ministere de l'agriculture et de l'equipement rural...

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITESSUR LA GESTION DES RISQUES AGRICOLES

MODULE 5: Rôles et responsabiités

Du 09 au 13 octobre 2017

UCAD/Dakar

Université Cheikh Anta Diop de Dakar

MINISTERE DE L'AGRICULTUREET DE L'EQUIPEMENT RURAL

1. Introduction

2. Le niveau de la ferme et de la communauté dans la gestion des risques agricoles

3. Le niveau du système financier dans la GRA

4. Le niveau du marché dans la GRA

5. Le niveau du gouvernement dans la GRA

6. GRA et risques climatiques : une analyse plus détaillée

7. Distribution des rôles et responsabilités en matière de GRA : quelques principes

à observer

8. Annexe

Plan

► Nous nous intéressons à la distribution des rôles et responsabilités

dans la gestion des risques agricoles.

► Les risques affectants le foyer agricole sont divers et variés:

climatiques, biologiques, environnementaux, risques liés au marché,

les risques règlementaires et politiques, les risques humains et

individuels, etc.

1- Introduction

► La gestion des risques en agriculture qui est difficile et complexe,

requiert une approche holistique

► L’approche holistique signifie que les différentes sources de risques

et leurs possibles interrelations soient prises en compte, en même

temps que toutes les stratégies provenant de tous les acteurs.

1- Introduction

L’Approche Holistique de la Gestion des risques :une présentation schématique

Trois principaux niveaux peuvent être distingués en matière de gestion

de risques agricoles :

Le niveau micro correspondant à une fréquence élevée et un niveau

de dommage élevé, requérant une gestion directe du risque ;

Le niveau méso correspondant à une fréquence et à une gravité

moyenne, demandant souvent un transfert de risque ;

Le niveau macro correspondant à une plus faible fréquence,

contrastant avec un niveau de gravité plus élevée, demandant une

plus forte implication de l’État.

1- Introduction

Caractérisation des niveaux de gestion de risques

1- Introduction

Modalités de GRA

1- Introduction

Selon la qualité et le niveau d’implication des acteurs concernés, les outils de

gestion du risque peuvent être rangés dans quatre catégories:

◊ Les outils de gestion au niveau de l’exploitation agricole et des acteurs

communautaires ;

◊ Les outils liés au système financier ;

◊ Les outils de gestion du risque liés au marché

◊ Les outils liés au gouvernement

1- Introduction

Typologie des outils de gestion des risques selon les acteurs

1- Introduction

Typologie des outils de gestion des risques selon les acteurs

Risques Facteurs ExemplesRisques climatiques La variabilité des précipitations (p.

Ex. Déficit ou excès)

Variabilité de la température

Tempêtes de grêle, Vents forts,Inondations, Sécheresses,Ouragans, Typhons, Incendies

Risques environnementaux etbiologiques

Mauvais assainissement del'eau Mauvais contrôle de laqualité ainsi que la sécurité de lanourriture

Pestes, Maladies du bétail,Contamination

Risques liés au marché Fluctuations de l'offre et de lademandeVariabilité des prixInstabilité du marché internationalVariabilité de productionRetardsChangement dans les normes deproduction et le tarif commercial

Volatilité des prixVolatilité de l'offre et de lademande sur le marché

1- Introduction

► Au niveau de la ferme:

Producteur essayer d’évaluer sa probabilité d’occurrence et ses conséquences

(physiques et monétaires) sur son bien-être.

Les éléments à considérer dans la mesure du risque sont : sa fréquence, sa sévérité

(dommages moyens ou pertes liées au pire scénario).

► Au niveau de l’exploitation agricole: on doit commencer à chercher à répondre à ces

questions

- Selon quelle fréquence ce risque survient-il ?

- Quelles sont les pertes moyennes qui lui sont associées ?

- Quelles sont les pertes maximales qui lui sont associées ?

2- Le niveau de la ferme et de la communauté dans lagestion des risques agricoles

Au niveau de la ferme et de la communauté, divers outils de gestion du risque sont

disponibles:

► La mise en place d’une agriculture tenant compte du climat;

► la diversification des activités, actifs, et moyens de subsistance


⁂ Une agriculture tenant compte du climat (climate smart agriculture- CSA)

Consiste à:

augmenter la productivité agricole de façon soutenable

construire des résiliences

réduire les émissions de gaz à effet de serre

Exemples: l’agriculture de conservation, de meilleures pratiques de gestion des

sols et de l’eau, des pratiques d’élevage améliorées


Le producteur agricole peut ainsi améliorer la gestion de son exploitation de

diverses façons :

Adopter des technologies à faible coût et correspondant à des niveaux de

productivité plus élevés,

Mettre en place des normes de qualité assez strictes sur la production et la

distribution des intrants pour s’assurer de la qualité des inputs utilisés.

