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MEDICAL DEVICES ne 6tude multicentrique, non aveugle, prospective, randomis6e et contrdl6e, va 6valuerce nouveausysteme de sti- mulateurs cardiaques. Les premiers dispositifsutilis6s danscette 6tude clinique ont €te implant6s) fhdpital universitaire Ambroise Par6. i Mons. par le Dr Stephane Baldassarre, chef du servicede cardiologie. t.e CHRde I^a Citadelle d Lidge participen €gale- ment a cette 6tude,ainsi que plu- sieurs h6pitaux enAutriche,au Cana- da,au Danemark, en France, enAlle- magne, en Italie, aux Pay*Bas, en Suie se, atx EtatsUnis et au Royaume-Uni. Lesinterventionsdevraients'6tendre en dehors de I'Europe,plus tard dans l'ann6e. Environ 350 sujets participe- ront dl'6tude. LeG6n6raliste a contac- td le Dr Stephane Baldassarre. Pourquoi I'imagerie par 16sonance magn6tique nucl6aire n'6tait-elle jusqu'ici pas possible ou trop dan- gereuse pour les patients porteurs d'un pacemaker? Dr Stephane Baldassarre :<|IRM n'est pas un examenabsolument im- possible chezles patients porteurs d'un pacemaker. Cependant, elle pr6- sente ceftainsdangers qui font que la pr6sence d'un pacemaker constitue la principale contre-indication i cet examen. Lesrisques potentielssont, d'abord, la transmission de l'6nergie de I'IRM au boitier, avec diverses cons6quences : l'application de for- ces de torsionsurle boitier;la d6pro gfafnmation, avecpefte desreglages, d6faut de ddtectionou de stimulation, utilisation inappropri6e des modes de secours;la destruction de l'appa- reillage. Lesvibrationsrepr6sentent rm risque d'inconfort voire de ddcro chage des sondes. L6chauffement i I'extr6mit6 des sondes peut 6gale- ment etre une source d'inconfort et de l€sions du myocarde sou+jacent, se soldantpar une 6l6vationdu seuil de stimulation, c.-)-d. du voltage n6- cessaire pour assurer l'activit6 du pa- cemaker. Lescouftnts induits par les radiofr€quences de I'IRM constituent un risqued'arythmies. Enfin, une per- te de la qualit6 desimages peut tout simplement rendreI'examen inutile. Les risquesimportants d'aryth- mies, de choc, d'arr€t cardiaque, d'u- ne n6cessit6 de r6intervention, font donc de I'IRM un examend n'utiliser qu'encas d'absolue n6cessit6. Des€tudes ont toutefois 6ttr6ab- s6es chez l'homme et I'animal ayec despacemakers modemes, fabriquds apris l'an 2000, et desaimants stan- dardsutilis6s en pratique courante (1,5 tesla). Pour autantque I'on ait pris certaines prdcautions, tellesqu'6- viter les patients strictement d6pen- dants, monitorer strictement I'ECG et les paramitres vitaux durant I'exa- men,utiliser les modesasynchrones du pacemaker, exclure les s6quences d'IRM thoracique, il n'a pas€t€ obser- v€ de modificationde la performance du boitier,ni desseuils dessondes. , En quoi consiste la technologie propos6e par le fabricant ? < Il s'agitdu premier pacemaker, i ce stade un double chambre, sp6ci- fiquement d6di6 i la r6alisation desexamens par IRM.Nous avons implant€ les quatre premiers au sein du servicede cardiologie du CHU Ambroise Par€. Leur diff6rence r6side i plusieurs niveaux. Leboitier abtn6- fici6 de modificationsinternes, 6vi- tant la transmission de l'6nergie en son sein. Lessondes ont €galement 6t6 modifi6es pour r6duire leur capa- citance, afin d'eviter l'€chauffement et les stimulationsinappropri6es. Un mode particulier permet de r6aliser les examens IRM et un sigle les rend reconnaissables sur un€ radiographie du thorax.Il s'agit d'un systdme com- plet, il est donc impossible, voire trds difficile, de proposer cette technolo gie lors du remplacement d'un an- cien boitier car il faudrait enleverles anciennes sondes., Pouvez'vous nous donner une brive description de l'6tude ? oIl s'agit donc d'un pacemaker double chambre, pr6sentant les mC- mes cafactdristiques qu'un moddle dejlL disponible sur le march6. Irs in- dications sontidentiques aux stimula- teurs cardiaques doublechambre: principalement les blocs auriculo- ventficulaires et les dysfonctions si nusales. Ce pacemaker a franchi avec succds toutesles etapes de l'exp6ri- mentationin vitro et chezfanimal. Cependant, il eniste certaines contrc- indicationsabsolues (cornmedansle casdespatientsporteurs de neurosti mulateurs ou d'autres appareils non compatibles) et relatives de I'IRM (claustrophobie, d6mence, surdit6) qui rendraient impossible la r€alisa- tion de cet €xamen. Au cours de cet- te 6tude,les patientsb6n6ficieront de I'intervention classique et du suivi habituelen consultation, i la ffi6ren- ce prds qu'au troisiime mois aprds l'implantation, ils seront tb€s au sort pour soit r6aliser une IRM c6r6brale et lombaire,soitfaire partie d'un grou- pe contrOle, avec un simple suivi en consultation. Nous€tudierons prin- cipalement la toldrance clinique, les r6glages du pacemaker et les seuils de stimulation. > Quelle est I'importance d'un pace- maker pour les patients souffrant d'arythmies ? <Avec le vieillissement de la popu- lation et donc destissus de conduc- tion cardiaque, de plus en plus de pa- tients ont besoind'un tel appareilla- ge pour diverses raisons. Les pacema- kers simple chambresont indiqu6s dansla fibrillation auriculairechro- nique et lente.Lesdouble chambre s'appliquent dans les blocsauriculo ventriculaires et les dysfonctions si- nusales,y compris les syndromes bra- dycardie-tachycardie. Quant aux tri- ple chambre,ils sontr€serv6s d,lacar- diomyopathie cJilat€e avec bloc de branchegauche majeur et rdfractaire au traitementm€dical. En paralldle, I'IRM sedeveloppe cofllme une tech- nique d'imagerie trds pr6cise et"avan- tageus€ en ce qu'elle estnon irradian- te (i l'inverse du CT scanner), qu'elle proposedesplansde coupe illimit6s, un large champ de yision et surtout une caract6risation chimique des tissus et de ce fait une augmentation de la prdcision diagnostique. Grice a cette technologie, on peut suppo- ser que les patients porteurs de ce type de pacemaker ne serontplus longtempspriv6s de cette technique d'imagerie., I Proposrecueillis par le DrJ. Sieraktrutski Alcool et FA Deux 6tudes pr6sentdes au congrds annuel de laHeart Rhythm Societyd Denver, Etats-Unis, apportent des preuves suppl6mentaires sur lelien entre la consommation d'alcool et lafibrillation auriculaire (FA). 0n le savait ddji pour les gros consom- mateurs (binge drinkers) mais ces travaux ont 6td men6s avec des consommations quotidiennes et mod6r6es d'alcool. ansla premibre 6tude, I'in- gestion quotidienne d'al- cool (plus d'un verre par jour) chez desmoins de 60 ansaug- mente le risque de FA et de Jlutter, avecun effet dosetrds marqu6pour ce dernier. Il s'agit d'une 6tude pro- spectiveet observationnelle chez 195 patients, admispour cardiover- sion ou ablationd'une FA ou d'un flutter,qui ont 6t6 compar6s i 185 sujets admis pour ablationd'une ta- chycardie supraventriculaire et i un groupe de patientsen rlthme sinu- sal.Apres ajustement pouf tous les facteursconfondants, les patients consommateurs quotidiensavaient un risque multipli6 pat 2,6 de pr6- senter une FA ou un flutter, et ce m€me d la doserecommand€e de I i 2 verres par jour. Dans la seconde 6tude, les investi- gateursont cherche i savoir si la consommation recommand€e par I'OMS (< 21 unitds/semaine chez I'homme,< 14 unit6s/semaine chez la femme) pouvait avoir un effet pro arlthmique. Ils ont interrog6 1.000 personnes, avec un premier €pisode d'arJthmiesymptomatique, sur leur consommation d'alcool. Ils ont ob- serv€ une majoration du risque de FA de 2 % ) chaqueconsommation d'une unite supplementaire d'alcool parsemaine. lDrJ.S, (Source: thebearL org) Rdfhences 1. Marcus GM, gnltb lil, et al Dai$ alcoboltntatu ts siCtttfi- cafltu assoctated witb atrtal ftbdllattan a.nd Jlutter tn yoangetpattefr& Heart Rbytbm Society,10 mai 20O7. Abstract PO2-115. 2. MartinsJI, Fox KF et aI Ihe role of mderate alcobol tutake tu forst'deteAed anial furillation : tb e Inperial College new AI study. Heart Rl4rtbn Smtety, I 0 mat 2(N7. Abstract N)2-1O3 De nouveaux pacemakers, compatibles avec l'lRM Pour des raisons de s6curit6, les agences r6gulatrices interdisent lerecours i I'lRM chez les sujets porteurs de dispo- sitifs cardiaques implantables. Medtronic aconEu un systEme novateur de pacemakers etd'6lectrodes, qui devraient permettre i l'avenir i un trds grand nombre de patients de b6ndficier des avantages de la technologie lRM. ^ Pour des raisons desdcurit6, Ie recours i I'lRM 6tait iusqu'ici interdit chez les sujets pofteurs dedispositifs cardiaques implantables. Mais cela pourrait changer prochainement. L2 LE cElrERALtSrE 131 mai 2007 I N" 832

