marianne i - ethnodyne comment se soigner sans médicaments ans la chine ancienne, les médecins...
TRANSCRIPT
MA
GA
ZIN
E
Com
mentse
soignersansm
édicaments
ansla
Chine
ancien
ne,
lesm
édecinsétaient
rétribuéstant
queleurs
patientsres
taientenbonne
santé.Une
hérésieaux
yeuxdes
Fran
çais, champions
d’Europe
dela
consomm
ationde
médicam
ents,prètsà
casquer
sanslim
itespour
qu’onleu
rdise
qu’ilsso
nt
malad
esN
euf
consultationssur
10se
soldentpar
uneord
on
nance,sur
laquellese
bouscu
lent
aum
oinsquatre
préparations.En
2010,nos
compatriotes
ontcroqué
3m
illiardsde
boîtesde
géluleset
autrespilules. A
lors, leurfairem
anger
desfruits
etdes
légumes,
alignerles
longueursde
piscineou
lessevrer
decaféine
plu
tôt
qued’avaler
descachets,
comm
ele
préconisedésor-
mais
laH
auteA
utoritéde
santé(1),
autantne
pasy
penser.Et pourtant...
-
Lesscandales
sanitairesà
répétition(V
ioxx,M
ediator..)etles
déremboursem
entsen
cascadecom
mencentà
écornerle
mythe
du«tout-m
édicam
ent.
Longtem
psqualifiées
de«parallèles
»,-les
médecines
doucessont
lesprem
ièresà
>-
CEQUE
LESM
ÉDECINSNE
DISEN
TPAS
Latoute-puissante
industriepharm
aceutiquea
dusoucià
sefaire.
Minée
parles
scandales,elleest surtoutde
plusen
plusconcurrencée
parles
médecines
doucesou
traditionnelles, parles
effortsportés
surla
préventionet par
larecherche
surles
capacitésde
notrecorps
às’autoguérir. E
nquête.PA
RC
LOTLD
EC
AD
UET
AN
NE
-SOPH
IEM
ICH
AT
60M
arianneI 25au
31m
ai2013
25au31
mai2013
I Marianne
I61
MA
GA
ZIN
E
àposer
dediagnostic,
àdélivrer
d’ordonnanceou
àpratiquer
d’actechirurgical.U
nehypocrisie
quine
jouepas
enfaveur
dupatient
puisqu’ellelaisse
s’installerdes
professionnelsaux
form
ations
inégales.Ilfau
tréglem
enter,sinon
lepire
côtoiele
meilleur.fly
ade
trèsbonnesform
ationset
desformations
bidon.Or,leconsom
mateur
lambda
nesaitpas
séparerle
bongrain
del’ivraie»,
avertitla
juriste
IsabelleR
obard.C
ôtélégislatif,
leschoses
avancentdoucem
ent.«
En2002,
nousavons
assistéà
unerévolution
dansle
droitde
lasanté:
lalégalisation
destitres
d’ostéopatheet
dechiropraticien,
quisont
dum
ême
coupdevenus
desorientations
pourles
médecins
depratique
légaley,
rappelleM
Robard
(2).Autre
progrèsnotable,
lacréation
en2007
d’undiplôm
epublic
d’acupuncture
(réservéaux
médecins),
qui,tout
comm
el’hom
éopathie,n’a
pasde
véritablestatut.
Peud’études
vien
nen
tvalider
lesperform
ancesde
cesm
édecines.L
ogique:qui
auraitintérêt
àfinancer
desétudes
surdes
médecines
quin’ont
rienà
vendre?D
esbatailles
d’arrière-garde,selonle
DrS
aldm
ann,qui
croitbeaucoupen
lam
édecinerég
énérative.
Larévolution
médicale
esten
marche,
là,m
aintenant.U
nenouvelle
médecine
estdéjà
en
PLUS
D’U
NTIER
SD
ESFR
AN
ÇA
ISO
NT
DÉJÀ
REC
OU
RS
AU
XM
ÉD
EC
INE
SA
LTERN
ATIV
ES.
traind’ém
erger,qui
s’appuiesur
deuxpiliers
:laprévention
etl’autoréparation.Lestravaux
surlescel
lulessouchesindiquentque
nosproprescellulespeuvent
serégénérer,répareretguérirdes
organesm
alades.Etça
partde
nous-mêm
es.L
’industriepharm
aceutiquel’a
trèsbien
compris,
leslabos
sortentde
moins
enm
oinsde
molécules
nouvelles.Les
médicam
entsseront-ils
unjo
ur
obsolètes?.
c.c.flA
.-s.M.
(1)«‘Changerleregardsurlesthérapeutiques
nonm
édicamenteuses
«‘juin2011.
(2)AuteurdeMédec,nesnon
conventionnelleset droit,éd.Liter,2002,
>
spécialitésde
médecine
douce.Trente
à40
%des
généralistesdonneraientdans
lam
édecinealter
native,selon
leprésidentde
l’Union
nationaledes
médecins
àexercice
particulier(U
namep),
Marc
Hung.
