Sept ans, de la 6e à la Terminale nous avons tous pour la plupart grandi dans ces murs. L'équipe éducative nous a vu évoluer, grandir, mûrir et j'en passe. Dans quelques jours nous quitterons ces lieux, sans doute avec beaucoup d'émotions, mais avant cela toute l'équipe du journal souhaitait remercier l'ensemble de nos lecteurs. En effet, merci à vous de nous avoir lu, de nous avoir soutenu. Grâce à vous nous avons pu rencontrer des personnes qui ont fait changer notre vision du journalisme (comme Plantu... entre autres...). Aujourd'hui, c'est avec fierté que les huit terminales de l'équipe se retirent pour céder leur place aux premières. Si vous êtes intéressés par l'écriture ou l'illustration, n'hésitez pas à contacter les professeurs référents (Mme Mangin et M Zivré) ou la future rédactrice en chef : Manon Gabriel, pour intégrer l'équipe à la rentrée. C'est donc avec plaisir que je cède ma place à Manon qui saura porter le projet avec brio !

#Mona

N°3 Mai 2015 50 ct.

REGARDS LYCÉENS

O PLAN LARGE SUR L’ACTUALITÉ O

Nuit debout : c’est quoi ?

Ali

Nuit debout c'est quoi ? C'est un mouvement. Des personnes qui veulent se « réapproprier la parole et l'espace public », pour en citer le manifeste. Cherchant des solutions dans un débat calme, elle met en pratique une démocratie participative et directe, sans prise de pouvoir par un leader. Certains en vanteront l'idéal. D'autres en critiqueront l'idéalisme. Nuit debout c'est où ? Nuit debout se tient d'abord place de la République à Paris : lieu public symbolique en plus d'être pratique (connue et reconnue, accessible en métro et même en Velib'). Mais d’autres rassemblements se sont mis en place dans d'autres villes (même à Nancy) et dans d'autres pays (chez nos potes Belges). Nuit debout comment ça s'organise ? D'abord autour d'un comité d'organisation, puis plus largement par les participants volontaires. Internet, par le biais des réseaux sociaux, des forums et même de Wikipédia, permet à tous d'accéder aux informations pratiques, d'organiser un débat et d'accéder aux compte-­rendus.

Nuit debout y'a qui ? Tout le monde ? Le terme de « tout le monde » a été remis en cause par des contestations lors de la venue d'Alain Finkelkraut, académicien contesté. En piochant des profils sur des forums, on est d'abord marqué par les écologistes radicaux, qui appellent avant tout à transformer notre consommation. On peut relever des anarchistes, qui estiment qu'un État n'est que germe de corruption. Mais ne tombons pas dans le cliché. Nuit debout recoupe un large éventail de personnalités, et c'est justement ce qui en fait sa force mais aussi sa fébrilité. Si bien qu'en s'attachant à quelques particularités, on pourrait presque s'en indigner. Nuit debout c'est fini ? Aujourd'hui on relève des manifestations de violences qui se greffent au mouvement. Ces dérives en dérivent, justement, mais en sont-­elles l'idée ? Nuit debout, sans idée, sans chef, sans parti, ne résiderait-­elle pas finalement en un simple dialogue ?

« En marche… » au-delà des clivages ?

Nouveau nom pour une nouvelle région ?

