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Mise en page 1/50 M M e e t t t t r r e e e e n n p p a a g g e e « Il faut qu’en tournant la page, surtout pour les albums, il se passe quelque chose . (...) C’est comme en cuisine, on a beau avoir les meilleurs ingrédients du monde, si on ne sait pas les ac- commoder, c’est raté ! L’album demande un met- teur en scène. Quand je vois un film, je vois une mise en page, car, pour moi, le livre est très pro- che du film. Il y a des séquences, des zooms, des contrastes... Il faut des ruptures d’échelle. » Robert Massin (1) interviewé par Michèle Gazier et Danielle Schramm dans Télérama, 9 mai 2001. (1) Massin est l’un des plus grands éditeurs-typographe français.

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MMeettttrree eenn ppaaggee

« Il faut qu’en tournant la page, surtout pour lesalbums, il se passe quelque chose . (...) C’estcomme en cuisine, on a beau avoir les meilleursingrédients du monde, si on ne sait pas les ac-commoder, c’est raté ! L’album demande un met-teur en scène. Quand je vois un film, je vois unemise en page, car, pour moi, le livre est très pro-che du film. Il y a des séquences, des zooms, descontrastes... Il faut des ruptures d’échelle. » Robert Massin (1) interviewé par Michèle Gazier etDanielle Schramm dans Télérama, 9 mai 2001.

(1) Massin est l’un des plus grands éditeurs-typographe français.

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TTaabbllee ddeess mmaattiièèrreess

Le présent document constitue un aperçu sur la mise en page destiné à fournir quelques points de repères aux collègues qui cherchent à améliorer la présentation de leurs outils pédagogiques.. Des références bibliographiques et quelques liens, en fin de parcours, permettront au lecteur d’en savoir beaucoup plus...

Mettre en page ? 3

Le Monde change... 4

Des lois typographiques ? 6

Des stratégies typographiques ? 7

Une mise en page pédagogique ? 9

Éléments de typographie 10 Les caractères 10 Les attributs 10 Les polices de caractères 10 Comment se servir

des caractères et de leurs attributs 11

Le code typographique 13 La disposition du texte 14 Le lecteur encore une fois 14 Colonnes ou pavés ? 14 Les alignements 14 Le blanc 16 Les marques graphiques 16 Les marques courantes 17

Quels logiciels ? 19

Utiliser Publisher 21 1. L’accueil 21 2. L’espace de travail 22 3. Les outils 23 4. Créer et modifier des cadres 24

Publisher un exemple 25 Étape 1 : saisie du texte 25 Étape 2 : créer un cadre de texte 25 Étape 3 : créer un cadre d’image 26 Étape 4 : insérer une image 26 Étape 5 : créer un second

cadre de texte 27

Étape 6 : repérer une zone de débordement 28

Étape 7 : lier des cadres de texte 28 Étape 8 : utiliser les repères 30 Étape 9 : aimanter sur les repères 31 Étape 10 : créer le cadre de titre 31 Étape 11 : ajuster les dimensions

d’un cadre 32 Étape 12 : aimanter des objets 33 Étape 13 : afficher les caractères

invisibles 34 Étape 14 : justification de texte

et césure 35 Étape 15 : empilement des objets 35 Étape 16 : taille d’origine

d’une image 36 Étape 17 : aligner des objets

entre eux 37 Étape 18 : créer une lettrine 39 Étape 19 : modifier la taille

d’une image 40 Étape 20 : centrer des objets 41 Étape 21 :rechercher et

remplacer du texte 41 Étape 22 : derniers ajustements 42 Sites utiles 44 Bibliographie très sommaire 45 Glossaire 46 Remerciements 50

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MMeettttrree eenn ppaaggee ??

Mettre en page, c’est composer la page, la construire en recherchant un équilibre visuel, avec un objectif : susciter et faciliter la lecture.

Comme dans une photographie, la composition apporte une partie du sens.

Observez ces deux Unes du

journal Le Monde à plus de

50 ans d’intervalle.

Le Monde, 8 mai 1945 Le Monde, 4 mai 2001

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LLee MMoonnddee cchhaannggee......

Le Monde demeure un journal à la forme austère. Et pourtant, quelles transformations en cinquante ans !

L’accueil du lecteur est devenu une priorité. Il s’agit de lui donner envie d’acheter le journal et de le lire. C’est la fonction de la Une.

L’organisation de la page facilite le repérage du lecteur : - de verticale elle est de venue horizontale, en trois parties marquées

par des séparateurs épais

- afin d’éviter la monotonie, cette horizontalité est compensée par deux chandelles

Dans une page encore très grise, l’irruption de la couleur immanquable-ment attire l’œil car elle éclaire le gris typographique :

- en bleu, sur les éléments de sommaire qui figurent à la une

- en rouge, sur le dessin de Plantu

- en bleu encore sur la publicité

Parce que le texte constitue toujours le cœur de la une du monde, le des-sin, et plus récemment les photographies en couleur, constituent autant de points d’accroche du regard.

Au total, une Une plus riche en propositions de lecture, mais aussi plus structurée.

Cette mise en page nouvelle constitue la personnalité, l’identité du jour-nal. Elle revient chaque jour et permet au lecteur, grâce à ces points de repère, de « reconnaître » son journal et d’y circuler sans difficulté.

D’autres changements, plus délicats à observer sur ces images de taille réduite, accompagnent cette prise en charge du lecteur :

- le format de la page s’est réduit

- mais le nombre de colonnes a augmenté (passant de cinq à six) ce qui rend plus aisée la lecture (on notera tout de même le ventre de une en 3 sur 4, encore une occasion de surprendre l’œil tout en pré-servant l’équilibre de la page).

- le logo du monde s’est simplifié (son gothique est plus stylisé !)

- et un nouveau caractère typographique, plus lisible, a été créé pour le journal par Jean-François Porchez.

Tous ces choix sont l’œuvre d’une équipe sous la houlette d’un directeur artistique en liaison avec la rédaction.

La mise en page, c’est donc une part d’art et une part de technique... ! Le journal est ainsi un objet graphique tout autant qu’un support

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d’information. Et c’est aussi un produit qu’il faut vendre et qui doit donc séduire le lecteur.

Sur le site « presse à l’école » de l’Académie de Versailles, vous pourrez retrouver la création commentée de la maquette d’un journal scolaire et donc mieux comprendre les choix successifs qui ont été faits dans l’intérêt du lecteur.

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DDeess llooiiss ttyyppooggrraapphhiiqquueess ??

Les choix du journal Le Monde, que nous venons d’observer sont-ils le fruit du hasard ?

Dans son manuel de typographie, François Richaudeau (2) définit huit lois typographiques.

L’œil du lecteur occidental explore la page de haut en bas et

de gauche à droite. Il est donc préférable de placer un titre en haut de page.

L’œil est attiré dans la page par ce qui est gros et fort.

Le choix du lecteur est dirigé par les différences de force, de

couleur, par les contrastes. La perception de ces contrastes est modifiée par l’environnement des blocs typographiques, c’est-à-dire par les blancs.

