marianne mag

Contributeurs

1. Christian Hoyos, Directeur de la création, Relations avec les maires des villes capitales

2. Ismaël Neyme, Directeur des relations institutionnelles d’Eco-Emballages

3. Jean-Paul Tarrade, Création, fabrication, logistique

4. François Descamps, Institutions, collectivités locales, réforme de l’Etat, secrétariat général du concours

5. Calvi, Dessinateur de presse Figaro magazine, le Monde, France-Soir, Elysée Reporter, Marianne d’Or.

6. Roland Hours, Département Culture, Dessin et Musique

Avec la collaboration d’Anthony Dardanelli

[email protected] - lamariannedor.com Editing, Art concept, Saint-Tropez, Février 2015 - Dépôt légal à parution

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LA MARIANNE D’OR

CONCOURS

1989

MARIANNE D’OR

Développe m ent Durable

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IANNE D ’OR

Les décorations nationales

La Marianne d’Or : la distinction

Les valeurs fortes à incarner pour recevoir une « Marianne d’Or » :

Garantir une saine et rigoureuse gestion de l’argent et du bien public.Répondre au besoin croissant de pédagogie.

Engager des actes forts de développement local.Défendre les services publics de proximité.

Dynamiser et rendre attractif et territoire.Pratiquer la concertation et le dialogue, privilégier le débat.

Encourager les jeunes générations à participer à la vie publique locale.Incarner les valeurs de solidarité et de partage.

Aimer les gens, aimer la République.

La République concrète

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Alain Trampoglieri

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La République concrète

Vu de loin, le protocole républicain et ses attributs peuvent sembler relever d’un formalisme daté. Mais dans nos mairies, les places et les rues de nos communes, là où on milite pour donner du sens au vivre ensemble, on sait toute la force de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la laïcité. Le patient tissage du lien social au plus proche des habitants, l’offre d’activités sportives et culturelles, la création de logements et d’écoles, la mobilité par les transports en commun, la préservation de l’environnement, la sécurité de proximité, la gestion des sols, l’aménagement urbain ou de l’espace rural, l’accès à la révolution numérique, ce sont les mairies de France et leurs intercommunalités qui les façonnent, avec en permanence un œil sur le moyen terme et un œil sur les urgences quotidiennes.

Les tragiques événements du début 2015, ont fait redécouvrir à certains l’exigence d’une laïcité vivante et la nécessité d’une citoyenneté qui promeut les valeurs de la République. A côté de piliers classiques – cohésion sociale, emploi / développement économique, rénovation urbaine – la nouvelle politique de la ville issue de la loi du 17 février 2014, a justement ajouté un quatrième pilier pour la promotion de la citoyenneté. La nouvelle géographie prioritaire et la nouvelle carte de l’éducation prioritaire concentrent les moyens là où c’est le plus nécessaire, pour soutenir les collectivités et les aider à traduire dans les faits ces politiques. La nouvelle carte de l’intercommunalité dessine la nouvelle frontière de la solidarité sociale et territoriale.

Les élus locaux travaillent au quotidien et au plus proche des habitants à faire vivre la République concrète. Marianne leur en est reconnaissante ! Et la Marianne d’Or œuvre à la distinction des maires et présidents de communautés les plus méritants et innovants.

Merci, de m’accueillir depuis plus de 30 ans, des plus petites mairies de France aux palais nationaux, pour promouvoir la démocratie locale, l’un des socles de notre République.

Alain TrampoglieriSecrétaire général du concours Marianne d’Or

E D I T O R I A L

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« Pour le vivre ensemble, les élus locaux sont les acteurs clés »

« L’élection municipale passée, le maire a pour devoir de rassembler »

« La démocratie participative est l’ADN de la Marianne dOr »

« La Marianne d’Or est populaire, pédagogique et plurielle »

« Ce concours contribue à combler le déficit de civisme et de citoyenneté »

« L’intérêt général reste une valeur à défendre »

« Nous sommes des pionniers de l‘attractivité et du marketing territorial »

L ’ I N T E R V I E W

Secrétaire général du concours de la Marianne d’Or

d’Alain Trampoglieri L’inventeur de l’effet Marianne

“ La République a besoin de pédagogie “

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Depuis 1984, avec juste ce qu’il faut de résonnance médiatique, 25 élus de la démocratie française de proximité (maires, présidents de communautés de communes, de métropoles, d’agglomérations et Conseils généraux ) se voient décerner, devant un parterre d’invités triés sur le volet, la très convoitée distinction : la Marianne d’Or. Un jeune journaliste

ayant ses entrées dans les Palais nationaux et les Hôtels de Ville invente, mieux que des sondages, le premier Top Ten des bonnes pratiques des élus de la République.

C’est ainsi que « le penser global, agir local » dans une expertise partagée et un pluralisme intelligent a sa vitrine.

C’est un concours unique, cohérant, utile avec un zest d’institutionnel qui fait saliver plus d’un maire de Polynésie, de Corrèze, de Bretagne ou d’Alsace sans parler des candidats à la Présidence de la République. « Le passage par la case Marianne d ‘Or » est incontournable pour conquérir l’Elysée, Matignon ou décrocher un portefeuille ministériel. Pas de doute ! Il y a bien un effet Marianne, pluriel, paritaire et charismatique que semblent apprécier les électeurs.

Encouragé dans son initiative par le ministre de l’Intérieur de l’époque Gaston Defferre avec le cher président Edgar Faure à la manoeuvre, Alain Trampoglieri va avec une alchimie républicaine reconnue décerner pendant 30 ans ces Palmes couchées dans de luxueux coffrets

rouge et or griffés Cartier. La liste des lauréats est impressionnante. Les grandes figures locales répondent présent mais les jeunes générations interpellées

par l’effet Marianne accèdent aussi au podium !

Pour les remises officielles, sous les ors du Sénat, de l’Assemblée nationale ou du Conseil constitutionnel. Sur le même rang protocolaire, des maires de villages qui font le patrimoine de la France : Colombey-les-Deux-Eglises, Verdun, Bordeaux ou Camembert savourent cette reconnaissance.

La bonne gestion de l’argent public, le vivre ensemble, la laïcité, faire chanter la Marseillaiserejoignent le palmarès des dossiers incontournables tels que le Développement Durable,

l’informatique dès l’école communale, l’architecture, la culture ou la sécurité.Autodidacte pédagogue, il fait partager ses recommandations pour la transition écologique

qu’il considère être ‘l’économie de l’avenir’.

A l’occasion du 30ème anniversaire du concours, Alain Trampoglieri dévoile comment est assurée la continuité de sa démarche, comment il a évité de tomber dans les palmarès bling-bling et laissé à la périphérie du concours des élus sectaires, totalitaires et dinosaures qui demeurent en fonction. Il souligne que la parité a rendu les collectivités locales plus sociales. « Les femmes maires font souvent sortir leur terroir du lot » affirme Trampo amusé !Ce « maire des maires » confie sa proximité avec toute la classe politique et les différents locataires de l’Elysée, préférant être qualifié de proche plutôt que ‘ visiteur du soir ‘.Journaliste dans l’âme, aujourd’hui membre du select Conseil d’administration de Radio France, il est reçu dans les capitales du Monde comme un ambassadeur de la démocratie française et un VRP de la Francophonie.

Il fait sienne cette affirmation de Léon Gambetta : « La République sera gagnée dans les mairies ». Dans les temps troublés que traversent

les démocraties, il assure que les maires ont un potentiel et sont bien placés pour contribuer à restaurer les rites républicains et redonner confiance.

