DO

SS

IER

DE

PR

ES

SEMARS-AVRIL2017

À Marseille, le 15 février 2017 - Le Cri du Port fait une pause pendant les vacances d’hiver et revient au mois de mars avec pas moins de six rendez-vous. La première date est consacrée au dernier film de Frank Cassenti. Le réalisateur, qui est aussi le président du festival Jazz à Porquerolles a retracé, caméra au poing, la destinée familiale du musicien Jacques Schwarz-Bart au travers d’un émouvant documentaire. La projection se déroule au Cri du Port suite à l’acquisition de nouveaux équipements, elle sera suivie d’un concert du trio Amour Caché.

La semaine d’après, nous recevons Sylvain Beuf, Diego Imbert et Michel Perez pour le projet « Triple Entente ». Le trio profite de son passage à Marseille pour donner une master classe à l’Atelier des Vents et une rencontre avec le jeune public avant de se produire à l’Atelier des Arts.

Jeudi 23 mars, place à la jeunesse avec le prometteur Gauthier Toux Trio. Fraîchement récompensé par le prix Jazz à la Défense, le trio part sur les routes pour défendre leur deuxième opus, Unexpected Things. Un album rafraîchissant qui va chercher ses influences autant dans la tradition jazz que dans le hip-hop.

Pour le dernier dimanche de mars, nous recevons le duo américain Myra Melford et Ben Goldberg. L’une est au piano, l’autre à la clarinette. À eux deux, ils engagent un dialogue contemporain d’une grande finesse.

Le musicien marseillais Paul Pioli posera sa guitare à l’Hôtel C2 pour nous présenter son dernier opus enregistré en trio, cet hiver, aux côtés de Pierre Fenichel et Fred Pasqua.

Nous clôturons le mois avec un artiste que l’on a du mal à faire entrer dans une case ! André Minvielle viendra dérouler ses élucubrations vocales et sa poésie de l’intime sur la scène du Cri du Port pour notre plus grande joie. Le rappeur, jammeur, scatteur fait escale à Marseille pour présenter son dernier album, une malle au trésor intitulé 1-Time.

Première semaine d’avril, nous recevons le récipiendaire du Prix Django Reinhardt 2016 de l’ Académie du Jazz, à savoir Fred Nardin. Le cofondateur du populaire Amazing Keystone Big Band montera sur la scène du Cri du Port en trio avec le talentueux batteur Leon Parker et le contrebassiste Or Bareket.

Vendredi 21 avril, le Cri du Port s’allie à l’Espace Julien pour proposer un concert exceptionnel de José James. Le chanteur à la voix de velours viendra présenter son nouvel album signé sur le prestigieux label Blue Note Records. Un subtil mélange de R&B contemporain et de pop électronique aux influences afro-américaines.

Changement de style pour terminer le mois d’avril, Minor Sing, quartet de jazz manouche, vient faire swinguer la scène du Cri du Port avec leurs compositions originales inspirées du riche répertoire laissé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.

COMMUNIQUÉ

JACQUES SCHWARZ-BART, LA VOIX DES ANCÊTRES, un film documentaire de FRANK CASSENTI (Oléo Films 2016)

Jacques Schwarz-Bart, musicien de jazz, vit à New-York. Il est guadeloupéen. Son père André, d’origine polonaise, a quatorze ans quand ses parents sont assassinés à Auschwitz. Il sauve quelques membres de sa famille et deviendra un des plus jeunes résistants juifs de France. En 1959, il publie aux éditions du Seuil son premier roman, Le dernier des justes, qui sera un succès mondial et recevra le prix Goncourt.

C’est à travers le regard de Jacques et les souvenirs de sa mère, Simone Schwarz-Bart, grande écrivaine antillaise, que la voix d’André se fait entendre et nous traverse. Un voyage dans le temps et la mémoire, de Paris à New-York et aux Antilles, pour nous dire à quel point le métissage est ce qui fait la richesse de l’homme, à quel point La Voix des Ancêtres nous montre le chemin.

AMOUR CACHÉ SOPHIE ANTKOWIAK chant OLIVIA RIVET flûte, chant FRANK CASSENTI guitare + GUESTS

BIOGRAPHIE DE FRANK CASSENTI

Frank Cassenti est un scénariste et réalisateur français, pour le cinéma et la télévision. Il est aussi metteur en scène de théâtre. Il est également le président du festival Jazz à Porquerolles.

Né au Maroc dans un milieu modeste, sa mère élevant seule ses deux enfants, Frank Cassenti poursuit ses études à Alger en 1958 puis de 1959 à 1962 au lycée de Dellys où il commence de se tourner vers la musique. À 17 ans, étudiant à Lille, il co-dirige le ciné-club étudiant de l’UNEF avec Michèle Annie Mercier, joue de la contrebasse dans un orchestre de jazz et fréquente la mouvance anarcho-communiste. Il découvre alors chez un ami une caméra 8 mm posée sur une table, descend dans la rue et impressionne une bobine de 3 minutes. Autour de 1968, il rencontre Chris Marker et tout un cercle de ses amis qui pratiquent le cinéma comme un moyen de lutte et d’expérimentation. Il commence un premier ciné-tract sur une grève de mineurs dans le Nord et rencontre sur le carreau de la mine Joris Ivens et Marceline Loridan.

En 1969, Frank Cassenti aux côtés de Michèle Annie Mercier réalise son premier court métrage de fiction, Flash Parc, indirectement produit par Jean-Luc Godard, qui est sélectionné à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs. En 1972, ils tournent à Lille

DATE : Jeudi 02 mars20 h 30

LIEU :Le Cri du Port, 8 rue du Pasteur Heuzé, 13003 Marseille

SITE WEB :http://frankcassenti.tumblr.com

TARIFS :Plein 13 €Réduit 10 €(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

FILM : JACQUES SCHWARZ-BART, LA VOIX DES ANCÊTRES+ CONCERT : AMOUR CACHÉ

JEUDI 02 MARS AU CRI DU PORT

© C

hris

tian

Duc

asse

leur premier long métrage, Salut Voleurs, avec Jacques Higelin, Jean-Luc Bideau, Claude Melki et László Szabó qui jouera dans tous les films suivants. En 1973 L’Agression, court métrage de fiction adapté d’un fait-divers qui relate le meurtre d’un travailleur immigré est interdit par la censure. Une campagne de presse en fait cependant lever l’interdiction. Présenté dans de nombreux festivals, le film est diffusé dans les réseaux associatifs qui dénoncent le racisme et les violences fascistes.

Cette période militante durant laquelle il travaille avec le cinéaste et producteur Pascal Aubier au sein des Films de la Commune débouche sur l’écriture de L’Affiche rouge, tournée à La Cartoucherie de Vincennes, qui met en lumière le rôle de la résistance immigrée jusqu’alors occultée. Le film obtient en 1976 le Prix Jean Vigo. En 1978 TF1 lui propose de réaliser avec Régis Debray un reportage à Cuba sur le Festival mondial de la jeunesse. Il revient enthousiaste de ce voyage à Cuba, impressionné par la ferveur des délégations, notamment de celles du tiers-monde. La direction de l’information de Tf1, dirigée par Jean-Pierre Elkabbach et Patrick Poivre d’Arvor, lui demandant de changer le montage, il le refuse et la veille de sa diffusion, le film est déprogrammé. Il écrit alors dans Le Monde un article pour dénoncer cette censure.

