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Mercredi 3 juillet 2019 - 1,10 € Édition Mâcon 71F 3HAKOQB*babbag+[K\R\A\D\A Actuellement en vente chez votre marchand de journaux Plus de 100 exercices pour tester et entraîner sa logique tout en s’amusant 6 90 96 PAGES 158032300 0800 671 671 Vous êtes témoin d’un événement, vous avez une info ? filrouge71@lejsl.fr PAGE 5 MÂCONNAIS A406 et RCEA : les routiers dans le collimateur Une aide-soignante de l’hôpital des Chanaux explique pourquoi et comment elle est tombée en burn-out. Photo Fanny DUTEL PAGES 2-3 SAÔNE-ET-LOIRE Vendangeurs : vraiment pas simple de recruter PAGE 11 PAGE 9 MONTREVEL-EN-BRESSE Discothèque : pas de repreneur pour la Clé des Chants SAÔNE-ET-LOIRE Les agriculteurs mobilisés à Charolles PAGE 5

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Page 1: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

Mercredi 3 juillet 2019 - 1,10 €Édition Mâcon 71F

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PAGE 5MÂCONNAIS

A406 et RCEA : les routiers dans le collimateur

Une aide-soignante de l’hôpital des Chanaux explique pourquoi et comment elle est tombée en burn-out. Photo Fanny DUTEL

PAGES 2-3

SAÔNE-ET-LOIRE

Vendangeurs : vraimentpas simplede recruter

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MONTREVEL-EN-BRESSE

Discothèque : pas de repreneur pour la Clé des Chants

SAÔNE-ET-LOIRELes agriculteurs mobilisés à Charolles

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2 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

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SAÔN

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Éditi

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« L’idée, c’est de développer l’emploi partagé. Un tra-vailleur peut passer d’une ex-ploitation à une autre sans re-

faire de contrat », explique Cécile Parent, la responsable du service emploi de la FDSEA de Saône-et-Loire.

Avec un groupement d’employeurs, les vignerons n’ont pas à s’occuper du recrutement, la FDSEA s’en charge pour eux. Photo JSL/KETTY BEYONDAS

Pour aider les viticulteurs à trouver des employés, que ce soit en CDI ou CDD, la Fédé-ration départementale des syndicats exploitants agricoles (FDSEA) a mis sur pied des groupements d’employeurs. En clair, c’est une association à laquelle adhèrent les viticul-teurs et qui leur fournit de la main-d’œuvre. Ces groupe-ments existent depuis 2001 en Saône-et-Loire pour tous les agriculteurs, mais la FDSEA n’a élargi ce service aux viti-culteurs qu’en 2018.

Développer l’emploi partagéAujourd’hui, une quarantai-

ne d’exploitations viticoles du département adhèrent au groupement d’employeurs.

L’association mène aussi des opérations de formation et de recrutement avec Pôle emploi. « Le plus important, c’est de fidéliser les employés », expli-que Cécile Parent. Le groupe-ment d’employeurs enregistre des pics de recrutement aux périodes saisonnières, mais vi-se à faire revenir les tra-vailleurs déjà formés pour la saison d’après.

La grosse difficulté, c’est le logement. Une partie des tra-vailleurs vient de l’étranger. Dans certains cas, les vigne-rons peuvent leur offrir de quoi se loger ou une parcelle de terrain, mais parfois, le lo-gement est à la charge du sai-sonnier.

V. L.

Un groupement d’employeurs pour aider les viticulteurs à trouver de la main-d’œuvre

Chaque année à la fin de l’été, la scène est la même. Les ran-

gées de vendangeurs investissent les vignes pour récolter le raisin. Mais derrière ces images d’Épinal se cache une course au recrute-ment qui, de l’avis des vignerons, se complique de plus en plus. « Cela fait déjà plusieurs années que c’est comme ça. En 2018, on a eu l’idée de fidéliser les vendan-geurs d’une année sur l’autre », ex-plique Gérald Berry, responsable du domaine London, à Igé. Alors, il essaye de chouchouter ses sai-sonniers, avec le verre de l’amitié partagé après la journée ou les souvenirs offerts, à rapporter chez soi, une fois les vendanges termi-nées. Le domaine London tra-vaille avec le géant Veuve Ambal. Chaque année, 35 hectares y sont récoltés à la main. Pour ce faire, Gérald Berry compte sur des équipes de 50 à 60 personnes.

Chacun mise sur ses atouts. Les plus gros, comme le domaine André Delorme, à Rully et Saint-Sernin-du-Plain (qui produit es-sentiellement du crémant pour Veuve Ambal), comptent sur des vendanges plus longues et donc plus de temps de travail. « Nous avons besoin d’environ 120 per-sonnes pendant trois semaines, mais il y a beaucoup de turnover.

Au total, nous embauchons envi-ron 220 personnes, presque le double, pour avoir nos équipes au complet pendant toute la durée des vendanges », explique Ber-trand Erhard, le directeur d’ex-ploitation du domaine Delorme.

Chacun ses techniques : job dating, Pôle emploi, réseaux sociaux…

Chaque exploitant a ses tuyaux pour trouver des saisonniers. « On a essayé le job dating : que dalle, rien du tout. Donc on passe par Pôle emploi, les petites annon-ces sur les réseaux sociaux et les candidatures qu’on reçoit par mail », affirme Bertrand Erhard. Au domaine London, Gérald Ber-ry, lui, compte sur Pôle emploi et la distribution de prospectus.

À une dizaine de kilomètres d’Igé, Florian Gayet, exploitant au Gaec * de la Grappe d’or à Lugny, a une autre technique. Il compte sur le regroupement d’em-ployeurs de la FDSEA (lire par ailleurs). « On a beaucoup de tra-vailleurs bulgares qui viennent chez nous. Ils apprennent vite et même si on ne se comprend pas tout le temps, on se comprend », rigole le vigneron. Pendant les vendanges, Florian Gayet recrute entre 40 et 50 personnes pour en-viron deux semaines de travail. Parmi eux, à peu près 20 Fran-çais. « Il y a un manque de motiva-tion », constate-t-il, amer.

Victor LARGE

* Groupement agricole d’exploi-tation en commun

SAÔNE-ET-LOIRE Emploi

Les bons filons des vignerons pour trouver des vendangeursLe constat est sans appel, les vendangeurs se font de plus en plus rares. Pour trouver de la main-d’œuvre au moment de la récolte, les vignerons sont désor-mais obligés de redoubler de créativité.

Chaque année, les vignerons cherchent les arguments pour attirer les saisonniers lors des vendanges. Photo JSL/KETTY BEYONDAS

Page 3: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

3Mercredi 3 juillet 2019

71F03 - V1

Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry« Je suis viticulteur, et je me souviens bien des vendanges d’août 2018, avec une équi-pe surtout constituée de jeunes, disponibles et motivés. Une vingtaine d’étudiants de tous milieux sociaux, avec qui l’entraide était toujours présente. Ils offraient une par-faite homogénéité et de la bonne humeur. »

Photo JSL/Emmanuel MÈRE

Racontez-nous votre meilleur souvenir de vendanges« En août 2018, avec une vingtaine d’étudiants »

Jérémy, 23 ans, Mâcon« Ce que je retiens le plus des vendanges que j’ai eu l’occasion de réaliser, c’est la convivialité, le fait de rencontrer des gens, le plaisir de travailler à l’extérieur dans la natu-re, mais aussi la gentillesse des patrons. »

Photo JSL/Manon SCARZELLO

« J’apprécie la gentillesse des patrons »

Amandine, 36 ans, Mancey« Quand j’ai vendangé, c’était la fin de mes études et il fallait que je me fasse un peu d’argent. J’ai trouvé l’ambiance géniale par-ce que c’était un peu comme une colonie de vacances, sauf qu’on travaillait. Tu rencon-trais des gens de tous horizons… et puis c’est là que j’ai rencontré l’homme de ma vie. »

Photo JSL

« J’ai rencontré l’homme de ma vie »

Les vignerons sont tributaires de la météo et, avec eux, les saisonniers. Le gel d’hiver, s’il abîme trop la vigne, peut pousser le viticulteur à recruter moins de vendan-geurs pour limiter ses pertes financières. À l’inverse, les fortes chaleurs font pousser la vigne plus rapide-ment et peuvent avancer le lancement des vendanges. L’incertitude quant au début de la récolte est une difficulté supplémentaire pour trouver des saisonniers. Enfin, les fortes chaleurs peuvent dissuader certains vendangeurs et poussent les vignerons à adapter les horaires de travail.

La météo : un facteur important du recrutement de saisonniers

employés. Le plus dur pour nous, c’est de trouver des gens qui aient envie d’un travail physi-que avec des conditions parfois difficiles. Nous avons aussi sur de la main-d’œuvre étrangère. Il y a beaucoup de Bulgares. Le nouveau filon que j’ai trouvé, ce sont des Argentins qui viennent travailler chez nous. »

Bertrand Erhard. Photo JSL/KETTY BEYONDAS

SAÔNE-ET-LOIRE Emploi

Les bons filons des vignerons pour trouver des vendangeurs« L’objectif, c’est de fidéliser les travailleurs régionaux »Bertrand Erhard, directeur d’exploitation au domaine André Delorme.« L’objectif, c’est de fidéliser les travailleurs régionaux et de tra-vailler dans la durée. Aujour-d’hui, nous sommes obligés de former nous-même les gens et on a besoin d’ouvriers qui veulent rester. Nos deux chefs d’équipe ont commencé comme saison-niers. Nous avons 18 salariés permanents, mais aujourd’hui, le recrutement est plus compli-qué parce qu’il y a plus de restric-tions dans la façon d’embaucher et de travailler. C’est une bonne chose, notamment en ce qui concerne la protection de nos

RÉACTION

Chaque année, les vignerons cherchent les arguments pour attirer les saisonniers lors des vendanges. Photo JSL/KETTY BEYONDAS

} On a beaucoup de travailleurs bulgares qui viennent chez nous. Ils apprennent vite et même si on ne se comprend pas tout le temps, on se comprend. ~

Florian Gayet, exploitant au Gaec de la grappe d’or

à Lugny

Emilia Auclair, Couches« Difficile de trouver un meilleur souvenir, il y en a beaucoup, mais le pire est sans doute les vendanges de 2003, année de canicule. Même si nous commencions de travailler plus tôt, nous cuisions et étions obligés de boire très souvent... de l'eau bien sûr, il n'était pas question de boire du vin ».

Photo JSL

« Des meilleurs, il y en a plein, mais je me souviens du pire »

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4 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

SAO04 - V1

LE DÉBAT

CONTREPOUR

« Nous manifestons contre la réforme du bac de monsieur Blanquer depuis le mois de septem-bre déjà. Plusieurs choses motivent notre colère et notre mécontentement sur cette réforme. D’abord, il n’y a jamais eu de concertation, en particulier sur les programmes. On va m’obliger dans deux ans à appliquer un programme, sans rien nous avoir demandé. Ensuite, la dispari-tion des filières littéraire, scientifique et écono-mique va faire que les classes seront plus char-géees, avec au minimum 35 élèves et jusqu’à 38. Comment voulez-vous bien enseigner dans de telles conditions ? Imaginez un peu le casse-tête des enseignants de langues vivantes pour faire participer leurs élèves. Enfin, avec la disparition du bac national comme nous le connaissions jusqu’alors, ayant la même valeur peu importe le lycée où on était et corrigé de manière anonyme, le contrôle continu et le fait qu’il soit désormais géré localement va provoquer des disparités entre les établissements. Un bac au lycée de Louhans n’aura donc pas la même valeur qu’un bac obtenu au lycée Carnot de Dijon. Il y aura donc des sélections sur Parcoursup en fonction du lieu où on a passé son bac.Nos copies sont corrigées, mais nous ne transmettrons pas nos notes ce mardi 2 juillet, comme nous aurions dû le faire. C’est la seule façon de se faire entendre, malgré les nombreuses dissuasions. Nous sommes dans un rapport de force et de détermination. Cette réforme, depuis le début, est un véritable déni de démocratie ! Est-ce que l’on ira jusqu’à nous envoyer les forces de l’ordre pour récupérer nos copies d’examen ? »

Photo Le JSL

« Nous n’avons pas d’autres solutions pour faire entendre notre ras-le-bol »Éric LamyProfesseur de philosophie à la cité scolaire de Louhans et syndicaliste FO

« L’Association de parents d’élèves de l’ensei-gnement libre (Apel) et celle de l’enseigne-ment public (PEEP) de Bourgogne se sont unis pour protester vigoureusement contre la ré-tention des notes du baccalauréat, même si nous venons d’avoir une communication de la rectrice de l’académie de Dijon nous infor-mant que les résultats seront publiés sans retard.Quelles que soient les revendications et l’écou-te obtenue, il n’est pas responsable de différer l’annonce des résultats du bac 2019, tant en

perspective des oraux de rattrapage, que des inscriptions post-bac et des validations toujours en attente sur Parcoursup. Il est irresponsable de prendre ainsi en otage les futurs bacheliers. Ils ont besoin de l’annonce de ces résultats pour confirmer leur inscription dans les études supérieures, sans parler de la problématique du logement. Plus on attend pour le trouver, plus son prix va augmenter.Je ne juge pas le combat des enseignants, mais nous dénonçons la méthode employée. Sur la réforme du bac, il y a sans doute des bonnes choses et d’autres à améliorer. Ce n’est juste pas le sujet. Faire de la rétention des notes du bac, ce n’est pas tolérable. La forme prise par la colère des enseignants rend le fond inaudible. De tels agissements ne servent pas leur combat, au contraire… Ils se permettent de toucher au bac, une quasi-institution pour plus d’un Français. La popularité de ce diplôme fait que lorsqu’on veut y toucher ou on s’y attaque, cela devient tout de suite impopulaire. »

Photo Le JSL

« Cette manière de faire ne sert pas la cause que les profs veulent défendre »

Virginie GevinPrésidente de l’Association de parents d’élè-ves de l’enseignement libre en Bourgogne

Lundi, professeurs correcteurs du bac et parents d’élèves se sont retrouvés devant le rectorat de l’académie de Dijon. Les uns pour protester contre la réforme des lycées, les autres pour dénoncer la méthode employée, notamment la rétention des notes. Photo Le JSL

Mardi, une centaine d’enseignants correc-teurs du baccalauréat ont décidé de ne pas rentrer les notes dans le système qui permet d’établir les moyennes des candidats. La rectri-ce de l’académie de Di-jon, Frédérique Alexan-dre-Bailly, se veut rassurante : « Jeudi, ils auront, de toute maniè-re, l’obligation de les rendre au rectorat. Ceux qui ne le feront pas tom-beront sous le coup de la loi et risqueront une sanction disciplinaire, ainsi qu’une notification au procureur de la Répu-blique, puisque ces co-pies appartiennent à l’État. » En attendant, les parents d’élèves ne dé-colèrent pas, allant mê-me jusqu’à parler « de prise d’otage des futurs bacheliers ».

Nicolas DESROCHES

SAÔNE-ET-LOIRE Éducation

La rétention des notes du bac divise parents et enseignants

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5ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

SAO05 - V2

Des contrôles en voitures banalisées ont lieu sur l’A406 et la RCEA visant notamment les poids lourds. Photo JSL/Laurent BOLLET

gendarme Sébastien Zeimer : « Nous nous mettons dans le flot de circulation et consta-tons les infractions, expliquent les deux militaires. Les distan-ces de sécurité non respectées sont les infractions les plus fré-quemment commises par les routiers mais également les au-tomobilistes. » La veille, avec le concours de l’hélicoptère de la section aérienne, quatre dis-tances non respectées et deux dépassements prématurés, le tout par des camions, ont été relevés. Mardi, plusieurs in-fractions ont également été constatées et ont fait l’objet de procès-verbaux. « Le prix de la sécurité routière » pour les for-ces de l’ordre.

Laurent BOLLET

dangereux, poursuit le capitai-ne Arnaud Hébert, son ad-joint. Pour les chauffeurs, c’est de la perte de temps sans dou-te mais avec des risques d’acci-dents graves évidents. En cas de coup de frein, c’est le choc et la voiture devant peut être projetée sur la voie en face avec les conséquences que l’on imagine. »

Distances de sécurité non respectées

Mardi, deux voitures banali-sées du peloton motorisé de Charnay-lès-Mâcon ont sillon-né l’axe dans les deux sens avec le renfort de deux mo-tards. Dans l’une, l’adjudant-chef Gregory Vuillaume et le

Les chauffeurs de poids lourds auteurs d’infractions sont dans le collimateur des gendarmes. Ces derniers pa-trouillent en ce moment sur la zone de travaux de l’A406 et de la RCEA jusqu’à Prissé.

« Nous avons une probléma-tique importante, explique le capitaine Nicolas Millery, commandant l’escadron dé-partemental de sécurité routiè-re (EDSR). Dans ces zones de travaux limitées à 50 ou 70 km/h, les chauffeurs de poids lourds se mettent derriè-re les voitures et ont tendance à les “pousser” psychologique-ment. Ils restent très près der-rière car, pour eux, cette vites-se est trop lente. »

« Ce type de conduite est

MÂCONNAIS Sécurité routière

Dans les zones de travaux, les gendarmes traquent les infractions

Ce mardi soir, près d’une centai-ne d’agriculteurs de Saône-et-

Loire ont manifesté devant la sous-préfecture de Charolles, « un lieu emblématique » du monde de l’élevage. Ils dénoncent l’accord de libre-échange entre l’Union eu-ropéenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay), qui reste à ratifier de part et d’autre.

Devant la sous-préfète Hélène Geronimi, Christian Bajard, prési-dent de la FDSEA71, a dit son res-senti. « On sent que les consom-mateurs sont plutôt du côté des agriculteurs aujourd’hui, les asso-ciations environnementales avec lesquelles on a quelques difficultés parfois sont derrière nous aujour-d’hui pour dire qu’il n’est pas possi-ble d’avoir signé un accord sur le climat, d’avoir demandé aux agri-culteurs de faire des efforts impor-tants, de vouloir monter en gam-me et derrière cela avoir un accord qui permettra à des produits de rentrer dans l’Union européenne de façon très très compétitive, par

CHAROLLES Economie

« N’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas »Les agriculteurs saône-et-loiriens dénoncent l’ac-cord de libre-échange en-tre l’Union européenne et le Mercosur. Ils étaient près d’une centaine devant la sous-préfecture de Cha-rolles ce mardi soir. Ils ont fait part de leurs revendi-cations devant la sous-pré-fète Hélène Geronimi.

ce qu’on enlève ou diminue forte-ment les droits de douane. […] Nous en avons marre d’être tout le temps les dindons de la farce de ces accords. On ne veut pas être à chaque fois la monnaie d’échange, la variable d’ajustement du systè-me. N’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas. Dans l’assemblée, il y a beaucoup de jeu-nes, des jeunes qui croient encore à ce métier. »

« Le métier d’éleveur devient de

plus en plus difficile. Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est vivre de notre métier et que nos produits soient reconnus, a complété Jof-

frey Beaudot, président des Jeunes Agriculteurs 71. Nous faisons un métier qui a du sens. On le fait par-ce qu’on l’aime. Il ne faut pas que

nos élus nationaux fassent le choix de sacrifier notre motivation et no-tre savoir-faire au prix d’échanges commerciaux avec de grands groupes européens (automobile, aviation…). Nous sommes là pour faire remonter nos inquiétudes pour que la France ne signe pas cet accord. » La sous-préfète a assuré : « Je remonterai de façon aussi honnête que vous m’avez parlé ce soir, toutes vos revendications. »

Cécile BOURETAL-CONSTANT

Près d’une centaine d’agriculteurs ont manifesté devant la sous-préfecture de Charolles ce mardi soir. Photo JSL/Cécile CONSTANT

} On ne veut pas être à chaque fois la monnaie d’échange, la variable d’ajustement du système. ~

Christian Bajard, président de la FDSEA71

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6 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

SAO06 - V1

BLANZY Social

Débrayage chez Michelin pour des bouteilles d’eau

Sébastien Duvert travaille à l’atelier Z où la température s’élève à 40 degrés en période de forte chaleur. Photo JSL/Camille ROUX

« Dans mon atelier, les températures peuvent aller jusqu’à 45 degrés »Sébastien Duvert, agent Michelin de l’atelier Z

« Je travaille sur la gestion de la ligne de l’atelier Z où les températures s’élèvent jusqu’à 40 degrés. Au pre-

mier étage, près du mélan-geur interne, les températu-r e s g r i m p e n t j u s q u ’ à 45 degrés. Lorsque l’on est couvert d’un équipement de travail, ça devient très dif f ici le sans boutei l le d’eau. Je peux m’approvi-sionner à la fontaine à eau dans l’atelier mais elle est aussi noire que moi ! Il faut la nettoyer, la remettre en état. En attendant, les bou-teilles en plastique nous sont indispensables. »

RÉACTION

En raison de la baisse des températures diurnes et noctur-nes en Saône-et-Loire et de la fin de la vigilance orange canicule, Jérôme Gutton, préfet de Saône-et-Loire, a an-noncé mardi après-midi la levée de l’alerte canicule de niveau 3 du plan canicule en Saône-et-Loire.L’Agence régionale de santé reste néanmoins en vigilance active pour détecter et prendre en charge d’éventuelles conséquences sanitaires tardives de la vague de chaleur.

SAÔNE-ET-LOIREFin de l’alerte canicule de niveau 3

Dans notre édition de mardi nous relations la possibilité de fai-re des croisières sur la Seille, de-puis Louhans et Cuisery, grâce à la société Marin d’eau douce d’Alain et Marielle Devaux. Le ba-teau qu’ils vous invitent à rejoin-dre se nomme, contrairement à ce qui était indiqué, le Moussaillon.

Cet été, plusieurs innovations sont proposées dont un goûter

bressan proposé à bord ce vendre-di 5 juillet, un marché du livre flottant (chaque mardi au départ de Cuisery, réservation obligatoi-re), des apéros dînatoires à bord…

CONTACT 07.84.05.75.88, [email protected] ou www.facebook.com/marin-deaudouce71

Des croisières proposées tout l’été avec de nombreuses animations pour découvrir la Seille sous toutes ses facettes. Photo DR

BRESSE Croisières

Depuis Louhans ou Cuisery, embarquez sur le Moussaillon

Dimanche, 11 h 38, en gare de Louhans. Le mythique Orient-Express traverse la ville à 140 km/h, sans s’arrêter. « Un événement ferroviaire mondial ! », pour Pierre Jaillet, chemi-not retraité et passionné par le rail. Une dizaine de badauds ont pu admirer le passage de ce train composé de huit wagons, dont des voitures-restaurants, des voitures salon et des voitures-lits. Parti de Paris, il était attendu à Venise, via la Suisse.À noter que pour s’offrir un voyage à bord de ce train de luxe, il faut compter entre 3 000 et 5 000 € la place.NOTE Cette information est développée dans l’édition Bresse. Une vidéo est à découvrir sur notre site lejsl.com

Capture d’écran de la vidéo de Jean Boussugue

LOUHANSL’Orient-Express traverse la Bresse

En grève pour des bouteilles d’eau. Ce mardi à 9 h 30, une

soixantaine de salariés Michelin Blanzy ont quitté leur poste de travail pour manifester contre le retrait des bouteilles d’eau miné-rale mises à leur disposition jeudi dernier.

