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Roch-Olivier Maistre,Président du Conseil d’administrationLaurent Bayle,Directeur général
Dans le cadre du cycle Tempêtes et tremblements du 30 mars au 10 avril
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse
suivante : www.citedelamusique.fr
Mardi 8 avril 2014À l’ombre du Vésuve
Cycle Tempêtes et tremblements
Qu’il s’agisse d’une tragédie réelle, comme le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, ou d’une catastrophe imaginée, comme le naufrage qui ouvre La Tempête de Shakespeare, la nature déchaînée n’a cessé de provoquer les musiciens, de Purcell à Mendelssohn en passant par Telemann ou Haydn.
Voltaire a écrit dans Poème sur le désastre de Lisbonne des vers qui témoignent du retentissement qu’eut dans toute l’Europe le tremblement de terre de 1755. Au concert des voix émues de Rousseau, de Goethe ou de Kant, se joint celle de Telemann, avec son oratorio L’Ode au tonnerre, joué en 1756. Dans une création vidéo conçue expressément pour accompagner la partition de Telemann, Daniel Buren revisite à sa manière cette catastrophe passée.
L’œuvre de Shakespeare n’a cessé d’être reprise et souvent adaptée. Ce fut notamment le cas de La Tempête, retouchée en 1667 par John Dryden et William Davenant, qui en fi rent un semi-opéra. Cette version remaniée fut supplantée par d’autres, auxquelles collaborèrent des musiciens comme Purcell ou John Weldon. En fouillant parmi ces adaptations, Philip Pickett et le New London Consort ont reconstitué la musique de La Tempête telle qu’elle était jouée aux alentours de 1700.
L’Incendie par l’orage : tel était le titre que John Field avait lui-même donné à son cinquième concerto pour piano, composé en 1817 et inspiré en partie par l’épisode de l’orage dans la Symphonie « Pastorale » de Beethoven. Mais l’un des archétypes auxquels les deux compositeurs ont pu songer, c’est celui de la tempête qui clôt la Symphonie n° 8 de Haydn, dite « Le Soir ». Ces trois œuvres sont réunies par Laurence Equilbey à la tête de son Insula orchestra et aux côtés du pianiste Abdel Rahman El Bacha.
La grotte de Fingal est une caverne basaltique qui se trouve sur l’île de Staff a, en Écosse. Jules Verne la décrit dans Le Rayon vert et en évoque le « silence sonore ». Ce remarquable écho frappa Mendelssohn lorsqu’il visita ce lieu en 1829, avant de lui rendre hommage dans son ouverture Les Hébrides. Dans le Poème de l’amour et de la mer d’Ernest Chausson, composé entre 1882 et 1892, la « mer cruelle » des vers de Maurice Bouchor devient le témoin indiff érent d’un amour déçu. La Symphonie n° 1 de Sibelius vient compléter le programme de ce concert donné le 6 avril par l’Orchestre Français des Jeunes.
C’est un périple à travers les représentations baroques des éléments déchaînés que propose Jordi Savall, depuis la musique de scène de Matthew Locke pour La Tempête jusqu’à la suite des vents des Boréades de Rameau, en passant par le déferlement des vagues dans le Concerto « La Tempesta di mare » de Vivaldi. La suite de danses de Jean-Féry Rebel Les Éléments est emblématique de cette passion baroque pour l’impétuosité des forces naturelles. Elle s’ouvre sur un accord inouï pour l’époque, qui incarne le « chaos » en tant qu’origine à partir de laquelle un ordre s’instaure.
Berlioz avait assisté à la première de l’opéra Herculanum de Félicien David le 4 mars 1859 et en vantait les « nombreuses beautés ». Le concert du 8 avril confronte cette œuvre avec Le Dernier Jour de Pompéi de Victorin de Joncières, opéra créé en 1869 dans lequel culmine également la description d’une culture romaine décadente, avec l’éruption du Vésuve et la destruction de Pompéi.
DU DIMANCHE 30 MARS AU JEUDI 10 AVRIL
DIMANCHE 30 MARS 2014 – 11HCAFÉ MUSIQUE
Johann Sebastian BachCantate « Schauet doch und sehet » BWV 46
Par Edouard Fouré Caul-Futy
MARDI 1er AVRIL 2014 – 20H
L’Ode au tonnerre
Johann Sebastian Bach Cantate « Schauet doch und sehet » BWV 46Georg Philipp TelemannL’Ode au Tonnerre
Opera FuocoChœur Arsys BourgogneDavid Stern, directionDaphné Touchais, sopranoAlbane Carrère, mezzo-sopranoFrançois Rougier, ténorJean-Gabriel Saint-Martin, barytonVirgile Ancely, bassePierre Cao, chef de chœurDaniel Buren, création vidéo
MERCREDI 2 AVRIL 2014, 20H
Henry Purcell/Matthew Locke/John WeldonThe Tempest (version de concert)
New London ConsortPhilip Pickett, directionJoanne Lunn, sopranoFaye Newton, sopranoPenelope Appleyard, sopranoTimothy Travers Brown, contre-ténorRobert Sellier, ténorJoseph Cornwell, ténorNicholas Hurndall Smith, ténorMichael George, baryton-basseSimon Grant, baryton-basse
Concert précédé d’un Flash Concert à 19h.