Les nouvelles grandes régions ont été adoptées par l’Assemblée nationale le 19 novembre 2015. Après les questions des frontières, de la capitale et des présidents de chacune des treize nouvelles régions, il faut encore leur trouver un nom. Et quoi de mieux qu’une nouvelle dénomination pour officialiser un mariage ? Jusque là, elles étaient désignées par des acronymes ou une juxtaposition de leurs anciens noms, sans réelle cohésion parfois ;; comme l’a montré l’acronyme malheureux mais drôle de Aquitaine Poitou-­Charentes Limousin, APOIL. La Bretagne, la Corse, les Pays de la Loire, Provence-­Alpes Côte d'Azur et Île-­de-­France gardent leur nom, car leurs frontières ne changent pas. Midi-­Pyrénées-­Languedoc-­Roussillon pourrait devenir l’Occitanie. La Terre du milieu a été proposée pour la région Centre et l’AURA pour la région Auvergne-­Rhône Alpes. Toutes les régions doivent s’y plier, c’est le moyen de créer une nouvelle unité autour du choix d’un nom pour une nouvelle identité. Tout le monde peut proposer un nom. Il suffit qu’il tombe dans la bonne oreille et apparaisse sur le site de vote. Mais les propositions peuvent aussi résulter d’un comité de Réflexion et d’Accompagnement sur le Nom de la Région, comme c’est le cas pour la région de l’Est. Composé d’une soixantaine de membres, il se veut représentatif de la région, de son histoire, de sa culture et des différentes identités qui y sont présentes. Une fois quelques dénominations retenues, elles sont proposées au vote. Ils ont lieu pendant quelques jours, sur le site internet du Conseil Régional ou par vote papier à déposer dans un lieu prévu à cet effet. Cependant, rien n’indique que quelqu’un d’une autre région ne puisse participer au vote. Les conseils régionaux ont jusqu’au 1er juillet pour proposer le nouveau nom. Il sera définitivement fixé par décret le 1er octobre 2016. Le 14 mars 2015, la région Nord-­Pas-­De-­Calais-­Picardie est ainsi devenue la nouvelle grande région Hauts-­de-­France par vote du conseil régional (transmis dans la journée à L’Etat). Pour les habitants des anciennes régions Lorraine, Alsace et Champagne-­Ardenne les votes sur Internet ont été clos le vendredi 1er avril. Sur près de 300 000 votes, majoritairement en ligne, 75% se sont portés pour “Grand Est”. La validation par vote du Conseil régional a eu lieu le 29 avril. Mais une nouvelle problématique se dresse déjà : quel nom pour leurs habitants ? Alice

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Comme si celle de Bercy ne lui suffisait plus, c’est à la porte de 100 000 Français(es) que le ministre de l’Economie souhaite désormais toquer. Certains lui reprocheront ses infidélités à l’Elysée, d’autres accuseront un coup de publicité finement médiatisé ;; toujours est-­il qu’Emmanuel Macron réactive le débat politique. Lancé le 6 avril dernier à Amiens, son mouvement intitulé « En marche » se veut fédérateur d’une nouvelle aspiration « progressiste ». Le concept : recruter 4000 sympathisants prêts à mobiliser les témoignages de 100 000 Français, d’ici la fin de l’été. « Je perçois des blocages. Je les ai vécus quand j’ai eu à défendre une loi », déclarait l’ex banquier de Rotschild au JT de France 2 le 10 avril. En effet, les résistances citoyennes à la loi travail (dite loi El-­Khomri), à laquelle il a largement participé, révèlent la difficulté pour le gouvernement de réformer en cette fin de mandat. Cristallisant les divisions à gauche, empruntant des arguments à la droite, la politique sociale-­libérale incarnée, entre autres, par le jeune ministre, ne dispose ainsi que d’une faible marge de manœuvre, au centre d’un échiquier politique confus. Dans ce contexte de blocage, il s’agit donc pour Emmanuel Macron de séduire un électorat déçu, afin de « distiller l’optimisme », selon l’expression utilisée par Stéphane Le Foll, porte-­parole du gouvernement. Probablement devra-­t-­il, pour les reconquérir, travailler au plus proche des Français, quitte à passer plusieurs nuits debout…

Gui

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Bernie l’outsider

Le bulldozer Trump

Vianney

Cravate rouge, mèche blonde, discours endiablés, campagne autofinancée, compagne par la nature gâtée. Donald par

les médias occidentaux critiqué mais Donald par les électeurs républicains adulé. L’homme d’affaires, dont le nom reste connu de tous les américains grâce aux dizaines de tours que son entreprise a construites dans le pays (sans compter son étoile sur le Hollywood Walk of Fame), est déjà investi par les républicains un mois avant la fin des primaires, est déjà le candidat républicain un mois avant la fin des primaires. Protectionnisme, anti-­gaspillage d’argent public, fermeté face à l’immigration, le bulldozer Trump a écrasé ses concurrents. En proposant à l’Amérique profonde ce que l’Amérique profonde souhaite il a obligé Ted Cruz et John Kasich à lâcher l’affaire. On peut alors lui reprocher que son projet n’est qu’un fourre-­tout de propositions populistes qui badinent souvent avec le droit international. On peut également souligner son amateurisme lorsqu’il s’enflamme pendant un meeting puis qu’il rectifie ses propositions le lendemain dans un communiqué. Cependant on peut admettre qu’il prend à contre pied les habitudes policées du monde politique. En parlant directement au peuple sans artifices, en montrant qu’un candidat peut ne pas faire partie de l'establishment politique et c’est ce qui séduit ses électeurs. Ses détracteurs lui reprochent de vouloir construire un mur entre le Mexique et les Etats-­Unis (qui existe déjà). De critiquer l’OTAN, alors que cette organisation luttait contre le désir d’expansion de l’Union soviétique (dissoute il y a 25 ans). De vouloir expulser les

clandestins (ce qui n’est que l’application de la loi). De vouloir interdire provisoirement aux musulmans l’accès aux territoires de la bannière étoilée : et si les yankees le souhaitaient ? On se dirige alors vers un duel Clinton-­Trump. L’une n’a pas de charisme, l’autre fait de ses speechs des spectacles. L’une porte un programme clair et crédible, celui de “The Donald” l’est bien moins. Clinton est professionnelle et Trump est amateur. Mais Clinton séduit le cœur des minorités et des élites, Trump celui du peuple.

