porteuses d’espoir àmoyen et long termes pour les générationsprésentes et futures, possédant toutes lespotentialités pour réussir supposant uneautre démarche où le Politique, l’Econo-mique, le Social, le Culturel sont dialecti-quement liés. Ou rester en statu quo en re-tardant les réformes structurelles, ce quiconduira inéluctablement à la cessation depaiement à l’horizon 2020 avec les risques detensions sociales et la déstabilisation de larégion méditerranéenne et africaine, avecdes interférences étrangères, du fait que l’Al-gérie est un enjeu géostratégique, ce qu’au-cun patriote algérien ne souhaite.

A. M.

Entre 2017 et 2020

contributionLa NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Les huit solutions face aux tensions budgétairesde l’économie algérienne

,Pour la première fois, la référence avec l’épuisement du Fonds de régulation comme je l’ai préconisé il y a quatreannées pour plus de transparence d’efficacité de la dépense publique, le gouvernement a retenu avec réalisme,la moyenne du marché prévue c’est-à-dire 50 dollars le baril pour 2017 avec un important déficit du Trésor dontl’avenir entre 2017 et 2020 sera lié à l’évolution du cours du pétrole/gaz. Avec l’épuisement du Fonds de régulation des recettes à la fin 2016, que faire? car tout accroissement des dépenses par rapport aux recettesprévues accroîtra le déficit budgétaire avec un impact inflationniste ? Il faudra distinguer la part des dépensesen dinars (solutions internes) de la part en devises et distinguer les actions conjoncturelles, des actions struc-turelles qui seules sont une réponse appropriée aux défis futurs du pays.

Dr Abderrahmane Mebtoul, professeurdes universités, expert international

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planèteLa NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

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Situé dans le nord de l'Afrique, le Saharaest considéré comme le plus vaste dé-sert chaud au monde. On y enregistre ré-gulièrement des températures dépassantles 50°C, des conditions auxquelles s'ajou-tent des précipitations extrêmementfaibles et rares. Le Sahara connaîtraitmême les pluies annuelles les plus faiblesde la planète. Pourtant, c'est bel et biendans ce désert qu'un photographe a im-mortalisé le 19 décembre un phénomèneexceptionnel : des chutes de neige. Ellesse sont produites plus précisément dansla partie algérienne du Sahara à proxi-mité de la ville de Aïn Sefra. «Tout lemonde était stupéfait de voir la neigetomber dans le désert, c'est tellementrare», a témoigné Karim Bouchetata pourThe Independent. «C'était magnifiquealors que la neige tombait sur le sable»,a poursuivi le photographe qui a capturéde splendides clichés du phénomène. Onpeut y voir les teintes orangées du sablese mêler à des étendues d'un blanc nei-geux ondulant parmi les dunes. Il n'avaitpas neigé depuis 1979. Selon Karim Bou-chetata, il n'avait pas neigé dans la région

d'Aïn Sefra située dans le nord-ouest del'Algérie depuis février 1979, lorsqu'unetempête de neige s'était abattue et avaitparalysé le trafic. A l'époque, le phéno-mène n'avait alors duré qu'une trentainede minutes. Malgré ses températuresmaximales atteignant les 50°C, le Saharaconnaît une certaine fraicheur en hiver.Aïn Sefra et ses environs sont situés dansles montagnes de l'Atlas à quelque 1 000

mètres d'altitude où les températuresmaximales avoisinent en décembre les10°C en moyenne. Toutefois, les relevésmétéorologiques ont fait part lundi detempératures 10 à 15°C plus basses qui,couplées à une dépression circulant dansles hautes altitudes, auraient favorisé deschutes de neige exceptionnelles. Le phé-nomène a même pu être observé depuisl'espace par le satellite LandSat 7 de la

Nasa, qui a photographié des paysagestortueux recouverts de neige près de lafrontière entre le Maroc et l'Algérie. Mal-heureusement, le phénomène n'a pas per-duré longtemps. D'après Karim Bouche-tata, la neige avait déjà totalement fondule lendemain.

