matinées & soirées musicales d’arles · 2017. 11. 13. · ce programme s’ouvre sur un...

20
Matinées & Soirées Musicales d’Arles 2017-2018 ©Mihai Criste DOSSIER DE PRESSE

Upload: others

Post on 22-Oct-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Matinées & SoiréesMusicales d’Arles

    2017-2018

    ©M

    ihai

    Cris

    te

    DOSSIER DE PRESSE

  • Matinées & Soirées musicales d’Arles

    saison 2017 - 2018

  • Dimanche 22 octobre à 11 heures

    ORCHESTRE RÉGIONAL AVIGNON-PROVENCE

    Samuel JEAN, directionJuliette HUREL, flûte

    Jacques Ibert : Concerto pour flûte et orchestre Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour flûte et orchestre n° 1, en sol majeurFranz Schubert : Symphonie n° 5 en si bémol majeur

    L’Orchestre Régional Avignon-Provence accompagné de Juliette Hurel, flûtiste soliste de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, inaugue cette nouvelle saison des Matinées & Soirées musicales d’Arles. Ils interprètent un programme exigeant, composé des plus belles pages pour flûte et orchestre de Mozart et Ibert ainsi que le chef-d’œuvre qu’est la Symphonie n° 5 de Schubert.

    “Juliette Hurel dévore la musique avec une énergie et une bonne humeur communicatives. Jamais, avec elle, on ne sent la moindre difficulté dans des œuvres parfois redoutables et des répertoires souvent très éloignés.”

    Le Monde

    Fondé à la fin du XVIIIe siècle, l’Orchestre Régional Avignon-Provence appartient à ces orchestres qui, depuis longtemps, structurent la vie musicale française. Fort de ses deux cents ans d’existence, il est une vitrine culturelle incontournable de la ville d’Avignon, aussi bien que de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sous l’impulsion de Philippe Grison, son directeur, et de Samuel Jean, son premier chef invité, l’orchestre rayonne désormais sur son territoire, aussi bien qu’à l’international.

    Premier prix de flûte au CNSM de Paris et lauréate de nombreux concours internationaux, Juliette Hurel se produit désormais dans de prestigieux festivals avec des grandes formations orchestrales comme le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra ou l’Orchestre Métropolitain de Montréal. Parmi ses enregistrements, les Quatuors pour flûte de Mozart interprétés avec le Quatuor Voce ont reçu beaucoup d’éloges de la critique. Depuis 1998, Juliette Hurel occupe le poste de flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam.

    Ce programme s’ouvre sur un concerto de Jacques Ibert, dédié au grand flûtiste français Marcel Moyse. Composé en 1932-1933, il unit avec tact l’élégie fauréenne et certaines harmonies impressionnistes. Le second morceau fait appel à tout le talent de Juliette Hurel. En effet, dans son Concerto pour flûte et orchestre en sol majeur, Mozart s’adresse à un flûtiste virtuose qui doit non seulement faire preuve d’une grande vélocité mais aussi d’une extraordinaire maîtrise de son souffle pour se lancer dans les traits les plus étourdissants.Achevée en 1816, la Cinquième symphonie de Schubert est considérée comme un véritable chef-d’œuvre, comme en témoignent l’équilibre de l’instrumentation et le jeu habile du contrepoint entre ses diverses parties.

    DR

    DR

  • Dimanche 26 novembre

    QUATUOR DIOTIMA

    Yun-Peng Zhao, violonConstance Ronzatti, violon

    Franck Chevalier, alto Pierre Morlet, violoncelle

    Intégrale des quatuors de Béla Bartók

    JOURNÉE QUATUOR

    Quatuor n° 1, opus 7, Sz. 40 Quatuor n° 3, Sz. 85

    Quatuor n° 5, Sz. 102

    Quatuor n° 2, opus 17, Sz. 67Quatuor n° 4, Sz. 91

    Quatuor n° 6, Sz. 114

    à 11 heures à 15 heures

    © Verena Chen

    Fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et de Lyon, le Quatuor Diotima est aujourd’hui l’une des formations les plus demandées au monde. Son nom illustre la double identité musicale du quatuor : Diotima est à la fois une référence au romantisme allemand – Friederich Hölderlin nomme ainsi l’amour de sa vie dans son roman Hyperion – et un engagement en faveur de la musique de notre temps, en évoquant la pièce de Luigi Nono, Fragmente-Stille, an Diotima (1980).

    Le Quatuor Diotima commande en effet régulièrement de nouvelles pièces à d’éminents compositeurs, sans pour autant négliger le répertoire classique du quatuor à cordes, portant une attention particulière aux derniers quatuors de Beethoven, à la musique française et au répertoire du début du XXe siècle.

    Ces deux concerts sont une véritable performance pour le Quatuor Diotima qui restitue avec une profonde maîtrise ces six œuvres d’une grande intensité poétique.

