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présente

TerredeRosesLefilm#terrederoses

#JournéeDesFemmes

Canada / Allemagne • 2016 • Durée : 86 min

SORTIE LE 8 MARSà l'occasion de la journée des femmes

Un film de ZAYNÊ AKYOL

DistributionEUROZOOM

22, rue La Fayette - 75009 ParisTél. : 01 42 93 73 55

[email protected]

PresseIsabelle DUVOISIN Tél : 06 81 34 77 [email protected]

Matériel téléchargeable sur fttp://ftp.eurozoom.fr/TERREDEROSES

Meilleur documentaireDOC ALLIANCE

LOCARNO 2016

Page 3: Mise en page 1 - ASSOCIATION · 2018. 1. 24. · SYNOPSIS Dans les montagnes et le désert du Kurdistan, des femmes luttent contre Daech et défendent leur territoire. TERRE DE ROSES

SYNOPSISDans les montagnes et le désert du Kurdistan, des femmes luttent

contre Daech et défendent leur territoire. TERRE DE ROSES nous dévoile

le quotidien de ces combattantes aguerries qui continuent de rire, de

vivre et d’être femmes, prenant soin d’elles comme de leurs armes.

Fières, courageuses et déterminées, elles sont aux premières loges du

combat contre la barbarie tout en incarnant un idéal révolutionnaire

axé sur l’émancipation des femmes.

TERRE DE ROSES est un message d’amour et de paix, une fenêtre

ouverte sur un monde méconnu au sein duquel se dessine le visage

occulté de cette guerre médiatisée : le visage féminin et féministe d’un

groupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.

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À PROPOS DU KURDISTANLes Kurdes forment le plus grand peuple apatride au monde. Depuis l’accord du traité de Lausanne, datant de 1923,ils sont divisés entre la Turquie (20 millions), l’Iran (8 millions), l’Irak (6 millions) et la Syrie (2 millions). Le termeKurdistan – pour désigner le pays des Kurdes – n’est légitime que depuis 2005, en Irak, à la suite du référendum lancépar Massoud Barzani, président de cette région aujourd’hui autonome. Les Kurdes sont à 80 % musulmans, maisd’autres confessions telles que l’alévisme, le yézidisme, le yaresanisme, le christianisme et le judaïsme sont pratiquées.

À PROPOS DU PKKFondé en 1978 par Abdullah Öcalan et armé en 1984, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est d’abord unmouvement de guérilla d’inspiration marxiste-léniniste visant l’indépendance des régions à majorité kurde. Depuis2005, le Parti prône un nouveau système politique nommé le Confédéralisme démocratique, lequel revendiquel’auto-gérance du peuple en appliquant une démocratie directe.

À PROPOS DU FILMÉprises de justice, elles sont aux premières loges d’un combat de libération au Moyen-Orient. Ces jeunes femmes, pourqui les armes n’ont plus de secret, appartiennent à la branche armée du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, quiest aussi un mouvement de guérilla actif. Le groupe défend les régions kurdes victimes des attaques militaires des paysavoisinants. Aujourd’hui, ces guérilléras combattent Daech (le groupe armé État islamique) près des frontières de l’Iraket de la Syrie. Le documentaire TERRE DE ROSES met en lumière le quotidien de ces femmes qui luttent collectivementpour un idéal révolutionnaire. Plusieurs d’entre elles, et plus particulièrement Rojen et Sozdar, nous livrent sans détourleurs réflexions et leurs aspirations, tout en nous invitant à partager leur intimité.Leur camp est situé dans les montagnes du Kurdistan truffées de mines où elles mènent une vie de nomade assujettieaux exigences de la guérilla. Alors que leur chef, Abdullah Öcalan, est emprisonné par le régime turc depuis 1999, cescombattantes du PKK poursuivent leur lutte pour l’instauration d’un système démocratique plus juste. En pleine nature,elles suivent une formation idéologique et pratique avant d’être envoyées sur la ligne de front. Dans une atmosphèrede camaraderie militante, leur quotidien se déroule au rythme des réunions politiques, des cours de stratégie, del’entraînement physique et du maniement des armes. En leur donnant une voix, le film capte les activités ritualiséesde ces femmes ainsi que les liens affectifs et intellectuels qui les unissent. Avec sincérité et authenticité, elles se dévoi-lent à la réalisatrice, alors que nous sommes les témoins privilégiés de ces moments suspendus, volés à la guerre.TERRE DE ROSES est aussi un film sur l’attente. Au loin, l’ennemi s’active et menace, alors que chacune de ces femmesn’a qu’une envie : celle de déloger le groupe armé État islamique de son territoire. Si ces combattantes aguerriesoccupent une place centrale au sein de l’organisation du PKK, elles apportent aussi une tonalité différente à la luttearmée. Au milieu des montagnes rocailleuses et du désert aride, elles sont l’avenir d’un peuple et portent avec assu-rance un idéal au service duquel elles ont engagé leur vie. À l’heure où la lutte contre Daech s’intensifie au Moyen-Orient, ces femmes sont à l’avant-scène du combat contre la barbarie. Ce film est une fenêtre ouverte sur un mondeméconnu au sein duquel se dessine le visage occulté de cette guerre médiatisée : le visage féminin et féministe d’ungroupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.