Bernard Sanders dit Bernie l’outsider : le vieux qui se veut moderne, le politicien un peu plus à gauche que sa famille politique, de la modération, en somme la révolution sympathique. Le dinosaure de la politique, attaché aux libertés individuelles, humanistes, mondialistes qui se veut social démocrate dans un pays libéral. Mais Sanders est loin d’être favori, il rassemble les jeunes, séduit les bourgeois bohêmes et ne décolle pas. Son programme, basé sur la réduction des inégalités, propose un élargissement de la couverture maladie, une augmentation du salaire minimum, une hausse de la taxe des plus hauts revenus, de nouveaux congés payés ainsi que la gratuité des universités publiques. En effet, aux Etats-­Unis, les droits sociaux ne sont pas inscrits dans la Constitution. De ce fait, la protection sociale dépend de la situation de l’individu. Aujourd'hui, seulement 180 millions d’Américains environ, sur un peu plus de 300 millions, bénéficient de la Sécurité sociale. On comprendrait presque pourquoi Bernie se veut partisan du système de santé universel. En augmentant un salaire minimum à 15 dollars de l’heure, et en projetant de rendre les frais d’éducation publique, la coqueluche des jeunes américains devient non négligeable. Sans pousser le vice, Sanders plaide évidemment pour un congé payé parental de douze semaines, c'est à dire de quoi engendrer une hausse d’arrêts cardiaques aux États-­Unis (comme quoi, un système de santé universel n’est peut-­être pas à proscrire), en espérant pour ces derniers que le changement s'effectue en douceur. Papy Sanders dit le justicier enfermé dans son monde utopique fait son comeback. Attention, il arrive, bientôt à l’affiche du nouveau Marvel. Clémence

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Emeline-­Vy

Prudence Municipales de Londres : Khan we trust ?

« Brexit » : le décryptage C’est un terme qui vous parle, vous avez saisi qu’il s’agissait de la contraction de “British” et “exit” mais vous n’avez pas franchement suivi tout le débat… On est là pour vous éclairer ! Quelques indices pour vous situer : En 2015, le leader du parti conservateur, David Cameron, s’engage à organiser un référendum sur la question européenne avant fin 2017. Promesse tenue, le 23 juin les Britanniques seront invités à exprimer leur avis sur la question de la sortie ou non du Royaume-­Uni (RU) de l’Union européenne (UE). Suite à de nombreuses négociations entre l’UE et David Cameron, Donald Tusk (président du conseil européen) a annoncé une série de concessions dont les deux principales étaient les suivantes : Tout état membre en mesure de démontrer que les flux migratoires menacent ses prestations sociales peut cesser d’en faire bénéficier les nouveaux venus pendant une durée pouvant aller jusqu’à quatre ans. On parle alors de “frein d’urgence”. D’autre part, un “système de carton rouge” sera prévu et consistera à stopper des projets législatifs de l’exécutif européen sur décision de plus de la moitié (55%) des parlements nationaux de l’UE. Le départ du RU apparaît comme un danger important sur le plan économique puisque l’économie britannique se trouve parmi les trois meilleures de l’Union et représente 15% des richesses de l’UE. Notons aussi que Londres participe à hauteur de 12% du budget des institutions européennes. La Commission européenne ou le Parlement perdraient ainsi 14 milliards d'euros chaque année en cas de départ du RU. Enfin, ce “brexit” n’est pas qu’une préoccupation européenne : Lors de sa visite à Londres vendredi 22 avril, Barack Obama a justement exprimé clairement son opposition au Brexit et a vivement conseillé aux Britanniques de rester dans l’UE. « L’Union européenne ne réduit pas le pouvoir du Royaume-­Uni, elle le magnifie » a t-­il déclaré. David Cameron a fait part de sa volonté de rester dans l’UE mais désormais la balle est dans le camp des citoyens, le match se jouera le 23 juin et promet d’être serré puisqu’à la question “Etes-­vous prêt à sortir de l’UE demain ?” 50% des britanniques se prononcent pour et 50% contre à l’heure actuelle.

