magazine section luxembourg

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Page 4 Le logement est un droit humain. Page 7 Luxembourg – une ville accessible pour Tous ? Page 10 Dans l’impasse ... Page 12 La tragédie des réfugiés. WWW.LENK.LU | AUTOMNE 2015 Le logement est un droit humain. Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires. La Chambre des députés propose pour la nouvelle Constitution que l’Etat veille à ce que toute personne puisse vivre dignement et disposer d’un logement approprié.

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Octobre 2015 Langue: Français

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Page 1: Magazine Section Luxembourg

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Le logement est un droit humain.

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Luxembourg – une ville accessible pour Tous ?

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Dans l’impasse ...

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La tragédie des réfugiés.

WWW.LENK.LU | AUTOMNE 2015

Le logement est un droit humain.Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires.La Chambre des députés propose pour la nouvelle Constitution que l’Etat veille à ce que toute personne puisse vivre dignement et disposer d’un logement approprié.

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Les membres du comité de la section déi Lénk Stad et les membres représentant déi Lénk dans les commissions consultatives de la Ville de Luxembourg, de gauche à droite et de bas en haut :David Wagner, Jeanne Schosseler, Nicole Wolter, Isabella Tessaro, Joël Delvaux, André Lecuit, Sylvie Jacoby, Guy Foetz; Vania Lecuit, Paul Thévenin, Adrien Thomas, Jean Larock, Armand Loesch, Hany Heshmat ; Vassilis Sklias,Jean-Laurent Redondo, Claude Simon, Justin Turpel

Autres membres : Claude Ballini, Anne-Marie Berny, Fanfan Delaporte, Vera Dockendorf

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Quelle ville voulons-nous ?Avec 20.000 habitants en plus au cours des 10 dernières années, la ville de Luxembourg connaît un développement fulgurant. Cependant, la croissance des emplois y est plus forte encore et celle-ci a lieu au détriment de la surface réservée aux logements : transformation de logements en bureaux au centre, occupation des derniers hectares restants en périphérie par des zones artisanales et commerciales.

Les conséquences de cet essor explosif sont brutales: montée en flèche des prix du logement et augmenta-tion incontrôlée du trafic automobile. Ainsi, rien que pour le Ban de Gasperich, l’étude de trafic réalisée en 2004, qui après de nombreuses interventions de déi Lénk a enfin été communiquée aux conseillers commu-naux, prévoit entre 150.000 et 180.000 mouvements de transport par 24 heures générés par ce projet. Des rues entières en zone mixte – rue Aldringen ou route d’Esch - sont en voie de transformation radicale, sans que la partie réservée aux logements ne soit discutée. Les transports en commun souffrent du chantier Royal Hamilius et les pistes cyclables continuent de s’arrêter en chemin et disparaissent à l’occasion d’un des in-nombrables chantiers.

La majorité DP-Déi Greng actuelle nous semble dé-passée par les événements. La politique de l’autruche pratiquée systématiquement par le Parti démocratique quand il s’agit de limiter le pouvoir des promoteurs et le confinement volontaire des Verts au projet du tram et à quelques ressorts sociaux ne répondent pas aux

défis auxquels la ville, ses habitants et les 120.000 navetteurs professionnels se voient confrontés.

Au-delà des problèmes du logement et du trafic, il y a ceux qui se posent au niveau de l’école publique, des foyers scolaires et des crèches, qui ne suivent pas le mouvement de la population et il y a ceux en relation avec la conservation de la nature et du patrimoine ou encore celui du tapage nocturne.

La Ville devrait utiliser pleinement ses moyens d’ac-tion et les étendre substantiellement ! Alors que déi Lénk ne disposent que de deux mandats au conseil communal, ils ont fait de nombreuses propositions fondées allant dans ce sens et ils poursuivront sur cette voie. Ce journal évoque les problèmes et donne un petit aperçu de nos interventions. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour nous communiquer vos idées et critiques. Nous vous en remercions !

Joël Delvaux et Guy FoetzConseillers communaux déi Lénk

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Le logement est un droit humain.Avec 975.980 € en moyenne pour une maison et 609.321 € pour un appartement (prix fin juin 2015), l’acquisition d’un logement en ville est devenu inaccessible, même pour un ménage disposant d’un revenu assez élevé. Quant aux foyers à revenus faibles ou moyens, ou bien aux jeunes, n’en parlons même pas. Les prix des loyers suivent évidemment la même tendance ascendante, bloquant jusqu’à 40 % des revenus des ménages et poussant les couches populaires hors de la capitale.

Les moyens mis en oeuvre par la Ville de Luxembourg en matière de logements sociaux constituent plutôt des mesures d’alibi qui ne font pas le poids face à l’envergure du problème. Dans notre ville, le logement est devenu une affaire de riches: des promo-

teurs privés construisent des logements de haut standing pour des spéculateurs et des personnes qui disposent de revenus très élevés. De même, l’offre se réduit à des logements stéréotypés pour des ménages traditionnels.