Source ONF

À SAVOIR AVANT DE VOIR TERRE DE ROSESLe Kurdistan est une région géographique et culturelle majoritairement habitée par le peuple kurde qui signifie littéra-lement “pays des Kurdes”.

Les Kurdes forment le plus grand peuple apatride au monde. Depuis l’accord du traité de Lausanne, datant de 1923,ils sont divisés entre la Turquie (20 millions), l’Iran (8 millions), l’Irak (6 millions) et la Syrie (2 millions).

Le PKK est le parti des travailleurs du Kurdistan, formé en 1978. Révolutionnaire, il se bat pour l’autonomie duKurdistan. Il est en opposition armée, sous forme de guerilla, avec la Turquie depuis 1984. Depuis 2005, le Parti prôneun nouveau système politique nommé le Confédéralisme démocratique, lequel revendique l’auto-gérance du peuple enappliquant une démocratie directe.

Le PKK est considéré comme un groupe terroriste par plusieurs États et organisations dans le monde, dont les États-Unis,le Canada et l’Union européenne.

Le PKK combat l’État islamique aux frontières de la Turquie et de la Syrie.

Le PKK est composé à 40 % de femmes. Féministes, celles-ci se battent pour l’autonomie du Kurdistan et contre l’Étatislamique, mais aussi pour défendre la cause des femmes dans la région. Elles dénoncent, entre autres, l’oppressionmasculine, les inégalités et la discrimination.

La cinéaste Zaynê Akyol est d’origine kurde. Elle est née en Turquie et réside à Montréal depuis sa petite enfance.

Alors que la cinéaste était enfant, une jeune Kurde qui la gardait à Montréal s’est engagée volontairement dans le PKK.Elle n’avait que 18 ans. Cet événement a beaucoup marqué la jeune cinéaste. TERRE DE ROSES est son premier longmétrage et rend hommage à cette jeune femme.

Gulîstan est le nom de cette connaissance disparue trop tôt. C’est aussi le nom poétique de la région du Kurdistan, quise traduit ”terre de roses“ en français.

Au cours de sa recherche sur Terre de Roses afin de mieux comprendre son parcours et ses motivations, la cinéastea pris contact avec le PKK. Le groupe a ensuite accepté de la recevoir pendant plusieurs mois dans les montagnes etle désert kurde au sein d’un groupe de ”camarades“ entièrement féminin.

FESTIVALSPrix du Meilleur documentaire, Festival international de Valladolid (Espagne)

Prix du Meilleur film, Festival du film de Milan (Italie)Prix de la sélection Doc Alliance, Festival international du film de Locarno (Suisse)

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Au camp, avez-vous rencontré des difficultés inattendues ?Disons qu’il y a eu des conditions de tournage assez extrêmes. Dormir par terre, avec des animaux qui rentrent dans lesac de couchage, chauffer de l’eau pour se laver comme ça au milieu de la forêt… On peut dire qu’on a beaucoup appris!Dans les montagnes, on n’avait pas d’électricité. Donc le PKK nous a fourni des génératrices, qui étaient reliées à nouspar des câbles de 25 mètres. On devait tout charger notre matériel, et la nuit, les animaux grugeaient les câbles! Doncchaque matin, notre processus était de taper tous les câbles, s’organiser pour que ça tienne…Aussi, la nuit, on ne pouvait pas faire de lumière, parce qu’il y avait des avions turcs qui pouvaient passer. Donc on selevait et se couchait selon le soleil. Et quand on faisait nos backups, on mettait cinq ou six couvertures par-dessus nous,déjà qu’il faisait 35 ou 40 degrés. Des tonnes de couvertures et un ordi qui surchauffe!

