mardi 2 avril 2019 –14h30 poucette

PHILHARMONIE DE PARISCONCERT EN TEMPS SCOLAIRE

Mardi 2 avril 2019 – 14h30

POUCETTESALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE

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expositiondu 4 décembre 2018 au 28 avril 2019

DOISNEAU ET LA MUSIQUE

PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN

Fondation

PROLONGATION

JUSQU’AU 5 MAI


LES CONCERTS EN TEMPS SCOLAIREÀ LA PHILHARMONIE DE PARIS

Tout au long de l’année scolaire, la Philharmonie de Paris présente des concerts proposant différentes démarches artistiques. Pour la plupart précédés d’ateliers de préparation, ils permettent aux élèves de découvrir la musique et ses différents répertoires. Concert symphonique commenté, ciné-concert, opéra, concert Opus : autant d’approches pour stimuler leur sensibilité. Certains programmes proposent un temps participatif qui associe les élèves au spectacle depuis leur place.

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expositiondu 4 décembre 2018 au 28 avril 2019

DOISNEAU ET LA MUSIQUE

PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN

Fondation

PROLONGATION

JUSQU’AU 5 MAI


Programme

Matteo Franceschini Poucette

Joël Soichez, directionÉdouard Signolet, adaptation, livret, mise en espace

Marion Verstraeten, comédienne (Poucette)Véronique Lechat, récitante comédienneKate Combault, chanteuse comédienne (soprano)Sarah Laulan, chanteuse comédienne (contralto)Rémy Poulakis, chanteur comédien (ténor)Mathieu Dubroca, chanteur comédien (baryton)

Pierre Cussac, accordéonBertrand Laude, clarinetteSéverine Ballon, violoncelle

Une boîte à outils numériques vous permet de préparer le concert surdigital.philharmoniedeparis.fr/outils-educatifs.aspx

DURÉE DU CONCERT : 45 MINUTES.

Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site

Internet philharmoniedeparis.fr trois jours avant la représentation.


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Poucette

Cette relecture du conte d’Andersen immerge avec humour les plus petits dans l’histoire de cette minuscule fillette appelée Poucette. Pour accompa-gner l’héroïne dans ses aventures, une partition signée Matteo Franceschini, interprétée par un ensemble original composé de comédiennes et de comédiens-chanteurs, et complété par un accordéon, une clarinette et un violoncelle.

Hans Christian Andersen, Hansen Schou and Weller, 1869

© National Portrait Gallery

Poucette, de Hans Christian Andersen

Hans Christian Andersen (1805-1875)Hans Christian Andersen est un écrivain danois. Sa famille est pauvre. Son père, cordonnier, meurt lorsqu’il a onze ans. Trois ans plus tard le jeune garçon part cher-cher fortune dans la capitale, Copenhague.

Après avoir fait divers petits métiers, il travaille pour le directeur du Théâtre Royal, un

homme providentiel qui financera plus tard ses études. Il publie son premier texte à dix-sept ans,

obtient un premier succès un an plus tard. Il continue à écrire des romans et des pièces de théâtre, mais c’est pourtant pour ses récits merveilleux qu’il obtient une reconnaissance internationale, des recueils de contes dans lesquels il met en scène des situations réelles ou imaginaires, fait intervenir des animaux, des plantes, des créatures improbables ou encore des objets. Parmi les plus célèbres : Le Vilain Petit Canard, Les Habits neufs de l’empe-reur, Les Cygnes sauvages, et La Petite Fille aux allumettes. Ses ouvrages sont traduits en plus de quatre-vingt langues.

PoucetteUne femme en mal d’enfants implore le ciel de lui venir en aide. Un beau jour, elle trouve une graine et la plante : de la fleur, sort une minuscule fillette. Elle décide de l’appeler Poucette, car elle n’est pas plus haute qu’un pouce. Un soir, alors que la petite Poucette est endormie dans la coquille de noix qui lui sert de berceau, elle est enlevée par un crapaud qui souhaite l’offrir en mariage à son fils. Elle parvient à s’échapper sur un tapis de lys, voguant à la surface de la rivière. Mais un hanneton la repère, fond sur elle et la fait prisonnière. Ses congénères se montrent dégoûtés par l’apparence de Poucette. Le hanneton s’en débarrasse alors au pied d’un arbre.Les premières bourrasques soufflent, annonçant l’hiver. Dans ses haillons, la