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Page 1: MEDICAL DEVICES De nouveaux pacemakers, … de presse/Pacemaker-MRI-Le... · ce prds qu'au troisiime mois aprds l'implantation, ils seront tb€s au sort pour soit r6aliser une IRM

MEDICAL DEVICES

ne 6tude multicentrique,non aveugle, prospective,randomis6e et contrdl6e, va

6valuer ce nouveau systeme de sti-mulateurs cardiaques. Les premiersdispositifs utilis6s dans cette 6tudeclinique ont €te implant6s ) fhdpitaluniversitaire Ambroise Par6. i Mons.par le Dr Stephane Baldassarre, chefdu service de cardiologie. t.e CHR deI^a Citadelle d Lidge participen €gale-ment a cette 6tude, ainsi que plu-sieurs h6pitaux enAutriche, au Cana-da, au Danemark, en France, enAlle-magne, en Italie, aux Pay*Bas, en Suiese, atx EtatsUnis et au Royaume-Uni.Les interventions devraient s'6tendreen dehors de I'Europe,plus tard dansl'ann6e. Environ 350 sujets participe-ront d l'6tude. Le G6n6raliste a contac-td le Dr Stephane Baldassarre.

Pourquoi I'imagerie par 16sonancemagn6tique nucl6aire n'6tait-ellejusqu'ici pas possible ou trop dan-gereuse pour les patients porteursd'un pacemaker?

Dr Stephane Baldassarre :< |IRMn'est pas un examen absolument im-possible chez les patients porteursd'un pacemaker. Cependant, elle pr6-sente ceftains dangers qui font que lapr6sence d'un pacemaker constituela principale contre-indication i cetexamen. Les risques potentiels sont,d'abord, la transmission de l'6nergiede I'IRM au boitier, avec diversescons6quences : l'application de for-

ces de torsion sur le boitier; la d6progfafnmation, avec pefte des reglages,d6faut de ddtection ou de stimulation,utilisation inappropri6e des modesde secours;la destruction de l'appa-reillage. Les vibrations repr6sententrm risque d'inconfort voire de ddcrochage des sondes. L6chauffement iI'extr6mit6 des sondes peut 6gale-ment etre une source d'inconfort etde l€sions du myocarde sou+jacent,se soldant par une 6l6vation du seuilde stimulation, c.-)-d. du voltage n6-cessaire pour assurer l'activit6 du pa-cemaker. Les couftnts induits par lesradiofr€quences de I'IRM constituentun risque d'arythmies. Enfin, une per-te de la qualit6 des images peut toutsimplement rendre I'examen inutile.

