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Classes, stratification et mobilité sociales 1.1 Comment analyser la structure sociale ? Inégalités économiques : Les inégalités économiques désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d’autres et en fonction de critères économique qui établissent des hiérarchies sociales. Exemples : inégalité de revenu, de patrimoine Inégalités sociales : Les inégalités économiques désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d’autres et en fonction de critères sociaux qui établissent des hiérarchies sociales. Exemples : inégalité devant la mort, de santé, de niveau de diplôme. Classes sociales : Groupe d'individus ayant une place déterminée au sein de la société et se distinguant par son mode de vie (habitat, éducation, travail, etc.), son idéologie et, pour les marxistes, par sa place dans le processus de production, à la fois réelle et vécue comme telle par ceux qui la composent (conscience de classe). Groupe de statut : Les groupes de statut regroupent des individus ayant le même degré de prestige social associé à leur statut social. Les groupes de statut correspondent à une façon de structurer la société reposant sur une échelle de prestige ou d’honneur social : « privilège positif ou négatif de considération sociale, revendiqué de façon efficace ». Le prestige dépend de quatre facteurs : le style de vie, la naissance, l’instruction, la profession. Catégories socioprofessionnelles : La notion de catégories socioprofessionnelles (CSP) a été conçue par l'Insee en 1954. L'objectif était de classer les individus selon leur situation professionnelle en tenant compte de plusieurs critères : profession, activité économique, qualification, position hiérarchique et statut. Page 1 sur 25

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Page 1: mignardises · Web viewClasses, stratification et mobilité sociales 1.1 Comment analyser la structure sociale ? Inégalités économiques : Les inégalités économiques désignent

Classes, stratification et mobilité sociales

1.1 Comment analyser la structure sociale ?

Inégalités économiques : Les inégalités économiques désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d’autres et en fonction de critères économique qui établissent des hiérarchies sociales. Exemples : inégalité de revenu, de patrimoine Inégalités sociales : Les inégalités économiques désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d’autres et en fonction de critères sociaux qui établissent des hiérarchies sociales.Exemples : inégalité devant la mort, de santé, de niveau de diplôme. Classes sociales : Groupe d'individus ayant une place déterminée au sein de la société et se distinguant par son mode de vie (habitat, éducation, travail, etc.), son idéologie et, pour les marxistes, par sa place dans le processus de production, à la fois réelle et vécue comme telle par ceux qui la composent (conscience de classe).Groupe de statut : Les groupes de statut regroupent des individus ayant le même degré de prestige social associé à leur statut social. Les groupes de statut correspondent à une façon de structurer la société reposant sur une échelle de prestige ou d’honneur social : « privilège positif ou négatif de considération sociale, revendiqué de façon efficace ». Le prestige dépend de quatre facteurs : le style de vie, la naissance, l’instruction, la profession.Catégories socioprofessionnelles : La notion de catégories socioprofessionnelles (CSP) a été conçue par l'Insee en 1954. L'objectif était de classer les individus selon leur situation professionnelle en tenant compte de plusieurs critères : profession, activité économique, qualification, position hiérarchique et statut.

A. Comment mesurer les inégalités de revenu et de patrimoine ?

* Mesurer les inégalités : Cette tache est complexe et difficile. Elle repose par un jugement normatif ( repose sur un certain nombre de norme). Selon le type d’inégalité étudié, on peut avoir une représentation plus ou moins forte des inégalités dans la société.

* Problème du choix de la population étudié : Il peut y avoir des écarts importants dans une population.

*Deux types d’outils utilisés pour mesurer les inégalités : - Mesure en terme de dispersion : cherche à mesurer les écarts entre les valeurs extrême dans

un groupe donné. Ex: 10 % les plus riches et 10 % les plus pauvres.

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- Mesure en terme de disparité : écart entre les valeurs centrales de 2 population différentes. Ex : revenu moyens des hommes et des femmes

* Revenu primaire : Ensemble des revenus liés à l’activité productive c’est-à-dire au partage de la valeur ajoutée. Il rémunère le travail et le capital :

- revenu travail : salaires- revenu capital : loyer, intérêts, dividende- revenu mixte : rémunération des travailleurs indépendants

* Revenu disponible : Revenu primaire - Prélèvements obligatoire + Revenu de transferts

* Le Patrimoine : ensemble des actifs financier et non-financier que possède un agent économique. Type de patrimoine :

- professionel : entreprise, fond de commerce- financier : action, obligation- mobilier : voiture, tableau Le revenu est un flux et il va permettre d’accroitre le stock de patrimoine. A son tour, le patrimoine va permettre de générer les flux de revenus.