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petite Poucette peine à lutter contre le froid. Blottie dans un tas de feuilles, elle remarque une hirondelle qui s’est cassé une aile. Poucette la soigne, lui permettant ainsi de partir dans les pays chauds. Elle cogne à la porte d’un rat des champs qui lui accorde l’asile ; en échange, elle devra servir de bonne à tout faire. L’hiver passe, Poucette et le rat se lient d’amitié. Quelques mois plus tard, celui-ci lui suggère d’épouser le voisin, la taupe. Poucette proteste, mais le rat menace de la mordre si elle ne se plie pas à sa volonté. Paniquée, elle s’enfuit de la maison.Elle rencontre alors l’hirondelle qu’elle avait sauvée dans les premiers jours de l’hiver. L’oiseau l’emporte sur son dos, très loin, jusqu’à un champ de fleurs. Là, Poucette rencontre le prince des fleurs, de la même taille qu’elle. Ils se marient. En cadeau, la petite Poucette se voit offrir des ailes pour l’accompagner de fleur en fleur : elle sera désormais Maïa, princesse des fleurs.

Poucette, de Matteo Franceschini

L’adaptation littéraire d’Édouard SignoletAfin d’en faire un spectacle musical, Édouard Signolet adapte le conte d’Andersen. Il en respecte la trame littéraire et ses thématiques, multiples et profondes : ainsi, des thèmes comme le voyage initiatique, le passage de l’enfance à l’âge adulte, l’amitié (l’hirondelle), l’adversité du monde extérieur (le hanneton), le mariage forcé (le crapaud, la taupe), l’esclavagisme (le rat), le rejet de l’autre (à travers un racisme métaphorique humain–insecte avec le crapaud, le hanneton et la taupe vis-à-vis de Poucette), l’acquisition de la liberté et l’indépendance de pensée sont en adéquation avec des problé-matiques rencontrées dans nos sociétés contemporaines. L’ensemble de ces thématiques peut paraître sombre, mais ce caractère n’est qu’un élément constitutif d’un univers émotionnel plus large où sont abordés la liberté, l’amitié, le rire, le combat. Dans le conte, la symbolique du retour aux sources rend la trame de fond de l’histoire circulaire. La petite Poucette naît dans une fleur magique pour finalement rencontrer un alter ego qui n’est autre qu’un prince des fleurs. Le retour chez soi se présente surtout comme une fin heureuse, un soulage-ment final pour les enfants.Pourtant, contrairement au conte d’Andersen, Édouard Signolet fait de Poucette une héroïne des temps modernes. En effet, l’univers des contes ne rend pas souvent grâce aux personnages féminins, la plupart du temps passifs et secourus par les personnages masculins. Ainsi, la passivité de Poucette dans l’œuvre originale ne correspond plus à l’air du temps. L’adaptation littéraire de Signolet cherche à créer un personnage plus actif, plus combatif : Poucette est plus piquante, plus vive, avec une certaine


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insolence qui va à l’encontre des clichés féminins véhiculés par le conte. De même, l’accomplissement ne réside plus dans le mariage, mais dans l’acqui-sition de la liberté, de l’indépendance.

L’adaptation musicale de Matteo FranceschiniMatteo Franceschini a souhaité constituer une orchestration tout à la fois légère et offrant une multitude de possibilités. Cette création musicale permet la rencontre de deux formations insolites : d’un côté, un accordéon, une clarinette et un violoncelle, et de l’autre, une soprano, une contralto, un ténor et un baryton.Tel un leitmotiv, des extraits et arrangements de La Moldau de Smetana accompagnent le voyage de Poucette – car il s’agit bien d’un voyage pour cette héroïne, intérieur et extérieur –, une pièce majeure du répertoire classique est ainsi mise en avant.Trois types de narration structurent l’œuvre :- une narration extérieure qui permet un lien direct avec le spectateur ;- une narration dialogique évoquant la scène théâtrale ;- une narration musicale dans laquelle les personnages autres que Poucette et la récitante ont la capacité de parler et de chanter : la monstruosité de certains personnages est alors accentuée par la voix lyrique.Quant à l’adaptation scénique, comédiens, chanteurs et musiciens prennent part à un véritable jeu corporel.