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Secrétaire général du concours de la Marianne d’Or

d’Alain Trampoglieri L’inventeur de l’effet Marianne

“ La République a besoin de pédagogie “

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Vous allez proclamer le 31ème palmarès du concours des Marianne d’Or.Comment assurez-vous une telle longévité ?

Depuis sa création, notre démarche s’appuie sur les solides valeurs qui font le socle de notre République et sur un pluralisme exigeant. Les élus qui figurent au palmarès incarnent l’excellence de la gouvernance de proximité, l’intérêt général et le vivre ensemble.Sous l’impulsion du président Pompidou, j’ai vu naître de nouveaux territoires. Avec Christian Estrosi, les pôles de compétitivité, avec Dominique Baudis président du CSA, la TNT, aujourd’hui les métropoles, les agglomérations, les communautés de communes, les nouvelles régions ! La France change, ses réformes sont parfois brutales et mal ficelées, mais avec pédagogie, le concours Marianne célèbre les innovations et l’excellence dans la démocratie locale. Aujourd’hui les maires pionniers élaborent des stratégies d’attractivité innovantes et certains sont influents dans le Monde.

Comment un élu local peut-il figurer à l’éloquent palmarès ?

Face à la diversité des candidatures et des innovations proposées, nous devons faire preuve d’une vraie expertise et surtout d’une bonne connaissance du terrain. De plus, les nouveaux périmètres des territoires donnent aux élus de nouveaux moyens d’agir afin de mieux partager les ressources mais aussi les charges. La Marianne d’Or a su accompagner cette mutation et même parfois la précéder. Je retiens les méthodes qui marchent, je soutiens les élus locaux qui sont capables de relever les nouveaux défis.

En 30 ans, le concours a-t-il évolué ?

Dès 1984, nous avons mis les citoyens au coeur de tous les débats et su être attentifs à leurs légitimes exigences. Nous tenons compte de la formidable évolution de l’exercice des mandats locaux, passés d’une simple gestion communale à un accompagnement sociétal et managérial. Certaines prérogatives de l’Etat ont été transférées aux collectivités locales. Les charges afférantes n’ont pas suivi et les dotations fondent. Désormais il va falloir faire mieux avec moins. Nous retrouvons là l’ADN du concours Marianne où les innovations et initiatives sont des facteurs d’économies, de mutualisation des services et de bonnes pratiques. Les collectivités locales doivent participer à l’effort national.

Vous vous revendiquez « initiateur de tendances dans les politiques locales », pourquoi ?

Cette revendication est même une affirmation. En 30 ans, nous avons distingué des actions novatrices en matière de démocratie participative, de développement durable, du bon usage de l’argent public, de transports alternatifs, d’entrée de l’informatique dans les écoles communales, de restauration scolaire, de communications, d’attractivité, de civisme et de culture entre autres. Notre concours a donné à beaucoup d’élus des arguments, de l’assurance et a révélé des hommes et des femmes dévoués pour la vie publique. La Marianne d’Or diffuse dans le pays les bonnes pratiques, attire souvent l’attention du législateur, du gouvernement, de l’AMF ou de la presse.

On parle de vous comme une personnalité nationale influente au solide carnet d’adresses.

En plus de cinquante ans de journalisme politique et avec une expérience d’élu local, j’ai un capital bonifié qui me permet de lutter avec bonheur contre la sinistrose ambiante. Cette position ne me dispense pas d’être sur le terrain 250 jours par an, en métropole, Outre-mer et d’avoir des relations personnelles avec des maires du bout du monde. Mes atouts : ma liberté d’action et la reconnaissance d’hommes et de femmes qui sont passés d’un mandat local à la Marianne d’Or, avant d’accéder à de grandes responsabilités au coeur de la République. Tous les « mariannés » ne sont pas devenus présidents ou ministres... mais un peu de patience.

Qui sont les inconditionnels du concours ?

Il y a les Présidents de la République, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Je les ai souvent accompagnés à la rencontre des Français. Mon poisson pilote fut Edgar Faure, les présidents des assemblées m’ont aidé, de Chaban à Fabius en passant par des figures telles que Gaston Defferre, Simone Veil, Christian Poncelet, Charles Pasqua, Jacques Pélissard, Dominique Baudis et Jean-Louis Borloo. J’ai une vraie amitié pour l’actuel président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré dont j’apprécie l’acharnement à faire respecter la Constitution de la République, sa réelle affection pour Marianne et pour notre concours. Grâce à lui, la Marianne d’Or apparaît un peu comme une institution de la République. En tout cas notre concours demeure unique, original, pluriel, d’utilité publique et populaire. Depuis 30 ans, je m’efforce de restaurer les rites républicains : le drapeau, la Marseillaise, la laïcité, la République, Marianne... Au début, certains trouvaient ça ringard !

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« La Marianne d’Or est populaire, pédagogique et plurielle »

« Ce concours contribue à combler le déficit de civisme et de citoyenneté »

« L’intérêt général reste une valeur à défendre »

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Et parmi les candidats ?

Je suis très proche des nouvelles générations d’élus. Je reste cependant nostalgique d’illustres grands maires de France dont le nom était attaché à leur ville : Marseille, Lille, Toulouse, Lyon, Bordeaux. Je suis aussi admiratif du travail et de l’engagement des maires ruraux anonymes de nos villages aux 36 000 clochers, enracinés dans leur terre, souvent natale. Surtout je ne confonds pas ruralité et rusticité !

Pourquoi avoir créé une promotion des Marianne d’Or du Développement Durable ?

Sur le même concept que les Marianne d’Or, la promotion consacrée au développement durable est aussi incontournable et très pédagogique. Les innovations et initiatives distinguées accompagnent de façon concrète les engagements du Grenelle de l’Environnement. Il est indispensable de mettre en valeur toutes les initiatives nées d’une vraie prise de conscience des élus mais aussi des réponses données aux citoyens. Notre étroit partenariat avec l’éco-organisme Eco-Emballages nous permet d’amplifier les campagnes d’information sur le tri sélectif qui est devenu le premier geste environnemental des Français. Le tri est une étape essentielle dans le processus de l’économie circulaire. Les entreprises françaises sont des acteurs mondiaux et créateurs d’emplois dans le secteur de l’environnement. Ils sont associés légitimement au concours.

Dans votre sillage, le concours de la Marianne d’Or a vu naître une multitude de prix et autres concours autour d’institutions locales. Que pensez-vous de ces concours et autres clubs ?

Je suis heureux que ma démarche soit amplifiée, il existe même, (j’ai honte pour leurs organisateurs), de faux concours Marianne d’Or. Comme dans la mode ou la littérature, on ne plagie que l’excellence... mais l’or reste une valeur refuge ! Ces prix n’incarneront jamais la forte symbolique et les valeurs républicaines de la Marianne d’Or, sa crédibilité et son expertise. Les maires comme les citoyens ne sont pas dupes ! L’attribution de ces diplômes noués d’un ruban tricolore ou ces trophées de plexiglas, décernés par des fournisseurs à leurs clients reste anecdotique. Le concours Marianne s’appuie sur des réseaux inégalés et un profond engagement de l’équipe fondatrice qui m’entoure. Je n‘ai jamais rencontré un organisateur de ces prix sur le terrain, dans les mairies de France, Outre-mer, dans les capitales européennes. Encore moins sur les longs courriers d’Air France à la rencontre des maires du bout du Monde !