SYNTHESE : Notre société se caractérise par de nombreuses différences entre les individus ou les groupes sociaux (âge,genre,..).Cependant les différences ne constituent des inégalités que lorsqu’elles se traduisent en termes d’avantage ou d’inconvénient dans l’accès à des ressources socialement valorisées. Les inégalités sont des inégalités sociales lorsqu’elles touchent un groupe social. La mesure des inégalités pose des problèmes méthodologique : le choix des inégalités à mesurer ( de revenus, d’accès a la culture,…), la population à étudier(PCS,ménages,…), le type d’outils choisis(moyenne, médiane, quantiles,…) changent la perception des inégalités et de leur évolution. Les inégalités de revenus et de patrimoine sont généralement analysées avec le rapport interdécile, la courbe de Lorenz ou le coefficient de génie. Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus importantes que les inégalités de revenu: les 10% des ménages les mieux lotis disposent d’un revenu annuel au moins 4 fois supérieur à ceux des 10% les moins biens lotis, et d’un patrimoine d’environ 200 fois supérieur à ceux des 10% les mois biens lotis. Le revenu permet de constituer un patrimoine qui son tour génère des revenus, créant un cercle vertueux qui se transmet par l’héritage, de génération en génération. Les inégalités de revenus et de patrimoine sont donc cumulatives, et varient considérablement en fonction de la PCS ou de l’âge.

B. Comment mesurer les inégalités sociales ?

* L’espérance de vie totale et sans incapacité à 35 ans chez les hommes en années : L’espérance de vie des cadres à 35 ans est d’encore 47 ans, tandis que l’espérance de vie de

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ouvriers est de 41 ans. On s’ aperçoit d’un écart de 6 ans. Cette différence s’explique par les inégalités de revenus ( mutuel) et des conditions de travail différentes (ex: amiante pour les ouvriers ), ainsi qu’une influence sur les modes de vie ( aujourd’hui, l’obésité est une pathologie de pauvre).

* Répartition par filières des bacheliers 2009 selon leur origine sociale : L’obtention du bac est socialement différencier. En effet, 3/4 des enfants de cadre passe un bac générale contre la moitié des enfants d’ouvriers. Selon Bourdieu ces inégalités sont dut a l’inégale répartition de trois capitaux :

- K économique : qui permet de se payer les grandes écoles,soutient scolaire,stages à l’étranger.- K culturelle : Diplôme des parents, comprendre les attentes des professeurs, maitrise de la

langues et des codes sociaux, transmission d’un gout pour la culture. - K social : réseau de relation indispensable pour trouver des stages, mise en relation avec des

employeur potentiel.

* Les paramètres qui font varier le taux de chômage sont :- L’expérience ( chômage plus élevé chez les jeunes )- Genre ( taux de chômage des femmes plus élevé que celui des hommes )- origine social ( enfants de cadres sont moins au chômage que les enfants d’ouvriers )

* Dans certains milieux sociaux le capital culturel joue un rôle important : Les consommations culturelles ont changé depuis ces dernières années chez les milieux sociaux supérieur ( démocratisé ). En effet, aujourd’hui les milieux supérieur maitrise la culture classique mais aussi la culture populaire : Ils touchent à tous = omnivore. Mais ils définissent aussi le bon gout. Tandis que les classes ouvrières sont univore.

Cette étude des consommation culturelles ( univore/omnivore ) : Philippe Coulangeon.

* Les inégalités devant la politique : Ils subsistent des inégalités de droit concernant le droit de vote, toujours d’actualité :

- Nationalité : ( les étrangers extracommunautaire ne peuvent pas voter ) = inégalités de droit.- Age : inégalités de droit.- Handicapés : inégalités de fait .

* Le cens caché : A l’époque le cens était une impôt (seul ceux qui payé leurs impôts pouvait voter ). Aujourd’hui il n’y a plus cette barrière économique mais une barrière social ( compétence ) qui empêcherait de voter. Pour Daniel Gaxie : La principale variables indicative est le diplôme ( plus ont est diplômé, plus on vote ). Ainsi que la position sociale ( Il y a des classes qui

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s’estime moins apte que d’autres à voter ). Au contraire, les classes supérieur surévaluent leur compétences.

* Le handicap appelle le handicap, le privilège appelle le privilège : En effet, l’individu qui est placé dans des conditions défavorisée ( mauvais logement, offre scolaire de mauvaise qualité, condition de santé médiocre ) à moins de chance d’aboutir à un meilleur milieux, les inégalités s’accumulent ( l’investissement scolaire est le seul moyen d’y remédier mais il est cher). Inversement pour les privilèges. C’est la polarisation des privilèges : 1 pole où les inégalité se cumule et se renforce et 1 pole ou les privilèges se cumule et se renforce.

SYNTHESE : Les inégalités sont multidimensionnelles. On peut les mesurer en termes d’espérance de vie ( 6 ans d’écart entre les ouvriers et les cadres ), le taux de chômage ( les sans diplômes sont 5 fois plus nombreux au chômage que les bac + 3, phénomène renforcé par l’origine national ), d’accès à la culture; mais aussi en termes d’étude ( environ 8 fils de cadre sur 10 ont un bac général, contre seulement un fils d’ouvriers sur 2 ), ou de compétence politique. Les inégalités spécifiquement économique constituent souvent une matrice sur laquelle se développe un multiplicité d’inégalités sociales. Par exemple, les inégalités de revenu et de patrimoine donnent naissance à des inégalités d’accès au logement, d’accès à la santé, etc. Les inégalités sont donc interactives. Plus encore, elles sont liées entre elles par des processus cumulatifs qui alimentent la polarisation de la structure sociale : les avantages des uns s’additionnent pendant que les désavantages des autres se renforcent mutuellement.

