master mention sciences du langage parcours linguistique

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UFR Lettres, Culture, Sciences humaines LIVRET DE L'ÉTUDIANT Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique, Didactique des langues et des cultures, Français Langue Étrangère et Seconde 2 ème année Année universitaire 2017-2018

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Page 1: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

UFR Lettres, Culture, Sciences humaines

LIVRET DE L'ÉTUDIANT

Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique, Didactique des

langues et des cultures, Français Langue Étrangère et Seconde

2ème année

Année universitaire 2017-2018

Page 2: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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Département de linguistique 3 Équipe enseignante du département de linguistique 3 Intervenants dans le M2 4 Informations générales sur le master 2 4

Responsable de la mention de master et du parcours 4 Objectifs 5 Compétences visées 5 Assiduité 7 Durée du stage 7 Lieu de stage et publics 8 Mémoire professionnel ou de recherche 9

Enseignements du 1er semestre et modalités de contrôle des connaissances 9  Enseignements fondamentaux 9  Enseignements « à choix » 12  

Enseignements du 2ème semestre et modalités de contrôle des connaissances 15  Informations importantes 16  

Les fiches pédagogiques vous engagent 16  Informations sur l’ENT 16  Permanence des enseignants 16  Infirmerie à Gergovia 16  

Annexes 17  Annexe 1 - Calendrier de l’année universitaire 2017-2018 17  Annexe 2 - Liste des UE optionnelles 18  

Page 3: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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Département de linguistique Direction du département Damien CHABANAL Bureau 321 - tél. : 04 73 34 65 71 [email protected]

Secrétariat Laëtitia AUGHEARD Bureau 122 (Gergovia) - tél. : 04 73 34 65 73 [email protected] Site internet de l’UFR LCSH et du département de linguistique : en cours de construction au 4/09/17

Équipe enseignante du département de linguistique Damien CHABANAL, Professeur Phonétique, phonologie et français langue étrangère Bureau 321 - tél. : 04 73 34 65 71 [email protected]

Anne-Laure FOUCHER, Professeure Linguistique et didactique du français langue étrangère Bureau 321b - tél. : 04 73 34 65 62 [email protected]

Hana GRUET-SKRABALOVA, Maître de conférences Linguistique, syntaxe Bureau 318 - tél. : 04 73 34 66 45 [email protected]

Lidia LEBAS-FRACZAK, Maître de conférences-HDR Linguistique, psycholinguistique et français langue étrangère Bureau 318 - tél. : 04 73 34 66 45 [email protected] Christine RODRIGUES, Maître de conférences Didactique du français langue étrangère et communication Bureau 321b - tél. : 04 73 34 65 62 [email protected]

François TROUILLEUX, Maître de conférences Linguistique informatique Bureau 321 - tél. : 04 73 34 65 71 [email protected]

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Intervenants dans le M2 Marie-Christine TOCZEK-CAPELLE ESPE (UCA) [email protected]

Didier MASURIER UFR LCSH (UCA) – Métiers de la culture [email protected] Mickael BAKER CNRS [email protected] Pierre-Jean MARESCAUX UFR PSSSE (UCA) [email protected] Aurélie BAYLE INRIA (Antibes) [email protected] Ciara WIGHAM UFR LCC (UCA) [email protected]

Informations générales sur le master 2

Responsable de la mention de master et du parcours Anne-Laure FOUCHER, Professeure Linguistique et didactique du français langue étrangère Bureau 321b - tél. : 04 73 34 65 62 [email protected]

Page 5: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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Objectifs Le master mention Sciences du langage parcours Linguistique, Didactique des Langues et

des Cultures, Français Langue Etrangère et Seconde a pour objectif de former des

personnes capables de s'adapter à des publics variés, pour des objectifs d’apprentissage de la

langue française divers, soit dans des situations de classe, soit en utilisant les Technologies de

l'Information et de la communication pour l'éducation (TICE).

Il s'agit de devenir autonome par rapport à la mise en place d'une formation en français langue

étrangère avec, en seconde année, une spécialisation plus marquée vers un public déterminé

(publics habituels du FLE, c’est-à-dire adultes étrangers en situation exolingue ou endolingue,

adolescents étrangers dans leur système scolaire, enfants étrangers non francophones devant

intégrer le système scolaire français, migrants aux profils divers, public -adulte ou non- en

difficulté (analphabétisme, illettrisme)), vers l’ingénierie techno-pédagogique (dispositifs

pédagogiques hybrides, etc.) ou la recherche en linguistique appliquée.

En master 2, le parcours LiDiFLES propose trois options :

● Ingénierie de Formation en Langues et technologies éducatives (IFLA),

● Publics à besoins spécifiques,

● Théories et descriptions linguistiques (TDL).

Compétences visées Outre les compétences transversales des diplômés de masters en Lettres, Culture et Sciences

Humaines, les étudiants validant le master mention SDL parcours LiDiFLES pourront

prétendre :

- Connaître les grands courants de la didactique des langues,

- Les relier à des théories d'apprentissage,

- Connaître et savoir utiliser les manuels de Français Langue Étrangère,

- Etre capable d'avoir un regard critique sur ces manuels et méthodes,

- Maîtriser les différents objectifs de l'apprentissage d'une langue étrangère :

linguistiques, communicatifs, culturels,

- Connaître le fonctionnement de la langue française sur le plan phonétique,

phonologique et morphosyntaxique,

Page 6: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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- Savoir utiliser des documents authentiques pour l'enseignement et l'apprentissage,

- Différencier les différents publics du FLE et savoir s'y adapter,

- Utiliser les TICE pour l'apprentissage : savoir créer des tâches médiatisées,

expérimenter un tutorat asynchrone à partir de scénarios pédagogiques et utiliser les

outils du web 2 (plate-forme, blogs, etc.) pour l'enseignement et l'apprentissage à

distance,

- Etre capable d'analyser les situations de communication spécifiques de l'enseignement

du FLE et d'en comprendre les dysfonctionnements,

- Connaître les méthodes de l'anthropologie pour objectiver leur regard sur la culture

française et les autres cultures (aspects interculturels),

- Etre conscient des chocs interculturels et savoir les prendre en compte,

- Savoir organiser le travail dans une classe de langue : construire un programme de

cours, gérer l'apprentissage et le travail de groupe.

