marché Énergie

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1 Certains spécialistes mettent l'accent sur des critères géopolitiques et considèrent que la formation du prix de pétrole n'est pas le résultat des forces de marché mais plutôt l'expression d'un rapport de forces entre les acteurs du jeu pétrolier. L’offre et la demande Souvenons-nous. C’était hier, à la récré. L’offre ? Deux Carambar. La demande ? Une « agate », cette merveilleuse bille translucide et multicolore. Mais que ce soit le troc à l’école primaire ou, plus tard, la revente le 25 décembre d’un cadeau de Noël sur eBay, pour trouver preneur, il faut que la demande existe. Autrement dit, que l’objet de l’offre soit convoité par une autre personne, et qu’il y ait accord sur le prix. Ce n’est pas tout : si la demande d’un bien est supérieure à son offre, sa valeur d’échange – ou son prix dans la plupart des cas - augmente (si les agates sont rares et fortement prisées, elles vont valoir 3 puis 4 Carambars)._ Elle diminue dans le cas contraire. Quand les producteurs vendent une quantité de biens correspondant grosso-modo à la demande globale des consommateurs, il n’y a pas de tension sur le marché et « offreurs » et « demandeurs » arrivent vite à se mettre d’accord sur un prix. Il s’agit d’un « prix d’équilibre » qui maximise les avantages et minimise les inconvénients pour les deux parties. Quand la demande est supérieure à l’offre, cela fait monter les prix. Mais cela ne dure qu’un temps. Les fabricants, pour répondre aux demandes des vendeurs, vont augmenter leur production, faisant alors baisser le prix qui va progressivement revenir vers son niveau d’équilibre. Cependant, l’ajustement ne se fait pas instantanément. Pendant ce temps, le détaillant va bénéficier de prix plus élevés. L’inverse est évidemment vrai : si les prix sont trop élevés, personne n’achète, les vendeurs ne vendent rien, les stocks s’accumulent, et les fabricants ne reçoivent aucune commande. Pour vendre, le détaillant se trouve contraint de proposer des prix plus bas, qui vont relancer les achats. Il va reprendre ses commandes. Progressivement, le prix revient à son niveau d’équilibre entre offre et demande. Il est rare que l’offre puisse immédiatement faire face à la demande. C’est pour cela que les prix ne sont jamais stables, qu’ils montent et qu’ils baissent. Par exemple quand, en juin, la production de cerises est compromise par une mauvaise météo, l’offre ne peut pas suivre et le prix du kilo de cerises grimpe. Autre exemple, celui du pétrole. Son prix a battu des records pour atteindre les 147 $ en juillet 08. Certains expliquent cette situation par l’approche de l’épuisement des réserves mondiales. Compte tenu des progrès considérables en train d’être réalisés dans le domaine des technologies permettant d’économiser l’énergie, il est probable que l’exploitation du pétrole continuera beaucoup plus longtemps que ce qui se dit. Alors pourquoi ces prix record ? Parce que toute une série de circonstances ont conduit à réduire l’offre de pétrole disponible sur les marchés alors même que la croissance très

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Marché Énergie

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Certains spcialistes mettent l'accent sur des critres gopolitiques et considrent que la formation du prix de ptrole n'est pas le rsultat des forces de march mais plutt l'expression d'un rapport de forces entre les acteurs du jeu ptrolier.