Frank Cassenti rencontre à cette époque Pierre Goldman qui vient d’être innocenté du crime dont on l’accuse après avoir passé sept ans en prison pour braquages après son retour des maquis de la guérilla au Venezuela et souhaite porter à l’écran son livre autobiographique écrit en prison, Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France. Il abandonne le projet après l’assassinat de Pierre Goldman en septembre 1979 par un commando d’extrême-droite qui se nomme Honneur de la Police mais réalise un long métrage documentaire, Salsa pour Goldman, à la suite du concert donné par ses amis musiciens antillais et latino-américains au Zénith de Paris.

En 1981 Frank Cassenti réalise pour France 2 dans une série de quatre heures l’adaptation d’un roman de Vladimir Pozner, Deuil en 24 heures, sur la débâcle de 1940 dont Richard Borhinger joue le rôle. La série obtient le prix de la critique et un grand succès public. Il retrouve pour la distribution Alain Cuny, Pierre Clémenti et László Szabó qui jouaient dans La Chanson de Roland, fresque épique d’après le texte de la chanson de geste réalisée en 1978.

Dans les années 1980 Frank Cassenti réalise des documentaires dont la Lettre à Michel Petrucciani et Je suis jazz, c’est ma vie avec Archie Shepp dont la rencontre est pour lui également déterminante. Elle est suivie de Retour en Afrique, filmé au Sénégal et sur l’île de Gorée. A Paris est créée la comédie musicale Black Ballad à la Grande halle de la Villette dont Archie Shepp joue le rôle principal, qui est ensuite représentée au Casino de Paris et pour la fête de la musique sous la Grande Arche de la Défense devant plus de cinq mille personnes. Dee Dee Bridgewater et La Velle y alternent dans les rôles de chanteuses.

À partir des années 1990, Frank Cassenti réalise pour Arte des documentaires sur la musique, en Afrique du Sud sur les chants et les danses Zoulou, et sur de grandes figures du jazz, Miles Davis, Dizzy Gillespie, Max Roach, Ray Charles, Nina Simone, Abbey Lincoln. Au théâtre, il met en scène Mademoiselle Eles d’Arthur Schnitzler, Novecento d’après Alessandro Baricco avec Jean-François Balmer, qui obtient trois nominations aux Molières, pour le cinéma Le Testament d’un poète juif assassiné d’après le roman d’Elie Wiesel avec Michel Jonasz, Erland Josephson et Philippe Léotard, qui est sélectionné pour le Festival de Venise mais ne sortira que deux ans plus tard.

En 2005, Frank Cassenti crée avec Samuel Thiebaud la société de production Oléo Films, d’après un célèbre titre Oleo de Sonny Rollins. Il réalise en 2007 un documentaire fiction, J’avais 15 ans, sur la vie d’André Kirschen qui à l’âge de 15 ans abat en 1943 un officier allemand dans Paris occupé et meurt à 83 ans à la fin du tournage. Deux autres films, Gnawa Music en 2010 et La nuit de la possession tourné en 2012 à Essaouira, sur le rituel de la transe dans la culture Gnawa, sont comme des retours sur son enfance au Maroc.

MUSICIENS : SYLVAIN BEUF saxophoneMICHEL PEREZ guitareDIEGO IMBERT contrebasse

DATE DU CONCERT : Vendredi 10 mars20h30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :L’Atlier des Arts,133 bd Sainte-Marguerite, Marseille 9e

SITE WEB :http://www.sylvainbeuf.com

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12€(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

TRIPLE ENTENTEVENDREDI 10 MARS À L’ATELIER DES ARTS

©eD

R

Soyons clair, ici le terme « triple entente » ne renvoie pas à une alliance militaire mais à la collaboration de trois figures bien connues dans le paysage du jazz hexagonal. Le contrebassiste Diego Imbert et le guitariste Michel Perez, nous avaient déjà offert une parfaite « Double Entente » en 2013, qu’ils transforment avec bonheur en « Triple Entente » avec l’arrivée de leur ami saxophoniste Sylvain Beuf.

Les trois complices produisent de véritables petits bijoux bop en pratiquant « la démarcation ». Ce procédé, très usité en be-bop, consiste à emprunter la grille harmonique et la structure d’un standard pour composer une toute nouvelle mélodie. C’est de cette manière que Charlie Parker avait détourné le titre « How High is the Moon » et avait créé « Ornithology ». Et c’est avec raffinement, passion et parfois un brin de malice que les trois musiciens s’adonnent à cette pratique. En l’absence de batterie, Diego Imbert développe une rythmique vigilante sur laquelle le saxophone de Sylvain Beuf vient se poser pour converser amoureusement avec la guitare de Michel Perez.

MASTER CLASS avec Sylvain Beuf et Diego Imbert le jeudi 09 mars à 17 h, à l’Atelier des Vents (37, Cours Lieutaud, 6e), avec le soutien D’Addario.

BIOGRAPHIE DES MUSICIENS

DIEGO IMBERT a commencé la musique par le violon à l’âge de six ans, puis par la basse électrique à 15 ans. Ce n’est qu’en 1995 qu’il se met à la contrebasse. Il remporte la médaille d’argent au Concours International de Contrebasse de Capbreton pendant l’été 1999. Après avoir vécu à Nancy, il s’installe à Paris en 2000 et a participé à de nombreuses formations. Il a été membre de l’Orchestre Régional de Jazz en Lorraine de 1992 à 2000 et collabore ponctuellement avec le Paris Jazz Big Band (PJBB) de Pierre Bertrand et Nicolas Folmer. Il se produit régulièrement en Allemagne, Italie, Norvège et Pologne USA, Canada au sein de formations telles que le « Gipsy Project » de Bireli Lagrène ou au sein de son trio (depuis 1998), avec le trio de Sylvain Beuf avec Franck Agulhon (depuis 2000) ou avec le quartet de Flavio Boltro (depuis 2004). Titulaire du DE de jazz, il a enseigné au Centre Musical et Créatif de Nancy (CMCN) puis au Music Academy Institute (MAI) depuis 1991. Diego Imbert a été journaliste à Bass & Drums et Guitare & Bass. A également composé la musique du spectacle “Marmonie” et réalisé la musique de L’Ombre d’un doute, Chemins de traverses et A4 interactions de la compagnie de danse contemporaine du Ruisseau ainsi que les musiques des pièces de la compagnie de théâtre Théarto. A aussi participé à plusieurs musique de films en tant qu’interprète (Les Enfants de Christian Vincent, Un printemps à Paris de Jacques Bral).

Après des études en musiques classiques SYLVAIN BEUF se tourne vers le jazz et l’improvisation en 1983. Départ pour Paris à l’âge de 20 ans où il fréquente des musiciens de son âge : Vincent Chaintrier, Christophe Wallemme , Christophe Marguet, Ludovic de Preissac, Gilles Réa, Pascal Gomez, Michel Vander Ersh, et le guitariste Alain Blessing qui lui fait découvrir l’univers de Béla Bartok. Le saxophoniste Hervé Meschinet le présente au pianiste René Urtreger. Éblouit par sa musicalité, celui-ci l’invite à se produire avec son sextet dans le cadre du 1er Festival de Jazz de la Villette en 1987 où il se produira aux cotés de Stéphane Belmondo, Hervé Meschinet, Christian Escoudé, Eric Dervieu, Niels Orsted Pedersen à la contrebasse. Ce concert marquera pour lui, un tournant dans sa carrière de jeune musicien. A partir de 1992, il commence une carrière de leader qui le poussera à écrire une musique riche et poétique, inspirée de ses nombreuses rencontres du moment.En 1995, il intègre le quartet régulier d’André Ceccarelli pour qui il composera et enregistrera trois albums. En 1997, il signe un contrat pour cinq albums avec le producteur Franck Hagège sur le label RDC. En 1999, rencontre avec le batteur Franck Agulhon et le bassiste Diego Imbert qui le propulse dans la formule du trio, terrain de jeu d’un de ses saxophoniste favoris : Sonny Rollins. Nouveau succès discographique avec l’album Trio qui lui permettra de décrocher en 2000 le Choc de l’année de la revue Jazzman ainsi que les célèbres Victoires de la musique dans la catégorie nouveau talent jazz. En 2011, rencontre avec le guitariste Emmanuel Codjia. L’inventivité de son jeu de guitare et sa virtuosité naturelle, le passionne. Rejoints par le bassiste Philippe Bussonnet, membre du groupe Magma, et le batteur Julien Charlet il compose l’album Electric Excentric. Sorti en 2012, ce disque marque un tournant dans sa carrière de compositeur. Retour sur ses origines musicales multiples. C’est à travers l’écho des musiques rock, folk, classique et jazz que Sylvain Beuf pose un nouveau regard sur son parcours de compositeur, saxophoniste et leader. Après trois années de concerts, le deuxième album de ce groupe, Plénitude, est paru à l’automne 2015.