Les risques importants d'aryth-mies, de choc, d'arr€t cardiaque, d'u-ne n6cessit6 de r6intervention, fontdonc de I'IRM un examen d n'utiliserqu'en cas d'absolue n6cessit6.

Des €tudes ont toutefois 6ttr6ab-s6es chez l'homme et I'animal ayecdes pacemakers modemes, fabriqudsapris l'an 2000, et des aimants stan-dards utilis6s en pratique courante(1,5 tesla). Pour autant que I'on aitpris certaines prdcautions, telles qu'6-viter les patients strictement d6pen-dants, monitorer strictement I'ECG etles paramitres vitaux durant I'exa-men, utiliser les modes asynchronesdu pacemaker, exclure les s6quences

d'IRM thoracique, il n'a pas €t€ obser-v€ de modification de la performancedu boitier, ni des seuils des sondes. ,

En quoi consiste la technologiepropos6e par le fabricant ?

< Il s'agit du premier pacemaker, ice stade un double chambre, sp6ci-fiquement d6di6 i la r6alisationdes examens par IRM. Nous avonsimplant€ les quatre premiers au seindu service de cardiologie du CHU

Ambroise Par€. Leur diff6rence r6sidei plusieurs niveaux. Le boitier abtn6-fici6 de modifications internes, 6vi-tant la transmission de l'6nergie enson sein. Les sondes ont €galement6t6 modifi6es pour r6duire leur capa-citance, afin d'eviter l'€chauffementet les stimulations inappropri6es. Unmode particulier permet de r6aliserles examens IRM et un sigle les rendreconnaissables sur un€ radiographiedu thorax.Il s'agit d'un systdme com-plet, il est donc impossible, voire trdsdifficile, de proposer cette technologie lors du remplacement d'un an-cien boitier car il faudrait enlever lesanciennes sondes.,

Pouvez'vous nous donner une brivedescription de l'6tude ?

o Il s'agit donc d'un pacemakerdouble chambre, pr6sentant les mC-mes cafactdristiques qu'un moddledejlL disponible sur le march6. Irs in-dications sont identiques aux stimula-teurs cardiaques double chambre:principalement les blocs auriculo-ventficulaires et les dysfonctions sinusales. Ce pacemaker a franchi avecsuccds toutes les etapes de l'exp6ri-mentation in vitro et chez fanimal.

Cependant, il eniste certaines contrc-indications absolues (cornme dans lecas des patients porteurs de neurostimulateurs ou d'autres appareils noncompatibles) et relatives de I'IRM(claustrophobie, d6mence, surdit6)qui rendraient impossible la r€alisa-tion de cet €xamen. Au cours de cet-te 6tude,les patients b6n6ficieront deI'intervention classique et du suivihabituel en consultation, i la ffi6ren-ce prds qu'au troisiime mois aprds

l'implantation, ils seront tb€s au sortpour soit r6aliser une IRM c6r6braleet lombaire,soitfaire partie d'un grou-pe contrOle, avec un simple suivi enconsultation. Nous €tudierons prin-cipalement la toldrance clinique, lesr6glages du pacemaker et les seuilsde stimulation. >

Quelle est I'importance d'un pace-maker pour les patients souffrantd'arythmies ?