La discrimination de l’œil est limitée au sein d’une même

page. L’économie de moyens doit donc être la règle sous peine que l’œil accorde la même importance à tous les élé-ments de la page.

L’œil en recherche d’information dans le feuilletage, cherche-

ra en priorité à droite des pages de droite (et à la rigueur, à gauche des pages de gauche) : c’est la notion de « belle page ».

Plus une illustration est grande, plus elle attire le regard. En

revanche, un bloc de texte de six lignes n’attirera pas plus l’œil qu’un bloc de trois lignes.

Une illustration en couleur attire plus l’œil qu’une illustra-

tion en noir.

Les sept traits précédents peuvent s’additionner ou se ré-duire. « Ainsi une illustration noire de format réduit accom-pagnée d’un court commentaire et placée seule dans une page blanche frappera plus que huit illustrations couleur sur la page voisine, placées les unes contre les autres sans blanc pour les séparer. C’est la notion de contraste qui prime car elle est à la base de la perception visuelle ».

(2) Voir bibliographie

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DDeess ssttrraattééggiieess ttyyppooggrraapphhiiqquueess ??

Parce qu’il faut d’abord accrocher et séduire le lecteur, puis le conserver en lui facilitant la lecture et la circulation dans le journal, chaque titre dé-veloppe des stratégies typographiques qui lui sont propres. Les « lois » typographiques ne sont donc pas intangibles, loin de là ! Leur mise en œuvre dépend fondamentalement du lecteur visé.

Voici 14 mai 2001

Joystick Juillet 2001

Le Point 18 mai 2001

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Les trois pages qui sont proposées ici (trois pages de « potins » !) illustrent bien ce propos.

La page de Voici est destinée à un œil fureteur, un lecteur passionné par les potins. Ceux-ci sont donc accumulés dans un désordre apparent, verticalement, horizontalement, en pavés...

Même si le texte est parfois colonné (et parfois non), même si une photo est détourée, apportant un soupçon de variété dans la page, même si, en bas de page, une petite astuce typographique attire l’œil, c’est une page assez massive dans laquelle aucune circulation n’est suggérée. Pas de transgression typographique : respect des polices de caractères, titre, puce rouge en tête de texte... Le lecteur fait son choix guidé surtout par les photos : il est un familier du journal et sait donc reconnaître ces visages. Seule la colonne rouge rompt, par le contraste de sa couleur, avec la « monotonie » relative de la page ! Rien d’étonnant ! Il s’agit de la rubrique Glop / pas glop : le super potin en quelque sorte !

Tout à l’inverse, Le Point, dans sa rubrique Laser, se veut didactique. Les potins sont renommés « Confidentiel » et rigoureusement alignés. Une puce verte, un mot titre, un coup de projecteur sur l’une des brèves (dépourvue de son fond beige), la colonne se distingue du reste de la page par le contraste de son fond : c’est donc bien vers elle qu’on renvoie le lecteur.

La page est sérieuse, efficace, un peu rigide sans pour autant être assommante. Une photo bien cadrée, les surtitres verts, une colonne de droite sans justification à droite, une police différente pour l’article central, de minuscules variations des espacements des lettres... apportent une fantaisie minimale qui distrait le regard sans pour autant distraire le lecteur dans sa recherche d’informations.

Joystick est le magazine des jeux vidéos considérés comme l’un des beaux-arts. La mise en page y est très graphique. Le lecteur est un jeune adulte passionné. Ici, on est branché. Le potin devient « news ». Ce qui distingue cette page des autres, ce sont les variations opérées sur les caractères. L’unité typographique reste assurée par l’emploi systématique de polices sans empattements. En revanche, le maquettiste a fait le choix de polices ou d’attributs tous différents : blanc sur fond bleu et réciproquement, italiques ou romains, verticaux ou horizontaux, minces ou épais...

L’information principale ressort sans ambiguité de la page par l’emploi des photos et d’un gros titre. Mais ensuite chaque bloc de texte est traité pour lui-même, individuellement, comme le prouve la part importante de blancs dans la page. Il en résulte une multitude d’impressions simultanées... comme dans les jeux vidéo ! Cette page s’identifie à son lecteur !

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UUnnee mmiissee eenn ppaaggee ppééddaaggooggiiqquuee ??

Le travail de composition s’arrête-t-il à la presse ?

Evidemment non !

Pour tout document, il est tout aussi essentiel de réfléchir au contenu qu’à la mise en page car,dans tous les cas, il y aura un lecteur qui devra accéder, le mieux possible, au texte.

Nous-mêmes, les enseignants, nous sommes de gros producteurs de documents à l’usage de nos élèves. Et ceux-ci ne sont pas toujours (euphémisme) d’excellents lecteurs. Il est donc encore plus essentiel de faire en sorte de ne pas ajouter à la difficulté du contenu, la difficulté de la forme. !

Une petite anecdote.

A l’approche du baccalauréat, un professeur de lettres de classe de pre-mière entreprit de photocopier un texte d’une trentaine de page pour ses élèves.

Du fait d’un quota réduit de photocopies, cet enseignant ne trouva pas d’autre moyen que d’essayer de tasser le maximum de pages sur une feuille au format A4.

Au final, le texte tenait sur trois feuillets, soit douze pages du livre par feuille A4 !

Quelle était la lisibilité de ce document ? Et quelle exploitation utile ont pu en faire les élèves ?

Combien de contrôles ratés, de documents mal compris, non pas du fait du libellé, mais d’une mise en page hasardeuse qui crée des obstacles à la lecture ?

Que celui qui n’a jamais abandonné la lecture d’un journal, d’un magazine, d’un formulaire administratif ou... d’un site internet parce qu’illisible...

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ÉÉlléémmeennttss ddee ttyyppooggrraapphhiiee

Avant même de se préoccuper de la disposition des éléments sur la page, il convient de choisir les caractères que l’on utilisera ainsi que leurs attri-buts.

Sauf exception (revoir le comparatif des trois pages ci-dessus), c’est l’économie de moyens qui sera la règle !

Les caractères

Il existe de nombreuses façons de classer les carac-tères typographiques : Thibaudeau, chronologique, Vox/AtypI etc.

(voir : http://caracteres.typographie.org/classification.html)

Afin d’éviter des discussions byzantines, retenons trois familles facilement identifiables à l’œil :

- Les polices avec empattements (sérif)

- Les polices sans empattement (sans sérif)

- Les polices fantaisie : toutes les autres... !

Les caractères supportent des attributs : - CAPITALES ou bas-de-casse

- romain ou italique

- gras ou maigre...

Avec l'apparition de l'informatique, la notion de police de caractères (ty-peface en anglais) est devenue familière. Elle désigne un ensemble des caractères possédant un dessin commun. Arial, Times, Garamond… sont donc des polices de caractères.

Le mot fonte (anglais font) correspond plutôt à une police dotée d'un at-tribut particulier : gras (bold), italique, resserrée (condensed)... et par ex-tension aux fichiers informatiques qui les contiennent.

