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LE MAGAZINE DE LA TRADITION ET DU PLAISIR T R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 2 - N U M É R O 4 3

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Le Magazine de La Tradition et du plaisir - AUTOMNE 2012

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L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 2 - N U M é R O 4 3

En automne, le poète a toujours raisonL’automne frappe à la porte. Les rayons du soleil se font plus timides et les feuilles des arbres tombent sur les villes. L’automne, c’est le temps des poètes et de la nostalgie. Les journées se font plus courtes et les robes, plus longues. On s’apprête à changer, à la fois, d’heure et de garde-robe. Mais on fait place à l’imagination…Pour les épicuriens, comme pour les lecteurs de « Members Only », la saison recèle, en effet, mille et un secrets. Mille et un bonheurs. Elle symbolise, il est vrai, à sa façon, la feuille de route du magazine basé sur la tradition et le plaisir.Le golfeur ne s’y trompe pas. Même si les feuilles mortes se ramassent à la pelle sur les fairways, le swing automnal dégage un charme à nul autre pareil tant la nature est belle et lumineuse. Mais l’automne, c’est aussi le moment choisi par les gastronomes pour déguster, à la sauce maison, les meilleurs gibiers accompagnés de quelques grands crus. Et c’est, aussi, une invitation à la découverte de nouvelles destinations proches ou lointaines, histoire de se ressourcer avant l’hiver.Ce numéro de « Members Only », parfumé de l’air du temps, est fidèle à sa philosophie. Le golf lui sert de fil rouge avec des escales sur quelques parcours magiques du côté de Monte-Carlo, de la Catalogne ou de la République dominicaine. Les comptes-rendus des différents événements qui ont marqué l’été sur les greens. Mais aussi, bien sûr, une évocation historique de la Ryder Cup qui, fin septembre, va attiser les passions de tous les férus de swing. C’est la compétition de référence par excellence !Au fil des pages, le lecteur aura, aussi, le privilège de prendre le volant de quelques belles voitures, à l’instar de celles, miniatures, qui ont été exposées récemment à l’Autoworld du Cinquantenaire. Et il retrouvera ses rubriques habituelles axées sur la gastronomie, l’œnologie, la mode ou la beauté. Des bons plans, de belles marques, de belles histoires. Et plus, si affinités…« Members Only » a fêté, cette année, ses dix ans. La rédaction est fière d’emmener, chaque trimestre, ses lecteurs sur une autre planète où tout est luxe, calme et volupté. En cette période où la morosité s’invite dans bien des conversations, il est, parfois, utile de faire la sourde oreille à la crise et, dans la foulée du poète, d’en prendre plein les yeux. Juste pour le plaisir.

Bonne lecture…

Editorial

© Photo : DR

Prochaine parution : 30 novembre 2012Ce magazine ne peut être vendu.

www.membersonly.be

Direction de RédactionPhilippe JanssensMobile : +32 477 44 18 [email protected] TassoMobile : +32 475 66 99 25Philippe Van HolleMobile : + 32 476 77 40 68

Directeur ArtistiqueSmooz CommunicationMarc PétréMobile : +32 473 95 11 [email protected]

JournalistesPhilippe Bidaine, Raoul Buyle,Pierre Van Vliet, Philippe Janssens,Miguel Tasso, Philippe Van Holle

PhotographesEventattitude, Fabrice Masson

ImprimerieDereume Printing Company s.a.

Web DesignSmooz Communication

Régie PublicitaireDirect Advertising BelgiumAlain DevleschoudereMobile : +32 475 39 39 [email protected] MilanMobile : +32 474 29 12 [email protected]

Editeur ResponsableMembers Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 Lasne

La responsabilité de l’éditeur ne peut en aucun cas être engagée par le contenu des annonces publicitaires qui figurent dans la publication.

Members Only est une publication de :Members Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 LasneTel. : +32 2 653 87 [email protected]

Copyright © toute reproduction des textes et photo-graphies publiés dans ce numéro est interdite sauf autorisation de l’éditeur.La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les photos ne comportant aucune mention d’auteur fournies à la rédaction sans précision de photographe ni d’agence, demeurent sous la responsabilité de leur propriétaire.

L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - A U T O M N E 2 0 1 2 - N U M é R O 4 3

La rédaction.

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6RYDER CUPPour l’honneur et rien que pour l’honneur

12LA DYNASTIE DES ROTHSCHILDParcours d’une lignée emblématique

18L’AUTOMOBILE EN MODELE REDUITElles ont tout des grandes !

56CASA DE CAMPOLe paradis des golfeurs

62MONTE-CARLODolce vita au pied du Rocher

46GOODWOOD FESTIVAL OF SPEEDLa Mecque du sport automobile

50LEGENDS CLASSICLes bonnes recettes de l’été

52RALLYE DES PRINCESSESLes belges histoires de nos « princesses »

H i s t o i r e e t t r A D i t i o n

e V e n t s é V A s i o n

D é c o u V e r t e

68LE MAS CANDILLEDe l’azur sur les greens

72SAINT-CYPRIENEscale golfique au Mas d’Huston

76PGA CATALUNYALa crème du golf en Catalogne

80VOLVO OCEAN RACELa reine des océans

24PORSCHE INTER-COMPANY GOLF CHALLENGEEpilogue d’un grand cru au Royal Waterloo

26LOUIS VUITTON SERENISSIMA RUNDe Monte-Carlo à Venise, un rallye somptueux

30MERCEDES-BENZ TROPHYUne décennie de success story

34AUDI QUATTRO CUPArabella fait rêver tout le monde

36NATIONAL CLASSIC TOURUne édition exclusive et inédite

40MERCEDES-BENZ PRO TOURUn Tour qui ressuscite des vocations…

42MASTER GOLFER BY PUILAETCO DEWAAYLes « Perles parisiennes » !

SommaireA u t o m n e 2 0 1 2 | Members Only n° 43

www.membersonly.be

84LE GOLF DE FALNUEEUn quart de siècle déjà !

88LE GOLF DE RIGENEEUne histoire de cœur et de passion

92BMW 507Le rêve américain d’une belle bavaroise

96LA SELECTION DE LA MAISON DE CONINCKRetour de chasse, en passant par la cave…

100JEAN-PAUL BOURDONL’âme du Mid-Am

114AUDEMARS PIGUETLe sport en art de vivre

118LEBEAU-COURALLYLa légende continue

122PARFUMS AU FEMININ ET AU MASCULINC’est dans l’air du temps

126JOAILLERIE ET HORLOGERIE MADE IN VUITTON23 place Vendôme Attention, révérence !

101PETER WALLEGHEMGolf and malt

102CHRISTIAN NEVELa passion selon Garmin

104ALAIN SUYSDeutsche Bank se met au green

112IDEES CADEAUX A GOGONotre sélection automne

110GIBIERS D’HIER ET D’AUJOURD’HUIUn don de la nature pour gastronomes avertisc l A s s i c c A r o n l y

o e n o l o g i e

B u s i n e s s c l u B

m e m B e r s g o l f c l u B g A l e r i e D e s p l A i s i r s

g A s t r o n o m i e

m o D e e t B e A u t é

La Ryder Cup oppose, tous les deux ans, les meilleurs joueurs américains et européens. Pour l'honneur et rien que pour l'honneur. Retour sur une compétition unique en son genre qui dépasse largement le cadre du golf.

Par Miguel Tasso

Ryder Cupune question d'honneur

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H i s t o i r e e t t r A D i t i o nP R i n t E M P s 2 012

C'est sur le parcours du Medinah Country Club, dans l'illinois, que se dispute, cette année, la Ryder Cup. D'un côté, les douze meilleurs

joueurs américains; de l'autre, leur homologues européens. Et que le meilleur gagne…sur leurs terres, les Etats-Unis sont donnés légè-rement favoris par les bookmakers. De son propre aveu, tiger Woods apprécie le parcours sur lequel il a déjà remporté deux UsPGA (1999 et 2006). Et puis, avec des joueurs du niveau des Phil Mickelson, Bubba Watson, Zach Johnson, Matt Kuchar, Kee-gan Bradley ou Jason Dufner, le capitaine Us David toms peut s'appuyer sur un arsenal de choix.Mais attention : l'équipe européenne, tenante du titre, n'effectuera pas le voyage à Chicago pour fai-re de la figuration. Au contraire ! Avec des joueurs comme Rory Mcilroy, Luke Donald, Justin Rose, Lee Westwood ou Francesco Molinari, le capitaine Jose-Maria Olazabal a du répondant.Bref, la bataille s'annonce somptueuse sur un parcours qui défie la raison. Le Medinah Country Club est un site golfique unique en son genre, majestueux, au propre comme au figuré. Avec, en toile de fond, un club-house de style oriental totalement démesuré.Le club propose 54 trous (3 fois 18 trous) aux passionnés. Et c'est assurément le parcours n°3 qui est le plus célèbre. Dessiné en 1928 par tom Bendelow, il a déjà accueilli les plus grands évé-

nements (Us Open, UsPGA…). il lui manquait la Ryder Cup : l'oubli est en passe d'être réparé !Long, étroit, balisé par le rough, les arbres, les bun-kers et les obstacles d'eau, le Medinah n°3 est un véritable « monstre » ! Et l'on se réjouit à l'avance de voir comment les meilleurs joueurs vont l'ama-douer. Une chose est sûre : le spectacle sera au rendez-vous tant ce « championship course » se prête bien au matchplay…

L'héritage d'un marchand de maïsDans le monde du golf, la Ryder Cup est une com-pétition à part, unique en son genre. Dans un sport individuel par essence, où le dollar est roi, elle se dispute en équipe et ne distribue pas le moindre « prize money ». Pourtant, il n'est pas un joueur, fût-il blasé, qui ne rêve de la disputer et, bien sûr, de la gagner...A l'instar de la Coupe Davis en tennis ou de la Coupe de l'America en yachting, la Ryder Cup puise sa force dans des valeurs nobles d'un autre temps comme la défense du drapeau ou le « team spi-rit ». Elle n'en est, évi-demment, que plus belle aux yeux des puristes... La Ryder Cup porte le nom

La première équipe britannique de Ryder Cup à effectuer le déplacement aux Etats-Unis

Severiano Ballesteros, l'âme de l'équipe européenne

d'un étonnant personnage. Dans les années 20, samuel Ryder est un... grainetier réputé de saint Albans, près de Londres, qui a fait fortune grâce à une méthode révolutionnaire de vente sur catalo-gue avec un slogan étonnant : « tout à un penny, des orchidées à la moutarde et au cresson... »Le commerce est florissant, au propre comme au figuré. Connu dans tout le Royaume-Uni, il a per-mis à des milliers de citoyens anglais de planter à moindres frais dans leur jardin des fleurs et des arbustes. Mieux : il a aussi « inventé » le concept des plantes médicinales, jouant les précurseurs de la phytothérapie.Mais quel rapport avec le jeu de golf, direz-vous ? En fait, lorsqu'il ne crée pas de nouveaux produits, samuel Ryder travaille son swing avec Abe Mit-chell, l'un des meilleurs pros anglais, membre du Verulam Golf Club de saint Albans. Les deux hom-mes sympathisent, parlent de la pluie et du beau temps. Au fil d'une de leurs conversations, Mitchell évoque devant son élève son rêve de créer une compétition opposant les meilleurs joueurs britan-niques et américains.En fait, le concept existe déjà depuis quelques années. Une rencontre informelle a ainsi eu lieu en 1921 à Gleneagles, puis en 1926 à st. Andrews. Mais l'épreuve n'a pas de vraie légitimité et man-que cruellement de moyens financiers, lisez d'une sorte de sponsor.samuel Ryder tombe, donc, au bon moment. sous le charme du projet et des belles paroles de son professeur, le riche marchand accepte de parrainer le tournoi. Dans la foulée, il commande un trophée en or de 14 carats à la prestigieuse compagnie Mappy & Webb qui a pignon sur rue dans la capi-tale anglaise. La Ryder Cup vient de voir le jour ! Abe Mitchell sert même de modèle au sculpteur pour le couvercle de la coupe...

L'Europe monte en gradeLa première édition se dispute les 3 et 4 juin 1927 sur le parcours du Worchester Golf Club, dans le Massachusetts. Abe Mitchell, cheville ouvrière de la compétition et promis au rang de capitai-ne, est obligé de déclarer forfait en raison d'une crise d'appendicite. Fatigué par le long voyage en bateau – une semaine à bord de l'« Aquitania » – les joueurs britanniques s'inclinent nettement (9 ½ - 2 ½) lors de cette pendaison de crémaillère

face à une formation américaine emmenée par le grand Walter Hagen. ils prennent leur revanche deux ans plus tard, à Moortown, près de Leeds, où ils s'imposent 7-5. La compétition de golf la plus prestigieuse de l'histoire est en marche et a trouvé son rythme de croisière...Au fil du temps et des éditions, le format de l'épreuve a régulièrement évolué. A l'origine, le match (4 foursomes et 8 singles) se disputait sur deux jours avec huit joueurs par équipe, dont le capitaine. Aujourd'hui, le duel se dispute sur trois jours avec douze sélectionnés de part et d'autre. Le vendredi et le samedi sont consacrés aux dou-bles (foursomes et fourballs) tandis que le diman-che est réservé aux simples. Le « match play » reste, évidemment, la formule de jeu.Le plus gros changement est, pourtant, intervenu en 1979 lorsque l'équipe britannique est devenue l'équipe européenne. il faut dire que l'insolente domination des troupes américaines commençait à lasser ! Jusque-là, en tout et pour tout, la Gran-de-Bretagne n'avait réussi à s'imposer qu'à trois reprises : en 1929, en 1933 et en 1957. Pour le reste, les Américains – emmenés par quelques champions légendaires comme sarazen, snead

Davis Love III, capitaine américain devant le Clubhouse du Medinah Country Club

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H i s t o i r e e t t r A D i t i o nP R i n t E M P s 2 012

La consécration pour Nicolas ColsaertsPour la première fois de l'histoire de la Ryder Cup, un joueur belge participera à la compétition. nicolas Colsaerts fait, en effet, partie de l'équipe européenne qui défiera les Etats-Unis du 28 septembre au 30 septembre. Vainqueur de l'Open de Chine en 2011 et du Volvo World Matchplay en 2012, le champion bruxellois est l'une des valeurs montantes du golf mondial. il était, donc, logique que Jose-Maria Olazabal, capitaine européen, lui accorde la wild-card tant espérée. Pour nicolas Colsaerts, c'est, évidemment, une forme de consécration. Jouer la Ryder Cup était, de son propre aveu, un rêve de gosse. Le voilà exaucé. Méritoirement. Et quelque chose nous dit que, sur le parcours de Medinah, porté par l'ivresse du moment, le « Belgian Bomber » va pleinement honorer son statut de « rookie », que ce soit dans les parties de doubles ou dans celles de simples. Chacun sait combien il apprécie la formule du matchplay où ses drives à 300 m laminent, peu à peu, le moral de ses adversaires. Et peu importe que ceux-ci s'appellent Woods, Mickelson, Furyk ou Watson !Jadis, Flory Van Donck et Donald swaelens auraient, également, aimé hériter d'une sélection en Ryder Cup. ils avaient le talent pour une telle promotion. Mais à l'époque, la compétition opposait les Etats-Unis à la seule Grande-Bretagne. nicolas Colsaerts sera, donc, le premier joueur à faire flotter le drapeau noir, jaune et rouge au mât de la Ryder Cup. L'année où la Fédération Royale Belge fête son centième anniversaire.

ou Palmer – dictaient sans cesse leur loi, humi-liant parfois leurs adversaires. C'est, d'ailleurs, le grand Jack nicklaus qui fut, en personne, à la base de... l'entrée de l'Europe dans la Grande-Bretagne. Conscient que la compétition gagnerait en crédi-bilité et en suspense, il suggéra cette révolution. Le plus grand joueur américain de tous les temps n'imaginait pas, à ce moment, que la supériorité Us serait un jour menacée... Lors du premier match Etats-Unis-Europe, organisé en 1979 au Greenbrier, en Virginie, les Américains conservent, certes, leur sceptre face à une forma-tion du Vieux Continent renforcée par les seuls Espagnols severiano Ballesteros et Antonio Garrido. Mais, petit à petit, les rencontres s'équilibrent...

Le déclic du BelfryLe premier succès européen a lieu sur le parcours anglais du Belfry, en 1985. il marque un véritable tournant dans l'histoire de l'épreuve et, même, du golf. Avec dans ses rangs quatre joueurs espa-gnols (Ballesteros, Pinero, Canizares et Rivero) et un Allemand (Langer), l'Europe du capitaine tony Jacklin s'impose très nettement face aux states de Lee trevino. ▼

Le « tremblement de terre » est confirmé deux ans plus tard, cette fois sur le sol américain. Devant un public incrédule, les Européens remportent le trophée à Muirfield Village lors d'un match ins-crit à jamais dans la légende. Malgré toutes ses stars revanchardes (stewart, Crenshaw, Kite, Mize, stange...), l'équipe de Jack nicklaus subit la loi des douze apôtres européens, unis comme un seul hom-me et sublimés par le vent de l'impossible exploit. severiano Ballesteros est au sommet de son art. En compagnie de son compatriote Jose-Maria Olaza-bal, il fait un festival dans les parties de double et remporte, ensuite, son simple. L'irlandais Eamon Darcy, la main tremblante, offre le point de non-retour. Euphorique, la phalange européenne peut improviser quelques pas de danse sur les greens de l'Ohio : pour la première fois, elle vient de battre le géant américain sur ses terres !Depuis, les duels de Ryder Cup sont, traditionnel-lement, très équilibrés et se gagnent, en général, avec un ou deux points de différence. Lors des cinq dernières éditions, l'Europe a, néanmoins, pris un net ascendant moral, s'imposant au Belfry en 2002, à Oakland Hills en 2004, au K Club en 2006 et au Celtic Manor en 2010.

Le souvenir de « Seve »Le talent n'est pas le seul paramètre important de cette compétition. il faut, aussi, des nerfs d'acier, l'esprit d'équipe, la rage de vaincre. il faut savoir gérer le stress, voire la peur. A l'évidence, depuis quelques années, les joueurs européens possè-dent davantage ces qualités que leurs homologues américains qui éprouvent régulièrement des diffi-

cultés à mettre de côté leur rivalité habituelle sur le circuit du PGA tour.Dans l'absolu, à la lecture du classement mondial, l'équipe Us part presque systématiquement favo-rite. Mais à l'arrivée, le scénario est chamboulé. il faut dire que la formule de « match play » sur 18 trous privilégie l'audace et que les parties de dou-ble – une spécialité européenne – pèsent souvent très lourd dans la balance...On ne peut évoquer la montée en puissance du golf européen dans la compétition sans parler de severiano Ballesteros. D'abord comme joueur, puis comme capitaine, l'Espagnol a écrit quelques-unes des plus belles pages de la compétition. il poussa même l'exploit jusqu'à faire du parcours espagnol de Valderrama l'hôte de la compétition en 1997. C'est, à ce jour, la seule fois où la Ryder Cup ne s'est disputée ni aux Etats-Unis ni en Gran-de-Bretagne.« seve » était l'âme de l'équipe européenne. son porte-drapeau. il l'avait dans le sang. inutile de préciser que son ombre planera, cette année, tout au long du tournoi et que le capitaine européen fera tout pour lui dédier la victoire.Jose-Maria Olazabal et « seve » Ballesteros étaient de grands amis. A la ville comme à la scène. Et c'est, précisément, en Ryder Cup qu'ils écrivirent quelques-unes des plus belles pages de leur car-rière. En double, les deux champions espagnols formaient un tandem de légende, quasiment invincible (15 matches, 11 victoires, 2 nuls). il ne faut pas être grand clerc pour deviner que l'émo-tion sera grande lors des cérémonies protocolai-res à Medinah.

L'esprit d'équipe dans un sport ultra-individuel : c'est toute la magie de la Ryder Cup

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H i s t o i r e e t t r A D i t i o nP R i n t E M P s 2 012

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Tout commence au milieu du XViiie siècle, dans ce qui n'est pas encore l'Allemagne. nous sommes en Hesse, plus précisément à Francfort-

sur-le-Main. Comme dans la plupart des Etats européens de l'épo-que, les juifs, confinés dans des quartiers réservés nom-més ghettos, sont limités à exercer certaines profes-sions peu ou pas auto-risées aux chrétiens.

Le prêt à intérêt fait partie de ces activités. C'est là, dans la « Judengasse » (ruelle aux

Juifs), que Moses Amschel Bauer tient une modeste boutique de prêt sur gage. Le 23 février 1744, nait un fils qui va s'appeler Mayer Amschel

Bauer. Dès son plus jeune âge, ce garçon précoce s'intéresse aux activités de son

père. Rapidement, la petite boutique brasse des affaires de plus en plus

importantes.Entre-temps, Mayer Amschel

Bauer décide de changer

La saga desRothschildPeu de noms de famille sont aussi porteurs de fantasmes que celui de Rothschild. Tout naturellement associé au monde de la finance, synonyme de richesse absolue mais aussi d'art de vivre, le patronyme est indéfectiblement lié à l'histoire, petite ou grande, de notre continent. Parcours d'une des lignées les plus emblématiques de l'économie européenne.

Par Philippe Bidaine

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H i s t o i r e e t t r A D i t i o nA U t O M n E 2 012

de nom de famille. Pour ce faire, il s'inspire de l'enseigne de la maison familiale, « A l'écu rouge », ce qui, en allemand, peut se traduire par « Zum roten schild » et qui va, donc, tout naturellement donner… Rothschild !

Le père de la finance internationaleAu fil des années, Mayer Amschel, désormais Rothschild, a réussi à faire de la petite entreprise familiale une banque d'excellente réputation. Au point que Guillaume 1er, électeur de Hesse-Cas-sel, confie la gestion de sa fortune considérable à l'institution. Une mission de premier plan qui prend une ampleur encore plus impressionnante

lorsque Guillaume 1er est contraint à l'exil par l'occupation de la région par les troupes de napoléon 1er.

Banquier au flair réputé, Mayer Amschel Rothschild

a aussi le sens de la famille. Marié depuis le 27 août 1770

avec Gutlé schapper, il aura avec son épouse dix enfants, dont cinq filles. Au fil de leur évolution, il envoie ses cinq fils créer ou diriger des filiales de la banque à Londres, à Paris, à Vienne, à naples et, bien évidemment, à Francfort.Lorsqu'il décède, le 19 décembre 1812, il laisse derrière lui un véritable empire financier. Au point qu'en 2005, Mayer Amschel Rothschild fut classé 7e dans la « Liste des hommes d'affaires les plus influents de l'histoire » par le magazine américain « Forbes ». Pour l'occasion, il fut même surnommé « père de la finance internationale ».Auparavant, Mayer Amschel Rothschild avait été anobli à titre posthume par l'empereur François 1er d'Autriche, en 1817, cinq ans après sa mort. Le 29 septembre 1822, ce même empereur allait élever au rang de barons les cinq fils de Mayer Ams-chel, chacun alors à la tête d'une des branches de la famille. Cinq branches qui allaient se retrouver dans le blason choisi par la famille sous la forme de

Château de Ferrières (Ferrières-en-Brie)

cinq flèches. Un symbole qui, aujourd'hui enco-re, constitue la signature des Rothschild.Au fil des ans, l'activité des Rothschild va connaître des péripéties souvent liées aux événements, dra-matiques ou heureux, du continent. Aujourd'hui, sur les cinq branches d'origine, seules deux exis-tent encore véritablement.La branche autrichienne, un moment très floris-sante, fut successivement ébranlée par le krach de 1929, puis par l'Anschluss de 1938 qui allait la contraindre à abandonner ses affaires et à fuir son pays, ses biens se voyant confisqués et ses propriétés pillées par les nazis. L'histoire de la branche allemande fut, elle, de courte durée. En effet, Amschel Mayer Rothschild n'eut pas de descendance à sa disparition, le 6 décembre 1855.La branche dite italienne, fondée à naples par Calmann « Carl » Meyer von Rothschild, décédé lui aussi en 1855, allait être amenée à arrêter ses activités en 1861, en raison de l'unification de l'ita-

Eric, Phi l ippe, Philippine, Ariane et Benjamin de Rothschild

lie. ses activités allaient se poursuivre, à Francfort, avec Wilhem Carl von Rothschild, qui décédera en 1901, sans descendance masculine. tout différent est le cas de la branche anglaise, enco-re dite de Londres. son fondateur est nathan Mayer Rothschild. second des garçons de Mayer Amschel, né en 1877, il s'était, d'abord, installé à Manchester avant de prendre pied dans la capitale britannique.La légende veut qu'il ait bâti sa fortune sur la base d'une sorte de délit d'initié. On raconte, en effet, que grâce à un système de pigeons voyageurs par-faitement au point, il aurait été mis au courant de la défaite de napoléon à Waterloo, le 18 juin 1815, avant tout le monde ! il ne lui restait, alors, qu'à faire courir la nouvelle contraire, faisant chuter les valeurs. il en aurait, ensuite, achetées à tour de bras pour les voir remonter en flèche dès la nouvelle de la victoire anglaise annoncée ! Cette histoire, presque trop belle pour être véritable, est néanmoins aujourd'hui remise en cause par de nombreux historiens.

