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VOL. 1
4 20
17
MAGAZINE
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LES GENS
RÉGIONS
ACTIVITÉS
SÉCURITÉ
EN COUVERTURE« Les cheminots
du CP font preuve
d’une passion
inspirante. Jamie
fait partie de la
nouvelle génération
perpétuant cette
tradition. Je
rencontre relativement peu de jeunes
coordonnatrices de trains, mais je crois
que son enthousiasme, sa créativité et
son engagement correspondent à la
définition de ‘‘cheminot du CP’’ depuis
la pose du fameux dernier crampon. »
Ewan Nicholson, photographe.
TA B L E D E S M AT I È R E S
—1
L E T T R E D U P R É S I D E N T E T C H E F D E L A D I R E C T I O N
compagnie de chemin de fer,
d’autant plus que nous fêtons le
150e anniversaire du Canada et
le rôle extraordinaire joué par le
CP dans la formation du pays. Le
CP a relié les marchés établis de
l’Est au potentiel de l’Ouest tout
en favorisant, le long du chemin,
la fondation et la prospérité de
nouvelles collectivités. Nous
pouvons être fiers de notre passé
et, maintenant que nous avons
regagné notre place de chef de file
du secteur, nous pouvons aborder
l’avenir avec la même hardiesse
que celle qui a permis la création
de ce chemin de fer.
C’EST BIEN HUMBLEMENT QUE
J’AI L’HONNEUR DE VOUS ÉCRIRE
EN QUALITÉ DE PRÉSIDENT ET
CHEF DE LA DIRECTION DU CP. EN
OUTRE, ÉTANT LE 17E À OCCUPER
CE POSTE AU COURS DES 136 ANS
DE LA REMARQUABLE HISTOIRE
DE NOTRE COMPAGNIE, JE SUIS
ÉGALEMENT CONSCIENT d’avoir
non seulement la chance d’être
aujourd’hui coude à coude
avec vous, mais aussi d’avoir le
privilège de marcher sur les traces
des visionnaires qui ont relié
une nation.
Il est passionnant de travailler
en ce moment pour cette
Sous la gouverne de Hunter
Harrison, la transformation du CP
a été considérable et l’avenir qui
s’ouvre à nous en est d’autant
plus prometteur. Cela n’a pas été
facile, mais les efforts déployés
pour élaborer une culture dont
les valeurs essentielles sont le
service, le contrôle des coûts,
l’optimisation des actifs, la
sécurité et le perfectionnement
des employés, en valaient la peine
et garantissent un avenir prospère.
Ce que nous avons accompli
au cours de ces dernières années
découle de l’action commune des
personnes de tous les services
de notre réseau. Pour ce qui est
de l’année dernière en particulier,
dans un contexte d’exploitation
très difficile, je souligne avec
fierté le rendement remarquable
de notre équipe, y compris, pour
la 11e année consécutive, la
consécration en tant que chemin
de fer le plus sécuritaire en
Amérique du Nord.
Au cours de l’année dernière,
nous avons appris que notre
compagnie est agile, que notre
modèle d’exploitation fonctionne
et que l’attention soigneuse
apportée à la sécurité et au
contrôle des coûts nous permettra
de mieux tirer parti d’une
amélioration de la conjoncture
économique que toute autre
compagnie ferroviaire. En 2017
et au-delà, nous poursuivrons
sans relâche notre quête de
l’excellence. J’ai hâte de vous
rencontrer en grand nombre au
cours des prochaines semaines, à
l’occasion de mon voyage dans le
réseau, pour connaître votre avis
sur la manière dont nous pouvons
travailler ensemble à améliorer
encore notre exceptionnelle
entreprise. Ensemble, nous
pouvons en faire plus.
Je suis fier de prendre le
train du CP avec vous pour la
prochaine étape de son voyage
historique et façonnant l’histoire.
Merci pour votre sens du
service et de l’engagement envers
la famille du CP.
Cordialement,
KEITH CREEL
CHERS COLLÈGUES,
—2 VOL. 14 | LES GENS
UNE MAISON DOIT REPOSER SUR DE SOLIDES FONDATIONS. IL EN VA DE MÊME POUR LE CHEMIN DE FER. CHACUNE DES CINQ FONDATIONS DU CANADIEN PACIFIQUE EST UNE BALISE CONÇUE POUR VOUS AIDER EN PROPOSANT UNE NORME ET UNE DIRECTION POUR GUIDER VOTRE CARRIÈRE ALORS QUE NOUS CONTINUONS DE METTRE EN PLACE UNE CULTURE POSITIVE ET PRODUCTIVE.
FONDATIONS
FOURNIR LE SERVICE
BETTY ANNE SAVASJE TRAVAILLE POUR LE CHEMIN
DE FER DEPUIS 23 ANS, DONT
LES 8 DERNIÈRES ANNÉES EN
QUALITÉ DE MÉCANICIENNE DE
LOCOMOTIVE. Toute petite déjà,
je rêvais de travailler au chemin
de fer et je conserve de très bons
souvenirs de voyage avec VIA
Rail au Canada. C’est un travail
enrichissant, qui donne l’occasion
de voir certains des plus beaux
paysages de campagne.
Je suis en poste à Thunder Bay,
en Ontario, où nous servons des
clients ayant plusieurs silos à grains
ainsi que quelques terminaux de
charbon et de potasse. Mon credo
est de me surpasser dans toutes
mes activités et en particulier quand
il s’agit de service à la clientèle. Le
client passe avant tout.
Lorsqu’il s’agit d’un silo à grains,
il est important de travailler en
toute sécurité et en respectant le
protocole, car il faut souvent mettre
en place plus d’une centaine de
wagons. Il est donc primordial de
travailler en coopération, pour que
ce soit avantageux pour le client et
pour pouvoir rentrer chez soi sain
et sauf.
L’arrivée des marchandises des
clients à bon port est notre priorité
absolue. Je ressens une grande
satisfaction à obtenir des résultats
et à participer à la bonne marche
des affaires. Je suis cheminote, et
fière de l’être.
—3
JE SUIS COORDONNATRICE
DE TRAINS ADJOINTE AU CP,
ET JE TRAVAILLE ICI DEPUIS
SEPTEMBRE 2011. Au début,
j’ai été recrutée comme agente
de formation des chefs de
train avant d’être mutée au
poste de coordonnatrice
de trains temporaire, puis
de coordonnatrice de trains
adjointe temporaire et enfin
de coordonnatrice de trains
adjointe permanente.
Lorsque le triage de
Cranbrook a été fermé l’année
dernière, nous avons été chargés
de trouver un autre moyen de
rendre service aux clients. Il y
avait des avantages à être en
poste dans un triage, mais la
fermeture a eu des effets positifs.
La subdivision de Moyie, à l’ouest
de Cranbrook, est devenue une
super-subdivision s’étendant
de Cranbrook à Crowsnest.
Nous avons fait équipe avec
JE SUIS SUPERVISEUR,
INSPECTION DE LA VOIE,
SERVICES DE L’INGÉNIERIE,
TRIAGE SAINT-LUC, MONTRÉAL.
Je travaille au CP depuis sept ans
et j’occupe mon poste actuel
depuis cinq ans. Mes fonctions
comprennent deux éléments
importants : faire en sorte que tout
le monde rentre chez soi sain et
sauf, et que les trains continuent
de circuler sur les voies.
Tout travail comporte sa part
de difficulté. De nombreux trains
de voyageurs circulent dans
notre gare de triage, mais c’est
mère Nature qui est notre plus
grand obstacle. Si les voies ne
sont pas dégagées, les trains
sont immobilisés. Or, il est
GÉRER LES COÛTS
DAN BORSI
OPTIMISER NOS ACTIFS
JAMIE BAILEY
crucial qu’ils puissent continuer
à circuler en hiver, aussi avons-
nous du personnel qui travaille
24 heures sur 24 à déneiger les
aiguillages et à dégager les voies.
C’est ainsi que nous maîtrisons
les coûts, comme le préconise
l’une des cinq fondations du CP.
Dans mon domaine, la
planification constitue le meilleur
moyen d’y parvenir. Savoir ce
qui doit être accompli signifie
connaître l’équipement, les
matériaux et le personnel
nécessaires. Cette efficacité se
traduit par un gain de temps,
puisqu’il n’y a pas d’allers-retours
pour remédier à des oublis. De
plus, nous avons des ententes
en vigueur avec l’Exploitation
pour dégager les voies et éviter
d’immobiliser les trains, ce
qui se traduirait par une perte
de revenus.
les coordonnateurs de trains et
coordonnateurs de trains adjoints
des triages de Lethbridge et
d’Union Pacific afin de mieux
former les trains et d’accélérer les
manœuvres dans les cantons.
La fermeture du triage de
Cranbrook nous a permis de
réduire les temps d’arrêt. Pour
aller du point A au point B,
nous pouvons recourir à une
seule équipe, ce qui a libéré
deux équipes à temps plein,
initialement chargées de
l’entretien du triage et des
bâtiments, que nous pouvons
affecter au transport des
marchandises. Il est important
de savoir que les coûts ont été
réduits sans suppression de
postes. Plutôt que de licencier
nos équipes du triage, nous les
avons mutées à l’exploitation des
trains. Elles participent toujours
au transport des marchandises,
mais d’une manière différente.
