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LE MAGAZINE DE LA TRADITION ET DU PLAISIR T R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 3 - N U M É R O 4 7

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Le Magazine de La Tradition et du plaisir - AUTOMNE 2013

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L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 3 - N U M é R O 4 7

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Pari sur le plaisir !Voilà plusieurs années que la crise s’est invitée dans notre vie quoti-dienne. Impossible de regarder un journal télévisé, d’écouter une radio ou de lire un journal sans que « la situation économique difficile » soit évoquée en long et en large. Réduction des coûts, déficit budgétaire, augmentation de la dette : les refrains sont répétés en boucle !On vit assurément une période difficile avec, en toile de fond, des remi-ses en question inévitables. Faut-il pour autant se mettre à l’unisson du climat ambiant et… tomber aussi en dépression ? Non, non et non ! On ne vit – paraît-il – qu’une seule fois. Il serait dommage de ne pas en profiter, chacun à sa façon…Magazine du plaisir et de la tradition, de vocation épicurienne, « Members Only » a, en tout cas, choisi son camp et invite ses lecteurs à savourer chaque instant de bonheur. Avec passion et gourmandise ! Le sommaire de ce numéro automnal en est la plus belle preuve. Carpe diem…Au fil des bonnes feuilles – qui, en cette période, tombent à la fois des arbres et des rotatives – le lecteur retrouvera donc ses rubriques habi-tuelles, parfumées d’optimisme et d’art de vivre. Pêle-mêle, il voyagera aux quatre coins du monde avec des escales magiques en Thaïlande, en Caroline du Sud, en Ecosse, en Alsace ou à Porto Cervo. Rien que du bonheur avec, en prime, quelques arrêts obligatoires sur les plus beaux parcours de golf de ces régions où le swing est une danse très prisée ! Fil rouge de « Members Only » depuis sa création, voici plus de dix ans, le golf est l’antidote idéal contre le pessimisme ambiant. La preuve : même lorsqu’il collectionne les mauvais coups, le golfeur a une faculté étonnante à persévérer et à remettre sur le métier son ouvrage…Les passionnés d’automobiles seront aussi comblés. Ils reliront, avec plaisir, les exploits de Juan-Manuel Fangio, l’un des plus grands pilotes de l’histoire, dont le nom est encore ancré dans le langage courant. Ils souffleront aussi, avec nous, les cinquante bougies de Lamborghini, marque de légende. Et ils prendront le sillage de quelques rallyes très tendance ! Et nos rubriques consacrées à la gastronomie, à l’œnologie, à la mode ou à la beauté partageront la même philosophie…Oui, en ces périodes de crise, « Members Only » surfe plus que jamais sur les vagues du plaisir. Parce qu’il s’agit, définitivement, du meilleur des médicaments pour être de bonne humeur !

Editorial

© Photo : DR

Prochaine parution : 29 novembre 2013Ce magazine ne peut être vendu.

www.membersonly.be

Direction généraleAlain DevleschouderePhilippe JanssensMiguel TassoPhilippe Van Holle

Rédaction en chefMiguel Tasso Mobile : +32 475 66 99 [email protected]

Secrétariat de rédactionPhilippe Janssens Mobile : +32 477 44 18 [email protected]

Directeur artistiqueMarc PétréCrazy Diamond sprlMobile : +32 473 95 11 [email protected]

JournalistesPhilippe Bidaine, Raoul Buyle,Philippe Janssens, Christian Lahaye,Frédéric Lecomte, Stéphane Lémeret,Miguel Tasso, Philippe Van Holle

PhotographesEventattitude, Fabrice Masson

ImprimerieDereume Printing Company s.a.

Web Designsmooz studio graphique

Régie PublicitaireAlain DevleschoudereMobile : +32 475 39 39 [email protected]

Editeur ResponsableMembers Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 Lasne

La responsabilité de l’éditeur ne peut en aucun cas être engagée par le contenu des annonces publicitaires qui figurent dans la publication.

Members Only est une publication de :Members Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 LasneTel. : +32 2 653 87 [email protected]

Copyright © toute reproduction des textes et photo-graphies publiés dans ce numéro est interdite sauf autorisation de l’éditeur.La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les photos ne comportant aucune mention d’auteur fournies à la rédaction sans précision de photographe ni d’agence, demeurent sous la responsabilité de leur propriétaire.

L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 3 - N U M é R O 4 7

La rédaction.

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8FANGIOQuand un pilote devient un mythe…

14TOMMY ARMOURUne incroyable histoire

20LAMBORGHINIPour défier Enzo Ferrari !

52CAROLINE DU SUDSwings de rêve !

58DE CHIANG MAI A CHIANG MAIDans la jungle du « Triangle d’Or »

46MEMBERS TOURNouveau souffle pour le Pro-Am de l’Île Maurice

47DÎNER DES GRANDS CHEFSPascal Devalkeneer au rendez-vous

48MERCEDES TROPHYOn sort le grand jeu sur les greens !

50HOPE & SPIRIT BELGIAN OPENDes jeunes qui montent au filet !

52TURKISH PRO-AMUne compétition unique !

H i s t o i r e e t t r a d i t i o n

e V e n t s

e V e n t s

é V a s i o n

d é c o u V e r t e

Sommairea u t o m n e 2 0 1 3 | Members Only n° 47

68HOTEL AMIGOVisite guidée, d’une ancienne prison !

72ZELANDEGolf et gastronomie aux Pays-Bas

www.membersonly.be

26PORSCHE INTER-COMPANY GOLF CHALLENGEUn tournoi qui fait référence

28SAMILIA CLASSIC CAR RALLYLe Tour des Flandres des belles autos !

30MAxI YACHT ROLEx CUPLa régate des géants

34OPTIMA OPENParfum vintage sur les courts

38RALLYE PEKIN-PARISSur les traces du prince Borghese…

42xIVe RALLYE DES PRINCESSESDo you, do you Saint-Tropez !

44BMW GOLF CUPLes bougies au Zoute et à Abu Dhabi !

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Golf at its bestThis November the best in golf go head-to-head in Europe’snewest and most excitingtournament. This is your chanceto witness sporting history as78 champions battle it out in the third instalment of the European Tour’s thrilling Final Series.

Be a part of it.

Purchase tickets and to follow the action:

turkishairlinesopen.com

PRESENTED BY THE MINISTRY OF CULTURE AND TOURISM

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76LE CASTELLETHymne à la Provence

80OPEN GOLF CLUBLes grands crus golfiques alsaciens

84MICHAEL PHELPSUn poisson volant sur les greens

88TURNBERRY RESORTL’escale phare en Ecosse !

92KINGS OF GOLFLes quatre ténors au Zoute…

96PORTO CERVOHors saison, les yachts accostent !

100GOLF CHATEAU DE LA TOURNETTEPlaisir et excellence…

104NOUKIE’SDes peluches Made in Belgium

105ERIC THOELENL’âme de Merit Capital

b u s i n e s s c l u b

m e m b e r s g o l f c l u b

Sommairea u t o m n e 2 0 1 3 | Members Only n° 47

110LAPOSTOLLESéduisant, bio et biodynamique !

118LEBRON JAMESA l’heure d’Audemars Piguet

122CARTIER13, rue de la Paix…

126RAIDILLONToujours en pole position !

114LES IDEES CADEAUxNotre sélection automnale

114SPECIALITES JURASSIENNESAu rythme du comté et du vin jaune…

o e n o l o g i e

g a l e r i e d e s p l a i s i r s

g a s t r o n o m i e

m o d e e t b e a u t é

www.membersonly.be

d é c o u V e r t e

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Il y a de l’électricité dans l’air.

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Les belles rencontres font toujours des étincelles. Ici, c’est le dialogue entre

design et technologie qui a donné naissance à un produit parfait : la nouvelle

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A LVA R O Q U I R O S L O N G E S T D R I V E R O N T H E E U R O P E A N TO U R 2 0 1 1

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L E N O U V E A U S TA N D A R D D E L A D I S TA N C E .

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24 juin 1911, Balcarce, en Argentine, un garçon voit le jour dans une famille d'im-migrés italiens. Fils d'un modeste ouvrier maçon, il est le quatrième d'une fratrie

de six. Celui que l'on surnomme « el Chueco », à cause de ses jambes arquées, deviendra le pre-mier quintuple champion du monde de Formule 1. Juan Manuel Fangio est né…A 13 ans, il est engagé comme apprenti mécanicien

dans un garage où, curieusement, on s'occupe de machines agricoles et de… voitures de course. Trois années de plus, et il s'offre sa première voi-ture, une Overland 4 cylindres. Jeune adulte, une maladie, proche de la tuberculose, le cloue au lit pendant un an. Il se tourne ensuite vers le football avant de revenir très vite à ses amours originelles. En 1932, il ouvre son premier garage, grâce à l'aide de son père, de ses frères et de ses amis.

Les jeunes conducteurs fougueux d'il y a une cinquantaine d'années n'y coupaient pas. A la moindre manœuvre osée ou au premier flirt trop appuyé avec l'accélérateur, ils étaient invectivés par leurs aînés au moyen du célèbre : « Dis, tu te prends pour Fangio ? » Le plus grand

champion de tous les temps, en tout cas avant l'ère Senna-Schumacher, devint un mythe au point que son nom ne lui appartint plus.

Par Christian Lahaye

« Dis, tu te prends pour Fangio ? »

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Trois titres sans discussionIl prend part à sa première compétition sous le pseu-donyme de « Rivadavia », le 24 octobre 1936, sur le circuit de Benito Juarez. Il abandonne sur bris de bielle. un ami a mis à sa disposition une Ford A.Grâce aux habitants de son village qui apprécient ce garçon jovial et qui répondent à sa souscrip-tion, il acquiert une redoutable Chevrolet V6 avec laquelle il signera de nombreuses victoires dans les célèbres Carreteras, épreuves de plusieurs éta-pes, longues de milliers de kilomètres, à travers la cordillère des Andes. Il est sacré champion d'Ar-gentine de Carreteras en 1940 et en 1941 ! Sa carrière est interrompue par la guerre. La sortie du conflit mondial est synonyme d'avènement pour le général Peron, fervent amateur de sport automo-bile. Il poussera Fangio vers les sommets et privilé-giera l'organisation de nombreuses compétitions, permettant au jeune pilote de prouver ses capacités. L'Automobile Club d'Argentine crée une véritable équipe nationale sous l'égide du président Peron.

Fangio est envoyé en Europe et, un peu par hasard, il effectue, en 1948, ses débuts en Formule 1. Lors du Grand Prix de l'ACF à Reims, il pilote une Gordi-ni, prêtée par… Amédée Gordini. Il assure le rem-placement de Maurice Trintignant, blessé. L'équipe officielle d'Argentine grandit et en 1949, Fangio enchaîne les victoires européennes et est engagé par l'usine Alfa Romeo pour disputer, aux comman-des d'une 158, le premier championnat du monde de Formule 1 l'année suivante. Il termine deuxième au classement général derrière Giuseppe Farina et rafle son premier titre l'année suivante, toujours sur Alfa Romeo (Tipo 159). Désormais quasi invincible, l'Argentin est au-des-sus des lois de l'équilibre jusqu'à ce qu'un accident, le 8 juin 1952, à Monza, ne l'écarte des circuits pendant une petite année. L'erreur de pilotage ne surprend personne : Fangio n'a pas participé aux essais de cette épreuve et il a passé la nuit précé-dant la course à avaler des kilomètres afin de ne pas louper le départ ! Touché aux vertèbres cervicales, il a évité de toute justesse la paralysie mais, après une année de tran-sition, il reviendra aussi fort et déterminé qu'avant. 1953 est, donc, en dents de scie mais les deux saisons suivantes consacreront le maestro sous les couleurs de Mercedes. Il a 44 ans déjà et songe à se retirer après trois titres. Il a aussi été mar-qué par le terrible accident de son équipier Pierre Levegh aux 24 Heures du Mans, ayant entraîné la mort de plus de quatre-vingts spectateurs.Mais Peron est r e n v e r s é e t Fangio, toujours très proche de ce dernier, préfère poursuivre sa carrière en Europe plutôt que de ren-trer au pays.

Reims, le team Mercedes-Benz avec Hans Herrmann, Juan Manuel Fangio et Karl Kling; 1954

Fangio s’impose sur Mercedes à Monza au Grand Prix d’Italie; 1954

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La couronne « volée » à CollinsChez Ferrari, en 1956, ce n'est pas la joie. Fan-gio soupçonne le « Commendatore » Enzo Ferrari de favoriser son équipier, l'Anglais Peter Collins. Et pourtant, en fin d'année, le titre sera offert à l'Argentin. Cette quatrième couronne aurait dû être la seule de son partenaire britannique mais le statut de Fangio lui donna un avantage psycho-

logique se transformant en triple privilège. Parce que le règlement le permettait à l'époque, un pilote pouvait bénéficier de la voiture d'un coéquipier si la sienne était défaillante en course. Ainsi, après avoir renoncé, Juan Manuel Fangio gagna le Grand Prix d'Argentine avec le bolide de Musso et ils se partageront les lauriers; il prit la deuxième place à Monaco après être sorti de la route. De mauvaise grâce, Collins lui passera sa voiture et montera avec Fangio sur la deuxième marche du podium. Enfin, en Italie, Collins s'arrêta pour donner sa voi-ture à Fangio, à nouveau en panne, et n'eut même pas l'occasion de défendre ses chances lors de ce dernier Grand Prix de la saison. Au total, Fangio avait usurpé 12 points, Collins en perdit 7, le delta était donc de 19 ! Cette année-là, l'Argentin obtint son quatrième titre avec 3 points d'avance sur Moss et 5 de plus que Collins. Ce dernier aurait dû l'emporter facilement et au lieu de ça, il loupa même la deuxième place finale. Cela n'empêcha pas Fangio de claquer la porte et de rejoindre Maserati la saison suivante.Il y vécut la dernière et la plus belle campagne de sa carrière en coupant les lauriers mondiaux lors ▼

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d'une course de légende au Nürburgring. Même un ennui mécanique n'entrava pas sa victoire. Après réparation, il scalpa tous ses adversaires et s'of-frit sa vingt-quatrième et dernière victoire sur 51 Grands Prix courus (47 % de succès) ! Aucun cham-pion n'a atteint un tel pourcentage de triomphes. Le 23 février 1958, alors qu'il s'apprête à courir le Grand Prix de La Havane pour le plaisir, il est kidnappé par les hommes de Fidel Castro. Otage jusqu'au lendemain, il dira que ceux-ci lui sauvèrent la vie ! En effet, six personnes trouvèrent la mort, percutées par la voiture d'un pilote amateur.Fangio disputa encore quelques courses cette année-là avant de se retirer définitivement lors du Grand Prix de l'ACF, à Reims, où dix ans plus tôt, il avait entamé sa carrière en F1. Sur les terres du champagne, il commença et termina son œuvre. La coïncidence n'étonnera personne.

Le temps du… permisC'est en 1961 que le champion des champions passa son permis de conduire. Tout au long de sa carrière, il ne put présenter le précieux sésame mais cela ne porta pas à conséquence. Après son dernier titre, Fangio ne quitta jamais vraiment le monde de la course et de l'automobile.Ainsi, il fut nommé président de Mercedes Argen-tine en 1974 et ne sera pas inquiété suite aux « dis-paritions » de quatorze employés durant la dicta-ture de Videla. Et nous n'évoquons même pas les

contrats signés avec le pouvoir ou les voyages que Fangio fit pour promouvoir les actions du gouver-nement argentin au Venezuela.Il était plus dans son rôle lorsqu'il tomba en arrêt et même en pâmoison devant le talent de Senna qu'il suivra jusqu'à sa disparition. Ainsi, Fangio remit à Senna la coupe du vainqueur au Grand Prix du Brésil 1993. A ses côtés, sur le podium, Damon Hill et un certain… Michael Schumacher : quelques années plus tard, l'Allemand allait aussi appartenir à la légende.Côté cœur, si, officiellement, le maestro n'avait ni femme ni enfant, il vivait avec Beba Berruet qui lui donna un fils, Oscar. Leur relation prit fin en 1960, deux ans après son retrait des pistes. Fangio n'a jamais souhaité ni reconnaître ni entretenir la moindre relation avec ce fils qu'il ne reverra jamais. A 80 ans, il regretta pourtant de ne pas avoir fondé une famille. Comme quoi, en tout homme, il y a une part d'ombre. Et sans elle, point de lumière !Le 17 juillet 1995, le drapeau à damier s'abaisse une dernière fois sur le circuit de la vie d'un cham-pion d'exception. Victime d'une crise cardiaque, Fangio rejoint les étoiles.Malgré quelques zones floues, Fangio fut le seul quintuple champion du monde avant d'être dépassé par Schumacher. D'ailleurs, qui est le meilleur pilote de tous les temps ? Bientôt Vettel ? Schumacher ? Senna ? Prost ? Fangio ? Voilà de la matière pour votre premier débat automnal au coin du feu !

Grand Prix d'Europe, circuit du Nürburgring, Juan Manuel Fangio; 1954

Vingt-deuxième et antépénultième victoire en F1 : GP d’Italie à Monza; 1957

En 1955, Juan Manuel Fangio sera champion du monde sur Mercedes

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Thomas Dickson Armour naît le 24 sep-tembre 1894 à Edimbourg. Son père, George, est l'un des meilleurs cou-turiers du comté. Les Armour vivent

dans une jolie propriété à quelques drives d'un excellent 18 trous. George Armour meurt subite-ment quand Tommy fête ses 4 ans. Ce dernier et son grand frère Sandy deviennent des golfeurs inséparables. Le jeune Armour rejoint l'internat du Fettes College où il apprend à jouer merveilleuse-ment bien au bridge et… au violon !En septembre 1914, il entre à l'université d'Edim-bourg. Il fait partie des meilleurs golfeurs du cam-pus et gagne les principaux tournois universitaires. Ses professeurs lui prédisent une grande carrière golfique. Son sourire fait aussi fondre les jolies Ecossaises. Car en plus d'être un excellent golfeur, un étudiant doué, Armour est un grand charmeur. Il sait soigner les moindres détails de son appa-rence… ultime héritage de son père défunt.

Borgne et le bras paralyséLes sanglants coups de canon de la Première Guerre mondiale éteignent son insouciance. A 20 ans, Armour s'engage dans le célèbre bataillon du régiment royal des Black Watch. En mai 1915, lors de la deuxième bataille des Flandres, la IVe armée commandée par le jeune Albert de Wurtemberg (1865-1939) attaque Ypres. L'Allemagne cherche à prendre cette position depuis octobre 1914. Pour la première fois dans l'histoire de la guerre, cette armée est munie de plus de cinq mille cylindres de gaz asphyxiant. La compagnie britannique – dont fait partie Armour – commandée par Herbert Plumer (1857-1932) doit contrecarrer cette offensive. Elle se défend admirablement jusqu'à l'utilisation de l'arme chimique. Armour est atteint par le gaz moutarde. Il ne voit plus rien et entend ses frères d'armes hurler de douleur. Il s'effondre au cœur du charnier. Cin-quante-huit mille de ses compatriotes ont été tués. Son âme est à jamais touchée par cette violence.

Vainqueur de trois tournois du Grand Chelem durant l'entre-deux-guerres, l'Américain Tommy Armour a marqué son époque. Privé d'un œil, il a défié les meilleurs sur les greens. Sa vie est un véritable roman.

Par Frédéric Lecomte (*)

L'incroyable roman deTommy Armour

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Tommy Armour, un joueur d'exception dont l'histoire s'apparente à un véritable roman

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Après un long séjour dans un des mouroirs militaires belges, Tommy Armour remet son uniforme. Il a perdu l'usage de l'œil gauche. Il pourrait demander à être réformé mais il rejoint, en mai 1917, une compagnie de blindés. Bobby Cruickshank (1894-1975), son ami universitaire et golfeur émérite, est à ses côtés. De mémoire de ses autres compagnons d'armes, Armour fait preuve d'un courage exemplaire. Ce jeune hom-me de 21 ans est promu major de sa compagnie. Au cours d'un terrible affrontement, il capture à lui seul un char allemand en étranglant de ses propres mains le commandant… sous les yeux horrifiés de son ami Bobby. La guerre a anéanti son innocence.Quelques mois plus tard, en France, son tank est touché : il n'y a que deux survivants. Tommy Armour est en vie mais à quel prix ? Les chirur-giens lui insèrent des plaques de fer dans le corps. Il souffre le martyre. Ses actes de bravou-re sont entendus jusqu'à la cour du roi George V qui le reçoit au cours d'une audience privée.

Golfeur, toujours !A la fin de cette sale guerre qui a tué plus de quin-ze millions d'êtres humains, Tommy Armour, 24 ans, borgne, le bras gauche quasi paralysé, ren-tre chez lui, en Ecosse, avec Bobby Cruickshank. Malgré les cauchemars qui hantent la plupart de ses nuits, il veut vivre. Son élégance ne l'a pas quitté et son cœur bat toujours pour le son des lames. Avec angoisse, il refrappe à Edimbourg ses premières balles de golf. Son swing naturel est sain et sauf. Armour s'éloigne de la sauvage-rie des hommes pour dédier sa vie au golf. En 1919, il rejoint l'académie écossaise dirigée par l'incroyable James Braid (1870-1950) qui a remporté, entre autres, cinq British Open (1901, 1905, 1906, 1908, 1910). Armour y peaufine son petit jeu. Son handicap est +2. A son plus grand désespoir, il ne remporte pas le championnat de l'école. Son putting est encore fragilisé par la perte de son œil gauche.Mais il s'accroche. Lors de l'Irish Open Amateur, son nom figure à la deuxième place du leader-board. En 1920, il remporte, en France, l'Open Amateur. Cette victoire sert de détonateur pour la troisième étape de sa vie : comme des centai-nes de milliers d'Européens, Tommy Armour veut

quitter le Vieux Continent pour rejoindre le rêve américain. En Amérique, la presse évoque avec tant d'excitation « l'âge d'or du sport ». Mais en 1921, avant d'embarquer sur l'un des immenses paquebots qui le conduira à New York, Tommy se souvient de sa promesse vis-à-vis de Sandy : être son caddie pour le championnat amateurs d'Ecosse. Le duo remporte le trophée. Ils sont en larmes. Le lendemain du tournoi, Tommy fait ses adieux à sa mère et à son frère.

Le rêve américainEn 1921, il participe à l'uS Amateur aux côtés de Francis Ouimet et de Bobby Jones. Il est sélec-tionné dans l'équipe britannique affrontant avec succès les meilleurs amateurs américains. La future Walker Cup aura lieu un an plus tard...En juillet 1922, sur le pont du paquebot quittant les côtes anglaises pour l'Amérique, Tommy Armour fait la connaissance de Walter Hagen qui rentre bredouille du British Open. Entre ces deux hommes, une relation extraordinaire naît. Hagen devient son « père adoptif ».Après un coup de fil du maestro, Tommy Armour est embauché comme secrétaire au Westches-ter Country Club de New York. Son salaire annuel est de 10 000 dollars. une belle somme à cette époque. Ce prestigieux établissement appar-tient au self-made-man milliardaire John McEn-tee Bowman. Quinze cents membres profitent d'un parcours exemplaire à Manhattan. Armour s'y sent comme chez lui. En janvier 1924, il obtient la nationalité américaine. Il rencontre une jeune Mexicaine à la forte personnalité : Consuela Carreras. Il l'épouse au Mexique. Ils auront deux enfants.En 1925, Armour renonce à son statut d'ama-teur et entre fièrement à la PGA. Il est embau-ché comme pro dans le tout nouveau club de Washington DC : le Congressional Country Club. Durant l'été 1926, en Floride, il joue en duo avec Walter Hagen pour une série de matchs d'ex-hibition. Ils y retrouvent Bobby Jones. Sur l'Old Course de St. Andrews, Armour participe à l'af-frontement bisannuel entre les Britanniques et les Américains; cette fois, dans l'autre camp ! C'est le seul joueur de l'histoire de Walker Cup à avoir réalisé cet exploit. L'Amérique remporte le trophée !

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Vainqueur de MajorsC'est le début d'une carrière exceptionnelle. En juin 1927, il décroche l'uS Open sur le parcours d'Oak-mont Country Club, traversé diablement par trois cents bunkers, en battant le lundi en play-off sur 18 trous Harry Cooper. Il empoche 500 dollars et reçoit les félicitations de ses principaux adversaires : Ted Ray, Gene Sarazen, Walter Hagen, Emmett French et Johnny Golden. Désormais, Armour est une star. Il se fait commander des costumes sur mesure. Il porte de la soie et du lin. Il parie sur chaque trou de ses parties et remporte de belles sommes d'argent. Les jolies femmes sont à ses genoux.En 1928, Tommy Armour obtient le divorce auprès d'un tribunal mexicain. Il rencontre au cours d'une de ses nombreuses conférences l'Américaine Estelle Andrews. Ils se marient. Ils auront un fils : Tommy Armour Jr.