La compositeur, Matteo FranceschiniNé en 1979 à Trente en Italie, Matteo Franceschini est un compositeur italien, clarinettiste, passionné d’informatique musicale. Il est membre depuis 2006 de l’institut Agon, l’un des plus importants centres italiens d’électroacoustique et d’informatique musicale. Il est régulièrement invité à présenter ses compositions en France, au Conservatoire de Paris, à l’Ircam ou encore au Festival d’Aix-en-Provence. Il a déjà collaboré avec Édouard Signolet pour la création du spectacle musical Alice au pays des merveilles à la Cité de la Musique – Philharmonie de Paris en 2016.

Édouard Signolet, Caroline Heudiard, Sylvia Avrand-Margot


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Jeux

1. LES INSTRUMENTS DU CONCERTVoici représentés ci-dessous les instruments qui accompagnent comédiens et chanteurs. Les reconnais-tu ?

2. LES RENCONTRES DE POUCETTETout au long de l’histoire, Poucette rencontre différents personnages. Mais te souviens-tu dans quel ordre ? Aide-toi des indices pour reporter le numéro correspondant dans la bulle.

1. Elle veut marier Poucette à son fils.2. Ils permettent à Poucette d’échapper à ce mariage.3. Il capture Poucette puis l’abandonne.4. Elle héberge Poucette pour l’hiver mais la réduit en esclavage.5. Il vit sous terre et veut épouser Poucette.6. Elle sauve Poucette et l’emmène vers les pays chauds.

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Guglielmo Ranco, Italie, photo Claude Germain, Musée de la musique.

Buffet-Crampon, France, photo Jean-Marc Anglès, Musée de la musique.

François Lejeune, 1753, Paris, photo Jean-Claude Billing, Musée de la musique.

L’hirondelle

Les poissons Le hanneton La souris

La taupe La grenouille et le crapaud


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RÉPONSES :1. LES INSTRUMENTS DU CONCERT : 1. Accordéon ; 2. Clarinette ; 3. Violoncelle.2. LES RENCONTRES DE POUCETTE : 1. Grenouille et crapaud ; 2. Poissons ; 3. Hanneton ; 4. Souris ; 5. Taupe ; 6. Hirondelle. 3. LA VOIX DES PERSONNAGESLes araignées ont tout emmêlé ! Aide chacun des personnages à retrouver leur voix...

Soprano

Contralto

Ténor

Baryton

4. L’ENVOL DE POUCETTEAide Poucette à sortir du terrier de la taupe et à rejoindre son amie l’hirondelle.


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Biographies Joël SoichezSoutenu par la Fondation Bleustein Blanchet pour la vocation, Joël Soichez étudie la direction d’orchestre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) auprès de Zsolt Nagy où il aura l’occasion de recevoir les conseils de chefs prestigieux tels que Pierre Boulez, Peter Eötvös, Pierre-André Valade, Arie Van Beek… Parallèlement, il cultive sa passion pour les pianos historiques auprès de Patrick Cohen, François Verry, Jorg Demus et Edoardo Torbianelli. Durant une dizaine d’années, il étaie ses compétences en participant aux formations de la Fondation Royaumont sur un répertoire allant du xie siècle à nos jours. Apprécié pour sa polyva-lence stylistique et technique, il travaille en tant que chef d’orchestre, chef de chant, chef de chœur ou continuiste pour les orchestres Les Siècles, Les Arts Florissants, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Ensemble intercontemporain, l’Ensemble Aleph ainsi que sur plusieurs productions d’opéras pour le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra Comique, la Philharmonie de Paris, les opéras de Lille, Dijon, Marseille, Lausanne… Comme pédagogue, Joël Soichez intervient depuis 2014 à la Philharmonie de Paris dans de nombreuses activités liées aux pratiques collectives. Il assure notamment la direction des orchestres Démos 93 Est Ensemble, Démos 95 Val-d’Oise, la codirection de l’orchestre Démos Lille avec Alexandre Bloch et participe à de nombreux projets de médiation culturelle. En 2017, François-Xavier Roth l’invite comme assistant à la préparation du Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz. Soucieux de contribuer à une diffusion de la musique adressée au plus grand nombre, il rejoint Le Cortège d’Orphée où il mène avec Anthony Lo Papa le projet original d’une intégrale des Lieder de Schubert à domicile. En 2018, il fonde Les Concerts d’Emilia dont le but est de valoriser le contexte historique d’œuvres interprétées sur instruments d’époque dans des territoires démunis de salle de concert.