En M2 plus spécifiquement :

- Maîtriser une démarche de projet : concevoir, réaliser et analyser un projet

pédagogique dans une institution d'enseignement avec un public spécifique,

- Connaître et différencier les différents types de dispositifs d'apprentissage (hybride,

distanciel, présentiel médiatisé) et les différentes modalités d’interactions qu’ils

permettent (multimodalité, synchronie, asynchronie),

- Savoir analyser les dispositifs d'apprentissage et les expériences de tutorat synchrone

ou asynchrone et différents aspects du travail collaboratif,

- Connaître les bases de la psychologie sociale et spécifiquement, les aspects liés au

travail de groupe, à la mémoire et aux discriminations sociales,

- Connaître de façon plus approfondie les problèmes interculturels et savoir les analyser.

Option Ingénierie de Formation en Langues et technologies éducatives (IFLA)

- Concevoir des dispositifs de formation ouverts et à distance,

- Analyser des interactions multimodales en ligne,

Page 7: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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- Connaître et différencier les différents types de dispositifs d'apprentissage (présentiel

médiatisé, dispositif hybride, modalités synchrone et asynchrone…),

- Approfondir ses connaissances concernant la psychologie des apprentissages.

Option Publics à besoins spécifiques

- Connaître les outils de la psychologie sociale utilisés dans différents domaines relatifs

à l’éducation (échec scolaire, discrimination, conflits, relations inter-groupes).

Option Théories et Description Linguistiques (TDL)

- Connaître et manipuler les concepts et les outils fondamentaux en linguistique

- Recueillir, traiter et analyser des données langagières

- Développer un projet de recherche en linguistique et/ou en linguistique appliquée au

sein du Laboratoire de Recherche sur le Langage.

Assiduité Les contenus et les modalités de travail du master 2 (mise en situation, études de cas, pratique

réflexive, etc.) nécessitent la présence des étudiants en cours. Il est donc fortement conseillé

aux étudiants salariés, quand c’est possible, de faire le master 2 en deux ans. En cas

d'inscription sur 2 ans, les UE à valider la 1ère et la 2ème année seront décidées en concertation

avec le responsable de master. Les étudiants salariés souhaitant tout de même faire le master

en 1 an devront obligatoirement obtenir le régime spécial (formulaire à retirer auprès des

services de scolarité). Par ailleurs, il est souhaitable d'anticiper un aménagement des horaires

de travail à l'année ou au semestre afin de permettre de faire le stage de 3 mois minimum

obligatoire au semestre 2 et de valider les UE dans des conditions répondant aux exigences du

master 2.

Durée du stage Le stage est obligatoire pour la validation du M2 et fait l’objet de la signature d’une

convention de stage entre l’organisme qui accueille le stagiaire, le responsable du master, le

stagiaire et le Doyen de l’UFR LLSH. Ce stage est d’une durée de 3 mois minimum, à temps

plein (soit 420 heures minimum).

Page 8: Master Mention Sciences du Langage Parcours Linguistique

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Selon les modalités de stage établies, ce temps peut être consacré à la mise en place du projet

pédagogique négocié avec l’institution et à d’autres tâches (d’enseignement, de coordination

pédagogique, d’évaluation…) qui auront été confiées au stagiaire (NB : il est rare que ce

volume horaire de 420 heures soit entièrement consacré au projet pédagogique du stagiaire

mais le temps imparti au projet doit faire l’objet d’un accord au préalable avec le responsable

de la structure et/ou le tuteur de stage et doit représenté au moins 60 heures dédiées au projet).

Le stage peut également être consacré à une mission confiée par l’institution d’accueil : cette

mission doit être précisément décrite en termes d’objectifs et de volume horaire dans un

cahier des charges, avant la signature de la convention.

Les contenus de stage doivent faire l’objet d’une négociation entre l’organisme d’accueil et le

stagiaire et sont validés par l’équipe pédagogique du master avant que le stage ne débute.

Notez que le stage est évalué par le tuteur de stage dans l’institution : un formulaire

d’évaluation est remis au responsable du master à la fin du stage.

Lieu de stage et publics Les stages peuvent être effectués en France ou à l’étranger, dans des organismes de droit

public ou privé, dans le milieu associatif… Le public avec lequel sera mené le projet

pédagogique doit relever du français langue étrangère ou seconde. Des projets menés avec des

publics « mixtes », FLES et FLM ou d’autres langues étrangères, sont possibles.

Il est difficile pour un étudiant dont le français n’est pas la langue maternelle de trouver un

stage en France dans des organismes de formation. Il est donc conseillé aux étudiants

étrangers de la promotion de prospecter dans leur pays d’origine et/ou auprès d’institutions en

France accueillant des publics culturellement et linguistiquement proches.

Les étudiants qui souhaitent orienter leur master en recherche effectueront un stage de 2 mois

au Laboratoire de Recherche sur le Langage et se verront confier des tâches en rapport avec le

travail scientifique en sciences du langage.

N.B. 1 : Si le stage est d'une durée supérieure à deux mois, en France, sa gratification est obligatoire (Cf. Article 9 « loi « égalité des chances - annexe 2, cf. article 1 décret 2009-885 du 21 juillet 2009- annexe 3).

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N.B. 2 : N’hésitez pas à faire appel au Bureau des Stages de l’UFR LCSH lors de votre recherche de stage.

Mémoire professionnel ou de recherche Le master 2 se clôt sur la remise et la soutenance d'un mémoire professionnel présentant une

analyse approfondie et étayée de votre projet pédagogique (ou de la mission qui vous a été

confiée) ou d’un mémoire de recherche rendant compte de votre travail de recherche. Des

consignes vous seront données dans le courant de l'année sur la manière dont vous devez

préparer, rédiger et soutenir ce mémoire pour répondre aux exigences d'un travail

universitaire de niveau M2 (il est important à ce titre de consulter le règlement du master sur

le site de l’UCA et notamment le point sur le plagiat). Chaque étudiant bénéficiera du suivi

d’un tuteur universitaire ou directeur de mémoire. Deux sessions sont organisées pour les

soutenances : une fin juin – début juillet, une autre début septembre. Un calendrier de cette

organisation vous sera communiqué tôt dans l'année afin que vous puissiez anticiper. Le

mémoire ne peut être rendu et soutenu que si le stage est terminé et l'aval du tuteur

universitaire qui vous suit obtenu.

Enseignements du 1er semestre et modalités de contrôle des connaissances

Enseignements fondamentaux

UE Didactique et méthodologie 24h – 3 crédits ECTS

Enseignant Christine Rodrigues Blanchard

Contenus et objectifs

Le cours a pour objectif de renforcer les connaissances didactiques et donner des outils permettant la mise en place d'une démarche de projet adaptée aux différents publics FLES, dans la logique actionnelle préconisée par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL). Ces connaissances seront appliquées à travers l’élaboration d’une activité à destination d’un public FLES, et serviront à l’élaboration d’un pré-projet de stage.