MERCREDI 2 AVRIL 2014. – 15HJEUDI 3 AVRIL 2014 – 10H et 14H30SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Comment ça va sur la terre ?Spectacle musical poétique et végétal
Cie Pavé VolubileMichèle Buirette, chant, accordéonElsa Birgé, chant, acrobatie, contorsionLinda Edsjö, chant, percussions, vibraphoneMichèle Buirette, Linda Edsjö, musique originale
VENDREDI 4 AVRIL 2014 – 17H30 MINISCOPIE
Ludwig van BeethovenSymphonie n°6 « Pastorale »
Avec Delphine Anquetil, musicologue
VENDREDI 4 AVRIL 2014 – 20H
Avis de tempête
Joseph HaydnSymphonie n° 8 « Le soir »John FieldConcerto pour piano n° 5 « L’Incendiepar l’orage »Ludwig van Beethoven Symphonie n° 6 « Pastorale »
Insula orchestra Laurence Equilbey, direction Abdel Rahman El Bacha, piano
SAMEDI 5 AVRIL 2014 – 15HFORUM
La tempête, des Lumières au Romantisme
15h Table ronde
17h30 ConcertŒuvres de Christoph Willibald Gluck, Joseph Woelfl , Daniel Steibelt, Ludwig van Beethoven et Franz Liszt
Liana Mosca, violonPierre Goy, piano carré Érard 1802 (collection particulière), fac-similé du piano à queue Érard 1802, piano Pleyel 1830 (collection Musée de la musique)
DIMANCHE 6 AVRIL 2014, 16H30
Felix MendelssohnLes Hébrides (Ouverture)Ernest ChaussonPoème de l’amour et de la merJean SibeliusSymphonie n° 1
Orchestre Français des JeunesDennis Russell Davies, directionNora Gubisch, mezzo-soprano
JEUDI 7 AVRIL 2014 – 20H SALLE PLEYEL
Tempêtes, orages et fêtes marines
Œuvres de Matthew Locke, Antonio Vivaldi, Jean-Féry Rebel, Marin Marais, Antonio Vivaldi et Jean-Philippe Rameau
Le Concert des NationsJordi Savall, direction
MARDI 8 AVRIL 2014, 20H
À l’ombre du Vésuve
Victorin JoncièresLe dernier jour de PompéiFélicien DavidHerculanum
Gabrielle Philiponet, sopranoCaroline Fèvre, mezzo-sopranoMarie Lenormand, mezzo-sopranoThomas Bettinger, ténorChristian Helmer, barytonFrédéric Caton, basseStéphane Jamin, piano
MERCREDI 9 AVRIL 2014 – 10H30, 16H, 17HJEUDI 10 AVRIL 2014 – 9H30, 10H30SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Le Piano voyageurPetit concert tout prèsCompositions originales et pages célèbres pour piano
Benjamin Eppe, piano
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MARDI 8 AVRIL 2014 – 20HAmphithéâtre
Victorin JoncièresLe Dernier Jour de Pompéi
entracte
Félicien DavidHerculanum
Gabrielle Philiponet, sopranoCaroline Fèvre, mezzo-sopranoMarie Lenormand, mezzo-sopranoThomas Bettinger, ténorChristian Helmer, barytonFrédéric Caton, basse Stéphane Jamin, piano
Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française.
Fin du concert vers 22h.
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Le grand opéra français
Héritier entre autres de Gluck et de Spontini, le grand opéra s’impose avec Auber (La Muette de Portici, 1828), Rossini (Guillaume Tell, 1829), Halévy (La Juive, 1835) et surtout Meyerbeer (Robert le diable, 1831 ; Les Huguenots, 1836). Il a fasciné maints compositeurs étrangers, tels Wagner qui révise Tannhäuser pour les représentations parisiennes de 1861, et Verdi qui écrit Les Vêpres siciliennes et Don Carlos pour la capitale française. En quatre ou cinq actes, il s’inspire généralement d’un événement historique, dans un passé suffisamment lointain pour déjouer la censure (souvent le Moyen Âge ou la Renaissance). Il multiplie les contrastes, notamment entre des moments intimistes et des tableaux collectifs (présence obligée d’un ballet, scènes de serment, cérémonies grandioses). Les airs virtuoses, où le style italien fusionne avec la déclamation française, alternent avec des « romances » et des « chansons » issues de l’opéra-comique. La mise en scène spectaculaire s’appuie sur des documents d’archives pour élaborer les costumes et les décors avec le maximum de précision et de réalisme.
Victorin Joncières (1839-1903)Le Dernier Jour de Pompéi (1869), opéra en 4 actes.
Livret de Charles Nuitter et Beaumont d’après le roman d’Edward George Bulwer-Lytton.
Composition : 1869.
Création : le 21 septembre 1869.
Durée : environ 42 minutes.
Créé le 21 septembre 1869 au Théâtre-Lyrique (Paris) sous la direction de Jules Pasdeloup, Le Dernier Jour de Pompéi est le deuxième opéra de Joncières. La critique reprocha aux librettistes Nuitter et Beaumont d’avoir proposé un ensemble de scènes poétiques (d’après le roman de Bulwer-Lytton) plutôt qu’une action parfaitement suivie. Cela n’empêcha pas Joncières de tirer efficacement parti du livret. La richesse de son ouvrage a fait parler, comme souvent à l’époque, de « tendances wagnériennes » (celles-ci ne sont perceptibles en réalité que dans la Marche des prêtres se rendant à Isis au 1er acte, où l’écriture orchestrale témoigne d’une influence lointaine de Tannhäuser). Le style vocal de Joncières montre une « grande ampleur et une grande liberté d’allure, surtout dans les chœurs », notait Henri Lavoix dans la Revue et Gazette musicale au lendemain de la création de l’ouvrage. L’ouverture est particulièrement réussie grâce à son choral de cuivres alternant avec les bois, puis au thème du cor, futur leitmotiv de la folie d’Hermès. La romance de Nydia « Que de reconnaissance ! » place Joncières dans la lignée de Gluck. Le duo « Tout bruit se tait », qui referme l’acte I avec beaucoup de poésie, est l’un des morceaux les plus réussis de l’opéra. La première partie de l’acte II, dévolue au personnage incantatoire de La Saga, est remarquable par son souci de coloration orchestrale. Au troisième acte, c’est l’air de Pythéas « Ô mon fils, mon disciple » qui se distingue spécialement. Le dernier acte est marqué par la présence d’un fragment instrumental dépeignant l’éruption du Vésuve, sorte de poème symphonique (sans paroles, donc) incorporé à la partition en guise de changement de tableau à vue.