Édouard Signolet Édouard Signolet s’est formé tout d’abord aux lettres modernes à l’université de Poitiers, puis en tant que comédien au conservatoire national de région de Poitiers, et intègre ensuite le Master II de mise en scène et dramaturgie de Paris X Nanterre. Au théâtre, il mène la création de Main dans la main de Sofia Freden à Théâtre Ouvert en février 2008, puis en tournée en 2009. En mars 2010, il met en scène Pourrie, une vie de princesse et Le Vélo de la même auteure à Théâtre Ouvert puis en tournée en 2012 au CDN de Nancy et au CDN de Sartrouville. En 2013, il écrit et met en scène au Studio Théâtre de la Comédie-Française La Princesse au petit pois d’après Hans Christian Andersen. En 2014, il est artiste associé à la saison de Théâtre Ouvert avec notamment la mise en scène de Nous qui sommes cent de Jonas Hassen Khemiri, la mise en espace de Buffles de Pau Miró et la mise en voix de Conte de pute de Laura Gustafsson. En 2016, Buffles est lauréat du groupe des vingt théâtres en Île-de-France et est créé au théâtre Romain Rolland de Villejuif en 2016-2017. En 2018, il met en scène Ervart 30 minutes chrono pour la comédie de Saint-Étienne. Depuis 2013, il collabore avec la maison d’édition Lire c’est partir et met en scène trois spectacles jeunes publics, Le Roman de Renart, L’Odyssée et Les Chevaliers de la Table ronde. Il expérimente depuis 2009 des formes courtes d’opéras, pour deux à quatre chanteurs, un instrument et un comédien : ont déjà été présentés à la Cité de la musique, à la Salle Pleyel, au Théâtre du Châtelet, à la Clef des chants et à l’international La Flûte enchantée de Mozart, Carmen de Bizet, Didon et Enée de Purcell, Hänsel und Gretel de Humperdinck. En 2016, Édouard Signolet écrit et met en scène Alice au pays des merveilles, opéra jeune public en parte-nariat avec l’Orchestre national d’Île-de-France et la Philarmonie de Paris, Pinocchio sur une musique de Laurent Petitgirard et Les Éléments de Lalande et Destouches avec l’ensemble Les Surprises. En 2017, il met en scène pour l’ensemble Les


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Frivolités parisiennes Le Petit Duc de Lecoq à l’Opéra de Reims. Sur la saison 2018-2019, il mettra en scène à la Philharmonie de Paris L’Odyssée d’après Homère, qu’il adapte et met en scène pour l’Orchestre national d’Île-de-France, Poucette, conte lyrique dont il assure le livret sur une musique de Matteo Franceschini, Piano orchestra, spectacle dont il assure la mise en scène et le texte, et enfin Zerballodou, conte écologique, sur une musique d’Alexandre Lévy et un livret de Gérard Poli avec l’Orchestre national d’Île-de-France. En musique classique, il assure la mise en scène de concerts pour la Philharmonie de Paris, l’Orchestre Français des Jeunes, l’orchestre Les Siècles, l’Ensemble intercontemporain, le Théâtre du Châtelet, l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre de Paris, la Symphonie de Poche et l’ensemble Multilatéral. Il est égale-ment intervenant en médiation culturelle au Conservatoire de Paris. Il est depuis 2017 artiste associé à l’Orchestre national d’Île-de-France. Il a publié La Princesse au petit pois (théâtre) chez l’Arche éditeur (2015), Pinocchio (conte musical) chez Didier Jeunesse (2016), Alice (opéra) chez Universal-Ricordi (2016), Poucette (opéra) chez Didier Jeunesse et Universal-Ricordi (2018), Je m’appelle pas et Petite Leçon de zoologie à l’usage des princesses (théâtre) chez l’Arche éditeur (2019).Édouard Signolet est représenté par L’Arche, agence théâtrale. www.arche-editeur.com