Loffre et la demande

Souvenons-nous. Ctait hier, la rcr. Loffre ? Deux Carambar. La demande ? Une agate , cette merveilleuse bille translucide et multicolore. Mais que ce soit le troc lcole primaire ou, plus tard, la revente le 25 dcembre dun cadeau de Nol sur eBay,pour trouver preneur, il faut que la demande existe. Autrement dit, que lobjet de loffre soit convoit par une autre personne, et quil y ait accord sur le prix.Ce nest pas tout : si la demande dun bien est suprieure son offre, sa valeur dchange ou son prix dans la plupart des cas - augmente (si les agates sont rares et fortement prises, elles vont valoir 3 puis 4 Carambars)._ Elle diminue dans le cas contraire.Quand les producteurs vendent une quantit de biens correspondant grosso-modo la demande globale des consommateurs, il ny a pas de tension sur le march et offreurs et demandeurs arrivent vite se mettre daccord sur un prix. Il sagit dun prix dquilibre qui maximise les avantages et minimise les inconvnients pour les deux parties.Quand la demande est suprieure loffre, cela fait monter les prix. Mais cela ne dure quun temps. Les fabricants, pour rpondre aux demandes des vendeurs, vont augmenter leur production, faisant alors baisser le prix qui va progressivement revenir vers son niveau dquilibre. Cependant, lajustement ne se fait pas instantanment.Pendant ce temps, le dtaillant va bnficier de prix plus levs. Linverse est videmment vrai : si les prix sont trop levs, personne nachte, les vendeurs ne vendent rien, les stocks saccumulent, et les fabricants ne reoivent aucune commande.Pour vendre, le dtaillant se trouve contraint de proposer des prix plus bas, qui vont relancer les achats. Il va reprendre ses commandes. Progressivement, le prix revient son niveau dquilibre entre offre et demande.Il est rare que loffre puisse immdiatement faire face la demande. Cest pour cela que les prix ne sont jamais stables, quils montent et quils baissent. Par exemple quand, en juin, la production de cerises est compromise par une mauvaise mto, loffre ne peut pas suivre et le prix du kilo de cerises grimpe.Autre exemple, celui du ptrole. Son prix a battu des records pour atteindre les 147 $ en juillet 08. Certains expliquent cette situation par lapproche de lpuisement des rserves mondiales.Compte tenu des progrs considrables en train dtre raliss dans le domaine des technologies permettant dconomiser lnergie, il est probable que lexploitation du ptrole continuera beaucoup plus longtemps que ce qui se dit. Alors pourquoi ces prix record ? Parce que toute une srie de circonstances ont conduit rduire loffre de ptrole disponible sur les marchs alors mme que la croissance trs rapide des nouvelles conomies mergentes nourrissait une augmentation continue de la demande. Parmi ces facteurs, il y a linsuffisance des investissements raliss dans les infrastructures qui servent amener le ptrole sur les lieux de consommation (comme par exemple laccroissement insuffisant des capacits de raffinage). Cette insuffisance sexplique notamment par le fait quune grande partie des ressources ptrolires est dsormais contrle par des socits nationalises dont la gestion rpond plus des proccupations politiques et de nature stratgique qu des considrations strictement conomiques.Mais ce genre de situation ne saurait durer ternellement.Les prix levs du ptrole incitent dautres producteurs soit dcider de mettre en exploitation des ressources qui jusque l taient trop coteuses (schistes bitumeux), soit intensifier leurs recherches pour trouver de nouveaux gisements (voir les nouvelles productions africaines), ou encore passer dautres sources dnergie alternatives (nuclaire, pile hydrogne, solaire, etc.). Rsultat : lapparition de nouvelles sources dnergie un prix accessible, cependant que la demande volue et sadapte au nouvel environnement technologique.La libert des prix joue un rle essentiel dans ces processus dajustement. Empcher le mcanisme de prix de jouer ne peut que freiner la ncessaire adaptation.Rgles du jeu L'arbitrage La valeur ajoute La spculation L'conomie de march La croissance L'offre et la demande La comptitivitDico de l'co

Offre, demande, prix, monnaie... Comprendre ces notions avec le "Dico de l'co"