Une
grandem
ajoritéest
installéeen
secteur2
avecdépassem
entsd’honoraires.
voireen
secteur3,hors
convention,aux
tarifslibres,
Ilexiste
indiscutablement
uncôté
opportuniste
»,note
Claude
LePen.
Dans
certainscabinets,
onpratiq
ue
unem
édecinedouce
pourle
corps,m
aisdure
pourle
portefeuilleU
neconsultation
coûteentre
30et
100€,
mais
60%
descontrats
decom
plémentaires
santéprévoient
unforfait
médecines
alternatives.Indéniablem
ent,le
marché
estporteur.
Rien
qu’enhom
éopathieet
enphytothérapie,
lesquatre
laboratoiresleaders
ontvendu38,8
mil
lionsde
leursboîtes
pourun
totalde
188,2m
illions
d’eurosen
2010,essentiellem
entgrâceà
l’automédication.D
equoi
accroîtreencore
unpeu
plusles
inégalitésde
santé,dans
unpays
oùprès
d’unFrançais
surcinq
renoncedéjà
aucu
ratiffaute
d’argent.A
lors,le
préventif,n’y
songezm
ême
pasC
hères, lesm
édecinesdouces
souffrentaussi
d’unm
anquede
reconnaissance.M
aisbén
éficient
d’unvide
jurid
ique
quileur
permet
d’existertant
quele
praticienne
s’aventurepas
POU
RSE
PASSE
R
U
ntoubib
quinous
enseignecom
ment
sepasser
desm
édecinsm
éritetoute
notreattention.
Dans
Lem
eilleurm
édicament,
c’estvous
1*,leO
rFrédéric
Saldm
anndéveloppe
unephilosophie
jubilatoireen
feignantd’enfoncer
desportes
ouvertes:pour
resteren
bonnesanté,
ilfautfaire
del’exercice,
manger
moins,
écouterson
corps,bien
dormir,
veillerà
sonhygiène...
De
fait,ce
n’estpas
l’énoncéde
l’ordonnancequi
surprend,m
aisles
tuyauxconcrets
dontregorge
l’ouvrage.«
Nous
somm
esnotre
proprem
édecine,m
aisnous
nele
savonspas»,
dit-il.Et,après
lecture,on
veutbien
lecroire!
Trente
pourcent
decalories
enm
oins,c’est
20%
devie
enplus.
Poursoigner
lediabète,
lecholestérol
oul’hypertension,
leD
rS
aldmann
recomm
andede
maigrir
plutôtque
dese
goinfrerde
médocs.
Facileà
dire,pensez-vous.
Oui,
sil’on
utiliseles
coupe-faimnaturels
quiperm
ettentde
rééduquerl’appétit:
croquerun
oudeux
carrésde
chocolat100
%cacao
(le99
%peut
fairel’affaire,
pasle
90%
)quand
ona
unpetit
creuxpar
exemple.
«C
elafaitchuter
letaux
deghréline,
l’hormone
dela
faim.
Prendreun
dessertle
matin
ales
mêm
espropriétés.
Etfaireune
pausede
cinqm
inutesau
milieu
durepas
laisses’installer
lasensation
desatiété.»
Lesport?
Trente
minutes
parjour
pourprévenir
lesrisques
cardiovasculaires,certains
cancerset
lam
aladied’A
lzheimer.
On
peutse
contenterde
prendrel’escalier
:grimper
etdescendre
21étages
chaque
jourrem
plitle
mêm
eoffice
On
apprendque
lejus
decerise
etle
kiwi
améliorent
lesom
meil,
queles
pistachesentretiennent
l’érection,et,
dansun
chapitrequi
feradate,
quela
constipationse
soignesans
laxatifssim
plement
enchangeant
deposition
surle
trône.«Ilfauts’accroupirpour
alleràla
selle,seulecondition
pourouvrir
l’angleano-rectal»,
détaillele
Or
Saldm
ann.U
neposition
qui,sur
lalunette
desW
C,dem
andeun
sensde
l’équilibrehors
normes,
mais
quel’on
peutobtenir
enplaçant
untabouret
bassous
sespieds.
«O
ngagne
uneheure
parsem
aineavec
cettem
éthodeet
enplus
ongarde
unventre
plat»,se
réjouitle
toubib.
Parmi
lesconseils
dontfourm
illel’ouvrage,
sachezenfin,
quepour
déboucherun
nezpris,
ilfautappuyer
pendanttrente
secondesavec
lepouce
entreles
sourcilstout
enpressant
fermem
entla
languesur
lehaut
dupalais.
Poursoigner
lem
alde
mer,
s’allongeravec
lesjam
besrem
ontéesen
angledroit
contreun
mur
(àbord
d’unebarque,
c’estplus
compliqué).
Pourfaire
disparaîtreune
indigestion,on
provoqueun
appeld’air
avecdeux
doigtsenfoncés
dansla
gorge.Pour
venirà
boutd’un
hoquetrécalcitrant,
undoigt
suffit,m
aisla
décencenous
interditde
vousindiquer
oùl’introduire..CH
RISTINE
LAM
BERT*Albin
Michel,260
p.’ 18,90€
rr?