Dans une motion soumise au Conseil communal, déi Lénk proposent six changements fondamentaux dans la politique du logement à Luxembourg-Ville:

• ne plus se limiter aux promoteurs, qui s’accaparent 20-30 % de marge

• neutraliser via l’emphytéose le terrain, qui pèse jusqu’à 50% dans le prix des constructions

• développer le logement locatif à l’aide de grands projets initiés et implémentés par la Ville

• contribuer à mieux utiliser la surface habitable des logements existants

• promouvoir le logement coopératif

• proposer des alternatives aux logements familiaux stéréotypés

C’est une question de volonté politique que de promouvoir le logement à des prix abordables !

La Ville dispose d’importantes réserves financières - 380 mio dans des fonds de réserve + 339 mio de boni cumulés jusqu’en 2015 - et elle devrait mobiliser ces ressources pour mettre en

place une offre publique de logements en ville et briser ainsi le cercle vicieux de la spéculation immobilière et de la montée

inexorable des prix du logement !

Des rues entières en voie de transformation radicale - le promoteur décide, quel poids est donné au logement !

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Le logement social à Luxembourg-Ville - et ailleurs.

Au Luxembourg, l’idée prévaut que le logement social doit s’adresser exclusivement à des personnes dému-nies. Ainsi, le pourcentage des logements sociaux par rapport aux nombre d’habitations à Luxem-bourg-Ville représente à peine 1 %, contre 17% en France et 32% aux Pays-Bas. En vérité, c’est une goutte d’eau dans la mer. Même les logements dits « à coût modéré » déjà autorisés ou en procédure d’auto-risation jusqu’en 2017 ne représentent que 2,3 % des logements dans notre ville.

La Ville de Vienne par contre mène une tout autre politique: 2/3 des logements appartiennent à la com-mune, et ils sont loués à 7,5 euros/m2 en moyenne.

Cette ville investit 600 millions d’euros par an dans le logement. A Francfort, 30 % des logements sont des logements communaux, loués au prix de 5,5 euros/m2. La Ville de Francfort investit 45 millions d’euros par an dans le logement social.

déi Lénk font des propositions concrètes et réalistes dans le cadre de leur motion sur la politique du logement à Luxembourg-Ville:

• réaliser du logement social locatif et en propriété (via l’emphytéose) sur les ter-rains qui se trouvent aux mains de la Ville (porte de Hollerich, route d’Arlon)

• acheter des friches industrielles à des prix raisonnables, les reclasser et y mener des projets de logement à prix abordables

• promouvoir les modes d’habitat orientés vers une logique non lucrative, notam-ment les coopératives d’habitation

• faire pression sur les propriétaires et promoteurs à travers des dispositions légales

• déclassement d’un terrain en zone non constructible dans le PAG, s’il n’est pas exploité• retrait de l’autorisation de construire,

si un PAP n’est pas mis en oeuvre dans les 3 ans

• taxe annuelle de non-affectation à la construction sur un terrain à bâtir non utilisé• mise en oeuvre d’une procédure d’expropriation

• promouvoir la transparence des prix de vente en publiant une moyenne des prix de vente immobiliers par quartier (l’Ad-ministration de l’Enregistrement et des Domaines établit des statistiques des prix de vente pour des raisons fiscales)

• mettre en place un plan de rénovation des logements anciens promouvant l’iso-lation thermique des logements locatifs en prévoyant un préfinancement par la commune, afin de lutter contre la précari-té énergétique

• faire intervenir activement les services de la Ville auprès de personnes intéressées à départager leur logement actuel et/ou à obtenir un logement plus petit

• créer un service communal d’informa-tion et de conseil pour les citoyens qui veulent mettre en valeur à des fins loca-tives la surface habitable non utilisée de leur logement

Avantages d’une coopérative d’habitation.

50% du prix = terrain, qui peut être neutralisé via emphytéose amortissable sur 99 ans50% du prix = construction , qui peut être amortie sur 25 ou 30 ans

> l’amortissement des emprunts devient beaucoup plus abordable

les fonds investis sont engagés dans la coopéra-tive et ne permettent pas de générer des profits; les coopérateurs qui veulent se retirer récupèrent les fonds investis sans plus-value

> on a affaire à un autre modèle économique, à but non lucratif

> une cooérative d’habitation bloque la spéculation sur les prix du logement

des services d’entre-aide peuvent être organisés par les coopérateurs

> une coopérative d’habitation est propice à la vie de quartier

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Mobiliser les friches industrielles pour des logements à coût abordable!