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Modalités de contrôle de connaissances

1ère et 2ème session (RS et non RS) : rédaction d’un pré-projet de stage

UE Enseigner et apprendre avec le numérique 3 24h – 3 crédits ECTS

Enseignant Anne-Laure Foucher

Contenus et objectifs

Les dispositifs de formation en langues intégrant le numérique, articulent des ressources pédagogiques (multimédias mais aussi plus "classiques"), des outils de communication et de collaboration, des interactions entre apprenants et acteurs du dispositif pouvant prendre des formes variées (relation duelle, petit groupe, etc., synchrones, asynchrones, …) ainsi que des modalités (présentielles, distancielles ou les deux) portées par des outils variés (plateformes d’apprentissage, etc.). L'articulation de ces quatre composantes - ressources, outils, interactions, modalités - en fonction d'un public-cible, de contraintes institutionnelles et d'objectifs de formation donne des dispositifs divers dans leur intitulé et dans leur "philosophie". C'est cette variété que l'on abordera dans ce cours en s’appuyant :

- sur des études scientifiques réalisées sur des dispositifs d’apprentissage de langue étrangère et portant sur différents paramètres de ces dispositifs,

- sur des corpus d’apprentissage recueillis lors de formations en langue étrangère (FLE ou autre langue),

- sur une mise en situation via un dispositif d'apprentissage hybride dans lequel les étudiants seront partie prenante et qui servira de support à la réflexion.

Modalités de contrôle de connaissances

1ère et 2ème session (RS et non RS) : rédaction d’une synthèse réflexive personnelle

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UE Projets en linguistique appliquée 2 24h – 3 crédits ECTS

Enseignant Lidia Lebas-Fraczak et Damien Chabanal

Contenus et objectifs

Dans ce cours, deux intervenants, chercheurs en sciences du langage, développeront des thématiques de recherche linguistique en rapport avec des problématiques d’apprentissage des langues étrangères. Lidia Lebas-Fraczak : En se plaçant dans la perspective actionnelle, l’objectif de ces séances sera, après avoir imaginé une tâche ou un projet à proposer à des apprenants FLE : (1) de déterminer les compétences linguistiques (grammaticales, lexicales, discursives) particulièrement pertinentes pour cette tâche ou ce projet ; (2) de préparer, en le délimitant, organisant et analysant, un matériau linguistique adéquat, en vue d’une exploitation lors des séances en classe conçues comme des phases préparatoires à la tâche ou au projet. Damien Chabanal : Le but de ces séances est de présenter les différentes formes de variation par rapport à la norme du français et d’exposer les causalités de ces dernières. Nous observerons à travers des corpus, les formes récurrentes de variation et les outils dont nous disposons pour les analyser. Le but sera de montrer la présence d’invariabilité ou de régularité dans les phénomènes variationnels.

Modalités de contrôle de connaissances

1ère et 2ème session (RS et non RS) : travaux à remettre selon des modalités qui seront précisées au début du cours

UE Psychologie sociale et Anthropologie 48h – 6 crédits ECTS

Enseignant Marie-Christine Toczek-Capelle, Didier Masurier

Contenus et objectifs

Cette UE est composée de deux cours : Psychologie sociale (Marie-Christine Toczek-Capelle) Plusieurs chapitres seront traités : les éléments de base de la psychologie, les neurosciences de l'éducation, le fonctionnement de la mémoire, l'évaluation, le travail en groupe et la discrimination sociale. Anthropologie des échanges interculturels (Didier MASURIER) Prolongeant le cours de M1, l'étude anthropologique de pratiques culturelles en France et dans les espaces francophones notamment a pour objectif de comprendre les proximités et les différences

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historiques et culturelles à l'œuvre dans ces relations, ces échanges interculturels. On s'appuiera sur des études de cas dans les domaines du voyage, du cinéma, de la publicité, des médias plus largement… pour confronter, comparer les usages et les regards du proche et du lointain dans ces pratiques. À partir de la réalisation d'un dossier thématique et de son exposé, l'étudiant apprend à élaborer une approche monographique de son domaine ou terrain, articulant ainsi connaissance théorique et pratique de celui-ci, et à concevoir une restitution synthétique.

Modalités de contrôle de connaissances

Psychologie sociale : (1e et 2e session, RS et non RS) : Seul ou en binôme, présentation orale devant le groupe et rédaction d’une note de lecture à partir d’articles ou de chapitres d’ouvrage. Anthropologie : 1ère session (non RS) : Dossier thématique et oral 1ère session (RS) et 2ème session (RS et non RS) : Oral

UE Langue étrangère 24h – 3 crédits ECTS

Enseignant différents enseignants, selon la langue choisie

Contenus et objectifs

possibilité de commencer une langue en tant que débutant ou poursuivre l’apprentissage d’une langue déjà connue

Modalités de contrôle de connaissances

Seront communiquées en début de cours

Enseignements « à choix »

1 option à choisir parmi les 3 proposées : - Option Ingénierie de formation en langues et technologies éducatives (IFLA) - Option Publics à besoins spécifiques - Option Théories et descriptions linguistiques (TDL)

Option “Ingénierie de formation en langues et technologies éducatives” (IFLA)

9 crédits ECTS

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Durée 34 heures (dont une partie à distance, en synchrone ou non)

Enseignant Christine RODRIGUES, Pierre-Jean MARESCAUX, Mickäel BAKER, Ciara WIGHAM et Aurélie BAYLE

Contenus et objectifs

Quatre axes de travail dans l’option IFLA : 1) Introduction à l'ingénierie de la formation à distance (spécification, conception) (Aurélie BAYLE) Ce cours vous permettra de découvrir et d'appréhender les différentes facettes de l'activité d'ingénierie pédagogique, de la conception à l'animation d'un dispositif de formation dans un contexte numérique. Nous prendrons l'objet MOOC (Massive Open Online Course) et ses déclinaisons comme appui pour aborder les différentes étapes d'un projet d'ingénierie pédagogique à travers des notions telles que les enjeux du numérique éducatif et ses pratiques, la formulation d'objectifs, la scénarisation pédagogique ou encore la conduite de projets. 2) Interactions en ligne et corpus d'apprentissage : focus sur les interactions médiatisées synchrones (Ciara R. WIGHAM) Ce cours se propose d'étudier les compétences pédagogiques nécessaires pour mettre en place une activité de langue en ligne de type synchrone et d’analyser les interactions médiatisées à partir des traces de l’activité. Il s’agira de mettre les étudiants en situation d’animer ou de participer à une activité par le biais des outils synchrones (visio, clavardage). Les enregistrements de la séance, les expériences vécues par les étudiants ainsi que des lectures provenant du domaine de l’ALMT (Apprentissage des Langues Médiatisé par les Technologies), nous permettront de réfléchir à certains aspects didactiques liés à l’enseignement à distance tels que la multimodalité, les modalités d’intervention tutorale et la collaboration. 3) Conception d’une tâche informatisée : la cyberquête (Christine RODRIGUES BLANCHARD) Le cours portera sur la réalisation informatisée d’une cyberquête. Il permettra aux étudiants d’aborder des aspects tels que l’ergonomie, l’esthétique multimédia, l’interactivité, et d’utiliser des outils de gestion de projet multimédia. 4) Psychologie de l'apprentissage L'apprentissage collaboratif et l'argumentation - Ce cours propose une synthèse des recherches sur l’apprentissage collaboratif, de différents points de vue théoriques, en prenant l’argumentation dialoguée comme cas d’étude. La dernière partie du cours aborde la conception