Le Grand Chai de Mouton

Baron Philippe de Rothschild

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Une chose est sûre : au fil du XiXe siècle, la ban-que créée au Royaume-Uni par nathan Meyer va prendre une ampleur exceptionnelle, au point de devenir l'une des plus importantes de tout l'empire britannique.

Mouton-RothschildAvant d'évoquer la branche française, il convient de s'arrêter sur le cas d'une partie de la branche londonienne qui a rejoint le continent. En effet, nathaniel, le quatrième fils de nathan Meyer Rothschild, bien que né à Londres en 1812, décida, en 1850, de s'installer à Paris afin de travailler avec son oncle James Mayer Rothschild. C'est lui qui, en 1853, allait faire l'acquisition d'un domaine viticole, à Pauillac, une des appellations phares du Bordelais, dans le Médoc. Le château se nommait Brane Mouton : il allait rapidement être rebaptisé Mouton-Rothschild. noté seulement deuxième grand cru classé dans la célèbre qualification de 1955, aujourd'hui tou-jours en vigueur, le domaine va gentiment vivo-ter jusqu'en 1922, année où le baron Philippe de Rothschild décide de s'investir pleinement dans l'amélioration de celui-ci. Une série d'efforts qui portent leurs fruits puisqu'en 1973, se déroule la seule révision du classement de 1855 qui ait jamais eu lieu : par un arrêté signé le 22 juin par le Pre-

mier ministre Jacques Chirac lui-même, Mouton-Rothschild est promu au rang de premier grand cru classé. A cette occa-sion, la devise qui figurait sur l'étiquette, à savoir « Premier ne puis, second ne daigne, Mouton suis », est deve-nue : « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change ».La fille du baron Phi-lippe, Philippine, est, aujourd'hui encore, très active à la tête de la proprié-té, qui a depuis connu un développement impressionnant sous le label Baron Philippe de Roths-child sA, avec des succès commerciaux comme, entre autres, le Mouton Cadet. Précisons qu'avant de s'illustrer dans le vin, Philippine de Rothschild a exercé durant plusieurs années – et avec un certain succès – le métier d'actrice, surtout au théâtre, sous le nom de scène de Philippine Pascale…

La branche françaiseMême si la branche que nous venons d'évoquer est souvent rattachée à la branche française, il nous reste à évoquer cette dernière plus précisément.

Champagne Barons de Rotshchild

Château Mouton Rothschild

Celle-ci fut fondée par James de Rothschild, le dernier-né de Mayer Amschel. installant sa banque à Paris, rue Laffitte, dans le iXe arrondissement, l'homme va rapidement devenir un des hommes les plus en vue de la capitale française. son amour des arts et des chevaux est proverbial et ses activités philanthropiques sont célèbres. Grand amateur de vin, il est également un passionné de crus d'excep-tion. En 1868, treize ans après l'acquisition de Mou-ton-Rothschild par son neveu nathaniel, il acquiert le château Lafite, autre domaine célébrissime du Médoc qui, lui, avait immédiatement été noté au rang de premier grand cru classé en 1855… Lui aussi Pauillac magnifique, situé en bordure de l'appellation saint-Estèphe, le Château-Lafite Rothschild sera dirigé de 1946 à 1974 par Elie de Rothschild auquel succédera, en 1975, son neveu, Eric de Rothschild.Précisons que tout au long des années, cette bran-che va toujours manifester un attachement absolu

à la France. Ainsi, durant la guerre de 1870, les Rothschild soutiennent largement l'effort de guerre, une attitude qui se perpétuera aussi bien en 14-18 qu'en 39-45. inutile d'écrire que les Rothschild ne seront pas épargnés par l'antisémitisme inhérent au régime

de Vichy. L'ensemble de leurs biens sera confis-qué par le pouvoir collaborationniste aussi

bien que par les occupants allemands et la collection d'art sera largement pillée. Guy de Rothschild, déchu de sa nationalité en raison de sa judaïté, devra fuir aux Etats-Unis avant de rejoindre les Forces Françai-ses Libres, ce qui lui vaudra d'être récom-pensé par la Croix de Guerre 1939-1945.Enfin, toujours en France, impossible de ne pas parler d'Edmond de Rothschild. Fils de Maurice, petit-fils d'Edmond, lui-même fils de James – le fondateur de la branche française – il était à la tête, suite au jeu des héritages, d'une fortune encore

plus coquette que celle de ses cousins et dirigeait notamment deux entreprises spécialisées dans la gestion de patrimoine, à Paris et à Genève.

Du fromage et du champagneAprès un premier mariage et un divorce, Edmond de Rothschild a épousé l'actrice nadine tellier, célèbre, entre autres, pour ses ouvrages sur le savoir-vivre sous le nom de nadine de Rothschild. Bon sang ne saurait mentir, Edmond de Rothschild s'est aussi intéressé à la vigne, en achetant, en 1973, le château Clarke, un cru bourgeois de l'ap-pellation Listrac, dans le Haut Médoc. Celui-ci est aujourd'hui exploité par son fils Benjamin et par sa belle-fille Ariane. Dans la foulée de cette activité, on notera éga-lement l'exploitation, au cœur même du domai-ne de chasse de la famille, à Favières, en pleine Brie, d'une remarquable ferme et laiterie, dite des « trente Arpents ». C'est là que s'élabore, dans des conditions optimales, le seul fromage en France pouvant légalement porter l'appellation « Brie fer-mier de Meaux » en raison de sa production au sein même de l'exploitation avec du lait provenant du seul cheptel de celle-ci.En conclusion de cette longue histoire d'une famille étroitement mêlée au monde du luxe, comment ne pas finir sur une affaire de bulles champenoises ? Alors que, jusqu'à présent, aucun champagne n'avait jamais été commercialisé sous le nom Rothschild, les trois branches actives de la famille, représentées par Eric pour le côté Lafite, Philippine pour le côté Mouton et Benjamin pour le côté Clarke, se sont associées pour créer une nouvelle étiquette bapti-sée : « Champagne Barons de Rothschild ». Déclinés en brut, en rosé et en blanc de blancs, il s'agit de vins d'une grande finesse, tous caractérisés par un dosage en sucre très faible et issus d'approvisionne-ment en raisins des meilleures origines.Mais pouvait-on attendre moins bien d'un produit labellisé Rothschild ?

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L E T E M P S AV E C S O I

Eric Janssen ne veut pas dire com-bien de miniatures il possè-de : « Plusieurs milliers », consent-il tout juste à

confesser. Plus, certainement, que les cinq mille modèles que les visiteurs d'Autoworld ont eu l'occasion d'admirer cet été. Dont une bonne partie, d'ailleurs, appartenait à ce collec-tionneur comptant parmi les principaux collaborateurs du musée bruxellois. En créant cette exposition temporaire, l'ancien

public relations de toyota et de Lexus Belgique a, donc,

pu combiner son travail de retraité actif et son principal

hobby… « C'était un bonheur de pouvoir partager ma passion

avec ces milliers de visiteurs et avec une quarantaine d'autres collectionneurs »,

reconnaît Eric Janssen. « nous avons chacun notre propre histoire mais un point commun

nous réunit : cette passion de la miniature vient, avant tout, de notre amour de l'automobile ! tous, nous rêvons de posséder les modèles que nous

Des

plus vraies que nature !miniaturesCet été, s'est tenue une exposition unique à Autoworld, réunissant plus de cinq mille voitures miniatures. L'occasion de découvrir cette passion en compagnie d'Eric Janssen, commissaire de l'expo et un des plus grands collectionneurs de modèles réduits du royaume…

Par Philippe Janssens

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pouvons admirer dans nos vitrines. Comme c'est évidemment impossible, nous nous contentons de nos miniatures. Personnellement, ce qui me passionne, c'est l'histoire de ces modèles : je passe des heures à me documenter à leur sujet. Certains thèmes me motivent, évidemment, plus que d'autres, comme les voitures victorieuses des 24 Heures du Mans, l'automobile belge ou, encore, les camions Berliet. Cela vient du fait que mon grand-père était patron d'une entreprise de transports ! »

Justement, comment devient-on collectionneur d'autos miniatures ? « Pour ma part, c'est une passion qui remonte à l'enfance », reconnaît Eric. « Mon père était comptable chez un importateur automobile et je me suis, donc, très vite intéressé à tout ce qui avait quatre roues. C'était l'époque des Clark, stewart et autres ickx en sport automobile et je suivais tout cela de très près. Ensuite, lorsque je suis revenu de mon service militaire, il me restait une bonne dizaine de Dinky toys – les Rolls des

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miniatures ! – et j'ai commencé ma collection à partir de ce petit trésor issu de mon enfance. Comme j'ai tout de suite commencé à travailler dans l'automobile à mon tour, j'ai pu la faire grandir rapidement et me spécialiser dans certains thèmes. Comme les voitures japonaises, puisque je travaillais pour le groupe toyota. Aujourd'hui, je crois, d'ailleurs, pouvoir dire que je dispose d'une des plus grandes collections européennes de voitures japonaises ! Je voue, également, une grande passion à Porsche, pour ses innombrables succès en compétition. »Même si c'est un exercice difficile pour un col-lectionneur, nous avons demandé à Eric Janssen de sélectionner les huit favorites de sa collec-tion. Celles qu'il emmènerait avec lui sur une île déserte si on l'y envoyait. Avec des choix, parfois, surprenants mais qui s'expliquent par la passion…

1. Minerva« C'est l'icône de la production automo-bile belge. De plus, je suis anversois et cette marque a la même origine, même si, ensuite, elle a produit ses voitures à Liège. J'ai toujours été passionné par l'histoire de Minerva, qui était un véritable haut de gam-

me, capable de rivaliser, à l'épo-que, avec les Rolls-Roy-

ce et autres Bentley. Je n'ai que quatre ou cinq modèles

de cette marque, et j'y tiens énormément. »

2. Porsche Wolinski« Parmi les nombreuses Porsche de compétition qui

agrémentent ma collection, j'aime beaucoup celle-ci, peinte par Wolinski pour les 24 Heures du Mans. Elle fait partie des Art Cars pilotées par Me Hervé Poulain, commissaire-priseur et pilote automobile bien connu, qui avait commencé la série avec des BMW. »

3. Voitures officielles« Au fil des années, j'ai développé le thème des voitures présiden-tielles et papales au sein de

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Combien, pour qui ?Les co l lec t ionneurs de min ia tures le reconnaissent volontiers et n'en conçoivent aucune honte, que du contraire : il s'agit d'une passion un peu puérile, basée sur la nostalgie. Certains regrettent, d'ailleurs, que les enfants d'aujourd'hui jouent moins aux petites voitures que les générations précédentes. La télé, l'ordinateur et l'iPad sont, évidemment, passés par là ! n'empêche, de plus en plus de « plus de

quarante ans » se lancent à fond dans ce hobby restant abordable, une miniature pouvant être vendue moins de 10 € et ne dépassant jamais les 1 000 €. « On ne fait, donc, pas cela pour spéculer », affirme Eric Janssen, le commissaire de l'exposition qui s'est tenue à Autoworld cet été. « Même s'il est vrai que lorsqu'on possède plusieurs milliers de pièces, cela commence à avoir une certaine valeur. »

ma collection. J'adore y consacrer du temps car chacune de ces voitures, de la Lincoln de Kennedy à la Mercedes Classe G du pape, a une histoire très riche. En tout, j'en ai septante ou septante-cinq. »

4. Camion Berliet« Mon grand-père, lorsqu'il était patron d'une entreprise de transports, utilisait des camions de cette marque française aujourd'hui disparue suite à son rachat par Renault. C'est, donc, par pure nostalgie que j'ai acquis pas mal de ces Berliet, dont celui-ci, arborant de très belles couleurs et une plaque minéralogique belge. »

5. Porsche 356« Je l'aime depuis mon enfance. C'est la voiture de mes rêves, au même titre qu'une Porsche 911 à refroidissement par air. J'ai tous les modèles de 356 : coupé, spider, compétition circuit, rallye… »

Question d'échelle !si tous les formats sont envisageables en matière de voitures miniatures, l'échelle qui recueille la majo-rité des suffrages des collectionneurs est le 1/43e. tout simplement parce que c'était celle des Dinky toys, qui ont marqué leur époque et qui, aujourd'hui encore, ont une valeur énorme pour les passionnés. Mais pourquoi la fameuse marque anglaise avait-

elle, précisément, choisi cette échelle ? Car c'était, déjà, la norme en matière de trains électriques. Cela tombait bien car les autos au 1/43e ont le gros avantage de ne pas être trop encombrantes, tout en étant suffisamment grandes pour bien reproduire les détails et donner une vue globalement satisfai-sante des modèles qu'elles représentent.

6. Camionnettes publicitaires belges« J'aime bien boire une bonne blanche, alors j'ai un faible pour ces engins publicitaires ! ils font partie du thème ''belge'' de ma collection et je les trouve très attirants. »

7. La Jamais Contente« Celle-ci se trouve à cheval sur deux thèmes importants de ma collection : les voitures belges et, bien plus récent, les véhicules écologiques. Ce drôle d'engin électrique, qui fut la première automobile à dépasser les 100 km/h, a en effet été construit et piloté par le Belge Camille Jenatzy, à la fin du XiXe siècle. Un pionnier ! »

8. BMW i8« C'est une des voitures les plus récentes de ma collection, un prototype électrique représentant l'avenir. Je ne sais pas pourquoi je l'ai choisie, tout simplement parce que je l'aime bien, ça ne s'explique pas. Un collectionneur n'est pas toujours rationnel dans ses choix ! »

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Le Porsche inter-Company Golf Challenge se porte bien, cela fait des années qu'on le clame sur tous les toits, et cette saison 2012 n'aura pas dérogé à la règle. A tel

point même que le tournoi orchestré par Denis Heskin et réservé aux sociétés belges et luxem-bourgeoises est presque victime de son succès.« A full house », commente le maître d'œuvre du tournoi. « Lors de chaque manche, en effet, nous avons été archi-complets au niveau de la

participation. Jamais, nous n'avions enregistré autant d'inscriptions que cette année. D'un côté, cela ne peut que ravir l'organisateur comblé que je suis; mais, d'un autre, il faut que je prenne en considération ce qui m'importe avant tout : le confort et le plaisir de tous les joueurs. Or je reconnais que, à Latem par exemple, la journée fut particulièrement longue. Les délais d'attente entre les trous furent trop importants. Voilà pourquoi j'ai d'ores et déjà décidé d'y réduire le nombre d'équipes

porscHe inter- compAny golf cHAllenge

Epilogue d'un grand cru au Royal WaterlooLa campagne 2012 du tournoi a été un grand succès. Place, à présent, à la finale internationale qui se déroulera sur les greens hongrois !

Par Philippe Van Holle

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participantes l'an prochain. » Qu'on se le dise donc, il s'agira de s'y prendre bien à l'avance si l'on désire jouer la manche du Royal Latem en 2013.Pour la finale nationale jouée au Royal Waterloo, par contre, pas de problème de ce genre. Même le ciel ne délivra guère que quinze minutes de gouttelettes alors qu'on prévoyait le pire au niveau de la météo. Bref, les finalistes ne regrettèrent pas le déplacement, d'autant qu'au turn, ils dégustèrent quelques préparations culinaires signées Yves Mattagne en personne ! Une entrée succulente, une viande de velours et même des frites, le tout préparé sur place, en présence du directeur du « sea Grill », Fabrice D'Hulster ! Autant dire que chacun prit son temps, ce jour-là, avant de se rendre au trou n°10 !

Le soir, le menu fut à l'avenant de cette agréable mise en bouche sur le terrain. Et la tombola au profit de l'Œuvre Royale des Berceaux Princesse Paola, chère à notre ami Albert Vermeiren, rapporta près de 5 000 €. Ce qui nous permet de souligner qu'on peut être favorisé dans la vie – en pratiquant le golf – et penser autant qu'agir en faveur de ceux qui sont démunis...L'inter-Company n'a plus, à présent, qu'à mettre le cap sur la Hongrie, où se déroulera la finale internationale (du 21 au 24 septembre). Le directeur de l'Office du tourisme pour le Benelux, Peter Urbanyi, sera ravi d'y accueillir tous les participants par un : « Üdvözöljük magyarorszàgon! » Oui, c'est un peu compliqué, mais cela veut simplement dire : « Bienvenue en Hongrie ! » ■

Serenissima Run

Un beau voyage est une œuvre d'art… Empruntée au poète, la citation ins-pire aussi… les fous du volant. Mais pas n'importe lesquels. Du genre à

faire rouler des automobiles d'exception que les collectionneurs normalement constitués pren-nent soin d'enfermer dans leur musée privé. Voici quelques semaines, pas moins de quaran-te-trois de ces doux illuminés en provenance des cinq continents se sont, donc, rués sur les routes de la très chic serenissima Run. Cette nouvelle édition de la Louis Vuitton Classic s'était fixé pour objectif de relier Monte-Carlo à Venise en cinq étapes : Monte-Carlo à Menthon-saint-Bernard, puis stresa, sur le lac de Côme, Vérone, une halte

La septième édition du rallye Louis Vuitton Classic a conduit quarante-trois automobiles anciennes d'exception de Monte-Carlo à Venise. Au programme : bonne humeur, élégance et péripéties…

Par Philippe Janssens

L'élégance faite automobile

Un départ en grandes pompes face au Casino de Monte-Carlo

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à Fiesso d'Artico, berceau de la manufacture de souliers de Louis Vuitton, et Venise, place san Giorgio Maggiore, sur l'île de la Giudecca, face au palais des Doges. soit deux ans de préparation, dix repérages effec-tués par Christine Bélanger, directrice de la course, et par René Metge, directeur sportif, pour concoc-ter un parcours sur mesure à travers des paysages français, suisses et italiens à couper le souffle, ponctué de haltes gastronomiques compatibles avec ces estomacs habitués à toutes les délicates-ses. sans parler des difficultés rencontrées pour dénicher des hôtels capables d'accueillir une cara-vane de cent soixante personnes, ni du convoyage des bagages exigeant un camion rien que pour les concurrents, certains étant accompagnés d'une

bonne dizaine de valises car, ici, l'élégance est de mise. « nous sommes au rallye automobile ce que l''Egoïste' est à la presse », résume Yves Carcelle, président de Louis Vuitton. « nous lançons une nouvelle édition quand nous sommes prêts, sans soucis de timing.»

Une doyenne de presque cent ansDe l'avis de tous, ce millésime fut, de loin, le plus sportif avec ses passages de col, ses virages en épingle à cheveux, son étape de plus de 450 km – une gageure pour les engins particulièrement difficiles à manier – et, sucre glace sur le gâteau, la neige en guest star ! Cela n'a pas refroidi l'isotta ▼

Ce peloton exclusif et volontairement restreint, n'est pas passé inaperçu tout au long de ce parcours d'exception tracé de main de maître par René Metge

Fraschini iM de 1913, sortie indemne de ce mara-thon ! Certes, la quasi-centenaire a égaré en che-min la manivelle indispensable au démarrage de son moteur, fort heureusement récupérée par une voiture suiveuse, mais c'est un détail... D'autres ont eu moins de chance : la serenissima Jet Competizione de 1965, qui aurait pu jouer le rôle de porte-drapeau du rallye avec son nom bien choisi, a déclaré forfait au bout de 18 km... Pas de quoi perturber les concurrents dont l'objectif majeur consiste, sur ce rallye, à assurer une moyenne de 50 km/h. Rien ne sert de courir si l'on veut arriver à point… ou sans trop de points de pénalité. Parmi les critères de sélection de cette course d'exception, sur invitation, le caractère exception-nel de la voiture, la fidélité au rallye des partici-pants afin de préserver l'ambiance bon enfant et l'exigence de ne pas faire concourir deux modèles identiques. C'est tout le problème.

« Rich and famous »Cette exigence paie. servies sur un plateau, vingt-deux Ferrari, toutes uniques en leur genre, quatre Bentley, dont une Bentley 8 l 1931-1937 recarrossée par Corsica, la Mercedes-Benz 540K du Mexicain Arturo Keller, une Ballot 2Ls « course » de 1921... Et, exception qui confirme la règle du vintage, un concept car de 2008, conduit par son designer, l'italien Fabrizio Giugiaro, qui s'est vu remettre un Louis Vuitton Award, à Monaco, avant le départ. « A l'arrivée, nous aurions peut-être dû ajouter un prix de l'équipage qui s'est le plus perdu », plaisante

Christine Bélanger en évoquant Merle Mullin et sa coéquipière, Melinda Blinken, seul tandem entière-ment féminin. La riche Américaine a remplacé au pied levé son mari, Peter, l'un des plus importants collectionneurs d'automobiles, françaises essen-tiellement. Au bout de 50 km, sa Delahaye 145, un coupé Chapron qui ne fut fabriqué qu'en quatre exemplaires, est restée sur le bord du chemin, grippée par un problème de transmission…Mais l'essentiel est de participer. En réalité, le plus grand bonheur de ces « rich and famous », qui n'ont rien à prouver à personne, est de faire partager leur passion à des passants qui n'en croient pas leurs yeux lors des arrivées aux étapes. De soulever les capots, de raconter les frayeurs et les exploits du jour, de répondre aux questions avec une joie non dissimulée. Et avec cette élégance chère à Louis Vuitton et à l'idée que la célèbre maison parisienne se fait du voyage… ■

Belles mécaniques et beaux paysages : c'est aussi cela la Serenissima Run

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Nouvelle Collection tank anglaise

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Le Mercedes-Benz trophy fête, cette année, son dixième anniversaire. Et, plus que jamais, le succès est au ren-dez-vous. Lors de vingt-trois manches

qualificatives de 2012, le tournoi a affiché com-plet avec, au total, plus de trois mille trois cents joueurs participants !« nous sommes ravis de l'évolution de l'événement qui est devenu une véritable référence dans le calendrier des golfeurs belges. Mercedes et le golf sont, il est vrai, faits pour bien s'entendre. C'est le « perfect match », comme disent les Anglais. La

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Dix ans de

Le tournoi souffle, cette année, dix bougies ! Au fil des ans, il est devenu l'un des plus appréciés et des plus qualitatifs organisés en Belgique.

Par Miguel Tasso

success story !

