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MAITRISE DE LA DIFFUSION DES COMPTES RENDUS ELECTRONIQUES
AUX MEDECINSAUX MEDECINS
Congrès SFIL – Vittel, 16 mai 2013
Eric LainéSEL Laboratoires de Biologie Réunis
La diffusion électronique des comptes rendus aux prescripteurs permet d’envoyer en peu de temps des comptes rendus à un très grand nombre de destinataires
Cette diffusion doit répondre à des exigences qui tiennent :d’une part à la présentation et au contenu du compte rendud’autre part aux conditions de son acheminement
Introduction Introduction
d’autre part aux conditions de son acheminement
Cette diffusion doit être maitrisée. Cette maitrise nécessite d’aborder les aspects suivants :
Choix et mise en œuvre des moyens (« Plan », « Do »)Contrôle du résultat (« Check »)Acceptation, éventuellement action corrective dans une logique d’amélioration (« Act »)
Sommaire
• 1 PRESENTATION DU COMPTE RENDUEXIGENCESFORMATS DE DEMATERIALISATIONPARAMETRAGE DU SILMETHODE DE VERIFICATION
• 2 EXIGENCES PARTICULIERES AUX COMPTES RENDUS ELECTRONIQUES• 2 EXIGENCES PARTICULIERES AUX COMPTES RENDUS ELECTRONIQUESLE CHIFFREMENTLA SIGNATURE ELECTRONIQUE PRESUMÉE FIABLE
• 3 LA CONVENTION DE PREUVE, VERIFICATION GLOBALE CONTENUMETHODE
• 4 EXEMPLES D’ECARTS ET ACTIONS POSSIBLES
1 LA PRESENTATION DU COMPTE RENDU DU COMPTE RENDU
ELECTRONIQUE
1.1 LES EXIGENGES
LISIBILITE DU RESULTATLISIBILITE DU RESULTATNorme ISO 15189 (2012) Chapitre 5.8.1
CONTENU DU COMPTE RENDUNorme ISO 15189 (2012) Chapitre 5.8.3
Ordonnance 2005-674 du 16 juin 2005Art. 1369-10L’écrit sous forme électronique doit répondre à des exigences de lisibilité et de présentation équivalentes à l’écrit sur papier
a Identification univoque et claire de l’examenb identification du laboratoire éditeur du compte renduc identification des analyses réalisées par un laboratoire
sous-traitantd identification du patient e identification unique du prescripteurf date de prélèvement de l’échantillon primaire g type d’échantillon primaireg type d’échantillon primaireh procédure de mesurei résultats communiqués en unités SI ou traçables
jusqu’aux unités SIj les intervalles de référence biologiquesl des commentaires d’avertissement ou d’explication
ISO 15189 5.8.3 Contenu du compte rendu
1.2 LES FORMATS DE DÉMATÉRIALISATION
HPRIM
HPRIM V3
Association HPRIM, actuellement Interop’Santé, 20 rue Augustin Drapiez, 59000 LILLE
ZONE D’IDENTIFICATIONsur 12 lignes : 8 pour le patient, 2 pour la demande, 1 labo émetteur, 1 prescripteur
COMPTE RENDU TEXTE LIBRELes chapitres, sous chapitres et les examens sont paramétrés dans le dictionnaire du SIL.Ils sont mis en forme par des matrices qui peuvent être propres au format.