Plusieurs grandes friches industrielles se

trouvent sur le territoire de la ville: Polfer-

millen,Villeroy et Boch, Casa Dommeldange.

déi Lénk voudraient que la Ville s’engage

à faire respecter les obligations légales en

matière de décontamination suivant le prin-

cipe du pollueur-payeur; qu’elle achète à

un prix raisonnable ces terrains dépollués,

classés en « Zone d’activités 2 »; qu’elle les

reclasse ensuite en « Ensemble de terrains à

aménager » et qu’elle y réalise de sa propre

initiative des projets de logement à des prix

vraiment abordables, notamment en y sou-

tenant le logement coopératif.

La Ville de Tübingen en Allemagne a mis en

place de cette façon de grands projets de

logement coopératif au cours des dernières

années. Or le Collège échevinal de Luxem-

bourg ne l’entend pas de cette façon. Ainsi

a-t-il récemment proposé au Conseil com-

munal de reclasser la friche Polfermillen,

non encore décontaminée, en terrain à

aménager, multipliant par 10 la valeur de

ce terrain industriel et permettant au pro-

moteur de décontaminer le terrain à l’aide

de la plus-value réalisée. Voilà donc que ce

n’est pas le pollueur qui sera payeur, mais

ce seront ceux qui vont acquérir ces loge-

ments à prix d’or. En plus, il faudra garantir

une marge juteuse au promoteur ! Voilà la

politique du logement telle que la conçoit

la majorité à Luxembourg-Ville. A noter

que tous les membres du Conseil commu-

nal, à l’exception des deux conseillers déi

Lénk ont accepté cette proposition. Nous

vivons bien dans un État bananier – sans

république ni bananes ! déi Lénk insisteront

à ce que les friches Villeroy et Boch et Casa

Dommeldange soient traitées autrement !

Photo: La friche industrielle «Polfermillen», non

encore décontaminée a déjà été reclassée en ter-

rain à aménager - imputant aux futurs habitants

les frais de la dépollution.

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Luxembourg – une ville accessible pour Tous ?Durant ces dernières années, la Ville de Luxembourg a montré une véritable volonté politique de rendre notre capitale accessible à tous ses citoyens et visiteurs, ceci tout particulièrement dans le domaine du handicap.

Toutefois il est incontestable qu’il reste encore beaucoup à faire et que les notions d’inclusion et d’égalité des chances ne sont pas encore vérita-blement ancrées dans les esprits des décideurs, des services communaux et des architectes tra-vaillant pour la commune.

Depuis janvier 2015, déi Lénk ont posé plusieurs questions au collège échevinal, portant sur l’ac-cessibilité des transports publics, sur la sécurité dans les bus pour les personnes en fauteuil rou-lant et sur des problèmes d’accessibilité au ni-veau des emplacements de parking réservés aux personnes à besoins spécifiques.

Nous avons également constaté, lors de dis-cussions portant sur des projets à venir que les besoins spécifiques n’avaient pas été pris en considération.

Ainsi les logements figurant dans les projets de construction ciblent essentiellement des familles de type classique, c’est-à-dire des couples avec 1 à 2 enfants. Aucun projet n’offrait des possibilités de vie alternative comme la vie en communauté p.ex.. Pourtant ce modèle de vie communautaire est une bonne solution pour des personnes ne pouvant pas vivre seules et ayant

besoin ponctuellement de l’aide d’une tierce per-sonne pour les aider dans les actes courants de la vie. Dans beaucoup de villes à l’étranger, les personnes handicapées ou du 3ième âge ont opté pour cette solution de vie qui, en plus de l’aide technique, protège également contre l’isolement social.

Aussi au niveau des contournements pour pié-tons autour des nombreux chantiers de notre ville, les besoins des personnes handicapées ne sont que rarement considérés et mettent par exemple les personnes malvoyantes dans des si-tuations parfois extrêmement dangereuses.

Sans vouloir minimiser les efforts déjà accom-plis et en étant conscient qu’il y a au niveau des décideurs de la Ville de Luxembourg une volonté politique d’agir en faveur de la diversité, nous avons toutefois déposé lors de la séance du conseil communal en juillet 2015, une motion pour l’adhésion de notre ville au projet du « Dra-peau des Villes et Communes pour Tous » de la Fondation « Design for All ».

Si cette motion est acceptée, son application fa-vorisera considérablement le développement de notre capitale vers une ville accessible à tous.

Dans l’inclusion

il n’existe pas de groupes

de personnes avec ou sans

handicap. Toutes les personnes

présentent des besoins communs et

individuels. L’égalité et la différence

trouvent leur place, la diversité est

la norme. Cette norme peut être

atteinte en changeant les

structures et les opinions

existantes. Le « Design for All » est un processus de concep-tion qui vise l’utilisation, la jouissance et l’accès pour tout le monde. Cela signi-fie que l’environnement bâti, les produits, services et événements doivent être conçus de sorte qu’ils prennent en compte toute la panoplie des capacités, besoins et préférences humains (traduction de wikipedia.de).

