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Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fouratier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

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Mercredi 26 Octobre 2016

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Loi de Finances pour 2017 : Rationalisation des dépenses (El Moudjahid) ............... 4 Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% : Les porte-monnaie s'effilochent

(L’Expression) ............................................................................................................ 6

BM: l’Algérie gagne sept places au classement Doing Business 2017 (APS) ........... 8 Le casse-tête des retraites (Le Jeune Indépendant) ..................................................... 9 Retraite proportionnelle : Un seuil alarmant (El Moudjahid) ................................... 11 Suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge : Un débat qui en cache bien

d'autres (L’Expression) ............................................................................................. 12

L'Algérie appelée à investir "davantage" dans l'industrie pharmaceutique (APS) ... 14 L’Algérie importe 50% de sa consommation en médicaments (L’Econews) ........... 16

Industrie mécanique, Objectif : Mettre fin à l’importation (Horizons).................... 17 Taux d'intégration chez Renault Algérie: Le ministère de l'Industrie contredit le wali

d'Oran (Le Temps d’Algérie) .................................................................................... 18 Automobile: Les négociations avec Volkswagen et Peugeot avancent (Le quotidien

d’Oran) ...................................................................................................................... 19 «L’Union européenne doit être sensible aux difficultés dans lesquelles se trouve

l’Algérie aujourd’hui» (TSA) ................................................................................... 21 Criquet pèlerin: mise en place d'un fonds régional de gestion du risque acridien

(APS) ......................................................................................................................... 23

En provenance des Etats-Unis: L'Algérie importera 193 000 tonnes de blé (Le

Temps d’Algérie) ...................................................................................................... 25 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 26

Al Salam Bank annonce une croissance spectaculaire de sa collecte de l’épargne

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 26 L’Ansej gèle 64 activités (L’Econews) ..................................................................... 28

Coopération ......................................................................................................................................................... 28 Mise en place d'un Conseil d'affaires algéro-suédois en 2017 (APS) ....................... 28

Stockholm: Bouchouareb pour le renforcement du partenariat industriel avec la

Suède (APS) .............................................................................................................. 30 Vers la création d'un Forum d'Affaires algéro-vietnamien (APS) ............................ 31 Perspectives de coopération algéro-sud coréennes en économie numérique (APS) . 33

Veille ..................................................................................................................................................................... 34 OMD: La stratégie algérienne de développement répond aux attentes de la

population (APS) ...................................................................................................... 34 Selon le rapport sur les objectifs du millénaire : La stratégie algérienne de

développement répond de façon notable aux attentes de la population (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 36

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Synthèse

La suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge suscite davantage de débats et de réactions, rapporte la presse. Le dossier de la retraite continue désormais de faire réagir différents intervenants, en raison du rush des travailleurs sur les guichets de la Caisse nationale des retraites pour déposer des dossiers de départ en retraite. Ces derniers ont

atteint 180 000 dont 130 000 sont des demandes de départ dans le cadre des dispositifs de la retraite proportionnelle, détaille-t-on. Cette forte demande est justifiée par l’arrêt dans moins de trois mois de la réception des demandes de départ en retraite proportionnelle et avant l’âge. Dans le secteur pharmaceutique, des quotidiens ont souligné que l'Algérie devrait investir davantage dans ce domaine pour satisfaire les besoins du marché local, mais également dans un objectif d'exportation. L’Algérie, poursuit-on, devrait s’orienter vers le marché africain, sachant qu’il est prévu le lancement prochain

des exportations vers des pays de l'Afrique comme la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. Concernant la coopération, l'Algérie et la Suède ont convenu de mettre en place un Conseil d'affaires algéro-suédois afin de renforcer le partenariat et les opportunités d'investissements entre les deux pays. Il a aussi été convenu d'organiser un déplacement d'hommes d'affaires suédois en Algérie afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique. Par ailleurs, l’Algérie a amélioré son

score de sept places dans le classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale, indique le rapport de cette institution financière internationale sur l’environnement des affaires dans le monde, publié mardi à Washington.

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A la une

Loi de Finances pour 2017 : Rationalisation des dépenses (El

Moudjahid)

Le ministre des Finances, Hadji Baba Ami, à présenté, lundi devant la

commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi de finances pour 2017, qui prévoit un recul du

déficit budgétaire et envisage des mesures visant une rationalisation des dépenses et une hausse des recettes dans le contexte d'une baisse

importante des recettes des hydrocarbures. M. Baba Ami a indiqué que le projet de loi qui table sur une hausse de la fiscalité ordinaire et la

libération de la dépendance aux recettes pétrolières en vue d'un financement efficace des investissements publics, veille à la «préservation

de la qualité du service public et du rythme de la croissance, ainsi qu'à la préservation des postes d'emploi et du pouvoir d'achat des catégories

vulnérables». Dans ce cadre, le gouvernement a tenu à maintenir les dépenses à des «niveaux acceptables» entre 2017 et 2019.

L'encadrement macro-économique et financier des trois prochaines années est basé sur un prix référentiel de 50 dollars le baril pour cette période, un

prix approximatif de 50 dollars le baril (prix du marché) en 2017, 55

dollars en 2018 et 60 dollars en 2019. Le taux de change prévu pour cette période et sur la base duquel le projet de loi a été élaboré est estimé à

108 dinars le dollar, alors que le taux d'inflation visée pour cette période est estimé à 4%. Le ministre a rappelé que les dépenses publiques seront

plafonnées à 6.800 milliards de dinars durant les trois prochaines années. Les recettes hors hydrocarbures sont estimées à 11% du fait de

l'évolution de la base fiscale et de l'amélioration des recouvrements. Une amélioration progressive se fera sentir dans le solde du Trésor public

estimé à 1.297 milliards de DA en 2017, soit 6,7% du PIB, qui poursuivra sa tendance à la baisse pour atteindre 1,9% en 2019, selon le projet de

loi de finances. Le budget 2017 prévoit des recettes de 5.635 milliards de DA, soit une hausse de 12,7 par rapport aux prévisions de clôture de 2016

à 2.200 milliards de DA, notamment après l'augmentation du prix référentiel du pétrole de 37 dollars en 2016 à 50 dollars en 2017.

Une augmentation de la fiscalité pétrolière est également prévue

Pour les recettes hors hydrocarbures, elles afficheront une hausse de 11%, dans le cadre du budget 2017, pour atteindre 2.845 milliards de DA,

contre 2.563 milliards de DA dans les prévisions de clôture de 2016. Concernant les dépenses, celles-ci sont estimées à 6.883, 2 milliards de

DA par rapport à 7.000 milliards de DA en 2016, dont 4.591,8 milliards de

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DA pour la gestion. S'agissant des dépenses de fonctionnement, M. Baba

Ami a affirmé que les salaires des fonctionnaires baisseront de 60 milliards de DA en 2017 par rapport à 2016, pour passer de 2.232 milliards de DA à

2.172 milliards de DA. En calculant le reste des dépenses de

fonctionnement liées aux aides financières attribuées aux administrations publiques et aux hôpitaux et autres, le montant des salaires atteindra les

2.730 milliards de DA en 2017, selon le ministre. Le projet de loi de finances pour 2017 prévoit aussi 190 milliards de DA pour les retraites des

moudjahidine, 26 milliards de DA pour la contribution de l'État au Fonds de solidarité pour les collectivités locales et 318 milliards de DA pour la

contribution de l'État à l'économie, en recul de 32%, en raison de la baisse de la contribution de l'État à l'Office algérien interprofessionnel des

céréales de 29 milliards de DA, de la baisse des subventions au budget de l'Office national interprofessionnel du lait de 11,7% et une baisse de 5,7

% des subventions allouées aux entreprises publiques à caractère industriel et commercial et destinées à la couverture du service public

dans les secteurs de la Santé, de la Communication, des Transports, de la Solidarité et des dispositifs de promotion de l'emploi. Baba Ami a révélé

qu'outre les dépenses sociales habituelles de l'État, 40 milliards de DA ont

été réservés aux élections législatives et municipales de 2017, et 140 milliards de DA pour les dépenses imprévues. Rappelant les indices

macroéconomiques du premier semestre 2016 et qui ont servi de base à l'élaboration des prévisions de 2017, Baba Ami a précisé que le déficit de

la balance budgétaire a atteint, à la fin juin 2015, près de 10,3 milliards de dollars, soit une baisse de 31% par rapport à la même période en

2015, au moment où le prix du pétrole algérien avait atteint 40,65 dollars, contre 58,05 dollars à la même période en 2015.

Des membres de la commission critiquent l’augmentation de la TVA

Le projet de loi renferme une série de dispositions juridiques et fiscales qui visent à améliorer les recettes de l'État, d'une part, et à faciliter

l'investissement et à encourager les entreprises productrices, d'autre part. Le texte a été ficelé dans un contexte marqué par la baisse des recettes

pétrolières, à la lumière d'un environnement international caractérisé par

le recul de la croissance mondiale et la multiplication des risques économiques et géopolitiques. Cette situation mondiale a mené l'État à

prendre des mesures budgétaires et fiscales dans le seul objectif de rationaliser les dépenses et d'augmenter les recettes à travers

l'assainissement des finances publiques et le renforcement des macro équilibres internes et externes pour les trois prochaines années. Évoquant

les préoccupations liées au projet de loi, des membres de la commission ont rejeté l'augmentation de l'impôt qui touche directement le citoyen,

dont la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), au moment où d'autres estiment que les augmentations suggérées étaient «ordinaires», au regard du

contexte financier actuel tout en tentant de minimiser son impact sur le pouvoir d'achat du citoyen. Ainsi, un membre de la commission a fait part

de son appréhension de la baisse des dépenses publiques en 2017 et les retombées négatives des augmentations fiscales sur le pouvoir d'achat du

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citoyen, et tout ce qui en découlerait en termes de baisse de la demande

et, par conséquent, de la production. D'autre part, les intervenants ont appelé à accélérer les mesures susceptibles de contrôler le marché

parallèle et la surfacturation en matière d'importations, à réviser la

politique de subvention du gouvernement pour un meilleur ciblage des catégories nécessiteuses et à évaluer le système d'exemption fiscale et

son efficacité. La commission a salué, en outre, l'annulation de l'obligation pour les importateurs de recourir au crédit obligataire en tant que moyen

d'affranchissement de leurs importations. Certains ont estimé, en revanche, que «le problème de l'économie algérienne est

fondamentalement structurel», et que la solution ne réside pas dans la loi des finances, mais dans une réforme radicale de l'économie qui permettra

un placement optimal des recettes. Dans sa réponse, le ministre a précisé que l'État veillait à préserver le pouvoir d'achat du citoyen, et pour

preuve, a-t-il dit, le volume des transferts sociaux. Par ailleurs, M. Baba Ami a affirmé que «les tarifs des produits de première nécessité resteront

inchangés», ajoutant que «les projets d'investissement lancés, y compris dans le secteur de l'habitat, se poursuivront». Enfin, il a tenu à minimiser

l'impact de l'augmentation de la TVA sur le pouvoir d'achat du citoyen, en

déclarant que «celle-ci ne saura dépasser deux points. Dans une déclaration à la presse, peu avant la réunion de la commission, M. Bedda

a indiqué que l'augmentation de cette taxe sera à peine perceptible, car la plupart des produits de large consommation sont concernés par la

réduction (qui passe de 7 à 9) et non le taux ordinaire (qui passe de 17 à 19).

Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% : Les porte-

monnaie s'effilochent (L’Expression)

Les transports et les communications ont connu une hausse de près de 15% en septembre 2016 par rapport au même mois en 2015.

Le chiffre 9 est vraisemblablement annonciateur de mauvaises nouvelles

pour les Algériens. Après ceux de la balance commerciale qui a reculé de

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plus de 15 milliards de dollars pour les neuf premiers mois de l'année,

c'est au tour de ceux des prix à la consommation de s'afficher à la baisse pour la même période de référence. Il y a de quoi faire grise mine.

Les porte-monnaie s'effilochent. Les ménagères ont de plus en plus de

mal à revenir avec le panier plein. Ce n'est certes pas la famine, mais il est quasi certain que nos concitoyens se serrent la ceinture. Les fins de

mois sont difficiles. Pour joindre les deux bouts il faut jongler. Les chiffres l'attestent: la preuve par 9. «La variation des prix sur les 9

premiers mois 2016, a été de 5,6% par rapport à la même période de 2015», indique un rapport de l'Office national des statistiques répercuté

par une dépêche de l'APS datée d'hier qui précise que «la croissance nationale des prix à la consommation en septembre 2016 a été de 4,68%

par rapport à septembre 2015». Que paie-t-on plus cher? «Les plus fortes hausses annuelles ont été connues dans les transports et

communications l'habillement et les chaussures» souligne le document de l'ONS. «Comparativement à septembre 2015, les prix ont augmenté en

septembre dernier de 13,7% pour les transports et communications, de 10,3% pour l'habillement et chaussures», signalent les rédacteurs du

rapport.