Ce mot provient de l’époque où les caractères étaient fabriqués avec du plomb fondu. Le terme est resté pour désigner les artistes qui dessinent des polices de caractères nouvelles, qu’on appelle fondeurs !

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Comment se servir des caractères et de leurs attributs ?

Avec modération !

En effet, si on recherche le contraste pour attirer l’œil sur l’essentiel, on recherche aussi la régularité et la lisibilité.

Dans cet exemple, les maquettistes de Libération ont employé trois poli-ces différentes pour leur titraille de une :

- une police sans sérif très grasse et de très grande taille

- une police fantaisie pour le surtitre en grande taille qui assure le contraste (et donc la visibilité) du surtitre, tout en maintenant la hié-rarchie entre les deux éléments.

- une police sérif pour le chapô.

Noter cependant que la première lettre, en capitale, est plus grande, plus grasse et dans une police sans sérif, juste pour aider l’œil à at-traper ce début de ligne...

Sauf exception, on ne trouvera pas plus que ces trois polices dans le quo-tidien, dont les maquettistes feront ensuite varier les attributs.

Quant aux caractères dits « de labeur » (le texte proprement dit) : sérif ou sans sérif ? Lesquels sont les plus lisibles ?

Rien de probant. En France on a tendance à privilégier les caractères sé-rifs qui se rapprochent de l’écriture liée. C’est moins le cas en Allemagne par exemple où l’apprentissage de l’écriture se réalise plutôt en caractè-res scripts !

Il y a cependant une différence entre un journal et un document de tra-vail. L’alternance sérif/sans sérif est quasiment la règle dans tous les

Libération 20-01-97

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quotidiens pour la titraille. Dans un document, par souci de régularité, on choisira plutôt une police pour les titres dont on modifiera ensuite la taille, et une pour le texte.

Ce sont les attributs qui établiront les effets de contraste.

D’une façon générale : - on n’utilisera les caractères fantaisie que dans les titres. Leur rôle

est de capter l’attention et de la diriger sur l’essentiel.

- on limitera l’emploi de l’italique aux citations, aux notes, aux légen-des..., par contraste avec le romain du texte (3).

- le gras servira à mettre en valeur, à renforcer et à souligner

- les capitales, plus délicates à déchiffrer, ne composeront que les noms propres et la première lettre de la phrase, éventuellement un ti-tre...

- on évitera le soulignement car il gêne la lecture en coupant les hampes inférieures des lettres.

- la taille des caractères définira la hiérarchie des informations : on peut choisir deux ou trois tailles pour les différents niveaux de titres. Au-delà, l’effet de contraste disparaît.

Le texte sera composé en corps 9 à 12.

L’essentiel consiste finalement à définir votre propre charte typographi-que et à vous y tenir.

Vos élèves vous seront reconnaissants de ne pas changer sans cesse la typographie de vos documents : ils auront des repères leur permet-tant d’accéder au texte plus vite et de façon plus sûre !

(3) L’italique ne se distingue que parce que, ponctuellement, il diffère de la masse des caractères... (voir la une de

Libération et celle du Monde). De même, on limite l’emploi des caractères fantaisie aux titres et on les évite pour le texte.

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LLee ccooddee ttyyppooggrraapphhiiqquuee

Il existe aussi quelques usages typographiques qu’il est bon de connaî-tre :

Exemple :

Pas de ponctuation à la fin d’une ligne de titre

Sida : venir au secours de l’Afrique

Une citation est toujours placée entre guillemets et généralement composée en italiques.

L’Inde a déploré « un acte de discrimination contre les mino-rités ».

Une espace(4) après les ponctuations simples (mais pas avant !)

En moins de dix jours, il y a eu trois réunions.

Une espace avant et après les ponc-tuations doubles ( ; ! ?)

Trois réunions : lundi, mercre-di, jeudi.(5)

Une espace avant la parenthèse ou-vrante (mais pas après) ; une espace après la parenthèse fermante (mais pas avant !)

Cela ne pose pas de problème majeur (du moins en appa-rence) pour l’environnement.

On s’efforce d’accentuer les majuscu-les. Certains logiciels disposent d’options pour insérer les majuscules accen-tuées. On peut sinon utiliser : - la touche AltGr+7 puis la capitale

pour tous les accents graves. - la touche Alt et une combinaison de

quatre chiffres sur le pavé numéri-que. Par exemple :

Alt 0199 = Ç Alt 0201 = É

Évidemment !

(4) Les typographes emploient le mot espace au féminin ! (5) On peut constater ici qu’il existe deux types d’espaces :

- l’espace qui précède la ponctuation est une espace insécable de largeur fixe. L’espace fait corps avec le mot. Cela évite que le caractère de ponctuation ne soit éventuellement renvoyé en tête de ligne suivante.

- l’espace qui suit la ponctuation en revanche s’adapte à la justification du texte comme les espa-ces entre les mots.

Dans l’exemple ci-dessus, les espaces sont matérialisées (utilisation de la touche dans Ms Word par exemple). On observe que le logiciel distingue bien les deux types d’espaces. L’espace insécable est souvent inséré de façon automatique par les logiciels de traitement de texte ou de mise en page. Pour l’obtenir manuellement dans Ms-Word par exemple, il faut presser les touches Shift-Ctrl-Espace.

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LLaa ddiissppoossiittiioonn dduu tteexxttee

Faute de règles systématiquement applicables, quelques conseils pratiques.

Le lecteur, encore une fois !

Plus nos élèves sont des lecteurs peu habiles, plus nous devons être attentifs à la mise en page.

Colonnes ou pavés ?

C’est la longueur du texte qui détermine le choix.

Un texte long doit systématiquement être composé en colonnes car il est très difficile de lire une grande ligne sans que l’œil ne dérape. On perd alors le sens et on doit recommencer au début.

A titre indicatif, une page A4 peut être divisée en deux ou trois colonnes (le nombre de colonnes dépend en fait de la taille des caractères employés : plus le corps est petit, plus les colonnes sont de taille réduite).

Le filet, qui sépare les colonnes, est une affaire de goût. On l’évitera si la page est déjà très grise. Ainsi, Le Monde n’utilise pas de filets pour séparer les colonnes sauf dans le ventre de Une où les colonnes sont exceptionnellement plus larges.

Pour des documents de travail, la composition de la page en pavés doit viser une certaine régularité (plus proche de la page du Point que de celle de Voici...)

Les alignements

L’alignement à gauche permet une lecture relativement aisée car l’œil en mouvement retrouve facilement le début de la ligne, identique pour toutes. On l’utilise souvent dans les magazines pour rompre la trop grande régularités de colonnes ou de pavés justifiés.

L’alignement à droite est proscrit car l’œil doit entamer la lecture sur des lignes inégales et ne parvient donc pas facilement à retrouver le début de la ligne.

Le texte justifié est celui qui facilite le plus la lecture car l’œil effectue un mouvement régulier qui évite toute distraction et renforce l’attention sur le texte à lire. Pour éviter les blancs dans le texte, il ne faudra pas oublier, dans votre logiciel, d’activer la coupure des mots. Et comme une certaine monotonie risque de s’instaurer, il faudra penser à prévoir des ruptures : intertitres, images, encadré...