Autodidacte, MICHEL PEREZ débute au Hot Club de Lyon et accompagne des invités prestigieux tel que : Slide Hampton, Johnny Griffin, Kenny Clark Hank Mobley... Il poursuit son expérience musicale en créant avec Gérard Maimone (claviers) le groupe Sphérœ, combinant tournées et créations pour le théâtre de Georges Lavaudant. Deux disques sont enregistrés : Sphérœ en 1977 et Primadonna en 1978. En 1984, il fait la première partie de Miles Davis au festival de Viennes, ainsi qu’à celui de Nice. Il participe au film de Bertrand Tavernier Autour de minuit au côté de Herbie Hancock, Tony Williams et Wayne Shorter. Il se produit alors sous son nom et enregistre avec diverses formations. Le guitariste fait partie du trio acoustique Traveling Jazz, en compagnie d’Élisabeth Caumont et de Pierre-Yves Sorin à la contrebasse, dans le répertoire des chansons du cinéma. Il accompagne Benny Golson en tournée en Corée sud avec Alain Jean-Marie, Pierre-Yves Sorin, Buno Ziarelli et l’orchestre Symphonique dirigé par Myung Yung Chung. En 2005, il enregistre Storias en compagnie de A. Ceccarell, S. Beuf, F. Chassagnite, N. Morelli, V. Artaud.En 2012, Double détente enregistré en duo avec Diego Imbert.

MUSICIENS : MACHA GHARIBIAN chant, piano THÉO GIRARD contrebasse TOSHA VUKMIROVIC clarinette, Kaval (flûte) et saxophone

DATE DU CONCERT : Jeudi 16 mars18 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.machagharibian.com

TARIFS :Entrée libre sur réservation auprès du Cri du Port par téléphone au 04 91 51 50 41

MACHA GHARIBIANJEUDI 16 MARS AU CRI DU PORT

Showcase présenté par Azimuth Productions dans le cadre du Forum de Jazz et des Musiques du Monde Babel Med Music.

Macha Gharibian est une pianiste au jeu atmosphérique, mais aussi une chanteuse habitée. Un style qui n’appartient qu’à elle, entre jazz oriental, néo-classique et pop aventureuse.

Chanteuse, pianiste, auteure, compositrice, interprète, élevée sur les routes et sur les traces d’un père musicien, sa musique, un jazz folk pop élégant, a vu le jour entre Paris, New York et Erevan.

Du monde d’hier à celui d’aujourd’hui, Macha Gharibian nous invite à bord de son train imaginaire, avide de d’espace, de poésie, de lumière, et son univers, personnel et hors normes, est un voyage introspectif baigné d’influences et de croisements, où se rejoignent un jazz aux accents new-yorkais subtilement teinté de musique arménienne, et une pop légèrement psychédélique.

Une femme en quête de liberté qui cueille sur son passage tous les possibles, au contact des très talentueux musiciens que sont Dré Pallemaerts, dont le jeu de batterie si subtil colore cette musique d’une intemporelle spatialité, David Potaux-Razel (guitare et multiples effets) Tosha Vukmirovic (clarinette, saxophone, kaval), Alexandra Grimal (saxophones, voix), Matthias Mahler (trombone), Fabrice Moreau (batterie), Théo Girard (contrebasse), chacun amenant son souffle et son histoire.

Pianiste au toucher délicat, de solide formation classique, diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris, c’est en quittant Paris pour New York en 2005 que Macha Gharibian rencontre le jazz et se révèle dans cette ville où tout est possible. Guidée par Ralph Alessi, Uri Caine, Jason Moran, Ravi Coltrane à la School for Improvisational Music, elle commence à écrire et créer son univers, une musique construite par ses voyages, ses désirs, ses racines et tout ce qui a fait grandir la jeune femme partagée entre trois cultures: arménienne de ses ancêtres, parisienne de cœur et new-yorkaise d’adoption. En France elle écrit pour le théâtre, le cinéma, la danse, travaille avec Simon Abkarian, Brontis Jodorowsky, Nicolas Tackian, Jérôme Rebotier (Le prénom, Un Illustre Inconnu) tourne avec Bratsch, Lena Chamamyan, Cherif Soumano, Papiers d’Arménies, et va même faire un court passage au Théâtre du Soleil dans le spectacle Les Éphémères… avant de creuser son propre sillon et tracer sa voie de chanteuse pianiste.

« Ces jeunes musiciens européens bien représentatifs du jazz actuel, savant et à la fois terriblement sensible, mâtiné de pleins d’influences tellement bien digérées qu’elles restent discrètes, mais qui apportent une richesse extrêmement séduisante » - Ojazz.fr

Prix de groupe Concours National jazz à la Défense 2016Prix de Groupe tremplin Jazz or Jazz 2016

C’est en 2013 que ce trio prend forme pour la première fois. A l’initiative du jeune pianiste Gauthier Toux, ce trio incarne la diversité musicale et culturelle du jazz d’aujourd’hui.Avec le contrebassiste danois Kenneth Dahl Knudsen Jaleel Shaw, Gilad Hekselman, Jonhattan Blaque…) et le batteur français Maxence Sibille (Erik Truffaz, Flavio Boltro, Matthieu Michel…) ils explorent la musique sous toutes ses formes avec comme ligne directrice le jazz et sa valeur essentielle, l’improvisation.

Mélangeant mélodies simples, inspirées par des musiques plus actuelles(pop, hip-hop…) avec des rythmes organiques, sans pour autant renier les traditions ancestrales de compositions, ce trio devient alors un laboratoire de couleurs et de sonorités. Au gré des concerts et voyages , Gauthier, Maxence, Kenneth ont liés une relation forte qui se traduit par une énergie permanente, nouvel ingrédient qui renforce ce jazz actuel, ayant pour unique but le plaisir de partager leur musique avec leur public.

Le Gauthier Toux trio s’est produit dans des lieux tels que le Paris jazz festival, Jazz à la Défense, Duc des Lombard, Jazz à Vienne, Jazz onze+, le Moods, Cully jazz (en ouverture de Wayne Shorter), Scène national Théâtre d’Orléans, Chorus, Le Périscope, Copenhagen jazz fest, AMR…

Leur deuxième album Unexpected Things sortie en mars 2016 chez NoMadMusic a été disque du jour sur TSF jazz, Selection jazz sur FIP, Selection Inrock avril 2016, Playlist sur TSF… En Juin 2016 le Gauthier Toux Trio remporte le prix de groupe au Concours National Jazz à la Défense.