Vendredi 6 mai, la place de Boris Johnson en tant que maire de Londres a été reprise par le travailliste Sadiq Khan. Cet enfant d’immigrés pakistanais devient ainsi, en remportant près de 57 % des voies, le premier maire musulman d’une grande capitale occidentale où un habitant sur trois est issu d’une minorité. Devenu avocat spécialisé dans la défense des droits de l’Homme et actif en politique depuis une dizaine d’années, Monsieur Khan mène en 2016 sa campagne contre son principal rival le conservateur Zac Goldsmith. Cependant, l’élément de leur campagne qui a défrayé la chronique ne concerne pas tant la politique menée par les candidats que leur origine. “Sadiq Khan le musulman parti de rien défie le juif milliardaire Zac Goldsmith”, scénario digne d’une série netflix. La victoire du travailliste montre bien le changement démographique de Londres ces dernières années mais le fait de consacrer davantage d’importance à l’identité religieuse qu’au programme politique pose un problème : ce n’est plus une politique conventionnelle mais plutôt une politique “d’identité”. Bien que la victoire de Monsieur Khan ait pu avoir lieu grâce à d’autres facteurs, il est libre de penser que les électeurs déterminent leur choix

“à la tête”. De ce fait, les questions primordiales pour l’avenir de Londres n’ont pas réellement été abordées mais quand ce fut le cas, les deux candidats, ont répondu par des projets ambitieux mais difficiles à croire tant que l’on n’a pas vu le résultat. Ainsi, la question essentielle sur le logement devenu de plus en plus rare dans une ville qui voit sa population augmenter d’année en année, inquiète l’opinion publique. Sadiq Khan a promis de faire de Londres une ville écolo et de construire des logements accessibles à tous. Malgré la sympathie des électeurs et le soutien de la gauche, cela reste peu crédible...affaire à suivre donc.

Samedi 23 mai, une délégation européenne composée de la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le commissaire Frans Timmermans a visité un camp de migrants en Turquie, l’occasion pour nous de faire un récap de la situation autour de la crise des migrants. La crise des migrants en quelques chiffres : Il convient avant tout de rappeler que les chiffres sont utiles pour la compréhension des crises et des grands événements, mais il ne faut pas oublier que derrière il y a une multitude d’êtres humains et de situations différentes. 1 005 504 : C’est le nombre de personnes entrées en Europe en 2015 contre 258 000 l’année précédente selon le Haut-­commissariat de l’ONU aux réfugiés. 4.5 Millions : C’est le nombre de Syriens réfugiés dans des pays voisins ou en Europe (soit ¼ de la population du pays) 1750 : C’est le nombre de migrants, estimé par Frontex, ayant perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe en 2015, soit 30 fois plus que l’année précédente. 437 000 : Nombre de demandeurs d’asile en Europe l’année dernière. 800 000 : Nombre de migrants en Allemagne actuellement. 10 000 : Nombre maximal d’entrée en Grèce en un jour au plus haut de la crise. Les origines : Il y a toujours eu des migrations vers l’Europe, mais on parle ici de crise, car l’ampleur est inédite depuis la Seconde Guerre Mondiale. Mais pourquoi autant de migrants en un an ? Depuis le printemps arabe et plus récemment l'émergence de l'état Islamique (daesh), plusieurs états du Moyen-­Orient sont plongés dans le chaos et la violence comme la Libye, la Syrie et l’Irak. Cette situation pousse de plus en plus de personnes à quitter leurs pays vers l’Europe. Pour eux, l’Europe c’est la paix et la prospérité économique. La prospérité, c’est justement ce qui attire des milliers de migrants économiques en provenance du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne et du Pakistan, qui restent nombreux au milieu des demandeurs d’asile. La fragilisation générale du Moyen-­Orient rend les frontières poreuses et permet un passage massif des migrants, d’où la crise actuelle. Conséquences : La crise des migrants a eu de nombreuses conséquences en Europe et continue de soulever de nombreuses questions. Tout d’abord, cette crise a fait apparaître de profondes divisions politiques entre les pays européens particulièrement entre les pays de l'Est farouchement opposés à la répartition des migrants et les pays de l'Ouest généralement favorables à cette mesure. Au sein des pays, les migrations servent d’argument à l'extrême droite qui partout, à l’image de l’Autriche récemment monte dans les sondages. Un accord a été trouvé avec la Turquie pour contenir le flux et officiellement réduire le nombre de morts et limiter le nombre de migrants économiques. Enfin il convient de soulever les difficultés pour les pays de départ à se reconstruire après la fuite d’une si grande partie de la population.