Deux ans plus tard, ses avocats doivent répondre aux réclamations de Consuela Carreras qui a saisi la cour de justice de New York pour dénoncer leur divorce. Car seul le tribunal mexicain a approuvé cette séparation. De ce fait, elle compte aussi inva-lider le second mariage d'Armour ! L'affaire fait la une des journaux : « Le golfeur professionnel a deux épouses : Consuela et Estelle ! » En pleine tourmente judiciaire, « Silver Scot » rem-porte malgré tout son deuxième Major : le PGA Championship en 1930. Finalement, le 20 août 1930, la cour suprême des Etats-unis rend son verdict : elle prononce son divorce avec Consue-la Carreras mais invalide son second mariage. « Tommy Armour n'a plus de femmes ! » titrent les journaux.En 1931, de retour dans son pays natal, à Carnous-tie, Tommy Armour brandit la Claret Jug lors du

Tommy Armour avec son épouse

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British Open. Les cornemuses entonnent des airs qui lui rappellent aussitôt ceux entendus à Ypres. Il a du mal à dissimuler son émotion. Ces chants hanteront son retour vers l'Amérique.

Professeur émériteLe palmarès d'Armour reste des plus impression-nants : vingt-quatre victoires professionnelles dont trois Majors. Mais il est au bord du gouffre financier depuis ses ennuis judiciaires avec son ex-femme. Il ne peut se permettre d'attendre de nouvelles vic-toires. Il pose ses clubs pour enseigner le golf en Floride au sein du prestigieux Boca Raton Country Club. Il y restera vingt-cinq années.Ses clients sont Henry Cotton, Babe Zaharias, Julius Boros, Lawson Little Jr. et… Richard Nixon. Le vice-président des Etats-unis a la charge d'ac-compagner Ike Eisenhower au Cherry Hills Country Club. Nixon confie à Armour que le Président lui a demandé de choisir entre le golf et la pêche. Il n'a pas hésité une seule seconde : il préférait être ridicule sur les greens de Denver que de s'ennuyer à attendre une pauvre truite : « Ma première partie de pêche avec le Président fut un désastre… »Les stars du show business l'écoutent aussi atten-tivement comme Bing Crosby, Errol Flynn ou Bob Hope. Après leurs séances au practice, la journée se poursuit au club-house tard dans la nuit.La presse professionnelle vante les mérites de son enseignement. Armour donne ses leçons assis à l'abri d'un parasol. un verre à la main et un club dans l'autre. Malgré la richesse et la renommée de ses clients, Armour n'hésite jamais à leur dire la vérité. un des plus importants millionnaires de la Floride en fait les frais. Il s'est mis au golf juste pour améliorer ses relations professionnelles. Comme à son habi-tude, Tommy Armour s'assoit sur son strapontin et le regarde frapper une douzaine de balles avec son fer 7. Il ne lui dit rien. Les séances hebdomadaires se suivent ainsi. Puis le client, agacé de ne recevoir aucune félicitation par ce professeur play-boy, lui demande : « Que pensez-vous de mes progrès, M. Armour ? » Il quitte sa chaise : « Vous devriez aban-donner ce jeu. »En 1950, il est élu par la presse professionnelle comme le meilleur enseignant aux Etats-unis. Il multiplie également des conférences dans tout le pays qui lui rapportent beaucoup d'argent.

En 1953, Tommy Armour délivre ses secrets avec son partenaire de jeu et de bar Herb Graffis (1893-1989) dans « Comment jouer votre meilleur golf ? ». Le livre est tiré à 400 000 exemplaires. En 1957 et en 1967, deux autres ouvrages sont publiés chez Simon & Schuster. Ils évoquent pour la première fois l'aspect psychologique du jeu. Ce sont tous des best-sellers.Pour sa plus grande fierté, son fils Tommy Armour Jr. entre en médecine pour obtenir le diplôme de chirurgien.Tommy Armour n'assiste pas à la victoire présiden-tielle de son élève Richard Nixon le 5 novembre 1968. Il s'éteint à 73 ans, le 11 septembre 1968, à Larchmont. Ce jour-là, il fait un temps magnifique. Ses amis saluent sa dépouille mortelle. Il est inci-néré au crématoire de Ferncliff, dans le comté du Westchester. En 1976, Tommy Armour est introduit au World Golf Hall of Fame.Son fils, Tommy Armour Jr., 81 ans, chirurgien de grande renommée de Las Vegas, apprenant qu'il est atteint d'un cancer généralisé, se suicide le dimanche 2 mars 2003 avec un revolver. Tommy Armour III reprend brièvement le flambeau en rem-portant deux victoires sur le Tour de la PGA.Durant toute son existence, Tommy Armour a prouvé que le caractère pouvait détourner les dra-mes de la vie. Bien qu'il soit aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs golfeurs et enseignants du monde, le jeune Armour, qui amusait avec insouciance les jeunes filles de l'université d'Edim-bourg et subjuguait ses camarades par son talent de conteur, restera dans la mémoire du monde comme un être humain exceptionnel pour la gran-deur de son âme.

(*) Extraits du livre « Les légendes du golf » paru aux Editions Jourdan.

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Comme la Porsche 911, Lamborghini Automobili fête cette année ses 50 ans. Ou comment un « petit fabricant de tracteurs » a créé une des marques automobiles les plus respectées au monde.

Par Stéphane Lémeret

Lamborghini :pour défier Enzo Ferrari !

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La légende est connue : déçu de ne pas trouver dans la gamme Ferrari

de l'époque le bolide qui lui convenait, Ferruccio

Lamborghini aurait lancé un défi à son « voisin » en déci-

dant de concevoir une voiture encore plus aboutie que celles du « Commandatore ». Mais il semble-rait surtout que c'est la manière

dont ce dernier le traita qui donna envie à ce « simple constructeur de

tracteurs » (selon l'expression d'Enzo Ferrari !) de se lancer dans la grande aventure de

l'automobile à l'âge de 47 ans.

Et il le fit avec talent. Philippe de Barsy, journaliste automobile et pilote ayant pas mal côtoyé Ferruccio Lamborghini, écrivait encore voici une dizaine d'années : « Ferruccio a étonné le monde et provoqué Enzo Ferrari sur un terrain où celui-ci ne l'attendait pas : la création de Grands Tourismes plus modernes que les siennes. Quelle audace : Lamborghini a poussé, contraint Ferrari à revoir sa copie. Les Lamborghini étaient plus modernes, plus basses, plus audacieuses que les Ferrari ! »un bel hommage à la passion de cet homme, qui explique sans doute pourquoi sa marque existe encore aujourd'hui, malgré des moments très difficiles et un nombre impressionnant de changements de propriétaires avant qu'Audi ne lui offre la stabilité et les moyens de ses ambitions voici quinze ans.

Ferruccio Lamborghini a toujours voulu créer des voitures plus performantes que les Ferrari

La Miura et ses incroyables « cils » a séduit les passionnés d’automobiles comme les plus grandes personnalités

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Une élégance rareC'est, donc, en 1963 que Lambor-ghini présenta sa toute première voiture au Salon de Turin, la 350 GTV. une auto d'une rare élégance, sur le capot de laquel-le figurait la signa-ture de Ferruccio Lamborghini. Mais ce « concept-car », comme on l'appelle-rait aujourd'hui, était en réalité dépourvu de moteur. La première Lam-borghini à prendre la route fut donc la 350 GT, en 1964. Evolu-tion directe du prototype GTV, elle était propulsée par un moteur V12 de 3,5 l développant la puissance, effrayante pour l'époque, de 360 ch !Vint ensuite la 400 GT 2+2 mais aussi et sur-tout la Miura, en 1967. De toutes les Lamborghini, celle-ci fut certainement la plus importante. Elle relégua, en effet, les Ferrari de l'époque au rang de faire-valoir et imposa de nouvelles références en matière de voitures de sport. De quoi asseoir définitivement la réputation de la marque et faire

L’impressionnante Countach succéda à la Miura dans les années 70

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Le verbe hautPersonnage pour le moins entier, plus flamboyant que son grand rival Enzo Ferrari, Ferruccio Lambor-ghini était connu pour son enthousiasme, qui lui fit prononcer quelques phrases devenues cultes pour les amateurs de la marque au taureau. En voici trois parmi les plus célèbres :« Quand il fait trop calme, je me réfugie dans mon garage et je tourne la clé du démarreur de ma miura ! »« Je n'ai jamais planifié mon entrée dans l'indus-trie automobile. mais je savais qu'une meilleure voiture pouvait être construite ! »« Quand vous arrêtez de travailler, vous com-mencez à mourir ! »Celui qui débuta sa carrière de constructeur en fabriquant un tracteur pour la ferme de ses parents à partir de vieux véhicules de la guerre ouvrit sa première usine en 1949. Celle-ci produisit jusqu'à six tracteurs par jour mais une quinzaine d'années plus tard, la passion de la mécanique poussa Lam-borghini à créer des véhicules nettement plus pas-sionnants à piloter !

de cette dernière, quelques années seulement après sa naissance, un monstre sacré de l'indus-trie automobile !La Countach, qui remplaça la Miura en 1973, était sans doute aussi réussie et encore plus specta-culaire mais elle arriva en pleine crise pétrolière. Rouler avec un tel engin n'était évidemment pas la meilleure manière de lutter contre celle-ci, et Lamborghini le paya au prix fort. A tel point que le patron fut obligé de revendre sa société dès 1974. Il se rangea complètement des voitures et passa le restant de ses jours à produire quelques bons vins italiens, avant de disparaître le 20 février 1993, à l'âge de 77 ans.

Un Belge dans la placeLes nouveaux propriétaires de Lamborghini ne se révélèrent pas être d'excellents gestionnaires, et la société changea à nouveau de mains en 1978,

lorsque Alessandro Artese, un passionné d'auto-mobiles établi à Bologne, sauva l'entreprise de la faillite. Ce n'est, cependant, qu'à partir de 1984, après avoir été achetée par les frères Mimran, qu'elle redécolla. A tel point qu'en 1987, Chrysler s'en porta acquéreur. De quoi donner les moyens à Lamborghini de lancer la Diablo, en 1990, près de 20 ans après la Countach. Mais Chrysler, à son tour, eut besoin d'argent et revendit sa mythique marque italienne aux Indo-nésiens de Megatech en 1994. Encore un nouveau propriétaire… et pas le dernier puisqu'en 1998, Audi racheta la société. Enfin un acheteur dévelop-pant une vision à long terme et effectuant les investisse-ments nécessaires pour rendre à Lamborghini son prestige et son succès d'antan.

Cette Lamborghini Egoïsta monoplace a été créée à un seul exemplaire, pour fêter les 50 ans de la marque

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La Diablo, dérivée de la Countach, fit les beaux jours de Lamborghini dans les années 90

une des pre-mières décisions d'Audi, en arrivant à Sant'Agata Bolognese, petite bourgade industrielle où s'est toujours trouvée l'usine, fut de nom-mer un homme de talent à la direction du design et de l'identité de la marque. Ce véritable passionné, que Ferruccio Lamborghini aurait certainement beaucoup apprécié, n'est autre que le Belge Luc Donckerwolke, transfuge de chez Audi, après avoir fait ses classes chez Skoda, et aujourd'hui chez Bentley.C'est lui qui dessina la superbe Murciélago, qui succéda dès 2001 à la Diablo. Mais cela ne suffi-sait pas. Pour grandir et acquérir une dimension industrielle plus proche de celle de Ferrari, Lam-borghini ne pouvait se contenter d'un seul modèle aussi exclusif. Dès lors, comme dans les années 70 et 80, une « petite Lambo » fut programmée à son tour, la Gallardo. Cette concurrente directe de la Ferrari 360 Modena était le premier coupé Lamborghini 100% nouveau depuis plus de 30 ans, étant entendu que la Diablo et la Murciélago devaient beaucoup à la Countach. Aujourd'hui, par contre, la Murciélago a cédé sa place à l'Aventador mais la Gallardo attend impatiemment une héri-tière, même si la « petite Lambo » vient encore de bénéficier d'un léger face-lift. La remplaçante est toutefois annoncée pour 2014. De quoi à nouveau donner une leçon à Ferrari ?

La 350 GTV n'a roulé qu'en 1990 !On vous l'explique dans l'article principal : la pre-mière voiture présentée par Lamborghini fut la 350 GTV, qui ne fut construite qu'à un seul exem-plaire, celui de ce fameux Salon de Turin 63. Ce prototype de salon a connu une existence éton-nante puisque, initialement dépourvu de moteur, il ne fit ses premiers tours de roues que 27 ans plus tard, en 1990. C'est en 1985 que le collec-tionneur Romano Bernardoni le racheta aux frères Mimran, alors propriétaires de Lamborghini. Il la fit restaurer et y installa un moteur V12 de 3,5 l lui permettant d'atteindre 280 km/h. La première « Lambo » de l'histoire ne mérite donc son nom (le V signifiant « Veloce ») que depuis une bonne vingtaine d'années !Sa réputation de voiture particulièrement élé-gante, en revanche, était parfaitement fondée. En 1963, à Turin, tout le monde s'extasia immédiate-ment devant les lignes signées Franco Scaglione, un ingénieur aéronautique doublé d'un designer automobile de talent. C'est lui qui releva le défi lancé par Ferruccio Lamborghini, alors que Ghia et Pininfarina déclinèrent l'invitation face à la dif-ficulté de la tâche. Quant aux premiers moteurs Lamborghini, ils furent créés par Giotto Bizzarrini, débauché de chez Ferrari par le boss. Le motoriste quitta ensuite « Lambo » pour créer sa propre mar-que automobile. Notez, enfin, que le département développement de la marque au taureau était à l'origine dirigé par Gian Paolo Dallara, dont la mar-que éponyme constitue aujourd'hui encore une référence en sport automobile. Ferruccio Lambor-ghini, assurément, était quelqu'un sachant s'en-tourer des bonnes personnes !

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Un tournoiqui fait référenceLa finale européenne du Porsche Inter-Company Golf Challenge se disputera, du 4 au 7 octobre, dans le cadre du « The Oitavos », un somptueux resort sis près de Lisbonne. La finale belge a donné lieu à une rude bataille au Royal Waterloo.

Par Miguel Tasso

Nathalie Odin et Olivier van Innis reçoivent leurs prix des mains de Barry Stamps, Algonquin

Jean Heinen offre le trophée aux champions Eric et Marc Daubresse, entourés de tous les partenaires du tournoi

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Fidèle à ses bonnes habitudes, la finale nationale du Porsche Inter-Company Golf Challenge s'est déroulée, fin juin, sur le par-cours « La Marache » du Royal Waterloo.

Cent cinquante-six joueurs (septante-huit équipes) ont participé à l'événement. Et, comme de coutume, le niveau de jeu fut très élevé.L'équipe formée par Eric et Marc Daufresse signa le meilleur résultat global avec 50 points stableford ! Mentionnons également les très beaux scores de Laurent Bakker et d'Alain Devleschoudere (1ère caté-gorie) et de Samuel Huysman et de Pascal Van de

lificatives. C'est la preuve que le concept plaît… » Comment s'étonner, dans ce contexte, que Porsche – « main sponsor » emblématique de l'événement – ait renouvelé sa confiance. « Ce tournoi est un vrai must pour les golfeurs. Il a une âme. Il se joue dans une ambiance conviviale et sportive. Il est à la fois prestigieux et décontracté. Bref, il répond pleine-ment aux valeurs de notre marque », explique Jean Heinen, directeur de Porsche Import en Belgique. Et tous les autres fidèles sponsors de l'événement par-tagent évidemment le même esprit et la même phi-losophie. Et maintenant, direction « The Oitavos », au Portugal ! C'est, en effet, dans le cadre de ce resort de grand luxe, sis sur la côte Atlantique, près de Lisbonne et de Cascais, qu'aura lieu la finale interna-tionale de l'édition 2013 du Porsche Inter-Company Golf Challenge. Merveilleusement situé, entre océan et dunes, « Oitavos » est l'une des destinations les plus en vogue chez les golfeurs. L'endroit recèle, il est vrai, tous les secrets du bonheur avec un hôtel cinq étoiles de la dernière génération, un spa tourné vers la mer, plusieurs restaurants et, bien sûr, un parcours de golf de grande renommée.Dessiné en 2001 par le paysagiste américain Arthur Hills, le « Oitavos Dunes Golf Course » est un links dans le plus pur esprit écossais. Avec le soleil en invi-té quasi permanent ! Sur chaque trou, on voit la mer : un pur régal pour les yeux. un vrai défi pour le swing. Car selon la force du vent, le choix des clubs à utiliser peut s'avérer très différent… » Bref, les finalistes et les partenaires vivront une expérience exceptionnel-le. Directeur du resort et excellent joueur, Frederico Chapalimaud était présent lors de la finale belge au Royal Waterloo. Mais, discret, il a évité de révéler les secrets de son « championship course ». Rendez-vous début octobre pour les découvrir sur place !

Mortel (2e catégorie). Véronique Van Eyck et Pierre Laroye (Longest Drive), Daniel Bouton (Nearest to the pin) et Daniel De Mot (Putting Contest) furent également récompensés lors de la remise des prix, parfumée de Champagne Drappier, effectuée en prologue au dîner de gala. Parfaitement organisé par Denis Heskin depuis… 27 ans, le Porsche Inter-Company est devenu une véritable référence dans le monde du golf-business. Réservé aux sociétés belges et luxembourgeoises, il se joue par équipe de deux joueurs. Et son succès ne se dément pas d'année en année.C'est tout l'art de Denis Heskin d'avoir réussi à créer un tournoi sur mesure pour les hommes (et les femmes) d'affaires désireux de soigner à la fois leur swing et leurs relations ! Rien n'est laissé au hasard. Le sport d'un côté, le networking de l'autre. Sur les terrasses de l'Inter-Company, on échange traditionnellement cartes de score et cartes de visite. « Malgré la crise, le tournoi garde le même cap gagnant. Cette année, nous avons accueilli sept cent cinquante joueurs lors des cinq manches qua- ■

Marc Verbruggen, Alain Van Campenhoudt, Olivier Marian et Philippe d’Archambeau

Les lauréats Eric et Marc Daubresse et la Porsche 911 Cabrio

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La pendaison de crémaillère du Samilia Classic Car Rally a été une belle réussite. Sur les routes flandriennes, ce Rallye original a réuni des voitures prestigieuses pour la bonne cause.

Par Philippe Janssens

Initié par Michel Mertens, qui gère déjà avec succès la BMW Golf Cup, et soutenu par de prestigieux partenaires, le Samilia Classic Car Rally a réuni, fin août, un joli parterre de per-

sonnalités et de nombreux véhicules prestigieux.Organisé en faveur de la Fondation Samilia, qui combat ardemment la traite des êtres humains et, notamment, l’exploitation abusive de jeunes footballeurs africains, ce Rallye original et haut de gamme a réuni, pour son baptême de feu, un cortège de plus de 50 voitures, dont quelques modèles véritablement exceptionnels. une très belle Ferrari 250 GT Lusso déploya ainsi toute sa classe sous les yeux ébahis de sa petite sœur Dino 246 GT, tandis que quelques Porsche triées sur le volet haranguaient sportivement une très élégante Aston Martin, dont le bordeaux profond rappelait immanquablement ses origines épicuriennes.Au gré des routes étroites et campagnardes de nos magnifiques Flandres, le regard du passant croisa encore une très belle Morgan, des cabrio-lets Mercedes aussi classiques que performants et, en atout charme, une magnifique Ford ‘Woody’ de

1949 habillée élégamment aux couleurs de Baume & Mercier, partenaire horloger du rallye. Les heureux participants ont parcouru plus de 200 km sur les routes sinueuses et parfois pentues reliant Ninove à Knokke, profitant à midi d’un agréable ravitaillement gastronomique, à proximité du Golf d’Oudenaarde.Cette formidable journée se termina par un dîner de gala à Knokke et par une vente aux enchères au bénéfice de la Fondation Samilia. L'occasion pour les organisateurs de remercier chaleureu-sement la générosité des donateurs et autres acheteurs des lots proposés et, notamment, la société de conseils financiers Merit Capital, dont le CEO, Eric Thoelen, fut un des animateurs les plus remarqués de la soirée.Les belles histoires se ponctuant souvent en musi-que, la soirée fut agrémentée d’un mini concert offert par Jean-Charles De Keyser et Inflowrence, ce qui n’empêcha pas nos valeureux ancêtres du jour de profiter d’un repos bien mérité.La réussite sourit souvent aux audacieux. Longue vie donc au Samilia Classic Car Rally, dont le concept et la vraie générosité nous ont véritablement séduits.

Samilia Classic Car RallyLe Tour des Flandres des belles autos !

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Par beau temps, lorsque les bouches de Bonifacio, parmi les plus capricieuses du monde, se montrent enfin clémen-tes, on aperçoit ces petits îlots vierges,

juste là, au large de la Sardaigne. L'archipel de La Maddalena, magnifique témoin rocheux sculpté et érodé par le temps, offre les derniers lambeaux de granit rose et de porphyre de ce qui unissait jadis la Sardaigne et la Corse. L'endroit est aussi le théâtre enchanteur du plus grand rendez-vous annuel des Maxi Yachts, ces géants des mers, venus des quatre coins du monde disputer le pré-cieux Trophée de la Rolex Cup, à Porto Cervo. Porto Cervo est un curieux village. Depuis la mer, ce havre de paix n'est rien de plus qu'une bour-gade aux maisons ocre et blanc. Côté terre, aux

abords de la piazza, les magasins de luxe pous-sent plus vite que les oliviers. Toutes les grandes enseignes s'y bousculent pour avoir pignon sur rue dans cette localité branchée. Les caméras de vidéosurveillance essaiment, elles aussi, jusqu'en bordure de plage. A quelques encablures de là, brille le véritable joyau de Porto Cervo : une marina où s'amarrent les plus grands voiliers de la planète. Car à quel-ques milles à peine, l'archipel de La Maddalena est le cadre idéal pour accueillir ces impression-nants voiliers dont la technologie déployée est à la mesure de la beauté de cette Costa Smeralda.Depuis sa création en 1980, la Maxi Yacht Rolex Cup demeure un moment privilégié et rare qui permet aux Maxis de se rencontrer, dès la fin de

Maxi Yacht Rolex CupLa régate des géantsLa Maxi Yacht Rolex Cup, disputée depuis près d'un quart de siècle au large de la Sardaigne, est le rendez-vous le plus important de la saison en Méditerranée pour les plus beaux bateaux du monde.

Par Philippe Janssens

Les plus grands voiliers du monde avaient rendez-vous à Porto Cervo...

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l'été, et de se mesurer les uns aux autres. Elle permet également de découvrir les dernières évo-lutions en termes de technicité et de conception. Et cette vingt-quatrième édition n'a pas dérogé à la règle, sous le regard bienveillant d'Edoardo Recchi, directeur sportif du Yacht Club Costa Smeralda. « Nous sommes très heureux d'avoir, une fois encore, pu attirer une flotte de mono-coques avec un nombre important de voiliers qui venaient ici pour la première fois. Le Mini Maxi Rolex World Championship fut très compétitif cette année avec l'apparition de bateaux neufs et d'autres qui disposent de nouveaux appendices ou gréements. » A en croire l'organisateur de l'événement, la semaine fut un superbe test d'endurance et de ▼

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volonté pour les équipages. « Pour la catégorie des Maxis et Super-Maxis, cinq courses côtières étaient au programme tandis que pour la catégorie des Mini-Maxis et Wallys, trois courses côtières se disputaient ainsi que quatre courses au vent et sous le vent… » Avec à son bord Mike Sanderson, « Bella Mente » compte parmi les plus redoutables navires de sa génération… Intraitable l'an dernier au terme de régates agitées par une météo particulièrement capricieuse, la belle américaine a vécu un nouveau moment inoubliable. Avec, au bout du compte, une superbe bataille navale qui, comme annoncé, s'avéra très rude dans la conquête du trophée suprême que convoitent, année après année, tous ces magnifiques géants des mers…

La remise des prix, l'apothéose d'une magnifique bataille navale

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Parfum vintage

C'est devenu une habitude. un rendez-vous incontournable qui, chaque été, fait courir le Tout-Zoute et ses envi-rons. un peu comme l'ECC d'Anvers

faisait courir le Tout-Anvers dans les années 80. Tournoi de tennis réservé aux anciennes gloires, l'Optima Open est, en réalité, bien davantage qu'un événement sportif. C'est un lieu de rencon-tre et de relations publiques. « The place to be ! »Aujourd'hui, il n'est plus évident d'organiser, en Belgique, de grands tournois ATP ou WTA. Les budgets défient la raison et, en cette période de crise, les sponsors sont souvent d'une prudence de Sioux. C'est tout l'art d'Andy Hancock, organisateur renommé et expérimenté, d'avoir créé cet Optima Open, un tournoi atypique, à la fois sportif et mondain, à la fois familial et « B to B ».

optima open

sur les courts du ZouteL ' O p t i m a O p e n e s t bien davantage qu'un tournoi de tennis. C'est un événement cousu sur mesure pour habiller l'été zoutois. Ambiance !