Concrètement, un bâtiment devrait être construit de manière à ce que tout le monde puisse y accéder et circuler librement - y compris les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les papas ou mamans avec leur lan-dau etc.

Le « Design for All » n’est donc pas une « recette toute prête », mais plu-tôt une façon de penser et de concevoir qui prend en compte le plus grand nombre d’attentes diffé-rentes. Une telle démarche est basée sur une collabo-ration en réseau entre les décideurs, les concepteurs et les usagers. Source: (Bulletin de Liaison – Info-Handicap)

Les besoins en logement des personnes à besoins spécifiques ne sont que rarement considérés. Les habitations du Fonds du Logement à Gasperich font figure d‘exception.

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Transport en commun et mobilité douce – il y du pain sur la planche!L’ancienne gare routière « Centre Hamilius » et les bâtiments adjacents doivent faire place au futur paradis de la consommation « Royal Hamilius ». La décision politique de valoriser financièrement ces terrains a entraîné de nombreux inconvénients pour les usagers des bus.

Les arrêts de l’ancienne gare d’autobus ont été répartis sur plusieurs rues. Comme ces ar-rêts sont souvent éloignés les uns des autres, les correspon-dances entre les lignes sont devenues plus difficiles, ce qui réduit manifestement les pos-sibilités de déplacement des personnes âgées ou à mobilité réduite. À cela s’ajoute, en rai-son du chantier actuel, que les usagers doivent se presser sur des trottoirs beaucoup trop étroits faisant fonction d’arrêts. Cela peut mener à des situa-tions dangereuses, surtout aux heures de pointe. D’autre part, le nombre réduit d’abris offrent une protection à trop peu de gens en cas d’intempéries.

En raison de la suppression de la gare routière, le nombre de bus circulant sur la ligne prin-cipale entre la gare centrale et le « Centre Hamilius » a dû être réduit sensiblement. Cette réor-ganisation a pour conséquence que certains quartiers ne sont plus reliés directement avec la gare centrale, respectivement le centre ville. Tout cela n’est pas de la faute des responsables du service des autobus de la Ville, qui font de leur mieux pour répondre aux attentes des usagers. Et cela n’est pas tou-jours facile, vu les capacités in-frastructurelles réduites.

Une condition essentielle pour rendre le transport en commun

sûr et attractif, c’est qu’il dis-pose de personnel en nombre suffisant, bien formé et motivé, pouvant informer les usagers le mieux possible et capable de désamorcer des situations de conflit. En tant que déi Lénk, nous nous engagerons en fa-veur d’une embauche conti-nue d’un nombre suffisant de chauffeurs/chauffeuses sous le statut de l’employé communal.

À côté de la promotion du transport public, la mobilité douce doit également être en-couragée et l’utilisation de la voiture privée limitée autant que possible dans la ville. Cela peut se faire par des mesures d’aménagement de la chaussée,

comme la création de pistes cyclables sûres et continues. À certains endroits, les piétons ne se sentent pas en sécurité face à la circulation automobile. Des feux de signalisation favo-risant les piétons, la réduction de la surface disponible pour le transport motorisé et des limitations de vitesse accen-tuées devraient permettre aux piétons de reconquérir l’espace public.

L’arrêt «Hamilius» actuel est carrément dangereux pour les usagers.

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Politique scolaire: contingent en baisse et manque d’infrastructures.L’organisation scolaire devient de plus en plus difficile, puisque le Ministère del’Education nationale réduit d’année en année le nombre de leçons d’enseignement. Cela malgré le fait que le nombre d’élèves et les problèmes de beaucoup d’enfants face à l’école ne cessent de croître.

Cette réduction systématique du contingent a été introduite par Madame Delvaux et elle continue à être appliquée par Monsieur Meisch. Les partis de la majorité échevinale ne peuvent fuir leur responsabili-té: ce sont bien eux qui com-posent le gouvernement et ce sont eux qui doivent s’engager à abolir cette politique d’aus-térité ! Ils ne peuvent pas d’un côté insister constamment sur l’importance de l’école publique et de l’autre réduire les moyens mis à sa disposition. Dans une société qui demande l’intégra-tion de tous les enfants dans les classes régulières, alors que nombre d’entre eux présentent des problèmes d’intégration croissants; dans une ville où le nombre d’élèves étrangers dans l’école publique dépasse large-ment celui des enfants luxem-bourgeois et où l’enseignement des langues constitue un défi permanent; dans une ville qui accueille de nombreux enfants réfugiés, il ne faut pas conti-nuellement diminuer le nombre d’enseignants, augmenter l’ef-fectif des classes et lésiner sur le nombre d’éducateurs !