si HPRIM V3 : DONNÉES STRUCTURÉES SEGMENT RES
ZONE DE FIN DE FICHIER
FICHIER HPRIM
RES|Glycemie Fluo|5GLYF|N|0.90|g/L|0.74|1.06|N|C|4.994|mmol/L|4.107|5.882
LIBELLÉ élément
FORMATRÉSULTAT
VALEURS NORMALES Inf et Sup U1Statut du résultat
Unité N°1
Indicateur d’anormalité
RÉSULTAT Unité N°2
Unité N°2
VALEURS NORMALES Inf et Sup U2
DESCRIPTION UNITÉ N°1 UNITÉ N°2
LIBELLÉ de l’élément (court)
CODE de l’élément
RÉSULTAT unité N°1
Indicateur d’anormalité N NormalL Inférieur à la normaleLL Inférieur à Hyperpatho basseH Supérieur à la normaleHH Supérieur à Hyperpatho basse
HPRIM V3 : Champs du segment RES
1.3 PARAMÉTRAGE DU SIL
DICTIONNAIRE DES ANALYSES
NIVEAUX DE PARAMETRAGE - chapitre, sous-chapitre, examen, élément
- renseigner la base de données via une interface
MATRICES DE MISE EN FORME DU TEXTE- positionnement des variables sur le compte rendu
(présence, place, style)
Paramétrage de l’élément :Données structurées
EXAMENSOUS CHAPITRE
CHAPITRE
ÉLÉMENT transmis en HPRIM V3
et dans le compte rendu en texte libremise en page par les matrices dédiées au texte
à jeun
Texte libre
Transmis dans compte rendu en texte libre
Valeurs normales par âge et sexe, hyperpathologiques
Unités
Nature du résultat
EXAMEN SIMPLE : la glycémie à jeun
1.4 VERIFICATION DU PARAMETRAGE ISO 15189 5.10.3
Envoi d’une demande « Essai »Envoi d’une demande « Essai »en format Hprim sur une adresse du laboratoire
Vérification de la présentation
ZONED’IDENTIFICATION
COMPTE RENDUCOMPTE RENDU
TEXTE LIBRE
FIN DU MESSAGE
FICHIER HPRIM et ISO 15189 5.8.3
TEXTE STRUCTURÉ
SEGMENTS RES *
FICHIER HPRIM V3 : TEXTE STRUCTURÉ
* Élément commentaire
Légende :
VALIDATION EXIGENCES ISO 15189 5.8 (1/2)
VALIDATION EXIGENCES ISO 15189 5.8 (2/2)
2. EXIGENCES PARTICULIERES CONCERNANT LES COMPTES
RENDUS ELECTRONIQUES RECUS PAR LES PRESCRIPTEURSRECUS PAR LES PRESCRIPTEURS
INFORMATION DU PATIENT
ACCORD DU DESTINATAIRE
CONFIDENTIALITÉ
AUTHENTIFICATION
- DE L’ÉMETTEUR DU COMPTE RENDU
- DU DESTINATAIRE
RÉSUMÉ DES EXIGENCES PROPRES AUX COMPTES RENDUS ELECTRONIQUES
NON RÉPUDIATION
TRAÇAGE DES DIFFUSIONS
INTÉGRITÉ DES DONNÉES REÇUES
2.1 LE CHIFFREMENT DES MESSAGES ISO 15189 (2012)5,10 : confidentialité
HPRIMNETAssociation HPRIM, actuellement Interop’Santé, 20 rue Augustin Drapiez, 59000 LILLEAssociation HPRIM, actuellement Interop’Santé, 20 rue Augustin Drapiez, 59000 LILLE
APICRYPTAssociation APICEM 2, route de Bergues CS 40073 F-59412 COUDEKERQUE-BRANCHE cedex
2.1.1 HPRIM NET- Message « encapsulé » dans un mail (norme S/MIME)
- Système de chiffrement asymétrique : le prescripteur diffuse une clé
publique au laboratoire qui doit l’intégrer dans son SIL et garde une clé
secrète pour ouvrir les messages.
- Prévoit en théorie l’utilisation de la CPS du professionnel de santé lequel doit - Prévoit en théorie l’utilisation de la CPS du professionnel de santé lequel doit
se procurer un certificat de cryptage X509 authentifié par l’ASIP Santé.
- L’informatique du destinataire décrypte les messages reçus et adresse au
laboratoire un accusé de réception positif en cas de traitement correct du
message, négatif en cas de traitement incorrect, ou un avis de non-remise en
cas d’échec
2.1.2. APICRYPT
- Message « encapsulé » dans un courrier électronique (norme S/MIME)
- Système de chiffrement symétrique : les clés sont envoyées pour chaque
année par voie postale sous la forme d’un CDROM à charger dans le SIL ou
dans le système informatique du destinataire.