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et l’évaluation des outils informatiques pour l’apprentissage collaboratif (CSCL : Computer-Supported Collaborative Learning environments). (Michaël BAKER) Les grandes théories de l’apprentissage – béhaviorisme et conditionnement – traitement de l’information et limitation des ressources – modèle ACT d’Anderson – apprentissage implicite – extraction des régularités du langage (Pierre-Jean MARESCAUX)

Modalités de contrôle de connaissances

1ère et 2ème session (RS et non RS) : 4 travaux à remettre selon des modalités qui seront précisées au début du cours

Option “Publics à besoins spécifiques” 9 crédits ECTS

Durée selon les UE choisies

Enseignants enseignants-chercheurs de l’UFR PSSSE

2 UE à choisir parmi les suivantes (cf. descriptifs dans les annexes) :

- L'apprentissage : un phénomène social - Comment lutter contre les situations d'échec ? - Evaluation et contrôle de la mémoire : du normal au pathologique - Apprentissage et développement - Psychologie cognitive de la lecture

Option “Théories et descriptions linguistiques” (TDL) 9 crédits ECTS

Durée 34 h avec travail sur le projet de recherche de l’étudiant

Enseignants enseignants-chercheurs du Laboratoire de Recherche sur le Langage

1 UE à choisir parmi les suivantes (cf. descriptifs dans les annexes) :

- UE Approches théoriques – Linguistique (master LLCER) - UE Séminaire transversal de linguistique (master LLCER) - UE Analyse du discours (master LLCER) - UE Linguistique 1 (commune au master LiDiFLES 1ère année, uniquement pour les

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étudiants qui ne l'auraient pas suivie et validée) attention, cette année, l’EDT ne permet pas de choisir cette UE

Enseignements du 2ème semestre et modalités de contrôle des connaissances

● Stage obligatoire de 3 mois minimum (420 heures minimum) avec réalisation d'un

projet pédagogique ou d'une mission confiée par une institution ou stage de recherche

en équipe d'accueil de 2 mois (280 heures maximum) au Laboratoire de Recherche sur

le Langage)

● Rédaction d'un mémoire final et soutenance devant un jury

(30 crédits ECTS)

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Informations importantes

Les fiches pédagogiques vous engagent En début d’année, vous êtes invités à remplir une fiche d’inscription aux examens (dite « fiche pédagogique »), dans laquelle vous indiquez les enseignements que vous avez choisis. Cette fiche vous engage. Si vous changez d’avis, pensez bien à faire corriger votre fiche, dans le délai prévu. Si vous êtes inscrits pour l’examen du cours X et que vous passez celui du cours Y, le service de la scolarité ne pourra pas prendre en compte votre note.

Informations sur l’ENT L’espace numérique de travail (ENT) de l’UCA est très utilisé pour les cours et pour transmettre des informations. Il est indispensable que vous accédiez à cet espace et que vous lisiez les courriers que vous y recevez.

Pour activer votre accès à l’ENT et apprendre à l’utiliser, consultez la page Services numériques sur le site de l’UCA (menu Vie étudiante > Services numériques, lien direct : http://www.univ-bpclermont.fr/rubrique36.html).

Les espaces dédiés aux cours sont accessibles par le menu PEDAGOGIE > Cours en ligne (réservé aux personnes connectées). Certains cours sont en accès libre : sélectionnez PEDAGOGIE > Cours en accès libre, puis utilisez le formulaire de recherche.

Permanence des enseignants Chaque enseignant est disponible pour vous rencontrer lors de permanence (horaires affichés sur la porte des bureaux) ou sur RDV. Vous pouvez également les contacter par courriel ou par téléphone.

Infirmerie à Gergovia L'infirmerie se trouve en salle 234 au 2ème étage. L'infirmière peut être jointe au 04 73 64 66 00. Des RDV avec des médecins peuvent être pris auprès des infirmières. Les consultations sont gratuites.

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Annexes

Annexe 1 - Calendrier de l’année universitaire 2017-2018

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Annexe 2 - Liste des UE optionnelles

UE Séminaire transversal de linguistique (24 h - 3 crédits ECTS)

N.B : séminaire commun aux étudiants du master LLCER, lieu : Carnot Les enseignants-chercheurs intervenant dans ce cours présenteront une question de leur recherche scientifique.

1) Hana GRUET-SKRABALOVA (13, 20, 27 septembre) : L’ellipse Dans ce séminaire, nous nous intéresserons au phénomène d’ellipse. L’ellipse renvoie à l’omission formelle d’un matériel linguistique qui est cependant nécessaire à l’interprétation complète de l’énoncé. Les énoncés elliptiques sont très fréquents dans les langues naturelles, car les locuteurs savent que le contenu du matériel omis peut être reconstitué grâce au contexte linguistique ou à la connaissance du monde. À travers des données de langues variées (romanes, germaniques, slaves...), nous présenterons différents types de constructions avec ellipse (gapping, ellipse du SV, sluicing,...) et des questionnements liés à leur analyse syntaxique et sémantique. Références Dagnac, A. 2008. L’Ellipse modale en français : arguments pour une ellipse du TP. Actes du 1er Congrès Mondial de Linguistique Française (CMFL 08). Hankamer, J. & I. Sag 1976. Deep and Surface Anaphora. Linguistic Inquiry 7, 391–428. Merchant, J. 2001. The syntax of silence: sluicing, islands, and the theory of ellipsis. Oxford : OUP. Ross, J.R. 1967. Constraints on Variables in Syntax, PhD dis. MIT. Sanders, G. 1977. A functional typology of elliptical coordinations. In F. Eckman (ed.), Current themes in linguistics: Bilingualism, experimental linguistics, and language typologies, 241270. 2) Aurélie BARNABE (4, 11 et 18 octobre) : contenus à préciser 3) Michaël GREGOIRE (25 octobre, 8, 15 novembre) : La submorphologie lexicale au travers des langues La submorphologie représente l’étude des éléments situés en amont de l’unité minimale : le morphème. Très peu étudiée, cette discipline permet pourtant, notamment pour la structuration lexicale, de s’émanciper des contraintes habituelles (catégories grammaticales, linéarité et arbitrarité du signe héritées de Ferdinand de Saussure, etc.) Par ailleurs, elle permet de résoudre des questions au sein du lexique lorsque les structurations des signes ne