Il y a eu des moments
difficiles, mais nous avons
surmonté de nombreux obstacles
et élaboré des solutions au lieu
de laisser les problèmes entraver
les activités. Nous avons mis en
œuvre un plan statique et affecté
des voies aux différents clients et
codes de catégories. Il est ainsi
plus facile pour les équipes de
suivre un plan rigoureux.
L’horaire ne convient pas
à tous. En effet, les activités
se déroulent 24 heures sur 24,
7 jours sur 7. Nous travaillons
pendant les congés et les jours
fériés, dans toutes les conditions
météorologiques les plus rudes
et sur terrain varié. Bien que ce
travail soit difficile, la carrière
est enrichissante. Même si je ne
travaille pas depuis longtemps
au CP, je me suis déjà élevée
dans la hiérarchie et il me reste
des perspectives de promotion.
Dans le cadre de mes fonctions,
il y a toujours des défis à relever
et c’est ce que je préfère, car
cela me rend plus forte en tant
qu’employée et que personne.
Être cheminot diffère selon
les gens. Il faut être résistant et
apte à supporter des conditions
météorologiques extrêmes. Un
cheminot travaille dur tout en
étant capable de s’amuser. En
fin de compte, l’important est
d’aimer ce que l’on fait.
—4 VOL. 14 | LES GENS
MENER NOS ACTIVITÉS DE FAÇON SÉCURITAIRE
ED DANKBAR
PERFECTIONNER NOS EMPLOYÉS
DON HEGLAND
JE SUIS AGENT, MARCHANDISES
DANGEREUSES, EN POSTE
AU BUREAU DE ST. PAUL. En
décembre 2007, j’ai commencé
mes activités avec le CP comme
entrepreneur au terminal situé
au nord de Minneapolis, puis
j’ai gravi les échelons au sein
du Service mécanique pour
finalement faire partie de l’équipe
Matières dangereuses du CP à
l’automne 2013.
Nous sommes à Camp Ripley,
juste au nord de Little Falls, au
Minnesota, pour exécuter ce qui
a été un an en chantier, à savoir la
démonstration et le levage d’une
remorque d’incendie. Ce type
d’engin est doté de toutes les
fonctions d’un camion d’incendie,
sauf qu’il est dépourvu de
cabine. Nous pouvons toujours
déployer un camion d’incendie
dans une zone d’intervention,
mais la capacité de disposer
directement d’un engin qui
fonctionne de la même manière
contribue grandement à améliorer
nos moyens de protection
des personnes.
La remorque d’incendie
est dotée d’une pompe quasi
équivalente à celle d’un camion
d’incendie de première ligne et
d’un réservoir souple sans cadre
de 10 000 gallons. Elle transporte
également 300 gallons de
mousse extinctrice en plus des
tuyaux et canalisations d’incendie
qui se trouvent à bord d’un
camion d’incendie type.
Au CP, nous voulons assurer
la sécurité de notre personnel,
de nos équipes et de nos
premiers intervenants. Lors d’une
intervention en cas d’incident,
nous devons d’abord veiller
à la protection des personnes
et de la collectivité.
J’OCCUPE LE POSTE DE DIREC-
TEUR ADJOINT, SIGNALISATION
ET COMMUNICATIONS, RÉGION
en testant tous les aiguillages à
commande à distance, points de
contrôles et passages à niveau.
Nous effectuons des inspections
mensuelles, trimestrielles et
annuelles en fonction du matériel.
De plus, nous remédions aux
pannes qui se produisent dans
notre territoire.
Naturellement, nous
rencontrons des difficultés, mais
il n’y a rien dont une bonne
communication ne peut venir
à bout. La communication
est au cœur de notre mode
de perfectionnement de nos
employés, soutenue par les outils
nécessaires à leur réussite et
l’accompagnement que nous
leur prodiguons au cours du
processus. Chaque employé
apprend à un rythme différent,
et s’il est possible d’adapter
son style d’enseignement
à la diversité des besoins
individuels, les chances de
réussite sont grandes.
Le meilleur moyen de faire
progresser les gens consiste à
leur consacrer du temps. Plus
je passe de temps sur le terrain
avec mes employés, plus je peux
augmenter leurs connaissances
et plus ils me montrent ce qu’ils
peuvent faire. Ainsi, la confiance
s’instaure également et leur
permet de se sentir à l’aise avec
moi, et vice-versa.
Travailler au CP a été toute
une aventure. J’ai commencé à
un poste d’adjoint, à creuser des
tranchées. J’ai saisi les occasions
lorsqu’elles se sont présentées.
Aujourd’hui, en tant que
directeur adjoint, Signalisation
et communications, j’apprécie à
sa juste valeur tout ce qu’exige
le travail de cheminot. Nous
travaillons 24 heures sur 24,
7 jours sur 7. Si le téléphone
sonne, nous répondons et nous
mettons en route! C’est la nature
du travail, et je suis fier d’y
prendre part jour après jour.
DU SUD. Notre territoire s’étend
du Dakota du Nord jusqu’au
Missouri, en passant par le Min-
nesota, le Wisconsin et l’Illinois.
Mon équipe veille à la conformité
aux essais réglementaires de la
Federal Railroad Administration
—5
RÉSULTATS FINANCIERS 2016En 2016, nous avons dû affronter de forts vents contraires sur le plan économique, et il a été difficile de maintenir les volumes en raison du déclin vertigineux des expéditions de pétrole brut et d’un ralentissement des mouvements de potasse et de céréales. Comme nous l’avons montré au cours des quatre dernières années, le modèle fondé sur la précision de l’exploitation ferroviaire fonctionne bien, quelle que soit la conjoncture économique.
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
2015
6 935 PI
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
2015
6 935 PI
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
2015
6 935 PI
TEMPS D’ARRÊT MOYEN AU TERMINAL (HEURES)
AMÉLIORATION DE 7 %
FRÉQUENCE D’ACCIDENTS FERROVIAIRES À SIGNALER À LA FRA(PAR MILLION DE TRAINS-MILLES)
TAUX DE BLESSURES À SIGNALER À LA FRA(PAR 200 000 HEURES-PERSONNES)
VITESSE MOYENNE SUR LE RÉSEAU (MI/H)
AMÉLIORATION DE 10 %
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
2015
6 935 PI
58,6 % 2016
61,0 % 2015
RATIO D’EXPLOITATION DE L’EXERCICE — NIVEAU PLANCHER RECORDLe ratio d’exploitation est un
indicateur majeur de la rentabilité
ferroviaire. Il révèle ce qu’il en
coûte pour gagner un dollar.
En 2015, par exemple, le CP a
déboursé 61 cents pour 1 $ de
revenu. Ce ratio doit être le plus
bas possible.
6,2MILLIARDS2016
6,7MILLIARDS2015
RÉSULTATS RECORDS ($ CA)
PERFORMANCE D’EXPLOITATION
SÉCURITÉ
RATIO D’EXPLOITATION (AJUSTÉ)
MESURES D’EXPLOITATION
RENDEMENT PEU IMPORTE LA CONJONCTURELa conjoncture économique a été difficile en 2016. Pourtant nous
sommes restés sur la bonne voie grâce à l’attention méthodique
apportée à l’exploitation, ce qui a assuré une année supplémentaire
de résultats records.
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
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6 935 PI
20152016
61,0 %57,7 %
2016
2015
7 217 PI
0,97
2016
1,64
20162015
1,33 1,84
2015
6,7
2016
23,5
20162015
7,221,4
2015
6 935 PI
AMÉLIORATION DE 27 % AMÉLIORATION DE 11 %En fonction du nombre
d’accidents consignés par la FRA
par 1 000 000 de trains-milles
La fréquence des blessures à signaler
à la FRA est fondée sur le nombre
de blessures consignées par la FRA
par 200 000 heures-personnes
LE CHEMIN DE FER LE PLUS SÉCURITAIRE DU CONTINENTSelon la fréquence d’accidents ferroviaires à signaler à la Federal Railroad Administration
(FRA), le CP a été le chemin de fer le plus sécuritaire en Amérique du Nord pendant plus d’une
décennie, puisque l’année 2016 est notre onzième année consécutive en tête du secteur.
NOUS AMÉLIORERONS NOS RÉSULTATS EN MÊME TEMPS QUE LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE REDEVIENDRA FAVORABLE.Nous avons activement réduit les coûts tout en réorganisant notre réseau pour
améliorer son efficacité et sa capacité, ce qui, en fin d’année 2016, nous a assuré
un levier d’exploitation intégré considérable. Nous sommes bien placés pour tirer parti
du raffermissement de la demande dès qu’il se produira et accroître ainsi nos revenus
et nos marges.
AMÉLIORATION DE 4 % DE LA LONGUEUR MOYENNE DES TRAINS
PONCTUALITÉ! SATISFACTION!
AB
C
D
RAPPORT QUOTIDIEN
PLAN DE PARCOURS
A
B
C
D
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
3910
11
12
87
45
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6
3910
11
90 %
PONCTUALITÉ! SATISFACTION!