Une nouvelle étude menée par des cher-cheurs de l'université de Caroline du Norddévoile les capacités préoccupantes d’uneespèce de fourmis d’Éthiopie capable deformer des supercolonies invasives. L’in-troduction d’une espèce invasive n’estpas une menace à prendre à la légère,d’autant plus si cette dernière se déve-loppe rapidement. C’est le cas de certainsspécimens de fourmis éthiopiennes ca-pable de s’organiser en «supercolonies» deplusieurs dizaines de kilomètres. La théo-rie d’une potentielle invasion à échellemondiale ressemble à un scénario toutdroit sorti d’une œuvre de science fic-tion. Toutefois, il s’agit bel et bien d’uneréalité qui pourrait survenir si rien n’estfait pour empêcher un tel désastre.L’alerte a été récemment lancée par uneéquipe de l'université de Caroline du Nord.Celle-ci a eu l’occasion de se rendre jus-qu’aux forêts jouxtant les ancienneséglises orthodoxes d’Éthiopie pour y étu-dier les fourmis qui peuplent ces régions.Des supercolonies invasives, leurs ob-servations se sont centrées sur une es-pèce particulière connue sous le nomscientifique de Lepisiota canescens. Leursrésultats, publiés dans la revue InsectesSociaux et relayées sur le site de l’uni-versité, rapportent chez ces spécimensdes mœurs pour le moins singulier. Selonles scientifiques, ces insectes auraienttendance à former des supercolonies. Cesorganisations sont d’ailleurs tellement

bien stabilisées qu’elles peuvent atteindredes tailles extrêmement importante si leniveau des ressources alimentaires estsuffisant. Le problème, c’est qu’en gran-dissant ces supercolonies finissent parenvahir les terres voisines et arriventmême parfois jusqu’aux villes. Pour Mag-dalena Sorger, auteur principale del’étude, les fourmis présentent «un fortpotentiel pour devenir une espèce en-vahissante à l'échelle mondiale». Desfourmis qui gagnent les villes En Éthiopie,beaucoup d’églises sont entourées de

forêts dont certaines datent de plus de 1500 ans. Ces espaces boisés, variant dequelques hectares à plus de 400, sontconsidérés comme des petites oasis aumilieu de vastes étendues stériles et deterres agricoles. Les fourmis L. canes-cens sont endémiques de ces forêts. Tou-tefois, elles semblent désormais se dé-placer en grand nombre au-delà de cesterritoires, faisant fi des changementsenvironnementaux que cela comporte.On les retrouve même parfois au borddes routes et au cœur de petites com-

munes. Autant dire que leur facultéd’adaptation et de prolifération est pra-tiquement sans limite. Une réalité trèspréoccupante. A l’heure actuelle, sur lesplus de 12 000 espèces de fourmis ré-pertoriées, seules 20 espèces sontconnues pour ces capacités à formerd’immenses colonies. Prévenir l’invasionvers de nouveaux continents, pour lesscientifiques, il convient d’être particu-lièrement attentifs et de surveiller l'évo-lution de ces insectes. Le développementdu tourisme et du commerce internatio-nal augmente en effet les risques que lesspécimens envahisseurs se retrouventpar inadvertance introduits dans d’autresparties du monde et colonisent de nou-veaux continents. D'autres espèces dugenre Lepisiota ont d’ailleurs déjà en-vahi le Parc national Kruger en Afrique duSud et le port de Darwin en Australie,obligeant les autorités à fermer durantquelques jours. La prudence est doncde mise. D'après Magdalena Sorger, lanouvelle recherche va offrir des infor-mations sur la façon dont les fourmis vi-vent dans leur habitat naturel. Des don-nées qui pourraient s'avérer précieusessi cette espèce devient réellement inva-sive. «Nous connaissons rarement deschoses sur la biologie d'une espèce AVANTqu'elle ne devienne invasive", souligne lascientifique dans un communiqué.

Des chutes de neige au Sahara observées pour la première fois depuis 37 ans

Environnement

Des fourmis capables de former des supercoloniespourraient envahir le monde

Ethiopie

,Pour la première fois depuispresque 40 ans, le Sahara norma-lement connu pour sa chaleur suf-focante s'est recouvert de chutesde neige, créant d'incroyablespaysages mêlant le sable et leblanc neigeux.

