magazine voiles

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1 Novembre 2009 N° 3 Novembre 2009 N° 3 Ballade en Bretagne nord, la suite Le France, la fin d’une légende Le France, la fin d’une légende L’histoire d’un phare L’histoire d’un phare Reportage en Direct, Le QUEEN Reportage en Direct, Le QUEEN MARY MARY 2 a 2 a Cherbourg et la Cité de la Mer Cherbourg et la Cité de la Mer

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magazine novembre 2009

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Novembre 2009 N° 3Novembre 2009 N° 3

Ballade en Bretagne nord, la suite

Le France, la fin d’une légendeLe France, la fin d’une légende

L’histoire d’un phareL’histoire d’un phare

Reportage en Direct, Le QUEEN

Reportage en Direct, Le QUEEN MARYMARY 2 a 2 a

Cherbourg et la Cité de la Mer

Cherbourg et la Cité de la Mer

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La Bretagne Nord: suite de la ballade……………. Page 4-10

Le France, la fin d’une légende ……………………….Page 11-20

L’histoire d’un phare ……………………………………...Page 21

Un mois, un voilier ………………………………………...Page 22-23

Les grades dans la Marine Nationale ……………...Page 24-25

La taille des navires ……………………………………...Page 26

Le Bar des Amis …………………………………………….Page 27-33

Reportage exclusif ………………………………………..Page 34_38

Calendrier 2010 ………………………...……...Supplément gratuit

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Bienvenue dans ce nouveau Mag’Zine, qui sent bon la fin de l’année, riche en événe-

ments, surtout vers la fin.

En dehors des courses virtuelles, nous avons décidé aussi de suivre quelques courses

réelles, afin d’associer les deux évènements et de permettre aux membres, à travers

ce Mag ‘Zine,d’apprécier les exploits des skippers réels.

Nous avons modifié un peu la maquette, le style, les images, le Mag ‘zine se refait une

petite beauté afin d’améliorer sa lisibilité et de trouver ses marques.

Plus moderne, nous espérons que cette maquette vous plaira davantage. Pollux

Voiles Mag'zine est publié par Pollux pour le

Forum Voiles-Passion.com

Administrateurs: Nicoslago et Pilou

Invité surprise : Pollux

Page 4: magazine voiles

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Poursuivons notre périple de la Bretagne, interrompu par notre escapade a Brest pour

la course Istanbul-Brest Race, et rendons nous au Nord du département.

Direction la commune de Plouguerneau, près de l’Aber Wrac’h, Portsall, tristement

célèbre pour la naufrage de l’Amoco Cadiz, qui pollua toute la cote nord de la région,

en 1978.

Petit coin de paradis, l’Aber Wrac’h , dont vous voyez la photo ci-dessus, fait 34 km de

long et s’enfonce dans les terres bretonnes. Il forme un estuaire ou se trouve situé le

phare de l’Ile de la Vierge qui culmine a 83 m de haut.

L’aber Wrac ‘h est aussi un petit port de plaisance ou est situé une école de voiles,,

ainsi que les ruines du couvent Notre Dames des Anges.

L’Aber Wrac’h en breton signifie « La vieille » (le poisson). (Ar Grach)

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Le Phare de l’ile de la Vier-

ge, gardien de l’estuaire de

l’Aber Wrac’h.

Sa hauteur culmine a 83 mè-

tres.

Il est équipé d’une sirène

de 1200 w, et sa lanterne

portes a 14 miles soit envi-

ron 20kms.

La Marina de l’Aber Wrac’h, commune de Plouguerneau

Une compagnie maritime , installée sur le port vous proposera une visite de ce Fjord

breton, ainsi que l’autre aber situé un peu plus loin, l’Aber Benoit.

Enfin , l’Aber Wrac’h , c’est aussi 7 iles situé a quelques encablures de la cote, dont

notamment; l’ile Cézon, avec son phare.

Plus loin, vous trouverez les plages de Brignogan, , puis la ville de Plouescat, parois-

se primitive, avec ses quelques plages .

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Nous quittons les Abers et nous nous dirigeons vers Roscoff, St Pol de Léon, face a l’lie

de Batz.

Roscoff est une petite ville charmante, équipé d’un port de plaisance et de pèche, et

possède de très belles plages. La ville est très touristique et la population quadruple

sans problème l’été.