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Le centrage du texte, décoratif, sera en général réservé aux titres.

Il est enfin possible d’aligner le texte sur une image détourée. C’est un effet visuellement plaisant, susceptible de rompre la lourdeur de l’alignement des colonnes ou la symétrie d’un pavage. Son emploi est cependant techniquement plus délicat.

On passait, rue de l'Oiseau, devant la vieille hôtellerie de l'Oiseau flesché dans la grande cour de laquelle entrèrent quelquefois au XVIIe siècle les carrosses des duchesses de Montpensier, de Guermantes et de Montmorency, quand elles avaient à venir à Combray pour quelque contestation avec leurs fermiers, pour une question d'hommage.

On passait, rue de l'Oiseau, devant la vieille hôtellerie de l'Oiseau fles-

ché dans la grande cour de laquelle entrèrent quelquefois au XVIIesiècle les carrosses des duchesses de Montpensier, de Guermantes et

de Montmorency, quand elles avaient à venir à Combray pour quelquecontestation avec leurs fermiers, pour une question d'hommage

On passait, rue de l'Oiseau, devant la vieille hôtellerie de l'Oiseau flesché dans la grande cour de laquelle entrèrent quelquefois au XVIIe siècle les carrosses des duchesses de Montpensier, de Guermantes et de Montmorency, quand el-les avaient à venir à Combray pour quelque contestation avec leurs fermiers, pour une question d'hommage.

L’Expansion, 26 octobre 2000

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Le blanc

C’est un élément essentiel.

Obsédés par le manque de photocopies, nous avons tendance à chercher à tasser le plus possible d’informations sur nos documents, au détriment de la lisibilité.

Or, dans un document écrit, la couleur dominante, c’est le gris (le fameux gris typographique déjà cité). Ce qui permet à l’œil de se repérer, ce sont donc les blancs ! D’où l’importance des marges, des gouttières entre les colonnes... La page doit aussi respirer ! Faute de quoi le lecteur étouffe !

Par exemple, les marges représentent 22% de la surface d’une double page de Libération (6).

Les intertitres sont aussi l’occasion de laisser un peu d’air dans un texte un peu long.

Les marques graphiques

Les plus employées sont les puces et les lettrines.

Les puces marquent une énumération. Rondes ou plutôt carrées, elles constituent des accroches graphiques, points de repère pratiques pour l’œil.

Les lettrines ont un rôle plus décoratif. Dans un texte long, elles peuvent signaler opportunément les étapes de la réflexion. C’est le type de document et le lecteur visé qui détermineront leur degré de fantaisie. (6) Taille de la double page : 58x38 cm. Marges haut et bas : 2 cm ; marges droite et gauche : 2,5 cm ; marge intérieure : 2 cm

Schéma à l’échelle d’une double page de Libération

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Les marques courantes

Dans le cas d’un document long, il faut permettre au lecteur de se retrouver parmi les pages. Des indications textuelles ou graphiques courant au long des pages l’y aideront :

- numéros de page

- date

- titre de la publication

- titre de la rubrique ou du chapitre...

En conclusion :

Quels que soient vos choix, faites en sorte de privilégier la simplicité, la cohérence et la permanence.

Ne pensez qu’à vos lecteurs !

Adoptez une véritable charte graphique pour vos documents !

Cette page de magazine montre bien toutes les transgressions possibles dès lors que le sujet et le lectorat s’y prêtent : ce sont les photos qui tiennent ici la vedette.

Le traitement des textes est très « graphique », avec des superpositions texte sur texte et texte sur photo, le choix de lettrines très allongées (mais dont l’étroitesse se marie bien avec celle des colonnes).

De même le choix des couleurs des légendes et du titre : rouge et orange en contraste avec les photos en noir et blanc.

Et enfin ce « regard » géant qui redonne un peu de droit au texte et qui répond aux deux visages des nouveaux nés placés en vis-àvis... On est dans un magazine : on recherche d’abord le plaisir du lecteur...

Marie-Claire, Décembre 1999

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Libération 5 juillet 2001 La citation ainsi placée en rouge,qui casse la rigidité des colonnes,facilite l’entrée du lecteur dans letexte (l’extrait bien choisi donneenvie de lire l’article) et constitueune promesse de distraction vi-suelle lorsque le lecteur part àl’assaut de ce grand pavé gris !

Télérama, 9 février 2000 Le courrier des lecteurs du jour-nal : ce sont des signaux lancésvers les autres lecteurs. Les lettri-nes ont ici une sorte de rôle desémaphore. Elles sont, au senspremier, de véritables accrochesgraphiques

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QQuueellss llooggiicciieellss ??

Faut-il absolument utiliser un logiciel spécialisé pour mettre en page un document sur ordinateur ?

Vous trouverez ci-dessous le nom des outils les plus répandus ou les plus professionnels.

Mais la réponse à cette question n’est pas si simple car tout dépend de la complexité de la tâche que vous souhaitez accomplir.

Les traitements de texte les plus récents permettent tous de réaliser une mise en page très correcte d’un document. Ils présentent de plus l’avantage de pouvoir généralement sauver son travail dans un format compatible avec d’autres traitements de texte.

En revanche, la mise en page d’un document long ou comprenant beau-coup d’images ou de paragraphes complexes devient vite fastidieuse. Il faudra alors évidemment préférer un outil spécialisé.

QuarkXpress Version en cours : 4.1 Editeur : Quark Prix : > 15 000 F / poste Initialement développé pour les ordinateurs Apple et porté sur les plate-formes PC sous Microsoft Windows 9x, ce lo-giciel reste la référence des professionnels. Outil complexe et très coûteux il faut le réserver aux spé-cialistes. Page Maker

Version en cours : 6.5 Plus (version 7 annoncée) Editeur : Adobe Prix : 1 500 F / poste (licence + cd en version éducation

6 800 F en prix public) C’est aussi un outil de professionnels présent dans le monde Mac et sur les PC. Les prix pour l’Éducation sont cependant très attractifs !

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Mise en page 20/50

InDesign Version en cours : 1.5 Editeur : Adobe Prix : 1 100 F / poste (licence + cd en version éducation) InDesign est un outil de mise en page que la société Adobe tente d’imposer face à QuarkXpress. Capable d’ ailleurs de relire les documents produits avec Xpress, il traite à la fois l’image et le texte. InDesign est un outil à réserver aux professionnels.

Publisher 2 Version en cours : 2.0 Editeur : G.S.T. Prix : 150 F / poste Héritier de Presswork Publisher. Pour des travaux peu complexes. Mais vu son prix, ce peut être une alternative intéressante aux outils Microsoft. Pas d’évolution récente du produit. Print Office

Version en cours : 2000 Editeur : Corel Prix : >450 F / poste Corel Print Office 2000 comprend :

- Corel Print Office 5 - Corel Photo House 5 - Corel WEB.DESIGNER 2 – CorelCENTRAL™ 9

Un logiciel qui vise les usages familiaux ou la petite entreprise. Simple d’emploi, il faut préférer travailler avec les modèles fournis. Microsoft Publisher

Version en cours : 2002 Editeur : Microsoft Prix : 330 F / poste (licence Open B) Présente l’extrême inconvénient de n’être compatible qu’avec lui-même : un document créé avec Publisher ne peut être relu que par Publisher. Mais il s’agit aussi d’un outil très simple d’emploi et certainement le plus répandu dans le monde éducatif. Il est fourni avec de très nombreux modèles de documents prêts à l’emploi.

