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Cheraga Alger.
Mardi 20 octobre 2015
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Amélioration du climat des affaires en Algérie : Le FCE plaide pour une refonte du
droit des affaires (El Moudjahid) ................................................................................ 3 Code du commerce, droit de l'entreprise : Les propositions du FCE (Le quotidien
d’Oran) ........................................................................................................................ 4 TELIER DU FCE SUR LE DROIT DES AFFAIRES EN ALGÉRIE/ "Notre Code
du commerce tue les entreprises" (L’Expression) ...................................................... 6
Loi des finances 2016 : Ce qui va augmenter (El Watan) .......................................... 8
Selon la banque africaine de développement : 50% de la population risque
l’appauvrissement (El Watan) ..................................................................................... 9 Bakhti Belaïb : « pourquoi diaboliser l'endettement ? » ........................................... 11 Exploitation du gisement Gara Djebilet : Un cabinet international bientôt retenu
pour l’étude de faisabilité (El Moudjahid) ............................................................... 12 FONCIER INDUSTRIEL : Les études de 39 sites "quasi finalisées" (L’Expression)
................................................................................................................................... 13 Amélioration du climat des affaires en Algérie : Le FCE lance une étude sur la
refonte du droit des affaires (Liberté) ....................................................................... 14 Indice de confiance du FCE : Les patrons n’ont pas le moral (El Watan) ................ 15
Indice de confiance des chefs d'entreprise : Le moral des patrons au plus bas
(liberté) ...................................................................................................................... 16
Emprunt financier de l’Algérie auprès de la Chine : Bakhti Belaïb veut banaliser la
décision du gouvernement (Le Soir d’Algérie) ........................................................ 16
Les licences d’importation au menu du conseil du gouvernement (Algérie
Patriotique) ................................................................................................................ 18 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 18 Coopération ......................................................................................................................................................... 19
Formation de top managers : La Sorbonne honore 62 lauréats algériens (El Watan)
................................................................................................................................... 19 4e rencontre professionnelle tuniso-algérienne sur le textile, l’habillement, le cuir et
la chaussure : Favoriser le partenariat (El Moudjahid) ............................................. 20 Veille ..................................................................................................................................................................... 21
Expofinances 2015, du 23 au 29 décembre : Contexte et enjeux particuliers (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 21
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A la une
Amélioration du climat des affaires en Algérie : Le FCE plaide pour
une refonte du droit des affaires (El Moudjahid)
« La refonte du droit des affaires pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie », était au centre des débats de la rencontre organisée, hier, par
le forum des chefs d’entreprises FCE, afin de faire un état des lieux sur la législation en vigueur, régissant le monde des affaires en Algérie et ses
perspectives. Le même sujet a fait le thème d’une étude commandée par le
FCE et présentée, hier, pour enrichissement et validation. Mme Yacout Akroun, spécialiste en droit des affaires, a présenté son étude sur la refonte
du code de commerce. Elle a estimé, que le code de commerce, contribue en raison de la place
qu’il occupe dans la sphère économique à l’instauration d’un climat favorable à la fluidité des affaires et par voie de conséquence à
l’amélioration de la compétitivité et l’attractivité d’un pays. Car dira-t- elle, les Etats se font une concurrence juridique et fiscale accrue pour attirer les
entreprises sur leurs territoires. Et l’exode des entreprises s’oriente fatalement vers ceux qui leur garantissent un accueil bienveillant et surtout
sécurisant. De ce fait, Mme Akroun, estime que l’Algérie qui est en phase de diversification de son économie, doit travailler son attractivité en se
dotant notamment, d’une législation commerciale conforme aux standards internationaux.
Dans sa lecture au code de commerce algérien, la juriste, explique que ce
dernier souffre, d’une écriture médiocre, d’une traduction dans la langue arabe très défectueuse, mettant mal à l’aise les magistrats qui se retrouvent
en face de deux textes à contenu variable. « Son architecture manque également de cohérence », a-t-elle noté. Dans le fond le code présente un
dispositif parfois en avance sur les besoins de l’économie algérienne, parfois très en retard au regard des exigences d’une économie ouverte sur le
monde. Ainsi, estime-t-elle, la typologie des contrats commerciaux des sociétés
commerciales, mérite un enrichissement pour être en phase avec ce qui se pratique à travers le monde. Aussi, les mécanismes de sauvetage des
entreprises en difficulté sont absents et doivent être impérativement introduits dans le système juridique algérien afin de sauvegarder le tissu
des PME qui connaissent un taux de mortalité relativement élevé. Concernant le droit de l’entreprise en difficulté, maître Djamel Eddine
Lakhal, a estimé pour sa part, que l’entreprise en difficulté peut éviter la
cessation de paiement, si elle a à sa disposition un dispositif juridique lui permettant de prévenir ses difficultés financières et sauver ainsi son
activité. Ce dispositif existe dans beaucoup de pays depuis de nombreuses années,
et il est temps, souligne le juriste, que l’Algérie décide, elle aussi, de se
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doter d’un dispositif comparable. Il préconise à cette fin, certaines règles
fondées sur une condition préalable et deux acteurs majeurs. S’agissant de la condition ; il faudrait que l’entreprise ne soit pas en cessation de
paiement, mais contrainte de cesser ces paiements.
Quant aux deux acteurs, il s’agit du commissaire au compte et de l’appareil judiciaire. En effet, explique-t-il, quand un commerçant atteint le stade de
la cessation de paiement, ses difficultés sont telles qu’elles lui donnent peu de chance de s’en sortir et de reprendre ou poursuivre ses activités, dans
la mesure où il n’a à sa disposition que le règlement judiciaire ou la faillite. Maître Lakhal a présenté ensuite, un autre exposé sur « le contrat de
franchise ». « On constate un développement important de la franchise en Algérie malgré les contraintes dont font état les acteurs dans ce domaine
», a-t-il fait remarquer, en dépit de l’absence de loi qui réglemente spécifiquement la franchise. Selon le même expert, dans beaucoup d’autres
pays, il n’y a pas non plus de loi spécifique sur la franchise, mais il existe toutefois, un dispositif obligeant toute personne offrant une franchise à
communiquer avant la signature du contrat, toutes les informations relatives à la franchise proposée.
Ces informations sont réglementées et la liste est soigneusement définie. «
Nous pensons que le législateur algérien devra intervenir et aille plus loin que l’obligation d’informer. Outre la définition des éléments de la franchise,
le dispositif à mettre en place devra aussi arrêter les clauses minimales qui seront stipulées dans le contrat de franchise », a-t-il enfin préconisé.
Code du commerce, droit de l'entreprise : Les propositions du FCE (Le quotidien d’Oran)
Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) n'est pas satisfait des textes de loi
régissant le code du commerce et le droit de l'entreprise. Le monde se mondialise et la réglementation dans notre pays est dépassée ce qui
constitue un frein au développement de l'économie et de l'entreprise, de l'avis du FCE qui a invité hier plusieurs experts pour discuter de « la refonte
du droit des affaires pour l'amélioration du climat des affaires en Algérie ». « Le code du commerce a été réformé 4 fois mais reste en deçà des attentes
des chefs d'entreprises», illustre Yakout Akroune lors de son intervention à
la rencontre organisée au siège du FCE à Cheraga, Alger.