Par Miguel Tasso

Thomas Enqvist, Sabine Appelmans, Mansour Bahrami et Dominique Monami : dans la plus parfaite bonne humeur

Goran Ivanisevic, lauréat de l'édition 2013

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Un concept bien rodéTout est, il est vrai, réuni. Le lieu, d'abord. Le Zoute, au beau milieu du mois d'août, c'est l'assurance de toucher un public haut de gamme et épicurien qui apprécie, entre deux balades à vélo, une gaufre chez « Siska » et un Pimm's place M'as-tu-vu, de faire le plein des sens côté courts.Le concept, ensuite. L'Optima Open est un tournoi de tennis réservé aux anciens champions. Aux héros d'autrefois. Cette année, il y avait McEnroe, Noah, Forget, Krajicek, Leconte, Norman, Ivanisevic, Enqvist. Même Dominique Monami et Sabine Appelmans étaient de la fête. Seul Boris Becker, blessé, n'a pas pu défendre ses chances sur le court. Mais l'Allemand était néanmoins présent dans les coulisses, pour signer des autographes et répondre à la presse. ▼

John McEnroe égal à lui-même !

Yannick Noah était présent pour la première fois; et il a fait vibrer le public

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Souvenirs, souvenirs. Nostalgie quand tu nous tiens ! Bon, OK, le niveau de jeu n'est pas toujours exceptionnel. Les stars d'hier ont pris un peu d'embonpoint et n'ont plus leurs jambes de 20 ans. Mais qu'importe ! Elles ont conservé tout leur talent une raquette à la main et, en prime, elles assurent le spectacle en multipliant les pitreries, les coups improbables ou les mimiques hilarantes. Le double formé par Yannick Noah et Mansour Bahrami fit, notamment, un tabac auprès des anciens comme des jeunes. Showmen rodés à l'exercice, les deux champions sortirent le grand jeu, au propre comme, surtout, au figuré.Le public, aux anges, chapeau de paille sur la tête, a, en tout cas, raffolé. Les matches étaient parfois sens dessus dessous. Mais c'est la philosophie de cette épreuve vintage où personne ne se prend réellement au sérieux. Sur les gradins, toutes les générations se mélangent. Les parents (ou les grands-parents) se plaisent à raconter à leurs héritiers l'époque où McEnroe défiait Borg à Wimbledon, où Noah n'était pas chanteur, où Leconte se faisait huer en finale à Roland-Garros !

Noah-Bahrami, les stars ! Le central du Zoute a donc vibré durant quatre jours et affichait, le plus souvent, complet pour ces matches de l'ATP Champions' Tour, un circuit qui connaît un succès croissant aux quatre coins du monde, fût-il dénué de véritable enjeu. Deux mille spectateurs sous le soleil. C'est une assistance qui fera rêver certains organisateurs

▼ de rencontres de Coupe Davis ou de Fed Cup ! Les sponsors étaient, en tout cas, ravis de cet événement cousu sur mesure pour soigner les relations publiques et le networking dans une atmosphère chic et décontractée. La mécanique a tout pour plaire. A midi, sous une énorme tente, les invités se retrouvent pour un déjeuner convivial animé par les joueurs eux-mêmes. Yannick Noah et Mansour Bahrami n'ont pas leur pareil pour créer l'ambiance, y compris loin des courts. Et dans le village VIP, une coupe de champagne à la main, on rencontre le high life bruxellois et une partie du Bel 20 ! Les matches, parodiés ou pas, se chargent ensuite d'attiser les passions vintages. Souriez, vous êtes filmés. En Super 8. On applaudit, on s'amuse. Sans stress.Pour info, sachez que c'est le Croate Goran Ivanisevic qui a remporté l'édition 2013 du tournoi de simple. En finale, il a difficilement battu le Français Guy Forget. Mais dans l'absolu, cela n'avait pas grande importance… ■

Mansour Bahrami, champion du tennis spectacle

Blessé, Boris Becker n'a pas pu participer au tournoi mais il a tenu à être présent au Zoute

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“L’argent seul n’a encore rendu personne riche.”

- Sénèque

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Trente-trois jours, très précisément. Plus d'un mois d'une aventure inou-bliable : voilà ce qu'il aura fallu à plus de cent équipages, partis fin mai, au

pied de la Grande Muraille de Chine, pour rallier la place Vendôme, au cœur de Paris. une véritable odyssée des temps modernes, au volant d'auto-mobiles qui ont marqué l'histoire. Les participants ont, en effet, avalé les kilomètres avec d'antiques cylindres. Des voitures d'excep-tion qui furent soumises à rude épreuve tout au long du parcours, tant les paysages et la physio-nomie de la route diffèrent d'une région et d'un pays à l'autre.

Pékin-Paris

Plus d'un siècle après l'épopée du prince Scipione Borghese et son Itala, une centaine d'équipages – dont quelques Belges – ont rallié Pékin à Paris avec des voitures d'un autre temps...

Par Philippe Janssens

Sur les tracesdu prince Borghese

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Les équipages de ce Pekin to Paris Motor Challenge 2013, cinquième du genre, ont, en effet, traversé l'hostile désert de Gobi en direction de la Mongolie avant de rallier l'Europe via la Russie et l'ukraine. Suivirent la Slovaquie, l'Autriche et la Suisse avant d'arriver, enfin, dans l'Hexagone. Pour ouvrir la marche de ce rallye d'exception, c'est une France Tourer noire datée de 1917 (cylin-drée de 14,5 l) qui s'est élancée en tête, flanquée de dragons chinois. Derrière, des modèles restau-rés et maintenus en état par des passionnés, dont la cohorte habituelle d'anglaises qui doivent plus à l'esprit d'aventure de leurs pilotes qu'à leurs réel-les qualités de baroudeuses d'être là. Ainsi, une Rolls Royce Silver Ghost de 1924 pilotée par les Belges Erwin Beerens et Gert Mertens , une Ford T de 1913, des Bentley des années 1926-1927, une Ford A de 1929, une Delage D6 de 1933 firent rêver les amateurs les plus aguerris ! ▼

Les Britanniques Cleyndert et van Hees (Ford Model A Speedster) quittant Oulan-Bator, capitale de la Mongolie

L'arrivée de cette édition 2013 sur une Place Vendôme noire de monde...

En 1907, c'est parfois en tricycle de fortune que les quelques équipages ont rallié l'arrivée

En 1907, c'est parfois en tricycle de fortune que les quelques équipages ont rallié l'arrivée

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« Pour moi, la principale difficulté de la course, c'était le poids » (plus de deux tonnes), explique Erwin Beerens au volant de la Silver Ghost. « Ce qui fait qu'en montagne, elle a de la peine à mon-ter les côtes et que dans les descentes, elle ne freine pas. Et quand j'ajoute qu'elle ne dispose bien entendu pas de direction assistée… Elle a, en outre, un appétit glouton de 43 l/100 km que j'ai réussi à contenir à 33 l après réglages. Cela nécessite tout de même d'embarquer un réser-voir de 250 l de carburant. Quant à l'entretien courant, il consiste notamment à faire chaque soir les soixante points de graissage et sur la tota-lité du rallye, quatre vidanges moteur (17,4 l), soit une fois tous les 3.500 km, une vidange de boîte tous les 1.000 km. C'est au prix de cet entretien journalier que la Siver Ghost peut aller très loin. Et côté pannes mécaniques, je n'ai eu à déplorer qu'une jante cassée… »

En 1907, le prince BorgheseEt dire que voici plus d'un siècle, l'incroyable défi avait déjà été relevé par cinq pilotes téméraires ayant répondu à l'appel osé du quotidien « Le Matin ». En janvier 1907, le journal titrait : « Y a-t-il quelqu'un qui sera prêt à entreprendre un voyage

▼ de Paris à Pékin cet été ? » Le trajet fut finalement inversé, avec un départ de Chine. Mais l'essentiel est ailleurs : dans l'aventure, dans l'expérience et dans les sensations qu'un tel rallye procure. Parmi les pilotes de l'époque, un Italien : le prince Luigi Marcantonio Francesco Rodolfo Scipione Borghese, mieux connu sous le nom de Scipione. Au volant de son Italia 7 l de 40 ch, il est le plus à même de s'imposer, tant sa préparation est méticuleuse. Il dispose, en effet, de réserves d'es-sence (336 l), d'huile (140 l) et de douze pneus de rechange. Et le prince peut, chaque soir, uti-liser son matériel de camping pour se reposer avant d'attaquer, une nouvelle fois, la route. une organisation ficelée qui n'empêche pas certai-nes mésaventures : en plein milieu de la Russie, alors qu'il tombe dans un ravin après une route sinueuse, il bénéficie d'un dépannage effectué par l'Armée rouge. In fine, il est le premier à rejoindre Paris, après soixante et un jours de périple. Le prince Bor-ghese s'est même offert le luxe d'arriver vingt jours avant ses concurrents, embourbés dans les galères de la route. Plus d'un siècle plus tard, une centaine de participants ont accompli le même périple extraordinaire... ■

Les Autrichiens Strolz et Gassner avec leur France Tourer de 1917 étaient la grande attraction de cette édition 2013

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21ème RALLYE MAROC CLASSIC

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Dressé sur le port de Saint-Tropez… sous le soleil, exactement, le podium final de ce quatorzième Rallye des Princesses a fait couler du cham-

pagne et des larmes. Des larmes de joie et de satisfaction mais aussi, plus simplement, des lar-mes d'émotion au terme d'une édition 2013 tout à fait exceptionnelle de beauté et de difficultés sportives pour des « Princesses » qui firent preuve d'une détermination hors du commun. Ajoutez-y le suspense qui régna en maître sur les classe-ments sportifs jusqu'au dernier millimètre de TR (test de régularité), et vous aurez compris que tous les équipages qui prirent le départ six jours

plus tôt aux Invalides à Paris garderont, chacun à sa manière et selon ses aspirations, un souvenir incroyable d'une semaine de rallye truffée de rebondissements.Car contrairement aux idées reçues, le Rallye des Princesses n'est ni une balade confortable pour femmes fortunées en mal de sensations, ni un défilé de mode douillet pour filles gâtées. C'est un rallye, un vrai ! Pur et dur. Parfois même trop exigeant pour certaines, lorsque la difficulté de la navigation et la longueur des étapes se mêlent aux pièges tendus par les organisateurs.Alors, oui, il y a le glamour et la beauté de véhicu-les d'exception qui, le temps d'une semaine, sillon-

Rallye des Princesses

Record battu ! Pour sa quatorzième édition, le Rallye des Princesses 2013 comptait quatre-vingt-cinq équipages au départ dans le cadre prestigieux des Jardins des Invalides, à Paris. Parmi ce contingent, de nombreuses

Belges et une participation étrangère sans cesse grandissante. La preuve que le seul rallye 100% féminin de l'Hexagone a encore un bel avenir devant lui.

Par Philippe Janssens

« Do you, do you St-Tropez ! »

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nent les plus belles routes de France. Sans cela, l'épreuve ne mériterait sans doute pas son titre. Mais selon nous, bien des concurrents d'épreu-ves similaires souffriraient de la comparaison s'ils devaient relever pareil défi en avalant de manière impeccable les quatre cents bornes quotidiennes placés à l'ordre du jour de ces dames.« Ce qui me ravit particulièrement, c'est que nous sommes parvenus à concilier l'exigence des rallyes de régularité les plus pointus à la grâce, à l'élé-gance et à la beauté », souligne Viviane Zaniroli, organisatrice de ce rassemblement annuel de plus en plus prisé.« Cette quatorzième édition fut exigeante à tous les niveaux mais il faut croire que le Rallye des Princesses a sa bonne étoile. Sur quatre-vingt-cinq véhicules au départ, seul un n'a pas pu rallier l'arri-vée, abandonnant pour des problèmes de boîte de vitesses la veille de l'arrivée… Au final, les ‘Prin-cesses’ ont démontré une détermination incroya-

ble tout au long de ces cinq jours de course… » Cinq jours accompagnés d'un soleil permanent de Paris à Saint-Tropez, de l'Esplanade des Inva-lides à la place des Lices. Plus de 2 000 km en cinq jours qui les menèrent à Vittel, à Aix-les-Bains mais aussi aux 2 Alpes après avoir gravi quelques cols dignes du Tour de France, avant d'aborder la Provence et le Luberon et finalement les petites routes escarpées du bord de Méditerranée. « Ce fut encore un merveilleux voyage », souligne la Gantoise Micheline Goegebeur, pour qui il s'agit de la troisième participation en compagnie de sa fille Bénédicte. « Comme il y a deux ans, nous avons ressorti la Ferrari 250 GT Spyder qui nous a donné entière satisfaction sur ce tracé particulièrement exigeant. Ce Rallye des Princesses est vraiment un rendez-vous que nous ne voulons manquer pour rien au monde. C'est une évasion totale qui nous permet de nous retrouver, ma fille et moi, le temps d'une semaine de pur bonheur… » ■

L'édition 2013 des Princesses fut celle de tous les records !

La catégorie Classic a été disputée jusqu'au bout, notamment avec cette magnifique de la Chapelle type Bugatti

Près de 80 véhicu les rassemblés Place des Lices, un beau bouquet final !

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Tournoi emblématique du golf amateur en Belgique, la BMW Golf Cup fête, cette année, son vingt-cinquième anniversaire. Pour souffler les bougies, la célèbre mar-

que automobile a enclenché la sixième vitesse et sorti le grand jeu ! « Le swing fait partie de l'ADN de BMW. Nous avons, parmi nos clients, de nombreux golfeurs. Les valeurs de ce sport sont les mêmes que celles de notre marque : le respect, la tradition, le dynamisme, la créativité. Nous parrainons de nom-breux tournois professionnels sur les circuits inter-nationaux, nous sponsorisons de grands champions. Et nous organisons aussi, à l'attention des joueurs amateurs, cette BMW Golf Cup aux quatre coins du monde. Chaque année, ce sont plus de 100 000 golfeurs qui y participent dans une quarantaine de pays… » explique fièrement Peter Kronschnabl, président et CEO de BMW Group pour la Belgique et le Luxembourg. En Belgique, ce tournoi fait donc partie des meubles depuis un quart de siècle. Et son succès ne se dément pas au fil des ans. Organisation parfaite, accueil personnalisé, ambiance sportive conviviale, magnifique table de prix : la recette a fait ses preuves. Cette année, lors des manches qualifi-catives, le tournoi a fait ainsi escale dans seize clubs différents. « La plupart des éliminatoires étaient réservées aux invités et prospects de nos conces-sionnaires. Mais deux d'entres elles étaient ouvertes aux membres des clubs visités », explique Michel Mertens, « Experiental Marketing » de la marque. Les lauréats se retrouveront, le 5 octobre, au Royal Golf

Club du Zoute pour un bouquet final qui s'annonce, d'ores et déjà, exceptionnel. « Ces dernières années, la finale belge se disputait à… l'étranger ! Tantôt à Deauville, tantôt à Reims. Cette fois, nous avons décidé de rester sur le territoire. Le parcours du Zoute est, il est vrai, l'un des plus beaux d'Europe. BMW est, par ailleurs, le « main partner » de la ville de Knokke. C'est sur notre « Beach Lounge », face au casino, que nous organiserons le dîner de gala après la finale. Les joueurs et les invités seront véhiculés du club vers la plage à bord de limousines… »Pour fêter ce vingt-cinquième anniversaire, BMW Bel-gique organisera également, du 24 au 29 novembre, un événement très exclusif dans le cadre magique d'Abu Dhabi. « Il sera réservé à une soixantaine de nos clients, propriétaires de nos nouveaux modèles. Durant six jours, ils auront le privilège de jouer quel-ques-uns des plus prestigieux parcours de l'émirat (dont le Abu Dhabi Golf Club et le Yas Links) et de séjourner dans des hôtels de rêve défiant la raison (dont le ''Westin'', le ''Qasr Al Sarab'' et le ''St.Regis Saadiyat''). un concours de Longest Drive et de Nea-rest to the pin sera même organisé dans le désert avec la possibilité de remporter une montre Baume & Mercier… » poursuit Michel Mertens, maître de céré-monie. Cette BMW Golf Cup Special Edition Abu Dhabi 2013 confirme la passion du golf de la firme allemande et sa volonté d'aller à la rencontre des joueurs. « L'idée est d'ailleurs de mettre en place, chaque année, un événement de ce genre dans des endroits mythiques et sur des parcours féeriques. »

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On souffle les bougies au Zoute et à Abu Dhabi !Pour fêter ses 25 ans d'âge en Belgique, la BMW Golf Cup sort le grand jeu. Après la finale nationale au Zoute, quelques privilégiés auront même l'occasion de découvrir les joies du swing à Abu Dhabi.

Par Miguel Tasso

Abu Dhabi et ses fabuleux resorts golfiques44

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On ne présente plus, ou presque, le Pro-Am de l'île Maurice, qui rassem-ble chaque année les working pros du Tour belge associés à des amateurs

passionnés... de golf, bien sûr, mais aussi de mer-veilleux paysages où le mot vacances – car il s'agit bien de cela aussi – prend tout son sens ! Cette année, grâce à un nouveau partenaire de voyages, Active Golf pour ne pas le nommer, on peut dire que l'épreuve trouve un nouveau souffle, un second souffle comme disent les athlètes de haut niveau. Celui qui fait passer du simple plaisir à l'extase...Et d'extase, il en sera certainement question pour ce Pro-Am. D'abord parce qu'il sera disputé sur les superbes parcours que sont « Tamarina » et le « Châ-teau de Bel Ombre ». Des terrains que les habitués connaissent bien. Le premier a des petits airs de parcours sud-africains tandis que le second est tout simplement l'un des plus beaux de l'île, avec ses vues exceptionnelles sur l'océan Indien. Ensuite par-ce que, avantage et non des moindres, « Bel Ombre » jouxte la propriété de l'« Hôtel Héritage » où seront logés les participants, et cela, en « all inclusive.»

C'est important à souligner – voilà une nouveauté par rapport aux autres années – car outre le prix de l'engagement (aux environs de 3.500 €), il n'y aura pas d'extras à payer pour les fêtes sur la plage ou les fins de soirée au bar ! L'« Héritage Awali », situé dans une baie magnifique sur la côte sud, à 45 km de la capitale Port Louis, à une demi-heure de voiture de l'aéroport international, est un véritable havre de paix, un cadre verdoyant où se mêlent ambian-ces africaine et mauricienne dans une harmonie parfaite. Outre les nombreuses activités de plage classiques (trois piscines de style balinais, planche à voile, dériveur, pédalo, kayak, ski nautique, plongée, beach-volley, tir à l'arc, sorties en bateau à fond de verre, tennis), l'hôtel, soutenu par la Mauritian Wil-dlife Foundation, propose à ses clients de participer à des activités d'écotourisme dans une réserve de 2 000 ha située aux abords de l'hôtel; au program-me : randonnées pédestres, VTT et canyoning. Après le golf, évidemment !Vous l'aurez compris, à l'occasion de ce Pro-Am, chacun aura l'occasion de mêler l'agréable à... l'agréable, en laissant tomber l'utile !

members tour

Nouveau souffle pour le Pro-Am de l'île Maurice !Grand classique du Tour belge, l'épreuve se déroulera pour ainsi dire dans le jardin de l'« Hôtel Héritage Awali », du 28 janvier au 5 février prochains.

Par Philippe Van Holle

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C'est à Londres qu'a eu lieu le prestigieux Dîner

des Grands Chefs Relais & Châteaux 2013. Pascal Devalkeneer a représenté la gastronomie belge à ce rendez-vous étoilé.

Par Miguel Tasso

C'est devenu une habitude. Chaque année, les grands chefs des éta-blissements Relais & Châteaux se retrouvent pour un dîner étoilé, au

propre comme au figuré. Après avoir fait escale au Château de Versailles en 2011 et à New York en 2012, c'est au manoir aux « Quat'Saisons », à Great Milton, près d'Oxford, que l'événement avait, cette fois, lieu. Maître de maison, Raymond Blanc régenta les grandes manœuvres avec un flegme tout britannique. « Quarante-cinq grands chefs, venus des quatre coins du monde, étaient présents pour préparer, par équipe de trois, les mets des six cents convives, triés sur le volet et qui n'avaient pas hésité à acquitter 650 livres le couvert pour savourer le moment », explique

Isabelle Durighello, organisatrice des festivités et directrice de Relais & Châteaux pour le Benelux.La mission de ces cuisiniers d'exception, réunis dans un hymne au bonheur, était d'honorer le produit du terroir made in Great Britain. Inutile de préciser qu'ils sortirent le grand jeu, régalant les papilles des participants de plats magiques, accompagnés des meilleurs millésimes de champagne de la Maison Pommery.Chef emblématique du « Chalet de la Forêt », à uccle, Pascal Devalkeneer représentait la gastronomie belge et était, bien sûr, parmi les « travailleurs » d'un soir. Il prépara, avec son talent habituel, des noix de saint-jacques pochées au beurre d'algue et agrumes, cresson sauvage et son écume d'huître. un régal !

Le dîner

Grands ChefsLe dîner

© Photos : Thomas Bismuth

Pascal Devalkeneer, Chef du Chalet de la Forêt, en pleine action

Les Grands Chefs réunis près d'Oxford : une myriade d'étoiles...

desdes

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La finale belge de l'édition 2013 du Mercedes Trophy s'est disputée, fin août, sur le parcours du Golf d'Hulencourt. Les différents lauréats se retrouveront,

pour les uns, à « The Oitavos » (sur la côte de Lisbonne) et, pour les autres, à Stuttgart, à l'occasion des différents bouquets finaux.Comme de coutume, cette édition 2013 a, tout au long de la saison, connu un grand succès de participation aussi bien pour les qualifications ouvertes aux membres des clubs visités (« Members Only ») que pour celles réservées aux invités des concessionnaires et des partenaires (« Guests Only »). Au total, ce sont plus de trois mille joueurs qui ont foulé les greens du tournoi et qui ont savouré, avec gourmandise, l'accueil étoilé et personnalisé.En marge des manches « Guests Only », Mercedes organisait aussi, cette année, une nouvelle compétition originale « Drive to the Major ». Pour l'occasion, les joueurs étaient invités à driver le plus près possible d'une « autoroute virtuelle » dessinée sur le fairway d'un des trous. Ce défi récolta un grand succès et, là aussi, les différents lauréats eurent l'occasion de croiser le fer (et le bois) lors de la finale de Hulencourt. Cerise sur le gâteau : le vainqueur eut le bonheur de recevoir une invitation pour assister, en 2014, au British Open qui se déroulera au Royal Liverpool. un véritable privilège !

mercedes tropHy

« Oitavos », Stuttgart et… Liverpool ! Mercedes sort décidément le grand jeu sur les greens. Les lauréats de l'édition 2013 ont, en tout cas, été très gâtés !

Par Miguel Tasso

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La première édition du « Hope and Spirit Belgian Open » de tennis s’est déroulée, fin juin, à Bruxelles. Ce tournoi, doté de 10 000 dollars de « prize money » a connu

un beau succès, à la fois sur plan sportif et popu-laire. De nombreux VIP étaient d’ailleurs présents dans les tribunes lors de la finale.« L’objectif de cette épreuve était évidemment d’aider les jeunes joueurs belges à progresser et à marquer de bons points ATP » explique Daniel Meyers, créateur de l’événement.En simples, la victoire est revenue au Français Tak Khuun Wang qui a dominé, en finale, l’espoir belge Julien Cagnina. En doubles, le titre est revenu à la paire formée par Kevin Farin et Dimitar Grabul.A l’occasion de cette pendaison de crémaillère,

la Fondation «Hope and Spirit with BNP Paribas Fortis» a donc pleinement rempli sa mission. «Et nous allons évidemment poursuivre dans cette voie tout au long cette saison 2013-2014 » ajoute son président fondateur.Pour rappel, « Hope and Spirit with BNP Paribas Fortis» a pour ambition de permettre à de jeu-nes joueurs ou joueuses de combiner tennis de haut niveau et études. « L’idée est d’éviter qu’ils soient aveuglés par une hypothétique carrière de champion. Je souhaite qu’ils restent sur de bons rails, tant au niveau sportif que personnel » résume Daniel Meyers, homme de passion. La Fondation ne se veut concurrente de personne. Elle n'a aucun but lucratif, au contraire. «C’est une première en Belgique. Je l’ai créée, en tant que

Hope and spir it belgian open

Des jeunes qui montent… au filet !