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peuvent se faire au niveau traditionnel du morphème. L’objet de ces trois séances sera de s’initier à la submorphologie afin de prendre conscience des perspectives d’analyses théoriques et pratiques qu’elle propose. Si nous avons le temps, nous tenterons d’articuler cette problématique avec la cognition incarnée. Quelques références : BOHAS, Georges et DAT, Mihaï, « Un aspect de l’iconicité linguistique en arabe et en hébreu : la relation du signe linguistique avec son référent », Cahiers de linguistique analogique : Le mot comme signe et comme image : lieux et enjeux de l’iconicité linguistique, Dijon, A.B.E.L.L., N° 1, juin 2003, p. 15-33. Disponible en ligne. BOTTINEAU, Didier. « The submorphemic conjecture in English : towards a distributed model of the cognitive dynamics of submorphemes », Lexis, 2008, p. 17-40. Disponible en ligne à l’adresse https://lexis.revues.org/688. DRELLISHAK, Scott, « Statistical Techniques for Detecting and. Validating Phonesthemes ». Linguistic Society of America Annual Meeting, Anaheim, avril 2007. GREGOIRE, Michaël, Le lexique par le signifiant. Méthode en application à l’espagnol, Sarrebruck : Presses Académiques Francophones, 2012. GUIRAUD, Pierre, « Étymologie et ethymologia (motivation et rétromotivation) », Poétique, n°11, Paris, Seuil, 1972, p. 405-413. NEMO, François, « Pour une typologie des rapports forme / sens » in CHEVALIER, Jean-Claude, DELPORT, Marie-France et TOUSSAINT, Maurice (dirs.), Cahiers de linguistique analogique, n°2, A.B.E.L.L., Dijon, 2005, p. 205-226. Disponible en ligne. TOURNIER, Jean, Introduction descriptive à la lexicogénétique de l’anglais contemporain, Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1985. SAUSSURE, Ferdinand (de), Cours de linguistique générale, éd. critique de Tullio de Mauro, Paris, Payot, 1996 (éd. or. 1916). 4) Nadja KRIAJEVA (22, 29 novembre, 6 décembre) : Hétérogénéité, standardisation, écologie des langues : perspectives sociolinguistiques Lors de ce séminaire les étudiants seront invités à aborder la linguistique comme une science humaine et sociale qui prenne en compte les pratiques et les représentations langagières dans toute la diversité de leurs dimensions culturelles et anthropologiques. Les notions d’hétérogénéité et de standardisation au travers des langues « grandes » et/ou « minorées », la problématique qu’elles génèrent à l’époque de mondialisation, l’émergence des notions d’écologie des langues et d’écolinguistique seront au centre de réflexions et d’échanges au fil des séances. Bibliographie : BAGGIONI Daniel(1995) « Normalisation/standardisation des langues nationales dans l'espace européen », Archives et documents de la Société d'histoire et d'épistémologie des

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sciences du langage, Vol.11, n°1 p. 73-86 BLANCHET Philippe (2016), Discriminations : combattre la glottophobie, Éd. Textuel, 191 p. CALVET Louis-Jean (2011), « Langues, minor(is)ations, marginalisations : une image de la linguistique ? », Revue de linguistique et de didactique des langues(Lidil), 44 | 2011, 137-144 CANUT Cécile (2011) « La langue romani : une fiction historique », Langage et société. Appropriation politique et économique des langues, 2011/2 n° 136 | p. 55 – 80 CORDESSE Joëlle (2009), Apprendre et enseigner l’intelligence des langues. A l’école de Babel, tous polyglottes, Lyon, Chronique sociale, 191p. COSTA James (Dir.), Enjeux sociaux des mouvements de revitalisation linguistique. (Langage & société, 2013/3, (N° 145), 156 p. 46 ELOY Jean-Michel (Éd.) Standardisation et vitalité des langues de France, Carnets d’Atelier de Sociolinguistique(CAS), L’Harmattan, 2014, n°9, 222p. GASQUET-CYRUS Médéric et PETITJEAN Cécile ( Dir.),( 2009) Le Poids des langues: Dynamiques, représentations, contacts, conflits. L’Harmattan, 2009, 324 p. GUERIN Emmanuelle (2011) « Sociolinguistique et didactique du français : une interaction nécessaire », Le français aujourd’hui, 2011/3 (n°174), p.139-144 JUDGE Anne (2007)« Codification, standardisation et comment s’en passer: le cas de l’anglais britannique », Carnets d’Atelier de Sociolinguistique, 2007 n° 2, p.101-114 KRIAJEVA -KOUZMINA Nadéjda, «La diversité linguistique en Russie: quel avenir?» in : La Russie. Approche géographique. Paris, Ellipses 2007, p. 92-104. KRIAJEVA Nadejda et RAZOUMOVA Lina (2015) « L’identité linguistique régionale : la Russie du XXIe siècle », Acta Universitatis Lodziensis Folia litteraria romanica, n°10, p.13-24 LEGLISE Isabelle / DE ROBILLARD Didier (2003), « Applications, implications, interventions, expertises, politiques linguistiques: les (socio)linguistes entre "savants" et "mercenaires"?, in Contacts de langues (Modèles, Typologies, Interventions), Paris, L’Harmattan, p. 237-252 LEONARD Jean Léo (2017) « Écologie (socio)linguistique : évolution, élaboration et variation », Langage et société, 2017/2 (n°160-161), p.267-282 MOLINIÉ Muriel (2010), « Former les enseignants à une approche réflexive des plurilinguismes sociaux », in M.-M. Bertucci & I. Boyer, Transfert des savoirs et apprentissage en situation interculturelle et plurilingue, Paris : L’Harmattan, p. 99-124 MOREAU Marie-Louise (1997), Sociolinguistique : les concepts de base, Madgara, 312 p. PASCAUD Antoine, PEDLEY Malika (2016), « Catégoriser les langues en France et au Royaume –Uni : deux conceptions de la diversité linguistique ? », Cahiers de linguistique, n°42/2 ( Hétérogénéité et changement : perspectives sociolinguistiques), p. 159-165 Contrôle des connaissances : Oral (sur dossier)