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Félicien David (1810-1876)Herculanum Livret de Joseph Méry et T. Hadot.
Composition : 1859.
Création : le 4 mars 1859 à l’Opéra de Paris.
Durée : environ 38 minutes.
Créé à l’Opéra de Paris le 4 mars 1859, Herculanum de Félicien David fait partie des dernières productions du grand opéra français : il s’inscrit dans la lignée des œuvres majeures de Rossini, Halévy et Meyerbeer tout en témoignant de la révolution verdienne qui commence à toucher la scène lyrique française (Les Vêpres siciliennes sont créées à Paris en juin 1855). Comme dans La Magicienne d’Halévy (créé en 1858) – et en accord avec l’orientation politique de l’empereur Napoléon III –, son livret s’oriente très clairement vers la promotion du christianisme. L’éruption du Vésuve qui recouvrit en 79 Herculanum, Pompéi et Stabies y est présentée comme causée par la décadence de la civilisation antique et par les persécutions infligées aux premiers chrétiens. Le livret de Joseph Méry et T. Hadot favorise le spectaculaire : le luxe des costumes, accessoires, décors, machineries et danses fera d’ailleurs dire à Berlioz, dans son feuilleton du Journal des débats (le 12 mars 1859), « Je ne crois pas qu’on n’ait rien fait à l’Opéra de plus magnifique que la mise en scène d’Herculanum ». Unique création de Félicien David pour ce théâtre, la partition d’Herculanum surprend nombre de ses contemporains par l’ampleur et les accents solennels d’un style qui s’éloigne régulièrement de l’exotisme symphonique propre à l’auteur du Désert.De nombreux numéros sont acclamés par la critique : la scène de séduction d’Hélios du 1er acte ; le 2e acte et ses réminiscences schubertiennes ; les airs de ballet du 3e acte ; et, surtout, le duo d’Hélios et Lilia du 4e acte.
Etienne Jardin, Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française
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Biographies des compositeurs
Victorin Joncières (1839-1903)
Félix-Ludger Rossignol, dit Victorin
Joncières [ou de Joncières] débute
son éducation artistique en suivant
des cours de peinture dans l’atelier
de Picot. C’est dans un second
temps seulement qu’il entre au
Conservatoire pour travailler
l’harmonie avec Elwart puis le
contrepoint et la fugue avec Le
Borne. Le jeune homme quitte
prématurément cette classe à la suite
d’une prétendue altercation avec
son professeur au sujet de Richard
Wagner, dont il défendra longtemps
les théories avant-gardistes. Joncières
amorce sa carrière de compositeur à
la fin des années 1850, notamment
avec une musique de scène pour
Ham let de Shakespeare, puis un
premier opéra, Sardanapale, créé
en 1867. Le Dernier Jour de Pompéi,
donné au Théâtre-Lyrique en 1869,
n’obtient ni la faveur du public, ni
celle de la critique. Les journalistes
reprochent notamment à l’auteur
un maniement trop rudimentaire
de l’orchestre. C’est pourquoi, avec
sa Symphonie romantique, Joncières
expérimente de nouvelles sonorités
instrumentales qui trouvent
leur plein épanouissement dans
l’éclatant succès de Dimitri, en 1876.
Néanmoins, sans doute à cause
d’une exécution trop approximative,
La Reine Berthe, (Opéra, 1878), ainsi
que le demi-échec du Cheva lier Jean
(Opéra-Comique, 1883), obscurcissent
la gloire de l’artiste. Joncières ne se
relèvera pas de cet épisode difficile.
Après son dernier drame lyrique,
Lancelot (Opéra, 1900), il se retire de
la scène officielle. Parallèlement à son
activité de compositeur, il exprima ses
opinions en tant que critique musical
de La Liberté (entre 1871 et 1900),
où il sou tint notamment des amis
tels que César Franck et Emmanuel
Chabrier.
Félicien David (1810-1876)
Orphelin dès l’âge de cinq ans,
Félicien David commença sa
formation à la maîtrise de la
cathédrale d’Aix-en-Provence avant
de s’inscrire en 1830 au Conservatoire.
Là, il fréquente les clas ses de Millault
(harmonie), Fétis (contrepoint) et
Benoist (orgue), tout en suivant
l’enseignement de Reber. Période
de courte durée toutefois, puisque
dès 1831, il quitte l’institution sans
avoir obte nu de prix, et intègre, sous
l’influence du peintre Pol Justus, la
communauté saint-simonienne, dont
il devient le compositeur officiel.
La dissolution de cette dernière par
le gouvernement, un an plus tard,
l’incite à quitter la France pour un
long périple vers l’Égypte à travers le
Proche-Orient. De cette période date
son goût prononcé pour l’exotisme,
dont témoignent les 22 Mélodies
orientales pour piano, publiées en
1836, peu après son retour à Paris.
