medef actu-ecopu liées pa l’insee, le climat des affaires en france est resté inchangé en juin...
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MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 juin 2015 1
MEDEF Actu-Eco - n°210
Semaine du 22 au 26 juin 2015
SOMMAIRE
FRANCE
1. Climat des affaires en juin 2015 : quasi-stabilité, avec une détérioration dans l’industrie manufacturière
2. Situation des entreprises au 1er trimestre 2015 : un fort rebond des marges (+5,9%) pour partie circonstanciel
3. Situation des ménages au 1er trimestre 2015 : hausse de +1,3% du pouvoir d’achat, après une baisse de -0,1% fin 2014
EUROPE
4. Climat des affaires en Allemagne en juin 2015 : nouvelle détérioration
5. Coût horaire de la main d’œuvre en Europe au 1er trimestre 2015 : 29,8 euros dans la zone euro, 33,7 euros en Allemagne, 36,1 euros en France
INTERNATIONAL
6. Marché du logement aux Etats-Unis en mai 2015 : repli de -11,1% des mises en chantier, mais rebond de +11,8% des permis de construire et hausse de l’indice NAHB
7. Tendances récentes des marchés : remontée du cours des matières premières
BRÈVE
L’INSEE confirme la croissance du PIB de +0,6% pour le 1er trimestre 2015.
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1. Climat des affaires en juin 2015 : quasi-stabilité, avec une détérioration dans l’industrie manufacturière
* Selon les dernières enquêtes de conjoncture publiées par l’INSEE, le climat des affaires en France est resté inchangé en juin 2015. L’indicateur synthétique est resté quasiment
stable, après avoir progressé de deux points en mai 2015. Il reste donc inférieur à sa moyenne de longue période (2000-2014).
Source : INSEE
* Dans le détail, ce statu quo du climat des affaires recouvre des évolutions contrastées selon les secteurs d’activité : - Détérioration du climat des affaires dans
l’industrie manufacturière : stabilité des perspectives personnelles de production (dégradation dans l’industrie agro-alimentaire, les biens d’équipement, l’automobile et la chimie, stabilité dans la métallurgie, amélioration dans la pharmacie et le caoutchouc), quasi-stabilité des perspectives générales, dégradation des carnets de commandes globaux et étrangers ;
- Amélioration du climat des affaires dans le
bâtiment : moindre pessimisme concernant l’activité et l’emploi des prochains mois, carnets de commandes encore jugés inférieurs à la normale, capacités de production toujours sous-utilisées ;
- Stabilité du climat des affaires dans les services : légère amélioration des perspectives générales, redressement du solde d’opinions relatif à l’activité prévue (vrai dans l’hébergement et la restauration, l’information et la communication et les activités spécialisées, scientifiques et techniques mais repli dans le transport routier de marchandises, les activités immobilières et dans les services administratifs et de soutien), détérioration des anticipations de recrutement ;
- Climat des affaires toujours favorable dans le
commerce de détail : « les chefs d’entreprise sont dans l’expectative » selon l’INSEE (légère amélioration des perspectives générales, repli du solde d’opinions relatif aux ventes prévues, statu quo concernant les intentions de commandes), anticipations de recrutement quasi-stables.
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Indice synthétique du climat des affaires
Moyenne 2000-2014
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Source : INSEE
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Industrie
Bâtiment
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120 Indice synthétique du climat des affaires
Services
Commerce de détail
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2. Situation des entreprises au 1er trimestre 2015 : un fort rebond des marges (+5,9%) pour partie circonstanciel
*Les estimations infra-annuelles des comptes d’exploitation des entreprises dans les comptes nationaux trimestriels sont toujours fragiles, et donc passibles de très fortes corrections ultérieures. Au-delà des chiffres, quelles tendances et quels ordres de grandeur retenir des comptes du 1er trimestre 2015 que vient de publier l’INSEE ?