Les Algériens ont dû aussi débourser plus pour se soigner. Les prix ont augmenté de 8,7% pour la santé et l'hygiène corporelle, le logement et

les charges de 6,06%; les meubles ont coûté 5,7% de plus alors que l'alimentation et les boissons alcoolisées de seulement 0,67%. Seuls les

frais consacrés à l'éducation, la culture et les loisirs ont connu une baisse estimée à 3,8%. Le gouvernement qui table sur une inflation de l'ordre de

4% en 2016 (elle avait atteint 4,8% en 2015) risque de voir son objectif contrarié. Et pour cause. La courbe est ascendante. Il sera bien difficile de

l'inverser. Le mois d'août a été marqué par une hausse quasi générale des prix, à tel

point que certains produits réputés de large consommation ont connu une flambée susceptible de les rendre pratiquement inaccessibles pour les

petites bourses. «Les prix au détail de la majorité des produits alimentaires ont connu une

hausse en août dernier par rapport au même mois de 2015, tandis que

des différences de prix demeurent significatives entre des régions du pays», avait indiqué un rapport du ministère du Commerce publié le 11

octobre. «Concernant les légumes secs, à l'exception du prix des haricots secs qui a baissé de 7%, il a été enregistré une flambée des prix pour les

pois chiches de 60,4% et les lentilles de 22,1%», précisent les chiffres des services du département de Bakhti Belaïb.

Le riz, les pâtes, le sucre, le café, les huiles, la tomate fraîche, les viandes, le poulet, les oeufs...ont eux aussi connu une envolée

spectaculaire. «Pour les produits d'épicerie, les prix moyens à consommateur se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison

(août 2015 et août 2016, Ndlr), pour le lait en poudre infantile de 12,3%, la levure sèche de plus de 10,5%, le riz a augmenté de 7,1%, les pâtes

alimentaires de 7%, la farine conditionnée de 6,3%, le concentré de tomate de 5,6%, le thé 5,3%, le sucre blanc de 2,3%, le café de 1,7%,

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les huiles alimentaires de 1% et la semoule ordinaire de 0,1%», avait

souligné la même source. La saignée continue...

BM: l’Algérie gagne sept places au classement Doing Business

2017 (APS)

L’Algérie a amélioré son score de sept places dans le classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale, indique le rapport de cette

institution financière internationale sur l’environnement des affaires dans le monde, publié mardi à Washington.

L’Algérie a gagné sept places pour se hisser à la 156ème place avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir occupé la 163ème place dans

l’édition 2016 de ce classement international qui passe au crible le cadre réglementaire s’appliquant aux PME dans 190 économies en évaluant

notamment dans quelles conditions elles peuvent lancer leurs activités,

avoir accès à l’électricité, au crédit ou payer leurs impôts. Dans ce rapport, l’Algérie figure parmi les sept pays qui ont réalisé des

réformes pour faciliter l’accès des PME à l’électricité. Cet indicateur porte sur la qualité de l’alimentation en électricité et la transparence dans les

tarifs. Selon la Banque Mondiale, l’Algérie a réussi à "réduire la complexité de sa

réglementation" en matière des affaires ainsi que les délais d’obtention d’un permis de construire.

Avec un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie s’est classée cette année à la 77éme place en termes des délais nécessaires à l’obtention d’un

permis de construire. Cette amélioration a également concerné le volet fiscal où il a été constaté

une réduction de la taxe sur l’activité professionnelle de 2% à 1% et une simplification du processus de conformité fiscale en réduisant le nombre

de déclarations de revenus, relève le rapport.

La Banque Mondiale a également pris en considération les facilitations instituées en matière de création d’entreprises à travers la suppression du

capital minimal exigé pour le lancement d'une PME.

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Dans cette catégorie, l’Algérie a réalisé un score de 77,54 points sur 100

en se classant à la 142ème place. Pour rappel, plusieurs réformes mises en œuvre par l’Algérie en matière

d’incitations à l’investissement n’ont pas été prises en compte dans le

classement 2016, alors qu’elles ont été menées avec l’assistance des équipes d’experts de la BM.

Les deux parties avaient signé en 2014 un accord d’assistance technique visant à améliorer la position de l’Algérie dans ce classement.

Dans le cadre de cet effort, le gouvernement avait également créé un comité dédié à l’amélioration du climat des affaires.

Le classement Doing Business a été maintes fois décrié par plusieurs pays, notamment par la Chine, deuxième plus grande économie du monde, qui

a réclamé sa suppression poussant la Banque Mondiale à consentir des révisions méthodologiques pour son classement en 2014.

Dans l’édition 2017, la Nouvelle Zélande a conservé la première place du classement, suivie de Singapour et du Danemark, tandis que les Etats-

Unis ont reculé à la huitième place après avoir occupé la septième place dans l’édition 2016.

La Libye, l’Erythrée et la Somalie se retrouvent tout en bas de ce

classement.

Le casse-tête des retraites (Le Jeune Indépendant)

Si la bataille des chiffres est le seul critère permettant de jauger l’ampleur

ou plutôt la force du mouvement engagé par l’intersyndicale, il est peu probable que cela puisse inciter le gouvernement à faire marche arrière.

La crise est bien là et l’argent manque dans les caisses de l’Etat...et de la CNR. Si le combat des syndicalistes leur donne gain de cause c’est que -en

toute logique- la Caisse nationale des retraités finirait tôt ou tard par s’épuiser.

Ainsi, les chiffres fournis par les formations syndicales visant, on s’en

doute, à valoriser leur action pour pousser les récalcitrants à suivre le mouvement, restent peu significatifs pour le gouvernement qui semble, à

en croire les démarches, décidé à mener à terme sa réforme. Tout ce branle-bas de combat tourne autour du projet de révision du droit

de départ à la retraite. Et la date butoir fixée par le gouvernement pour les travailleurs désireux de partir avant l’âge fixé n’a fait, en fait, que

compliquer la donne. L’âge légal de départ à la retraite fixé à 60 ans ne veut pas dire que le

salarié est obligé de partir à la retraite ; c’est un droit pas un devoir. Dans certains pays, ce droit est assorti de nombreuses exemptions, donnant le

droit de partir plus tôt qu’à l’âge légal, sous certaines conditions. C’est le cas en Algérie pour la retraite anticipée. Par ailleurs, l’âge légal

concerne le droit de continuer à travailler. C’est l’âge avant lequel l’employeur n’a pas le droit de mettre à la retraite d’office.

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La crise économique oblige donc le gouvernement à revoir certaines

décisions qui avaient été adoptées à un moment où d’autres préoccupations avaient poussé le gouvernement (d’Ouyahia) à revoir le

système de retraite afin de libérer des postes de travail pour une

population dont le chômage avait atteint des chiffres très élevés. Plusieurs points ont été soulevés dont celui relatif à la pénibilité des métiers.

Il est donc question de définir une liste référentielle qui pourrait aider les décideurs (les rédacteurs de cet avant-projet) à évaluer la « pénibilité des

métiers », un exercice pas facile dans la mesure où chacun parmi les groupes de travailleurs songera d’abord à faire passer en priorité sa pilule.

Donc la question de «pénibilité» de certains métiers ne fait plus de doute il reste par contre peu aisé pour les acteurs de définir ceux parmi les

métiers candidats à faire partie de la liste Et c’est justement le dilemme auquel sera confronté ce qui a été désigné

par l’intersyndicale. Si les travailleurs de l’Education ou encore ceux de la Santé peuvent se

tirer d’affaire dans la mesure où certains critères d’éligibilité à la liste regroupant les métiers pénibles peuvent les concerner, l’on voit mal ceux

des autres secteurs de la fonction publique profiter des mêmes avantages.

L’intersyndicale regroupe en effet une dizaine de formations des secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la formation

professionnelle, des communes et de l’administration, de l’enseignement supérieur.

Un regroupement qui semble avoir le même crédo autour du refus de la suppression de la retraite après 32 ans de service, un des principaux

points sur lesquels fonde justement le gouvernement ses objectifs de révision de la Caisse nationale des retraites.

Il n’est donc pas à écarter que ce front finirait par se disloquer, sachant que de par leur nombre et leur importance, ceux des deux premiers

secteurs cités, et non moins « meneurs », restent majoritaires. Ceci sachant que le regroupement syndical dans le secteur productif reste

«monopolisé» par la Centrale syndicale de Sidi Said et donc une quelconque action dans ce cas a peu de chance d’éclore et finirait, on s’en

doute, par être étouffée dans l’œuf.

Le rapport entre travailleurs et retraités est à peine de 2,5 pour 1 retraité, insignifiant dans la mesure où les normes mondiales fixent 5 travailleurs

pour un retraité. En plus, la retraite anticipée peut facilement profiter à des personnes

relativement jeunes, soit pour celui qui aura entamé sa vie professionnelle à 18 ans, qui pourra aisément entrer dans le carré des passifs dès l’âge de

50 ans, bien que nombre parmi ces jeunes retraités la tentation chez le privé après ce départ anticipé est difficilement refusable. Pour une

population dont la longévité est de plus en plus importante, les équilibres écologiques sont forcément rompus.

L’âge moyen de vie des Algériens avoisinerait selon les derniers chiffres 77.5 ans. La CNR devrait donc prendre en charge un travailleur parti à la

retraite à l’âge de 50 ans près de 30 années, cela sans compter l’héritage dont bénéficieront ses ayants-droit après son décès.

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Sous d’autres cieux, l’âge légal de départ à la retraite fait débat avant

toute échéance électorale. Cet âge charnière séparant la masse travailleuse active et celle dite passive est capital pour l’équilibre socio-

économique de toute nation.

A titre indicatif, l’âge de départ à la retraite a été fixé en Allemagne en 2008 à 65 ans avec un objectif qu’il puisse atteindre en 2029, 67 ans. Les

Etat Unis occupent les premières loges des pays où l’on bosse à un âge avancé.

Le droit de départ à la retraite est en effet à 67 ans. Le pays où actuellement l’on quitte jeune la vie active reste le Japon. Mais l’Empire du

Soleil levant compte porter progressivement cet âge à 65 ans d’ici 2022.

Retraite proportionnelle : Un seuil alarmant (El Moudjahid)

Départ à la retraite, la question est plus que jamais d’actualité. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale le

directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, a apporté

les éclaircissements nécessaires. «Sur les 180.000 dossiers déposés, 130.000 sont des demandes de départ dans le cadre des dispositifs de la

retraite proportionnelle», a indiqué Djawad Bourkaib. L’arrêt dans moins de trois mois de la réception des demandes de départ

en retraite proportionnelle et avant l’âge, explique le rush des travailleurs sur les guichets de la Caisse nationale des retraites (CNR).

Dans son intervention, M. Bourkaib explique que le retour à l’âge de 60 ans pour le départ à la retraite « est édicté par le déséquilibre de la Caisse

des retraites et l’augmentation de l’espérance de vie en Algérie à 77 ans ». Explicite, le même responsable fait savoir qu’il n’est plus possible de

maintenir les dispositifs de départ à la retraite proportionnelle sans « porter préjudice au système national de retraite », qui souffre, ajoute-il,

d’« un déficit dû à l’écart entre les recettes et les dépenses ». Si les experts l’ont évalué à plus de 217 milliards, le premier responsable

de la Sécurité sociale s’abstient de donner des chiffres de ce qu’il appelle le « déficit structurel de la Caisse des retraites ». Après avoir précisé que

les mesures de recouvrement des cotisations contenues dans la loi de

finances 2016 ont permis de réduire le déficit de la CNR, l’invité de la radio indique dans ce registre que les dépenses de cette caisse qui

dépassent, d’après lui, les 800 milliards de DA, sont déboursés au bénéfice de 3 millions de retraités et d’ayants droit.

Dans sa plaidoirie en faveur du projet de réforme de la loi sur la retraite, M. Bourkaib a affirmé que « la retraite anticipée, qui a été instituée pour

atténuer l’impact des compressions d’effectif et dont bénéficie, encore, quelque 500 retraités, sera maintenue ». Qu’est-ce qui va changer alors

? A cette question, le DG de la Sécurité sociale, concis mais précis, souligne que «c’est la retraite proportionnelle et avant l’âge qui sera

supprimée ». Et d’ajouter : «Ce qu’on supprime, ce sont les départs

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volontaires sans raison et avant l’âge de 60 ans». En plus des métiers

pénibles qui seront épargnés par cette réforme, M. Bourkaib a fait savoir que les travailleurs aux « métiers à haute qualification », eux, peuvent «

retarder leur départ à la retraite, avec des avantages en conséquence ».

Grève des syndicats : mauvaise incompréhension Sur sa lancée, M. Bourkaib passe au peigne fin les acquis des retraités et

les mesures prises, ces dernières années, afin de renforcer davantage le système de retraite. A titre illustratif, il cite la création du Fonds national

de retraite et le transfert des cotisations des branches excédentaires du système de sécurité sociale vers la branche retraite. Se prêtant au jeu des

questions-réponses, le premier responsable de la Sécurité sociale revient sur les mouvements de grève et de protestation enregistrés dans certains

secteurs de la fonction publique, estimant qu’ils sont dus à « une mauvaise incompréhension et aux fausses informations diffusée sur cette

réforme ». Etayant ses propos, il relève que « le système reste en place, les droits préservés, et les règles sont toujours généreuses pour bénéficier

d’une pension».