Ensuite il faut dénoncer que face à la forte croissance de la population de la ville, le plan pluriannuel des projets d’écoles ne tient pas la route, et cela tout particulièrement pour les quartiers de Bonnevoie et de Cessange. L’école centrale de Clausen sera déjà trop petite

quand elle ouvrira ses portes. Il est inadmissible d’entendre l’échevine en charge des in-frastructures proclamer qu’on ne pourrait prévoir grand-chose et que de toute façon nombre d’enfants ne fréquen-teraient pas l’école publique. Maintenir l’école publique at-tractive est essentiel, sinon il ne faut pas s’étonner qu’elle soit progressivement boudée!

Enfin, le nombre de places dans les foyers scolaires est insuffisant, poussant vers les écoles privées les parents qui ne peuvent prendre en charge leurs enfants à l’école à midi et à 16 heures.

De même, les foyers scolaires à Luxembourg-Ville n’ac-ceptent pas les enfants du précoce, comme c’est le cas dans d’autres communes. Ceci pénalise les parents qui tra-vaillent et qui ne peuvent récu-

pérer leurs enfants à l’heure de midi. Ils n’ont pas d’autre choix que de les placer dans une crèche privée ou auprès d’une »Mama”. En même temps, elle pousse les parents étrangers, qui sont dans cette situation, à inscrire plus tard leurs enfants dans une école privée plutôt que de les envoyer à l’école pu-blique luxembourgeoise, parce qu’ils n’ont jusque là pas en-core eu de contact avec celle-ci et qu’ils pensent que leurs en-fants n’y seraient pas adaptés.

Il est urgent de revoir cette politique, nuisible aux parents qui ont un emploi et opposée à l’intégration de familles étran-gères. Il faut investir davan-tage dans la construction de foyers scolaires et équiper les foyers pour recevoir des en-fants âgés entre 3 et 4 ans. Le projet pilote de Beggen devrait être étendu progressivement à d’autres quartiers.

Les méfaits du contingent.

L’application du contingent implique pour 2015/16 en ville:• 8 classes en moins pour

188 enfants en plus;• une augmentation du

nombre moyen par classe de 13,42 à 14,17 élèves;

• une diminution des cours d’appui de 25 %.

Un projet urgent.

Le projet «Ganzdagsschoul» dans le quartier Gare ne doit plus être reporté ! Une telle école constitue un vrai atout pour le quartier Gare et il faut dire que ce quartier en a vraiment besoin. Les enseignants et éducateurs intéressés devront former une équipe sous une même tutelle et commencer à le préparer dès cette année scolaire !

Maison pour jeunes à Gasperich.

L’agrandissement de la Maison pour Jeunes de Gasperich manque carré-ment dans le plan plurian-nuel. déi Lénk ont déposé une motion visant une im-plantation dans un local plus approprié, répondant aux besoins et limitant la gêne causée aux voisins.

L’équipement en écoles et en foyers scolaires ne suit pas le mouvement de la population.

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Dans l’impasse ...A quelques semaines de la 21e Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (CPO21), qui souligne l’urgence d’une politique volontariste et cohérente en réaction à la crise climatique ; après 10 ans de responsabilité du parti Déi Gréng pour le ressort de l’environnement au sein du collège échevinal de la Ville de Luxembourg, osons établir un bilan de la politique de l’environnement des majorités successives Helminger, Bettel et Polfer.

Certains progrès importants ont été réalisés : traçage de pistes cyclables, achats d’énergie « verte », fauchage tardif, concrétisation du projet « tram », respect de certaines normes énergétiques dans la gestion et la construction des immeubles communaux.

Cependant on ne peut ignorer l’absence de concepts per-mettant de rendre la politique communale plus cohérente et efficace. Ainsi la commune ne dispose pas d’un plan cli-mat avec des objectifs quan-tifiables ou d’une stratégie énergétique et climatique. Un plan pour améliorer la quali-té de l’air manque aussi. De même, on cherche en vain une

stratégie en matière de mobili-té et d’énergies renouvelables. Ceci est d’autant plus curieux que l’élaboration d’un concept devrait précéder toute mise en oeuvre pratique. Nous de-vons donc constater un certain amateurisme ou actionnisme. Mais nous soupçonnons des raisons plus graves, parce que idéologiques.

Pour illustrer cet état de fait, nous aimerions revenir sur l’initiative de Justin Turpel, ancien conseiller de déi Lénk, proposant au conseil de dis-cuter de l’impôt commercial et d’en augmenter le taux commu-nal. En effet la Ville de Luxem-bourg pratique une politique de concurrence déloyale par

des taux très bas pour atti-rer des activités économiques sur son territoire, et ceci au détriment des communes li-mitrophes. L’aspect aména-gement du territoire de cette mesure est manifeste. En effet comment redresser la situation malsaine d’un manque cuisant de logements en ville, lorsque la surabondance d’activités dévore les terrains restants et conduit à implanter à grande échelle des bureaux dans les appartements. La situation ca-tastrophique sur les routes est un autre corollaire du nombre d’emplois dépassant largement celui des logements. Nous pen-sons que les activités écono-miques devraient se répartir plus équitablement sur le ter-

ritoire du pays en prenant en compte les aspects liés à l’amé-nagement du territoire. Le plan IVL (Integratives Verkehrs-und Landesentwicklungskonzept), présenté en janvier 2004, au-rait pu être un bon début, mais malheureusement, ni les gou-vernements successifs, ni les autorités de notre commune ne l’ont pris en considération.