Thomas

La crise des migrants, le recap’

O PLAN LARGE SUR L’ACTUALITÉ O

Ali

O PLAN LARGE SUR L’ACTUALITÉ O

“Tout le monde le sait bien, notre place est en ligue 1 !” “Messins, messins…” Ah, tout ces chants de supporters nous sont venus lorsque l’AS Nancy-­Lorraine remporta le titre de champion de France de ligue 2, le cinquième pour notre cher chardon. Cela faisait 3 ans qu’on l’avait quitté et on la retrouve avec joie. À nous la goal-­line technology, le Paris Saint-­Germain, les matchs stériles, la diffusion sur Canal+ et pourquoi pas un rachat par un homme d’affaire américain, russe ou qataris. Seule ombre au tableau, le rival Metz fait partie du cortège de la promotion. En effet, les grenats doivent leur ticket en ligue 1, aux 2 buts de plus que Le Havre (4ème) qu’ils ont marqué cette saison. Quoique ce sera l’occasion de réaffirmer la supériorité de la ville de Stanislas sur celle de Paul Verlaine, car ne l’oublions jamais : La Lorraine est rouge et blanche.

Vianney

Les jeux olympiques auront lieux cette année et leur présence dans l'actualité sera forcée.

Les jeux olympiques, cette année, se dérouleront à Rio de Janeiro, la deuxième plus grande ville du Brésil. Ces jeux auront lieu du 5 août au 21 août, ils comprendront 28 sports et 42 disciplines. A ces jeux seront présents plus de 10 000 athlètes et 200 comités nationaux olympiques. Cependant, cette année, les jeux olympiques sont touchés par la menace terroriste. En effet, Maxime Hauchard connu pour être un terroriste a déclaré que le Brésil serait la prochaine cible des attaques. Plus de 80 000 personnes seront présents à Rio pour assurer une sécurité maximale, c'est à dire plus du double qu'aux jeux olympiques de Londres.

Outre la menace terroriste, les infrastructures sont loin d'être prête. Du retard a en effet été pris et l'arrivée des

jeux ne se fait pas dans la sérénité car d'autres problèmes comme celui du virus Zika ne sont toujours pas réglé. Le championnat d’Europe de football existe depuis 1960 et il est organisé tous les quatre ans. Pour cette nouvelle édition, 24 pays participeront à ce championnat. Ces 24 équipes sont réparties en 6 groupes de 4 équipes chacun. Mais il y a eu quelques surprises… En effet plusieurs équipes sont absentes pour cette compétition en particulier les Pays-­Bas, la plus grosse surprise des éliminatoires… La France, elle, qui est le pays accueillant l’Euro, était directement qualifiée. Elle fait partie du groupe A, avec la Roumanie, l’Albanie et la Suisse. Elle jouera son premier match le 10 juin au Parc des Princes à Paris contre la Roumanie.

Pierre, Clotilde

Le Rouge et le Blanc

J.O. 2016

Je suis, je suis… ?

OOO ZOOM SUR LA VIE À LA MALGRANGE… OOO

Ce mois-ci, la rédaction a rencontré une personne pleine de vie, qui en a vécu, et emplit d’une bienveillance sans borne à l’égard des élèves. Saurez-vous la démasquer derrière ce portrait ?