Le redressement de la valeur ajoutée des sociétés non financières s’est accéléré au 1er trimestre 2015 (+1,5%, après +0,7% au dernier trimestre 2014). Elle a progressé de +2,7% sur un an. Cette croissance de la valeur ajoutée au début de l’année contraste avec celle de la production (+0,6%), l’écart s’expliquant par la contraction des consommations intermédiaires en valeur (baisse des cours mondiaux).
L’accélération de la valeur ajoutée a été plus forte que celle des rémunérations, y compris cotisations sociales employeurs, (+0,5%). Si les salaires et traitements bruts versés ont augmenté de +1% (+0,3% fin 2014), le taux de cotisations sociales employeur a baissé, ainsi que le montant des impôts et taxes sur la main d’œuvre, avec le pacte de responsabilité et le relèvement du taux du CICE.
En conséquence, l’excédent brut d’exploitation (EBE) des sociétés non financières a nettement progressé (+5,9%, et +8,2% sur un an). Le taux de marge est ainsi remonté de 29,8% à 31,1% de la valeur ajoutée, son plus haut niveau depuis le 2ème trimestre 2011. Il est encore inférieur de 2,4 points à celui de 2007.
Source : INSEE
*En niveau absolu, l’EBE a augmenté de +4,8 milliards d’euros au 1er trimestre 2015. Ce gain peut se répartir ainsi, selon les calculs de Coe-rexecode : +0,5 milliard d’euros au titre de l’augmentation de la production (+0,6%), +1,9 milliard au titre de la baisse des prix relatifs (consommations intermédiaires, dont le pétrole au premier chef) et +2,4 milliards d’euros au titre des mesures de politiques économique (passage du CICE de 4 à 6% de la masse salariale comprise entre 1 et 2,5 SMIC, réduction de la C3S et de la cotisation famille). Au total, le pétrole explique quelque 45% de l’amélioration des marges hors effet croissance.
Cette reconstitution des marges est fragile (les marchés mondiaux du pétrole et des matières premières ne baissent plus), partielle (l’EBE a retrouvé son point haut du début 2008 en euros courants, mais lui reste encore très inférieur en euros constants), et très inégale selon les secteurs (baisse dans la construction, redressement dans l’industrie manufacturière, davantage lié à la baisse des prix des consommations intermédiaires qu’aux mesures de politique économique pour la partie à expliquer autrement que par la seule progression de la valeur de la production.
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EBE
rémunérations chargées
% de la VA (sociétés non financières)
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Principaux ratios d’exploitation des sociétés non financières
% VA au prix du marché
rémunérations chargées
dont : salaires et
traitements bruts versés
impôts sur la production
nets de subventions
dont : Impôts sur
la production
Subventions Marge
brute (EBE) dont profit
distribuable
2014T1 67,2 50,6 3,3 5,7 -2,4 29,5 21,3
2014T2 67,5 50,8 3,4 5,7 -2,4 29,2 21,8
2014T3 67,2 50,6 3,4 5,7 -2,4 29,4 22,1
2014T4 66,9 50,4 3,3 5,7 -2,3 29,8 23,1
2015T1 66,2 50,1 2,7 5,5 -2,8 31,1 24,0
2007 63,0 47,8 3,5 5,1 -1,6 33,5 25,8
2008 63,5 48,2 3,4 5,1 -1,6 33,0 23,0
2009 65,2 49,5 3,8 5,6 -1,7 31,0 23,3
2010 65,4 49,9 3,0 4,9 -1,8 31,5 24,5
2011 65,4 49,5 3,5 5,1 -1,6 31,1 23,5
2012 65,7 49,7 3,7 5,3 -1,6 30,5 22,5
2013 66,2 49,9 4,0 5,6 -1,6 29,8 21,9
2014 67,1 50,5 3,3 5,7 -2,5 29,7 22,3
Source : INSEE
* L’épargne brute des sociétés non financières (autofinancement) s’est accrue de 7% au 1er trimestre 2015 (+6,2% au dernier trimestre 2014). Les investissements ont augmenté à un rythme nettement moins soutenu que la valeur ajoutée
(0,3%), de sorte que le taux d’investissement a fléchi pour le deuxième consécutif (22,7%).