L'universitaire et experte en économie affirme que la mise à niveau aux standards internationaux de la réglementation algérienne est un facteur
essentiel pour attirer les investissements aussi bien nationaux qu'étrangers. « L'entreprise sociétaire ne représente que 9% des inscriptions au CNRC »,
a déclaré Mme Yakout qui souligne que la compétition des Etats pour attirer plus d'investisseurs et d'entreprises passe inévitablement par une réforme
en profondeur de la loi pour corriger des « aberrations » contenues dans certains textes. Le FCE, à ce sujet, dispose de sa propre vision de l'économie
et se propose de remédier à ces « lacunes » à travers des propositions de réforme du code du commerce et du droit de l'entreprise.
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Le document contenant les propositions en question et qui sera, selon le
vice-président du FCE, Brahim Benabdeslam, transmis aux « institutions concernées », note que le code du commerce adopté dans la précipitation
dans les années 1975, souffre notamment d'une écriture médiocre, d'une
traduction dans la langue arabe très défectueuse, mettant ainsi à mal les magistrats qui se retrouvent en face de deux textes à contenu variable.
« Dans le fond, le code représente un dispositif parfois en avance sur les
besoins de l'économie algérienne, parfois très en retard au regard des exigences d'une économie ouverte sur le monde », explique le FCE dans
son document qui cite notamment la typologie des contrats commerciaux, des sociétés commerciales qui méritent, selon lui, un « enrichissement »
pour être en phase avec ce qui se pratique à travers le monde.
Pour le FCE, deux dispositifs du code de commerce doivent impérativement retenir l'attention et être réformées en priorité. Il s'agit des dispositions
applicables aux sociétés commerciales et aux entreprises en difficulté qui méritent un « toilettage » et un enrichissement, sinon une refonte globale.
Le droit des sociétés, selon la vision de cette association patronale, doit être
globalement revu pour être délesté de certains mécanismes qui l'alourdissent inutilement. Le FCE estime que certaines de ces exigences qui
ne sont plus d'actualité entravent la création d'entreprises sociétaires dont le nombre est d'ailleurs dérisoire en comparaison du nombre d'entreprises
individuelles.
Le Forum des chefs d'entreprises conseille également d'aller vers une simplification des procédures de constitution ainsi que vers un allégement
du fonctionnement de certains types de sociétés à l'instar de la SPA qui, rappelle-t-il, a bénéficié d'un régime juridique extrêmement lourd et
dissuasif.
La même source évoquant le fonctionnement des organes sociaux (conseil d'administration, assemblées générales, gérance de la SARL… ) indique qu'il
doit être allégé car son fonctionnement actuel demeure très lourd et
empreint d'un formalisme excessif.
Dans le même sens, le FCE ajoute que l'offre légale en matière de moules sociétaires doit être enrichie par l'introduction de nouvelles formes de
sociétés, telle la société par action unipersonnelle dont la mise en place doit être facilitée par l'allégement des conditions de constitution. Enfin,
l'organisation de Ali Haddad conseille de revoir le dispositif pénal partant du constat que sa dernière mise à niveau remonte à 1993. A noter que le FCE
compte également envoyer au gouvernement deux autres études notamment sur le droit de l'entreprise en difficulté pour éviter les « dépôts
de bilan » ainsi qu'une autre étude sur le contrat de franchise dans notre pays qui découvre un nouveau mode de commerce sans disposer de
dispositif adéquat pour faire face à certaines dérives.
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TELIER DU FCE SUR LE DROIT DES AFFAIRES EN ALGÉRIE/ "Notre Code du commerce tue les entreprises" (L’Expression)
7% d'entreprises meurent et 4% seulement naissent par année, explique
Yakout Akroun, en s'appuyant sur des statistiques officielles, lors d'un atelier du FCE sur le droit des affaires en Algérie. A ce rythme, le tissu
national des entreprises est menacé de disparition. Lors d'un atelier sur le droit des affaires en Algérie qu'il a organisé avec
Yakout Akroun, expert internationale ayant durant longtemps travaillé avec la Banque mondiale et Djamel-Eddine Lekahel, avocat d'affaires le FCE a
tenu à mettre le cap sur la nécessité, d'une part, de lancer un débat sur la question, l'Algérie étant souvent mal classée par les organismes
internationaux par rapport à cet aspect et, d'autre part, l'urgence de réformer le droit des affaires pour équilibrer l'environnement économique
et permettre aux entrepreneurs de travailler dans la sérénité. «Deux dispositifs du Code du commerce doivent retenir l'attention et être réformés
en priorité. Il s'agit des dispositifs applicables aux sociétés commerciales et aux entreprises en difficulté qui méritent un toilettage et un enrichissement,
sinon une refonte globale. Certaines de ces exigences, qui ne sont plus
d'actualité, entravent la création d'entreprises sociétaires dont le nombre est d'ailleurs dérisoire en comparaison du nombre d'entreprises
individuelles» a relevé le document préliminaire du FCE. Dans ce sens, Madame Akroun a souligné que le nombre de SPA existant
en Algérie ne dépasse pas les 5,1%. «Il existe très peu de SPA en Algérie. Il est vrai que la culture entrepreneuriale des Algériens fait qu'ils préfèrent
travailler seuls. Mais il existe aussi des contraintes juridiques qui pèsent lourd sur les entrepreneurs. En effet, la loi exige, pour créer une SPA, sept
actionnaires. De plus, pour siéger dans le conseil d'administration il faut être actionnaire. Ces contraintes juridiques font que très peu de SPA
naissent dans le paysage économique national», a-t-elle indiqué en soulignant au passage que ce code tue les entreprises plus qu'il n'en crée»
puisque le taux de mortalité est de 7% tandis que la natalité est seulement de l'ordre de 4%.