La pendaison de crémaillère du Hope and Spirit Belgian Open a été un beau succès. L’objectif du tournoi et de la Fondation de Daniel Meyers est d’aider les jeunes espoirs à progresser.

Par Miguel Tasso

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mécène, dans le seul but de former et d’éduquer de jeunes joueuses et joueurs de tennis. Si grâce à ‘ Hope & Spirit ’ ceux-ci parviennent ensuite à embrasser la carrière professionnelle, tant mieux. Nous ferons tout pour les aider. Mais ce n’est pas une fin en soi. L’objectif premier est de les enca-drer et de leur permettre de combiner, au mieux, leurs études et leurs rêves sportifs, en parfaite concertation avec leur famille… Les élèves qui grandiront au sein de ‘ Hope & Spirit

with BNP Paribas Fortis ’ seront formés avec cette philosophie. un joueur, un projet. Le tennis, d’un côté du filet. Les études et l’éducation, de l’autre. L’un ne va pas sans l’autre. L’élite sportive, peut-être ; la scolarité et les diplômes, sûrement. Et puis, plus important encore : il y a l’excellence humaine. Je souhaite que nos élèves aient un comportement irré-prochable et respectent l’éthique sur et en dehors des terrains. Si ce n’est pas le cas, ils n’auront leur place chez nous… » conclut Daniel Meyers. ■

Autour de Daniel Meyers, président et fondateur de Hope and Spirit, c'est tout un état d'esprit qui est mis en avant; un projet, un joueur, une fondation

Julien Cagnina , finaliste et Tak Khuun Wang, lauréat

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Le Turquie Pro-Am,une compétition unique dans la foulée de l'Open de Turquie !

Les amateurs de la petite balle blanche connaissent déjà la magnifique région de Belek, au moins de réputation ! Trois cents jours de soleil par an, des hôtels

de très grand standing et des parcours de golf pour ainsi dire manucurés, à un drive de la mer couleur turquoise, avec vue imprenable sur les montagnes du Taurus toutes proches et leurs neiges éternelles. Même les mordus d’histoire trouveront de quoi alimenter leur passion en allant visiter les ruines romaines de Perge ou l’am-phithéâtre d’Aspendos dans les environs !Mais revenons à ce qui nous intéresse principale-ment : le golf ! De lourds investissements ont été consentis à Belek pour construire une quinzaine de 18 trous très proches les uns des autres. Tous sont d'une grande qualité mais certains sont encore plus réputés que d'autres, tels le « Montgomerie », le « Faldo » ou le « Lykia Links ». Des noms qui, à eux seuls, font déjà rêver...

Qualité et plaisir sur des terrains d'exception, voilà ce que vous proposent les organisateurs de ce Pro-Am exceptionnel dans une région d'Antalya où le golf est roi !

Par Philippe Van Holle

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Le Turquie Pro-Am, dont les concurrents seront logés au « Cornelia Diamond Golf Resort & Spa », se déroulera à une époque idéale, parce que le soleil est chaud sans être étouffant et que l'entretien et l'état des parcours seront plus que parfaits vu que l'épreuve sera organisée dans la foulée immédiate de l'Open de Turquie (du 7 au 10 novembre), lequel constitue cette année l'une des grandes attrac-tions du circuit européen, avec la participation de Tiger Woods et de bien d'autres grands noms. On précisera, en outre, pour être complet, que ce tournoi bénéficie de la plus importante dotation du circuit. Gage de qualité du Pro-Am, il sera mis sur pied par Golf First, responsable, entre autres, des Pro-Am de Lyon et de la Côte d'Opale.La compétition se déroulera sur 54 trous en Stroke

Play, autrement dit 18 trous par jour, et chaque équipe sera composée d'un professionnel et de trois amateurs. Il n'y a pas de limite de handicap et les trois quarts des handicaps seront rendus sur une base d’index plafonné à 28,4. Il est possible de s'inscrire en équipe comme en individuel. Et parce que toute initiative de qualité est toujours à encourager, on soulignera que, à l'exception de celui-ci, il n'existe pas d'autre Pro-Am d'un tel standing en Turquie à l'heure actuelle, ce qui peut sembler contradictoire en regard des qualités gol-fiques exceptionnelles de la région. Le fait, en outre, que ce Pro-Am soit organisé sous l'égide de véritables spécialistes de la discipline, dont la société Golf First déjà évoquée mais aussi l'Office de Tourisme de Turquie, Turkish Airlines et le Cor-nelia Diamond Golf Resort & Spa, souligne le désir d'excellence de la part des organisateurs.Et après l'effort, le réconfort ! Même avant l'effort du reste, grâce à l'un des établissements haut de gamme les plus réputés d'Antalya : l'hôtel « Cor-nelia Diamond Golf Resort & Spa ». un véritable diamant – un palace 7 étoiles ! – comme l'indique son nom, et pas seulement pour les 27 trous dessi-nés par Nick Faldo ! En effet, son spa ultramoderne (le Crassula Spa), composé de 3 ailes différentes (Spa Luxury, Spa Private et Spa Relax) compte parmi les plus grands de Belek. Il est même parfois difficile de faire son choix dans une large gamme de soins et de massages plus divins les uns que ▼

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les autres, sachant qu'on peut aussi se laisser, simplement, bercer hors du temps dans un « bain à remous jungle ». Tout un programme. Même les petits seront comblés puisque cet établissement dispose d'un paradis pour enfants d'une superficie de 4 000 m2, à moins que vous ne décidiez de les emmener s'amuser, ou paresser, sur les 250 m de plage privée dont peut se targuer l'hôtel. De quoi éventuellement combiner ce Pro-Am avec des vacances en famille.Quoi qu'il en soit, en famille ou entre amis, les visi-tes au restaurant constitueront sans aucun doute d'autres moments intenses de ce séjour. Pour le dîner, vous aurez le choix entre le buffet classique et les différents restaurants à la carte : méditerra-néen, turc/ottoman, turc/kebab, oriental, latino-américain/nord-américain, fruits de mer, français

▼ (enfants à partir de 7 ans) et barbecue. Pour plus d'exclusivité encore, l'espace culinaire VIP consti-tuera un détour obligé...En un mot comme en cent, ce Turquie Pro-Am se profile comme un merveilleux voyage dans le temps (forcément ensoleillé), où le golf sera le fil rouge, avec, en prime, bien des découvertes à la clé en matière de détente, de luxe et de volupté...

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En Caroline du Sud, le golf est élevé au rang d'art de vivre. Les parcours sont plus beaux les uns que les autres. Dans les cœurs, le swing a presque pris la place du… charleston ! La région a, en tout cas, tout pour plaire. Visite guidée avec Active Golf Travel !

Par Miguel Tasso

De l'avis de nombreux observateurs avisés, la Caroline du Sud est l'une des destinations golfiques les plus intéres-santes au monde. Située sur la côte

Est des Etats-unis, au nord de la Floride, elle s'avère un point de chute idéal pour les connaisseurs grâce à son climat très agréable durant toute l'année, à sa beauté naturelle et à sa richesse culturelle.Les parcours de golf prestigieux y sont légion. Avec ses cinq 18 trous sur site, le « Kiawah Island Resort » est, évidemment, un passage obligé. Pour tout dire, il s'agit d'un des domaines golfiques les plus excep-tionnels d'Amérique. A lui seul, il étanchera la soif de birdies des joueurs les plus exigeants.

Swings de rêve en Caroline du Sud

Kiawah Osprey Point Pawleys Plantation; Myrtle Beach

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Un parcours de Ryder CupL'idéal est, bien sûr, de poser ses valises au « Sanc-tuary », l'hôtel cinq étoiles qui a directement pignon sur green. Construit en 2004 en bord de mer, il réu-nit tous les ingrédients (deux cent cinquante-cinq chambres et suites, un spa de la dernière généra-tion, des piscines intérieure et extérieure, plusieurs restaurants gastronomiques, une académie de ten-nis réputée, des plages…) pour un séjour paradi-siaque. un complexe résidentiel de villas complète l'offre, notamment à l'intention des familles.Les cinq parcours de golf proposés aux clients sont de grande qualité. « The Ocean Course » (par 72) est le plus prestigieux et le plus renommé. Et pour cause ! Ce links d'exception a déjà accueilli de nom-breuses grandes compétitions, dont l'uSPGA 2012 (remporté par Rory McIlroy) et, surtout, la légen-daire Ryder Cup de 1991. Nul n'a oublié ce putt manqué par Bernhard Langer qui donna, in fine, la victoire aux Etats-unis au terme d'un vrai thriller.« The Ocean Course » est unanimement reconnu comme l'un des plus beaux « championship cour-ses » du monde. Dessiné en 1991 par Peter Dye, il propose des vues imprenables sur l'océan Atlan-tique. Le défi golfique est gigantesque, surtout lorsque le vent est de la partie, ce qui est très fréquent. Mais quel régal de swinguer dans cet environnement magique et sauvage !Les quatre autres parcours de Kiawah valent éga-lement le détour. Ils portent, d'ailleurs, la griffe

d'autres grands noms de l'architecture golfique : Tom Fazio, pour « Osprey Point », Jack Nicklaus, pour « Turtle Point », Gary Player, pour « Cougar Point », et Clyde Johnson, pour « Oak Point ». Des noms qui valent mieux que tous les discours !Inutile de préciser que la qualité des infrastructu-res (club-house, practice, putting green, restaura-

tion, voiturettes…) est irréprochable. Ici, le golf est érigé en art de vivre et le personnel est attentif aux plus petits détails.

La magie de CharlestonKiawah Island est situé à une trentaine de kilo-mètres à peine de Charleston et de son aéroport international. Deuxième ville la plus peuplée de Caroline du Sud, c'est aussi l'une des plus belles des Etats-unis grâce notamment à ses jardins, à son port et à son architecture. C'est un vrai plaisir de se balader dans ses ruelles pavées, le long de demeures coloniales, d'églises immaculées, de maisons patriciennes et d'hôtels particuliers. Pour les guides, Charleston est une étape incon-

Waterfront Charleston

Le trou n°2 du Charleston National

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tournable de tous les séjours dans le sud des « States ». Ils ont mille fois raison ! Epargnée par les gratte-ciels, la ville respire l'art de vivre et s'appa-rente, souvent, à un véritable musée en plein air. Et en sortant quelque peu du centre, le visiteur pourra apprécier les plantations de riz, d'indigo ou de coton qui rappellent l'époque douloureuse des esclaves.Capitale du jazz, Charleston est le berceau de la fameuse danse qui porte son nom et qui illustre si bien la frénésie des années folles chères à Joséphine Baker. On ne s'étonnera pas, dans ce contexte, que le swing y soit aussi une danse à la mode !Dans ses environs immédiats, plusieurs parcours combleront les golfeurs. On pense à ceux de « Sea-brook Island », du « Rivertowne CC », du « Charleston National » ou du prestigieux « Links at Stono Ferry ». A Charleston, les hôtels ne manquent pas. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les portefeuilles. Le « Mills House » et le « Francis Marion » sont idéa-lement situés, au cœur de la ville, et répondront à toutes les exigences.

Le paradis de Myrtle BeachJamais rassasié, le golfeur averti se fera un plaisir de poursuivre son séjour en élisant résidence à Myrtle Beach. Sis sur le littoral de la Caroline du

Sud, il s'agit d'une des régions qui possèdent la plus forte densité de parcours de toute la pla-nète. Davantage encore qu'en Floride ! C'est bien simple : dans un rayon de quelques kilomètres à peine, on dénombre plus de quatre-vingts par-cours de tous les styles.Le joueur en goguette n'aura donc que l'embarras du choix à l'heure de réserver ses tees de départ. Les cinq parcours du « Legends Golf & Resort » figurent parmi les plus cotés. Citons également le « Barefoot Resort » qui propose quatre parcours de grande renommée signés par Greg Norman, Davis Love, Peter Dye et Tom Fazio. Chaque fois, les dessins des trous se marient merveilleuse-ment avec la végétation luxuriante de cette région si particulière, imprégnée d'histoire.Le « Grand Dunes Resort Course » gagne éga-lement à être connu et reconnu. Il propose un vrai défi tactique et technique dans un cadre majestueux, avec de nombreux obstacles d'eau pour corser le challenge. A Myrtle Beach, l'offre hôtelière est très large. Le « Marriott Resort & Spa at Grand Dunes » s'avère un bon placement. Moderne, bien situé, doté de tout le confort, il servira de camp de base parfait pour le chasseur de birdies !

Kiawah Ocean Course : une merveille

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Le quartier français de Charleston

Le dernier trou du Harbour Town à Hilton Head

Chambre de l'hôtel Sanctuary

Vue de la plage au Sanctuary

Chambre du Westin

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L'île des tentationsPour terminer son séjour dans la région, pourquoi ne pas céder à la tentation d'une escapade à Hilton Head, île de beauté située au sud de la Caroline et à la frontière de la Géorgie. Célèbre pour sa faune et sa flore, pour ses couchers de soleil romanti-ques et ses belles plages, Hilton Head est aussi devenue une capitale du swing et accueille réguliè-rement de grands tournois du PGA Tour.Le « Sea Pines », à Harbour Town, est probable-ment le parcours le plus illustre de l'île. Il porte la griffe de Jack Nicklaus en personne. Le « finishing hole » est particulièrement spectaculaire avec un fairway balisé, sur sa gauche, par la mer et les marais ! L'« Ocean Course » et le « Heron Point » – tous deux situés à Sea Pine – et le « Oyster Reef Golf Club » – avec ses lagons – constituent d'autres belles escales…Oui, en vérité, la Caroline du Sud est une véritable caverne d'Ali Baba pour le golfeur. La destination, trop méconnue du grand public, a bien des avanta-ges. Les greenfees, par exemple, sont bien moins onéreux que dans d'autres régions des Etats-unis. Et la variété des parcours – tant au niveau des des-sins que de leur difficulté – fera le bonheur de tous les joueurs, fussent-ils chevronnés ou débutants. La région recèle en outre bien des atouts pour le tourisme culturel ou le simple farniente.Alors, embarquement immédiat ?

Le trou 8 du Palmetto Dunes à Hilton Head

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Le Westin

Le 17e trou au Harbour Town60

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C'est dans le nord, aux confins du Laos et du Myanmar, au-dessus du Mékong, que les baroudeurs nantis testent le glamping 5 étoiles. De Chiang Maï à Chiang Raï, nous avons rejoint les quelques privilégiés qui se rendent au « Four Seasons Golden Triangle » par avion, hélicoptère, limousine, bateau et… éléphant.

Par Béatrice Demol

Dans lajungle du« Triangle

d'or »

A Chiang Maï, tout est à voir. Il faut pren-dre un taxi pour causer au chauffeur et assimiler rapidement les coutumes – « la ceinture est obligatoire… quand

il y a la police » ou « les jeunes ne vont pas au temple, ils vont au Shopping Mall ». Le bus public jaune pour la vraie proximité avec la population. Le tuk-tuk pour le fun et pour découvrir les guir-landes colorées qui font office de phares la nuit.

Ou encore un scooter ou un quad pour balayer l'extérieur de la ville-forteresse jusqu'aux contre-forts de la chaîne himalayenne des Shan Hills où trône le fameux temple Doï Suthep – trois cents marches pour une fleur de lotus en offrande et une immersion au cœur du bouddhisme. Par contre, c'est bien à pied que la deuxième ville du pays se découvre. Des gargotes – où le thé se dispute avec la célèbre Singha pour accompagner

la meilleure nourriture du monde – aux salons de massage à même la rue. Du

night-market pour touristes pres-sés aux marchés locaux où les

senteurs indigènes relèvent

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de l'exotisme pur. Et de temple en temple, bois, marbre, pierre, sobres, kitsch, toujours empreints d'une douce sérénité. La ville, plus que Bangkok, est la fierté des Thaïlandais qui la considèrent comme le berceau culturel et historique du pays.Après avoir testé tous les moyens de locomotion (croyions-nous !), c'est dans un confortable 4x4 climatisé que nous avons quitté le célèbre « Tao Garden Health & Spa Resort » – où la cure « detox » attire une clientèle internationale soucieuse de son corps physique et spirituel. Notre guide-chauf-feur a appris à parler anglais avec le karaoké et comprend vite que nous préférons les chemins de traverse aux sentiers battus par les tongs

Arrivée au Four Seasons Golden Triangle, tapis dans la jungle, sur la rivière Kuak, affluent du Mékong

Le Wat Rong Khun, le temple blanc, sans ses annexes; une oeuvre en perpétuelle construction

Vue sur le Mékong, de la terrasse du Four Seasons Golden Triangle

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des touristes. Nous fuyons les villages témoins, conscients que nous ratons de belles photos en costumes de figuration, et préférons les ruines où les architectures birmanes et chinoises s'em-brassent dans un méli-mélo de plantes grimpan-tes trustées par des singes mal élevés. Et nous apprivoisons une famille de Red Hmong – le Nord est une fourmilière d'ethnies où bouddhistes et chrétiens pratiquent joyeusement l'animisme. Elle nous fait le privilège de visiter son village où trois cents personnes – qui ne portent pas les tenues traditionnelles réservées au nouvel an – partagent les champs, les poules, les cochons et la jungle de bambous pour survivre. La vieille sans âge ne lâche plus notre photographe, émue par la découverte de son propre visage, et son petit-fils, lui-même grand-père, nous montre fièrement sa fortune : le camion. Il fait tout, mène aux champs, aux mar-chés et à la ville pour récupérer les jeunes à la dérive qui ont tenté leur chance. « Il est plus impor-tant que notre maison ! » – où les onze membres de la famille se serrent dans une seule grande pièce.

Le mirage aventurierLa route entre Chiang Maï et Chiang Raï est superbe. Colliers de montagnes brisés par des cascades. Vallées fertiles, rizières inondées, plan-tations de thé étagées. Dégustation de thé Oolong

dans les plantations qui entourent Mae Salong, le village chinois qui grimpe à 1 600 m. Temples en bois enfouis dans des forêts de tecks créées pour les randonneurs. Petits marchés isolés où les femmes akha en tenue traditionnelle ne font pas de figuration car elles savent qu'on ne va pas les photographier et où les mangues, les ananas et les criquets se dégustent debout en admirant les long tail boats descendre le Mae Kok. Mules et buffles d'eau, charrettes à bras et légen-des de la dynastie Lanna ont encore leur place à côté des boutiques de T-shirts. Le « Triangle d'Or »

L'éléphant sur le chemin de l'hôtel, sous votre tente perchée à 20m de hauteur

Rizières, plantations de thé, vallées fertiles et montagnes brumeuses; les paysages sont un des must du nord de la Thaïlande

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sert à merveille la tendance qui consiste à jume-ler le désir de retour aux racines et à la nature et l'exigence d'un luxe toujours plus pointu. C'est ce qu'on appelle « le mirage aventurier ». Et c'est ici, au « Four Seasons Golden Triangle », qu'il atteint des sommets. Comme ces tentes sur pilotis de bois indigène de 20 m de haut qui surplombent la rivière Kuak et s'insinuent dans la jungle intacte où chaque bâtiment (bar, restau-rant, cave à vins, piscine, spa) et chaque détail invitent à se glisser dans la peau d'un explorateur du XIXe siècle. Accessible en petit bateau à longue queue, après un drop à l'hôtel de Chiang Raï (le « Legend Boutique Resort Chiang », unique au bord de la rivière, à deux pas du Santiburi Golf Course dessiné par Robert Trent Jones Jr. et considéré comme un des meilleurs d'Asie) par une limousine 4x4, l'établissement s'étale face à la Birmanie et au Laos. Les pans de toile doublés de coton fin des quinze tentes de 60 m2 sont seuls à évoquer un campement. De la poignée de porte aux inter-rupteurs, en passant par la baignoire centrale en cuivre, la douche extérieure, la paire de jumelles, le bureau où les objets anciens et les beaux livres camouflent la connexion WiFi, tout est d'un raf-finement extrême. La terrasse de 35 m2, tantôt inondée d'un soleil généreux, tantôt d'une brume montante qui rend l'aventure encore plus secrète, offre deux matelas de massage, des lits de repos et une vue époustouflante sur le Mékong et une végétation luxuriante d'où s’échappent des chants d'oiseaux qui célèbrent assurément ce mariage réussi du luxe et de la nature.

Le Triangle d'Or, sur le Mékong; Bouddha thaïlandais à gauche

L'expérienceVols et connexions impeccables Bruxelles-Ban-gkok-Chiang Maï/Chiang Raï-Bangkok depuis Bruxelles, avec stop-over possible, sur Thaï Airways. (www.thaiairways.com/belgium, 3 vols directs hebdomadaires). 11 h de vol, 5 h de décala-ge et aucun vaccin particulier. Idéal pour prolonger un déplacement d'affaires ou combiner un séjour balnéaire. A Chiang Maï www.tao-garden.com, à Chiang Raï www.thelegend-chiangrai.com, dans le « Triangle d'Or » www.fourseasons.com/golden-triangle. Les meilleurs guides sont ceux réperto-riés par la TAT, www.tourismthailand.org. Certains T.O. peuvent organiser votre trip dans la jungle.

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Les vraies stars : les éléphants !Autre détail piquant dans cette communion de tourismes apparemment inconciliables : le « Four Seasons Golden Triangle » est en formule all inclu-sive. Parce qu'on ne reste pas quinze jours dans la jungle et qu'il faut laisser aux spécialistes la sou-plesse de rendre ce court séjour inoubliable. Selon le profil du client, plutôt culture, plutôt nature, curieux ou intrépide, les journées sont organisées de telle façon que vous ne ratiez rien d'essentiel dans la région. Chiang Raï a un peu le charme de Chiang Maï, le bruit, la foule et les remparts en moins. Le choc des cultures n'a véritablement lieu qu'à 13 km de la ville, au Wat Rong Khun – et encore, il est périlleux de parler de culture tant le célèbre temple à la blan-cheur immaculée relève surtout de la personnalité de l'artiste qui l'a érigé. Les Thaïs l'adorent et vien-nent de tout le pays pour s'y recueillir, au cœur d'un ouvrage qui mêle art figuratif thaïlandais, symboles bouddhistes, créatures des enfers émergeant des canaux et fresques où Spiderman et autres héros de comics américains côtoient Michael Jackson et le World Trade Center en flammes. L'ouvrage est en construction permanente, l'auteur paie les travaux en vendant ses peintures et les visiteurs restent bouche bée, ne sachant pas s'il faut évoquer Gaudi ou Walt Disney sous influen-ce. Bouddha fera le tri. La descente du Mékong reste un moment impressionnant avec, au point de convergence géographique des trois pays, un casino construit par les Chinois au Laos qui nar-gue un bouddha géant thaïlandais sous le regard détaché des pêcheurs birmans – à moins que ce ne soit des cultivateurs de pavot. A Mae Sai, la frontière birmane qui attire les pho-tographes, on a trouvé, au milieu des bibelots pour touristes, quelques véritables merveilles; et nous avons aimé le Wat Doï Wao que tout le monde

semble ignorer. Seule contrainte au programme aménagé selon vos désirs les plus fous, les horaires de repas des… éléphants. Les stars du campement font partie du décor, ont priorité sur le chemin qui relie les différents bâtiments et ne sont pas là que pour faire plaisir aux touristes. Le Resort Finance et l'Anantara Golden Triangle Elephant Camp & Resort sont deux fondations vouées à la sauve-garde des pachydermes exposés à la vie des villes et aux attractions touristiques. Au lieu d'acheter l'éléphant à son cornac – qui en achètera un autre issu du trafic afin de gagner sa vie –, on propose à celui-ci de s'installer dans le camp avec son animal. Il reçoit un salaire et l'éducation de ses enfants est prise en charge. Le « mahout » veille sur son animal, participe aux études scientifiques et initie les ama-teurs à son métier. un véritable cours sur l'espèce animale et son incidence sur l'équilibre écologique du pays et de la planète. Puis des entraînements réguliers, uniquement selon l'humeur de la bête. Ni nacelle ni postures de cirque. Vêtu du costume de guide indigo, accroupi sur son coup, les pieds glissés sous ses oreilles. On monte, on descend, on s'enfonce dans la jungle, on lui donne son bain ou on prend celui-ci avec lui (dans les deux cas, c'est la douche assurée), on le nourrit, on lui parle, on n'insiste pas lorsqu'il a une petite faim et déracine un bananier, on assiste à quelques expériences et on revient avec un brevet, quelques mots de vocabulaire, un sac fait main par les épouses des guides et un morceau de facture qui a contribué à la préservation de l'emblème national. Et, surtout, l'irrésistible envie de revenir.