‘‘
g’
UOSTÈOPATHIEA
LEVENT
ENPO
UPE
:15m
illionsde
consultationssontréalisées
chaqueannée
enFranco
par14000
praticiens(ici, une
séancede
soinsà
l’Ecolesupérieure
d’ostéopathie,à
Cham
ps-sur-Marne).
DE
MÉD
ECIN
,L
ISEZ
LED
RSA
LD
MA
NN
!>
pro
fiterde
cechangem
entde
men
talité.Plus
d’untiers
desFrançais
yont
déjàrecours,
essentiellement
enprévention.
Lesm
édecinesalternatives
etcom
plémentaires
vontsedévelopper
nonpas
àcause
dela
défiancevis-à-vis
dum
édicam
ent,mais parce
qu’ilyaune
vraiedem
andede
bien-être,rem
arquel’économ
istede
lasanté
Claude
LePen.
Deux
universcohabitent
etse
recoupentcelui
dela
maladie
contrelaquelle
onse
défend,et
celuidu
capitalsanté,
qu’ondoit préserver.
Sesoigner
sansreco
urir
—ou
lem
oinspossible
—aux
molécules
chimiques
ouaux
médecins,
c’estparadoxalem
entle
dadad’un
toubibpas
comm
eles
autres.C
ardiologue,nutritionniste,
spécialistede
lam
édecinepré
dictive,leD
rFrédéricSaldm
annvientde
publierLe
meilleur
médicam
ent,c’estvous
! (lirel’encadré
ci-contre),une
ordonnanceiconoclaste
quifourm
illed’idées
pourse
maintenir
enbonne
santé.(L
ecorps
estunetablette
tactilequ’on
peutfaire
fonctionneretremettre
enm
archeavec
sesdoigts,
simplem
entens’écoutanteten
utilisantsesressources
naturelles,insiste-t-il.
Ases
yeux,c’est
parceque
lam
édecineclassique
échoueà
donnerdes
solutionsque
lesFrançais
seto
urn
ent
deplus
enplus
versles
médecines
parallèles.La
tendancen’a
paséchappé
àses
confrères.E
ntre15000
et20000exercentune
ouplusieurs
62I Marianne
I 25au
31m
ai2013
25au
31m
ai2013
I MarianneI
63
Des
millions
depersonnes
dansle
monde
n’ontjam
aisreco
urs
àla
médecine
moderne
allopathique. EnA
frique,80
%de
lapopulation
sesoigne
grâceà
desrem
èdesancestraux.
Ilen
vade
mêm
een
Am
ériquelatine,
enA
sieet
notamm
enten
Chine
oùla
médecine
traditionnellereprésente
toujours40
%des
soinsad
min
istrés.E
nInde
ouen
Chine,
lam
édecinetrad
itionnelle
estm
ême
toujoursenseignée,
utiliséedans
leshôpitaux
quisont
parfoism
ixtes,et
contin
ue
àfaire
l’objetde
recherches.T
rèsfortem
entim
pré
gnéesde
leurculture
d’origine,ces
médecines
sontdites
«holistiques
»,c’est-à-dire
qu’ellesappréhendent
àla
foisla
dimension
physique,ém
otionnelleet
spirituelledu
patient.E
llestro
uven
taujourd’hui
enF
ranceun
échode
plusen
plusfort,
no
tamm
ent
lam
édecinetraditionnelle
chinoiseet l’acupuncture, qui
sesont fortem
ent développéesdans
lesannées
70.Sidans
leurpays
d’origineelles
sontco
nsi
déréescom
me
desm
édecinesglobales, capables
des’attaq
uer
àtoutes
lespathologies,
ellesn’existent
cheznous
quesous
desversions
édulcoréesqui
lescantonnent
souventau
rôlede
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«com
plémentaire
s.
surchaque
poigneteneffectuantdes
pressionsplus
oum
oinsintenses.
Lepraticien
chercheà
connaîtrela
profondeur,lalongueur,
l’épaisseuret
lavitesse
deces
pouls.D
esinform
ationsqui
lui permettent
d’évalueroù
sesitue
ledéséqui
libreet
quellefonction
possèdetrop
oupeu
d’énergie.Sonobsession
n’estpasde
nomm
erla
maladie,m
aisde
pisterla
causedes
symptôm
eset l’organe
quienest à
l’originepour
rétablirson
bonfonctionnem
ent.Pour
lui,le
déséquilibredes
propriétéschim
iquesdu
corpsn’est
pasla
causede
lam
aladie,ce
nesont
queses
effets.L
’examen
terminé,
il puisedans
sonarsenal
thé
rapeutiquepour
proposerle
traitementadéquat
quiva
permettre
derééquilibrer
lesénergies
etla
circulationdes
fluides.