« À 4 h 30, la société prestataire de nettoyage est venue les retirer, après une demande de la direc-tion qui a pris cette décision dès la levée de l’alerte canicule », déplo-re Nicolas Duch, secrétaire de la CGT Michelin Blanzy, à l’initiati-ve du mouvement.

Quelques heures après la diffu-sion d’une pétition pour deman-der notamment de l’eau fraîche près des postes de travail, une soixantaine de salariés ont stoppé

la production. « À l’atelier Z, de mélange de gommes, la tempéra-ture grimpe jusqu’à 45 degrés, c’est intenable », explique un agent (lire par ailleurs). « Quand on arrive aux vestiaires, c’est une fournaise, on transpire bien avant la prise de poste », ajoute un au-tre.

S’il existe bien des fontaines à eau dans tous les ateliers, les ou-vriers déplorent leur manque d’ef-ficacité. « Et cela nécessite de se déplacer souvent et de ne pas être sur la machine sans pour autant encaisser les remarques », ajoute le syndicaliste.

Une commande de 1 200 gourdes

Pour répondre à la demande d’approvisionnement en eau au plus près des postes de travail, la direction a commandé ce mardi après-midi 1 200 gourdes métalli-ques isothermes ; une pour cha-que salarié de l’entreprise. C’est pour des raisons environnemen-tale et de sécurité sur les chaînes de production qu’elle les a ôtées

dès la levée de l’alerte canicule : un bouchon de plastique qui vien-drait à tomber pourrait s’avérer problématique. En attendant la réception de la commande, elle a décidé de réapprovisionner les fri-gos en eau minérale dans l’après-midi. Une décision qui a engen-dré la levée du mouvement à 21 heures.

« Nous ne sommes pas contre l’approvisionnement en gourdes, explique Jean-Alexis Dionnet, se-crétaire Sud du conseil économi-que et social. Mais pour que cela fonctionne, nous avons deman-dé, et ce dès la semaine dernière, que les fontaines d’eau soient re-mises en état. »

Camille ROUX

Une soixantaine de salariés de Michelin Blanzy se sont mis en grève pour demander le retour des bouteilles d’eau dans les ateliers en raison de la chaleur élevée dans les ateliers. Photo JSL/Camille ROUX

Une soixantaine de sala-riés de Michelin Blanzy a débrayé ce mardi pour obtenir des bouteilles d’eau près de leurs postes de travail. La direction a finalement réapprovision-né les frigos dans l’après-midi.

} On transpire bien avant la prise de poste. ~

Un employé

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7ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

SAO07 - V1

fois la présence permanente d’un opérateur. « Ce n’est pas un chauf-feur car il ne conduit pas, mais il est chargé d’assurer la sécurité, de relancer le programme en cas de blocage dû à une voiture mal garée ou autre obstacle perturbant, mais aussi d’informer les passants », dé-veloppe Éric Pagnard, directeur de sites Berthelet, le transporteur chargé de l’opération.

Mise en service gratuitement de 11 à 13 heures et de 15 à 19 heures 7 jours sur 7, cette navette roulera à 6 km/h. Doté d’un moteur élec-trique et de quatre roues motrices, ce véhicule climatisé peut ac-cueillir jusqu’à 15 passagers, dont huit assis sur des strapontins. Équipée de détecteurs sur les roues et d’un système GPS, la na-vette se déplace en respectant une

cartographie qu’elle peut amélio-rer d’elle-même, au fil des utilisa-tions.

« Ce sera un atout touristique pour la ville en pleine saison des grandes vacances, assure Vincent Chauvet. L’avenir de la mobilité, c’est forcément des modes de transport collectifs, qui n’utilisent pas d’énergie fossile, et en partie autonomes. »

La navette autonome faisait ce mardi ses premiers tours de roues dans le centre-ville d’Autun. Photo JSL/N. B.

Le groupe Conforama, détenu par le groupe sud-africain Stein-hoff, a confirmé mardi la suppres-sion de 1 900 postes et la fermetu-re de 32 magasins en France, dont celui de Chalon-sur-Saône.

Mâcon et Montceau-les-Mines ne figurent pas dans la liste des magasins concernés. Le « projet d’évolution de l’organisation de ses activités en France », qui ré-pond à la « nécessité pour Confo-rama de réduire ses pertes et reve-nir à l’équilibre », passera par la

fermeture de 32 magasins Confo-rama et de 10 magasins Maison Dépôt, indique le communiqué.

Mardi soir à Chalon, dans le centre commercial de la Thalie, les employés, sous le choc et consternés, n’ont pas souhaité commenter cette annonce.

Créé en 1967, Conforama, dont le slogan “le pays où la vie est moins chère” a fait date, avait été racheté en 2011 par Steinhoff, englué dans un vaste scandale fi-nancier depuis presque deux ans.

En Saône-et-Loire, Conforama est implanté à Chalon-sur-Saône, Mâcon et Montceau. Photo JSL/Geoffrey FLEURY

CHALON-SUR-SAÔNE Commerce

Conforama : 32 magasins ferment, dont celui de Chalon

Mettre en service une navette autonome dans le cœur de

ville d’Autun. L’expérimentation, initiée l’an passé lors de la foire éco-nomique, se concrétise enfin cet été, pour une durée de 6 semaines. « L’idée de départ était de montrer que la technologie existait, et de ré-fléchir à un projet de transport in-novant, explique Vincent Chau-vet, maire d’Autun. On a déjà une calèche, un petit train touristique, on a des rues piétonnes agrandies, et l’actu qui fait que plusieurs villes testent ces navettes. Je me suis ainsi dit pourquoi pas à Autun, si on a le cofinancement et que les entrepri-ses sont prêtes à suivre. »

Autonome mais avec un opérateurCette navette, conçue par la so-

ciété lyonnaise Navya, est dite au-tonome mais elle nécessite toute-

Une fois cette expérimentation achevée, une enquête sera me-née par le laboratoire autunois Cerema pour mesurer la satisfac-tion (ou non) des usagers, rive-rains et commerçants, afin de dé-terminer si cette navette peut être mise en place à l’avenir, à l’instar d’un réseau de bus classique.

Nicolas BRETAUDEAU

Le coût total de l’opération s’élève à 56 000 €, financés à 50 % par la Banque des territoires (dans le ca-dre de l’action Cœur de ville), 30 % par l’État et 20 % par la Ville.

AUTUN Transport

La navette autonome roulera cet étéC’est une première en Bour-gogne, et même au niveau mondial pour un véhicule à quatre roues motrices : à partir du 8 juillet, et jusqu’au 18 août, une navette sans chauffeur reliera la place du Champ-de-Mars, à Autun, au quartier de la cathédrale.

LA RÉPONSE WEB

Croyez-vous en l’avenir des véhicules autonomes ?

1 114 internautes ont répondu sur lejsl.com

19% OUI 74% NON6% JE NE SAIS PAS

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8 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

SAO08 - V1

Première entreprise de l’écono-mie sociale et solidaire du départe-ment, la Mutualité française de Saône-et-Loire intervient dans trois grands domaines : les biens médicaux (optique, audio et den-taire), le maintien à domicile et le handicap.

Les accompagnements évoluent« Nous entendons engager une

dynamique de développement de solutions innovantes face à de nouveaux besoins sociaux et so-ciétaux de notre territoire », affir-me David Da Treza, directeur gé-néral de la structure. « À travers nos pôles insertion et handicap en-fance et adultes, nous accompa-gnons 300 jeunes et 160 adultes vi-vant avec un handicap pour leur permettre de grandir, pour les uns sur le plan scolaire, pour d’autres en développant la qualité du lien social ou en favorisant leur inser-tion professionnelle. Nos accom-

pagnements évoluent, se transfor-ment afin de réunir les conditions d’habitat plus inclusif, de plus grande autonomie, d’inclusion en milieux scolaire et professionnel. En plus de nos deux établisse-ments à Buxy et Cruzille, nous al-lons développer quatre platefor-mes dans le Chalonnais, le Louhannais, le Bassin minier et le Nord Mâconnais. »

Du côté de l’autonomie à domi-cile, la Mutualité française accélè-

re également sa transformation. En plus de l’appartement pédago-gique installé à l’Espace Duhesme du conseil départemental à Mâ-con que la Mutualité française gè-re, un autre va être inauguré au rez-de-chaussée de son siège à Chalon. Objectif : améliorer le maintien à domicile, en présentant des solu-tions innovantes et sécurisantes pour adapter facilement son loge-ment au grand âge.

Nicolas DESROCHES

Gilles Deschamps, président de la Mutualité française de Saône-et-Loire et David Da Treza, directeur général. Photo JSL/Nicolas DESROCHES

SAÔNE-ET-LOIRE Santé

Face au handicap et pour le maintien à domicile, la Mutualité française veut innover

Mardi, le centre d’incendie et de secours de Mâcon a rendu les hon-neurs au capitai-ne Philippe Ber-nard, qui fêtera son centième an-n i v e r s a i r e l e 29 décembre. En-g a g é d a n s l e c o r p s d e s s a -peurs-pompiers de Mâcon et à l ’ a m i c a l e , d e 1950 à 1981, le capitaine Bernard a été fait cheva-lier dans l’Ordre national du Méri-te. Il a reçu sa mé-daille des mains de Joëlle Arnoult-Gonot, adminis-tratrice nationale et présidente dé-partementale de l’Association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite. Le maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois, lui a également remis la médaille d’honneur de la ville. Le capitaine Bernard s’est particulièrement distingué lors des grandes inondations de Mâcon, avant de s’investir aux côtés des vétérans. Il a aussi été 10 fois champion de France du parcours sportif sapeur-pompier.La section des jeunes sapeurs-pompiers de Mâcon a, quant à elle, reçu le premier prix départemental de l’Engagement citoyen, sous l’égide du colonel Éric Faure, président d’hon-neur de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.

Le capitaine Bernard s’est vu distingué pour son engagement de plus de 30 ans et ses états de service dans le corps des sapeurs-pompiers. Photo JSL/Jean-Louis NAVARRO

MÂCONLe capitaine Bernard, pompier centenaire, décoré de l’Ordre national du Mérite

LE CHIFFRE

Comme le nombre de personnes qui ont déjeuné mardi en terrasse et à l’intérieur du bistrot semi-gastronomique L’ABC, à l’occasion de l’ouverture du nouvel établissement montcel-lien de Cédric Burtin, déjà propriétaire de L’ABC à Mâcon et Chalon et de L’Amaryllis à Saint-Rémy. Situé dans l’ancien bar-restaurant Le Carnot, L’ABC Montceau – dont l’acronyme signifie “L’Amaryllis bistrot culinaire” – compte 100 places assises à l’intérieur et une soixantaine en terrasse. Il sera ouvert 7 jours sur 7, de 7 heures à minuit. « La région de Montceau a un gros potentiel de clientèle », a expliqué le chef Cédric Burtin.NOTE Cette information est développée dans l’édition Mont-ceau et sur www.lejsl.com

MONTCEAU-LES-MINES

80

Le restaurant L’ABC a ouvert ce mardi à Montceau. Photo JSL/Camille ROUX

dience, le 28 mai, avait suscité une manifestation de soutien autour du palais de justice. Le parquet général a attendu la fin du délai pour officiellement faire appel de l’ensemble du jugement, y com-pris la relaxe sur le refus de prélè-vement ADN.

« De l’acharnement »

« C’est un peu dommage. La dé-cision du tribunal était restée rela-tivement clémente, on avait senti que le message était passé. Cet appel, c’est de l’acharnement », a

réagi Anne-Sophie Trujillo-Gau-chez, au nom du collectif du Beaujolais.

« Lors du procès, le procureur de la République avait accusé les décrocheurs d’instrumentaliser le tribunal. Pourtant aujourd’hui c’est lui, et donc l’État, qui s’achar-ne contre des citoyens non-vio-lents. Encombrer la cour d’appel de Lyon, où se tiendra l’audience, n’est pas une réponse à l’urgence climatique », a précisé Rémi Do-naint, porte-parole d’ANV-COP21, dans un communiqué.

Vincent LANIER

Le procès des six activistes climatiques, le 28 mai, à Bourg-en-Bresse, avait donné lieu à un rassemblement de soutien devant le palais de justice. Photo Progrès/Jean-Pierre BALFIN

Même s’ils s’y attendaient un peu, l’annonce d’un appel

du parquet général a fait l’objet d’une petite douche froide plutôt malvenue, fin juin, pour les mili-tants “décrocheurs” des collectifs Action non violente COP21 Beaujolais et Alternatiba. Pour-suivis pour avoir « réquisitionné » le portrait du président de la Ré-publique le 2 mars, à la mairie de Jassans-Riottier (village situé dans l’Ain, à la frontière avec Villefran-che-sur-Saône), les six activistes climatiques, relaxés pour les faits de refus de prélèvement ADN, mais reconnus coupables de vol par ruse et en réunion, avaient été condamnés symboliquement le 12 juin, par le tribunal correction-nel de Bourg-en-Bresse, à des pei-nes d’amendes de 500 € avec sur-sis pour cinq d’entre eux, et 250 € ferme pour le sixième.

C’était à Bourg-en-Bresse, le pre-mier des dix procès de militants du climat, qui vont s’échelonner sur l’ensemble du territoire natio-nal jusqu’en février 2020. L’au-

AIN Justice

“Décrocheurs” du portrait de Macron : le parquet fait appelDes peines symboliques avaient été prononcées le 12 juin pour le kidnapping du portrait du président Macron, le 2 mars, à la mairie de Jassans-Riottier (Ain). Trop symboliques, au goût du parquet général.

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9ACTU DANS LA RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

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LES RÉSULTATSDU BAC 2019 15

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caux professionnels. Personne n’a émis le souhait de racheter l’établissement pour maintenir

l’activité boîte de nuit », déplo-re Vincent Josserand, le propri-étaire.

Il l’assure, « des gens se sont montrés intéressés depuis que l’établissement a été mis en ven-

Toujours pas de repreneurs pour la boîte de nuit La Clé des chants, située à Montrevel-en-Bresse. Photo Progrès/L. THEVENOT

L a vague de réactions nostal-giques qu’avait engendrée

l’annonce de la fermeture de La Clé des chants à Montrevel-en-Bresse (Ain) aurait pu susciter l’intérêt d’un repreneur. Mais visiblement, les candidats sont rares à vouloir faire perdurer l’activité de l’illustre boîte de nuit, au-delà du 28 juillet. « J’ai rencontré plusieurs per-sonnes depuis l’annonce de la fermeture (le 13 juin). Mais pour le moment, ce sont plutôt des rendez-vous avec des inter-locuteurs qui ont besoin de lo-

te, il y a deux ans, mais à chaque fois, les fonds n’y étaient pas ». La frilosité des banques à prêter de l’argent pour un projet de boîte de nuit a été un frein sup-plémentaire.

Plus grande boîte de France pendant des années

La Clé des chants, longtemps auréolée du titre de plus grande boîte de France, est toujours à vendre.

« Je suis à l’écoute des offres jusqu’à la fin du mois. J’aimerais autant qu’il résonne encore quelques notes de musiques à La Clé des chants, mais si ce n’est pas le cas, ça ne me fera rien de passer à autre chose », termine le propriétaire. Pour rappel, ce dernier avait souhaité mettre un terme à l’activité de la boîte de nuit pour se consacrer à sa famille et à d’autres projets professionnels.

Stéphane MONIER

MONTREVEL-EN-BRESSE Vie nocturne

Clé des chants : pas d’offre de reprise pour la mythique boîte de nuitAlors que La Clé des chants jouera sa dernière partition le 28 juillet à Montrevel-en-Bresse (Ain), son propri-étaire, Vincent Josserand, ne serait pas contre une offre de reprise pour main-tenir l’activité de la boîte de nuit. Mais pour le mo-ment, les candidats ne se bousculent pas au portillon.

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10 ACTU FORUM Mercredi 3 juillet 2019

SAO10 - V1

À propos de l’article Mâcon : Veolia dénonce les “ouvertures intempestives de bouches d’incendie”Zacariri« Veolia ferait tout aussi bien de s’occuper des fuites sur son réseau qui sont bien plus im-portantes qu’une bouche in-cendie ouverte. »DaniB« @Zacariri C’est avec des ré-flexions comme les vôtres que tout se dégrade aujourd’hui ! Il faut savoir qu’un poteau in-cendie ouvert c’est 120 m³/h ! Multipliés par le nombre de poteaux ouverts et le temps passé, calculez le volume per-du. Ne vous plaignez pas lors de la prochaine hausse de vô-tre facture ! »Sens71« Il est clair que l’absence po-licière à Mâcon se fait ressen-tir. En comparaison d’autres villes, la différence est flagran-te : aucune patrouille, aucune présence piétonne, où sont passées les patrouilles éques-tres ? Disparues elles aussi… Il serait temps de se réagir. »

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11ACTU MÂCONNAISMercredi 3 juillet 2019

71F11 - V1

Une dégradation depuis deux ans

L’aide-soignante a toujours voulu travailler au service des autres. « J’ai choisi ce métier pour sa valeur altruiste ». De-puis 6 ans en poste à l’hôpital de Mâcon, elle voit avec tris-tesse une dégradation des con-ditions de travail depuis envi-ron deux ans. « Il y avait une certaine cohésion quand je suis arrivée, mais tout s’essouf-fle… » Le manque d’effectif,

les changements de service, les restructurations, les déména-gements… Virginie et ses col-lègues subissent les change-ments, que ce soit pour le personnel médical ou paramé-dical. « On ne baisse pas les bras face à cela, mais il arrive un moment où on ne peut plus travailler. On nous demande toujours plus en moins de temps. »

Car dans le même temps s’ajoute une patientèle avec

des pathologies plus lourdes à prendre en charge, et plus nombreuses, notamment aux urgences. « Mais ils n’ont pas d’autres moyens d’être soi-gnés. Les maisons médicales sont saturées, les maisons de retraite non médicalisées en-voient nos anciens à l’hôpital alors que c’est synonyme de syndrome confusionnel pour eux… »

Et la difficulté pour le per-sonnel soignant à les prendre

Entre le 1er janvier et le 1er avril, le taux d’absentéisme au centre hospitalier des Chanaux, était de 10,94 % pour le personnel médical, et 10,50 % toute catégorie confondue. Photo JSL/Fanny DUTEL

S i elle a décidé de prendre la parole, c’est pour dé-

noncer « ce carcan qui bafoue mes valeurs », et celles de ses collègues, personnels de santé, qui ont tous choisi ce domaine par souci des autres. Virginie* est aide-soignante au centre hospitalier des Chanaux à Mâ-con.

Mais depuis février dernier, la Mâconnaise de 39 ans est incapable de prendre son pos-te le matin. « Peut-être un dé-cès de trop, peut-être trop de pression, peut-être le silence lourd d’une bureaucratie trop hiérarchisée… »

Un jour, le corps de Virginie a dit stop. Elle s’est retrouvée hospitalisée et est en arrêt ma-ladie depuis pour un burn-out sévère. Un passage aux urgen-ces qui n’a fait que confirmer ce sentiment de mal-être. « J’étais aux urgences, avec mes collègues qui sont tous dans le même état que moi, au bord du malaise, à bout de souffle, mais qui tiennent en-core le coup… »

en charge accentue le problè-me. Virginie n’hésite pas à par-ler de « honte ». « On culpabi-lise de la façon dont on est obligé de soigner les gens. Par-ce qu’on n’a pas le temps d’ac-compagner une vieille dame aux toilettes au risque de pren-dre du retard sur des analyses de sang… Et vient ensuite la honte, notamment du retour des gens qui est forcément mauvais. »

« Des pansements »

Solidaire de la mobilisation des services des urgences, qui reflète un dysfonctionnement général au sein des hôpitaux, Virginie doit aujourd’hui pren-dre le temps de se soigner avant de penser à s’occuper à nouveau des autres. « Je ne peux pas penser à une reprise dans la conjoncture actuelle. Partir de l’hôpital public, c’est compliqué ; et c’est partout pa-reil », concède-t-elle, évoquant l’idée d’une reconversion. Elle souhaite en tout cas que le gouvernement apporte des ré-ponses immédiates aux pro-blèmes de la prise en charge de la santé. « Ce qu’on nous ap-porte pour l’instant, ce sont des pansements. Mais on ne peut pas soigner des gens avec du personnel malade… »

Fanny DUTEL-PILLON

(*) Prénom d’emprunt

MÂCON Santé

« On ne peut pas soigner des gens avec du personnel malade »Virginie* est en arrêt ma-ladie depuis février, pour un burn-out sévère. Aide-soignante à l’hôpital des Chanaux à Mâcon, elle témoigne du mal-être général ressenti au sein du centre hospitalier, comme dans de nombreux établissements en France.

Des réponses insuffisantes

« On a eu certaines réponses, mais pas les urgences pédiatri-ques », faisaient état des repré-sentants du personnel. « Nous

avons eu 6 postes alors qu’il nous en manque 35, toute caté-gorie confondue ! » Des postes pour l’heure, « non parus ni pourvus ». Des conditions de travail dangereuses pour « la sé-curité des patients et au détri-

ment de notre santé ». La nuit précédente, une infirmière de-vait gérer deux services, soit 40 patients. Des situations ex-ceptionnelles qui sont devenues monnaie courante, puisque les services travaillent en service

Une centaine de personnes a participé à la mobilisation des urgences. Photo JSL/Fanny DUTEL

Ils sont en grève depuis plus d’un mois maintenant, mais la mobilisation ne faiblit pas au centre hospitalier de Mâcon avec une nouvelle journée d’ac-tion.

Ce mardi 2 juillet, le service des urgences et celui des urgences pédiatriques appelaient à nou-veau à se mobiliser pour dénon-cer les conditions de travail et le manque de moyens alloués aux urgences, et plus largement des centres hospitaliers.

Une centaine de personnes a participé à ce mouvement, tous services confondus, mais aussi avec le renfort de quelques « ci-vils » et Gilets jaunes. Ils ont déambulé dans l’enceinte du centre hospitalier, puis au pre-mier étage devant les bureaux de l’administration, faisant enten-dre leur voix à l’aide de chants.

minimum. « Une dame de 93 ans est restée 9 heures sur un brancard car on n’avait pas d’ambulance pour la ramener chez elle et pas de lit… » Dépi-tés, les soignants sont donc à bout. « On devient des soignants maltraitants. On vient travailler pour manger… La direction n’a pas conscience qu’elle prend des risques ! Notre dernier service, on l’a fait de 19 heures à 5 h 30 sans manger. On fait le service au détriment de notre santé », regrettent les urgentistes qui ont vu certains collègues sombrer. « Faut-il un accident pour qu’on trouve des solutions ? »

C’est pourquoi la grève illimi-tée continue. « On n’a rien à perdre ».