Prêt ? Attention ... TOP c’est parti !! Cela fait 23 ans que je travaille à la Malgrange. Je n’étais pas ce qu’on peut appeler une élève modèle. Je ne suis pas allée jusqu’au bac, à l’époque, ce n’était pas quelque chose de nécessaire. J’ai travaillé dès l’âge de 17 ans. On m’a proposé une place, je n’ai pas continué, je l’ai prise tout de suite. Je suis toujours prête à rendre service, si on me demande quelque chose, j’essaye de le faire du mieux possible et que ça ne traîne pas. L’efficacité est mon maître mot, même si ce n’est pas toujours évident. Je suis perfectionniste, j’aime quand les choses sont bien faites. Je suis aussi habituée à travailler toute seule, mais ce n’est pas un souci, parce que je peux être un peu agaçante pour mes collègues avec mon organisation. Je n’aime pas qu’on me prenne mes affaires, j’ai encore plus sainte horreur qu’on me vole mes affaires. On ne fait pas aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent. Je suis du matin. Mon réveil, réglé avec trente minutes d’avance, sonne à 3h45. L’œil joue beaucoup. Je suis une bonne dormeuse alors il ne vaut mieux pas que je sois tentée de me rendormir lorsque le réveil sonne. Passage à la salle de bain. Après 30 km de route, je commence mon travail très vite pour être sûre de finir. J’essaye toujours de faire ce qu’on me demande dans les temps alors je préfère être là plus tôt. Depuis quelques temps, je m’occupe d’une salle et à chaque fois je récupère le même gilet, celui de Mme. Georges. Maintenant elle sait que c’est moi qui le retrouve et se tourne directement vers nous. Je ne vois que très peu les élèves, donc je ne peux pas me souvenir d’eux. Avant, je travaillais près des cuisines. Il y avait deux petits jeunes de terminales qui nous aimaient bien, “les dames de la plonge” qu’ils nous appelaient. Ils étaient adorables. Par contre, ils bloquaient toute la chaîne pour discuter avec nous, alors on devait les réprimander un peu. Un dernier petit indice : mon vœu serait que les mamans notent les noms de leurs enfants sur leurs affaires.

Jo

L’idée trottant depuis trois ans dans l’esprit de M.Bolmont, responsable au lycée, et de Pierre-­Emmanuel Paulis, dessinateur de Tania, a enfin pu prendre vie ce samedi 23 avril 2016 avec un grand festival de Bandes dessinées à La Malgrange. Avec pour buts principaux de se faire plaisir et de faire découvrir le monde de la BD, les élèves entendent parler de ce festival depuis plusieurs mois. En premier lieu, un concours pour trouver un nom original au festival. Résultat : Bande de Recyclés pour sensibiliser aussi au recyclage du papier. Un autre concours, les Trois bulles de papier, sur le thème du papier recyclé, a été lancé. A l’approche du jour J, l’établissement s’est habillé peu à peu aux couleurs de ce festival : expositions au CDI, dessins de personnages de BDs célèbres dans les bâtiments Stanislas et Athénée, plats stroumpfants au self, atelier origamis dans la cour, poubelles de recyclages... Lors de cette journée, le programme a été tout aussi riche, voir plus ! Vingt et un dessinateurs invités, un immense coin des bouquinistes (la buvette bien sûr), des expositions de dessins, masques, origamis, ainsi que l’orchestre de La Malgange dirigé par M. Paul-­Henri Claudel. De longues files pour les dédicaces, une organisation de folie, des élèves (seconde Bleue), des dessinateurs et des profs sympathiques, des dessins tous plus beaux les uns que les autres, telle était l’ambiance de cette journée particulière et réussie. Espérons une deuxième édition l’année prochaine !

Alice

Bande de recyclés

Chaque mercredi de 13h45 à 15h30, dans une petite salle cachée du bâtiment Stanislas se retrouve l'option cinéma.

Entre analyse et production, ce sont des élèves passionnés de cinéma qui font vivre l'option. L'étude des genres est à l'honneur cette année, chaque groupe doit alors créer un film de toute pièce en respectant les codes d'un genre choisi. Écriture, recherche de mise en scène, d'acteurs, de tournage, de montage…telles sont les activités de l’année. Bien plus qu'une option du mercredi, qu'une option de bac (coeff 2 tout de même !!) l'option Cinéma Audio Visuel de la Malgrange vous permet de vous exprimer en toute liberté. Sachant que la liberté d'expression est actuellement remise en cause, profitons en pour l'exercer ( avec facilité.) Cette année, trois groupes se sont formés, l'un traitant de la discrimination, le second du harcèlement scolaire et le dernier représentant une fiction apocalyptique. Chaque groupe a pu exprimer ce qu'il voulait, comme il le voulait, avec les acteurs qu'il voulait... Une chose est sûre, le cinéma est d'après moi le meilleur moyen de s'exprimer, le moyen le plus efficace pour faire passer un message. Retrouvez alors leurs messages dans Genre !, Charlie et ….. le 10 juin à 17h45 au Royal Saint Max pour la projection de chacun des films. Venez vous aussi faire passer vos messages. #Mona

Moteur… Ça tourne… Action !