L’ACUPUNCTUREL
estravaux
d’aiguillequi
soulagentA
lam
énopause,j’aitout
essayépour
calmer
mes
boufféesde
chaleur,rien
n’yfaisaitalorsj’ai
décidéde
tenterl’acupuncture,
eten
deuxséances
c’étaitréglé),raconte
Valérie,53
ans,quidepuis
s’offreégalem
entdeux
séancesannuelles
audébut
del’hiver
pourcalm
erses
maux
dedos. En
France,l’acupuncture
estlafacette
laplus
connuede
lam
édecinechinoise.
Enseignée
àla
faculté,elle
nepeut
êtrepratiquée
quepar
desm
édecins,car
lefait
deplanter
desaiguilles
estconsidéré
comm
eun
actechirurgical.
Leprincipe
del’acupuncture
estaussisim
plequ’inexpliqué
:Le
corpsesttraversé
pardes
énergies
quicirculentsurlestrajets
desm
éridiens.Surcesm
éridiens,ilexistedespoints
deréglage
decirculation
del’énergie.
Lorsquel’on
piqueun
deces
points,on
déclencheune
ordonnanceinterne
quiagitcomm
eune
restaurationd’ordinateur.
Cen’estpas
dela
magie,
et touslesjoursje
constateque
çam
arche,assure
Catherine
Vefm
ès,m
édecinacu
pun
cteur.
Ne
soyezpas
surprissi
onvous
piquel’orteil
droitalors
quec’estl’épaule
gauchequivous
lance.C
esm
éridiensne
sontpas
enlien
avecun
sup—port
physique—
d’ailleurs,on
nepique
jamais
surl’endroit
douloureux.*A
uteurdeSoignerl’infertilité
parlesm
édecinesdouces,éd. Grancher.
Née
enInde
ilya
plusieursm
illénaires,la
méde
cineayurvédique
est l’unedes
plusanciennes
aum
ondeencore
pratiquées.Couram
mentenseignée
etutilisée
enInde,
ellereste
trèsm
éconnueen
France.Ensanskrit,
ayursignifie «
lavie
etveda,ela
connaissance)le
principede
cettem
édecineest
doncavant
toutde
mieux
seconnaître,
pourm
ieuxse
gérer,vivreen
harmonie
avecson
environnem
ent.T
outeséance
comm
enceparun
bilancom
pletqui
permet
dem
ieuxcerner
etdéfinir
ledosha
dominantdu
patient,autrementdit son
profil,sontem
pérament
: vatafr airs), pitta (efeu
)oukapha
(eeau
s). Achacun
deces
types(qui
sontparfois
doubles,pitta-vataou
kapha-pitta,voiretriples)
correspondentun
régime
alimentaire
etunehygiène
devie
particulièreque
leprofessionneladapte
àcha
cun.Quelqu’un
detype
pittadevra
parexemple
)
Ces
pratiquesparfois
millénaires
soignentdes
millions
d’individusà
traversle
monde.
Mais, en
France, oncontinue
àdénier
àleurs
praticiensle
titrede
médecin.
Quia
peu
r desm
édecinestrad
itionnelles? M
AG
AZ
INE
1.î
LAM
ÉDECINECH
INO
ISEL
aprév
entio
navant to
ut
Plusde
500m
illionsde
Chinois
ont recoursà
leurm
édecinetraditionnelle
qui, contrairement à
cequ’on
croit,ne
serésum
epas
àl’acupuncture
(lireci-contre).
Cette
disciplinen’est
enréalité
qu’unélém
entdans
sonarsenal
thérapeutiquequi
encom
ptequatre
autresla
diététique,le
massage
(tu i-na), lapharm
acopéeet les
exercicesénergétiques
(taijiquan
etqi gong).
EnFrance,
elleest
essentiellement
utiliséeen
préventif.La
consultation,qui
dureentre
quarante-cinqm
inuteset une
heure,com
mence
toujourspar
unentretien
poussésur
leshabitudes
devie
dupatient,
sonm
oral,ses
antécédents,ses
symp
tômes,
seséventuels
traitements
encours.
Lem
édecinprocède
également à
despalpations
età
desobservations
(langue,couleur
duvisage,
timbre
dela
voix)avant
laprise
desfam
eux
L’ACUPUNCTURE, VIEILLECOM
ME
LAM
ÉDECINECHINOISE
Desm
éridiens traversentle corps«
poulschinois
u.Plus
complexe
quecelle
que
et sontactionnéspar application
d’aiguillessurdes
pointsde
réglagereprésentés
ici,nous
connaissons,elle
sefait
àtrois
endroits
L’AYURVEDAL
am
édecinein
dien
ne
LAM
ÉDECINEAYURVÉDIQ1JE
ENHARM
ONIEAVEC
LANATURE
Leprocessus
dushirodara
consisteen
uneapplication
surlefront
d’unehuile
mélangée
àdes
plantes.