AB
C
D
RAPPORT QUOTIDIEN
PLAN DE PARCOURS
A
B
C
D
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
3910
11
12
87
45
12
6
3910
11
90 %
—6 VOL. 14 | 2017
PLANIFICATION DES PARCOURS
PONCTUALITÉ! SATISFACTION!
AB
C
D
RAPPORT QUOTIDIEN
PLAN DE PARCOURS
A
B
C
D
CAPACITÉ
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87
45
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45
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90 %
PONCTUALITÉ! SATISFACTION!
AB
C
D
RAPPORT QUOTIDIEN
PLAN DE PARCOURS
A
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CAPACITÉ
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6
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90 %
—7
PLANIFICATION DES PARCOURS
TENIR PAROLE
—8 VOL. 14 | 2017
BESOINS ETSOUHAITS!
C P1 2 3 4 5
FÉVRIER
A
B
C
D
AB
C
D
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
39
1110
BESOINS ETSOUHAITS!
C P1 2 3 4 5
FÉVRIER
A
B
C
D
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D
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
39
1110
EN PEU DE TEMPS, L’APPLICATION
DU CONCEPT DE PLANIFICATION
DES PARCOURS S’EST TRADUITE
PAR UN NOUVEAU SOMMET
EN MATIÈRE DE PONCTUALITÉ :
C’EST MAINTENANT LE NOUVEL
ÉTALON DE RÉFÉRENCE AU CP.
Ce concept règle notre manière
de mener nos affaires, d’exercer
nos activités et de tenir nos
engagements envers nos clients.
« La planification des
parcours consiste à mesurer, à
l’heure, le parcours du wagon
depuis le moment où il a été
libéré par le client jusqu’à
son arrivée à destination, » a
déclaré Keith Creel, président
et chef de l’exploitation. « Nous
faisons une promesse au client
et, lorsque nous mesurons
notre succès, la ponctualité
quotidienne doit atteindre
au minimum 90 %. »
JOUR 1HEURE LIMITEIl est 5 h 30. La feuille
de route du wagon
numéro TTGX 982978 est
établie avant l’heure limite à
l’usine Toyota de Woodstock,
en Ontario, ce qui déclenche
le plan de parcours du wagon
ainsi que l’horloge liée à la
norme de service du CP.
Le TTGX 982978, comme
tout autre wagon dont la feuille
de route est établie pour le
réseau du CP, est doté d’un
plan de parcours visant à le
faire parvenir à destination
dans un délai record, sans égal
dans le secteur. Ray Elphick,
directeur général, Conception
du service, et son équipe ont
travaillé dur pour développer
des plans garantissant que les
wagons circulent dans notre
réseau de la façon la plus
efficace et rentable possible.
« Lorsque l’on établit un
plan de parcours, il faut tout
prendre en compte, a expliqué
M. Elphick. Les besoins et
les souhaits des clients, la
capacité et le rendement de
notre service. Ce système ne
vise pas seulement à nous aider
à assurer un service constant,
mais à optimiser nos actifs
et nos ressources, ainsi qu’à
exploiter un réseau efficace. »
Le CP est une société
d’exploitation : la rapidité et
la rotation des actifs sont des
éléments moteurs essentiels. La
planification des parcours est
une extension de ces éléments,
resserrant l’exploitation et
nous permettant d’effectuer
davantage de voyages avec
moins de wagons. Nous
pouvons ainsi maintenir un
meilleur équilibre des parcs de
la clientèle, livrer les wagons à
temps et utiliser la planification
des parcours comme outil de
mesure pour évaluer notre
capacité à tenir parole.
JOUR 1
SORTIE DE LA VOIE DE GARAGE DU CLIENT
Pour tenir nos engagements,
le personnel au sol, comme
nos surintendants et nos
coordonnateurs de trains, doit
faire preuve de leadership. En
effet, il ne s’agit pas seulement
d’exploiter des trains avec
ponctualité. Il faut aussi
effectuer les chargements sur
les trains appropriés, connaître
les clients et travailler avec eux
à propos des jours de service,
de la synchronisation des trains
locaux, des feuilles de route
et de la libération des wagons.
Et il faut voir à sérieusement
mettre au point les plans
d’exploitation locaux.
« La synchronisation
est cruciale pour eux, a
déclaré M. Elphick. Le
degré de responsabilité accru
s’accompagne d’un niveau
d’information approfondi. »
Pour le TTGX 982978,
l’engagement requiert une
affectation locale, le train 78
desservant quotidiennement
l’usine Toyota et tirant les
wagons qui ont été libérés
avant l’heure limite à
destination de Wolverton, en
Ontario. Ici, le coordonnateur
de trains Kevin Edwards
est chargé d’assurer la
correspondance avec le
train 242 à destination du
triage de Toronto.
Dans ce but, M. Edwards
se sert d’éléments disponibles
comme les outils de surveil-
lance de la performance des
trains et la boîte à outils du
coordonnateur de trains.
« J’anticipe le plus possible
les arrivées afin de prévoir les
déplacements appropriés pour
assurer les correspondances
prévues pour les wagons, a
expliqué M. Edwards. La
planification des parcours est,
au fond, une idée très simple :
‘‘le bon wagon pour le bon
train’’, et le succès découle
d’une préparation adéquate
et de la connaissance du
territoire. »
Les cadres de première
ligne comprennent que la
planification des parcours
constitue le modèle d’affaires
du CP et, au bout du compte,
si succès il y a, c’est grâce
à eux. Ils sont sur le terrain
et font en sorte que notre
rendement atteigne ou surpasse
90 %. Pour M. Edwards,
le niveau de responsabilité
accru n’a rien de nouveau et
la planification des parcours
semble être une évolution
naturelle de l’exploitation
au CP.
« Si nous manquons des
correspondances, il est certain
que nous devons fournir
des explications, mais nous
avons toujours dû assumer la
responsabilité du temps d’arrêt
aux terminaux et du départ des
trains, a ajouté M. Edwards.
Si l’on respecte le plan de
parcours, les gares de triage
fonctionnent rondement et les
expéditions des clients arrivent
à temps; c’est précisément
ce que visent nos activités.
À mon avis, il est tout à fait
sensé que nous ayons évolué de
—9
BESOINS ETSOUHAITS!
C P1 2 3 4 5
FÉVRIER
A
B
C
D
AB
C
D
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
39
1110
cette manière. »
Par le passé, l’attention
du CP était concentrée sur le
temps d’arrêt aux terminaux :
pour quels wagons y avait-il
dépassement du temps de
traitement? La planification des
parcours ajoute un autre niveau
d’attention : la ponctualité est-
elle respectée pour ces wagons?
Grâce à des revues
quotidiennes, nous vérifions
que nous atteignons nos
objectifs et que notre
rendement est conforme aux
prévisions. Toute anomalie en
cours de service fait l’objet
d’un examen minutieux pour
trouver la cause profonde
des problèmes, et des
possibilités d’apprentissage
sont envisagées. Rien n’est
oublié. Nous passons tous
les éléments en revue pour
analyser les défaillances qui se
sont produites : de l’historique
mécanique des locomotives,
des wagons et des passages à
niveau jusqu’aux indicateurs
des affectations locales.
Chaque wagon devant être
manœuvré, le personnel du
groupe Trains et locomotives
est également conscient de
l’importance de la planification
des parcours.
« LORSQUE L’ON ÉTABLIT UN PLAN DE PARCOURS, IL FAUT TOUT PRENDRE EN COMPTE : LES BESOINS ET LES SOUHAITS DES CLIENTS, LA CAPACITÉ ET LE RENDEMENT DE NOTRE SERVICE. »
—10 VOL. 14 | 2017
C
P
FÉVRIER
CAPACITÉ
12
87
45
12
6
3910
11
AB
C
DA
B
C
D
90 %
RAPPORT QUOTIDIEN
PLAN DE PARCOURS
« NOUS DISPOSONS D’UN NIVEAU DE VISIBILITÉ CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ SUR NOTRE SERVICE, QUI NOUS PERMET DE PRENDRE DE MEILLEURES DÉCISIONS COMMERCIALES. »
JOUR 2DÉPART DE L’ENDROITUne fois le TTGX 982978
parti de Wolverton, il
y a établissement de
correspondances en route
jusqu’à sa destination finale.
Pour suivre le rendement
et mesurer le succès, il est
vital de les voir. C’est là que
notre équipe des Services
d’information (SI) intervient
pour créer les outils soutenant
le service de planification
des parcours.
« Les SI ont travaillé dur
pour améliorer les outils
utilisés par l’Exploitation et
en ont a introduit de nouveaux
pour répondre aux besoins
afin de favoriser le succès des
équipes, a déclaré M. Elphick.
Nous disposons d’un niveau
de visibilité considérablement
amélioré sur notre service,
qui nous permet de prendre
de meilleures décisions
commerciales. »
Les SI ont développé une
console de plans de parcours
pour notre tableau de bord
(application d’exploitation
Dashboard) pour explorer plus
facilement la cause profonde
des défaillances. Notre
équipe a ainsi accès aux faits
nécessaires pour prendre des
décisions éclairées.