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La troisième place est revenue à laFrance, vainqueur des Etats-Unis (45-33)lors du match de classement. Les sélec-tions russe et italienne ont atteint la fi-nale, en battant en demi-finales, respec-tivement, la France (45-28) et les Etas-Unis (45-36). De son côté, la sélectionalgérienne a terminé à la 14e et dernièreplace du classement par équipes, aprèsavoir encaissé dimanche trois défaitesconsécutives. En 1/8e de finale, les Algé-riennes Meriem Mebarki, Anissa Khel-faoui, Zeboudj Sonia et Narimene El-Houari ont perdu leur duel face aux Sud-Coréennes (45-21), avant de s'incliner enmatch de classement (9e-15e places) de-vant les Autrichiennes (45-23). Les co-équipières d'Anissa Khelfaoui se sont in-clinées une nouvelle fois devant les re-présentantes de Hong Kong (45-35), pourle classement des 13e et 14e places. Enindividuel, les escrimeuses algériennesAnissa Khelfaoui et Meriem Mebarkiavaient été éliminées samedi du tableaudes 64 en s'inclinant, respectivement,face à l'Américaine Sylvie Binder (15-11)et l'Autrichienne Freya Cenker (15-5). Lesautres Algériennes engagées dans la com-

pétition à savoir Sonia Zeboudj, YasmineTentaz, Narimene El-Houari, Yasmine Me-naouer, Leïla Ghazi, Nihel Guemmar etYelli Sadoudi, ont toutes été éliminéesdès la phase de qualification, disputéesamedi matin, tandis qu'Amira Rouibet adéclaré forfait pour blessure. Outre l'Al-

gérie, cette étape de la 30e édition de lacoupe du monde de fleuret féminin a en-registré la participation de l'Autriche, duCanada, de l'Espagne, de la France, del'Allemagne, de la Grèce, du Hong Kong,de la Hongrie, de l'Italie, de l'Inde, duJapon, de la Corée du Sud, de la Pologne,

de la Roumanie, de la Russie, de la Tur-quie, des Etats-Unis et de la Chine.L'étape d'Alger, la 3e de la Coupe dumonde-2017 après Cancun (Mexique) etTurin (Italie), est la seule inscrite au cir-cuit d'Afrique de fleuret féminin.

R. S.

Mondial-2017 de fleuret dames (3e étape - par équipes)

sport La NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

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n Les Italiennes au top du podium. (Photo > D. R.)

,La sélection italienne d'escrimea remporté le titre par équipes dela 3e étape de la Coupe du monde-2017 de fleuret féminin, en bat-tant en finale son homologuerusse (45-35), dimanche à la salleHarcha (Alger).

L’Italie triomphe à Alger

, La sélection algérienne féminine defootball effectuera un stage du 21 au 26janvier au Centre Technique Nationalde la FAF à Sidi Moussa (Alger) en pré-vision des prochaines échéances offi-cielles, a indiqué la Fédération algé-rienne de football (FAF). Le sélectionneur national, AzeddineChih a convoqué pour ce stage 27joueuses évoluant dans le champion-nat national. Le noyau de l'équipe

reste le même renforcé par quelquesnouvelles joueuses. Ce nouveau stage,le second de suite après celui effectuéen décembre dernier, entre dans lecadre de la préparation des élimina-toires de la Coupe d'Afrique des na-tions CAN-2018, qualificatif au mon-dial 2019. Liste des joueuses convoquées : Ta-kenint Kahina ( ASSN), HouchecheMounia (ASSN), Kendouci Zineb