OOO ZOOM SUR LA VIE À LA MALGRANGE… OOO Journal des collégiens : les p’tits nouveaux

Ils s'y mettent ! Une quinzaine de collégiens sont bien décidés à lancer leur propre journal. Ils sont en 6e, en 5e ou en 4e (les 3e ont le brevet, vous comprenez) et rédigent leurs articles comme de vrais petits journalistes. Imaginez ensuite Goeffrey, ou Monsieur Mary pour les intimes, dans le rôle du responsable de la direction collégiale d'un journal ! Accompagné de Fabien Tronca, tout deux suivent une formation d'éducateur de vie scolaire (surveillant, quoi). Dans le cadre de cette formation, ils se sont lancés dans le projet de journal du collège. Troisième maillon de l'équipe : Aurélie Fink, documentaliste du CDI. Les rubriques portent sur la Malgrange. Mais les élèves veulent aussi parler d'autre chose, et ils y tiennent. Il faut tout inventer : un titre ? Le petit Malgrangien moi j'aime bien. Mais plusieurs trouvent ça trop classique. Un jeu de mot avec notre établissement ? Introuvable. Nous avions cherché nous aussi. 100 % Malgrange ? Pourquoi pas. « 99 % seulement ! » lance un petit rebelle. La démocratie l'emporte : ce sera 99 % petit Malgrangien ! En vente dans tous les points de ventes inhabituels.

J-12 avant le bac Après l'humour, l'art et les mathématiques, l'humanisme, la Brindille revient avec la dernière conférence sur l'esthétique et la danse le vendredi 3 juin. Suite à un repas canadien la conférence se déroulera de 19h à 20h30, après laquelle des groupes de musiciens malgrangiens joueront pour les apprentis philosophes et entameront la soirée anciennement appelée « soirée Quirin ». Alors les lycéens se retrouveront une dernière fois pour célébrer la fin d'année (ou presque...), à J-­12 de la dure semaine de BAC. Profitons sans excès de ces derniers moments partagés !

Ali

#Mona

Nombreux adepte du Stan Kebab, aviez vous remarqué les nouveaux voisins du fast food nancéien ? Ce sont les adhérents de La Factorine. L'association est installée au 14 rue Stan, dans l'immeuble surmonté d'un écriteau « Nancy Cadre ». Un beau cadre, justement, où sont présentées depuis septembre des œuvres artistiques. La particularité : le public participe, c'est vivant. Chacun pouvait passer, pour octobre rose, ajouter un prénom à l’œuvre de Camille Pulnoy, puis participer au DERnissage et discuter autour d'un buffet offert par Mex-­illico, arrosé d'une bière ou d'un jus de pomme bio (il faut bien se désaltérer après un gros burrito bien pimenté). L'association, mise en place par trois étudiants de l'ENS d'Art de Nancy, a pour but de faciliter l'accès à l'art contemporain, sous toutes ses formes. Pour plus de détails vous pouvez vous rendre sur le site, très clair, http://lafactorine.fr/ ou suivre la page facebook. Ce lieu de travail, d'exposition mais aussi de rencontre a donc du potentiel. Et puis c'est pas un peu d'art contemporain qui gâchera un bon kebab.

Rencontre…

24 mars 2016, à la rencontre d’un personnage aussi coloré que ses dessins. Notre équipe a eu la possibilité de rencontrer Plantu, dessinateur et caricaturiste au journal Le Monde. A la limite du politiquement correct mais aux remarques toujours justes et pleines de bienveillance. Une entrevue de 2h30 pleine de fraîcheur, de spontanéité et qui nous a transmis un regard différent sur ce qui nous entoure.

Alice

O CÔTÉ CULTURE O

Ali

Un moment de libre ce week-­end ? On a de quoi vous occuper ! On vous a concocter une petite sélection d’évènements à ne pas manquer : Côté musique Le week-­end du 3, 4 et 5 juin entre deux séances de révisions pour le bac filez au JDM Cream on Chrome ? Drift ? Et oui Ratatat sera à l’autre canal le 7 juillet Côté ciné « Everybody wants some !! » de Richard Linklater « Dégradé » de Arab et Tarzan Nasser « Les Habitants » de Raymond Depardon « Baden Baden » de Rachel Lang Côté expos Etienne Cournault au musée des beaux-­arts de Nancy jusqu’au 23 mai Tadashi Kawamata, under the water jusqu’au 15 aout Côté bouquins « Bianca » de Loulou Robert « Tu n’as rien à craindre de moi » de Joann Sfar