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cible est la même tant le swing est populaire parmi nos clients », explique Koen Van Hout, directeur de Mercedes-Benz Cars pour la Belgique.Et c'est vrai que le tournoi organisé par la marque étoilée est devenu un must des greens grâce à la renommée des parcours sélectionnés mais aussi grâce à la qualité de l'organisation et à la colla-boration des nombreux et prestigieux sponsors. « Dans tous nos secteurs d'activité, nous sommes fidèles à notre philosophie : ''Le meilleur ou rien.'' Le golf ne fait pas exception. C'est l'une des clés de notre réussite… »Le Mercedes-Benz trophy est, de fait, unanime-ment apprécié. Au fil des ans, il a trouvé son rythme de croisière avec des tournois organisés tantôt à l'attention des clients invités par la marque (le Mercedes-star trophy), tantôt à l'attention des prospects (le Mercedes-Benz trophy). Et, chaque fois, les organisateurs sortent le grand jeu pour accueillir de façon personnalisée les joueurs avec cadeau de bienvenue, lunch, cocktails et tables de prix. « Et puis, il y a ces petits détails qui font, parfois, la différence. Cette année, les voitures des joueurs propriétaires d'une Mercedes étaient, ainsi, lavées durant le tournoi », ajoute Koen Van Hout.La finale belge s'est disputée, fin août, sur le magnifique parcours de Hulencourt. Place, désor-mais, aux finales internationales. Les lauréats des tournois organisés dans les clubs et les vainqueurs des tirages au sort se retrouveront, du 28 septem-bre au 2 octobre, au Borgo Egnazia, un nouveau resort italien de luxe qui cultive l'art de vivre (golf, spa, gastronomie…). Les vainqueurs du Mercedes-star trophy participeront, eux, à la World Final, à stuttgart, quartier général de Mercedes. Rien que du bonheur à l'heure de souffler les dix bougies sur le gâteau d'anniversaire… ■

à 7 Fontaines

Malgré un temps capricieux, 7 Fontaines a vibré, durant quatre jours, au rythme de l'Alps tour. A l'arrivée, rien que du bonheur : un

tournoi passionnant, une victoire belge, un par-cours qui s'est merveilleusement défendu et une ambiance de fête, à la fois sportive et conviviale !Le joueur belge Hugues Joannes a rentré un putt de trois mètres sur le trou n°18 pour s'adjuger, de haute lutte, le tournoi. Âgé de 23 ans, le joueur nivellois termine ses études universitaires aux Etats-Unis, où il lui reste une année de cours. Parallèlement, il a commencé, outre-Atlantique,

une carrière de joueur professionnel sur l'Adams tour. Ce premier grand succès européen (l'Alps tour est la troisième division de la discipline sur la scène continentale) va lui permettre de gravir une nouvelle marche dans son ascension.Certains pensaient que le record du parcours du Château serait pulvérisé chaque jour. il n'en fut rien. Au contraire ! Les greenkeepers de 7 Fon-taines étaient passés par là ! Grâce à un travail remarquable, ils avaient transformé le parcours en un véritable « championship course » avec, notam-ment, un rough savamment placé aux endroits stratégiques de la retombée des balles !

flory VAn Donck tropHy

Victoire belge

La manche belge de l'Alps Tour a été un beau succès et a couronné le joueur nivellois Hugues Joannes.

Par Miguel Tasso

Hugues Joannes, un brillant vainqueur pour la manche belge de l'Alps Tour

Maurice Weymeersch (à gauche) et Rodolphe Gyselynck (à droite), respectivement président et capitaine de 7 Fontaines

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Les manches qualificatives jouées sur les parcours royaux du sart-tilman et du Waterloo ont clôturé, fin août, la première phase de l'édition 2012 de l'Audi quattro

Cup. Place, à présent, à la finale nationale qui se disputera le 28 septembre au Royal Golf Club des Fagnes, à spa. Elle réunira, sur l'un des plus prestigieux parklands du pays, les lauréats des treize tournois qualificatifs dispu-tés tout au long de la saison.Le cru 2012 a, comme de coutu-me, été d'un très haut niveau. sur les greens, bien sûr, avec de superbes car-tes de score.

AuDi quAttro cup

Arabella fait rêver !Les lauréats des treize manches qualificatives se retrouvent, le 28 septembre, à Spa pour la finale belge. L'enjeu est d'importance. Les gagnants auront le privilège de partir en Afrique du Sud !

Par Miguel Tasso

Mais aussi dans les cou-lisses avec une ambiance

chic et décontractée, à la fois sportive et conviviale. Organisa-

tion parfaite, accueil personnalisé, cocktails au champagne, belles tables

de prix et possibilité d'essayer les derniers modèles Audi : la recette a fait ses preuves.

« nous avons, parmi nos clients, de nombreux gol-feurs. Ce tournoi nous permet, à la fois, d'aller à leur rencontre et de faire la connaissance de nouveaux prospects », rappelle Philippe Gheeraert, communication manager d'Audi import Belgique. Pour rappel, le tournoi est tantôt ouvert aux invités des concessionnaires et des distributeurs de la marque, tantôt aux membres des clubs visités. Un mixte qui a fait ses preuves.L'Audi quattro Cup se joue selon la formule du

« greensome stableford » où les deux joueurs alternent les coups. Là aussi, l'objectif

est d'accentuer la convivialité et l'es-prit d'équipe, deux valeurs fortes de la marque allemande.Cette année, la finale mondiale de la compétition aura lieu, fin novem-bre, sur le prestigieux parcours

de l'Arabella Golf Club, dans la région de Cape town, en Afri-

que du sud. Elle réunira les finalistes de toutes les

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compétitions Audi organisées dans le monde. « Le tournoi se dispute, en effet, simultanément dans une cinquantaine de pays et réunit plus de cent mille participants sur les cinq conti-

nents », ajoute Philippe Gheeraert.Dessiné en 1999 par Peter Matkovich, l'Ara-bella est un subtil mélange de parklands et de links. D'une rare beauté naturelle, c'est un régal pour les yeux et un défi pour le swing ! Ce n'est pas un hasard si ce « cham-pionship course » accueille régulièrement

de grands tournois internationaux et a déjà reçu la visite de champions du

niveau de Jack nicklaus ou d'Ernie Els !C'est dire si les finalistes belges qui croi-seront le fer et le bois à spa auront à cœur

de sortir le grand jeu pour être de ce bien beau voyage… ■

Les lauréats de la qualification jouée sur le parcours du Royal Waterloo

Du Lion de Waterloo à Venise, en pas-sant par Luxembourg, Baden-Baden, saint-Moritz et Cortina d'Ampezzo, le parcours inédit couché sur papier

par Jacques Bruyns pour l'édition 2012 de « son » national Classic tour ne manquait certainement pas d'ambition. L'occasion, également, de faire référence à l'une des épreuves mythiques du patri-

moine belge des rallyes. « Je souhaitais emprunter les routes mythiques d'une des plus grandes épreuves du siècle dernier, le Liège-Rome-Liège », souligne « Kiki » Bruyns, organisateur comblé par le tracé de cette édition et par la qualité d'un pla-teau délibérément voulu restreint. « C'était, égale-ment, l'occasion de rappeler que cet événement d'exception était belge et aurait dû le rester… »

Pour Venise, on remonte les cols !

Sur un tracé inédit rappelant celui du Liège-Rome-Liège, la treizième édition du National Classic Tour a rallié Venise au début de l'été après un parcours alpestre extraordinaire. De quoi profiter, un peu plus encore, des merveilles de la Cité des Doges.

Par Philippe Janssens

La Porsche 32 dans le passo di Stelvio

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Après des vérifications techniques et administra-tives au pied du fameux Lion de Waterloo, la cara-vane, forte d'une quarantaine de véhicules, mit le cap sur le Luxembourg, le tout par une météo plus automnale qu'estivale. Routes glissantes et pièges garantis, donc, pour atteindre le plateau du Kirchberg, au terme des quatre secteurs de régularité de cette première étape. « Malheureusement, nous avons déjà enregistré quelques abandons dès ce premier jour », regrette Jacques Bruyns. Une bielle coulée pour la Ferrari 250 Gt Bueno de Jean-Pierre Viellevoye et de Patrick Van Damme, un bris de soupape sur l'autre Ferrari d'Edouard Kint et un accident pour la très belle Rolls-Royce Phantom de stéphane sertang précipitaient d'emblée le retrait de ces trois véhicules d'exception.Le massif des Vosges et le col du Donon, comme points forts de la deuxième journée, ravissent l'en-

semble des équipages qui apprécient de retrouver des routes sèches pour coller le plus précisément possible au chrono avant de rallier Baden-Baden, au terme d'une superbe traversée de l'Alsace. sous le soleil, le lac de Constance n'a pas son pareil, et après une incursion au Liechtenstein, les concurrents repassent en suisse pour atta-quer l'ascension du Julierpasse, accueillis au som-met par Philippe Dehennin, grand ami du natio-nal Classic tour et nouveau président et CEO de BMW switzerland, hôte d'une soirée inoubliable à saint-Moritz où Eric Claeys et René Declerck (Alfa Romeo 1300 Giulia) pointent en tête. En enchaînant, le lendemain, le Passio di stelvio, le Passo di Gavia, le Passo del tonale et le Passo di Giau, pour rallier Cortina d'Ampezzo, les équipages savent qu'ils s'attaquent au plat de résistance de ce national Classic tour 2012. Voilà qui n'empêche pas stéphane schrauwen de profiter au maximum de sa superbe Porsche Carrera Cabriolet de 1962 et de rappeler, au passage, qu'il fut, notamment, triple lauréat du regretté Liège-Rome-Liège.« si on m'avait dit que j'organiserais, un jour, l'ar-rivée de mon rallye dans un bateau sur le Canal Grande, je ne l'aurais, sans doute, jamais cru », conclut « Kiki » Bruyns en s'extirpant d'un joli vapo-retto pour rejoindre son hôtel, juste à côté de la place saint-Marc, à Venise.Félicitations, par ailleurs, à Georges Howitt et à Monique Rombouts (Bentley Vandenplas tourer 1937) pour leur victoire finale dans la catégorie avant-guerre. Mais aussi à Jean-Claude et à Jacques Castelein (Porsche 904 Gts 1962) pour leur deuxième victoire en cinq ans en Groupe ii et au classement général final de cette édition franchement inoubliable. ■

La voiture n° 1 Bentley Vandenplas Tourer 1937 de Georges Howitt et Monique Rombouts, vainqueurs du Groupe 1, dans la descente du Passo di Gavia

Domien Loosveldt et Guy De Deyne (Jaguar XK 120 OTS 1951), 3e scratch

Les gagnants, classement par teams

Cette compétition, organisée par l'an-cien champion de tennis de table Philippe saive, a réuni une vingtaine d'équipes de quatre joueurs (formule

Am-Am) dans une ambiance à la fois sportive et très conviviale. « La vocation de ce tournoi est de permettre à des passionnés de golf de passer deux jours agréables en soignant, à la fois, leur swing et leurs relations professionnelles », explique Philippe saive. Chacun sait, il est vrai, que le golf est un outil idéal pour le networking et pour le B to B…Malgré la difficulté des greens, le niveau de jeu fut excellent avec, en prime, un « hole in one » réussi par Guido Geeurickx, de l'équipe d'Active Golf. inutile de préciser que cet exploit fut fêté, comme il se doit, lors de la remise des prix et du dîner de gala qui clôtura le tournoi.Philippe saive et son équipe réfléchissent à faire évoluer le tournoi dans les prochaines années avec une possible délocalisation.

two DAys tropHy

« Hole in one » au Sart-Tilman !La quatrième édition du Two Days Trophy s'est disputée, à la mi-juin, sur le magnifique parcours du Royal Sart-Tilman, remarquablement préparé pour l'événement.

Par Miguel Tasso

Les lauréats de l'édition 2012 : de beaux prix et de beaux souvenirs

Un rendez-vous incontournable sur les greens du Sart-Tilman

Le golf c'est sérieux. Mais pas trop…

Joli swing sur le départ du tee n°1

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Il y a huit ans, naissait modestement un circuit golfique qui s'appelait alors, tout sim-plement, le Members tours. A cette époque, il s'agissait, essentiellement, de permettre

aux « working pros » belges de garder le rythme et de pratiquer leur sport entre eux, sachant que lorsqu'on enseigne le golf, on a assez peu l'occa-sion de jouer à un bon niveau. Au fil des ans, ce Pro tour belge a non seulement sensiblement relevé – ou élevé – le niveau de jeu de nos teaching pros mais il a aussi suscité – ou ressuscité – des vocations.Car ceux qui ont envie de faire une carrière sportive ont également leur place dans cette compétition.

Hugues Joannes, formé à La tournette, est un bon exemple à suivre pour les jeunes aux dents longues. Privilégiant les études, mais ne perdant pas de vue son talent pour la petite balle blanche, il étudie aux Etats-Unis (à l'Université de Lamar, en Californie) tout en étant professionnel. il lui reste un an d'études avant de se lancer à fond dans le golf. « Et Hugues revient chaque année des states pour jouer sur le Mercedes Benz Pro tour pendant deux mois. C'est un régal d'avoir avec nous ce véritable talent qui vient, d'ailleurs, de remporter la manche belge de l'Alps tour à 7 Fontaines…» rappellent les organisateurs. Autre talent mais, celui-là, déjà connu et reconnu

merceDes-Benz pro tour

Un Tour qui suscite et... ressuscite des vocationsNicolas Colsaerts et Hugues Joannes sont les exemples parfaits de ce que le Tour belge peut apporter aux professionnels du golf de notre petit pays.

Par Philippe Van Holle

Le parcours d'Anahita, à l'Ile Maurice : un havre de paix au bord d'une mer turquoise

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sur toute la planète golf : nicolas Colsaerts qui croise, désormais, les fers avec les meilleurs joueurs du monde et fait rêver les joueurs belges en herbe en leur montrant que notre petite Belgique est capable de produire des éléments de très grande valeur.Colsaerts a exploité très tôt ses dons de magnifique « swingeur » mais lorsqu'il connut une période de vaches (plus) maigres dans sa carrière, il n'hésita pas à venir se ressourcer sur le Members tour. « C'était en 2009. nicolas avait perdu sa carte sur le tour européen et jouait seulement sur invitation. il est venu jouer chez nous de mars à juin. C'était un grand honneur pour tout le monde de pouvoir ■

le voir en action ou, mieux, de partager une partie avec lui. tout cela avec une grande simplicité. Depuis, sa cote est remontée en flèche. il fait, désormais, partie du top mondial…»On se ressource donc bien, très bien même, au sein du Members tour. A ce titre, on remarquera que le Pro-Am de l'île Maurice, programmé lors de la deuxième quinzaine de janvier (2013), se déroulera au Four seasons Anahita Golf Club dont nicolas Colsaerts est précisément le touring Pro. inutile de dire que le club – où notre professionnel belge passe environ un mois chaque année – est absolument ravi du contrat qu'il a signé avec nicolas Colsaerts, lequel n'a pas fini de gravir les échelons.

© Crédit photo : Philippe Gaudy

Nicolas Colsaerts (ici avec son caddie) a été un habitué des rencontres de Members Tour

Nicolas Colsaerts

De mars à juin, 2009, Nicolas Colsaerts a croisé les fers avec les working pros belges

La deuxième édition du Master Golfer by Puilaetco Dewaay s'est disputée, du 20 au 22 août, sur quelques magnifiques parcours de la région parisienne. Durant

trois jours, les participants eurent, ainsi, le privi-lège de swinguer successivement sur les fairways du Vieux Chantilly (Le Vineuil), du Golf national et du Paris international. Un pur régal…

Organisé à l'initiative de « Paris Match », ce tour-noi très exclusif est réservé à une cinquantaine de joueurs (chiffre limité). « L'idée est de permettre à des passionnés de participer à une compétition conviviale et haut de gamme sur des parcours d'ex-ception. La région parisienne est, à ce titre, une véritable caverne d'Ali Baba pour les connaisseurs », explique Denis Heskin, maître de cérémonie.

mAster golfer By puilAetco DewAAy

Les « Perles parisiennes » !Organisé sur quelques parcours d'exception autour de Paris, le Master Golfer est un tournoi de golf pas comme les autres qui cultive l'art de vivre « à la française ».

Par Miguel Tasso

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Durant trois jours, les joueurs et joueuses purent, en tout cas, étancher leur soif de drives au puits de trois « championship courses » de très haut niveau. Certes, le rough était, parfois, un peu épais et les greens étaient difficiles à lire ! Mais à l'arrivée, tout le monde apprécia le défi golfique proposé…D'autant que l'ambiance était à l'image de la météo : très ensoleillée. Les participants logeaient

au « tiara Hôtel Château Mont-Royal », un quatre étoiles remarquablement situé dans la forêt de Chantilly. Un havre de paix réservé aux épicuriens où se déroula, le premier soir, le cocktail d'ouver-ture offert par le champagne Drappier.Le lendemain, une soirée surprise concoctée par notre ami Jean-Pierre tordeurs permit aux valeu-reux guerriers des greens de se détendre chez « Les petites sorcières », un charmant bistrot gas-tronomique dirigé par Ghislaine Arabian, chef gan-toise, étoilée et très médiatisée. Au menu : des plats typiquement made in Belgium !Le tournoi se termina dans les salons du Paris international avec une remise de prix où les lau-réats furent couverts de récompenses par les différents partenaires (Porsche, neuhaus, Blanc-pain, CitizenGuard, Drappier, Eagle travel, « Paris Match » et, bien sûr, Puilaetco Dewaay…). Alain Van Campenhoudt, patron de Bristol Food & Wine, improvisa même une tombola avec, à la clé, un cours de cuisine et un dîner chez Yves Mattagne !Malgré la difficulté des parcours, le niveau de jeu fut, en général, remarquable. Le tournoi se jouait par équipes de deux joueurs selon la formule très convi-viale du « 4 balles, meilleure balle ». Mais l'essentiel était, évidemment, de… participer. Et de savourer la magie de ces « Perles parisiennes », nom de baptême donné à ce tournoi pas comme les autres qui cultive si bien l'art de vivre « à la française ».La recette, en tout cas, a fait ses preuves. Et, d'ores et déjà, les organisateurs planchent sur la troisième édition. Celle-ci se déroulera toujours, bien sûr, dans les environs de la capitale française. Mais de nouveaux parcours, tout aussi exclusifs, seront au programme ! ■

Cette fois encore, la compétition a réuni 340 participants sur les deux parcours (intérieur et extérieur) du merveilleux club zoutois. La formule

choisie était le chapman stableford, où les deux joueurs d’une même équipe alternent les coups. Au menu : une chasse au birdie, bien sûr, mais aussi une ambiance à la fois estivale et conviviale. Rien que du bonheur !A la table des prix, Puilaetco Dewaay était représenté par Jacques Peeters, président du conseil d’administration, et par Florence Van tomme, senior Private Banker. Les lauréats des différentes catégories ont reçu, notamment, des superbes montres GPs (prix brut), de belles carafes (prix net) et des bougies Beluga (longest drive et nearest to the pin). Un prix spécial a, par ailleurs, été offert à Jean Croonenberghs, capitaine du Royal Zoute.tout se termina, bien sûr, sur la terrasse du Clubhouse lors d’un cocktail où chacun refit sa carte de score, et accessoirement le monde, un verre de Pïmm’s à la main.

priX puilAetco DewAAy

Des birdies et des Pimm’sC’est devenu une habitude, depuis plus de quinze ans. A la fin du mois de juillet, la banque privée Puilaetco Dewaay offre son prix aux membres du Royal Golf Club du Zoute. Le rendez-vous est incontournable et récolte traditionnellement un grand succès.

Par Miguel Tasso

De gauche à droite : Jacques Peters (CEO KBL European Private Bankers), Nick De Moor (gagnant du premier prix brut par 72), Florence Van Tomme (Senior Private Banker chez Puilaetco Dewaay), Margil Gutner (gagnant du premier prix brut par 72)

J a c q u e s P e t e r s ( C E O K B L European Private Bankers) et Jean Croonenberghs (capitaine du Royal Zoute Golf Club)

William Osterrieth, (participant)

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Viser le succès et réaliser ses rêves... De telles ambitions impliquent de se concentrer sur l’essentiel. Chez Puilaetco Dewaay, nous allons aussi à l’essentiel. En tant que banque réellement privée, nous nous concentrons à 100% sur vos besoins. Notre travail sur mesure et notre large offre de services nous permet de gérer votre patrimoine sous toutes ses facettes, de la gestion de portefeuille personnalisée à la planification successorale, en passant par les crédits et les conseils en gestion de patrimoine artistique.

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Même s'ils ont été les premiers à subir les affres des radars auto-matiques, en place depuis bien plus longtemps que chez nous, les

automobilistes britanniques ont une foi inattaqua-ble envers leur moyen de transport quotidien. Un amour porté au plus haut niveau pour tout ce qui roule, pourvu qu'il y ait un moteur et des chevaux sous le capot. Premier marché européen pour les cabriolets (comme quoi la météo n'a pas de rapport avec les ventes de décapotables), l'An-gleterre est l'un des derniers pays où s'offrir un V8 n'est pas un crime et où apprécier les belles voitures peut s'assumer plus facilement et plus librement qu'en France ou en Belgique.

GoodwoodLa Mecque du sport auto

Le Festival of Speed de Goodwood, à 100 km au sud-ouest de Londres, est

le paradis des passionnés de sport automobile qui viennent admirer des belles mécaniques dans un pays

où l'on aime encore la course et son art de vivre. Parmi les invités de marque de cette édition 2012, deux pilotes belges d'hier et d'aujourd'hui : Jacky Ickx et Jérôme D'Ambrosio.

Par Pierre Van Vliet

Festival of Speed

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Chaque année, jusqu'à cent quatre-vingt mille amoureux de belles mécaniques viennent en pèleri-nage, fouler les pelouses du château de Goodwood pour célébrer la vitesse, ce mot que l'on attribue aux pires choses de notre côté de la Manche. Les constructeurs l'ont bien compris : cette année, tous ceux qui ont tout ou partie de leur gamme tournée vers le sport étaient présents, avec des stands d'une dimension parfois supérieure à ce que l'on peut voir au salon de Genève ou, même, au Mondial de Paris ! Pas de doute, lorsque les constructeurs se trouvent dans des pays où l'auto-mobile n'est pas un péché, ils se lâchent et nous surprennent, pour notre plus grand plaisir.

Du très beau mondeAudi, BMW, Alfa Romeo, Lotus, Mini, Land Rover, Jaguar, Bentley, Ferrari, sans oublier Peugeot, Renault et Citroën, tous avaient déployé des struc-tures XXL. Renault, qui faisait son grand retour à Goodwood après cinq années d'interruption, y fêtait ses 110 ans d'excellence mécanique (Louis Renault n'ayant construit ses propres moteurs qu'à partir de 1902, soit 4 ans après la naissance de la marque) et avait déplacé, pour l'occasion, modèles et pilotes de renom. Alain Prost et la F1 turbo, Jean Ragnotti et sa R5 maxi turbo mais aussi notre Jérôme D'Ambrosio national au volant de la Lotus-Renault de F1 !« C'est l'une des rares occasions pour moi de pren-dre le volant cette année », plaisantait l'espoir ▼

Le château de Lord March accueille le « Festival of Speed » fin juin tandis que le circuit tout proche organise le « Goodwood Revival » en septembre, deux rendez-vous incontournables

belge. « Bien sûr, il ne s'agit que d'un show, on fait fumer les pneus pour assurer le spectacle, mais le plaisir est bien réel. Et puis, c'est un évé-nement exceptionnel, on est très proche du public, la passion est palpable… » Même le champion du monde en titre de F1, sebas-tian Vettel, était de la partie, et pas le dernier à signer des autographes à tour de bras : c'est la magie de Goodwood, pour la plus grande joie de spectateurs connaisseurs.A noter la présence de la très impressionnante Alpine A 443, qui courut aux 24 Heures du Mans, ou encore de la ZAR, dévoilée en ouverture du Grand Prix de Monaco, il y a quelques semaines; ce concept-car célèbre les 50 ans de la marque Alpine qui devrait bientôt renaître. sa présence à Goodwood en dit long sur la valeur patrimoniale de la marque Alpine pour Renault.