(ASSN), Feddoul Nadjet (ASSN) KesriWahida (ASSN),Ouadah lsma (ASSN),Brahimi Rayene (FC.Constantine) Mes-kari Baya (FC Constantine),Merrouchelmene (FC Constantine) BenlekhlefBesma (FC Constantine), Smail Safia(FC Constantine) Zeggari Amel (FCConstantine), Layeb Wafa (lF Khroub),Sadou Habiba (AFFAK Relizane) Se-kouane Fatima ( AFFAK Relizane), Be-khjda Fethia( AFFAK Relizane) Bou-

hani Benziane Naima (AFFAK Reli-zane), Arbiaouda Keltoum (AFFAK Re-lizane) Hamideche Aicha(AFFAK Reli-zane), Betedghami Fatima Zohra (ln-tissar Oran) Zenasni Amel (lntissarAran), Aiït Mehdi Saïda (CFF Akbou),Adjaoud Loubna (CFF Akbou) Ben-boudjemaa Lila (CFF Akbou) Affak Hou-ria ( ASE Alger-Centre) Bara Fatima (ASEAlger-Centre) Akli Laetitia (ASE Alger).

R.S

La sélection féminine en stage à Sidi Moussa CAN-2018 (dames)

T U R F Hippodrome de Djelfa«Prix : Ihtilal» - Arabe NEE - Dotation : 310 000 DA - 1 200 m - 15h30 Pronostic : 2.8.9.10.1.11.4

Quinté - Quarté

PROPRIETAIRES CHEVAUX JOCKEYS PDS CDS ENTRAINEURS

K BENDJEKIDEL

N YAICHE

L CHEIKH

N YAICHE

K MABKHOUTA

H DJAIET

M BELFAIZA

L AMRAOUI

L AMROUI

M DHAIRI

LLE AYLASSUO

B SERRAY

1 LOVE STORY

2 ERRISALA (0)

3 EL JANA (0)

4 ANARIS

5 SAOUT RABIAA

6 MARAOUIS

7 ITAFRAOUA

8 ESPAGNOL

9 TOUDERT

10 MALIK DE CHEBLI

11SARA DE PIBOU

12 ORLIE

13 RAFIK EL HAYET

D BOUBAKRI

A ATTIA

L RAHMOUNE

S THAMEUR

A ATTIA

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JJM MAACHE

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M BOURAGHBA

PROPRIETAIRE

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PROPRIETAIRE

N KORIBA

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La domination zimbabwéenneétait totale. Considérée pourtantcomme la plus faible équipe dugroupe B que certains qualifient de«groupe difficile», l’équipe zim-babwéenne qui dispute seulementsa 3e CAN a donné du fil à retordreaux Fennecs. Percutant pendanttout le match, Khama Billiat a failliouvrir le score d'une sublime re-prise de volée mais le poteau asauvé M'Bohli (11e). Toutes les par-ties étaient surveillées par dessentinelles mieux organisées stra-tégiquement. Ces surprenants zim-babwéens pour leur entrée enCoupe d'Afrique des nations, di-manche à Franceville, étaient dé-cidés à en découdre avec lamarque algérienne. Le camp desVerts, bombardé par des tirs d’uneattaque organisée, prenait feu et afailli être réduit en cendre. A la13e, Mahrez qui, d'une superbe ins-piration, a trouvé l'ouverture pourenfoncer sa première flèche 1-0 alancé ainsi idéalement l’Algérie.Pas pour longtemps puisque Ku-dakwashe Mahachi égalise cinqminutes plus tard 1-1. Cette égali-sation n’a pas permis aux acteursalgériens de se redresser et demettre en place un mur défensif, amême fait échouer les tentativesdes Zimbabwéens. Nyasha Mu-shekwi aggrave la marque sur pe-nalty et ce après une demi-heure de jeu 2-1. Pendant cetemps, bravant le froid et la pluie,des millions d’Algériens étaient au