Made in culture

Élise

La Factorine

O CÔTÉ CULTURE O

Mélina

En ce début 2016, c’est avec stupéfaction que nous avons été informés des disparitions de Michel Delpech, Michel Galabru, David Bowie, René Angélil, Alan Rickman, ou plus récemment Prince, tant d’artistes sacrés de la musique et du cinéma qui ont trouvé la mort en ces prémices d’année. (Comment expliquer tant de disparitions en si peu de temps ?) Des journalistes de la BBC se sont demandés comment pouvaient se justifier tant de décès de célébrités en si peu de mois, et ont trouvé une

théorie qui tient la route. Leur premier argument est purement démographique : « Les gens qui ont commencé à devenir connus dans les années 1960 ont maintenant 70 ans et plus et commencent à disparaître », avance Nick Serpell, journaliste nécrologique de la BBC. Cette théorie paraît plausible pour David Bowie, Michel Delpech et Alan Rickman qui sont morts à 69 ans, et également pour la majorité des autres, décédés entre 70 et 93 ans. Cette liste aurait donc tendance à s’allonger car bon nombre de ces célébrités sont nées durant la période du baby-­boom, entre 1946 et 1964. "Dans les 10 prochaines années, ces personnes vont avoir au moins 80 ans, et le phénomène se multipliera", commente Nick Serpell, sans prendre en compte les morts accidentelles. Il propose également une autre explication : il y a bien plus de gens connus qu’auparavant. "Dans la génération de mon père, ou de mon grand-­père, les seules célébrités étaient issues du cinéma, il n'y avait pas de télévision » indique-­t-­il. « Puis [pour la génération suivante], s’ils n'apparaissaient pas à la télévision, ils n'étaient pas connus." Aujourd’hui, un évènement tel que la mort d’une star se propage à vitesse grand V sur les réseaux sociaux et prend davantage d’ampleur depuis les dix dernières années. La mort de Prince, annoncée jeudi 21 avril, a été twittée des millions de fois dans le monde entier. Contrairement aux précédentes décennies, aucune disparition de célébrité ne peut désormais passer inaperçue aux yeux de la communauté médiatique et du monde entier.

Un personnage polyglotte au passé plus que mystérieux. Des ennemis bien décidés à le traquer et à avoir sa peau. Une course poursuite de plusieurs années qui mènera notre héros éponyme des îles siciliennes aux brouillards de l'Écosse. Sacré programme pour le roman de Timothée de Fombelle, de quoi rappeler la traque haletante et entraînante de son premier roman Tobie Lolness. Cependant, il mêle dans Vango le genre policier aux faits historiques. L'histoire de ce jeune homme épris de liberté se passe dans les années 1930, sur un fond de deuxième guerre mondiale à venir. Vango croise dans sa fuite une multitude de personnages tous plus époustouflants les uns que les autres. En somme, une histoire hors du commun et pour la raconter une plume acérée et vive. On sent le plaisir de l'auteur à relater cette histoire, qui bien que fictive, happe le lecteur au fil du roman et le laisse rêveur à la dernière page. En bref, un petit bijou de la littérature jeunesse et disponible au CDI qui plus est. Alors, si vous êtes à la recherche d'un livre de chevet, n'hésitez plus!

Manon

Les stars du baby-boom, toutes condamnées ?

Côté littérature…

Je suis, je suis… ? : RÉPONSE

Avez-vous démasqué la personne qui se cache derrière le portrait du Malgrangien n°2 ? Membre du personnel épanoui dans son domaine et très à l’aise avec les jeunes… Il s’agit évidemment de Jean-Marie Ferrario !

Définitions Horizontal 2. Matière du diable que les L abandonnent sans regrets. 4. Lieu de vente des tickets-­repas 5. Au collège les élèves n'y vont que pour la course d'orientation et au lycée personne n'y va a moins de 20 degrés 7. Matière initiée en seconde et plus si affinités 9. Activité favorite des élèves en cours 10.Plumes 11.Celui de M. clément est toujours bondé Vertical 1. Terrain de la ligue 1 malgrangienne 3. Nourriture "undefined" (lieu) 4. Synonyme de "lycée" 6. Carnet ou l'élève est “censé” noter ses devoirs 8. Fourre-­tout ou les élèves cachent antisèches et mots doux

Écriture : Illustrations : Jean B. Thomas H. Alice P. Johanna G. Léa B. Mona J. Prudence R. Jade I. Pierre E. Vianney J. Rédactrice en chef: Alisée K. Clotilde E. Alisée K. Mona J. Paul V. Elise E. Emeline-Vy L. Directrice et directeur de publication : Clémence F. Guillemette M. Sandrine Mangin, professeur documentaliste Manon G. Mélina M. Alexis Zivré, professeur d’histoire géographie

Merci à Camille et Elliot pour leur première contribution au journal via ce mot croisé.

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