Suppression de la retraite anticipée sans condition d'âge : Un

débat qui en cache bien d'autres (L’Expression)

Deux points de vue d'un économiste et d'un syndicaliste. Ceux-ci arrivent

à se mettre d'accord sur un point, mais pas sur l'essentiel: la genèse du déficit de la CNR qui reste illisible pour le moment.

La question de la réforme des retraites risque de conduire à des troubles sociaux ingambes. Car le gouvernement et les syndicats autonomes qui

contestent sa démarche campent sur leurs positions et chacun, chiffres à l'appui, présente les arguments qu'il estime en sa faveur. «Si nous avons

décidé de réformer le système des retraites, c'est parce que celui mis en place depuis 1997 n'est plus adapté au contexte actuel. Et par cette

réforme, nous ne voulons ni plus ni moins que reprendre le système

d'avant 1997, et ce, dans le souci d'assurer l'équilibre de la Caisse nationale des retraites. Dans cet ancien système que nous allons

reprendre, le ratio des cotisations était de loin meilleur; il y avait au moins

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sept employés qui cotisaient pour une seule pension versée, avec l'actuel

système, cette pension est assurée par à peine trois cotisants. Donc, notre choix est juste», a déclaré récemment le Premier ministre. Mais,

Noureddine Bouderba, ex-syndicaliste, spécialiste des questions sociales,

renverse la table sur le gouvernement, chiffres à l'appui. «Le nombre de cotisants actifs pour chaque retraité est passé de 2,7 en 1998, à 3,1

cotisants pour un retraité. Certes, il y a eu un sommet en 1990 où ce taux était de 5,7 cotisants pour un retraité, mais il a fortement baissé les

années suivantes à cause du chômage. [...]Les contributions des salariés au financement de leur retraite a doublé en taux depuis le début des

années 2000. En fait, ils payent eux-mêmes le départ au bout de 32 années de cotisations sans condition d'âge. De ce point de vue ce départ à

la retraite avant 60 ans devient un droit et l'Etat ne peut pas le toucher car ce n'est pas lui qui le finance», a-t-il déclaré dans une émission sur

Radio M.Belkacem Boukhrouf, économiste, se dit d'accord avec Bouderba sur le droit à la retraite après 32 ans de services. «Bouderba a raison. Le

calcul fait qu'au bout de 32 ans, on considère que le salarié a «auto-financé» sa retraite,» estime-t-il. Néanmoins, M.Boukhrouf considère que

«le ratio de cotisation est faible» et que le système des retraites actuel

n'est pas soutenable à ce rythme. Toutefois, s'il est vrai que le déficit existe, sa nature n'est pas très claire et Bouderba considère que cela n'est

pas dû au système de retraite actuellement en vigueur mais une mauvaise gestion de la CNR. «Il existe deux gisements à exploiter pour rééquilibrer

la CNR:le secteur privé formel qui, selon l'enquête de l'ONS de 2013 indique que sur 3 millions de salariés dans le secteur privé, il y a

2266.000 qui ne sont pas affiliés et le taux d'emploi en Algérie qui est très faible, représentant un taux d'activités globales de 41%, voire de 42%,»

affirme-t-il. Or, estime-t-il, le gouvernement, au lieu de pousser ceux qui piétinent les lois de la République à rentrer dans les rangs, à savoir ceux

qui évoluent dans l'informel, fait des pressions sur les employés. Cette «stratégie de l'autruche» que le gouvernement semble adopter

«souverainement» ne vise-t-elle pas à satisfaire les intérêts étroits de quelques groupes d'intérêt nationaux ou étrangers comme le suggère

Louisa Hanoune? Oui, estime Belkacem Boukhrouf. «Il y a une volonté du

gouvernement à montrer patte blanche vis-à-vis des partenaires étrangers, notamment les bailleurs de fonds. La flexibilisation du système

de retraite est attendue par les multinationales qui ne s'accommodent plus de relations de travail rigides. De nouvelles formes d'emploi, de nouveaux

index pour les salaires, une nouvelle conception des retraites caractérise la plupart des réformes des économies en voie de libéralisation accrue,»

ajoute-t-il. Nouredine Bouderba a également rappelé que la retraite anticipée a été

une suggestion du FMI et que, contrairement à ce qu'avancent les pouvoirs publics, elle n'a pas connu un afflux important et que ce n'est

pas l'application de la retraite anticipée qui a provoqué le déficit de la CNR. La preuve? «Le directeur de la CNR affirmait encore en janvier 2015

que les comptes de sa caisse étaient tous au vert», a-t-il rappelé. De plus, selon lui, «le rapport établi par le Cnes indique que sur les 400.000 qui

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ont été dégraissés du secteur économique dans les années1990 il n'y a eu

que 40.000 qui sont partis à la retraite anticipée, seulement 10% de 1994 à 2000», ce qui remet en cause la soutenabilité de la thèse

gouvernementale. «Lorsqu'ils parlent de 800.000 travailleurs qui

émargent à ce dispositif de la retraite avant l'âge légal, ils oublient de dire que plus de 50% de ces anciens cotisants ont maintenant plus de 60 ans

et auraient dans tous les cas bénéficié de leur pension de retraite. De même, le ministre ne dit pas que les supposés 405 milliards de dinars que

coûteraient les deux dispositifs de retraite en manque à gagner pour la caisse sont un chiffre cumulé depuis 1997», a-t-il également soutenu.

Entre le radicalisme du syndicaliste et celui du gouvernement, Belkacem Boukhrouf essaie de placer quelques grains de rationalité économique. «Le

propre des économies croissantes, est d'améliorer les dispositifs de stabilisation sociale comme la couverture sociale, l'assurance maladie et la

retraite. Ceci renforce le principe de la solidarité intergénérationnelle et motive les cotisants, qui verraient la ponction comme un investissement

dans l'avenir. Le mieux était de chercher la vraie raison de l'équilibre, les grandes catégories d'allocation des pensions de retraites pour agir en

conséquence. Deux pistes doivent être étudiées. La première est celle de

renforcer les ressources de la caisse en captant la main-d’œuvre informelle pour assurer un ratio de cotisation élevé. La deuxième est de

réviser et, disons, rationaliser, le fonds spécial des retraites destiné aux hauts cadres de l'Etat qui grève sérieusement la CNR et menace sa santé

financière,» a-t-il indiqué en précisant qu' «il convient de rationaliser le fonctionnement de la CNR, notamment en réduisant son coût de

fonctionnement, réduire les allocations des hauts cadres de l'Etat qui prennent un gros lot du fonds des retraites et veiller à la démocratisation

de l'accès à la retraite».

L'Algérie appelée à investir "davantage" dans l'industrie

pharmaceutique (APS)

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L'Algérie devrait investir "davantage" dans le domaine de l'industrie

pharmaceutique pour les besoins de son marché local, mais également dans un objectif d'exportation, ont plaidé mardi à Alger des spécialistes

dans ce domaine.

Intervenant à l’ouverture des travaux des 7èmes rencontres internationales de pharmacie d'Alger (RIPA), en sa qualité de membre du

conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’Algérie, le Dr Nadji Hadjadj a estimé que l’Algérie est "bien placée pour devenir le premier producteur

pharmaceutique au niveau du Maghreb, aussi bien en volume qu’en valeur", rappelant que les investissements dans l’industrie

pharmaceutique sont de l’ordre de 1.12 milliard de dollars et que plus de 400 millions d’unités sont produites localement.

"Cela démontre une croissance dans ce domaine", a-t-il soutenu, notant que l’Algérie devrait s’orienter vers le marché africain.

Il a annoncé, à cet égard, le lancement prochain des exportations de produits pharmaceutiques algériens vers des pays de l'Afrique, citant plus

particulièrement la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. L’évolution de la production pharmaceutique nationale a été possible grâce

à une batterie mesures, dont la mise en place d’une nouvelle

réglementation consacrant entre autres, l’institution d’un laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), a-t-il précisé.

Abordant le projet de loi sur la santé, adopté récemment par le Conseil des ministres, le président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens

algériens, Lotfi Benbahmed, s’est réjoui, quant à lui, du fait que ce texte "rassure sur la volonté politique de consolider les acquis du pays dans le

secteur industriel pharmaceutique". Enumérant les "avancées" contenues dans le nouveau dispositif

réglementaire du secteur pharmaceutique, le même intervenant a estimé qu’une politique du "moderne et cohérente" du médicament devait

s’appuyer sur des "outils d’évaluation permettant une adéquation entre les moyens disponibles et les objectifs de santé publique tout en assurant la

qualité, l’accessibilité et la disponibilité des produits pharmaceutiques". Plaidant, à son tour, pour une production nationale pharmaceutique, le

président de la commission santé au Forum des chefs d’entreprises (FCE),

Arabet, a considéré que l’objectif d’une production nationale pharmaceutique à hauteur de 70 % est "possible", relevant l’existence

d’un "engouement" pour investir dans ce secteur. A ce titre, il a relevé que l’une des contraintes principales pour y parvenir,

est celui de la disponibilité du personnel technique spécialisé, ainsi que l’incapacité du marché national à absorber le volume de la production

locale en produits pharmaceutiques, d’où la nécessité, a-t-il recommandé, de se tourner vers l’exportation.

Le représentant du FCE a plaidé, à ce titre, pour un système qui ajuste de "manière raisonnable" les coûts.

Intervenant lors de cette rencontre, le représentant du Conseil de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, Bertrand Njambong, a considéré que la

coopération entre l’Algérie et les pays subsahariens dans le domaine de l’industrie pharmaceutique "est tributaire de la levée de plusieurs

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contraintes, dont celles liées à l’état des routes et aux ressources

financières".

L’Algérie importe 50% de sa consommation en médicaments

(L’Econews)

Le nouveau projet de loi sur la santé qui sera présenté prochainement au

parlement apportera plusieurs nouveautés pour le secteur de la pharmacie. Entre autre, il définira d’une manière plus moderne le métier

de pharmacien ainsi que les médicaments. Lotfi Benbahmed, le président du conseil de l'ordre des pharmaciens

d’Algérie, a indiqué en marge de la septième rencontre internationale de la pharmacie tenue aujourd’hui à Alger que le projet de loi sur la santé

permettra de remédier à plusieurs lacunes qui entravent actuellement le secteur pharmaceutique et celui des médicaments.

Selon les dispositions du projet, « le pharmacien ne se limitera pas

maintenant à la vente des médicaments seulement, mais prendra part à l'éducation thérapeutique du malade en l’incitant à prendre des

traitements dans de bonnes conditions», a signalé Benbahmed. A ce propos, il a expliqué, que la vente des médicaments dans les officines sera

effectuée après l’adoption de la loi par des aides pharmaciens qui se forment actuellement dans les 11 facultés du pays. En effet, le nouveau

projet de loi, compte rendre la réglementation nationale adéquate avec ce qui se passe à l’internationale, et il « touchera les laboratoires et les

distributeurs de médicaments aussi » a-t-il ajouté. En plus, le projet de loi prévoit, « l’élargissement de la définition des

médicaments, il n y a pas que les génériques mais elle s'est élargie à la biotechnologie importante pour la l’oncologie » a-t-il ajouté. .

Par ailleurs, dans son intervention, Hamou Hafed, directeur général de la pharmacie au ministère de la Santé a expliqué que le nouveau projet de

loi vise l’ancrage de la promotion de la production locale et

l’investissement et des redéfinitions des médicaments afin de mettre à jours la liste des médicaments. Un autre ancrage est lié aux pratiques de

l’établissement pharmaceutique, surtout en ce qui concerne la responsabilité de ces établissements.

S’agissant de la demande M. Hafed, a expliqué que le marché algérien consomme de plus en plus de médicament, d’ailleurs, il a fait savoir que la

nomenclature des médicaments a atteint 4269 produits enregistrés fin de 2015. L’Algérie qui prévoit de produire 70% de ses besoins en

médicament, continue toutefois, d’importer plus de la moitié de sa consommation, soit plus d’un milliard d’euro en 2015. L’Algérie qui

s’approvisionne à hauteur de 76% des importations de cinq pays, dont près de la moitié de la France, consent des efforts considérables pour le

lancement de grands investissements localement. D’ailleurs, un décret

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exécutif datant de l’année dernière a interdit l’importation de 11 produits

qui sont disponibles grâce à la production locale. Toutefois, M. Hafed a indiqué que des projets d’investissement de plus

d’un milliard de dollars sont en cours de réalisations en Algérie dans le

secteur pharmaceutique. « Nous avons 147 unités de production qui sont en cours de réalisation, dont 80 unités pour les médicaments et 246

autres ont reçus leurs validation». Cependant, l’Etat est dans l’obligation de mettre en place une politique

nationale pour la pharmacie, bien spécifique afin d’avoir une organisation meilleurs de secteur pharmaceutique.