F. D.-P.

Plus de photos sur lejsl.com

Urgences : une centaine de personnes mobilisées

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12 ACTU MÂCONNAIS Mercredi 3 juillet 2019

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Anciennement Coopérative Bresse Veyle

MÂCON Commerce

Un point retrait des colis Ikea installé au Leclerc

D ès l’annonce de recherche d’un partenaire parue sur

le site de notre journal le 17 mai, le centre Leclerc de Mâcon s’est aussitôt positionné sur l’accueil d’un point de re-trait de colis Ikea dans son ma-gasin. « Avec le rayonnement de cette enseigne, il y a moyen de faire du buzz auprès du

grand public et surtout d’attirer une nouvelle clientèle dans le magasin », assure, pas peu fier de son coup, le PDG de l’ensei-gne Leclerc Bruno Ceyte. Dans un communiqué, le leader sué-dois en matière d’ameublement explique « que par expérience, un point de retrait IKEA rayon-ne sur un rayon de 40 minutes. On devrait donc toucher : Mâ-con, bien sûr, Cluny, Tournus, Bourg-en-Bresse, Belleville-sur-Saône et Villefranche. »

Mâcon, deuxièmeville du département

Après Chalon, Mâcon de-vient le deuxième point de re-trait de colis Ikea sur le dépar-

tement et compte aujourd’hui plus de 80 points de retrait au niveau national. Le phénomè-ne est en plein développement et ce, pour répondre aux atten-tes et nouveaux comporte-ments des consommateurs.

Commande en un clicLe principe du point de retrait

est simple : après avoir fait leurs achats en ligne, les clients sont invités à venir récupérer la commande au pressing du ma-gasin Leclerc, le temps pour un responsable du rayon bazar d’aller chercher les articles de petits ou gros volumes dans les réserves où un espace spécial Ikea a été aménagé.

Fernand RIBEIRO

Adossé au pressing du centre Leclerc, le point de retrait de colis Ikea est opérationnel depuis le 24 juin. Un autre point est prévu au Drive Leclerc à Mâcon centre. Photo JSL/Fernand RIBEIRO

Depuis le 24 juin, le cen-tre Leclerc de Mâcon dis-pose d’un point de retrait de colis Ikea. Il se situe au pressing, dans la gale-rie du centre commercial. Un autre point de retrait est déjà en projet au Dri-ve de Leclerc à Mâcon centre.

Jayton a poussé son premier cri le 24 juin, à 11 h 14, à la maternité du centre hospitalier de Mâcon. Un bébé de 3,900 kg pour 48 cm, qui comble de bonheur ses parents, Jessica et Steven. Il va retrouver, Ozana, 1 ans, à Bâgé-la-Ville.

Jayton Duculty. Photo JSL/Monique PEHU

BÂGÉ-LA-VILLE NaissanceBienvenue à Jayton

Wassim a vu le jour le 25 juin à 23 h 18 à la maternité de Mâcon. Ce beau bébé de 3,110 kg pour 48 cm, est une grande joie pour les parents, Sanaë et Saad. Inès, 6 ans, et Sofia, 3 ans, l’attendent à Mâcon.

Wassim Damouh Raadi. Photo JSL/Monique PEHU

MÂCON NaissanceBienvenue à Wassim

Depuis deux semaines, le graffeur Brice, con-nu sous le nom d’artiste de Zecri sur les murs, vient régulièrement place aux Herbes pour s’adonner à son art. Le Mâconnais a été mandaté par la Ville de Mâcon, à la demande des commerçants de la place, pour décorer le bardage qui occulte les travaux de l’îlot La-guiche.« J’ai commencé le dimanche quand les bis-trots étaient fermés », explique l’artiste, qui n’est pas un total inconnu puisque c’est à lui qu’on doit notamment les pots de fleurs décorés de la place aux Herbes et qu’il a contribué au mur d’expression libre derrière le palais des sports. Ce mardi matin, il s’acti-vait en vue de dégrossir la fresque pour ce week-end. « Je garde des finitions pour faire un direct samedi », précise-t-il.Sur cette fresque, on retrouve les éléments clés du Mâconnais : Solutré, une vue des quais, un cycliste en maillot jaune et apparaî-tra le Vieux Saint-Vincent.

MÂCONUne fresque pour égayer le bardage de la place aux Herbes

Brice, ou Zecri sur les murs, a été mandaté par la Ville de Mâcon pour recouvrir le bardage occultant les travaux de l’îlot Laguiche. Photo JSL/Fanny DUTEL

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13ACTU MÂCONNAISMercredi 3 juillet 2019

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Lundi soir, en conseil muni-cipal, l’idée de lancement d’une étude sur le développe-ment du marché de plein air en centre-ville a été actée par les élus. Cette étude portera sur l’évaluation des capacités d’évolution de l’offre marché de plein air au regard du po-tentiel de consommation et sur la définition des condi-tions de réussite du projet. L’offre de circuits courts tien-drait une place importante au cœur du dispositif. Pour la réa-lisation de cette étude, dont le coût est estimé à 15 090 euros et qui serait financée à parts égales entre la Ville de Mâcon et la Caisse des dépôts et consi-gnations, Mâcon ferait appel à un prestataire extérieur.

Passe d’armes entre Rodolphe Martindu PS et le maire

Ce point n° 10 de l’ordre du jour du conseil a d’ailleurs donné lieu à de vifs échanges entre l’opposition conduite par le groupe socialiste et la majorité. Rodolphe Martin du PS a lancé en direction du mai-re : « Votre projet pour le cen-

tre-ville a toujours été d’une grande confusion et les diffé-rentes opérations que vous avez menées n’ont jamais por-té leurs fruits. […] Une ville dont le développement frénéti-que des surfaces commerciales en périphérie par rapport à celles de centre-ville est hors de contrôle. […] En six ans, vous n’aurez rien fait ! Sauf à perdre du temps et gaspiller l’argent public dans des opéra-tions hasardeuses. Quel dom-mage ! »

En retour, le maire Jean-Pa-trick Courtois lui a répondu : « J’adore ce type de litanie. Le niveau de vos interventions est le reflet de l’état de votre parti sur le plan national. Con-cernant Mâcon, je me répète, c’est avec de l’action que l’on fait de la politique. Et nous sommes déjà dans l’action avec le dispositif Mâcon cœur de vie, cœur de ville et les 150 millions d’euros qui sont fléchés dans ce programme ambitieux. » Ambiance.

Fernand RIBEIRO

Retrouvez l’intégralité de l’in-tervention de Rodolphe Mar-tin sur www.lejsl.com

Le centre-ville a donné lieu à de vifs échanges entre le socialiste Rodolphe Martin et le maire Jean-Patrick Courtois.Photo d’archives Fernand RIBEIRO

MÂCON Conseil municipal

Le centre-ville au cœurde tensions entre les élus

MÂCON Social

« L’inclusion sociale des handicapés est un réel besoin »

S ous la conduite de Marie-Luce Varrachau, co-ani-

matrice des lieux, ainsi que d’Élise Houdelot et de Céline Tabariès, adjointes de direc-tion de l’association des fa-milles de traumatisés crâ-niens et cérébro-lésés de Bourgogne Franche-Comté, les familles et les personnes atteintes de lésions cérébra-les ont pu, ce vendredi, dé-couvrir les installations et le fonctionnement du Groupe-

ment d’entraide mutuelle (GEM) La Vie.

Un handicap invisible

Les échanges ont permis de rappeler ce qu’étaient la céré-bro-lésion, ses séquelles et les diverses situations désagréa-bles qui peuvent être provo-quées par le handicap. « Le plus grand handicap des traumatisés crâniens et des cérébro-lésés, c’est qu’il ne se voit pas », a rappelé Céline Tabariès.

L’association La Novelline, qui gère, à Cluny, un projet d’habitat partagé pour les personnes cérébro-lésées, était l’invitée de cette jour-née de sens ib i l i s a t ion . « Nous permettons à nos lo-

cataires de réaliser leur par-cours de vie en milieu ordi-naire. L’inclusion sociale des personnes en situation de handicap n’est pas un acte de générosité mais un réel be-soin », a précisé de son côté Françoise Faure, vice-prési-dente de La Novelline.

Proposer un sport adapté et du théâtre, pour mieux faire face au handicap

Le GEM de Mâcon a égale-ment annoncé qu’il tra-vaillait actuellement sur deux nouveaux projets d’acti-vités : le sport adapté et le théâtre. Pour pouvoir les me-ner à bien, il recherche un local plus grand et plus adap-té.

Jean-Louis NAVARRO (CLP)

La réunion a permis de répondre aux préoccupations concernant le quotidien des personnes atteintes de lésions cérébrales. Photo JSL/Jean Louis NAVARRO

Vendredi, le Groupement d’entraide mutuelle (GEM) La Vie a ouvert ses portes au public, afin de présen-ter son rôle et les activi-tés proposées aux person-nes souffrant de lésions cérébrales.

Photo JSL/Monique PEHU

La jolie petite Juliette N o l l e t e s t n é e l e 23 juin à 17 h 28, au sein de la maternité du centre hospitalier de Mâcon.Lors de son arrivée au monde, le nourrisson pesait 3,100 kilos pour 50 centimètres.Ses parents, Laurie et Jean-Julien, qui habi-tent La Clayette, sont sous le charme de leur enfant.

MÂCONBienvenue à Juliette !

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14 ACTU MÂCONNAIS Mercredi 3 juillet 2019

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L es îlots Laguiche et des Minimes à Mâcon, la mi-

se en tourisme de Saint-Amour-Bellevue, le com-plexe sportif de La Chapelle-de-Guinchay ou encore l’école d’ostéopathie animale à Cluny… Comme dix autres projets initiés sur le territoire du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais sud Bourgogne, ces actions ont bénéficié des subventions régionales liées au contrat « Cap terr i to ires 2018-2020 ».

À tel point qu’à mi-par-cours, la quasi-totalité de l’en-veloppe de 2 millions d’euros négociée par le PETR a été attribuée à des projets déjà engagés ou qui le seront avant la fin de l’année 2019.

Bon élève sur ce point, et alors qu’en certains endroits, les subsides non alloués pour-ront être repris, le territoire Mâconnais sud Bourgogne peut quant à lui prétendre à recevoir de nouvelles attribu-tions de la part de la Région. Pour l’heure, leur montant n’est pas encore connu.

« C’est le reflet d’une bonne concertation que nous avons

fait. Il était de notre rôle d’instruire et de vérifier que les projets correspondaient bien aux consignes de la Ré-gion », se félicite Christine Robin, présidente du PETR. Elle poursuit : « Nous avons jusqu’à la mi-septembre pour présenter de nouveaux pro-jets à la Région. » Seules con-ditions : qu’ils soient réalisa-bles avant la fin 2020, et qu’ils correspondent à l’objectif ini-tial du programme, soit le dé-veloppement de l’attractivité du territoire pour organiser l’accueil de nouveaux arri-vants et de nouvelles activi-tés.

Pour les communes, inter-communalités voire associa-tions du territoire, il est donc temps de se manifester au-près des services du PETR, qui se chargera de l’instruc-tion des dossiers.

Johan BOZON

L’îlot des Minimes est l’un des projets subventionnés.Document Chambaud Architectes

MÂCONNAIS/CLUNISOIS Projet

Attractivité : une nouvelle enveloppe pour le territoireAlors que le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais sud Bourgogne a déjà attribué la quasi-totalité des subventions régionales « Cap territoires », de nou-veaux fonds pourront être débloqués. Le PETR lance un appel aux candidats.

La nouvelle est tombée brutale-ment dimanche, Bruno Rotival, 68 ans, est décédé d’un arrêt car-diaque. Ses nombreux amis, pho-tographes ou non, sont conster-nés car il avait pour objectif de « relier les hommes ».

Bruno était devenu au fil des décennies le spécialiste de la pho-to d’abbayes et ce choix n’avait rien de commun. Il ne regrettait pas son orientation : « Je n’ai pra-tiquement pas fait autre chose depuis ce jour de 1976 ou j’ai pris mes premières images, un peu par hasard, à la Grande Char-treuse. Je crois que je ne saurais rien faire d’autre ! Je suis bien dans ce milieu même si je ne fréquente guère les églises, ma foi est ailleurs ! »

Bruno Rotival est depuis 36 ans au cœur des abbayes, il en a une centaine à son actif en France et aussi dans le monde entier, no-tamment au Canada où il avait séjourné un mois il y a quelques années prenant 11 000 images à

cette occasion. « Je n’ai pas de problème d’accueil en ces lieux car mon travail est connu et je peux évoluer à ma guise en res-pectant bien sûr les religieux qui y vivent. Je saisis ces frères et sœurs dans leur quotidien, priè-re, repas, travail. »

Ces centaines de milliers de photos classées soigneusement à la maison de Flacé avaient per-mis à Bruno de publier, en com-pagnie d’écrivains, une vingtaine de somptueux ouvrages qui révé-laient la puissance de son immer-sion dans le milieu monacal. Il a présenté aussi de nombreuses ex-positions et l’une d’elle se prépa-rait à l’Envoutée.

Bruno aimait aussi donner un coup de main à Catherine Thi-vent, sa compagne qui est une spécialiste du vitrail.

Marc BONNETAIN (CLP)

Les obsèques de Bruno Rotival se dérouleront jeudi, à 15 h, au Centre funéraire Rolet de Sancé.

Bruno Rotival en 2018 à l’Envoutée Photo JSL/Marc BONNETAIN

MÂCON Nécrologie

Bruno Rotival le photographe des abbayes

Un moment de partage, et de souvenir d’enfance. Photo JSL/Jean-Claude BERNARDET

L undi, c’était la dernière li-gne droite avant les vacan-

ces pour le restaurant scolaire du Grand Four, ou Dominique et Sandra et les personnels en-cadrants, accueillaient à l’ini-tiative de la municipalité et du centre communal d’action so-ciale (CCAS), quatre invités se-niors, pour partager avec les enfants, un repas intergénéra-tionnel avec un menu froid au regard de la température exté-

rieure et intérieure. Un moment partagé avec les élus Catherine Carle-Viguier, adjointe en char-ge de l’éducation et de l’ensei-gnement, de Jacques Tourny, adjoint en charge de la politi-que de solidarité et la lutte con-tre l’isolement et Annick Blan-chard, conseillère déléguée aux seniors et au CCAS. Le CCAS et la municipalité, poursuivant activement de nombreuses acti-vités seniors, proposeront, à la rentrée, deux nouvelles activi-tés. Une garde d’enfants le soir pour soulager les mères isolées et une plate-forme d’orienta-tion avec aide internet pour les exigences administratives (ren-seignements en mairie).

Jean-Claude BERNARDET (CLP)

MÂCON Restaurant scolaire du Grand Four

Enfants et seniors partagent leur repas à la cantineÀ l’initiative de la munici-palité et du centre com-munal d’action sociale (CCAS), un repas intergé-nérationnel a eu lieu lundi au restaurant scolaire du Grand Four.

Quinze projets ont bénéficié des subventions régionales Cap territoires.Description et signalisation des édifices (78 420 euros) ; Tournus : maison du tourisme (200 000) ; Tournus : mise en tourisme du quartier abbatial (100 000) ; Saint-Amour : mi-se en tourisme (100 000) ; Clu-ny : école d’ostéopathie ani-male (118 800) ; Salornay : laboratoire partagé (40 000) ; Mâcon : îlot des Minimes (361 605) ; Mâcon : îlot Lagui-che (361 605) ; Davayé : Viti-lab (115 600) ; Fleurville : es-pace de coworking (16 000) ; Salornay : espace de cowor-king (25 000) ; La Chapelle-de-G.: complexe sportif (241 500) ; Prisse : aire de co-voiturage (4 500) ; Salornay : aire de covoiturage (4 500).

REPÈRES

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15ACTU MÂCONNAISMercredi 3 juillet 2019

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DAVAYÉ Enseignement viticole

Les lycées Lucie-Aubrac et Bel-Air entretiennent l’union

L e printemps 2020 sera à marquer d’une pierre blan-

che pour le lycée viticole Lu-cie-Aubrac de Davayé. « Nous allons prendre en charge l’or-ganisation du 30e anniversaire du congrès des lycées viticoles européens, conjointement avec le lycée Bel-Air de Belle-ville-en-Beaujolais. Le premier congrès a été lancé, en 1990, à

Beaune. C’était symbolique de se retrouver en Bourgogne, 30 ans après, autour de théma-tiques communes », a annon-cé, samedi, Jean-Philippe La-c h a i z e , d i r e c t e u r d e l’établissement.

L’événement réunira, du 21 au 24 avril 2020, 150 congressistes, pour des échanges de pratiques et de techniques.

Le compte à rebours des pré-paratifs a été donné par Rolf Hauser, directeur du lycée al-lemand de Weinsberg, organi-sateur du congrès en 2018 :

« Le réseau des lycées viticoles était une petite plante, deve-nue un gros arbre avec de beaux fruits. Il a permis de tisser et d’entretenir le lien eu-ropéen entre les étudiants, les enseignants et les partenaires de nos lycées. Il faut continuer ce rapprochement pour redon-ner un nouvel élan à l’idée européenne. »

Dans le cadre européen, des échanges et des envois de sta-giaires ont déjà lieu régulière-ment entre les lycées de Da-vayé et Belleville et des établissements allemands, au-trichiens, portugais et croates.

Jean-Louis NAVARRO (CLP)

De g. à dr. Nicolas Chaffurin, professeur d’œnologie, Jean-Philippe Lachaize, directeur du lycée de Davayé, Rolf Hauser, directeur du lycée de Weinsberg, Claudine Roucayrol, directrice du lycée Bel-Air de Belleville et Sabine Scheffer, professeure d’allemand. Photo JSL/Jean-Louis NAVARRO

En avril 2020, le lycée Lucie-Aubrac et le lycée Bel-Air de Belleville-en-Beaujolais organiseront conjointement le 30e con-grès des lycées viticoles européens.

Les cours de dessins, animés par Rachel Duby sous l’égide du Foyer rural, rencontrent un succès notoire. Lundi dernier, sonnait la fin de la 2e année, les participants ont donc festoyé autour de mets que chacun avait concocté. Avec dextérité et patience, Rachel a su durant ces deux années faire naître des talents. Ces cours seront reconduits à partir de septembre. Celles et ceux qui se sentent l’âme de dessinateur ou de peintre sont cordialement invités à rejoindre ce groupe où règne la bonne humeur. Le Foyer rural organise les 6 et 7 juillet une exposition d’une partie des œuvres réalisées cette année par les artistes amateurs salle des sports rue de la Noirie (proche de la salle polyvalente). Invitée par l’association Au Chœur de Domange, Rachel exposera ses propres œuvres du 21 août au 1er septembre.

Rachel et ses élèves 2018/2019 Photo JSL/Guy PLANTIN

IGÉLes élèves des cours de dessin posent les crayons

Alors que la procédure de dissolution du centre de première intervention est en cours d’exécution, les sapeurs-pompiers volontai-res de la commune, dirigés par le chef de corps Chri-stophe Gauriat, ont tenu à exprimer une fois encore leur solidarité envers la po-pulation. Ils ont souhaité mettre au profit de tous la trésorerie dont leur amica-le disposait en offrant un défibrillateur à la commu-ne.

Cet équipement entière-

ment automatique a été ins-tallé dans l’enceinte de l’es-p a c e p o l y v a l e n t d u château, sur la façade de l’aile ouest dans la cour d’honneur du château.

Accompagné de son pre-mier adjoint, Philippe Val-let, le maire Dominique Deynoux a exprimé à l’en-semble des sapeurs-pom-piers volontaires, actifs et retraités, la reconnaissance de la population pour leur dévouement et leur généro-sité exemplaire.

Maryline PUYBARET (CLP)

Christophe Gauriat, chef de corps, Dominique Deynoux, maire d’Hurigny, Louis-Xavier Dekyndt, membre de l’amicale des sapeurs-pompiers, et Philippe Vallet, adjoint au maire. Photo JSL/Maryline PUYBARET

HURIGNY Solidarité

L’espace polyvalent est équipé d’un défibrillateur

Les enseignantes avaient préparé un grand spectacle de fin d’année, que les écoliers ont présenté à leurs parents ce samedi à la salle polyvalente. Celle-ci était pleine à craquer, et le public a d’abord assisté à une adaptation du conte de Grimm, Le Petit Chaperon Rouge. L’ensemble des classes des maternelles aux CM2 y a participé, le loup s’étant multiplié en une multitude de petits louveteaux et le petit chaperon rouge de même. Les écoliers ont ensuite exécuté des chants avec une belle mise en scène, avant de se jeter sur des rafraîchissements qu’ils avaient bien mérités.

VERZÉPièces de théâtre et chants donnés pour la fête des écoliers

Louveteaux et petits chaperons rouges s’apprêtent à pénétrer dans la maison de Grand’mère. Photo JSL/Gérard COULON

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16 ACTU MÂCONNAIS Mercredi 3 juillet 2019

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Le char de la Résistance. Photo Progrès/Daniel PONTHUS

La célébration du 120e anni-versaire de l’Union musicale a animé le centre de la com-mune dimanche. Six chars, fleuris sur le thème de la mu-sique au fil des décennies, ont défilé dans les rues, ac-compagnés par la musique de l’Harmonie Jeanne-d’Arc, de Manziat, l’Union musicale et alerte de Replonges, la Musi-que des 3 Bâgé, les Sauve-teurs de Saint-Laurent, l’Har-monie de Vi r ia t , e t la Stadtkapelle de Bad Waldsee (Allemagne). 400 convives ont participé au repas cham-pêtre sous chapiteau.

MANZIATLe Corso fleuri fait son festival

LE CHIFFRE

C’est le nombre de riverains des Croix vieilles qui ont participé, samedi 29 juin, à la 21e fête de leur quartier organisée chez Marie-Thérèse, dite Rithé, et Serge Poncet. Chaque année, les habitants se retrouvent à midi autour d’une bonne table, et, après un grand moment de détente, finissent la soirée autour d’un repas froid.

SAINT-JEAN-SUR-VEYLE

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Les riverains des Croix vieilles. Photo Progrès/Jean VITAL

L’association Les Cavaliers du pré fleuri a organisé sa traditionnelle fête des foins à l’ancienne, dimanche 30 juin. Les hommes, aidés par des chevaux, se sont mis au travail, très tôt le matin. La chaleur caniculaire a hélas dissuadé le public de se déplacer en nombre. Néanmoins, des passionnés ont assuré la démonstration de fauche et de fanage. Le président, Dominique Poncet, quoique déçu, a concédé que « ces températures extrêmes permettent de mieux se rendre compte des conditions de travail particulièrement difficiles de nos aïeux. »

Les foins étaient un travail collectif vital Photo Progrès/Heidy LACROIX

SAINT-BÉNIGNELa fête des foins gâchée par la canicule

Samedi, en clôture des festivités liées au 150e anniversaire de la mort de Lamartine, près de 3 000 spectateurs ont assisté au concert “Révolutions” qui a réuni 500 choristes (300 adultes et 200 enfants) à la salle du Spot à Mâcon (Saône-et-Loire). La Val’Saônoise faisait partie des dix ensembles vocaux présents. « Nous avons répété ce spectacle pendant un an, précise sa présidente, Carole Borret. Nous avons interprété des textes de Lamartine, mis en musique par le compositeur Jean-Claude Amiot. »

FEILLENSLa Val’Saônoise a donné de la voix au spectacle consacré à Alphonse de Lamartine

La Val’Saônoise, avant d’entrer en scène. Photo DR

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17ACTU MÂCONNAISMercredi 3 juillet 2019

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Descombes en électricité et l’entreprise Depardon pour les plafonds suspendus, le tout

pour un coût de 10 000 € envi-ron. Le résultat a donné entiè-re satisfaction aux élus qui

trouvent la salle bien plus clai-re.