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UE Approches théoriques – linguistique (24 h - 3 crédits ECTS)

A travers le traitement de trois domaines essentiels, ce cours présente aux étudiant/e/s des concepts et outils fondamentaux en linguistique. 1- Aurélie Barnabé (11, 18, 25 septembre, 2 octobre 2017) Les prépositions dans une perspective contrastive Piaget (1977) démontre que les relations topologiques constituent les premières représentations spatiales chez l’enfant. Les premiers items langagiers pour faire état du déplacement varient ensuite entre les langues et sont souvent représentées par des prépositions. Nous aborderons principalement la portée de la préposition en tant qu’unité linguistique. Dans un premier temps, on insistera sur la transition qui lie l’acte de pensée à la production vocale de la préposition. Cette étude questionne l’encodage linguistique tel qu’il peut être envisagé à partir de l’acte kinesthésique, et plus précisément, à partir du corps. On abordera la motivation dialogique bipartie de la préposition – motivation vécue, égocentrée, et par ailleurs strictement linguistique. Sur le plan sémantique, on envisagera la préposition comme un point de vue subjectif, soulignant dans son emploi une démarche précisément culturelle. Sur le pan syntaxique, il sera également question des collocations verbes/prépositions et de leurs emplois et fréquence distincts en français et en anglais, insérant ainsi cette analyse dans une perspective contrastive. Références : PIAGET, J. 1977. La Construction du Réel chez L’Enfant. Neuchâtel : Delachaux et Niestlé. SLOBIN, Dan I. 1996a. « From ‘thought to language’ to ‘thinking for speaking. ». In J.J. Gumperz and Stephen C. Levinson (eds). Rethinking Linguistic Relativity, 70-96. Cambridge : Cambridge University Press. SLOBIN, Dan I. 1996b. « Two ways to travel : Verbs of motion in English and Spanish ». In Grammatical Constructions : Their Form and Meaning, 195-217. In M. Shibatani and S.A. Thompson (eds). Oxford : Oxford University Press. SLOBIN, Dan I. 1997. « Mind, Code, and Text ». In J. Bybee, J. Haiman et S. A. Thompson (eds.). Essays on Language Function and Language Type, 437-67. Amsterdam : John Benjamins. HEINE, B. et T. Kuteva. 2002. World Lexicon of Grammaticalization. Cambridge: CambridgeUniversity Press. HERSKOVITS, A. 1986. Language and Spatial Cognition : An Interdisciplinary Study of the Prepositions in English. Cambridge : Cambridge University Press. 2- Hana GRUET-SKRABALOVA en présentiel (9, 16, 23 octobre, 6 novembre 2017) Ce cours sera consacré aux notions de focus et de topique. Nous présenterons d’abord des faits linguistiques qui ont amené des chercheurs à postuler le niveau d’analyse que l’on appelle « structure informationnelle » (l’ordre des mots, la relation prédicative, les adverbes de focus, la présupposition et le contraste). Nous nous intéresserons par la suite aux différents types de focus (prosodique, psychologique, informationnel, contrastif) et de topique (topique-thème du discours, topique référentiel, topique relationnel), ainsi qu’à l’articulation entre le topique et le focus au sein de la phrase. Nous explorerons également l’intérêt de ces notions pour l’analyse de l’ellipse. Bibliographie :

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Gundel, J.K. (1999) On different kinds of focus. In P. Bosch & R. van der Sandt (eds), Focus: Linguistic, cognitive, and computational perspectives, 293-305. Cambridge: CUP. Gundel, J.K., Fretheim, T., (2006) Topic and Focus. In L. Horn & G. Ward (eds), The Handbook of Pragmatics, 175-296. Oxford: Blackwell. König, E., (1991) The meaning of focus particles, Londres: Routledge. Lambrecht K. (1994) Information structure and sentence form, Cambridge: CUP. Rizzi, L. (1997) The fine structure of left periphery, in Haegeman (ed), Elements of grammar, 281- 337. Dordrecht: Kluwer. Winkler, S. (2005) Ellipsis and Focus in Generative Grammar. Berlin/NY : Mouton de Gruyter. 3) Cours au CEAD pour cette partie : Philippe RAPATEL Contrefactuel, hypothétique et irréel Ce cours a pour thème l’irréel, qu’on distinguera ici du virtuel, du contrefactuel, de l’hypothétique, et que les articles sélectionnés contribueront, par leur richesse linguistique, à préciser voire élucider. La structuration d'un repère hypothétique correspond à un travail énonciatif dans lequel arbitraire et pertinence jouent un rôle complémentaire, reflet de l'intention de signifier et de la stratégie énonciative, et que la conscience de la genèse des repères hypothétiques, de leur pertinence notionnelle, situationnelle, contextuelle ou stratégique, est indispensable pour que ces repères soient identifiables, interprétables, intelligibles ou même recevables. Articles recommandés : A. BORILLO, "Quelques formes de corrélation hypothétique caractéristiques des situations de dialogue.", in Langages, 2009/2 (n° 174) A-M. BERTHONNEAU & G. KLEIBER, "Sur l'imparfait contrefactuel" in De Boeck Université | Travaux de linguistique, 2006/2 - n° 53. MAEJIMA Kazuya, "Les énoncés irréels à l'imparfait et quelques problèmes annexes.", (Revue de Hiyoshi. Langue et littérature françaises). No.44 (2007. 3) J.M. MERLE, "Genèse et interprétation des repères hypothétiques en milieu toncal – entre arbitraire et pertinence, Linx (Revue des Linguistes de l'Université Paris-Ouest La Défense), 41 | 1999 : L'hypothétique 4) Michaël GREGOIRE (13, 20, 27 novembre et 4 décembre 2017) De l’analogie par-delà les langues et les catégories L’objet de ces quatre séances sera d’aborder une notion peu étudiée : l’analogie linguistique dans son sens large et sous différents aspects. Il sera précisément question d’analogie au-delà des catégories [nominale, adverbiale, pronominale, adjectivale, verbale] et des stades de sémiotisation : (phonétique, submorphémique, duplications, morphèmes, échos en phrase), et nous chercherons à déterminer les réelles implications de la consubstantialité du signe dans des contextes aussi distincts que les discours publicitaires, poétiques, ou de fautes langagières comme les lapsus. Quelques références : Revue : Cahiers de linguistique analogique, ABELL, Dijon : http://sites.google.com/site/cahierslinguistiqueanalogique/ Travaux : ITKONEN, E., Analogy as Structure and Process (Human Cognitive Processing 14), Amsterdam, John