Comment la Marianne d’Or a-t-elle obtenu une telle notoriété ?

C’est avant tout la qualité des lauréats qui participent au concours qui en a fait sa valeur. Notre crédibilité est dans notre potentiel d’écoute, d’investigation et d’expertise sur le terrain. La valeur ajoutée, la proclamation annuelle du palmarès précède la remise officielle de la Marianne d’Or dans la ville ou le village distingué en présence des autorités locales. C’est un temps fort civique et républicain, rempli d’émotion et de partage. La Marianne d’Or a quelques similitudes avec les Oscar, César et Prix Goncourt, ce qui la rend inimitable, honorable et si convoitée.

Comment voyez-vous l’avenir des institutions locales ?

Si l’on ne prend pas garde, il y aura bientôt plus de guichets de la Française des Jeux sur le territoire que de services publics de proximité. Acheter un timbre-poste relève de l’exploit. Je suis un des rares à faire souffler un vent d’optimisme, à célébrer la démocratie locale sans la caricaturer et capter les intitiatives positives. Un certain nombre d’associations se battent contre la désertification et la mort annoncée de villages. Il est à regretter que les médias de proximité privés ou publics ne fassent pas plus de place aux initiatives et innovations des élus de proximité. Le bonheur de vivre ensemble ne doit pas se mesurer au temps d’antenne, il doit être célébré au quotidien. De nouveaux supports imprimés et numériques édités par les mairies, les départements et les régions se substituent progressivement à cette carence. La révolution numérique va doper la démocratie locale et la liberté d’expression, booster la pédagogie, le civisme, la cohésion sociale et restaurer les rites républicains ! Allons enfants !

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Photos : Elysée Reporter, White House, Vatican, Marianne d’Or

« La laïcité a son empreinte dans la Constitution, elle se vit dans la proximité »

« Avec les intercommunalités, les agglomérations et les métropoles, retrouvons l’audace et des projets partagés »

« Nous sommes des pionniers de l‘attractivité et du marketing territorial »

« Allons enfants ! »

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Brillamment élu à l’unanimité à la présidence de l’Association des Maires de France, en novembre dernier, le sénateur, maire de Troyes, n’aura pas eu le temps de se reposer sur ses lauriers. L’importance des chantiers de la réforme territoriale conjuguée à la raréfaction des moyens financiers créent une situation à la fois inédite, passionnante et risquée.

La première grande nouveauté, qui n’est pas dans la tradition jacobine française, est que demain l’organisation territoriale ne sera plus uniforme sur l’ensemble du territoire. Le département du Rhône et le Grand Lyon viennent de montrer la voie et nous savions que Paris, la collectivité de Corse ou les Outre-mer… avaient des statuts particuliers.

Mais demain : quid des départements urbains et ruraux, des métropoles, des grandes intercommunalités, des grandes régions, du Grand-Paris, des assemblées uniques (département + région) dans certaines Outre-mer, des fusions, des communes nouvelles ? Quelles compétences sur quels territoires ? Quelles articulations et dynamiques ?

L’abandon de la clause de compétence générale pour les collectivités autres que la commune, devrait enfin clarifier le « qui fait quoi ».

Ce qui est perturbant, c’est que le scénario n’est pas écrit d’avance et pas unique. C’est un peu comme si la décentralisation partait enfin d’en bas. Encore faut-il une génération d’élus qui innove, invente, crée, ose dessiner la France de demain.

Hélas, tout n’est pas égal par ailleurs. La nécessité, plutôt acceptée, de la contribution des collectivités locales à la résorption des déficits publics, pèse directement sur les dotations de l’Etat. Jusqu’à quel niveau cela est-il tenable ? Comment faire de la péréquation solidaire avec une tarte plus petite à partager ? Comment assurer la qualité des services publics locaux et un niveau d’investissent dynamique. Quelles conséquences pour les personnels de la fonction publique territoriale ? L’organisation territoriale de l’Etat déconcentré est parallèlement remise en chantier : quelles seront les interfaces Etat / Collectivités locales demain ?

Pour les citoyens, la pression fiscale a souvent atteint ses limites. La question de la représentation démocratique est également posée.

Dans un contexte aussi mouvant, le rôle des associations d’élus, au premier rang desquelles l’Association des Maires de France, sera décisif. La présidence de François Baroin risque de ne pas être de tout repos.

François Baroin : la preuve par Troyes

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Président de l’Associationdes Maires de France

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Du développement local à l’amitié franco-américaine. La construction de la réplique de la frégate de La Fayette est l’histoire d’une idée,

d’un homme Benedict Donnelly et de l’ancien maire de Rochefort-sur-Mer Jean-Louis Frot. Cet élu a reçu la Marianne d’Or pour avoir fait avec cette aventure durant quinze ans

une attractivité formidable pour sa ville. Cette ambassade flottante de la France tournée vers les relations France-Etats-Unis

sera le 4 juillet prochain en Amérique, jour de la fête nationale. Les fans du Marquis seront là !

L’Hermionela revoilà !Du rêve à la réalité

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Annonay (Ardèche). Olivier Dussopt, député de l’Ardèche-maireprésident de l’Association des Petites Villes de France

Miser sur le long terme

Beauvais (Oise). Caroline Cayeux, sénatrice de l’Oise-maire de Beauvais,présidente de la Communauté d’agglomération, présidente de Villes de France

Agir global

Bordeaux Métropole (Gironde). Alain Juppé, présidentMaire de Bordeaux

Plus fort le tri sélectif

Châteaugiron (Ille-et-Vilaine). Françoise Gatel, sénatrice-maire, présidente de l’Association des Maires d‘Ille-et-Vilaine

L’union fait la qualité de l’environnement

Dzaoudzi-Labattoir (Mayotte). Saïd Omar Oili, maireDes élèves ambassadeurs du tri

Ollioules (Var). Robert Beneventi, maireSous le signe et à l’ombre de l’olivier

Laqueuille (Puy-de-Dôme). Jean-Marc Boyer, maire

Dans ressource… il y a source !

Limoges (Haute-Vienne). Emile-Roger Lombertie, maireMonsieur le maire veut un parc automobile municipal électrique

Limours-en-Hurepoix (Essonne). Jean-Raymond Hugonet, maire,président des Maires de l’Essonne

Montrer l’exemple

Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie). Eric Gay, maireUn écosystème vertueux de valorisation des déchets

Saint-Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) Colette Fabron, maire,vice-présidente de la Métropole Nice-Côte d’Azur

La Station d‘Auron passe au vert

Saint-Maurice-Montcouronne (Essonne). Serge Zumello, maireGrâce à la Police Garamond, la ville fait de considérables économies de cartouches

Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône). Roland Chassin, maireL’espace naturel est une ressource naturelle

Serge Bardy, député du Maine-et-Loire, membre de la Commission du Développement Durable de l’Assemblée nationale

Dans les petits papiers du député

Club des villes et territoires cyclables. Pierre Serne, président du Club, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France

1 500 villes et territoires adhérents

Les Casques verts. Patrice Fallot, présidentPrévenir dès le départ les feux de forêt

R 20 Regions of Climate Action. Michèle Sabban, présidente (France)En attendant le Sommet Mondial des Régions pour le Climat

les 10 et 11 octobre 2015 à Paris

Banque Populaire du Massif Central. Dominique Martinie, président de la Fédération française des Banques Populaires

La banque zéro papier

Coca Cola – Entreprise. Emmanuelle de Kerleau, vice-présidente, directrice des Affaires Publiques et de la communication

Un nouveau siège social dernière génération, vert et connecté

ECOCUP (Pyrénées-Orientales) Emmanuel Torrent, cogérant et fondateurBoire avec modération… dans son gobelet

Groupe Cosmediet Biotechnie (Rhône) Olivier Mandon, directeur généralRéduire l’impact écologique

Herta. Arnaud de Belloy, directeur généralValeur nutritionnelle et environnement

Groupe Salins. Hubert François, présidentProtéger les flamants roses

PALMARES

2014 MARIANNE D’ORdu Développement Durable

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Annonay (Ardèche). Olivier Dussopt, député-maire d’Annonay

Miser sur le long termeAu-delà d’une gestion performante des déchets, du tri et du recyclage, Annonay a développé un concept de ville durable qui se traduit par un plan d’actions misant sur le long terme. Embellissement, qualité des biens publics, préservation des espaces naturels, praticabilité, tissu économique, tout est conçu à la lumière de ce critère. En outre, la ville élabore ses projets urbains en adéquation avec les attentes des habitants et des visiteurs.