C. Comparer les inégalités dans le temps et dans l ‘espace.

* Les inégalités au sein de l’OCDE : Ces inégalités ce mesure grave à l’indice de Gini : Il se calcule et est élaboré par rapport à la courbe de Lorenz ( outils pour mesurer les inégalités ). L’indice de Gini est synthétique et est compris entre 0 ( égalité parfaite) et 1 ( une seule personne détient la richesse pour mesurer les inégalités )

La France fait parti des pays les plus égalitaires car il y a un mécanismes de redistribution, qui permet de réduire les inégalités de fait. En France les inégalités de chances sont très élevé.

* Le rapport interdécile du niveau de vie entre 1970 et 2008 : On observe une diminution sur le long terme des inégalités dans la plupart des pays développés.

* Loi de Kuznets ( US ) : La courbe de Kuznets varie en fonction du coefficient de Gini et du PIB/Hab. Dans un 1er temps, la croissance repose sur l’accumulation du capital et donc favorise ceux qui détiennent le capital. Dans un 2 nd temps, le niveau de richesse obligent les individus a contribué au cotisations sociales ce qui aboutit à la mise en place de minimas sociaux, protection social et ce qui abouti à une réduction des inégalités.

* L’origine de la réduction des inégalités :

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- Développement des impôts progressif ( taxe les plus riches ) + Impôts sur le patrimoine ( ISF )- Guerres et crise économique qui détruisent une partie du patrimoine- Impôts sur la succession : baisse du patrimoine, baisse de la transmission- Conflits sociaux (1936, mai 1968 ) : Partage de la VA plus favorables au salariés.- Etat providence : Mise en place du SMIC, Sécurité social et système d’assurance et

d’assistance.

* Réduction des inégalités :- De salaire : Salaire faible protégé par l’existence des minimas sociaux et encadré par des

grilles.- De pauvreté : grâce à la croissance économique et à l’état providence.- Sociales : grâce à l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes qui a diminué,

l’écart juridique ( droit de vote des femmes en aout 1944 ), et l’avancé médicale qui différencie procréation et sexualité ( pilule) ce qui permet aux femmes d’entrer dans le marché du travail et de s’émanciper de leur mari.

- Scolaire : L’école s’est démocratiser, tous les milieu sociaux vont l’école aujourd’hui. ( Le nombre de bachelier a été multiplié par 18 depuis 1950 grâce au bac technologique et pro = certaine mobilité sociales)

* Part dans la masse salariale brut totale des 1% les mieux rémunérés : Les revenues des 1% les mieux rémunérés ont fortement augmenté, on attribut cela au capitalisme actionarial. Le capitalisme actionarial est un changement de mode de gouvernance à partir des années 80. En effet, les actionnaires pour s’assurer que les cadres servent bien leur objectif ( s’assurer de l’augmentation de la valeur de l’entreprise ), vont augmenter leur revenus avec des mécanismes d’intéressement : Tel que le STOCK-OPTION qui correspond à l’achat d’action à un tarif préférentiel, les actionnaires ont voulu voir leur intérêt être mieux servis.

* La fin de la dynamique d’égalisation des revenus :Croissance élevé = partage de la valeur ajoutée qui profite à tous le monde.Croissance ralentie = entreprises cherche à maitriser les couts de production, ce qui amène à une réduction des salaires. La VA s’est déformer en faveur des profits ( EBE ). Aujourd’hui, les inégalités se dessinent par le haut, les riches s’enrichissent et les pauvres ne s’appauvrissent pas. Les inégalités de salaires sont importantes car les entreprises font appellent à la sous traitance car celles ci mettent en concurrence des entreprises et sélectionne celles qui ont la main d’oeuvre la moins chère ( baisse des salaires ). Si bien que les salaires dans les entreprises se sont beaucoup creusé, le salaire médian et des cadres dirigeants comporte un écart important. A l’époque Henry Ford préconisait un écart inférieure à 20.Aujourd’hui c’est écart peut être 200 fois supérieur. Ils subsistent encore aujourd’hui des inégalités sociales entre les sexes ( inégalités domestiques ), en

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effet les hommes effectuent moins d’activités ménagères que les femmes, environ 5h de moins par jour.

SYNTHESE : Les pays de L’OCDE présentent des inégalités plus ou moins élevées : faible au nord de l’Europe, élevé aux Etats Unis ( l’écart entre le 10% des américains les plus riches et des 10% des américains les plus pauvres est deux fois plus élevé qu’en France) ou au Mexique.Après avoir connu une dynamique forte d’égalisation des revenus au XXe siècle (Thomas Piketty y a vu une « euthanasie des rentiers »), les pays de l’OCDE ont vu la fin de ce mouvement depuis les années 1980. Les revenus du dernier centile ont augmenté beaucoup plus vite que ceux du reste de la population ce qui s’explique par les transformations des modes de gouvernance de l’entreprise ( capitalisme actionarial ), mais aussi des évolutions de la fiscalité ( niches fiscales ).