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Benjamins, 2005. MONNERET, Ph., Essai de linguistique analogique, ABELL, Dijon, 2004. Consultable sur HALSHS à l’adresse https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01084380/document NOBILE, L. « Introduction » au numéro Formes de l’iconicité en linguistique française, Le français moderne, 2014, pp. 1-45. Consultable à l’adresse http://www.lucanobile.eu/Nobile_Introduction-formes-iconicite_FM_2014.pdf WELCOMME, A., « Brève exploration du concept d’analogie en linguistique », 4ème Colloque Doctorants et Jeunes Chercheurs en Sciences du Langage des 20 et 21 juin 2007 intitulé Le vocabulaire scientifique et technique en Sciences du Langage, Paris Ouest-Nanterre-La Défense, 2007. Consultable à l’adresse Internet : http://www.modyco.fr/cat_view/1004-coldoc/1015-actesde-colloques-en-ligne/1021-actes-coldoc-2007/1020-actes-en-articlessepares?lang=fr&limit=5&start=10. Une bibliographie plus complète sera fournie en cours. Références à connaître : http://www.revues.org/ http://www.persee.fr http://hal.archives-ouvertes.fr/index.php http://www.rechercheisidore.fr/search HSK (Handbücher zur Sprach- und Kommunikationswissenschaft / Handbooks of Linguistics and Communication Science / Manuels de linguistique et des sciences de communication), Berlin / New York : Walter de Gruyter

UE Analyse du discours (24 h - 3 crédits ECTS)

Vendredi de 14h15 à 17h15. Enseignantes : Lidia Lebas-Fraczak (15, 22, septembre, 6, 13 octobre 2017) et Friederike Spitzl-Dupic (20, 27 octobre, 10, 17 novembre 2017)

1. LA FOCALISATION DANS LE DISCOURS, Lidia Lebas-Fraczak, 12h CM

Dans tout acte de communication, le locuteur cherche à attirer et à orienter l’attention de l’interlocuteur, tout en prenant en compte certaines caractéristiques de l’interlocuteur (notamment, ses connaissances ou idées supposées). Comme le précise Alan Gardiner, « sans le postulat que le locuteur et l’auditeur peuvent diriger leur attention sur la même chose, la notion même de discours est une absurdité et toute théorie rationnelle sur ce sujet devient impossible » (1989 : 77). Tous les éléments de l’énoncé n’ont pas le même statut vis-à-vis du but communicatif du locuteur, ou « la même puissance fonctionnelle », selon les termes de Gardiner (ibid. : 115), et « la même chose est vraie quand on compare deux phrases entre elles » (ibid. : 119). Ainsi, la focalisation peut être définie comme une opération consistant à indiquer à l’interlocuteur les éléments signifiants ayant un statut privilégié vis-à-vis du but communicatif poursuivi par le locuteur. Une proposition ou une phrase peut également avoir un statut communicatif plus important (et donc être focalisée davantage) qu’une autre

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proposition ou phrase au sein du discours. Après une introduction consistant à présenter les différentes conceptions de la langue et du discours, en privilégiant la conception interlocutive, le cours portera sur les moyens de focalisation qu’offre la langue française (lexicaux, syntaxiques, morphosyntaxiques, prosodiques, typographiques).

Références :

Bakhtine, M. (Volochinov, V. N.) (2006), Le marxisme et la philosophie du langage. Essai d’application de la méthode sociologique en linguistique, Paris, Les Éditions de Minuit (traduction par M. Yaguello, œuvre originale parue en 1929).

Franckel, J.-J. (1998), Référence, référenciation et valeurs référentielles, Sémiotiques, 15, 61-84.

Gardiner, A. H. (1932), The theory of speech and language, Oxford, Clarendon Press (traduction française par C. Douay, 1989, sous le titre Langage et acte de langage, Aux sources de la pragmatique, Presses Universitaires de Lille).

Jacques, F. (1985), L’espace logique de l’interlocution, Dialogiques II, Paris, PUF.

Lebas-Fraczak, L. (2015), Pour une grammaire interlocutive du français, synthèse d’HDR, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand.

Nølke, H. (2001), Le regard du locuteur 2. Pour une linguistique des traces énonciatives, Paris, Editions Kimé.

Nølke, H. (2006), La focalisation : une approche énonciative, dans H. Włodarczyk (éd.), La focalisation dans les langues, Paris, L’Harmattan, 59�80.

Rousseau, J.-J. (1781), Essai sur l’origine des langues (http://classiques.uqac.ca/classiques/Rousseau_jj/essai_origine_des_langues/origine_des_langues.pdf).

Saussure de, F. (2016), Cours de linguistique générale (œuvre originale parue en 1916).

Victorri, B. (2002), Homo narrans : le rôle de la narration dans l’émergence du langage, Langages, 146, 112-125 (http://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_2002_num_36_146_2406).

2. LE DISCOURS RAPPORTE, Friederike Spitzl-Dupic, 12CM Le discours rapporté est un procédé linguistique observable dans tout genre de production linguistique orale et écrite. Le cours vise à sensibiliser les étudiants à son fonctionnement. Dans un premier temps, on s'interrogera sur la définition d'un discours, sur celle d'un discours

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rapporté et sur la relation entre le discours rapportant et le discours rapporté (rapport du discours de l'autre, d'un autre discours de soi-même, d'un discours réel ou fictif, initialement verbalisé ou non, rapport d'un discours et / ou rapport d'une situation d'énonciation etc.). Dans un deuxième temps, on analysera les différents moyens linguistiques permettant d'intégrer, dans un discours donné, un autre discours. Il s'agira d'identifier les moyens typographiques, morphologiques, lexicaux, syntaxiques, sémantiques, textuels comme le jeu des temps et des modes, le fonctionnement des anaphores, des cataphores et des déictiques / des exophoriques, les moyens d'établir la cohésion et la cohérence textuelles. On évoquera les moyens prosodiques. On s’interrogera sur la possibilité d’établir une typologie des différentes formes. Dans un troisième temps, on étudiera les aspects pragmatiques d'un discours rapportant un discours / une situation d'énonciation : dans quel contexte tel ou tel locuteur (littéraire, journaliste, acteur politique, interlocuteur dans un échange quotidien etc.) choisit-il une forme du discours rapporté et quels sont les critères du choix de telle ou telle forme ?

Bibliographie sélective (elle sera complétée lors du premier cours) :

● Achard-Bayle, Guy 2001 : "Entre langue, discours (texte), et narration : Sur le choix

de l’anaphore dans un exemple de style/discours indirect libre" dans : Marges linguistiques, Numéro 1, Mai 2001, http://www.marges-linguistiques.com 124-142

● Ducrot, Oswald 1998. Dire et ne pas dire : principes de sémantique linguistique 3e éd., Paris : Hermann

● Grice, Herbert Paul 1975. "Logic and Conversation", In: P. Cole & L. Morgan (eds.), Syntax and Semantics, vol. 3: Speech Acts. New York.