« Chaque wagon est
commandé par une suite
d’événements et la console
nous permet de mesurer
notre rendement en la
matière, » a déclaré Lucky
Strauss, chef, Projets de
changements organisationnels.
Nous disposons à présent
de la visibilité nécessaire
pour vérifier que ce qui a été
cartographié par l’équipe
Conception du service est
effectivement mis en œuvre
sur le terrain. »
Les SI collaborent
étroitement avec les équipes
Conception du service,
Exploitation, Marketing et
Ventes pour assurer le caractère
intuitif des outils et l’exactitude
des données en temps réel.
« Il est vraiment important
—11
que les coordonnateurs de
trains et les surintendants aient
accès à l’information au moyen
d’un téléphone cellulaire,
car ils sont constamment à
l’extérieur sur le domaine. Pour
ce faire, nous avons accru les
fonctions sur appareil mobile »,
a ajouté M. Strauss.
JOUR 3
PLACEMENT À L’INSTALLATION DES CLIENTSLes efforts et le dévouement
d’un grand nombre de per-
sonnes sont nécessaires pour
assurer les correspondances
prévues du TTGX 982978
avec le 242 à destination
du triage de Toronto, puis
avec le 118 pour le triage de
Saint-Luc et, finalement, la
mise en place par affectation
locale F43. Ces efforts ont
pour but, avec le soutien de
la direction, de piloter ce
changement de culture : tout
le monde est responsable, et
ce, jusqu’à la manœuvre d’un
wagon particulier.
En tant qu’organisation,
nous pouvons considérer la
planification des parcours
comme une évolution de la
prestation de service. Nous
avons appliqué notre modèle
amélioré, fondé sur la précision
de l’exploitation ferroviaire,
à une offre de service de
qualité supérieure.
Pour Todd Workman,
directeur, Planification de
l’exploitation et Analyse, la
planification des parcours
modifie totalement le modèle
d’exploitation de notre
entreprise. Elle intègre tout —
wagons, trains, clients — dans
le but d’assurer la réussite.
« Notre équipe d’exploita-
tion pense différemment à la
manière dont elle assure la cir-
culation des trains », a déclaré
M. Workman. Le service à la
clientèle est sans aucun doute
le fer de lance de cette initia-
tive, car l’uniformité du service
procure un avantage concur-
rentiel dans notre secteur. Or,
contrairement à la sagesse
ferroviaire classique, fournir
un service de haute qualité
constitue en fait le modèle
d’exploitation dont le coût
est le plus bas. Avec la plan-
ification des parcours, le CP
établit de nouvelles normes à
la hauteur des attentes de la
clientèle. Nous l’avions déjà
tenté auparavant, sans jamais
vraiment y parvenir, mais aujo-
urd’hui, grâce à une direction
solide, nous sommes ferme-
ment décidés à agir. »
Au cours des quatre
dernières années, le CP
s’est transformé de manière
spectaculaire, passant de
retardataire à chef de file du
secteur. Le statu quo a été
remis en question, et tous
les services ont procédé à
un examen interne pour
vérifier s’il était possible
d’améliorer leurs méthodes
habituelles. En voici les
résultats : optimisation de
l’exploitation, amélioration de
l’infrastructure et des Services
d’information, et nomination
des dirigeants pertinents aux
postes correspondants, le tout,
en respectant chacune de nos
cinq fondations.
« Nous avons les bonnes
personnes en place et la
technologie appropriée pour
mener le plan à terme et
mesurer notre réussite, a
conclu M. Workman. Il y a
10 ans, c’était hors de notre
portée. »
« NOUS VOULONS ASSURER LA SANTÉ DE NOS EMPLOYÉS ET DE NOTRE ENTREPRISE », a déclaré Keith Creel, président et chef de la direction. « Nous
demandons une réduction d’un tiers du maximum des heures de service du
personnel en service non assigné du groupe Trains et locomotives. Comme il
nous est impossible de rencontrer la direction de la Conférence ferroviaire de
Teamsters Canada pour discuter sérieusement de cette question, nous devons
trouver d’autres moyens d’améliorer l’équilibre entre la carrière professionnelle
et la vie personnelle de nos employés tout en accroissant la sécurité à
l’échelle de notre réseau. » Le CP a appliqué les principes scientifiques issus
d’études sur la fatigue pour la formulation des règles proposées. Ces dernières
permettraient aux employés en poste au Canada de ne plus dépendre
d’une règle établie à l’époque de la locomotive à vapeur et selon laquelle
les mécaniciens de locomotive et les chefs de train pouvaient conduire un
train pendant un maximum de 18 heures à leur discrétion. La nouvelle règle
autorise le personnel en service non assigné du groupe Trains et locomotives
à conduire un train pendant un maximum de 12 heures avant de prendre du
repos. Cet effort souligne une fois de plus le rôle moteur joué par le CP pour
régler des problèmes liés au travail, au repos et aux congés. POUR EN SAVOIR PLUS :
RELATIONS SYNDICALESRÈGLES ACTUELLES SUR LE
TRAVAIL/REPOS AU CANADANOUVELLES RÈGLES SUR LES
HEURES DE SERVICE AU CANADA
DURÉE MAXIMALE
DE CONDUITE D’UN TRAIN
18 HEURES
CONGÉ MINIMAL/RÉINITIALISATION
DE L’HORLOGE
Pour le service aux
commandes d’un
train pendant plus de
10 heures consécutives,
il faut 8 heures de repos
à la gare de résidence,
ou 6 heures de repos
au terminus extérieur,
sans inclure le délai
d’appel. La disposition
ne s’applique pas si
les employés travaillent
moins de 10 heures. Le
service au triage impose
8 heures de repos en
incluant le délai d’appel.
À la gare de résidence :
après 12 heures de
service, 8 heures de
repos consécutives
ininterrompues. Au
terminus extérieur :
jusqu’à 10 heures de
service, 6 heures de
repos consécutives
ininterrompues; plus
de 10 heures de
service, 8 heures de
repos consécutives
ininterrompues.
12 HEURES
VOL. 14 | LES GENS—12
RON PATTYN
RON PATTYN, INGÉNIEUR
EN CHEF ADJOINT, TORONTO/
MONTRÉAL, EST DE LA VIEILLE
ÉCOLE. Cinq minutes de
discussion avec lui et l’on
pourrait bien ressentir la
nostalgie des cours de gym
où les « pompes » étaient la
norme et où la gymnastique
rythmique faisait partie
des exercices quotidiens.
Ron Pattyn intègre pensée
traditionnelle et modernité
sportive dans son monde des
arts martiaux mixtes. Des
élèves qui ont la moitié de son
âge se disputent l’occasion
de monter sur le ring avec lui
pour pratiquer le karaté, le
jiu-jitsu brésilien et le kick-
boxing. En 2003, M. Pattyn
a ouvert l’école West-Island
Jiu-Jitsu Ouest-de-l’Île au
Monster Gym de Montréal
avec quelques partenaires.
Selon lui, c’est un passe-temps,
mais en l’écoutant on découvre
vite que cela va plus loin. En
fait, c’est sa passion, son amour
et son mode de vie en dehors
du chemin de fer.
Ayant grandi dans la
petite localité d’agriculteurs
d’Alexandria, en Ontario,
M. Pattyn a appris très jeune
ce qu’est la discipline. Ses
parents lui ont inculqué, ainsi
qu’à son plus jeune frère
Rick, une solide morale du
travail, dont ils ont finalement
tiré parti pour se forger une
condition physique optimale et
pratiquer des sports récréatifs
à un haut niveau. Il était de
petite taille dans sa jeunesse
et pourtant, se souvient-il,
il aimait le hockey et savait
que le seul moyen de se faire
respecter sur la glace était de
s’entraîner et de grandir. Il
s’est mis au défi de soulever
des poids et la transformation
a commencé. Les poids sont
devenus plus qu’un moyen de
parvenir à ses fins, et M. Pattyn
À L’EXTÉRIEUR DU TRAVAIL
—13
« ... ON PLACE LA BARRE À UNE BONNE HAUTEUR ET ON PEUT RÉALISER DES CHOSES INCROYABLES. »
s’est lancé avec enthousiasme
dans le monde compétitif de
la musculation.
À 22 ans, il avait atteint son
objectif de compter parmi les
meilleurs de la discipline en se
classant neuvième au Canada.
Il aurait bien aimé remporter
un championnat, mais les
substances visant à augmenter
la performance se faisaient
plus courantes et il ne voulait
pas en prendre. Il a abandonné
ce sport et s’est tourné vers
le karaté, pendant son temps
libre, pour rester en forme.
Après avoir obtenu sa ceinture
noire, il a cherché un nouveau
défi, ce qui l’a conduit au kick-
boxing de style muay thaï et
à une autre ceinture noire. Le
jiu-jitsu brésilien (art martial
de combat au sol) a couronné
sa formation.
M. Pattyn a commencé sa
carrière au CP en 1980 et a
gravi les échelons jusqu’à son
poste actuel. Il a gagné ses
ceintures noires pendant les
soirées et les fins de semaine
parce qu’il voulait rester en
forme, conserver sa souplesse,
acquérir de nouvelles
compétences et libérer son
esprit du travail pendant son
temps de loisir. L’ouverture de
l’école est allée naturellement
de soi. Cela lui a permis
d’enseigner et de rester actif
en dehors du CP.