Vous y trouverez aussi uns station biologique, une très belle église Notre Dame, un

jardin exotique, un centre de thalasso.

La station biologique

et son aquarium

La Ville de Roscoff, vue depuis la mer, un charmant petit village.

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De Roscoff, nous rejoignons l’Ile de Batz , qui font partie des Iles Du Ponant.

Les vikings en firent une base avancée pour leurs expéditions.

L’ile est petite, 3,5 km sur 1,5 km est sa principale activité est la culture maraichère.

Une curiosité cependant. Un parisien créa un oasis tropicale en 1897, qui contient

1700 espèces diverses, du au climat doux de l’ile.

A coté de Roscoff, la ville de St Pol de Léon, connu et reconnu pour ses choux fleurs et

ou ma famille , y a habité pendant quelle temps.

Tout comme Roscoff, de belles plages, avec des noms évocateurs « Tahiti », Le petit

Nice », font goutées aux promeneurs les joies de cette petite bourgade. La pèche a

pied aussi y est réputé, ainsi que sa réserve d’oiseau maritime.

Enfin saluons le 1er prix de la ville « fleurir le Finistère » obtenu en 2009.

Si vous passez par Morlaix, prenez la nationale D58, qui va longer la cote , et vous se-

rez ébloui par la beauté sauvage des ces villes et de ses cotes escarpées.

Enfin admiré la cathédrale St Paul Aurélien, un chef d’œuvre architectural de style

Normand, dont la nef de 84 mètres est surmontée d’une flèche d’environ 50 mètres de

haut

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L’intérieur de la cathédrale. Quand je vous dis qu’elle est belle, et ben elle est belle.

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Nous quittons a regret Roscoff et ses environs pour aller sur la ville la plus a l’est du

Finistère, MORLAIX.

Situé au fond de sa rade, gardé par le Fort du Taureau, Morlaix est une ville comme je

les aime. Tapie au fond de la vallée, au bord de l’eau, vous apercevrez sa curiosité lo-

cale en arrivant, son immense viaduc SNCF.

Ses maisons a colombages, comme en Alsace, donne du cachet a cette ville.

La ville est dynamique, même si la fermeture de l’usine de fabrique de tabac de la Si-

ta, a été un immense gâchis. L’aéroport, sa chambre de commerce, qui gère aussi cel-

le de Roscoff, son port et sa criée en font une ville ou il fait bon vivre.

La ville qui fut pillée par les Anglais, décidément, puis chassés par leurs habitants,

créèrent la devise de la ville : « s’ils te mordent, mords les ». Pas de doute, c’est bien

Breton assurément.

La baie de Morlaix, paradis des navigateurs est gardé par le château du Taureau, sur

l’ile du même nom. Celui-ci a été érigé pour défendre la ville , refait par Vauban et en

impose par ses mesures, près de 60 mètres de long, 12 mètres de larges et autant en

hauteur. Le Fort est ouvert au public.

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Photo du Château Du Tau-

reau en haut , et la baie de

Morlaix a gauche.

Les armoiries de la ville

Voila , nous finissons notre périple ici pour ce numéro, mais nous continuerons dans

le n° de Décembre notre voyage , sur la très belle cote de Granit Rose, de Trégastel à

St Quai Portrieux, ville reine de la coquille St Jacques puis dans le N° de janvier , un

article sur la ville de St Brieuc et de sa baie, ville ou je me trouves actuellement.

Puis nous continuerons notre voyage, région après région, jusque Dunkerque. Salut

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LE FRANCE-LE NORWAY-LE BLUE LADY- LA FIN d’UNE HISTOIRE

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Non, je ne vais pas vous raconter l’histoire du paquebot. Vous la connaissez tous, elle

fait partie de l’histoire de France, de son incapacité à garder des fleurons de notre

économie, comme la sidérurgie, le textile,l’électronique et l’informatique, le Concor-

de, les chantiers navals. Vous trouverez son histoire dans le forum, ou Nicolasgo l’a si

bien écrite. Ou copier. Ou pirater. Bref vous avez le choix. (Aie , frappes pas, Nico,

j’explique). Bon, il a si bien raconter. Si si

Non, je vais vous conter la triste fin de notre bateau, car il appartient bien aux fran-

çais. Dur de trouver des photos du paquebot, car la baie d’Alang ou se trouve le ba-

teau est interdite d’accès , même au journaliste.

Alors ou en ai t’on??