● Le Pesant, Denis 2012. « Sur les Introducteurs de Discours Rapporté au style direct », http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/72/43/82/PDF/INTRODUCTEURS_DE_DRD_dA_finitif.pdf

● Marnette, Sophie / Muñoz Juan Manuel Lopez / ROSIER, Laurence (éds.) 2004. Le discours rapporté dans tous ses états. actes du colloque international, Bruxelles, 8-11 novembre 2001, Paris / Budapest / Torino : l'Harmattan.

● Mellet, Sylvie/Vuillaume, Marcel (éds.) 2000. Le style indirect libre et ses contextes, Cahiers Chronos 5, Amsterdam/Atlanta : Rodopi.

● Roncador, Manfred von 1988. Zwischen direkter und indirekter Rede. Nichtwörtliche direkte Rede, erlebte Rede, logophorische Konstruktionen und Verwandtes, Linguistische Arbeiten 192, Tübingen : Niemeyer.

● Rosier, Laurence 1999. Le discours rapporté. Histoire, théories, pratiques, Champs

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linguistiques, collection dirigée par D. Willems et M. Wilmet, Paris/Bruxelles : De Boeck&Larcier, Dép. Duculot.

● Rosier, Laurence 2006. « Chaînes d’énonciateurs et modes d’organisation textuels : du discours rapporté à la circulation re-marquée des discours », Cahiers de praxématique [En ligne], 45 | 2006, mis en ligne le 01 juin 2009.

● Rosier, Laurence 2008. Le discours rapporté en français, Paris : Ophrys. ● Searle, J.R. 1969 Speech Acts, Cambridge: Univ. Press.

Contrôle des Connaissances : ORAL (30 mn.) sur dossier L’apprentissage : un phénomène social Contenu : L’apprentissage peut à la fois être facilité ou freiné par autrui, en fonction d’un certain nombre de paramètres dont le contexte, et les appartenances catégorielles des individus. Nous verrons en particulier comment ces appartenances ainsi que le statut sont susceptibles d’affecter des mécanismes liés aux apprentissages et identifierons plusieurs pistes d’actions pour promouvoir un apprentissage efficace, durable et permettant de réduire les inégalités. Objectifs : L’objectif de cet enseignement est de comprendre les mécanismes psychologiques qui sont à l’œuvre dans l’acquisition de connaissances et d’amener les étudiants à réfléchir aux différents facteurs sociaux susceptibles d’affecter cette acquisition. Comment lutter contre les situations d’échec Contenu : L’échec scolaire ou la recherche d’emploi sont des situations psychologiques difficiles et de précarité sociale. Souvent, les individus dans ces situations sont perçus comme peu motivés et comme ayant perdu confiance en eux. Dans une approche un peu intuitive, les professionnels peuvent être conduits à penser qu’il est bon alors d’agir sur l’estime de soi de ces personnes. Mais l’estime de soi est-elle le remède attendu ? Les travaux menés en psychologie sociale, et notamment sur les concepts de motivation et d’estime de soi, permettent de répondre scientifiquement à cette question. Objectifs : L’objectif principal de ce cours est de former de futurs psychologues qui auront des connaissances approfondies en psychologie sociale dans le domaine de la motivation et de l'estime de soi. Grâce à ces connaissances, mais aussi à une démarche scientifique qui vous permet d'appréhender le comportement humain avec un souci constant de recherche de la preuve, vous allez acquérir des connaissances qui vous permettront d’identifier et d’analyser les besoins et/ou difficultés rencontrés par les individus (adultes ou enfants), susceptibles d’être à l’origine de problèmes scolaires, ou de formation et d’insertion sociale, mais aussi de proposer des pistes d'action dans une démarche « action-développement » pour les accompagner tout au long de leur parcours scolaire, ou de formation et d’insertion.

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Evaluation et contrôle de la mémoire : du normal au pathologique Contenu : Les individus sont capables de contrôler ce qu'ils perçoivent, de juger ce qui est appris et ce qui doit être appris et sont capables de prédire les conséquences de leur action. Nous aborderons les différents paradigmes qui permettent de décrire les capacités d’évaluation et de contrôle de la mémoire pour les enfants, les adultes, les personnes âgées et les personnes atteintes d’une pathologie neurologique ou psychiatrique. Objectifs : Acquérir des connaissances sur le fonctionnement normal et pathologique de la mémoire afin d’être en mesure de proposer des stratégies dans le domaine de la formation et de la prise en charge des patients. Apprentissage et développement Contenu : · Le vieillissement de la population et ses conséquences. · Les représentations sociales du vieillissement et leurs conséquences. · Les processus d’exclusion par l’âge : l’âgisme. · Les cognitions déformantes relatives au vieillissement : théorie et prise en charge. · Le vieillissement cognitif et les stratégies de compensation : la notion de flexibilité. · Le ralentissement cognitif. · La diminution des capacités attentionnelles. · Mémoire et vieillissement : principes et remédiation. · La perte d’autonomie et son évaluation. Objectifs : Acquérir des connaissances sur le fonctionnement normal et pathologique de la personne vieillissante afin d’être en mesure de repérer des troubles dans le fonctionnement cognitif et moteur, et dans le domaine de la formation et de l’insertion tout au long de la vie, d’adapter la pédagogie aux travailleurs ou demandeurs d’emploi vieillissants, et de lutter contre les freins à la formation et à l’insertion. Psychologie cognitive de la lecture Objectifs : Ce cours a pour objectif de présenter les mécanismes cognitifs et neuronaux impliqués dans la lecture chez l’adulte. Tant les aspects visuel, orthographique, phonologique, morphologique que sémantique seront traités. Nous aborderons en particulier les questions suivantes : comment fonctionne la lecture chez l’adulte ? Que se passe-t-il entre le moment où l’on voit un mot et le moment où on le comprend ? Quels sont les différents niveaux de traitements impliqués ? En quoi consiste le recyclage neuronal de la lecture ? Etc. Compétences : · Mobiliser les principaux concepts des différents champs théoriques de la discipline, de leurs courants épistémologiques et de leurs approches méthodologiques pour analyser une question ou une problématique. · Etre capable de comprendre et d’évaluer les modèles théoriques de la lecture à la lumière des différents faits expérimentaux acquis et exposés. · Pouvoir rédiger une synthèse des éléments théoriques acquis en cours.