À l’heure actuelle,
l’enseignement est un peu
passé au second plan en
raison de son travail à plein
temps, mais on peut souvent
le trouver le samedi matin
à l’entraînement avec des
membres de son école. Le
mode de vie sain accompagné
d’une alimentation nutritive
équilibrée de M. Pattyn est une
vraie source de motivation.
En qualité d’ingénieur en
chef adjoint, Toronto/Montréal,
M. Pattyn se déplace entre
le dimanche et le mardi.
Malgré un horaire chargé, il ne
s’autorise aucun relâchement
en ce qui concerne les activités
favorables à une bonne santé
cardiaque. Quand il séjourne
à l’hôtel, il a amplement le
temps de s’exercer pendant
son temps libre. Ses exercices
n’ont pas beaucoup changé
au fil des années; ils sont
simples, éprouvés et à la
portée de tout le monde. Pour
M. Pattyn, une parfaite séance
d’entraînement comprend
« de 15 à 20 minutes de corde
à sauter, de tractions à la
barre fixe, de pompes et d’une
forme quelconque de travail
des jambes comme la montée
sur marche ou la flexion
de jambes ». Il se repose de
30 secondes à une minute
entre chaque série et effectue
au minimum de trois à cinq
séries trois fois par semaine.
Avec la retraite à l’horizon,
M. Pattyn continuera à
enseigner longtemps après
la fin de sa carrière au CP. À
58 ans, il croit à l’importance
de rester actif à tout âge.
D’ailleurs, à son école, on
offre des cours pour tous les
âges. Il encourage ses élèves
à se donner des objectifs et à
ne pas y renoncer. C’est ainsi
qu’il vit lui-même. En fait, il
assimile son programme de
conditionnement physique à
son emploi de jour : « Au CP,
on place la barre à une bonne
hauteur et on peut réaliser des
choses incroyables. »
VOL. 14 | RÉGIONS—14
RÉCOLTES FLORISSANTESLe Canada est le plus grand
exportateur mondial et l’un
des plus gros producteurs de
graines de lin, de canola, de
légumineuses et de blé dur.
—15
DE LA RÉCOLTE JUSQU’AU PORTLES CÉRÉALES, UN SECTEUR
LUCRATIF. ENVIRON
2,32 MILLIARDS DE BOISSEAUX
SONT RÉCOLTÉS PAR AN AUX
ÉTATS-UNIS, POUR ENVIRON
80 MILLIARDS DE DOLLARS EN
PRODUCTION ÉCONOMIQUE. Au
Canada, les céréaliers des Prairies
exportent presque 30 milliards de
dollars de céréales par an dans
plus de 100 pays du monde. Plus
de 95 % de ces expéditions sont
transportées par rail.
Au CP, le transport de céréales
surpasse celui des autres
marchandises. Il a représenté
25 % du revenu total du transport
de marchandises du CP en
2016 et 55 % du revenu total du
transport de vrac. Le transport
réussi de cette marchandise
d’un bout à l’autre de la chaîne
d’approvisionnement requiert
la collaboration des céréaliers,
des manutentionnaires et
des expéditeurs.
« La récolte est énorme, » a
déclaré Jeff Page, propriétaire
d’une ferme à Strathmore, en
Alberta. « Elle est extrêmement
importante pour nous. La récolte
représente l’aboutissement de la
période de croissance. »
La réussite de la saison de
récolte dépend de la collaboration
et de la coordination de tous
les maillons de la chaîne
d’approvisionnement céréalière,
et ce, des agriculteurs-récoltants
jusqu’à la coordination des navires
dans les ports. Le CP collabore
avec des clients céréaliers, des
coordonnateurs portuaires et des
navires pour assurer le transport
des céréales de façon aussi
efficace et rentable que possible.
Viterra, chef de file du secteur
céréalier au Canada, est non
seulement un des plus gros clients
du CP, mais aussi un véritable
partenaire au sein de la chaîne
d’approvisionnement céréalière,
qui collabore étroitement
avec le CP pour améliorer les
communications et la fluidité
des actifs, ainsi que pour accroître
les gains d’efficacité.
« Pour Viterra, il est essentiel
de travailler avec le CP, » a
affirmé Ryan Schroeder, chef
d’exploitation, Installations
Viterra au silo à grains d’Indus,
en Alberta. Le transport des
produits est crucial pour nos deux
entreprises, et nous avons noué
une bonne relation avec le CP.
La croissance a été continuelle
et, bien qu’ayant dû faire face à
des hivers froids et des à récoltes
énormes, nous avons réussi à
modifier nos pratiques et à trouver
de nouveaux moyens de résoudre
ces difficultés. »
La saison de récolte
2016-2017 étant bien entamée,
l’équipe du Magazine Canadien
Pacifique a suivi les céréales
de la récolte jusqu’au port pour
découvrir la manière dont le CP
s’efforce d’établir la chaîne
d’approvisionnement céréalière la
plus interconnectée, collaborative
et efficace possible. Cela inclut la
capacité et la rapidité de transport
des céréales nord-américaines
afin que les économies
canadiennes et états-uniennes en
retirent le maximum de bénéfices.
JOURNAL PHOTO
VOL. 14 | RÉGIONS—16
FERME FAMILIALE« Une récolte réussie
s’effectue rapidement,
sans trop de pannes
et avec un transport
efficace du produit. »
– Jeff Page
CANOLAEn quelques décennies seulement,
le canola est devenu l’une des cultures
de colza les plus importantes du monde
et la marchandise la plus rentable pour
les agriculteurs canadiens. Le canola
est la seule plante au monde fabriquée
au Canada. Il a été mis au point par des
chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire
Canada et l’Université du Manitoba dans
les années 1970 au moyen de techniques
traditionnelles de sélection des plantes.
RÉCOLTE MAISONDans des fermes à petite échelle faiblement
mécanisées, la récolte est l’activité à la plus
forte intensité de main-d’œuvre de la saison
de croissance. Dans les fermes mécanisées
de bonnes dimensions, la récolte est
effectuée au moyen des machines
les plus élaborées et coûteuses, comme
la moissonneuse-batteuse.
—17
DU CHAMP AU SILO« Nous mettons beaucoup de céréales sur le
marché en sortie de moissonneuse-batteuse,
directement en silo, pour réduire le stockage.
Au cours des bonnes journées, sans
problèmes de machine, de silo ou de météo,
nous faisons plusieurs fois la navette entre
les champs et le silo. » – Jeff Page
DU CHAMP AU MARCHÉLa récolte marque la fin de la saison de
croissance ou du cycle végétatif pour une
culture donnée. Le terme récolte peut
englober les opérations effectuées tout de
suite après : nettoyage, tri, emballage et
refroidissement.
VOL. 14 | RÉGIONS—18
DES TONNES DE STOCKAGE Les installations Viterra au silo à grains
d’Indus ont une capacité d’environ
36 000 tonnes métriques, ce qui équivaut
approximativement à trois trains ou
372 wagons.
PLUS DE GRAINS, PLUS DE TRAINSLe programme de trains spécialisés du CP
permet de coopérer avec les clients avant
chaque récolte afin de définir les besoins de
capacité de charge des trains pour l’année
suivante. Dans le cadre d’un engagement
d’un an, nous établissons des ententes
commerciales qui garantissent la fourniture
et la gestion de cette capacité dans tout
le réseau. Grâce à ce programme, nous
indiquons clairement aux clients la capacité
ferroviaire garantie à leur disposition.
—19
AU CŒUR DE LA RÉGION CÉRÉALIÈRENotre service céréalier inclut un vaste réseau
de circulation dans tout l’Ouest canadien
et le Midwest américain pour la livraison
directe des silos aux principaux terminaux
céréaliers, dont ceux de Vancouver et de
Thunder Bay.
À BON PORTLe terminal Cascadia de Viterra fait partie de
son réseau d’actifs hors pair dans le secteur
situé sur la rive sud du port de Vancouver.
D’une capacité de 280 000 tonnes, le
terminal sert au stockage du blé tendre, du
blé dur, du canola, de l’orge et du seigle.
—20 VOL. 14 | RÉGIONS
CÉRÉALES ET TECHNOLOGIEPlus de 200 wagons par jour
sont déchargés à Cascadia. Le
processus automatisé est géré à
partir d’une salle de commande
dotée d’une technologie de pointe.
DES PRAIRIES AU PORTLe CP met en place des wagons chargés
à Cascadia et en retire les wagons vides
deux fois par jour. Chaque wagon céréalier
a une capacité d’environ 90 tonnes et il faut
environ six minutes pour le décharger.
CÉRÉALES À BORDLa cadence moyenne de
chargement d’un navire,
lorsqu’il ne pleut pas, est de
3 000 tonnes par heure.
—21
EN ROUTE VERS LE MONDELes navires chargés à Cascadia à
destination des marchés d’outre-
mer ont une capacité approchant
60 000 tonnes métriques, soit
l’équivalent d’environ six trains.
—22 VOL. 14 | LES GENS
MITCH WILLIAMSQUESTIONS À...