Sans pour autant réussir à s’intégrer
au milieu musical, David compose à
cette époque 24 petits quintettes à
cordes (Les Saisons), 4 symphonies
et 2 nonettes pour cuivres. Mais c’est
à l’occasion de la création du Désert,
en 1844, qu’il acquiert une véritable
notoriété : cette « ode symphonie »
descriptive et orien taliste suscite
un enthousiasme qui ne faiblira pas
toute la secon de moitié du XIXe siècle
durant. Avec La Perle du Brésil (1851),
il se tourne pour la première fois vers
l’opéra ; suivront Hercula num (1859),
Lalla-Roukh (1862), La Captive (achevé
en 1864) et Le Saphir (1865). Couvert
d’honneurs dans ses dernières
années, il succède à Berlioz en 1869
comme bibliothécaire du Conserva-
toire et membre de l’Institut.
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Biographies des interprètes
Gabrielle Philiponet
Flûtiste de formation, Gabrielle
Philiponet commence le chant
en 2003 au Conservatoire de
Valenciennes, dans la classe de Daniel
Ottevaere. En 2005, elle est admise à
l’opéra studio de la Chapelle Musicale
Reine Élisabeth, dirigé par José van
Dam. Elle participe alors à des master
classes avec Helmut Deutsch, Tom
Krause et Anne-Marie Fontaine, et
travaille son répertoire avec Janine
Reiss. Elle est distinguée lors de
plusieurs concours de chant parmi
lesquels le prestigieux Concours
Reine Élisabeth dont elle remporte
le Prix de la Ville de Bruxelles en
2008. Pendant ses études à l’Opéra
Studio de la Monnaie, elle se produit
d’abord dans des rôles mozartiens :
Suzanne (Les Noces de Figaro), Zerline
(Don Giovanni) et Despina (Così fan
tutte) avec l’Orchestre de Chambre de
Wallonie. En 2007, elle fait ses débuts
dans le rôle de Lauretta (Gianni
Schicchi) aux côtés de José van Dam
au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles
avec l’Orchestre National de Belgique,
interprète des airs de concerts de
Mozart à l’occasion d’un « Hommage
à Mozart » réalisé par Éric-Emmanuel
Schmidt dans le cadre du Festival
de Wallonie avec l’Orchestre Les
Agrémens, et participe au Récital
Jeunes Solistes lors du Festival Radio
France Montpellier. Elle interprète
Eurydice (Orphée aux Enfers), une
Amazone (Scènes de chasses), ainsi
que le Feu, la Princesse et le Rossignol
(L’Enfant et les sortilèges) avec
l’Orchestre Symphonique de Montréal
sous la direction de Kent Nagano.
À l’Opéra de Toulon, en 2009,
Gabrielle Philiponet remporte
un grand succès dans le rôle de
Despina. En 2011, elle joue la Fée
dans Cendrillon, puis Suzanne dans
Les Noces de Figaro à l’Opéra National
de Lorraine. On a pu l’applaudir, entre
autres, à Marseille, Nancy, Nice,
Saint-Étienne, Bordeaux et Toulouse
dans le rôle de Corinna dans
Le Voyage à Reims. Récemment, elle a
interprété la Première Nymphe dans
Rusalka et Musetta dans La Bohème
à Marseille, ainsi que Magda dans
La Rondine à l’Opéra National de
Lorraine. Durant la saison 2013/2014,
elle fait ses débuts dans le rôle-titre
de La Traviata en tournée en Espagne
et à l’Opéra de Massy avec l’ensemble
Opéra 2001, puis se produit dans
La Vie parisienne (Gabrielle) à l’Opéra
de Toulon, Adriana Lecouvreur
(Mademoiselle Jouvenot) à l’Opéra
de Nice et Fidelio (Marcelline).
Gabrielle Philiponet a enregistré
des œuvres de Max d’Ollone sous
la baguette d’Hervé Niquet avec
l’Orchestre Philharmonique de
Bruxelles et le Vlaams Radio Choir.
Caroline Fèvre
Caroline Fèvre se produit notamment
en 2013-14 à l’Opéra de Lille, dans
un récital Bel Canto Arias avec Florian
Sempey. Elle chante également avec
l’Orchestre Poitou-Charentes dans
un programme Rossini/Mozart et à
la Cité de la Musique à Paris pour le
programme « À l’Ombre du Vésuve »
dans Herculanum de Félicien David
à la Cité de la musique. Après des
études de piano, Caroline Fèvre
étudie le chant avec José van Dam et
Jane Berbié au Conservatoire Royal de
Wallonie. C’est alors qu’elle participe
aux Leçons Particulières de Musique, de
José van Dam (récemment rééditées
en DVD chez Harmonia Mundi)
où elle fait déjà forte impression.
Puis elle débute en 1997 à l’Opéra
Comique dans le rôle de Mrs Coyles
(Owen Wingrave de Britten), en
création française, mise en scène
de Pierre Barrat. Par la suite, elle se
produit sur de multiples scènes, que
ce soit en France (Grand Théâtre de
Bordeaux, Opéra de Montpellier,
Opéra de Nice, Angers-Nantes Opéra,
Théâtre du Capitole de Toulouse,
Opéras d’Avignon, Opéra de Massy,
Esplanade de Saint-Étienne, Opéra de
Toulon, Opéra National du Rhin...) ou
à l’étranger (Opéra Royal de Wallonie,
Opéra de Monaco, Opéra de Zurich,
Staatstheater Nürnberg, Tokyo Play
House...). Eve Ruggieri l’invite en
2002 pour la soirée d’ouverture du
Festival « Escales Méditerranées »
à Cassis pour Il Viaggio de Rossini.