© Photos : MOVI PRESS/Eeman

Les éléphants sont les stars du Four Seasons Golden Triangle

Le Wat Phan Tao de Chiang Maï; la ville possède plus de 300 temples dont celui-ci, un des plus vieux et des plus beaux, tout en bois

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Le légendaire « Hôtel Amigo », repris par le groupe Rocco Forte, est une adresse incontournable à Bruxelles. Longtemps, le bâtiment abritait une… prison. Il propose aujourd'hui les clés du bonheur à une clientèle huppée.

Par Miguel Tasso

« Amigo » :cette prison est un royaume

Il y a, dans la plupart des grandes capita-les, des hôtels mythiques qui font rêver. A Bruxelles, l'« Amigo » fait partie de ceux-là. Il le doit, bien sûr, à sa situation, à deux pas et

quelques pavés de la Grand-Place. Mais aussi à l'histoire atypique de son bâtiment.Autrefois, au XVIe siècle, celui-ci abritait, en effet, une… prison. La légende raconte que le nom « Amigo » relèverait d'une erreur d'interprétation linguistique. Les soldats espagnols qui occupaient Bruxelles à l'époque connaissaient mal le flamand.

Ils auraient confondu le mot « vrunt » (prison) avec le mot « vriend » (ami) et ont donc traduit par « Ami-go », vocable espagnol que nous connaissons tous. Aujourd'hui encore, l'adresse officielle de l'hôtel est à la « Vruntstraat » (en néerlandais), « rue de l'Amigo » (en français).Avant de se transformer en royaume, l'« Amigo » connut quelques « pensionnaires » prestigieux dont le poète Paul Verlaine, incarcéré pour une nuit après avoir tiré sur son amant, Arthur Rimbaud, en 1873…

« Amigo » :cette prison est un royaume

Un hôtel de tradition, respectueux du passé et tourné vers l'avenir

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L'hôtel des starsLa prison fut démolie en 1930. La famille d'entrepre-neurs Blaton y érigea, sur six étages, un hôtel, en 1957, afin de répondre aux besoins d'hébergement pour la future Exposition universelle de 1958. Détruit par un incendie en 1970, il renaquit rapidement de ses cendres, respectueux des plans initiaux.Au fil des ans, l'« Amigo » est devenu, avec le « Métropole » de la place De Brouckère, l'adresse incontournable de tous les visiteurs étrangers. L'album aux souvenirs de l'hôtel en est le témoin privilégié. Tous les grands de ce monde, fussent-ils politiciens, artistes ou sportifs, ont posé leurs valises dans le célèbre hall d'entrée : Willy Brandt, François Mitterrand, Hussein de Jordanie, Roger Moore, Sophia Lauren, les Rolling Stones, Errol Flynn, Mireille Mathieu ou Edith Piaf qui, épuisée par un gala, faillit y mourir !

La griffe Rocco ForteDepuis 2000, le palace, membre des « Leading Hotels of the World », est devenu la propriété du groupe Rocco Forte qui l'a entièrement rénové afin de le mettre aux normes de ses autres fleurons, dont le « Balmoral », à Edimbourg, ou l'« Hôtel de Russie », à Rome.Véritable patrimoine historique, l'intérieur de l'hô-tel a, bien sûr, été conservé à l'image des fameu-ses tapisseries du XVIIIe siècle ou de l'authentique pavement du XVe siècle dans le hall d'entrée où s'activent les concierges et les grooms. C'est l'architecte d'intérieur Olga Polizzi (la sœur de sir Rocco Forte) qui régenta les grandes manœu-vres de la rénovation. Le résultat est très réussi avec une atmosphère contemporaine parsemée de culture belge et de design italien. La classe.Les chambres et les suites respectent ce savant dosage avec de vastes espaces ouverts sur la beauté de la ville. La lumière s'invite ainsi dans la très glorieuse Suite Armand Blaton (180 m2) qui offre une sublime terrasse privée dominée par le beffroi de l'hôtel de ville voisin. Elle illumine le bois et les matériaux nobles (lin, coton pur, plaids de laine vierge) et met en valeur l'espace dans ses moindres détails. La célèbre décoratrice a éga-lement voulu intégrer une « belgitude » dans les chambres avec des cadres ou des figurines ▼

A l'interieur, les moindres détails ont été étudiés pour créer une atmosphère luxueuse, empreinte de « belgitude »

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de Tintin, des lignes de Magritte et différents objets d'art. D'emblée, le client se sent donc en Belgique et, en même temps, chez lui.Et tout est à l'avenant. Les huit catégories de cham-bres et les lieux publics sont parés de modernisme et d'art classique ou contemporain. Pêle-mêle, au hasard d'un regard, on découvre des œuvres signées Aubusson, Jo Delahaut, Franz Courtens, Fernand Khnopff, Saughan Lohl, C. Torbell, John Piper, Maurice Wegemans, Alfred Bastien, Heir-man, J. Raffiaen, Franz Smeers, J.-M. Strebelle, M. Lambrecht, Goossens, Folon et Magritte.

Gastronomie italiennePas de grand hôtel sans grand restaurant. C'est à un chef italien venu de Bergame, Marco Visinoni, qu'a été confiée la tâche de régaler les papilles des clients grâce à des parfums d'inspiration méditerranéenne. Le restaurant « BoCConi » met donc en scène une cui-sine actuelle, originale et raffinée grâce à une variété de produits authentiques. Dès 2007, il a d'ailleurs reçu le prix de « Meilleur restaurant italien de Bruxel-les » par le « Guide Delta » de la gastronomie.Les produits sont directement importés d'Italie, dont les fameuses pâtes artisanales à la semoule de blé dur de Cavaliere Cocco. Pour la plupart des cuissons, c'est une huile d'olive de Toscane extra-vierge pressée à très basse température qui est privilégiée pour donner aux plats saveur et équilibre.Inutile de préciser que le bar de l'« Amigo » est, lui aussi, à la hauteur du prestige des lieux. Il est de bon ton d'y refaire le monde (et ses environs) jusqu'aux petites heures de la nuit en faisant hon-neur à la carte des cocktails, single malt, armagnac ou calvados millésimés. Le jeudi, un concert est traditionnellement organisé pour lancer la soirée.En vérité, l'« Amigo » a su conserver son âme d'hier en évoluant vers la modernité. Il reste attaché au passé mais regarde vers l'avenir. Et, plus que jamais, il fait référence. Ce n'est pas un hasard si touristes et hommes d'affaires y élisent résidence. Et si, lors des sommets européens, les chefs d'Etat aiment s'y établir. Oui, l'ancienne prison est deve-nue un royaume. Et y passer une nuit n'a vraiment plus rien d'une mise au trou !

Le restaurant dégage un parfum italien; le culte du beau produit y est vénéré par le Chef Marco Visinoni

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La Zélande, aux Pays-Bas, est une région trop souvent méconnue du touriste belge. Dommage car, balisée par la mer, elle a tout pour plaire pour une escale épicurienne. Le « Manoir Inter-Scaldes » et le Golf de Goes sont là pour le prouver.

Par Miguel Tasso

Golf et gastronomieen Zélande

On connaît mal la Zélande. On ne parle pas ici de la Nouvelle-Zélande, si lointaine, là-bas en Océanie. Mais bien de la Zélande, si proche, ici

aux Pays-Bas. A quelques kilomètres à peine de la frontière belge.La région mérite pourtant le détour. Zeeland : « le pays de la mer ». une île, entre le ciel et l'eau. Ou plutôt des îles. un véritable archipel avec des bans de sable, de curieux fleuves, de petits ports trans-formés en marinas, des kilomètres de plage. une véritable réserve naturelle où il fait bon flâner, sans stress. Et s'arrêter, ici ou là, dans ces petites villes

si typiques et si tranquilles : Middelburg (la capi-tale), Vissingen, Hulst, Goes, Zierikzee…

La Zélande n'a jamais réellement cherché les feux de la rampe. Elle dit oui au tourisme, mais pas trop. Rien à voir avec les stations balnéaires de la côte belge, même en été.une forme de pudeur, sans doute. La province porte, il est vrai, encore en elle les stigmates du terrible raz-de-marée de la nuit du 31 janvier au 1er février 1953. Sous l'effet des hautes marées, les digues cédèrent, causant la mort de près de deux mille habitants. Pour éviter le renouvellement de ce type de catastrophe, un plan Delta a été mis en place avec l'érection de différents ouvrages de génie civil. Digues, écluses, barrages, canaux : tout a été repen-sé pour mettre la population à l'abri des colères de la nature et pour faciliter, en outre, les transports.

Jannis Brevet, un artiste derrière les fourneaux

Inter-Scaldes, un havre de paix

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La Zélande est aujourd'hui aisément accessible, par terre et par mer. Et elle compte quelques esca-les incontournables comme Yerzeke, capitale de l'ostréiculture. Dans ce petit hameau de bord de mer, les producteurs d'huîtres et de moules se sont donné rendez-vous ! une grande partie des moules consommées en Belgique proviennent, d'ailleurs, de ce « sanctuaire » du mollusque !

Un manoir étoiléLa Zélande, si proche et si lointaine à la fois, gagne donc à être connue et reconnue. A 150 km à peine de Bruxelles, elle invite à la zénitude, au bol d'air, au dépaysement. Rien de tel qu'une balade le long de ses côtes sauvages, souvent désertes, pour se ressourcer.

Le « Manoir Inter-Scaldes » (littéralement « Entre l'Escaut »), à Kruiningen, est une étape idéale pour savourer l'instant présent. Dans cette superbe demeure estampillée « Relais & Châteaux », les pro-priétaires Jannis et Claudia Brevet cultivent l'art de recevoir leurs hôtes !La maison au toit de chaume et au jardin fleuri à l'anglaise respire l'art de vivre. Les douze cham-bres et suites offrent tout le confort nécessaire. Mais c'est surtout grâce à son restaurant, double-ment étoilé, que l'adresse est réputée. Derrière ses fourneaux, Jannis Brevet est un véritable artiste qui décline les produits de la mer à toutes les sauces, porté par le delta tout proche ! A lui seul, le homard zélandais au sauternes vaut le déplacement. Mais toute la carte est un hymne au bonheur et, en par-ticulier, aux produits et poissons de la région.Idéalement situé, le manoir permet également de rayonner dans les environs. A vélo, bien sûr, com-me il sied aux Pays-Bas, à pied ou en voiture,

Le Golf de Goes : agréable et challenging

Un Manoir où il fait bon poser ses valises et son sac de golf

Claudia Brevet, maîtresse de Maison

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le long de petites routes bucoliques, loin des sentiers battus. Aux beaux jours, les amateurs de sports nautiques seront comblés tant la région recèle de bons plans pour pratiquer la voile, le ski nautique, la plongée, le canoë ou, évidemment, la pêche.

Ca swingue en HollandeEt le golfeur n'est pas oublié. Faut-il rappeler que les Pays-Bas ont fait du swing une vraie danse nationale ? Certains historiens prétendent même que ce sport est né sur les lacs gelés de la Hollan-de au XIIe siècle. Les pratiquants du « Colf » (c'était le nom de la discipline) tapaient dans un galet avec un bâton pour l'envoyer vers une cible ! Inutile de préciser que les Ecossais de St. Andrews n'ont jamais corroboré cette version !En attendant, le pays compte aujourd'hui plus de 300 000 joueurs (quatre fois plus qu'en Belgique) et plus d'une centaine de parcours de 18 trous. Certains sont privés, d'autres, publics. Et quel-ques-uns font même partie des meilleurs d'Europe comme les fameux links de Haagsche ou de Ken-nemer, sur la côte sud.En Zélande, le Golf de Goes est le plus réputé. Situé à un quart d'heure du « Manoir Inter-Scal-des » (avec lequel il est partenaire), il propose un joli défi aux passionnés. Dessiné par l'architecte Donald Steel en 1995, il s'agit d'un parkland (par 72 de 6 269 m) très intéressant à jouer pour tous les niveaux de handicap.Comme il se doit dans cette région, les obstacles d'eau sont omniprésents. Et pas question, ici, de plan Delta pour arrêter les balles ! De nombreux bunkers rappellent aux distraits que le sable fait aussi partie du décor local. Et, pour corser le tout,

les greens masquent habilement de nombreuses pentes et le vent s'invite régulièrement à la fête. Bref, voilà un « championship course » où il fait bon s'arrêter. D'autant que le grand club-house, ultra-moderne, a tout pour combler les amateurs de dix-neuvième trou...

La Zélande, terre trop méconnue à deux pas de la Belgique...

Un hélicoptère, pour les hommes d'affaires pressés

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Célèbre pour son circuit automobile, Le Castellet est aussi un charmant petit village médiéval, typique de la Provence. Bernie Ecclestone y possède un hôtel réservé aux épicuriens !

Par Miguel Tasso

Hymne à la Provence

au Castellet

L'arrière-pays provençal compte de nom-breux petits villages typiques et médié-vaux où il fait si bon flâner. Le Castellet, situé sur les hauteurs du Var, entre

Toulon et Marseille, fait assurément partie de ceux-là. Perché au sommet de son promontoire, il invite le visiteur à se promener dans ses ruelles où, comme dirait le poète, les parfums, les cou-leurs et les sons se répondent. Ici, des commer-ces d'un autre temps se sont donné rendez-vous. Le tissage, la poterie, la peinture sur tissus ou le travail du cuir sont encore des valeurs sûres transmises, de génération en génération, par les artisans locaux. Quel bonheur de s'imprégner de cet état d'esprit.

Au vrai, c'est toute la région qui inspirera les âmes bucoliques. Les stations balnéaires de Bandol et de Sanary-sur-Mer sont à quelques kilomètres. Tout comme les merveilleuses Calanques de Cas-sis ou les célèbres îles des Embiez. Et comment résister, dans la foulée, à la découverte des diffé-rents domaines viticoles du coin où le vin rosé est élevé au rang d'art de vivre. Et de bien vivre !

L'« Hôtel du Castellet »Pour apprécier cet environnement de charme, l'idéal est de séjourner à l'« Hôtel du Castellet », à quelques minutes du village médiéval. L'endroit a été racheté par… Bernie Ecclestone, le grand patron de la For-mule un automobile. Pas vraiment étonnant si l'on

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sait qu'il est situé à quelques centaines de mètres du célèbre circuit Paul Ricard, également propriété de l'homme d'affaires britannique.Membre de la prestigieuse association « Relais & Châteaux » depuis 2006, des « Grandes Tables du Monde » depuis 2011 et distingué en 2010 par une deuxième étoile au « Guide Michelin » pour son restaurant gastronomique « Le Monte Cristo », l'« Hôtel du Castellet » est un lieu de vie unique en son genre où tout est luxe, calme et volupté.Sans jamais dénaturer le paysage, les bastides de l'édifice se dressent majestueusement au cœur de cette Provence aux senteurs magiques. En parfaite harmonie avec son environnement naturel de quel-que 100 ha, l'hôtel apparaît comme un hommage de l'homme à la beauté de la région. Excellence des proportions, qualité des matériaux, savante

maîtrise de la lumière, générosité des volumes et soucis omniprésent du détail : l'endroit emprunte autant à la Provence qu'à l'architecture toscane pour se fondre dans un décor somptueux. La dou-ceur de vivre méditerranéenne prend ici tout son sens. Bénéficiant chacune d'une décoration per-sonnalisée, les quarante-deux chambres et suites de l'« Hôtel du Castellet » sont toutes orientées vers le sud. Spacieuses et lumineuses, aux cou-leurs de la Provence, elles invitent leurs hôtes à un voyage au pays du soleil, de la lavande, des jardins de rosiers et des cyprès.

Un golf dans les jardinsPour son spa, l'hôtel a sélectionné le prestigieux label « Cinq mondes », une marque de référence partageant les mêmes valeurs de qualité, d'authen-ticité et de bien-être. Le rituel sublime de Polynésie et le gommage aromatique aux épices font partie de la carte des soins : tout un programme !L'établissement propose également à ses invitésune salle de fitness dernier cri, une piscine ▼

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intérieure entourée d'une véranda qui permet de profiter des rayons de soleil hivernaux, une piscine extérieure exposée plein sud et chauffée à 28 °C , un court de tennis et un parcours pour les joggeurs et les cyclistes.Cerise sur le gâteau : le visiteur pourra travailler son swing dans les jardins même de l'hôtel grâce à un parcours de six trous homologué par la Fédé-ration Française de Golf. Dessiné dans la pinède, il propose un véritable défi technique avec, notam-ment, des coups d'approche délicats à négocier. Idéal pour s'entraîner avant d'attaquer d'autres beaux parcours de la région, comme le Dolce Frégate de St-Cyr-sur-Mer ou le Golf de Sainte-Baume, à Nans-les-Pins.

Une carte étoiléeCeci dit, c'est aussi – et surtout – pour sa gastrono-mie que l'adresse est réputée. Le « Monte Cristo » est unanimement considéré comme l'une des meilleures tables de la région . Le chef, Christophe Bacquié, doublement étoilé, y propose une carte d'inspiration provençale : légère, subtile mais avec cet accent franc et moderne qui vient magnifier cet

instant à part où tout s'arrête et tout se savoure.La cuisine du chef est méditerranéenne avec tous les produits nobles qui font sa grandeur et dont il fait ressortir le meilleur. Il travaille, d'ailleurs, main dans la main avec tous les artisans et producteurs de la région qui lui fournissent cette matière pre-mière indispensable à son art. Il suffit de parcourir la carte et de s'arrêter sur quel-ques plats emblématiques comme le « tourteau/caviar », les « langoustines royales de Casier », le « pigeonneau au sang Excellence Mieral » ou le « soufflé chaud au Grand Marnier » pour s'impré-gner des lieux. Détail curieux : avant le dessert, le client est invité à se rendre personnellement dans une cave spécialement aménagée pour choisir le fromage et le vin. un must.« Notre hôtel s'efforce de répondre aux atten-tes d'une clientèle épicurienne, dans l'esprit des ''Relais & Châteaux''. Nous veillons au plus petit détail en gardant un esprit convivial, presque familial », explique Alexandra Perbet, maîtresse de maison.Mission accomplie. Le tout dans une région dont on ne se lasse jamais, peu importe la saison.

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Terre de culture et de gastronomie, l'Alsace est aussi une terre de golf. Plusieurs parcours méritent le court déplacement. Embarquement immédiat avec la chaîne Open Golf Club.

Par Miguel Tasso

Les grands crus golfiques alsaciens

La France recèle de nombreuses régions riches en escales golfiques. L'Alsace est l'une d'entre elles. A moins de qua-tre heures de route de Bruxelles, elle

propose plusieurs parcours de grande qualité, souvent trop méconnus. L'occasion est belle, en tout cas, pour le visiteur en goguette de marier les plaisirs.L'Alsace est, certes, une terre de swing mais aussi d'excursions (Strasbourg, bien sûr, mais aussi Mul-house, Colmar, les Vosges voisines), de culture (plus de deux cent cinquante musées et collec-tions, les châteaux féodaux et la fameuse route romane), de gastronomie (la légendaire chou-

croute mais aussi le foie gras, le baeckeoffe, le pain d'épice) et d'œnologie (riesling, pinot blanc, muscat, gewurztraminer). Au gré des saisons, le passant pourra se laisser guider par ses humeurs et découvrir, pêle-mêle, les églises romanes, les maisons typiques à pan de bois, la route des vins ou les restaurants étoilés. Rien que du bonheur…

Wantzenau et SoufflenheimMais revenons au motif premier de notre séjour : le golf ! La chaîne Open Golf Club, spécialisée dans les séjours golfiques et touristiques, a fait de l'Alsace l'une de ses destinations de référence et a pignon sur green sur six parcours de grande qualité.

Golf Ammerschwihr Golf Les Bouleaux

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Le Golf de la Wantzenau, sis à une dizaine de kilomè-tres de Strasbourg, est l'un d'eux. Dessiné par Jeremy Pern et Jean Garaïalde en 1991, ce par 72 de 6 173 m a tout pour plaire aux joueurs de tous les niveaux (de nombreux tees de départ sont prévus).Balisé par de vastes obstacles d'eau et des bunkers savamment placés, plutôt plat, Wantzenau représente un défi très intéressant, y compris sur les greens d'ins-piration américaine. Lorsque le vent est de la partie, le parcours dégage un petit parfum de links. Le club-house, typiquement alsacien, se chargera de consoler ceux qui, éventuellement, n'auraient pas signé la carte de score dont il rêvait. Et comment oublier que Want-zenau est l'un des villages de France les plus réputés pour ses restaurants gastronomiques…Le Golf de Soufflenheim (par 72 de 6 357 m), situé à 40 kilomètres de Strasbourg, mérite également

le détour toutes affaires cessantes. Il porte la griffe du mythique champion allemand Bernhard Langer : c'est dire le niveau d'exigence. Dessiné au cœur d'une nature enchanteresse, il s'agit d'un « cham-pionship course » certifié conforme mais très agréa-ble à jouer !Comme à Wantzenau, les obstacles d'eau sont nombreux et, parfois, impressionnants. Mais, le cas échéant, il est possible de les éviter en jouant la pru-dence et la sagesse.Au vrai, Langer a conçu un parcours passionnant avec de multiples challenges à relever, a fortiori lorsque le vent est de la partie. Les greens, souvent ceinturés de buttes, cachent de subtils pièges. Bref, voilà un parcours moderne (1995), très intéressant techniquement et tactiquement, qui gagne à être connu et reconnu.

Golf Soufflenheim

Alsace Golf Club

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La route des vinsAu cœur de la route des vins, à quelques kilomè-tres de Colmar et de Strasbourg, le Golf d'Ammers-chwihr Trois-Epis plaira également aux épicuriens du swing. Le décor est très différent. Construit sur les hauteurs, il s'agit d'un parcours très val-lonné. Dessiné en 1990 par Robert Berthet, entre vignes et forêts, ce par 70 de 5 207 m propose des situations de jeu très variées qui raviront tous les handicaps. Vu l'étroitesse de certains fairways et la défense de certains greens, le joueur devra sou-vent faire preuve de sagesse tactique et privilégier les fers aux bois.Et, là aussi, ce ne sont pas les escapades buco-liques qui manquent. La route des vins, qui fête cette année son soixantième anniversaire, est une invitation permanente aux plaisirs du palais. Et la halte dans les ruelles piétonnes et médiévales de Colmar est évidemment incontournable.L'Alsace Golf Club, établi à Rouffach (entre Colmar et Mulhouse), fait également partie du catalogue d'Open Golf Club dans la région. Situé dans un paysage pittoresque avec un style links design, le parcours (par 72 de 6 410 m) propose un challenge exigeant mais passionnant. Le panorama sur les Vosges et sur les villages du vignoble local ajoute au plaisir du jeu. Tout comme le club-house installé dans un ancien moulin historique.

Dernière étape de notre séjour en Alsace : le Golf Club des Bouleaux, à Wittelsheim, dans la banlieue de Mulhouse. Construit sur un ancien parcours hippique privé, il s'agit d'un 18 trous (par 71 de 5 771 m) dessiné dans la forêt. Plusieurs obstacles d'eau et des arbres séculaires compliquent le jeu et rendent la précision des coups indispensable pour ne pas s'égarer.Le club est placé sous le signe de l'écologie. une vingtaine d'espèces d'oiseaux migrateurs sont ainsi recensés sur le parcours comme la cigogne blanche, le grand cormoran, la mouette rieuse, le merle noir, le hibou moyen-duc et la mésange. En vérité, le Golf des Bouleaux constitue, en soi, une réserve ornithologique dans une zone forestière protégée. Chaque trou porte d'ailleurs le nom d'un oiseau. Le birdie est en option…Pour combler le confort des golfeurs, Open Golf Club collabore avec trois hôtels alsaciens : le « Holiday Inn Strasbourg Illkirch », l'« Hôtel Les Rives », à Guebwiller, et le « Kanzel Suites et Rési-dences », à Ammerschwihr.

Infos : www.opengolfclub.com

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Le « Poisson volant » est passé de la piscine aux fairways. Simple passion de retraité ? Pas vraiment ! L'Américain Michael Phelps, ambassadeur prestigieux d'Omega, rêve de devenir un très bon joueur de golf. Il s'entraîne avec l'ancien coach de… Tiger Woods !

Par Philippe Van Holle

Michael Phelps,un « Poisson » sur les greens !