Marion VerstraetenFormée au conservatoire national de région de Poitiers, Marion Verstraeten intègre la promo-tion 4 de l’Académie théâtrale du Théâtre de l’Union en 2003. Elle joue alors dans les créations de Michel Didym, Claudia Stavisky, Pierre Pradinas et développe une solide technique. En parallèle de ses activités avec la Compagnie Jakart qu’elle co-fonde en 2005, elle travaille avec plusieurs compagnies du Limousin comme La Poursuite, la compagnie du Désordre (dirigée par Filip Forgeau), le Théâtre en diagonale (dirigé par Philippe Labonne), la compagnie du Dagor. Elle participe aussi au festival de la Luzège, avec un spectacle franco-italien en plein air. À Orléans,

elle rencontre le théâtre de la Tête noire dirigé par Patrice Douchet qui l’engage pour deux créations en 2009 et 2010. Elle travaille réguliè-rement à la Mousson d’été (dirigée par Michel Didym). Durant les années 2011 et 2012, elle se consacre aux créations du Collectif Jakart avec Villégiature de Goldoni qui comptabilise plus de 70 représentations et l’adaptation du roman de Cortázar Les Autonautes de la cosmoroute, joué au Théâtre de la Colline. 2013 est l’année de sa première collaboration avec David Lescot dans Les Jeunes au Théâtre de la Ville, et aussi la première version du texte Buffles avec Édouard Signolet à Théâtre Ouvert. Avec David Gauchard, elle joue dans Ekaterina Ivanovna, de Léonid Andreiev durant la saison 2013-2014, et retrouve David Lescot pour son spectacle jeune public J’ai trop peur au printemps 2015, spectacle qui continue sa tournée jusqu’à aujourd’hui, en 2018. Une nouvelle création pour les tout-petits nommée Loop’s avec le collectif Jakart marque l’année 2016. Elle finalise le projet Buffles avec Édouard Signolet au théâtre Romain Rolland, puis en tournée, reprend le spectacle Inuk de David Gauchard et est dans la distribution du nouveau spectacle de Laurent Hatat, Ma Science-Fiction, qui se joue au festival d’Avignon tout le mois de juillet 2017. La saison 2017-2018 est marquée par sa première collaboration avec la metteuse en scène Alice Laloy pour son spectacle Ça Dada au Nouveau Théâtre de Montreuil puis en tournée.

Véronique LechatVéronique Lechat travaille avec Édouard Signolet depuis une dizaine d’années : elle joue dans Main dans la main et Pourrie, une vie de princesse de Sofia Fredén et dans Buffles de Pau Miró. Elle a tourné ces quatre dernières années avec Le Préambule des étourdis, un spectacle jeune public d’Estelle Savasta tiré de La Petite Casserole d’Ana-tole d’Isabelle Carrier. Elle travaille régulièrement pour la radio en prêtant sa voix à de nombreuses fictions radiophoniques, comme dernièrement dans l’adaptation de la bande dessinée La Tour, de Benoît Peeters, fiction enregistrée en public et accompagnée par l’Orchestre National de France et la musique originale de Bruno Letort.


Kate CombaultLa soprano franco-américaine Kate Combault a fait ses débuts à Paris dans Mesdames de la Halle (Ciboulette) au Théâtre Monfort. Après plusieurs rôles d’opéra et d’opérette (Blanche, Pamina, Clorinda dans La Cenerentola), Kate s’ouvre au théâtre musical, jouant dans Sunday in the Park with George et Into the Woods (Granny, Cinderella’s Mother) au Théâtre du Châtelet. Elle incarne également Jenny dans L’Opéra de quat’sous, créé au Centre Dramatique National de Sartrouville. Son début à la Philharmonie de Paris a lieu en 2016 dans Alice au pays des merveilles, une création pour l’Orchestre national d’Île-de-France, où elle incarne La Chenille et le Chapelier fou. En juin 2018, Kate est retournée à la Philharmonie de Paris pour le spectacle Welcome to Broadway!. Depuis 2007, Kate collabore régulièrement avec l’Union Nationale des Jeunesses Musicales de France. Sa cinquième et dernière création, Les Aventures de Pinocchio, a été le sujet d’un livre-disque chez Didier Jeunesse, un coup de cœur de l’Académie Charles Cros en 2016. Elle continue à tourner également dans Nola Black Soul, qui a reçu le prix Talents ADAMI 2016. Ses projets pour 2018-2019 comprennent une tournée en Espagne chapeautée par l’Institut français ; après La Flûte enchantée et Didon et Enée, Kate chantera le rôle de Micaela dans Carmen, mis en scène par Édouard Signolet. Kate fait partie de l’équipe de création du spectacle Broadway, ensemble pour 4 chanteurs et un trio de jazz. Elle est membre fondatrice du trio Heure Bleue qui propose des arrangements inédits des mélodies du répertoire classique et des chansons populaires. En mai 2019, Kate créera un récital dramatisé, Le Podium, autour de la natation synchronisée.