Ickx retrouve StewartDe série ou de course, la majeure partie des modèles qui ont, donc, fait la légende du sport automobile ou la renommée des plus grands constructeurs était en démonstration à Goodwood le dernier week-end de juin. Entre stands vintages et magasins de produits siglés à l'effigie des marques qui ont fait la gloire du sport automobile, des pubs éphémères rappellent

que l'on est bien en Grande-Bretagne, où l'art de vivre côtoie les plaisirs automobiles.Une bouffée d'oxygène, une sensation de bien-être pour les visiteurs, grâce à une ambiance particuliè-re où l'on peut encore espérer croiser des modèles que l'on pensait disparus à jamais ou enfouis dans des musées. Le Festival est un événement unique, comme le soulignait Jacky ickx, invité d'honneur, qui a offert son magnifique livre (récemment pré-senté) à lord March, l'hôte de ces lieux magiques. Ambassadeur des marques du Volkswagen Group, notre compatriote a pris le volant d'une Auto Union type C, un bolide de Grand Prix des années 30. Ce fut l'occasion, aussi, pour le grand champion belge de retrouver des pilotes de sa génération, comme Jackie stewart, tout heureux de constater qu'ils sont de véritables survivants d'une époque où le sport automobile était dangereux.

Le meeting « Goodwood Revival » propose un remake du Tourist Trophy, qui réunit les plus belles GT des années 60 : Cobra Daytona, Jaguar Type E ou Ferrari 250 GTO

Jacky Ickx a fait vrombir cette Auto Union Type C de 1934, une Flèche d'argent de l'époque des Titans !

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Legends Classic

Né de l'esprit toujours inventif de Michael Jones, figure emblémati-que du golf en Belgique, le Legends Classic s'inscrit, peu à peu, comme

un incontournable de l'été. Le concept a, il est vrai, tout pour plaire. « L'idée est de réunir différents clubs, durant deux jours, pour une compétition interéquipes à la fois sportive et conviviale », résume l'organisateur, qui a plus d'un swing dans son sac.La troisième édition de cet événement, célébrée les 17 et 18 août, sur les magnifiques parcours du Royal Waterloo, a été un beau succès. Cinq équipes d'une vingtaine de joueurs ont participé au tournoi. A l'arrivée, la victoire est revenue aux « Ladies » du Waterloo devant le Bercuit, les « Men » du Waterloo, 7 Fontaines et le Brussels qui, pour sa première participation, a hérité du fameux « Kabouter of the year » !La formule de la compétition a, une nouvelle fois, fait ses preuves. Les parties se jouent en « quatre balles meilleure balle » avec cumul des points (stroke play). Un « livescore » permet aux

participants de suivre, en temps réel, l'évolution du classement, quasiment au trou par trou. tout cela crée une ambiance très particulière.Cette année, soleil et canicule étaient au rendez-vous. Les sables des bunkers du Lion et de La Marache étaient brûlants comme ceux du sahara ! Cela n'empêcha pas, évidemment, le bon déroulement de la compétition. L'organisation avait même prévu des porteurs d'eau pour désaltérer, en chemin, les valeureux chasseurs de birdies !Avant la remise des trophées et le traditionnel dîner de clôture, Richard Gillot, comédien du golf, régala l'assistance d'un show hilarant. Cet ancien champion français s'est reconverti dans l'imitation. Au gré de son humeur, il a, ainsi, singé quelques stars du swing. Un pur régal. Pour

Durant deux jours, fin août, le Royal Waterloo a accueilli, sur ses terres, la troisième édition du Legends Classic. Au menu : du golf, bien sûr, mais aussi du soleil et beaucoup de bonne humeur.

Par Miguel Tasso

Les bonnes recettes de l'été

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Miguel-Angel Jimenez et Rory Mcilroy, il avait même apporté des perruques… Parrainé par Audemars Piguet, Maserati et Callaway, le Legends Classic est un tournoi différent, unique en son genre. Moins « sérieux » que les interclubs, il met, néanmoins, en avant l'esprit

d'équipe et de compétition. tout en privilégiant, bien sûr, la bonne humeur et le culte du dix-neuvième trou. « L'idée est de terminer l'été en s'amusant en jouant au golf. A cette période de l'année, certes, tout le monde n'est pas encore rentré de vacances. Mais, petit à petit, la notoriété de l'événement grandit », ajoute Michael Jones qui espère convaincre les derniers hésitants à revenir un peu plus tôt !Rendez-vous, donc, en 2013 pour de nouvelles aventures. Le concept (cinq ou six clubs de vingt joueurs) sera, a priori, entériné. Et l'épreuve se jouera toujours, bien sûr, dans le cadre magique du Royal Waterloo. Avis aux amateurs : ils ne regretteront pas le déplacement. Et le soleil est déjà réservé…

Les « Lionnes » du Royal Waterloo ont remporté le trophée

Avec un parapluie en guise de parasol !

L'heure du tee chez Audemars Piguet

L'imitateur Richard Gillot dans la peau de Miguel-Angel Jimenez !

Michael Jones, organisateur comblé de l'événement

Les belges histoires

L'internationalisation grandissante des équipages inscrits sur cette treiziè-me édition du Rallye des Princesses est, désormais, une constante. Avec

dix nationalités différentes au départ, le plus grand événement automobile féminin de l'Hexa-

gone a battu tous les records. Parmi les plus exotiques, citons

l'équipage finlandais composé de Johanna Helena et Pirkko Kaanna Kiikka à bord de son impres-sionnante Jaguar MK Vii sedan. On dénombrait, également, plusieurs équipages belges, dont ceux formés par les Gantoises Bénédicte Laureys et Micheline Goegebeur, avec leur splendide BMW 507 coupé de 1957, et Alexandra Ryan et Monique Rombouts, à bord de leur Mercedes Pagode 250 sL. Deux équipages mère-fille sur lesquels nous nous attarderons tout au long de ce périple hors du commun.

Sous un soleil estival inondant de bonheur les jardins ombragés de l'esplanade des Invalides, les soixante-cinq équipages du treizième Rallye des Princesses ont rallié Monaco. Cinq étapes d'exception sur les plus belles routes de l'Hexagone mais aussi près de 1 600 km d'une épreuve de régularité exigeante, bien dans l'esprit du Paris-Saint-Raphaël, créé jadis par le comte Ronan de Chabot…

Par Philippe Janssens

«Princesses»de

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Roulez, carrosses !Qui dit « Princesses » dit carrosses ! Et cette année, le plateau présenté était pour le moins exceptionnel ! Hormis la série 200 (202, 203 et 204 cabrio) sortie tout droit du Musée Peugeot, nous retrouvions une AC Bristol Bex 344 de 1957, d'innombrables Mercedes Pagodes, une MG B de 1965, une AC Cobra Hawk de la même année, trois Jaguar type E de la fin des années 60. Ajoutez-y six Morgan, dont la très originale 4/4 1800 V6 Roadster, mais aussi les plus récentes Ferrari Maranello, Porsche Boxter, 911 Carrera Cab ou 968 Cabriolet ainsi qu'une Rolls Royce Corniche, et vous aurez compris que cette année encore, les carrosses étaient à la hauteur du rêve de ces dames !

« nous avions déjà eu l'occasion de participer à ce rallye voici deux ans », nous explique Béné-

dicte Laureys. « A bord de notre Ferrari Cali-fornia, nous avions découvert une épreuve, certes, très conviviale mais, également, très exigeante du point de vue de la navi-gation. Maman et moi, il nous arrive de prendre part à plusieurs autres rallyes ▼

Deuxième victoire d'affilée pour Elisa-Noémie Laurent et Béatrice Bayle avec leur Lancia Fulvia Zagato

Pour leur deuxième participation, Bénédicte Laureys et Micheline Goegebeur (BMW 507) ont mérité les honneurs de princesses

Micheline et Jacques Heymans (Ferrari Dino), le couple royal du Rallye des Princesses

en Belgique mais je peux vous assurer que le niveau y est nettement moins relevé ! Pour nous, le plaisir est, surtout, de nous retrouver entre nous et de partager cette expérience, dans des paysages extraordinaires, avec d'autres équipages féminins. L'ambiance est, vraiment, incroyable… »Autre équipage belge au départ : celui formé, en couple, par Jacques Heymans et Martine Lievens, grands habitués du rendez-vous. il a vécu un nouveau pèlerinage… en terre sainte. Car entre saint-Alban-les-Eaux, charmant petit village d'eaux, niché au cœur de la Loire, et cet équipage, l'histoire d'amour dure depuis plus d'une décennie. A l'origine de l'idylle, Jacques Heymans y fit renaître l'activité industrielle moribonde en y construisant, voici 15 ans, l'usine la plus performante d'Europe. Pas étonnant, dès lors, que la Ferrari Dino jaune ait été reçue en fanfare par Paul Chantelot, le maire de ce havre de paix. « il y a 20 ans, le village se dépeuplait, l'activité industrielle déclinait », explique Jacques Heymans. « Je suis tombé amoureux de cet endroit. J'ai, donc, réfléchi comment y ramener de l'activité. imaginez que la commune, criblée de dettes, avait même été contrainte de vendre sa statue de la sainte-Vierge… »Une statue que Jacques Heymans traqua littéra-lement dans les ventes aux enchères, avant de la retrouver dans le catalogue « sotheby's » et de la rapatrier au village, voici quelques années !

Apothéose à MonacoParis, La Châtre, Vichy, Le Rouret, Le Castellet et, finalement… Monaco. Une fois encore, Viviane Zaniroli, l'organisatrice, a pu se reposer sur un parcours sans failles, taillé sur mesure pour ces dames par Patrick, son mari, et par son fidèle compagnon, Alain Lopez.Cerise sur le gâteau : pour la première fois depuis des lustres, la route des « Princesses » fut bercée d'un doux soleil, d'un bout à l'autre, offrant des décors somptueux et des paysages à couper le souffle à toutes les concurrentes avant leur arrivée, au pied du Rocher.« C'est la toute première fois que je participe à un rallye avec ma maman », nous explique Alexandra Ryan, au volant de la superbe Mercedes Pagode prêtée par son père. « Mes parents sont de grands habitués de ce type d'épreuve mais vivant en Angleterre, nous nous voyons très rarement. Je crois

que c'est, d'ailleurs, la première fois depuis 20 ans que j'ai l'occasion de passer une semaine seule avec ma mère ! C'est vraiment génial. nous revisitons la France comme peu de gens la connaissent. Et même si le défi sportif est de taille, cela ne nous empêche pas d'en profiter un maximum ! il s'agit d'une réelle évasion d'une semaine à partager en famille ou entre copines ! » ■

Pour Alexandra Ryan et Monique Rombouts (Mercedes Pagodes 250 SL) cette édition 2012, fut une belle découverte

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Dans un décor de rêve, face à la mer des Caraïbes, le « Casa de Campo Resort » invite, à la fois, au farniente exotique et à la chasse aux birdies ! Trois merveilleux parcours de golf sont au programme. Rien que du bonheur…

Par Miguel Tasso

Casa de Campole paradis des golfeurs

Au fil des ans, la République dominicai-ne est devenue l'une des destinations les plus prisées des connaisseurs. En parlant de ce magnifique pays des

Caraïbes, sis sur l'île Hispaniola, à l'est de Haïti, on évoque, souvent, le tourisme de masse, très développé du côté de Punta Cana.Mais il existe, aussi, des adresses bien plus exclusives et épicuriennes. C'est, évidemment, le cas du « Casa de Campo Resort », un complexe hôtelier de grand

luxe, situé au sud de l'île, au bord de la mer des Caraïbes. ici, le temps semble s'arrêter. Comme dans la chanson, il y a le ciel, le soleil et la mer…L'endroit est un havre de paix qui comblera, bien sûr, les vacanciers les plus exigeants. Mais c'est, aussi, un lieu idéal pour étancher sa soif de birdies. Autour de l'hôtel, dans l'enceinte même du resort, on dénombre, en effet, la bagatelle de trois parcours de golf de très haut niveau, dont le mythique « teeth of Dog ».

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De l'avis de tous les spécialistes, « Casa de Campo » est l'un des resorts golfiques les plus complets du continent américain. Et la destination incontournable par excellence pour les golfeurs aux Caraïbes.

Un resort les pieds dans l'eauL'hôtel, paré de ses cinq étoiles, est de très haut niveau. Plages de sable fin, restaurants gastronomiques, chambres de grand confort : il suffit de déposer ses valises dans le hall d'entrée pour, aussitôt, se sentir ailleurs. A des années-lumière du stress et du brouhaha des villes. sports nautiques, tennis, équitation, polo, centres de tir et de plongée : il ne manque rien dans ce décor de carte postale où l'azur de la mer et du ciel sont les invités permanents !L'hôtel propose différents packages pour combler, à la fois, les voyageurs individuels et les familles. il est, ainsi, possible de loger dans de véritables villas. Le resort pratique également le all inclusive. il s'agit, évidemment, d'un vrai must tant la qualité

est au rendez-vous avec des produits frais de haut niveau et un service étoilé et personnalisé.selon son humeur du jour ou du soir, le visiteur pourra, ainsi, élire résidence au « Beach Club by le Cirque » (avec sa plage privée), à « La Casita » (cuisine espagnole), au « Lago Grill », à « La Piazzetta » (trattoria italienne) ou, même, dans un restaurant chinois. Rien que du bonheur dans l'assiette avec, pêle-mêle, du poisson pêché dans les eaux voisines, des crustacés, de la viande grillée et, bien sûr, des fruits tombés des arbres ! Différents bars et lounges complètent l'offre avec, à la carte, de multiples cocktails exotiques où les fruits de la passion et les alcools locaux sont déclinés à tous les modes.Les épicuriens de grand chemin céderont, dans la foulée, à la tentation du spa. Celui-ci propose de nombreux soins et traitements dans un cadre de rêve, parfumé d'essences rares. il est même possible de craquer pour un massage à la plage, histoire de se laisser bercer par le cliquetis des vagues. Magique ! ▼

Le climat de la République dominicaine est exceptionnel durant toute l'année, surtout dans le sud-est de l'île, traditionnellement préservé des intempéries. A l'heure où, en Europe, on sort les couvertures, la « Casa de Campo » bloque, donc, le mercure de son thermomètre autour des 30° en journée avec une légère brise naturelle qui sert de ventilateur. sous le soleil, exactement…

le compare, d'ailleurs, parfois, à « Pebble Beach », joyau californien.Ce 18 trous de bord de mer se déguste, en tout cas, sans modération avec des fairways souvent dessinés en bordure de l'océan et des greens balisés par les rochers où s'échouent les vagues. Un pur régal pour les yeux, un vrai défi pour le swing. Car lorsque le vent est de la partie, chaque coup devient un challenge technique et tactique.Le trou n°13 est entré dans la légende et a donné son nom au parcours. il s'agit d'un par 3 de 178 m. Le joueur est invité à jouer au-dessus d'une crique dont

« Les Dents du Chien »Mais « Casa de Campo », c'est aussi – et surtout – un paradis pour les passionnés de golf. C'est le célèbre architecte américain Pete Dye qui, voici une quarantaine d'années, introduisit le sport de st. Andrews en République dominicaine en créant une pure merveille : « the teeth of the Dog ». « Les Dents du Chien »… C'est, assurément, l'un des plus beaux parcours du monde. Ce n'est pas un hasard s'il est traditionnellement repris dans tous les classements avec des notes d'exception (90 sur 100, par exemple, dans le guide « Rolex »). On

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le dessin rappelle la mâchoire d'un chien. Etonnant et impressionnant ! selon la force du vent, il faudra sortir de son sac le bon club et ne pas trembler devant le paysage à couper le souffle, sous peine de rater le green aux allures de presqu'île. « C'était un pur régal de dessiner un parcours dans un environnement de cette qualité. Un vrai moment de bonheur », a écrit Peter Dye qui considère ce parcours comme l'un des plus réussis de sa carrière. Et Dieu sait si celle-ci est riche avec quelques œuvres immortelles comme « Kiawah island », « Mission Hills » ou la « PGA West », à La Quinta.

Swings sous le soleil« Casa de Campo » compte deux autres parcours, également sortis du crayon magique de Pete Dye. Perché sur les hauteurs de la rivière Chavon, le « Dye Fore » est particulièrement long (près de 7 000 m au départ des back tees). il offre, lui aussi, des vues imprenables, tantôt sur l'océan, tantôt sur les montagnes environnantes. C'est un parcours impressionnant où il faut soigner son drive mais aussi faire preuve d'humilité le moment venu. Ainsi, les par 3 sont d'infinie beauté mais, aussi, d'une grande difficulté. Les greens sont ▼

très bien défendus et le vent joue, bien sûr, un rôle décisif. Que les joueurs moyens se rassurent néanmoins : grâce aux nombreux tees de départ, le défi peut être modulé en fonction du handicap de chacun. « no stress » !Le parcours « the Links », récemment rénové, a été conçu dans le même esprit que « the teeth of the Dog » et présente, lui aussi, quelques paysages défiant la raison. Comme son nom l'indique, il s'inspire des parcours de bord de mer britanniques, si chers aux puristes. Peter Dye a, néanmoins, pimenté son dessin avec quelques obstacles d'eau qui ajoutent de l'émotion au jeu et un zeste de parfum exotique !tout est relatif mais « the Links » est, sans doute, le parcours le moins compliqué du resort. Mais sûrement pas le moins amusant. il comblera les joueurs de tous les niveaux.Une chose est sûre : l'offre golfique de « Casa de Campo » est unique en son genre dans un tel environnement. L'organisation et les infrastructures sont, en outre, à la hauteur, avec un système de réservation de départs très pointu, des

zones d'entraînement (putting green, practice…) de grande qualité et des pro-shops dignes des plus grands clubs américains ! Cerise sur le gâteau : les clients de l'hôtel bénéficient d'une voiturette électrique pour se déplacer au sein du resort.Bref, pour ne pas perdre son swing durant l'hiver, voilà une destination de rêve qui ne décevra personne. D'autant que, dans le resort, les offres sont nombreuses avec un centre d'équitation renommé et un stand de tir aux clays. Et que, dans les environs, ce ne sont pas les excursions qui manquent avec, notamment, les « Cuevas de las maravillas » (les « Grottes des merveilles »), l'île Catalian, les promenades en catamaran ou les tours dans l'arrière-pays en 4 x 4.

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Les années passent mais la principauté de Monaco conserve toute sa magie. Il y a le ciel, le soleil et la mer. Et un petit plus qui fait toute la différence en toute saison.

Par Miguel Tasso

Monte-Carlo

Il suffit de prononcer son nom pour qu'aussi-tôt les visages s'illuminent de mille étincelles magiques. La principauté de Monaco fait rêver. Un peu, beaucoup, à la folie. Elle le

doit, bien sûr, à sa famille princière qui défraye traditionnellement les chroniques sur papiers gla-cés. Mais Monte-Carlo, c'est aussi les Ferrari aux portes des palaces et des casinos et les yachts des milliardaires le long des pontons. C'est un défilé permanent de stars internationales dans les endroits branchés et dans les boutiques de luxe. Bref, c'est un état d'esprit glamour, presque irréel, où le temps semble s'arrêter. Paradis des épicuriens et des exilés fiscaux, ce coin doré de la Côte d'Azur traverse les époques sans prendre la moindre ride, attirant à la fois au pied du Rocher les rois du pétrole et les princesses du gotha dans une atmosphère people à nulle autre pareille.

Un golf de montagneLa vocation sportive de Monaco n'est plus à démontrer. Et pas seulement dans l'art de domicilier de grands champions, soucieux de soigner la

La Principauté : quelques mètres carrés qui valent de l'or !

au pieddu Rocher

Dolce vita

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Chaque année, aussi, le Monte-Carlo Country Club accueille, face à la mer, l'un des plus prestigieux tournois de tennis du circuit masculin. La première édition eut lieu en… 1897 ! Jacky Brichant le remporta en 1957, précédant des champions de la taille des nastase, Borg, Vilas, Wilander ou nadal, huit fois lauréat ! Et Monaco est, également, une référence dans les compétitions d'athlétisme, de nautisme ou de voile.Le golf ne fait pas exception et a également pignon sur green. Enfin presque. il faut, en effet, monter sur les hauteurs du Mont Agel, en territoire…français, à 860 m au-dessus du niveau de la mer, pour découvrir les fastes et les apparats du Monte-Carlo Golf Club. La route qui mène au tee n°1 est bien connue des coureurs cyclistes de Paris-nice ou des pilotes de rallye : il faut, en effet, emprunter le col de la turbie, qui offre une vue imprenable sur la Principauté, pour avoir le privilège de swinguer !Le club a récemment fêté ses 100 ans ! sa construction date de 1911 et, compte tenu de la situation géographique et de la déclivité du terrain, fut un vrai casse-tête. ▼

taxation de leurs revenus ! La famille princière montre l'exemple, à l'image du prince Albert ii qui a pratiqué le bobsleigh à un haut niveau et est un membre éminent du Comité Olympique international. Chaque année, depuis 1929, les rues de la Principauté se transforment, ainsi, en circuit urbain pour accueillir le célèbre Grand Prix de Formule Un qui a couronné, pêle-mêle, Fangio, Hill, Prost, senna, schumacher ou Alonso.

Vue plongeante sur le Monte-Carlo Golf Club

Dolce vita

C'est la colonie britannique de Monaco, férue du sport de st. Andrews, qui incita la société des Bains de Mer à investir dans la création d'un parcours de golf en pleine montagne ! A l'époque, une ligne d'autobus emmenait les joueurs au départ de la place du Casino !Le tracé du parcours, plusieurs fois rénové au cours de son histoire, est particulièrement vallonné et, aujourd'hui, l'usage d'une voiturette est vivement recommandé, a fortiori sous grosse chaleur. Mais le défi golfique est très intéressant avec des fairways en dévers souvent étroits et des greens bien défendus. Le joueur est, donc, invité à choisir les bons clubs, sous peine de grosses désillusions. Quel délice, en tout cas, de swinguer ainsi sur les hauteurs avec, parfois, des nuages qui se baladent quelques mètres plus bas ! Et quel régal d'apprécier certaines vues imprenables sur la mer : au départ du trou n°5, on peut apercevoir trois pays à la fois : la France, l'italie et Monaco !L'histoire du Monte-Carlo Golf Club est riche en moments forts. son club-house en témoigne avec, accrochées au mur du salon, quelques photos encadrées et dédicacées de grands champions ayant fréquenté les lieux : Lee trevino, severiano Ballesteros, Miguel Angel Jimenez, ian Woosnam, nick Faldo, sam torrance ou Bernhard Langer.Jadis, plusieurs compétitions professionnelles de haut niveau se sont, il est vrai, disputées au MCGC. Dans les années 50, l'Open réunissait les meilleurs champions du moment : Peter Alliss, Harry Weetman, Jean Garaialde ou tommy Hitchcock. Et le tournoi de l'European tour renaquit de ses cendres dans les années 80 et, là encore, présenta un plateau de grande renommée, couronnant, notamment, le grand Ballesteros, en 1986.trop court (moins de 6 000 m) aujourd'hui pour accueillir de grands tournois, le Monte-Carlo Golf

Club n'en reste pas moins une excursion golfique intéressante pour les montagnards du swing ! A quelques minutes de nice ou de Cannes, le défi est tentant.