Beauvais (Oise). Caroline Cayeux, sénatrice-maire de Beauvais,présidente de la Communauté d’agglomération, présidente de Villes de France

Agir globalLa nouvelle présidente de Villes de France a le sens de l’action intercommunale au service de la qualité de l’environnement. En tant que présidente de la Communauté d’agglomération du Beauvaisis, elle milite pour faire franchir une nouvelle étape à la collecte des déchets ménagers. La recherche constante de sources d’économie et de la maîtrise des coûts vise la performance sans diminuer le niveau de service.

Bordeaux-Métropole (Gironde). Alain Juppé, président - maire de Bordeaux

Plus fort le triA Bordeaux, la collecte sélective a 20 ans. Mais la CUB et Eco-Emballages veulent aller plus loin dans une perspective de développement durable du recyclage des emballages ménagers et tout particulièrement du verre, en l’adaptant à chaque zone et type d’habitat, notamment pour les nouveaux projets d’habitat collectif. Sensibilisation des habitants, communication de proximité, mobilisation de relais, animations pédagogiques et ludiques, bornes de collecte revisitées par de jeunes artistes… Objectif : plus de tonnes et moins de coûts.

Châteaugiron (Ille-et-Vilaine). Françoise Gatel, sénatrice-maire, présidente de l’Association des maires d‘Ille-et-Vilaine

L’union fait la qualité de l’environnementCommune engagée dans le programme « 36 000 communes pour le tri » initié par l’AMF et Eco-Emballages, l’expérience de Châteaugiron vise l’amélioration de la qualité de la collecte sélective et du tri, mais aussi la participation des habitants à la préservation de l’environnement. Le programme permet de bénéficier de l’échange d’expérience entre villes du réseau.

Dzaoudzi-Labattoir (Mayotte). Said Omar Oili, maire

Des élèves ambassadeurs du triOutre l’arsenal habituel du tri sélectif, la commune mahoraise décline depuis un an sa politique environnementale avec la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la cohésion sociale. Les élèves de CM2 notamment sont impliqués pour vulgariser les consignes de tri, de manière ludique, valorisante et… artistique. Les lauréats d’un concours deviendront les petits ambassadeurs du tri sélectif dans la commune.

Ollioules (Var). Robert Beneventi, maire

Sous le signe et à l’ombre de l’olivier« Fidelis legi semper Olivia », depuis l’origine la commune a scellé son sort à l’arbre vénéré de la Provence, comme le démontre sa devise. Depuis plus de 30 ans, Ollioules a remis l’olivier à l’honneur. Fête annuelle, moulin à huile, distribution d’arbres pour les nouveau-nés, réhabilitation d’oliveraies, oliveraie communale, vente de l’huile au profit du Téléthon, exonération de taxe foncière pour les propriétaires de vergers, Ollioules justifie pleinement son appartenance au périmètre classé « huile d’olive de Provence », mais au-delà elle a créé une forte identité autour des valeurs du partage, de la paix, de tolérance et d’initiation au vivre ensemble.

Laqueuille (Puy-de-Dôme). Jean-Marc Boyer, maire

Dans ressource… il y a source !Petite commune de moyenne montagne de 400 habitants, Laqueuille a initié une importante activité d’embouteillage de son eau de source de montagne, en liaison avec un partenaire privé. Aujourd’hui 250 millions de litres sont mis en bouteille sur place chaque année, avec 45 emplois à la clé et des retombées pour le budget de la commune, à hauteur de 50 % de l’investissement communal. Maire depuis 1989, Jean-Marc Boyer n’a jamais eu à augmenter les taux d’imposition de la fiscalité locale !

MARIANNE D’OR 2014 du Développement DurableD é t a i l d e s i n i t i a t i v e s e t i n n o v a t i o n s

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Limoges (Haute-Vienne). Emile-Roger Lombertie, maire

Monsieur le maire roule électriqueLa ville de Limoges mise sur l’électricité pour limiter l’impact de la flotte automobile municipale sur l’environnement. 17 % de ses véhicules utilisent le gaz naturel, le GPL ou l’électricité. Le maire et les élus viennent d’acquérir trois Renault Zoé pour leurs déplacements intra-muros. Une mutation progressive du parc est engagée pour remplacer tous les véhicules par des véhicules électriques. La révolution des déplacements électriques à Limoges ne fait que commencer.

Limours-en-Hurepoix (Essonne). Jean-Raymond Hugonet, maire,président des Maires de l’Essonne

Montrer l’exempleLa commune a développé un concept du développement durable appliqué à tous les services communaux. Propreté, espaces verts, assainissement, bien sûr, mais aussi logement, transports, services administratifs, la mobilisation est générale.

Mont-Dore (Nouvelle-Calédonie). Eric Gay, maire

Un écosystème vertueux de valorisation des déchetsVille précurseur de l’île, notamment avec le premier centre de tri, Mont-Dore entre lagon et montagne travaille à préserver un site exceptionnel à proximité de Nouméa. Ici, le développement durable est conçu comme une politique globale en vue de donner naissance à un écosystème favorable aux changements de mentalités et de comportement (plus de 90 % des déchets étaient enfouis encore en 2007). D’où l’importance de la valorisation et du recyclage des déchets. Cela passe par l’éducation et la mobilisation de tous, la mise en place de filières de valorisation et la mobilisation de partenaires.

Saint-Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) Colette Fabron, maire,vice-présidente de la Métropole Nice-Côte d’Azur

La Station d‘Auron passe au vertPlusieurs initiatives ont été prises dans cette station de sports d’hiver des Alpes du Sud : acquisition de véhicules à propulsion électrique, développement de navettes et transports en commun à l’intérieur de la station et sur la liaison village-station. Mise en service d’ampoules à Led sur l’éclairage public, augmentation de la production hydroélectrique par la création de microcentrales dans les torrents. Enfin développement de la pratique du vélo électrique.

Saint-Maurice-Montcouronne (Essonne). Serge Zumello, maire

Grâce à la Police Garamond, la ville fait de considérables économies de cartouchesToutes les communes de France sont « de caractère » ! Oui, mais pour Saint-Maurice-Montcouronne, c’est sans hésitation le « Garamond ». Sur une idée venue d’Amérique, le conseil municipal a décidé de faire d’importantes économies en cartouches d’encre pour les imprimantes de l’ensemble des services, en adoptant la police de caractère « Garamond ». Fini le Times New Roman ou autre Arial, tous les documents officiels sont ainsi harmonisés, générateurs d’économies de fonctionnement. Pour ceux qui doutent… ce texte est composé dans le fameux caractère, très lisible et fin.

Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône). Roland Chassin, maire

L’espace naturel est une ressource naturellePlus grande commune rurale de France, intégralement située dans le Parc Naturel Régional de Camargue, Saintes-Maries dont la population passe de 2 422 habitants à 40 000 personnes l’été, conduit résolument depuis 20 ans, une politique de développement durable adaptée aux spécificités de son territoire. Outre l’aspect environnemental évident, l’action publique travaille au maintien de la cohésion sociale, à la qualité du vivre ensemble et à la promotion de l’éducation et de la culture. Les bénéfices de la transition énergétique sont privilégiés, notamment avec une aide communale aux chauffages favorisant les énergies renouvelables.

Serge Bardy, député du Maine-et-Loire, membre de la Commissiondu Développement Durable de l’Assemblée nationale

Dans les petits papiers du députéSerge Bardy a signé un rapport remarqué sur l’avenir de l’industrie papetière en France. Son but : optimiser la gestion des papiers graphiques, réduire les coûts de collecte, développer la collecte des papiers de bureau et encourager la demande de produits à base de fibres recyclées. Il a associé de nombreux acteurs de la filière, afin d’engager une économie circulaire de la fibre du papier recyclé.

Club des villes et territoires cyclables. Pierre Serne, président du Club, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France

1 500 villes et territoires adhérentsLe vélo offre des solutions de mobilité et de loisirs efficaces, en zones rurales comme urbaines. Le Club milite pour un meilleur partage de l’espace public et la multimodalité des moyens de transports. Cela passe par des aménagements et des infrastructures. Une mobilité active, c’est bon pour l’environnement, l’économie… mais aussi pour la santé. Depuis 25 ans, le Club développe une vraie expertise qui s’appuie sur l’expérience des plus de 1 500 villes et territoires adhérents. A l’heure du renforcement de l’intercommunalité et en choisissant un président élu régional, le Club s’inscrit dans une nouvelle échelle des mobilités actives.

MARIANNE D’OR 2014 du Développement Durable (suite)

« En tant que député, j’ai encouragé les maires de Corrèzeà participer à ce concours des bonnes pratiques de la Démocratie locale »

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« En tant que député, j’ai encouragé les maires de Corrèzeà participer à ce concours des bonnes pratiques de la Démocratie locale »

François HollandeAncien député, ancien président du Conseil général de la Corrèze,Président de la République

En Corrèze ; François Hollande, Sophie Dessus, députée-maire d’Uzerche (Corrèze),Jacques Chirac, élu président et Alain Trampoglieri,Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy,A l’Elysée, François Mitterrand, Robert Vigouroux, maire de Marseille (BdR)le sculpteur César, Jack Lang, maire de Blois (Loir-et-Cher)Jean-Louis Debré président du Conseil constitutionnel,Dominique Baudis, maire de Toulouse et son épouse Ysabel.

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Les Casques verts. Patrice Fallot, président

Prévenir dès le départ les feux de forêtInterventions préventives « courtoises », départs de feux, repérages des fumées suspectes, les Casques verts sont aux avant-postes des sites à hauts risques des forêts du Var. Leurs interventions peuvent être aériennes, mari-times et terrestres. Les patrouilles en deux-roues ou à pied, des guets fixes, et des moyens de transmission complètent le matériel de lutte contre les départs d’incendie en liaison étroite avec les sapeurs-pompiers. Les volontaires sont formés et équipés, des actions de sensibilisation en direction des jeunes sont notamment organisées sur les îles de Port-Cros et Porquerolles. Cette initiative a le soutien de nombreuses entreprises partenaires.

R 20 Regions of Climate Action. Michèle Sabban, présidente (France)

En attendant le Sommet Mondial des Régions pour le Climat les 10 et 11 octobre 2015 à ParisL’ONG internationale fondée par Arnold Schwarzenegger, avec le soutien des Nations unies a pour objet d’aider les autorités sub-nationales à promouvoir des projets à faibles émissions de carbone et développer de meilleures pratiques dans les domaines des énergies renouvelables, afin de créer une économie verte. Sa particularité est d’intervenir au niveau très opérationnel des régions. Un engagement placé en France sous la responsabilité de Michèle Sabban, élue du Conseil régional d’Ile-de-France.

Banque Populaire du Massif Central. Dominique Martinie, Président de la Fédération française des Banques Populaires

La banque zéro papierTestée depuis trois ans, la banque zéro papier est en cours de généralisation dans les agences de la Banque Populaire du Massif Central. Outre la forte réduction des consommables, le dispositif améliore les conditions de travail, renforce la sécurité des transactions, facilite l’archivage numérique, réduit les temps de consultation des documents et permet d’améliorer l’accueil des clients. Après les agences, le siège dématérialise à son tour les dossiers de crédit. En Auvergne, technologie rime avec écologie.

Coca Cola – Entreprise. Emmanuelle de Kerleau, vice-présidente, directrice des Affaires Publiques et de la communication

L’exemple vient du siège !En janvier prochain, Coca Cola – Entreprise emménagera dans son nouveau siège d’Issy-les-Moulineaux, un immeuble du futur. Outre qu’il est vert (HQE, BBC) et connecté, tout a été repensé : gestion de l’eau avec réutilisation des eaux grises, gestion de la faune et de la flore en zone urbaine, gestion des déchets individuels et collectifs, confort thermique, facilité d’usage. Il sera le premier immeuble de bureau relié au réseau de collecte des déchets par le réseau pneumatique de la ville. Même à la cantine, les aliments non consommés ne sont pas gaspillés. Au cœur d’un éco-quartier en bord de Seine, il incite ses usagers à des utilisations vertueuses (plus de poubelles individuelles, atelier nutrition, espaces de vie, salle de sports, éco-mobilité…).

ECOCUP (Pyrénées-Orientales)

Boire avec modération… avec son verreEn 2013, près de 280 tonnes de gobelets jetables ont été économisés, grâce à la trouvaille de la société ECOCUP, un gobelet récupérable distribué lors des grands rassemblements culturels ou sportifs. En échange d’une caution de 1 euro, le verre est prêté, il peut être échangé contre un autre propre, rendu ou conservé. Lavable, recyclable, personnalisable aux couleurs d’une manifestation, il peut être réutilisé un grand nombre de fois. Les gobelets cassés sont recyclés en cendriers, jetons de jeux, grattoirs à vitres ou porte-verre.Quelques références : Le festival « Solidays », les Férias de Dax et Bayonne, les 24 heures du Mans.

Groupe Cosmediet Biotechnie (Rhône) Olivier Mandon, directeur général

Réduire l’impact écologiqueGroupe mettant sur le marché plus de 600 références de diffuseurs d’huiles essentielles et de dispositifs médicaux, Cosmediet Biotechnie implanté à Anse dans le Rhône, conçoit l’ensemble de ses procédures sous le signe du développement durable : gestion des déchets, gestion de l’énergie, gestion de la forêt, certification « agriculture biologique ». Les salariés sont sensibilisés à une démarche globale en vue de réduire l’impact écologique, notamment dans le cadre de leurs déplacements domicile/travail.