L'autre problème soulevé et qui devrait, selon le FCE, être traité en urgence,
c'est «la simplification des procédures de constitution ainsi que l'allègement du fonctionnement de certains types de société, à l'instar de la SPA qui a
bénéficié d'un régime juridique extrêmement lourd et dissuasif». En effet, selon le FCE, le dispositif régissant les SPA, mais aussi les autres formes
d'entreprises, empreint d'un formalisme excessif, doit être réformé et allégé. «Le Code du commerce est enfermé dans un formalisme lourd et
outrageant. Le recours obligatoire, par exemple, au notaire dans toutes les transactions est incompatible avec l'esprit entrepreneurial. De plus, il existe
une forme de dualisme dans ce texte. On a l'impression que sa version française et celle arabe sont deux textes différents sans parler des erreurs
de renvois» a relevé Yakout Akroun. Madame Akroun a, en outre, recommandé l'introduction d'autres formes de sociétés, telle la société par
action unipersonnelle, etc., pour offrir plus de choix aux entrepreneurs. Au
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sujet de la situation des entreprises en difficulté, sujet traité par Djamel-
Eddine Lekahel, il a été observé que cet aspect n'est pas pris en charge juridiquement en Algérie. «Il n'existe pas de cadre juridique qui prenne en
charge la situation des entreprises en difficulté. C'est pourquoi, on a recours
au droit ordinaire et, à ce titre, nous n'avons que deux voies à emprunter: aller vers un compromis entre le débiteur et les créanciers ou déclarer
l'entreprise en faillite. Or, l'enjeu capital dans ce genre de situation doit être de sauver l'entreprise et les emplois. C'est pourquoi il est impératif de
mettre en place un cadre juridique pour la prise en charge des entreprises en difficultés» a recommandé M.Lekahel. Il a également recommandé, pour
une meilleure prise en charge juridique des entreprises, à ce que les commissaires aux comptes et les services des impôts jouent le rôle
«d'alerteurs» pour permettre aux entreprises d'engager une procédure de négociation avant même d'être en situation de cessation de paiement, avec
leurs créanciers. L'autre point soulevé par Djamel-Eddine Lekahel par rapport à cette question porte sur la désignation d'un mandataire juridique
par le juge à la demande du débiteur pour engager une recherche d'un compromis avec les créanciers.
«Il ne s'agit pas seulement de traiter des cas d' «entreprises en difficulté. il
s'agit aussi de mettre en place un système de prévention anticipatif pour éviter que les entreprises soient en difficulté,» a-t-il précisé.
Par ailleurs, Djamel-Eddine Lekahel a évoqué la question de la franchise qui, elle non plus, n'est pas encadrée juridiquement. «La pratique de la
franchise ne repose sur aucun texte juridique. Le franchiseur et le franchisé concluent un accord entre eux mais celui-ci n'a pas de base dans les
dispositifs juridiques algériens si bien que le transfert des redevances liées à l'exploitation d'une marque internationale en Algérie par exemple est
impossible», a-t-il constaté en précisant que ce vide juridique porte préjudice aux franchisés algériens et les pousse à emprunter des voies
informelles. En effet, parmi la cinquantaine d'entrepreneurs algériens activant dans ce
cadre, aucun n'a la possibilité de transférer les redevances à l'étranger, ce qui n'exclut nullement qu'ils le fassent en dehors des circuits officiels. De ce
fait, et pour régler ce problème qui porte atteinte à la crédibilité du marché
algérien vis-à-vis des partenaires étrangers, M.Lekahel a préconisé une mise en place en toute urgence d'un cadre juridique qui prenne en charge
cet aspect et ce, a-t-il appuyé, pour également lutter contre la contrefaçon et permettre aux franchisés algériens de négocier des contrats qui leur
soient profitables, notamment pour bénéficier de l'assistance technique des franchiseurs et de leurs nouveautés.
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Loi des finances 2016 : Ce qui va augmenter (El Watan)
Le projet de loi de finances 2016, approuvé récemment par le Conseil des
ministres, propose de nouvelles mesures fiscales pour compenser en partie la contraction des recettes en devises.
Confronté à la baisse des recettes pétrolières, l’Exécutif algérien cherche de
nouvelles ressources financières. Dans sa quête, le gouvernement cible l’électricité, les carburants et les véhicules. Le projet de loi de finances
2016, approuvé récemment par le Conseil des ministres, propose de nouvelles mesures fiscales pour compenser en partie la contraction des
recettes en devises. Le projet de loi de finances révise à la hausse le montant de la vignette
automobile en fonction du type de véhicule, de son âge et de sa puissance, dans une fourchette allant entre 16 et 40%. Cette disposition a pour «but
de mettre à la disposition de l’Etat des ressources supplémentaires de financement pour permettre l’entretien et la réhabilitation des
infrastructures routières et autoroutières réalisées», selon l’exposé des motifs, cité hier par APS.
L’affectation du produit de cette vignette a été revue de façon à ce que 45% soient destinés au profit de la Caisse de solidarité et de garantie des
collectivités locales, 35% au Fonds national routier et autoroutier et 20%
au budget de l’Etat. Le même texte recommande d’exempter de la vignette automobile les véhicules roulant au gaz pétrole liquéfié-carburant (GPL/C)
ou au gaz naturel comprimé (GNC), et ce, pour promouvoir l’utilisation des carburants propres.
Le PLF-2016 prévoit également une hausse du taux de la TVA pour passer de 7 à 17% sur la vente de gasoil, la consommation du gaz naturel
dépassant 2500 thermies/trimestre et sur la consommation d’électricité dépassant les 250 kilowatts/heure/trimestre. Le gouvernement justifie le
relèvement de la TVA par le souci d’atténuer le différentiel prix de cession/consommation pour le gaz et l’électricité, limiter le gaspillage de
gasoil, mettre fin au phénomène de la contrebande. Le projet de loi de finances 2016 suggère de réaménager la taxe sur les
produits pétroliers ou assimilés (TPP) importés ou obtenus en Algérie, annonçant d’autres augmentations ultérieurement en fonction de la
situation économique et financière du pays. Le document propose
également la mise en place d’un régime économique douanier de perfectionnement passif applicable aux produits pétroliers pour réduire les
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pertes engendrées au groupe Sonatrach de la réimportation des produits
pétroliers traités à l’étranger, afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché national.
112 millions de dollars d’économie sur le carburant
L’article en question stipule que «sont exonérés des droits de douane l’essence et le gasoil réimportés dans le cadre des opérations de traitement
du pétrole brut algérien à l’étranger, sous le régime économique douanier de l’exportation temporaire pour perfectionnement passif».
Cette opération consistera à «expédier temporairement le pétrole brut vers l’étranger en vue de le transformer et le réintroduire sous forme de produits
pétroliers (essence et gasoil), sur le marché national». «En définitive, au lieu de payer la valeur de l’essence et du gasoil sur le marché international,
dans le cadre d’une opération d’importation ordinaire, Sonatrach ne payera à l’opérateur étranger que le coût du processing», lit-on dans l’exposé des
motifs. Grâce à cette opération, Sonatrach devrait économiser environ 1,5 million
de dollars pour 1 million de barils traités et réduire les transferts de la devise vers l’étranger d’environ 112 millions de dollars par an, et ce, pour 1 million
de barils traités par mois. Sur un autre registre, le projet de loi de finances
suggère de relever la taxe foncière sur les terrains constructibles non exploités, trois ans après l’obtention du permis de construire.
Par ailleurs, le projet de loi propose un allégement du dispositif fiscal en faveur des investissements. Outre l’institution d’un régime fiscal et douanier
préférentiel à titre de mesures de sauvegarde des productions relevant des filières industrielles naissantes, le projet de texte propose de supprimer
l’obligation de réinvestissement de la part des bénéfices correspondant aux avantages d’exonérations ou de réductions d’impôts dans le cadre des
dispositifs de soutien à l’investissement.