AFFICHER LE SOMMAIRESommairedu dossier> Table ronde ptrole : maintenant des sicles de rserves de ptrole et de gazLoffre, la demande et les prix07/12/12 15:53-Investir.fr1Commentaire(s)Jean-Franois Hnin.Il existe une contradiction entre la situation de lconomie mondiale et la robustesse des cours duptrole. Cela est d en grande partie aux tensions au Moyen-Orient qui effraie les oprateurs. Cela dit, on assiste une rvolution incroyable cause des nouvelles zones ptrolires. Avant, on raisonnait en termes de dizaines dannes de rserves, maintenant on parle de sicles. Mais, pour quil existe une offre de deuxime gnration, il faut que le prix du brut soit suffisamment haut. Lenjeu est le mme pour le gaz, car on a dcouvert des quantits faramineuses auxEtats-Unisavec le gaz de schiste. Or, le prix sest effondr autour de 2,5$ par million de BTU, alors quon a besoin dun certain niveau de prix pour produire.Nathalie Alazard-Toux.Les prix levs en 2012 ont permis une hausse des investissements en exploration-production. Ils ne se sont pas traduits tout de suite par davantage de dcouvertes. Mais aujourdhui, ils portent leurs fruits. Les annonces de dcouvertes ont tendance saccrotre mme sil est encore tt pour dterminer les futurs volumes de gaz et deptrole venir. Il est toutefois certain que le flux physique sera plus important dans les annes venir. La croissance de loffre viendra pour lessentiel des pays non membres de lOPEP. Il sera ainsi plus difficile au cartel de jouer le rle de rgulateur. LArabie saoudite, le seul pays producteur du cartel capable daugmenter sa production, doit chaque fois faire le coup de force contre ses partenaires. Lobjectif de lOPEP est en effet de maintenir la stabilit des prix, en jouant sur les volumes.Sbastien Lagarde.La loi de loffre et de la demande permet de soutenir le prix du baril. La consommation mondiale de brut est toujours tire par les pays mergents. Malgr les doutes que lon a pu avoir sur laChineau dbut de lt, la situation nest pas catastrophique : la consommation mondiale reste oriente la hausse. Du ct de loffre, le boom de la production de brut auxEtats-Unisaide compenser la dpltion naturelle des champs: 5% par an. Par ailleurs, en 2012, le prix du baril a t soutenu par des lments gopolitiques, comme lembargo sur le brut iranien. Par ailleurs, dans leptrolede schiste, il faut un niveau de 50 70$ pour garantir un taux des retours sur investissement positifs.Pierre Terzian.Depuis 1947, quand lesEtats-Unissont devenus importateurs deptrole, les prix ont trs rarement rsult de la rencontre de loffre et de la demande, lexception du choc ptrolier de 1973-1974 ou du contre-choc de 1985 et 1986 quand le Kowet et lArabie saoudite ont ouvert les vannes ou en avril2003, aprs la guerre en Irak. De par sa nature (cycle de la demande en mois, cycle de loffre en annes), le prix duptrolene peut sexpliquer par la seule loi offre/demande. Actuellement, la situation est celle dune abondance de loffre, cest--dire que les capacits dpassent la demande denviron 5millions de barils par jour (mbj). LOpep assume cette capacit excdentaire: elle ne produit pas pleine capacit (31mbj, contre 36mbj). En 2035, la demande mondiale atteindra 97millions de barils par jour. Aujourdhui, la capacit pas loffre de production deptroledans le monde est dj de 96 mbj. LOpep devra donc continuer assumer ce rle de rgulateur de loffre. Sil ne le joue pas, cest le cot marginal le prix du baril le plus coteux produire qui assurera la rgulation. Ce niveau de 80-90$ le baril est la rfrence des grands groupes pour dcider de leurs investissements. Deux autres facteurs jouent dans la dtermination des prix. Le premier facteur est la gopolitique, avec le Moyen-Orient. Le second facteur est leptrolefinancier. Les capitaux nomades se placent irrgulirement sur leptrole. Ils sont faibles aujourdhui. Ils taient plus levs il y a quelques semaines. Aujourdhui, en raison des retombes du printemps arabe, les Etats exportateurs ont besoin de revenus duptroleencore plus importants pour acheter la paix sociale.Julian Waldron.Lanne2012 a t trs volatile en termes de prix duptrole, mais cela na pas eu dimpact court terme sur les investissements. On a tendance sous-estimer leffet dclin des champs existants. Certains pays nont pas investi suffisamment dans le pass. En outre, les grandes compagnies ptrolires ont du mal atteindre leurs objectifs de production et ce, davantage pour des raisons politiques (relations avec les partenaires locaux), que pour des raisons