D. La stratification sociale dans la tradition sociologique.

* La nuit du 4 aout 1789 en France = abolition des privilèges. Chacun doit payer l’impôt en fonction de ses moyens,ce qui supprime les privilèges. En 1789 on met fin à la société d’ordre. En mettant en place l’égalité de droit entre tous les citoyens.

Il existe d’autre société où il existe des structures comparables. Les castes en Inde par exemples: Groupes sociaux qui sont hiérarchisé par le degrés de pureté par rapport à la religion héréditaire, on ne peut pas en bouger, endogamique = pas de mobilité sociale. Le rapport entre les castes est composé de répulsion réciproque ( pas de contact physique, surtout avec les intouchables = caste la plus basse ).

* L’évolution de la structure sociale en Inde : En France et en Inde on à établit des égalités de droit mais pas toujours de fait. En effet il y a des inégalités entre les groupes sociaux. On peut étudier les différentes structures sociales : la répartition des individus en différent groupes sociaux. Lorsque ces groupes sociaux sont hiérarchisé on parle de stratification sociale ( il y a différent critères : revenu, religion,prestige ).

Les 3 grands type de stratification :- Société d’ordre - Castes- Classe sociale : Marx

* Marx une vision des classes sociale : *La lutte des classes, moteurs de l’histoire :Classes sociale : Groupes sociaux de grande taille relativement homogène et qui ont en commun une unité de situation, une conscience de classe ( conscience d’existé ) et une hérédité des positions. Organisme durable qui a une certaine mémoire qui se transmet.

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Prolétariat : Classes ouvrières modernes qui ne vient qu’a la condition de trouver un travail, il travail contre un salaire de substitutance.Bourgeois : Détient la propriété des moyens de production, emploi classe ouvrières et extorque sa plus- value. Différence entre le prix de vente et les salaires de substitutence.

* Le développement des industries permettent au ouvriers de prendre confiance de leur situation et intérêt commun ( abolir l’exploitations )

* La lutte des classes pour Marx est quelque chose qui traverse toute les époques ( Antiquité,époque féodale ).

*KARL MARX : 1818-1883 : sociologue américain économiste. A écrit le capital  ( 1820 ) et le manifeste du parti communiste avec Hegel en 1844.Il a une conception réaliste des classes sociales. Pour lui les classes sociale existe réellement, même quand ceux qui la compose n’ont pas conscience de celle ci. Lorsqu’ils se rendent compte de leur classe = classe pour soit = mobilisé la classe pour sortir de celle ci. Il a une vision conflictuelle et antagonisme des classes sociales: La classe sociale est définie par la propriété des moyens de production. Les propriétaires domine et exploite les prolétaires car ils ont mis en place des structures politique qui permettent d’asseoir leur domination. Cette domination est culturelle et légale.Marx pense que la révolution est inéluctable, que le capitalisme cour à sa perte car la concurrence diminue tendancieusement car le taux de profit du cout diminue. Les bourgeois exploite de plus en plus les ouvriers,ils vont donc s’appauvrir et se paupériser : Offre sera alors supérieur à la Demande et les ouvriers mal payé ne consommera donc plus. Les ouvriers prennent conscience de cela et vont mener une révolution pour mettre fin à la lutte des classes = chute du capitalisme. L’appartenance à une classe sociale détermine les comportements individuel.Marx fait preuve de holisme : étudier les structures sociale pour déterminer les comportements.

*Max Weber : une vision multidimensionelle de la stratification sociale :

Max Weber (1864-1920) Allemand : Il a écrit Ethique protestante et esprit du capitalisme.Weber étudie les valeurs des individus pour comprendre comment fonctionne la société et par cela nait un fait sociale ( Le Capitalisme ). Il a une démarche inverse de celle de Marx et permet de comprendre les faits sociaux. Weber reprend quelque critères Marxistes pour son analyse de la stratification : critères de la hiérarchie, de la politique et de l’existence des classes sociales. Pour Weber le capital favorise la chance d’accéder à des biens socialement valorisé, il existe 3 propriétés : - Propriété financières- Propriété industrielles- Propriété foncière Pour Weber ces classes existent mais les individus n’en ont pas conscience. C’est juste un outils de classement pour le sociologue.

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Il n’y a donc pas forcement de conscience de classes et donc pas de lutte de classes.

* Un groupe de statut : Ordre qui repose sur des valeurs, les sociétés classent les groupes de statut en fonction de leur prestige.

Les groupes de statut on des modes de vie et de point de vue commun. Selon les sociétés les prestige ont des origine différentes.Les groupes de statut ne repose pas sur les classes sociales. Ce n’est pas parce qu’on est riche que l’on a du prestige.

* Le prestige : Considération sociale qui dépend des valeurs de la société.

* Pour Weber il existe 3 ordres :- Classes sociales (fondé sur l’ordre économique )- Groupe de statut (fondé sur le prestige )- Politique ( qui repose sur la compétition pour le contrôle de l’Etat )

Les 3 ordres ne se regroupent pas forcement : Exemple : Les instituteurs en 1920 : groupe de Statut et politique mais pas de propriété des moyens de production ( classes sociales).