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UUttiilliisseerr PPuubblliisshheerr

La version présentée ici est Microsoft Publisher 2000 (7)

1. L’accueil.

Au lancement du logiciel, un catalogue de compositions « prêtes à l’emploi » vous est proposé. Elles sont classées en trois catégories, repré-sentées par des onglets : Assistants, Styles et Compositions vierges.

Si vous sélectionnez l’un de ces modèles, vous serez guidé par un assis-tant : il vous suffira de répondre aux questions posées et vous verrez vo-tre composition s’élaborer au fur et à mesure.

Naturellement, dès que l’assistant aura terminé sa tâche, vous pourrez modifier à votre guise la composition obtenue.

Un bouton vous permet également d’ouvrir des fichiers déjà existants.

(7) Cette présentation suppose que vous savez au moins utiliser les fonctions de base d’un traitement de texte et

de l’environnement Windows : - sélectionner du texte - copier, couper, coller - modifier la police de caractères et sa taille - utiliser les menus d’un logiciel - retrouver un fichier à un emplacement donné - ouvrir et enregistrer un fichier à un emplacement donné - afficher le menu contextuel avec le bouton droit de la souris

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2. L’espace de travail

Si vous quittez le catalogue sans faire de choix vous accédez à l’espace de travail.

Masquez l’assistant à l’aide du bouton en bas à gauche.

Au centre, la feuille sur laquelle vous allez créer votre document.

Autour, la table de montage, un espace sur lequel vous pourrez déposer des objets à utiliser ultérieurement.

Sur les bords, vos outils, représentés par des barres d’icônes. Ceux-ci s’activent en fonction de la tâche que vous cherchez à accomplir.

L’arrêt de la souris pendant deux secondes sur un de ces icônes provoque l’affichage d’une bulle d’aide qui indique la fonction de l’outil en ques-tion.

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Ces barres d’icônes sont détachables. On peut les poser en n’importe quel point de l’écran (même en dehors de l’espace de travail).

3. Les outils

Travailler avec Publisher, c’est simplement juxtaposer des objets. Ceux-ci sont au nombre de quatre :

cadres WordArt

cadres de texte

cadres de tableau

cadres d’image

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A ces objets s’ajoutent également des formes paramétrables : lignes, polygones...

4. Créer et modifier des cadres

On crée un cadre en cliquant sur le bouton correspondant (image, texte...).

Le pointeur de la souris devient alors une croix.

Choisissez un emplacement et, en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé, dessinez un rectangle quelconque.

Le cadre ainsi créé est pourvu de poignées qui vont vous permettre de redimensionner l’objet à volonté.

Ces poignées n’apparaissent que lorsque le cadre est sélectionné (pour cela il faut cliquer à l’intérieur).

En posant la souris sur ces poignées, le pointeur se modifie pour vous in-diquer la direction dans laquelle vous pouvez agrandir ou rétrécir le ca-dre.

Pour déplacer le cadre sélectionné, faites glisser la souris sur les bords jusqu’à faire apparaître le pointeur suivant :

Un clic gauche, sans relâcher le bouton, sur le cadre permet ensuite de le traîner jusqu’à l’emplacement désiré.

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PPuubblliisshheerr :: uunn eexxeemmppllee

Nous vous proposons ici de réaliser la mise en page d’un court article sur deux colonnes.

Ce sera l’occasion d’explorer les ressources et options du logiciel.

Quatre fichiers sont fournis (8) : - Courrier_International.txt qui contient le texte de l’article,

- Dessin_Cointe.gif qui contient l’illustration principale,

- Courrier_International.gif qui est une illustration additionnelle

- Courrier_International.pub, fichier Publisher qui comprend le résultat de toutes les étapes de la réalisation.

Étape 1 : saisie du texte

Commencez par réaliser dans votre traitement de texte habituel (voire dans le bloc-note de Windows) la saisie du texte « au kilomètre » (9).

Il faut en effet éviter de travailler la mise en page tant que le texte n’est pas complètement saisi sous peine de perdre beaucoup de temps à réali-ser des ajustements sans cesse remis en cause.

Vous pouvez naturellement aussi taper votre texte directement dans Pu-blisher.

Étape 2 : créer un cadre de texte

Créez un cadre de texte de taille quelconque dans la partie grise de l’espace de travail (table de montage).

Insérez le texte saisi à l’intérieur de ce cadre.

Pour cela, au moins deux méthodes : - Sélectionnez le texte dans votre traitement de texte. Copiez-le, puis

collez-le dans le cadre de texte de Publisher.

- Ou bien dans le menu Insertion, choisissez Fichier texte... (le cadre de texte doit être sélectionné).

Recherchez puis sélectionnez le fichier Courrier_International.txt (8) Le fichier de la police Eras Bold est également fourni. Vous pouvez l’installer si vous n’en disposez

pas déjà. Il suffit de copier le fichier Erasbd.ttf dans le dossier Windows/Fonts. (9) Uniquement si vous ne disposez pas des fichiers précisés ci-dessus

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Dans les deux cas, un message vous avertira que le cadre n’est pas adap-té au texte. Répondez Non à la question.

Étape 3 : créer un cadre d’image

Créez un cadre d’image de taille quelconque sur la table de montage.

Dans le menu Insertion, choisissez Image... / À partir du fichier... (le ca-dre d’image doit être sélectionné).

Recherchez puis sélectionnez le fichier Dessin_Cointe.gif

Étape 4 : insérer une image

Cliquez en dehors du cadre d’image pour le désélectionner.

Sans créer de nouveau cadre d’image, insérez le fichier Cour-rier_International.gif en utilisant également le menu Insertion / Image... / À partir du fichier...

L’image se place au centre de la fenêtre.

Vous constatez donc que pour insérer une image, il n’est pas nécessaire de créer un cadre au préalable.

Vérifiez seulement qu’aucun cadre d’image n’est sélectionné, sinon la nouvelle image remplacera celle du cadre en question !

Vous disposez désormais dans Publisher des éléments nécessaires pour notre travail. Il faut donc procéder à leur mise en page.

A ce stade, il est probable que le programme vous a averti, par le biais d’une boîte de dialogue, qu’il était temps de sauvegarder votre travail ! Publisher vous le propose toutes les 15 minutes par défaut. Ce délai est réglable dans le menu Outils/Options..., onglet Assistance à l’utilisateur.

N’oubliez pas de sauvegarder à chaque étape de votre progression

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Étape 5 : créer un second cadre de texte

Notre objectif consiste à présent, à mettre le texte de l’article sur deux colonnes.