Les libéraux bleus et verts semblent se régaler de la concurrence , qui a pour consé-quence plus de trafic, moins de terrains constructibles pour des logements, des recettes stagnantes et davantage de dépenses pour la Ville.

Les derniers hectares restants en périphérie occupés par des zones artisanales et commerciales – et jusqu’à 180.000 mouvements de voitures par jour au Ban de Gasperich!

Page 11: Magazine Section Luxembourg

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Les défis du futur PAG !

Où en est le futur plan d’aménagement général de la

capitale? C’est une question que se posent sans doute celles

et ceux qui ont participé aux « réunions de dialogue » dans les

quartiers en 2014 et qui y ont avancé des propositions perti-

nentes. Le nouveau PAG devra répondre à des questions essentielles:

• Combien de nouveaux logements seront construits ?

• Combien d’emplois seront créés ?

• Quelle est la mixité sociale prévue à moyen terme ?

• Quels sont, dans les différents quartiers, les besoins,

en termes de crèches, foyers et infrastructures scolaires ?

• Quel poids devrait être attribué aux moyens

de transport public et privé ?

• Comment organiser le commerce ?

Les réponses à ces questions détermineront le développement futur

de la ville et la qualité de vie de ses habitants.

L’exemple du projet d’aménagement particulier «Zenit» , soumis par

la Banque Générale du Luxembourg au boulevard Royal en prolonge-

ment du projet « Royal Hamilius », montre les limites du PAG actuel:

il ne permet pas de réserver au logement un certain pourcentage

des surfaces à construire, laissant au promoteur toute liberté à

ce sujet. Or, afin de redévelopper le logement dans le centre-

ville, nous pensons qu’il est nécessaire que le nouveau PAG

en cours d’élaboration prévoie un pourcentage obligatoire

pour le logement dans les zones mixtes.

La commercialisation de l’espace public.

C’est symbolique: dans le cadre du nouveau temple de consommation

«Royal Hamilius», la place de la Poste centrale devient pour les 75 années

à venir une place privée. Cela en accord avec tous les conseillers com-

munaux DP, Déi Gréng, CSV et LSAP, sauf ceux de déi Lénk, qui ont voté

contre ce projet « glamour ». Voilà donc qu’une nouvelle étape dans l’aban-

don de l’espace public aux intérêts commerciaux privés a été franchie. Il faut

dire que la Ville n’en est pas à ses débuts sur cette voie: abribus et stations

de vélos financés par JC Decaux contre l’emplacement d’affiches publici-

taires, boîtes de distribution de journaux gratuits dans les rues principales,

sonorisation musicale intrusive à certaines occasions, terrasses de cafés

qui envahissent les zones piétonnes, monuments et rues décorés à des fins

commerciales, voilà autant d’exemples de commercialisation progressive

de l’espace public. déi Lénk y voient une contradiction croissante avec

l’article premier du règlement de la ville, qui dit: «Les espaces publics et

de loisirs sont des lieux de détente et de convivialité.» Les conseillers

communaux devraient y réfléchir, quelle que soit leur couleur poli-

tique ! Les calculs d’épicier commencent à déborder fortement

sur la voie publique !

Tapage nocturne à Clausen –

les résidents abandonnés à leur sort.

Depuis des années, les habitants de ce quartier ont mis en oeuvre tous

les moyens légaux – lettres aux responsables politiques, plaintes à la

police, recours en justice - pour défendre leur droit élémentaire au repos

pendant la nuit. Or ils se heurtent à un laxisme inacceptable de la part de

la police et des autorités de la Ville de Luxembourg.

Voilà un exploitant d’un café-cabaret, qui depuis 15 ans ne dispose même

pas d’une autorisation d’établissement valable et qui ne respecte ni les

heures de fermeture légale, ni les règles en matière de bruit ! Voilà des

exploitants de cafés-restaurants, qui - malgré un jugement de la Cour

administrative - ne ferment pas leurs terrasses et gardent ouvertes leurs

portes et fenêtres après 23 heures, arrosant de musique tout le quar-

tier jusqu’à 1 heure, voire à 3 heures du matin ! Le Ministère de la Force

publique et la Ville laissent faire et se renvoient la balle. Puisque les

moyens disponibles pour faire respecter la loi ne sont pas appliqués, la

question se pose si des jeunes qui se défoulent et le chiffre d’affaires des

exploitants pèsent plus lourd que les droits des résidents du quartier de

Clausen. Le cynisme de Madame Polfer au conseil communal du 19 juin,

répondant à une question de déi Lénk notamment par : «En fait, ce

sont presque toujours les mêmes qui réclament ! » est imbattable !