Le pouvoir politique ne donne pas forcement de prestige ou d’argent , alors que chez Marx tous est lié. Weber a une analyse consensuelle et non conflictuelle.

* Analyse de LLoyd Warner, une conception nationaliste et empirique des classes ( dimensions scientifique).

* Warner : 3 grands groupes de classification :- Upper- Middle- LowerUpper/Upper : riches, aristocrate, tendance a l’endogamie. Lower/Upper : nouveaux riches : imitation classes supérieur.Upper/Middle : hommes d’affaire, responsable politique.Lower/Middle : petite bourgeoisie, désir de monter l’échelle sociale.Upper/Lower : Classes inférieur honnête ( boutiquiers)Lower/Lower : Population à statut précaire

* Warner à une approche scientifique, hiérarchisation des groupes sur 2 critères : - Critères subjectif : participation évalué : où on demande a un échantillon de personne leur

opinion sue le prestige de tel ou tel profession.

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- Caractéristiques statutaires : prend en compte profession, origines des revenues, type d’habitation et quartier habité.

* L’analyse de Warner est rationnel, on observe et classe des données sans faire de référence a un grand système théorique : Analyse empirique.Le plus important ici étant le prestige à corréler avec la situation économique et à la détention du pouvoir.

* Catégories socio-professionelles, un outils d’analyse de la structure sociale : Les PCS permettent de comprendre l’évolution de la structure sociale, c’est un outils de mesure. Elle évolue dans la société depuis 1936.

Aujourd’hui on assiste à une baisse des professions interdépendantes, ainsi qu’à une baisse des secteurs primaire ( agriculteur ) et secondaire, tandis qu’on observe une hausse des secteurs tertiaire ainsi qu’à la hausse des professions d’encadrement tel que les cadres moyens supérieur. L’Insee recherche une homogénéité ( opinion publique, consommation et mode de vie similaires) dans son classement. Un bon critère d’existence d’une PCS c’est lorsqu’elle est endogamique, de plus ils doivent avoir un sentiments d’appartenance et une reconnaissance de leur groupe de statut comme faisant parti du groupe par les autres et par lui même.Il y a 8 PCS, 6 PCS d’actifs :- Les professions indépendantes,- Les commerçants, artisans, chef d’entreprise- Les cadres supérieur- Les professions intermédiaires- Les employés- Les ouvriersEt 2 PCS d’actifs :-Retraités-Personne sans activité professionnelles ( femme au foyer)

* CSP et classes proches et lointaines : Le classement en CSP se rapproche de la conception des classes de :- Marx : Car on a une différenciation entre les possédants et les autres ( ordre économique ),

mais il y a aussi une conscience de classe et un sentiments d’appartenance.- Weber :Ordre économique mais aussi homogénéité ainsi que les pratiques sociale comparable.

Le prestige n’est pas complètement étranger non plus.

* Les défauts des classements par CSP pour Louis Chauvel : On ne voit pas les rapports de domination qui existent, elle ne font pas apparaitre la bourgeoisie en tant que tels. Il fait un certains nombre de reproche et limite au PCS :

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- Une profession identiques peut se trouver dans 2 PCS différentes alors qu’ils ont des conditions de vie identiques ( employé de supermarché et ouvriers industrielles

- Les PCS peuvent être hétérogène : Ouvriers qualifié du CAC 40 et ouvriers intermédiaires dans une PME : Ecart énorme dans la PCS 2 ( indépendantes : Patron du CAC 40 et artisan ). On ne peut donc pas parler de classes sociales dans les PCS.

- Insee établit PCS par rapport au chef du ménage ( homme dans la famille ) ce qui fait qu’on ne tient pas compte de la profession du conjoint.

* PCS : Outils empirique scientifique ( Warner ), ordre économique consensuelle ( Weber ), distinction entre ceux qui possède et ceux qui exécute ( Marx ).

* Bourdieu, un prolongement contemporain entre Marx et Weber : L’analyse de Bourdieu repose sur le volume du capital ( c’est à dire la somme de tous les capitaux qu’on possède + ou - ) :

- Capital culturel : Niveau de diplôme, maitrise de la culture légitime, maitrise de la langue. - Capital social : Ensemble des relations socialement valorisante- Capital éco : Revenu et Patrimoine- Capital symbolique : Tous les capitaux différent des autres.

Le volume de capital qu’on détient différencie les classes dominantes, moyennes et populaires. Dans les classes on peut avoir plus ou moins de capital éco ou culturel ( ex : Artistes a plus de capital culturel que de capital économique tandis que le patron d’une entreprise a un capital économique élevé et un capital culturel bas, alors que tous deux font partis de la classe dominante ).

La théorie de Bourdieu est :- Marxienne car il y a des classes dominantes qui ont des stratégies pour le rester. - Weberien car il n’y a pas qu’une dimension économique mais aussi une dimension culturelle et

social. Bourdieu pense qu’on peut passer d’une classe moyenne à dominante (mobilité sociale ). De plus, le conflit n’est pas économique mais culturel ( car il permet d’imposer une vision du monde et une domination symbolique ). Une classe dominante a réussi à imposer sa culture comme étant légitime. Cette domination passe surtout par l’école, celle ci valorise la bourgeoisie.