Améliorer le système de gestion des attaques venant des parasites.

Améliorer la gestion du stockage par la mise en place des outils d’entreposage

adéquats, un système d’irrigation de qualité, etc.


Dans le domaine de l’élevage et de la pêche, cela implique la mise en œuvre :

Des activités de pêche et d’aquaculture durables ;

D’une meilleure gestion du pâturage ;

De stratégies de redéploiement vers les espèces plus adaptées à la rareté de

l’eau et plus résistantes aux maladies animales ;

Une meilleure gestion des stocks.


⁂ La diversification des activités et moyens de subsistance

Efficace pour se couvrir contre les risques agricoles

exemples: rotation des cultures entre deux saisons consécutives; faire plusieurs

spéculations dans la même saison, choisir des variétés à cycle court ou des

semences sélectionnées, des cultures irriguées, des produits à haute valeur ajoutée,

trouver du travail en dehors de la ferme, diversification du portefeuille (terre,

élevage, matériels d’irrigation, bijoux, numéraire et autres).


Le système financier permet à l’exploitant agricole de procéder à un partage

de risque au lieu d’avoir à les supporter seul. Ceci peut se faire à travers

plusieurs stratégies :

⁕ L’assurance agricole en est une dimension importante. Elle peut couvrir

plusieurs types de risques (vol, sécheresse, incendie, péril acridien, etc.) ;

⁕ Un système d’assurance basé sur un indice climatique. Il s’agit d’un système

basé sur un indice climatique comme les températures ou la pluviométrie ; ce

qui permet d’éviter les estimations compliquées des situations individuelles

des assurés ;

⁕ La finance et la microfinance agricole. Il faut un système financier adapté à

l’agriculture

3- Le niveau du systéme financier de la GRA

Au niveau du marché, différentes possibilités existent pour gérer les risques

agricoles.

On peut en citer ci-dessous un certain nombre parmi les plus usuels :

⁕ Contractualiser les relations de la ferme. Essayer de nouer des partenariats

avec des hôtels ou chaines de distribution. Ce qui garantit des niveaux des prix

stables au producteur.

⁕ Développer des stratégies groupées de marketing.

⁕ Les échanges de produits et les marchés à terme sont une autre modalité.

⁕ La tierce-détention est un moyen très utile pour faciliter la commercialisation

et avoir un plus grand accès au crédit.

4- Le niveau du marché dans la GRA

L’Etat peut:

⁕ Aider les producteurs à constituer des réserves de graines ;

⁕ Mettre en place des programmes d’assistance humanitaire, permettant de venir

en aide aux producteurs en cas de désastres ;

⁕ Assainir l’environnement des affaires.

Beaucoup de risques institutionnels procèdent de l’environnement économique

que l’Etat a en charge : le risque politique, le risque souverain, le risque moral,

etc.

5- Le niveau du gouvernement dans la GRA

Le changement climatique exacerbe le risque agricole dans les pays africains ,

et dans le Sahel en particulier

6- GRA et risques climatiques: une analyse plus détaillée

Pluviométrie moyenne par région, Niger


Températures maximales moyennes par région ,Niger


Uniformité de la pluviométrie au Sénégal, moyennes 1999-2011


Tendances pluviométriques annuelles moyennes, 1990- 2010 au Sénégal


Production de riz par région, Niger


Evolution de la croissance agricole au Sénégal ( 1997-2011)


Implications des changements climatiques pour les ARM


Secteur public: un rôle leader dans la facilitation des rencontres entre les

différents détenteurs d’enjeux, dans la mise en œuvre du processus de GRA, et

l’exercice des responsabilités des uns et des autres, les réformes politiques,

l’assistance technique, et les investissements structurants dans l’agriculture

7-Distribution des rôles et personnaités en matiére de GRA:Quelques principes à observer

Mettre en place un environnement des affaires favorables au développement du

secteur privé est une importante tâche incombant à l’Etat, avec plusieurs

dimensions :

- Un système financier performant garantissant la stabilité financière du marché

et l’accès aux crédits à des conditions acceptables pour les exploitants

agricoles,

- Un système fiscal adapté aux producteurs agricoles,

- La mise en place des infrastructures routières adaptées,

- Un cadre légal permettant l’exécution des contrats sans entrave et mettant les

différents acteurs du jeu des affaires, en confiance ;

- Etc.