    Vendredi 25 novembre à 18 h 30 : Conférence en entrée libre sur les quatuors de Bartók

    “Les six quatuors de Bartók représentent non seulement un sommet dans le genre du quatuor à cordes mais aussi un panorama extraordinaire de l’évolution politique et artistique de la première moitié du XXe siècle.

    Un sommet du genre par la qualité de ses quatuors, inventant nombre de nouveaux procédés d’écriture (le pizzicato “Bartók”), repensant totalement les dialogues entre les quatre instruments, lui imposant de nouvelles règles ; à maints égards, cette intégrale fait écho à celle de l’autre géant de l’histoire du quatuor à cordes, Ludwig van Beethoven.

    Panorama artistique car chacun des quatuors représente un moment de l’histoire de la musique, en pleine ébullition à cette époque : le premier évoque le monde post-romantique germanique ; le deuxième la seconde école de Vienne - Schœnberg en particulier – ; le troisième le refus du modèle allemand et la découverte de Debussy ; les quatrième et cinquième, avec leurs formes en arches, la volonté de Bartók d’affirmer son propre style ; enfin le sixième, sublime chant de désespoir et d’exil à la mémoire de sa mère, mais aussi en forme d’adieu à l’Europe, composé juste avant son émigration pour une nouvelle vie aux États-Unis.[...]”

    Franck Chevalier

  • Dimanche 10 décembre à 11 heures

    TRIO MEDICIVera Lopatina, violon

    Adrien Bellom, violoncelle Olga Kirpicheva, piano

    Sylvie GAZEAU, violon

    Gustav Mahler : Quatuor pour piano et cordes en la mineurSergueï Rachmaninov :Trio élégiaque n° 1 pour piano, violon et violoncelle

    Gabriel Fauré : Quatuor n° 1 pour piano et cordes en ut mineur, opus 15Franz Schubert : Notturno pour piano, violon et violoncelle, opus 148, D. 897

    Grande violoniste, Sylvie Gazeau accompagne le jeune et talentueux Trio Medici pour un programme autour de compositions de la fin du XIXe siècle, réunissant Mahler, Fauré, Rachmaninov et Schubert.

    Premier violon du Melos Ensemble de Londres, violon solo de l’Ensemble Intercontemporain, Sylvie Gazeau est l’invitée régulière de grands festivals et de diverses académies d’été. Depuis 1985, elle est professeur de violon au CNSM de Paris. Elle est également directeur artistique du concours de violon Vatelot-Rampal.

    Fondé en 2013 au CNSM de Paris, le Trio Medici reçoit dès 2014 le Grand prix de l’Académie Ravel. Leur carrière internationale est lancée lorsqu’ils se voient attribuer le 2e prix du Concours International de Musique de Chambre de Melbourne en 2015. Ils se produisent désormais dans les plus grandes salles et festivals.

    Le nom de Mahler est si rattaché au genre de la symphonie et du lied, que l’on ignore souvent qu’il se consacra intensément à la musique de chambre durant ses années d’études. Des nombreuses tentatives dans ce domaine, il ne reste qu’un quatuor à cordes, composé entre 1876 et 1878, et dont seul le premier mouvement est achevé.

    Écrit en 1892 à Moscou, Trio élégiaque n° 1 de Rachmaninov est formé d’un seul mouvement de forme sonate. Dans cette œuvre de jeunesse, c’est le piano qui présente le thème élégiaque, et qui semble monopoliser le discours. Cependant, on retrouve déjà dans cette partition la recherche vocale que le compositeur prête au violon et surtout, au violoncelle.

    Fauré compose ce Premier Quatuor avec piano en grande partie en 1872, mais deux années s’écoulent ensuite pour en voir l’achèvement. Mécontent de son final, le musicien le réécrit entièrement. L’œuvre a frappé dès sa création par la beauté des thèmes et par la souple fermeté du style : elle est demeurée très en faveur aujourd’hui encore.

    L’œuvre couramment désignée comme Notturno pour piano, violon et violoncelle de Schubert porte en réalité un titre apocryphe. Il s’agit d’un mouvement de trio dont on situe la date de composition en 1827. Il est construit comme une fantaisie, en une écriture qui est presque celle d’un duo : les deux instruments à cordes sont opposés au piano.

    DR DR

  • Dimanche 28 janvier à 11 heures

    Octuor de Schubert

    Pierre FOUCHENNERET, violonSchuichi OKADA, violon

    Marc DESMONS, altoAdrien BELLOM, violoncelle

    Yann DUBOST, contrebasseDavid GUERRIER, cor

    Julien HARDY, bassonNicolas BALDEYROU, clarinette

    Richard Strauss / Franz Hasenöhrl : Ouverture de Till l’Espiègle, opus 28Raphaël Merlin : Création pour octuor

    Franz Schubert : Octuor pour cordes et vents en fa majeur, opus 166

    À la fois imposant et intimiste, l’octuor est une espèce rare à laquelle peu de compositeurs se sont essayés. Schubert est de ceux-là. Avec une heure de musique, six mouvements comme le Septuor de Beethoven auquel on le compare souvent, l’Octuor pour cordes et vents de Schubert a ouvert la voie à la Grande Symphonie que le maître du lied composera l’année suivante.