Il est possible de mettre directement du texte en colonnes dans un cadre de texte (Format / Propriétés du cadre de texte...). Mais cette procédure ne permet pas de réaliser l’habillage d’une image placée dans le texte.

Déplacez le cadre de texte sur la feuille.

Créez un nouveau cadre de texte à côté du premier. La taille est sans im-portance. Nous l’ajusterons ultérieurement.

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Étape 6 : repérer une zone de débordement

Sélectionnez le premier cadre de texte

Repérez à sa base le marqueur de zone de débordement.

Celui-ci indique que le cadre de texte est trop petit pour afficher l’ensemble du texte (c’est pour cette raison que vous avez obtenu un message lors de l’insertion du fichier texte).

Si ce marqueur n’apparaît pas, rétrécissez votre cadre de texte !

Étape 7 : lier des cadres de texte

Cliquez sur le bouton Lier les cadres de texte

Le pointeur de la souris prend la forme d’un pichet

Passez ce pointeur sur le second cadre de texte. Il change de forme :

Cliquez dans le second cadre pour y déverser le contenu de la zone de débordement du premier cadre.

Un marqueur apparaît en tête de ce cadre pour indiquer qu’il s’agit d’un cadre lié et vous aider à passer d’un cadre à l’autre. Vous retrouverez un marqueur similaire à la base du premier cadre.

Il est possible de lier ainsi de très nombreux cadres, sur plusieurs pages...

NB1 : si une nouvelle zone de débordement apparaît dans le second cadre cela n’a pas d’importance.

NB2 : pour se débarrasser du pichet sans effectuer l’opération, cliquez en dehors des cadres de texte

NB3 : pour supprimer la liaison, sélectionnez le cadre d’origine puis cli-quez sur le bouton Dissocier les cadres de texte

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(Voir page 1 du fichier Courrier_International.pub)

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Étape 8 : utiliser les repères

Nos deux cadres sont pour l’instant de dimensions différentes. Il s’agit donc de commencer par leur donner une largeur identique.

Dans le menu Disposition, choisissez Repères de mise en page...

Cette boîte permet de préciser le quadrillage (non imprimable) qui aide à positionner les objets sur la page.

Le quadrillage rose, les repères de marges, indique les marges de la page que vous pouvez modifier ici.

Le quadrillage bleu (à 2,5 mm du précédent sans modification possible), constitue les repères de grilles.

Ces repères se répètent, identiques, sur toutes les pages de la com-position, permettant d’assurer l’unité de la mise en page.

Pour aligner nos cadres de textes, portez le nombre de colonnes à 2, puis cliquez sur OK.

Un nouveau repère figure désormais au centre de la feuille.

NB : il est possible d’ajouter des repères de règles (en vert) propres à chaque page pour des alignements spécifiques en appuyant sur la touche Maj (Shift) et en plaçant la souris sur l’une des règles horizontale ou verticale jusqu’à apparition du pointeur Ajuster. En glissant alors la souris, vous pouvez créer ce repère supplémentaire.

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Étape 9 : aimanter sur les repères

Dans le menu Outils, activez l’option Aligner sur les repères.

Pour voir correctement ce que vous faites, portez le zoom à 100%.

Sélectionnez le premier cadre de texte, et glissez le jusqu’au repère bleu en haut à gauche.

Vous constaterez que le cadre « s’aimante » sur ce repère.

Ajuster la largeur du cadre sur le repère bleu droit de cette première co-lonne.

Procédez de même pour le second cadre de texte.

Les deux cadres de texte sont désormais de largeur identique.

(Voir page 2 du fichier Courrier_International.pub)

Étape 10 : créer le cadre de titre

Nous allons à présent créer le titre de notre article.

Créez un nouveau cadre de texte sur la table de montage (au besoin ajus-tez le zoom à 50% pour retrouver la table de montage).

Dans le premier cadre de texte, coupez le titre de l’article (Adieu bromures, becquets et ciseaux...) et collez-le dans le nouveau cadre de texte (il faudra pour cela le sélectionner).

Glissez ce cadre dans la page et ajustez-le sur les repères de grille en haut à gauche, par-dessus les cadres déjà positionnés.

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Vous constaterez que le texte du cadre sous-jacent se déplace pour tenir compte du cadre superposé !

Ajustez ce titre sur les repères bleus pour qu’il occupe toute la largeur de la page (l’aimantation vous permet un réglage parfait).

Étape 11 : ajuster les dimensions d’un cadre

Nous allons à présent mettre en forme ce titre.

Sélectionnez le texte du titre puis attribuez-lui la police Eras Bold ITC (à défaut, utilisez Arial).

Choisissez un corps 22.

La hauteur du cadre de titre doit également être ajustée. La distance en-tre un titre et le texte qui le suit n’obéit pas à des règles strictes. Toute-fois, il est courant de lui donner au moins la valeur d’une lettre sans hampe en bas-de-casse (minuscule) dans le corps du titre.

Il ne s’agit naturellement que d’un ordre d’idée qu’il faut éventuellement corriger à l’œil.

Dans notre cas, cette valeur correspond à une hauteur de cadre d’environ 1,3 cm.

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Utilisez les poignées pour ajuster la hauteur du cadre à cette valeur.

Les dimensions figurent en bas à droite de la fenêtre de Publisher. Il est possible de saisir directement des valeurs en utilisant le menu Format / Taille et position...

NB : Pour réaliser l’ajustement le plus précis possible à la souris, zoomer à 400 %.

Étape 12 : aimanter des objets

Nous allons maintenant placer un surtitre graphique.

Sélectionnez et déplacez le cadre d’image Courrier_International.gif (10 ans de presse dans le monde) jusqu’au coin haut gauche des repères de qua-drillage (en bleu), par-dessus donc le cadre de titre.

Dans le menu Outils, vérifier que l’option Aligner sur les objets est bien validée.

Déplacez le cadre de titre en dessous du cadre image du surtitre. Il se magnétisera au bon emplacement.

Déplacez les deux cadres de texte de façon à ce qu’ils se collent sous le titre.

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Étape 13 : afficher les caractères invisibles

Vous pouvez constater : - qu’il existe une marge d’environ 1 mm sur le pourtour des cadres de

texte (valeur modifiable en sélectionnant le cadre de texte, puis en dans le menu Format / Propriétés du cadre de texte...)

- qu’il y a un problème avec le premier cadre : le texte ne commence pas en tête du cadre.

Dans le menu Affichage, sélectionnez l’option Afficher les caractères spé-ciaux.

Vous voyez ainsi apparaître les caractères non imprimables qui figurent dans le texte : marques de paragraphes, espaces etc.

Il est recommandé de travailler avec cette option active !

Supprimez les trois marques de paragraphes inutiles.

Votre texte est correctement aligné.

L’étape suivante consiste à illustrer l’article et à mettre en forme le texte de l’article.

(Voir page 3 du fichier Courrier_International.pub)

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Étape 14 : justification de texte et césure

Sélectionnez le texte des deux cadres (la sélection passe sans problème d’un cadre à l’autre)

Cliquez sur le bouton d’alignement Texte justifié

C’est l’occasion de vérifier que le logiciel a effectué lui-même les coupes de mots nécessaires.