Typologie des risques selon le niveau de responsabilité


Les acteurs privés paient le plus lourd tribut lié à une absence de dispositif de

GRA, et constitue, par conséquent le principal bénéficiaire d’une

amélioration de ce dispositif


Exemple de partage des rôles et responsabilités en GRA :

l’organisation des producteurs du Projet Debi-Tiguet (PDT)

Deux villages du delta ( Debi et Tiguet) sont impliqués dans leprojet, avec une population totale combinée de 1622 habitants.

PDT est entièrement financé par le Japon avec un budget total de yen

1596. PDT est un projet de réhabilitation du casier Debi

8- Annexe

Les principaux objectifs sont les suivants :

Augmentation de l'autosuffisance alimentaire ;

Encouragement d'une gestion autonome des exploitations agricoles par les

paysans eux-mêmes ;

Amélioration de l'infrastructure hydroélectrique dans les deux villages ;

Augmentation de la productivité dans la région ainsi que le revenu des

producteurs en introduisant une double récolte par année ;

8- CAS DE Débi-Tiguet

Location géographique du PDT

8- Annexe

La superficie des terres aménagées est de 982 ha.

On estime que 1700 ha de terres irrigables sont disponibles pour des

opérations privées.

L'impression majeure que nous avons obtenue tout au long de notre

entrevue avec les bénéficiaires est que le projet a considérablement

amélioré le niveau de vie dans les deux villages.

Plus important encore, il a amélioré les capacités locales dans la gestion

des organisations humaines.

8- Annexe

Cadre institutionnel de l’unité de gestion Debi-Tiguet

8- Cas du Debit-tiguet

Interactions des services au sein de l’union

8- Annexe

Interactions dans la production et la distribution des semencesAu sein de l’union

8- Annexe

MINISTERE DEL'AGRICULTURE ET DEL'EQUIPEMENT RURAL

ATELIER DE RENFORCEMENT DESCAPACITES SUR LA GESTION DESRISQUES AGRICOLES

MODULE 5: Rôles et responsabiLités: Lesservices financiers et Gestion des

risques agricolesAuteur: Professeur Ibrahima Thione Diop, FASEG,

UCADDu 09 au 13 octobre 2017

UCAD/Dakar

I. IntroductionII. Les Contours du Système Financier et

les spécificités en AfriqueIII. Mutations du système Financier

international et développement desrisques agricoles sur le continent

IV. Cas pratique de résolution d’un risque dechange dans une entreprise d’exploitationagricole( UN Grand GIE du sous secteurélevage)

Plan de la Présentation

I. INTRODUCTION

Les risques affectant les foyers agricoles sontdivers variés:• climatiques;• Biologiques;• Environnementaux;• Ou risques liés au marché financier.

Il s’agit pour nous ici de nous focaliser sur cedernier point autour du système financier.

I. INTRODUCTION (suite)

Le système financier dans ce contexte estintéressant à un double niveau:

• Son fonctionnement et son évolutiongénèrent de nouveaux risques dans ledomaine agricole ;

• Ensuite le même système financier véhiculeaussi des moyens permettant d’atténuer cesrisques ou d’y faire face.

II. Les Contours du Système Financier et lesspécificités en Afrique

D’une manière générale le système financierest constitué par l’ensemble des mécanismesdestiné à mettre en relation les agentséconomiques dont les ressources sontexcédentaires et ceux dont les ressources sontinsuffisantes.