* Bourdieu ( 1930-2002 ) : Les oeuvres de Bourdieu : - La distinction (1979)- Heritiers

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C’est un militant sociologue engagé comme Durkeim. A Marx il prend la notion de capital, la notion de domination et de luxe. A Weber il prend l’idée qu’il y a une lutte pour le prestige et mobilité possible. Pour Bourdieu les ressources sont mobilisés dans les champs sociaux ( mode,famille…). Dans chaque champ il y a une multitude de conflits. Les individus qui ont une même position font parti d’un habitus de classe c’est-à-dire l’ensemble des représentation, de pratique commune, vision du monde qui vont guider leur pratique et ce transmettre. Chaque classe sociale produit son imaginaire et construit son habitus qui est un héritage de classes transmis par la socialisation.

SYNTHESE : Il existe dans toute société une structure sociale, c’est-à-dire une répartition de la population en groupes sociaux différenciés. Ces différences peuvent être multiples : âge, sexe, style de vie …. Cependant ces groupes sont généralement hiérarchisé en fonction de différents critères : revenu, prestige, pouvoir, etc. La stratification sociale désigne l’existence et l’organisation dans une société de ces groupes sociaux hiérarchisés. Les sociétés traditionnelles sont parfois organisées en ordre, ou en caste. En revanche dans les sociétés qui ont aboli ces hiérarchies sociales officielles, peut exister une organisation en classe sociales. Selon Marx, les membres d’une même classe sociale se caractérisent par une même place dans les rapports de production. La bourgeoisie est la classe dominante car elle possède les moyens de production, tandis que le prolétaire est dominé et ne possède que sa force de travail. Max Weber complète et nuance cette analyse : la stratification sociale n’a pas qu’une dimension économique, mais repose également sur le prestige des individus ( ordre sociale ) et leur pouvoir ( ordre politique ) . Ces trois critères permettent de déterminer des groupes de statut qui regroupent tous les individus auxquels est associé un même niveau de prestige et qui adoptent un même style de vie. L’approche Weberienne est dite nominative les classes sont seulement des catégories de perception de la réalité créées par l’observateur, et rien ne dit que les individus ont le sentiment d’appartenir au groupe. L’ approche de Marx est dite réaliste : les classes sociales sont en lutte et leurs membres ont conscience d’appartenir à un groupe. Lloyd Warner préfère une analyse empirique et pragmatique de la stratification sociale à l’élaboration d’une théorie des classes. Il part de la perception qu’ont les individus de la hiérarchie sociale et chercher à obtenir outil opératoire de classement. On obtient ainsi une superposition de strates qui s’inscrivent dans une hiérarchie sociale, qui est une hiérarchie de prestige et de considération sociale, mais ne sont pas en opposition.Pour opérer un classement, l’INSEE a mis au point de la nomenclature des PCS ( professions et catégories socioprofessionnelles ), qui regroupe les individus dans 8 groupes présentant une certaine homogénéité sociale. Pour cela, l’ INSEE s’appuie en particulier sur le métier, le statut économique et le niveau de qualification. Les PCS servent à connaitre les pratiques, les caractéristiques économiques ou sociales et les évolutions des différents groupes sociaux. Elles présentent cependant certaines limites ( hétérogénéité, absence de sentiment d’appartenance,…)Bourdieu emprunte à Marx et Weber. Il existe bien pour lui des classes sociales, qui luttent pour imposer leur vision du monde en mettant en oeuvre des stratégies de distinction dans les champs social, mais elles reposent sur la détention de plusieurs capital : économique, social, culturel, et symbolique.

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E. Peut on encore parler des classes socialisé aujourd’hui ?

* La fin des classes sociales :Depuis 1936 , il y a eu une diminution de la classe ouvrières en valeur absolue, comme en pourcentages ( -25% aujourd’hui ).Aujourd’hui les ouvriers consomment comme les autres, en bourgeoisement.Tout au long du XXe siècle : existence d’une classe ouvrière qui formait un groupe social homogène avec des traits en commun ( salarié, travail manuel, secteur industriel, position hiérarchie en bas de l’échelle social ).Dans les années 60, transformation dans les classes ouvrières, une partie d’entre elle bascule dans les classes moyennes, embourgeoisement, déprolétarisation.Avec le compromis Nordiste, ils ont vu leur revenue augmenté, la consommation de masse augment, ils deviennent propriétaire de leur logement. Ils ont moins d’enfant, ce qui permet le développement du travail féminin. Cette enrichissement, est aussi permis par l’extension sociale et la législation du travail.

* La dimension de la conflictualité a diminué (déclin du parti communiste). La classe ouvrière est beaucoup moins homogène et une parti se revendique comme classe moyenne. La démocratisation scolaire a permis aux enfants d’ouvrier de grimper les échelons sociale : égalisation des conditions.