Sarah LaulanAprès des études d’art dramatique, Sarah Laulan se perfectionne en chant à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth et suit les enseignements de José Van Dam, Brigitte Fassbaender, Marianne Pousseur ainsi que Waltraud Meier, Ewa Podles, Bernarda Fink et Helmut Deutsch. Lauréate du Concours de Genève 2016 (Prix Paul Streit pour la

meilleure contralto) et du Concours International Reine Élisabeth 2014 (3e prix), on la voit sur les scènes d’opéra dans Les Mamelles de Tirésias (à Aix-en-Provence et La Monnaie), L’Enfant et les sortilèges (Barheïn), Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet avec le CFPL en tournée en France, Pénélope de Fauré (Strasbourg et Mulhouse), Falstaff (Saint-Céré), Orphée aux enfers (Avignon), La Périchole à Massy et Clermont-Ferrand, et Carmen. Dans le répertoire contem-porain, elle crée Alice au pays des merveilles de Matteo Franceschini à la Philharmonie de Paris, Lyssi d’Eric Breton à Sarajevo, Laïka the Spacedog avec l’English Touring Opera à Londres, L’Ombre de Venceslao (Mechita) de Martin Matalon à Rennes, Toulouse, Clermond-Ferrand, Marseille, Montpellier, Reims, et Schubert : Silent Songs avec Nico and the Navigators à Berlin. En concert, Sarah chante le Stabat Mater de Pergolèse, le Lied von der Erde et les Kindertotenlieder, la Neuvième Symphonie de Beethoven à Mulhouse, le Requiem de Mozart à Bruxelles, Avignon et Saint-Étienne, Roméo et Juliette de Berlioz. Elle vient de chanter Maddalena dans Rigoletto à Liège, rôle qu’elle a repris cette saison à Toulon et Massy, avant Dryade dans Ariadne auf Naxos au Capitole de Toulouse. Son disque Les Blasphèmes, mélodies de fin de siècle, avec le pianiste Maciej Pikulski, est sorti en mai 2017 pour le label Fuga Libera.

Rémy PoulakisRémy Poulakis commence à 6 ans sa formation musicale à l’école de son père, Alain Poulakis, avec l’accordéon. Ses études le mènent successi-vement à l’école nationale de musique de Saint-Étienne où il étudie l’écriture, l’analyse. Il obtient en 1998 la médaille d’or en accordéon de concert, puis un prix de perfectionnement en 1999, au Conservatoire National de Lyon. Il s’intéresse également au piano qu’il débute à 11 ans à l’école nationale de musique du Puy-en-Velay pour rentrer en 1997 au CNR de Lyon et obtenir son diplôme de fin d’études. En 1998, son intérêt pour le chant le mène très vite à rencontrer Evelyne Brunner, qui le pousse plus loin dans la maîtrise de cet art. S’en suivent alors de nombreux concerts lors desquels il interprète divers rôles comme Le