Jusqu'à il y a peu, le plus long putt télé-visé jamais réalisé – 30,17 m – n'apparte-nait pas aux Tiger Woods, Jack Nicklaus, Tom Watson, Gary Player, Nick Faldo, Phil

Mickelson ou Rory McIlroy. Mais bien au légen-daire Terry Wogan, une célébrité à la BBC pour ses fameux talk-shows. C'était en 1981, à Gleneagles, lors d'un tournoi « pro-célébrités ».En octobre dernier toutefois, c'est une autre vedet-te qui a battu ce record, sur le Dunhill Links, à l'oc-casion d'un « Pro-Am », à Kingbarns, en Ecosse. un putt de 48,50 m, excusez du peu ! Et là non plus ce ne fut pas l'exploit d'un golfeur professionnel mais bien d'un modeste amateur. Modeste en golf, cer-tes, mais pas dans ce qui fut sa discipline de prédi-lection : la natation ! Vingt-deux médailles olympi-ques en tout, dont 18 d'or. Vous avez deviné ? Oui, il s'agit bien de Michael Phelps, jeune retraité de 27 ans, star des Jeux de Pékin et de Londres, sacré « le plus grand Olympien de tous les temps »,

Phelps avait déjà du style dans une piscine, r e m a r q u o n s q u e , question swing, il n'en manque pas non plus

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qui clôtura son incroyable parcours de nageur en disant : « J'ai toujours voulu finir ma carrière sans avoir de regrets. Aujourd'hui, je peux jeter un regard en arrière sans devoir me poser la ques-tion : ''Et si ?'' »

La passion du swingSorti des bassins au sommet de sa gloire, Phelps relève désormais d'autres défis ! Sur les greens. « J'ai toujours eu l'âme d'un compétiteur, et cela ne changera jamais. Le golf me propose un chal-lenge difficile pour lequel je devrai travailler dur afin de m'améliorer… »Et ce putt d'anthologie prouve à souhait que le désir de bien « performer » est toujours présent. L'inté-ressé refuse toutefois toute forme d'arrogance et n'est pas stupide au point d'imaginer pouvoir faire montre en golf de l'excellence qui était la sienne en natation. « Bien évidemment, la forme physique est un atout. Mais elle n'est pas suffisante. un sport n'est pas un autre. Le golf est, en outre, une disci-pline très spéciale. J'ai très vite appris qu'il fallait faire preuve d'humilité sur les fairways… »Mais Phelps a mis tous les atouts dans son jeu. Il a ainsi participé, l'an passé, au Haney Project. Hank Haney fut autrefois le coach d'un certain Tiger Woods. Dans ce programme de télé, Haney tente de transformer en bons golfeurs des célébri-tés venues d'horizons très différents. Phelps suit ainsi les traces de l'ancienne star de NBA Charles Barkley ou du boxeur Sugar Ray Leonard, en espé-rant atteindre le haut du panier...« Le plus amusant, c'est que, lorsque j'ai com-mencé à travailler avec Hank, je pensais avoir un swing décent. Ma première leçon avec lui fut une expérience assez humiliante ! En vérité, je me suis rendu compte que mon swing était nul et que ce défi allait être encore plus difficile à relever que je

ne le pensais. Mais Hank m'a vite rassuré en me parlant de mon potentiel et du fait que je disposais d'une belle marge de progression. A partir de là, on a établi un programme pour me construire un bon swing… »Comme tous les débutants, Michael Phelps a dû apprendre à « garder la tête sur la balle ».« J'avais tendance à me relever. Cela va mieux à

présent mais j'ai encore un peu de travail ! J'ai également appris à davantage traverser ma balle car souvent je ralentissais mon swing après avoir frappé. Le ''drive through'', c'est capital pour avoir un swing complet… »Les golfeurs amateurs savent tous combien le golf peut paraître facile sur le papier mais com-pliqué dans la pratique ! Pour des champions de la dimension de Phelps, habitués à dominer leur discipline, les frustrations ressenties doivent être plus grandes encore. « Je ne le vois pas comme ça. Bien sûr, j'ai dû m'adapter mais je le prends ▼

Le multiple médaillé olympique confie lui-même qu'il éprouve beaucoup de plaisir à évoluer sur les fairways, cela se voit !

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comme un nouveau challenge, dans un sport que j'aime vraiment pratiquer, même quand je ne joue pas bien. C'est vrai, le golf peut être très frus-trant mais, en même temps, c'est ce qui me plaît dans ce jeu, le défi est perpétuel. »

Un duel avec Bubba !Il est vrai également que le golf et la natation sont à l'opposé l'un de l'autre... « Ici, il s'agit d'éviter l'eau à tout prix », ironise l'ancien nageur. « Pourtant, mon expérience en piscines me sert régulièrement. Notamment dans les principes de base de répé-tition des mouvements, en utilisant toujours les mêmes groupes de muscles. J'ai également déve-loppé une grande souplesse en nageant, laquelle peut se révéler un bel atout en swinguant… »Le Michael Phelps nageur du top mondial était aussi réputé pour son mental d'acier. « Je crois, effectivement, avoir une assez bonne approche mentale; c'était un facteur déterminant lors des grands rendez-vous de natation. A moi, mainte-nant, d'avoir la même attitude dans ma nouvelle discipline. J'ai parlé avec pas mal de pros du golf, et tous m'ont répété la même chose : l'essentiel est de se concentrer sur le coup à effectuer et d'avoir en tête la cible à atteindre, en faisant le vide par rapport à tout ce qui se passe autour de soi… »Phelps établit aussi un parallèle entre Hank Haney et son ancien coach de natation, Bob Bowman. « Hank me rappelle beaucoup Bob. Il était aussi le meilleur dans son domaine, très dur, en insistant sur le travail incessant qui permet de tendre vers la perfection. Je suis extrêmement content de pou-voir bosser avec Hank. Depuis que je travaille avec lui, mon golf s'améliore vraiment… »Assez pour se mesurer un jour aux vrais pros et passer des plots de natation aux boîtes de tees de départ pour les jeux Olympiques de 2016 comme il l'avait déclaré en guise de boutade il n'y a pas si longtemps ? « J'ai évoqué cela en riant, en effet, mais rassurez-vous, mon ambition n'est pas de devenir un golfeur professionnel », sourit-il. Ambi-tieux par nature, il met néanmoins la barre très haut. « Je veux devenir scratch. Mon meilleur score à ce jour est de 91. J'ai donc encore un peu de boulot pour arriver à terminer un partie dans le par. Pour l'instant, mon jeu comporte toujours trop de déchets et j'arrose encore trop. Mais je suis content de la manière dont je progresse. »

En attendant, Phelps étudie la possibilité de rele-ver un double défi avec son pote Bubba Watson, en piscine pour le golfeur et sur un parcours de golf pour le nageur. « Il faudra pourtant qu'on trouve un compromis au niveau du handicap pour nos deux disciplines. Car je soupçonne Bubba d'avoir pratiqué la natation dès son plus jeune âge... alors que moi, je n'ai appris à manier un club qu'il y a quelques années… » Il n'en reste pas moins que ce putt de 48,50 m à Kingbarns, sur ce trou n°6 de 308 m en des-cente, restera toujours gravé dans sa mémoire. un drive, un putt pour faire eagle... et un hole-in-one en net ! « C'était fou, un de mes meilleurs souvenirs de golf jusqu'à présent. Je ne m'attendais pas à ce que mon putt rentre, je voulais juste arriver à distance raisonnable du trou afin d'assurer le birdie der-rière. Et puis, à mesure que la balle progressait, j'ai constaté qu'elle prenait la bonne ligne, qu'elle avait la bonne vitesse. Elle continuait, continuait et j'ai commencé à y croire. Quand elle est tombée dans le trou, c'était le bonheur total. »

« Voir une balle tomber dans le trou après un putt de 48,5 m procure une sensation incroyable »

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Le golfeur se rend en Ecosse, berceau du swing, comme en pèlerinage. Dans ce coin du Royaume-uni, le sport de St. Andrews est, il est vrai, élevé au rang de religion.

L'escale à Turnberry est, dans ce contexte, incon-tournable. Et – ô combien – magique.Situé à une centaine de kilomètres de Glasgow, sur la côte sud du comté d'Ayrshire, face à la mer, Turnberry propose un environnement défiant la rai-son. Au large, voici le monolithique « Aisla Craig », source de granit réputée dans la fabrication des

balles de curling. un peu plus loin, voilà le Mull of Kintyre, petite péninsule rendue célèbre par une chanson de Paul McCartney. En tournant le regard vers l'ouest, par beau temps, il est même possible d'apercevoir les côtes de l'Irlande voisine. Et puis, il y a ce phare, fier et omniprésent, qui se marie si bien avec le ciel. Oui, Turnberry a des allures de Pebble Beach écossais. C'est une carte postale vivante. un havre de paix bercé par les vagues. Le visiteur s'y sent au bout du monde. Ou, mieux encore, au cœur de la véritable planète golf.

Le « Turnberry Resort », en Ecosse, recèle de véritables trésors pour le passionné de golf. Le parcours Ailsa est l'un des plus beaux links du monde et accueille régulièrement le British Open.

Par Miguel Tasso

Turnberry, l'escale phare

Le Clubhouse, porte d'entrée vers l'un des plus beaux links du monde

Le phare de Turnberry lors de la Deuxième Guerre Mondiale

Un décor majestueux pour un parcours de légende

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Un parcours de British OpenCar le golf est, évidemment, le meilleur prétexte pour effectuer le voyage. Mondialement réputé, le parcours Ailsa est l'un des plus mythiques de Gran-de-Bretagne. Aux caractéristiques classiques du links écossais – parcours de bord de mer, sauvage et naturel – il ajoute des paysages de légende et des lumières improbables, hiver comme été.

Ce n'est évidemment pas un hasard s'il a déjà accueilli quatre fois le British Open. En 1977, il a couronné l'Américain Tom Watson au terme d'un fabuleux mano a mano avec Jack Nicklaus, baptisé « Duel au soleil ». En 1986, il a sacré l'Australien Greg Norman, alias le « Requin Blanc ». En 1994, il a cou-ronné le Zimbabwéen Nick Price. Et enfin, en 2009, il a vu la victoire de l'Américain Stewart Cink.Créé au début du XXe siècle, le parcours n'a pas été épargné par les aléas de l'histoire. Lors de la Première Guerre mondiale, il servit de champ de manœuvre aux militaires. Lors de la Seconde, de champ d'aviation. Mais, chaque fois, tel le phé-nix, il renaquit de ses cendres. Encore plus beau. Encore plus grand.Au dessin originel de Willy Fernie (1901) et du major Hutchinson (1938), Philipp McKenzie Ross appor-ta différents changements en 1952 pour en faire un « championship course » pur et dur, digne des autres grands links écossais (Muirfield, Carnous-tie, Troon, St. Andrews…).Certes, par beau temps, sans trop de vent, le par-cours peut, d'apparence, paraître facile. La réalité est très différente. Balisé par le rough et les bun-kers, Ailsa oblige le joueur à sortir tous les clubs de son sac, à faire preuve de stratégie et d'humilité. Chacun sait, en outre, que les jours où le vent ne souffle pas dans cette région se comptent sur les doigts de la main…

Paradis du golfeurLe parcours Aisla s'intègre dans une offre golfi-que d'exception au sein du « Turnberry Resort ». Le parcours « The Kintyre Course » (18 trous) est, lui aussi, un links certifié conforme de très haut niveau qui accueille régulièrement de grands tour-nois. Et n'oublions pas le «Arran Course », un neuf trous idéal pour travailler ses approches. En outre, les golfeurs de tous niveaux pourront faire escale au sein de la nouvelle « Turnberry Performance Academy » et de la « TaylorMade ▼

La façade de l'hôtel, sis devant les parcours

Un hôtel cinq étoiles qui bénéficie de tout le confort

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Performance Laboratory » où ils bénéficieront des dernières évolutions technologiques. Sous le regard de pros expérimentés, ils soumettront leurs swings à de nombreuses analyses informatiques avec, à la clé, des résultats étonnants. Pour le jeu long comme pour le putting.En vérité, à Turnberry, le golfeur fait l'objet de tou-tes les attentions. Le club-house est, à lui seul, une invitation aux rêves. On voit défiler toute l'histoire du golf grâce à des photos d'époque accrochées à ses murs qui donnent le frisson.Et si, d'aventure, il souhaite étancher davantage sa soif de birdies, ce ne sont pas les excursions qui manquent dans les environs. Les célèbres par-cours de Troon et de Preswick, également hôtes du British Open, sont à quelques kilomètres seule-ment et l'hôtel propose – cerise sur le gâteau – des packages clé sur porte.

Un resort de luxeAu contraire de tant d'autres links, perdus au milieu de nulle part, les parcours de golf de Turnberry s'intègrent dans un resort d'exception. Hôtel cinq étoiles, spa de la dernière génération, restaurants gastronomiques : il ne manque rien pour combler le visiteur épicurien.C'est, évidemment, très agréable de poser ses valises et son sac dans un environnement si haut de gamme. L'hôtel est l'un des plus prestigieux de

Grande-Bretagne. Construit en 1906, il fut le pre-mier resort entièrement dédié aux joies du swing. Au fil des décennies, il a reçu les visiteurs plus célèbres et a même servi de terre d'accueil à une réunion du G8, en 1998.L'hôtel, entièrement rénové, a gardé son âme d'autre-fois. Il compte cent quarante-neuf chambres, dont plusieurs suites portent les noms de golfeurs célè-bres comme Greg Norman ou Tom Watson. Le spa – premier du genre en Grande-Bretagne – réunit tous les ingrédients nécessaires pour la relaxation : piscine intérieure, jacuzzi, cabines de massages. Idéal pour échanger la carte de score par celle des soins…Les gastronomes ne sont pas oubliés. Le restaurant « 1906 » est la référence et propose notamment des plats basés sur les poissons de la région : le saumon, bien sûr, mais aussi le homard et les lan-goustes. Le lounge – pour le tea – et le bar – pour le whisky – ont également pignon sur green !Le « Turnberry Resort », membre de « The Luxury Collection » (Starwood), est, en vérité, un point de chute idoine pour s'imprégner de l'esprit écossais et savourer la culture golfique du pays. Que ceux – ou celles – qui n'ont pas le swing dans la peau ne s'inquiètent pas pour si peu. Le resort recèle également d'autres trésors et propose des excur-sions dans la région en 4x4, des randonnée à pied ou à vélo dans l'arrière-pays ou, bien sûr, des escapades en bord de mer. Rien que du bonheur.

Le Spa de l'hôtel : un dix-neuvième trou idéal pour le golfeur

Un parcours majestueux et unique qui offre des vues imprenables

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A vos agendas ! Le dimanche 29 septembre, Nicolas Colsaerts participera, au Zoute, à la première édition des Kings of Golf. Rien que du bonheur sur les greens…

Par Miguel Tasso

Kings of GolfLes quatre ténors au Zoute

La première édition des Kings of Golf by Optima se déroulera, le 29 septembre, au Royal Zoute Golf Club. Pour l'oc-casion, Nicolas Colsaerts donnera la

réplique à l'Ecossais Sam Torrance, au Gallois Ian Woosnam et à l'Espagnol Sergio Garcia lors d'une compétition-exhibition qui s'annonce exception-nelle. « Ce sera une journée festive, pleine de sur-prises et qui devrait combler tous les passionnés de golf », explique Andy Hancock, organisateur de cette pendaison de crémaillère.

Un événement sur mesureOn le sait : il est devenu très difficile, pour un petit pays comme la Belgique, de mettre sur pied de grands tournois de niveau international. C'est vrai

Sergio Garcia

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en tennis. C'est également vrai en golf où les bud-gets sont de plus en plus astreignants. « Fort de ce constat, nous avons privilégié la création d'un évé-nement sur mesure, très qualitatif, qui répond à la fois aux souhaits de nos sponsors et du public », ajoute Andy Hancock.Ainsi est né le Kings of Golf qui permettra, notam-ment, à tous les admirateurs de Nicolas Colsaerts de voir, en chair et en os, leur idole. Le concept est original. Les quatre champions s'affronteront sur dix trous selon la formule du « Charity Skins Game ». Face à face, deux équipes : Colsaerts sera associé à Sam Torrance et Sergio Garcia, à Ian Woosnam. Le duo victorieux de cha-que trou empochera une prime de 1 000 € qu'il reversera automatiquement à des associations

caritatives (Belgian Kids Fund & Kids Care, Missing Children Europe, Jeronimo et MuCO). Et si les deux équipes partagent un trou, un défi improbable sera, chaque fois, organisé pour les départager ! Inutile de le préciser : le spectacle et la bonne humeur seront au rendez-vous…D'autant qu'en guise de prologue, les joueurs pro-poseront au public, sur le trou n°1, un clinic où ils régaleront la galerie de coups venus d'ailleurs. Et on peut leur faire confiance pour en inventer !Parallèlement, différentes animations seront pro-posées tout au long de la journée sur le site. Les spectateurs pourront ainsi tester le dernier maté-riel Callaway et Odyssey sur le « Driving Range » et sur le « putting green », où un concours sera ▼

Nicolas Colsaerts

Ian Woosnam

Sam Torrance

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même organisé. Ils pourront aussi comparer leur swing avec celui de Nicolas Colsaerts grâce au logiciel mis en place par Swinguru.

Complicité avec SergioLes prestations de Nicolas Colsaerts en Belgique sont désormais très rares. Coincé par ses obliga-tions sur les plus grands tournois internationaux et par son statut de joueur d'élite, le « Belgian Bom-ber » passe le plus clair de son temps à l'étranger, notamment aux Etats-unis.Raison de plus pour savourer sa présence au Kings of Golf sur un parcours qu'il connaît parfaitement et qu'il apprécie au plus haut point. « C'est toujours un réel plaisir de jouer devant mes supporters et mes fidèles sponsors. Et là, tout est vraiment réuni pour une jour-née fantastique… » confie-t-il, ravi de la naissance de ce rendez-vous appelé à devenir un vrai classique.La première moitié de la saison de Nicolas Col-saerts a été mi-figue, mi-raisin. Brillant lors de l'uS Open, où il a terminé dans le top 10, le Bruxellois a loupé d'un petit point le cut lors des trois autres levées du Grand Chelem. « Mais en conservant ma carte pour le PGA Tour 2014, l'objectif premier a été atteint. J'espère, à présent, réussir une belle fin de saison, notamment lors des tournois en Asie… » Après quelques semaines de repos bien mérité, le « Coels » sera en pleine forme pour le rendez-vous zoutois. Et quelque chose nous dit qu'avec ses trois compères, le courant va parfaitement passer !Sam Torrance et Ian Woosnam sont deux légendes du swing. Les deux Britanniques ont, durant de lon-gues années, collectionné les titres et les honneurs sur tous les circuits. Et malgré quelques rides, ils n'ont rien perdu de leur talent et de leur humour.Quant à Sergio Garcia, il fait partie intégrante, depuis plus de douze ans, du gratin du golf mondial. Partenaire de Nicolas Colsaerts lors de la dernière Ryder Cup, l'Espagnol n'a pas hésité une seconde lorsque le Belge lui a demandé de le rejoindre au Zoute. « Avant Medinah, nous n'avions jamais joué ensemble. Désormais, on s'entend très bien sur les parcours et en dehors », s'exclame Nicolas, ravi de faire découvrir la magie du Zoute à l'héritier du grand Severiano Ballesteros. Bref, voilà un événement « clé sur porte » qui va ali-menter bien des conversations dans les coulisses des club-houses. Qu'on se le dise : le spectacle vaudra le déplacement !

Nicolas Colsaerts est ravi de jouer devant le public belge

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A la fin de l’été, quand le soleil s’attarde en Sardaigne, le petit port de Porto Cervo revit le même scénario : les yachts accostent, les beautiful people affluent et l’argent coule à flots.

Par Raoul Buyle

Porto Cervo

Pour entrer en bateau dans le port de Porto Cervo, inutile de se faire passer pour Paul Allen ou pour le fils d’un prince du Qatar. Le yacht de l’ancien associé de

Bill Gates (« l’Octopus ») est déjà en rade. Quant aux autres, ils trustent les meilleures places du quai A, le « carré VIP » des plus beaux bateaux (privés) du monde. Merci qui ? Merci l’Agha Kan ! Entre Méditerranée et mer Tyrrhénienne, la Costa Smeralda, en Sardaigne, offre l’un des plus beaux cadres naturels de la Méditerranée. Criques au bleu azur, maquis sauvages, villages à flanc de rocher… un petit air de Caraïbes qui a séduit, dans les années 60, l’Agha Khan et quelques-uns de ses amis (très) fortunés, tels que Richard Burton, le baron Thyssen, la famille Guinness ou

Hors saison

Encombrement de yachts dans le petit port de Porto Cervo

Karim Aga Khan et la Princesse Margaret ; 1962

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la princesse Margaret. Les autochtones s’amusè-rent longtemps de ce prince oriental qui croyait avoir fait une bonne affaire en leur achetant ces terres arides. Le fait est que le Khan a fait une excellente affaire, sans doute l’une des meilleures affaires immobilières du 20e siècle. Résultat : un village mignon comme tout, créé de toutes piè-ces, avec son port, sa marina, sa piazzetta bordée

Fawaz Gruosi fête son 60e anniversaire au billionaire

de terrasses à la mode et de boutiques au nom qui fait chanter les cartes Platinium. Tous les édi-fices que l'on croise sur les 50 km de côte ont été construits par un puissant « Consorzio » (consor-tium) qui, aujourd'hui encore, garde jalousement le label « Costa Smeralda ».

Cala di VolpeParoxysme de l'opulence des années 60, l’hôtel « Cala di Volpe » est l’endroit le plus chic de Sar-daigne. une espèce de château informe où les rich and famous venaient, et viennent encore,

L’un des plus beaux sites naturels de la méditerranée

Nouvelle boutique Richard Mille à Porto Cervo

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se distraire. Ici, à condition d’y mettre le prix et de réserver quelques mois à l’avance, vous pourrez dormir dans la suite « Liz » (Taylor) ou dans la suite « Diana ». C’est là que Lady Di a passé sa dernière nuit avant le tragique accident de Paris. Proprié-té du milliardaire libano-américain Tom Barrack (premier actionnaire du groupe Accor), Cala di Volpe a aussi accueilli James Bond en tournage de « L'Espion Qui m'Aimait ». A voir alentour : la petite église de Santa-Maria-di-Stella qui a été dotée d’un chef-d’œuvre (« La Madonna » de El Greco), un petit « cadeau » du baron Thyssen. www.hotelcaladivolpe.com

Beautiful people Plus récemment un autre homme a également lar-gement contribué à la renommée de Porto Cervo : Flavio Briatore. Play boy richissime, grand ama-teur de (très) jolies filles et de soirées jet-set, l’ex-directeur commercial de Benetton, ex-directeur de l’écurie de F1 Benetton Formula et ancien directeur de la Renault F1 Team est aussi le fondateur du night-clubs le plus mythique de la Costa Smeralda, l’un des plus luxueux au monde : « Le Billionaire » (milliardaire en anglais) décoré, s’il vous plaît, par Miguel Cancio Martins (architecte belgo-portugais diplômé de St-Luc à Bruxelles) à qui l’on doit le Buddha Bar à Paris, le Man Ray à New York ou le bar du Raffles à Singapour. Aujourd’hui, il sem-blerait que la « boîte » soit passée dans d’autres mains et que il signor Briatore ait déserté la Costa Smeralda en signe de protestation contre la « taxe sur le luxe » en Sardaigne, un nouvel impôt sur les riches possesseurs de yachts et/ou de résidences secondaires en bord de mer.

Pevero Golf ClubCertains parcours de golf font rêver et celui de Pevero en fait partie. Il est situé à Cala di Volpe au cœur de la Costa Smeralda. Construit en 1972, il porte la signature de Trent Jones senior. une mar-que de fabrique que l'on retrouve au niveau de son intégration au site, de la diversité des types de jeu proposés et des greens entre maquis, roches granitiques et petits lacs naturels. Bordé de belles villas, le parcours (18 trous) sillonne les collines jusqu'à la mer. Sur certains trous, la vue est à couper le souffle ! On en oublierait pres-que le jeu. un jeu souvent compliqué par le vent. Certains jours, il faut avoir les nerfs solides pour pouvoir garder sa balle sur les fairways. Côté club-house, raffinement et service sont au ren-dez-vous. On appréciera notamment le personnel dévoué qui s'empresse de nettoyer vos clubs à l'issue de votre partie.www.golfclubpevero.com

Richard Mille à Porto Cervo L’horloger Richard Mille vient d’ouvrir sa nouvelle boutique au « Prestige Village » de Porto Cervo. un espace dédié au luxe (50m2) où les marques les plus exclusives ont été invitées par Harrods’ et la Marina de Porto Cervo. Tout comme dans la boutique londonienne située dans la galerie Fine Watch Room d’Harrods’, la boutique pré-sente des calibres tourbillons, des séries limitées exclusives ainsi que deux nouveautés 2013, la RM 11-01 Roberto Mancini et la RM 39-01 Chro-nographe Flyback automatique ; lieu fascinant où toutes ces pièces peuvent être découvertes pour la première fois.