64I Marianne
I 25au
31m
ai2013
25au
31ruai
2013I Marianne
I65
MA
GA
ZIN
E
>éviter de
consomm
er unenourriture
pimentée
ouacide
pourne
pas«
nourrir»
sondosha. Pilier
dela
médecine
ayurvédique, ladiététique
enestle
principal outil.S’yajoute
uneroutine
quotidienne,déterm
inéeelle
aussi parledosha
: heuresde
leveretde
coucherrégulières, exercices
ouyoga, m
éditation, préparations
àbase
deplantes, m
assages...En
Inde, cesderniers
sont délivréssur ordonnance,
aum
ême
titreque
lesantibiotiques
cheznous.
LAN
ATU
ROPA
THIE
Une
bonnehygiène
devie
Créée
àla
findes
années20
auxEtats-U
nis, dérivéede
lam
édecinegrecque
ancienne, lanaturopathie
compte
aujourd’hui 500professionnels
enFrance.
C’estla
médecine
qui soigneles
gens... enbonne
santé! L’art
derester
enform
een
privilégiantles
moyens
naturelsdiététique, hygiène
devie,
phytothérapie,exercice...
Lorsde
laprem
ièreconsultation, le
praticieneffectue
unbilan
vital,qui
aucontraire
dudia-
gnosticévalue
lapartie
saineet
nonla
partiem
aladede
l’individu. Au
fil desquestions
etdes
observations(ongles, peau, cheveux...) com
plétéespar
laprise
despouls
chinois(lire
p.64),
iléva
luela
constitutionet
leniveau
devitalité
dela
personne. Puisétablitun
programm
ed’hygiène
devie
comprenant
desconseils
diététiques,des
exercicessportifs
(yoga, danse,arts
martiaux
enfonction
desaffinités), des
bains, dutherm
alisme,
desm
éthodesde
relaxation... L’objectif du
natu
ropatheest
depousser
lepatient
àreprendre
lecontrôle
desa
santéen
lui donnant lesclés
deson
fonctionnement afin
deprévenir
lam
aladie.Et,lorsqu’elle
est déjàlà,de
réveillerles
ressourcespour
faciliterl’autoguérison.
LAPHYTOTHÉRAPIE
Sesoigner p
arles
plan
tesV
éritabletrait d’union
entreles
médecines
tradi
tionnellesqui l’utilisent toutes, la
phytothérapieest
l’artde
soigneret
deprévenir
lam
aladie
parles
plantes.A
um
enu:décoctions,
tisanes,inhalations,infusions,cataplasm
es,com
presses.O
nconsom
me
laplante
entièreou
enm
orceaux,ceux-ci
ayantparfoisdes
propriétésdifférentes,
àl’exem
plede
l’ortiedont
laracine
facilitele
conforturinaire
masculin,
tandisque
lapartie
aériennerégule
l’excèsde
sébumchez
l’adolescent.
Mais,
attention,se
soigneravec
laphy
tothérapien’estni
simple
niinoffensif.D
’abordparce
queles
effetsdiffèrentd’un
patientàl’autre
—chez
certains,c’est
lavalériane
quifacilite
lesom
meil,chez
d’autresc’estle
pavotdeC
alifornie.M
ais,surtout,parceque
desplantes
malutilisées,
malm
élangéesou
prisesen
interactionavec
desm
édicaments
peuventserévélertoxiques.M
ême
sil’E
uropevientde
voterunedirective
exigeantqueles
plantesà
usagetraditionnelsoient soum
isesà
uneautorisation
dem
isesur
lem
arché,comm
eles
médicam
ents,cela
nesignifie
pasque
toutun
chacunpeut
s’improviser
phytothérapeute.«Il
nesuffitpas
deprendre
uneplante
quipos
sèdetelle
outelle
propriété,ilfaut
d’abordposer
undiagnostic
»,avertit
leD
rjean-C
laudeL
apraz,clinicien
spécialistede
laphytothérapie.
Tout
comm
ela
naturopathieou
lam
édecinechinoise,
laphytothérapie
estune
approcheintégrative
quine
seborne
pasà
soignerles
symptôm
es,m
aischerche
toujoursla
causeprofonde.
Parexem
ple,dans
uncas
d’eczéma,
onn’applique
passim
plement
unepom
made,
onse
demande
d’oùça
vient. Celapeutêtre
unproblèm
elié
àla
thyroïdeou
auxglandes
surrénales»,
expliquele
Dr
Lapraz,
quiregrette
qu’enFrance
laphytothérapie
soit«décrédibilisée,dérem
bourséeetboudée
parlesm
édecins
traditionnels».
L’AROMATH
ÉRAPIEL
esbien
faitsdes
huilesessentielles
L’histoire
del’arom
athérapie,utilisée
parles
civilisations
chinoise,égyptienneou
indiennedepuis
desm
illénaires,sem
êleà
cellede
laphytothérapie.