Industrie mécanique, Objectif : Mettre fin à l’importation

(Horizons)

« Tous les produits du Groupe mécanique sont fabriqués sous le label

international de nos partenaires étrangers, américains, espagnols,

portugais, français, finlandais. Les activités que nous sommes en train de réaliser ne sont pas liées à des achats de licences, mais sont le résultat de

la coproduction. Nous offrons au marché algérien des modèles avec le label international. Ces produits sont quasiment les mêmes que ceux que

l’on retrouve sur le marché mondial », a affirmé, hier, Bachir Dehimi, PDG du Groupe mécanique sur les ondes de la Radio Chaîne III. Le Groupe,

dont le chiffre d’affaires est estimé à 60 milliards de dinars, ambitionne de l’augmenter à 100 milliards de dinars notamment avec la réalisation de

nouveaux projets. «Sur les 47 milliards dont 4 d’autofinancement, nous avons engagé 80% des investissements dont les projets enclenchés seront

opérationnels à la fin de l’année 2017 », a-t-il fait savoir. Huit projets sont engagés avec les différents partenaires qui, à terme, permettront de

mettre sur le marché national des produits issus de la coproduction avec la possibilité, à brève échéance, d’aller vers l’exportation, d’après le

premier responsable du Groupe, qui citera en exemple la fabrication des

tracteurs dont le volume passera de 5.000 à 10.000 avec les partenaires américains. Le segment le plus important de l’industrie mécanique, selon

lui, est la sous-traitance. « Le secteur mécanique ne peut pas avancer sans le développement de la sous-traitance, c’est un de nos axes

prioritaires », dira-t-il. Le niveau de la sous-traitance au sein des

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entreprises du Groupe est très important. « 80% de nos filiales au nombre

de 30 ont des activités de sous-traitance pour des secteurs stratégiques que nous devons labelliser », précise-t-il. Le secteur de la mécanique a,

selon lui, un rôle important à jouer en termes de plateforme de soutien

pour le secteur de l’automobile et de l’aéronautique, dont des projets ayant été réalisés avec des privés. Le but étant de se substituer à

l’importation. Concernant l’intégration, il dira qu’il s’agit « d’un processus fondamental dont l’objectif est de se situer entre 50 et 80% », citant les

moissonneuses-batteuses fabriquées à Sidi Bel-Abbès en partenariat avec les Finlandais, dont le taux d’intégration a atteint 68%. Un projet réussi,

selon lui, et dont la première opération d’exportation est prévue fin 2017. Aussi, des conventions ont été signées avec d’autres secteurs comme celui

de l’énergie, avoue Dehimi, pour fabriquer des vannes d’hydrocarbures (un projet en maturation), des pompes hydrauliques de haut débit, des

appareils de forage et des têtes de puits. « En plus des tracteurs et des moissonneuses-batteuses, nous voulons fabriquer de nouveaux produits pour le secteur des éoliennes que nous pouvons maîtriser aisément. Ce

sont de nouveaux créneaux que nous sommes en train de réaliser », a indiqué le PDG du Groupe mécanique, en soulignant la difficulté de trouver

des partenaires.

Taux d'intégration chez Renault Algérie: Le ministère de

l'Industrie contredit le wali d'Oran (Le Temps d’Algérie)

Considéré comme un critère clé dans l'évaluation de la politique

industrielle engagée par le gouvernement, les hauts responsables du pays s'emmêlent les pinceaux en annonçant des chiffres qui souffrent d'un

manque terrible de précision sur le taux d'intégration des pièces produites localement.

Sur l'usine Renault d'Oran, un projet phare et cher au gouvernement, deux hauts responsables de l'Etat ont avancé en l'espace d'une semaine

seulement, des chiffres contradictoires. Estimé autour de 25% actuellement, le taux d'intégration des pièces

produites localement dans l'usine Renault de Oued Tlelat (Oran) atteindra progressivement «30% d'ici la fin de l'année, 36% dans deux ans pour

arriver à 45% dans les quatre prochaines années», a indiqué hier le président du Groupe public mécanique au ministère de l'Industrie, Bachir

Dehimi, sur les ondes de la Radio, chaine III.

Il y a une semaine, le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, qui effectuait une visite de travail des projets d'investissement dans la wilaya, avait affirmé

à la presse que l'objectif de 43% d'intégration de pièces algériennes dans les véhicules Renault montés dans l'usine d'Oran sera complètement

atteint en 2017.

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Dans cette guerre des chiffres, autour de laquelle la firme française

préfère rester à l'écart et communiquer au compte-gouttes, les responsables locaux ou centraux livrent leurs lectures en fonction de la

conjoncture et de la qualité des relations entre Alger et Paris. Mais dans

l'ensemble, le mot d'ordre est de donner une bonne image de la réussite du projet de la première voiture qui sort d'une usine 100% Bladi.

S'exprimant sur d'autres sujet, Dehimi a déclaré que le chiffre d'affaires des investissements réalisés en partenariat avec des groupes industriels

étrangers «est de 60 milliards de DA et il atteindra les 100 milliards de DA d'ici la fin de l'année 2017».

«Avant la fin de l'année 2017, tous les investissements que nous avons engagés seront opérationnels à 100%, c'est sur cette base que nous

préconisons d'atteindre le chiffre d'affaires de 100 milliards de DA», a-t-il déclaré, en précisant que sur les 47 milliards de DA de fonds (dont 4

milliards proviennent de l'autofinancement), 80% ont été déjà engagés. Selon l'invité de la Chaine 3, la sous-traitance et l'augmentation des taux

d'intégration sont les axes prioritaires du ministère de l'Industrie. «Il y a un niveau de sous-traitance très important ; en plus d'une vingtaine de

projets que nous sommes en train de réaliser avec des PME…, nous avons

des partenariats où nous avons atteint pratiquement 68 à 70% de taux d'intégration», a-t-il déclaré. Il cite à titre d'exemple, le taux d'intégration

de 68% réalisé à l'unité de production des moissonneuses-batteuses de Sidi Bel Abbès.

Interrogé sur l'impact réel de ces partenariats, réalisés dans le cadre du plan d'action validé en novembre 2015 par le CPE (Conseil des

participations de l'Etat), le représentant du ministère de l'Industrie a souligné qu'en plus du transfert du savoir-faire, de la réduction des

importations et de la création d'un tissu de sous-traitance, ces investissements ont généré 9.000 postes d'emploi directs.

Automobile: Les négociations avec Volkswagen et Peugeot

avancent (Le quotidien d’Oran)

Les discussions avec le constructeur automobile allemand Volkswagen

«avancent bien», a affirmé, hier, mardi, M. Bachir Dehimi, P-DG du groupe public mécanique.

Le projet de partenariat avec VW «est piloté par le ministère, et le projet avance», explique-t-il, avant de préciser que «c'est un projet qui ne pose

pas de problèmes particuliers». Dans son intervention à la radio Chaîne 3, il a expliqué que «c'est un projet industriel qui mettra le temps qu'il

faudra, mais cela avance.» C'est au mois de mars dernier qu'une délégation du constructeur allemand a été reçue, à Alger, par le ministre

de l'Industrie, M. Abdeslam Bouchouareb. Les négociations portent sur l'installation d'une usine de Volkswagen pour la construction de certains

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modèles du groupe, en Algérie. D'autre part, la venue de Peugeot en

Algérie «ne pose pas de problèmes particulier. Les choses, là aussi, avancent», ajoute M. Dehimi pour qui «ce sont des projets industriels qui

nécessitent du temps, les partenaires de ce projet sont en train de le

maturer.» Pour le dossier Peugeot, le ministre de l'Industrie et des Mines avait

indiqué, au mois de juillet dernier, devant le Conseil de la Nation que «les points de vue se rapprochent, de plus en plus.» Depuis, aucune annonce

sur ces deux projets. Par ailleurs, il a souligné que le plan d'action, validé en 2015, par le groupe avance bien, avec de nouvelles divisions qui vont

être opérationnelles, dans le groupe. Selon lui, le plan d'action sur la période 2016-2022 est pratiquement «mis en place».

Sous-traitance, la priorité

En 2016, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 60 milliards de DA, et il

dépassera, selon M. Dehimi, les 100 mds de DA dans quelques années. Quant au volume des investissements pour ce plan d'action, il a souligné

que sur les 47 mds de DA d'investissements, dont 4 mds de DA, en

autofinancement, «nous avons engagé 80% de ce montant, et avant fin 2017 tous les projets engagés seront opérationnels à 100%.» Il a

notamment, cité les projets avec des partenaires américains dans la construction de tracteurs, qui doit passer de 5.000 à 8.000 unités,

Mercedes, Deutz, Liebherr, etc.. «Nos partenaires sont de niveau mondial. Les activités développées sont des produits fabriqués, sous leur label, ce

sont les mêmes produits sortis sur le marché international», indique M. Dehimi. Les produits réalisés à travers les 8 projets développés par le

groupe public ‘Mécanique' «nous permettent de mettre sur le marché des produits réalisés avec les partenaires, et ce ne sont pas des montages»,

a-t-il précisé, avant d'annoncer qu'à «brève échéance, on va aller vers l'exportation.» Concernant le volet de la sous-traitance, il a expliqué que

«nous y travaillons. Il y a un niveau de sous-traitance très important au sein de nos entreprises», avant de relever que «pour nous, l'intégration

est un processus fondamental. Nous avons des partenariats où nous avons

68% à 70% d'intégration, avec des partenaires étrangers», citant l'exemple de l'usine de moissonneuses-batteuses de Sidi Bel Abbès où le

taux d'intégration est de 68%. «80% de nos filiales soit 38, ont toutes une activité de sous-traitance, qui travaillent pour les entreprises

stratégiques», a affirmé M. Dehimi, selon lequel «il y a une vingtaine de projets de sous-traitance en train de se mettre en place avec la SNVI et

Renault.» Le constructeur français «va terminer l'année avec 30% d'intégration et «dans 2 ans, ils seront à 36%, alors qu'il avait commencé

à 17%. La finalité, c'est l'intégration dans tous les domaines de la mécanique», assure-t-il.

M. Dehimi a, en outre, indiqué que pour l'année prochaine, il y aura d'autres modèles de la marque au losange qui seront construits en

Algérie. Bateaux et tracteurs dans le pipe

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Sur le volet emploi, il a indiqué que «nous sommes à 9.000 emplois

directs pour tous les projets, et la plupart portent sur de nouvelles techniques. On fait l'effort de maintien des effectifs, il n'y pas de

licenciements.» Il y a, d'autre part, un autre volet de partenariat industriel

qui est en train de se mettre en place : celui avec les grands équipementiers dans le domaine de la construction automobile, alors que

la filière de l'aéronautique est, également, une priorité pour le groupe, a affirmé son président. Quant à l'exportation, «elle est l'une des actions

mises à la charge des partenaires, et c'est ce que nous sommes en train de faire», explique encore M. Dehimi.

Le groupe public mécanique compte 3 filières industrielles: Equipements industriels et hydrauliques (EIH), Machinisme agricole et Embarcations de

pêche (MAG), et Matériels roulants et de travaux publics (MRTP). Il est présent sur le marché, à travers la fabrication de moissonneuses-

batteuses à Sidi Belabbès (1.000 unités/an), de tracteurs Massy-Ferguson à Constantine (2.000 unités/an), de moteurs Mercedes-Benz-Deutz-MTU à

Constantine (25.000 moteurs/an) et des engins de travaux publics de la marque allemande Liebherr (500 engins/an), ainsi que la visserie et

boulonnerie industrielles. Le groupe doit produire à Sidi Bel- Abbès, à

partir de cette année, avec l'Espagnol Galucho, des engins agricoles, et a conclu un contrat avec le Français Piriou pour la fabrication de grands

bateaux de pêche à Bouharoun (w. de Tipaza).

«L’Union européenne doit être sensible aux difficultés dans

lesquelles se trouve l’Algérie aujourd’hui» (TSA)

Gonzalo Escribano, professeur d’économie et directeur du Programme

énergie de l’Institut royal Elcano. (Crédits photo : DR)GONZALO ESCRIBANO, PROFESSEUR D’ÉCONOMIE ET DIRECTEUR DU PROGRAMME

ÉNERGIE DE L’INSTITUT ROYAL ELCANO. (CRÉDITS PHOTO : DR)

Gonzalo Escribano est professeur d’économie et directeur du Programme énergie de l’Institut royal Elcano. Auteur du rapport sur « l’impact des bas

prix du pétrole sur l’Algérie », publié ce mois d’octobre par le Center on Global Energy Policy de l’Université américaine de Columbia, Dr. Escribano

revient dans cet entretien sur la situation économique actuelle de l’Algérie. Quelles conclusions avez-vous tiré de la situation économique actuelle en

Algérie ? C’est une situation complexe et difficile, mais elle n’est pas comparable à

celle connue à la fin des années 1980. Les chiffres macroéconomiques ne sont actuellement pas si mauvais, le PIB par exemple continue à croître

alors qu’à la fin des années 80, il y avait eu une chute du PIB et une croissance négative. À cette époque-là, la situation externe était beaucoup

plus difficile à cause de la dette extérieure et du manque de devises, tandis qu’aujourd’hui les tampons dont l’économie algérienne dispose en

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termes de faible dette externe et de plus grandes réserves de change

rendent les choses moins sensibles. Quelles sont les options pour l’Algérie en cas de persistance d’un pétrole

bas ?