Il fédère différents acteurs:

• Institutions financières bancaires;• Institutions financières non bancaires;


(suite)

Le système financier concourt également àl’accroissement de la capacité productive del’économie à travers l’exercice de six fonctionsdonnées par l’économiste américain Robert C.Merton:

• Fournir et gérer les moyens de paiement;• Collecter l’épargne afin de financer des

projets d’investissement;• Transférer au mieux les ressources

économiques à travers l’espace et le temps;


(suite)

La résolution de la question du financementdans le système financier est appréhendéesous deux angles, soit directement on parle dufinancement direct, soit indirectement onparle du financement indirect:• financement direct

A déficitaire A excédentaire

Monnaie M

Titres


(suite)• financement indirect


Monnaie M

Titres

IFNM


Monnaie M +M

Titres

IFM


(suite)

ConclusionPrimauté de la finance indirecte sur la financedirecte en Afrique:

• Faible niveau des capitalisations boursières;• Quasi absence de banques d’affaires;• Place non négligeable de la microfinance (SFD)

III. Mutations du système Financier internationalet développement des risques agricoles sur lecontinent

• Effondrement du régime des changes fixesen 1971 et Libéralisation des marchésfinanciers en 1980:

―Accroissement de l’instabilité des taux dechanges;

―Flottement généralisé des monnaies―Non système monétaire international;―Volatilité des cours des principales

monnaies de facturation du commerceinternational (hausse des prix des intrants

III. Mutations du système Financier internationalet développement des risques agricoles sur lecontinent (suite)

• Risques économiques ou commerciaux: ilsrenvoient au caractère imprévisible du prixdes intrants et des productions agricoles.Les risques de change peuvent être rangésparmi les risques économiques etcommerciaux pour les entreprisesexportatrices de produits agricoles ouimportatrices d’intrants (aliments pourbétails)

• Risques financiers : ils renvoient à une


Que faire?Quatre actions sont possibles dans le systèmefinancier:• Développement de l’assurance agricole:Cette stratégie consiste à déléguer la gestiondes risques à un tiers en l’occurrence à unesociété d’assurance.A charge pour celle-ci de mettre en communles primes d’un grand nombre de clients et deverser des compensations pour des pertes


Que faire?• Rencontres régulières entre les acteurs du

domaine agricole et ceux du monde de lafinance à un double niveau:améliorer la compétence des agriculteurs

par la formation à travers les techniques degestion

Prévention des risques et détection desentreprises à risque à travers des audits


Que faire?• Mieux redéployer la finance et la Micro

finance vers l’agriculture: autrement ditavoir un système financier plus adapté auxconditions et au contexte des entreprisesagricoles;

• Enfin développer l’industrie de labancassurance en vue de mettre en synergieles actions des banques et des compagniesd’assurance pour une meilleure prise encharge des risques agricoles.

IV. Cas pratique de résolution d’un risque de

change dans une entreprise d’exploitation agricole

( UN Grand GIE du sous secteur élevage)

Il s’agit donc d’un GIE du sous secteur élevagequi réalise 90% de ses approvisionnements enaliments de bétail à l’étranger dans le cadred’une transaction libellée en monnaieétrangère.Par ce fait ce GIE subit un risque de change quiva impacter sa rentabilité pour faire face àcela plusieurs possibilités:NB: si ce GIE s’approvisionnait dans un pays

IV. Cas pratique de résolution d’un risque de

change dans une entreprise d’exploitation agricole

( UN Grand GIE du sous secteur élevage) (suite)

- Le choix d’une monnaie de facturation: cen’est pas toujours possible mais ce n’est pasnon plus toujours souhaitable dans la mesureou le risque n’est rien d’autre que le résultatincertain d’une opération de change: il peut setransformer en un gain ou en une perte- La couverture au comptant et à terme dansles marchés- La mise en place de leads et lags ( avance et

• -La formalisation• - La résolution de l’asymétrie d’information• Le regroupement des exploitations sous la

forme de groupes puissant dans l’agrobusiness

Au total, ces préalables ne pourront trouversolution que dans le cadre d’une synergied’action des différents acteurs à savoir :pouvoirs publics, membres du système

IV. Cas pratique de résolution d’un risque de change

dans une entreprise d’exploitation agricole ( UN

Grand GIE du sous secteur élevage) (suite)

CONCLUSION

• L’agriculture reste au cœur des politiquespubliques dans les pays africains entémoigne la place prépondérante qui lui estaccordée au Sénégal dans le cadre du PSE.Toutefois pour que ce sous secteur puisseconstituer un levier fondamental del’émergence du Sénégal il conviendra que lespouvoirs publics puisse inscriredéfinitivement l’agriculture sénégalaise sur lavoie de la révolution verte.