Il est possible de paramétrer cette option dans le menu Outils / Options, onglet Édition / Coupure de mots.

Étape 15 : empilement des objets

Sélectionnez le cadre d’image restant (dessin de Cointe) et faites-le glis-ser approximativement au centre de la feuille.

L’image semble disparaître sous les cadres de texte.

Publisher, en effet, empile les objets et il est possible ainsi de créer des superpositions.

Pour ramener l’image au premier plan, utilisez les boutons de la barre d’outils ou les options du menu Disposition.

Vous constatez alors que le texte encadre l’image.

Néanmoins, la distance du texte à l’image est nulle. Il faut laisser l’image respirer et donc en régler les marges.

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Pour cela, sélectionnez l’image et faites apparaître le menu contextuel avec le bouton droit de la sou-ris.

Sélectionnez l’option Modifier le cadre /Propriétés du cadre d’image... (cette option peut également être atteinte par le menu Format ou par le bouton Propriétés).

Réglez les marges à 0,5 cm à gauche et à droite, et laissez à 0 cm les marges en haut et en bas.

Étape 16 : taille d’origine d’une image

Il faut s’assurer à présent que l’image est à la bonne taille.

En effet, lorsque vous insérez une image dans un cadre précédemment créé, l’image s’adapte au cadre. En revanche, si vous insérez une image sans cadre préalable, l’image sera à sa taille d’origine.

Rappelez le menu contextuel avec le clic droit de la souris et choisissez cette fois l’option Modifier l’image / Mettre l’image à l’échelle...

Cliquez dans la case taille d’origine pour resti-tuer celle-ci.

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Étape 17 : aligner des objets entre eux

L’image doit être alignée horizontalement.

Sélectionnez le dessin puis dans le menu Disposition, choisissez l’option Aligner les objets...

Dans Alignement de gauche à droite, cochez Des centres. Cochez égale-ment la case Aligner sur les marges.

Validez par OK.

Notez que cette boîte de dialogue peut permettre aussi d’aligner plu-sieurs objets entre eux.

L’alignement vertical de l’image se fera en dernier.

Nous pouvons rentrer dans l’étape des finitions.

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(Voir page 4 du fichier Courrier_International.pub)

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Étape 18 : créer une lettrine

Nous allons créer une lettrine en tête de texte.

Sélectionnez le cadre de texte.

Dans le menu Format, choisissez l’option Lettrine.

La boîte de dialogue vous propose d’emblée la bonne lettre (un i, ici), de nombreux modèles possibles et un aperçu.

Cliquez sur l’onglet Lettrine personnalisée et saisissez les choix indiqués dans la boîte reproduite ci-dessous.

Vous noterez qu’on a choisi la police du titre pour créer la lettrine, afin d’assurer une transition entre le titre et le texte. Ce n’est évidemment pas une règle !

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Étape 19 : modifier la taille d’une image

Pour les ultimes réglages, il est utile de faire disparaître tous les repères qui faussent un peu notre regard.

Dans le menu Affichage, choisissez l’option Masquer les limites et les re-pères.

Vous constatez sans doute que la signature a disparu de l’article.

Vérifiez d’abord que dans le texte ne se seraient pas glissées des mar-ques de paragraphes inutiles.

Si ce n’est pas le cas, il faut donc rétrécir un peu l’image pour regagner de la place.

Sélectionnez le dessin et avec le menu contextuel (Modifier l’image... / Mettre l’image à l’échelle...) choisissez 95%.

La signature et la date devraient réapparaître (vérifiez au besoin que votre texte est bien composé en Times New Roman de corps 10). Sinon, dimi-nuez encore la taille de l’image.

Réalignez l’image horizontalement (Menu Disposition / Aligner les ob-jets...)

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Étape 20 : centrer des objets

Placez l’image verticalement au centre des deux cadres de texte.

Pour cela, sélectionnez simultanément les deux cadres de texte et l’image.

La méthode la plus simple consiste à cliquer successivement sur les ca-dres en maintenant la touche Maj (Shift) enfoncée.

Utilisez de nouveau le menu Disposition / Aligner les objets... en sélec-tionnant cette fois Alignement de haut en bas / Des centres.

Étape 21 : rechercher et remplacer du texte

On peut apporter au texte lui-même quelques petites corrections.

Ouvrez le menu Edition et choisissez l’option Remplacer...

Les guillemets du texte ("") ne sont pas des guillemets typographi-ques (« »). Nous allons donc les remplacer.

Dans la case Rechercher saisissez le guillemet anglais, dans la case Rem-placer, le guillemet ouvrant (on obtient ce signe en maintenant la touche Alt enfoncée et en tapant le code 0171 sur le pavé numérique) suivi d’un espace (afin de respecter le code typographique).

Ce travail sera facilité si vous utilisez un zoom à 100 % ou plus.

Cliquez ensuite sur le bouton Suivant pour repérer tous les guillemets ouvrants. Cliquez sur Remplacer chaque fois que nécessaire. Une fois l’opération achevée, saisissez dans la case Remplacer le guillemet fer-mant (Alt 0187) précédé par un espace.

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Malheureusement, comme Publisher confond les guillemets anglais et les guillemets français, il faudra continuer à effectuer les remplacements un à un, en utilisant les boutons Suivant puis Remplacer.

Vous pouvez également mettre en italiques tout ce qui se trouve entre guillemets puisqu’il s’agit de citations.

Étape 22 : derniers ajustements

A l’issue de toutes ces opérations, vérifiez votre page.

Il est bien possible que la date, en bas d’article, ait de nouveau disparu (nous avons rajouté des espaces).

Vous pouvez déplacer légèrement vers le haut le cadre d’image (cela mo-difiera l ‘habillage de l’image).

Pour cela, utilisez de préférence le menu Format / Taille et position...

Sinon, diminuez encore légèrement la taille de l’image.

Masquez les caractères spéciaux pour admirer le résultat (menu Affi-chage).

Votre travail est achevé. Il ne vous reste qu’à l’imprimer !

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(Voir page 5 du fichier Courrier_International.pub)

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SSiitteess uuttiilleess

Trois sites tout entier dédiés à l’art typographique.

- http://www.planete-typographie.com/

- http://caracteres.typographie.org/

- http://interface.free.fr/Interface/Typo_def.html

Le site de Jean-François Porchez, le créateur de la

nouvelle police du journal Le Monde Jean-François Porchez

Un site pédagogique

- Le site « presse à l’école » de l’Académie de Versailles

- La création commentée de la maquette d’un journal scolaire

Concernant le vocabulaire de la presse et la mise en page :

- Le Clémi propose un glossaire bien adapté à nos be-soins.

- Le dictionnaire de l'argot des typographes (1883)

- Une approche pédagogique et ludique du vocabulaire de la presse par le Clémi

- Un glossaire consacré surtout aux médias audiovisuels et à la publicité presse par Carat France

- Un lexique de la typographie

- Un dictionnaire de la typographie (voir aussi sur ce site une encyclopédie de la typographie)

- Le vocabulaire de la Une en "image".