Certains parcours de golf font rêver et celui du Pevero Golf Club, à Cala di Volpe, en fait résolument partie

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Il fête ses 25 ans cette année et est devenu une véritable référence en matière d'accueil et de qualité de ses parcours, grâce à un management des plus professionnels qui a placé La Tournette dans le top 3 des clubs belges...

Par Philippe Van Holle

Voilà déjà un quart de siècle que La Tournette a ouvert ses portes, à 25 min en voiture du sud de Bruxelles, au cœur des vallons d'Ittre et de Nivelles,

et le moins que l'on puisse écrire est qu'il a magni-fiquement évolué au cours des années. L'image du club s'est, en outre, considérablement bonifiée depuis que la famille Snijders en a repris les rênes : plus de rigueur, plus de professionnalisme dans la

gestion mais aussi plus de qualité au niveau des terrains, des infrastructures et de l'accueil, sans jamais pour autant négliger l'essentiel : le plaisir du jeu dans le respect des règles et de l'étiquette. Au point de se placer aujourd'hui, de l'avis général de la communauté golfique, parmi les trois meilleurs clubs de Belgique et donc, aussi, en excellente position d'un point de vue international. Le niveau international en Belgique, somme toute...

Golf Château de la Tournette :plaisir et excellence !

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« Depuis 7 ans, en effet, notre club constitue le premier choix des golfeurs étrangers en visite dans la région bruxelloise », confie ainsi, avec une pointe de fierté bien légitime, Bart van Stokkum, Direc-teur Sales et Marketing de La Tournette. « Et ce sont des clients très exigeants ! »Des clients qui, entre autres choses, apprécient d'avoir le choix entre deux parcours « Cham-pionship », avec des fairways et des greens pour ainsi dire manucurés : « L'Anglais », d'un côté, « L'Américain », de l'autre. Si La Tournette est le club où le plus d'investissements ont été opérés en Belgique, c'est notamment parce que la qualité de ses terrains se veut irréprochable...« Les deux parcours sont à la fois différents tout en se complétant d'un point de vue purement gol-fique », explique encore Bart van Stokkum. « ‘ L'An-glais ’, dessiné par Martin Hawtree sur un plateau, est plus large, donc aussi plus ouvert aux vents avec des greens très bien défendus par les bunkers. ''L'Américain'', élaboré dans les bois par Bill Amick,

est davantage protégé du dieu Éole mais il est aussi plus étroit et, de ce fait, très technique. Il s'agit d'être précis dans ses coups. Les deux parcours sont dotés de greens où la ligne est importante mais toujours très fair-play dans l'esprit du jeu. J'ajouterai, pour les connaisseurs, que tant l'un que l'autre, du reste ouverts – en greens d'été – toute l'année, ont été savamment peaufinés par Clive Clark et un certain Peter Alliss que les habitués de la BBC connaissent bien. Mais je m'en voudrais d'oublier de mentionner notre 9 trous ‘ L'Orival ’, un compact, des œuvres de Bruno Stensels, qui est directement accessible aux débutants. »Si le Golf Château de la Tournette constitue aujourd'hui une référence, c'est, selon notre inter-locuteur, évidemment par la qualité de ses terrains mais aussi par toute une série d'autres facteurs qu'il se plaît à souligner. « Le club-house, accessi-ble chaque jour de la semaine et aménagé dans le château, est à la fois luxueux et charmant. La cultu-re sportive et sociale du club est extrêmement ▼

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vivante. Les différentes sections du club, sous la houlette rayonnante du président Marcel Verdood, œuvrent en synergie avec l'équipe dirigeante, laquelle se veut performante et professionnelle jusqu'au bout des doigts, en privilégiant la vision ‘ Members First ’, certes, mais en ne négligeant jamais l'accueil des invités. Les golfeurs privés et ceux du monde des affaires se côtoient dans la meilleure ambiance, tout comme les débutants sont accueillis avec égards. Enfin, précision ultime et importante : nous n'oublions jamais la notion de plaisir dans le jeu. C'est aussi ce que nos cinq pros enseignent dans une académie qui se veut, elle également, à la pointe technologique de notre sport, avec une attention toute particulière pour les jeunes, dans lesquels nous investissons énor-mément. D'ailleurs, l'un de nos plus beaux fleu-rons, Hugues Joannes, vient de faire ses débuts sur le tour et deux de nos juniors ont été récemment sacrés champions de Belgique. »Si La Tournette bénéficie d'une belle réputation d'un point de vue international, il se veut néan-moins belge avant tout. La plupart des membres proviennent de la région bruxelloise, avec une répartition linguistique à 65% francophone, à 20% néerlandophone et autres pour les 15% restants.Le club peut également se vanter d'une fréquen-tation assidue au niveau Corporate, puisque les

décideurs de plus de cent trente sociétés, natio-nales et internationales, sont affiliés ici, créant et entretenant les relations sur les fairways mais aussi dans le cadre feutré de ce château élevé au XVIe siècle et qui a conservé toute son âme. Voilà un volet important des activités de La Tour-nette, avec des services adaptés aux demandes du monde des affaires.Enfin, s'il est un sujet sur lequel la direction est insatiable, c'est sur son rôle essentiel en matière de développement du golf en Belgique. « C'est un devoir moral que doit avoir tout club de notre niveau », insiste, pour conclure, Bart van Stokkum. « Notre petite pierre à l'édifice golfique belge. Nous tablons, en effet, sur un doublement du nombre de golfeurs belges sur les dix années à venir. Cela passe par des investissements matériels mais aussi humains, notamment au niveau de la découverte de nouveaux talents. Plus la base de joueurs s'élargira, plus il y aura de possibilités pour des jeunes de trouver leur voie dans le golf... et mieux les clubs se porteront. »un effet boule de neige qui serait donc bénéfique à tout le monde; voilà une vision à long terme qui reflète parfaitement l'esprit qui règne dans le cer-cle nivellois. Dans ce contexte, La Tournette se place, d'ailleurs, parmi les candidats à accueillir un Open de Belgique si celui-ci venait un jour à revivre...

www.tournette.com

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Des peluchesmade in Belgium

C'est l'histoire d'une maman qui, au début des années nonante, à la nais-sance de son fils, décide de créer une boîte spécialisée dans les jouets et,

plus spécialement, dans les peluches. un coup de cœur. une passion. Ainsi voit le jour la société Amtoys. « A l'époque, je travaillais avec mon mari chez BASF. Mais nous avions vraiment envie de relever le défi… » explique Katia De Paepe.En 1996, le couple s'envole pour l'Indonésie pour visiter des usines. Il revient avec des centaines de peluches sous les bras et, surtout, un concept pour les tout-petits. « Finies les peluches aux longs poils; terminés les yeux en plastique. L'accent est mis sur des matières rases et douces, faciles à laver et sur des broderies idéales pour assurer la sécurité de l'enfant… » Le succès de la « peluche hygiénique » est immédiat et la marque « Noukie's » est rapidement lancée. « Pour répondre à la demande, il a aussitôt fallu se structurer, engager des stylistes, créer une ligne et des personnages… »Aujourd'hui, la société, installée à Saintes, dans le Brabant wallon, fait référence dans son secteur et exporte dans plus de trente pays. Elle décline son offre autour de ses peluches emblématiques (Nouky, l'ours, Paco, l'âne, Kaly, l'éléphant…), bien sûr, mais

La marque Noukie's fait, de longue date, le bonheur des bébés grâce notamment à ses merveilleuses peluches. Histoire d'une société belge qui exporte aux quatre coins du monde.

Par Miguel Tasso

aussi autour de l'univers du sommeil avec, pêle-mêle, du textile, des accessoires, du mobilier. Le catalogue de la marque (www.noukies.com) fera craquer n'im-porte quelle maman ! « Nous sommes très présents en Belgique, avec huit boutiques, mais aussi en France, avec plus de cinq cents points de vente ! »Avec un actionnariat familial, un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros et des projets de développe-ment plein la tête (notamment au niveau de l'e-com-merce), Noukie's est un exemple de réussite made in Belgium à taille humaine. « Nous sommes régu-lièrement approchés par de grands groupes mais nous tenons à notre indépendance. Pour grandir, nous avons même racheté la marque Archimède, spécialisée dans les ‘ maillots de bain-bouées ’ pour enfants. En réalité, il nous faut nous remettre en question en permanence pour répondre à l'évolu-tion de la société. Il faut se battre chaque jour. Nos produits s'adressent aux enfants mais ce sont évi-demment les parents qui les achètent. Nous devons donc faire le bonheur des petits et des grands… »Entre deux rendez-vous, deux salons ou deux réu-nions, Katia De Paepe aime se ressourcer au Golf de 7 Fontaines, en famille. Et si ses peluches servaient un jour de « cover » pour les drivers des joueurs ? « Tiens, c'est vrai. C'est peut-être un créneau à exploiter… » sourit-elle, amusée ! ■

Katia De Paepe

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Il a débuté sa carrière en effectuant des audits pour le compte de Deloitte, Haskins et Sells mais dès 1990, Eric Thoelen s'est senti attiré par le secteur bancaire. ABN

AMRO et Bank of Amerika constituèrent des étapes importantes de sa carrière, il y géra avec brio et maîtrise les secteurs Corporate et Private Banking. Après un passage par le comité de direc-tion et par le conseil d'administration de Puilaetco Deway Private Banker, ce licencié en sciences économiques appliquées est aujourd'hui à la tête de Merit Capital, en tant que CEO.« Merit Capital, fondée voici 13 ans, est une société de private banking, spécialisée notamment dans la gestion d'investissements privés mais aussi dans l'analyse, la gestion et la planification de patrimoi-ne », explique Eric. « une firme jeune, certes, mais qui a l'ambition manifeste de se développer pour devenir l'une des références dans son domaine. A l'heure actuelle, nous possédons des bureaux à Anvers, à Latem-Saint-Martin, à Hasselt, à Courtrai et à Louvain mais aussi à Zurich. »

Eric Thoelen,l'âme de Merit CapitalPassionné par son domaine, le CEO de cette jeune société de private banking dynamique aime aussi le golf et les belles voitures anciennes.

Par Philippe Van Holle

« Merit Capital associe volontiers son image à celle du golf », poursuit notre interlocuteur, « une discipli-ne pratiquée par nombre de nos clients et qui nous permet également de développer nos contacts professionnels. Je n'ai malheureusement pas beau-coup l'occasion de jouer moi-même vu mon emploi du temps et vu le fait aussi que j'accompagne pas mal mon fils de 13 ans dans son activité sportive : le hockey. J'aime aller le voir jouer dans son club (Malines) et en déplacement. »Mais Eric Thoelen a également une autre passion : les voitures anciennes et les rallyes historiques. Il possède ainsi deux joyaux, une Porsche 912 et une Mercedes SL. « Avec ma compagne, passionnée elle aussi par les voitures d'un autre âge, nous participons régulièrement à des rallyes et autres balades, en Belgique et à l'étranger. En octobre, nous partirons même quinze jours pour un événe-ment du genre aux Etats-unis. »La vie d'Eric Thoelen, vous l'aurez compris, est très bien remplie. Avec un fil rouge, tant dans le privé que dans son activité professionnelle : la passion !

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PlaisirsGalerie

des

Bushnell à l'heure des greensBushnell, leader des appareils de mesure de distance pour le golf, vient de lancer la montre GPS « Neo+ ». Répondant à la forte demande des golfeurs amateurs pour des GPS ultra-simples d'utilisation, cette montre offre des mesures précises et instantanées dans un format ultra-compact et ergonomique. Elle

fournit aux golfeurs, en temps réel, les informations d'entrée, de milieu

et de sortie de green avec une précision remarquable; le tout sur plus de 25 000

parcours pré-chargés à travers le monde, accessibles sans frais d'abonnement.Infos : www.bushnell.com

Callaway, version wedge…Le « Mack Daddy 2 » est le wedge dernier-né de l'atelier Callaway. Disponible en finition chrome et slate, il possède des stries encore plus importantes pour un spin et un contrôle améliorés. La meilleure preuve de ses performances : il se trouve dans le sac de Phil Mickelson, maître du petit jeu et dernier lauréat du British Open. En versions 60° et 64°.Infos : www.callawaygolf.com

… et version driver !Voici le nouveau driver de Callaway ! Baptisé « Optiforce », il met l'accent sur l'aérodynamisme et la légèreté. Les ingénieurs de la marque américaine ont réduit la friction de l'air de 23 % par rapport au « X Hot Pro ». Le grip et le shaft ont également fait l'objet d'un allègement. Le modèle est décliné en version Tour et en version standard.Infos : www.callawaygolf.com

Sur terre et sous l'eauPrésentée à Bâle 2013, la montre de plongée « OMEGA Seamaster Planet Ocean 600M GoodPlanet » a été conçue pour les aventuriers de l'extrême et assure une étanchéité allant jusqu'à 60 bar (600 m). Un garde-temps innovant créé en l'honneur de la fondation GoodPlanet et de ses précieux travaux pour l'environnement et l'écosystème marin.Prix : 8 000 euros.Infos : www.omegawatches.com

« Breakfast at Tiffany's »Le joaillier le plus glamour du Lower Manhattan a ouvert une boutique boulevard de Waterloo, à Bruxelles. L'occasion de (re)découvrir les multiples facettes d'une griffe joaillière qui a fait du diamant (blanc) l'une de ses plus belles expressions; bagues de fiançailles en platine, or blanc et diamants.Infos : www.tiffany.com

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Hommage à Paul NewmanÀ Baselworld 2013, Rolex a présenté une nouvelle version prestigieuse du chronographe « Oyster Perpetual Cosmograph Daytona Platinum », modèle emblématique créé en 1963. Pour la première fois, cette montre de légende est entièrement habillée de platine, le plus noble des métaux précieux; avec lunette « Cerachrom » monobloc couleur marron et cadran bleu glacier.Prix : 61 640 euros - Infos : www.rolex.be

Haute technicitéL ibrement insp i rée d 'une ancienne montre à gousset à aiguilles télescopiques, la montre « Ovale » s'inscrit dans la tradition de haute horlogerie de la manufacture Parmigiani Fleurier. Le point culminant de cette nouvelle collection est indéniablement la complication Pantographe (aiguilles qui se « plient » afin de suivre la forme elliptique du boîtier en or blanc, cadran « grain d'orge »). Une montre résolument masculine en dépit des courbes. Infos : www.parmigiani.com

United : la classe anglaiseMarque anglaise de matériel de golf spécialisée dans la réalisation de clubs et accessoires de qualité, United fait son chemin. La production est contrôlée électroniquement pour une conception précise. La philosophie de la marque : utiliser les meilleurs matériaux afin de créer des clubs qui raviront les amateurs de belles finitions. La marque offre également des solutions de personnalisation élevées, en d'autres termes, chaque joueur a la possibilité de choisir son club de golf et de l'adapter à ses mesures et à ses exigences (longueur, lie, grip). La série United Heritage, série limitée en fers et bois, propose l'Union Jack dans la cavité de la face.Infos : www.prostargolf.com

Le grip IguanaIguana Golf est une marque made in UK, spécialisée dans la création de grips de qualité, confortables, rencontrant le niveau de performances escompté par les joueurs les plus assidus. Elle propose une large variété de couleurs, classiques ou extravagantes. La technolgie A.R.T. est utilisée afin de réduire le « torque » du grip, tout en absorbant les vibrations indésirables issues de frappes décentrées ou provenant de mauvais lies de balle. Design ergonomique pour une traction optimale du club lors du swing. Infos : www.prostargolf.com

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Thomas Levet swingue pour la Société GénéraleLa Société Générale Private Banking est de plus en plus active dans les coulisses du golf international. Partenaire de la Fédération Française de Golf et de l'Evian Masters, elle soutient également plusieurs champions comme l'Argentin Angel Cabrera, l'Indien Jeev Mikha Singh et les Français Christian Cevaer et Thomas Levet. Ce dernier était d'ailleurs récemment présent au Golf de Palingbeek, près d'Ypres, pour un clinic proposé aux clients belges de la banque. Comme de coutume, le joueur français a impressionné son auditoire par son talent et son charisme.Infos : www.privatebanking.societegenerale.com

St. James à LondresEnvie d'un week-end épicurien, mélange de shopping et de culture, à Londres ? Sis à Waterloo Place, entre Trafalgar Square et Regent Street, le « Sofitel London St.James » a pignon sur rue dans l'un des quartiers les plus connus et les plus recherchés de la capitale. L'immeuble classé — qui était dans le passé le siège de la banque Cox's & King's — fait partie du patrimoine de la couronne d'Angleterre. Proche des hauts lieux de la capitale, Buckingham Palace, St. James Palace, St James Park, le Mall et la plupart des traditionnels clubs anglais, l'hôtel est idéalement situé et doté d'un spa de la dernière génération. Sa proximité immédiate avec les théâtres du West End et les boutiques les plus élégantes de Jermyn Street et de Bond Street en fait aussi une adresse de choix pour une clientèle de qualité.Infos : www.sofitel.com

Smart for JeremyLa Smart for Jeremy est désormais autorisée à circuler sur les routes. Cette version arty de la Smart emprunte au concept-car son élément stylistique majeur, à savoir les ailes qui prennent racine dans le hayon. Imaginée par le styliste anglais Jeremy Scott, il s'agit d'un coupé animé, au choix, par le moteur « electric drive », qui ne rejette aucune émission locale, par le moteur « electric drive BRABUS » ou par le puissant moteur essence « BRABUS » de 75 kW. En série limitée. Prix : 33 000 euros.Infos : www.smartbelgium.bewww.media.mercedes-benz.be

Scatola del Tempo : le savoir-faire italienMarque italienne spécialisée dans la fabrication de boîtes avec rotor pour montres automatiques, Scatola del Tempo est la référence absolue. Du très haut de gamme. Tout est fabriqué en Italie par des artisans qui travaillent le cuir et le bois précieux. Il existe une gamme très large de produits vendus en exclusivité, à Bruxelles, par la Mai-son Degreef. Ici, le modèle « 7RT Over Size », contenant trois rotors, plus un espace de rangement pour quatre montres de grand diamètre avec bracelet cuir ou métal et un compartiment supplémentaire.Infos : www.scatoladeltempo.com

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Eurostar toujours plus viteEurostar fêtera, en 2014, son vingtième anniversaire. Depuis 1994, la compagnie ferroviaire a transporté plus de 130 millions de voyageurs. Davantage qu'un moyen de transport, elle est devenue un accélérateur d'échanges, véritable trait d'union entre le continent et le Royaume-Uni. Le temps de trajet est désormais de moins de 2 h entre Bruxelles et Londres (dix trains par jour) où le voyageur débarque à St. Pancras International, au cœur de la capitale anglaise. Infos : www.eurostar.com

Dépaysement de proximitéIl n'est pas toujours nécessaire de partir au bout du monde pour se ressourcer. Les Thermes de Boetfort et de Grimbergen, dans les environs de Bruxelles, proposent ainsi différents soins qui combleront les épicuriens. Parmi les nouveautés à la carte, mentionnons le massage thaï des pieds et des mollets, le massage japonais du visage et de la tête, le massage aux tampons de coco chauds et le massage corporel à l'huile de romarin. Les deux centres proposent également plusieurs saunas, une piscine, un jacuzzi, un hammam et divers espaces de relaxation.Infos : www.thermae.com

Colsaerts pense à la relèveEn marge de sa carrière, Nicolas Colsaerts pense également à l'avenir du golf belge. Avec l'aide de tout son staff, il vient ainsi de créer le « Nicolas Colsaerts Coaching Team » qui réunit huit jeunes espoirs du swing national âgés de 10 à 12 ans. « Lors d'un récent clinic donné à des jeunes, j'ai vu tellement d'yeux briller que cette initiative s'imposait. L'idée est d'encadrer ces jeunes talents dans leur progression, tant sur le plan sportif que personnel », explique le champion bruxellois. Pour relever le défi, ces « Juniors Bombers » bénéficieront de l'aide de Michel Vanmeerbeek (coaching), de Vincent Borremans (gestion), de Blaise Erpicum (kiné) et de Richard Vanmeerbeek (préparation physique). Différents entraînements sont planifiés tout au long de l'année. Pour financer cette opération aux allures de mécénat, le « NCCT » peut compter sur l'aide de la société de gestion de portefeuille 2PM, sponsor de Colsaerts.

La suite la pluschère du monde ?« And the winner is » : la suite « Royal Penthouse » du « President Wilson Hotel », à Genève. Pour le prix, vous disposez de la totalité du dernier étage (1 680 m2), avec vue sur le lac Léman et le Mont-Blanc, mais aussi d'une terrasse, d'un billard, d'un piano à queue, d'un fitness privatif, d'un écran cinéma… Pour plus de tranquillité : l'ensemble des fenêtres est composé de verre pare-balles et les portes sont blindées.Prix : 45 500 euros/nuit.Infos : www.hotelpwilson.com

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Avec la création au Chili de Casa Lapostolle, la famille Marnier-Lapostolle a su allier le savoir-faire français à une série de terroirs locaux tout simplement exceptionnels; ceci, aussi bien en termes de climats que de sols. Avec, à l'arrivée, une série de crus séduisants qui sont élaborés dans le respect de l'agriculture biologique mais aussi de la biodynamie.

Par Philippe Bidaine

Lapostolle :

Pour les amateurs de produits de qualité, le nom Lapostolle est indéfectiblement lié à celui du célèbre Grand Marnier. La famille Marnier-Lapostolle est, en effet,

propriétaire de la fameuse liqueur mais égale-ment du château de Sancerre. Or, en 1994, cette même famille a décidé d'investir au Chili, dans l'idée d'associer le savoir-faire viticole français et le magnifique terroir chilien afin de produire des crus uniques en leur genre. En effet, caractérisé par un climat très doux rafraîchi par des brises océaniques, par l'absen-ce de phylloxéra et par une pluviosité quasiment exclusivement hivernale, le Chili propose des conditions de travail extraordinaires pour élabo-rer des vins magnifiques. Forte d'un savoir-faire séculaire, la famille Lapostolle a su jouer des dif-férentes régions et de leurs particularités clima-tologiques et pédologiques afin de permettre à

séduisant, bio etbiodynamique !

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différents cépages de s'épanouir au mieux.Avec des tailles particulièrement soignées, une veille de tous les instants sur les maturités, des récoltes exclusivement manuelles en petites caissettes et un tri extrêmement rigoureux des vendanges, le succès ne pouvait être qu'au rendez-vous…Ainsi, c'est dans la région de Casablanca que le chardonnay a tout naturellement trouvé sa place avec le vignoble d'Atalaya. Planté en 1996 sur un terrain volcanique très pauvre et fortement pen-tu, qui stimule la vigueur de la vigne, celui-ci, qui recouvre quelque 67 ha, est à l'origine de la remarquable Cuvée Alexandre, partiellement fermentée en bois et partiellement en cuve inox, ceci afin de garder la fraîcheur du fruit.Tandis qu'une petite proportion de pinot noir est également pro-duite dans ce vignoble, le Casa Chardonnay en est également issu à 100 %.Le navire amiral de la famille est toutefois le vignoble Apalta, dont les 185 ha sont situés dans la val-lée d'Apalta, en fait dans la sous-

région Colachagua de la vallée de Rappel. Les sols y sont sablés et orientés vers le sud – n'oublions pas que nous sommes dans l'hémisphère Sud et que cela signifie fraîcheur ! – positionnés sur de profondes couches argilo-calcaires. Celles-ci conservent assez d'humidité pendant la saison chaude, permettant de ne pas devoir irriguer. A l'arrivée, on se retrouve ainsi avec des vins d'une concentration en fruit exceptionnelle, sans doute la plus spectaculaire du Chili.