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Chevalier de la force (Dialogue des carmélites), Alfredo (La Traviata), Ferrando (Così fan tutte), Le Duc de Mantoue (Rigoletto), Pinkerton (Madame Butterfly)… ; ainsi que de nombreux oratorios souvent sous la direction d’Éric Reynaud ou encore Philippe Péatier. Récemment, il a inter-prété aux côtés de Mina Agossi des extraits de Porgy and Bess au chant mais aussi à l’accordéon sous la direction de Nicolas Bianco (commande de l’Opéra de Lyon). En 2010 et 2011, il inter-prète le Renard de Stravinski pour la compagnie d’art lyrique Justiniana, le duc de Mantoue pour Almaviva à Lyon, Don Jose pour la Fabrique opéra à Grenoble sous la direction de Patrick Souillot. Il participe également à la création d’un spectacle autour de Shakespeare pour la compagnie Opéra. En 2012, il chante Radames dans Aida de Verdi pour la Fabrique opéra sous la direction de Patrick Souillot, Rita ou le mari battu de Donizetti, Don Jose dans l’adaptation de Carmen de Bizet pour Les Concerts de Poche, Monostatos dans La Flûte enchantée de Mozart. Trop amoureux de musique pour se consacrer uniquement au chant ou à l’accordéon ou encore au piano, il multiplie les projets et styles musicaux (Amachao quartet de jazz, Elouna duo chansons italiennes et tango, Bal des cousins, création d’un bal décalé, Trio Barolo, Impérial Orphéon) qui lui permettent d’exprimer toutes les facettes de sa personnalité.

Mathieu DubrocaNé en 1981, Mathieu Dubroca commence ses études musicales à l’âge de 5 ans, mais c’est à 15 ans qu’il intègre le CNR de Bordeaux dans la classe de basson puis de chant. Diplômé du conservatoire en 2003, il part se perfectionner à Paris et obtient le prix de la Ville en 2007. En 2010, le Stadttheater de Koblenz l’invite à intégrer sa troupe. De retour en France, on pourra l’entendre dans L’Elisir d’amore de Donizetti, en Figaro dans Il Barbiere di Seviglia ou encore en Dandini dans La Cenerentola de Rossini. Habitué du répertoire contemporain, il collabore régulièrement avec l’Ircam, l’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal ou encore l’ensemble L’Itinéraire, et inter-prète la musique de compositeurs tels Michaël Lévinas, Aurélien Dumont, Georges Aperghis,

Mauro Lanza… Sa fantaisie lui permet par ailleurs d’incarner Diane de Château-Lansac dans Le Petit Duc de Lecocq aux côtés de l’orchestre des Frivolités parisiennes ou Dancaïre, lanceur de couteaux dans Carmen (opéra participatif) à l’Opéra de Rouen et au Théâtre des Champs-Élysées. Mathieu Dubroca se produit régulière-ment en récital aux côtés de la pianiste Hélène Peyrat ainsi qu’avec le quatuor Voce, aussi bien dans le répertoire de la mélodie française que dans celui des lieder allemands.

Pierre CussacAprès une formation au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et à l’Université Paris IV Sorbonne, Pierre Cussac développe un langage aux influences multiples – musiques classiques, traditionnelles, jazz – où l’improvisation tient une place essentielle. Compositeur et interprète d’un répertoire à la fois éclectique et audacieux à l’accordéon comme au bandonéon, il signe également de nombreux arrangements (une cinquantaine d’œuvres à ce jour, de Rameau à Wagner, en passant par Gershwin, Mozart, Tchaïkovski ou Verdi). Lauréat de la Fondation Cziffra et primé au Concours général des lycées, il reçoit le soutien du fond Mécénat Musical Société Générale. Soliste régulièrement invité par les orchestres (Suisse Romande, Philharmonique de Radio France, Orchestre national d’Île-de-France, Philharmonique de Strasbourg), il joue en récital comme en concerto sur les plus grandes scènes internationales : Tokyo Forum International (Japon), Victoria Hall de Genève (Suisse), Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal (Canada), Opéra et Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Salle Pleyel, Radio France, mais aussi en Norvège, Slovénie, Liban, Bulgarie, Italie, Taïwan… Chambriste recherché, on le retrouve notamment aux côtés de la violoniste Fiona Monbet avec laquelle il développe un répertoire aux frontières du classique et du jazz. Investi dans la création, il collabore régulièrement aux projets des Lunaisiens (Arnaud Marzorati), de La Symphonie de Poche, d’Artie’s ou de l’ONCEIM.Sa discographie comprend un album solo, Il mio soffio, dédié au répertoire d’opéra arrangé pour


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l’accordéon (Maguelone, 2018), un enregistre-ment de la Valse de Ravel dans une version pour accordéon et ensemble (Pavane Records, 2017) ainsi qu’un duo avec le baryton Jean-Marc Salzmann. Dernière parution en date : l’enre-gistrement du quartet Contrebande (Monbet/Cussac/Boyer/Varaillon) est sorti chez le label américain Caroline Records (division Universal Music, 2018).