BIOGRAPHIE DES MUSICIENS

Né en 1993 à Chartres, GAUTHIER TOUX est un pianiste de jazz français. Il débute la musique à travers les écoles de musique Yamaha vers l’âge de 8 ans, avant de commencer le piano classique au conservatoire de Chartres. En 2006, il rencontre Antoine Delaunay et Jean-Jacques Ruhlman avec lesquels il étudiera jusqu’en 2011. En septembre 2011, il est admis à la Haute École de Musique de Lausanne - département

MUSICIENS : GAUTHIER TOUX pianoRÉMI BOUYSSIERE contrebasse MAXENCE SIBILLE batterie

DATE : Jeudi 23 mars, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://gauthiertouxtrio.tumblr.com

VIDÉOS :https://youtu.be/S92NSQ8GSCE

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12 €

BILLETTERIE :FnacDigitick

AUTRES CONCERTS : 21/03 IMFP Salon de Musique24/03 Le Petit Duc

GAUTHIER TOUX TRIOJEUDI 23 MARS AU CRI DU PORT

© J.

F. M

ario

tti

Concert présenté en coordination avec Salon de Musique et Le Petit Duc en partenariat avec AJC et Pro Helvetia

jazz - où il obtient un master in jazz performance en 2015, avec des professeurs tels que : Emil Spanyi ; Matthieu Michel ; George Robert… Durant ces années de formation, Gauthier a aussi étudié au Conservatoire supérieur de Copenhague (RMC) ainsi qu’aux côtés de Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, Benoit Sourisse… En octobre 2013, il crée le Gauthier Toux Trio (Maxence Sibille, Kenneth Dahl Knudsen) avec lequel il enregistre son premier album « More than ever » (sorti en février 2015). Avec ce groupe, il se produit dans de grands festivals tels que : Jazz à Vienne ; Jazz à Orléans ; Cully jazz ; Jazz onze+ ; Copenhagen jazz festival et dans des lieux tels que : le Sunset Sunside ; le Théâtre d’Orléans ; l’AMR ; le Périscope ; le Moods ; l’Institut français d’Agadir ; le Chorus… Gauthier a aussi été lauréat des Monaco Jazz Soloist Competition, Piano Forte Jazz Competition, Nottingham Piano Solo Competition…

Né en 1983 à Genève, MAXENCE SIBILLE est un batteur français. Il débute la batterie vers l’âge de 10 ans et intègre l’ETM à Genève en 2003. Il en sort diplômé en 2006. Cette même année, il entre dans la prestigieuse Haute Ecole de Musique de Lausanne où il obtient un master en performance en 2012. Parallèlement à son cursus, il étudie aussi au CMDL avec André Charlier et prend régulièrement des cours avec Franck Aguhlon, Loïc Pontieux, Simon Goubert… Maxence joue avec de très nombreux artistes - allant du jazz au hip hop en passant par le rock - tels que : Erik Truffaz ; Flavio Boltro ; Didier Lockwood ; Glenn Ferris ; Malcolm Braff ; Matthieu Michel ; Guillaume Perret ; Jeff Baud ; Patrice Moret ; Banz Oester ; Jonas (CH) ; That Pork (CH) ; Jean-Lou Treboux 5tet (CH) ; Matthieu Llodra Trio (CH) ; Trip.in (CH) ; Kenneth Dahl Knudsen Group (DK)… ainsi que plein d’autres artistes dans des lieux tels que : Jazz à Vienne ; Koktebel festival ; Bern ; Fribourg ; Cully jazz festival ; Montreux jazz festival ; Verbier ; Lugano ; Jazz à Juan-les-Pins ; Paléo festival de Nyon ; Rock’Oz Arènes à Avenches ; Festi’neuch ; Caprices festival à Crans-Montana Festival des Puces de Saint-Ouen (Paris) ; Festival de la francophonie en Chine et Asie Centrale ; Jazz in Fabrica (Sao Paulo) ; B-Flat (Berlin)…

Pour la pianiste et compositrice Myra Melford, l’intime et le poétique ont toujours été profondément liés. Avec le projet Dialogue, elle met son écriture sensible au service d’une conversation musicale avec son complice de longue date, le clarinettiste Ben Goldberg. L’une est issue du free jazz, l’autre de la musique klezmer. Ensemble, ils utilisent leurs compositions comme sujet de départ faisant de chaque rencontre le chapitre d’un dialogue musical sans cesse renouvelé.

Au fil des années, Myra Melford s’est imposée comme une artiste incontournable de la scène jazz contemporaine. Disciple du saxophoniste Henry Threadgill et du pianiste Don Pullen, elle fait figure de pianiste audacieuse reconnue pour son jeu percussif et son amour des grooves afro-caribéens et du blues. Ben Goldberg, clarinettiste préféré de John Zorn, s’est fait un nom en devenant l’un des artisans du renouveau de la musique klezmer au sein de New Klezmer Trio. Les deux musiciens s’invitent mutuellement sur leurs projets respectifs depuis un peu moins de dix ans.

Chacun pimente le jeu de l’autre en s’abstenant de réclamer la paternité d’une recette construite sans faux-semblants ni postures surjouées. À eux deux, ils réinventent l’art subtile du dialogue basé sur l’échange et l’écoute.

MUSICIENS : MYRA MELFORD pianoBEN GOLDBERG clarinette

DATE : Dimanche 26 mars, 18 h

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.myramelford.comhttp://www.bengoldberg.net

VIDÉOS :https://www.youtube.com/watch?v=Jl6BEBxVoyM

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12€

BILLETTERIE :FnacDigitick

MYRA MELFORD & BEN GOLDBERGDIMANCHE 26 MARS AU CRI DU PORT

© M

imi C

haka

rova

Pour la conception de son nouvel album, le guitariste Paul Pioli a choisi la formule à la fois légère et exigeante du trio. Il s’est entouré du contrebassiste Pierre Fenichel et du batteur Fred Pasqua.

Essentiellement constitué de ses compositions, ce nouvel opus a été conçu avec les recettes qui font la marque de fabrique du guitariste. Ainsi, Paul Pioli reste fidèle au son acoustique qu’il affectionne tant. Il mise aussi sur une interaction continue entre les musiciens permettant de véritables échanges sur le modèle question-réponse.

L’album est traversé par l’influence du grand guitariste de jazz américain Jim Hall. Le trio est allé chercher l’essence du style de ce dernier afin de bâtir son propre univers. Des paysages oniriques qui invitent à la rêverie marqués cependant par un groove prégnant. Avec ce nouvel album, Paul Pioli et ses acolytes donnent jour à une musique résolument contemporaine qui s’enracine dans la tradition jazz.

BIOGRAPHIE

PAUL PIOLI s’impose sur la scène jazz comme une valeur sure. Guitariste d’une grande technique caractérisée par la sonorité chaleureuse et toute en rondeur de son jeu, il développe des discours mélodiques inspirés et audacieux.Actif sur la scène jazz depuis les années 80, le parcours de Paul Pioli est ponctué de belles rencontres et créations. On notera tout particulièrement le duo formé avec le guitariste Jean-Paul Florens, puis le trio à cordes RITUEL, avec le violoniste Frédéric TARI et le contrebassiste Thomas Bramerie, remplacé ensuite par guitariste Jean-Marie Frederic.

L’année 1996 marque une voie nouvelle dans l’exploration musicale du trio RITUEL par la création du spectacle Rituel se fait une Toile ! Spectacle où musique et peinture, avec le peintre Armel Bour, sont composées et interprétées en interaction. 1998, est ponctuée par la sortie de l’album Rituel.