Si c’était à refaire, est-ce que vous vous y prendriez de façon différente?Je pense que je planifierais mieux mon temps. C’est important d’être préparé. Avant mon premier voyage en 2011, jen’étais jamais allée ni au Kurdistan, ni en Irak. Et le PKK ne m’avait pas donné la permission de lui rendre visite dansles montagnes. Mais j’en avais marre d’attendre. Je ne leur ai donc pas vraiment laissé le choix : je suis allée en Irak etje leur ai dit de venir me chercher. Ils ont fini par venir. Ce n’était peut-être pas la meilleure idée au monde parce quecinq jours plus tard, on se faisait attaquer.J’ai eu cinq jours pour filmer et faire une démo, pour prouver aux organismes financiers qu’à 23 ans, j’étais capabled’aller dans les montagnes du Kurdistan filmer des “terroristes”. Elles ne le sont pas pour moi, évidemment, mais auxyeux du Canada, des États-Unis, de l’Union européenne par contre… Bref, il ne faut pas avoir peur de sortir de sa zonede confort, mais il faut être prêt.

Depuis votre dernier voyage en 2014, avez-vous pu rester en contact avec les femmes du film ?Malheureusement, la moitié d’entre elles sont décédées. Rojen est morte lors d’une bataille en Syrie. Mais Sozdar est tou-jours là. Elle a créé une université pour les jeunes à Makhmour. Je suis toujours en contact avec elle. J’y retourne d’ail-leurs en mars pour mon prochain film, une production italo-canadienne sur la reprise de la ville de Raqqa, fief de Daech.

Ça doit être difficile de vivre avec elles, d’établir une aussi grande intimité, puis de les quitter.C’est extrêmement difficile, et j’ai essayé de faire ressentir cette émotion-là. J’étais désemparée de voir Sozdar partir aucombat, alors que moi je restais. On crée des liens, on s’attache.

Est-ce que vous percevez tous tes documentaires comme une continuité, un seul et même projet axésur les femmes ?Je n’y ai jamais réfléchi, mais c’est vrai qu’inconsciemment, j’ai toujours fait des films sur des personnages féminins.Mais le cinéma est surtout pour moi une relation que le réalisateur entretient avec ceux qu’il filme. Plus que des images,du son, des textures… À l’université, j’ai fait deux films sur l’immigration, avec ma tante qui avait laissé sa famille enTurquie. J’avais une relation très forte avec elle, et ça allait de soi. Je n’ai jamais décidé de faire des films sur les femmes,mais oui, ça s’est fait comme ça.

Les propos de Sozdar sont plutôt féministes. Considérez-vous que votre démarche l’est aussi ? Est-ce que TERRE DE ROSES est un film féministe ?Je pense que le film revendique la femme en tant que non-victime, quelqu’un qui n’a pas envie de subir et qui agit. Oui,je suis féministe. Et oui, j’ai toujours été fascinée par des personnages féminins très forts. Je pense que je deviens deplus en plus féministe, surtout au contact des femmes du PKK.

ENTRETIEN AVEC ZAYNÊ AKYOLComment avez-vous entendu parler du PKK pour la première fois ?Les Kurdes sont très fiers de leurs guérilleros, et ces histoires mythologiques ont toujours un peu fait partie de mon envi-ronnement. Je viens d’un petit village de la Turquie, et dans les années 80-90, les combattants du PKK venaient souventrendre visite aux villageois kurdes. Quand j’avais 5 ou 6 ans, ma nourrice Gulîstan, qui avait 18 ans, a décidé de s’en-gager au sein du Parti. Plus tard, j’ai appris qu’elle était décédée. Je me suis mise à m’intéresser de plus en plus au PKK.Pourquoi Gulîstan s’était-elle engagée ?

A-t-il été difficile de convaincre ce bataillon de femmes de participer à votre documentaire ?Pas du tout, elles étaient très partantes! Quand j’y suis allée pour la première fois en 2011, j’ai rencontré Sozdar, le per-sonnage principal, et en 2014, j’ai pu la recontacter. Elle était avec toutes les femmes qu’on voit dans le film. Les com-battantes étaient contentes qu’on les filme. Elles avaient cet enthousiasme d’aller combattre, et heureusement aucunecrainte de participer.