* Fin des années 70 : Déclin de la classe ouvrière, déclin numérique à cause des gains de productivité. Les emplois se sont alors développé dans le tertiaire. L’ouvrier subit donc un éclatement de sa classe. Déclin de sa conscience de classe ce qui aboutit à la disparition des grands bastions ouvriers. Ils sont de plus en plus dispersait dans les PME, du coup conscience de classe diminue et s’affaiblit en se divisant en 2 :

- L’aristocratie ouvrière : qui sont des ouvriers qualifié, bien rémunéré,protégé par les syndicats, et choyé par les patrons.

- L’ouvriers précaires ( Intérim, femmes, jeunes, étrangers ), c’est une main d’oeuvre flexible, ils n’ont pas d’unité et peu de représentation.

* Moyennisation de la société : * Classes moyenne : Il existe plusieurs approche pour appartenir à la classe moyenne :- Approche par le sentiments d’appartenance : Fait parti de la classe moyenne ceux qui se sente

appartenir à la classe moyenne ( soit 2/3 )- Approche par les revenues : Lorsqu’on a des revenues 0,75 à 1,25 fois supérieur au revenu

médian ( définition de l’OCDE )- Approche par catégories sociales : Professions intermédiaires, entre salarié de direction et

d’exécution. Ce sont ceux qui se trouve entre cadres supérieur et employés.

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La spécificité des classes moyennes c’est la mobilité sociale. De plus elle met fin à la lutte des classes et détruit la théorie marxistes en la rendant obsolète.

Henri Mendras montre dans la 2e révolution française que la moyennisation de la société est un homogénéisation de la société tant économique que culturelle. Il y a une diffusion de mode de vie commun. Cette culture est portée par l’industrie culturelle.

* Arguments en faveur de la moyennisation de la société :- Elle permet la croissance économique et par conséquent augmente les revenues;- Elle diminue les inégalités;- Il y a une uniformisation des modes de vie ( Lave linge ); - Mise en place d’une culture de masse;- Mobilité sociale importante, la classe moyenne croit donc dans l’ascenseur sociale.

* Les valeurs de la classe moyenne:- Libéralisme culturelle;- Moins conservatrice que les milieux ouvriers;- Individualiste;- Demandeuse d’égalité et de liberté.

* L’individu pluriel : Aujourd’hui les individus sont de plus en plus omnivores, ils ont certaines pratiques de distinction pour se distinguer des autres groupes, ils bricolent leur propre culture :

- Imitation de la bourgeoisie;- Culture de masse diffusée par l’industrie culturelle;- Culture commune par l’école- Internet permet l’accès à toutes les cultures

* Le retour des classes sociales : A partir des années 80, retour des classes sociales. Il y a un nouveau prolétariat. Ouvriers précaire qui accumule les problèmes, de plus ils ne travaillent pas dans les mêmes endroits donc il y a une faible capacité de mobilisation. Ce qui les encouragent a ne pas voter ou à voter Front National.

* Louis Chauvel est le premier à parler d’un retour des classes social, il a écrit le retour des classes sociales.

*Arguments en faveur d’une fin de la moyennisation :

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- Moins de poste sont créés, il n’y a donc plus de mobilités sociales, ascenseur sociale en panne.- Baisse de postes dans la fonction publique : Sarkozy a mis en place le « non remplacement »

d’un fonctionnaires sur deux qui part à la retraite.- Sentiments d’exclusion.- Ne bénéficie pas de la redistribution, en effet ils payent le plus d’impôts mais ne reçoivent pas

de prestation sociale, ou peu.

* Le maintien de la grande bourgeoisie : classe pour soi qui cherche à se reproduire, classe endogamique. ( Rallyes )

* L’anomie : Affaiblissement de l’emprise des normes sur un individu, pouvoir de régulation moins fort. Ce qui fait que l’individu entre plus facilement dans la déviance et la délinquance ( mais aussi suicide, divorce : Durkeim )

* L’intérêt de la notion de classe selon Francois Dubet : Pour lui il faut garder les classes sociale comme grille de lecture des phénomènes sociaux, pour lui ce qui a disparu c’est la conscience de sociale.

* Autres critères de différenciation entre les individus : L’affirmation de la conscience de classe s’est atténué au profit d’autre critère de différenciation sociale. En 1960, d’autres critères apparaissent avec l’affaiblissement des institutions sociales ( religion, famille ) au profit d’autre modèle. Effectivement l’appartenance à une classe sociale est de moins en moins revendiqué. Les individus défendent leur autonomie : On est passé d’un contrôle sociale formelle ( famille ) à un contrôle sociale informelle ( institution) = individus moins controlé et plus libre = augmentation des comportements anomique. C’est le brouillage des identités qui est encouragé par la reconnaissance de la diversité culturelle ( reconnaitre que toute les cultures ont des valeurs égales et doivent être protéger ).

* Aujourd’hui nous sommes passé d’un système d’assimilation à un système d’intégration : exemples : un immigré doit garder sa culture , c’est encouragé par les autorités mais pas par les individus de la société.

*La multiplication des critères de différenciation sociale : - L’origine sociale- Le genre - L’ age

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* Peut on parler de disparition des classes sociale ? La moyennisation aurait pu permettre de faire disparaitre les classes sociales mais celle ci s’est arrêté au milieu des années 80. Aujourd’hui il faut garder en tête l’idée de conflit social.