IIs’agit
pourtantd’une
disciplinedistincte,
quine
concerneque
leshuiles
essentielles,obtenues
àpartirdes
plantesarom
atiques.Malutilisées,ou
prisesen
associationavec
certainsm
édicaments,les
huilesessentielles
—com
me
lesplantes
—peuventse
révélertoxiques.Ellessontégalem
entdéconseilléesaux
personnesallergiques,aux
femm
esenceintes
etauxtrès
jeunesenfants.T
outesces
précautionsen
fontunproduitdifficile
àutiliseren
automédi
cation.D’autantqu’ilexiste
descentaines
d’huilesessentielles,possédantchacune
dem
ultiplesp
ropriétés.A
insi,lejasm
inest
àla
foisanalgésique,
antidépresseur,anti-inflamm
atoire,antiseptique,antispasm
odique,aphrodisiaque,sédatiftonique...
Mieux
vautdemander
conseilà
unprofessionnel
quiconnîten
outrela
manière
d’utilisercessubs
tancesactives
:enm
assage,diluéesdans
unehuile
végétale(jam
aisà
mêm
ela
peau!),en
diffusiondans
l’air,encom
presse,eninhalation,dans
unbain
ouen
respirantà
mêm
ele
flacon.Agissant
àla
foissur
lem
oraletsurle
corps,leshuiles
essentiellespeuventêtre
prescritesaussibien
encuratifqu’en
préventifEnFrance,elles
sontsurtoututiliséespour
lapréparation
àl’endorm
issement,les
problèmes
dermatologiques,la
désinfectionetla
cicatrisationdes
plaiesou
letraitem
entdesbrûlures.u
A.-s.M
.
QU
EL
LE
HU
ILEPO
UR
QU
ELT
RA
ITE
ME
NT
?
Stress
:bergam
ote,néroli,
essencede
rose.
Maux
detête
:unecom
pressefroide
avecde
lalavande
etde
lam
enthepoivrée
surle
front.
Sin
usite:
inhalationde
lavande,de
théier,de
thym,
d’eucalyptus,dem
enthepoivrée
oude
pinseul
ouen
mélange
Laryngite
:inhalationde
thym,
debois
derose,
desantal
oude
lavandeet
enplus
ungargarism
eavec
uneou
deuxcuillers
dethym
dansune
tassed’eau
chaude.
Nausée:
humez
dela
menthe
poivrée,de
lalavande
oudu
gingembre
directement
duflacon
ousur
unm
ouchoiraspergé
dequelques
gouttes.
Ento
rse:com
pressesfroides
delavande
oude
camom
illeallem
and
e..
Alire:laBibledel’aromathérapieet
deshuilesessentielles,deGuiFarrer
Halls,GuyTrédanielEditeur.)
LAPH
YTO
THÉRA
PIEOU
LAVERTU
DES
PLAN
TESEfficace,cette
vieillem
édecinetraditionnelle
n’estcependant pas
anodine.M
ieuxvautse
faireconseiller
parunspécialiste.
L’HO
MÉO
PATH
IE,L’A
RT
DE
SOIG
NER
LEM
AL
PAR
LEM
AL
Traiter
lem
alpar
lem
al:ainsi
fonctionnel’hom
éopathie,m
édecinedouce
deplus
enplus
appréciée.En
2010,53
%des
Français
yont
eurecours,
contre39
%en
2004.U
nhiver
rudeou
desexam
ensse
préparentà
grandrenfort
d’homéopathie.
Les
granuleset
potionssont
utiliséespour
traiterles
affectionshivernales
comm
ele
rhume
oula
grippe(56
%des
utilisations),les
coups,bleus
etbosses
(52%
),le
stress(41
%),
lespoussées
dentaires(2
8%
)et
lesallergies
(26%
).Le
principeest
simple:
unesubstance
toxiqueà
hautedose
peut,à
doseinfinitésim
ale,soulager
unm
alade.A
bsorberdes
granulesd’abeille
permet
desoigner
unepiqûre
decet
insecte,par
exemple.
Plusla
préparationest
diluéeet
secouée,plus
sonpouvoir
thérapeutiqueaugm
ente.Pour
unsim
plecoup,
desgranules
d’arnicaà
5CH
(centésim
alehahnem
annienne»)
suffisent.Si
lasensation
dem
alest
plusforte,
comm
epour
descourbatures,
onpasse
au
traumatism
eseront
traitéesavec
del’arnica
15à
30CH
.P
asde
mauvaise
surprise:au
pire,ça
nefonctionne
pas.C
’estbien
ceque
sesdétracteurs
reprochentà
l’homéopathie,
l’accusantd’être
unplacebo,
uneapproche
empirique
quin’a
pasfait
lapreuve
scientifiquede
sonefficacité.
Depuis
2003,l’hom
éopathien’est
plusprise
encharge
parla
Sécuqu’à
hauteurde
35%
.C
equi
n’affaiblitpas
l’engouement
desF
rançaispour
cettem
édecinedouce
etbon
marché
(untube
7ou
9CH
.L
essuites
d’unne
coûtepas
plusde
2€)..
c.c.