Jean GATILLE (CLP)

Brigitte Guillaume, première adjointe, présente le déroulement du chantier. Photo JSL/Jean GATILLE

Samedi, à midi, le quartier des Grandes Terres a fait perdurer une tradition : la fête de quartier pour entretenir de bonnes relations entre voisins qui parfois restent de longues périodes sans se croiser mais apprécient ces retrouvailles. Malgré une chaleur étouffante, les organisateurs avaient installé un barnum pour apporter de l’ombre et bien rempli les frigos et les glacières. Ainsi, les convives ont pu apprécier le repas concocté par Nadia, Fab et Manu. Une bonne trentaine de convives avait répondu présent.

De l’ombre, un souffle d’air et voila un repas sympathique. Photo JSL/Jean GATILLE

LA CHAPELLE-DE-GUINCHAYLes Grandes Terres partagent un moment de convivialité

Samedi, les dirigeants du club de foot (VSR) avaient convié dirigeants, joueurs, parents au repas de fin de saison au stade municipal. Auparavant, ils avaient tenu l’assemblée générale pour faire le point sur la saison écoulée mais surtout prépa-rer la saison qui arrive. Forte de 180 licenciés, le club va engager une équipe senior (en demandant de changer de poule), une équipe U18, une en U15 et deux en caté-gorie U13. Le bureau a été élu et à la suite de départs, le club n’a pas trouvé de rem-plaçant aux postes de tréso-rier et de secrétaire. Le prési-den t Chr i s tophe Re i s s prendra le secrétariat et Thierry Charvet assumera le poste de trésorier en plus que celui d’entraîneur de l’équipe senior. Les diri-geants ont sollicité la muni-cipalité pour avoir de nou-veaux vest ia i res . Cet te

dernière va lancer une étude de faisabilité, un problème se posant à cause de la présen-

ce des anciennes mines sur le site.

Jean GATILLE (CLP)

Christophe Reiss, président, secrétaire et cuistot à ses heures. Photo JSL/Jean GATILLE

ROMANÈCHE-THORINS Football

Le club VSR est déjà dans la future saison

L a salle du pressoir, vieille de 35 années était, comme

l’a souligné le maire, restée dans son jus et donnait des signes de fatigues. Les murs ont été débarrassés de leur en-veloppe de toile de jute. Elle a été remplacée par des pan-neaux de bois. Les travaux ont été diligentés par les employés communaux qui ont dû parfois interrompre le chantier pour ne pas gêner les manifesta-tions prévues.

35000€ de travauxLe total d’achat de matériaux

utilisés par les employés s’élè-ve à 25 000 €. La réfection de la salle a aussi obligé la mairie à avoir recours à des entrepri-ses privées et locales : Julien

LA CHAPELLE-DE-GUINCHAY Conseil municipal

La salle du Pressoir flambant neuvefait la fierté des élus locauxLundi 1er juillet, s’est tenu le dernier conseil munici-pal avant les vacances sous la présidence de Jean-François Guéritaine, maire. En préambule du conseil, les conseillers se sont rendus à la salle du pressoir dont la rénova-tion vient d’arriver à son terme.

Après une visite rapide de l’ex mini-club, la séance a été déclarée ouverte par le mai-re.

■Mutualisation avec le centre de gestion 71À l’ordre du jour la mutuali-sation avec le centre de ges-tion 71 pour la protection des données, devenue obli-gatoire et qui occasionnerait beaucoup de problèmes et de travail pour le secrétariat si la commune prenait en charge cette protection, coût pour la commune estimé à 2 000 € annuels.

■Création d’une MAMLa création d’une MAM (maison d’assistants mater-nels) a été évoquée et la ré-partition des frais d’aména-gement de l ’ anc i enne perception a donné sujet à discussions, la solution pro-posée était que la mairie prendrait en charge les frais touchant la structure, le res-te à l’association de la MAM.

REPÈRES

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18 ACTU MÂCONNAIS Mercredi 3 juillet 2019

71F18 - V1

teurs.

Des personnes investies pour la conservation du patrimoine local

À tour de rôle, M. Dumont,

président de l’Association du Patrimoine de Clessé, M. Be-del, de la Fondation du Patri-moine, M. de Vaivre, de l’Institut de la sauvegarde de l’art français, M. Gelet, du

Centre international d’étu-des des patrimoines cultu-rels Charollais-Brionnais et Catherine Fargeot, con-seillère départementale, ont exprimé leur attachement

Un des groupes à l’issue de la visite. Photo JSL/Fernand RIBEIRO

G uidés par MM. Maré-chal et Thévenet, les

participants ont pu décou-vrir, ce week-end, les mai-sons anciennes et découvrir leurs particularités ou leur histoire grâce à des anecdo-tes connues de ces spécialis-tes. Ils ont pu également ap-précier les façades de ces édifices et quelques détails significatifs.

À l’issue de cette promena-de tous se sont retrouvés dans l’église dont ils ont pu goûter la fraîcheur, pour sa réouverture officielle sur in-vitation de Jean-Pierre Cher-vier, maire de Clessé, qui te-n a i t à r e m e r c i e r l e s différents organismes dona-

vis-à-vis du patrimoine des villages qui rénovent leurs églises et autres édifices, rap-pelant la place que ceux-ci ont tenue dans l’histoire lo-cale.

Tous ont salué la perfection du travail effectué par les différents intervenants et M. Rotondo, lavier, a expliqué son parcours et répondu aux questions sur l’histoire des toits en laves et les difficultés qu’il rencontre avec la de-mande accrue et les fermetu-res des anciennes carrières.

Le maire a ensuite invité l’ensemble des manifestants à partager le pot de l’amitié où chacun a pu découvrir les photos sur le petit patrimoi-ne bâti, issues de l’enquête demandée par l’association Pays d’Art et Histoire.

François MOURON (CLP)

Une opération similaire sera reconduite à la rentrée.

CLESSÉ Patrimoine

À la découverte du village et de l’église rénovéeC’est par une chaleur cani-culaire que deux groupes de passionnés ont bravé la chaleur ce week-end pour parcourir les rues du bourg.

La traditionnelle fête des écoles a eu lieu vendredi, pour la première fois dans la salle communale réno-vée. Après les chants et les danses des élèves dirigés par les professeu-res, les nombreux parents et en-fants ont quitté la salle pour admi-rer les feux de la saint Jean, sous la

vigilance des pompiers. Le beau temps a contribué à la bonne am-biance qui a régné tout au long de la soirée laquelle s’est terminée au-tour d’un barbecue. Quatre élèves de CM2 vont quitter l’école pour aller au collège.

Alain BOUDIER (CLP)

Enfants et parents ont admiré les feux de la saint Jean. Photo JSL/Alain BOUDIER

Samedi, les voisins du lotissement Beau Soleil se sont retrouvés sur le terrain communal. Mado, Nanou, Josette et Françoise ont provoqué ce rassemblement annuel d’une cinquan-taine de personnes, dont l’ancien maire François Vacant. Le repas froid a été préparé par Valérie et François tenancier du restaurant de la gare à Fleurville. Le soleil a contribué à la bonne ambiance qui a régné au cours de l’après-midi récréatif, certains ont joué aux cartes, d’autres à la pétanque. Le plus grand nombre s’est rassemblé en fin de soirée autour de la table pour reprendre quelques calories. Cette journée a été l’occasion aux nouveaux habitants de faire connaissance avec leurs voisins du lotissement, certains anciens sont venus pour la première fois et tous se sont donné rendez-vous pour l’année prochaine.

FLEURVILLELes habitants du lotissement Beau Soleil ont fait la fête… sous un beau soleil

Beau temps et bonne humeur au rendez-vous du repas de quartier de Beau Soleil. Photo JSL

Sous la direction des professeures, les enfants ont chanté. Photo JSL/Alain BOUDIER

MONTBELLET École

Chaleur et gaieté à la fête de fin d’année

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19ACTU CLUNY ET RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

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Beau clap de fin pour la Foire aux vins et produits artisanaux, avec la participation de la chorale les Loups Chantant. Ce grou-pe, composé d’une quinzaine de personnes en situation de handicap, venant de l’ESAT d’Hurigny, a offert un concert, dans l’église de Dompierre.L’association des Bonobos tient à les re-mercier tout particulièrement, ainsi que leur cheffe de chœur et les musiciens.

DOMPIERRE-LES-ORMESClap de fin de la Foire aux vins avec les Loups Chantant

Un bonheur rayonnant pour la chorale des Loups Chantant. Photo JSL/Marie-Thérèse LAFFAY

Céline Rivière, présidente du comité des fêtes a ac-cueilli lundi une quinzaine de membres du comité. Ils ont débattu sur l’achat de matériels et il a été décidé l’acquisition d’un barnum. Le point fort du jour était l’organisation de la fête du samedi 20 juillet. En soirée le CDF proposera un repas “an-douillettes au vin” (avec une

option charcuteries) suivi du feu d’artifice et du bal de plein air gratuit. Les pre-miers arrivés seront les pre-miers servis car il n’y a pas de pré-inscription pour le repas. Les rôles et disponibilités de chacun ont été définis pour une meilleure préparation de cette fête attendue tous les ans.

Isabelle PHILIBERT (CLP)

Autour de la table avec les bénévoles motivés. Photo JSL/Isabelle PHILIBERT

SAINT-LÉGER-SOUS-LA-BUSSIÈRE

Le comité des fêtes met en place la fête du 20 juillet

« S i aujourd’hui le conseil d’administration se dé-

roule à Tramayes, c’est que je souhaite délocaliser ces réu-nions afin de valoriser le travail des antennes locales, vitrines de notre association et sans les-quelles le CGSL ne serait pas ce qu’il est. J’ai déjà eu le plaisir de rencontrer les adhérents de Tra-mayes et de dire ma satisfaction de voir une antenne aussi dyna-mique, grâce à Annie Secchi et son équipe. Nous avons souhai-té nous investir dans la commé-moration des 150 ans de la mort de Lamartine en prêtant un jeu de deux kakémonos représen-tant sa généalogie, pour l’exposi-tion de l’Office de tourisme. Une généalogie de Lamartine avait déjà été réalisée pour le bicente-

naire de sa naissance mais le support ayant perdu de sa fraî-cheur, nous avons réalisé des kakémonos en partenariat avec la mairie de Mâcon. Deux se trouvent à la mairie de Mâcon, deux autres sont au musée des Ursulines », indique Claude Vauthier, président du CGSL.

Les initiatives du centre généalogique

Afin d’aider ses adhérents, no-tamment les nouveaux, dans leurs recherches, le CGSL va reprendre ses formations de ba-se, avec les Archives départe-mentales. L’association organi-sera aussi des journées de prise en main du logiciel Heredis, les 24 septembre et 22 octobre à Mâcon. « D’autres initiatives de nos antennes sont prévues tout au long de l’année. Je suis donc confiant en l’avenir même si quelques bénévoles en plus nous donneraient un peu plus d’oxy-gène et si Autun, Cluny et Tour-nus étaient représentés. Je suis certain que dans ces trois villes, au riche passé historique, nous avons des adhérents qui pour-

raient apporter leurs connais-sances et leurs compétences au CGSL », poursuit le président.

Chantal BURNOT (CLP)

Adhésion au CGSL, à prendre sur place : 41 €. Contact : Annie Secchi, 03 85 50 52 06.

La réunion a permis de définir les axes de l’association pour 2020. Photo JSL/Chantal BURNOT

TRAMAYES Association

La généalogie de Lamartine en expositionJeudi, le Cercle généalogi-que de Saône-et-Loire (CGSL) a tenu son conseil d’administration à Tra-mayes et a prêté deux kakémonos de la généalo-gie de Lamartine à l’Office de tourisme pour son ex-position.

Le CGSL c’est 662 adhé-rents (métropole, Dom Tom et étranger), 8 anten-nes départementales et 21 membres au conseil d’ad-ministration.

EN CHIFFRES

■Le bureauClaude Vauthier, président, Dominique Hannot, vice-présidente, Marie Claude Vauthier, trésorière, Jean Philippe Tarlet trésorier adjoint, Bernard Platret, secrétaire.

■Prochaine assemblée généraleElle aura lieu en mars 2020, organisée par l’antenne de Saint-Usuge.

■Antenne de TramayesElle est ouverte les 2es lundis de chaque mois, de 14 h à 18 h, à la bibliothèque (entrée par l’impasse). Elle met les relevés du CGSL à la disposition des adhérents. Y sont répertoriés, les baptêmes, mariages et sépultures des registres paroissiaux de la plupart des paroisses du secteur, et ce parfois jusque vers le milieu du XVIIe siècle. Une aide à la consultation des archives mises en ligne est également proposée.

REPÈRES

Page 20: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

20 ACTU CLUNY ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

71F20 - V2

cipent au développement écono-mique de la région Bourgogne. Enfin, la finalisation de la halle bois avec les machines de dérou-

lage et encollage. En 2020, des travaux en immobiliers et équipe-ments toucheront la partie usina-ge. »

Michel Jauzein a eu à gérer les gros travaux de rénovation des bâtiments (8,5 M€). L’aile ouest va être mise en chantier ce mois de juillet. Photo JSL/Martine MAGNON

Comment s’est déroulée cette année scolaire ?

« Les travaux de rénovation de la résidence ont démarré en juillet 2018. Cela a été une année complète de travaux importants avec des contraintes d’un chantier dans un monument historique et de logements étudiants. La rési-dence dans le cloître accueillait les élèves ingénieurs de 1re année et proposait 226 couchages. La dernière rénovation date des an-nées 80. À terme, la résidence du cloître offrira 187 lits répartis en chambres simples, doubles ou tri-ples, avec à chaque niveau des cuisines et des espaces de vie. El-les seront disponibles dès la fin de la 1re phase des travaux prévue en janvier 2020*. Le projet d’exten-

sion de la résidence rue Porte de Paris réalisé par l’OPAC devrait également être mis sur les rails. »

Quelles seront les nouveautés à la rentrée ?

« De nouvelles offres de forma-tion à bac + 3 vont être dévelop-pées tout comme les projets de masters. »

Quels ont été les événements forts en 2019 ?

« On peut citer la Révélation du Scarabée d’Or en mai : la réplique de l’automobile autochenille cré-ée par André Citroën qui a traver-sé le Sahara. Cluny a fabriqué les roues chenilles kégresse. Le Chal-lenge Parois en mai où 60 étu-diants et lycéens aux différents ni-veaux de formation se sont défiés pour concevoir et réaliser un élé-ment de paroi pour l’habitat. Le 4 juin une rencontre interrégiona-le Nuclear Valley, le Pôle de Com-pétitivité de la filière nucléaire française dédié au nucléaire civil en France labellisé par l’État, a mobilisé une centaine de person-nes à l’Ensam Cluny afin de nouer des partenariats. Ce sont 50 000 emplois dans cette filière qui parti-

Parlez-nous de l’investisse-ment des élèves…

« Un très gros effort des élèves a été réalisé sur la gestion des dé-chets. Les points de nuisance au-tour du bruit ou des conduites addictives sont pris en compte. On prépare de même la période de rentrée. Le comité de pilotage prévention sécurité où siège un représentant du préfet est désor-mais officiel et prend en compte la vie étudiante.

Des rapprochements se font avec la gendarmerie de Cluny et un partenariat s’affirme avec la garde nationale. »

Propos recueillis par Martine MAGNON (CLP)

(*) En raison de travaux de réno-vation de la résidence située dans le cloître de l’abbaye de Cluny, la résidence n’est pas en capacité de loger tous les nouveaux élèves en 1re année à la rentrée 2019-2020.

Si vous êtes loueur, contactez F r é d é r i c D e l m a s a u 03 85 59 53 19 ou sur [email protected] pour ap-paraître dans la liste qui sera dif-fusée aux élèves.

CLUNY Enseignement

Des travaux en cours et de nouvelles formations proposées à l’EnsamL’année s’est globalement bien déroulée à l’Ensam avec des événements ma-jeurs pour la notoriété de l’école et ses laboratoires de recherche et des évé-nements organisés par les élèves de plus en plus encadrés. Le point avec Michel Jauzein, directeur du campus de Cluny

La canicule n’a pas favorisé les manifestations en plein air tout au long du week-end dernier, mais à l’heure du concours de pétanque en semi-nocturne proposé samedi sur les jeux de la Priale, la météo était pourtant très convenable pour ce genre de loisir. Seulement le nombre d’inscriptions s’est limité à 18 équipes. Les quatre parties au programme n’en ont pas été moins disputées, le tout dans une sympathique ambiance malgré les deux jambons en jeu pour la première doublette.La manifestation était organisée par le Centre rural de Charly, en partenariat avec l’Amicale intercommunale de Charly. Rendez-vous est maintenant donné pour la fête de la bière de l’AIC (16e édition), samedi 24 août dans le parc de Charly, à partir de 19 heures. Au programme : dégusta-tion de cinq bières à la pression, trois concerts (Short Stories, 3 Monts, The Coplie) et repas choucroute.

MAZILLEConcours de pétanque : peu de monde mais une ambiance sympathique

Sur les jeux de la Priale au bourg de Mazille. Photo JSL/Jean-Claude VOUILLON

Ils sont presque quarante à se rassembler à l’espace de la Bussière, à Flagy, ce 25 juin, malgré les températures chaudes, répondant présent à l’invitation des aînés ruraux du Clunisois. « Nous sommes un peu moins nombreux, pour cette dernière randonnée de la saison », concède Gérard Limousin, le président cantonal des aînés ruraux, « sans doute du fait des chaudes températures. »Tous n’iront pas marcher et déjà trois tables d’acharné(e)s de la belote se sont mises en place. Pour les marcheurs, le déroulement de l’après-midi tient compte de la canicule annoncée. « Nous avons raccourci les parcours prévus », indique Gérard Limousin, « et ce cheminement comprend beaucoup de sous-bois, à l’exception du premier kilomètre. C’est une adaptation facile à conduire, puisque, animateur de randonnée, je connais bien les chemins et les balades possibles dans les villages autour de Cluny. » Et puis, les randonneurs feront preuve de solidarité. « Nous emmenons tous de l’eau et nous allons multiplier les arrêts, pour nous réhydrater », confie Gérard Limousin. « Je peux aussi compter sur des randonneurs chevron-nés pour conseiller toute la troupe dans la gestion de son effort et de son eau. »

Des circuits raccourcis, des pauses réhydratation plus fréquentes, telles sont les bonnes pratiques adoptées par les aînés ruraux du Clunisois pour randonner malgré la canicule. Photo JSL/Frédéric RENAUD

FLAGYOmbre et boucle raccourcie pour la randonnée des aînés ruraux

Page 21: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

21ACTU TOURNUS ET RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

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Benjamin Saint-Jean-Vitus est passionné dès qu’il parle de Tournus et de son histoire liée à l’Abbaye. Photo JSL/Dani GALLORINI

Jean Duriaud de la SAAST, cheville ouvriè-re de cette pu-blication, a fait appe l à de s photographes tels que Jean-François Ar-gaud, qui ont apporté leur concours ami-cal, et à Jean-Luc Delrieu, artiste tournu-sien, ancien in-fographiste. La qualité de l’ou-vrage et son as-pect pratique doit beaucoup à ce dernier qui a repris son an-c i e n n e c a s -quette profes-sionnelle pour aider bénévolement à la conception graphique et la mise en page. Ces collaborations ont permis d’atteindre l’objectif de Benjamin Saint-Jean-Vitus : un guide à la portée de tous, au prix de 13 €.

➤ PRATIQUE L’Abbaye Saint-Philibert. À la découverte d’un grand site du Moyen Âge, en vente à l’office de tourisme et à la librairie Les Arcades. Prix : 13 €. Par correspondance (au prix de 20 €) auprès de la SAAST, le Pas-Fleury ou [email protected]

Un guide pour partir à la découverte de Tournus. Photo JSL/Dani GALLORINI

Un ouvrage enrichi par plusieurs collaborations bénévoles

S’ il est un connaisseur avisé de l’histoire de l’Abbaye

Saint-Philibert, et par extension de la ville de Tournus, c’est bien Benjamin Saint-Jean-Vitus, ar-chéologue, qui – depuis plus de 30 ans – en étudie les trésors enfouis ou apparents.

À partir de ce constat, des membres de la SAAST (Société des amis des arts et des sciences de Tournus) et de l’office de tou-risme l’ont convaincu de rédiger un ouvrage pour donner une vue d’ensemble du patrimoine tournusien aux visiteurs. Partir de sa thèse de 1 500 feuillets

pour aboutir à un ouvrage de 174 pages rempli d’illustrations, à la portée du profane, voilà le challenge auquel s’est attaqué l’archéologue.

Un livre à vocation touristiqueLe résultat, titré L’Abbaye

Saint-Philibert. À la découverte d’un grand site du Moyen Âge, a été dévoilé samedi devant un parterre d’amateurs de l’histoire tournusienne. Publié par les Éditions de la SAAST, l’ouvrage

a été qualifié de « guide de luxe pour les amoureux de Tournus et les visiteurs » par le maire de Tournus, Bertrand Veau, qui en souligne « la facilité d’accès pour le simple amateur du patri-moine que je suis. »

C’est bien le but que s’est fixé l’auteur. « Je voulais réaliser un guide accessible, tant sur les connaissances que sur l’aspect financier. Quand moi-même je voyage, c’est ce que je cherche. » Ce professionnel, dont la spécia-lité est l’archéologie urbaine du IXe au XIVe siècle, a élargi son champ d’action pour présenter Tournus jusqu’au XVIIIe siècle. « Ce livre a une vraie vocation touristique, proposant des par-cours de découverte liés aux dif-férentes époques. Toutefois, l’ar-chéologie y est présente, en évoquant des choses qu’on ne voit plus mais qui expliquent l’évolution de la cité à partir de l’enclos abbatial. »

Dani GALLORINI (CLP)

TOURNUS Parution

Archéologue, il rédige un guide sur le patrimoine à la portée de tousUn guide écrit par un arché-ologue et vantant les riches-ses de Tournus : la démar-che est assez originale pour s’y pencher et le résultat, L’Abbaye Saint-Philibert. À la découverte d’un grand site du Moyen Âge, est assez attractif pour s’y plonger avec curiosité.

} Je voulais réaliser un guide accessible, tant sur les connaissances que sur l’aspect financier. ~

Benjamin Saint-Jean-Vitus, archéologue

Page 22: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

22 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

SAO22 - V1

Stanichev, offrant ainsi unposte à une Europe centraledont l’influence ne cesse decroître.

Tout cela paraît bien byzan-tin, mais il n’est pas simple derespecter les multiples équili-bres d’une Europe bousculéepar les dernières élections, etl’émergence de nouvelles for-ces. Reste à vérifier si l’accordde mardi installe un nouveléquilibre stable, ou si le plusgros de la crise est à venir…

Francis BROCHET

Macron satisfaitUne fronde reste possible.

Car les eurodéputés conserva-teurs et sociaux-démocratessont remontés contre leurs lea-ders, la chancelière allemandeAngela Merkel et le Premierministre espagnol Pedro San-chez, pour n’avoir pas soutenules candidats issus de leursrangs, Manfred Weber et FransTimmermans.