Herta. Arnaud de Belloy, directeur général

Valeur nutritionnelle et environnementPremière entreprise privée à avoir signé en 2014 un accord collectif avec les pouvoirs publics dans le cadre du Programme National pour l’Alimentation (PNA). Herta s’engage à améliorer la qualité de ses produits tant du point de vue nutritionnel qu’environnemental (nutrition, emballages, filières, modes de production et de transformation…). Les fournisseurs volontaires sont intégrés à la démarche. Illustration : les emballages sont devenus plus minces et donc moins lourds, leur recyclage sera facilité, notamment pour la filière plastique.

Salins du Midi. Hubert François, président

Protéger les flamants rosesPropriétaires et exploitants du plus grand salin d’Europe sur 8 500 ha à Aigues-Mortes en Camargue, les Salins du Midi s’engagent dans des actions innovantes pour favoriser la reproduction des oiseaux vulnérables, rares ou menacés, comme le flamant rose. Nids artificiels, taux de salinité favorable, mise en place « d’appelants », baguage, îlots de nidification, plan de gestion écologique, plan de prévention environnement, formation du personnel, engagement dans la Charte Natura 2000, tout est mis en œuvre dans ce but. Huit espèces fragiles sont accueillies, dont la seule colonie française de goéland railleur. Quant au flamant rose en 2014, 5 000 couples ont donné leur envol à environ 1 000 poussins !

MARIANNE D’OR 2014 du Développement Durable (suite)

FINP16

Ceci est unHôtel de Ville

ISTRESBouches-du-Rhône

Le nouvel Hôtel de Ville réalisé par le cabinet d’architectes ATRIM rassemble au sein du bâtiment l’ensemble des services de la cité.

Par un subtil jeux de lignes, l’œuvre de Daniel Buren met en valeur cette Maison du peuple contemporaine.

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L’hommage de la Marianne d’Or et d’Eco-Emballages

à Jacques Pélissard

« les maires sont les fantassins

du Développement Durable

au quotidien »

Jacques Pélissard

Au moment où le Président de l’Association des Maires de France Jacques Pélissard quittait ses fonctions, Eric Brac de La Perrière, directeur général d’Eco-Emballages

tenait à lui rendre un hommage républicain.L’ancien Président de l’AMF, fait partie des fondateurs en 1992 de la REP,

la Responsabilité Elargie aux Producteurs et par conséquentdes Eco-organismes dont Eco-Emballages.

Visionnaire, Jacques Pélissard a eu l’intuition fondamentale que de l’alliance des territoires et des entreprises naîtrait l’innovation, un nouveau modèle

de développement durable appelé depuis Economie Circulaire.La Marianne d’Or remise à Jacques Péllissard est plus qu’une récompense

lança le directeur d’Eco-Emballages : « c’est le symbole d’une vie ».Le secrétaire général du Concours Marianne Alain Trampoglieri a pour sa part

remercié celui qui est encore député du Jura et maire de Lons-le-Saunierpour son assiduité aux cérémonies des Marianne d’Or.

Il a aussi salué l’homme sage, raisonnable et novateur qui laissera une solide empreinte dans l’hexagone et au 41, quai d’Orsay.

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LES MARIANNE D’OR

S’EXPOSENT A MIAMI

RéalisationARTCONCEPT - Saint-Tropez - France

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LE BAZAR DE MARIANNE

BLOCS-NOTESOfferts par Eco-Emballages(papier recyclable)

CROIX ROUGECampagne de sensibilisationdestinée aux maires de France

MOUCHOIRS PAPIERPour pleurer au momentdes restrictions budgétaires

APPAREIL PHOTOModèle Leica X, Edition Moncler Pour service communicationayant un bon budget

LES MARIANNE D’OR

S’EXPOSENT A MIAMI

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LE BAZAR DE MARIANNE

DEBARDEURAux armes de l’Elyséepour jogging présidentiel !

SANTONSReprésentation de Monsieur le MaireTerre cuiteAtelier Daniel Coubon, Aubagne

VIDE-POCHEPorcelaineAtelier Arts et Créations Saint-Yrieix

AUTOCOLLANTSAdhésifs pour adhérentsBoutique de l’Assemblée nationale

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SANTONSReprésentation de Monsieur le MaireTerre cuiteAtelier Daniel Coubon, Aubagne

Représentation de Madame le MaireTerre cuite.Atelier Daniel Coubon, Aubagne(Echarpe interprétation de la rédaction)

BONNETLaine.Souvenir de Paris

AUTOCOLLANTAnniversaire du débarquementOuistreham

LIVRELes 100 mots de la villeCollection Que sais-je ?LIVRE

De Gaulle et MarianneEdition Hugo Images

MONTRE ICE WATCHPour être à l’heure des enjeux

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Merci, mon Général ! Même le progressiste programme du Conseil National de la Résistance n’avait pas prévu le droit de vote des Françaises ! Depuis Alger, le Général de Gaulle qui préside le gouvernement provisoire, signe l’ordonnance du 21 avril 1944 qui affirme que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Ce sera effectif pour la première fois lors des premières élections municipales de l’après-guerre le 29 avril 1945. Elles retourneront aux urnes le 21 octobre 1945, pour un référendum constitutionnel. Le droit de vote des femmes sera coulé dans le marbre de la Constitution de la IVème République du 27 octobre 1946, dont le préambule dit que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme », puis dans l’article 1 de la Constitution de la Vème République, après la réforme du 23 juillet 2008. Entre-temps, la loi du 8 juillet 1999 avait établi « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives », en clair la parité électorale.

Depuis Olympe de Gouges, sous la Révolution, qui estimait que si « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune », l’instauration du suffrage dit « universel » oubliera la moitié du corps électoral. Quelques femmes – non électrices – décrocheront des postes de secrétaires d’Etat dans le gouvernement Blum en 1936. Certaines municipalités, comme Louviers en 1937, dont Pierre Mendès-France était maire, éliront des conseillères municipales adjointes... en toute improvisation juridique.

Voter, c’est bien. Etre élue, c’est autre chose… quant à la parité effective dans les instances locales ou nationales… il faudra que le législateur se saisisse du dossier plus d’un demi-siècle plus tard, par plusieurs lois promulguées entre 1999 et 2013.

Il y a 70 ans,le premier vote des femmes en France « La parité et les femmes maires donnent aujourd’hui à la démocratie de proximité

plus de social, de partage et de solidarité... et de sagesse »

Simone Veil, ancienne ministre, ancienne présidente du parlement européen, ancien membre du Conseil constitutionnel, le conseil municipal de Femmes de Bizeneuille, (Allier) maire Mireille RousseauFrançoise Descamps-Crosnier, députée, ancienne maire de Rosny-sur-Seine (Yvelines),Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidence de la République, ministre de l’Ecologie, Michèle André, sénatrice du Puy-de-Dôme, présidente de la Commission des Finances du Sénat.

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« La parité et les femmes maires donnent aujourd’hui à la démocratie de proximité plus de social, de partage et de solidarité... et de sagesse »

Alain TrampoglieriSecrétaire général du concours Marianne d’Or

Anne Hidalgo, première femme maire de Paris,Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux (Hauts-de-Seine),Caroline Cayeux, sénatrice-maire de Beauvais (Oise), une élue du conseil municipal de Papeete (Polynésie française),Danielle Milon, maire de Cassis (BdR)Anne d’Ornano, ancienne maire de Deauville et présidente du Conseil général du Calvados, Anne-Marie Escoffier, ancienne ministre, ancienne préfète,Michèle Tabarot, députée-maire du Cannet (Alpes-Maritimes)Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre, ancienne maire de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques),Samia Ghali, sénatrice-maire d’un arrondissement de Marseille.