- Le certificat n’utilise pas actuellement la CPS du professionnel de santé et
n’est pas certifié par l’ASIP Santé.
- Pas d’accusé de réception délivré en pratique courante
2.2 LA SIGNATURE ELECTRONIQUE
Clé de voûte de la dématérialisation des échangesDirective européenne 1999/93/CE
Certificat électronique délivré par un organismeCertificat électronique délivré par un organismeSi l’organisme est qualifié (réglementation française) le
certificat délivré est qualifié, le procédé est présumé fiable
Authentifie le message Garantie l’intégrité du message
et sa non répudiation
3. LA CONVENTION DE PREUVE
SIGNATURE ÉLECTRONIQUE SIMPLEEN ABSENCE DE SIGNATURE EN ABSENCE DE SIGNATURE
ÉLECTRONIQUE PRÉSUMÉE FIABLE
CONTRAT SIGNÉ AU PRÉALABLE À LA TRANSMISSION ENTRE LE LBM ET LES DESTINATAIRES DU COMPTE-RENDU (PRESCRIPTEURS) déterminer en concertation avec les utilisateurs le format du compte rendu d’analyses et la façon dont il doit être communiqué ISO 15189 (2012) 5.8.1 « Le laboratoire doit définir le format et le support du compte rendu (c'est-à-dire électronique ou papier) et la manière dont il doit être communiqué par le laboratoire. »
COMPARAISON DU COMPTE RENDU RECU ELECTRONIQUEMENT AVEC COMPARAISON DU COMPTE RENDU RECU ELECTRONIQUEMENT AVEC LE COMPTE RENDU PAPIER IMPRIMÉ AU LABORATOIREISO 15189 (2012) 5.10.3.g « Le laboratoire doit vérifier que les résultatsdes examens, les informations associées et les commentaires sont reproduits avec précision, au format électronique et papier si pertinent, par les systèmes d’informations externes au laboratoire destiné à recevoir directement les informations (par exemple systèmes informatiques, …, courriels, …, équipements web personnels.. »
IDENTIFICATION DU LABORATOIRE EMETTEUR
DU DESTINATAIRE DU COMPTE RENDU ELECTRONIQUE
EXPLICATION DE LA DEMARCHE (exigences légales et normatives)
FORMAT DE DEMATERIALISATION ET OUTIL DE CRYPTAGE UTILISÉS
ENVOIS DES RESULTATS PARTIELS ET RECAPITULATIFS OU BIEN DEFINITIFS
LE LABORATOIRE ATTESTE GARDER UNE COPIE FIDELE ET DURABLE DE L’ENVOI
CONVENTION DE PREUVE : CONTENU DU CONTRAT
IMPRESSION OU NON DE L’EXEMPLAIRE PAPIER DU DESTINATAIRE
METHODE DE COMPARAISON ENTRE LE COMPTE RENDU RECU ET L’ORIGINAL
SIGNATURE ET ACCEPTATION DES CONDITIONS PAR LE DESTINATAIRE
SIGNATURE DU LABORATOIRE APRES VALIDATION DE LA COMPARAISON
LA RETRANSCRIPTION DOIT RESTER FACILEMENT RÉALISABLE PAR LE
DESTINATAIRE, IL N’EST PAS POSSIBLE D’ETRE EXHAUSTIF.
LE OU LES COMPTES RENDUS « ESSAI » DOIVENT CONSTITUER UN PANEL
REPRÉSENTATIF DES EXAMENS PRATIQUÉS PAR LE LABORATOIRE.