rendez-vous des écrans géants ins-tallés sur la grande placette descentre-ville des wilayas et descommunes. Ils étaient là à soutenirleurs fans. L’écho arrivera peut-être au Gabon, enfin de soiréegrâce aux images diffusées par noschaînes télés. La partie se terminepar le score inchangé, ce qui aencore refroidi les Algériens. Aprèsla pause, Georges Leekens effectueun choix fort et un premier chan-gement en sortant Mokhtar Bel-khiter, fautif sur le penaltyconcédé.La seconde mi-temps offrait unautre décor. Les Fennecs ont eu lapossession et plusieurs occasions,par Ramy Bensebaini notamment,mais sont restés vulnérables auxcontres des Warriors et à la vi-tesse de leurs attaques. RaïsM'Bohli a effectué une premièreparade décisive devant Billiat(54e), avant de récidiver en fin departie pour le tournant du match.Il faudra une nouvelle inspirationdu Ballon d’Or africain à la 82e mi-nute pour revenir à égalité et ainsisauver le point du nul. Une domi-nation totale. La circulation de laballe, et les positionnements desVerts sur le terrain, donnaient du

fil à retordre aux adversaires, quicherchaient la faille pour allermettre à plat l’excellent M’bolhi. Ala 55e Mahrez s'écroule dans la sur-face après un contact avec le ca-pitaine Katsande. Mais l'arbitren’accorde pas de penalty ! La dé-fense reprend du service, le centredéveloppait une autre forme decommunication, et les Zim-babwéens révisaient leur straté-gie pour éviter la concrétisation dela cascade de tirs des Brahimi,Ghoulem.On était tout proche du 3-1 pour leZimbabwe lorsque Malajila a chipéle ballon à Meftah pour se pré-senter seul face à M'Bohli. Mais lenouveau gardien du Stade rennaisa remporté son face-à- face et per-mit à l'Algérie d'exister encore.Sans oublier de signaler que sansun M’Bolhi, les Fennecs seraienttotalement écrasés, si ce n’estcette une nouvelle inspiration duBallon d’Or africain à la 82e mi-nute pour revenir à égalité et ainsisauver le point du nul. L’optimiseest de rigueur. Il s’agit là d’unebelle leçon qui servira certaine-ment de base de relance ce jeudiface à nos amis tunisiens, qui vien-nent d’empocher leur premièredéfaite 2-0 face aux Sénégalais.

H. Hichem

Les Impressions Brahimi : «On est très déçus, ona pris un but assez rapidementaprès notre premier but lors de lapremière mi-temps. Après l’ou-verture du score on s’est relâchéet on l’a payé cash. Heureuse-ment nous avons fait une grossedeuxième mi-temps ce qui nous apermis d’arracher le nul. Je penseque nous n’avons pas fait les ef-forts nécessaires pour remporterce match», a-t-il estimé.

Georges Leekens : «Heureuse-ment que le mental y était, cequi nous a permis de revenir auscore (…), pour la suite nous al-lons revoir les choses qui n’ontpas marché. On va prendre trèsau sérieux nos prochains matchsface à la Tunisie et au Sénégal»,a-t-il dit.

Bensebaini : «La partie étaitcertes difficile, tout le monde re-connaît que nous n’avons paspris le bon départ dans ce match.Nous avons pris un point, mieuxque rien, c’est important pournous. Je peux vous dire que nousallons tout faire pour rattraperce retard de points. Pour ne rienvous mentir, j’étais un peu fati-gué, et en plus c’est ma premièreparticipation en Afrique et j’ai eumal au genou lors des dix der-nières minutes de jeu, c’est monancienne blessure. Je vas voiravec le médecin, j’espère que cen’est pas grave. Nous avonsperdu un joker dans cette CAN,mais nous avons toutes leschances pour le récupérer.Guedioura : « Il est vrai qu’ons’est fait bousculer par les Zim-babwens en première mi-temps.La seconde mi-temps était à nous.Le score était pour moi logique,on doit apprendre de tout ça. Sur-tout que le gardien M’bolhi a faitun très grand match, cela nous apermis de résister.»

sportLa NR 5750 - Mardi 17 janvier 2017

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Coupe nationalemilitaire des luttesassociées