Que dire cependant du cas-ting ? Emmanuel Macronpeut en être satisfait. Il placeune Française à la tête de laBCE, poste-clé pour la réfor-me de la zone euro qu’il ambi-tionne. Il a réussi à casser lesystème des chefs de file impo-sés par le Parlement, avec unallié inattendu : « Macron etOrban ont tué le Spitzenkan-didat », a tweeté la principalevictime, Manfred Weber. Il af-faiblit les conservateurs, per-clus de divisions. Et il a un alliélibéral à la tête du Conseileuropéen.

Byzantin et fragileCela sans trop humilier le

partenaire allemand : Ursulavon der Leyen est une conser-vatrice, très proche d’AngelaMerkel. Et la logique est ainsirespecté, le groupe le plusnombreux, le PPE, décrochantle poste le plus important.

Et les autres ? Le nouvelhomme fort des sociaux-démo-crates, Pedro Sanchez, placeun Espagnol à la diplomatie del’Union. Ce même groupe de-vrait également occuper laprésidence du Parlement, si leseurodéputés suivent la recom-mandation du Conseil. Il s’agi-rait alors du Bulgare Sergueï

L a fumée blanche est sortiede la cheminée du Conseil

européen mardi à 19 heures,après plus de huit heures deréunions et conciliabules. Elleportait quatre noms : Ursulavon der Leyen à la présidencede la Commission, Charles Mi-chel à la présidence du Con-seil, Josep Borrell en Haut-re-présentant aux Af fa i resétrangères, et Christine Lagar-de à la présidence de la Ban-que centrale.

Le Parlement vote ce mercredi

Deux femmes et deux surpri-ses, dans cette liste : von derLeyen et Lagarde, jamais ci-tées parmi les favoris ces der-nières semaines. Et un oubli :le président du Parlement.Oubli volontaire afin de ne pasparaître forcer la main auxeurodéputés qui l’élisent cemercredi.

La bataille aura été aussiâpre que longue. Pas moins dequatre sommets réunis depuisles élections de la fin mai, dontla nuit blanche de dimanche àlundi, pour trouver la formulemagique. Mais cette formuleattend encore l’approbationdu Parlement. Il peut bouscu-ler tous les plans ce mercredi.Et encore le 16 juillet, lorsqu’ilvotera sur le président de laCommission, puis quand il de-vra adouber chacun des 28commissaires européens.

Ursula von der Leyen, actuelle ministre allemande de la Défense. Photo John MACDOUGALL/AFP

UE Le Conseil européen a choisi les principaux dirigeants de l’Union

L’Europe fait son casting dans la douleurUrsula von der Leyen à la Commission, Christine Lagarde à la Banque cen-trale : deux femmes, deux surprises, que le Parle-ment doit encore accepter.

Un grand tumulte, puis quelques minutesde solennité. Dans l’hémicycle bleu etblanc les 751 élus qui constitueront la 9e législature du Parlement européen atten-dent les mots qui feront officiellement com-mencer leur mandat. « Je vous souhaite la bienvenue au Parlement européen, l’en-ceinte de la démocratie, la seule institutioneuropéenne élue directement par les ci-toyens », leur dit l’Italien Antonio Tajani, sur le point de quitter ses fonctions de président du Parlement.

Il invite l’assemblée à se lever pour l’hym-ne européen… et est désobéi. Dans les rangs de l’extrême droite, réactions diver-gentes : les Lega italiens suivent la consi-gne, mais les RN français restent assis et les29 Britanniques du parti du Brexit, eux, tournent ostentatoirement le dos. Leur lea-der, Nigel Farage, criait haut et fort, au printemps dernier, qu’il espérait bien ne pas remettre les pieds dans ces lieux, mais ilest bien là, prêt à de nouveaux coups d’éclat.

Dans les rangs, bien debout, eux, du grou-pe libéral rebaptisé « Renew Europe », les libéraux démocrates britanniques arborentdes t-shirts jaunes criards frappés d’un « Stop Brexit » sans équivoque.

À peine sorti, Jordan Bardella, qui menaitla liste du RN, court les micros. « Au sein du Parlement européen, nous allons faire entendre la voix des peuples et des Na-tions. Nous avons aujourd’hui des alliés quigouvernent dans leur pays, et qui démon-trent que d’autres choix politiques sont pos-sibles ! »

« Il va être terrible, ce mandat… », s’in-quiète l’élu LR Arnaud Danjean, 10 ans de Parlement au compteur. « Il y a 60 % de nouveaux élus. C’est pas un problème en soi, mais beaucoup d’entre eux disent qu’ilsne respecteront pas les règles. Ça va être impossible de trouver des majorités. Et puison voit cette théâtralisation qui s’accroît d’année en année, avec de plus en plus d’élus qui importent ici des débats domesti-ques qui sont surtout des postures… »

Attendu avec fébrilité, Silvio Berlusconi,finit par se montrer, le visage cireux et bronzé. Instant « Musée Grévin ».

« C’est beaucoup d’émotion, ce jour d’ins-

tallation », sourit quant à elle l’ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller, élue Agir sur la liste LReM. « Il y a une partie développée sur l’environnement et le déve-loppement durable », se réjouit-elle. Le nouveau Parlement ne peut construire de majorités qu’avec trois groupes sur les. Quatre ne sont pas nécessaires. Or l’an-nonce d’un traité de libre-échange avec le Mercosur, très décrié, met sur la table une question qui divisera forcément les quatre groupes en question.

L’accord à quatre « c’est juste pour serépartir les postes. La recherche d’une lignepolitique sert juste à justifier l’accord. Ils

cherchent à habiller politiquement un mé-cano institutionnel », commente Emma-nuel Maurel, ancien socialiste passé au groupe GUE (gauche radicale) avec la France insoumise.

En cette rentrée parlementaire, le « mé-cano institutionnel » occupe aussi beau-coup les esprits. Dans les couloirs, on suit les nouvelles de Bruxelles, avec quelques difficultés à prononcer « Ursula von der Leyen »…

Sans conclave ni fumée, mais avec urneset enveloppes, le Parlement se choisira aujourd’hui un président.

À Strasbourg, A.-C. B.

UNION EUROPÉENNE

Source: Parlement européen.

Les couleurs politiques des 751 députés européens (issus de 190 partispolitiques de 28 États-membres) suite aux élections de mai 2019.

Part des femmes députées européens Date officielledu Brexit, le nombred’eurodéputéspasse de 751 à 705

74 députés français siègentdans le nouveau parlement.

LE NOUVEAU PARLEMENT EUROPÉEN (2019 - 2024)

GUE/NGL(gauche unitaire)

Non-inscrits

IDIdentité

etDémocratie

(extrêmedroite)S&D

(sociaux-démocrates)

Renew Europe(libéraux)

PPE(droite et

centre-droit)

CRE (conservateurs

et droitenationaliste)

Verts/ALE(écologistes)

passe de… … à

36% 39% 27 sièges réattribués à 14 États-membresjugés sous-représentés dont :

+5+5

+3+3

+2+1+1+1+1+1+1+1+1+1

EspagneItalie

Irlande

France

SuèdeAutriche

Pays-Bas

EstoniePologne

CroatieSlovaquieFinlande

Roumanie

Danemark

Après le31

octobre2019

6 La Franceinsoumise

5 PS + Place publique+ Nouvelle Donne

21 LReM+ MoDem+ Agir

12EELV

8 LesRépublicains

22Rassemblementnational

GUE/NGL Non-inscrits

23

Verts/ALE

ENL

S&DELDD

ADLEPPE

CRE

Compositiondu précédent

parlement

188

52 68 218

18210874

154

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62

73

5773

423551

Cacophonie pour la première du nouveau parlement1seule abstention lors du vote final des chefs de gouvernement : Angela Merkel, contrainte par le désaccord de son partenaire de coalition à Berlin, le SPD.

Christine Lagarde, patronne du FMI et ancienne ministre de l’Economie et des Finances sous Nicolas Sarkozy. Photo Kazuhiro HOGI /AFP

Le Belge Charle Michel. KENZO TRIBOUILLARD/AFP L’Espagnol Josep Borell. Photo JURE MAKOVEC/AFP

À 63 ans, l’ancienne avocate d’affaires internationale ChristineLagarde, reconnaissable à ses cheveux courts argentés et sonlarge sourire, va devenir la première femme à prendre la tête de laprestigieuse Banque centrale européenne pour huit ans. Impo-sant un style empreint de féminisme, elle fut déjà la première àoccuper le poste de ministre français de l’Économie et desFinances (2007-2011) sous la présidence de Nicolas Sarkozy et la première à être nommée, en 2011, directrice générale duFonds monétaire international.Sans relâche, études chiffrées à l’appui, elle explique pourquoiles femmes sont essentielles à la croissance économique. Sporti-ve, végétarienne, stricte avec les fumeurs et sur l’alcool, elle restecalme et posée lors des négociations. Réputée libérale, elle aévolué à la tête du FMI en défendant le maintien des dépensessociales dans les réformes économiques en Argentine.Deux tâches sur son CV : les échecs répétés au concours del’ENA et l’affaire Tapie-Crédit lyonnais qui lui a valu une con-damnation sans peine

Christine Lagarde, encore une première à la BCE

Proche d’Angela Merkel, Ursula von der Leyen, 60 ans,mère de sept enfants, surnommée « petite rose » dans ladynastie de politiques allemands dont elle est l’héritière,arrive à Bruxelles avec un bilan controversé au ministère dela Défense. Une série de scandales ont éclaboussé la Bun-deswehr et son ministère depuis : matériel obsolète, sous-in-vestissements, experts surpayés, essor de l’extrême droitedans les rangs… Malgré cette image écornée, Ursula von derLeyen va à Bruxelles, la ville qui l’a vue naître et grandirjusqu’au début de l’adolescence, avec un atout important : laconfiance de Paris et Berlin, à l’heure où M. Macron et MmeMerkel semblaient ne pouvoir s’entendre sur rien.Son bilan au ministère du Travail de 2005 à 2013 est plusflatteur avec de multiples accords obtenus sur les conditionsde travail, la place des femmes, des handicapés. Européenneconvaincue et polyglotte, cette francophile de Hanovre estaussi la « mère » du salaire parental dont peuvent bénéficierles Allemands pendant les 14 mois suivant une naissance.

Ursula von der Leyen, une proche de Merkel francophile

Avocat à 21 ans, ministre à 25 ans, Premier ministreà 38, le libéral francophone Charle Michel âgé aujourd’hui de 43 ans a gravi précocement les éche-lons, après une arrivée en politique dans l’ombre deson père, l’ex-commissaire européen Louis Michel. En Belgique, où la situation politique est bloquée depuis les législatives du 26 mai, il a marqué les esprits en acceptant de gouverner il y a cinq ans en coalition avec les nationalistes flamands. Tenace, adepte du compromis, il a réussi à diriger cet attela-ge pendant plus de quatre ans, se vantant de réfor-mes socio-économiques avec 230 000 emplois à la

clé, sur fond de croissance retrouvée. Ce familier d’Emmanuel Macron a le profil.Le futur chef de la diplomatie européenne l’Espa-gnol Josep Borell, 72 ans, obtient le poste qu’il con-voitait 15 ans après avoir présidé le Parlement de Strasbourg. Fils de boulanger, né tout près de la frontière française, ce Catalan férocement anti-in-dépendantiste avait échoué à l’investiture socialistedans son pays en 2000 et 2004 pour cause de mélan-ge des genres avec ses activités passées dans le privé.Ministre espagnol des Affaires Étrangères depuis un an, il n’a pas ménagé ses critiques contre Trump.

Le Belge Michel au Conseil, l’Espagnol Borrell à la diplomatie

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23Mercredi 3 juillet 2019

SAO23 - V1

Stanichev, offrant ainsi unposte à une Europe centraledont l’influence ne cesse decroître.

Tout cela paraît bien byzan-tin, mais il n’est pas simple derespecter les multiples équili-bres d’une Europe bousculéepar les dernières élections, etl’émergence de nouvelles for-ces. Reste à vérifier si l’accordde mardi installe un nouveléquilibre stable, ou si le plusgros de la crise est à venir…

Francis BROCHET

Macron satisfaitUne fronde reste possible.

Car les eurodéputés conserva-teurs et sociaux-démocratessont remontés contre leurs lea-ders, la chancelière allemandeAngela Merkel et le Premierministre espagnol Pedro San-chez, pour n’avoir pas soutenules candidats issus de leursrangs, Manfred Weber et FransTimmermans.

Que dire cependant du cas-ting ? Emmanuel Macronpeut en être satisfait. Il placeune Française à la tête de laBCE, poste-clé pour la réfor-me de la zone euro qu’il ambi-tionne. Il a réussi à casser lesystème des chefs de file impo-sés par le Parlement, avec unallié inattendu : « Macron etOrban ont tué le Spitzenkan-didat », a tweeté la principalevictime, Manfred Weber. Il af-faiblit les conservateurs, per-clus de divisions. Et il a un alliélibéral à la tête du Conseileuropéen.

Byzantin et fragileCela sans trop humilier le

partenaire allemand : Ursulavon der Leyen est une conser-vatrice, très proche d’AngelaMerkel. Et la logique est ainsirespecté, le groupe le plusnombreux, le PPE, décrochantle poste le plus important.

Et les autres ? Le nouvelhomme fort des sociaux-démo-crates, Pedro Sanchez, placeun Espagnol à la diplomatie del’Union. Ce même groupe de-vrait également occuper laprésidence du Parlement, si leseurodéputés suivent la recom-mandation du Conseil. Il s’agi-rait alors du Bulgare Sergueï

L a fumée blanche est sortiede la cheminée du Conseil

européen mardi à 19 heures,après plus de huit heures deréunions et conciliabules. Elleportait quatre noms : Ursulavon der Leyen à la présidencede la Commission, Charles Mi-chel à la présidence du Con-seil, Josep Borrell en Haut-re-présentant aux Af fa i resétrangères, et Christine Lagar-de à la présidence de la Ban-que centrale.

Le Parlement vote ce mercredi

Deux femmes et deux surpri-ses, dans cette liste : von derLeyen et Lagarde, jamais ci-tées parmi les favoris ces der-nières semaines. Et un oubli :le président du Parlement.Oubli volontaire afin de ne pasparaître forcer la main auxeurodéputés qui l’élisent cemercredi.

La bataille aura été aussiâpre que longue. Pas moins dequatre sommets réunis depuisles élections de la fin mai, dontla nuit blanche de dimanche àlundi, pour trouver la formulemagique. Mais cette formuleattend encore l’approbationdu Parlement. Il peut bouscu-ler tous les plans ce mercredi.Et encore le 16 juillet, lorsqu’ilvotera sur le président de laCommission, puis quand il de-vra adouber chacun des 28commissaires européens.

Ursula von der Leyen, actuelle ministre allemande de la Défense. Photo John MACDOUGALL/AFP

UE Le Conseil européen a choisi les principaux dirigeants de l’Union

L’Europe fait son casting dans la douleurUrsula von der Leyen à la Commission, Christine Lagarde à la Banque cen-trale : deux femmes, deux surprises, que le Parle-ment doit encore accepter.

Un grand tumulte, puis quelques minutesde solennité. Dans l’hémicycle bleu etblanc les 751 élus qui constitueront la 9e législature du Parlement européen atten-dent les mots qui feront officiellement com-mencer leur mandat. « Je vous souhaite la bienvenue au Parlement européen, l’en-ceinte de la démocratie, la seule institutioneuropéenne élue directement par les ci-toyens », leur dit l’Italien Antonio Tajani, sur le point de quitter ses fonctions de président du Parlement.

Il invite l’assemblée à se lever pour l’hym-ne européen… et est désobéi. Dans les rangs de l’extrême droite, réactions diver-gentes : les Lega italiens suivent la consi-gne, mais les RN français restent assis et les29 Britanniques du parti du Brexit, eux, tournent ostentatoirement le dos. Leur lea-der, Nigel Farage, criait haut et fort, au printemps dernier, qu’il espérait bien ne pas remettre les pieds dans ces lieux, mais ilest bien là, prêt à de nouveaux coups d’éclat.

Dans les rangs, bien debout, eux, du grou-pe libéral rebaptisé « Renew Europe », les libéraux démocrates britanniques arborentdes t-shirts jaunes criards frappés d’un « Stop Brexit » sans équivoque.

À peine sorti, Jordan Bardella, qui menaitla liste du RN, court les micros. « Au sein du Parlement européen, nous allons faire entendre la voix des peuples et des Na-tions. Nous avons aujourd’hui des alliés quigouvernent dans leur pays, et qui démon-trent que d’autres choix politiques sont pos-sibles ! »

« Il va être terrible, ce mandat… », s’in-quiète l’élu LR Arnaud Danjean, 10 ans de Parlement au compteur. « Il y a 60 % de nouveaux élus. C’est pas un problème en soi, mais beaucoup d’entre eux disent qu’ilsne respecteront pas les règles. Ça va être impossible de trouver des majorités. Et puison voit cette théâtralisation qui s’accroît d’année en année, avec de plus en plus d’élus qui importent ici des débats domesti-ques qui sont surtout des postures… »

Attendu avec fébrilité, Silvio Berlusconi,finit par se montrer, le visage cireux et bronzé. Instant « Musée Grévin ».

« C’est beaucoup d’émotion, ce jour d’ins-

tallation », sourit quant à elle l’ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller, élue Agir sur la liste LReM. « Il y a une partie développée sur l’environnement et le déve-loppement durable », se réjouit-elle. Le nouveau Parlement ne peut construire de majorités qu’avec trois groupes sur les. Quatre ne sont pas nécessaires. Or l’an-nonce d’un traité de libre-échange avec le Mercosur, très décrié, met sur la table une question qui divisera forcément les quatre groupes en question.

L’accord à quatre « c’est juste pour serépartir les postes. La recherche d’une lignepolitique sert juste à justifier l’accord. Ils

cherchent à habiller politiquement un mé-cano institutionnel », commente Emma-nuel Maurel, ancien socialiste passé au groupe GUE (gauche radicale) avec la France insoumise.

En cette rentrée parlementaire, le « mé-cano institutionnel » occupe aussi beau-coup les esprits. Dans les couloirs, on suit les nouvelles de Bruxelles, avec quelques difficultés à prononcer « Ursula von der Leyen »…

Sans conclave ni fumée, mais avec urneset enveloppes, le Parlement se choisira aujourd’hui un président.

À Strasbourg, A.-C. B.

UNION EUROPÉENNE

Source: Parlement européen.

Les couleurs politiques des 751 députés européens (issus de 190 partispolitiques de 28 États-membres) suite aux élections de mai 2019.

Part des femmes députées européens Date officielledu Brexit, le nombred’eurodéputéspasse de 751 à 705

74 députés français siègentdans le nouveau parlement.

LE NOUVEAU PARLEMENT EUROPÉEN (2019 - 2024)

GUE/NGL(gauche unitaire)

Non-inscrits

IDIdentité

etDémocratie

(extrêmedroite)S&D

(sociaux-démocrates)

Renew Europe(libéraux)

PPE(droite et

centre-droit)

CRE (conservateurs

et droitenationaliste)

Verts/ALE(écologistes)

passe de… … à

36% 39% 27 sièges réattribués à 14 États-membresjugés sous-représentés dont :

+5+5

+3+3

+2+1+1+1+1+1+1+1+1+1

EspagneItalie

Irlande

France

SuèdeAutriche

Pays-Bas

EstoniePologne

CroatieSlovaquieFinlande

Roumanie

Danemark

Après le31

octobre2019

6 La Franceinsoumise

5 PS + Place publique+ Nouvelle Donne

21 LReM+ MoDem+ Agir

12EELV

8 LesRépublicains

22Rassemblementnational

GUE/NGL Non-inscrits

23

Verts/ALE

ENL

S&DELDD

ADLEPPE

CRE

Compositiondu précédent

parlement

188

52 68 218

18210874

154

41

62

73

5773

423551

Cacophonie pour la première du nouveau parlement1seule abstention lors du vote final des chefs de gouvernement : Angela Merkel, contrainte par le désaccord de son partenaire de coalition à Berlin, le SPD.

Christine Lagarde, patronne du FMI et ancienne ministre de l’Economie et des Finances sous Nicolas Sarkozy. Photo Kazuhiro HOGI /AFP

Le Belge Charle Michel. KENZO TRIBOUILLARD/AFP L’Espagnol Josep Borell. Photo JURE MAKOVEC/AFP

À 63 ans, l’ancienne avocate d’affaires internationale ChristineLagarde, reconnaissable à ses cheveux courts argentés et sonlarge sourire, va devenir la première femme à prendre la tête de laprestigieuse Banque centrale européenne pour huit ans. Impo-sant un style empreint de féminisme, elle fut déjà la première àoccuper le poste de ministre français de l’Économie et desFinances (2007-2011) sous la présidence de Nicolas Sarkozy et la première à être nommée, en 2011, directrice générale duFonds monétaire international.Sans relâche, études chiffrées à l’appui, elle explique pourquoiles femmes sont essentielles à la croissance économique. Sporti-ve, végétarienne, stricte avec les fumeurs et sur l’alcool, elle restecalme et posée lors des négociations. Réputée libérale, elle aévolué à la tête du FMI en défendant le maintien des dépensessociales dans les réformes économiques en Argentine.Deux tâches sur son CV : les échecs répétés au concours del’ENA et l’affaire Tapie-Crédit lyonnais qui lui a valu une con-damnation sans peine

Christine Lagarde, encore une première à la BCE

Proche d’Angela Merkel, Ursula von der Leyen, 60 ans,mère de sept enfants, surnommée « petite rose » dans ladynastie de politiques allemands dont elle est l’héritière,arrive à Bruxelles avec un bilan controversé au ministère dela Défense. Une série de scandales ont éclaboussé la Bun-deswehr et son ministère depuis : matériel obsolète, sous-in-vestissements, experts surpayés, essor de l’extrême droitedans les rangs… Malgré cette image écornée, Ursula von derLeyen va à Bruxelles, la ville qui l’a vue naître et grandirjusqu’au début de l’adolescence, avec un atout important : laconfiance de Paris et Berlin, à l’heure où M. Macron et MmeMerkel semblaient ne pouvoir s’entendre sur rien.Son bilan au ministère du Travail de 2005 à 2013 est plusflatteur avec de multiples accords obtenus sur les conditionsde travail, la place des femmes, des handicapés. Européenneconvaincue et polyglotte, cette francophile de Hanovre estaussi la « mère » du salaire parental dont peuvent bénéficierles Allemands pendant les 14 mois suivant une naissance.

Ursula von der Leyen, une proche de Merkel francophile

Avocat à 21 ans, ministre à 25 ans, Premier ministreà 38, le libéral francophone Charle Michel âgé aujourd’hui de 43 ans a gravi précocement les éche-lons, après une arrivée en politique dans l’ombre deson père, l’ex-commissaire européen Louis Michel. En Belgique, où la situation politique est bloquée depuis les législatives du 26 mai, il a marqué les esprits en acceptant de gouverner il y a cinq ans en coalition avec les nationalistes flamands. Tenace, adepte du compromis, il a réussi à diriger cet attela-ge pendant plus de quatre ans, se vantant de réfor-mes socio-économiques avec 230 000 emplois à la

clé, sur fond de croissance retrouvée. Ce familier d’Emmanuel Macron a le profil.Le futur chef de la diplomatie européenne l’Espa-gnol Josep Borell, 72 ans, obtient le poste qu’il con-voitait 15 ans après avoir présidé le Parlement de Strasbourg. Fils de boulanger, né tout près de la frontière française, ce Catalan férocement anti-in-dépendantiste avait échoué à l’investiture socialistedans son pays en 2000 et 2004 pour cause de mélan-ge des genres avec ses activités passées dans le privé.Ministre espagnol des Affaires Étrangères depuis un an, il n’a pas ménagé ses critiques contre Trump.