Il y a d’abord la question de la diversification de l’économie, mais ça c’est sur le long terme. Sur le court terme, il y a une réforme du secteur

énergétique à mener. Il faut réformer le secteur sur la question du 49/51 et sur la gouvernance pour attirer les investissements étrangers. À mon

avis, s’il n’y a pas une réforme du secteur énergétique qui attire des investissements étrangers, l’Algérie peut se retrouver sur le long terme

dans une situation difficile. En Europe, les décideurs ont des doutes sur les possibilités de l’Algérie à continuer à être un fournisseur crédible dans les

circonstances actuelles. D’où proviennent ces doutes des décideurs européens ?

Les doutes viennent du fait qu’il n’y a pas d’investissements. La dernière fois qu’il y a eu un appel d’offres, il n’y a pas eu de compagnies qui étaient

intéressées de faire des investissements dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. Cela était dû à des limitations de

l’investissement, des conditions de contrats, de la fiscalité, etc. Aussi, il y

a un changement dans les conditions du marché du gaz naturel dans le monde. Il y a beaucoup de GNL qui va arriver de plusieurs fournisseurs.

En Russie, Gazprom est déjà en train de flexibiliser les clauses de ses contrats, tandis que l’Algérie continue d’être très attirée par les contrats à

long terme, indexés au pétrole, avec des clauses très restrictives empêchant la revente.

À mon avis, sur le plan énergétique il faut réformer le secteur, il faut avoir des politiques plus attirantes pour l’investissement étranger et il faut aussi

modifier ses politiques d’offre car le monde est en train de changer. On a de plus en plus de flexibilité dans les contrats et de flexibilité dans le

marché du gaz naturel liquéfié et ça va être dur pour des pays comme l’Algérie de rester fixé sur des contrats qui sont du siècle passé.

Votre rapport finit sur une note peu optimiste sur la capacité de l’Algérie à se réformer. Que va-t-il se passer à votre avis si l’Algérie n’arrive pas à se

réformer ?

Il y a quatre scénarios possibles. Le scénario le moins plausible, selon moi, est la répétition des événements de la fin des années 1980. Je n’y

crois pas parce que je trouve que la situation d’aujourd’hui est complètement différente. En parallèle, plusieurs analystes disent qu’il peut

y avoir un scénario similaire à celui de l’Égypte, avec un coup d’État militaire. Je n’y crois pas non plus car les circonstances en Égypte et en

Algérie sont très différentes. Finalement il y a un scénario que je trouve le plus probable, à savoir qu’il sera très difficile de mener à terme des

réformes fortes et vraiment importantes tant que la situation politique avec la succession ne soit pas plus claire.

Malgré tout, il y a un scénario beaucoup plus optimiste dans lequel l’Algérie mène à terme ses réformes énergétiques et économiques. Le

point que je soulève dans mon rapport est que l’Europe doit offrir des perspectives attirantes pour l’Algérie. Car dans le cas contraire, on aura

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un problème de sécurité énergétique, mais aussi un problème plus ample

de sécurité dans le Sud de la Méditerranée. Le rapport ne dit pas qu’il faut faire tout ce que l’Algérie demande, pas du tout, mais l’Union européenne

doit être sensible aux difficultés dans lesquelles se trouve l’Algérie

aujourd’hui. L’Europe a donc un rôle important à jouer pour permettre à l’Algérie de

sortir de sa situation actuelle ? L’idée c’est que l’Union européenne devrait offrir des motivations pour que

l’Algérie mène à terme ses réformes énergétiques et économiques de la façon la plus compréhensive que possible. Pour cela, il faut que l’Europe

offre un discours énergétique qui soit attirant pour l’Algérie en lui offrant un accès au marché énergétique européen, etc. Il faut faire des

concessions des deux côtés. Dans le cas où ces concessions ne sont pas faites de part et d’autre,

qu’est-ce qui se passera pour l’Algérie ? Dans ce cas, dans quelques années quand il n’y aura plus de réserves de

change et quand la dette externe commencera à devenir très forte, il va falloir faire des ajustements structurels très très importants qui vont

donner beaucoup de problèmes politiques. À mon avis, il vaut mieux faire

les réformes même d’une façon graduelle que de les faire dans trois ou quatre ans quand il sera trop tard et les ajustements mèneront à une

grande instabilité et contestation sociales. L’endettement extérieur est donc pour vous inévitable pour l’Algérie au

train où vont les choses ? Oui. Si les prix du pétrole ne remontent pas, si les investissements

n’arrivent pas et que la production et les exportations de gaz n’augmentent pas, ça va être très difficile de tenir. Ça peut tenir un ou

deux ans, mais pas plus que ça.

Criquet pèlerin: mise en place d'un fonds régional de gestion du risque acridien (APS)

Les dix pays membres de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin

dans la région occidentale de l'Afrique (Clcpro) ont approuvé mardi à Alger la mise en place d'un fonds régional de gestion du risque acridien qui les

aidera à renforcer leur stratégie de lutte préventive contre cet insecte ravageur.

Les dix pays de la Clcpro (siège à Alger) sont l'Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina-faso, Tchad et le Sénégal

"La mise en place d'un fonds régional va contribuer à une meilleure gestion de l'activité acridienne en permettant aux différents mécanismes

d’intervention d'opérer en temps opportun et d'activer les stratégies nationales de lutte", a indiqué le ministre de l'Agriculture, du

développement rural et de la pêche, Abdessalam Chelghoum, qui a

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présidé la deuxième réunion des ministres chargés de la lutte

antiacridienne des dix pays membres de la Clcpro. Ce fonds de six (6) millions de dollars sera alimenté par les contributions

de chaque pays membre et par d'autres donateurs souhaitant apporter un

soutien à cette stratégie. "Ce mécanisme va fonctionner dans la logique de la prévention et non pas

en cas d'invasion", a précisé M. Chelghoum. Selon lui, l’adoption d’une approche régionale de lutte contre le criquet

pèlerin est la "seule solution" pour y faire face, ajoutant qu'avec la menace récurrente des criquets, une feuille de route commune s’avère

nécessaire. M. Chelghoum a rappelé, à ce titre, les dégâts occasionnés par l'invasion

acridienne pendant la période 2003-2005 qui a coûté 570 millions de dollars en termes de financement, alors que des pertes de récoltes et de

pâturages étaient considérables. Les pays de la région ont dû également traiter 13 millions d’hectares (ha)

avec des pesticides avec des effets néfastes sur l’environnement. Mais pour affronter ce fléau, une politique de concertation pour la

recherche de moyens technologiques de lutte est nécessaire, selon le

ministre. C’est pourquoi "notre réunion (d’aujourd’hui) est une étape essentielle

dans la stratégie de lutte puisque les pays membres vont prendre des décisions sur les mesures à prendre afin de pérenniser la lutte préventive

contre ce phénomène, dont la mise en place d'un cadre général pour la maîtrise et le financement de la lutte durable", a-t-il préconisé.

Présent à cette rencontre, le représentant régional de la FAO pour le Proche-Orient et l'Afrique du nord, Abdessalam Ould Ahmed, a considéré

que ce mécanisme innovant de financement permettra aux pays de la région de réagir à une situation acridienne avant d'atteindre une situation

critique. "Il est souvent difficile de mobiliser des fonds auprès des partenaires alors

que le temps est compté. Cette situation est la cause majeure des crises qui surviennent par la suite", a-t-il observé.

Il a aussi salué les avancées enregistrées en matière de lutte préventive

contre ce ravageur dans la région occidentale puisque les équipes de lutte sont parvenues à empêcher la formation d'essaims de criquets.

Néanmoins, la région occidentale fait face à de nouveau défis telle l'insécurité qui règne dans le Sahel, notamment au Mali, créant des "zones

d'ombre" où les équipes de lutte ne peuvent pas avoir des informations sur la résurgence de ce fléau, a-t-il avisé.

L'autre défi réside dans les changements climatiques qui amplifient les risques d'invasion et entravent la lutte préventive, selon le même

responsable. Situation normale en Algérie

Concernant l'Algérie, les prospections acridiennes effectuées au niveau des wilayas de Tamanrasset, d'Arar, de Bechar, de Tindouf et d'Illizi n'ont

révélé aucune présence acridienne particulière et "la situation est normale", selon le ministère de l'Agriculture.

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Des traitements à petite échelle ont été entrepris au niveau de l'extrême

sud. En guise de prévention, un dispositif antiacridien composé de sept (7)

équipes (cinq terrestres et deux aériennes) est déployé sur le terrain et

est appuyé par huit (8) unités de traitement. Néanmoins, la Mauritanie a vu depuis le début du mois d'octobre une

recrudescence acridienne au niveau des régions centre et ouest où plusieurs groupes d'ailés et de bandes larvaires de forte densité ont été

détectés. Ce pays voisin a traité, à ce jour, près de 5.000 ha. La stratégie de lutte préventive des dix pays de la Clcpro mise également

sur l'introduction de la lutte biologique afin de réduire l'impact sur l'environnement ainsi que sur l'utilisation de drones pour suivre et

collecter l'information sur le développement de ce ravageur. Les 570 millions de dollars dépensés lors de l'invasion de 2003-2005 est

l'équivalent de 170 ans de lutte préventive, a noté Mohamed Lemine Hamonay, secrétaire exécutif de la Clcpro.

Outre l'approbation de la mise en place d'un fonds régional de gestion du risque acridien, les ministres de l'agriculture de la région occidentale se

sont engagé, dans leur déclaration finale de la réunion, à poursuivre la

triangulaire de pesticides entre les pays de la région. Ce système consiste à échanger des quantités de pesticides entre les pays

membres permettant à certain d'écouler les stocks de produits et à d'autres d'en utiliser lorsqu'ils en ont besoin.

Les ministres ont également approuvé la création de la "Force d'intervention de la région occidentale" (Firo) visant à mutualiser les

moyens d'intervention.

En provenance des Etats-Unis: L'Algérie importera 193 000 tonnes de blé (Le Temps d’Algérie)

Une première depuis 9 ans. L'Algérie a passé commande pour l'achat de

plus de 193 000 tonnes de blé en provenance des Etats-Unis d'Amérique, a indiqué hier l'agence américaine Bloomberg. "C'est la plus grande

commande depuis 9 ans", a indiqué le département américain de l'Agriculture (USDA).

Traditionnellement cliente de la France, les mauvaises conditions climatiques qui se sont abattues sur l'Europe de l'Ouest et l'Europe

centrale ont mené l'Algérie à acheter du blé depuis les pays du Balkans et aussi d'Amérique. Ces deux régions du monde ont réalisé des niveaux de

production record, ce qui a emmené les prix des céréales à des niveaux appréciables. Une situation que les négociants pour le compte de l'Office

algérien interprofessionnel des céréales ne comptent pas rater pour notamment renouveler les stocks, notamment dans un contexte de recul

de la production locale. En effet, la production céréalière de l'Algérie a baissé à 3,41 millions de tonnes en 2015/2016 contre 3,7 millions de

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tonnes l'année précédente, avait indiqué er le directeur de la régulation et

du développement de la production céréalière au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Oumari. Une

production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en

2009. Pour expliquer ce recul, le responsable au ministère a évoqué plusieurs

facteurs, notamment météorologiques dont le gel, la grêle et la sécheresse qui se sont successivement abattus sur les Hauts Plateaux,

une région à vocation céréalière. Fournissant plus de détails, Oumari a précisé que les quantités de céréales

collectées sont réparties entre plus de 2 millions de tonnes de blé dur, 0,5 million de tonnes de blé tendre, plus de 0,9 million de tonnes d'orge et

0,075 million de tonnes d'avoine. La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 1,6

tonne par hectare. En Algérie, la farine extraite à partir de blé tendre destinée à la fabrication

du pain (farine panifiable) est subventionnée par l'Etat, le pain étant considéré comme un produit de première nécessité au même titre que le

lait.

En 2015, le montant des importations de céréales a baissé à 3,43 milliards de dollars contre 3,54 milliards en 2014, le gouvernement souhaitant

réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales, en prenant des mesures en faveur des agriculteurs locaux.

Cependant, la courbe de production est en dents de scie, car à défaut d'utiliser des techniques d'irrigation, la culture céréalière reste tributaire

des précipitations. Les besoins de l'Algérie en céréales sont estimés à environ 10 millions de

tonnes par an. La production locale n'en fournit que la moitié, voire le tiers.