122 athlètesen compétition à Ouargla

Quelque 122 lutteursprennent part à la Coupenationale militaire desluttes associées, dont lescompétitions ont débutélundi au complexe sportifde la 4e région militaire(RM) à Ouargla. Répartis en12 équipes représentant lessix régions miliaires etdifférents corps de l’Arméenationale populaire (ANP),ces lutteurs sont en licedans deux disciplines, àsavoir la lutte libre et lalutte gréco-romaine, danshuit catégories de poidsde 47 à 130 kg, selon lesorganisateurs. Le coupd'envoi de ce rendez-voussportif a été donné aunom du général-majorcommandant de la 4e RM,par le Chef de la cellule dedéfense contre aéronef, lecolonel Henni Cherif, qui amis en relief l’importancedu sport militairepermettant notamment depromouvoir et de renforcerles aptitudes physiques etpsychologiques deséléments de l’ANP.S'étalant sur trois jours(16-18 janvier), cettecompétition sportive seraclôturée par unecérémonie de remise demédailles et des prix auxvainqueurs.

E ND E U X M O T S

,Certes, ils avaient manquéd’audace. L’approche tech-nique en première mi-temps afait défaut. La non méconnais-sance de l’adversaire auraitcontribué indéniablement àbloquer, voire même pertur-ber le fonctionnement de l’ap-pareil central et à déréglertotalement la défense.

nMandi et consorts ne méritaient pas mieux. (Photo > D. R.)

Une belle leçon à méditer pour rester encore au Gabon

Quotidien national d’information. Edité par laSarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mailpub : [email protected] -ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger.Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax: 021 73.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Equipe nationale

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Les choix contestés de Leekens

Les Verts ratent leur première sortie en Couped’Afrique

,La sélection nationale de foot-ball a complètement raté ses dé-buts à la 31e Coupe d’Afrique desnations CAN-2017 au Gabon (14janvier-5 février) en concédant lematch nul face à une surprenanteéquipe du Zimbabwe (2-2) au mo-ment où le choix de joueurs ducoach national Georges Leekensont été remis en cause par les ob-servateurs. Comme il fallait s'y at-tendre, Georges Leekens a choiside commencer le tournoi avec leonze auquel tout le monde s’at-tendait. Deux joueurs ont signéleur première titularisation faceaux «Warriors» : les défenseursRamy Bensebaini et Mokhtar Bel-khiter. Si Bensebaini a pu tirer sonépingle du jeu en sortant unmatch presque parfait dans l’axecentral, les choses n’ont pas bienmarché pour le latéral droit Bel-khiter, remplacé au bout d’une mi-temps et tenu responsable desdeux buts inscrits par le Zim-babwe. L'ancien joueur du MCE

Eulma (Ligue 2/Algérie) n’a rienmontré durant les 45 minutes pas-sées sur le terrain, bien aucontraire, il aura été l’ombre delui-même.La rentrée de l’expérimenté RabieMeftah en seconde période a puéquilibrer le flanc droit de la dé-fense algérienne et se positionneidéalement pour tenir sa placedans le onze jeudi lors du matchdécisif face à la Tunisie, battuepar le Sénégal (2-0). La titularisa-tion de Belkhiter s’est avérée fi-nalement un mauvais choix duLeekens, appelé à revoir sescartes en vue des deux prochainsmatchs.Selon certains spécialistes pré-sents dimanche au stade de Fran-ceville, l’absence des deux cadorsCarl Medjani et Sofiane Feghoulide cette CAN s’est faite lourde-ment ressentir, eux qui pouvaientdonner, grâce à leur expérience,plus de stabilité à une équipe quia raté sa première sortie.

«Pas le droit à l’erreur face à l’Algérie»Kasperczak sélectionneur de la Tunisie

,Le sélectionneur de l’équipe tu-nisienne de football le Franco-po-lonais Henry Kasperczak a qualifiédimanche soir de «décisif» le matchface à l’Algérie prévu jeudi au stadede Franceville (17h) comptant pourla 2e journée (Gr. B) de la Couped’Afrique des nations CAN-2017 auGabon (14 janvier-5 février). «C’estun match difficile que nous ne de-vons en aucun cas rater. Pour moi,se sera un tournant important dansl’optique d’une qualification au 2etour de la compétition. Nous gar-dons nos chances intactes, la vic-toire est impérative lors de ce duelmaghrébin», a estimé le coach des«Aigles de Carthage» lors d’uneconférence de presse à l’issue de ladéfaite concédée face au Sénégal(2-0).L’Algérie a complètement raté sesdébuts en concédant le match nul(2-2) face aux «Warriors» du Zim-babwe. «Je regrette beaucoup cette