Prendre au moins un examen dans chaque chapitre/sous chapitre
CONVENTION DE PREUVE : comptes rendus « ESSAI »
IMPOSSIBLITÉ DE METTRE SUR UNE SEULE DEMANDE DES EXAMENS
INDIQUÉS UNIQUEMENT POUR UN SEXE,
tester une demande pour une femme et une pour un homme
METHODE DE COMPARAISON
4. EXEMPLES D’ECARTS
ET ACTIONS POSSIBLES
Déformations constatées :
é è à : tous les caractères accentués
µ comme toutes les lettres hors alphabet(écart critique portant sur l’unité)
Il peut arriver de constater d’autres déformations sur les signes :
4.1 CARACTERES DEFORMÉS (1/2)
déformations sur les signes :° (de N°) + ou – (moins)- (tiret la ligne)
ACTIONS CURATIVES ENVISAGEABLES
CHANGER LA TABLE DE CARACTÈRE DANS LE SIL POUR LE COMPTE DU PRESCRIPTEUR
Iso 8859-1 (Windows), Ascii 7 bits, IBM PC CP 850, Macintosh 8 bits, …
SUPPRIMER DES CARACTÈRES ACCENTUÉS
4.1 CARACTERES DEFORMÉS (2/2)
SUPPRIMER DES CARACTÈRES ACCENTUÉS
- DANS LE DICTIONNAIRE DU SIL
- DANS LES MATRICES DE MISE EN PAGE
(textes « en dur », tableaux)
LES INFORMATIONS DU TEXTE LIBRE OU DU SEGMENT RES NE SONT PAS UNIVOQUES
préciser le paramétrage du libellé
(chapitre/sous chapitre/examen/élément)
utiliser des codes analyses normalisés (LOINC, CLUABM, )
4.2 DONNÉES MANQUANTES DANS LE TEXTE LIBRE
DES VARIABLES N’APPARAISSENT PAS DANS LE TEXTE LIBRE DU COMPTE RENDU
ÉLECTRONIQUE MAIS FIGURENT SUR L’EXEMPLAIRE PAPIER IMPRIMÉ AU LABORATOIRE
vérifier le positionnement des variables dans les matrices d’édition du texte libre
VÉRIFIER LE CONTENU DU SEGMENT RESLe cas échéant revoir le paramétrage de l’élément
LES COMMENTAIRES LIBRES NE PASSENT PAS EN HPRIM V3Créer dans le paramétrage un élément dédié au commentaire prévoyant les différentes réponses possibles
4.3 DES ÉLÉMENTS NE PASSENT PAS EN HPRIM V3 (1/2)
LES SOUS-ÉLÉMENTS DE NIVEAU 2 NE PASSENT PASCAS DES ANALYSES AVEC DES AJOUTS FACULTATIFS : L’ECBU ET SON ANTIBIOGRAMME
Il est lourd de revoir le paramétrage du dictionnaire (« retour en arrière », connexions automates, …)
Il est donc nécessaire de passer par une norme plus riche que HPRIM V3
XML, HTML, HL7 CDA
EXAMENSOUS CHAPITRE
CHAPITRE
ÉLÉMENTS transmis en HPRIM V3
Élément à saisie facultative :
SOUS-ÉLÉMENTS(éléments fils ou de niveau 2)
non transmis en HPRIM V3
L’ECBU PEUT COMPRENDRE DES SOUS-ÉLÉMENTS(réponse S/I/R aux antibiotiques testés)
La norme HPRIM est pauvre en information structurée. La création d’examens dédiés peut devenir lourde.Le niveau de sous-élément ou « niveau-fils » n’est pas transmis.Cela impose de migrer vers de nouvelles normes plus riches en informations (HL7 CDA par exemple).
La mise en service de la signature électronique présumée fiable est attendue.
Introduction Conclusion
Les enjeux de l’échange électronique des résultats sont :- La facilitation du suivi médical par le raccourcissement des délais de rendu
des résultats. Le traitement de ces résultats pourrait par exemple générer des systèmes d’alerte systématique pour le médecin ou bien des listes de patients à recontacter.
- L’intégration des données reçues permet l’interopérabilité des systèmes
Enfin l’envoi dématérialisé des comptes rendus va dans le sens de la diminution de l’empreinte carbone du laboratoire (norme ISO 14001)