Selon la banque africaine de développement : 50% de la
population risque l’appauvrissement (El Watan)
Dans une étude datant de 2011, la Banque africaine de développement (BAD) identifiait trois catégories de classe moyenne : une classe vulnérable
(floating class) avec une capacité de dépense de 2 à 4 dollars par jour, soit à la limite de la pauvreté et pouvant facilement basculer en cas de crise.
Une classe moyenne intermédiaire avec 4 à 10 dollars par jour et une capacité d’épargner et de consommer autre chose que les besoins
alimentaires de base. Enfin, une classe moyenne supérieure avec un niveau
de dépense entre 10 et 20 dollars par jour et par personne. En Afrique, ces 30 dernières années ont été marquées par un recul de la
pauvreté au bénéfice d’une classe moyenne dont la part dans la population du continent est passée du quart au tiers. En Algérie, la tendance est
quasiment similaire. Selon l’étude de la Banque africaine de développement (BAD), la moitié de la population appartient à la classe moyenne vulnérable,
soit la plus susceptible de basculer dans la pauvreté en présence «de chocs économiques extérieurs», lit-on dans le document. Dans cette catégorie, la
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part de la classe moyenne dans la population ne serait plus que de 27%.
Autrement dit, près des 2/3 de la classe moyenne en Algérie sont constitués de la classe vulnérable. Mais qui appartient donc à la classe moyenne ?
Selon le profil établi par l’étude, il s’agit d’une catégorie de population vivant
majoritairement en zone urbaine, propriétaire de son logement, plus encline à acquérir des biens de consommation durables (voiture, téléphone,
équipements ménagers), occupée dans le salariat ou l’entrepreneuriat, le tout au sein de ménages de taille de plus en plus réduite. En Algérie, plus
de 50% des 6,2 millions de ménages recensés jusqu’en 2011 possèdent un véhicule.
Plus des deux tiers sont propriétaires de leur logement et habitent en milieu urbain, alors qu’ils étaient 60% en 2000. Le niveau de consommation des
ménages a presque triplé entre 2000 et 2010, avec cependant des disparités importantes. Ainsi, les 20% de la population la plus favorisée
dépensent près de 5 fois plus que les 20% les moins favorisés. 90% des ménages ont au moins une personne occupée et plus de 40% en ont deux
et plus.
Nouveau modèle
Ces quelques données de l’ONS permettent de se faire une petite idée sur l’évolution du niveau de vie des citoyens ces dernières années, sans
toutefois donner une idée précise sur la dimension des classes moyennes. Les paramètres de l’inflation mais aussi de la dévaluation du dinar
relativisent largement cette évolution. Dans son étude 2011 sur les dépenses de consommation et l’évolution du
niveau de vie des ménages, l’ONS indiquait que la part de la population habitant en milieu urbain augmente avec le niveau de vie. En 2000 quand
la dépense mensuelle par tête était de 27000 dinars, moins de 20% de la population habitait dans le milieu urbain. En 2011, quand ce niveau de
dépense a doublé, cette part est passée à plus de 25%. Une brève revue des statistiques relatives au parc automobile national permet de mesurer
l’évolution ces dernières années. Entre 2002 et 2013, le parc des véhicules de tourisme a augmenté par plus
de 80%. Sa part dans le parc global est passée d’un peu plus de la moitié à
près des deux tiers. Les voitures de moins de 5 ans (dont le nombre a été multiplié par 8 en 10 ans) qui représentait à peine 6% du parc de véhicules
de tourisme en 2002, en représentaient le quart dix ans plus tard. En matière de dépenses et même si les biens alimentaires accaparent
l’essentiel de la consommation, sa part dans la consommation globale a baissé au profit d’autres biens plus durables.
Ainsi, le budget réservé au logement et aux charges qui lui sont rattachées a augmenté de près de 50% entre 2000 et 2011 pour représenter 20% des
dépenses. Le budget réservé au transport et aux communications a lui augmenté de près d’un tiers prenant une part de 12% en 2011.En 2000,
les postes de dépenses durables (logement, meubles et électroménagers, transport) représentaient 26% des dépenses globales. En 2011, elles
représentaient près d’un tiers (35%), témoignage d’une évolution du
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modèle de consommation qui dépasse désormais les simples besoins
élémentaires. Certaines formules de logements publics reflètent cette classe moyenne
subdivisée en sous catégories. Il s’agit particulièrement de la formule AADL
réservée aux classes intermédiaires touchant entre 24000 et 108000 da/mois et des logements LPP réservés aux salaires entre 6 et 12 fois la
SNMG. Selon l’aveu du ministre de l’Habitat, le LPP répond à la demande d’une «classe moyenne supérieure constituée à 10% de cadres du secteur
public, à 15% de cadres dans le privés et professions libérales et à 75% de fonctionnaires».
Ce qui était toutefois valable il y a 3 ans risque de ne plus l’être dans les années prochaines avec les effets attendus de la crise pétrolière. En
considérant que 50% de la population fait partie de la catégorie les plus vulnérables de la classe moyenne, ce sont autant de personnes risquant de
tomber dans la précarité et la pauvreté dont la part de la population, selon l’étude de la Banque africaine de développement, serait de 21%.
Bakhti Belaïb : « pourquoi diaboliser l'endettement ? »
Un éventuel recours de l'Algérie à un emprunt extérieur pour financer des projets d'investissement ne devrait pas être "diabolisé" car il ne signifie, en
aucun cas, une vulnérabilité financière du pays, a déclaré, lundi à Alger, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.
Le ministre a tenu ces propos en réponse à une question de la presse en
marge d'une réunion de travail avec l'Union nationale des paysans
algériens (Unpa). Pressé par le journalistes de fournir plus de précisions sur une déclaration qu'il avait faite récemment sur un emprunt que pourrait
contracter l'Algérie auprès de la Chine, le ministre a répondu: "Pourquoi diaboliser l'endettement (extérieur) de cette manière? C'est (le fait de
diaboliser) une démarche qui n'est pas sensé".
Selon lui, il arrive fréquemment que même des pays riches recourent à des emprunts extérieurs, et lorsqu'un pays utilise judicieusement
l'argent emprunté, il lui serait alors préférable d'épargner les ressources financières qu'il possède. "Beaucoup de pays sont endettées dans le
monde, et très souvent, il s'agit de pays des plus riches. Mieux encore, la raison de leur richesse s'explique par un bon endettement", a-t-il
soutenu.
Interrogé sur le montant et le taux du prêt que l'Algérie envisage de
contracter auprès de la Chine, M. Belaïb a considéré qu' ''un gouvernement
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sérieux, lorsqu'il évoque la possibilité d'emprunter, il ne peut pas donner
les résultats à l'avance avant même de s'entendre avec son partenaire (créancier"). Il a, toutefois, rassuré qu'une fois contracté, ce crédit
financera des investissements "utiles": " Si l'on a parlé de crédits
(extérieurs), c'est qu'ils seront destinés à financer des projets utiles dans le pays".