défaite, notamment les nom-breuses occasions ratées en se-conde période. Mais dans l’en-semble, il y’a eu des choses posi-tives. Le Sénégal a eu beaucoupde chance à marquer. Elle aconfirmé qu’elles restait uneéquipe solide dans ses trois com-partiments», a-t-il ajouté. De soncôté, le sélectionneur du SénégalAliou Cissé a relevé le mérite de sesjoueurs dans cette victoire. «Le mé-rite revient aux joueurs. Ils ont étécombatifs jusqu’au bout. Nousavons trouvé des difficultés en se-conde période, en raison de la ré-action des Tunisiens qui voulaientrevenir dans le match. C’est très im-portant de démarrer le tournoi parune victoire», a-t-il souligné. Lors dela 2e journée, prévue jeudi, l’Algé-rie et la Tunisie seront opposésdans un match qui promet (17h)alors que le Sénégal jouera la qua-lification face au Zimbabwe (20h).

Page 20: Mise en page 1 - lnr-dz.comlnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2017-01-17/lnr.pdf · pour trouver des solutions à leurs problèmes. Entre autres, la hausse du nombre de postes de résidanat

C’est peut-être vrai que lesVerts étaient meilleurs en se-conde période en dominant leuradversaire du jour, mais il fau-dra vivement remercier le gar-dien M’bolhi et Mahrez. Le pre-mier a sauvé l’Algérie de plu-sieurs buts tout faits et lesecond a pesé par son talenten marquant par deux fois. Lepoint du match nul pourraitavoir son importance pour lasuite de la compétition. LesVerts ont été surpris par lesWarriors, qui ont pris le matchà leur compte en s’installantdans le camp algérien. Ilsétaient d’ailleurs les premiers àfaire bouger la défense algé-rienne. Billiat s’est illustré endeux minutes. Il a forcé M’bolhià sortir le cuir en corner (8’)avant de voir sa reprise s’écra-ser sur le poteau après que leballon ait été touché des boutsdes doigts par le keeper algé-rien. Mais c’est sur un contre ra-pide que les Algériens ontréussi à faire la différence. Mah-rez parvient à se déjouer de sesvis-à-vis et envoie le cuir mou-rir dans les filets après que leballon ait touché le poteau(12’). Mais la défense algérienneétait toujours sous pression,d’autant plus que les Zim-babwéens étaient les maîtresdu milieu de terrain. Les ad-versaires des Algériens avaientaussi compris qu’il y avait unbon coup à jouer sur le côtédroit des Verts. Et c’est juste-ment de là que Mahachi est par-venu à tromper M’bolhi aprèsavoir mis dans le vent Belkhiter(17’). Le même joueur a butésur M’bolhi qui a sauvé sa cage

d’un second but tout fait (21’).Mais à la 28e minute, le défen-seur Belkhiter provoque un pe-nalty stupide. Mushekwi prendle gardien algérien à contre pied(29’). La mi-temps a été siffléesur le score de 2 buts à 1 en fa-veur du Zimbabwe.

Algérie – Tunisie déjà décisifLa première réaction deGeorges Leekens après la mi-temps était de sortir Belkhiteret son remplacement par Mef-tah. Les Verts sont devenus deretour des vestiaires plusconquérants. Ils ont même do-miné leur adversaire du jour,revenus en arrière et opérant

par des contres. Et il a manquétrès peu de choses à Billiat pourinscrire une troisième réalisa-tion si ce n’est la belle paradede M’bolhi, qui a sorti le ballonen corner (52’). Bentaleb a vusa reprise passer juste à côté dela cage (54’). La barre transversale est venueaider le gardien Mukruva pardeux fois. D’abord sur la têtede Bensebiani sur corner (58’)et aussi sur un mauvais déga-gement d’un défenseur à lasuite d’un retrait de Ghoulam(72’). Mais dix minutes plustard, Mahrez est parvenu re-mettre les pendules à l’heure àla suite d’un tir qui surprit le