Tant son physique et sa voix que son
tempérament de comédienne en
font l’interprète privilégiée des rôles
de travestis. C’est ainsi qu’elle a été
Orlofsky dans La Chauve-Souris de
Strauss et Nicklausse dans Les Contes
d’Hoffmann de Offenbach (Avignon,
respectivement en 2008 et 2009),
Pippo dans La Pie voleuse de Rossini
(Massy en 2008), Lazuli dans l’Étoile
de Emmanuel Chabrier (Toulon en
2003) ou encore Stephano dans
Roméo et Juliette (Opéra National
9
du Rhin en 2000) et qu’elle incarne
régulièrement Oreste de La Belle
Hélène de Offenbach (Toulouse en
2007, Nantes en 2008, Opéra National
du Rhin en 2010-11), Siebel de Faust
de Gounod (en 2003 à Avignon, en
2006 à Vichy, à Reims et à l’Opéra
Royal de Wallonie, en 2007 à Zurich
et 2009 à Montpellier) et Cherubino
dans Les Noces de Figaro de Mozart
(Avignon, Toulon, Reims, Vichy, Tours).
Pour autant, elle s’illustre également
dans des rôles féminins, comme
Dorabella dans Cosí fan Tutte de
Mozart (Limoges en 2001), Javotte
dans Manon de Massenet (Limoges
en 2001, Nice en 2008), Dryade dans
Ariadne auf Naxos de Strauss (Toulon
en 2004), Giovanna de Rigoletto de
Verdi dans la mise en scène de René
Koering à Montpellier ou encore la 2e
Dame de La Flûte enchantée de Mozart
(Bordeaux et Nuremberg en 2010).
Son mezzo colorature lui permet aussi
d’aborder des personnages comme
Rosina dans Le Barbier de Séville
(Tours, 2006). Récemment, on a pu
entendre Caroline Fèvre à l’Opéra de
Bordeaux (la 2e Dame dans La Flûte
Enchantée), à l’Opéra de Montpellier
(Rusalka de Dvořák dans le rôle de
Kutchik, le garçon de cuisine), dans
le cadre des Folies Lyriques où elle
a été Gianetta dans L’Elixir d’Amour
de Donizetti et en récital au Château
de Maintenon avec la pianiste Mara
Dobresco. D’autre part, à l’Opéra de
Paris, elle a doublé le rôle de Lydia
Tchoukouskaia dans Akhmatova de
Mantovani (2011) ainsi que Grisha
dans La Cerisaie (2012).
Marie Lenormand
Après avoir étudié en France, Marie
Lenormand s’installe aux États-Unis
et poursuit de brillantes études
au Conservatoire d’Oberlin où elle
travaille avec Richard Miller avant
d’intégrer le Houston Grand Opera
Studio. Elle devient récipiendaire de
plusieurs bourses et prix d’art lyrique,
notamment le Bloomberg Greenwood
Prize, le Faustina Hurlbutt Prize et
la Bourse Lavoisier du Ministère
Français des Affaires Étrangères. Elle
est remarquée lors de plusieurs prises
de rôles à Houston, Oberlin et au
Glimmerglass Opera. Puis viendront
des récitals au Carnegie Hall de New
York et des invitations régulières au
New York City Opera (Zerline dans
Don Giovanni, Le Renard dans Le Petit
Prince…), ainsi qu’à Boston, Cleveland
(Poppée dans le Couronnement de
Poppée), Los Angeles (Chérubin dans
Les Noces de Figaro), Minneapolis,
Cincinnati (Chérubin, Siebel dans
Faust), New Orleans (Siebel, Niklausse
dans Les Contes d’Hoffmann), San
Francisco, Kansas City (Dorabella dans
Così fan tutte)… Dès 2004, sa carrière
est de plus en plus internationale :
elle se produit à Toronto, Stuttgart
(Dorabella), Luxembourg (Le Prince
dans Cendrillon de Massenet)…
Ouverte à tous les répertoires, elle
s’illustre dans la musique baroque
avec Il Ritorno d’Ulisse in Patria de
Monteverdi, Persée de Lully, Juditha
triumphans de Vivaldi, Serse de
Haendel, Le Couronnement de Poppée
de Monteverdi, Bauci e Filemone de
Gluck… Souvent sollicitée pour le
répertoire mozartien, elle chante
Dorabella (Così fan tutte), Chérubin
(Les Noces de Figaro), Zerline
(Don Giovanni) ainsi que Annio
(La clémence de Titus) et le Requiem.
Le répertoire français occupe
également une part importante de
son activité. Elle chante dans Faust,
L’Étoile, Les Contes d’Hoffmann,
Les Huguenots, Cendrillon… Enfin, elle
obtient un grand succès personnel à
l’Opéra-Comique dans le rôle-titre de
Mignon (d’Ambroise Thomas) pour
lequel elle reçoit le « Grand Prix de
la Critique, Révélation Musicale de la
saison 2009-2010». Si elle affectionne
le grand répertoire (Eugène Onéguine
de Tchaïkovski, Falstaff de Verdi,
A Midsummer night’s dream de
Britten, La Petite Renarde rusée de
Janáček, Le Nez de Chostakovitch),
elle participe également à la création
d’œuvres nouvelles (Moscou quartier
des cerises de Chostakovitch, Cold
Sassy Tree de Carlisle Floyd, Le Petit
Prince de Rachel Portman…).