Bertrand LaudeBertrand Laude obtient son master avec la mention très bien au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Philippe Berrod. Il reçoit également lors de son parcours les conseils de grands clarinettistes comme Florent Héau, Paul Meyer, Martin Fröst ou Jérôme Comte. Remarqué en 2008 en remportant le concours du meilleur espoir aquitain, il se produit par la suite en soliste avec orchestre (Mozart, Copland, Artie Shaw) ainsi que dans le Double concerto de Krommer avec Michel Portal puis avec son premier professeur, Richard Rimbert. Invité de nombreux festivals et séries de concerts (Folle journée de Nantes, Moments Musicaux de l’Hermitage, Kyoto International Chamber Music Festival, Festival Européen Jeunes Talents, ainsi que le Centre de musique de chambre de Paris dirigés par Jérôme Pernoo), il s’illustre en tant que chambriste aux côtés d’artistes tels que Itamar Golan, Claire Désert, Jérôme Ducros, Raphaël Pidoux, Renaud et Gautier Capuçon, Bruno Philippe et Tanguy de Williencourt. Il fonde également avec Célia Oneto-Bensaïd et Manuel Vioque-Judde le Trio Märchen, avec lequel il se produit régulièrement, notamment à La Roque d’Anthéron en 2017, et participe depuis sa création au Festival La Brèche, aux côtés de Fiona Monbet, Michèle Pierre, et Romain Louveau. Également passionné de réper-toire symphonique, il se produit régulièrement au sein de prestigieux orchestres : Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse, Sinfonia Varsovia, sous la baguette de Myung-Whun Chung, Jean-Jacques Kantorow, ou encore Alain Altinoglu. Bertrand alterne volontiers avec le jazz, il improvise régulièrement et enregistre en 2015

un CD hommage au clarinettiste bop Buddy de Franco.

Séverine BallonPleinement engagée dans le renouvellement de son répertoire, Séverine Ballon nourrit son travail de la fréquentation des œuvres clés du répertoire ainsi que de ses nombreuses collaborations avec des compositeurs, dans l’intimité de la fabrique sonore. Composer pour son propre instrument, le violoncelle, est comme un jardin secret, une promenade quotidienne à observer les sons cultivés, les regarder avec un verre magnifiant, les organiser et découvrir des vies si riches et fasci-nantes. Elle étudie le violoncelle aux Hochschule de Berlin et Lübeck avec Joseph Schwab et Troels Svane. Elle perfectionne sa technique de violoncelle contemporain avec Siegfried Palm, Pierre Strauch, Rohan de Saram, et au sein de l’Ensemble Modern Akademie en 2004-2005. Elle est violoncelle soliste de l’Orchestre de chambre de Toulouse en 2005-2006, puis décide de se concentrer sur la musique contemporaine et la création. Séverine Ballon privilégie particulière-ment l’échange et le travail avec des composi-teurs et a créé de nombreuses œuvres solos de Rebecca Saunders, Chaya Czernowin, Mauro Lanza, Francesca Verunelli, Liza Lim, Marianthi Papalexandri-Alexandri entre autres. En 2009, elle a été en résidence d’artiste à l’Akademie Schloss Solitude (Stuttgart). En 2014-2015, elle est invitée à l’Université de Harvard en tant que « visiting fellow » grâce à une bourse du Harvard French Scholarship Fund et Arthur Sachs. En 2016-2017, elle est « visiting artist » au CCRMA-Stanford University. Elle a composé et interprété la musique originale du long métrage L’Ornithologue de João Pedro Rodrigues (2016). Son CD Solo Solitude (œuvres de Rebecca Saunders, Mauro Lanza, James Dillon, Liza Lim, Thierry Blondeau, Aeon/Outhere) a été récompensé par Deutsche Schallplattenkritik Bestenliste, 5 diapasons, coup de cœur Académie Charles Cros. Son CD Inconnaissance (All That Dust) présente un cycle de 8 pièces solos composées entre 2016 et 2018 pour son instrument solo.


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mardi 2 avril 2019 –14h30 poucette

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