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« La Marianne d’Or est un des grands lieux de rencontres de ceux qui ont la responsabilité de la vie locale »

Jacques ChiracAncien président de la République

Au Sénat : Jean-Louis Borloo, ancien ministre avec sa mère, le président Christian Poncelet, Dominique Baudis,Manuel Valls, Premier ministre, ancien maire d’Evry (Essonne),Eric Brac de La Perrière,Ysmaël Néme, Eco-Emballages, Michelle Sabban, R20 (Regions of climate Action),Alain Juppé, maire de Bordeaux, président de Bordeaux Métropole (Gironde), Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio (Corse-du-Sud),Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, ancien maire de Cherbourg-Octeville (Manche),Vincent Morisse, maire de Sainte-Maxime (Var), Jean-Louis Debré,Francis Giudici, maire de Ghisinaccia (Haute-Corse), Henri Martin, maire de Port-la-Nouvelle (Aude)

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« La Marianne d’Or est un des grands lieux de rencontres de ceux qui ont la responsabilité de la vie locale »

Le Green Office de Meudon

Un immeuble qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Ce premier immeuble de grande envergure est la réussite d’un engagement politique visionnaire et de Bouygues Immobilier au service du développement durable. Le sénateur-maire de Meudon Hervé Marseille a été le premier élu à adhérer à ce concept.

Le premier immeuble à énergie positive consacré par la Marianne d’Or

du Développement Durable

MEUDON

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Cérémonie de remise de la distinction : autour d’Hervé Marseille, sénateur-maire de Meudon (Hauts-de-Seine) Eric Brac de La Perrière, directeur général d’Eco-Emballages, partenaire du concours, François Bertière président de Bouygues Immobilier, Eric Mazoyer directeur général délégué de Bouygues Immobilier, Denis Larghero, conseiller général et Alain Trampoglieri.

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« Le concours Marianne représente indéniablement le socle de nos traditions républicaines »

« Le concours Marianne représente indéniablement le socle de nos traditions républicaines »

Jacques PélissardPrésident de l’Association des Maires de France

LYON / Edgar Faure, président du Jury Marianne d’Or, Michel Rocard, ancien Premier ministre, ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines),Gaston Tong Sang, maire de Bora-Bora (Polynésie française), Paul Bocuse, le Grand ChefBertrand Delanoë, ancien maire de Paris, Michel Delebarre, sénateur, ancien ministre, ancien maire de Dunkerque (Nord)Philippe Richert, président du Conseil général du Bas-RhinFrançois de Canson, maire de La Londe-les-Maures (Var), Patrick Ricard, l’ami du concours.Gilbert Boutin, ancien maire de Bellefontaine (Manche),

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« La Marianne d’Or une initiative qui, au fil des années,a contribué à la reconnaissance du rôle des élus locaux »

Nicolas SarkozyAncien président de la République

François Bernardini, maire d’Istres.Autour de Francis Guidici, maire de Ghisonaccia, Paul Giacobbi, président de l’exécutif, le sénateur de Haute-Corse, Joseph Castelli et les préfets de Haute-Corse et Corse du Sud,Guy Teissier, président de Marseille-Métropole et Dominique Tian, premier adjoint au maire de Marseille, Michel Sapin, ministre des Finances, ancien maire d’Argenton-sur-Creuse (Indre), Jean Bourillon, maire de la Selle-en-Hermoy (Loiret), Jean-Marie Laborde, son fidèle adjoint, Pascal Babouet, maire de Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne), Jean-Yves Le Déaut, député de Meurthe-et-Moselle, Noël Mamère, député-maire de Bègles (Gironde).

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TINCHEBRAY - BOCAGE

Première commune nouvelle de l’Orne et de Normandie, Tinchebray Bocage est née officiellement le 1er janvier 2015.

Elle est le fruit du rassemblement de 7 communes : Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes. Cette union permet ainsi à Tinchebray Bocage d’être la 6ème commune la plus peuplée de l’Orne.

« Il s’agit d’avoir un pôle de centralité fort en milieu rural permettant de mieux se faire entendre auprès des différentes administrations, mais aussi de plus peser face aux villes et au sein d’une région plus vaste avec des centres de décision plus éloignés. » Commente Jerôme Nury. Ce rassemblement est également un moyen surtout de conserver des ressources financières raisonnables.

L’augmentation des dotations d’Etat pour les Communes Nouvelles, dans un contexte de forte baisse pour toutes les autres communes, ainsi que les gains d’échelle et de gestion induits par la Commune Nouvelle, vont donner la possibilité aux élus de continuer à investir.

D’ores et déjà, de nouveaux services sont envisagés pour rendre Tinchebray Bocage toujours plus attractive : transports à la demande, fibre optique, points culture, autopartage électrique dans les communes déléguées…

Les maires et les élus ont souhaité se positionner rapidement sur cette nouvelle organisation, considérant qu’il était préférable d’anticiper avec une carotte ce que l’Etat dans quelques années imposera avec un bâton.

Commune dynamique et innovante, Tinchebray figure deux fois au palmarès de la Marianne d’Or. Sylvia Bassot ancienne députée-maire et Jerôme Nury ont été distingués.

Notre photo : Réunis sur le stand d’Eco-Emballage au Congrès des Maires, Alain Trampoglieri, Claude Pigault maire délégué de Beauchêne, Gilles Lemaréchal maire délégué de Frênes, Christophe Gouasdon 1er adjoint d’Yvrandes représentant, Michel Maupas maire délégué d’Yvrandes, Louis Giscard d’Estaing (un vrai ami de Tinchebray), Jérôme Nury maire de Tinchebray Bocage Vice-Pt du Conseil général de l’Orne, Catherine Le Tober, déléguée régionale d’Eco-Emballages, Eric Leroy maire délégué de Larchamp, Hubert Gousset maire délégué de Saint-Cornier-des-Landes, Jean-Louis Renault maire délégué de Saint-Jean-des-Bois.

Force 7 pour mieux préparer l’avenir« La Marianne d’Or une initiative qui, au fil des années,a contribué à la reconnaissance du rôle des élus locaux »

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/ Marianne par Folon pour le concours Marianne d’Or - 1986

« L’hommage qui est rendu aux maires grâce au concours des « Marianne d’Or »récompense les initiatives et le travail de longue haleine nécessaires à notre vie démocratique »

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« L’hommage qui est rendu aux maires grâce au concours des « Marianne d’Or »récompense les initiatives et le travail de longue haleine nécessaires à notre vie démocratique »

Dominique BaudisAncien maire de Toulouse, Défenseur des Droits

Jean-Claude Moreu, la Plage des Jumeaux (Développement Durable) de Ramatuelle (Var),Patrice Fallot, les Casques Verts, Francis Hillmeyer, député-maire de Pfastatt (Haut-Rhin), André Wojciechowski, maire de Saint-Avold (Moselle),Jacques Politi, ancien maire de Hyères-les-Palmiers (Var), Laurent Burelle, président de Plastic Omnium, Roland Chassain, maire des Saintes-Maries-de-la-Mer (BdR).

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« Cette vitrine des bonnes pratiques des élus de la République mériterait d’être éclairée comme le sont, pendant les fêtes, celles des grands magasins »

Bertrand DelanoëAncien maire de Paris

André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale et Christian Poncelet président du Sénat,Anthony et Alexandre Alessandrini, maire et ancien maire d’Antisanti (Haute-Corse),Xavier Bertrand, ancien ministre, maire de Saint-Quentin (Aisne) et Pierre André, ancien maire, André Trigano, maire de Pamiers (Ariège), Pierre Mauroy, ancien maire de Lille (Nord), Philippe Augier, maire de Deauville (Calvados).