Le Monte-Carlo BeachOn ne peut évoquer la magie monégasque sans faire référence à la société des Bains de Mer, gardienne des lieux. Créée en 1863 – il y a juste 150 ans – la sBM est toujours restée fidèle à sa tradition de diversité et d'innovation. Elle propose l'excellence dans chacun de ses multiples domaines d'activité : tourisme de loisir et d'affaires, gastronomie et hôtellerie haut de gamme, art et culture, jeux de casino, bien-être et sport de haut niveau. son patrimoine architectural, son rayonnement international, son style inimitable, à la fois glamour et tendance, en font un acteur incontournable à chaque coin de rue de la Principauté !La marque sBM est omniprésente grâce, notamment, à ses quatre hôtels de légende : l'« Hôtel de Paris », l'« Hôtel Hermitage », le « Monte-Carlo Bay Hotel & Resort » et le « Monte-Carlo Beach ».Membre des Relais & Châteaux, récemment

Le ponton du Monte-Carlo Beach

L'hôtel Monte-Carlo Beach, membre de Relais & Châteaux : un lieu de villégiature incomparable pour les épicuriens

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rénové par l'architecte designer india Mahdavi, ce dernier établissement est idéalement situé, face à la mer, et permet à sa clientèle de bénéficier des infrastructures exceptionnelles du Beach Club voisin : plages et pontons privés, cabines chic de toiles rayées, piscine olympique à l'eau de mer chauffée, spa de la dernière génération. Les gastronomes en goguette ne sont pas oubliés. Le nouveau chef italien Paolo sari et sa brigade répondent à toutes les exigences avec le restaurant gastronomique et méditerranéen

« Elsa » ou le « Deck », brasserie tendance au bord de la piscine. Les soirs d'été, une

halte à la « Vigie », un restaurant-terrasse qui s'ouvre sur

la mer, est vivement conseillée. Un pur

régal pour les yeux et pour les papilles dans un cadre à couper le souffle. Légende des années trente remise au goût du jour, le « Monte-Carlo Beach » est un havre de paix et un point de chute idéal pour faire le plein des sens monégasques.

Paradis des épicuriensLes étoiles rayonnent, aussi, dans les assiettes autour des tables des trente restaurants du groupe, honorées par les plus grands guides gastronomiques. nec plus ultra : « Le Louis XV-Alain Ducasse » brille depuis son ouverture, en 1987, au firmament de la gastronomie mondiale. Les tables de jeu sont tout aussi courues ! Le casino fait partie de l'histoire de Monte-Carlo. sous les ors de l'historique Casino Belle Époque, dans l'atmosphère interstellaire du Casino Café de Paris, sous les lambris du sun Casino ou du très design Bay Casino, le visiteur n'a que l'embarras du choix dans sa quête du jackpot vertigineux !Mais l'atmosphère effervescente de Monte-Carlo s'étend bien au-delà des tapis verts et des roulettes. Haut lieu de la vie nocturne, la Principauté offre un formidable choix de bars aux ambiances variées et de salles de concert en tout genre. A l'écoute des dernières tendances, elle attise toutes les curiosités. selon ses désirs, le passant cédera à la tentation de la « salle des Étoiles », du « sea Lounge », de la « Rascasse », du « Buddha Bar » ou encore du « Cabaret ». temple de la nuit azuréenne, la discothèque le « Jimmy’z » figure parmi les plus réputées d'Europe depuis plus de 40 ans. ▼

La piscine du Beach où l'on croise le Tout-Monaco

Un état d'espritCapitale du bien-être, au propre comme au figuré, Monaco est fière, aussi, de ses thermes Marins qui comptent parmi les plus beaux et vastes spas d'Europe. La santé du corps est une tradition à Monaco puisqu'en 1908, la Principauté faisait déjà figure de précurseur en terme de thalassothérapie. Les thermes, tels que nous les connaissons aujourd'hui, renaissent en 1995 sous la forme d'un éden de marbre rose, édifié sur un site magique, face à la mer. Le centre se positionne comme un spécialiste des thérapies marines ainsi que des thérapies manuelles de relaxation, alliant techniques ancestrales et méthodes de pointe : bains aquagym, hydromassage, pressothérapie, shiatsu, fasciathérapie, sophrologie, massages énergisant aux huiles essentielles. Rien que du bonheur pour le golfeur souhaitant échanger la carte de score par la carte de soins et de massages !Carrefour incontesté des arts et de la culture, Monte-Carlo est aussi une terre bénie pour les artistes, influencée et façonnée par les créateurs de génie qui y ont séjourné. Les salles de spectacle (« salle Garnier », « salle des Étoiles », « Moods-Music Bar »...) abondent. Des architectures variées et surprenantes accueillent toute l'année des représentations de très haut niveau. Ballets, concerts, galas, pièces de théâtre : à Monte-Carlo, l'ébullition culturelle est permanente.Mais Monaco, c'est aussi – et surtout – un état d'esprit, propice à la détente. sous la lumière bienfaitrice et stimulante de la Riviera, relaxation

flirte avec perfection. La Principauté se situe dans un écrin de montagne au bord de la Méditerranée. Ciel bleu, mer azur, soleil, climat d'une grande douceur : elle offre un environnement paradisiaque dans un pays d'hypersécurité où l'on peut tout faire à toute heure et en toute tranquillité. Un must.

Dîner estival à La Vigie, à côté du Monte-Carlo Beach

Le casino

Les Thermes pour se refaire une santé

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Le village de Mougins, perché sur les hauteurs de Cannes, est un havre de paix. « Le Mas Candille », estampillé Relais & Châteaux, est un point de chute idéal pour cultiver l'art de vivre et pour chasser le birdie dans les environs.

Par Miguel Tasso

Le Mas Candille

On ne présente plus Mougins, mer-veilleux village médiéval, situé sur les hauteurs de Cannes. L'endroit, parfumé de senteurs méditerra-

néennes, est un lieu de pèlerinage pour les épicu-riens en goguette avec ses ruelles en pavés, ses maisonnettes d'autrefois, ses restaurants fleuris, ses boutiques typiques et ses galeries d'art. C'est là, en contre-bas, près des villas de milliar-daires, que se cache « Le Mas Candille », un hôtel au charme à nul autre pareil, éternellement bercé par le chant des grillons. sis dans un parc privé de plus de 4 ha, entouré de cyprès et d'oliviers centenaires, ce Relais & Châteaux offre une vue

imprenable sur Grasse et sur les montagnes préal-pines. Et la Croisette est à dix minutes en voiture. si proche et, en même temps, si éloignée… L'établissement est connu de longue date des connaisseurs avisés. L'hôtel, classé cinq étoiles depuis deux ans, propose, désormais, trente-neuf chambres personnalisées et sept suites de grand confort. selon ses goûts, le visiteur élira résidence dans le mas provençal du XViiie siècle ou dans la Bastide. Les nouvelles suites, d'un grand luxe, complètent une offre qui fait référence.Mais « Le Mas Candille » c'est, aussi, le restaurant gastronomique « Le Candille », doté d'une étoile au « Michelin » et dirigé par serge Gouloumès, chef

Le Mas Candillede l'azur sur es greens

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gascon et fier de l'être. La cuisine est d'influence méditerranéenne, subtil mélange entre saveurs provençales et italiennes. Au menu, au hasard d'une carte qui change avec les saisons : dos de loup sauvage et son écume de Yuzu, volaille fermiè-re aux truffes et foie gras ou tajine de homard bleu aux épices du sud ! Un régal pour les papilles…

Spa ShisheidoL'hôtel a également le privilège de posséder, dans ses jardins, un spa japonais shisheido, longtemps unique en Europe. Conçu par l'architecte Brigitte Dumont de Chassart, dirigé par la Belge Julie For-thomme, il propose cinq salles de soins, chacune avec son jardin japonais extérieur pour la relaxa-tion. Pas besoin d'un dessin : ici, la décoration est sobre et inspirée de la philosophie zen.Pour rappel, la méthode shisheido Qi introduit une dimension holistique. Chaque soin, fût-il pour le visage ou pour le corps, conjugue, ainsi, différents styles de massages, l'utilisation des méridiens du corps (canaux d'énergie) et la stimulation des points « tsubo » pour envelopper le corps et l'es-prit dans une intense sensation de bien-être.

Le trou n°2 du Royal Mougins

Parfums provençaux

La terrasse du Mas Candille bercée par le chant des grillons

Les symboles des cinq sens et l'Ometenashi – inspirés du rituel japonais de la cérémonie du thé – jouent un rôle essentiel.Fier de ses nombreuses récompenses internatio-nales, le spa shisheido du « Mas Candille » a récem-ment fêté ses dix ans d'âge. sa carte de soins est reconnue de tous et s'enrichit chaque année. Par-mi les nouveautés, signalons le « soin oriental mer-veilleux », un voyage autour de la rose avec escale sur le cuir chevelu. Et, surtout, le modelage sportif qui ravira les golfeurs à l'heure du dix-neuvième trou. soin « détox » par excellence, il met en avant chaque zone du corps, des mollets aux trapèzes, en passant par les abdominaux et les fessiers. idéal pour apaiser les tensions des greens !

Le Golf de VidaubanCar le golf est, bien sûr, un autre atout du « Mas Candille » qui échange volontiers le Festival de Cannes par le festival de… cannes. L'hôtel est un partenaire privilégié avec la plupart des clubs des environs. Et chacun sait qu'ils sont nombreux dans un périmètre de quelques kilomètres à peine.Le Royal Mougins fait partie de ceux-là. Dessiné par le célèbre architecte américain Robert von Hagge – également auteur des Bordes et du Kem-pferhof – c'est un véritable jardin botanique qui épouse les collines au milieu des pins et des chê-nes-lièges. Fidèle à sa griffe, von Hagge a joué avec l'eau, déclinant les ruisseaux, les lacets et les cascades au gré de son humeur.Le trou n°2 vaut à lui seul le voyage. Ce par 3 de 183 m a, d'ailleurs, été baptisé « le saut de l'an-ge ». Mieux vaut, en effet, ne pas se tromper de club pour toucher le green, sis 40 m plus bas et défendu à la fois par les rochers, des bunkers et un obstacle d'eau ! Le parcours de Cannes Mougins est, également, incontournable. Créé en 1904 par les architectes

Colt et simpson, il fut longtemps le plus select de la Côte d'Azur et le terrain de jeu favori de l'Aga Khan, du roi de suède ou d'Edouard de Rothschild. Rénové en 1970, il a accueilli de nombreux tour-nois internationaux.Le parcours « Old Course » de Cannes Mandelieu est charmant. inauguré en 1891 par le grand-duc Michel de Russie, dessiné dans une pinède, c'est le plus vieux golf de la région. sa curiosité princi-pale est ce bac qu'il faut prendre pour aller du trou n°2 au n°3 et du n°12 au n°13 afin de traverser un court bras de mer. L'accueil est très sympathique et la terrasse, très accueillante avec, en option, l'incontournable pastis...« Le Mas Candille » travaille, également, en colla-boration avec les clubs de saint-Donat, d'Opio-Valbonne, de Grande Bastide, de Claux Amic et de saint-Endréol. Et le visiteur golfeur pourrait prochainement avoir également accès – pur pri-vilège – au Golf Prince de Provence, à Vidauban. Dessiné par Robert trent Jones, il s'agit d'un des parcours les plus privés et fermés d'Europe. C'est, aussi, l'un des plus beaux.

Le Spa Shisheido, un must au Mas Candille

Au loin, la ville de Grasse

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Entre Méditerranée et Pyrénées, loin des sentiers battus, le Golf de Saint-Cyprien est un havre de paix et un exemple de respect de l'environnement. Il s'intègre dans un resort très agréable où l'hôtel « Le Mas d'Huston » fait office de vaisseau amiral.

Par Miguel Tasso

Escale golfique au

Le respect des grands principes écologi-ques fait, désormais, partie des priorités des clubs de golf. La mise au… green est à ce prix. Le Golf de saint-Cyprien,

sis dans le sud de la France, est, à ce titre, exemplaire et mérite assurément le détour. situé entre mer et montagne, au cœur d'une réserve ornithologique et face au majestueux Canigou, il

Mas d'Huston

s'étend sur 200 ha entre la Méditerranée et les lacs marins. On se croirait au cœur du Zwin tant l'environnement est naturel et l'air, iodé. Le site est riche d'une faune peu farouche. En plus des écureuils et des rongeurs, on dénombre plus de deux cents espèces d'oiseaux différentes, dont de nombreux flamants roses qui observent, avec curiosité, les swings des joueurs sur plusieurs

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trous. Bref, ici, le culte du… birdie est largement respecté, au propre comme au figuré !La région des Pyrénées-Orientales n'est pas très riche en parcours de golf. Raison de plus pour apprécier ce club établi à dix minutes de Perpignan et à une demi-heure de la frontière espagnole et qui s'inscrit au sein d'un véritable resort avec l'hôtel « Le Mas d'Huston » (4 étoiles) doté d'un restaurant gastronomique (« Le Mas ») et d'un spa de la dernière génération. « Le Mas d'Huston »Propriété du Groupe Roussilhôtel, très présent dans la région du Roussillon, et membre de la chaîne Hôtels et Préférences (www.hotelspreference.com) dont le catalogue recèle quelques points de chute exceptionnels pour le golfeur en goguette, « Le Mas d'Huston » réunit tous les atouts pour un séjour agréable dans un coin trop méconnu de la France. « Outre le golf, il est possible de pratiquer de nombreux sports nautiques dans les environs.

notre spa by terraké est doté d'un hammam, de jacuzzis et d'une carte de soins, de rituels et de massages très pointus qui raviront les golfeurs après leur partie. Et nous proposons également des programmes de thalasso, en synergie avec le centre voisin de L'ile de la Lagune », explique thibaut Lormand, propriétaire. La région est, par ailleurs, d'une grande beauté sauvage, avec un subtil et rare mélange de parfums et d'accents de Méditerranée et des Pyrénées. Ce n'est pas encore l'Espagne, ce n'est plus tout à fait la France. L'ambiance est aux tapas, le soleil darde ses rayons toute l'année et les excursions potentielles sont nombreuses…

Des airs de linksCréé en 1976, dessiné par les architectes écossais tomlinson & Wright, le club de saint-Cyprien propose 27 trous (3 boucles de 9 trous) à ses visiteurs. Le 18 trous composé des Etangs-Canigou est un « championship ▼

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course » réputé qui a déjà souvent accueilli des épreuves internationales. « il s'agit d'un parcours assez long, d'apparence facile mais qui cache de nombreux pièges. Les bunkers sont bien placés et les greens sont très grands. Les par 3 sont, notamment, redoutables avec, souvent, des obstacles d'eau placés aux endroits stratégiques. Et puis, surtout, le vent joue un rôle très important », résume Philippe Grosset Grande, directeur du club.il ne s'agit pas, à proprement parler, d'un véritable links, lisez un parcours de bord de mer, comme on en trouve en Grande-Bretagne. Mais il en a tous les paramètres. Qu'on se le dise : la tramontane, vent méditerranéen, est une invitée très régulière et peut complètement transformer les repères du joueur. C'est l'un des grands atouts de ce parcours.

Mise au vertParcours nature par excellence, saint-Cyprien est fier de cette philosophie qu'il cultive en n'utilisant, pour l'entretien du parcours, que des produits bio. « ici, grâce au climat de la région, on peut jouer toute l'année sur des greens d'été. nous proposons,

par ailleurs, de nombreux stages d'initiation ou de perfectionnement avec une équipe de pros très qualifiés. notre club est historiquement réputé pour la qualité de son enseignement… »Et le passionné de swing peut, aussi, profiter de son séjour pour s'en aller découvrir de nombreux parcours de l'autre côté de la Catalogne. il faut moins d'une heure pour se retrouver sur le tee de départ des clubs de la Costa Brava espagnole.Le golf de saint-Cyprien fait partie du réseau Golfy qui, fort de ses 22 ans d'expérience, compte cent six clubs de golf partenaires en France et vingt-trois à l'étranger, dont plusieurs en Belgique.

Avec les montagnes pyrénéennes pour témoins

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PGA Catalunya : a crème catalane

En bon pays catalan, à une heure à peine de la frontière française, se cache un merveilleux trésor : le PGA Catalunya Resort. A l'instar de terre Blanche, en

Provence, ou du Celtic Manor, au pays de Galles, il s'agit d'une destination golfique exceptionnelle pour les joueurs de tous les niveaux. Plantons, d'entrée, le décor. nous

voilà à Caldes de Malavella, à quelques kilomètres à peine de Gérone et de son aéroport international. Barcelone est à une heure de route à peine. C'est là, dans l'arrière-pays, que le PGA Catalunya a planté son vaste chapiteau sur 300 ha de

C'est l'un des plus beaux resorts golfiques d'Europe. Le PGA Catalunya propose, près de l'hôtel « Melia », deux parcours d'exception qui combleront les joueurs de tous les niveaux. Au cœur de la Costa Brava, le visiteur belge sera comblé !

Par Miguel Tasso

L'hôtel Melia Vichy catalan qui jouxte le golf : un point de chute idéal

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terrain ! « nous proposons à nos visiteurs deux parcours d'exception : le stadium et le tour Course. Avec, en prime, des infrastructures d'entraînements uniques avec le plus grand putting green d'Europe », explique d'entrée Miguel Girbes, manager de l'endroit.Chaque détail est étudié pour combler les puristes. il est, ainsi, possible de travailler ses coups sur des herbes différentes. Mieux : les bunkers de st. Andrews, d'Augusta et de Pebble Beach ont été reconstitués près du practice avec, chaque fois, le sable certifié conforme de ces endroits mythiques !Le practice, lui-même, est impressionnant. Le putting green propose 2 000 m2 de subtiles pentes ! Et le driving range permet aux plus grands frappeurs de tester leurs bois avec un terrain de plus de 300 mètres devant eux. De nombreux pros élisent traditionnellement résidence au PGA pour s'entraîner.

Le meilleur parcours d'EspagneLe « stadium Course » (par 72) est la référence du domaine. Ce n'est pas un hasard si ce « championship course » a été élevé au rang de « meilleur parcours d'Espagne » pour l'année 2012 et s'il fait invariablement partie du top 100 mondial

pour tous les spécialistes. il accueille, en outre, traditionnellement, le tournoi final des qualifications de l'European tour. Une vraie référence.il s'agit, il est vrai, d'un 18 trous fabuleux, difficile mais passionnant à jouer. Dessiné par neil Coles et par Angel Gallardo, il réunit tous les ingrédients pour combler les joueurs de tous les niveaux avec des départs surélevés, des vues panoramiques impressionnantes, des obstacles d'eau et, bien sûr, des greens aux multiples pentes. « Le parcours est délicat à négocier mais grâce aux différents tees de départ, chacun trouve, finalement, son bonheur en fonction de son handicap », poursuit Miguel Girbes. Quelques trous sont emblématiques, comme le n°13, un par 4 qui offre une vue imprenable sur le massif de Montseny. Le trou n°9, un dogleg exigeant se terminant sur un green très bien défendu, est considéré comme le plus difficile. En vérité, les défis techniques et tactiques sont permanents mais ils génèrent un réel plaisir, tant le joueur en prend plein les yeux !Le « tour Course » (par 72) est un peu moins spectaculaire. Les fairways sont un peu plus larges et les pièges, moins nombreux. Ceci dit, il propose, également, un beau challenge golfique. ▼

Trou n° 15 du « Tour Course »

Même s'il est désormais possible de devenir membre à vie (via un droit d'entrée de 25 000 euros), le club catalan vit essentiellement grâce à sa politique de greenfees (www.fr.pgacatalunya.com) qui attire près de cinquante mille visiteurs étrangers par an. Les tarifs varient selon les saisons. Mais compte tenu de la qualité des lieux, ils sont plutôt accessibles, entre 50 et 130 euros. Une chose est sûre : dans ce complexe tout entier dédié au swing, le passionné sera aux anges et fera le plein d'émotions fortes.

Un hôtel sur le sitetout le resort transpire, il est vrai, la passion du swing. L'hôtel « Melia Vichy Catalan », situé sur le site lui-même, est, évidemment, le point de chute idéal. il s'agit d'un établissement de qualité (4 étoiles), très design, parfait pour les séminaires golf-business ou pour les séjours individuels. Les adeptes du 19e trou seront comblés grâce au spa, au restaurant gastronomique et, bien sûr, au… bar. Par ailleurs, autour des parcours, un projet immobilier est en pleine phase de développement avec des villas clé sur porte qui ne demandent qu'à trouver acquéreurs.Oui, le PGA Catalunya, sis au cœur de la Costa Brava, est une escale incontournable sur la route des vacances. D'autant que la région ne manque pas d'autres atouts golfiques. Un « pass » permet, d'ailleurs, aux plus passionnés de jouer sept autres parcours voisins durant leur séjour !Et, pour rappel, les Ramblas de Barcelone ne sont qu'à une heure de route…

(www.meliagolfvichycatalan.com)

Des arbres, des greens ondulés, un rough pénalisant : bienvenue au PGA Catalunya!

Un Clubhouse moderne et agréable

Un parcours où il est important de bien driver

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Anciennement nommée Whitbread Round the World Race, la Volvo Ocean Race envoie des équipages faire le tour du monde depuis près de quarante ans. L'édition 2011-2012, qui s'est achevée cet été, n'a pas été uniquement la course la plus disputée depuis sa création, en 1973, elle a, aussi, été la plus réussie…

Par Philippe Janssens

La reine

La Volvo Ocean Race est tout simple-ment l'Everest de la voile. La course est, à la fois, une compétition de classe mondiale et une aventure technolo-

gique de pointe. C'est un mélange unique de glamour, sur la terre ferme, de spectacle et d'en-durance, en mer. C'est, aussi, indéniablement la

plus grande course océanique du monde et l'un des événements sportifs en équipage les plus exigeants. Partie d'Alicante en octobre dernier, elle s'est achevée, début juillet, à Galway, en irlande. Pendant neuf mois, les équipages ont parcouru quelque 39 270 milles nautiques (plus de 72 000 km) sur les mers les plus imprévisi-bles du globe. La onzième édition de cette cour-se autour du monde fut une bataille palpitante remportée, sur le fil, par « Groupama », emmené par le skipper français Franck Cammas. « La Volvo Ocean Race n'a jamais été aussi en

océansdes

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océansforme », a commenté Knut Frostad, qui a disputé lui-même cette épreuve à quatre reprises avant d'en devenir le directeur général peu avant le coup d'envoi de la précédente édition, en 2008. « Malgré un climat économique mondial difficile, la menace de la piraterie dans l'océan indien et

plus de casses sur les bateaux que nous l'aurions aimé, nous avons assisté à la course la plus réussie de notre histoire. »

Six bouteilles de vin !A l'origine, l'idée de cette course autour du monde avec escales s'est inspirée de la course sunday times Golden Globe, courue en solitaire autour du monde. En 1969, Guy Pearce et Anthony Churchill, eux-mêmes navigateurs, imaginent une course au même parcours mais disputée en équipage. Alors qu'aucun club n'est prêt à relever ce défi insensé,

c'est auprès de la Royal naval sailing Association que Pierce et Churchill se tournent pour mettre sur pied leur projet.La première édition voit le jour quatre ans plus tard. Le 8 septembre 1973, dix-sept bateaux et cent soixante-sept navigateurs prennent le ▼

large en direction du Cap, en Afrique du sud, avant de rallier sydney, puis Rio de Janeiro. Les premières éditions de la course étaient l'occasion pour les équipages de vivre une véritable aventure avec son lot de dangers et d'imprévus. Les voiliers étaient très confortables, on y mangeait bien et l'alcool coulait à flots. selon la légende, à bord du « sayula ii », bateau vainqueur de la première course, l'équipage aurait bu six bouteilles de vin par jour !