En 2001, il enregistre avec la chanteuse Elène Dee Ma Diva Billie (avec Gilles NATUREL et Alain Jean-Marie), ainsi que l’album Sortie Vieux Port du contrebassiste Bernard Abeille. Fin 2004, il commence un travail en duo avec la flûtiste Dominique Bouzon, le fruit de leur collaboration donne l’album Un beau Matin en sortant de l’École (2006). En 2007, il enregistre aux côtés de la chanteuse Anne Vincentelli l’album Triplicity, et participe à la création du spectacle Jazz Poets de Serge Casero. Il se produit en duo avec Christian Escoudé, joue également avec Patrick Saussois.

En 2009, fruit de plusieurs sessions d’enregistrement, paraît l’album Un Dimanche Chez Henri enregistré en duo avec le guitariste Claude Basso. Cette même année, Paul Pioli rencontre régulièrement le comédien-marionnettiste Stéphane Lefranc de la

MUSICIENS : PAUL PIOLI guitarePIERRE FENICHEL contrebasseFRED PASQUA batterie

DATE : Mercredi 29 mars, 20 h

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Hôtel C248 rue Roux de Brignoles, 13006 Marseille

SITE WEB :http://paulpioli.com

TARIFS :Entrée libre

PAUL PIOLI TRIOMERCREDI 29 MARS À L’HÔTEL C2

SORTIE D'ALBUM

compagnie du Funambule, au cours des séances de travail l’histoire s’élabore, laissant toujours une place à l’improvisation. Ils présentent Jazz & Marionnette, création teintée de poésie et de swing présentée dans le cadre des Festivals Jazz sur la Ville et Tam Tam événement national sur l’univers de la marionnette.

En parallèle à ses formations, Il participe à l’enregistrement des albums du chanteur Daniel Roure, de Jazz Poets du saxophoniste Serge Casero (2009), et Onde du quartet de la flûtiste Dominique Bouzon (2010). En 2012, le trio Guitar’ Stories est formé avec Lionel Dandine à l’orgue et Cédrick Bec à la batterie.

Le saxophoniste Léo Merie spécialisé dans le répertoire de Monk fait appel à Paul Pioli, depuis ils se produisent régulièrement ensemble, le LéoQuartet enregistre en 2013 la bande son d’un film sur la Beat Generation réalisé par Xavier Villetard et Jean-Jacques Lebel. En novembre 2014, paraît l’album Monk vol. II enregistré avec le LéoQuartet.

Originaire de Marseille, PIERRE FENICHEL se forme au CNR de Marseille ( classe de jazz et classe d’électro-acoustique) et accompagne les musiciens du « grand Sud » : Raphael Imbert, Henri Florens, Benoit Paillard, Perrine Mansuy, Vincent Strazzieri, Lavelle, Robert Petinelli, Paul Pioli, René Nan, Gildas Etévenard, Christophe Leloil mais aussi Ronald Baker, Ugo Lipi... Il travaille par ailleurs sur d’autres projets : les « Cotton Candies » et compose des musiques pour diverses manifestations, expos photos ( André Mérian «the Statement» ) ou «cinq concert autour de l’Ethiopie », Asaman (conte initiatique Sénégalais), « Tristan et Iseult »( Autriche : ABCDance Cie ), «I wish i am» BVZK, « le champignon » Massimo schuster... En 2016, il enregistre Breitenfeld sur le label Durance avec le Pierre Fenichel Trio et Music is my Home aux côtés de Raphaël Imbert sur le label Harmonia Mundi.

FRED PASQUA commence ses études musicales à l’âge de 10 ans par la percussion classique au conservatoire de Salon de Provence. Il étudie ensuite à l’école Nadia Gilles Touché d’Aix en Provence, où il obtient en 1996 un prix d’excellence.Il vit maitenant dans le sud de la France et à Paris. Il joue ou a joué avec : Louis Winsberg trio, Robin Nicaise quintet and Trio, Sophie Alour quintet and trio, Sandro Zerafa quartet, Lucky Dog quartet, Laure Donnat quintet and Jazzmin quartet, Romain Pilon Trio, Olivier Ker Ourio, Emmanuel Bex, Alex Jacquemin quartet, Vincent Lafont / Jocelyn Méniel quartet, Lilian Bencini, Ira Coleman, Jérôme Regard, Yoni Zelnik, Cyril Achard, Jean-Pierre Como, Marc Berthoumieux, Samy Thiebault quintet, trio Aerophone (Yoann Loustalot Blaise Chevalier), Nicolas Pfeiffer quartet and trio, Glenn Ferris, Remi Ploton Trio, David Prez, Fred Borey, Michael Felberbaum, Fred Nardin, Florent Gac, Paul Pioli, Sam Favreau, Pierre Fenichel, Wim Welker, ou encore Sebastien Lalisse au sein du quatuor Place Miollis.

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE DE PAUL PIOLI :

2014 : Monk vol. II LéoQuartet2009 : Un Dimanche chez Henri – duo avec Claude Basso 2010 : Onde – Dominique Bouzon quartet2009 : Jazz Poet Quartet – avec Serge Casero quartet2008 : French Kiss – Daniel Roure2007 : Triplicity – Anne Vincentelli trio 2006 : Un beau matin en sortant de l’école – avec Dominique Bouzon 2003 : Marin des Routes – Philippe Forcioli2001 : Le temps d’un Jazz – Daniel Roure 2001 : Sortie vieux Port – Bernard Abeille. 1998 : Rituel – avec Frédéric Tari, Jean-Marie Fréderic 1986 : Caramel – Paul Pioli – Jean-Paul Florens

Le troubadour vocal, enchanteur de la langue et fervent collectionneur d’accents, André Minvielle fait escale à Marseille pour dévoiler son dernier album 1-Time. Véritable objet de curiosité, ce nouvel opus est une malle au trésor, une collection de sons, d’enregistrements de bruits du quotidien et de chansons inédites, le tout baigné d’une authentique poésie. Le chanteur et percussionniste occitan y dévoile une cartographie sonore de l’intime à travers laquelle on découvre ses souvenirs, ses rouages artistiques, ses amoures et ses amitiés… Son univers est fait d’humour, d’«improvis’action». André Minvielle mélange tradition et modernisme, vieux porte-voix et sampleurs. Tout y passe : un traditionnel gascon, un thème de Monk, un petit blues en passant, un hommage aux chants pygmées… autant de styles qui font son originalité sans oublier l’univers du musette de ses débuts. Du jamais entendu, du tout sauf banal, qui allume le sourire et fait circuler les frissons. Enfant terrible d’Archie Shepp et de Bobby Lapointe, le griot des Pyrénées prend un malin plaisir à tordre la langue pour la faire swinger de manière drôle et intelligente. Tantôt en ville, tantôt aux champs, d’ici ou d’ailleurs, Monsieur Minvielle nous fait goûter à tout. Cette soirée vous laissera au cœur un goût de voyage, de saveurs et d’humanité.

BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE

André Minvielle est né en 1957 à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Ses parents tiennent un bar-restaurant à Pau dans la rue des Orphelines, baptisé La Mugue. L’adolescence se passe entre le quartier de L’Ousse-des-Bois, où vit sa mère, et la cité Fouchet, où vit son père. Le jeune homme suit une formation en micro-mécanique à Orthez pour devenir horloger. Mais dès la fin des années 1970, il sait que sa vie sera consacrée à la musique. Il s’adonne à ses premières expérimentations sonores « Chez Jean-Régis », à Gan, puis intègre l’orchestre Pepe Nunca. Il découvre le jazz avec un album de scat du chanteur Al Jarreau. Chanteur de bal, il s’amuse à imiter Stevie Wonder, Michel Jonasz et Claude Nougaro.