Lors d'une réunion de travail tenue, samedi dernier, avec le président du
Conseil chinois pour la promotion de la coopération sud-sud, M. Lu Xin Hua, M. Belaïb avait évoqué la possibilité de l'Algérie de contracter un prêt auprès
de la Chine pour financer certains grands projets. Il avait alors précisé qu'il s'agissait d'une "exception" que compte faire l'Algérie étant donné "les
faibles taux d'intérêt appliqués par la Chine et la qualité des relations entre les deux pays".
Exploitation du gisement Gara Djebilet : Un cabinet international
bientôt retenu pour l’étude de faisabilité (El Moudjahid)
Un cabinet d’experts international sera sélectionné avant fin octobre pour lancer une étude de faisabilité pour l'exploitation du méga gisement minier
de Gara Djebilet (Tindouf), a indiqué dimanche dernier à Alger Ahmed
Benabbas, directeur général de la société nationale du fer et de l'acier (Feraal). Feraal "fera son choix à partir d'une short-list composée de trois
cabinets internationaux jouissant d'une renommée mondiale et spécialisés dans les domaines des mines, de la sidérurgie et de la métallurgie", a-t-il
déclaré à l’APS, en marge d’une conférence tenue lors du Salon international de l'industrie minière (MICA 2015). Cette étude permettra de mieux
connaître le potentiel de Gara Djebilet, les capacités de production de minerai de fer, le coût de l’exploitation comme elle donnera des indications
sur le marché de la sidérurgie en Algérie, a précisé ce responsable. Selon deux études menées durant les années 1960 et 1970, les réserves que
contiendrait ce gisement minier vont entre 1,5 milliard de tonnes de minerai de fer à plus de 2 milliards de tonnes, rappelle-t-on. Récemment, le
ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb avait relevé que le gisement de Gara Djebilet constituait une "priorité" du gouvernement
du fait que c'est un projet structurant en termes de création d’emplois, de
sécurisation des approvisionnements internes et des possibilités d’exportation. Le cabinet d’experts sera appelé aussi à accompagner
FERAAL dans tout le processus de préparation de l'étude de faisabilité et celle de préfaisabilité, a-t-il encore expliqué ajoutant que l'étude de
préfaisabilité durera neuf mois. "Le début des actions sur le terrain est prévu vers la fin de l'année 2017 et le début de l'année 2018. Au cours de
cette étape, il s'agira de procéder aux montages financiers nécessaires à l'exploitation du gisement minier et au lancement des premiers appels
d'offres pour les travaux de réalisation", a souligné M. Benabbas.
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FONCIER INDUSTRIEL : Les études de 39 sites "quasi finalisées"
(L’Expression)
La dernière tripartite tenue à Biskra, comme toutes celles qui l'ont précédée,
ont mis l'accent sur l'investissement ce qui ne saurait se faire sans assiette foncière.
Depuis quelques années, le gouvernement n'a pas cessé de chercher des solutions pour simplifier l'accès au foncier industriel avec des nouvelles
procédures pour appliquer le programme national de réalisation de nouveaux parcs industriels. C'est l'Agence nationale d'intermédiation et de
régulation foncière qui fournit des efforts pour concrétiser ce programme. Le mois dernier, elle a fait état des dispositions de l'article 48 de la loi de
fiances complémentaire pour 2015 qui modifie l'ordonnance de septembre 2008 sur les conditions et les modalités de concession des terrains relevant
du domaine privé de l'Etat destinés à la réalisation de projets d'investissement pour signifier que la politique du foncier est en train de se
concrétiser. D'ailleurs, une instruction interministérielle (Intérieur, Finances, Industrie) portant sur les modalités pratiques de concession a été
transmise aux walis. Il est souligné que le document décrit la nouvelle
procédure à suivre pour l'obtention d'une concession de gré à gré et fixe de nouveaux délais pour le traitement des dossiers en espérant que
l'investisseur soit satisfait de ces mesures. Il doit alors déposer son dossier à la direction de l'industrie et des mines qui doit formuler un avis dans un
délai n'excédant pas les huit jours, selon l'instruction, faute de quoi, il est considéré comme étant favorable. Ainsi, le gouvernement espère bien que
le foncier réponde aux besoins des investisseurs et ne soit plus un inconvénient pour la réalisation de leurs projets. Il y a tout de même un
arrêté notifié à l'investisseur et le dossier est transféré à l'administration domaniale qui doit finaliser les formalités de signature du cahier des charges
dans un délai de huit jours avec l'investisseur. En tout état de cause, le délai d'établissement de l'arrêté de concession ne
saurait dépasser un mois, à compter de la date de réception du dossier transmis par le wali, précise l'instruction.
L'Agence nationale d'intermédiation et de régulation annonce d'ailleurs
qu'elle poursuit ses efforts pour concrétiser le programme national d'aménagement des nouveaux parcs industriels.C'est ainsi que les études
préalables, à savoir les études d'impact sur l'environnement, les études géotechniques et les études préliminaires d'aménagement sont quasi
finalisées pour 39 sites. De même, les études d'aménagement des parcs industriels de Ksar El
Boukhari et Aïn Oussera, engagées dans le cadre des marchés d'études et réalisation confiés à un groupement d'entreprises algéro-égyptien, sont au
stade de l'avant-projet détaillé et les travaux d'installation des deux chantiers sont en cours de réalisation.
Par ailleurs, suite à l'accord du gouvernement pour la formalisation de 31 projets de marchés de maîtrise d'oeuvre à conclure avec des bureaux
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d'études nationaux, l'Agence a engagé le processus de contractualisation
avec les bureaux d'études concernés. Le rythme d'avancement actuel des études s'est traduit par l'engagement
du processus de constitution et de dépôt des dossiers de permis de lotir
pour la quasi-totalité des projets annoncés dont l'aboutissement permettra aux walis concernés de disposer d'une importante offre foncière
additionnelle destinée à l'investissement et à même de contribuer à combler la demande qui continue de s'exprimer au niveau local.
Amélioration du climat des affaires en Algérie : Le FCE lance une étude sur la refonte du droit des affaires (Liberté)
Alger. ©D. R.
Le Forum des chefs d’entreprise a initié une étude sur “la refonte du droit des affaires pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie”.
Les premiers résultats de cette étude, qui touchent au code de commerce, au droit de l’entreprise en difficulté et au contrat de franchise, ont été
présentés, hier. Les experts, à savoir Mme Yakout Akroune et Djamel-Eddine Lakehal, qui ont animé cette rencontre, ont relevé les déficiences
caractérisant le droit des affaires en Algérie et ont proposé des pistes de réformes.