    Ce concert exceptionnel est également l’occasion de présenter la création mondiale de l’octuor composé par Raphaël Merlin, chef d’orchestre et violoncelliste du Quatuor Ébène.

    Une complicité hors pair, une virtuosité sans faille et une intense expressivité, telles sont les qualités que possèdent les interprètes réunis pour cette soirée et dont le talent n’est plus à démontrer.

    Très tôt lauréat de concours internationaux, Pierre Fouchenneret fonde en 2013 le Quatuor Strada. Chambriste émérite, sa virtuosité et sa fougue sont reconnues par les grands orchestres français et européens.

    Brillant violonniste de 22 ans, Shuichi Okada est régulièrement l’invité de prestigieux festivals. Membre du Trio Cantor, il a déjà joué – en musique de chambre ou en tant que soliste – à la salle Pleyel, au Konzerthaus de Vienne, au Victoria Hall de Genève...

    Passionné de musique de chambre, Marc Desmons est aussi Premier alto solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France depuis 2010.

    Adrien Bellom joue au sein des quatuors Abbeg et Lachrymae ainsi que du Trio Medici. Il fait partie de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris, dirigée par Jérôme Pernoo.

    Contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France depuis 2011, Yann Dubost partage réguilèrement la scène avec Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Christophe Coin ou Augustin Dumay.

    Cor solo de l’Orchestre National de France puis de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, David Guerrier est aujourd’hui un concertiste de renommée internationale.

    Très tôt soliste à l’Orchestre National de France sous la direction de Kurt Masur, Julien Hardy est actuellement membre de l’ensemble Dissonances de David Grimal et Premier basson solo à l’Orchestre Philarmonique de Radio-France.

    Nicolas Baldeyrou se consacre à une triple carrière de soliste, de professeur, et de musicien d’orchestre au sein de l’Orchestre philharmonique de Radio-France où il est nommé Première clarinette solo en 2011.

    ©V

    ince

    nt C

    atal

    Tabo

    u Ph

    oto

    ©M

    athl

    ide

    Ass

    ier

    DR

    DR

    DR

    DR

    DR

  • Dimanche 18 février à 11 heures

    DAVID GRIMAL, violon

    ANNE GASTINEL, violoncelle

    PHILIPPE CASSARD, piano

    Ludwig van Beethoven : Trio n° 1 en mi bémol majeur, opus 1 n° 1

    Trio n° 4 en si bémol majeur, opus 11Trio n° 5 en ré majeur, Les Esprits, opus 70 n° 1

    Violoniste autant investi dans le répertoire soliste que chambriste, David Grimal se produit sur les plus grandes scènes du monde. Il collabore régulièrement avec, entre autre, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de Chambre d’Europe, les Berliner Symphoniker, l’Orchestre National de Russie, le New Japan Philharmonic et l’English Chamber Orchestra. Depuis dix ans, il est directeur artistique des Dissonances, unique ensemble à explorer le répertoire symphonique sans chef d’orchestre.

    Suite à de brillantes études au CNSM de Paris, Anne Gastinel se perfectionne notamment auprès de Yo-Yo Ma, János Starker et Paul Tortelier. Sa carrière l’emmène désormais dans les plus belles salles d’Europe mais aussi au Japon, en Chine, en Afrique du Sud, au Brésil, en Indonésie, au Canada, aux États-Unis… Depuis près de quinze ans, ses enregistrements sont couronnés des plus hautes distinctions. En 2006, la violoncelliste reçoit la Victoire de la musique dans la catégorie “Soliste de l’année”.

    Considéré par ses pairs, la critique et le public comme l’un des musiciens les plus complets de sa génération, Philippe Cassard se produit sur les scènes les plus prestigieuses, de New-York à Moscou, en passant par Londres, Tokyo, Paris… Il a notamment formé un duo très remarqué avec la soprano Natalie Dessay. Au sein d’une discographie de plus de trentre titres, ses enregistrements consacrés à Schubert ont été salués dans le monde entier.

    “David Grimal a un formidable appétit de musique, de maîtrise intellectuelle et artistique des répertoires choisis” Télérama“La violoncelliste Anne Gastinel joue comme elle respire. Avec la même tranquille évidence que d’autres mettent à vivre, à rire ou à aimer.” L’Express“Élégance impeccable, beauté tonal indéféctible, tout est réuni pour une performance d’une sophistication exceptionnelle.” BBC Magazine (à propos de Philippe Cassard)

    Le Trio n° 1 en mi bémol majeur est le premier des trois trios de l’opus 1 de Beethoven. Écrits entre 1793 et 1795, ils sont dédiés au prince Karl von Lischnowsky. Du point de vue de la forme, cet opus marque une innovation typiquement beethovénienne : l’introduction du Scherzo entre l’Adagio et le finale, en lieu et place du Menuet, déjà désuet. Il a fait grande sensation lors de sa création chez le prince Lischnowsky, en présence de Haydn.