Banque/bourse/Assurance

Al Salam Bank annonce une croissance spectaculaire de sa collecte

de l’épargne (Maghreb Emergent)

La banque islamique se porte bien en Algérie. En témoignent les résultats obtenus récemment par Al Salam Bank Algeria qui est, aux côtés de son

ainée El Baraka, un des 2 établissements bancaires de la place à pratiquer une finance entièrement « Charia compatible ».

Fondée en 2008, cette banque dont les capitaux sont en provenance de plusieurs pays du Moyen-Orient a enregistré en 1 an une croissance

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spectaculaire des dépôts de sa clientèle .Le total des dépôts a augmenté

de 39% entre septembre 2015 et septembre 2016, a révélé lundi 24 octobre 2016 le PDG de la Banque M. Nasser Haider.

A l’origine de ces résultats remarquables en matière de collecte de

l’épargne, les responsables de la banque mentionnent «un travail soutenu de marketing et des actions ciblées de terrain ».

Elles reposent sur des produits spécifiques tels la formule Al Moudharaba à travers laquelle des rémunérations trimestrielles sont distribuées pour

les dépôts utilisés à des fins d’investissement. La même possibilité est accordée aux détenteurs du livret d’épargne Oumniyati, dont la

rémunération a atteint un taux moyen de 2,98% au troisième trimestre 2016.

Les dirigeants de la banque, à l’image de beaucoup de leurs collègues, évoquent par ailleurs un très maigre bilan, « pas plus de trois cas », dans

le cadre de la mise en conformité fiscale volontaire. Ils fondent en revanche des espoirs sur des propositions transmises au ministère des

Finances comme alternative à la formule générique de l’emprunt obligataire. «Je crois que les pouvoirs publics étudient sérieusement le

lancement des soukouk», précise M. Haider.

Stagnation du crédit Les résultats sont beaucoup moins brillants pour les crédits. Les

financements des entreprises ont quasiment stagné depuis un an. Une situation que M. Haider explique par la conjoncture économique actuelle.

«Nous plaçons les fonds qui nous sont confiés par nos clients de manière prudente. Nous avons une politique sélective ; Nous nous comportons

plutôt dans ce domaine à la manière d’un fonds d’investissement » confie le PDG de la Banque, qui ne mentionne en revanche aucun problème

particulier en matière de liquidité. Le directeur commercial de la banque précise à la demande des

journalistes que les crédits destinés aux financements du commerce extérieur, bien qu’en baisse dans la période récente, restent importants et

représentent encore « près de 60% des crédits d’exploitation accordés par la Banque ».

La banque islamique mise sur l’innovation

« Il n’y a pas de contradiction entre finance islamique et innovation, bien au contraire » affirme le PDG d’Al Salam Bank Algeria. Encouragée par les

succès enregistrés auprès de la clientèle, la Banque islamique ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle annonce l’ouverture prochaine de pas

moins de 8 agences qui porteront le total de ses points de ventes à une quinzaine dès l’année prochaine. La banque compte aussi beaucoup sur

l’innovation et elle prévoit de réserver des espaces de « self banking » dans chacune de ces nouvelles agences

Dans le même esprit, l’actualité immédiate pour Al Salam Bank Algeria est constituée par le lancement du paiement en ligne. Le 18 octobre, Al Salam

a obtenu l’autorisation de la Banque d’Algérie pour le lancement d’un service d’e-paiement intitulé «e-Amina».

Un produit dédié aux clients de la banque détenteurs d’une carte de paiement interbancaire (CIB) Amina. Cette offre répond, selon Nasser

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Haider aux attentes de ses clients (4000 comptes particuliers) et va

contribuer à promouvoir l’e-paiement en Algérie. Pour assurer ce service, l’établissement financier a conclu des accords

notamment avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, Tassili Airlines,

Air Algérie et Seaal en attendant son élargissement à d’autres entreprises. Last but not least, un projet de carte visa internationale est actuellement

en cours de finalisation en partenariat avec le BDL. Le PDG de Salem Bank promet qu’il devrait se concrétiser au printemps 2017.

L’Ansej gèle 64 activités (L’Econews)

Les banques ont perdu près de 25% de leurs liquidités. Ce qui se répercute directement sur l’économie. Et ce sont les projets financés par

l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) qui en font les frais.

En effet, l’agence s’est mise, à l’instar de beaucoup d’autres insitutions à

l’ère des vaches maigres. Elle vient de décider du gel de pas moins de 64 activités, dont celles très recherchées par les citoyens et des éleveurs de

bovins, à l’image de la plomberie ambulante, de l’électricité ambulante, la collecte de lait, l’élevage bovin en phase de création. Dès lors, tous les

postulants à ce genre d’activité devront déchanter car ils se verront rejeter leur dossier.

D’autres activités ont également été gelées et ne seront pas financées par l’Ansej. D’ailleurs, elles n’auraient jamais dû l’être. Comme les minoteries,

semouleries, agence de publicité, agences de communication, stations de lavage, hammams, coiffure, taxis, location de voitures, etc. En ce sens

que parmi elles des activités totalement saturées, tandis que d’autres ne sont pas productives et ne créent pas de valeur ajoutée au sens

économique du terme.

Coopération

Mise en place d'un Conseil d'affaires algéro-suédois en 2017 (APS)

L'Algérie et la Suède ont convenu de mettre en place un Conseil d'affaires

algéro-suédois afin de renforcer le partenariat et les opportunités d'investissements entre les deux pays, apprend-on auprès du ministère de

l'Industrie et des Mines.

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Cette décision a été prise suite à une proposition formulée par le ministre

de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail depuis lundi à Stockholm (Suède), au ministre suédois de l'Entreprise et

de l'innovation, Mikael Damberg, lequel a exprimé son adhésion à la

proposition. Dans ce cadre, il a aussi été convenu d'organiser un déplacement

d'hommes d'affaires suédois en Algérie afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique

et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique.

M. Bouchouareb s'est ainsi entretenu avec le ministre suédois de l'Entreprise et de l'Innovation sur l'état de la coopération bilatérale et les

moyens de sa densification et sa promotion à la hauteur des relations politiques entre les deux pays.

Après avoir souligné la profondeur des relations politiques entre l'Algérie et la Suède, M. Bouchouareb a mis l'accent sur la "nécessité de passer du

stade des échanges commerciaux et de la coopération technique à un partenariat industriel basé sur la coproduction, notamment dans certains

secteurs reconnus d'excellence pour les entreprises suédoises".

Il s'agit principalement des secteurs des mines, du numérique, des télécommunications, des énergies renouvelables, de la mécanique et

l'industrie pharmaceutique. "L'Algérie peut constituer un véritable relais de croissance pour les

entreprises suédoises à la recherche de nouveaux marchés pour se diversifier en dehors de l'espace européen", a-t-il dit.

Pour lui, la co-production "est, à ce titre, un de ces leviers bénéfiques pour les deux parties, et l'Algérie dispose des capacités pour devenir une

plate-forme régionale pour les firmes suédoises". De son côté, M. Damberg a exprimé l'engouement des entreprises

suédoises à investir en Algérie tout en soulignant la disponibilité de son gouvernement pour accompagner l'investissement en Algérie.

Par ailleurs, M. Bouchouareb a eu un entretien avec le secrétaire d'Etat auprès du ministre suédois de l'Union européenne et du Commerce, Oscar

Stenstom, lequel a annoncé la signature en 2017 d'un accord de non

double imposition avec l'Algérie. Au cours de son déplacement, M. Bouchouareb a également effectué une

série de visites à des sites industriels de plusieurs entreprises suédoises qui ont manifesté leur intérêt à investir en Algérie.

Ainsi, les responsables de la Société ABB, spécialisée dans l'énergie, notamment la conception et la fabrication d'équipements d'exploitation

minière et de réseaux pour l'alimentation des sites miniers en énergie, ont fait part de leur intérêt pour investir en Algérie dans le secteur des

énergies renouvelables. Cette société, qui active aussi dans le développement des mines

souterraines, a exprimé sa disponibilité pour assister les sociétés algériennes en matière de développement des mines.

Toujours dans le domaine minier, M. Bouchouarb a rencontré les responsables du groupe MidrocElectro.

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Cette rencontre a porté sur les perspectives de partenariat dans le secteur

minier et des hydrocarbures ainsi que celui des énergies renouvelables. Avec le Groupe automobile Volvo, M. Bouchouareb a eu des discussions

sur un projet d'investissement en Algérie.

Il s'agit du montage, dans une première phase, et la production de tracteurs routiers en partenariat avec un opérateur algérien.

Créer un partenariat dans la filière de sidérurgie entre des opérateurs algériens et le groupe SSAB, leader mondial dans le domaine des aciers

spéciaux et des solutions aux entreprises activant dans la filière sidérurgique, a été également au centre des discussions entre le ministre

et les responsables de ce groupe. Le ministre et la délégation qui l'accompagne ont aussi visité les sites de

Ericsson, du constructeur Scania dont les discussions sont à un stade très avancé pour un partenariat industriel et technologique concernant la

fabrication en Algérie de plusieurs modèles de sa gamme de tracteurs routiers, ainsi qu'Atlas Copco AB.

Lors de l'ensemble des discussions avec les responsables suédois, ces derniers ont répondu favorablement à l’invitation de M. Bouchouareb

concernant l’organisation d’une rencontre en Algérie pour identifier des

projets concrets de partenariat dans les domaines industriel, minier et technologique.

Stockholm: Bouchouareb pour le renforcement du partenariat

industriel avec la Suède (APS)

Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, et le secrétaire d’Etat suédois auprès du ministre de l’UE et du Commerce,

Oscar Stenstom, se sont entretenus mardi à Stockholm sur le renforcement des relations économiques bilatérales, notamment dans

l’industrie et l’innovation. Dans sa déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M.

Bouchouareb, en visite à Stockholm, a affirmé que l’Algérie et la Suède "partagent la même vision sur la nécessité de renforcer les relations de

partenariat économique et industriel entre les deux pays en privilégiant la piste de la coproduction".

Evoquant la mise en £uvre du nouveau modèle algérien de croissance économique, M. Bouchouareb a noté que ce dispositif offrait aux

entreprises suédoises de nouvelles opportunités d’investissements en

installant des unités locales de production dans le cadre d’un partenariat "gagnant-gagnant" avec l’Algérie.

"Il y a un changement dans le comportement des sociétés suédoises qui cherchent, désormais, à diversifier leurs marchés et réduire leur

dépendance vis-à-vis de l’Union européenne (UE)'‘, a observé le ministre,

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ajoutant qu’un bon nombre de ces sociétés ont présenté des propositions

qui vont vers le développement du concept de la coproduction en Algérie. Le ministre a, dans ce sens, souligné que cette vision partagée sur la

nécessité de renforcer le partenariat industriel entre l’Algérie et la Suède

devrait permettre "d’intensifier les échanges bilatéraux avec la possibilité de placer l’Algérie parmi les trois premiers partenaires de la Suède dans la

région Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA)". Selon lui, l’accord signé récemment entre Volvo et Renault Trucks ouvrira

des perspectives pour la fabrication de camions portant ces deux labels en Algérie, a-t-il avancé.

De son côté, M. Stenstom a affirmé que ces discussions étaient "fructueuses", relevant des "signes positifs" donnés par M. Bouchouareb

sur la nécessité d’aller plus vite dans le développement des relations de partenariat et de coopération économique et industriel entre l’Algérie et la

Suède. Dans cette optique, le partenariat économique entre les deux pays devrait

connaître une avancée significative à partir de 2017 à la faveur de la signature de l’accord bilatéral de non double imposition et de la mise en

place du conseil d’affaires algéro-suédois, a-t-il indiqué.

Par ailleurs, M. Bouchouareb a visité les principaux sites industriels des firmes suédoises opérant en Algérie dans divers secteur dont l’énergie,

l’innovation et les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’industrie mécanique et les mines.

Il s’agit notamment des sociétés ABB, Volvo, Scania et Ericsson. Le ministre s’est aussi entretenu avec le ministre suédois de l’Entreprise et

de l’Innovation, Mikael Damberg. Les deux parties ont abordé la coopération technique et industrielle en

identifiant certaines pistes pour développer cette coopération notamment dans le domaine de la compétitivité à travers la normalisation et la

métrologie. Pour rappel, une vingtaine d'entreprises suédoises activant notamment

dans les TIC, la production pharmaceutique, l’énergie et l’industrie mécanique sont installées en Algérie.

Vers la création d'un Forum d'Affaires algéro-vietnamien (APS)

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La création d'un forum d'affaires algéro-vietnamien est en cours de

discussion afin de promouvoir les échanges économiques qui restent "modestes" entre les deux pays, a indiqué mardi à Alger, l'ambassadeur

du Vietnam en Algérie Pham Quoc Tru. "La création d'un Forum d'Affaire est importante. Il sera un espace pour

examiner les perspectives de coopération afin de promouvoir les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays", a déclaré

l'ambassadeur en marge d'une journée d'information sur le marché vietnamien.