Une course transforméeQuarante ans après l'initiative de Pearce et de Churchill, la voile est une affaire de performances et les marins sont, désormais, de vrais athlètes. Aujourd'hui, la construction des bateaux s'inspire de l'aérospatiale. La technologie est poussée à son paroxysme et le poids des voiliers est devenu une obsession. Les équipages partagent leurs cabines et tournent à la nourriture lyophilisée, aux barres protéinées et à l'eau dessalinisée. Les médias et les nouveaux moyens de communication permettent au public de vivre en direct les aventures et les mésaventures (coups de vent, cyclones, blessures…) des équipiers. Plongés au cœur de l'action, ce sont près de deux milliards de personnes qui ont suivi l'édition 2011-2012. Pour beaucoup de skippers, en 1973, l'inscription et la participation à la première édition étaient payantes. Désormais, la course donne l'opportunité à de grandes marques de sponsoriser des bateaux. Et ce sont des contrats représentant plusieurs millions d'euros qui lient les concurrents à leurs sponsors.On comprend, donc, un peu mieux leur objectif commun : la victoire !

Un record solidePartenaire de l'édition 2011-2012 de cette Volvo Ocean Race et du bateau « Abu Dhabi Challenge », iWC schaffhausen était, également, sponsor de la prestigieuse compétition.La célèbre marque horlogère a attribué le prix du record des 24 h pour chaque étape ainsi qu'un prix spécial pour le bateau le plus rapide sur le tour d'horloge au terme de la course. Le record à battre était détenu, depuis l'édition 2008-2009, par « Ericsson 4 », avec 596,6 milles. C'est, finalement, au bout de ces neuf mois d'aventure, l'équipage du « Camper With Emirates team new Zealand », skippé par le néo-Zélandais Chris nicholson, qui a signé la meilleure performance de cette édition avec 566 milles en 24 h lors de la huitième étape.

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Tout est parti d'une vieille ferme-château achetée en 1987 par la famille Jottrand sur un terrain de 50 ha, à Mazy. La propriété acquise, tout restait à faire. Et tout fut fait ! Vingt-cinq ans, déjà, mais quelle belle histoire !

Par Philippe Van Holle

Falnuéeun quart desiècle, déjà !

Peu de clubs peuvent se vanter d'avoir été construits de A à Z par leurs pro-priétaires. Le Golf de Falnuée, sis entre Bruxelles, Charleroi et namur, est de

ceux-là. il en tire une fierté certaine autant que légitime. il suffit de donner la parole à Eric Jottrand, qui ne se lasse pas de raconter cette belle histoire, pour se remémorer, en quelques minutes, vingt-cinq ans de bonheur mais, aussi, de dur labeur.« imaginez une ferme au fond de la vallée de l'Orneau entourée de champs, de prairies et de carrières », raconte-t-il. « tout autour, des annexes

en blocs et en tôles ondulées; au centre de la cour, la fosse à fumier; des vaches plein l'étable : c'est ainsi que se présentait la ferme-château de Falnuée en mars 1987, lorsque nous avons décidé de racheter 50 ha de mauvaises terres de cultures pour en faire un golf, rien que ça ! »A partir de là, les choses se sont enchaînées. Les premiers coups de pelle mécanique seront donnés en août. Le putting green et les greens du pitch & putt prendront rapidement forme. De même qu'un practice ouvert dès le premier hiver. A l'époque, les membres s'y entraînent gratuitement... mais ramassent leurs balles eux-mêmes. C'est tout

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l'esprit du club, ça. Une famille où tout le monde met un peu la main à la pâte.

Un club familialPour les festivités des vingt-cinq ans d'existence qui ont eu lieu à la mi-août, il n'en est, d'ailleurs, pas allé autrement. Ladies Open, Men's Day (on vient de loin pour y participer tant sa réputation est bonne !), seniors' Day, soirée, dîner, concert rock : tout fut organisé en toute convivialité par et pour cette grande famille de golfeurs de Falnuée. Car depuis sa création, le golf, à Mazy, même s'il se joue sérieusement, n'est qu'un prétexte pour

se rencontrer et sympathiser ! Mais revenons à l'histoire du club. « Dans les deux années qui suivirent l'achat de la propriété, un vrai neuf trous (4, puis 5 supplémentaires, en fait) voyait le jour. Et le 15 mars 89, le Golf de Falnuée devenait le trentième membre effectif de la Fédération Royale Belge de Golf. sept nouveaux trous furent accessibles dans le courant de l'année 90 qui vit l'activité sportive prendre son rythme de croisière. De gros travaux de dessouchage et de « dépierrage » furent entrepris pour terminer les deux derniers trous situés dans les bois. Les travaux de restauration du club-house définitif ▼

entrèrent dans une phase décisive; 1991 vit l'aboutissement du projet, avec l'ouverture des 18 trous (par 71) et l'inauguration du club-house remarquablement restauré. »in fine, il n'aura donc fallu que quatre ans pour passer d'un terrain plutôt vague à un vrai terrain de golf ! Mais la famille Jottrand n'est pas du genre à se reposer sur ses lauriers.

Un hôtelAinsi, en 1993, l'activité sportive se matérialisa par un titre de champion lors des interclubs iV. Cette même année, le Golf de Falnuée organisa la première édition d'une compétition devenue, depuis, un grand classique de la saison golfique belge : le Belgian Masters, le championnat des champions et championnes des clubs belges.Un nouveau par 4 (le 11) fut créé en 2003, puis les trous 10 et 12 furent, à leur tour, modifiés pour finalement obtenir un par 72, après l'abandon du n°17 en par 3. Depuis lors, la configuration du parcours n'a plus vraiment changé. « Même si nous avons dû émonder ou couper quelques arbres devenus, en grandissant, un peu trop encombrants, un peu trop en jeu, comme on dit dans le jargon », conclut Eric Jottrand en riant. « La végétation qu'on plante, puis qu'on doit finir par éclaircir, voilà bien la preuve que les choses changent en vingt-cinq ans ! »Et les infrastructures d'accueil changent et se modernisent, elles aussi. Ainsi, depuis de nombreuses années, l'idée d'aménager un hôtel

dans la grande grange de la ferme-château était dans l'air. Le gros œuvre avait déjà été réalisé lors de la restauration de la toiture de ce bâtiment. Les travaux de finition, commencés durant l'hiver 2007, se termineront au printemps 2009 par l'ouverture de dix chambres (dont une suite). Le club-house sera également transformé en mai de la même année, avec un nouveau bar et des installations plus performantes. On le constate, au fil des années, le club de Mazy, où les frères Christophe et Olivier Rochus n'étaient jamais les derniers à venir croiser les fers, a connu une évolution, certes, mesurée mais constante qui fait, aujourd'hui, de ce club l'un des plus courtisés de Belgique pour les golfeurs amateurs de nature.En août dernier, donc, entre les chants de l'Orneau et de la Ligne, la famille des habitués a joyeusement fêté « son » quart de siècle d'existence. Vingt-cinq bougies, à souffler sans s'essouffler, pour Falnuée qui peut définitivement voir la vie en rose.

Un hôtel confortable, histoire d'échanger le tee de départ par la taie d'oreiller !

Un parcours intéressant et plutôt physique !

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Le Golf de Rigenée, sis à Villers-la-Ville, fête, cette année, son trentième anniversaire. Depuis sa création, il est resté fidèle à sa vocation familiale et sportive. Et à son ambiance conviviale.

Par Miguel Tasso

Rigenée :une histoire de cœuret de passion

De la terrasse, vue sur le 18e trou, un joli par 3

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C'est l'un des clubs les plus appréciés du pays. il le doit, bien sûr, à la qua-lité de son parcours (par 73) mais aussi à son atmosphère et à son état

d'esprit. « Lorsque mon père a créé ce club, en 1982, il a d'entrée mis l'accent sur son esprit fami-lial et sur sa vocation sportive. nous sommes tou-jours restés fidèles à cette philosophie », explique Christophe Descampe, président et manager.Fondateur du club, Emmanuel Descampe était le propriétaire d'un domaine agricole de 75 ha. « C'est au hasard d'une conversation avec Claude Bertier,

son professeur de… tennis, que l'idée de transformer ses vastes champs de betteraves en un parcours de golf lui est venue. il releva aussitôt le défi avec toute sa passion… »Dessiné par Paul Rolin, le parcours de 18 trous sortit rapidement de terre. « A l'époque, la Belgique ne comptait que quelques clubs historiques, essen-tiellement connus sous le nom de parcours royaux. nous faisions donc partie, avec Keerbergen, Houtha-len ou Rinkven, de la première vague des nouveaux terrains », poursuit Christophe Descampe.

Le club de Florence et de NicolasDynamique par essence, Rigenée se fit rapidement une place à part dans la petite famille du golf national. D'entrée, il se positionna comme un club

moderne et, surtout, tourné vers les jeunes. Une vraie révolution. Ce n'est, assurément, pas un hasard si nicolas Colsaerts y fit ses classes durant six ans, sous la houlette de Michel Vanmeerbeek.Les succès de Florence Descampe participèrent, également, à la renommée du club de Villers. La fille de la maison fut, à la fin des années 80, l'une des meilleures joueuses du monde, participant notamment à la solheim Cup, l'équivalent féminin de la Ryder Cup.En vérité, Rigenée a toujours été une formidable pépinière de jeunes talents, à l'image de Bénédicte

toumpsin, également formée au practice du club. L'apport de Florence Descampe, véritable moteur sportif du club, est, à ce titre, inestimable. « Parmi nos cinq cents membres, nous

comptons aujourd'hui cent septante juniors, parmi lesquels de nombreux espoirs nationaux comme Bertrand Mommaerts, Elodie van Dievoet ou, bien sûr, Margaux Vanmol, lauréate du Girls British Amateur l'an passé ! notre école des jeunes est l'une de nos priorités et notre grande fierté. nous travaillons, bien sûr, avec les élites. Mais aussi avec les débutants. nous avons même réussi à inscrire l'initiation golfique dans les programmes d'éducation physique de plusieurs établissements scolaires de la région ! »De nombreuses animations sont, par ailleurs, organisées tout au long de l'année pour les ▼

C'est à Rigenée que Nicolas Colsaerts et Florence Descampe ont fait leurs armes

juniors du club avec, même, des stages sous tentes près du putting green ! « Et l'éthique n'est pas oubliée avec la remise de badge pour le respect des valeurs humaines et du sport, en synergie avec le mouvement Panathlonien. »

« Plane Truth »Référence dans la pédagogie golfique en Belgique, Giulio tadiotto a récemment rejoint le staff des pros. il a apporté dans ses bagages la méthodologie « Plane truth » chère au célèbre coach américain Jim Hardy. Ce dernier est une véritable référence internationale. « son enseignement est basé sur l'impact de la balle. C'est à partir de là qu'il agit sur le swing. Et cette théorie donne des résultats exceptionnels, aussi bien chez les joueurs chevronnés que chez les débutants », explique Giulio tadiotto, ambassadeur de la méthode auprès des pros belges. Le Golf de Rigenée dégage un petit parfum de links. Un bel exploit au beau milieu du Brabant wallon. Plutôt

plat, exposé au vent, il représente un vrai défi golfique. Grâce à la nature sablonneuse de ses terres magiques, il résiste remarquablement aux intempéries et au froid. On peut y jouer quasiment toute l'année sur des greens d'été !Autre curiosité : le parcours se termine par un par 3 avec un green situé au pied de la terrasse du club-house, autre lieu sacré ! Comme il se doit, le culte du 19e trou, est en effet, respecté dans ce club unanimement apprécié pour son ambiance sympathique. Ce n'est pas un hasard si de nombreux anciens hockeyeurs, férus de troisièmes mi-temps, sont devenus membres ! Respectueux du passé mais tourné vers l'avenir, plein d'idées, Rigenée dérange, parfois, certains esprits conservateurs. Mais il est, à l'évidence, un véritable exemple à suivre si l'on veut que le golf s'ouvre, vraiment, auprès d'un nouveau public. son histoire est celle de passionnés. C'est une belle histoire d'hommes, tout simplement.

© Photos : Ulli Bromberg

L'ambiance sportive et conviviale : une vraie marque de fabrique

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Au lendemain de la Deuxième Guerre, la Bayerische Motoren Werke vit des moments difficiles. Le complexe d'Ei-senach, situé à la frontière est-alle-

mande, est spolié par les troupes soviétiques qui emportent tous les plans et outillages dernier cri. Quelques années plus tard, le site produira les Wartburg… seule reste sous le blason de la firme

fondée en 1916 par Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp l'usine de Munich. Celle-ci a été presque complètement détruite par les bombardements. De surcroît, elle abritait la production de moteurs d'avion, et pas celle de voitures. L'époque de la superbe 328 qui arborait déjà fièrement la calan-dre au « double haricot » est loin, et si BMW survit, c'est grâce à ses excellentes motos. il faut, dès

BMW 507le rêve américain

Créée davantage pour séduire le public américain que pour donner la réplique à la 300 SL, la nouvelle étoile de Stuttgart, la BMW 507 restera dans l'histoire comme une bavaroise unique en son genre. Du moins jusqu'à l'arrivée des séries Z…

Par Dominique Deprêtre

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lors, attendre jusqu'en 1952 pour voir réapparaî-tre les premières voitures de la marque. Quatre années de préparation ont été nécessaires au lancement de la 501, une berline assez luxueuse mais, hélas ! sous-motorisée. En fait, le prototype avait repris pas mal d'éléments de la 326 d'avant-guerre, y compris son bloc à six cylindres en ligne trop juste, avec ses 71 ch, pour emporter digne-ment un poids de 1350 kg…

Symbole du renouveauimparfaite, la 501 a, au moins, le mérite d'être là. sa ligne ne manque pas d'élégance et son capot ne demande qu'à accueillir un bloc plus puissant. En motoriste de renom, BMW se lance, enfin, dans le développement d'un V8 dont l'objectif est de dépasser les 100 ch. Et quitte à innover, les ingénieurs placent la barre très haut en optant pour l'alliage léger. Une innovation, du moins à l'échelon industriel, pour l'époque !Fin 1954, la 502 est commercialisée avec le tout nouveau V8 ouvert à 90° dont la cylindrée est portée jusqu'à 3 168 cc. La nouvelle « Béhème » est bientôt disponible en coupé et en cabriolet, avec une mécanique affichant désormais 140 ch grâce à deux carburateurs Zenith. toutes variantes confondues, la 502 sortira à un peu plus de 9 000

exemplaires jusqu'en 1961. symbole du renouveau de la marque, la 502 n'affichait, pourtant, aucune prétention sportive, et c'est pour réoccuper le créneau désormais laissé entièrement libre à Mercedes que BMW lance sa 503 aux lignes nettement plus modernes et agressives. Malgré son prix élevé, la 503 connaît un succès d'estime qui déborde le cadre de la Bundesrepubliek et même de la vieille Europe. De l'autre côté de l'Atlantique, un certain Mark Hoffman importe avec succès les nouvelles bavaroises. C'est lui qui, en 1955, a l'idée de créer un modèle encore plus sportif et plus luxueux, essentiellement destiné à « sa » clientèle américaine. La 507 va ainsi naître !

Une robe d'aristocrateEn novembre 1956, la production de la 507 peut démarrer. Le haut de gamme BMW a repris les principaux éléments de base de la 503, son châssis et sa mécanique. C'est au niveau de la ligne que la métamorphose est spectaculaire. Hoffman a fait appel à l'un de ses amis, Albrecht Goertz, pour le dessin. Pas n'importe qui cet exilé de la noblesse germanique qui a ▼

La calandre à double élément qui s'étire sur toute la proue fait exception à la règle en vigueur depuis toujours chez BMW!

grandi au pays de l'Oncle sam dès 1936 ! C'est, évidemment, là qu'il fit la rencontre de Raymond Loewy, dessinateur avant-gardiste mythique dans l'histoire de l'automobile américaine. Avec la BMW 507, le comte Goertz réussira « le » chef-d'œuvre de sa carrière.Cabriolet biplace de 4,38 m de long, avec hard-top optionnel, la 507 possède une ligne élancée et racée, de toute beauté. Avec ses flancs tendus, sa proue rebondie et sa poupe fuyante, elle symbolise la puissance et la vitesse, mais sans la moindre brutalité. Elle parviendra à séduire une clientèle aisée que ne découragera pas un prix littéralement astronomique, proche du demi-million de francs belges en 1955 ! C'était, à peu près, celui de la Mercedes 300 sL et le double de celui d'une Jaguar XK 140. On comprend mieux pourquoi seulement deux cent cinquante-trois exemplaires seront fabriqués jusqu'en 1959.Absente des circuits, à l'inverse de ses deux concurrentes, la BMW 507 n'en sera pas moins prestigieuse et comptera parmi sa clientèle un certain Elvis Presley. Le « King » en personne. Au cinéma, c'est aux mains de Jean Marais que la voiture connaîtra une renommée… tardive. Propriétaire d'un magnifique exemplaire depuis plusieurs années, l'acteur français suggéra à André Hunebelle de la lui laisser conduire dans « Fantômas », en 1964. A cette époque, la BMW 507 était déjà considérée comme un collector en puissance.

Le retour du roadsterDurant sa trop brève carrière, la 507 ne connaîtra qu'une évolution, en 1958, avec une cavalerie portée à 195 unités, des freins à disques à l'avant

et un confort… légèrement accru. Qu'importe : pour l'amateur, la première américano-bavaroise de la marque restera, aussi, la plus belle à tout jamais. très chère quand elle trônait fièrement chez quelques concessionnaires triés sur le volet, la 507 est, ensuite, devenue une star des ventes aux enchères les plus prestigieuses. il est rare, aujourd'hui, de dénicher une 507 qui n'est pas dans un état concours à moins de 400 000 euros ! Elégance indémodable et exclusivité obligent…Chez BMW, on n'a jamais oublié le succès de prestige de la 507. Lorsque réapparut le concept de roadster en Bavière, la Z3 fit esthétiquement référence à sa glorieuse devancière, dont l'exclusive Z8 reprendra les moindres détails en matière de design, et la fameuse calandre à double élément allongé, exception à la tradition munichoise. Entre 2 000 et 2 003, la Z8 sortira à plus de 5 700 exemplaires. Vingt-deux fois la production de la 507. Les temps, évidemment, avaient changé pour BMW.

La pureté des lignes de la 507 et sa rareté firent de ce magnifique roadster un « collector » en puissance

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Retour de chasseen passant par la cave

Pour débuter un dîner de chasse digne de ce nom, quoi de meilleur qu'une bonne mousse de gibier à plumes ? Canard, perdreau, faisan voire, avec plus de

puissance, bécasse, la texture délicate de ces préparations demande un vin sur le fruit avec beaucoup d'expression mais aussi servi par des tanins bien domptés. ici, le cépage gamay d'un excellent Beaujolais de cru comme le Chiroubles de la Maison Joseph Drouhin fait merveille. servi à température de cave, il souligne la saveur propre des volatiles mis en œuvre sans anesthésier la délicatesse de la préparation.

Gibier à plumesLorsqu'il s'agit de passer à la dégustation du gibier à plumes lui-même, on peut, bien entendu, rechercher un peu plus d'ampleur aromatique.

Ainsi, le carménère, un vieux cépage français aujourd'hui oublié dans le Bordelais mais qui a connu un épanouissement parfait au centre du Chili, plus particulièrement dans la val-lée de Rappel, développe de très beaux arômes poivrés qui soulignent parfaite-ment les parfums à la fois soutenus et subtils d'un perdreau ou d'un faisan.De provenance moins lointaine mais tout aussi intéressants, certains vins portu-gais, plus exactement du Douro, présen-tent également dans ce style un grand intérêt. Ainsi, de la célèbre Maison Ramos Pinto, le Duas Quintas Reserva 2008 développe de remarquables arômes qui évoluent vers des notes subtilement toas-tées, le tout caractérisé par beaucoup de puissance et une grande longueur en

Avec le retour du gibier sur les tables, se pose toujours la question des accords les plus heureux entre des préparations souvent puissantes en saveur et des crus qui doivent « tenir la route ». Parmi la large gamme de la Maison De Coninck, voici une petite sélection d'étiquettes particulièrement à l'aise avec les produits de la chasse…

Par Philippe Bidaine

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bouche. issu des cépages touriga nacional, touriga franca et tinta barroca, voici un vin particulièrement à l'aise sur des préparations hautes en saveur par leur nature même, comme une bécasse, ou par leur assaisonnement ou leur sauce.

Gibier à poilsLe chapitre du gibier à poils demande, lui aussi, des accords particuliers. Ainsi, qu'il s'agisse de marcassin ou de chevreuil, on tente généralement de jouer la carte de l'équilibre, dans la mesure où les chairs sont parfumées mais sans excès. Celles-ci demandent des crus bien balancés mais sans excès de présence qui occulteraient pure-ment et simplement la délicatesse de la chair. Dans ce registre, saint-Estèphe, l'appellation la plus septentrionale mais aussi la plus charpentée du Haut Médoc, présente une très belle bouteille comme le Château de Pez. issu d'un assemblage de 60 % merlot, 35 % cabernet sauvignon et 5 % cabernet franc, voilà un cru doté d'une jolie robe bien soutenue et présentant des arômes fruités et floraux qui débouchent sur des notes à la fois toastées et grillées, avec des tanins présents mais sans aucune astringence qui viendrait masquer les mets accompagnés.sur des venaisons maturées un peu plus longtemps et des sauces bien relevées, on attendra peut-être un peu plus de structure, telle que celle appor- ▼

tée par un vin aussi intéressant que rare, le Côte du Roussillon Wild Boar 2010. issu de syrah, ce vin est, par coïncidence amusante, issu d'une parcelle qui est souvent victime d'attaques de la part des sangliers, à l'origine de son nom ! La lutte de tous les instants pour la survie des pieds aboutit à de petits rendements de raisins très mûrs, qui déve-loppent de remarquables arômes de violette, de poivre et de myrtilles. Elevé douze mois en barri-ques, voilà un vin aussi long qu'élégant, doté d'une matière exceptionnelle.Enfin, si l'on veut jouer la carte de la puissance cer-taine, pourquoi ne pas se diriger vers un très beau vin issu des Côtes-du-Rhône méridionales comme le Vacqueyras Les Cyprès 2009 de la Maison Paul Jaboulet Aîné ? issu d'un assemblage de grenache, de syrah et de cinsault, voilà un cru qui développe un nez intense de fruits mûrs et de notes épicées qui font irrésistiblement penser au sud… issu de vignes de trente ans d'âge, voici un vin d'une pré-sence époustouflante, qui conclura un mariage parfait avec des préparations de gibier très hautes en saveur, comme un lièvre à la royale.

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Jean-Paul Bourdon,l'âme du Mid-Am

Il a échangé le stick du hockeyeur contre le driver du golfeur au début des années nonante. « J'ai tout de suite mordu. J'ai pris une leçon, et j'ai compris que ce sport était

fait pour moi... » Et, peu à peu, la chasse au birdie a, donc, pris le pas sur la course aux penaltys-corners ! Même son métier a slicé peu à peu vers les club-houses. informaticien de formation, Jean-Paul Bourdon est, aujourd'hui, l'organisateur de différents tournois pour le groupe événementiel D-side. « Le golf a changé ma vie. C'est un sport mais c'est aussi une philosophie. »C'est la gestion des compétitions de la catégorie Mid-Am qui occupe, désormais, une grande partie de son temps. « Elles sont réservées aux joueurs amateurs âgés de plus de 35 ans et dont le handi-cap officiel est inférieur à 12,4. Une trentaine de tournois sont organisés à leur attention tout au long de l'année, tantôt dans le cadre fédéral, tantôt au sein du club Mid-Am. »Et ça marche ! « notre petit circuit a été créé voici six ans. Et son succès ne cesse de croître. Les tournois se disputent en stroke play dans un esprit

Réservée aux bons joueurs amateurs de golf de plus de 35 ans, la catégorie Mid-Am est de plus en plus populaire. Décryptage de ce succès avec Jean-Paul Bourdon, organisateur du circuit en Belgique.