Il s’inscrit en 1980 aux cours de percussions et de chant lyrique du conservatoire de musique de Pau, qu’il suit pendant quatre ans. Il crée les groupes Bananas Group et DD Quartet.En 1985, il assiste à un concert de la compagnie Bernard Lubat, le batteur girondin de Claude Nougaro. Il intègre la Compagnie Lubat et participe au festival d’Uzeste en organisant la Hestejada de las Arts, où il rencontre et joue avec des poètes, conteurs, comédiens, musiciens, dont Eddy Louiss, Michel Portal, Daniel Humair, Louis Sclavis, Marc Perrone, Claude Nougaro, Jon Hendricks, et commence sa réflexion sur l’oralité et la musicalité des langues.

En 1989 pour le bicentenaire de la Révolution, il crée à Bordeaux la Chorale des Sans-culottes, au sein de la Compagnie Bernard Lubat, une commande du Conseil Général de

MUSICIENS : ANDRÉ MINVIELLE voix, instrumentation hors-norme

DATE : Jeudi 30 mars, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.andreminvielle.com

VIDÉOS :https://www.youtube.com/watch?v=2SnPpjFo968

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12€(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

ANDRÉ MINVIELLEJEUDI 30 MARS AU CRI DU PORT

Concert présenté en coordination avec Jazz à Porquerolles, la Machine Pneumatique et L’Alhambra Cinémarseille

© C

arol

ine

Pott

ier

Gironde. Puis il fonde et dirige le quintet vocal Polyritmic Choral Rag. Avec la même compagnie, il codirige la création du spectacle pour 1000 voix Universalis vocalis, une commande du Parc de la Villette à Paris.

En 1990, il se fait remarquer grâce à La Flambée montalbanaise, un « scat musette » présent sur la compilation Paris Musette. En 1994, il confirme ses talents de scat man atypique sur l’album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie Lubat. En 1997, son premier disque solo Canto ! reçoit un accueil très favorable de la presse, et notamment du chroniqueur Francis Marmande dans le journal Le Monde2. Les titres «La valse à Hum» et «Esperanza l’Aranesa» marquent les esprits.

Parallèlement à son travail de collectage des accents de la francophonie avec l’association Les Chaudrons (projet Suivez l’Accent), André Minvielle signe en 2004 un opus expérimental: L’ABCD’erre de la vocalchimie. En octobre 2007 sort son troisième album solo La vie d’ici bas, qui lui vaut les louanges de la critique. En 2008, il reçoit le prix de l’Artiste vocal de l’année aux Victoires du jazz.

DISCOGRAPHIE :

1998 : Canto !, ed. Uz / Harmonia Mundi2004 : L’ABCD’erre de la vocalchimie, ed. Le Chant du Monde et Complexe articole de déterritorialisation / Harmonia Mundi2007 : La vie d’ici bas, Complexe articole de déterritorialisation2010 : Follow Jon Hendricks… if you can !!!, Bee Jazz2011 : Tandem, avec Lionel Suarez, Emotive Records2014 : Suivez Minvielle If you can, avec Lionel Suarez2016 : 1-Time, La C.A.D. / L’Autre Distribution

Ben Rando propose de nous faire découvrir son nouvel album en avant-première de sa sortie parisienne au New Morning. En 2017, le pianiste livre sa « True Story », premier disque sous son nom, dont il signe la musique et la réalisation. Il réunit à cette occasion une équipe de fidèles musiciens.

Compositeur et improvisateur inspiré par la musique classique française du XXeme siècle mais aussi par la folk et la pop, il propose un album de jazz résolument actuel, aux harmonies riches et aux climats profonds et intimes. Captivé depuis toujours par le chant et fort de ses collaborations passées avec des chanteuses telles que Marion Rampal ou Anna Farrow, il choisit dans cet album de laisser une place de choix à la voix hypnotique de la chanteuse américaine Sarah Elizabeth Charles, qui a écrit également les textes du disque.

Le toucher à la fois dense et minimaliste de Ben Rando forge une musique quasi cinématographique, mêlant des formes musicales simples à une grande liberté d’interprétation.

« Ben Rando semble voué à rejoindre très vite le peloton des « très hauts » (Aaron Parks, Jason Moran …) » - Jazz Magazine

BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE

À 8 ans, Bach est la première rencontre musicale de Ben Rando : avant même l’apprentissage du solfège, son père lui montre comment reproduire cette musique sur un clavier.(…) A 17 ans, il tourne le dos à la filière générale et choisit de faire de la musique sa vie. Il se forme à l’IMFP puis aux conservatoires de Marseille et Paris où il apprend l’écriture pour big band, et parfait ses connaissances théoriques et pianistiques.

En 2006, il fonde le quintet Dress Code avec Yacine Boularès, Olivier Laisney, Cédrick Bec et Simon Tailleu. Ensemble, ils enregistrent l’album Far Away, préfacé par le saxophoniste new-yorkais Chris Cheek et élu « Révélation » par Jazz Magazine.

En 2008, la rencontre avec le trompettiste Florent Briqué l’ouvre alors vers une musique plus électrique, mais toujours très tournée vers l’improvisation et le language jazz. Ensemble, ils se produiront régulièrement en Chine sur des scènes prestigieuses (Hong-Kong International Jazz Festival, JZ Shanghai Music Festival, Hunan Grand Theater…)A partir de 2011, il est appelé vers la musique à l’image. Il signe plusieurs albums d’illustration avec le label G-Sound puis met en musique divers court métrages. Il monte alors son propre studio (Studio Éole) et apprend le métier de technicien en autodidacte. En 2013, il compose et réalise la BO du long métrage Merci les jeunes (Réal. J.Polidor).

MUSICIENS : BEN RANDO piano SARAH ELIZABETH CHARLES voixYACINE BOULARÈS saxophones FEDERICO CASAGRANDE guitare SAM FAVREAU contrebasse CÉDRICK BEC batterie

DATE : Lundi 03 avril, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.benrando.comhttp://www.ondemusic.com

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12€(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

BEN RANDOLUNDI 03 AVRIL AU CRI DU PORT

Concert présenté par Onde Music et Le Cri du Port

SORTIE D'ALBUM©

Jean

-Bap

tiste

Mill

ot

Parallèlement, il diversifie son activité de « sideman » et de compositeur en rejoignant différents projets scéniques et discographiques, dans la musique, la danse, le théâtre musical et l’audiovisuel. (…)Il fonde en 2015 le label ONDE en s’associant au label américain Ropeadope Records fort de plusieurs Grammy awards (Snarky Puppy…) Puis il co-écrit et réalise ce qui sera la première parution du label : Days & Moods, de la chanteuse franco-bri-tannique Anna Farrow. L’album reçoit un accueil unanime de la presse (Must TSF», « Coup de coeur FIP », Sélection LeMonde.fr, Sélection Les Inrocks…) En 2016, il réunit une équipe de musiciens de haute volée, amis de longue date pour enregistrer le premier album sous son nom : True Story, un disque qu’il dédie à ses deux jeunes fils.

Pianiste prolifique, récipiendaire du Prix Django Reinhardt 2016 de l’Académie du Jazz, Fred Nardin ne cesse de multiplier les projets. Depuis 2010, il fait vibrer le piano du fameux « The Amazing Keystone Big Band », formation de dix-huit musiciens qu’il a fondé avec ses trois amis Jon Boutellier, Bastien Ballaz et David Enhco. Lorsqu’il n’anime pas une jam session, on peut aussi le retrouver en trio avec entre autres Darryl Hall, Sophie Alour, Natalia M. King, Gaël Horellou ; c’est aussi son piano qu’on peut entendre dans les formations de Cécile McLorin Salvant et Véronique Hermann Sambin. Fred Nardin nous revient avec une formation inédite et exigeante.