    Le Trio n° 4 est à l’origine écrit pour piano, clarinette et violoncelle, puis c’est le violon qui vient remplacer l’instrument à vent. Composé en 1798, il est dédié à la comtesse von Thun, protectrice de Beethoven à Vienne. Ce trio porte le surnom de Gassenhauer-Trio, “Gassenhauer” signifiant “rengaine”. En effet, son dernier mouvement est une série de variations sur un thème emprunté à l’opéra de Jospeh Weigl Le Corsaire par amour, thème alors très populaire à Vienne.

    Écrit en 1808, le Trio n° 5 est dédié à la comtesse Marie von Erdödy. Il doit son nom, Geister-Trio (“Trio des Esprits” ou “Trio des fantômes”) au projet inabouti pour une scène de sorcière dans MacBeth dont l’un des mouvement est fortement inspiré. Pour E. T. A. Hoffmann, cette œuvre prouve que “Beethoven porte au fond de son âme l’esprit romantique de la musique” et sait l’exprimer “de façon à la fois hautement géniale et réfléchie”.Selon lui, ce trio “est, en un langage sublime, l’expression d’une joie sereine venue d’un monde inconnu”.

    Trois brillants solistes se réunissent pour un concert d’exception autour des Trios de Beethoven.

    ©B

    enoî

    t Lin

    ero

    ©J-

    B M

    illot

    ©V

    ince

    nt C

    atal

    a

  • Vendredi 23 mars à 11 heures

    Via Crucis de Franz Liszt

    SOLISTES DE LYONBernard TÉTU, direction

    Marie-Josèphe JUDE, piano

    XXXIIIe Semaine Sainte en Arlesdu 23 au 27 mars

    Bernard Tétu est reconnu comme l’un des meilleurs interprètes de la musique française des XIXe et XXe siècles, et de la musique romantique allemande. Parallèlement à sa carrière à la tête des Solistes de Lyon, il a créé la première classe en France destinée à la formation de chefs de chœur professionnels au CNSM de Lyon.

    Réunissant des chanteurs qui concilient leur intérêt pour la musique de chambre vocale et leur activité personnelle de soliste, les Solistes de Lyon peuvent adopter une configuration variable : ensemble de solistes, en chœur de chambre ou en grand chœur symphonique. Cette flexibilité, alliée à la curiosité musicale de Bernard Tétu, permet d’aborder : des œuvres rares de musique française des XIXe et XXe siècles, les grandes pages romantiques, des programmes alliant créations et musiques du répertoire, ainsi que des spectacles musicaux.

    Marie-Josèphe Jude, encouragée par György Cziffra, entre dès l’âge de treize ans au CNSM de Paris. Elle obtient la Victoire de la musique classique “Nouveaux talents” en 1995.

    Elle est invitée régulièrement dans les grands festivals, de Montpellier à Bath, de la Roque-d’Anthéron à Kuhmo, de Bagatelle à Locarno. Elle joue en soliste accompagnée d’orchestres prestigieux tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Nice, Les Siècles, le Brussels Philharmonic Orchestra...

    Elle forme depuis 1997 un duo de piano avec Jean-François Heisser, mais partage également le clavier avec Claire Désert ou Michel Béroff.Elle a enregistré pour Lyrinx l’intégrale pour piano de Brahms, puis Mendelssohn, Jolivet, Clara Schumann, Dutilleux, Ohana...

    Via Crucis présente sans doute une des œuvres les plus originelles et les plus audacieuses de Franz Liszt. L’inspiration musicale est très variée, allant du chant grégorien à la liturgie luthérienne, jusqu’à reprendre quelques thèmes de la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach, formant une composition très œcuménique.

    C’est une fresque musicale sur la vie et la mort, où les grands silences suspensifs sont tour à tour respiration, tension et apaisement. Le Via Crucis de Liszt commence avec l’hymne Vexilla regis où le chœur endosse le rôle d’une foule fervente. Le déroulement est très contrasté, mêlant le choral romantique et l’écriture volontairement archaïque, les passages a cappella et les passages purement instrumentaux extrêmement dramatiques.