Aujourd’hui le paquebot a été démonté pièces après pièces et était complètement dé-

truit fin 2008. Il ne reste plus que des souvenirs.

Le France a son arrivé dans la Baie D’Alang.

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Le France, vu a marée basse. La proue est manquante, vendue aux enchères en Fran-

ce. Le démantèlement a déjà commencé

Le France, échoué sur la plage, en attente des découpeurs.

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Compresseurs, vilebrequin de moteurs sont sortis des entrailles du France

Le paquebot, attends son tour

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L’orgueil de la France, échoué, encore entier. Si , on aurait pu le sauver.

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Voila, c’est fini, le paquebot a été entièrement découpé au chalumeau, les pièces

principales vendues aux collectionneurs, le métal sera refondu pout l’industrie indoue

Ainsi ce termine la fin d’un paquebot, qui fit la gloire de la France , mais que les gou-

vernements successifs avaient décidé de se débarrasser .

« This is the end », chanson des Doors.

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La proue du navire ( 4 tonnes) vendue aux enchères pour la somme de 273 000 € le 8

février 2009, et installé a Deauville, face à la mer.FIN

Lancement du France par le Général De gaulle le 11 mai 1960.Sa marraine est Yvonne

de Gaulle.

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« Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber……….. » Chan-

son de Michel Sardou, vendue a 500 000 exemplaires.

Le France au Havre , du temps de sa splendeur.

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Lieu: Cotes D’Armor

Endroit : Cap Fréhel

Année de construction: 1946-

1950

Hauteur: 33 mètres du sol

Et 70 mètres au dessus de la

mer.

Portée maxi : 30 miles

Signal: 2 éclats blancs a 12 se-

condes

Lampe : 1000 w halogène

Corne de brume 2 sons

Le phare est une curiosité et

est visitable l’été. Des parkings

ont été aménagés, ainsi que les

landes aux alentours.

Le phare est exposé aux vents

marins et aux bords de falaise

abruptes ou sont nichés de

nouveau oiseau (goélands,

mouettes, sternes…)

C’est un endroit magnifique ou

l’on vient de temps en temps se

recauser par les embruns ma-

rins.

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SHABAB D’OMANSHABAB D’OMAN

Ce voilier, en fait un trois mat goélette. , appartient au Sultanat d’Oman , plus particu-

lièrement , a la marine du sultanat.

D’une longueur de 52 mètres , il a un tonnage de 380 T, pour un tirant d’eau de près

de 5 mètres.

Il possède une voilure de 1000 m2 et a été construit en 1971 en Ecosse pour naviguer

en Antarctique. Son nom d’alors était »capitan Scott »

Abandonné vers 1975, le sultanat d’Oman rachète le navire et lui donne son nouveau

nom.

Sa magnifique voiles porte l’emblème du Sultan d’Oman, tandis que sa figure de

proue rend un hommage particuliers aux marins arabes.

Il a été plusieurs invités aux grands rassemblement de voiliers, notamment a l’Arma-

da de la Liberté en 1994 , et plus près , a l’Armada 2008

DECOUVERTEDECOUVERTE

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Le SHABAB, D’OMAN, magnifique goélette, toutes voiles dehors.

Ci-dessous, la goélette a quai.

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Comparaison de la taille des bateaux

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Le coin de l’humour, le coin des ivrognes, le coin des piplettes, le

coin des potaches, le coin des délires, le coin des baleines, le coin

des voileux virtuels

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Embauche

C’est l’histoire d’un patron qui veut embaucher un comptable. Il se dit : je vais rechercher un

militaire. Ce sont des gens rigoureux, disciplinés, etc.Arrive l’entretien, qui se passe bien. A la

fin, quand même, le patron demande à l’ancien gradé s’il sait compter.

" Oui, bien sûr ! "

" Mais allez-y un peu pour voir. "

" Facile, 1, 2, 1, 2, 1, 2, 1, 2, 1, 2... "

Alors le patron réfléchit et se dit :

" Je vais prendre un informaticien, ils sont logiques, intelligents."

L’entretien arrive et à la fin, il pose la même question.

" Pas de problème, 0 1 0 1 0 1 0 1... "

Finalement, il a une idée.

" Je vais embaucher un fonctionnaire honnête, consciencieux. "

L’entretien est vite terminé et arrive la question finale.