Ça ne doit pas être simple d’aller dans les montagnes au Kurdistan, en pleine zone de conflit. Quelles précautions étaient nécessaires ?On est passés par la Turquie, vers l’Irak, et aux douanes, on a dit qu’on allait faire un film touristique sur les monuments.C’est évident que je ne pourrais plus refaire les choses ainsi aujourd’hui, les hommes de Daech passent par là pour alleren Syrie! De toute façon, je pense qu’après avoir fait mon film, je risque la prison en Turquie… Pour aller au Kurdistan,il faudrait que je passe par la Jordanie ou ailleurs.

De qui étiez-vous accompagnée ? On a l’impression que pour certaines parties du film, vous avez tourné seule.Je suis allée au Kurdistan avec mon preneur de son et mon directeur photo. On a beaucoup filmé les combattantes ensem-ble, mais il y a aussi des moments où il faut avoir du plaisir avec elles, apprendre à les connaître un peu autrement…Alors des fois j’étais seule, et je faisais de petites vidéos personnelles avec mon cellulaire, surtout pour avoir des souve-nirs d’elles. C’est au montage qu’on a décidé d’en inclure. Ça rend le film plus personnel : elles regardent directementvers la caméra et me nomment.Il y a aussi un autre moment où je filme toute seule. C’est durant la reprise de la petite ville au milieu du film, quand jesuis dans la zone de coordination. Les commandants parlent au walkie-talkie pour comprendre ce qui se passe. On voitles explosions, on entend les coups de feu. À ce moment-là, j’étais toute seule parce que je ne voulais pas risquer la viede mon directeur photo.

Est-ce que vous avez senti que vous mettiez votre propre vie en danger ?Dans la zone de coordination, je n’ai pas nécessairement senti que ma vie était en danger, mais je ne voulais pas pren-dre le risque qu’il arrive quelque chose aux autres. Et pendant que j’étais avec les combattantes du PKK, je ne me suisjamais sentie en danger non plus.Avant de les retrouver, par contre, durant les deux premières semaines du voyage, oui! On était à Duhok, au nord del’Irak, en attente que le PKK nous donne la permission d’aller dans les montagnes. À 2 h du matin, la ville s’est vidée demoitié parce qu’une autre ville à 25 km d’où on était venait d’être prise d’assaut par Daech. Là, j’ai eu peur. Aucun com-battant n’était avec moi, je n’avais pas de voiture, et j’étais avec Étienne [Roussy]. Mais sinon, pendant le tournage,même quand Daech était à 600 mètres de nous et qu’on les voyait, on n’a jamais ressenti qu’on était en danger.

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Écrit et réalisé parProduit par

Producteurs ExécutifsImage

Montage Prise de son

Conception sonoreMusique

Une productionEn coproduction avec

ZAYNÊ AKYOLSARAH MANNERING, FANNY DREW, YANICK LÉTOURNEAU, MEHMET AKTAŞ , NATHALIE CLOUTIER (ONF), DENIS McCREADY (ONF)YANICK LÉTOURNEAU, COLETTE LOUMÈDE (ONF), MEHMET AKTAŞETIENNE ROUSSYMATHIEU BOUCHARD-MALOVINCENT LAROCHE-GAGNON, ADEL TONOLIVIER CALVERTCHRISTOPHE LAMARCHE-LEDOUXPÉRIPHÉRIAMÎTOSFILM et L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

AvecSOZDAR CUDÎROJEN BÊRÎTANNUPELDA HEREKOLŞÎLAN DOXANSOZDAR CEMALAVAŞÎN ŞÎLANDEVRÎM CIZÎRÎEVÎNDAR DELÎLAEDESSA AMARAZOZAN BOTANBÊRÎTAN DERÎK

AZER PEPULEADAR ARARATBERÇEM AMEDRONAK GEVERÊRÎVAN MAKOAHMET RUBARFERIDE ALKANROZA SILA NÛDANUJÎN DÊRÎKBINEVŞ BATMANDURAN KALKANCUMA BILIKÎ

RÛBAR TEYÎMEDYA HUNERVÎYAN DILARADAYAN EFRÎNTAVÎN TÊKOŞÎNBÊRÎTAN URFABÊRÎVAN SARYASERBEST ZAGROSBÊRÎVAN DERSÎMAXÎN KIÇÎHÊVÎDAR DEVRÎMNUDA XEMGÎN

TÎRÊJ SERHEDBÊRÎVAN EFRÎNŞÎMAL DILSOZDELÎL CUDÎKENDAL AMANOSXELÎL GEVERSIMKO SORKÊWDILBIRÎN GEWERHEREKOL KIÇÎ

LISTE ARTISTIQUE

LISTE TECHNIQUE

Une coproduction Canada-Allemagne

avec l’aide financière du programme d’aide aux jeunes créateurs de la SODEC

© 2016 Office national du film du Canada. Imprimé au Canada. | National Film Board of Canada.