techniques. En ce qui concerne le gaz, nous vivons dans un march rgionalis, contrairement au march ptrolier mondialis, mais cela nentrave pas son dveloppement. Par exemple, pour les projets gaziers en Asie, ce qui compte ce sont les contrats long terme signs entre acheteurs et vendeurs.Chute du prix du ptrole: quoi joue l'Arabie saoudite? Marwan Naamani, AFP | L'Arabie saoudite a assur ne "pas chercher politiser le ptrole"Texte parSbastian SEIBTDernire modification : 14/11/2014Le prix du baril de brut a atteint, jeudi, son plus bas niveau en quatre ans. LArabie saoudite ne fait rien pour enrayer cette tendance la baisse et certains se demandent si le royaume na pas un intrt cach maintenir le cours aussi bas.Le prix du ptrole chute et lArabie saoudite ne bouge pas dun cil. Le baril de brut est, pour la premire fois en quatre ans,pass sous la barre des 80 dollars jeudi 13 novembre. Face cette situation, linertie du royaume, considr comme le gendarme du prix du ptrole au sein de lOpep, tonne. Surtout que tout le monde saccorde dire que le prix dquilibre est aux alentours de 100 dollars, constate Cline Antonin, spcialiste des questions dnergie lObservatoire franais des conjonctures conomiques (OFCE).Mais quelle mouche a donc piqu les dirigeants saoudiens ? Pour Riyad, il ny a rien de surprenant dans tout cela. C'est une simple question d'offre et de demande, c'est uniquement conomique",a affirm, mercredi 12 novembre, Ali al-Naimi, le ministre saoudien du Ptrole. Il a rajout quil ne fallait pas croire que lArabie saoudite cherche politiser le ptrole.LArabie saoudite vs la Russie, vs les tats-UnisDepuis plusieurs semaines, face au silence saoudien, plusieurs thories ont commenc voir le jour, faisant du royaume wahhabite le grand instigateur dun jeu gopolitique qui ncessite un prix du baril bas.Lune des thses voudrait que lArabie saoudite agisse de concert avec son alli amricain pour faire davantage pression sur la Russie. Moscou dpend, en effet, de ses exportations dhydrocarbure et se porte dautant mieux que les cours du ptrole sont hauts.Le gant russe du ptrole Rosneft a affirm, mi-octobre, que Riyad acceptait de vivre avec un ptrole peu cher dans le but de couler lconomie russe. Ce serait une sanction cache qui sajouterait celles dcides par les tats-Unis et lEurope et qui frappent le Kremlin depuis le dbut de la crise ukrainienne.Lautre hypothse fait des tats-Unis et du Canada les victimes dune suppose politique saoudienne de lor noir bas prix. Cest une sorte de guerre contre les producteurs de ptrole amricain,a affirm la chane conservatrice amricaine Fox News Phil Flynn, un analyste du cabinet de conseil Price Futures Group. LArabie saoudite et dautres pays africains peuvent davantage se permettre de supporter un ptrole moins cher que les tats-Unis", explique Cline Antonin. En effet, les techniques d'exploration et d'extraction du ptrole non-conventionnel aux tats-Unis et au Canada sont plus chres financer.Leurs marges sont donc plus sensibles la baisse des prix, ce qui permet l'Arabie saoudite d'tre plus comptitive pour garder ses parts de march.Une simple question doffre et de demandeMais pour la spcialiste de l'OFCE, la rgle de l'offre et de la demande suffit amplement pour comprendre cette chute des prix. Pas beson d'y voir une stratgie de l'Arabie saoudite. La demande volue un niveau faible et loffre est surabondante, rappelle-t-elle.La demande amricaine est moins forte cause du boom du gaz et du ptrole de schiste aux tats-Unis, explique encore Cline Antonin. Les pays mergents sont, galement, moins demandeurs que prvu, et le marasme conomique europen ne fait rien pour arranger les choses.Du ct de loffre, lOpep na pas vari depuis deux ou trois ans son objectif de production quotidienne qui est de 30 millions de barils par jour, remarque la spcialiste. Elle rappelle que la Libye a recommenc produire de lor noir et, aussi, que les infrastructures ptrolires irakiennes semblent moins endommages que prvu. Les investisseurs sattendent donc ce que la production augmente encore, ce qui maintient une pression la baisse sur les prix, analyse Cline Antonin.Reste que mme si lArabie saoudite et dautres pays producteurs du Moyen-Orient peuvent saccommoder et mme trouver leur compte dans la situation actuelle, la chute ne peut pas continuer indfiniment. Il sera donc intressant de voir si lOpep dcide de baisser sa production lors du trs attendu sommet du 27 novembre de ce cartel des pays producteurs de ptrole.Premire publication : 13/11/2014