Sa riche carrière est marquée par des
rencontres avec des personnalités
artistiques de premier plan tels que
les metteurs en scène Laurent Pelly,
Robert Wilson, Jean-Louis Benoît, le
duo Deschamps-Makeieff, Francesca
Zambello et les chefs d’orchestre
Seiji Ozawa, Sir Roger Norrington,
Hervé Niquet, François-Xavier
Roth, Christophe Rousset, Leonard
Slatkin… Elle a récemment chanté
Le Prince (Cendrillon) à Luxembourg
et Saint-Etienne, Stefano (Roméo et
Juliette) à Tours et Avignon, le rôle-
titre de La Périchole au New York City
Opera, Huit Scènes de Faust à Dresde,
Atys avec le Cercle de l’Harmonie,
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L’Enfant et les sortilèges (La chatte
et l’écureuil) au Festival de Saito
Kinen, Falstaff à Massy, Carmen
(rôle-titre) à Compiègne… Parmi ses
projets, citons Alcina (dans le rôle
de Bradamante) à Toronto, Hippolyte
et Aricie à Versailles et à l’Opéra-
Comique, Le Pré aux clercs à l’Opéra-
Comique et à Lisbonne, Agrippina
avec le Boston Baroque Orchestra…
Thomas Bettinger
Après l’étude de la clarinette, du
saxophone et de l’art dramatique au
CNR de Bordeaux, Thomas Bettinger
intègre la classe d’Art Lyrique de
Lionel Sarrazin et remporte le prix
Irène Jaumillot du concours national
de Béziers en 2008. Il est boursier
du Cercle wagnérien de Bordeaux.
Il chante dans l’opéra pour enfants
Emmeline au Pays des Elfes, se produit
dans plusieurs concerts ainsi que
dans l’adaptation Si j’osais Carmen à
la Base Sous-marine de Bordeaux.
Il interprète les rôles du Remendado
(Carmen) et Manillon (La Belle de Cadix
de Francis Lopez) avec l’Orchestre
du Centre Philharmonique, Le Roi
Ouf (L’Etoile de Chabrier) avec la
compagnie Lyrique Opéra Bastide
dont il est cofondateur, Ottavio
(Don Giovanni) à Paris et Bordeaux
sous la direction de Dominique
Sourisse, Tamino (La Flûte enchantée)
à Libourne sous la direction de Bruno
Ricaud, La Cerisaie à l’Opéra National
de Paris et Don Curzio (Les Noces de
Figaro) à l’Opéra de Montpellier et
en tournée à Nîmes et Perpignan.
Plus récemment, il chante les rôles
de Lucain et Liberto (Poppea e Nerone)
à l’Opéra de Montpellier. Parmi ses
projets, citons L’Incoronazione di
Poppea à l’Opéra National de Paris…
Christian Helmer
À l’issue de ses études d’ingénieur
(il est diplômé de Supélec), Christian
Helmer entreprend une formation
musicale et vocale à l’École Normale
de Musique de Paris. Au Concours
International de Chant de Marmande
2004, il reçoit le Prix du Centre
National d’Insertion Professionnelle
des Artistes Lyriques (CNIPAL), dont
il sera pensionnaire pour la saison
2004/2005. Pendant son année
de stage, il bénéficie des conseils
de Tom Krause, Yvonne Minton,
David Syrus et Mady Mesplé ;
il se perfectionnera ultérieurement
auprès de Malcolm King. Il est alors
invité à l’Opéra de Gelsenkirchen
et à l’Opéra de Nuremberg pour
y interpréter successivement les
rôles du Gouverneur (Le Comte
Ory), Schaunard (La Bohème),
Lodovico (Otello de Verdi), Eustachio
(L’Assedio di Calais) et Sénèque
(Le Couronnement de Poppée). Il a aussi
chanté Alidoro (La Cenerentola) à
l’Opéra de Marseille sous la direction
de Dominique Trottein. Il aborde
par la suite le rôle de Guglielmo
au Festival de Feldkirch dans une
production de Così fan tutte mise
en scène par Philippe Arlaud ; il
reprendra ce rôle au festival d’Antibes
l’été 2009. En mai 2009, Christian
Helmer participe à la production de
Cyrano de Bergerac au Théâtre du
Châtelet à Paris dans le rôle de Le
Bret aux côtés de Placido Domingo.
La même année, il interprète
Orbazzano (Tancrède) et Masetto
(Don Giovanni) sous la direction de
Jean-Claude Malgoire à Tourcoing
et au Théâtre des Champs-Élysées
à Paris, ainsi que Lodovico (Otello)
à l’Opéra de Montpellier. Il fait ses
débuts dans le rôle d’Amantio di
Nicolao (Gianni Schicchi) à l’Opéra
National de Paris et de Fiorello
(Le Barbier de Séville) au Théâtre du
Châtelet à Paris. Puis, il est Calchas
(Iphigénie en Aulide) au Nederlandse
Opera d’Amsterdam et Zuniga
(Carmen) à l’Opéra de Massy.
Il reprend le rôle d’Orbazzano dans
une production de l’Atelier Lyrique
de Tourcoing à l’Opéra Royal de
Versailles et est Colline (La Bohème) au
Grand-Théâtre de Tours en avril 2012.
Il fait ses débuts au Teatro Real de
Madrid dans le rôle de Le Bret (Cyrano
de Bergerac) et interprète le rôle de
Schaunard (La Bohème) au Liban avec
les Chorégies d’Orange. Il participe
à la Mozartwoche à Salzbourg. Il est
Pietro dans La Muette de Portici à
Bari en mars 2013, et interprète son
premier Don Giovanni au Festival
de Lacoste. Il chante également
son premier Escamillo (Carmen)
à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra
Royal de Versailles. Il sera Wagner
dans Faust au Nederlandse Opera
d’Amsterdam en avril/mai 2014.