L'intervenant a insisté dans ce cadre sur la nécessité d'encourager les hommes d'affaires des deux pays pour aller identifier les opportunités qui

existent de part et d'autre. Abondant dans le même sens, Abderahmane Hadef , Président de la

Chambre de Commerce et d'Industrie Titteri (CCI) de Médéa, a noté que la création de ce forum d'Affaire "permettra de porter les préoccupations

des opérateurs économiques des deux pays aux autorités, pour pouvoir

lever tous les obstacles et favoriser un partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays et arriver à l'implantation d'un climat favorable pour les

échanges économiques". Malgré le potentiel des deux pays, les échanges commerciaux bilatéraux

sont en-dessous des potentialités, ont unanimement relevé des chefs d'entreprises prenant part à cette rencontre économique.

En effet, au cours des six (6) premiers mois de 2016, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint plus de 140 millions de

dollars dont plus 139 millions USD d'exportations vietnamiennes tandis que les importations de ce pays de l'Algérie ont totalisé environ de 2

millions USD, a-t-on indiqué. Les exportations vietnamiennes vers l'Algérie sont constituées

essentiellement du café, des téléphones portables, du riz, des épices et des machines et équipements. L'Algérie exporte essentiellement vers ce

pays asiatique des produits alimentaires, des matières premières, des

médicaments et des produits à base de pétrole. "Le Vietnam et l'Algérie qui entretiennent de bonnes relations

traditionnelles, souhaitent élargir et renforcer la coopération bilatérale. Il y a une grande volonté pour aller de l'avant", a souligné pour sa part le

conseiller commercial à l'ambassade du Vietnam, Hoang Duc Nhun. Il a mis en avant le potentiel de coopération économique existant

notamment dans les domaines de la construction, l'agroalimentaire, les produits aquacoles, la fabrication des biens de consommation et de

produits pharmaceutiques ainsi que le tourisme. Selon lui, la partie vietnamienne s'intéresse à certains produits algériens

dont essentiellement ceux des filières agricoles, comme l'huile d'olive, les dattes, les viandes ovine et bovine.

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Il a appelé les entreprises vietnamiennes à saisir les opportunités

d'investissement en Algérie qui constitue une porte vers le marché africain, tout en invitant les opérateurs algériens à investir au Vietnam.

Evoquant, d'autre part, les investissements vietnamiens en Algérie, M.

Duc Nhun a rappelé le partenariat conclu en 2010 entre Sonatrach et la compagnie vietnamienne PVEP et le thaïlandais PTTEP dans le cadre du

Groupement Sebaa (Sud-Ouest). Il s'agit d'un projet est entré en phase d'exploitation du pétrole en 2014, selon le diplomate relevant qu'il a

atteint actuellement une capacité de production de 18.000 barils/jour. Plusieurs opérateurs économiques ont plaidé lors de cette rencontre pour

l'amélioration du cadre juridique régissant les relations entre les deux pays (accords, protection des investissements, coopération bancaire), tout

en insistant sur le rôle que doivent jouer les représentations diplomatiques et les Commissions mixtes bilatérales.

Perspectives de coopération algéro-sud coréennes en économie numérique (APS)

Le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la

modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, s'est entretenu mardi à Séoul (Corée du sud) avec le ministre délégué auprès

du ministère sud-coréen de la Stratégie et de la Finance, In-chang Song.

Les discussions, qui se sont déroulées en marge de la 5ème édition de la Conférence ministérielle économique Corée du Sud-Afrique (KOAFEC), ont

porté particulièrement sur l'économie numérique et les systèmes financiers avec des perspectives de coopération dans ces domaines,

indique un communiqué de ce département ministériel. La KOAFEC, qui se tient du 24 au 27 octobre à Séoul, est un évènement

organisé par le ministère sud-coréen de la Stratégie et de la Finance. Le thème retenu pour cette édition est "la transformation de l'agriculture

africaine par l'industrialisation et le financement exclusif". Cette conférence biennale, instituée en 2006, sera l'occasion pour discuter

de la coopération économique, le partage des expériences, le

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développement économique et la promotion de la coopération dans le

développement des ressources entre ce pays asiatique et l'Afrique. C'est aussi l'occasion pour les entreprises sud-coréennes d'identifier des

projets qui peuvent stimuler la croissance économique de l'Afrique et son

développement durable.

Veille

OMD: La stratégie algérienne de développement répond aux

attentes de la population (APS)

La stratégie algérienne de développement, mise en oeuvre durant les

quinze dernières années, a permis de répondre de façon "notable" aux attentes accumulées et renouvelées de la population, selon le rapport de

l'Algérie 2000-2015 sur les Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD).

Intervenant dans un contexte caractérisé par une amélioration de la situation sécuritaire, grâce à la politique de réconciliation nationale mise

en place par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la stratégie de développement mise en œuvre durant les quinze dernières

années "a permis de répondre de façon notable aux attentes accumulées

et renouvelées de la population", précise le rapport rendu public à l'occasion de l'anniversaire de la Journée de la diplomatie algérienne et de

la Journée des Nations Unies. Dans le chapitre relatif à l'évolution de la situation socio-économique

2000-2015, le rapport relève que la stratégie algérienne, "basée sur un effort d'investissement sans précédent, représentant annuellement près

de 30% du PIB, s'est traduite par la mise en £uvre de quatre plans de développement de grande ampleur, visant le soutien à la relance

économique, la consolidation de la croissance, la modernisation des infrastructures économiques et sociales, et l'appui au développement des

Hauts Plateaux et du Sud".

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"Ce choix stratégique a trouvé sa pertinence dans les performances

économiques et financières des années 2000-2015", note le document. Selon le rapport, l'embellie financière obtenue grâce à l'amélioration des

prix de pétrole, "a conforté l'engagement des pouvoirs publics dans les

décisions politiques ayant permis de susciter de nombreuses dynamiques, à l'instar du remboursement par anticipation de la dette extérieure, et de

la consolidation des capacités financières, à la fois sur le plan des réserves de change que sur les capacités de financement public, constituant ainsi

autant de facteurs de sauvegarde de l'équilibre budgétaire et de sécurité pour la réalisation des programmes de développement socio-économiques

tout au long de la période", souligne le document. Au plan économique, le rapport estime que "la croissance a évolué à une

moyenne annuelle de 3,7%, et le PIB hors hydrocarbures a crû à un rythme supérieur à 6%, avec un pic de près de 10% en 2009".

Selon le document, cette croissance est "globalement diversifiée, tous les secteurs d'activités hors hydrocarbures ayant observé une variation

significative de leur valeur ajoutée, relativement saine, l'inflation étant restée modérée (3,9% en moyenne annuelle), et intensive en emplois, le

chômage ayant fortement baissé (passant de 29,8% en 2000 à 11,2% en

2015)". Il est relevé que le secteur des hydrocarbures, "après avoir enregistré une

croissance de 3,8% entre 1999 et 2005, confortée par un renchérissement notable des prix, a subi la contrainte de la baisse de la demande mondiale

depuis 2006". Le secteur des hydrocarbures a ainsi enregistré "une croissance négative"

sur la période 2005-2014. Son poids dans le PIB a, de ce fait, a baissé, passant de plus de 45% en 2006 à 27,1% en 2014, souligne le rapport qui

affirme que ce secteur "reste cependant la première source de financement de l'économie, ce qui constitue un facteur de vulnérabilité en

raison de sa volatilité". Concernant l'industrie, le document relève que ce secteur, bien que sa

part dans le PIB (en valeurs nominales) ait baissé depuis plusieurs années, a enregistré "une croissance, non négligeable, de 4,1% en

moyenne annuelle sur la période 2000-2015".

"Les retards cumulés, en particulier dans le segment public du secteur, malgré de nombreuses initiatives de restructuration et de recapitalisation,

font que son développement représente le grand défi qui se pose à l'économie algérienne dans sa recherche d'une diversification moins

contraignante", explique le document. S'agissant du BTP, le rapport note que la performance de ce secteur est

liée particulièrement à la réalisation de grands programmes d'investissement dans le logement et les travaux publics.

En matière de logement, sur les 15 dernières années, "3 millions de ménages ont pu accéder à des logements neufs, financés entièrement ou

partiellement par l'Etat, faisant accroître le parc de logements de 5,4 millions en 2000 à 8,5 millions en 2015".

Quant aux travaux publics, le document rappelle qu'une politique nationale de grands travaux et d'équipements publics structurants a été

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mise en oeuvre dans le cadre de trois Schémas Directeurs à l'horizon 2025

(schéma directeur routier et autoroutier, schéma directeur des infrastructures aéroportuaires, schéma directeur des infrastructures

maritimes).

Il est mis en exergue notamment les opérations d'extension et d'entretien du réseau routier existant, de grands ouvrages autoroutiers, ainsi que la

réalisation de l'autoroute Est-Ouest sur un linéaire de 1.142 km. Il est relevé aussi une "nette amélioration" du réseau ferroviaire, dont la

longueur est passée, entre 2000 et 2013, de 1.739 km à près de 4.000 km ainsi que les progrès enregistrés en matière de modernisation du

réseau (électrification, dotation en systèmes de signalisation, communications, sécurité et maintenance, renouvellement des

équipements). En ce qui concerne l'agriculture, le rapport précise que la mise en oeuvre

de la politique de renouveau agricole et rural a insufflé "une nouvelle dynamique" à la croissance agricole et au développement des territoires

ruraux, à travers l'extension des surfaces arables, le réaménagement des exploitations agricoles et le reboisement d'importantes superficies.

Cette politique a permis l'intensification et la modernisation de la

production dans toutes les filières agricoles, la stabilisation des populations rurales, et la diversification d'activités économiques

génératrices d'emploi, lit-on dans le document. Le rapport estime, par ailleurs, que la contribution du secteur privé à la

création de richesse et d'emploi en Algérie est "de plus en plus importante", représentant 59,5% de la valeur ajoutée nationale en 2014,

contre 41,7% en 2000", relevant qu'hors hydrocarbures, cette proportion a atteint près de 86% en 2014, contre 74,8% en 2000 et que secteur

privé contribue à hauteur de 59% dans l'emploi global.

Selon le rapport sur les objectifs du millénaire : La stratégie

algérienne de développement répond de façon notable aux

attentes de la population (El Moudjahid)

3 millions de ménages ont pu accéder à des logements neufs, financés entièrement ou partiellement par l'Etat, faisant accroître le parc de logements

de 5,4 millions en 2000 à 8,5 millions en 2015"

L'Algérie, grâce à sa politique de développement humain, a enregistré des

«avancées importantes» permettant de rattraper les déficits sociaux et d'améliorer le niveau de vie de la population, indique le rapport de

l'Algérie 2000-2015 sur les Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD).

«Ainsi, le PIB par habitant a augmenté en volume de 2% par an. La consommation des ménages, en relation, notamment, avec la création

d'emploi et les hausses salariales, a substantiellement augmenté (4,9%

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par an en volume)», précise le rapport rendu public, à l'occasion de

l'anniversaire de la Journée de la diplomatie algérienne, et de la Journée des nations unies. Selon le document, «bien qu'encore prégnantes, les

inégalités ont été globalement réduites : la part des 20% de la population

qui consomment le moins passant de 7.8 % en 2000 à 8.4% en 2011», rappelant que le salaire national minimum garanti (SNMG) «a augmenté

de 200% entre 2000 et 2014». Le rapport note que l'Indice de développement humain du PNUD (IDH) «a régulièrement augmenté,

permettant à l'Algérie d'intégrer, à compter de 2010, la catégorie des pays à développement humain élevé, et d'améliorer son classement avec

un gain de 24 places entre 2000 et 2014, passant du rang 107 au rang 83», rappelant que l'Algérie fait également partie des 10 pays dont l'IDH a

«le plus progressé entre 1970 et 2010». Les préoccupations des jeunes au cœur des politiques

Le rapport relève, par ailleurs, que les préoccupations de la jeunesse, «composante vive de la société, sont placées au cœur des politiques de

toutes les institutions du pays». «Cela s'observe dans l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes, et l'approfondissement de la

réforme du système éducatif dans tous ses segments, notamment le

système de formation et d'enseignement professionnels», souligne le document. À ce titre, l'accessibilité à ce dernier a été «élargie» à toutes

les catégories de la population, dont celles à besoin spécifique (personnes handicapées physiques, jeunes en danger moral, populations en milieu

carcéral, femmes au foyer, et jeunes femmes rurales). «À ces programmes, s'ajoutent la dynamisation de l'espace social et de

l'environnement des jeunes, la promotion de la vie associative et de la participation citoyenne, et la lutte contre tous les extrémismes,

l'endoctrinement et les fléaux sociaux», ajoute-il. Le rapport relève des progrès «indéniables», mais souligne que les défis à relever «restent

néanmoins nombreux et de multiples faiblesses structurelles sont encore prégnantes». Au plan économique, le rapport indique que «ces déficiences

se retrouvent, notamment dans la faible diversification économique, la mono-exportation d'une ressource non renouvelable, la dépendance des

importations, la forte sensibilité aux chocs exogènes».