Une offre surabondante et une demande en berne ont conduit leffondrement des prix sur les marchs internationaux.Devant leffondrement de la demande dans les pays de lOCDE (4% en 2009, du jamais vu depuis les annes 1970) d la crise financire, et le ralentissement de lactivit industrielle et de la production dlectricit, le gaz, en situation de surabondance, a vu ses prix sur les marchs de court terme (ouspots) diviss par quatre depuis 2006. Les experts parlent dsormais de bulle gazire. Avec 7,8% des rserves mondiales, lAfrique reste loin derrire le premier producteur, la Russie, mais attire depuis quelques annes les convoitises: lEurope compte sur ce fournisseur traditionnel pour diversifier ses sources dapprovisionnement, et lAsie entend combler le dclin de sa production domestique en dveloppant les champs africains. LAlgrie, la Libye, lgypte, le Nigeria, le Gabon et, plus rcemment, la Guine quatoriale ont tous vu leur production de gaz augmenter, notamment avec le dveloppement des infrastructures de liqufaction de gaz naturel (GNL, gaz rendu liquide par refroidissement et transport par bateaux).Avec la bulle, nombre de ces projets sont trs impacts et retards, remarque Akli Brihi, le directeur gnral de BP Algrie. Le groupe anglais, qui reprsente 20% des exportations algriennes de gaz, se dit lui peu touch par le phnomne: Nos investissements en cours ne seront pas impacts, puisquils sont bass sur les contrats de long terme.Un Prix align sur le ptroleEn effet, afin de scuriser les producteurs sur leurs investissements et les acheteurs sur leurs approvisionnements, les contrats sont traditionnellement ngocis sur une dure qui peut aller jusqu trente ans (contrat de long terme avec un prix align sur celui du ptrole). La notion de take or pay (tu prends ou tu paies) vient conforter le producteur dans le lancement de projets dont les cots peuvent atteindre plusieurs milliards de dollars. Mais tout avantage a son inconvnient: ce type de contrat est sensible aux conditions gopolitiques des pays de production et de transit de gaz dans le cas de gazoducs. Au Nigeria, les menaces des rebelles du Mouvement dmancipation du Delta du Niger (Mend) sur le projet de gazoduc transsaharien (4000km travers le Nigeria, le Niger et lAlgrie) en tmoignent. Le recours aux contrats de court terme sur des marchs ddis, et dont le GNL est le produit phare, est apparu comme une solution et sest rapidement dvelopp. De leur ct, les producteurs ont vu la possibilit de vendre le gaz au plus offrant en jouant sur les cours, au mme titre quune cargaison de ptrole brut. Ainsi, depuis 2002, plus de 30millions de tonnes de capacit annuelle ont t lancs au Nigeria, en gypte, en Libye ou encore en Guine quatoriale.De fait, les pays africains exportateurs de gaz qui recourent massivement aux contrats de long terme (80% des contrats algriens) sont relativement labri de la volatilit des cours. La fiabilit des contrats long terme a t prouve, estime ainsi Iouri Virobian, prsident de Gazprom Marketing & Trading France, filiale du premier exportateur mondial de gaz naturel. Pour le GNL, Anne-Sophie Corbeau, analyste senior, spcialiste des marchs gazier lAgence internationale de lnergie (AIE), prvoit que loffre peut et va tre dplace entre les rgions, en fonction des signaux de prix. Car la croissance de la demande des pays mergents va se poursuivre: lAIE prvoit une hausse de 350milliards de m3 dici 2015.Projets retardsLes perspectives sont donc au vert mais, par crainte, nombre de projets ont t retards: cest le cas au Nigeria du train no7 de Bonny Island, dune capacit annuelle de 8,4millions detonne, et de Brass LNG (5millions det). Il faut continuer investir dans lamont, insiste pourtant Anne-Sophie Corbeau, car il faut aussi compenser le dclin de champs existants.Lautre raison qui devrait mettre labri les producteurs africains est la forte augmentation de leur propre demande. On anticipe une croissance annuelle de 2,7% sur 2007-2030, contre 1,5% au niveau mondial, juge lanalyste. Le march intrieur devient important pour les pays producteurs et connat une forte croissance, notamment en gypte, au Nigeria ou en Libye, argue-t-elle. En gypte (1,2% des rserves mondiales), la demande est en trs forte augmentation et pourrait atteindre 42milliards de m3 en 2012. Les autorits ont donc dcid de porter la production 85milliards de m3, contre 55milliards aujourdhui, afin de combler le dficit interne et augmenter les exportations. Dici 2012, lAngola devrait galement fournir les premiers mtres cubes de GNL travers Angola LNG (5,2millions det); en 2013, cest Marsa el-Brega en Libye (entre 0,7 et 2,5millions det), qui entrera en production.Les investissements sur le continent africain sont donc ralentis, mais les prvisions mondiales de consommation sont prometteuses (les pays de lOCDE devraient dailleurs retrouver leur niveau de 2007 dici 2014). Avec lhiver rude en Europe, la tendance est la stabilit, nous verrons si elle se maintient dans la dure en 2010, confirme dj Akli Brihi. Le franais Total expliquait encore en septembre2009, au quotidien algrien El Watan et par la voix de son PDG Christophe de Margerie: Notre vision des prix de lnergie sur le moyen et le long terme est haussire. Ce qui, selon lui, justifie les investissements: 2milliards de dollars dans le champ algrien dAhnet, qui devrait produire, dici 2015, quelque 4milliards de m3 de gaz par an. Mmes ambitions ct BP, qui investira en Algrie la mme somme sur une dure de trois cinq ans.