Passerelle au-dessus de Neudorf: une étude de trafic est indispensable.Le projet d’une passerelle pour piétons et cyclistes au-dessus

de Neudorf, reliant les quartiers Cents et Weimershof suscite actuellement un débat controversé.

Pour déi Lénk, une étude de trafic est indispensable. Elle doit viser les

usagers éventuels au-delà de Cents et de Weimershof et se focaliser

sur les déplacements à pied et à vélo pour des raisons professionnelles.

Sans une telle étude préliminaire, la Ville ne devrait pas investir dans

ce projet, qui coûterait au moins 11 millions d’€ (sans tenir compte du

coût des terrains à l’emplacement des piliers, déjà acquis au prix de

825.000 €), et qui nuirait aux habitants de Neudorf. Cela d’autant

plus que des alternatives moins chères et moins destructives ont été proposées.

Or, il semble que le Collège échevinal voudrait se passer d’un

telle étude. Ce serait irresponsable et inadmissible !

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La tragédie des réfugiés.La chute du régime de Mouammar Kadhafi en Lybie et la guerre civile en Syrie, largement soutenus et instrumentalisés par les USA et l’UE, ont provoqué un flux migratoire vers les pays de l’Union Européenne d’une ampleur extraordinaire.

Depuis le début 2015, plus de 380.000 personnes ont risqué leur vie en traversant la Médi-terranée et 2.850 personnes sont mortes en mer, selon le rapport du Haut Commissariat de l’ONU datant du 07/09/15.Pourtant, face à cette catas-trophe humanitaire, l’Union européenne a du mal à trou-ver des réponses adéquates et à assurer une protection humanitaire selon le droit in-ternational. Nombre d’ Etats membres font preuve d’une at-titude protectionniste concer-nant les réfugiés, mettant en évidence une fois de plus l’ab-sence d’une dimension éthique, sociale et humaine de cette Union Européenne pourtant maintes fois acclamée comme

garante de paix et de prospé-rité entre les peuples.

Nous pensons qu’il faut accueil-lir à bras ouverts les réfugiés qui ont besoin de notre aide !

Pourtant la solution souhai-tée par une grande partie de l’opinion publique, c’est-à-dire l’accueil humanitaire de ce nombre énorme de réfugiés de toute provenance sociale, ne doit pas accélérer en Eu-rope le processus d’érosion des protections sociales et de l’emploi, entamé par la crise économique et les politiques d’austérité mises en œuvre.

Les salariés européens, qui paient déjà la facture de la crise

économique, provoquée non pas par eux, mais par l’avidité et la dérèglementation du secteur financier sous l’impulsion des lobbies internationaux, ne vont devoir aussi assumer les consé-quences d’ingérences irrespon-sables de ces mêmes lobbies, qui ne cessent de s’enrichir.

La réponse à long terme au pro-blème des réfugiés fuyant vers les pays européens consiste à mettre en place une vraie coo-pération économique permet-tant de promouvoir la paix et la stabilité politique.

Or, pendant des années, les pays de l’Union européenne ont exporté massivement leurs excédents de lait et de pou-

lets subventionnés vers des pays africains notamment, rui-nant là-bas les exploitations agricoles familiales. De même, les traités de libre échange de l’Union européenne avec les pays du Tiers Monde en général, qui font tomber les barrières de protection écono-mique et donnent libre accès aux capitaux et aux produits européens ont justement pour conséquence de ruiner ce qui reste comme structures éco-nomiques dans ces pays. C’est bien par cette politique – qui continue à belle allure - que les flux d’immigrés naissent et s’amplifient de jour en jour !

Ce tableau de Marc Henri Reckinger montre les exclus du capitalisme mondialisé et dérégulé: les migrants ayant quitté leurs pays exsangues et sans perspectives économiques et les chômeurs des pays développés touchés par les délocalisations. Les deux se re-trouvent du mauvais côté du nouveau « mur ».

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A Luxembourg-Ville aussi : Non au TTIP !Quand on est dans son bon droit, il ne faut jamais lâcher une affaire ! L’année passée, les conseillers communaux de déi Lénk avaient déposé une motion anti-TTIP au conseil communal. Le TTIP ne concerne pas uniquement les pays ou les régions, mais aussi les communes. Voilà pourquoi un grand nombre de communes à travers l’Europe se sont prononcées contre.