Frédéric Caton
Après des études de chant au
Conservatoire National de Région de
Nice, Frédéric Caton rejoint le Centre
de Musique Baroque de Versailles,
puis l’Opéra National de Lyon dont il
11
intègre d’abord l’atelier lyrique puis
la troupe. Pendant quatre ans, il y
interprète de nombreux rôles tels
que Colline (La Bohême), le Moine
(Don Carlos), Sarastro et le Récitant
(La Flûte enchantée), Bartolo
(Les Noces de Figaro) ou Don Fernando
(Fidelio). Dès lors, il fréquente nombre
de metteurs en scène et de chefs
d’orchestre, avec qui il prend part à
de prestigieuses tournées. Il a ainsi
tenu les rôles de Johann dans Werther
à Vienne et à Londres, Zuniga dans
Carmen à Tokyo et Tchelio dans
L’Amour des trois oranges au Festival
de Ravenne, une œuvre qu’il a de
nouveau interprétée à l’Opéra de
Dijon sous la direction de Pascal
Verrot. Frédéric Caton est cette saison
à l’affiche de nombreuses productions :
Phaëton avec Les Talens Lyriques
(Mérops, l’Automne, Jupiter, un
suivant de Clymène) à la Salle Pleyel
à Paris et à l’Opéra de Lausanne ; Les
Bayadères de Catel (Hyderam) à Sofia ;
La Traviata (Dr Grenvil) à Saint-Étienne
et à Angers Nantes Opéra. Il retrouve
également, après le Festival d’Aix-
en-Provence et celui d’Édimbourg,
le rôle d’Achis (David et Jonathas)
avec Les Arts Florissants au Théâtre
de Caen, à l’Opéra-Comique à Paris
et à la Brooklyn Academy of Music de
New York. Frédéric Caton collabore
depuis de nombreuses années avec
les Solistes de Lyon de Bernard Têtu :
ce fut le cas pour la Petite Messe
solennelle à la Scuola Grande di San
Rocco à Venise et le Requiem de
Mozart au Festival Nuits de Fourvière
à Lyon. Il est régulièrement invité sur
les scènes internationales comme
au Festival de Salzbourg où, sous la
baguette de Sylvain Cambreling,
il a chanté dans Pelléas et Mélisande,
Kátya Kabanová, Les Troyens et
Les Noces de Figaro ; il s’est également
produit au Concertgebouw
d’Amsterdam (L’Enfance du Christ et
Saint François d’Assise), au Théâtre
de la Monnaie à Bruxelles (Alceste
de Lully, Œdipe de Enescu et
Les Huguenots), au Festival
d’Édimbourg (Saint François
d’Assise), au Liceu de Barcelone
(Kátya Kabanová), au Grand Théâtre
de Genève (Les Troyens) sous la
direction de John Nelson, à l’Opéra
d’Osaka (Cendrillon de Massenet et
pour des master classes), au Royal
Albert Hall de Londres (Guillaume
Tell) ou encore à Leipzig (L’Enfance
du Christ). En France, il a été invité à
l’Opéra National de Lyon, au Festival
d’Aix-en-Provence et au Théâtre du
Capitole de Toulouse pour Les Noces
de Figaro ; à Angers-Nantes-Opéra
avec les metteurs en scène Patrice
Caurier et Moshe Leiser pour Tosca,
Jenufa, Grandeur et décadence de
la ville de Mahagonny et Le Nez ;
au Capitole de Toulouse et au
Théâtre du Châtelet à Paris pour
Gianni Schicchi et Médée ; au Théâtre
Musical de Besançon pour Rigoletto ;
à l’Opéra de Marseille pour Carmen
et Tosca. Par ailleurs, il est Christian
dans la version cinématographique
des Noces de Stravinski, réalisée
par Philippe Béziat. Parmi ses
enregistrements, citons Guillaume
Tell (EMI) dirigé par Antonio Pappano,
L’Enfance du Christ (Harmonia Mundi)
avec la Chapelle Royale et Philippe
Herreweghe, Huit Scènes de Faust
(Erato) avec Yutaka Sado, et avec
Kent Nagano (Erato) Werther,
La Damnation de Faust et
Docteur Faustus (récompensé
par un Grammy Award).
Stéphane Jamin
Chef de chant permanent à l’Opéra
National de Paris depuis 2008,
Stéphane Jamin assiste au piano des
chefs d’orchestre de renom tels que
Riccardo Muti, Jeffrey Tate, Kazushi
Ōno, Michel Plasson, Alain Lombard,
Daniel Oren, Philippe Jordan, Bruno
Campanella, Renato Palumbo,
Sylvain Cambreling, Dennis Russell
Davies, Michael Schønwandt, Carlo
Rizzi, Alain Altinoglu ou encore
Louis Langrée. Il a aidé et coaché
de grands noms de la scène lyrique
comme Renée Fleming, Natalie
Dessay, Mireille Delunsch ou Sylvie
Valayre. Il a participé à ce jour à une
quarantaine de productions d’opéras.