Le Belge Michel au Conseil, l’Espagnol Borrell à la diplomatie

Page 24: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

24 ACTU MONDE Mercredi 3 juillet 2019

SAO24 - V1

Annoncé vendredi dernieraprès 20 ans de discussions,

l’accord commercial entre l’UE et les quatre pays du Mercosur (Bré-sil, Argentine, Uruguay, Paraguay) crispe tous azimuts. « La France pour l’instant n’est pas prête à rati-fier » a dû temporiser mardi la por-te-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye face à l’offensive de l’oppo-sition et du monde paysan.

■Les agriculteurs en première ligne

Fait exceptionnel, l’ensembledes syndicats agricoles de l’Hexa-gone s’est positionné contre ce vas-te traité de libre-échange, qui pré-voit la suppression de 90 % des taxes entre les deux zones. En cau-se notamment, l’importation dans l’Union de 99 000 tonnes par an de viande bovine sud-américaine àtaux préférentiel, ainsi que des quotas supplémentaires pour 180 000 tonnes de sucre et 180 000 tonnes de volaille. Les éle-veurs français craignent d’être sub-mergés par les « usines à viande » latino-américaines et dénoncent un double standard : normes sani-taires et environnementales crois-santes en Europe, antibiotiques, hormones de croissance et défo-restation massive outre-Atlanti-que.

La clause de sauvegarde pour lesfilières sucrière et bovine, l’engage-ment du Mercosur à protéger 357 indications géographiques, la suppression des taxes sud-améri-caines sur le vin, le chocolat ou les spiritueux pour faciliter nos expor-tations ne suffisent pas pour l’heu-re à rassurer.

■Libre-échange ou écologie ?Un autre engagement n’a pas

convaincu : le respect de l’accord de Paris sur le climat. Les écologis-tes, Nicolas Hulot le premier, ju-gent que l’accord est un blanc-seing pour la politique très pro-agrobusiness du président brésilien Jair Bolsonaro. La relan-ce de l’exploitation extensive de l’Amazonie, l’utilisation sans frein d’OGM dans l’agriculture du con-tinent paraissent incompatibles avec les ambitions de l’UE.

■La démocratie européenneLes oppositions taclent égale-

ment le manque de transparence des négociations, déjà dénoncé lors de la signature en 2016 du CE-TA, traité de libre-échange avec le Canada. « Personne n’a vu l’ac-cord, à part la Commission euro-péenne », a déploré Pascal Canfin,numéro deux sur la liste Renais-sance (macroniste) aux élections européennes. Autre entaille dé-mocratique : l’actuelle Commis-sion est sur le point de terminer son mandat et l’annonce de deux accords de libre-échange (avec le Mercosur et avec le Vietnam) pa-raît en total décalage avec la per-cée écologiste aux élections euro-péennes de mai dernier. Le texte de vendredi va toutefois être vite rattrapé par la « démocratie euro-péenne » : l’accord devra être si-gné par chaque État membre puis voté par le Parlement européen et par la quasi-totalité des parle-ments nationaux. Les oppositions n’ont donc pas fini de se faire en-tendre.

L’accord commercial entre le Mercosur et l’Union européenne fait polémique. En France, mais pas que. Photo AFP

COMMERCE Polémique

Accord UE-Mercosur : pourquoi ça coinceL’accord commercial entre l’Union européenne et quatre pays d’Amérique du Sud cristallise les op-positions, poussant le gouvernement français à louvoyer. Tour d’horizon des points qui fâchent. L a crise qui secoue Hong Kong

depuis des semaines, du faitd’un projet de loi controversé autorisant les extraditions vers laChine, a franchi un nouveau pa-lier lundi, le jour-anniversaire de sa rétrocession à la Chine en 1997.

La colère des contestataires lesplus radicaux a pris un tour ja-mais vu quand des groupes de manifestants, pour la plupart desjeunes gens, ont fait irruptiondans le Conseil législatif (LegCo),le Parlement de la mégapole.

« La Chine n’est pas Hong Kong »

Dans l’hémicycle, ils ont dé-ployé le drapeau de l’ère colonia-le britannique, ont arraché les portraits des dirigeants de Hong Kong et ont mis le bâtiment à sac,

maculant les murs de graffitis. « Il n’y a pas d’émeutiers violents,juste de la tyrannie », pouvait-on lire sur une banderole, « La Chi-ne n’est pas Hong Kong », était-ilécrit sur un message. La police antiémeute a repris le contrôle du LegCo peu après minuit.

Ces événements constituent undéfi sans précédent au président chinois Xi Jinping. Le gouverne-ment central a d’ailleurs réagi sans tarder, appelant les autori-tés hongkongaises à établir les « responsabilités pénales des auteurs de violences décrites comme des actes graves et illé-gaux ». La cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a quantà elle dénoncé l’invasion « extrê-mement violente » du Parle-ment.

Depuis des mois, une bonnepartie des sept millions de Hon-gkongais sont vent debout con-tre le texte sur les extraditions. Les manifestants exigent le re-trait définitif du projet de loi -sus-pendu pour l’heure-, la démis-sion de Carrie Lam ainsi que l’abandon des poursuites contre les contestataires arrêtés.

Parlement envahi, vitrines brisées, intervention musclée : les tensions sont montées d’un cran lundi. Photo ANTHONY WALLACE/AFP

ASIE Conflit

Crise à Hong Kong : Pékin durcit le tonÀ la suite des manifesta-tions qui ont abouti à la prise du Parlement de Hong Kong, lundi, le gou-vernement chinois récla-me une enquête pénale sur ce défi sans précédent à son autorité.

EN BREFASTRONOMIEUne éclipse totale de soleil au-dessus du ChiliLe Chili, épicentre de l’astro-nomie mondiale grâce à laprésence de télescopes par-mi les plus performants dumonde, était ce mardi le té-moin privilégié d’une éclipsetotale de soleil, égalementvisible dans une grande par-tie du Pacifique ainsi qu’enArgentine. Le passage del’ombre de la Lune, qui s’estinterposée entre le Soleil etla Terre, a entraîné plus dedeux minutes d’obscurité to-tale en plein jour, tandis quela température est descen-due de trois à quatre degrés.

EUROPEL’Autriche interdit le glyphosateLe Parlement autrichien a ap-prouvé mardi une interdic-tion totale du glyphosate sur

le territoire national, faisantde l’Autriche le premier paysde l’Union européenne à ban-nir totalement l’herbicidecontroversé au nom du« principe de précaution ».L’usage de ce désherbant estégalement limité en Républi-que Tchèque depuis début2019. En Italie, son usage estinterdit depuis 2016 dans leszones fréquentées par la po-pulation. En France, le gou-vernement a promis que le

glyphosate serait interdit« dans ses principaux usa-ges » d’ici 2021 et « pourtous les usages » d’ici cinqans.

RUSSIEUn sous-marin prend feu : 14 marins tuésQuatorze marins sont mortsdans un incendie lundi à bordd’un sous-marin russe. Le feus’est déclaré lors d’une opé-

ration visant à recueillir desdonnées sur les fonds ma-rins, selon l’armée russe, quiprécise que le submersibleest basé dans la ville ferméede Severomorsk, dans la ré-gion de Mourmansk dansl’Arctique. Les 14 victimes se-raient mortes intoxiquées des suites de l’incendie.

CLIMATJuin 2019, mois de juin le plus chaud à jamaisJuin 2019 a été le mois dejuin le plus chaud jamais en-registré dans le monde. Selonles données du service euro-péen Copernicus sur le chan-gement climatique publiéesmardi, le mercure est monté0,1 °C plus haut que lors duprécédent record pour unmois de juin (2016). C’estsurtout l’Europe qui a euchaud, avec une températured’environ 2 °C supérieure à la

normale. Plusieurs recordsont été battus la semaine der-nière. Les températures ontdépassé les normales saison-nières de 10 °C en Allema-gne, dans le nord de l’Espa-gne et de l’Italie. Avec45,9 °C, la France a aussibattu son record absolu ven-dredi dernier.

ALGÉRIEDémission du président de l’AssembléeLe président de l’Assembléepopulaire nationale, MoadBouchareb, l’une des ciblesde la contestation dont l’Al-gérie est le théâtre depuisfévrier, a démissionné mardi.Ce départ survient dans uncontexte particulièrement troublé dans le pays, où lesmanifestations pour le dé-part de l’ensemble du systè-me au pouvoir ne faiblissentpas.

Lunettes obligatoires pour l’éclipse au Chili. AFP/MARTIN BERNETTI

Page 25: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

25ACTU FRANCEMercredi 3 juillet 2019

SAO25 - V1

Lambert, fervents catholiqueset considérés proches des mi-lieux intégristes, estiment euxque leur fils est handicapé etnon « pas en fin de vie, ni unlégume » et demandent qu’ilsoit transféré dans un établisse-ment spécialisé.

« J’espère que ce sera l’épilo-gue », a déclaré pour sa partMarie-Geneviève Lambert,sœur de Vincent et favorable àl’arrêt des traitements. « Je suisrassurée que le médecin n’aitpas craqué et ne se soit pas sentimenacé par les promesses deprocès », a-t-elle déclaré en re-doutant toutefois que le proces-sus ne se fasse « pas dans laplus grande sérénité ».

avocats ont annoncé dès ven-dredi qu’ils porteraient plaintepour « meurtre avec prémédita-tion » contre le médecin quiordonnerait un arrêt des traite-ments.

Cette affaire est aussi l’histoi-re d’une famille déchirée pardes années d’une tragique ba-taille judiciaire. Rachel Lam-bert est soutenue par six frèreset sœurs et un neveu de Vin-cent, François Lambert, qui en-tendent mettre fin à cet « achar-nement thérapeutique » etaffirment que l’ancien infirmieravait pris position en ce sens.Vincent Lambert n’a toutefoispas laissé de directive écrite.

Les parents, Viviane et Pierre

Vendredi, la Cour de cassa-tion avait ouvert la voie à cenouvel arrêt de l’alimentationet de l’hydratation maintenanten vie Vincent Lambert ,« point final » de cette affairecar « il n’y a plus de voies derecours possibles », selon l’avo-cat de son épouse Rachel, qui sebat pour qu’il puisse mourir.

La haute juridiction a donccassé la décision de la courd’appel de Paris qui, le 20 mai,lors d’un énième coup de théâ-tre dans cette affaire, avait or-donné la reprise des traite-ments, interrompus le matinmême, de cet ancien infirmierde 42 ans, victime d’un acci-dent de la route en 2008.

La Cour de cassation a expli-qué que le juge judiciaire n’étaitpas compétent et prononcé cet-te cassation « sans renvoi » de-vant une autre juridiction.

La mère de Vincent Lambert,Viviane, totalement opposéepour sa part à l’arrêt des traite-ments, a pris la parole lundi àl’ONU à Genève pour lancer« un appel au secours ». « Sansvotre intervention, mon filsVincent Lambert sera euthana-sié par un médecin en raison deson handicap cérébral […] Onveut l’assassiner ! », avait-elle clamé.

Une famille déchiréeViviane Lambert s’est rendue

ce mardi au chevet de son fils,sans faire de déclaration. Ses

C e nouvel épisode pourraitbien être le dernier dans

l’affaire Vincent Lambert, deve-nue le symbole du débat sur lafin de vie en France.

Ce mardi, le docteur VincentSanchez, en charge du patienttétraplégique plongé dans étatvégétatif depuis plus de dix ans,a adressé un courriel à chacundes membres de la famille deVincent Lambert. Le chef deservice de soins palliatifs duCHU de Reims leur a annoncéun nouvel arrêt des traitements.

« Le cours de la procédured’arrêt des traitements serapoursuivi à partir de ce jour »,a-t-il écrit à chacun d’entre eux.

La mère de Vincent Lambert s’est exprimée lundi à l’ONU

Dans ce message envoyé à lami-journée, le médecin en ap-pelle « à la responsabilité dechacun » afin que « l’accompa-gnement de Vincent Lambertsoit le plus paisible, intime etpersonnel possible ».

Le protocole médical prévoitnotamment « un arrêt des trai-tements » ainsi qu’une « séda-tion profonde et continue ».

Vincent Lambert. Photo AFP

SANTÉ Un nouvel arrêt des traitements a été décidé par le médecin

Vincent Lambert : la fin est procheLe médecin du patient tétraplégique en état vé-gétatif depuis plus de 10 ans a engagé, mardi, un nouvel arrêt des traite-ments, rendu possible vendredi par la décision de la Cour de cassation.

L e tabac fait des ravageschez les femmes. Elles sont

de plus en plus nombreuses àêtre victimes d’un cancer dupoumon (+5,3 % par an) et à enmourir (+3,5 % par an). Danscette course funeste, en raisonde la hausse du nombre de fu-meuses, elles rattrapent leurshomologues masculins (Ils res-tent cependant davantage at-teints par cette pathologie).

La recrudescence du cancerdu poumon explique - tous or-ganes confondus - une progres-sion plus importante du cancerchez les femmes (+1,1 % par

an), que chez les hommes(+0,1 %), selon un rapport deSanté Publique France publiéce mardi. Entre 1990 et 2018,l’accroissement du risque decancer a progressé de +6 %chez les hommes et de +45 %chez les femmes.

157 400 morts l’an dernierEn France, en 2018, 382 000

nouveaux cas ont été détectés(54 % chez l’homme, 43 % chezla femme), et 157 400 person-nes sont décédées des suitesd’un cancer. On meurt moinsde la maladie, en raison de dia-gnostics plus précoces et desprogrès thérapeutiques. Aveclà encore, des différences selonles sexes. La mortalité baissede manière plus prononcéechez l’homme (-1,8 % par an)que chez la femme (-0,8 %).

Tous les cancers ne progres-sent pas de la même manière

dans la soc ié té f rança i -se. Outre le cancer du pou-mon, celui du pancréas est enhausse, sans que les chercheursparviennent à en expliquer laraison. Progressent aussi ceuxdu foie, et du rein qui devientde plus en plus mortel. Enfin lemélanome (cancer de la peau)gagne du terrain cette fois demanière plus importante chezl’homme (+4 % par an) quechez la femme (+2,7 % par an).

Certaines tumeurs, à l’inver-se, marquent le pas. La mortali-té liée au cancer du sein dimi-nue depuis 1990, même si deplus en plus de femmes en sontatteintes. L’incidence et la mor-talité du cancer colorectal bais-sent, tout comme pour celui dela prostate et du col de l’utérus.

L’importance de la préventionLe tabac, l’alcool, l’obésité ou

une trop forte exposition au

soleil jouent un rôle clé dansl’apparition de la maladie pourcertains organes. Selon leCentre international de recher-che contre le cancer (CIRC),40 % des cancers sont évita-bles. Ceux qui sont liés à unfacteur de risque identifié.C’est le cas pour la cigaretteavec le cancer du poumon oule mélanome et l’absence deprotection solaire. Mais aussi,par exemple, entre l’abus d’al-cool et le cancer du sein (15 %d’entre eux). Santé publiqueFrance rappelle donc les règlesde prévention pour éviter d’en-trer dans la maladie. En re-vanche, selon les chercheurs, ilest plus difficile d’identifier unlien entre cancer et environne-ment (entre 1,5 % et 3 % descancers auraient une corréla-tion avec ce facteur selon leCIRC).

Élodie BÉCU

SANTE Selon un rapport de Santé Publique France

De plus en plus de cancers chez les femmesEn 2018, 382 000 nou-veaux cas de cancers ont été recensés en France. La maladie progresse davan-tage chez les femmes que chez les hommes, notam-ment en raison de la haus-se du nombre de fumeuses.

Les avocats de Viviane etPierre Lambert, les parentsde Vincent, ont indiqué cemardi soir que le Comité desdroits des personnes handi-capées, instance onusienne,avait « réitéré en urgence auprès de l’État français sademande de maintien del’alimentation et de l’hydra-tation artificielles » de Vin-cent Lambert, « à titre con-servatoire ».Une information que les pa-rents, arrivés en toute dis-crétion au CHU de Reims enmilieu d’après-midi, ont an-noncé personnellement audocteur Vincent Sanchez,chef de service en charge duprotocole de fin de vie deleur fils.Une ultime démarche alorsque tous les recours juridi-ques semblent épuisés. Cecomité de l’ONU avait de-mandé une suspension del’arrêt des traitements, letemps de statuer sur le fondet d’émettre un avis. LaFrance est signataire de cet-te convention internationa-le. Mais, avait rappelé débutmai la ministre de la SantéAgnès Buzyn, elle « n’est pastenue » de suivre cet avis.

C. D.

L’Onu interpelle la France en urgence

« On a une arme, c’est qu’on ales copies » : à J-3 de la publi-cation des résultats du bac-calauréat, des correcteurs« exaspérés » mettent lapression sur le gouvernementpour rouvrir des négociationssur les réformes du lycée etdu bac en menaçant de gar-der les copies. Après avoirappelé pour le premier jourdu bac à une grève de lasurveillance, les syndicatsengagés dans ce bras de ferveulent pousser le ministre àdécaler de quelques jours lecalendrier du bac.Ils dénoncent une réformeprécipitée et le risque de voircet examen national transfor-mé en « un bac local ».Les résultats doivent être pu-bliés vendredi matin, avantles sessions d’oral au débutde la semaine prochaine.Plusieurs académies sontconcernées. Exemple dansl’académie de Nancy-Metz :environ 2 000 notes de co-pies n’ont pas été transmises.

ÉDUCATIONLa grève des correcteurs menace le bac

Page 26: MÂCONNAIS PAGE 5 A406 et RCEA : les routiers 0- (+ 2* #+ *3/ -1 … · Mercredi 3 juillet 2019 3 71F03 - V1 Baptiste Lumpp, 40 ans, Givry « Je suis viticulteur, et je me souviens

26 ACTU FRANCE Mercredi 3 juillet 2019

SAO26 - V1

Raymond Barre, ancien Pre-mier ministre de Valéry Gis-

card d’Estaing, ancien maire de Lyon, professeur d’économie, chantre de la rigueur, régulière-ment cité en exemple (encore maintenant) pour sa bonne ges-tion, a dissimulé 11 millions de francs suisses au fisc français.

L’information est révélée par leCanard Enchaîné de ce mercredi. L’hebdomadaire précise que les héritiers de l’ancien Premier mi-nistre, (sa veuve, décédée en 2017 et ses deux fils) n’ont pas non plus jugé bon de déclarer cette somme (l’équivalent de 6,7 millions d’euros) à l’administration fran-çaise après le décès de Raymond Barre. Les deux fils et leur mère résident à Genève à partir de 2011ce qui les rend normalement hors d’atteinte du fisc français. Sauf quedans le patrimoine de la famille plusieurs biens sont en France.

Un patrimoine de plus de 13 millions

Le Canard révèle que les impôtsenquêtent depuis 2013, suite à la dénonciation d’un informateur qui leur transmet une copie d’écran du réseau Intranet du Cré-dit suisse. Les fils de Raymond Barre tentent alors de négocier

avec le fisc pour éviter les poursui-tes pénales et une trop grande pu-blicité à l’affaire. Le gouverne-ment socialiste de François Hollande n’a apparemment pas fait de zèle. C’est finalement le di-recteur général des finances publi-ques qui a utilisé l’article 40 qui oblige les fonctionnaires à dénon-cer les fraudes dont ils ont con-naissance. Une enquête prélimi-naire est ouverte, suivi d’une information judiciaire en 2016. Mais d’où vient cette importante somme d’argent ? Le patrimoine de Raymond Barre à sa mort, en 2007, était évalué à plus de 13 mil-lions d’euros.

Une fortune d’origine inconnueIl est composé entre autres d’une

maison estimée à 4 millions d’euros à Saint-Jean-Cap-Ferrat et d’un portefeuille d’actions. Mais l’origine des fonds reste encore in-connue.

Le Canard Enchaîné pointe aus-si avec l’humour qu’on lui connaîtle tour de passe-passe qu’auraient utilisé les deux fils de celui qui fut maire de Lyon pour faire apparaî-tre légalement le compte en Suis-se. Des montages complexes mis à jour par Tracfin.

Les deux héritiers de l’ancienPremier ministre ont fait savoir par l’intermédiaire de leur avocat que tout avait été régularisé. Tout sauf l’image très respectée de l’an-cien homme d’État qui risque avecces révélations, d’être sérieuse-ment ternie.

Raymond Barre, ancien Premier ministre et maire de Lyon.Photo AFP/Jean-Loup GAUTREAU

POLITIQUE Révélations

Raymond Barre avait un compte caché en SuisseSurnommé « le meilleur économiste de France » l’ancien Premier ministre de Valéry Giscard d’Es-taing et ancien maire de Lyon avait un compte ca-ché en Suisse de plus de 6,7 millions d’euros en 2007. Une révélation du Canard Enchaîné.

L e Parlement a adopté défini-tivement mardi, par un ulti-

me vote du Sénat, une proposi-tion de loi visant à interdire les « violences éducatives ordinai-res ».

Le texte, adopté à main levée àl’unanimité, inscrit dans le Codecivil, à l’article lu à la mairie lors des mariages, que « l’autorité pa-rentale s’exerce sans violencesphysiques ou psychologiques ».

Une formule qui va bien au-de-là du raccourci parfois pris à lalégère de « loi anti-fessée », mê-me si la portée du texte reste largement symbolique : il ne pré-voit pas de nouvelles sanctionspénales, car elles existent déjà.

85 % des parents français auraient recours à la fessée

« On arrive au bout et c’estvraiment une bonne chose », s’est félicitée la rapporteure à

l’Assemblée Maud Petit (Mo-Dem). « Après, le plus dur va commencer » pour que la loi soitappliquée, a-t-elle ajouté, tout ense disant « profondément con-vaincue que la population fran-çaise a déjà beaucoup évolué etutilise déjà moins les violenceséducatives ordinaires ».

Selon la Fondation pour l’En-fance, 85 % des parents français ont recours à des violences diteséducatives. La proposition de loiavait reçu le soutien sans réservede la ministre de la Santé. AgnèsBuzyn avait argué qu’« on n’édu-que pas par la peur ».

Avec cette interdiction formel-le, la France se met en conformi-té avec les traités internationaux,alors que le pays a été épinglé à plusieurs reprises par les instan-ces internationales. Elle devient le 56e État à interdire totalementles châtiments corporels.

SOCIÉTÉ Éducation

La loi anti-fessée définitivement votée

Des dizaines de militants écolo-gistes bloquaient mardi matin l’ac-cès au siège d’Amazon France à Clichy ainsi qu’à deux autres sites à Lille et Toulouse, dénonçant le rôle du géant américain du com-merce en ligne dans le change-ment climatique et la crise sociale.