    DRDR

    DR

    Robert Schumann : Fantaisiestücke, opus 12Franz Schubert : Coronach, Ständchen, Mirjams Siegesgesang

    Franz Liszt : Qui seminant in lacrimis, Cantantibus organis,Via Crucis

  • Samedi 24 mars à 20 h 30

    Récital avec une présentation de C. P. E. Bach par A.-M. Markovina

    ANA-MARIJA MARKOVINA, piano

    Carl Philipp Emanuel Bach : Fantaisie en fa dièse mineur / Damensonate en la majeur

    Rondo en la mineur / Sonate en do mineur / Fantaisie en ut majeur 12 Variations sur Les Folies d’Espagne / Sonate prussienne en fa majeur

    Rondo en sol majeur / Sonate wurtembergeoise en la mineur

    XXXIIIe Semaine Sainte en Arlesdu 23 au 27 mars

    Pianiste d’origine croate, Ana-Marija Markovina a suivi l’enseignement de grands professeurs comme Vitaly Margulis ou Anatol Ugorski qui lui ont permis de joindre la perfection technique de l’école russe à l’approfondissement et l’analyse textuelle de l’école viennoise. En tant que soliste, Ana-Marija Markovina se produit régulièrement dans les salles les plus pres-tigieuses en Allemagne comme l’étranger.

    Elle a également enregistré l’œuvre intégrale pour piano de Carl Philipp Emanuel Bach en 26 CD. Le coffret, paru en 2014, a suscité un vaste écho national et international, et fut couronné entre autres par le prix de la Deutsche Schallplattenkritik.

    Cinquième enfant de Johann Sebastian Bach et considéré comme le plus raffiné de ses frères musiciens, Carl Philipp Emanuel se révèle très tôt être un virtuose du clavier.

    La composition d’œuvres pour clavier couvre à peu près toute sa carrière : sonates, sonatines, polonaises joyeuses, fantaisies élaborées, menuets, concertos et un grand nombre de pièces sous-titrés à la manière française (portraits musicaux tour à tour tendres, mélancoliques, gracieux, piquants, joyeux ou plaintifs) : La Juliane, La Louise, La Sophie, L’Auguste, L’Ernestine, La Complaisante...

    On est frappé par la qualité de cette musique, avec bien sûr de très nombreux ouvrages d’exception. Carl Philipp Emanuel se souvient occasionnellent de son père et il “annonce” parfois Haydn, mais l’imprévu, le sens de l’improvisation, sont toujours au rendez- vous, sans oublier la maîtrise de l’instrument.

    © Harald Hoffmann

    “Depuis dix ans, l’œuvre de Carl Philipp Emanuel Bach constitue le point de départ et le point de retour de mon travail d’artiste. Sa musique est devenue pour moi une source inépuisable qui me permet d’aborder et de ressentir toutes les musiques. On peut caractériser le génie de Carl Philipp Emanuel Bach de multiforme. Rien ne lui était impossible. Qu’il s’agisse de la forme sonate étendue et sévère, des variations aux facettes multiples, des genres courts tels que menuets, rondos, solfeggios ou bien d’œuvres entièrement libérées de toutes conventions et de toutes contraintes formelles – pensons à ses fantaisies, pour lesquelles, pendant des pages entières il n’a jamais tracé une seule barre de mesure. De même pour les styles : dramatique pour le Sturm et Drang, stricte pour les variations, pré-classique pour les sonates “faciles” : Carl Philipp Emanuel Bach est un cosmos qui brille bien au-delà de son époque.”

    Ana-Marija Markovina

  • Dimanche 25 mars à 11 heures

    ENSEMBLE CORRESPONDANCES

    Sébastien DAUCÉ, direction

    Au sortir des Ténèbres

    Marc-Antoine Charpentier : Leçons de Ténèbres, Stabat Mater...Bonifazio Graziani : Repons de la semaine Sainte, Magnificat

    Alessandro Melani : Miserere, Litanies à la ViergeGiacomo Carissimi : Christus factus est

    XXXIIIe Semaine Sainte en Arlesdu 23 au 27 mars

    Fondé à Lyon en 2009, l’ensemble Correspondances réunit sous la direction de Sébastien Daucé une troupe de chanteurs et instrumentistes spécialistes de la musique du Grand Siècle. En quelques années d’existence, il est devenu une référence dans le répertoire français sacré du XVIIe siècle.

    L’attachement de l’ensemble autant à faire revivre des compositeurs à la renommée déjà confirmée qu’à revivifier l’image de musiciens peu connus aujourd’hui mais joués et plébiscités en leur temps a donné naissance à huit disques salués par la critique : Chocs de Classica, ffff de Télérama, Diapasons d’Or...

    Ce concert reconstruit une liturgie imaginaire, des Matines aux Laudes (l’Office des Ténèbres) et au lever du jour, symbolisant le chemin de la Passion à la résurrection.

    Précurseur en matière de style, de formes et d’harmonie, Charpentier regagne Paris à la fin des années 1660, imprégné de milles richesses collectées en Italie durant cinq années, au gré de concerts, de rencontres et de discussions. En perpétuelle recherche, Charpentier a ainsi apporté dans cette France du XVIIe siècle un souffle nouveau et une inventivité passionnante.