Au Luxembourg, des communes comme Esch, Differdange, Sanem et Dudelange, à l’ini-tiative des conseillers de déi Lénk, s’étaient déjà prononcées contre le TTIP l’an passé. Mais à Luxembourg, la bourgmestre Lydie Polfer avait alors refusé toute discussion, prétendant qu’il n’appartiendrait pas aux communes de se prononcer au sujet du TTIP. Or le mandat de la Commission européenne pour négocier le TTIP avec les USA est très clair : trois articles (3, 23, 24) stipulent précisément que l’accord s’ap-pliquera également au niveau des municipalités. Concrète-

ment : des services commu-naux comme les transports, l’approvisionnement en eau et en énergie ou encore l’éduca-tion sont touchés par le TTIP et pourraient être privatisés ou soumis aux lois du marché. Finalement, suite à un recours devant le Tribunal adminis-tratif, la coalition DP-Verts a finalement accepté de porter à nouveau à l’ordre du jour la motion anti-TTIP de déi Lénk.

Contre toute évidence, lors du conseil communal du 28 sep-tembre, la motion présentée par déi Lénk a été refusée à une large majorité. A côté des deux

conseillers déi Lénk, ce n’est que le conseiller LSAP Armand Drews qui a voté pour. En lieu et place, une résolution inof-fensive, présentée par la majo-rité, a été votée à l’unanimité.Du moins déi Lénk ont-ils réus-si à confronter les membres du conseil communal de Luxem-bourg-Ville avec les consé-quences du TTIP et à les ame-ner à se positionner.

Le résultat est là : tous les par-tis, y compris les Verts et le LSAP ont refusé de demander l’arrêt des négociations. Dont acte !

C’est quoi le TTIP ?

Il signifie Transatlan-tic Trade an Investment Partnership (Partenariat transatlantique de com-merce et d’investissement). C’est un soi-disant accord de « libre-échange » entre l’Union européenne et les Etats-Unis. En réalité, c’est surtout un accord qui per-mettra aux multinationales comme Monsanto (produc-teur d’OGM) de contourner les lois et réglements au niveau national, régional ou local. Une loi ou un règle-ment interdisent l’utilisa-tion d’OGM? Et bien, en ver-tu de cet accord, Monsanto peut entreprendre des démarches pour l’imposer quand même.

Pour l’instant, le TTIP est toujours en cours de né-gociations (sans aucune transparence). Au Luxem-bourg, la mobilisation contre le TTIP est forte : il existe une grande alliance de syndicats, d’organisa-tions environnementales, de l’Union des consomm-teurs. Il existe aussi un co-mité de citoyens opposé au TTIP auquel tout le monde peut adhérer. En réalité, seule une poignée de diri-geants économiques et po-litiques sont pour. Seule la pression populaire peut les faire céder !

Mais attention, le TTIP n’est pas le seul accord de ce genre. Il y en a d’autres comme le CETA (accord entre l’UE et le Canada) ou bien le TISA (qui concerne les services publics des Etats de l’OCDE).

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Motions présentées depuis fin 2011 par les conseillers déi Lénk au conseil communal de la ville de Luxembourg (liste non exhaustive)

16-12-2011 PAP « Monopol » – route d’Esch

07-05-2012 Utilisation de l’énergie solaire dans différents projets urbanistiques futurs et en cours

12-11-2012 Discussion sur la levée de l’interdiction des vols de nuit à l’aéroport de Luxembourg

13-01-2013 Débat d’orientation sur le logement à Luxembourg-Ville

18-01-2013 « Construction de logements coopératifs »

18-01-2013 Organisation d’un «hearing» public sur la question de la mendicité

28-01-2013 Accès des citoyens et élus aux documents d’intérêt général

04-03-2013 Gestion communale et publique de l’eau

11-05-2013 Limitation de vitesse sur les routes nationales et chemins repris dans les quartiers résidentiels

17-06-2013 Participation citoyenne dans l’élaboration du Plan d’aménagement général (PAG) de la ville de Luxembourg

14-04-2014 Demande que l’exploitation et la maintenance du futur réseau du tram restent dans le domaine public

14-04-2014 Demande d’une prise de position de la Ville de Luxembourg sur le traité de libre-échange entre les USA et l’UE, dénommé TTIP/TAFTA

14-07-2014 Concertation avec les autres communes du centre en vue de la fixation d’un taux minimal

pour l’impôt commercial communal

24-11-2014 Utilisation des friches industrielles de Villeroy&Boch (Rollingergrund), Wurth (Hollerich) et MecanArbed (Dommeldange) à des fins de logements à prix abordables

13-01-2015 Demande d’un débat sur la politique future du logement à Luxembourg-Ville

17-06-2015 Aménagement de nouveaux locaux répondant mieux aux besoins de la Maison des Jeunes de Gasperich

07-07-2015 Adhésion de notre Ville au projet du « Drapeau des Villes et Communes pour Tous » de la Fondation « Design for All »

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