Depuis six ans, le pianiste partage une complicité sur scène avec Leon Parker. Reconnu pour avoir développé un jeu unique centré sur un minimalisme recherché, le batteur et percussionniste mêle avec talent les saveurs de l’Afrique et des Caraïbes aux rythmes urbains des rues de New-York. Pour parfaire la section rythmique les deux complices sont accompagnés par l’un des contrebassistes les plus polyvalents de la scène new-yorkaise, Or Bareket. Ces diverses influences lui donnent un style très personnel inspiré par les folklores méditerranéens, sud-américains et nord-africains, tous intégrés à sa profonde connaissance de la tradition du jazz afro-américain. Cette formation inédite entrera en studio à l’issue de sa tournée.

BIOGRAPHIE DES MUSICIENS

Né à Saint-Rémy (Bourgogne) en 1987, FRED NARDIN est attiré dès son plus jeune âge par la musique et débute le piano à cinq ans. C ́est à l’âge de dix ans qu’il intègre le Conservatoire National de Chalon sur Saône, tout d’abord pour ses études classiques, puis trois ans plus tard, pour rejoindre la classe de Jazz où il étudie notamment la composition ainsi que l’arrangement avec Sylvain Beuf. Il obtient à dix neuf ans son D.E.M (Diplôme d’Études Musicales spécialisation jazz) puis intègre, l’année suivante, le département Jazz et Musiques improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) où il obtiendra en 2011 son master et se perfectionnera notamment aux côtés d’Hervé Sellin et François Théberge.

Deux ans plus tard, sa passion pour l’écriture et le cinéma l’amène à poursuivre ses études musicales dans la classe de composition de musique à l’image du CNSMDP dirigée par Laurent Petitgirard et Marie-Jeanne Serero dont il sortira diplômé.

Il fonde en 2010, avec ses trois amis Jon Boutellier, Bastien Ballaz et David Enhco, le fameux «The Amazing Keystone Big Band», formation de 18 musiciens réussissant les jeunes musiciens les plus prometteurs de la scène lyonnaise et parisienne. Leurs premier album Pierre et le Loup ... et le Jazz, ré-adaptation pour grand orchestre de Jazz de la célèbre œuvre de Prokofiev et conté par Denis Podalydès et Leslie Menu, a remporté le prix du « Meilleur album de Jazz Français 2013 de l’Académie du Jazz ». Leur nouvel album, Le Carnaval Jazz des Animaux conté par Edouard Bear, est sorti en octobre 2015.

MUSICIENS : FRED NARDIN piano LEON PARKER batterie OR BAREKET contrebasse

DATE : Jeudi 06 avril, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.fredericnardin.com/Frederic_Nardin_Jazz_Musician_Official_Website/Bienvenue.html

VIDÉOS :https://www.youtube.com/watch?v=LMC_hZ-DupM

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12€(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

FRED NARDIN TRIOJEUDI 06 AVRIL AU CRI DU PORT

© D

R

Il reçoit le Prix « Django Reinhardt » (musicien Français de l’année) 2016 de l’Académie du Jazz.

Fred Nardin se produit actuellement en trio avec Leon Parker et Or Bareket, et dans de nombreuses formations telles que le Switch Trio, Fred Nardin / Jon Boutellier 4tet, Natalia M.King, Sophie Alour Trio, Gaël Horellou «Organ Trio», Cécile McLorin Salvant, Jean Philippe Scali 5tet, Véronique Hermann Sambin Sextet, The Amazing Keystone Big Band...

En quelques disques Above and below, Awakening, et surtout Belief, d’innombrables concerts, et pas mal d’annulations, LÉON PARKER a révolutionné l’art de la batterie. D’un caractère entier, mais d’une sincérité totale, il a avec une batterie plus que minimale, inventé de nouveaux rythmes et surtout une nouvelle musique. Avec son complice Steve Wilson au saxophone, il va s’en donner à coeur joie aux percussions, à la batterie, à la voix, il nous invite à entrer dans sa musique à se déplacer dans sa musique, à être dans l’instant. Il nous la donne avec joie et spiritualité.

Ce fort personnage, souvent ombrageux, ainsi résident quelque temps à Toulouse, nous n’aurons pas pu le rencontrer ni l’entendre, est né le 21 août 1965 à White Plains, New York. Ses relations tumultueuses avec Jacky Terrasson depuis 1993 sont dignes d’un soap opéra. Une cymbale, une seule, une caisse claire, une grosse caisse, pas de toms ou un seul, pas de hit-hat, et derrière le batteur le plus intriguant du moment, Léon Parker. En concert il ne joue souvent que de la seule cymbale.Un long bout de chemin avec Jacky Terrasson, une personnalité forte qui fait parfois la terreur des organisateurs, et voilà en pleine lumière un véritable homme-orchestre compositeur, percussionniste de génie qui fait avancer le jazz. Ses maîtres sont Ben Riley et surtout Roy Haynes.

Léon Parker a pris le parti d’élargir son espace de musicien plutôt que l’espace de sa batterie. Sa technique n’est pas voyante, sa musique elle, est chatoyante. La voie de l’improvisation sera sa voie sacrée. Sa recherche d’un vérité le conduit à une approche mystique de la simplicité. Le batteur cherche l’essentiel, et à partir d’une bribe de mélodie, d’un lambeau de rythme, il bâtit des couleurs, des évidences, des sources fraîches de musique. Dans son minimalisme recherché, il va vers les premières sources de la musique, aux débuts du son. Il veut faire de la magie sonore où tout devient incantation, musique des tripes et des tribus. Batteur conceptuel, il essaie d’approcher la sève sous l’écorce des tambours, et préfère retrouver les percussions qui vibrent plutôt que d’être un simple batteur.

Né à Jérusalem et élevé à Buenos-Aires e Tel-Aviv, OR BAREKET s’est rapidement imposé comme un des contrebassistes les plus polyvalents de la scène new-yorkaise.Récipiendaire du premier prix de la Société international des bassistes de jazz en 2011, le multiple héritage culturel d’Or lui confère un style inimitable. Son approche de l’improvisation est influencée par les folklores méditerranéen, sud américain et nord africain, le tout interprété à travers le filtre de sa grande connaissance de la tradition jazz. Depuis qu’il a déménagé à New-York Or joué, enregistré et tourné avec une grande variété d’artistes. Parmi ces collaborations, on peut retenir : Ari Hoenig, Jean-Michel Pilc, Aaron Goldberg, Sam Yahel, Jacques Schwartz-Bart, Leon Parker,Chris Potter, Yotam Silberstein, Eli Degibri, Cyrille Aimee, Banda Magda, Petros Klampanis, et Omer Klein entre autres.

Si c’est presque devenu un lieu commun de dire d’un musicien qu’il est éclectique, ouvert à différents styles de musique, il serait difficile de ne pas reconnaître en José James ces qualités : cet enfant de Minneapolis découvre le jazz à quatorze ans, se passionne pour le rap mais reste un amoureux de la soul, tendance Marvin Gaye.

Ses albums témoignent de cette ouverture : son premier album The Dreamer fait suite à sa rencontre avec le DJ Gilles Peterson qui le remarque à un tremplin de jazz et le signe sur son label Brownswood Recordings. Il enchaîne les tournées, fait quelques séances pour Junior Mance, Nicola Conte, Basement Jaxx et collabore avec Flying Lotus sur l’album Blackmagic.