    La première Leçon de Ténèbres de Charpentier répond aux musiques de ses maîtres romains : un Repons et un Magnificat que Bonifacio Graziani compose l’année où Charpentier arrive justement à Rome. Charpentier a très certainement entendu ces pièces à Saint-Louis des Français où Graziani était Maître de chapelle. Le programme se termine par Carissimi, le maître de Charpentier pendant son séjour romain.

    Organiste, claveciniste, Sébastien Daucé est animé par le désir de faire revivre un répertoire foisonnant et peu connu, celui de la musique sacrée et profane du XVIIe siècle français.Enseignant au Pôle Supérieur de Paris, Sébastien Daucé s’adonne également à la recherche. Il a ainsi publié, en collaboration avec William Christie, trois opéras de Marc-Antoine Charpentier.

    DR DR

  • Mardi 27 mars à 20 h 30

    Passio d’Arvo Pärt

    VOX CLAMANTIS

    Jaan-Eik TULVE, direction

    Arvo Pärt : Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem

    XXXIIIe Semaine Sainte en Arlesdu 23 au 27 mars

    Composée en 1982, la Passio d’Arvo Pärt est basée sur la Passion du Christ selon l’Évangile de Jean. Elle est formée d’un mouvement unique, divisé, tout comme le texte, en quatre sections. Dans cette œuvre, c’est un baryton qui incarne Jésus, ce qui est assez rare, ce dernier étant plus communément représenté par une voix de basse, comme chez Bach par exemple. Pilate est incarné par un ténor et les quatre Évangélistes le sont par un quatuor vocal (soprano-alto-ténor-basse). Un petit ensemble musical composé d’un hautbois, un violon, un violoncelle, un basson et un orgue accompagne les chanteurs.

    L’ensemble Vox Clamantis, créé en 1996, regroupe des musiciens très divers – chanteurs, compositeurs, instrumentistes, chefs de chœur et d’orchestre – unis par leur intérêt pour le chant grégorien. Outre ce registre, considéré comme la base de toute la musique savante européenne, cet ensemble explore la polyphonie médiévale et la musique contemporaine. De nombreux compositeurs estoniens, parmi lesquels Arvo Pärt, Erkki-Sven Tüür et Helena Tulve ont écrit des pièces pour Vox Clamantis. En 2017, Vox Clamantis et Jaan-Eik Tulve ont reçu le Prix national de la culture en Estonie.

    Jaan-Eik Tulve est né à Tallinn. Après avoir obtenu en 1991 le diplôme de chef de chœur au Conservatoire de Tallinn, il a étudié la direction de chœur grégorien au CNSM de Paris, où il a terminé la classe de perfectionnement en 1995. Jaan-Eik Tulve a dirigé le Chœur grégorien de Paris en de nombreuses occasions ou pour des enregistrements dont plusieurs ont reçu des distinctions variées.

    L’alliance entre Vox Clamantis et Arvo Pärt remonte à 1999, lorsque l’ensemble interpréta son œuvre pour orgue Annum per annum en l’associant à un chant grégorien.

    Depuis lors, le contact entre l’ensemble et la musique d’Arvo Pärt s’est approfondi et leur relation tout d’abord professionnelle, s’est muée en amitié.

    Créateur d’une musique épurée, minimaliste et d’inspiration profondément religieuse, Arvo Pärt a composé des œuvres jouées dans le monde entier. Inspiré par le chant grégorien et la polyphonie ancienne, le compositeur estonien a développé son propre style appelé “tintinnabuli”(“petites cloches” en latin). Son écriture s’inspire donc du son de la clochette, qu’il traduit par l’articulation dans le jeu d’un instrument - quel qu’il soit - entre trois notes principales, celle de l’accord parfait d’une gamme.

    DR ©Bart Babinski

  • Dimanche 22 avril à 11 heures

    QUATUOR CAMBINI-PARIS

    Julien Chauvin, violonKarine Crocquenoy, violon

    Pierre-Éric Nimylowycz, altoAtsushi Sakaï, violoncelle

    Charles Gounod : Quatuor en sol mineurLudwig van Beethoven : Quatuor n° 4 en ut mineur, opus 18 n° 4

    Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

    Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le quatuor joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

    Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classiques et romantiques.

    Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés et ses enregistrements discographiques ont été unanimement salués par la critique.

    En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Christophe Coin ou Alain Planès...

    Ce programme s’ouvre sur le Quatuor en sol mineur de Gounod. Probablement composé entre 1891 et 1892, il a été découvert lors d’une vente publique de manuscrits du musicien en 1993.

    Si la fibre mélodique du compositeur d’opéra est encore sensible dans les quatuors précédents, Charles Gounod semble ici vouloir l’éradiquer. On y sent en effet une volonté de radicaliser l’écriture confinant parfois à la sèche abstraction. Le modèle beethovenien règne despotiquement dans ces pages.