RIEN NE VAUT LA MAISON, SURTOUT
POUR MITCH WILLIAMS, MÉCANICIEN
DE LOCOMOTIVE, QUI A COMMENCÉ SA
CARRIÈRE FERROVIAIRE AU SEIN DE
L’ENTREPRISE IOWA, CHICAGO AND EASTERN
RAILROAD (IC&E), EN SORTANT DE L’ÉCOLE
SECONDAIRE. Après la reprise d’IC&E par
le CP, il est resté à bord, a retrouvé ses racines
à Kansas City, au Missouri, et il conduit des
trains depuis neuf ans. Ce fier cheminot du CP,
père de famille et natif du Missouri, a accepté
de répondre à quelques questions posées par
l’équipe du Magazine Canadien Pacifique sur
les activités à la pointe sud du réseau du CP.
—23
1. COMMENT AVEZ-VOUS
COMMENCÉ À TRAVAILLER
POUR LE CHEMIN DE FER?
Cela m’a semblé la meilleure
solution à la fin de mes études
secondaires. J’avais des amis
qui travaillaient pour le chemin
de fer et qui gagnaient beaucoup
d’argent. Je me suis dit :
pourquoi pas?
2. Y A-T-IL EU DES SURPRISES
PENDANT QUE VOUS TRAVAILLIEZ
AU CHEMIN DE FER?
Le passage d’IC&E au CP a été
un changement plutôt radical.
En effet, le CP a acquis IC&E
peu de temps après que j’ai
commencé à y travailler. Des
modifications considérables ont
été apportées à l’exploitation et
en ce qui concerne la sécurité.
Ce qui m’a le plus surpris, c’est
à quel point on pouvait faire les
choses différemment.
3. COMMENT ÉTAIT-CE PENDANT
LE PASSAGE D’IC&E AU CP?
Il est normal de commencer par
résister au changement quand
on est habitué à faire les choses
d’une certaine façon. Dès que
tout le monde s’est rendu compte
que les modifications amélioraient
l’activité et la sécurité, le virage
culturel a été facile à prendre.
4. QUELLE VIE MENEZ-VOUS EN
DEHORS DE LA GARE DE TRIAGE?
Ma femme et moi avons un fils de
deux ans auquel nous consacrons
pratiquement tout notre temps
libre. Nous sommes ensemble
depuis notre première année
d’école secondaire et elle m’a
accompagné à toutes les étapes
que j’ai suivies pour devenir
un cheminot.
5. QUEL EST L’AVIS DE VOTRE
FEMME SUR VOTRE CARRIÈRE?
Cela dépend de l’heure à laquelle
on lui pose la question. Elle
change d’avis selon que l’on
m’appelle à deux heures du matin
ou à trois heures de l’après-midi.
Quand j’ai commencé au CP, je
travaillais en poste à Marquette,
en Iowa, même si j’étais de
Kansas City. Lorsque j’ai eu assez
d’ancienneté, j’ai pu être muté ici,
ce dont elle a été très heureuse.
Notre patelin, c’est ici.
6. DÉCRIVEZ VOTRE JOURNÉE
DE TRAVAIL HABITUELLE.
Beaucoup de marchandises
mixtes passent par le triage de
Kansas City. Je peux aussi bien
devoir servir des clients que
conduire le 475 à destination
d’Ottumwa, en Iowa. Lorsque
j’arrive au travail, il y a toujours
quelque chose de différent à faire,
et j’aime ça.
7. ÉTANT DONNÉ QU’IL S’AGIT DE
L’ENTITÉ SITUÉE À L’EXTRÊME
SUD DE NOTRE RÉSEAU, LE TRIAGE
DE KANSAS CITY SUBIT-IL DES
DIFFICULTÉS D’EXPLOITATION
EN HIVER?
L’hiver ici n’a rien à voir avec
celui qui sévit au Canada, à
Minneapolis ou à Chicago, mais
nous avons de la neige et les
températures descendent sous
zéro. Comparaison faite, il est
doux, mais nous devons faire face
à de violents orages, sans oublier
qu’une tornade est toujours
possible. Après tout, nous
sommes au Missouri.
8. AVEZ-VOUS DÉJÀ FAIT
L’EXPÉRIENCE DIRECTE
D’UNE TORNADE?
J’ai eu à affronter quelques
tempêtes plutôt mauvaises et
une fois, alors que je travaillais
à Davenport, les sirènes d’alerte
de tornade se sont déclenchées.
J’ai continué à travailler, car je me
suis dit que si je n’avais jamais fait
l’expérience d’une tornade dans le
Missouri, ce n’était sûrement pas
en Iowa que cela se produirait. Les
nuages sont devenus menaçants
et le vent plutôt fort, mais il n’y a
eu rien de plus.
9. LE CP EN TANT QU’ENTREPRISE
A FAIT BEAUCOUP DU CHEMIN AU
COURS DES QUELQUES DERNIÈRES
ANNÉES. LE TRIAGE DE KANSAS
CITY A-T-IL CHANGÉ OU S’EST-IL
ADAPTÉ DE FAÇON IMPORTANTE?
Le plus grand changement
intervenu ici, c’est que nous
sommes plus efficaces qu’avant.
Nous formons les trains de
façon plus intelligente et
exploitons le triage de manière
plus efficace. Les activités sont
incontestablement orientées dans
la bonne direction et, avec un
peu de chance, elles ouvriront
beaucoup plus de portes pour
Kansas City. Nous sommes prêts
à relever des défis ici et à accueillir
un surcroît d’activité.
10. QU’EST-CE QUI DISTINGUE
LE TRIAGE DE KANSAS CITY?
Il est unique principalement
parce que le CP et le Kansas City
Southern (KCS) se le partagent.
Comme nous exploitons les
mêmes voies, il s’agit d’une gare
commune. C’est parfois un peu
difficile (il y a des frictions, c’est
une question de territoire), mais
nous faisons en sorte que tout
fonctionne. En fin de compte, KCS
et CP ont le même objectif : faire
circuler les wagons et desservir
les clients. Plus nous coopérons,
plus la situation s’améliore pour
les deux chemins de fer.
« LE PLUS GRAND CHANGEMENT INTERVENU ICI, C’EST QUE NOUS SOMMES PLUS EFFICACES QU’AVANT. NOUS FORMONS LES TRAINS DE FAÇON PLUS INTELLIGENTE ET EXPLOITONS LE TRIAGE DE MANIÈRE PLUS EFFICACE. »
—24 VOL. 14 | LES GENS
Tout au long de l’année, le CP organise diverses activités ou y participe, dans tout le réseau, de Minneapolis à Montréal. Nous aimerions vous y voir. Prenez une photo de vous ou de vos collègues à l’occasion d’une activité du CP, ou d’employés qui représentent le CP dans la collectivité. Faites parvenir vos photos à et nous essaierons de les ajouter à notre page Dans la collectivité. N’oubliez pas de suivre le programme Le CP a du cœur sur Twitter, Facebook et Instagram pour découvrir comment des employés du CP se mettent en forme et soutiennent la santé cardiovasculaire. Publiez une photo de votre participation avec le mot-clic #CPhasHeart pour avoir une chance d’être présenté dans les médias sociaux du CP.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les activités du CP, surveillez le tableau d’affichage ou le calendrier des événements dans CP Station. De l’information sur les activités est souvent affichée sur la page Community de CP Station.
À VOS PAGAIES!WINNIPEG (MANITOBA)
C’était une première pour des employés de Winnipeg qui ont pagayé dur
pendant le festival des bateaux-dragons du Manitoba afin de recueillir
des fonds pour ActionCancer Manitoba.
PRÊT À PROTÉGERDÉTROIT (MICHIGAN)
Le 26 octobre, le CP et plusieurs services de police se sont entraînés
à l’impensable : une attaque terroriste sur les rails. On a simulé des
attaques sur le matériel roulant et sur l’infrastructure pour être prêt à
parer à toute éventualité.
COURSE À LA VIEWINNIPEG (MANITOBA)
Onze employés en poste à Weston ont participé à la Course à la vie CIBC
et ont amassé 2 666 $ pour soutenir la recherche sur le cancer du sein. À
l’arrière (de gauche à droite) : Pat Remillard, Lorraine Wilkie, Maura Kenny,
Jessa Scott, Janet McIntyre et Kalev Liivamagi. À l’avant (de gauche à
droite) : Robert Daoust, Jenna Chouinard, Sarah Rogalsky et Joan Mayman.
GRAND VÉLO DU CŒURCALGARY (ALBERTA)
Des employés ont pédalé
pour la santé cardiovasculaire
en participant à un événement
Grand Vélo du cœur visant
à recueillir des fonds pour la
Fondation des maladies du
cœur et de l’AVC. L’équipe
de cette année a amassé
11 500 $ pour soutenir la
recherche sur les maladies
cardiovasculaires.
DANS LA COLLECTIVITÉ
—25
L’ESPRIT CPLONDON (ONTARIO)
Ron Brosseau, agent de formation,
a échangé sa casquette CP contre
un sourire de Bryson, un passionné
des chemins de fer. À bonne
distance de sécurité, Bryson et
Dawn, sa grand-mère, ont regardé
l’équipe de Brosseau faire des
manœuvres d’aiguillage sur voie.