Premier constat : le code de commerce, révisé plusieurs fois, est en deçà des attentes des chefs d’entreprise, a soutenu Mme Akroune, plaidant pour
“une refonte globale” du dispositif, estimant qu’il ne remplit pas son rôle convenablement. Les modifications apportées à ce texte n’ont pas donné
les résultats escomptés. Mme Akroune a constaté que beaucoup de
domaines sont insuffisamment réglementés ou pas réglementés du tout. Plus grave, encore, le code de
commerce est enfermé dans un esprit de formalisme, lourd et coûteux, “incompatible avec l’esprit
entrepreneurial”. Dans la forme, le code de commerce recèle des insuffisances rendant l’exploitation fastidieuse et favorisant l’insécurité
juridique. L’avocate a relevé, par ailleurs, “les fortes rigidités” du dispositif applicable
aux sociétés commerciales, parlant de “camisole juridique”. “Quand on étudie de près le dispositif applicable aux sociétés commerciales, on est
impressionné par la masse normative. Environ la moitié des dispositions du code est consacrée aux sociétés commerciales et 70% à la société par
action”, a-t-elle constaté. Deux dispositifs du code de commerce doivent
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être réformés en priorité, estime-t-on.
Le droit des sociétés doit être globalement revu pour être délesté de certains mécanismes qui l’alourdissent inutilement. Certaines de ces
exigences, qui ne sont plus d’actualité, entravent la création d’entreprises
sociétaires. Selon Mme Akroune, s’appuyant sur les chiffres publiés par le Centre national du registre du commerce (CNRC) et le résultat du dernier
recensement économique effectué par l’Office national des statistiques (ONS), l’entreprise sociétaire ne représente que 9,4% des immatriculations.
Pour elle, il faut s’interroger, “pourquoi les chefs d’entreprise boudent-ils les entreprises sociétaires et préfèrent aller vers l’entreprise individuelle ?”.
90,6% des immatriculations concernent des entreprises individuelles, 50,5% sont des sociétés à responsabilité limitée (Sarl) pluripersonnelles,
34,6% des entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (Eurl), 8,8% sous la forme société en nom collectif (SNC) et 5,1% de société par actions
(SPA). Mme Akroune a fait état, également, d’une augmentation de 7% du taux
des radiations en 2013 contre une hausse de seulement de 4% des immatriculations. Le FCE plaide, par ailleurs, pour la mise en place d’un
droit de l’entreprise en difficulté qui, selon l’avocat Djamel-Eddine Lakehal,
existe dans beaucoup de pays. L’avocat a également évoqué les avantages d’un dispositif juridique
spécifique à la franchise. Un intervenant a relevé que 80% des franchises en Algérie sont détenues par des opérateurs du Moyen-Orient.
Indice de confiance du FCE : Les patrons n’ont pas le moral (El
Watan)
L’indice de confiance global des chefs d’entreprise, élaboré par le FCE pour le mois de septembre, touchant l’ensemble des secteurs d’activités
économiques, poursuit sa régression entamée en décembre 2014, où il affichait pour la première fois une valeur négative (-5) succédant aux
valeurs neutres (zéro) enregistrées en octobre et novembre 2014. Le FCE souligne, dans son document rendu public, que l’indice global «est
la résultante des indices de confiance : des industries agroalimentaires, des autres industries manufacturières, du BTPH et des services». Le FCE a
examiné, pour chacun des secteurs, l’évolution de leurs indices et de leurs trends (ajustements) respectifs durant ces 12 derniers mois, soit d’octobre
2014 à septembre 2015. Il en ressort que «la tendance de l’activité durant cette période connaît, pour les industries agroalimentaires, une évolution
cyclique caractérisée par une tendance haussière sur des périodes de 4 à 5
mois suivie d’une tendance baissière sur des périodes ne dépassant pas 3 mois».
Le secteur du BTPH connaît, pour sa part, «une évolution cyclique caractérisée par une tendance haussière sur 7 mois, allant d’octobre 2014
à avril 2015, suivie d’une tendance baissière sur 3 mois, de mai à juillet 2015, qui laisse place à un retournement de tendance après juillet». Les
industries manufacturières hors agroalimentaires enregistre «une évolution
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mensuelle irrégulière avec, cependant, un trend décroissant sur toute la
période». Le secteur des services enregistre, quant à lui, «une évolution cyclique de
novembre 2014 à septembre 2015, avec des valeurs de l’indice comprises
dans la bande -1 à -10 durant la période février-septembre 2015». Notons que l’indice de confiance des chefs d’entreprise est le résultat le plus connu
de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions concernant : les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des
stocks.
Indice de confiance des chefs d'entreprise : Le moral des patrons
au plus bas (liberté)
L’indice de confiance global, tous secteurs d’activité économique confondus,
des chefs d’entreprise poursuit la tendance baissière observée depuis le mois de février 2015. Selon l’enquête du mois de septembre dernier des
chefs d'entreprise, “l'indice de confiance” affiche une valeur de -17 régressant de 3 points par rapport au mois de juillet (-14). Les indices des
tous les secteurs sont dans la zone négative. L’indice des industries agroalimentaires s’est fortement dégradé, passant de + 32 en juillet 2015
à -14 en septembre dernier. Pour les autres industries hors agroalimentaires, l’indice enregistre une relative stabilité affichant une
valeur de -24 le mois dernier contre -27 en juillet. Le secteur du BTPH (Bâtiment, travaux publics, hydraulique) connaît une amélioration, mais
l’indice reste dans la zone négative (-4) en septembre dernier contre -17 en juillet passé. L’indice des services a chuté de -2 à -9 durant la même
période. Ce climat morose trouve son explication dans les réponses des chefs d’entreprise. Tous les indicateurs sont désormais dans le rouge. La
demande est faible, si elle ne s’effondre pas. Les perspectives de production
sont mauvaises. L'enquête mensuelle, baromètre des chefs d'entreprise, est un sondage réalisé par Internet. L'indice de confiance des chefs d'entreprise
est le résultat le plus connu de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions concernant les perspectives de production, le volume des
commandes et le niveau des stocks.
Emprunt financier de l’Algérie auprès de la Chine : Bakhti Belaïb veut banaliser la décision du gouvernement (Le Soir d’Algérie)
Le gouvernement Sellal veut-il «banaliser» sa décision de recourir à un emprunt extérieur pour financer ses multiples projets d’investissements ?
C’est son ministre du Commerce, en l’occurrence M. Bakhti Belaïb, qui l’a signifié hier en marge de sa rencontre avec le secrétaire général de l’Union
nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Allioui. La déclaration faite il y a quelques jours, soit lors de la rencontre avec le
chef de la délégation d‘hommes d’affaires chinois et selon laquelle l’Algérie pourrait recourir à un emprunt financier auprès de la Chine pour le
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financement de certains de ses projets, est plus que jamais au-devant de
l’actualité nationale. Hier, l’auteur de cette même déclaration indiquait «qu’un éventuel recours
de l'Algérie à un emprunt extérieur pour financer des projets
d'investissement ne devrait pas être “diabolisé” car il ne signifie, en aucun cas, une vulnérabilité financière du pays».