66Marianne
I 25au
31m
ai2013
25au31
mai2013
I HarianneI
67
MA
GA
ZINE
Un
mouvem
ent favorisépar
lesm
utuelles, qui
De
plusen
plusreconnues,
lesth
érapeu
tiquesm
anuellesoccidentales
soulagentbon
nombre
d’affectionsbénignes
et
dedysfo
nctio
ns
mécan
iqu
esrév
ersibles.
On
peuty
avoirrecours
librement,
sanspres
criptionm
édicalepréalable,
quiest
nécessairepour
lakin
ésithérap
ie.B
ienqu’aux
yeux
deceux
quiles
pratiq
uen
tl’ostéopathie,
la
biokinergie,lach
iropratiq
ue
etl’étiopathie
soient destechniques
trèsdifférentes
lesunes
desautres,
lespatients
ontparfois
dum
alà
lesdistinguer...
età
choisir.
«Jene
prends plusaucun
médicam
ent depuisdix
ans’,
sefélicite
Germ
aine,très
fièrede
«ne
riencoûter
sesm
ains,lepraticien
stimule
lespoints
tenduset
lesaccom
pagnevers
leurm
ouvement
natu
rel.Le
corpss’autocorrige
alors.La
biokinergiefait
merveille
surles
dosen
vrac,les
otites,les
bronchites,le
stress,les
allergiesou
mêm
eles
problèmes
cutanés.
Lechiropraticien
traiteessentiellem
entdes
patientsqui
ontune
douleurbien
ciblée. Avec
sesm
ainset
quelquesinstrum
ents,il
interagitsur
lacolonne
vertébrale,les
muscles
etles
articulationspériphériques.
Traite
lesaffec
tionsm
écaniquesde
l’appareilneuro-m
usculosquelettique,
enparticulier
durachis,
etleurs
conséquences.S’attache
àem
onter
àl’origine
duproblèm
e,décrypte
lachaîne
decom
pensation
quitransforme
uneentorse
àla
chevilleen
migraines
àrépétition
ouun
bassindéséquilibré
enlom
balgie.Et vousen
débarrasse,théorique
ment,
advitam
aeternam.
Vous
avezune
angine?
Leproblèm
ene
vientcertainem
entpas
devotre
gorge.Plutôt de
votretroisièm
ecervicale.
Une
séanced’étiopathie
larem
ettrad’aplom
bfissa.
Ladouleur
àla
gorgen’estqu’un
symptôm
e,explique
FrançoisC
héron,étiopathe
àParis. L’im
portant,c’estla
cause.»U
necause
mécanique
qui,une
foisidentifiée
ettraitée
manuellem
ent,par
desm
anipulationsarticulaires,
viscéralesou
vertébrales,peut
dis
paraître...pour
toujours!«Je
trouvel’endroit qui
dysfonctionneetje
luiredonnesa
mobilité. Surles grands
systèmes
mécaniques,
onretrouve
souventlesm
êmes
symptôm
es»,explique
FrançoisC
héron.Ainsi
dela
gorgeetde
lafam
eusetroisièm
ecervicale, qui
amène
ledéficit
dela
vascularisationdes
tissuset
permet
ledéveloppem
entdel’infection.
Une
chaînede
dysfonctionnements
vaaider
l’étiopathe
àrem
onterle
fil jusqu’àla
causedu
mal.
Pourune
chevilleen
vracou
desotites
àrép
étition,
çapeut
neprendre
quedeux
minutes.
Sesm
ains,orientéespar
uninterrogatoire
préalableprécis,
soignentdes
douleursvertébrales,
vis
cérales,des
pathologiesO
RL,des
sinusites,des
troublesgynécologiques..,
àcondition
d’avoirm
alau
mom
entoù
l’onconsulte.•
c.c.
Com
me
autrefoisdans
lescam
pagnesM
agnétiseurs,coupeursde
feuou
rebouteuxfontde
plusen
plusd’adeptes.
Autrejhis,on
serendaitd’abordchezlem
agnétiseuret,sicela
nes’am
eliorait pas,on
allaitchezle
médecin. A
ujourd’hui,nous
somm
esle
dernierrecours»,regrette
Jean-LucB
artoli,magnétiseur
àSaint-B
rieuc.Envingtans,ila
vudéifier
dansson
cabinettoutes
sortesde
pathologies: aéropha
gie,allergie,
anxiété,asthm
e,brûlures,
eczéma
migraines,
difficultésà
êtreenceinte,
rhinites,ulcères,verrues,
vertiges,zonas...