Au total, le taux d’autofinancement a bondi de 79,9% à 85,2%, se rapprochant ainsi de son niveau de 2007 (85,9%).
Investissements et autofinancement (sociétés non financières)
% valeur ajoutée Epargne brute (A) Investissements (B) Taux d'autofinancement (A/B)
2014T1 16,7 23,2 72,2
2014T2 17,1 23,2 73,6
2014T3 17,4 23,2 75,0
2014T4 18,3 22,9 79,9
2015T1 19,3 22,7 85,2
2007 19,5 22,7 85,9
2008 16,7 23,4 71,7
2009 16,8 21,5 77,8
2010 18,8 22,0 85,4
2011 18,2 22,7 80,0
2012 16,4 22,7 76,0
2013 16,9 22,8 75,8
2014 17,4 23,1 76,0
Source : INSEE
*Les revenus nets distribués par les sociétés non financières (versés – reçus), pour l’essentiel les dividendes, ont continué de décélérer (+1%),
et leur part dans la valeur ajoutée reste stable (4,7%), comme en 2014. Elle était de 6,3% en 2007.
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3. Situation des ménages au 1er trimestre 2015 : hausse de +1,3% du pouvoir d’achat, après une baisse de -0,1% fin 2014
* Les résultats détaillés des comptes
nationaux trimestriels mettent en évidence un net rebond du revenu disponible brut des ménages au 1er trimestre 2015 : +1,2% en valeur, après -0,2% au trimestre précédent. Cette évolution recouvre :
- une accélération de la masse salariale (+0,8%, après +0,3%) ;
- un ralentissement des prestations sociales en espèces (+0,3%, après +0,6%) ;
- un repli des impôts sur le revenu et le patrimoine, par contrecoup d’un 4ème trimestre 2014 « dynamique » (-2,4%, après +3,9%) ;
- un léger repli des cotisations sociales versées par les ménages (-0,1%, après +0,3%), « notamment celles des non-salariés, sous l’effet de la mise en œuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité ».
2014 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2015 T1
Evolution en valeur (%)
Revenu Disponible Brut (RDB) +1,0 +0,2 +0,4 -0,2 +1,2
Impôts sur le revenu et le patrimoine -4,7 +0,1 -0,1 +3,9 -2,4
Prix à la consommation +0,2 -0,1 -0,2 -0,1 -0,1
Salaires bruts +0,4 +0,4 +0,3 +0,3 +0,8
Prestations sociales +0,6 +0,3 +1,0 +0,6 +0,3
Evolution en pouvoir d'achat (%)
Revenu Disponible Brut (RDB) +0,8 +0,3 +0,6 -0,1 +1,3
RDB par unité de consommation +0,7 +0,2 +0,5 -0,2 +1,2
Salaires bruts +0,2 +0,5 +0,5 +0,4 +0,9
Prestations sociales +0,4 +0,4 +1,2 +0,7 +0,4
Ratios
Taux d'épargne (% du RDB) 15,2 15,1 15,2 15,0 15,3
Taux d'épargne financière (% du RDB) 6,0 6,0 6,2 6,0 6,5
Source : INSEE
* Compte tenu de la baisse des prix des dépenses de consommation dans la comptabilité nationale (-0,1%, comme au 4ème trimestre 2014), le pouvoir d’achat du RDB des ménages s’est inscrit en hausse de +1,3%, après une baisse de -0,1% à la fin de l’année 2014. Par unité de consommation1, la hausse a été de +1,2%.
* Au total, comme la consommation des
ménages s’est accrue de +0,9% au 1er trimestre 2015 (+0,2% au 4ème trimestre 2014), soit moins rapidement que le pouvoir d’achat, leur taux d’épargne a progressé de +0,3 point, pour atteindre 15,3% du RDB.