• La maitrise des risques agricoles demeure une

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITESSUR LA GESTION DES RISQUES AGRICOLES

MODULE 5: Rôles et responsabiités: études de casAuteur: Professeur Ahmadou Aly Mbaye

Du 09 au 13 octobre 2017

UCAD/Dakar

Université Cheikh Anta Diop de Dakar MINISTERE DE L'AGRICULTURE ETDE L'EQUIPEMENT RURAL

1. Les normes SPS: cas de l’arachide de bouche et des produits agricoles

2. La tierce-détention au Cameroun

3. Le rôles des organisations paysannes en GRA

Plan

Contamination de l’Arachide enaflatoxine

• Aflatoxine: produit hautement cancérigène• Types d’ aflatoxine : B1, B2, G1, G2.• Produits concernés: tourteaux et arachide de bouche• Possibilité de traitement des tourteaux: technique de

détoxification par la Sunéor• Le problème se pose plus pour l’arachide de bouche:

baisse du commerce de 10 000 t à 5 000 t entre 90 et2005

• Facteurs:– Le non renouvèlement du capital semencier– Le prix au producteur peu incitatif– La trituration assimilée à une solution alternative au respect

de l’itinéraire technique approprié pour l’arachide de bouchepour la NOVASEN.

Présentation des systèmes deProduction horticole

• Utilisation abusive des pesticides:– 99% des producteurs– Pesticides chimiques plus fréquents: 35 variétés de

pesticides recensées– Facteurs: action rapide, large spectre et disponible

• Pesticides non autorisés retrouvés sur leslégumes commercialisés au niveau desmarchés et des sites de production– Polluants Organiques Persistants (POP)– Pesticides utilisés dans la lutte antiacridienne– Pesticides destinés au coton et recyclés

Résidus de pesticides sur les légumesNCR et LMR des pesticides (mg/kg)

Pesticides Légumes

Choux Aubergine Laitue Tomate Oignon

LMR NCR LMR NCR LMR NCR LMR NCR LMR NCR

Deltamétrine 0,1 0,2 0,1 0,13

Dicofol 0,02 0,04 0,02 0,18 0,02 0,07 0,02 0,03

Méthami-

dophos

0,01 0,06 0,01 0,06 0,1 0,14 0,01 0,06 0,01 0,07

Manèbe 1 5,12 2 3,63 5 9,10

LMR: Limite Maximale de Résidus; NCR: Niveau de Contamination en Résidus

Résidus de pesticides sur les légumes• Les maladies occasionnées

– Lésions du Système nerveux– Malformation congénitale– Troubles du système immunitaire– Maladies cardiovasculaires– Cancers

• Autres formes de lutte: lutte intégrée– Biopesticides et extraits de plantes– Pas très connus: 25% des producteurs– Faible utilisation: 14 % des producteurs

• spectre limité,• Longue rémanence et• pas disponible sur le marché

Mécanismes d’incitationPrix maximal

La superficie des terres aménagées est de 982 ha.

On estime que 1700 ha de terres irrigables sont disponibles pour des

opérations privées.

L'impression majeure que nous avons obtenue tout au long de notre

entrevue avec les bénéficiaires est que le projet a considérablement

amélioré le niveau de vie dans les deux villages.

Plus important encore, il a amélioré les capacités locales dans la gestion

des organisations humaines.

Le rôle des organisations paysannes: cas de Débi-Tiguet

Cadre institutionnel de l’unité de gestion Debi-Tiguet

8- Cas du Debit-tiguet

Interactions des services au sein de l’union

8- Annexe

Interactions dans la production et la distribution des semencesAu sein de l’union

8- Annexe

Université Cheikh Anta Diop Ministère de l’AgriculturePlateforme de la Gestion

et de l’Equipement Ruraldes Risques Agricoles

ATELIER DE FORMATION DES FORMATEURS SURLA GESTION DES RISQUES AGRICOLES

LA GESTION DES RISQUES AGRICOLES : LE ROLEDE L’ETAT

Pr Birahim Bouna NIANGDoyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

Université Cheikh Anta Diop

Plan de la présentation

I- La gestion de l’instabilité des prix agricoles

II- Aspects institutionnels de la gestion des risquesagricoles

I- La gestion de l’instabilité des prix agricoles

Que signifie l’instabilité des prix ?

o Il s’agit de fluctuations des prix liées aux déséquilibres àcourt terme entre l’offre et la demande

o les déséquilibres peuvent être réels ou anticipés

Instruments de gestion de l’instabilité des prix

Objectifs

Gouvernance

Stabiliser les prix Réduire les effetsde

l’instabilité desprix

Basée sur lemarché

Catégorie A Catégorie B

Publique Catégorie C Catégorie D

Instruments Objectif Formes/modalités

Catégorie A

Faciliter les arbitragestemporels et spatiaux desopérateurs (producteurs,commerçants,consommateurs) ethomogénéiser les prix