«Jetransfère
del’énergie
auxgenspour leurperm
ettrede
s’autoguésir»,
résunie-t-il.Pourcela,ilappliqueses
mains
prèsde
certainesparties
ducorps
dum
alade.II luiarrive
derefuser
dem
agnétiser,quand
lapersonne
estLE
MYSTÉRIEUX
POUVOIRatteinte
d’uncanceravec
desm
étastases,jenefais
rien.DES
MAGNÉTISEURS
Prudence,Lorsqu’on
envoiede
l’énergie,ilfaut êtresûrque
cesoitlelaséance
n’estpassans
risqueetpeut
malade
etnonla
maladie
quilarécupère
»déclencherdes
crisesd’épilepsie
oude
tétanie.(Ici, GeorgesM
ontagnyLe
dondes
coupeursde
feu,aussi
appelesbar-
Villeurbanne, photod’archives.l
reursou
souffleursde
feu,reste
trèsm
ystérieux.Pourtant,
desservices
d’urgencefontappel
àeux
pouraiderlesgrands
brûlés.S’ilsne
fontpasdispa
raîtrela
blessureetn’accélèrentpas
lacicatrisation,
ilsont
ledon
inexplicabled’enlever
ladouleur.
Chloé, 46
ans,étaitsceptiquelorsque, surlesconseils
deson
généraliste,elle
aem
mené
sabelle-m
ère,brûlée
audeuxièm
edegré,chez
unbarreurde
feudu
bocagenorm
and:Il o
marm
onnéune
vague prièreeto
soufflésurlesblessures pendanttroisquartsd’heure.
fl était ensueur,com
me
s’il absorbaitlachaleur
Quand
noussomm
esrentrées,la
douleur étaitpartie.»L
techniquedes
rebouteux,elle,auneexplica
tiontrès
rationnelle.S’ilsrem
ettentune
vertèbrecoincée
parun
simple
massage,
c’est parcequ’ils
relâchentle
muscle
froisséqui
laretenait.
Plusdifficile
àcom
prendre:ceux
quirem
ettentlesos
boutà
bout(d’où
leurnom
).G
eorgesB
ergozne
s’expliquepas
sondon
:C’estinstinctif;
onm
etlesm
ains,on
bidouille...»M
assagessur
despoints
clés,crochetage
(fairesauter
unnerf),pressions...c’est
ainsiqu’ilsréparententorses, fractures,luxations,
rhumatism
esou
sciatiques.Mais
ilsn’ont nistatut
niform
ation.Et
l’assurancem
aladiene
prendévidem
ment pas
encharge
leursséances.
IA
.-5.M.
*Se quérir entrelesmains d’un
magnétiseut
deFrançoise
PerriotetJean-LacBartoli, LeCourrierdu
livre.
25au
31ruaI
2013I Harianne
I69
4qui1ont dubien
L’OSTÉOPATHIE
Une
techn
iqu
ep
lébiscitée
LACHIROPRAXIE
Po
ur les
douleu
rslocalisées
àla
Sécu». Sonsecret?
Sonostéopathe. A
vant de
franchirla
portede
soncabinet,
elleingurgitait
desquantités
d’anti-inflamm
atoirespour
venir
àbout
dedouleurs
dansle
dos.En
désespoirde
cause,elle
l’aconsulté. U
nerévélation
Depuis,
laprésidente
del’association
Aujourd’hui
santé
ostéopathiene
jureplus
quepar
lui.C
haque
année, 15m
illionsde
consultationssont réalisées
parles
14000
ostéopathes.Près
d’unem
utuelle
surdeux
prenden
chargeles
séances.O
nne
consulteplus
seulement
pourune
douleurp
ar
ticulière,m
aispréventivem
entpour
sesentir
mieux
dansson
corpset
danssa
tête,affronter
l’hiver, enfinir
avecles
insomnies, otites
àrép
é
tition,m
igraines. Lesnourrissons
—un
tiersdes
consultations—
ysont particulièrem
ent sensibles.
Lesgestes
sonttoujours
lesm
êmes
: rapideset
defaible
amplitude,
dirigésnotam
ment
surles
articulationslorsqu’il s’agit d’une
manipulation;
lents,de
plusgrande
amplitude
etvolontiers
répétéssur
lesm
uscles,tendons,
enveloppes
desviscères
lorsqu’ils’agit
d’unem
obilisation.
Lesm
édecinesm
anuellesgagnent en
popularitéLA
BIOK
I NERG
I E
auprèsde
Françaissoucieux
deleur bien-être.
Quand
l’acupuncture
lesprennent de
plusen
plussouvent en
charge.ren
cpn
tre
___________________________
1 osteopathie
L’ÉTIOPATHIEL
’héritagedes
rebo
uteu
x
II
68I Marianne
I 25au
31m
ai2013
Encore
confidentielle,la
biokinergiea
étém
ise
aupoint
en1983
parM
ichel Lidoreau. A
ucarre
fourde
l’ostéopathieet de
lam
édecinechinoise,
elleoffre
unrééquilibrage
énergétiqueglobal
ducorps, évacue
lestensions
àl’origine
dedou
leurs.Les
pointsd’acupuncture
sontstim
ulés,
lestissus
libéréspour
uneplus
grandem
obilité.
L’ostéopathene
s’intéressequ’au
physique.Le
bioki
nergisteprend
encom
ptela
globalitéde
lapersonne
et
l’équilibreénergétique.
Comm
een
médecine
chinoise,
ontient
compte
desinteractions
entrecorps
etpsy
chisme
,expliqueM
ichelL
idoreau.A
l’aidede