Bio !Les productions les plus remarqua-bles de ce vignoble sont sans aucun doute le célèbre Clos Apalta, ainsi

que la Cuvée Alexandre Merlot et Cabernet Sauvignon. Précisons que le Casa Merlot est, lui aussi, en partie alimenté par la vallée d'Apalta, les autres raisins pro-venant du reste de la vallée de Colchagua. Le Casa Sauvignon Blanc et la Cuvée Alexandre Syrah proviennent tous les deux exclusivement du vignoble le ▼

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De Coninck Waterloo :Chaussée de Bruxelles 37, 1410 Waterloo - Tel. : 02 353 07 [email protected] - www.deconinckwine.com

De Coninck Ixelles :Avenue du Pesage 1, 1050 Bruxelles - Tel. : 02 640 44 65

De Coninck Stockel :Avenue Orban 3, 1150 Bruxelles - Tel. : 02 772 40 65

De Coninck Wemmel :Place Cdt Deblock 21, 1780 Wemmel - Tel. : 02 460 44 65

Las Kuras Estate dont les 118 ha situés dans la vallée de Cachapoal. Cet ancien lit de rivière se caractérise par ses gros galets qui, en faisant irré-sistiblement penser à la vallée du Rhône, assurent un excellent drainage des sols. La proximité des Andes assure, en outre, des nuits bien fraîches, qui jouent ainsi sur les maturités en permettant la production de fruits dotés d'une belle acidité, cette fraîcheur étant toutefois mesurée grâce à la chaleur emmagasinée par les galets durant la journée et qui se libère la nuit, protégeant le système radiculaire de l'air trop froid descendu des montagnes. A l'arrivée, on trouve ainsi de petits raisins à la peau épaisse et aux intenses caractéristiques variétales. C'est de là que provient essentiellement le Casa Cabernet, le reste venant, lui, de la vallée de Colchagua.Mais évoquer la maison Lapostolle implique de ne pas oublier une de ses caractéristiques principales, à savoir que la totalité de la gestion des trois vigno-bles se fait en respectant les principes de l'agricul-ture biologique mais aussi de la biodynamie. Ainsi, les vignobles Lapostolle représentent, en surface, 9,3 % de tous les vignobles certifiés « bio » au Chili mais également 83,7 % de la totalité des vignobles certifiés biodynamiques dans le monde par l'asso-ciation Demeter International, ces trois vignobles étant sans aucun doute les trois plus grands domai-nes biodynamiques de la planète !Des produits exceptionnels, donc, distribués dans notre pays par l'excellente maison De Coninck et qui méritent assurément de dépasser le cadre des seuls amateurs de vins du Nouveau Monde.

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Calibre LC 651-24h,Grande Date

Indication Jour & Nuit2ième fuseau horaire

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150 ans d’artisanat sans égal, se dévoilent dans une montre exclusive

le tsar Nicolas II avec un fusil de chasse manufacturé Lebeau-Courally

Depuis 1865, la maison Lebeau-Courally est réputée pour produire les plus prestigieuses armes de chasse, répondant aux critères de qualité les plus exigeants. Ces créations ont été soigneusement manufacturées pour les grands de ce monde, comme le tsar Nicholas II de Russie ainsi qu’un grand nombre de maisons royales.

La manufacture trouve son origine à Liège et cultive depuis sa naissance le savoir-faire artisanal ainsi qu’un esprit d’indépendance. Grâce au rachat en

2010 par la famille Joris Ide, Lebeau-Courally peut envisager sereinement la continuité à long terme de ses valeurs culturelles.

Tout l’héritage de Lebeau-Courally se traduit désormais dans une collection de montres aux calibres raffinés, manufacturés dans le canton de Bern en Suisse. Plusieurs détails subtils réfèrent sans ambiguïté au monde de la chasse. Toutes nos collections horlogères sont produites en quantités limitées et numérotées individuellement pour vous garantir la possession d’un garde-temps unique à grande valeur ajoutée.

Knokke ZouteFlagship StoreKustlaan 179 8300 Knokke ZouteT +32 50 62 91 33www.lebeau-courally.com

Brussels I LeysenPlace du Grand Sablon 32

1000 BruxellesT +32 25 13 62 60

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Liège I DesitterRue des Dominicains 15-17

4000 LiègeT +32 42 22 36 76

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Hasselt I HelevenKapelstraat 483500 Hasselt

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Kortrijk I NysLange Steenstraat 20

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Petite balade jurassienne, à la découverte d’une région aussi célèbre pour ses fromages que pour ses vins, au milieu des vignes et des vaches montbéliardes.

Par Philippe Bidaine

Parmi les grandes régions gastronomi-ques françaises, la région du Jura occupe une place toute particulière dans le cœur des hédonistes. Par ses magnifiques

paysages tout d’abord. Et puis bien entendu pour les remarquables richesses gourmandes qu’elle accumule. Je n’évoquerai pas dans ces lignes la merveilleuse charcuterie locale, incarnée -c’est le cas de l’écrire ! – par la fameuse saucisse fumée de Morteau ou encore la délicieuse Montbéliard… Non, j’ai décidé d’évoquer ici un fromage… Oh, pas le fabuleux morbier ni non plus le succulent bleu de Gex. Mais bien le comté, véritable roi de la gastronomie franc-comtoise.Longtemps appelé « gruyère », dont il est un très proche parent, puis « gruyère de comté » et enfin « comté », ce produit de caractère présente la

caractéristique de ne pouvoir être confec-tionné qu’avec le lait des vaches montbé-liardes et, à la mar-ge, de la simmen-tal française, qui représente à peine 5 % du cheptel.Archétype du fro-mage au lait cru à pâte pressée cuite, le comté se présen-te en meules d’une quarantaine de kilo, qui nécessitent chacune la mise en œuvre d’environ 450 l de lait ! La taille des élevages anciens, souvent d’une petite dizaine

Aux rythmesdu comté et du

vin jaune...

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de vaches, voire moins encore, ne permettait pas aux paysans de disposer de suffisamment de lait pour faire un seul fromage sur la journée. Ceci les a très tôt amenés à se regrouper pour pouvoir obtenir chaque jour au moins la quantité néces-saire et à ainsi faire fructifier leur travail, d’où le nom de « fruitière » donnée à ces installations qui allaient constituer, dès le XIVe siècle, le fondement du mouvement coopératif.Si ce principe de fruitière est aujourd’hui nette-ment plus productif, entre autres en raison de la taille moyenne des élevages qui a sérieusement augmenté, la méthode de travail reste la même. Le lait est toujours récolté dans plusieurs fermes, ce qui fait qu’il n’existe donc pas de comté « fermier ». En effet, dans la réglementation française, cette dernière dénomination est réservée aux produits élaborés à partir du lait d’une seule exploitation.Cet ensemble de lait, donc, est assemblé et mis doucement à réchauffer puis à cailler sur base de l’ajout d’un peu de présure de veau. Le caillé est alors finement divisé mécaniquement en petits grains et l’ensemble est porté à plus de 53 °C. Le résultat est alors brassé une bonne demi-heure à cette température avant d’être soutiré et coulé dans des formes où il va à la fois être égoutté et pressé pendant au moins six heures. En fin de par-cours, les fromages, encore souples et blancs, par-tent d’abord en pré-affinage au sein de la fruitière même et ensuite en véritable affinage chez des spécialistes qui rassemblent une immense quantité de fromage venu d’un peu toutes les fruitières.C’est dans ces caves ou entrepôts dont certains rassemblent plusieurs dizaines de milliers de meules sur des hauteurs atteignant parfois celle de trente fromages - toujours déposés sur des planches d’épicéa - que le comté va prendre tout son caractère, ceci pendant un minimum de 4 mois mais souvent près d’une année, voire dans certains cas, pour une durée qui dépasse allègre-ment les 24 mois. Il faut avoir vu au moins une ▼

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fois dans sa vie ces véritables « cathédrales » fromagères dans lesquelles les fromages sont régulièrement retournés et frottés à la « morge » (un mélange de saumure et de flore bactérienne naturelle) pour arriver à maturité parfaite. Pré-cisons qu’aujourd’hui, cette opération n’est plus assurée manuellement, d’impressionnants robots ayant été mis au point pour effectuer le travail avec constance et régularité. Le goût et l’aspect du fromage seront au final le résultat d’une multitude de facteurs : type de nourriture du bétail (nature ou foin, mais jamais ensilée), période de la traite (le compté d’été est plus jaune que le comté d’hiver), longueur de l’af-finage (plus l’affinage sera long, plus le caractère sera marqué.Avec, à l’arrivée, des fromages très versatiles, capables de plaire aussi bien aux amateurs de douceur qu’à ceux plus enclins à un produit de caractère corsé, ceci tantôt sur un simple pla-teau, tantôt sur dans le cadre de préparations nettement plus élaborées…Et dans les verres ? Si le comté présente l’énorme avantage de s’associer harmonieusement avec une impressionnante collection de boissons, allant de la plupart des vins à de nombreux types

de bières, son compagnon naturel – et local- reste tout de même le fameux vin jaune. Pour mémoire, il s’agit d’un vin résultant de la vinifica-tion du cépage savagnin et dont les fûts ne sont pas « ouillés », c'est-à-dire remis à niveau après l’évaporation de la fameuse « part des anges » qui résulte de l’évaporation. Résultat : en contact avec l’oxygène, le vin subit des transformations chimiques qui sont tempérées par le développe-ment, en surface, d’un voile de moisissure qui, combiné à l’oxydation, procure une saveur mer-veilleuse, dans des nuances de noix et de cham-pignon, un peu dans l’esprit des grands Xérès qui sont élaborés dans le même type de procédu-res. D’une longévité exceptionnelle – ils peuvent allègrement dépasser le siècle, voire plus – les vins jaunes, dont l’appellation la plus célèbre est château-chalon, sont toujours vieillis minimums six ans en fût et présentés dans des bouteilles de 62 cl, les fameux « clavelins », qui remontent à l’époque de l’occupation espagnole.A l’arrivée, voici bien le plus noble compagnon du comté mais aussi l’ingrédient indispensable d’une autre grande recette locale : l’incontournable pou-larde au vin jaune et aux morilles. A faire suivre bien entendu d’un beau morceau de comté !

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LeBron James

d'Audemars PiguetElle a marqué notre époque par sa technicité

et par sa capacité à se régénérer, un peu pareille et chaque fois différente. A tel point que la « Royal Oak Offshore » est devenue la montre iconique des plus grands sportifs de la planète. Aujourd'hui, c'est au basketteur

LeBron James qu'elle rend hommage.

Par Raoul Buyle

Précision, perfection, élégance, force, exclusivité, en un mot exigence, tels sont les valeurs communes et l'idéal que se partagent l'art du sport et l'art

horloger. Tous deux ne constituent-ils pas une forme d'expression technique encadrée à la fois par la passion et par un ensemble de règles précises, réfléchies et évolutives. Pour célébrer les accomplissements d'un des plus célèbres basketteurs de son temps, Audemars Piguet a créé un modèle très spécial en édition limitée : le chronographe « Royal Oak Offshore LeBron James ». une montre « aux limites du possible ».

Un basketteur de génie« Dans mon activité de basketteur professionnel, je cherche toujours à me dépasser, année après année. C'est vraiment le point commun avec Audemars Piguet, qui essaie toujours de se perfectionner et d'innover. Lorsque la manufacture crée une montre, elle le fait pour que le public l'apprécie, et c'est également mon objectif lorsque je joue un match de basket », confie LeBron James. Sa carrière

à 'heure

Chronographe « Royal Oak Offshore Lebron James »

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la montre est l'expression horlogère des deux facettes de lebron James : un condensé de testostérone et un raffinement subtil.

débute à Akron (Ohio). Ses performances sur le terrain sont telles qu'elles susciteront très vite une longue liste de superlatifs. A peine sorti du lycée, LeBron est sélectionné par les Cleveland Cavaliers en 2003 et établit aussitôt un record : plus grand nombre de points marqués par un joueur engagé en NBA lors de son premier match. Il sera ensuite élu deux fois meilleur joueur (MVP) du All-Star Game et se fera connaître pour son incroyable puissance physique doublée d'une agilité remarquable. Il a également à son actif trois médailles olympiques – le bronze, en 2004, et l'or, en 2008 et en 2012.

Recherche de la perfection« Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les montres mais c'est grâce à un ami et mentor que j'ai découvert la marque Audemars Piguet », dit LeBron James. « Lors de ma première visite dans la manufacture, au Brassus, j'ai été impressionné en découvrant le nombre d'étapes et de personnes impliquées tout au long du processus de création d'une montre, de la conception au produit final. Cela demande énormément de compétences techniques et de patience ! »Descendante de l'iconique « Royal Oak », la « Royal Oak Offshore » est devenue l'une des montres de sport les plus prisées au monde. Jusque dans ses moindres détails, la « Royal Oak Offshore LeBron James » marie la virilité résolue du légendaire basketteur et le design audacieux qui caractérise la « Royal Oak Offshore » depuis son lancement, il y a 20 ans. L'or rose du boîtier et son bracelet

LeBron James porte le chronographe Audemars Piguet créé pour lui

Mouvement mécanique à remontage automatique avec indication des heures et des minutes par des aiguilles, petite seconde, affichage de la date et fonctions de chronographe

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en croco lui confèrent un aspect luxueux et soulignent sa puissante géométrie, que vient contrebalancer le lustre doux de la lunette en titane. La richesse de l'association de l'or rose et du métal gris est soulignée par le cadran gris motif « méga-tapisserie », orné de chiffres appliqués et

LeBron James Family Foundation La LJFF a pour ambition d'aider les élèves afin qu'ils sortent diplômés du lycée. A travers des programmes sportifs, du soutien scolaire et/ou de la fourniture de livres, elle étend ses activités pour permettre aux élèves de rester sur les bons rails et de bénéficier du nécessaire pour accéder à des diplômes, la base la plus solide pour réussir dans la vie. Au cœur de cette

fondation : la « Promesse », un engagement pris par chacun des participants et par LeBron lui-même : « Ainsi, ils promettent de bien travailler à l'école, d'écouter leurs professeurs, de prendre part à la vie communautaire et de se maintenir en forme. Et je leur fais moi-même une promesse, celle de continuer à être leur mentor… sur le terrain et en dehors. »

d'aiguilles en or. une touche de luxe discret vient s'ajouter sous forme de diamants sertis dans le poussoir en céramique noire.

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Cartier,13 rue de la Paix

Assemblage des derniers éléments d'un bracelet en platine et diamants

Bague en or gris, tourmaline brune, obsidienne et brillants

D'accord, la haute joaillerie ne concerne qu'un millier de femmes (très) privilégiées dans le monde mais elle fait rêver tant d'autres. Mieux, elle donne le ton, tant au point de vue créatif que technique, quitte, ensuite, à être déclinée en bijoux… beaucoup plus accessibles. Rencontre avec Jacqueline Karachi, chez Cartier.

Par Raoul Buyle

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Au royaume de l'hédonisme laser, l'appel du luxe justifie les dépenses les plus extravagantes. Indécence ? Futilité ? Sans doute mais pas tant que ça.

Les joailliers sont d'abord des artisans virtuoses, peut-être même des artistes, capables de créer de si jolis petits « objets ». « Cartier, ce magicien subtil qui fait tenir de la lune en morceaux sur du soleil en fil », écrivait Jean Cocteau. Immersion grisante au 13 rue de la Paix pour découvrir avec la directrice du studio de création la nouvelle col-lection haute joaillerie de Cartier.

s'il fallait définir votre manière de créer un bijou ? Jacqueline Karachi : « Ce qui est important, c'est que le bijou raconte une histoire. Ce ne sont pas juste de l'or et des pierres précieuses. Il faut que le bijou évoque un souvenir, un moment spécial, une personne. Nous essayons toujours d'y intégrer symboliquement des notions comme le bonheur, l'amour ou la fidélité. »est-ce d'abord l'idée ou une pierre qui détermine le bijou ?« Les deux, je suppose. Disons qu'en haute joaillerie, ce sont souvent l'éclat, la rareté et le mystère d'une pierre qui sont à la base du dessin et qui révèlent les lignes conductrices lors de la création du bijou. Le créateur est en quelque sorte au service d'une gemme précieuse et le bijou viendrait s'articuler autour d'une ou de plusieurs pierres spectaculaires. Sans compter que les pierres se mettent en valeur mutuellement. »le thème de la collection ? « L'Odyssée de Cartier » ou le parcours d'un style qui nous emmène dans un fabuleux voyage aux confins de l'Afrique et de l'Asie. une fois encore, notre moteur a été la curiosité ! La collection (135 pièces) présente un mélange créatif de gemmes précieuses et semi-précieuses : le quartz rutile, les grenats mandarins et l'obsidienne côtoient les diamants, les opales et les saphirs « padparadscha ».pour la première fois, l'afrique semble très présente dans cette collection ?« Par une sélection de pierres bien appropriée aux tonalités ambrées de savanes africaines ou en contrastes (diamants blancs et onyx noir) librement inspirés des parures Massaï, j'ai exploré la culture

un beau bijou, un bijou réussi, est un bijou porté. ce n'est pas fait pour rester dans un coffre !

Jacqueline Karachi

▼ C'est « la pièce » de la collection : bracelet en or gris, brillants et cristal de roche avec un diamant forme poire DIF de 64 carats

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Cartier, 13 rue de la Paix : vue de l'escalier et de la Galerie des Salons

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africaine au caractère sauvage et primitif. D'autre part, comme souvent dans le patrimoine Cartier, le thème ''animal'' (zèbre, tigre, serpent) est aussi très présent. D'autres bijoux de la collection prolongent cette ''Odyssée'' en Inde, où les gemmes acidulées et les émeraudes gravées renvoient de généreux reflets orientaux, et en Arabie, où l'art islamique est mis en valeur avec des aigues-marines, des diamants roses et des saphirs bleus. »Vous avez la réputation d'innover, d'inventer de nouvelles matières ?« un créateur est là pour faire des choses qui n'existent pas encore, pour repousser les limites. Par exemple, le collier tressé et torsadé en micro-perles de grenat enfilées est une vraie prouesse technique. Idem pour cette parure d'inspiration indienne en ''dentelle'' d'or, de diamants et de béryls jaunes. »Vos créations font aussi directement référence au patrimoine cartier ?« Oui. Vivre avec son temps, c'est faire la meilleure utilisation de notre mémoire et prendre le risque de l'invention. L'étude du passé est nécessaire mais pour réinventer le présent. »de tels joyaux ont-ils la vocation d'être plus tard déclinés en bijoux plus accessibles ? « Non. Techniquement, cela ne serait pas possible. La création de ces bijoux (uniques) demande des heures et des heures de travail. On ne peut pas « démocratiser » des pièces comme ça car la façon est absolument inouïe. Par contre, s'ils inspirent d'autres créateurs pour en faire d'autres bijoux, pourquoi pas ? »chez cartier, c'est brief serré ou carte blanche ?« La maison nous laisse une liberté totale. Il faut dire que nous partageons le même amour des très beaux objets, des très belles pierres, une certaine forme d'irrévérence vis-à-vis des conventions et ce besoin de prendre des risques pour se dépasser dans l'excellence. Et puis, nous avons le même amour pour le travail d'atelier. »portez-vous les joyaux que vous créez ?

« Jamais. Ils ne sont pas faits pour moi ! J'ai trop de respect pour ces objets-là et pour la maison que je représente pour oser les porter. »

Quel est le comble de la préciosité ?« La rencontre de la technique, de l'esthétique

et de la rareté. »

L'artisan accroche le fil du premier rang de perles sur le pendentif central du collier ; collection « L'Odyssée de Cartier »

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Raidillon, c'est le nom d'une marque de chronographes née de la passion de Bernard Julémont pour la course automobile, les rallyes et la pole posi-

tion. Le Raidillon, c'est le nom de l'enchaînement (virages) le plus célèbre de Spa-Francorchamps, sans doute le circuit préféré des pilotes en raison de la variété de son tracé et de sa technicité. C'est, d'ailleurs, sur ce circuit que les premières montres Raidillon ont été présentées en juin 2001. Aussi sensible au moteur qu'à la beauté de la carrosserie, cet amateur de belles mécaniques est aussi un amoureux de haute horlogerie. Aussi

en pole positionRaidillon

Raidi l lon 42 mm Automatique cadran jaune orné du logo de l'équipe nationale belge créée en 1955

Bernard Julémont

Présenté à Bâle 2013 : chronographe automatique 5 ATM avec guichets jour et date, boîtier en acier; une large bande orange bordée d'un fin liseré gris traverse verticalement le cadran de 11 h, avec trois compteurs

Belges et fiers de l’être ! Issus de la passion de la course et des automobiles, les montres et chronographes

Raidillon alignent les séries limitées.

Par Raoul Buyle

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a-t-il lancé le pari (fou) de créer une marque de montres à l'identité belge intégralement vouée à l'automobile : Raidillon. Des montres au design innovant made in Belgium, animées par un mouvement suisse mécanique (ETA ou Valjoux 7750) à remontage manuel ou automatique. De petites mer-veilles d'esthétisme et de technicité qui s'inscrivent dans l'air du temps – à savoir une allure sport chic et un rapport qualité/prix avantageux – sans renier la tradition horlogère dont elles sont issues.

Raidillon, 32 Galerie de la Reine, à Bruxelles

Le mythique circuit de Spa-Francorchamps

En 2013, Raidillon rend hommage à la « Jamais Contente » en créant un nouveau chronographe à ses couleurs; construite par l'ingénieur belge Camille Jenatzy, surnommé le « Diable Rouge » à cause de sa barbe rousse et de son caractère nerveux, la « Jamais Contente » était une voiture de course avec deux moteurs électriques, le premier véhicule automobile à avoir franchi le cap des 100 km/h…en 1899; chrono automatique 10 ATM avec guichets jour et date

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En série limitée Particularité de la marque : comme lors des courses à Francorchamps qui accueillent cin-quante-cinq voitures, chaque modèle – numé-roté – est édité en série limitée à cinquante-cinq exemplaires, pas un de plus. Et il n'y a pas de n°13 (banni du sport automobile) ! Par contre, il y a un numéro 0 pour arriver à cinquante-cinq pièces. Pour-quoi 55 ? Liaison au monde de l'automobile oblige. 55 est la capacité maximale de bolides admis sur le circuit de Francorchamps par la FIA. 1955 voyait également la naissance de l'équipe nationale belge en sport automobile. Rappelons que Raidillon a été partenaire officiel des 24 Heures de Francorchamps durant cinq ans, chaque pilote de l'équipage victorieux recevait un chronographe Rai-dillon sur le podium. Aujourd'hui, la marque se renou-velle sans cesse et chaque année voit la naissance de nouveaux modèles répartis en plusieurs collec-tions dont la « rareté » détermine le caractère exclu-sif : Casual Friday, Black Tie, Night Panel, Timeless, Cruise, Havana, Racing. Entre autres ambassadeurs de la marque, Ari Vatanen et Eric Van De Poele.

Swiss Made Instrument stylé au même titre que les compteurs du tableau de bord, la montre Raidillon est de gran-de taille (cadran de 38 à 48 mm), d'allure sportive et plutôt masculine. Précisons que le caractère purement masculin des montres Raidillon fait par-tie du passé. D'abord, parce que certains poignets féminins s'accommodent très bien de cette montre d'homme. Ensuite, parce que la marque a sorti un modèle automatique dame avec cadran de 32 mm. Raidillon annonce également la production de « com-plications horlogères » dont un chronographe à rat-trapante parfaitement en phase avec l'ADN de la

3 questions à Bernard Julémont, fondateur et directeur de la marqueles montres raidillon ont une identité forte, qu'est-ce qui change principalement ?« La variation du jeu cadran/aiguilles, avec notam-ment l'apparition de modèles aux cadrans colorés (rouge, orange, bleu, ivoire), dont les piqûres des bracelets sont assorties aux chiffres inscrits sur le cadran. Ainsi limitées, les montres Raidillon sont un must pour celui qui les porte. » Vous ne lésinez pas sur les moyens pour en faire un produit haut de gamme ?« Exact. Pour habiller nos montres, on a choisi des bracelets en cuir précieux réalisés à la pièce, pres-que sur mesure, dans un atelier (belge) qui travaille pour les plus grands noms de la haute horlogerie : la société Lic, à Ostende. » une ambition belge ou internationale ?« Les montres Raidillon sont vendues à Bruxelles dans la seule boutique en nom propre (Galerie de la Reine) mais aussi distribuées à travers le monde dans un réseau dynamique des boutiques multi-marque… jusqu'au Mexique. »

En golf aussi !Raidillon a également pignon sur green. La marque horlogère parraine ainsi deux des meilleurs gol-feurs français : Alexander Levy et Julien Guerrier. Cette année, elle était également l'un des spon-sors de référence du Najeti St.Omer Open, tournoi comptant pour l'European Tour.

L'équipe officielle Raidillon lors du Pro-Am de St.Omer : Barry Stamps, Alexander Levy, Michael Jones et Philippe Chabeau

marque : exclusivité, innovation, design. Au Salon de Bâle, Raidillon avait déjà présenté

une montre à complication, la « Jauge », avec réserve de marche et second fuseau horaire. Les cinquante-cinq exemplaires de ce modèle

original ont été vendus (presque) directement. Son cadran typé rappelait celui des compteurs d'un tableau de bord de voiture de course, avec comp-teur à 6 h indiquant l'autonomie de la montre. Ce modèle baptisé « Equipe nationale belge » reprenait le logo de l'écurie créée en 1955. La couleur des voitures de l'écurie nationale était alors le jaune. une couleur qui n'est pas passée inaperçue.

Infos : www.raidillon.com

Raidillon Marron galvanique 55 orange

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