Puis ce sera la rencontre avec Jef Neve sur l’album For All We Know qui paraît sur le label Impulse!. En 2013, il débute une collaboration avec le prestigieux label Blue Note pour l’album No Beginning No End (2013), suivit de While You Were Sleeping (2014) et Yesterday I had the Blues (2015), son hommage à Billie Holiday. Le nouvel album du baryton, son quatrième sur le label Blue Note, Love in A Time of Madness, est annoncé pour l’hiver 2017.

DISCOGRAPHIE :

2008 : The Dreamer, Brownswood2010 : Blackmagic, Brownswood2013 : No Beginning No End, Blue Note2014 : While You Were Sleeping, Blue Note2015 : Yesterday I Had the Blues : The Music of Billie Holiday, Blue Note2017 : Love in Time of Madness, Blue Note

Nouvel Album : Love in Time of MadnessAvec Love in Time of Madness José James s’impose comme une voix majeur dans le paysage du R&B contemporain. Même pour un artiste à la créativité débordante comme José James, ce nouvel album représente quelque chose de nouveau : un R&B qui mêle soul, pop électronique à de subtiles influences de folk africaine et de gospel américain. Même si l’oreille de James se fait moins aventureuse, cet opus constitue son travail le plus abouti, détaillant les haut et les bas d’une histoire d’amour à travers un vaste panel d’émotions.

MUSICIENS : JOSÉ JAMES voix, guitare, électronique RICHARD SPAVEN batterie, électronique

DATE : Vendredi 21 avril, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Espace Julien,39 Cours Julien, 13006Marseille

SITE WEB :http://www.josejamesmusic.com

VIDÉOS :http://bit.do/ddWZf

TARIFS :Plein 23,80 €Réduit 18,80 €(Frais de location inclus)

BILLETTERIE :Digitick

JOSÉ JAMESVENDREDI 21 AVRIL À L’ESPACE JULIEN

Concert présenté par l’Espace Julien en collaboration avec Bodadon et avec le soutien du Cri du Port

© D

R

Minor Sing est le fruit de la rencontre de trois musiciens, Sylvain Pourrat (contrebasse), Jean Lardanchet (violon) et Laurent Vincenza (guitare) qui vont développer une amitié bâtie sur leur amour commun du jazz manouche. Tous les trois sont de grands admirateurs de la musique de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.

D’abord associé à une chanteuse, d’où le nom de la formation en forme de clin d’œil, le groupe est devenu un quartet exclusivement instrumental. Il est en effet rejoint en 2014 par le guitariste d’origine bolivienne Yannick Alcocer, également guitariste du groupe Les Doigts de l’Homme.

Quartet acoustique de swing manouche, Minor Sing mêle compositions et interprétations des grands standards. Tout en demeurant respectueux des maîtres du genre, le quartet affirme toujours un peu plus sa propre identité et cultive son propre son. Leur swing riche, joyeux et entraînant ne manque pas de convaincre le plus grand nombre.

BIOGRAPHIE DES MUSICIENS

YANNICK ALLOCER est né à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), il débute la guitare avec son père, en abordant les musiques latino-américaines. Il découvre, à son arrivée en France, les musiques occidentales, notamment le jazz et la soul. Amoureux de la musique de Django Reinhardt, il enregistre ses premiers disques swing en Bretagne avant de rejoindre, en 2005, « Les Doigts de l’Homme ». Avec eux il apprend la scène et prend e goût du voyage à travers des tournées internationales. Il prend désormais une place importante au sein de Minor Sing, grâce à sa virtuosité et son énergie.

JEAN LARDANCHET est Violoniste et guitariste de jazz, amoureux de la musique de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, il est actif depuis plus de dix ans sur la scène manouche. Diplômé de l’ENM de Villeurbanne en violon et guitare, et titulaire d’un Diplôme d’Etat d’enseignement spécialisé en jazz, il a enseigné au conservatoire de Villefranche-sur-Saône, ainsi qu’à l’école de musique de Dardilly.

SYLVAIN POURRAT est Diplômé du conservatoire de Lyon en jazz et en classique, il travaille aussi bien au sein de formations de jazz, musiques actuelles ou avec des comédiens. Contrebassiste, guitariste, Sylvain est un musicien polyvalent qui aime toutes les musiques et considère qu’il n’y a pas de frontières entre elles. On peut le retrouver actuellement impliqué en tant que musicien-compositeur ou arrangeur dans des formations aussi diverses que le Bastien Brison Trio, Les Amandises (chanson) ou le Trio Kodama (jazz).

Après avoir débuté par la guitare classique à 8 ans, LAURENT VINCENZA découvre à 12 ans la musique de Django Reinhardt grâce à un vieux 33 tours emprunté à son

MUSICIENS : SYLVAIN POURRAT contrebasse JEAN LARDANCHET violon YANNICK ALCOCER guitare LAURENT VINCENZA guitare

DATE : Jeudi 27 avril, 20 h 30

LIEU DE L’ÉVÉNEMENT :Le Cri du Port,8 rue Pasteur Heuzé, 13003Marseille

SITE WEB :http://www.minorsing.fr

VIDÉOS :https://www.youtube.com/watch?v=frzq43SHJ6c

TARIFS :Plein 15 €Réduit 12 €(Hors frais de location)

BILLETTERIE :FnacDigitick

MINOR SINGJEUDI 27 AVRIL AU CRI DU PORT

© D

R

père. Django devient alors pour lui un maître absolu au même titre que Jimi Hendrix et Wes Montgomery. C’est à l’âge de 17 ans qu’il décide de se consacrer au jazz puis au jazz manouche. Il obtient le diplôme de l’école nationale de Musique de Villeurbanne en guitare jazz tout en se produisant en duo avec une chanteuse. Aujourd’hui, il partage son temps entre les concerts avec la formation Minor Sing et l’enseignement de la guitare au conservatoire de Limonest.

DISCOGRAPHIE :

2012 : Manzanas Swing 2015 : Crazy Rythm, Kollision Prod

INFORMATIONS

PRATIQUESBILLETTERIEVous avez la possibilité de réserver vos billets directement auprès du Cri du Port : 04 91 50 51 41 • communication@criduport.fr

Les soirs de concert au Cri du Port, la billetterie ouvre 45 min avant la représentation.

• Achat sur le réseau France Billet : Fnac, Carrefour, Géant. www.francebillet.fr

• Achat sur le réseau Ticket Master : Auchan, Cora, Cultura, Leclercwww.ticketmaster.fr

• Achat sur le réseau Digitick : 0 892 700 840 www.digitick.com

Tarifs réduits étudiants, demandeurs d'emplois, bénéficiaires du RSA, professionnels du spectacle vivant, élèves des classes de jazz des conservatoires de Marseille, Aix-en-Provence, Toulon et les élèves de l'IMFP. Tarif spécial pour les collégiens et paiement par carte L'Attitude 13 accepté.

INFORMATIONS

PRATIQUES

Située dans le bâtiment du Parvis des Arts, dans le quartier Saint-Lazare, entre la Joliette et la Gare Saint-Charles, la salle du Cri du Port est au premier étage sans ascenseur. Au rez-de-chaussée l'espace bar est ouvert 45 minutes avant le début des concerts.

ACCÈS

RESSOURCESDOCUMENTS EN TÉLÉCHARGEMENT :

• Brochure de saison 2016-2017 - 2eme semestre

Pour obtenir un complément d’information ou pour toute autre demande : communication@criduport.fr / 04 91 50 51 41

CONTACTSGuillaume Peyre

communication@criduport.fr04 91 50 51 41

Le Cri du Port8 rue du Pasteur Heuzé

13003 Marseille04 91 50 51 41

CRIDUPORT.FR