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Pourquoi l'ouverture du march de l'nergie a-t-elle chou ?Le Monde.fr|02.07.2012 21h24 Mis jour le03.07.2012 12h32|ParAudrey GarricAbonnez-vous partir de 1 RagirClasserPartagerfacebooktwittergoogle +linkedinpinterest

Cinq ans aprs l'ouverture la concurrence du march de l'lectricit et du gaz pour les particuliers, le "grand soir de l'nergie" n'a pas eu lieu. Depuis le 1erjuillet 2007, les oprateurs historiques,Electricit de France(EDF) et Gaz deFrance(GDF), ont largement gard la main sur le secteur, laissant une poigne de fournisseurs alternatifs sedisputerquelques maigres parts de march. Les consommateurs non plus n'y ont rien gagn, les prix de l'nergie ayant mme continu d'augmenter. Quelle est la situation du march de l'nergie ?Dans le march de l'lectricit, seulement 6,2 % des clients rsidentiels ont quitt EDF pour l'un des fournisseurs alternatifs, tels que Poweo,Direct Energie, Alterna, Proxelia ou Enercoop, selon leschiffres de la Commission de rgulation de l'nergieen date du 31 mars 2012. Dans le secteur du gaz, la situation des nouveaux entrants est quelque peu meilleure, avec 9,6 % de parts de march gagnes surGDF Suez.Mais les vrais perdants restent les consommateurs. L'ouverture la concurrence n'a en effet pas permis d'empcherles factures d'nergie degrimper(+ 25 % en deux ans pour le gaz et + 8 % pour l'lectricit), en raison de facteurs internationaux (comme la flambe duptroleet desmatires premires) et d'investissements incontournables dans les rseaux ou le parcnuclaire. Pourquoi les oprateurs alternatifs peinent-ils percer?L'absence de forte concurrence s'explique tout d'abord par le manque d'information des consommateurs quant la possibilit dechangerd'oprateur. Le dernier baromtre annuel d'Energie-Infoest de ce point de vue accablant : 42 % seulement des foyers savent qu'ils ont le droit dechoisirleur fournisseur d'lectricit et 37 % leur fournisseur de gaz naturel ; seuls 30 % savent qu'EDF etGDF Suezsont concurrents et seul un tiers d'entre eux connat les tarifs rglements, toujours encadrs par l'Etat et proposs uniquement par les fournisseurs historiques.Mais surtout, le peu de mouvement au sein du secteur de l'nergie contrairement aux tlcoms, qui voient les nouveaux entrantsmenerune bataille froce l'oprateur historique France Tlcom rside dans l'absence de relle concurrence sur les prix."L'intrt financier changerd'oprateur n'est pas assez incitatif, livreStphane Mialot, directeur desservicesauMdiateur national de l'nergie.Beaucoup de consommateurs estiment que les dmarches menerpourrsilierleur abonnement n'en valent pas la peine, d'autant qu'ils craignent souvent que ce changement entrane des problmes de fourniture en nergie."Sur la facture, les gains se rvlent effectivement faibles : pour uneconsommationd'lectricit de 8 500 KWh en heures creuses et heures pleines et une puissance de 9 kVA, l'cart entre l'offre la mieux-disante (Proxelia) et l'offre rglemente (EDF) n'est que de 4 %. La facture s'lvera ainsi 1 022 euros par an, au lieu de 1 065 euros en tarif rglement.Du ct du gaz, les conomies s'avrent en revanche plus sensibles : 108 euros par an pour l'offre la plus intressante,celle de Lampiris, pour une consommation annuelle de 750 KWh, contre 118 euros pour le tarif rglement de GDF, soit un gain de 9 % ; et respectivement 1 003 euros et 1 136 euros dans le cas d'une consommation de 17 000 KWh, soit 12 % de baisse. Commentexpliquerles faibles carts de tarifs ?Cette baisse des tarifs limite s'explique par le fort cot d'entre sur le march."Les nouveaux entrants, qui doiventconstruiredes centrales gaz ou charbon, ne peuvent pasrivaliseravec les faibles cots de production d'EDF, dont le parc nuclaire est depuis longtemps amorti", livre Nicolas Mouchnino, charg de mission nergie-environnement pour l'UFC-QueChoisir. Pourquilibrerles rapports de force, EDF s'est toutefois vuobliger, depuis l'an dernier, revendresesconcurrents un quart de sa production lectronuclaire un tarif rglement, celui de l'Arenh, au nom de la loi NOME (nouvelle organisation du march de l'lectricit). Malgr tout, les fournisseurs alternatifs restent la trane, au point queDirect Energy et Poweo ont dcid de fusionner l'an dernier,pourtenterdepeserdavantage face aux gants historiques."La situation est quelque peu meilleure pour le gaz, puisque GDF Suez ne produit pas d'nergie, mais s'approvisionne sur les marchs, tempreNicolas Mouchnino.Le groupe est donc, comme les autres oprateurs, soumis aux prix du march de gros et aux contrats, ce qui permet une lgre concurrence sur les conditions d'approvisionnement." Une volution sera-t-elle possible ?Dans le secteur de l'lectricit notamment, les fournisseurs disposent de peu de marge de manuvre pourtrevraiment concurrentiels."Avec 30 % de taxes, 30 % de cots d'acheminement et 35 % de fourniture, 95 % de la facture est rglemente, c'est--dire un prix identique fix par l'Etat, explique Stphane Mialot.La concurrence ne peut donc sejouerque sur les 5 % restants.Or, avec une nergie de plus en plus chre, une baisse des prix semble difficile l'avenir."Seule une concurrence artificielle pourraitrelancer court terme le march, estime l'UFC-QueChoisir."Les tarifs de l'Arenh sont aujourd'hui trop levs pourpermettreaux oprateurs alternatifs defournirune offre concurrentielle. EDF devraitvendrede l'lectricit ses concurrents des prix vraiment infrieurs au tarif rglement", assure Nicolas Mouchnino. Aujourd'hui, le tarif a t fix 42 euros le mgawattheure, soit bien plus que les 35 37 euros prns par des experts, notamment ceux durapport Champsaurde 2009. Une offre diffrencie, avec des conseils pour mieux et moinsconsommer, permettrait aussi aux oprateurs defairevoluer la situation.Audrey Garric