Avant son entrée à l’Opéra de Paris,
il a travaillé pour divers théâtres et
maisons d’opéra comme le Théâtre
du Châtelet et le Théâtre des Champs-
Élysées à Paris, ainsi que l’Opéra
de Lyon. Boursier de l’Académie de
Mélodie Française Francis Poulenc et
lauréat des Concours de Piano Milosz
Magin, Steinway « Jeunes Talents »
et Saint-Nom-la-Bretèche, Stéphane
Jamin participe régulièrement à des
émissions sur France Musique ; on
peut citer L’Atelier du chanteur avec
la soprano Maud Ryaux, Concert du
matin, ou Les Invités d’Ariele avec la
mezzo Isabelle Druet. Son intérêt
pour le récital piano et voix l’amène
12
à collaborer avec de nombreux
artistes lyriques comme Isabelle
Druet (Opéra-Comique à Paris, Opéra
de Lille, Musicales de Normandie,
Palazzetto Bru-Zane à Venise, Estivales
du Médoc...), Paul Gay (Studio Bastille
à Paris en 2009), Sébastien Droy
(Palais Garnier à Paris en 2009), Marie
Kalinine, Natacha Constantin, Jennifer
Borghi, François Le Roux, Guy de
Mey... Il a également accompagné
les épreuves du Paris International
Opera Competition qui s’est déroulé
en octobre 2010 au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique
et au Théâtre des Champs-Élysées.
En tant que chambriste, Stéphane
Jamin a participé à plusieurs salons
musicaux du Palais Garnier en
présence de solistes de l’Orchestre
de l’Opéra de Paris et est un habitué
des concerts organisé au Palazzetto
Bru Zane autour d’œuvres lyriques
françaises peu connues du public.
Il a aussi été appelé à prendre part
à des jurys pour l’Opéra de Paris
ou pour le Conservatoire de Paris
(CNSMDP). On a pu l’entendre en
octobre 2012 au clavecin dans
The Rake’s Progress de Stravinski à
l’Opéra Garnier. Il a été récemment
assistant à la direction musicale pour
la reprise de L’Affaire Makropoulos
de Janáček à l’Opéra Garnier. Cette
saison, il a donné deux concerts
de musique de chambre en trio
avec deux musiciens solistes de
l’Opéra de Paris à l’Amphithéâtre et
au Studio Bastille. Titulaire à l’âge
de quinze ans de deux Premiers
Prix (Piano et Accompagnement)
avec les félicitations du jury au
Conservatoire National de Région
de Paris, Stéphane Jamin est ensuite
reçu au CNSMDP où il suit les
enseignements d’Alain Planès et
Érika Guiomar avant d’obtenir les
diplômes de formation supérieure
de piano et de direction de chant.
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice en chef adjointe : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Elza Gibus | Stagiaire : Isabelle Couillens
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Et aussi…
DIMANCHE 25 MAI 2014, 16H30
Henri DutilleuxAinsi la nuit / Quatuor à cordesMystère de l’instantJohannes BrahmsSymphonie n° 1
Les DissonancesQuatuor Les DissonancesDavid Grimal, direction, violonHans Peter Hofmann , violonDavid Gaillard, altoXavier Phillips, violoncelle
MARDI 27 MAI 2014, 20H
Henri DutilleuxSlava’s Fanfare *Hector BerliozBéatrice et Bénédict (ouverture)Les Nuits d’étéSymphonie fantastique, op.14
La Chambre PhilharmoniqueElèves du Conservatoire de Paris *Emmanuel Krivine, directionMichèle Losier, mezzo-soprano
MERCREDI 28 MAI 2014, 20H
Claudio MonteverdiMadrigaux (Livre VII)
Les Arts FlorissantsPaul Agnew, direction, ténorMiriam Allan, sopranoHannah Morrison, sopranoLucile Richardot, contraltoZachary Wilder, ténorLisandro Abadie, basseMusiciens des Arts Florissants
> SALLE PLEYEL
VENDREDI 11 AVRIL 2014, 20H
Gustav MahlerSymphonie n° 2 « Résurrection »
Orchestre Philharmonique de Radio FranceChœur de Radio FranceMyung-Whun Chung, directionChristina Landshamer, sopranoMarie-Nicole Lemieux, contraltoSofi Jeannin, chef de chœur
LUNDI 2 JUIN 2014, 19H30
Claudio MonteverdiOrfeo
Les Talens LyriquesChristophe Rousset, directionGulya Orendt, OrfeoEmôke Barath, EuridiceCarol Garcia, La Musica, La Messaggiera, SperanzaElena Galitskaya, Prosperina, NinfaCyril Auvity, PastoreAlexander Sprague, PastoreNicholas Spanos, PastoreDaniel Grice, PastoreGianluca Buratto, Caronte, PlutoneDamian Tanthrey, ApolloLudovic Lagarde, Création lumièresSébastien Michaud, Création lumièresChœur de l’opéra national de LorraineMerion Powell, chef de chœur
Coproduction Opéra National de Lorraine,
Salle Pleyel.
> CONCERTS
MARDI 6 MAI 2014, 20H
Camille Saint-SaënsConcerto pour piano n° 5 « L’Égyptien »Félicien DavidLe Désert
Orchestre de Chambre de ParisAccentusLaurence Equilbey, directionBertrand Chamayou, pianoCyrille Dubois , ténorJean-Marie Winling, récitant
MERCREDI 7 MAI 2014, 20H
AnonymeMonodies, conduits et motets du XIVe siècleJonathan BellDéserts
Ensemble de CaelisLaurence Brisset, direction, chantAlia Sellami, chantEstelle Nadau, chantFlorence Limon, chantCaroline Tarrit, chantMarie-George Monet, chant
MERCREDI 14 MAI 2014, 20H
Carl Philipp Emanuel BachLes Israélites dans le désert
Jordi Savall, directionLa Capella Reial de CatalunyaMaria Cristina Kiehr, sopranoHanna Bayodi-Hirt, sopranoDavid Munderloh, ténorStephan MacLeod, barytonLe Concert des Nations