Ils demandent au gouverne-ment d’empêcher l’ouverture pro-chaine de trois nouveaux entre-pôts d’Amazon dans le pays (à Brétigny, Lyon et Metz), « des pro-jets climaticides complètement in-compatibles avec l’accord de Pa-ris », a avancé Alma Dufour, chargée de campagne extraction et surconsommation à l’associa-

tion « les Amis de la Terre ».Dans le même temps, Amazon a

annoncé « la création de 1 800 nouveaux emplois en CDI dans

l’Hexagone en 2019, ce qui fera passer ses effectifs de 7 500 à plus de 9 300 collaborateurs d’ici la fin de l’année ».

Manifestation mardi sur le site de Clichy. Photo AFP/Philippe LOPEZ

COMMERCE En ligne

Trois sites d’Amazon France bloqués par des militants écologistes

Faut-il créer un « âge pivot » dela retraite à 64 ans, doté d’un bo-nus de pension si l’on travaille plusvieux, et d’un malus si l’on s’en va plus tôt ?

Cette question, qui nourrit le dé-bat sur la réforme depuis des mois,deviendra bientôt sans objet : l’âgede la retraite à taux plein atteindra 64 ans pour la génération des hom-mes nés en 1996 (donc âgés aujourd’hui de 23 ans), ayant eu une carrière complète dans le pri-vé, estime une étude de l’OCDE.

L’âge du taux plein est en revan-che encore de 62 ans pour la géné-ration née en 1956, qui n’a subi que partiellement les réformes em-pilées depuis les années 1990. Celapourrait justifier l’instauration d’un système d’âge pivot si le gou-vernement veut inciter les salariés des générations intermédiaires à « travailler plus longtemps ».

Si l’on compare la génération1996 à la génération née en 1940, l’âge de la retraite à taux plein est passé de 60 à 64 ans. C’est beau-coup, mais l’évolution est en moyenne de 62,9 à 65,8 ans dans les pays de l’OCDE. L’âge reste sta-ble en Allemagne (65 ans), et mon-te de 57 ans à 71,3 ans en Italie !

Pensions en baisseL’âge de départ recule, la pension

relative diminue. Elle est de 61,9 %de l’ancien revenu pour les hom-mes de la génération 1956, elle se-ra de 58,7 % pour la génération 1996. Ce « taux de remplace-ment » français est à comparer auxtaux des mêmes générations 1996 en Allemagne (38,5 %), et en Italie (77,2 %) - à condit ion, ne l’oublions pas, que ces Italiens tra-vaillent jusqu’à plus de 71 ans…

F. B.

SOCIAL OCDE

La vraie retraite, déjà à 64 ans

EN BREFSANTÉBébés nés sans bras, réponse le 11 juilletLes scientifiques chargés dedéterminer les causes possi-bles de cas groupés d’enfantsnés avec un ou les deux brasmal formés, dans l’Ain et enBretagne, vont bientôt rendrel e u r s c o n c l u s i o n s , l e11 juillet. Le rapport final dece comité d’experts mis enplace en février était aupara-vant attendu fin juin.

CONSOMMATIONÉlectricité : vers une nouvelle hausse en aoûtUne hausse moyenne de1,23 % à compter du 1er aoûtest proposée pour les tarifsréglementés de l’électricité,a annoncé mardi la Commis-sion de régulation de l’éner-gie (CRE). Cette hausse inter-vient après une hausseprécédente et contestée de5,9 %, entrée en vigueur le1er juin.

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27ACTU ZAPPINGMercredi 3 juillet 2019

SAO27 - V1

C’est une première en Francedepuis sa création en 1977.À partir de jeudi et pendantquatre jours, 5 000 moutonsseront tondus avec dextéritédans la campagne française,à Dorat en Haute-Vienne, lorsdu 18e championnat du mon-de de tonte de moutons.Plus de 320 compétiteurs ve-nus de 34 pays, du Japon à laNorvège en passant par l’Afri-que du Sud ou les îles Cook,vont s’affronter dans trois ca-tégories : la tonte à la machi-ne, aux forces (ciseaux) et letri de laine, en moins de 16minutes.

CHAMPIONNAT DU MONDE5 000 moutons bientôt tondusdans un village de Haute-Vienne

Au moins 150 bouteilles de vin de grand cru, pour une valeurtotale estimée entre 400 000 et 600 000 euros, ont étévolées dans la nuit de lundi à mardi, au préjudice de la maisonRostang, un restaurant parisien, situé à deux pas de l’Arc deTriomphe et distingué par deux étoiles au Michelin.Le ou les malfaiteurs sont entrés dans la cave actuellement entravaux du restaurant, en creusant un « trou d’environ 50 cmde diamètre ». Les voleurs ont ensuite rejoint la réserve de vinpour dérober le précieux breuvage dont des grands crusprovenant des domaines Petrus (Bordeaux) et Romanée Conti(Bourgogne). Des vins qui figurent parmi les plus chers aumonde.

INSOLITE150 bouteilles de grand cru volées dans un restaurant parisien

L a musique « made in Fran-ce » va finir par devenir un

hit mondial. Une nouvelle fois,le bilan économique de la filièremusicale française à l’interna-tional, présenté chaque annéeavant l’été par le Bureau Export,publie des chiffres à la hausse.

Le chiffre d’affaires à l’exportde la filière a dépassé pour lapremière fois la barre des300 millions d’euros en 2018.Depuis 2010, la progression estde 50 %. Dans ces (bons) chif-fres, il faut compter les concerts(plus de 4 000 ont été exportéspar les producteurs de specta-cles français en 2018) et la pro-duction phonographique dontla croissance (sans précédent)est boostée par les plateformesen ligne de streaming audio.

Où se vend le mieux la musi-que française ? L’Allemagne, la

Belgique, la Suisse et le Royau-me-Uni demeurent les pays oùelle s’exporte le mieux. Ils repré-sentent à eux seuls la moitié duchiffre d’affaires en Europe.L’Amérique du Nord est ledeuxième marché pour la Fran-ce, après l’Europe.

Qui sont les artistes françaischampions de l’export ? DavidGuetta toujours, mais aussiImany, Petit Biscuit, Offenbach,Jain, Willy William, Kalash, Ma-jor Lazer, Kungs, The Avener,

Damso, Maître Gims, Orel-san…

Un nouveau record de ventesà l’export est établi par Tez Ca-dey, un Français bien de cheznous. Avec son single Seve, lejeune musicien a cumulé les 58certifications diamant – soit en-viron… trois milliards destream audio.

Joli score pour ce Lillois de 25ans qui a créé son tube planétai-re dans sa chambre d’étudiant.

Nathalie CHIFFLET

David Guetta, superstar internationale. Photo AFP/Ander GILLENEA

CULTURE Le bilan de l’année 2018 a été riche en succès

La musique française sonne très fort à l’exportEn 2018, les revenus de l’industrie musicale fran-çaise à l’international enregistrent une croissan-ce de 6,7 % pour attein-dre 302 millions d’euros.

L’ombre de « Kaiser » Karl Lagerfeld plane sur le défilé Chanel haute coutureL’ombre de Karl Lagerfeld a plané mardi sur le défilé de Chanel dans un décor reproduisant sa gigantesque bibliothèque au Grand Palais à Paris pour lapremière collection haute couture signée par sa successeure, Virginie Viard. Après un vibrant hommage « Karl Forever » fin juin avec ses acteurs etmusiciens préférés, la page Lagerfeld n’est pas vraiment tournée. Même si la très discrète Virginie Viard a présenté une collection emprunte de sobriété, lesmannequins ont arboré queues de cheval et lunettes à fine monture, comme un éternel hommage au grand couturier. Photo AFP/Christophe ARCHAMBAULT

EN IMAGE

Photo archives AFP / Georges GOBET

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28 SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

SAO28 - V1

SP

OR

TS

« Je suis en repos pendant 4 jours, c’est une microcou-pure. Ne pas enfiler un

cuissard chaque matin ne va pas faire de mal. » En ce début de se-maine, Louis Louvet s’octroie une pause. Le vélo dans le garage. Le coureur originaire de Givry a be-soin de souffler un peu. Après des championnats de France ama-teurs qui lui ont laissé un goût d’in-achevé.

« C’était vraiment l’objectif de cette première partie de saison », confie le coureur givrotin. « Sur le chrono (9e), j’avais quand même plus d’ambition, je voulais faire un podium. J’ai fait une contre-perfor-mance mais la chaleur a vraiment eu beaucoup d’impact. Après, là où je vois que j’ai le plus progressé,

c’est sur la course en ligne (8e). J’arrive pour la gagne. D’un côté c’est beau et de l’autre, c’est frus-trant de terminer si près. »

Un week-end qui a néanmoins apporté son lot d’enseignements. D’abord en confirmant son bon début de saison, déjà visible au Tour de Saône-et-Loire (12e), au Tour du Loiret (2e), et tout récem-ment avec sa victoire au Tour du Beaujolais.

En grande forme, en nets progrès

« C’est vrai que j’enchaîne les ré-sultats depuis avril », admet le coureur de 21 ans. « J’ai rarement été aussi en forme sur le vélo. J’ai de bonnes sensations, je suis affû-té, ça tourne bien ». Des perfor-mances qui traduisent surtout une nette progression depuis son arri-vée il y a un an au sein de la forma-tion roannaise CR4C.

« En un an, j’ai vraiment beau-coup progressé, c’est très positif », souligne-t-il. « Avec ma nouvelle équipe, on avait discuté et ils m’avaient dit “on a envie que tu deviennes plus qu’un coureur de chrono”. Pour l’instant, je suis en train de réussir, parce que je fais de bonnes places sur les courses en ligne. Cela m’enlève de la pression sur les chronos. Je deviens un cou-reur plus complet. »

Une évolution qui s’est aussi ac-compagnée d’une certaine prise de conscience. « J’ai toujours su que j’avais le potentiel, que j’avais

le “moteur” comme on dit. Il me manquait peut-être un petit truc pour que ce soit bien huilé. »

Aujourd’hui, il semble avoir eu le déclic. Celui qui doit désormais l’emmener là où il souhaite. « J’ai envie d’être pro et il faudra être encore plus fort que maintenant. Il y a des périodes où je ne savais pas trop si j’étais fait pour ça. Maintenant, c’est vraiment ce que j’ai envie de faire. Après, il faut réaliser de bons résultats et espé-rer qu’on vienne me chercher. » Avec de tels espoirs, normal que le répit soit aussi bref.

Grégory MONNOT

En avril, Louis Louvet avait porté le maillot blanc de meilleur jeune lors de la première étape du Tour de Saône-et-Loire. Depuis, le Givrotin a confirmé ses bonnes dispositions. Photo JSL/Xavier COLLIN

CYCLISME Championnats de France amateurs

Louis Louvet a franchi un cap

Ce week-end, le Givrotin Louis Louvet a signé deux top 10 aux championnats de France amateurs disputés à La Haye-Fouassière (Loire-Atlantique). Des résultats légèrement en deçà de ses espérances, signe de sa pro-gression et de ses ambitions.

} J’ai toujours su que j’avais le potentiel, que j’avais le “moteur” comme on dit ~

Louis Louvet

À peine le temps de souffler que Louis Louvet remonte déjà en selle. Avec une deuxième partie de saison chargée. Et des objectifs ciblés comme les boucles de l’Artois, Paris-Tours, le Chrono des nations mais surtout… le Tour de l’Avenir (du 15 au 25 août). Une grande première pour le Givrotin. « Je vais y aller avec l’équipe du comité Auvergne Rhône-Alpes, ça va se faire un peu au jour le jour », déclare le coureur de la CR4C. « On verra si je joue une étape ou si je suis amené à rouler pour un leader. »Avant de participer à la petite boucle des moins de 23 ans, Louis Louvet fera un saut sur la Grande. En simple spectateur mais excité comme un gosse. « Le Tour passe à Chalon le jour de mon anniver-saire, je vais y aller, c’est quand même la course qui me fait rêver depuis tout petit. » Une épreuve mythique à laquelle il aimerait pren-dre part un jour voire mieux. « Participer au Tour, ce serait déjà incroyable », confie l’ancien coureur de Creusot cyclisme. « Si j’arri-ve à gagner une étape du Tour un jour, je pourrai dire que j’ai fait une belle carrière. Mais j’en suis encore très loin. » Juste de l’autre côté des barrières. Pour l’instant.

Acteur au Tour de l’Avenir, spectateur de la Grande Boucle

■Louis LouvetNé le 12/07/1997 à Cha-lon.➤ Clubs : VTT Givry (2005-12), Creusot Cyclis-me (2013-15), SCO Dijon (2016-18), CR4C Roanne (depuis 2018)➤ Palmarès : Champion de France junior 2015 du contre-la-montre, vain-queur du Tour de Moselle 2017, vainqueur du Tour du Beaujolais 2019

REPÈRES

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29SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONMercredi 3 juillet 2019

SAO29 - V1

BASKET-BALL Nationale 2

Kaison Randolph, un pistolero à Prissé-Mâcon

F rédéric Brouillaud nous avait dépeint le portrait-robot de

l’arrière qu’il voulait pour com-pléter son effectif : scoreur, adroit de loin, avec une bonne dextérité et capable de créer du jeu pour lui et pour les autres. « Il remplit les cases », décrit le tech-nicien.

9/10 à trois points en championnat l’an passé

Scoreur, le garçon l’est assuré-ment puisqu’il tournait à 23,3 points (n°2 du championnat) la saison dernière à Cordobasket, en D4 espagnole. Adroit de loin ? « Il a fait 9/10 dans un match et il est adroit (39,4 % à trois points) sur un gros volume de tirs », reprend Brouillaud, avant de préciser : « Il aura des soirs tops et d’autres moins bien (il a aussi vécu une soirée à 0/14

de loin l’an passé) mais, globale-ment, il a le profil pour enflam-mer un match. »

Un profil un peu “croqueur”, à jouer tous les ballons ? « Je l’ai vu sur des matches complets en vidéo et son langage corporel est bon, il sait aussi se jeter sur un ballon pour sauver une posses-sion, rassure Brouillaud. Je vais lui demander d’être dominant, de mettre des points, certes. Mais il va devoir s’inscrire dans notre collectif offensif et défensif. »

Reprise le 5 aoûtFrédéric Brouillaud confiait

dans nos colonnes (JSL du 26 juin) qu’il recherchait, « de préférence, un garçon qui con-naît déjà la N2. » Là-dessus, l’ob-jectif n’est pas rempli. « C’est vrai mais, au moins, ce n’est pas un rookie, tempère le nouveau coach de Prissé. Il a déjà joué en Europe, en EBA (4e division es-pagnole), c’est l’équivalent d’un bas de tableau N1, haut de N2. »

Aujourd’hui, l’effectif de Prissé est bouclé. À plus d’un mois de la reprise, fixée au 5 août. « On aurait pu attendre la fin des camps aux États-Unis, le 10 juil-let, conclut Brouillaud. Certains

joueurs me demandaient d’atten-dre. Là, on a Kaison. On a un bon mois pour faire son visa, c’est parfait. »

Xavier COLLIN

Kaison Randolph (à droite, ici avec sa fac de Jefferson, fin 2017) sort d’une saison à plus de 23 points de moyenne en D4 espagnole, avec Cordobasket. Photo DR

Pour remplacer Jeremi Booth, 5e marqueur de N2 la saison passée (19,4 points), Prissé a décidé de miser sur Kaison Randolph, qui jouait en D4 espagnole en 2018-19 (23,3 points). Un bon profil de pistolero.

Meneurs : Damien Belabre et Dylan Ferreira-Alves (Vi-chy-Clermont, N3).Extérieurs : Kaison Ran-dolph (Cordobasket, D4 es-pagnole), Jordan Aboki (As-chersleben, D4 allemande), Thibault Chevigny et An-toine Maillet.Intérieurs : Martin Ngal-oro, Philippe Hacquet, Grégory Séquélé (Calais, N2), Rudy Déal et Aziz Dia.

EFFECTIF

V endredi, les championnats de France cadets/juniors

démarrent du côté d’Angers. L’occasion de faire le point sur les chances saône-et-loiriennes dans ces catégories.

■EA MâconSonny Gandrey, meilleur ca-

det français de la saison sur 400 m haies (53’’87), arrive en favori à Angers. « On vise le podium, déjà, tempère son coach, Cyril Coitou. Il peut y avoir des accidents sur les haies donc on verra. » Dans la même course que lui, Maxime Pereira, 8e au bilan, vise la fina-le. Idem pour Angeline Per-raud sur 400 haies cadettes (12e au bilan en 64’’89). « Elle peut descendre sous les 64’’ », as-sure Coitou. Toujours chez les cadettes, Romane Delgorgue (perche) est « un peu plus loin », dixit le coach de l’EAM. Enfin, chez les juniors, Adrien Blanc (14’’13 sur 110 m haies) tombe dans la « mauvaise génération, souffle Coitou. De-vant lui, il a trois garçons qui peuvent faire podium aux Eu-rope… »

■Louhans Athletic ClubElvina Carré est l’une des

meilleures chances de médaille

du côté d’Angers. Sur 5 000 m marche, elle détient la 2e perf’ française de la saison chez les cadettes en 24’27’ ’70. À suivre…

■ECA ChalonÀ Chalon, pas de podium en

vue, du moins pas pour l’in-stant. « Ça ne sera pas pour cette année pour Maël (Mout-oussamy) mais s’il continue comme ça, ça pourrait le faire l’an prochain », confie Bruno Adam, entraîneur à l’ECA, en référence aux 13,69 m du triple sauteur, en cadets 1. Quant aux autres, les Aliénor Martin (lon-gueur ) , Bapt i s t e Fuseau (1 500 m), Laura Denizot (400 m) et Louise Payeur (hau-teur), il s’agira d’aller chercher des records personnels.

■EA Le CreusotSur 2 000 m steeple, Floriane

Quesada vise la finale. Tout à fait jouable puisqu’elle possède le 6e temps au bilan français (7’10’’78).

■Athlé Bourgogne SudCassandre Buffet (perche) et

Hanna Bendahmane (mar-teau) voudront gratter leurs re-cords respectifs.

X.C.

Sonny Gandrey (EA Mâcon) vise un podium à Angers. Photo EA Mâcon

ATHLÉTISME Ch. de France cad./jun. (5-7 juillet, Angers)

Sonny Gandrey et Elvina Carré en têtes d’affiche

EN BREFNATATIONCh. régional : Urbaniak s’impose sur 100 libreAprès ses titres sur 50 m dos et sur 200 m nage libre, An-astasia Urbaniak (CN Chalon) s’est offert le titre régional lundi sur 100 m nage libre en 58.99.

BASKET-BALLMondial U19 : un de chute pour les BleuetsHier midi, les U19 français -

privés de Mathis Dossou-Yo-vo, touché à la cheville - se sont inclinés face à la Serbie (76-85). Avec cette défaite, les Bleuets terminent 2e de leur groupe et affronteront la Grèce ce mercredi en 16e de finale.

FOOTBALLNational 3 : direction Gueugnon pour MvondoPatrick Mvondo (10 buts avec Montceau la saison dernière) s’est engagé avec Gueugnon.

Kaison RANDOLPH1,90 m ; 86 kg■ Parcours : Philadelphia (NCAA 2, 2014-17), Thomas Jefferson (NCAA 2, 2017-18), Cordobasket (D4 espagnole, 2018-19)■ Stats 2018-19 : 23,3 points à 44 % au tir (39,4 % à trois points), 4,7 rebonds, 1,6 passe, 1,7 interception en 31 minutes

REPÈRES

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30 SPORTS FRANCE MONDE Mercredi 3 juillet 2019

SAO30 - V3

deuxième poteau trouve la tête de Press, appelée pour suppléer Rapinoe, la grande absente de la soirée (1-0, 10e). La perfection. Et que dire de l’égalisation an-glaise dix minutes plus tard ? Une ouverture millimétrée de Walsh, un bijou de centre sur lequel White jaillit, au milieu d’une défense figée, pour in-scrire son sixième but et prendre la tête du classement des buteus-e s ( 1 - 1 , 1 9 e ) . P a s p o u r longtemps. Horran, encore elle, centre pour une Morgan lancée

dans les airs et voilà la star américaine, chambreuse, qui cé-lèbre son sixième but en faisant mine de prendre une tasse de thé. Dans cette première mi-temps d’un niveau technique ra-rement atteint, il aurait fallu le journal entier pour décrire le nombre d’occasions de part et d’autre.

Les Anglaises manquentun penalty

Même avec un but d’avance, les Américaines ont choisi de ne

pas subir, comme elles l’avaient fait contre la France, au retour des vestiaires. Press avait la balle du 3-1 suite à une erreur de relance de la gardienne an-glaise, mais oubliait Morgan seule au point de penalty. C’était avant la double intervention de la VAR, que l’on croyait en panne depuis la fin des phases de groupes. Une première fois pour annuler un but de White qui avait pris la profondeur. Puis une seconde pour offrir, suite à un contact sur White, un penal-

le 02/07/201tobin heath Joie des americaines Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

ÉTATS-UNIS - ANGLETERRE2-1

O n a tendance à les trouver arrogantes quand elles af-

firment avoir la première et la deuxième meilleure équipe du monde, ou bien quand elles cé-lèbrent chacun de leurs treize buts, face aux pauvres Thailand-aises, de façon démesurée. Elles rétorquent que c’est une ques-tion de fierté et d’état d’esprit. Est-ce leur secret ? Quand d’au-tres nations craquent dans les moments importants , les Américaines passent rarement à côté, animées de cette volonté que la seule issue est d’aller au bout. On croyait les Lionesses capables de stopper cette ma-chine à gagner. Comme toutes les autres équipes, elles ont subi la loi des États-Unis et rompu dans le premier quart d’heure, la marque de fabrique américaine. Un numéro de Heath au milieu, une passe dans la profondeur que Lavelle laisse filer pour Horan dont le centre au

ty inespéré aux Anglaises… qui était stoppé par Naeher ! Les sept minutes de temps addition-nel n’y changeront rien pour des Anglaises amoindries par l’ex-pulsion de Bright. La dernière défaite en Coupe du Monde des États-Unis remonte au 17 juillet 2011, en finale face au Japon. Depuis, il y a eu onze matches victorieux d’affilée et ce titre en 2015 que les Américaines défen-dront, ce dimanche, face aux Pays-Bas ou à la Suède.

Xavier BREUIL

Au stade de Lyon, les États-Unis battent l’Angleterre 2-1 (2-1). 53 512 spectateurs.Buts pour les États-Unis : Press (10e). Morgan (31e) Pour l’Angle-terre : White (19e).Avertissement : Bright (40e), Parris (90e + 6) pour l’Angle-terre, Horran (46e) pour les États-Unis.Expulsion : Bright (86e).États-Unis : Naeher, Ohara, Sauerbrunn, Dahlkemper, Dunn, Horan, Ertz, Lavelle, Press, Morgan, Heath puis Lloyd (79e).Angleterre : Telford, Bronze, Houghton, Bright, Stokes, Daly puis Stanway (88e), Scott, Walsh, Mead puis Kirby (57e), White, Parris.

FOOTBALL Mondial féminin

Les Américaines domptentles Lionnes et vont en finaleLa maîtrise et l’expérience américaines ont parlé face aux Anglaises qui n’ont pas démérité. Les États-Unis joueront dimanche leur cinquième finale en huit éditions.