Bakhti Belaïb, le ministre RND qui a succédé à Amara Benyounès, le président du MPA à la tête du département du commerce a tenu ces propos
en réponse à une question de journalistes, lui demandant de fournir plus de précisions sur une déclaration qu'il avait faite récemment sur un emprunt
que pourrait contracter l'Algérie auprès de la Chine. «Pourquoi diaboliser l'endettement (extérieur) de cette manière? C'est (le
fait de diaboliser) une démarche qui n'est pas sensée», a lâché le ministre du Commerce. Selon la même source, «il arrive fréquemment que même
des pays riches recourent à des emprunts extérieurs, et lorsqu'un pays utilise judicieusement l'argent emprunté, il lui serait alors préférable
d'épargner les ressources financières qu'il possède». «Beaucoup de pays sont endettés dans le monde, et très souvent, il s'agit de pays des plus
riches. Mieux encore, la raison de leur richesse s'explique par un bon
endettement», a-t-il soutenu. Toutefois, le premier responsable du département du commerce a évité
d’avancer le moindre détail sur le montant du coût et la forme du prêt. «Un gouvernement sérieux, lorsqu'il évoque la possibilité d'emprunter, il ne peut
pas donner les résultats à l'avance avant même de s'entendre avec son partenaire».
Lors d'une réunion de travail tenue samedi dernier avec le président du Conseil chinois pour la promotion de la coopération sud-sud, M. Lu Xin Hua,
M. Belaïb avait évoqué la possibilité de l'Algérie de contracter un prêt auprès de la Chine pour financer certains grands projets.
Interrogé, par ailleurs, sur les autorisations attribuées à trois hommes d’affaires pour la création des raffineries de sucre, le ministre a laissé
entendre que les pouvoirs sont loin de favoriser l’un ou l’autre : «L’investissement est libre. Ce n’est pas l’État qui leur a donné des
autorisations préalables pour investir. Ce sont des projets d’investissements
assez vieux et qui sont au stade de la réalisation.» Pour Bakhti Belaïb, les autorisations accordées à deux hommes d’affaires
(les groupes Mazouz et Kouninef) pour réaliser des raffineries de sucre visent à mettre fin aux tensions sur le marché de ce produit de large
consommation. «C’est pour mettre fin à la tension qu’a connue le marché du sucre ces derniers temps dans certaines régions du pays. J’ai dû moi-
même intervenir plusieurs fois», a-t-il expliqué. Cela dit, la réunion de travail qui s’est tenue hier au siège du département du travail avec le SG
de l’UNPA avait pour principal ordre du jour de mettre en place une stratégie de relance du secteur agricole à travers des dispositifs pour rendre le
produit agricole algérien plus commercial et compétitif à l’exportation.
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Les licences d’importation au menu du conseil du gouvernement
(Algérie Patriotique)
Les licences d’importation et les prix du sucre et de l’huile sont les
principaux points qui seront discutés par le conseil du gouvernement qui se réunira demain mercredi sous la présidence du Premier ministre,
Abdelmalek Sellal. A l'ordre du jour, ainsi, la discussion d’une modification du décret exécutif fixant les modalités d’application des mécanismes des
licences d’exportation et d’importation des produits et marchandises. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a souligné hier que la nouvelle
réglementation en préparation en matière de mise en place de licences d’importation concernera «ceux qui pèsent lourdement sur nos équilibres et
qui nous coûtent cher en importation». Il ajoutera que les produits qui seront concernés dans cette première phase sont notamment le béton
armé, les véhicules et le ciment. «Nous pourrions intégrer les produits
agricoles» précisera-t-il. Par ailleurs, le conseil du gouvernement passera mercredi en revue une modification du décret exécutif n°11-108 du 6 mars
2011 qui fixe les prix du sucre et de l’huile. Le texte en question fixe les prix plafonds, toutes taxes comprises, destinés au consommateur de l'huile
alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, ainsi que les marges plafonds applicables à la commercialisation, aux stades de gros et de détail,
de l'huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc. Il est à rappeler que le ministre du Commerce a déclaré a annoncé récemment la
matérialisation «prochaine» de nouveaux projets d’investissement dans le segment d’activité du raffinage du sucre. Des investissements, qui une fois
fonctionnels, permettront de mettre à l’abri le circuit de distribution et d’approvisionnement du sucre de tous «perturbation» ou
«dysfonctionnement» susceptibles de profiter à la sphère spéculative, a-t-il expliqué. Des annonces qui ont été interprétées comme une volonté de
briser le monopole de l’industriel Isaad Rebrab sur la filière. Interrogé sur
cette question, le ministre a démenti que le gouvernement ait cette volonté, estimant que l’investissement est libre et que les trois projets retenus sont
anciens.
Finance/Banque/bourse
Commerce
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Coopération
Formation de top managers : La Sorbonne honore 62 lauréats
algériens (El Watan)
C’est dans une ambiance à la fois solennelle et conviviale qu’ont été
décernés dans un amphithéâtre de la prestigieuse université parisienne Sorbonne les diplômes MBA-IP obtenus par les candidats de la 10e
promotion du programme de formation, qu’entreprennent communément le MDI-Alger et les universités françaises Paris-dauphine, l’IAE paris1
Sorbonne, au titre d’un partenariat conclu en 1998. L’Algérie n’est pas le seul pays à souscrire à ce programme
aujourd’hui adopté par les sept pays suivants : l’Algérie, en partenariat avec MDI-Algiers Business School, l’Egypte avec l’université Ain Shems, le
Liban avec l’Université Saint Joseph, le Maroc en partenariat avec le groupe
HEM, l’Océan Indien (Maurice, La Réunion et Madagascar) avec l’Institut Analysis, le Sénégal avec le Cesag, et la Tunisie en partenariat avec
Dauphine-Tunis. D’autres pays parmi lesquels la Chine, les Emirats, ainsi que de nombreux instituts francophones africains devraient prochainement
rejoindre le réseau, selon une source proche de l’IAE Sorbonne... Le programme MBA-IP en question propose à des cadres expérimentés,
dont la moyenne d’âge est entre 35-40 ans, de suivre sur 18 mois un cursus structuré autour de 11 modules couvrant l’ensemble des disciplines du
management. Les enseignements dispensés sont adaptés aux réalités locales, mais aussi et surtout ouverts sur l’environnement régional et
international. Ces modules sont animés par des «binômes» réunissant systématiquement
un professeur d’une des universités françaises contractantes et un professeur du pays d’accueil. Le dernier module est consacré à la
préparation et à la présentation d’un «Business Project» traitant d’une
problématique de management. Chaque année, 300 managers obtiennent ce MBA-IP qui les propulse à des postes clefs dans de grandes entreprises
ou des PME internationales et locales. De ce partenariat exceptionnel à bien des égards dont ont tiré profit 7 pays
en a résulté la formation de 2500 diplômés du MBA-IP qui ont constitué un important réseau international de top managers.