* Sur plus longue période, le RDB a progressé
de +8,3% en valeur entre 2009 et le 1er trimestre 2015. Cette progression recouvre : +11,7% pour les salaires et traitements bruts (secteur privé et secteur public confondus), +16,6% pour les prestations sociales. Dans le même temps, les impôts sur le revenu et le patrimoine se sont accrus de +25%.
En considérant la progression de +5% des prix sur la même période, le pouvoir d’achat du RDB s’est accru de +3,2% entre 2009 et début 2015.
1 - Système de pondération tenant compte de la composition du ménage (nombre de personnes, âge)
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4. Climat des affaires en Allemagne en juin 2015 : nouvelle détérioration
* Le climat des affaires en Allemagne dans la construction, l’industrie et le commerce s’est une nouvelle fois détérioré en juin 2015. L’indicateur reste toutefois à un niveau élevé, nettement
supérieur à sa moyenne de longue période (2000-2014). L’institut IFO considère que « les perspectives de l’économie allemande se sont assombries ».
Source : Institut IFO
* Dans le détail, cette évolution du climat des affaires à la fin du printemps recouvre : - une dégradation de la situation actuelle,
après trois mois consécutifs d’amélioration ;
- une détérioration des perspectives à six mois, pour le troisième mois consécutif.
Par secteur, elle se retrouve dans tous les
secteurs, à l’exception de la construction, où le climat s’est amélioré pour le troisième mois consécutif (détérioration de la situation actuelle, amélioration des perspectives) :
- industrie manufacturière : repli de l’indicateur relatif à la situation actuelle, après avoir atteint son plus haut niveau de l’année en mai, détérioration des perspectives. « Les industriels prévoient encore d’augmenter leur production mais moins fortement que prévu » ;
- commerce de gros : légère amélioration de la situation actuelle mais forte détérioration des perspectives à six mois ;
- commerce de détail : effritement à la fois de
la situation actuelle et de la situation future.
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Situation actuelle
Perspectives à 6 mois
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5. Coût horaire de la main d’œuvre en Europe au 1er trimestre 2015 : 29,8 euros dans la zone euro, 33,7 euros en Allemagne, 36,1 euros en France
Eurostat vient de publier les indices trimestriels du coût horaire de la main d’œuvre pour le 1er trimestre 2015. Cet indice permet d’extrapoler le coût horaire en euros tel qu’il ressort de l’enquête quadriennale en 2012, et de faire des comparaisons avec les pays européens.
Ainsi, le coût horaire de la main d’œuvre dans
le secteur marchand non agricole pour
l’ensemble de la zone euro, hors apprentis et pour les entreprises de 10 salariés ou plus, s’est accru de +0,9% au 1er trimestre 2015, à 29,8 euros (données désaisonnalisées et corrigées des jours ouvrables). La hausse a été de +2,2% sur un an.
Le coût de travail le plus élevé de la zone euro est celui de la Belgique avec 41,3 euros, suivi de celui de la France (36,1 euros).
Source : Eurostat
En France, la progression a été identique à celle de la zone euro sur un trimestre : +0,9% à 36,1 euros de l’heure (+1,7% sur un an). Cette évolution recouvre une hausse de +1% des salaires et traitements (+1,7% sur un an). Le taux de charges annexe au salaire1 s’élève à 47,3%.
L’Allemagne a, quant à elle, enregistré un
accroissement de +1,3% sur un trimestre et de +3,3% sur un an à 33,7 euros. Les salaires et
traitements ont augmenté de +1,3% (+3% sur un an). Le taux de charges est nettement moins important qu’en France représentant 27,8% du salaire.
Au vu de ces évolutions, l’écart de
compétitivité entre la France et l’Allemagne, défavorable à la France, se réduit mais reste élevé : 7,2% en ce début d’année 2015 (8,9% un an plus tôt).