gardien zimbabwéen. Le matchs’achève sur le score de 2 butspartout. Les joueurs savent dé-sormais que tous leurs adver-saires ne sont pas du tout im-pressionnés par leur statut etne leur feront pas de cadeaux. Après le nul concédé par l’Al-gérie face au Zimbabwe (2-2) etaussi la défaite concédée par laTunisie devant le Sénégal (0-2),le match de la seconde journée,prévu jeudi prochain est déjàcapitale pour la qualification enquart de finale de la CAN. LesAlgériens ont une revanche àprendre sur les Aigles de Car-thage, qui les avaient battuslors de leur dernière confron-

tation de la CAN-2013 en Afriquedu Sud sur le score d’un but àzéro. Les coéquipiers de Bra-himi devront hausser le niveaujeu et montrer autre chose quela dernière sortie face au Zim-babwe. Georges Leekens, quiconnaît bien la Tunisie pourl’avoir drivée, va devoir trou-ver, lui aussi, la bonne formulepour gagner ce match très im-portant pour les Verts maisaussi pour lui.

Khaled M.

A voirnORTB : Ghana - Uganda à 17hnORTB : 19h Mali - Egypte à 20h

n Les joueurs du Zimbabwe ont donné des sueurs froides aux Verts. (Photo > D. R.)

Mondial-2017 de fleuretdames (3e étape - paréquipes)L’Italie triomphe à Alger

Equipe nationaleUne belle leçon àméditer pour resterencore au Gabon

en direct le match à suivre

sportLa NR 5750 – Mardi 17 janvier 2017

Kasperczaksélectionneur de la Tunisie«Pas le droit à l’erreurface à l’Algérie»

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NRCAN-2017

Nul heureux des Verts !,La sélection algérienne defootball a arraché un nulheureux dimanche, lors dela première journée dugroupe B face au Zimbabwe(2-2) pour le compte de laCAN-2017.

L’Algérie a évité de justesse une défaite qui aurait faitdésordre. Elle a énormément souffert avant d'arracherle match nul grâce à la magie de Mahrez et d’un M’bolhides grands jours. Les Fennecs, donnés archi-favoris,ont frisé la correctionnelle contre le Zimbabwe, l'équipeprésumée la plus faible du groupe. Ils ont donné dessueurs froides aux supporteurs algériens, déroutés etabasourdis par le très faible niveau de l’équipe dans lapremière partie du match. Même le déclic, survenu tar-divement, n’a pas été d’un grand secours pour notreéquipe à l’individualisme avéré. Quels enseignementspeut-on tirer de ce match à mettre au plus vite aux ou-

bliettes ? Un seul même si nos spécialistes ont comptéune infinité d’enseignements. A notre humble avis,l’équipe d’Algérie recèle des individualités de très grandevaleur mais le bloc est grandement défaillant. Autre-ment dit, techniquement nos joueurs surclassent tousleurs homologues des autres pays présents à cette CANmais on n’a pas d’équipe, au sens purement footballis-tique du terme. Il ne faut pas chercher ailleurs ni dis-courir indéfiniment sur cette contre-performance, lemal des Fennecs est dans le groupe. Seul Halilhodzic aréussi à former un groupe solidaire, combatif à souhait,formidablement uni et de surcroît gagneur. Depuis, tous

les autres sélectionneurs ont échoué dans la mission deconstruire une deuxième fois le bloc. Ils ont tous butésur ce problème autant que l’actuel entraîneur dont lamission est des plus compliquées. Saura-t-il trouver leremède contre la Tunisie ? Difficile à dire dans uneconjoncture où l’équipe nationale se cherche toujours,montrant des signes flagrants de faiblesse et où l’indi-vidualisme prend largement le pas sur le collectif. Lee-kens est dans de beaux draps, à plus forte raison que laTunisie est de loin plus forte que le Zimbawe et repré-sentera un autre os dur pour les Fennecs.

Assem Madjid

Défaillance dans le collectifLa Der