    Echo à l’œuvre de Gounod, c’est un quatuor de Beethoven qui vient compléter ce programme. Dernier composé des six quatuors formant l’opus 18, il est considéré comme le plus abouti. Écrit en 1801, et probablement d’un seul jet, il est dédié au prince Lokowitz.

    Son style, ses conventions de forme font imaginer que Beethoven y a fait usage d’un matériel ancien, provenant peut-être de la période de Bonn. Sans aller jusqu’au tragique, ce quatuor possède un caractère grave qui l’a fait placer par le compositeur en quatrième position lors de l’édition du recueil. Il n’est pas sans annoncer le Quatuor n° 6 “Malinconia” qui achève la série.

    À sa création, l’opus 18 a été reçu avec tant d’enthousiasme, par le public et par la critique, que Beethoven s’en est exaspéré au point de déclamer crûment : “C’est de l’ordure, c’est juste bon pour ce cochon de public !”

    ©Franck Juery

  • Dimanche 3 juin à 11 heures

    Carte blanche à MICHEL BÉROFF

    autour de DEBUSSY

    Très actif en tant que soliste lors de récitals dans le monde entier, Michel Béroff pratique la musique de chambre avec de nombreux complices tels que Augustin Dumay, Pierre Amoyal, Barbara Hendricks, Martha Argerich ou Marie-Josèphe Jude.

    Ses disques ont reçu à cinq reprises la récompense de Grand prix du Disque. Après une série de récitals de l’œuvre pour piano de Claude Debussy à Paris et au Japon, Michel Béroff travaille comme rédacteur en chef pour Wiener Urtext dans le cadre de l’édition de la musique pour piano de Debussy, en 1998. Il enseigne le piano depuis 1989 au CNSM de Paris.

    CONCERT DE CLÔTURE

    “Debussy a toujours fait partie de mon univers musical, et son langage m’est devenu tellement familier que la question de savoir pourquoi je me sens proche de lui ne se pose même pas pour moi. Bien sûr, j’ai depuis toujous été très attiré par les peintres, les poètres et les écrivains qui ont alimenté son imaginaire musical, bouleversé par un raffinement et une sensualité harmoniques sans précédents, fasciné par une recherche rythmique toujours plus complexe, et émerveillé par la précision de sa notation musicale ; mais le mytère de son génie reste entier !”

    Michel Béroff

    Grand amoureux de Debussy, Michel Béroff a donné en 1997 l’intégrale de son œuvre pour piano en cinq concerts, à Paris et au Japon. Il a également travaillé comme rédacteur en chef pour Wiener Urtext dans le cadre de l’édition de la musique pour piano de Debussy, l’année suivante.

    Le piano occupe une place centrale dans la création debussyste. Debussy s’inscrit tout naturellement dans lignée des grands pianistes compositeurs : Mozart, Beethoven, Schumann, Chopin et Liszt. Mais, seul parmi ses pairs, il a affirmé sa personnalité créatrice au piano beaucoup plus tard que dans les autres domaines de composition. Tant par la qualité que par la quantité, son œuvre pianistique est essentiellement de maturité.

    Debussy, premier compositeur d’Occident à composer avec des sons plutôt qu’avec des notes, réalise le plus complètement et le plus parfaitement son rêve à l’aide de l’instrument qu’il pratique lui-même en virtuose : le piano. Debussy ne va nulle part plus loin dans la nouveauté ou la profondeur personnelle que dans sa production pianistique.

    C’est là qu’il a pu le mieux, le tout premier, mettre fin à trois siècles d’harmonie fonctionnelle, écrivant une musique d’une logique par-faitement atonale, même si le matériau employé est souvent tonal. C’est là aussi qu’il a pu le mieux libérer la phrase mélodique de la tyrannie de la barre de mesure, mettre fin à la périodisation symétrique des classique, introduire dans la musique une variété infinie de structures rythmiques, généraliser l’emploi de toute une gamme de valeurs irrationnelles, bref, rattraper à lui seul les siècles de retard qu’avait pris l’élément rythme dans la musique occidentale. ©Nadar

    ©Thierry Cohen

  • Jazz in Arlesdu 16 au 26 mai 2018

    Nous vous invitons à vivre, dix jours durant, au rythme du jazz. La 23e édition du festival Jazz in Arles tiendra encore, cette année, toutes ses promesses : avec une programmation ouverte et éclec-tique, à l’image du jazz. Tout au long de la semaine, nous vous proposerons de belles surprises, avec des concerts gratuits et des concerts en soirée où nous aurons le plaisir d’accueillir de jeunes musiciens prometteurs ainsi que des artistes confirmés prestigieux. A tous les amoureux du jazz, rendez-vous à partir du 16 mai.