" Oui évidemment : 1, 2, 3 "

" C’est bien, pouvez-vous continuer ? "

" Bien sûr, 4, 5, 6, 7, 8 "

" Super, encore un peu ? " Neuf, dix, valet, dame, roi... "

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Pilou, qu’est que j’ai dit?????? Pas dans le lavabo avec la vaisselle, mais le lave vais-

selle, puis le sèche linge. Combien de fois faudra t’il te le répéter???

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Je sens que ca vas faire mal.

Mesdames, jamais de perroquet à la maison

Encore un homme qui as tout compris

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La retraite

Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain. Un bateau rentre au port, contenant plusieurs

thons. Un Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande

combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

Pas très longtemps, répond le mexicain.

Mais alors, pourquoi n’ètes vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l’Américain.

Le mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L’Améri-

cain demande alors :

Mais que faites-vous le reste du temps ?

Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien

remplie.

L’américain l’interrompt :

J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégages, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent

que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’a ce que

vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons a un intermédiaire, vous pour-

riez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter

votre petit village pour Mexico city, Los Angeles, puis peut être New York, d’où vous dirigeriez toutes

vos affaires.

Le mexicain demande alors :

Combien de temps cela prendrait-il ?

15 a 20 ans, répond le banquier.

Et après ?

Après, c’est là que ça devient intéressant, répond l’américain en riant, Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.

Des millions ? Mais après ?

Apres, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse mati-née, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boi-

re et à jouer de la guitare avec vos amis.

C'est une hôtesse de l'air blonde qui revient de son travail. Ses copines lui demandent :

- Alors, t'étais où ?

- Pas très loin. En Suisse.

- Ah ! Et comment étaient les Helvètes ?

- Euh…

Helvètes quel drôle de mot ! La blonde se demande ce que ça peut bien vouloir dire et regarde dans le

dico : 'Helvètes : habitants de la Suisse.'

Un mois plus tard, elle rentre chez elle et ses copines lui demandent :

- Alors, cette fois, t'étais où ?

- En Grèce. C'était superbe !

- Et comment étaient les Hellènes ?

- Euh…

Encore un mot bizarre ! Elle regarde dans le dico : 'Hellènes : habitants de la Grèce.'

Un mois plus tard, à son retour, ses copines lui demandent :

- C'était bien ton voyage ?

- Génial, j'étais en Egypte !

- Ouah ! Et comment étaient les pyramides ?

- Oh ! Ne m'en parlez pas ! Tous des cons !

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De nos envoyé spéciaux, mais vraiment spéciaux, brefs, de nos deux comiques , a

Cherbourg, pour l’arrivée du :

QUEEN MARY 2

Eh oui, toutes les excuses sont bonnes sont se barrer de la maison, et celle-ci en fait

partie. Pensez vous, un grand paquebot, le plus long, pas le plus gros, détrôné par le

projet Genesis , de la Royal Carribean Line Cruise, mais qu’importe, ils fallait que

vous soyons là pour cet arrivée , ainsi que pour visiter la Cité de la Mer, ou trône , de-

hors , le sous-marin Le Redoutable, pièce maitresse de la visite, sans conter la visite

des aquariums, et des maquettes concernant l’aventure et la découverte de la mer , et

des grands fonds.

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Nous partîmes de bon matin, vers 2h00, pour rejoindre la cité cherbourgeoise, afin

d’arriver avant 07h00, heure donné sur internet concernant l’arrivée du paquebot.

Arrivé a 4h15 , je me mit a la recherche de cette digue de la Saline et, m’installait

cool et relax, en attendant maitre Nico, qui était perdu avec son GPS, et qu’il a fallut

guider par téléphone jusqu’au parking ou je mettait installer.(Si c’est vrai)

Puis nous nous dirigeâmes vers la digue, dans le noir, afin de rejoindre le meilleur

poste d’observations que nous avions remarqué sur la carte.

Et nous attendîmes dans le vent glacial, que ce navire se pointe a 7h00.

Plus le temps passait , plus on se disait que le Queen ne serais pas là a 7hh00, mais

plutôt quand il fera jour, vers 9h00.

Tant pis, on attendrais, le temps de quelques photos de Cherbourg la nuit ou au lever

de soleil.

Enfin, l’astre daigne sortir de son lit et de nous éclairer et surtout de nous réchauffer.