JOURNÉES DU SKI NAUTIQUELAKE CITY (MINNESOTA)
En juin dernier, le Puffer Belly
Express a participé au défilé des
journées du ski nautique à Lake
City. Cette manifestation de trois
jours célèbre l’invention du ski
nautique par Ralph Samuelson à
Lake City en 1922.
SUR TWITTER :
Suivre, aimer, afficher et marquer. Collaborez avec nous sur les médias sociaux pour avoir la chance de prendre la vedette.
RÊVE OLYMPIQUE DEVENU RÉALITÉRIO (BRÉSIL)
Lorenzo Farella, conducteur de chariot
élévateur à prise par le haut en poste
au terminal intermodal de Lachine, et sa
femme Manuela ont fièrement suivi leur
fille jusqu’à Rio de Janeiro, au Brésil, pour
être les témoins de la réalisation de son
rêve : participer aux Jeux olympiques. En
effet, Bianca Farella a participé aux Jeux
olympiques d’été 2016 au sein de l’équipe
canadienne de rugby à sept féminin et a
remporté la médaille de bronze.
« Notre participation aux Jeux olympiques
de Rio et la médaille de bronze que nous
avons remportée constituent la récompense
la plus profondément satisfaisante qui soit,
après toutes les épreuves que nous avons
dû surmonter, mes coéquipières et moi, pour
pouvoir y aller, a confié Bianca. Représenter
le Canada aux Jeux olympiques était mon
suprême objectif et un véritable honneur. »
Pour M. Farella, voir sa fille sur le podium a
été un moment inoubliable et surréel. « Nous
avons eu le plaisir de voir notre fille pratiquer
le sport qu’elle aime devant des millions de
personnes, a-t-il commenté. Nous chérirons
à jamais les instants où nous l’avons vue
accepter sa médaille de bronze et montrer
à quel point elle était heureuse de réaliser
son rêve. »
SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
VOL. 14 | SÉCURITÉ—26
C’est la pratique de la forme
correcte qui rend les mouvements
naturels au fil du temps et qui est
meilleure pour le corps — et pour
jouer au golf.
D’après Mme Lehfellner, en plus
de la prévention des blessures,
une mécanique corporelle
appropriée peut également éviter
une fatigue rapide. « Lorsque
vous utilisez vos bras au lieu de
vous servir de la force de vos
jambes, vous vous fatiguez plus
rapidement, et même si vous ne le
sentez pas tout de suite, il pourrait
y avoir des lésions. »
« La prévention des blessures
ne relève pas de la seule
responsabilité de l’individu,
remarque Derek Harter. Au cours
de la formation, nous nous
sommes rapidement heurtés à
un obstacle : personne ne voulait
corriger quelqu’un d’autre. Aussi
délicat que cela puisse paraître de
suggérer une posture différente à
un collègue, nous devons veiller
les uns sur les autres et être les
LES ESPACES PEUVENT
ÊTRE RESTREINTS, LES
PASSERELLES ÉTROITES, LA
PLACE DE MANŒUVRE LIMITÉE
ET SURTOUT, VOUS VOUS
CONCENTREZ AVANT TOUT
SUR L’EXÉCUTION DE VOTRE
TRAVAIL. Aussi, lorsque les
membres prévenants du service
Gestion des risques se présentent
au triage pour parler mécanique
corporelle et techniques de levage
appropriées, vous haussez les
épaules et retournez au travail.
Non seulement Jennifer
Goldade et Jennifer Lehfellner,
kinésiologues agréées, ainsi que
l’équipe Gestion de l’invalidité
du CP, s’attendaient-elles à
cette réalité, mais elles s’étaient
préparées à y faire face avec le
soutien des directions principales
et locales.
Scott Sutherland, vice-
président adjoint, Systèmes de
sécurité et sécurité sur le terrain,
explique : « En ce qui concerne la
fréquence d’accidents ferroviaires
à signaler à la Federal Railroad
Administration, le CP se situe
en tête du secteur, mais on ne
peut en dire autant pour ce qui
est des blessures sur les lieux de
travail. Nous avions constamment
progressé, mais nous savions
que nous pouvions en faire plus.
Lorsque nous avons creusé la
question, nous avons remarqué
l’importance de l’effet du
surmenage physique. »
Les blessures dues au
surmenage sont couramment
causées par des gestes répétitifs,
le levage d’objets lourds ou une
mauvaise posture de travail.
Nous estimons que 26 % de
ces types de blessures seraient
facilement évitables; ainsi, sur les
418 blessures que nous avons
enregistrées en 2016, il aurait été
possible d’en éviter 165.
Derek Harter, ingénieur en
chef adjoint à Chicago, a vu
les avantages immédiats pour
son personnel. « Lorsque nous
avons pris conscience du nombre
important de blessures causées
par le surmenage, nous avons
compris que nous pouvions faire
mieux pour notre personnel et
notre entreprise. »
Les efforts conjugués déployés
par les équipes chargées de la
gestion des risques, de la sécurité
et de l’exploitation se sont
traduits par une solution interne
visant l’information, la formation
et l’encadrement.
« Nous savons que ce
n’est pas un monde parfait; la
manière dont nous voudrions
physiquement effectuer les tâches
ne correspond pas toujours
aux réalités du travail, explique
Mme Goldade. Mais nous avons
pu aller sur le terrain, observer le
mode d’exécution des tâches et
travailler avec notre personnel afin
de modifier les mouvements pour
réduire les tensions musculaires et
le risque de blessure. »
Depuis la séance de
septembre à Kansas City, l’équipe
n’a pas enregistré un seul accident
dû au surmenage.
Nous apprenons très tôt à
adopter une mauvaise posture.
Ce qui nous est habituel nous
semble naturel ou facile, mais ce
n’est pas forcément bon. Ceux qui
ont eu l’occasion de participer à
un cours de golf pour apprendre
à exécuter correctement un élan
savent combien ce mouvement
semble initialement si peu naturel.
gardiens de nos frères. »
L’idée de prendre la
responsabilité de veiller à ce que
tout le monde rentre sain et sauf à
la maison à la fin de chaque quart
de travail n’est pas nouvelle. Les
engagements dans le cadre de
notre programme Sain et sauf,
dont le déploiement à l’échelle
de notre réseau est en cours,
couvrent tous les aspects de notre
mode de travail : personne ne veut
être blessé; s’il y a un risque, on
veut être prévenu par un collègue;
personne ne veut qu’un collègue
soit blessé; si l’on en voit un courir
un risque, on l’avertira.
Il est établi que lorsque nous
vieillissons, notre endurance
physique et notre souplesse
diminuent, et ce, en fonction
du soin que nous prenons de
nous. Votre niveau d’autonomie
en matière de santé pourrait
faire la différence entre votre
capacité d’exécuter ou non cet
élan au golf, lorsque vous serez
à la retraite.
LE PROGRAMME SAIN ET SAUF FAIT SON CHEMIN DANS NOTRE RÉSEAU POUR ENSEIGNER LA MÉCANIQUE CORPORELLE APPROPRIÉE À NOTRE PERSONNEL, MAIS VOUS N’ÊTES PAS OBLIGÉ D’ATTENDRE POUR VOUS Y METTRE. IL Y A QUATRE PRINCIPES DE BASE POUR SE MOUVOIR EN TOUTE SÉCURITÉ AU TRAVAIL :
RÉDUCTION DES BLESSURES : MISSION POSSIBLE
2
4
3
1
Écarter les pieds selon la largeur des
épaules, un pied légèrement décalé
vers l’avant par rapport à l’autre
BLOQUER LES ÉPAULES
PLIER AU NIVEAU DES GENOUX
PIVOTER AU NIVEAU DES HANCHES
SOULEVER OU DÉPLACER À PARTIR D’UNE BASE LARGE ET STABLE
—27
RELIER LES RÉGIONS DU CANADAIL EST DIFFICILE D’IGNORER LA
MOBILISATION DE TOUT UN PAYS
QUI FÊTE LE 150E ANNIVERSAIRE
DE LA CONFÉDÉRATION. Pendant
toute l’année 2017, les Canadiens
seront encouragés à approfondir
leurs connaissances historiques
du pays et à honorer ceux qui
ont participé à bâtir le Canada
d’aujourd’hui : un pays puissant,
fier et libre.
L’histoire du Canada et celle
du CP sont inextricablement
liées le long de cette voie vers
l’unité nationale.
HIER ET AUJOURD’HUI : LE CP FÊTE 150E ANNIVERSAIRE DU CANADA
En 2017, nous fêtons les 150 ans de la fédération canadienne. Chaque traverse du CP a participé à l’unification du pays d’un océan à l’autre. La croissance du CP a été parallèle à celle du Canada et pendant ce temps, des affiches du CP reflétaient un mode de vie et des paysages qui enthousiasmaient le monde. La contribution du CP aux arts graphiques au Canada est importante. Nos affiches de voyage sont considérées comme des exemples classiques de style et de forme.