<Avec le vieillissement de la popu-lation et donc des tissus de conduc-tion cardiaque, de plus en plus de pa-tients ont besoin d'un tel appareilla-ge pour diverses raisons. Les pacema-kers simple chambre sont indiqu6sdans la fibrillation auriculaire chro-nique et lente. Les double chambres'appliquent dans les blocs auriculoventriculaires et les dysfonctions si-nusales,y compris les syndromes bra-dycardie-tachycardie. Quant aux tri-ple chambre,ils sont r€serv6s d,lacar-diomyopathie cJilat€e avec bloc debranche gauche majeur et rdfractaireau traitement m€dical. En paralldle,I'IRM se developpe cofllme une tech-nique d'imagerie trds pr6cise et"avan-tageus€ en ce qu'elle est non irradian-te (i l'inverse du CT scanner), qu'ellepropose des plans de coupe illimit6s,un large champ de yision et surtoutune caract6risation chimique destissus et de ce fait une augmentationde la prdcision diagnostique. Gricea cette technologie, on peut suppo-ser que les patients porteurs de cetype de pacemaker ne seront pluslongtemps priv6s de cette techniqued'imagerie.,I Proposrecueillispar le DrJ. Sieraktrutski

Alcool et FADeux 6tudes pr6sentdes au congrdsannuel de la Heart Rhythm SocietydDenver, Etats-Unis, apportent despreuves suppl6mentaires sur le lienentre la consommation d'alcool etla fibrillation auriculaire (FA). 0n lesavait ddji pour les gros consom-mateurs (binge drinkers) mais cestravaux ont 6td men6s avec desconsommations quotidiennes etmod6r6es d'alcool.

ans la premibre 6tude, I'in-gestion quotidienne d'al-cool (plus d'un verre par

jour) chez des moins de 60 ans aug-mente le risque de FA et de Jlutter,avec un effet dose trds marqu6 pource dernier. Il s'agit d'une 6tude pro-

spective et observationnelle chez195 patients, admis pour cardiover-sion ou ablation d'une FA ou d'un

flutter,qui ont 6t6 compar6s i 185sujets admis pour ablation d'une ta-chycardie supraventriculaire et i ungroupe de patients en rlthme sinu-sal.Apres ajustement pouf tous lesfacteurs confondants, les patientsconsommateurs quotidiens avaientun risque multipli6 pat 2,6 de pr6-senter une FA ou un flutter, et cem€me d la dose recommand€e de I i2 verres par jour.

Dans la seconde 6tude, les investi-gateurs ont cherche i savoir si laconsommation recommand€e parI'OMS (< 21 unitds/semaine chezI'homme, < 14 unit6s/semaine chezla femme) pouvait avoir un effet proarlthmique. Ils ont interrog6 1.000personnes, avec un premier €pisode

d'arJthmie symptomatique, sur leurconsommation d'alcool. Ils ont ob-serv€ une majoration du risque deFA de 2 % ) chaque consommationd'une unite supplementaire d'alcoolparsemaine. lDrJ.S,(Source: thebearL org)

Rdfhences

1. Marcus GM, gnltb lil, et alDai$ alcoboltntatu ts siCtttfi-cafltu assoctated witb atrtalftbdllattan a.nd Jlutter tnyoangetpattefr& HeartRbytbm Society, 10 mai 20O7.Abstract PO2-115.2. MartinsJI, Fox KF et aIIhe role of mderate alcoboltutake tu forst'deteAed anialfurillation : tb e InperialCollege new AI study. HeartRl4rtbn Smtety, I 0 mat 2(N7.Abstract N)2-1O3

De nouveaux pacemakers, compatibles avec l'lRMPour des raisons de s6curit6, les agences r6gulatrices interdisent le recours i I'lRM chez les sujets porteurs de dispo-sitifs cardiaques implantables. Medtronic a conEu un systEme novateur de pacemakers et d'6lectrodes, qui devraientpermettre i l'avenir i un trds grand nombre de patients de b6ndficier des avantages de la technologie lRM.

^ Pour des raisons de sdcurit6, Ie recours i I'lRM 6tait iusqu'ici interdit chez les sujets pofteurs de dispositifs cardiaques implantables.Mais cela pourrait changer prochainement.

L2 LE cElrERALtSrE 131 mai 2007 I N" 832