LES FEMMES DE TERRE DE ROSESSOZDAR CUDÎ Compte tenu de son âge et de sa très longue implication dans le Parti, Sozdar est un peu la conscienceet l’âme bienveillante du groupe. En tant que tireuse d’élite, elle a participé à plusieurs combats et connaîtbien les conséquences de la guerre. Par moments, elle se confie face à la caméra en dialoguant avec laréalisatrice. Dans un abri de fortune s’installe alors un huis clos où la vidéo tient lieu de journal intime.Féministe convaincue, Sozdar estime que la femme est à l’origine de tout. Pour elle, c’est la femmequi met au monde le peuple, elle représente la force morale par excellence. Sozdar conspue par ailleurs le capita-lisme qu’elle considère à l’origine de toutes les politiques opprimantes et sexistes. Alors que la guerre approche,Sozdar explique qu’elle croit en l’avènement d’un vrai régime démocratique au Kurdistan et partout ailleurs, unidéal qui mérite à ses yeux tous les sacrifices.

ROJEN BÊRÎTAN Âgée de 23 ans, Rojen se sent coupable d’avoir laissé derrière elle sa famille, et en particulier sa mère,pour aller combattre sur le terrain. Mais l’appel de la lutte révolutionnaire a été le plus fort. Malgré lesrigueurs de la discipline militaire, elle se sent désormais en paix avec sa décision qu’elle a prise en secret.Rojen voit son engagement comme un gage de solidarité envers toutes les femmes, puisqu’elle s’estenrôlée au sein d’un mouvement qui travaille à leur éducation politique et à leur émancipation face à l’omniprésencedu pouvoir masculin. Comme le reste de sa troupe, Rojen est impatiente de recevoir la permission d’aller en guerre.

ZAYNÊ AKYOL RéalisatriceD’origine kurde, mais née en Turquie, Zaynê Akyol a grandi au Québec et étudié à l’Université du Québecà Montréal, où elle obtient son baccalauréat en communication, profil cinéma. Elle y réalise en 2009 unpremier court métrage documentaire, Isminaz, qui remporte le Prix du jury au concours Racines de Radio-Canada. À la fin de ses études, elle reçoit le Prix du meilleur espoir documentaire remis par la ChaireRené-Malo, associée à l’Office national du film du Canada. Suit pour elle en 2010 un moyen métragedocumentaire, Iki bulut arasinda, Sous deux ciels, qui est primé au Festival Vidéastes recherché(es) (Prixdu jury et du public) et aux Rendez-vous du cinéma québécois (Prix Vox), avant d’entreprendre unetournée dans plusieurs festivals internationaux. L’exil, l’immigration et l’attente sont au cœur de ces premiersessais cinématographiques qui se déroulent entre le Québec et la Turquie.Jonglant entre théorie et pratique, Zaynê termine également des études supérieures en communication, au sein de laconcentration ”Cinéma et images en mouvement“. Elle axe ses recherches sur les enjeux créatifs et relationnels encinéma documentaire, ce avec quoi elle doit composer dans sa pratique de cinéaste. Elle produit à cette occasion unmémoire intitulé Relation et création commune en cinéma documentaire. En 2012, elle se consacre à l’écriture de sonpremier long métrage documentaire, Terre de roses, dont le scénario alors en développement, avait été sélectionnéparmi 4400 projets pour participer au Doc Station (Berlinade Talents) dans le cadre du Festival international du film deBerlin. Porté à l’écran, le film sort aujourd’hui sous le titre de TERRE DE ROSES. Avec cette œuvre personnelle quis’attache au quotidien des femmes qui luttent dans les rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) contrele groupe armé État islamique (Daech), la cinéaste montre ses préoccupations pour des sujets politiques dont elletraite parfois à l’occasion de conférences. Une façon pour elle de rester en lien avec ses racines kurdes et de réfléchirà l’état du monde à l’heure de l’intensification des combats au Moyen-Orient et des conflits qui s’internationalisent.Le film est une coproduction entre le Canada et l’Allemagne.

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