- Infrastructures(transport,communication,stockage)- Institutions de marché(standards et grades,système de warrantage,bourses)

Catégorie BEviter une instabilité desrevenus induite par uneinstabilité des prix

- Contrats à terme- Options d’achat ou de

vente

Catégorie C

Maintenir le prix danscertaines limites (plancher,plafond, fourchette)

- Subventions auxintrants- Taxes sur lesimportations/exportations- Quotas- Prohibition

Catégorie D

Soutenir les revenus desménages durant les périodesoù les prix sont élevés

-Transferts en faveur d’ungroupe–cible (ménagespauvres ou vulnérables)

Contestation de la stabilisation des prix

Arguments des économistes qui s’opposent à lastabilisation des prix agricoles :

- la stabilisation empêche les prix de jouer leur rôle designal qui guide les comportements des opérateurséconomiques

- la stabilisation déconnecte l’évolution des prix de cellede la production et empêche les producteurs de bénéficierde l’« assurance naturelle » (corrélation négative entreprix et niveau des récoltes, compensation partielle desrisques prix et production)

Critique de la « stratégie optimale »- les prix jouent un rôle informationnel si etseulement s’ils reflètent l’évolution desfondamentaux. Or, les marchés ne sont pas toujours« efficients » et les variations de prix peuvent êtreamplifiés par la spéculation et les anticipations (bullesspécultatives). L’instabilité des prix est alorsendogène. Dans ce cas de figure les prix ne sont pasde bons signaux et peuvent induire les agentséconomiques en erreur ;

- solution possible : stabiliser les prix en éliminant lacomposante endogène de l’instabilité pour renforcerleur rôle informationnel et l’adéquation entre

Politique de stabilisation et typologie d’instabilitédes prix

On peut distinguer trois formes d’instabilité des prix :

l’instabilité naturellel’instabilité importéel’instabilité endogène

L’instabilité naturelle : elle provient d’aléas naturels(pluviométrie, invasion acridienne) qui affectent la

production

L’instabilité importée : elle provient des marchés

La stabilisation des prix dans le cas d’une instabiliténaturelle

1) Réduction de la variabilité de la productiona) subvention aux intrants : cela soulève

cependant quelques problèmes- clientélisme- coût élevé des subventions- disponibilité des technologies permettant de

diminuer la sensibilité de la production auxaléas ou d’augmenter les rendements (cas du

mil et du sorgho)

b) régulation de l’offre en gérant les excédents et

2) Modernisation du marché :- mise en place ou développement

d’infrastructures et d’institutions de marché(instruments de catégorie A)

- Etat : loi sur le warrantage, développementd’un corps de certificateurs fiables et

incorruptibles

La stabilisation des prix dans le cas d’une instabilitéimportée

1) Régulation des échanges (restrictionsquantitatives) : difficulté de mettre en œuvre unetelle mesure en Afrique en raison de la porositédes frontières

2) Mesures tarifaires dans les limites autorisées parl’OMC

3) Promouvoir la croissance la production locale

La stabilisation des prix dans le cas d’une instabilitéendogène

1) Si l’instabilité des anticipations est liée àl’instabilité naturelle, les solutions au problème de

l’instabilité naturelle (réduction de la variabilitéde la production, modernisation du marché)peuvent être adoptées. La prévisibilité del’instabilité naturelle doit aussi être améliorée, parexemple, à travers la diffusion des prévisions derécolte

2) Si l’instabilité des anticipations provient del’instabilité importée, les solutions de l’instabilitéimportée (régulation des échanges, mesures

II- Aspects institutionnels de la gestion des risquesagricoles

Gestion des risques de production :i) La production d’information sur le climat

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de laMétéorologie produit l’information à la demandedu producteur. Les informations sont diffuséeségalement à travers les radios communautaires,des relais institutionnels et villageois

ii) L’assurance agricole : produits d’assurance (récolteet bétail) distribués par la Caisse Nationaled’Assurance Agricole du Sénégal (CNAAS)

iv) Services de recherche agricole (ISRA et ITA)- production de connaissances scientifiques

(recherche de variétés plus adaptées au climat)- innovations technologiques

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ministere de l'agriculture et de l'equipement rural...

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