Quelques curieux se sont joint a nous au bout de la jetée pour admirer, enfin, l’objet

de notre déplacement.

Grace aux zooms en notre possession, nous balayons l’horizon pour trouver le bateau,

qui doit être éclairer de tous ces feux, et oui, le voila qui apparait au loin.OUF

L’attentes tire a sa fin et en parlant de fin, la faim commence a nous tirailler l’estomac.

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Lever de soleil sur le port de Cherbourg. Son arrivée nous a fait du bien.

Le Ferry « BARFLEUR » quitte Cherbourg pour l’Angleterre. La qualité des photos est

exceptionnelle, le Nikon D5000 est fabuleux dans sa définition.

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Sa Majesté, le Queen Mary 2, pointe son étrave au large des cotes du Cotentin, en di-

rection du port de Cherbourg. Notre attente a été récompensé, le navire vas passer

tout près du lieu ou nous sommes installés

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Le Queen Mary 2, prends la direction

de la passe, pour rejoindre son quai.

A gauche, c’est le petit château qui in-

dique l’entée du port de Cherbourg.

En bas , un petit moment de rigolade,

ou comment se prendre une vague en

se croyant malin.

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La consécration. Le voila, enfin , le Queen Mary 2 passes devant nos yeux ébouriffés,

majestueux, un énorme paquebot très impressionnant vu d’ici et qui écrase tout par sa

taille.

De nombreux petits bateaux était aussi sur la mer pour voir le spectacle de son arri-

vée.

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Dans l’aube naissante, Le Queen Mary 2 nous tourne le dos pour rejoindre le quai. Il

est 9h00 du matin.

Quelques pécheurs sont aussi venus et attrape quelques poissons, sous l’œil aiguisé

de Maitre Nico. Quelques échanges verbaux bien sympathiques, et voila notre pé-

cheur sur internet comme nous lui avons dit.

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Le Queen a quai. Interdit au public il a fallut ruser pour avoir quelques photos,. Là je

suis monté sur une boite métallique, mais d’autres amateurs sont venus avec un esca-

beau. Les autorités auraient pu nous laisser un endroit plus près du navire , et les

agents de sécurité ont fait leur travail, impossible de passer.

Tout a fait Nico, tous les moyens sont bons……………...

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Patrouillant au bord du port , afin d’avoir la meilleure image possible, vu les interdic-

tions, grillages et service de sécurité, notre reporter , NICO, se dirige vers un endroit

on , pense t’on, on aura une meilleure vue pour photographier la bête.

Fier de son nouveau joujou numérique, il photographia tout et n’importes quoi, dans

tous les sens, les oiseaux, le grillage, les mouches, les fleurs, et il fut difficile de lui fai-

re comprendre qu’on était venu pour le bateau. Un gosse, je vous dit.

Enfin, il était content, c’est le principal.

Monument dédié au TITANIC, a

l’entrée du port.

Le Paquebot fit escale a Cher-

bourg avant son dernier voyage.

Votre poster, le Paquebot

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43

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EE

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AR

Y 2

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Après avoir fait le tour du navire et mitrailler celui-ci, nous nous octroyions une petite

pause pour un repas bien mérité. Direction le centre ville mais devant le bordel pour

stationner, car c’est jour de marché, nous revenons au port et allons a pied chercher

un petit resto sympa, le long des quais, ou se trouve quelques beaux voiliers.

Un petit apéro , un bon petit plat délicieux , une blanquette de veau au riz , un bon ca-

fé et nous décidâmes de poursuivre notre périple en direction de la Cité de la Mer.

Moyennant une somme de 15 €, nous entrons dans le bâtiment ou se trouve quelques

machines de l’exploration marine, bathyscaphe, soucoupe plongeante, et nous voila

dans une attraction , une exploration des grands fonds par une espèce de bulle, après

avoir subit quelques tests plus ou moins délirants, voire même naïfs par moment mais

volontaire, nous le comprendrons qu’a la fin de la visite, après avoir été secoué dans

un simulateur de plongée, trop court a mon gout et trop rapide.

Au débriefing, nous apercevons nos tètes d’ahuris avec toutes sortes d’expression

plus ou moins comiques, filmés a notre insu et intégré dans une vidéo parlant de nos

exploit dans les journaux et a la télé , du grand délire qui a bien fait rire les partici-

pants.