Marchs de lnergieVers un march intrieur europen de lnergieUn des principaux objectifs de la politique nergtique de lUnion Europenne est la cration dun march intrieur europen de lnergie par lintgration des marchs nationaux dici 2014. Dans cette optique, la Commission europenne a mis en chantier trois grandes initiatives lgislatives (le premier, le deuxime et, en 2009, le troisime paquet sur le march intrieur de l'nergie) et, en complment, a lanc les initiatives rgionales pour llectricit et le gaz naturel. Les paquets dits nergie tablissent le cadre rglementaire, tandis que les acteurs du march et les autorits de rgulation travaillent de concert au sein des initiatives rgionales. Malgr ces mesures, des diffrences considrables subsistent entre les marchs de lnergie des tats membres.Intgration et libralisationUn pilier essentiel de la cration de marchs concurrentiels de llectricit et du gaz est, selon lUE, le dgroupage (Unbundling) des gestionnaires des rseaux de transfert (TSO, Transmission System Operator). Par consquent, le troisime paquet nergie (Third Energy Package) impose le dgroupage des TSO, soit par le transfert de la proprit des rseaux une entreprise indpendante (Ownership Unbundling), soit par la cession de la gestion des rseaux une entreprise indpendante du propritaire du rseau (ISO, Independent System Operator) ou par une sparation juridique et organisationnelle de la gestion des rseaux au sein dune entreprise intgre (ITO, Independent Transmission Operator). Depuis 2012, de nombreux tats membres de lUE ont mis en uvre le dgroupage de la proprit pour les rseaux dlectricit. Toutefois, des structures intgres subsistent dans une multitude de pays, notamment en France, et ce phnomne est plus marqu pour le gaz naturel.Le couplage des marchs pour une intgration rgionaleLintgration rgionale des marchs constitue une tape dcisive pour la ralisation dun march intrieur europen de lnergie. Le groupe des rgulateurs europens pour llectricit et le gaz naturel (ERGEG, anciennement ACER) et la Commission europenne ont lanc en 2006 les initiatives rgionales pour llectricit et le gaz. Un rsultat crucial des initiatives rgionales est le couplage des marchs de llectricit. Ralise dans un premier temps via la bourse de lnergie Nord Pool (aujourdhui, NASDAQ OMX), cette approche permet de regrouper dans un seul et mme processus ladjudication des capacits de transport et des offres dlectricit sur un plan transfrontalier. Lobjectif long terme est la maximisation de la capacit disponible sur le rseau de transport aux points de congestion frontaliers et, ainsi, laugmentation de lutilit macroconomique.DfisMalgr la multitude des initiatives en cours, les diffrences entre les marchs de lnergie nationaux des tats membres subsistent, de mme que les diffrents systmes dnergie dquilibrage (garantie de lquilibrage de la consommation et de la production sur le rseau) et dnergie dajustement (dcompte des carts entre les prvisions et la consommation effective ou la production relle). Une harmonisation de ces rgles constituerait une avance importante sur la voie de lintgration, car loptimisation transnationale permettrait un abaissement des cots. lheure actuelle, lAgence de coopration des rgulateurs de lnergie (ACER) et lassociation des gestionnaires europens de rseaux de transport dlectricit (ENTSO-E) et de gaz (ENTSO-G) travaillent sur des directives cadres et des codes de rseau pour lnergie dquilibrage et lnergie dajustement sur les rseaux dlectricit et de gaz naturel (Balancing). Un dfi crucial est la concertation entre les initiatives rgionales et, au-del, avec le travail sur une multitude de directives cadres et de codes de rseau, afin que le march intrieur europen de lnergie puisse devenir une ralit.

Wilderhill New Energy Global Innovation Index

Les socits cotes qui sont actives dans les nergies renouvelables disposent de leur indice boursier :Le Wilderhill New Energy Global Innovation Index (ticker NEX).

Quest ce quun indice boursier ?

Un indice est un instrument qui mesure l'volution d'un march ou d'un compartiment boursier. Un indice boursier est une moyenne des cours de valeurs retenues en fonction de leur reprsentativit. Lindice donne une tendance gnrale de l'volution du march et il facilite la comparaison entre les diffrentes places boursires.