Par Miguel Tasso

à la fois sportif et convivial. On joue sérieusement sans se prendre au sérieux. Et les partenaires – Banque Degroof, siemens, sodial, Quadra, Golf & Malt – sont au rendez-vous. »Des parcours de grande qualité (Waterloo, sart-tilman, Ravenstein, Rigenée, Pierpont, Hainaut, Rinkven sont les escales traditionnelles), pas de cotisation annuelle, des greenfees raisonnables : la recette a fait ses preuves. « La plupart de nos joueurs sont de vrais passionnés qui apprécient le golf pur et dur ! D'ailleurs, pour répondre à l'attente, nous avons créé une Winter serie qui récolte, éga-lement, un grand engouement. On joue tout au long de l'hiver sauf lorsque les terrains sont gelés… »Preuve de cette popularité à la hausse : du 6 au 10 novembre, un voyage à l'étranger s'ajoute-ra au menu. « nous irons à Biarritz pour quatre jours de golf intensif. Avec, à la clé, de très beaux parcours (seignosse, Chiberta, Moliets) et une ambiance festive ! »Et la compétition, baptisée Biarritz team Cup, est ouverte aux joueurs de tous les niveaux. infos : www.mid-amateur.be ■

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Peter Walleghem, « golf and malt »

Le joueur de golf et l'amateur de bon whisky ont de nombreux points communs. Epicuriens dans l'âme, passionnés, exi-geants et respectueux des traditions, ils

cultivent l'art de vivre, et de bien vivre ! Le golf est né en Ecosse, comme le malt. Ce n'est, sans doute, pas un hasard…C'est dans cet esprit « very british » qu'a été conçu, l'année dernière, le Golf & Malt Classic, un événe-ment golfique pas comme les autres, axé sur le plai-sir et la convivialité.« Le concept est original. L'idée est de permettre aux golfeurs de tous les niveaux de savourer de beaux parcours et de grands whiskies en cultivant, à la fois, l'art de swinguer et l'art de vivre », résume Peter Walleghem, coordinateur de l'événement.Ce « rassemblement » golfique a été créé afin de faire découvrir aux golfeurs la magie de quelques prestigieux single malts, comme the Balvenie, Highland Park, the Macallan, Laphroaig et, bien sûr, Glenfidish.Quatre prestigieux parcours belges – Royal Hainaut, Rigenée, Millennium et Damme – étaient au menu de

La deuxième édition du Golf & Malt Classic, parrainée par de prestigieuses marques de scotch, suscite un bel engouement dans les clubs belges. Elle est réservée aux épicuriens et placée sous le double signe de la passion du swing et des single malts.

Par Miguel Tasso

l'édition 2012. Le participant était invité à les jouer à sa meilleure convenance. sans stress. sans limitation de handicap. « Just for fun. » Et il dégustait, ensuite, au club-house, quelques whiskies d'exception spé-cialement sortis de la cave par le maître sommelier. Le respect de l'étiquette jusqu'au 19e trou… « Pour nous démarquer des autres tournois commer-ciaux, nous n'avons pas souhaité organiser une com-pétition classique basée sur la performance et sur le résultat. Le participant n'est même pas obligé de remplir une carte de score. il est juste tenu de faire tamponner au secrétariat des quatre clubs sa carte et de répondre à quelques questions. notre ambition est, vraiment, de faire de cet événement une esca-pade vers le bonheur », poursuit Peter Walleghem, qui pratique également le sport de st. Andrews au Royal Waterloo.Une finale belge réunira, cet automne, les lauréats avec, en toile de fond, la possibilité de gagner un merveilleux voyage en Ecosse, sur les chemins des plus beaux links et des distilleries les plus renom-mées. single stableford et single malt ! ■

Christian Nève,

Après avoir passé quelque trente-cinq années dans une grande multinationale américaine active dans le conditionne-ment d'air, Christian nève a précisément

décidé de changer... d'air, en optant pour une retraite active en tant que directeur de marketing de la firme Garmin Belux. tellement active, du reste, qu'il n'arrive pas à trouver du temps pour jouer au golf, un sport qu'il découvre pourtant avec intérêt. « Je suis un piètre joueur. non seulement je débute mais, en plus, je ne joue quasi jamais de compéti-tion. Alors, je me contente de quelques parties entre amis du club de sterrebeek où je suis affilié…»Christian nève a ainsi l'occasion de se familiariser davantage encore avec les produits mis au point spécifiquement par Garmin pour les golfeurs. « tout a débuté parce que, chez Garmin, aux Etats-Unis, de nombreux employés pratiquaient ce sport. On a, donc, eu l'idée de mettre la base technologique développée pour d'autres domaines au service du golf, en combinant notamment le système de

Directeur de marketing pour la Belgique et le Luxembourg de la firme américaine spécialisée dans les systèmes de

navigation, ce retraité actif vit intensément ses produits.

Par Philippe Van Holle

montres et celui des écrans tels que ceux utilisés pour la marche ou le vélo. »Grâce à son savoir-faire et à ses moyens, Garmin a, d’entrée, fait son trou sur les greens ! « Dans les faits, nous proposons deux types de produits. D'une part, le GPs semblable à ceux utilisés pour la promenade ou le vélo : le G6, qu'on peut attacher à son sac et qui, dans sa mémoire, comporte plus de 27 000 parcours, régulièrement mis à jour. Cet outil est vraiment très performant. D'autre part, il y a aussi une gamme de montres-bracelets qui permettent, en un coup d'œil, de disposer de toutes sortes de renseignements sur chaque trou (distance jusqu'au drapeau, même en blind shot, jusqu'au dogleg, jusqu'aux obstacles d'eau ou de sable, etc.). tout ça comme si on regardait l'heure. » Et après un parcours, on peut entrer toutes les données de sa partie dans son PC !Vu les chiffres dont on dispose actuellement, on estime qu'un golfeur sur dix recourt à un tel dispositif mais le marché est en train d'exploser... ■

la passion selonGarmin

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Quand on lui demande son parcours professionnel, Alain suys résume sans hésiter sa situation à un chif-fre : 20. « C'est très simple, voilà 20

ans que je suis à la Deustche Bank, je suis vis-céralement attaché à mon institution bancaire » répond fièrement notre interlocuteur avant de rapidement bifurquer sur l'implication de sa ban-que dans le monde du golf. « nous nous investis-sons dans des tournois comme celui du Deutsche Bank invitational du touquet parce qu'il s'agit pour nous d'une opportunité idéale afin de proposer à notre clientèle de participer à ce type d'événe-ment. En même temps, c'est l'occasion pour nous de rencontrer des personnes intéressées par un nouvel horizon financier. Et cela dans un environ-nement confortable et une ambiance détendue qui favorise des contacts cordiaux et faciles, cer-tes, mais aussi efficaces et pointus. Pour parler précisément de l'événement du touquet, nous avons voulu faire les choses de manière parfai-tement intègre en organisant un petit concours parmi nos clients et autres prospects. »D'un point de vue personnel, Alain suys vient

Vingt ans dans une même institution, ça compte ! Alain Suys, Personal Distribution Manager chez DB, est un fidèle parmi les fidèles question travail mais ça ne l'empêche pas d'avoir une nouvelle passion : le golf ! Voilà qui tombe bien car la Deutsche Bank a aussi un faible pour la petite balle blanche.

Par Philippe Van Holle

Alain Suys,

de faire ses débuts en golf, s'inscrivant à la fois à Hulencourt et à sept Fontaines, deux clubs réputés, présentant de bien beaux parcours. « Je n'en profite pas encore pleinement puisque je n'ai toujours que 36 de handicap mais je ne suis malheureusement pas assez riche... de temps, précise-t-il avec un brin d'humour. Cela dit, c'est un sport magnifique qui permet, entre autres choses, de se vider la tête : on se concentre sur cette petite balle et on ne pense qu'à cela. Malheureusement, dans le monde actuel, presque tout le monde court toujours après le temps. C'est aussi mon cas. Cela n'empêche pas que j'ai bien l'intention de ne pas rester trop longtemps à 36 de handicap. C'est du reste une de mes résolutions : organiser mon agenda afin de jouer davantage et donc, fatalement, de m'améliorer. En sport comme dans le travail, quand je commence quelque chose, ce n'est pas pour être à la traine, bien loin de là même. sportivement comme professionnellement, je me fixe des objectifs, des challenges, et je me donne les moyens de les réaliser, voire de les dépasser. »Voilà qui est une excellente conclusion... ■

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« Top Gun » !La ligne de montres d'aviateur Top Gun Miramar d'IWC Schaffhausen est un hommage à la base de Californie qui a vu naître le mythe des pilotes d'élite. L'aspect visuel désiré est dû, notamment, à l'éclat métallique du boîtier en céramique, au beige des aiguilles et de la minuterie ainsi qu'au bracelet textile vert.Infos : www.iwc.com

Cartier : c'est dans le sac !Il défile au premier rang des élégantes ! Voilà un sac enchaîné de séduction pour son cuir glossy, son bijou de fermoir, son rabat irisé d'écailles, sa rigueur teintée de sophistication. Un sac aperçu, ici, sur les plus belles avenues, là, à l'épaule d'une désinvolte attitude, à porter contre soi, accessoire lumineux et ultra-féminin. Signé Cartier !

Luxueuses tentations La collection Fiori, succès de la Maison Leysen, s'étoffe de nouveaux modèles. Déjà déclinée en pendentifs, colliers et bagues, c'est au travers d'une paire de boucles d'oreilles, serties de brillants et de saphirs rose, que la collection refait son apparition sur le devant de la scène. A partir de 13 000 euros - Infos : www.leysen.eu

Omega à l'heure du golfPour célébrer sa présence montante dans le monde du golf, Omega a créé la montre Seamaster Aqua Terra Golf. Reconnaissable à la couleur verte du logo et des chiffres sur le cadran, elle est animée par le calibre Omega Co-Axial 8500, mouvement qui avait déclenché une véritable révolution dans l'univers de l'horlogerie mécanique lors de sa sortie, en 2007. Équipé du premier dispositif d'échappement

innovant et fonctionnel inventé au cours des deux cent cinquante dernières années, le mouvement Co-Axial offre des performances de chronométrage exceptionnelles et une longévité plus élevée que les calibres dotés d'un échappement suisse classique à levier.Infos : www. www.omegawatches.com/fr/

Garmin, version motardGarmin, leader mondial du GPS, annonce le lancement du nouveau GPS zumo 340/350LM, un appareil de navigation robuste doté d'un grand écran tactile haute résolution lisible en plein soleil et utilisable avec des gants. Digne héritier de notre longue lignée de GPS spécialement conçus pour la moto, le zumo 340/350LM offre aux motards toutes les fonctionnalités dont ils peuvent rêver. Polyvalent, ce GPS se fixe facilement aussi sur le pare-brise d'une voiture (support voiture en option).Infos : www.garmin.com

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Bulgari : nés sous le signe du serpentBulgari rend hommage au motif « Serpenti », l'un des symboles les plus emblématiques de son élégance intemporelle. La nouvelle collection s'inspire plus que jamais des courbes sinueuses d'une créature qui incarne la grâce et la sensualité par excellence : le serpent. Déclinés en or jaune ou rose, les nouveaux bijoux sont imaginés comme de véritables parures : bracelets, bagues, boucles d'oreilles, et, pour la première fois dans la collection « Serpenti », des colliers somptueux aux formes ondoyantes et aux lignes épurées.

Emile Pequignet, au nom de la passionCe livre (« Un destin montres en mains ») raconte l'histoire d'un personnage d'exception. Dans le Haut-Doubs où il est né, il a forgé sa réputation d'horloger. A Morteau, il crée une fabrique de montres, un beau challenge à une époque où l'horlogerie française commence à décliner. Son label deviendra un fleuron de la haute horlogerie. La passion du bel objet et l'énergie quotidienne mise à développer son entreprise donneront des résultats spectaculaires. Emile Pequignet, l'auteur, est aussi un grand amoureux de l'accordéon, cela depuis son plus jeune âge. Il raconte une liaison hors normes avec cet instrument si populaire dans les montagnes.Editions du Belvédère (vendu à la Fnac).

Simon Baker, nouvel ambassadeur LonginesLors du Prix de Diane Longines à Chantilly, « The Mentalist » a rejoint officiellement la famille des ambassadeurs Longines de l'Elégance dont font partie Kate Winslet, les légendes du tennis Andre Agassi et Steffi Graf et l'actrice hollywoodienne Aishwarya Rai Bachchan. Au poignet de l'acteur australien, un chronographe Longines Saint-Imier Collection en acier et or rose. Prix : 3 420 euros.Infos : www.longines.com La vie en rose

La rose est un emblème chez Piaget. Souveraine dans ses collections, elle se nourrit d'histoires vécues. Des histoires d'amour et de passion. En 1982, Yves Piaget se voit dédier une rose nouvelle, à la couleur et au parfum intenses. Elle devient la rose Yves Piaget et consacre le lien de l'horloger et joaillier avec la fleur la plus symbolique qui soit.Trente ans plus tard, elle est plus que jamais d'ac-tualité. Autour d'elle, les talents se rencontrent. Ceux des créateurs et artisans de la maison qui signent la collection Piaget Rose et ses mer-veil les façonnées dans l'or et le diamant. Celui d'une artiste inspirée et glamour qui réinterprète la chanson d'amour la plus célèbre de notre temps : « La Vie en Rose ». Réinterpréter ce classique d'Edith Piaf n'est pas à la portée de tous. Melody Gardot, musicienne à la voix exceptionnelle, a relevé le défi. Elle sera au Cirque Royal le 9 novembre.

« Le Ponant » lève les voilesPremier armateur français de navires de croisière et spécialiste des expéditions cinq étoiles, la Compagnie du Ponant présente sa nouvelle collection hiver à bord de deux yachts intimistes et élégants, « Le Boréal » et « L'Austral » (cent trente-deux cabines et suites), ainsi qu'un magnifique trois-mâts de trente-deux cabines, « Le Ponant ». Ils sillonneront trois grandes régions : le Canada et

Votre corps à cœurVenez vous ressourcer au nouvel Espace Wellness de La Réserve, à Knokke. Avec piscine, sauna panoramique, hammam et espace relaxation. Dans les cinq cabines de soins, on vous chouchoute avec les produits Phyt's 100% bio. Le must : le « Collagen O2 Pod » pour un voyage multi-sensoriel détoxifiant, amincissant et rajeunissant, ainsi que le « Imoove » pour retrouver une silhouette tonique en trente minutes. Formule Phyt's Eclat (soin visage Bio White, gommage corps, séance « Collagen 02 Pod », accès piscine, hammam et sauna) : 175 euros. Infos : 050 61 06 06 - www.la-reserve.be

Be tv se déchaîneBonne nouvelle pour les passionnés de swing et pour les supporters de Nicolas Colsaerts : Be tv a décidé d'intensifier sa programmation golfique. « Nous allons, désormais, retransmettre en direct et en intégralité tous les grands tournois des circuits européen et américain », explique Christian Loiseau, directeur d'antenne de la chaîne à péage. « Plus question, donc, d'attendre les résumés du soir ou de se contenter des derniers trous des tournois. Nous allons privilégier le live et les retransmissions de longue durée… »A l'instar de Telenet, qui a lancé une chaîne 100% golf dans la partie flamande, Be tv se positionne comme incontournable sur les greens et dans les salons des club-houses.Infos : www.betv.be

« L'Oasis » de CannesC'est l'une des meilleures tables de France et l'une des adresses les plus courues de la Côte d'Azur. Le restaurant « L'Oasis », labellisé Relais & Châteaux, doublement étoilé et tenu par les frères Raimbault, est un hymne à la poésie gourmande et aux bons produits. A l'ombre d'un patio bordé de palmiers et de fleurs exotiques, le temps semble s'arrêter. Au gré du Marché Forville de Cannes, Stéphane, François et Antoine Raimbault interprètent une carte à la fois contemporaine, provençale et asiatique. Et la caravane des desserts, unique, fait le reste ! Un bistrot, à l'étage, complète l'offre avec des plats plus démocratiques. Bref, une escale gastronomique exceptionnelle juste à côté du Golf de Cannes Mandelieu.Infos : www.oasis-raimbault.com

la Nouvelle-Angleterre, l'Antarctique, l'Amérique du Sud et les Caraïbes. Pour cette saison, la Compagnie du Ponant a imaginé des itinéraires et ports d'escale inédits, des voyages au long cours pour découvrir les destinations à son rythme, en offrant des conditions de confort, de sécurité et de service cinq étoiles, en compagnie d'équipes d'experts passionnés.Infos : www.ponant.com

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Avec la rentrée, se profile déjà sur nos tables le retour du gibier. Un don du ciel pour les gastronomes avertis. Ces dernières années, le produit a connu une sérieuse évolution dans ses techniques de préparation.

Par Philippe Bidaine

N'en déplaise à nos amis végéta-riens, l'homme est biologiquement un omnivore, qui a toujours inclus, quand il en avait la possibilité, de la

viande à son régime. Bien avant qu'ils ne décou-vrent l'élevage, nos ancêtres n'avaient comme ressources de protéines que le produit de leur chasse. On peut, donc, écrire sans trop se trom-

per que le gibier fait partie des aliments les plus anciens que l'on puisse imaginer et, par là, en vertu des lois de l'évolution, que notre organisme s'est, quelque part, bien adapté à ce type de nourriture. Aujourd'hui, la plupart des spécialistes s'accordent à considérer que le gibier sauvage – pour autant qu'il provienne de zones peu ou pas polluées – est doté de caractéristiques très inté-

Gibiers d'hier d'aujourd'hui&

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ressantes. Particulièrement maigre en raison d'un mode de vie qui rend obligatoire l'exercice physi-que, la chair du gibier – grâce à son alimentation naturelle – est également plus riche que la viande d'élevage en bons acides gras de type oméga 3, en vitamines diverses et en oligo-éléments bénéfi-ques. toutefois, si l'on veut que la consommation du gibier soit aussi agréable au palais qu'à l'orga-nisme, mieux vaut prendre un certain nombre de précautions... Une préparation plus natureEcrivons-le tout net : on ne consomme plus aujourd'hui le gibier de la même manière qu'autre-fois. Jusqu'il y a peu, on appréciait le gibier bien faisandé, c'est-à-dire lorsque l'organisme de l'ani-mal avait été envahi par les micro-organismes de sa flore intestinale et que ce début de putréfaction avait apporté un goût affirmé à la chair tout en attendrissant incontestablement celle-ci.Ce processus, qui n'était pas toujours volontaire avant l'apparition des installations frigorifiques, est aujourd'hui largement remis en cause par le corps médical. il faut, en effet, bien reconnaître que notre organisme n'est plus adapté à ce type d'aliments « avancés » et que nos défenses immunitaires ne sont plus vraiment à même d'y faire face.Attention : il ne faut pas croire qu'il faille, pour cela,

consommer la chair du gibier immédiatement après la mort de l'animal. En

effet, comme c'est le cas pour la viande de bœuf, une certaine mortification conférera à la fois ten-dreté et profondeur de goût. Ce repos aura, entre autres, pour mérite de détendre la viande d'un animal rarement abattu dans son sommeil mais plutôt en plein effort de fuite. Et, donc, relative-ment chargé en toxines. Mais ce goût sera, alors, celui-là même de la bête et non celui de sa décom-position.Cette nouvelle approche a permis aux grands cui-siniers de modifier en profondeur la manière de préparer le gibier. En effet, autrefois, tant pour des raisons de conservation que pour masquer le goût et la texture parfois un peu trop « sauva-ges » de certaines venaisons, on avait tendance à le faire mariner de longues heures dans des mix-tures aussi parfumées que « camouflantes » pour le produit de départ. Or la tendance actuelle est à une préparation beaucoup plus nature.

L'exemple des chefsLe meilleur exemple est, sans doute, celui du per-dreau, lorsqu'il est vraiment sauvage. Le meilleur sort que l'on puisse réserver à cet agréable volatile est de le servir tout simplement rôti avec trois éléments : du beurre, du beurre et… encore du beurre ! La sauce qui en résulte est tout simple-ment idyllique et encore plus lorsqu'elle arrose, comme chez Jean-Pierre Bruneau, à Ganshoren, de succulentes pommes-allumettes… ▼

Chevreuil très nature

Cette simplicité joue également pour le lièvre : j'ai ainsi un souvenir plus qu'ému, à Paris, à l'« Arpè-ge », chez Alain Passart, d'un « tournedos de lièvre », composé de tronçons de filet de râble ficelé, sim-plement poêlés et servis presque bleus, avec un simple jus de cuisson. A pleurer de plaisir !Ainsi, aujourd'hui, on n'hésite pas à servir le che-vreuil très nature, simplement poêlé, en noisettes par exemple, la fantaisie du chef s'exerçant au niveau de l'accompagnement, comme les très belles compositions d'Alain Deluc, dans son « Barbizon », à Overijse.Attention : ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Certaines préparations classiques restent indé-modables. Ainsi, la bécasse « Belle Epoque », telle que servie en son temps par Pierre Wynants au « Comme chez soi », belge version de la bécasse « à la riche », dans laquelle la sauce est réalisée avec les entrailles de la bête écrasées avec du foie gras, du cognac et du porto. Ou encore le lièvre à la roya-le, dont la chair farcie au foie gras et longuement mijotée connaît plusieurs déclinaisons, dont la plus séduisante de Belgique est préparée sur commande par Alain troubat, dans son « stirwen » d'Etterbeek.Restent également des préparations plus classi-ques, comme l'incontournable faisan à la braban-çonne, accompagné de chicons et dont ma version préférée est servie par Luc Mignon, au « saison-nier », à Opwijck.Ajoutons pour conclure que, quel que soit le gibier choisi à la carte, le client aura toujours plus de plaisir à le découvrir présenté dans sa cocotte de cuisson et ensuite découpé en salle. Une habitude qui s'était perdue mais que certains restaurateurs semblent retrouver pour le plus grand bonheur de leurs hôtes…Alors, dès l'apparition du gibier, qui commence tra-ditionnellement par celle du canard sauvage à la mi-août, suivie par celle du perdreau à la mi-septembre et, enfin, par celle de la gamme complète en octo-bre, comprenant aussi bien le faisan que le lièvre en passant par le chevreuil et le cerf, ne boudons pas notre plaisir et profitons d'un produit qui, rappelons-le, est, normalement, véritablement naturel !

Faisan Brabançonne - D. Michou

Découpe en salle

Perdreau en cocotte dressé

Canard présenté en salle

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150 ans d’artisanat sans égal, se dévoilent dans

une montre exclusive

le tsar Nicolas II avec un fusil de chasse manufacturé Lebeau-Courally

Depuis 1865, la maison Lebeau-Courally est réputée pour produire les plus prestigieuses armes de chasse, répondant aux critères de qualité les plus exigeants. Ces créations ont été soigneusement manufacturées pour les grands de ce monde, comme le tsar Nicholas II de Russie ainsi qu’un grand nombre de maisons royales.

La manufacture trouve son origine à Liège et cultive depuis sa naissance le savoir-faire artisanal ainsi qu’un esprit d’indépendance. Grâce au rachat en 2010 par la famille

Joris Ide, Lebeau-Courally peut envisager sereinement la continuité à long terme de ses valeurs culturelles.