Face aux Lionnes anglaises, les Américaines, tenantes du titre, ont imposé leur rythme dès les premières minutes de cette première demi-finale à Ly-on, à l’image de ce qu’elles ont montré depuis le début du Mon-dial.

Les Stars and Stripes avaient toujours réussi à rassurer leurs supporters et inscrit un but dans le premier quart d’heure de jeu. Il leur avait fallu 13 minutes contre la Thaïlande, 11 face au Chili, 3 face à la Suède, 7 contre l’Espagne et 5 minutes face à la France en quarts de finale… Face aux Anglaises, ça n’a pas manqué. Les joueuses de Jill El-lis ont patienté jusqu’à la 10e minute pour prendre la tête sur le score. Rose Lavelle, servie par Tobin Heath d’un long bal-lon côté droit, a savamment laissé filer le ballon pour Lind-sey Horan, qui a pu centrer au second poteau. Christen Press

n’ont pas tardé à répliquer, via une reprise du droit d’Ellen White (19e). La future joueuse de Manchester City inscrivait son 6e but en cinq matchs, et mettait la pression à son adver-saire directe Alex Morgan, à égalité de pions. Qui lui répon-dit quasi instantanément. Pas-seuse décisive pour la deuxième fois, Horan s’appliquait à centr-er pour l’attaquante vedette des Stars and Stripes. Morgan, qui avait dit avant-match se « sentir comme à la maison à Lyon » (elle avait fait un bref passage de six mois à l’OL en 2017), s’offrait son 6e but d’une tête au premier poteau et revenait à égalité dans la course avec White. Un poil insolente, celle qui fêtait ses 30 ans ce 2 juillet fit mime de siroter un thé en guise de célébration. Alex Mor-gan n’aura fait qu’une gorgée des Anglaises…

Marion SAIVE

n’avait plus qu’à ajuster sa tête.Averties, les Anglaises, qui

avaient fait preuve d’autant de rapidité et de réalisme dans ce Mondial (elles ont ouvert le score quatre fois sur cinq dans le premier quart d’heure de jeu),

Alex Morgan savoure. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

Le quart d’heure américain vireau « tea-time » pour Morgan ■Les tops

On a connu pire manière de célébrer un anniversaire. Alex Morgan a en effet soufflé ses trente bougies en inscrivant le deuxième but de son équipe. Moins en vue depuis deux matches, elle a retrouvé du gaz. La capitaine américaine, qui n’avait plus scoré depuis son quintuplé contre la Thaïlande (13-0), est devenue la meilleure buteuse de la compétition (six réalisations) à égalité avec l’Anglaise Ellen White. Car l’attaquante des Three Lionesses a elle aussi trouvé le chemin des filets. Avec un vrai but d’avant-centre en surgissant au milieu de la charnière US à laquelle elle a fait des misères. Elle fut tout près d’un doublé sans un hors-jeu de quelques centimètres. Elle a ensuite man-qué une grosse occasion et obtenu un penalty. Mention du reste à la décriée gardienne Naeher qui l’a arrêté.

■Les flopsElle voulait tellement bien faire dans un stade qu’elle fréquente pour les grands rendez-vous avec l’OL. Un peu trop de pression peut-être. Car Lucy Bronze a connu une rencontre compliquée, notamment durant les premières minutes. Elle a ainsi totalement oublié de défen-dre sur le premier but américain, délaissant Press qui est arrivée dans son dos pour ouvrir le score. Sa future coéquipière Nikita Parris était également très attendue. Mais elle n’est pas parvenue à créer beau-coup de différences sur son aile droite. Elle n’a pas réussi à faire parler sa vitesse. Dans les buts anglais, Carly Telford a remplacé l’habituelle titulaire Karen Bardsley. Impuissante sur les buts des États-Unis, elle a par ailleurs connu de grosses difficultés dans ses relances au pied. Enfin, Houghton a manqué la balle de match sur penalty.

Pierrick LE PEZENNEC

L’Anglaise Ellen White, en vain…

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31SPORTS FRANCE MONDEMercredi 3 juillet 2019

SAO31 - V3

EN BREFANGLETERREOL : Tanguy Ndombele transféré à TottenhamLe milieu de terrain interna-tional français de Lyon Tan-guy Ndombele a été transféré au club anglais de Tottenham pour 60 millions d’euros et un maximum de 10 millions de bonus, a annoncé l’OL mardi . Âgé de 22 ans , Ndombele, qui a signé un contrat de cinq ans avec le club londonien finaliste de la dernière Ligue des champi-

o n s , é t a i t a r r i v é à l’Olympique lyonnais en 2017 en provenance d’Amiens pourdix millions d’euros.

LIGUE 1Kevin N’Doram arriveen prêt à MetzLe milieu défensif interna-tional espoir de Monaco, Kévin N’Doram (23 ans), est prêté une saison au FC Metz jusqu’au 30 juin 2020, a an-noncé mardi le club mosellan sur son site officiel.

CANle Ghana et le Mali premiers, choc Nigeria-Cameroun en 8es Le Ghana et le Mali ont assuré mardi la première place de leur groupe respectif, réus-sissant là où le Cameroun a échoué. Sanction immédiate: l e s t e n a n t s d u t i t r e , deuxièmes, affronteront le redoutable Nigeria dans le choc des 8es de la CAN.

mais il a rappelé que sa position préférée était celle de « milieu gauche dans un milieu à trois ».

C’est aussi le poste de Blaise Matuidi, parti il y a deux ans à la Juventus, justement pour laisser plus d’espace à Rabiot au sein du milieu parisien. « Blaise je le con-nais très bien et on s’entend très bien. J’arrive dans un grand club avec beaucoup de joueurs, y com-pris dans mon rôle. C’est la con-

currence, c’est normal, que ce soit avec Blaise ou un autre », a souri Rabiot.

Sur la fin de son aventure avec le PSG, qui l’a écarté du groupe professionnel à partir du mois de décembre dernier, Rabiot a dé-menti toute nouvelle proposition de contrat par Leonardo et a évo-qué « six mois compliqués, très compliqués même sur les plans sportif et personnel ».

Adrien Rabiot (au centre) était maintenu à l’écart du groupe parisien depuis décembre dernier. Photo Progrès/Yves FLAMMIN

« I l y avait eu des contacts auparavant avec la Juve,

mais c’était une autre période, une autre situation. Aujourd’hui, c’était le bon moment », a expli-qué le milieu de terrain français au début de sa conférence de presse ce mardi, après un timide « buongiorno a tutti » en version originale.

« Gigi (Buffon) m’a beaucoup parlé de la Juve »

Alors que son contrat avec le PSG a expiré dimanche, Rabiot s’est engagé libre lundi avec la Juventus qui, selon les médias sportifs italiens, devrait lui verser une prime à la signature de 10 millions d’euros et un salaire évalué à sept millions annuels.

Vêtu du costume gris de son nouveau club, Rabiot a ensuite expliqué que Gianluigi Buffon, côtoyé la saison dernière au PSG, avait eu une influence directe sur son arrivée à la Juve, qualifiée de « très grand club, très pres-tigieux ».

« La saison passée, j’ai beau-coup parlé avec Gigi. Il m’a don-né beaucoup de conseils et m’a beaucoup parlé de la Juve. Il con-naît très bien ce club et c’était la meilleure personne à qui de-mander conseil. Et son avis a beaucoup compté pour moi », a-t-il assuré.

Les deux hommes pourraient d’ailleurs se retrouver cette saison à la Juve, puisque Buffon semble proche d’un retour à Turin, à en croire la presse sportive italienne.

« Six mois compliqués »A la Juve et sous les ordres de

Maurizio Sarri, Rabiot, qui garde-ra son N.25, a assuré qu’il serait « disponible » et prêt à s’adapter,

FOOTBALL Italie

Rabiot passe « un cran au-dessus » à la JuventusAdrien Rabiot a expliqué mardi les raisons de son arrivée à Turin et est rev-enu sur ses six derniers mois « très compliqués » dans le club de la capitale.

Le club parisien a annoncé mar-di le recrutement du milieu es-pagnol Pablo Sarabia, en prove-nance du Séville FC, pour cinq saisons, en attendant les rebond-issements du feuilleton Neymar.Formé au Real Madrid, Sarabia vient davantage dans la peau d’un joker de luxe que d’un titu-laire en puissance. Le montant du transfert n’a pas été commu-niqué. Selon la presse, le PSG a déboursé une somme comprise entre 18 et 20 millions d’euros.Milieu offensif de petit gabarit (1,78 m), à la fois créatif et finisseur, Sarabia reste sur la saison la plus aboutie de sa carrière, avec 13 passes décisives et 13 buts en Liga.

Pablo Sarabia arrive du Séville FC. Photo AFP/Cristina QUICLER

Pablo Sarabia, première recrue du Paris Saint-Germain

FOOTBALL Mondial Féminin

Pays-Bas-Suède, le dueldes outsiders

Ce n’était donc pas un accident, ce titre de championne d’Eu-

rope remporté à domicile en 2017 par les Pays-Bas. Avant cela, le football féminin hollandais se ré-sumait à une seule participation au mondial 2015 et une élimination en 8e par le Japon. Les Néerlanda-ises sont en train de rattraper le temps perdu à la vitesse de la lu-mière et se retrouvent non seulement dans le dernier carré, mais aussi avec un billet en poche, offert aux trois meilleures équipes européennes du Mondial, pour les JO de Tokyo de 2020.

Et pourtant, on fait la fine bouche du côté de la presse hollan-daise. Malgré un parcours sans faute, l’équipe est critiquée sur la qualité de son jeu. La Lyonnaise Shanice Van de Sanden, notam-ment, n’est pas épargnée. « Au pays, on nous voyait déjà champi-onnes du monde avant de com-mencer et cela a pu mettre un peu de pression. Mais cela prouve que nous sommes prises au sérieux. Quant à Shanice, elle est une joueuse très importante pour no-tre collectif, même si elle a un peu baissé » tempère la sélectionneuse Sarina Wiegman. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, le onze de départ n’a quasiment pas bougé depuis deux ans. Même la star Lieke Martens, blessée à l’orteil, devrait être opération-nelle. L’autre atout offensif des Oranje sera l’imprévisible Viviane

Miedema, auteure de trois buts depuis le début de la compétition.

« On va profiter d’une ambiance extraordinaire »

La Suède n’a raté aucune des hu-it éditions de la Coupe du Monde, dont elle a déjà atteint trois fois le dernier carré. Mais sa présence à ce stade de la compétition est assez inattendue. Son seul accroc aura été une défaite face aux États-Unis en phase de groupe, avant de dom-iner tour à tour deux nations du gotha mondial, le Canada et sur-tout l’Allemagne. Il se dégage com-me une force tranquille de cette équipe sans stars, depuis la re-traite, à l’issue des qualifications pour le Mondial, de la légendaire Lotta Schelin. Même l’élimination en quart de l’Euro contre les Pays-Bas (3-1) appartient au passé : « On a beaucoup travaillé depuis. On a emmagasiné beaucoup de confiance. On a toujours pensé que l’on pouvait aller loin », expli-que son sélectionneur Peter Ger-hardsson qui devra en revanche se passer de son attaquante Fridolina Rolfo (deux cartons jaunes) dans son onze type.

La rencontre s’annonce ultra-in-décise. Il n’y a que dans les tribunes que le sort semble déjà scellé. Après la déferlante américaine, on attend une vague orange très spec-taculaire. « Nous avons beaucoup de chance. Nous avons reçu tant d’énergie contre l’Italie », admet la capitaine néerlandaise Sari Van Veenendaal. « Ce n’est pas négatif d’avoir beaucoup de supporters, même si c’est contre soi, réagit le coach suédois, ce n’est pas un pub-lic hostile. On va profiter d’une ambiance extraordinaire ».

Xavier BREUIL

Les joueuses des Pays-Bas préparent leur demi-finale face à la Suède sur la pelouse de Décines. Photo AFP/FRANCK FIFE

Entre les Pays-Bas qui ne cessent de monter en puis-sance, et la Suède qui est habituée au dernier carré, ce duel assez inattendu s’annonce très indécis, ce soir (21 heures) à Décines.

Pays-Bas : Van Veenendaal - Van Lunteren, Van der Gragt, Bloodworth, Van Dongen - Groenen, Van de Donk, Spitse - Van de Sanden, Miedema, Martens.Suède : Lindahl - Glas, Fischer, Sembrant, Eriksson - Rubensson, Asllani, Seger - Jakobsson, Blackstenius, Jano-gy.

LES ÉQUIPES PROBABLES

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32 LOISIRS FRANCE MONDE Mercredi 3 juillet 2019

SAO32 - V1

LOIS

IRS

I l faut fermer très fort lesyeux et ouvrir grand les

oreilles. Il faut imaginer unmonde dans lequel les Beat-les n’existeraient plus. Oui,c’est un peu dur à avaler,mais si l’on fait un petit ef-fort pour croire en cette am-nésie collective, alors on se-ra enchanté par le scénarioimprobable du nouveau filmde Danny Boyle, qui s’y con-naît en histoires rock’n’roll.

Des Beatles fantômesLe réalisateur de Trains-

potting redouble d’une belleénergie avec Yesterday, filmplutôt dans la veine de sonSlumdog Millionaire, entresuccess-story et comédied’hommage, assurant lespectacle dans un bouillon-nement créatif jusqu’à sonfinal dansant. Entre Jamal,l’Indien malchanceux quidevint milliardaire, et Jack,l’Anglais qui voulait réussirsa vie de chanteur, c’est unemême vie rêvée qui se joue.

Danny Boyle fait des Beat-les des fantômes, et de sonhéros le seul à avoir gardé lesouvenir des quatre garçonsde Liverpool et de leurschansons. Jack se réveilled’un accident de bus, maissans les Beatles. Ça a un

petit air de déjà-vu, au moinsdans le cinéma français,puisque c’était l’histoire deJean-Philippe de LaurentTuel, dans lequel Fabrice Lu-chini se réveillait d’un comadans un monde dans lequelJohnny Halliday (joué parlui-même) n’existait pas.

Il n’y a pas de Beatles dansYesterday, juste leurs chan-sons, À l’heure de la presquecacophonie ambiante desbiopics musicaux consacrés

aux icônes, cette fiction fan-tastique remet avec bonheurune pièce dans le juke-box,tout en gonflant un revivalqui fleure bon la nostalgie.C’est la boîte à hits, qui plu-tôt que reconstruire un grou-pe mythique, fait écouter seschansons. Himesh Patel faitça bien, reprendre les stan-dards des Beatles à sa ma-nière, et ça épate même lenouveau héros de la brit popEd Sheeran (dans son pro-

pre rôle). Voilà pour la fa-ce A. Face B, le scénaristeRichard Curtis a glissé eninterlude à la musique unesitcom fleur bleue, au ro-mantisme un peu neuneu,qui fait un rien fausse note.On sait bien que tout ce donton a besoin, c’est d’amour,mais all we need is… TheBeatles.

Nathalie CHIFFLET

Durée : 1 h 57.

Himesh Patel avec Ed Sheeran. Photo Jonathan PRIME

COMÉDIE « Yesterday » de Danny Boyle

Souvenez-vous des Beatles, quatre garçons dans le chantLe réalisateur de Trains-potting signe une fable musicale sur les chansons des Fab Four de Liverpool. Du rêve.

QUESTIONS À

« Les Beatles ont apporté plus de changement à la société que les punks »Quel est votre premier souvenir avec les Beatles ?« J’ai une sœur jumelle, Maria, et nousavions l’habitude de jouer à être les Beat-les, enfants, parce que c’était ce que nosparents écoutaient à la maison, au débutdes années 60. On entendait des chansonscomme « Please Please me » ou « Love medo. » J’ai encore les deux 45 tours, quidoivent valoir d’ailleurs un sacré paquetde fric aujourd’hui ! Ma sœur, évidem-ment, était amoureuse de Paul McCartney,qu’elle jouait, moi j’étais John Lennon etnotre petite sœur, Bernadette, qui avait 4ans, était Ringo Starr ou George Harri-son. »

Comment étaient-ils perçus à l’époque ?« Ils ont eu des ennuis. Leur attitude en-

vers les religions était choquante. Ils di-saient : « Nous sommes plus populairesque Jésus ». Ils contestaient le système enplace : l’Eglise, l’armée, la guerre parceque nous venions de sortir de la SecondeGuerre mondiale, l’argent. Pour eux, l’amour était plus important que l’argent.Ils ont apporté un plus grand changementà la société que les punks ; pas seulementen Angleterre, mais, je crois, ailleurs dansle monde. Le plus grand changementaprès les Beatles est venu de la révolutionnumérique. C’est extraordinaire, quand ony repense, quand on voit comment çamarche : leurs chansons étaient de vérita-bles chefs-d’œuvre, que nous célébronsdans le film. Les Beatles ont été l’instru-ment de la liberté. »

Propos recueillis par N. C.

Danny Boyle, réalisateur

Photo AFP/Gérard JULIEN

Hier tout le monde connaissait lesBeatles, mais aujourd’hui, seulJack se souvient de leurs chan-sons. Il est sur le point de devenirextrêmement célèbre.

L’HISTOIRE

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33LOISIRS FRANCE MONDEMercredi 3 juillet 2019

SAO33 - V1

Ç a y est, les Avengers ontgagné, Thanos a été dé-fait et l’humanité, après

avoir perdu 50 % de ses habi-tants, est à nouveau au grandcomplet. Ça n’a pas été detout repos (la première sé-quence est d’ailleurs unhommage décalé aux dispa-rus d’Avengers : Endgame),mais le monde est sain etsauf.

Mis à part que les Élémen-taux, monstres d’air, d’eau,de terre et de feu, sèment lechaos en Europe. Hormis ledénommé Mysterio (JakeGyllenhaal), les héros sontaux abonnés absents. Le su-per-flic Nick Fury (SamuelL. Jackson) va donc recruterl’un des seuls Avengers dis-ponibles, Spider-Man (TomHolland). Sauf que ce der-nier entend bien partir envacances en Europe et réus-sir à déclarer son amour à sa

camarade de classe MJ (Zen-daya).

Comme le précédent Spi-der-Man, Homecoming, FarFrom Home mêle comédielycéenne, film d’action et ex-ploration des coulisses desprécédents films Marvel Stu-dios. C’est d’ailleurs le plandurant la première partie dufilm, qui ronronne genti-ment. Comme son héros,heureux de retrouver sa viede héros de quartier.

C’est justement quandl’Araignée accepte ses res-ponsabilités que le film dé-colle. La confrontation avecla force derrière les Élémen-taux est brillante par sesfausses pistes, retranscritescomme autant de plans faus-sés. D’une manière générale,la réalisation de Jon Watts(déjà à l’œuvre sur Homeco-ming) passe un cap, et lesscènes d’actions de Far FromHome gagnent en lisibilité eten ampleur.

Quant à l’interprétation,Tom Holland et Zendaya re-transcrivent toujours aussibien les tiraillements adoles-cents, tandis que Jake Gyl-

lenhaal s’éclate. Devant ouderrière la caméra, Spider-Man : Far From Home va del’avant sans oublier ses fon-damentaux. Une bonne sui-te.

Thibault LIESSI

Durée : 2 h 10.

Spider-Man (Tom Holland) et Mysterio (Jake Gyllenhaal), une alliance pour le meilleur et le pire ? Photo Sony Pictures France

SCIENCE FICTION « Spider-Man : Far From Home » de Jon Watts

Araignée du soir, espoirAprès le pantagruélique «Avengers : Endgame», «Spider-Man : Far From Home» fait le point sur la saga Marvel Studios. Tout en préparant le futur.

L’araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cepen-dant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrièrelui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecœur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

L’HISTOIRE

Au début des années 1980, Liyun et Yaojun forment un couple heureux. Tandis que le régime vient de mettre en place la politique de l’enfant unique, un événement tragique va boulever-ser leur vie. Pendant 40 ans, alors qu’ils tentent de se reconstruire,leur destin va s’entrelacer avec celui de la Chine contemporaine.

L’HISTOIRE

So long, my son commence àpeine, que la mort arrive, par

accident, au bord d’un barrage où des gamins viennent jouer. L’un d’eux se noie. La tragédie est d’autant plus terrible, que le gar-çon est enfant unique, et que les parents ont dû renoncer à avoir unautre enfant.

Dans la Chine des années 80, ilétait interdit d’avoir plusieurs en-fants, dans l’intérêt économique du pays. Cette politique officielle de l’enfant unique n’a pris fin qu’en2015, quand la Chine a pris cons-cience des effets désastreux de cet-te utopie communiste et du désé-quilibre démographique qu’elle induisait. Aujourd’hui, le pays est confronté à une population vieillissante, à la pénurie de jeunes actifs.

L’intime est incontestable. Nulne peut dénier à un individu sa souffrance. En filmant un deuil, admirablement, douloureuse-ment, longuement, Wang Xiaos-

huai échappe à la censure chinoisepour exercer sa critique politique.

Projeté en février à la Berlinale,So long, my son a eu plus de chan-ce que One second de Zhang Yi-mou, déprogrammé au dernier moment, comme d’autres films chinois dans des festivals interna-tionaux, alors que la censure s’est renforcée depuis l’arrivée au pou-voir de Xi Jinping en 2012.

So long, my son suit la vie de soncouple en deuil sur trois décen-nies, des années 1980 aux années 2010, tragiquement marquée par la perte du fils. Se compose une fresque hantée à la construction complexe aux incessantes ellipses et flash-back. Il faut du temps pourcomprendre ce récit puzzle, la chronique diluée dans le temps et l’espace (on va du nord au sud de laChine), mais So long, my son finit bel et bien par apparaître comme un film virtuose. Récompensé par un double prix d’interprétation à laBerlinale cette année pour ses ac-teurs principaux, Yong Mei et Wang Jingchun, inoubliables pa-rents orphelins de leur enfant.

N. C.

Durée : 3 h 05.

Quoi de plus terrible que la perte d’un enfant ?Photo Ad Vitam

DRAME « So long, my son » de Wang Xiaoshuai

Le fils perdu et son fantômeUn drame intime peut être un grand film politique. Un drame aussi terrible, cruel et éprouvant que la mort d’un enfant.

Christian Clavier est en va-cances. Pas bronzé sur le re-tour, darla dirladada, maispoum poum poum, sur la pluscélèbre des îles des Baléares,Ibiza, connue pour sa vienocturne, ses fêtes et sonclubbing. Dans Ibiza, le filmd’Arnaud Lemort, JoeyStarrtient justement une boîte denuit, et il est une ancienneconnaissance de MathildeSeigner, ex-fêtarde qui jouela nouvelle compagne deChristian Clavier.Clavier, bourgeois pépèreavec préjugés sur « la musi-que infecte » qu’est latechno, découvre un autremonde à Ibiza où il va pourfaire plaisir à sa compagneflanquée de ses ados. C’est leprincipe du corps étranger dans un milieu qui n’est pasle sien, le principe des Visi-teurs, pour un effet décalagecomique.

Durée : 1 h 27.

Bourgeois avec des préjugés. Photo Laetitia MONTALEMBERT

COMÉDIEChristian Clavier à Ibiza

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34 LOISIRS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Mercredi 3 juillet 2019

SAO34 - V2

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ThomasSi le début de juillet est pluvieux, le restant du mois sera douteuxlune croissante

Peu de changement

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