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Pour cette dixième année, de fructueux partenariats avec la Sorbonne, le
MDI-Alger a comptabilisé 62 lauréats qui ont reçu le mercredi 14 octobre 2015 dans le grand amphithéâtre de cette prestigieuse université leurs très
convoités diplômes. Ces derniers proviennent de plusieurs entreprises et
institutions, à l’instar d’OTA, Ooredoo, Enafor, Knauf, Maersk, HSBC, Alstom, Groupe Chiali et autres. Parmi les lauréats se trouvaient quelques
éléments de corps constitués (MDN) en quête de professionnalisme. Il est de tradition de décerner à cette même occasion le prix du meilleur projet
managérial, remporté cette année par Mounia Kaci d’Ooredoo qui a travaillé avec brio sur la question centrale du positionnement stratégique de la
téléphonie mobile en relation avec l’avènement de 3G. Fait nouveau, un nombre appréciable de participants étrangers ont suivi ce
programme. Ils sont en majorité des cadres d’entreprises étrangères opérant en Algérie, essentiellement la Chine, la Turquie, l’Egypte, la Tunisie,
la France, le Cameroun. Il est bon de savoir que depuis le lancement de ce programme de formation de top managers en 1998, plus de 700 cadres
algériens ont été diplômés. Ils occupent pour la plupart des postes de responsabilité et de décision au sein des entreprises algériennes ou
internationales installées en Algérie.
4e rencontre professionnelle tuniso-algérienne sur le textile,
l’habillement, le cuir et la chaussure : Favoriser le partenariat (El Moudjahid)
Ph:Nesrin.T
«Il y a 150 PME tunisiennes implantées en Algérie. Elles représentent un
montant d’investissement de 200 millions d’euros. Elles sont dans différents secteurs, dont les TIC, le BTPH, les finances, l’ingénierie, le textile et
l’habillement, l’agro-alimentaire. » C’est ce qu’a déclaré hier à Alger, le directeur de la représentation commerciale tunisienne à Alger, M. Riadh
Bezzarga, lors d’un point de presse organisé en marge de la tenue de la 4e rencontre professionnelle tuniso-algérienne sur le textile, l’habillement, le
cuir et la chaussure. M. Bezzarga a expliqué que « le but de cette rencontre est de développer le business tunisien en Algérie en termes d’exportations
et d’investissements. Il s’agit aussi de rapprocher les entreprises les unes
des autres et permettre aux opérateurs tunisiens de connaître le marché algérien et la production algérienne pour d’éventuels partenariats », et
d’ajouter : « 30 entreprises tunisiennes ont pris part à cette rencontre. 150
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opérateurs algériens ont été ciblés. » On est optimiste car on a déjà identifié
une vingtaine de secteurs porteurs et de régions qui présentent un potentiel de développement important.» Ainsi, cette rencontre qui entre dans le cadre
des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie, est une opportunité
pour les entreprises tunisiennes présentes de rencontrer les investisseurs algériens et de voir les possibilités d’investir ensemble des projets
mutuellement bénéfiques. En 2013, les volumes d’exportation de l’Algérie vers la Tunisie étaient de l’ordre de 800 millions d’euros, tous produits
confondus et de la Tunisie vers l’Algérie ils étaient de 400 millions d’euros. 85% des exportations algériennes vers la Tunisie concernent les
hydrocarbures et les exportations de la Tunisie vers l’Algérie touchent les industries mécaniques et principalement la pièce automobile qui représente
50% de ces transactions. Il convient de rappeler que dans le cadre du plan de relance de l’industrie, l’Algérie table aussi sur la promotion de ses
produits dans ce domaine, en particulier, notamment dans le cadre de rencontres commerciales et de contacts directs avec des professionnels
comme c’est le cas avec les entreprises tunisiennes. Aussi, pour favoriser les partenariats, l'Etat s'engage à mettre en place un cadre attractif pour
les investisseurs et un encouragement relatif aux activités dans ce domaine,
par une offre d'infrastructures et de services dédiée aux investisseurs, par l’amélioration des conditions logistiques pour le secteur, avec, à l’évidence,
un potentiel de croissance qui constitue une opportunité majeure de développement. Pour rappel, le secteur public des industries
manufacturières a bénéficié d’un soutien des pouvoirs publics sous forme d’assainissement financier et d’octroi de crédits bancaires à des conditions
avantageuses pour la mise à niveau et la modernisation des entreprises affiliées. Le futur complexe intégré des textiles, dans la production et la
commercialisation de tissus, articles de bonneterie et de confection, à Relizane, traduit aussi cette volonté de l’Etat de redonner au secteur une
place prépondérante dans l’économie. D’ailleurs, s’associer avec un groupe turc aussi fort et aussi présent dans ce domaine et dans le monde comme
Taypak est la voie la plus sûre et la plus rapide pour réoccuper cette filière et essayer à travers les réseaux extérieurs de cette entreprise d’envahir les
marchés internationaux puisque 60% des produits sont destinés à
l’exportation.
Veille
Expofinances 2015, du 23 au 29 décembre : Contexte et enjeux particuliers (El Moudjahid)
L’événement, le premier du genre qui s’adresse au monde de la finance et
de l’assurance constitue un véritable carrefour pour les professionnels du secteur. Organisée par l’agence Mira Cards Edition, en collaboration avec la
Société algérienne des foires et expositions, cette cinquième édition du
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Salon national des banques, assurances et produits financiers, prévue du
23 au 29 décembre prochain au Palais des expositions de la Safex, intervient cette année, dans une conjoncture économique particulière. Un
environnement qui marquera, sans nul doute, les débats et conférences
programmés pour la circonstance. Aussi, cette plateforme qui mettra en avant l’évolution intervenue au niveau de la sphère financière et bancaire,
est censée réunir l’ensemble des acteurs, institutionnels (banques, compagnies d’assurances, Bourse, Caisses de sécurité sociale, et
d’assurances mutuelles, sociétés et des organismes de promotion immobilières CACI et CCI…) et opérateurs économiques, de divers horizons,
pour un débat ouvert sur les moyens de relancer la production nationale, promouvoir l’investissement productif, et consolider le secteur de l’emploi,
à la lumière des dernières mesures et avantages consentis par les pouvoirs publics pour accompagner la dynamique de croissance. Cette manifestation
économique spécialisée qui, depuis 2010, est progressivement sorti du simple cadre de l’exposition pour passer au statut de salon institutionnel,
sous l’égide du ministère des finances, donnera, ainsi, l’opportunité d’aborder, à la faveur des débats qui seront engagés, deux principales
thématiques, à savoir, «l’efficience bancaire au titre de la relance de
l’investissement», et «la prévoyance comme garantie à l’investissement». Les interventions des experts plancheront également sur «la bancarisation
et l’environnement bancaire, le paiement électronique et les autres moyens de paiement : impact sur l’entreprise». Le financement de l’investissement,
la finance islamique, la PME et les garanties bancaires, le paiement électronique, les PME et la bourse, le leasing sont parmi les sujets qui seront
abordés dans le sillage des débats d’experts. L’agenda d’Expofinances 2015 propose également des ateliers thématiques sur le crédit à la
consommation, la centrale des risques, l’e-paiement, l’assurance des personnes, le crédit immobilier, et la sécurisation des moyens de paiement.