    Nathalie BASSON & Jean-Paul RICARD

    - Programme détaillé disponible en janvier 2018 -

    Parmi les artistes qui ont marqué les dernières éditions :

    Thomas Enhco Trio, Susanne Abbuelh... en 2013,Carla Bley, Louis Sclavis, Andy Sheppard... en 2014,

    Barre Phillips, Riccardo Del Fra... en 2015.Géraline Laurent, Michel Portal, Emile Parisien... en 2016

    Airelle Besson, Avishai Cohen... en 2017

  • L’École du Mélomanesaison 2017 - 2018

  • L’École du Mélomane

    Sensibilisation à la musique vivante Écoles maternelles et élémentaires

    “La création artistique et l’accès à l’art sont aujourd’hui reconnus comme étant une dimension nécessaire et incontournable de la formation des jeunes. Avec l’École du Mélomane, à côté de la formation et des pratiques artistiques, l’association du Méjan et le conservatoire du pays d’Arles proposent à chaque enfant l’opportunité de se fami-liariser avec la musique vivante.

    L’apprentissage des codes d’une représentation, la découverte des répertoires dans leur plus grande diversité, la rencontre des artistes sont les ingrédients du succès considérable réservé par les élèves et les enseignants des écoles de notre territoire aux programmations de l’École du Mélomane.”

    Hervé Chérubini Maire de Saint-Rémy-de-Provence, président de la CC Vallée des Baux Alpilles

    Dominique Teixier Président du Smigpemac et vice-président d’ACCM

    Depuis 2011, le conservatoire de musique du Pays d’Arles et l’association du Méjan se sont associés pour proposer une programmation spécialement dédiée aux écoles maternelles et primaires de la Communauté d’Agglomérations Arles Crau Camargue Montagnette. Entre 6 et 10 concerts sont organisés par saison, auxquels assistent plus de 2000 enfants. Ces concerts ont lieu à Arles mais aussi dans d’autres communes de l’ACCM, favorisant ainsi la décentralisation et sensibilisant un large public à la musique classique.

  • réseaux partenaires

    La Belle Saison - Concert Halls

    Association Jazzé Croisé

  • Créé en 2013 à l’initiative du Théâtre des Bouffes du Nord, La Belle Saison œuvre en réseau et fédère les théâtres et les salles de concerts qui par leur qualité acoustique, leur jauge adaptée et leur environnement servent la musique de chambre dans les meilleures conditions.

    Le Label regroupe aujourd’hui près de vingt lieux singuliers, en France et à l’étranger (Londres, Padoue, Bruxelles-Waterloo). Il est le théâtre d’une centaine de concerts sur la saison accompagnés de programmes éducatifs sur les territoires et de deux créations mondiales.

    Salles du réseau La Belle Saison :

    Paris, Théâtre des Bouffes du Nord - Coulommiers, Théâtre à l’italienne – Cherbourg-Octeville, Le Trident Scène nationale – Arles, Le Méjan – Tandem Douai, Salle des concerts du Théâtre d’Arras - Béziers, SortieOuest (Eglise Saint-Félix et Théâtre de Pézenas) – Espalion, Saison du vieux Palais (Grange de Floyrac et Théâtre d’Aurillac) - Château d’Hardelot, Théâtre élisabéthain - Saint-Dizier, Théâtre à l’italienne - Compiègne, Théâtre Impérial – Saint-Omer, Salle de concerts – Sceaux, Saison musicale d’été (Orangerie) - Gerberoy, Collégiale – Festival Berlioz, Abbaye de Marnans – Gradignan, Théâtre des Quatre Saisons - Bruxelles-Waterloo, Chapelle Musicale Reine Elisabeth - Londres, Kings Place – Padoue, Auditorium et Sala dei Giganti

    La Belle Saison - Concert Halls

  • Jazz in Arles est membre de l’AJC, réseau de diffusion du jazz en France et en Europe, qui travaille depuis de nombreuses années en faveur de la circulation des artistes, de l’émergence de nouveaux talents et de la création de projets inédits.À cette fin, l’AJC mène au niveau national et européen des opérations collectives, qui valorisent la création artistique française, favorisent les créations et copro-ductions entre les festivals, et soutiennent la jeune création.

    Le réseau s’implique également dans le développement de différents projets en matière de coopération et d’échanges internationaux.

    L’AJC reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Sacem, du CNV, de l’Adami, de la Spedidam et du FCM.

    Association Jazzé Croisé

  • Tarifs des Matinées & Soirées musicales d’Arles

    22 € : plein tarif

    20 € : tarif réduit (senior, adhérents, groupe de 5 personnes et plus)

    7 € : tarif étudiant, demandeur d’emploi

    Abonnement dès 3 concerts : 45 €

    L’Association du Méjan remercie ses partenaires publics et privés pour leur soutien :

    Réservation

    [email protected]

    Tél : 04 90 49 56 78

    Fax : 04 90 96 95 25

    Association du MéjanBP 9003813633 Arles cedex

    Contact presseCamille Gibily

    [email protected]

    Tél 04 90 49 56 78

    www.lemejan.com