1 - Les charges annexes aux salaires comprennent, selon la définition d’Eurostat, les cotisations employeurs de sécurité sociale, les frais de formation professionnelle, les « autres dépenses », telles que les coûts de recrutement et les vêtements de travail, et les taxes sur l'emploi considérées comme coûts de main d'œuvre, déduction faite des subventions reçues.
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Coût horaire de la main d'oeuvre dans le secteur marchand non agricole (euros/heure, 1er trimestre 2015)
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Coût horaire de la main d’œuvre dans le secteur marchand non agricole
Coût total Salaires et traitements Taux de charges
sur salaire
2015T1 (€)
2015T1/2014T4 (%)
2015T1/2014T4 (%)
2015T1 (€)
2015T1/2014T4 (%)
2015T1/2014T4 (%)
2015 T1 (%)
Union européenne 25,1 +1,0 +2,5 19,1 +1,0 +2,4 31,4
Zone euro 29,8 +0,9 +2,2 22,1 +1,0 +2,3 34,9
Belgique 41,3 0,0 +0,3 28,6 -0,1 +0,3 44,4
Bulgarie 4,0 +1,8 +7,4 3,4 +1,9 +7,9 18,2
République tchèque 10,7 +1,0 +2,6 7,8 +1,1 +2,5 36,9
Danemark 43,1 +0,1 +1,3 37,3 +0,2 +1,3 15,5
Allemagne 33,7 +1,3 +3,3 26,3 +1,3 +3,0 27,8
Estonie 10,4 +0,3 +4,0 7,7 +0,3 +4,3 35,7
Irlande 29,0 +0,2 +0,7 24,5 -0,6 0,0 18,5
Espagne 21,1 +0,6 +0,7 15,6 +1,0 +1,9 35,3
France 36,1 +0,9 +1,7 24,5 +1,0 +1,7 47,3
Italie 28,0 +1,0 +1,7 20,1 +1,0 +1,7 39,5
Pays-Bas 34,1 -0,4 +2,5 26,0 +1,4 +3,2 31,1
Autriche 33,2 +1,4 +4,3 24,4 +1,5 +4,5 36,1
Portugal 13,0 +2,0 +1,6 10,2 +1,7 +1,0 27,8
Slovénie 15,9 +1,6 +3,3 13,4 +1,3 +2,4 19,0
Slovaquie 10,2 +1,3 +3,5 7,5 +1,6 +3,4 36,0
Finlande 33,5 +1,0 +1,9 26,5 +1,2 +1,8 26,6
Suède 42,2 -0,3 +1,8 28,7 -0,3 +1,8 46,9
Royaume-Uni 22,7 +1,2 +2,9 19,1 +1,0 +2,7 19,1
Source : Eurostat
Par secteur, dans l’industrie manufacturière, le coût du travail pour la moyenne de la zone euro a progressé de +0,6% sur un trimestre au 1er trimestre 2015 (+1,8% sur un an) à 32,3 euros de l’heure. En France, la hausse a été identique à 37,4 euros (+2,1% sur un an). En Allemagne, l’accroissement a été plus marqué : +1,1% sur un trimestre, +3,1% sur un an, à 38,9 euros. Dans ce secteur, il existe un écart de compétitivité favorable à la France, dont le coût est inférieur de 4% au coût allemand.
Dans le secteur de la construction, le coût de
la main d’œuvre dans la zone euro s’est accru de +0,4% au 1er trimestre 2015 (+1,1% sur un an), pour atteindre 26,3 euros de l’heure. En France,
la hausse a été de +0,6% sur un trimestre et +1,1% sur un an à 31,6 euros. En Allemagne, il s’est accru de +1,7% à 27,6 euros (+3,5% sur un an). L’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne dans ce secteur s’est réduit mais s’élève encore à 14,5%
Enfin, dans les services marchands (y compris
le commerce), le coût a progressé de +1% (+2,2% sur un an) à 28,8 euros de l’heure. En France, la hausse a été de +1,1% (+1,7% sur un an) à 35,9 euros. En Allemagne, il s’est accru de +1,5% (+3,3% sur un an) à 30,7 euros. L’écart de compétitivité entre le France et l’Allemagne est de 16,9%.