Puis nous visitons le reste de la cité, rapidement pour ne pas rater la visite du Redou-

table, visite qui nous fait très envie, surtout depuis que nous avons vu l’enfin dehors.

Grandiose, je vous dit.

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Bathyscaphe a l’entrée

de la Cité de la Mer.

Ces engins ont permis

d’explorer les grands

fonds et nous ont appris

qu’il y avait des espè-

ces que l’on ne connais-

saient pas du tout.

En fait, nous connaissons

mieux la surface de la Lu-

ne que le fond des océans.

Ce véhicule se conduit

en tenue de plongée,

car il n’est pas étan-

che.

Il favilite la descente

des plongeurs et ac-

croit leur autonomie.

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ARCHIMEDE, un engin de grande profondeur, d’un poids de 57 tonnes.

Un reportage complet sur ce bâtiment hors du commun dans un prochain mag’zine.

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Vous l’avez

tous recon-

nu?????

De très beau aquarium parsème la Cité de la Mer.

Nous continuons notre visite , passant d’une maquette a un aquarium, de documentai-

re sonores et visuel au simulateur de conduite d’un sous marin, ou je me suis échoué

la 1 ère fois et échoué sur le fond la 2 éme. On peut aussi prendre la place des

« oreilles d’or », pour écouter le bruit des navires sous l’eau; ou voir dans un prérisco-

pe.

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Photos diverses prise dans la

cité

Maquettes, aqua-

rium, documentaires

vidéos ,simulateurs

Rien ne manque

pour expliquer l’ex-

ploration sous mari-

nes.

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Une crevette près d’une anémone. Les photos prises par Nico sont sublimes sur

grand écran.

Une limule sur le dos, mais bien vivante. C’est un animal préhistorique.

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La recherche archéologique est aussi évoqué dans la Cité. Instructif.

Voici le clou du spectacle, la visite du sous marin Le Redoutable

La monumentale hélice a 7 pales de 7 tonnes

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Le Redoutable , posé sur du béton , dans sa cale sèche

Ci-dessous, le carré VIP, au milieu du sous marin

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Le poste de tir des missiles intercontinentaux. La lumière rouge indique a l’équipage

qu’il fait nuit dehors. La lumière blanche indique la lumière du jour, et respecte le cy-

cle des journées en surface. En dessous , les vérins des barres de plongées.

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La salle des torpilles, celle-ci de 533 mm de diamètre , file a 33 N, grâce a deux héli-

ces contre rotatives

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La salle de lancements des missiles nucléaires , ou se trouve les 16 silos.

Chaque missile est évacué du sous marin par de l’air comprimé , et le moteur du mis-

sile s’allume en surface. Ci-dessous, la salle des machines. Les gros tuyaux dont ceux

de la vapeur d’eau dégagé par le réacteur nucléaire.

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Sous marin nucléaire, lanceurs d’engins.( SNLE)

Le Redoutable fut lancé en Mars 1967 a Cherbourg, avec le général De

Gaulle.

Il est armé en 1971 de 16 missiles nucléaire intercontinentaux M1, capable

de parcourir 2000 km et contient une charge de 450 Kt( 10 fois Hiroshima),

puis du missile M2, et enfin du M20, avec une tète nucléaire de 1 méga-

tonne sur 3000 km.

Sa longueur est de 126 mètres, son diamètre est de 10 mètres et son dé-

placement en plongée est de 9000 tonnes. Sa profondeur de plongée est

de 300 mètres.

A son bord , 135 hommes y cohabitent, durant une mission de 2 mois envi-

ron.( 65 jours de vivres) équipage bleu et rouge.

En plus de ses missiles nucléaires, il emportent 18 torpilles de 533 mm.

Sa propulsion est constitué d’un réacteur nucléaire de 16 000 ch pour une

vitesse de 25 N. Le réacteur est capable d’alimenter une ville comme

Cherbourg en électricité.

En plus il comporte 2 moteurs diesel de 750 KW (1000 ch) pour 5000 Mn,

qui alimente un moteur électrique.

Il a effectué 51 patrouilles, 83 000 heures de plongée (11 ans)

Le sous marin a été placé en cale sèche a Cherbourg, après que son réac-

teur nucléaire est été retiré. Il est ouvert au public depuis 2002 a Cher-

bourg.

Voila qui termine le reportage sur Cherbourg, les nombreuses photos se-

ront mises sur le forum de Voiles-Passion. Nico et Pollux

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