Tout l’héritage de Lebeau-Courally se traduit désormais dans une collection de montres aux calibres raffinés, manufacturés dans le canton de Bern en Suisse. Plusieurs détails subtils réfèrent sans ambiguïté au monde de la chasse. Chacune de nos collections horlogères sont produites en quantités limitées et numérotées individuellement pour vous garantir la possession d’un garde-temps unique à grande valeur ajoutée.

chronographe sport en acier

‘Diamond Like Carbon’ cal. LC 7753

mouvement automatique série limitée

Audemars PiguetLe sport en art de vivre

La « Royal Oak » n'est pas une montre comme les autres, elle est un défi. sportive, séduisante, évidente, citadine, paradoxale, impertinente, novatrice,

audacieuse, elle ne cesse de jouer la contradic-tion. Et pour cause : elle en a fait son style. Elle choisit l'octogone ? C'est pour réinventer l'élégan-ce. Elle impose l'acier ? C'est pour en faire un luxe. Elle multiplie les performances horlogères ? On ne lui imposera jamais aucune facilité. Devenue art de vivre, elle ne perd rien de son esprit d'in-vention, créant la « Royal Oak Offshore », puis la « Concept Royal Oak ». Un caractère flamboyant qui n'aurait pu s'affirmer sans une absolue fidélité aux trois valeurs fondamentales de la manufac-ture Audemars Piguet : tradition, excellence, inno-vation. Quarante ans que ça dure !

Une manufacture en pole positionRelevant sans cesse de nouveaux défis, AP a trouvé dans la compétition l'un de ses terrains de prédilection. La manufacture compte de nombreux

Parmi toutes les montres de la collection Audemars Piguet, la « Royal Oak » affiche sa différence. Aussi à l'aise sur un survêtement de sport qu'avec un costume croisé bleu marine, elle se mesure au temps des sportifs. Ceux qui aiment tant la nature qu'ils l'affrontent avec respect. Ceux dont les records s'inscrivent dans la légende.

Par Raoul Buyle

Premier modèle de référence « Royal Oak », de 1972

Les gagnants de la Ryder Cup 2010 : Graeme McDowel, Miguel Ángel Jiménez, Rory McIlroy et Lee Westwood

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« R o y a l O a k G r a n d e C o m p l i c a t i o n » , à remontage automatique, avec répétition à minutes, chronographe à rattrapante et quantième perpétuel; de 12 à 14 pièces sont produites par an. Version en or blanc : 689 000 € (TVAC)

sportifs de très haut niveau parmi ses ambassadeurs tels le champion serbe de tennis novak Djokovic, le basketteur de nBA LeBron James, les golfeurs Darren Clarke et Rory Mcilroy ou encore le pilote de Formule 1 Michael schumacher. L'implication d'AP dans la course automobile passe, également, par de prestigieux partenariats avec des épreuves de renommée internationale comme le tour Auto Optic 2ooo, le

Le footballeur argentin du « Barça » Lionel Messi rejoint l'univers d'Audemars Piguet et ses 135 ans d'histoire

La manufacture Audemars Piguet, au Brassus : en pleine nature

Cristie Kerr, golfeuse, championne LPGA en 2011 et créatrice de la Fondation Birdies for Breast Cancer (USA)

Un ambassadeur AP de la première heure : Arnold Schwarzenegger

spa Classic ou encore le Gstaad Classic Audemars P i g u e t . M ê m e l 'acteur Arnold schwarzenegger a, depuis longtemps, succombé au charme de ce « gros calibre » ! Et le golfeur anglais nick Faldo de résumer exactement l'affection que ces sportifs portent à la « Royal Oak » : « J'aime sa discrétion, sa sobriété et, aussi, sa forme qui convient très bien à mon large poignet. Une montre, certes, mais aussi un outil de travail. Avant chaque compétition, je fais toujours un parcours de routine parfaitement chronométré car je dois absolument être sur le tee au bon moment. »

« Royal Oak Offshore Chrono Tour Auto 2012 »Comme le veut la tradition, AP célèbre, une nouvelle fois, sa participation au tour Auto avec le lancement d'une montre (en édition limitée) portant les couleurs du rallye. Après un « Chrono Millenary » en 2011, c'est au tour de la « Royal Oak Offshore » d'être déclinée en série spéciale « tour Auto 2012 ». Rouge et bleu de France, elle affiche clairement la couleur : celle d'une montre au raffinement technique et à la précision incomparables,

destinée aux gentlemen-drivers. Cette édition limitée et numérotée, avec un fond gravé du

logo tour Auto, est présentée dans un écrin spécialement créé à cette occasion.

Le voilier de Pierre Fehlmann sponsorisé par AP; 1985

« Royal Oak Offshore Chronograph », en or rose

questions posées à Jasmine Audemars, présidente du conseil d'administration

Vous souvenez-vous du lancement de la « royal oak » ? « Oui. Ce lancement a suscité un certain scepticisme et beaucoup d'ironie dans la profession. Quarante ans plus tard, cette montre est devenue une icône de l'horlogerie suisse… et la figure de proue d'une entreprise familiale demeurée à ce jour aux mains des familles fondatrices dont l'esprit d'indépendance et la vision à long terme ont trouvé un terrain d'expression idéal avec ce garde-temps. »

Votre devise ?« Ce qui compte, c'est la passion avec laquelle on fait des choses de plus en plus compliquées et de plus en plus belles. Pas question de se reposer sur ses lauriers : il faut sans arrêt innover, créer, imaginer et encore rêver. » quelque chose qui vous tient particulièrement à cœur ? « La création de la Fondation AP, consacrée à la préservation du patrimoine forestier mondial et financée par la vente de montres. Au départ, il s'agissait d'une idée de mon père qui voulait « quelque chose de durable ». toute personne qui porte une montre AP y contribue. Mais ne cherchez pas de placards publicitaires qui vantent ces actions. En conformité avec la discrétion de la maison, les résultats priment sur la gloire. »

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Lebeau-CourallyLa légende continue

Il était le fournisseur des rois, des tsars de Russie et des tireurs les plus distingués de la planète. Ses fusils de chasse font mouche depuis 1865. Racheté par le capitaine d'industrie (belge) Joris Ide, Lebeau-Courally − le mythique armurier liégeois − p r o p o s e s a p r e m i è r e collection horlogère. Et adopte le même axe de tir, celui de l'excellence.

Par Raoul Buyle

J'ai voulu concentrer cet esprit de tradition et de manufacture dans de belles montres mécaniques. Des montres, certes, un peu classiques mais d'un classicisme réinventé

et, en cela, très actuel », précise, d'emblée, Joris ide, fondateur du Joris ide Group, à Zwevezele (Flandre-Occidentale), devenu l'un des principaux fabricants de produits de bâtiment en acier.

«

Joris Ide porte une montre Lebeau-Courally (modèle « Le Prince », en série limitée)

Entre autres clients prestigieux des fusils de chasse Lebeau-Courally : le tsar Nicolas II de Russie

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Amateur d'art contemporain, de bons vins et d'ob-jets rares, richissime et volontiers mécène, celui que l'on surnomme l'« Albert Frère de Flandre » a, également, la passion de la chasse et de toute la tradition qui est attachée à ce « sport ». En 2010, il rachète la Manufacture armurière Lebeau-Courally fondée, à Liège, en 1865. Un nom bien connu des chasseurs ViP pour la qualité et la précision de ses fusils de chasse artisanaux. Des armes entièrement faites à la main et sur mesure, devenues, au fil des années, des pièces de collection, vendues un peu partout dans le monde d'une façon, on s'en doute, très, très sélec-tive. Mais attention, ici, le secret règne en maître. Aucun nom ne sera donné, aucune personnalité ne sera trahie. tout juste sait-on que, seule une poignée de clients se disputent de tels joyaux. Le tsar nicolas ii de Russie, Alphonse Xiii d'Espagne, la famille royale belge, les Rothschild… Chaque fusil est unique, alliant élégance, conception technique hors norme et finitions d'une minutie inouïe. Avec une production d'une vingtaine de

pièces par an, le carnet de commandes est rem-pli pour les trois années à venir. Bien entendu, en terme de rentabilité, inutile de préciser que Lebeau-Courally ne rivalise pas avec les autres activités du groupe. Qu'à cela ne tienne, l'objectif de Joris ide est ailleurs : pérenniser ce savoir-faire jalousement préservé et l'étoffer d'une nouvelle activité, l'horlogerie mécanique.

De l'arme à l'heureConcept magnifique, mouvement mécanique de très bonne provenance (forcément suisse), élégance intemporelle, les montres Lebeau-Courally sont entrées en horlogerie sous les meilleurs auspices.

Chaque fusil de chasse est unique, encore réalisé entièrement à la main et sur mesure et orné des finitions les plus soignées

Le modèle d'entrée de gamme : « Le Dauphin », une montre mécanique classique trois aiguilles à remontoir automatique, en acier, bracelet (de confection artisanale) en croco

Autre signe de filiation : les montres portent les mêmes noms que les armes de chasse. « Le Dau-phin » (trois aiguilles à remontoir automatique acier), « Le Baron » (chronographe acier ou noir

carbone), « Le Marquis » (trois aiguilles-date or rose), « L'Archiduc » (chronographe or rose ou

gris). sans oublier un calibre tourbillon à remontage manuel pour la montre phare de

la collection − « Le Prince » − en or rose ou gris, avec réserve de marche et date rétrograde (en série limitée). A découvrir (notamment) dans la boutique Lebeau-Courally récem-

ment ouverte à Knokke. La première d'une longue série (on parle déjà de

shanghai) ? Par ailleurs, il n'est pas exclu qu'une sélection de détaillants prestigieux

soient, plus tard, agréés par la marque.

Kustlaan 179, Knokke-Le Zoutetel. 050 62 91 33 - www.lebeau-courally.com

Pour garantir l'excellence d'une production haut de gamme, Joris ide s'est entouré des artisans les plus compétents. La manufacture voit naturellement le jour en suisse, plus précisément dans le canton de Berne, où les artisans-horlogers sont, depuis toujours, réputés pour leur expertise. EtA et technotime, deux sociétés dont la réputation n'est plus à faire, fourniront les mécanismes dans le même esprit de rigueur. Le design, confié à Antoine tschumi (collaborateur régulier de Greubel Forsey et de Harry Winston), intègre avec subtilité des références à l'univers Lebeau-Courally et à celui de la chasse. Ces références sont, par exemple, le rappel (à 9 h) du levier qui débloque le fusil et le « gaufrage » du cadran comme le quadrillage de la crosse. Les montres en or sont, en outre, ornées de marquages de bagues sur les « cornes » inspirés par les rainures des cartouches. Mais, à terme, c'est certainement l'art majeur des fusils Lebeau-Courally – la gravure – qui devrait s'exprimer, à son tour, sur la ligne horlogère.

« Le Prince », un calibre Tourbillon (Technotime) à remontage manuel, en or rose ou gris, avec réserve de marche et date rétrograde, bracelet à boucle déployante en alligator; en série limitée

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pArfums les féminins

Dans l'air du tempsEntre sillage rare et création délicatement fleurie, rien n'est trop beau pour sentir

bon. Mettre le nez dans cet univers, c'est flirter avec tous les superlatifs du rêve. Panorama des plus jolies tentations olfactives de la rentrée.

Par Raoul Buyle

madly de kenzo. Sensuel et pétillant, ce nouveau floral fruité allie les essences de rose, d'héliotrope et de cèdre de Virginie à une envolée de poire et de litchi sur fond de jasmin et de vanille.

Iris Nobile SublimePour sa collection Le nobile, Acqua di Parma a choisi l'iris. Et pas n’importe quel iris ! L’iris Pallida, originaire de toscane, dans une version « sublime », soit l'expression la plus intense et la plus pure de la fleur. iris nobile sublime doit sa séduction à une pyramide olfactive fluide, tout en subtilité, comme un « sfumato ». Les notes de tête, mandarine et néroli, se fondent dans un cœur d'ylang poudré, d'absolus de rose et de jasmin, d'iris en majesté, puis se lovent dans un fond boisé, cèdre, patchouli. D'où, un parfum poudré, moins chypré qu'iris nobile, à la fois chaud et léger, doux et enveloppant.

Dior Addict eau sensuelle. Sa signature ? Florale et caressante, harmonieuse et lumineuse. Sa couleur ? Un mauve tendre. Sa fleur ? L'absolu de rose. Son style ? Une robe couleur lilas, élégante et soyeuse, sur fond de musc blanc, de cèdre et de jasmin.

Ange ou Démon le secret elixir de givenchy. Une version plus profonde, plus riche et plus sensuelle : ce floral avec un début amer et un fond en bois de patchouli s'ouvre sur la fraîcheur du

citron et du néroli avec, au cœur, des notes de fleurs blanches et de vanille.

la petite robe noire de guerlain. Réservé à quelques privilégiées, ce jus enivrant est, désormais, accessible à toutes. Un vrai bonheur débordant de féminité avec ses notes délicates de cerise noire, de rose, de fruits rouges, d'amande et de réglisse. La Petite Robe Noire se porte avec tout, forcément.

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pArfums créAtrice

Mathilde Laurent,parfumeur CartierLa chose est suffisamment rare pour le signaler : le parfumeur est une parfumeuse. Pas un « nez », terme que Mathilde Laurent n'aime pas trop, mais la créatrice inspirée des jus de la vénérable maison. Rebelle et sensible comme les parfums qu'elle compose.

Par Raoul Buyle

Mathilde Laurent photographiée dans le Salon des Parfums, chez Cartier, rue de la Paix, à Paris

Déclaration d'Un SoirVariation sur le thème frais épicé boisé de Déclaration de Cartier, avec du poivre noir pour faire palpiter le cœur des hommes. Mathilde a choisi pour cette nouvelle déclaration des ingrédients capables de générer des instants inoubliables. Le poivre, qui garantit la fantaisie, la fougue, la magnificence. Le santal, qui donne la douceur et la grâce d'une caresse. Une touche florale de rose qui apporte la sensibilité et l'intuition. La brûlure du désir ? Du cumin, de la muscade et un coulis de framboise. D'où un jus qui revendique une masculinité absolue mais en douceur, l'objectif étant d'évoquer la sensation tactile et charnelle d'un homme que son amoureuse prend dans ses bras.

Ecolo. Cela peut paraître étrange pour une créatrice de parfums qui travaille beaucoup avec des produits de synthèse ou — quand ses matières premières de

base sont naturelles — les mélange si ingénieuse-ment qu'elle en arrive à créer une odeur tout à fait inconnue dans la nature.

sentir, est-ce un don inné ?Mathilde Laurent : « non. On imagine toujours qu'un parfumeur possède un don, que son odorat est plus développé que chez les autres. C'est faux ! L'odorat est un sens qui se travaille, comme l'ouïe pour jouer un instrument de musique. Au début, j'ai mémorisé une par une plus de cinq cents essences. Mais il n'y a pas que l'odorat dans ce métier, il faut aussi s'aguerrir à la fabrication. On peut très bien possé-der un excellent odorat mais aucune créativité. »

Votre secret ? « Lorsque je crée un parfum, je l'imagine d'abord virtuellement. Après, tout l'art du parfumeur est de composer la formule qui restitue exactement l'odeur qu'on avait dans la tête. Comme un auteur peut s'entêter des heures durant pour trouver le mot juste, je peux passer des semaines entière-ment à traquer une odeur de menthe fraîche, d'her-bes coupées ou de feuillage froissé. Parfois, sans jamais la trouver… »

Votre création préférée ? « La treizième Heure (collection les Heures de Par-fum). Ce fut un travail (difficile) sur la recherche d'une odeur originelle, celle du feu. Le cuir et le bois fumé semblent s'exhaler d’une tasse de thé noir, vanillé, un peu amer ; l'effet fumé est encore accentué par la bergamote » (nDLR : rappelons que ce parfum a reçu deux fois le prix de la meilleure création en 2009).

pArfums les mAsculins

Les gars de la narine !Plus complexes et structurées, les nouvelles eaux de toilette pour l'homme affichent caractère et raffinement sur fond de fraîcheur. Une véritable révolution olfactive.

Par Raoul Buyle

guerlain Homme l'eau Boisée. Pour ce quatrième opus de Guerlain Homme, Thierry Wasser a découvert en Inde une nouvelle essence de vétiver; ce bois riche et facetté est en majesté dans ce parfum et lui donne son caractère chic et gorgé de fraîcheur sur fond d'agrumes et de musc blanc.

Deux questions à Sonia Constant, créatrice d'Eau 2 Kenzoles parfums Homme « sport », c'est tendance ? « Oui car ils correspondent à des envies de fraîcheur et de vitalité. De plus, c'est un thème rassembleur, viril sans être exubérant ou excentrique; tous les hommes s'y retrouvent. »

olfactivement, quelle est l'origina-lité de la nouvelle eau 2 kenzo ? « A la fois légère et tenace, elle sug-gère les vagues, la fluidité, le mouve-ment, les beaux jours. Ces facettes givrées et acidulées (orange, lime) sont accompagnées par des épices froides (genièvre, cardamone), des notes boisées fusantes (cèdre, vétiver). Une vraie bouffée de nature ! »

fan di fendi pour Homme. Fendi a choisi Mark Ronson comme égérie pour son nouveau parfum homme; ce jus très italien est une alchimie de charme et de virilité à base de mandarine, de bergamote, de basilic et de géranium, pimenté de baies roses et de cardamome, sur fond de cèdre et d'un accord cuiré.

Azzaro pour Homme n i g h t t i m e . U n e fragrance racée, symbole d ' u n e m a s c u l i n i t é naturelle, à l'image de son égérie : Enrique Iglesias; sa composition « Fougère aromatique boisée » réussit une alchimie singulière de séduction, de charme et de fraîcheur.nuit étoilée d'Annick

goutal. Un jus énergisant, m y s t é r i e u x e t u l t r a -tonique; en tête, de la menthe poivrée, en cœur, du pin de Sibérie et du fir balsam; en fond, des graines d'angélique et des fleurs d'immortelle.

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Vuitton23 Place Vendôme

Vivre avec son temps, c'est faire la meilleure utilisation de sa mémoire et prendre le risque de l'invention. Fidèle aux valeurs qui ont assuré son renom, Louis Vuitton entre dans la cour des grands et ouvre sa première boutique entièrement consacrée à la joaillerie et à l'horlogerie de précision. Attention, révérence !

Par Raoul Buyle

Difficile, me direz-vous, de parler de haute joaillerie et de montres compliquées en ces temps de crise. Pourtant, « si le luxe coûte cher, il

n'a pas de prix », plaisantait Raymond Devos. Car avant d'être un train de vie, le luxe est un talent. Les joailliers, Lorenz Bäumer en particulier, sont, d'abord, des artisans de génie, peut-être même des artistes. La nouvelle boutique Vuitton Place Vendôme, située à deux pas du « Ritz » (fermé pour deux ans de lifting luxueux), s'est d'ailleurs dotée d'un atelier situé juste au-dessus. La dizaine d'ar-tisans qui y travaille est chargée de donner vie aux pièces les plus spectaculaires et les plus techni-ques. A l'instar de ceux qui réalisent sur mesure les commandes hors normes à Asnières.

L'âme du voyage« il y a plein de façons de voyager, de se projeter ailleurs », dit Lorenz Bäumer , d i recteur artistique de Vuitton Joaillerie, « notamment en voyageant dans le temps. » Ce la tombe

Expertise des soixante-cinq facettes du diamant LV Flower Cut, une exclusivité de Louis Vuitton

Bague haute joaillerie de la collection « Une Escale à Paris »

Dans la nouvelle collection haute joaillerie : collier « Dentelle Monogram », en diamants blancs sur or blanc, dont le dessin s'inspire des célèbres fleurs de Monogram. Une prouesse technique !

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bien : le patrimoine Vuitton est immense. Depuis son

entrée en joaillerie, en 2004, le célèbre malletier parisien n'a

de cesse d'étudier le passé pour mieux réinventer le présent. Dans la nouvelle

collection, la « Dentelle Monogram » est une parure magnifique, délicate, arachnéenne, en diamants blancs sur or blanc qui s'inspire des motifs de la toile éponyme, avec une modernité et une fraîcheur incomparables. Autre exemple, cette bague de la collection « Une Escale à Paris », toujours dédiée au voyage, une promenade à travers le Jardin des tuileries, en or gris, diamants jonquille et onyx, avec un diamant blanc de deux carats en forme de fleur « quadrilobée ». Exclusive, avec ses soixante-cinq facettes, cette « LV Flower Cut » nécessite trois mois de travail ! Pas de néologisme et même plus de superlatif tellement on est béat d'admiration. Un détonnant mélange d'artisanat virtuose, de magie et de tradition qui montre la maison telle qu'elle est : foisonnante, plurielle, moderne, à suivre.

Monogram IdylleA quoi sert, me direz-vous, de parler de la haute joaillerie quand on sait que seules quelques centaines de femmes dans le monde peuvent s'offrir de tels joyaux ? A découvrir d'autres bijoux plus accessibles. « L'esprit haute joaillerie », répond Lorenz Bäumer, « c'est être précurseur, en avance d'une ou de deux tendances, tant au point de vue créatif que technique. Quitte, ensuite, à donner des idées pour des lignes de bijoux... à moins de mille euros. » inutile de le préciser, la boutique

Un superbe travail d'atelier, situé juste au-dessus de la nouvelle boutique Place Vendôme

Façade du 23 Place Vendôme

Beaucoup plus accessible : la ligne « Monogram Idylle », en or blanc et rose, animée ou non de l'éclat d'un diamant. Avec, notamment, ces boucles d'oreille que l'on se plaît à dépareiller

passe de la haute joaillerie à la joaillerie tout court sans se fourvoyer. Vuitton propose, aussi, en marge de ses joyaux, des collections créatives de bijoux d'entrée de gamme comme la collection Monogram idylle, une nouvelle interprétation joaillerie de ses célèbres fleurs de Monogram, en or blanc et rose. De fait, il semble que les carats les plus courus ne soient plus forcément ceux qui brillent par leur taille mais, plutôt, ceux qui misent sur la créativité.

Etre aussi horlogerDepuis 2002, Vuitton possède ses propres lignes horlogères. La maîtrise en interne de tous les processus, de la création jusqu'à la vente en direct, s'aligne parfaitement sur les valeurs et les exigences de la maison. Dans les faits, cela se traduit par une production estampillée « swiss made », par un site industriel basé à La Chaux-de-Fonds, dans le tissu horloger traditionnel, pour être au cœur de cette culture. Le succès fut immédiat pour la collection tambour, suivie par la ligne speedy. La transversalité de ces modèles — c'est-à-dire leur aptitude à être déclinés en une gamme étendue et évolutive, mariage de style et de technicité — est au centre des préoccupations

de la marque. Fonction réveil, modèles Régate liés à la prestigieuse America's Cup, chronographes de plongée, tourbillons, double fuseau horaire, boussoles… Les multiples déclinaisons explorent tous les chemins (compliqués) horlogers. Et pour célébrer l'ouverture du magasin Place Vendôme, Vuitton présente une ligne de montres associant la haute horlogerie à la haute joaillerie. Quitte à rêver, autant le faire franchement !

Déclinaison précieuse e t un ique de l a montre « Tambour », en or blanc, pavée de quatre cent nonante-sept diamants noirs L o v e l y C u p Baguette, pour un poids total de d i x - neu f carats; existe a u s s i d a n s u n e v e r s i o n diamants blancs

« Le travail d'atelier est, pour un joaillier digne de ce nom, la pierre angulaire de son activité », précise Lorenz Bäumer, directeur artistique de Vuitton Joaillerie (à droite); en compagnie de la princesse Charlène de Monaco et d'Yves Carcelle, P.-D.G. de Louis Vuitton

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