SYNTHESE : La diminution des effectifs d’ouvriers, la montée des effectifs d’employés, des professions intermédiaires ou des cadres du fait de la tertiairisation et de la salarisation de la société, s’est accompagnée d’une dynamique de moyennisation de la société. En effet, on assiste depuis les années 1960 à la formation d’une vaste classe moyenne, permise par la progression des revenu, la diminution des inégalités, la consommation de masse et la scolarisation de masse qui permet la mobilité sociale. Cette moyennisation, prophétisée par Tocqueville, est constatée par Henri Mendras : la société autrefois pyramidale, prend la forme d’une toupie, mettant fin à la lutte entre deux classes sociales comme moteur de l’histoire ( Marx). Par ailleurs les individus ont des pratiques culturelles plus diversifiées que par le passé, et auraient aujourd’hui des identités pluriels ( Bernard Lahire). En effet ils sont soumis à des instances de socialisation variées, où ils sont confrontés à une diversité de cultures, notamment à l’école. Confrontées à la diffusion d’une culture de masse, les catégories supérieures seraient devenues polyvalentes sur le plan culturel, ou omnivores ( Coulangeon ), pendant que les catégories populaires restent d’avantage marquées par des comportements univores.Cependant, la fin du XXe siècle aurait vu l’augmentation des inégalités de patrimoine et de revenus que l’on peut attribuer à la fiscalité sur les hauts revenus ( niches fiscales ), ou encore aux pratiques de management du capitalisme actionarial, mais surtout à la compression des bas salaires du fait de la mondialisation, notamment pour les moins aisées. On constate ainsi la montée d’un nouveau prolétariat, marqué par l’emploi atypique, et à l’autre pôle de la structure sociale, la persistance de la bourgeoisie comme classe homogène et visant la reproduction sociale. Cependant la conscience de classe s’affaiblit au profit d’autres critères d’ appartenance, les individus privilégiant leurs identités culturelles, religieuses, ethniques, d’âge, d’orientation sexuelle, etc.

TD : La mesure des inégalités économiques

A-Du revenu primaire au niveau de vie

*Du revenu primaire au revenu disponible brut des ménages en 2011 (en milliards d’euros):

Le salaire net = Salaire brut - cotisations social

Revenu primaire : Ensemble des revenus liés à l’activité productive c’est-à-dire au partage de la valeur ajoutée. Il rémunère le travail et le capital :

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- revenu travail : salaires- revenu capital : loyer, intérêts, dividende- revenu mixte : rémunération des travailleurs indépendants

Revenu disponible : Revenu primaire - Prélèvements obligatoire + Revenu de transferts

Le revenu disponible brut = Revenu primaire - prélèvements obligatoires + revenus de transfert.Le revenu disponible brut est soit consommé, soit épargné.

Pour un entrepreneur individuel,le revenu mixte représente le bénéfice brut de son entreprise.

*Du revenu disponible au niveau de vie : Pour mesurer les inégalités économiques on utilise le niveau de vie.

Le niveau de vie : niveau de richesse d’une population, on le calcul avec le revenu par unité de consommation. C’est l’Insee qui le mesure, il l’utilise les déclarations fiscales. Le pouvoir d’achat (PA) fait changer le niveau de vie. Ex : Une famille parisienne et une famille bretonne. Il ont un même niveau de vie mais un pouvoir d’achat différent. Ils ont donc une qualité de vie différente.

B-La mesure des inégalités de niveau de vie et de patrimoine.

* Il existe deux grands types d’outils pour mesurer les inégalités : Ceux qui mesurent la dispersion (écart entre les valeurs extrêmes d’une population : revenus des 10% les plus riches face aux revenus des 10% les plus pauvres) et ceux qui mesurent la disparité (écart entre les valeurs centrales de deux populations différentes : revenus moyens des hommes face aux revenus moyens des femmes).

*Les déciles de niveau de vie :On distingue 2 types de déciles : - Le décile pointé correspond au revenu qui délimite les tranches;- Le décile moyen correspond au revenu moyen de chaque tranche de 10% de la population.

* Le rapport interdécile : Le rapport entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches (ce qui s’appelle un décile, le neuvième) et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres (un autre décile, le premier).

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* Courbe de Lorenz :

* La bissectrice désigne une répartition égalitaire : telle que 10% de la population aurait 10% de la grandeur étudiée etc… Plus la courbe de Lorenz s'éloigne de la bissectrice, plus la distribution observée est inégalitaire. On voit, ici, que la répartition du patrimoine est beaucoup plus inégalitaire que celle du niveau de vie.

Inégalités patrimoine > Inégalités de revenus. Enfin, sur le long terme less inégalités de revenu ont diminué entre 1970 et 2000

* Indice de Gini : Indice synthétique compris entre 0 et 1, plus on est proche de l’inégalité ( 1), plus on est proche de l’égalité (0). Il est calculé par rapport à la courbe de Lorenz. Dans l’OCDE, en moyenne les inégalités de revenu ont augmenté.

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