Pour marquer l’occasion, le CP a commandé 11 nouvelles affiches de 24 x 36 po, chacune dans un style qui célèbre le CP et l’esprit d’une époque particulière de l’histoire des affiches de chemin de fer. Il sera possible d’en acheter en ligne en accédant aux boutiques du CP ( ).
Cette affiche a été créée par le graphiste Mike Grant. M. Grant a immigré au Canada en provenance de Manchester (Royaume-Uni) afin de travailler pour une importante entreprise d’arts graphiques à Calgary. Il a ensuite fondé son studio indépendant de création et d’illustration. Ses solutions graphiques diverses et élégantes sont le résultat d’un processus de résolution de problèmes étudié et intelligent. Il se spécialise dans la simplification de concepts complexes, comme les thèmes pétroliers et gaziers, ainsi que les innovations techniques.
« Ce qui a commencé par une représentation abstraite de la portée nationale du Canadien Pacifique a évolué vers une image plus concrète d’un pont, inspiré du Stoney Creek Bridge (Colombie-Britannique). Pour ce qui est du style, je me suis inspiré des affiches du CP des années 40 et 50, en particulier des œuvres des artistes Peter Ewart et Roger Couillard. »
Nous sommes donc heureux
d’annoncer que nous dévoilerons
le Train Canada 150 du CP l’été
prochain. Il traversera le pays
d’ouest en est, avec des arrêts
dans des collectivités le long
du chemin pour organiser des
concerts gratuits accueillant
les meilleurs artistes country
contemporains du Canada. Le
train s’arrêtera dans un grand
nombre des municipalités qui
ont été fondées au cours de la
construction des voies ferrées,
ces artères qui ont alimenté le
cœur de la nation.
Le Train Canada 150 du CP
permettra de raconter à quel
point la création du Canada a été
dépendante de la construction
des voies ferrées qui ont relié
les foyers de population de l’Est
au vaste potentiel de l’Ouest
relativement inhabité. Lorsque le
dernier crampon a été enfoncé
à Craigellachie, en Colombie-
Britannique, le 7 novembre 1885,
le rêve d’un pays relié d’un océan
à l’autre est devenu réalité.
Mais tout ne s’est pas arrêté à
ce seul instant historique.
Au cours des 136 dernières
années, le CP a participé à
de nombreuses entreprises :
colonisation rurale, lignes
télégraphiques, navires et avions,
hôtels et parcs nationaux, pétrole,
mines, meunerie et même
radiodiffusion. Le CP a contribué
au développement du Canada. Il a
innové et soutenu des collectivités,
des entreprises et des industries
d’un océan à l’autre.
Aujourd’hui, le CP continue de
remplir sa mission d’origine : relier
les Canadiens à ce dont ils ont
besoin et à ce qu’ils aiment. Nous
ne transportons pas les produits
exactement de la même manière
qu’il y a un siècle, mais nous
restons au cœur de l’économie,
fièrement au service des clients et
des collectivités.
Nous allons fêter en l’honneur
des 30 000 ouvriers qui ont
physiquement uni le pays. Ils
font partie des visionnaires et
des gens passionnés qui ont été
parmi les premiers véritables
pionniers canadiens.
Ils ont légué un héritage que
nous sommes fiers de perpétuer
en tant que cheminots dévoués
qui continuent d’alimenter
le moteur de la croissance et
de la réussite du Canada.
Nous vous invitons à vous
connecter à CP Station pour savoir
comment vous et votre famille
pouvez participer aux festivités.
L’avenir du CP est aussi
enthousiasmant que son passé.
En 2017, nous rappellerons
aux Canadiens le rôle que nous
avons joué hier en faveur de
l’unité du Canada et qui reste le
nôtre aujourd’hui.
—28 VOL. 14 | 2017
LA CONSTRUCTION DU
PREMIER CHEMIN DE FER
TRANSCONTINENTAL DU
CANADA A COMMENCÉ AVANT
MÊME QUE LE CANADIAN
PACIFIC RAILWAY (CPR)
N’EXISTE. Le 1er juin 1875, à
l’endroit qui se nomme aujourd’hui
Thunder Bay, en Ontario, le juge
Van Norman a levé la première
pelletée de terre inaugurant
le début de la construction
du premier chemin de fer
transcontinental par une entreprise
ultérieurement absorbée.
De nombreux segments
du réseau actuel du CP ont été
construits par des compagnies
de chemin de fer antérieures au
Canada et aux États-Unis, mais ce
1er juin, presque six ans avant la
fondation du CPR officiel, marque
le véritable commencement.
LIEU : NORD DE L’ONTARIODATE : 1881
Un des chevalets en charpente fragiles et
non standards typiques du tronçon construit
par le gouvernement près du Lac des Bois,
en Ontario. Le CP a remplacé cette structure
particulière par un remblai de terre.
Il s’agissait d’une période
malheureuse dans l’histoire
du chemin de fer canadien,
pendant laquelle le chemin
de fer transcontinental n’était
pas censé rouler d’un océan à
l’autre. Le gouvernement libéral
de Mackenzie avait récemment
renversé le gouvernement
conservateur et devait
construire un chemin de fer
transcontinental pour conserver
la Colombie-Britannique au sein
de la fédération.
Or, Alexander Mackenzie
et son acolyte Edward Blake
pensaient que le chemin de
fer transcontinental pourrait
comprendre une partie sous forme
de voie navigable et être construit
dans le cadre d’un programme
de travaux publics. Selon le
gouvernement fédéral, les travaux
seraient effectués avec une
extrême efficacité et en réduisant
les coûts si l’on renonçait tout
simplement à construire le
chemin de fer dans les régions
géographiques difficiles et
donc coûteuses.
Il a donc été décidé qu’une
grande part du tronçon des
Grands Lacs passerait par ces
derniers au lieu de les contourner.
Les marchandises et les
passagers seraient transportés
par bateau de la baie Georgienne
à Thunder Bay. Entre ces deux
points, il n’y aurait que le service
de navigation des Grands Lacs.
En fait, lorsque le CPR a enfin été
fondé, il a acquis une compagnie
de navigation des Grands Lacs
dans ce but.
Le CPR a acheté la North-West
Transportation Company d’Henry
Beatty en 1883 pour relier le
chemin de fer de l’est du Canada
à la voie navigable de Thunder
Bay à Winnipeg. Le CPR prenait
ainsi pied dans le secteur des
navires et du service de transport
maritime. Le service des Grands
Lacs qui était censé être un
pis-aller a été maintenu en activité
parallèlement au chemin de fer
DES
ARCHIVES
jusqu’en 1965.
En 1875, un plan de travaux
publics prévoyait la construction
d’une liaison ferroviaire entre
Thunder Bay, en Ontario, et
Winnipeg-Selkirk, au Manitoba.
Le juge Van Norman a levé la
première pelletée de terre de cette
liaison sur la rive gauche de la
rivière Kaministiquia, à 6 km de
l’embouchure. Il a fallu sept ans
pour construire ce tronçon de
660 km subventionné par le
gouvernement, et ce, en dépit
du fait que des entrepreneurs
distincts y travaillaient à partir de
chaque extrémité.
Le dernier crampon de ce
tronçon (un quart de la longueur
de la ligne du CPR construite avec
des fonds privés en quatre ans et
huit mois seulement) a été enfoncé
le 19 juin 1882, soit sept ans après
la levée de la première pelletée
de terre.
CONSTRUCTION DU CHEMIN DE FER CANADIEN PACIFIQUE
BESOIN D’AIDE?Le Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF)
est offert sans frais à tout employé qui souhaite avoir accès,
en toute confidentialité, à des services personnalisés de
consultation, d’aide à la lutte contre la dépendance et à d’autres
services communautaires pour surmonter diverses difficultés
personnelles. Pour obtenir plus d’information sur les services du
PAEF ou pour avoir recours à cette ressource, composez le :
1 800 735-0286 (Canada)
1 800 432-5155 (États-Unis)
RÉDACTEURS EN CHEF
Jeremy Berry, Martin Cej, April Crane, Vanessa DiFruscia, Salem Woodrow
RÉDACTEURS
April Crane, Vanessa DiFruscia, Brenda Land, Melanie Sortland
PHOTOGRAPHES
Kristopher Grunert, Ewan Nicholson
REMERCIEMENTS SPÉCIAUX
L’équipe du Magazine Canadien Pacifique tient à remercier particulièrement Jeff Page pour sa
généreuse hospitalité et grâce à qui nous en savons un peu plus sur la provenance de notre
nourriture. Merci à Ryan Schroeder, à Jamie Young et à tous les membres du personnel de Viterra
qui ont accepté de se faire photographier, ont répondu à nos questions et nous ont aidés à établir
les liens pertinents de la chaîne d’approvisionnement céréalière présentée dans le journal photo.
Merci à la famille Farella de nous avoir raconté sa belle histoire sur les Jeux olympiques, et merci
également à tous ceux qui ont répondu à nos appels téléphoniques, proposé une idée d’article sur
un sujet ou une personne, accepté de se faire photographier, etc. Nous ne pourrions réussir sans
vous. Dernier point, mais non le moindre, n’hésitez pas à nous soumettre vos photos d’employés
représentant le CP lors d’événements communautaires pour notre page
Dans la collectivité ( ).