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« Cette vitrine des bonnes pratiques des élus de la République mériterait d’être éclairée comme le sont, pendant les fêtes, celles des grands magasins »

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La 1ère métropole de FranceNice Côte d’Azur a 3 ans.

Questions à Christian Estrosison président

La filière papier se renforce à l’Assemblée nationale

Une première : un rapport parlementaire relayépar le concours Marianne d’OrLe rapport du député Serge Bardy sur le déploiement de l’économie circulaire au sein de la filière papier n’est pas près de finir dans les bennes de recyclage du Palais Bourbon.Lors d’une réunion chargée du suivi de ce formidable travail parlementaire, plus de 150 acteurs de la filière papier se sont retrouvés Salle Colbert pour prolonger la réflexion et mettre en place un comité d’experts.A l’occasion de cette matinée de travail, le député Serge Bardy s’est vu remettre la Marianne d’Or du Développement Durable, mention très bien, par Eric Brac de La Perrière, directeur général d’Eco-Emballages.Le président de la Commission du Développement Durable à l’Assemblée nationale Jean-Paul Chanteguet et Alain Trampoglieri, secrétaire général du concours civique national se sont félicités de voir un travail parlementaire répondre en plus de 350 pages à l’attente des industriels d’une de nos grandes filières. « Comme la Marianne d’Or, le papier reste une valeur sûre » a lancé Alain Trampoglieri qui malgré ses nombreux sites numériques garde le contact papier avec les élus via son incontournable Marianne Mag.

C’est cette résidence de 5 logements à loyers modérés réalisés sur la commune de Cassis, dans le cadre d’un programme de logements sociaux à haute qualité environnementale et énergétique, qui a été distinguée par une Marianne d’Or du développement durable. D’où son nom Villa Marianne. Félicitations à Madame Danielle Milon maire de Cassis et à son partenaire la SOGIMA.

Villa Marianne à Cassis (BdR)Ceci est de l’habitat social

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Le bilan 3 ans après la création de la métropole ? Il y a trois ans, nous avons créé, avec les maires du territoire, la première métropole de France issue de la loi de 2010, qui est la forme de coopération intercommu nale la plus aboutie. Nice Côte d’Azur est composée aujourd’hui de 49 communes qui s’étendent du litto ral jusqu’aux plus hauts sommets du Mercantour. C’est l’échelon territorial nous donnant les meilleurs outils pour relever les défis économiques, développer la croissance et l’emploi, et être compétitifs avec les grandes métropoles européennes. Notre métropole permet une plus grande solidarité entre les communes, et cela me tient à cœur. Nous donnons les moyens, à des petites communes rurales, de financer des équipements que seules, elles ne pourraient pas prendre en charge, comme la voirie ou la construction de stations d’épuration. Depuis sa création, la métropole a investi 776 millions d’euros.

Comment sortir de la monoactivité touristique ? Vos idées pour l’attractivité et la ville intelligente ? Nice est déjà sortie de la monoactivité en faisant le pari de l’innovation. J’ai engagé, dès 2008, la diversification de notre économie, qui était jusqu’alors en effet principalement fondée sur le tourisme. Je travaille à poursuivre cette mutation industrielle du territoire, axée sur les nouvelles technologies et la croissance verte. Nous avons installé la pépinière d’entrepri ses (CEEI) Nice Côte d’Azur et lui avons donné les moyens de faire éclore de nouvelles start-up : 74 entreprises et 315 emplois directs ont ainsi été créés depuis 2008. L’Opération d’Intérêt National Eco-Vallée Plaine du Var, que j’ai engagée, sort de terre et sera desservie dès 2018 par la nouvelle ligne de tram. La technopole urbaine Nice Méridia accueillera les grands groupes EDF et IBM dès cette année. Le quartier d’affaires international du Grand Arenas prend forme. Eco-Vallée nous permettra de créer 20 000 emplois d’ici à 2020.

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OUISTREHAM BELLA-RIVA (Calvados)

Romain Bail, maire

Un devoir de mémoire partagé

Beau baptême du feu pour Romain Bail, qui tout juste élu maire d’Ouistreham Bella-Riva a ceint son écharpe tricolore pour accueillir Chefs d’Etats et de Gouvernements venus du monde entier célébrer

le 70ème anniversaire du débarquement de Normandie.Romain Bail a su faire partager avec sa population cette armada protocolaire et médiatique.

Il s’attache désormais à organiser un tourisme de mémoire tourné vers les nouvelles générations et à organiser son propre futur… prometteur !

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« La Marianne d’or, c’est un rendez-vous exceptionnel avec la République »

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« La Marianne d’or, c’est un rendez-vous exceptionnel avec la République »

Jean-Louis DebréPrésident du Conseil constitutionnel

Christian Estrosi, maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azuret Colette Fabron, maire de Saint-Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes),Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse (Haute-Garonne),François Orlandi, président du Conseil général de Haute-Corse,Hervé Mariton, député-maire de Crest (Drôme),Emmanuelle de Kerleau, Benoist Berton, Coca-Cola Entreprises,Patricia Ricard, membre du Conseil Economique, Social et Environnemental,Claude Risac, chargé des Affaires Publiques du Groupe Casino,François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, président de l’Institut de l’Economie Circulaire,Jean-Michel Brissaud, consultant, Sylvie Masserot, Eco-Emballages, Michel Raison, député de l’Ain.

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« La Marianne d’Or donne du sens à l’action locale et considère les élus novateurs »

Edgar FaureAncien ministre, ancien président de concours Marianne

André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le Général de corps d’armée Richard Lizurey, Major Général de la gendarmerie nationale et Alain Trampoglieri, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale,Françoise Gatel, sénatrice-maire de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine), Johann Leconte, Eco-Emballages, Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots (Hérault),Jean Gaubert, ancien maire de Camembert (Orne),Guy Geoffroy, député-maire de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) Ysmaël Néme, Eco-Emballages, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon (Rhône), Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille (BdR).

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LA MARIANNE D’OR

CONCOURS

1989

MARIANNE D’OR

Développe m ent Durable

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Les décorations nationales

La Marianne d’Or : la distinction

Les valeurs fortes à incarner pour recevoir une « Marianne d’Or » :

Garantir une saine et rigoureuse gestion de l’argent et du bien public.Répondre au besoin croissant de pédagogie.

Engager des actes forts de développement local.Défendre les services publics de proximité.

Dynamiser et rendre attractif et territoire.Pratiquer la concertation et le dialogue, privilégier le débat.

Encourager les jeunes générations à participer à la vie publique locale.Incarner les valeurs de solidarité et de partage.

Aimer les gens, aimer la République.

Contributeurs

1. Christian Hoyos, Directeur de la création, Relations avec les maires des villes capitales

2. Ismaël Neyme, Directeur des relations institutionnelles d’Eco-Emballages

3. Jean-Paul Tarrade, Création, fabrication, logistique

4. François Descamps, Institutions, collectivités locales, réforme de l’Etat, secrétariat général du concours

5. Calvi, Dessinateur de presse Figaro magazine, le Monde, France-Soir, Elysée Reporter, Marianne d’Or.

6. Roland Hours, Département Culture, Dessin et Musique

Avec la collaboration d’Anthony Dardanelli

[email protected] - lamariannedor.com Editing, Art concept, Saint-Tropez, Février 2015 - Dépôt légal à parution

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