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Source : Eurostat / (*) 2014 T4
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Coût horaire de la main d'oeuvre dans l'industrie manufacturière (euros/heure, 1er trimestre 2015)
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Coût horaire de la main d'oeuvre dans la construction (euros/heure, 1er trimestre 2015)
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35,9 33,4 31,8 31,6 30,7
28,8 27,9 27,7 24,9
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Coût horaire de la main d'oeuvre dans les services marchands (euros/heure, 1er trimestre 2015)
MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 juin 2015 11
6. Marché du logement aux Etats-Unis en mai 2015 : repli de -11,1% des mises en chantier, mais rebond de +11,8% des permis de construire et hausse de l’indice NAHB
* Les mises en chantier de logement aux Etats-Unis ont marqué le pas en mai 2015 : elles se sont en effet repliées de -11,1%, après une hausse de +22,1% en avril dernier.
Au-delà de ces variations mensuelles, en
moyenne mobile sur les trois derniers mois
connus (mars, avril, mai 2015), elles se sont accrues de +3,1% par rapport aux trois mois précédents (+5,6% sur un an). Elles s’établissent ainsi à 1 052 000 en rythme annualisé, niveau encore inférieur de -18,2% à la moyenne des années 2000-2014.
Source : US Census Bureau / National Association of Home Builders
* Du côté des perspectives, le secteur immobilier américain apparaît solide.
Les permis de construire ont rebondi en mai
2015 : +11,8%, après +9,8% en avril. Ils sont supérieurs au million d’unités depuis 21 mois.
En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus, ils se sont accrus de +6,8% par rapport aux trois mois précédents (+9,5% sur un an). A
1 151 000 unités, ils sont encore inférieurs de -13,2% à la moyenne de longue période.
Par ailleurs, selon la dernière enquête auprès
des constructeurs sur le marché résidentiel, l’indice NAHB (National Association of Home Builders), mesurant leur opinion sur leur activité, s’est redressé, retrouvant son niveau élevé de septembre 2014.
1052
500
700
900
1 100
1 300
1 500
1 700
1 900
2 100
2 300
Mises en chantier de logements (moyenne mobile sur trois mois annualisée,
milliers)
Moyenne 2000-2013 = 1 285
Moyenne 2000-2006 = 1 796
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Indicateur d'opinions agrégé des constructeurs sur le marché immobilier résidentiel
MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 juin 2015 12
7. Tendances récentes des marchés : remontée du cours des matières premières
1,23
0,85
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4 Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans (%)
France
Allemagne
2,12 2,12
1,0
1,5
2,0
2,5Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans
(%)
Espagne
Italie
1,12
1,05
1,07
1,09
1,11
1,13
1,15
1,17 1 euro = ... dollar
100
105
110
115
120
125 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008)
96
98
100
102
104
106
108
110
112
114
116 Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008)
165
167
169
171
173
175 Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008)
MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 novembre 2014
Contact : [email protected] Rédaction achevée le 25 juin 2015
158
162
166
170
174
178
182
186
190
194Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux
(100 = 1988)
dollars
euros
63,23
56,4
40
50
60
70 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent)
dollars
euros
160
165
170
175
180
185
190
195
200Cours des matières premières alimentaires (1988 =
100)
dollars
euros
150
155
160
165
170
175
180
185Cours des matières premières industrielles
(1988=100)
dollars
euros
175
185
195
205
215
225 Cours des matières premières métaux communs (1988=100)
euros
dollars euros
dollars 1173,8
1100
1150
1200
1250 Cours de l'once d'or (en dollars)