Au plan social, le document estime que les politiques menées (éducation/formation, santé, logement, soutien au pouvoir d'achat,

emploi, protection sociale), qui mobilisent des ressources financières importantes de l'État, «gagneraient à améliorer l'accessibilité aux

différents programmes qui y sont rattachés». La stratégie répond aux attentes de la population

La stratégie algérienne de développement, mise en œuvre durant les quinze dernières années, a permis de répondre, de façon «notable», aux

attentes accumulées et renouvelées de la population, selon le rapport de l'Algérie 2000-2015 sur les Objectifs du millénaire pour le Développement

(OMD). Intervenant dans un contexte caractérisé par une amélioration de la situation sécuritaire, grâce à la politique de réconciliation nationale mise

en place par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la stratégie de développement mise en œuvre durant les quinze dernières

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années «a permis de répondre, de façon notable, aux attentes

accumulées et renouvelées de la population», précise le rapport rendu public, à l'occasion de l'anniversaire de la Journée de la diplomatie

algérienne et de la Journée des Nations unies. Dans le chapitre relatif à

l'évolution de la situation socio-économique 2000-2015, le rapport relève que la stratégie algérienne, «basée sur un effort d'investissement sans

précédent, représentant annuellement près de 30% du PIB, s'est traduite par la mise en œuvre de quatre plans de développement de grande

ampleur, visant le soutien à la relance économique, la consolidation de la croissance, la modernisation des infrastructures économiques et sociales,

et l'appui au développement des Hauts Plateaux et du Sud». «Ce choix stratégique a trouvé sa pertinence dans les performances économiques et

financières des années 2000-2015», note le document. Selon le rapport, l'embellie financière, obtenue grâce à l'amélioration des prix de pétrole, «a

conforté l'engagement des pouvoirs publics dans les décisions politiques ayant permis de susciter de nombreuses dynamiques, à l'instar du

remboursement par anticipation de la dette extérieure, et de la consolidation des capacités financières, à la fois sur le plan des réserves

de change que sur les capacités de financement public, constituant ainsi

autant de facteurs de sauvegarde de l'équilibre budgétaire et de sécurité pour la réalisation des programmes de développement socio-économiques

tout au long de la période», souligne le document. Au plan économique, le rapport estime que «la croissance a évolué à une

moyenne annuelle de 3,7%, et le PIB hors hydrocarbures a crû à un rythme supérieur à 6%, avec un pic de près de 10% en 2009».

Selon le document, cette croissance est «globalement diversifiée, tous les secteurs d'activités hors hydrocarbures ayant observé une variation

significative de leur valeur ajoutée, relativement saine, l'inflation étant restée modérée (3,9% en moyenne annuelle), et intensive en emplois, le

chômage ayant fortement baissé (passant de 29,8% en 2000 à 11,2% en 2015)». Il est relevé que le secteur des hydrocarbures, «après avoir

enregistré une croissance de 3,8% entre 1999 et 2005, confortée par un renchérissement notable des prix, a subi la contrainte de la baisse de la

demande mondiale depuis 2006».

Le secteur des hydrocarbures a ainsi enregistré «une croissance négative» sur la période 2005-2014. Son poids dans le PIB a, de ce fait, a baissé,

passant de plus de 45% en 2006 à 27,1% en 2014, souligne le rapport qui affirme que ce secteur «reste cependant la première source de

financement de l'économie, ce qui constitue un facteur de vulnérabilité en raison de sa volatilité». Concernant l'industrie, le document relève que ce

secteur, bien que sa part dans le PIB (en valeurs nominales) ait baissé depuis plusieurs années, a enregistré «une croissance, non négligeable,

de 4,1% en moyenne annuelle sur la période 2000-2015». «Les retards cumulés, en particulier dans le segment public du secteur, malgré de

nombreuses initiatives de restructuration et de recapitalisation, font que son développement représente le grand défi qui se pose à l'économie

algérienne dans sa recherche d'une diversification moins contraignante», explique le document. S'agissant du BTP, le rapport note que la

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performance de ce secteur est liée particulièrement à la réalisation de

grands programmes d'investissement dans le logement et les travaux publics. En matière de logement, sur les 15 dernières années, «3 millions

de ménages ont pu accéder à des logements neufs, financés entièrement

ou partiellement par l'État, faisant accroître le parc de logements de 5,4 millions en 2000 à 8,5 millions en 2015».

Quant aux travaux publics, le document rappelle qu'une politique nationale de grands travaux et d'équipements publics structurants a été

mise en œuvre dans le cadre de trois Schémas Directeurs à l'horizon 2025 (schéma directeur routier et autoroutier, schéma directeur des

infrastructures aéroportuaires, schéma directeur des infrastructures maritimes).

Il est mis en exergue, notamment les opérations d'extension et d'entretien du réseau routier existant, de grands ouvrages autoroutiers, ainsi que la

réalisation de l'autoroute Est-Ouest sur un linéaire de 1.142 km. Il est relevé aussi une «nette amélioration» du réseau ferroviaire, dont la

longueur est passée, entre 2000 et 2013, de 1.739 km à près de 4.000 km, ainsi que les progrès enregistrés en matière de modernisation du

réseau (électrification, dotation en systèmes de signalisation,

communications, sécurité et maintenance, renouvellement des équipements). En ce qui concerne l'agriculture, le rapport précise que la

mise en œuvre de la politique de renouveau agricole et rural a insufflé «une nouvelle dynamique à la croissance agricole et au développement

des territoires ruraux, à travers l'extension des surfaces arables, le réaménagement des exploitations agricoles et le reboisement

d'importantes superficies. Cette politique a permis l'intensification et la modernisation de la production dans toutes les filières agricoles, la

stabilisation des populations rurales, et la diversification d'activités économiques génératrices d'emploi», lit-on dans le document. Le rapport

estime, par ailleurs, que la contribution du secteur privé à la création de richesse et d'emploi en Algérie est «de plus en plus importante,

représentant 59,5% de la valeur ajoutée nationale en 2014, contre 41,7% en 2000», relevant qu'hors hydrocarbures, cette proportion a atteint près

de 86% en 2014, contre 74,8% en 2000, et que secteur privé contribue à

hauteur de 59% dans l'emploi global. Objectifs du millénaire pour le Développement atteints avant-

terme L'Algérie a atteint, «avant terme», la majorité des Objectifs du millénaire

pour le Développement (OMD), pour la période 2000-2015, a indiqué, lundi à Alger, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la

Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Le lancement, dès l’année 2000, de la mise en œuvre des OMD en Algérie, a coïncidé avec

une période de performances économiques et financières, mais surtout avec l’adoption d’une stratégie de développement qui s’est articulée

autour de deux leviers principaux : la croissance économique et le développement humain», a précisé M. Lamamra, dans son intervention

sur le rapport de l’Algérie 2015 sur les OMD, présenté à l'occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne, et de la Journée des

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Nations unies. «Cette stratégie, qui a bénéficié d’enveloppes financières

colossales et d’un effort d’investissement sans précédent, a permis à l’Algérie d’atteindre, avant terme, la majorité des OMD, notamment ceux

relatifs à l’éradication de la pauvreté, l’accès à l’éducation, la réduction de

la mortalité infantile et maternelle, et la promotion d’un environnement durable», a-t-il expliqué.

Le rapport national sur la réalisation des OMD, qui couvre la période 2000-2015, synthétise «les réalisations considérables dans le cadre de la mise

en œuvre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et sous son impulsion personnelle continue», a-t-il mentionné.

M. Lamamra a précisé que «ces réalisations représentent le fruit d’un processus inclusif de consultations, conduit par le ministère des Affaires

étrangères et auquel ont participé tous les ministères, institutions et organismes nationaux concernés par la mise en œuvre de ces objectifs»,

soulignant que le bureau du PNUD en Algérie a apporté «une contribution en expertise, ainsi que pour la publication de ce rapport».

Le chef de la diplomatie algérienne a relevé que «toutes les réalisations de grande portée, présentées dans ce rapport, permettent à l’Algérie

d'offrir, aujourd'hui plus que jamais, l'image d'un pays qui se construit et

qui se positionne comme un important partenaire économique». «Les enseignements tirés de la mise en œuvre des OMD préparent

l’Algérie à relever de nouveaux défis et à réaliser d'autres progrès, à l'occasion de la mise en œuvre des Objectifs de Développement durables

(ODD), vaste chantier qu'un Comité interministériel de coordination doit mener à bien sous la conduite du ministère des Affaires étrangères», a-t-il

indiqué. Ce document établit aussi des données, réalisations et actions

démonstratives d'une dynamique soutenue de progrès de la vie nationale, a-t-il dit, précisant qu'il reflète des «avancées considérables en matière

d'efficacité socio-économique tendant vers l'amélioration constante de la qualité de vie des Algériens et des Algériennes dans l'égalité des chances

et la justice sociale». Ce rapport constitue, en outre, un «témoignage probant des contributions

multiformes que l'Algérie apporte à la mise en œuvre des stratégies de la

communauté internationale pour elle-même comme pour autrui». Les progrès réalisés

Pour le ministre, cet «important document» retrace les progrès réalisés par l’Algérie dans l’atteinte des huit (08) OMD, sur la base de chiffres, de

données statistiques et d’analyses fournis par les secteurs concernés et par l’Office nationale des statistiques (ONS). Le chef de la diplomatie

algérienne a relevé ainsi que les «efforts méritoires» consentis par l’Algérie en matière de lutte contre l’extrême pauvreté (OMD1) lui ont

permis de réaliser une «progression très significative», en passant d’un taux de 1,9% en 1988 à 0,8% en 2001. «Grâce à la réalisation, avant

terme, de ce premier OMD, l’Algérie s’est vue distinguée en 2013 et en 2015 par l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et

l’Agriculture (FAO)», a-t-il rappelé. En ce qui concerne «l’éducation primaire pour tous» (OMD2), l’Algérie a atteint et même dépassé, déjà en

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2001, la cible minimum avec un taux net de scolarisation de 98,5% des

enfants âgés de six (06) ans, a noté M. Lamamra, ajoutant, dans le même sens, que l’analphabétisme a «significativement» reculé, notamment pour

le groupe d’âge 15-24 ans dont la proportion d’analphabètes est passée

de 13,2 % enregistrée en 1998 à 6,2% en 2008. S'agissant de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes (OMD3), l’Algérie a

modernisé sa législation en la matière, à la faveur du vote d’une loi assurant une plus grande représentativité des femmes dans les

Assemblées élues et une nouvelle configuration du parlement algérien portant à 146 le nombre de femmes députés sur un total de 462 députés,

a-t-il encore expliqué. Cela représente une proportion de 31% et a ainsi permis le classement de

l’Algérie dans ce domaine, en première position dans le monde arabe, en 9e à l’échelle africaine et en 26e position à l’échelle mondiale, selon le

ministre. En relation avec l'amélioration générale du niveau de vie en Algérie, M. Lamamra a précisé que l'offre de soins est en «constante

augmentation», tant du point de vue des infrastructures, des ressources humaines que de l'organisation du système de santé. «La réduction de la

mortalité infantile et la mortalité maternelle (OMD4 et 5) a beaucoup

progressé, les taux associés se rapprochant de très près des cibles arrêtées», a-t-il dit. Concernant la lutte contre la propagation du

VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies (OMD6), l'Algérie fait partie des pays à profil épidémiologique bas, avec un taux de l’ordre de 0,1% en

matière de contamination au VIH/SIDA. «La morbidité due au paludisme est passée de 100.000 cas par an durant

les années 1960 à une moyenne de 300 à 600 cas par an ces dernières années, mais qui sont dans leur quasi-totalité des cas importés de

l'extérieur», a souligné M. Lamamra. «Consciente de l'importance de la préservation de l’environnement

(OMD7), l'Algérie s’est dotée d’une législation instituant des normes environnementales en adéquation avec les conventions internationales et

d’une stratégie sur dix ans en la matière», a-t-il dit, précisant que cette stratégie s’appuie sur «le triptyque de la relance de la croissance

économique, de la préservation des ressources naturelles et de

l’amélioration de la qualité de vie». En matière de partenariat mondial pour le développement (OMD8), et

outre les réformes systémiques engagées pour une plus grande insertion dans l’économie mondiale, l’Algérie, dans le cadre du NEPAD, a mené une

politique de coopération Sud-Sud et a poursuivi son aide et son assistance aux pays pauvres, particulièrement voisins et africains, a relevé M.

Lamamra. Il a expliqué que l’action de l’Algérie s’est matérialisée, notamment par

d’importantes opérations de désenclavement des zones frontalières, citant, dans ce contexte, le parachèvement de la route transsaharienne

jusqu’à la frontière avec le Niger, le raccordement des grands axes algériens avec ceux de la Tunisie, de la Libye, du Sahara occidental, de la

Mauritanie et prochainement du Mali et même du Nigeria. Il a également relevé qui l’engagement de l'Algérie s’est matérialisé sous

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d’autres formes, telles que l’aide financière, les offres de bourses,

l’assistance alimentaire, médicale et matérielle, et l’envoi de coopérants techniques.