Le NEX: l'indice boursier des nergies renouvelables.LeNEX (WilderHill New Energy Global Innovation Index)est un indice boursier international qui est apparu au dbut de l'anne 2006. Cet indice sectoriel est calcul par lAmerican Stock Exchange (AMEX) et comprend les plus importantes socits des nergies renouvelables cotes au monde.Cet indice dynamique permet de suivre les entreprises dont les technologies innovantes et les services sont orientes vers lutilisation et la production dnergie plus propre, l'efficacit nergtique et plus largement les activits visant lutter contre les missions de gaz carbonique et le rchauffement plantaire. Les critres dinclusion dans lindice, comprennent la capitalisation boursire, la bourse de cotation, et le volume quotidien des transactions.Cet indice se compose dunpanier de 98 entreprisesprsentes dans 21 pays. La ventilation gographique des socits qui le composent est quilibre entre celles qui sont cotes New-York, en Europe et en Asie.Le panier ne comporte aucune entreprise belge.Que retenir de l'volution de l'indice en 2010?En 2010, lindice des nergies renouvelables achut de 14,6 %. Ce qui contraste avec laugmentation de 12,8 % de lindice S & P 500 (indice boursier bas sur 500 grandes socits cotes sur les bourses amricaines) et la hausse de 16,9 % du Nasdaq (indice amricain compos de valeurs technologiques). Selon les chiffres publis par FinancesBloomberg New Energy, les investissements en 2010 dans les nergies vertes (parcs oliens, solaires photovoltaques et biocarburants) ont dpass ceux des annes 2009 et 2008.Les socits du secteur de l'nergie olienne et du solaire reprises dans lindice ont vu le prix moyen des titres diminu de 37 % et de 26 % respectivement. Tandis que celui des entreprises de stockage de biocarburants/biomasse baissait de 1 % et celui des entreprises actives dans les batteries et autres stockages d'nergie diminuait de 15 %.La valeur la plus performante au sein du NEX durant l'anne 2010 a t celle de Polypore International (NYSE: PPO) (Entreprise US de stockage en nergie), avec une hausse de 242 pour cent.Dautres socits actives dans le domaine de l'efficacit nergtique ont connu des croissances tout aussi importantes : Universal Display (Nasdaq: PANL) : + 148% ; Yankon Groupe (600261.SS) + 137% ; Power-One (Nasdaq: PWER) + 135% ; et Baldor Electric (NYSE: BEZ) ABB Groupe - + 124%.

Par contre Q-Cells (QCE.DE), le fabricant allemand de cellules solaires photovoltaques, a connu quant lui une chute de 75 % suivi : dans lolien de Broadwind Energy (Nasdaq: BWEN), - 71% ; du fabricant allemand de technologie de revtement dans le solaire photovoltaque Roth & Rau (R8R.DE), - 62% ;du fabricant amricain de batteries A123 Systems (Nasdaq: AONE), - 58%.

La valeur des actions dans le secteur des nergies propres a t stimule par desinvestissements importants, dans lolien enChinemais aussi dans les installations solaires photovoltaques domestiques enAllemagne. Toutefois, cette croissance a t compense par l'chec du Congrs amricain lgifrer sur la dtermination dun plafond dans les missions de carbone, lchec du dpt de la Loi de promotion de l'lectricit renouvelable au Congrs amricain, les craintes sur la viabilit des rgimes de subventions pour l'nergie renouvelable en Europe, etc

Lesecteur des nergies renouvelables a t victime de son succs: les prix fortement rduits des panneaux solaires photovoltaques (une guerre des prix) sont une bonne chose pour le consommateur, mais ils ne sont pas ncessairement bons pour la valeur des actions des socits de production. Les difficults rencontres en Espagne dans le secteur du solaire photovoltaque et les faibles prix du gaz naturel, nont fait quaccentuer cette chute.Le NEX clos le 31 Dcembre 2010 212,46, en baisse de 248,68 la fin de 2009 et un record de 468,75 le 8 novembre 2007.

La structure et le fonctionnement du march de llectricit en France20 septembre 2007(mis jour le 3 novembre 2014)

La structure et le fonctionnement du march de llectricit en France20 septembre 2007(mis jour le

La structure du march de llectricitLe march de llectricit est organis autour de quatre grands ples: la production, le transport, la distribution, la commercialisation. cela sajoutent des activits purement financires telles le courtage et le ngoce sur le march de gr gr ou sur la bourse de llectricit (Powernext).Chacun de ces ples correspond une activit spcifique pour lalimentation des clients finals en lectricit.

La structure du march de llectricitLe march de llectricit est organis autour de quatre grands ples: la production, le transport, la distribution, la commercialisation. cela sajoutent des activits purement financires telles le courtage et le ngoce sur le march de gr gr ou sur la bourse de llectricit (Powernext).Chacun de ces ples correspond une activit spcifique pour lalimentation des clients finals en lectricit.

Dans un march nergtique libralis, la notion de prix UNIQUE de lnergie nexiste plus. Chaque fournisseur adopte sa propre stratgie en matire de prix et propose des rductions et des promotions, des produits verts et gris, diffrents tarifs en fonction du rseau de distribution, etc.