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BBiibblliiooggrraapphhiiee ((ttrrèèss)) ssoommmmaaiirree

GUERY (Louis): Précis de mise en page Guides du CFPJ n°10, CFPJ, 1990, 128 pages.

Louis Guéry est l’auteur d’un monumental Manuel du secrétariat de rédaction qui est devenu un ouvrage de référence. Le présent titre en constitue en quelque sorte un résumé et offre « l’essentiel de ce que l’on doit savoir pour passer d’un texte brut à une maquette : relecture de la copie, cotation, calibrage des textes et des titres, préparation des illustrations, utilisation de la couleur, réalisation de la maquette... ».

MEUROT (Didier) : Ecrits, images et pages. Concevoir et réaliser une publication CRDP de Lille, Réseau Nord Diffusion, 1991, 139 pages.

Un remarquable ouvrage ! Dans une composition aérée, fluide..., il traite de la façon la plus claire (une page = un thème) et la plus simple tous les aspects d'une publica-tion, sans se restreindre au seul journal. Sont ainsi abor-dés la typographie, la lecture de l'image, la notion de li-sibilité, les rapports texte-image, la bande dessinée, la chaîne graphique... Chacun trouvera dans ce livre qui se veut résolument pratique matière à progresser! Prati-quement chaque page est illustrée par une photo, un schéma, un dessin qui permet de s'approprier aussitôt la notion présentée... A consulter absolument!

RICHAUDEAU (François) : Manuel de typographie et de mise en page Retz, 1989, 175 pages

Un ouvrage qui explique de façon claire, mais néanmoins technique et complète, les principes de la typographie en s’appuyant sur les progrès récents des connaissances des stratégies de lecture. Son objectif : comment combi-ner la beauté de la page et la lisibilité ? Son auteur est reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de la question.

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GGlloossssaaiirree

A4 (format)

La feuille de 1 mètre carré de format normalisé international est représentée par le symbole A0, la demi-feuille par A1, le quart de feuille par A2... :

Format Grand côté Petit côté Surface (en mm) en mm) (en mm²)

A0 1189 841 1 000 000 Poids : 80 g A1 841 595 500 000 A2 595 420 250 000 A3 420 297 125 000 A4 297 210 62 500 A5 210 148 31 250

(source : Gilles Hainry http://www.univ-lemans.fr/~hainry/articles/papier.html)

Les formats B constituent une série additionnelle : Format Grand côté Petit côté Surface

(en mm) en mm) (en mm²) B0 1414 1000 1 414 000 B1 1000 707 707 000 B2 707 500 353 500 B3 500 353 176 700 B4 353 250 88 250 B5 250 176 44 125

Il existe par ailleurs des formats dits classiques dont voici une liste non exhaustive :

- le coquille (440 x 560 mm)

- le carré (450 x 560 mm) ;

- le raisin (500 x 650 mm) ;

- le jésus (560 x 760 mm) ;

- le colombier (600 x 800 mm).

- le grand-aigle (730 x 1060 mm)

Bas de casse

Ce sont les minuscules. Les caractères mobiles en plomb étaient réunis dans un casier incliné (la casse) dans lequel le typographe puisaient les caractères pour composer les lignes.

Les minuscules se trouvaient dans le bas de ce casier.

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Chandelle

Un article composé sur une colonne unique qui occupe toute la hauteur de la page.

Ce fut le cas pendant très longtemps de l’éditorial du Monde à la une du journal.

Charte graphique

Ensemble des règles qui fixent l'aspect graphique du journal : les types de caractères pour le texte, pour les titres..., l'utilisation des couleurs, l'usage des signes graphiques, la mise en page... C'est tout cela qui va créer la personnalité du journal.

Charte typographique

Une des parties de la charte graphique. Il s’agit ici de l’ensemble des règles typographiques qui s’appliquent dans une publication : affectation des polices de caractères à la titraille, choix du caractère de labeur, traitement des lettrines, interlignage etc.

Corps

Par abus de langage, désigne la taille du caractère.

(Source de l’image : http://interface.free.fr/Interface/Typo_def.html)

La taille des caractères se mesure en points pica (en général). Le point pica vaut 1/72 de pouce, soit 0,35135 mm.

Une police en taille 12 points est donc une police dont la distance entre le bas des hampes ascendantes et le bas des hampes ascendantes est égal à 12 points.

Mais il est possible que des polices de taille identique donnent l’impression d’une différence. Ceci est dû au fait que notre œil est plus sensible au corps de la lettre, comme vous pouvez le constater dans l’exemple ci-dessous composé en 12 points :

Alphabet Alphabet Alphabet Alphabet Alphabet Times New

Roman Lucida Sans Bookman Old

Style Eras Bold ITC VerdanaNew

Roman

Notez cependant que la plupart des traitements de texte gèrent de façon assez grossière les caractères.

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Hampe d’une lettre

Partie ascendante ou descendante de la lettre.

Italique ou romain

Il s’agit d’attributs des caractères typographiques.

Le romain désigne la lettre droite, l’italique une lettre légèrement penchée.

Lettrine

La première lettre d'un paragraphe agrandie de façon à occuper plusieurs lignes et à servir de repère au lecteur.

Police de caractère

En anglais : typeface. Ce mot désigne un ensemble de caractères possédant un dessin commun. Arial, Times, Garamond… sont donc des polices de caractères.

Le mots fonte (anglais font) correspond plutôt à une police dotée d'un attribut particulier : gras (bold), italique, resserrée (condensed)... et par extension aux fichiers informatiques qui les contiennent.

Ce mot provient de l’époque où les caractères étaient fabriqués avec du plomb fondu. Le terme est resté pour désigner les artistes qui dessinent des polices de caractères nouvelles, qu’on appelle fondeurs !

Portrait et Paysage

Désigne la présentation de la page.

Puce

Petit graphisme (cercle, carré...) qui marque le début d'un paragraphe dans une énumération par exemple.

Sérif

Terme anglo-saxon qui désigne des polices dont les caractères portent des empattements (exemple : Times).

Portrait Paysage

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S'oppose aux caractères sans sérifs, sans empattements (exemple : Arial). Sur ce sujet, voir une présentation précise de la classification des caractères.

Titraille

Ensemble des éléments du titre qui comporte :

- le titre proprement dit

- le surtitre ou le sous-titre qui situent généralement le sujet (monde, société...) ou apporte des précision sur le contexte (affaires politico-financières...)

- le chapô : placé après le titre et avant le texte de l'article qu'il surmonte, le chapô précise les enjeux de l'article, son angle... Il aide et incite le lecteur à entrer dans le texte.

Titre courant

Rappel du titre du journal en haut de chacune de ses pages et en petits caractères (Lexique des termes de presse). Par extension, l'ensemble des mentions (nom du journal, date, numéro de page) que l'on retrouve en haut ou en bas de chaque page.

Ventre de Une

La partie centrale de la page, par opposition à la tête ou au pied... !

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RReemmeerrcciieemmeennttss

Remerciements à

Michel Guillou et Isabelle Roulleau

pour de nombreux emprunts.