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Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône 33 Décembre 2010 Ouest Provence à l'école Schéma de cohérence Territoriale La société civile consultée Le SCoT Ouest Étang de Berre s'est doté d'un comité de consultation. L'avis de la société civile sur les grands équipements et les projets structurants guidera le choix des élus. page 6 et 7 Grandir en pépinière Depuis 1988, 221 entreprises ont vu le jour et grandi dans les trois pépinières de Ouest Provence. Les entrepreneurs témoignent. page 8 et 9 Entreprendre Dossier pages 10 à 14 Culture En bonne compagnie Huit compagnies de danse et de théâtre sont accueillies en résidence cette saison dans les structures intercommunales. Rencontre avec le chorégraphe « invité » Miguel Nosibor. page 18 et 19 À travers la médiation artistique et culturelle, la pédagogie à l’environnement, l’aide à l’intégration des enfants handicapés ou encore l’accompagnement dans les transports scolaires, Ouest Provence participe au bien-être des jeunes de son territoire. 2005

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Page 1: Mag OP33 - Accueil · 2010. 11. 26. · Culture En bonne compagnie ... ne soit pas desservie par voie autoroutière, alors que son coût estimé entre 250 et 300 M E ne représente

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

33 Déc

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010

Ouest Provence à l'école

Schéma de cohérence Territoriale

La société civile consultéeLe SCoT Ouest Étang de Berre s'est doté d'un comité de consultation. L'avis de la société civile sur les grands équipements et les projets structurants guidera le choix des élus.

page 6 et 7

Grandir en pépinièreDepuis 1988, 221 entreprises ont vu le jour et grandi dans les trois pépinières de Ouest Provence. Les entrepreneurs témoignent.

page 8 et 9

Entreprendre

Dossier pages 10 à 14

Culture

En bonne compagnieHuit compagnies de danse et de théâtre sont accueillies en résidence cette saison dans les structures intercommunales. Rencontre avec le chorégraphe « invité » Miguel Nosibor.

page 18 et 19

À travers la médiation artistique et culturelle, la pédagogie à l’environnement, l’aide à l’intégration des enfants handicapés ou encore l’accompagnement dans les transports scolaires, Ouest Provence participe au bien-être des jeunes de son territoire.

2005

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DÉCEMBRE 2010PAGE 2

ACTUALITÉS

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Près de cinquante ans après le creusement des bassins et la création de la zone de Fos-sur-Mer, l’industrie est toujours assez méconnue parmi nos élites et la population de la région. Lavéra, Fos-sur-Mer, Berre l’Étang et Port-Saint-Louis-du-Rhône paraissent loin du centre névralgique de Marseille, et on a très longtemps ignoré ce qui s’y passait, en limitant la perception de ces territoires d’industrie au montant de taxe professionnelle encaissée. Dans une période récente, certains élus mar-seillais ont même pu occulter ce bassin de vie, en imaginant que les usines étaient implan-tées au milieu de nulle part, très loin des zones d’habitations. Aujourd’hui, la taxe profession-nelle n’existe plus, même si nos caisses supposées déborder agitent toujours quelques fan-tasmes.

Au même moment, dans notre pays, la crise mondiale a accentué encore davantage une désindustrialisation inquiétante. Parallèlement et paradoxale-ment, les terrains encore dispo-nibles sur la zone de Fos-sur-Mer n’ont jamais eu autant d’inves-tisseurs, dans une situation sociale diffi cile, où l’emploi reste rare et précaire. Que faire de cette réalité où les collectivités vont manquer de moyens fi nan-ciers nécessaires aux logements, aux équipements et aux services correspondant aux nouvelles implantations annoncées ?

L’industrie dans ce départe-ment n’est pas considérée à sa juste valeur. Comment expliquer en effet qu’une des plus grandes zones industrielles de France ne soit pas desservie par voie autoroutière, alors que son coût estimé entre 250 et 300 M E ne représente que 3% des investis-sements considérables d’ores et déjà programmés sur la zone de Fos au cours des prochaines années. Il serait proprement irresponsable de ne pas prendre la mesure de cet enjeu. Il s’agit de savoir si nous souhaitons établir les conditions nécessaires pour que notre développement local se réalise en cohérence avec le développement d’un mieux industriel qui doit rester une alternative crédible au déve-loppement résidentiel. C’est une question de survie pour notre dynamique territoriale.

Bernard GraniéPrésident de Ouest Provence

Développement économique

Dans le contexte de la crise économique et de ses enjeux, les élus territoriaux revendiquent un avenir industriel pour l’ouest de l’étang de Berre.

L’avenir industriel du territoire en question

éd

ito

l’invitation conjointe de la communauté d’agglomé-ration du Pays de Marti-

gues et de Ouest Provence, tout ce que les Bouches-du-Rhône compte de responsables économiques, institutionnels, d’organisations professionnelles, de branches ou de filières, d’universitaires ont été conviés à Martigues, le 15 no-vembre, à une journée d’échanges sur l’avenir industriel du territoire de l’ouest de l’Étang de Berre. Deux cents décideurs locaux ont participé aux débats et ateliers portant sur les secteurs de la sidérurgie, pétrochi-mie et aéronautique. À partir d’un diagnostic partagé, ces échanges ont mis à jour la né-cessité cruciale de pérenniser la vocation industrielle de l’ouest de l’Étang de Berre. « Son dynamisme économique dépasse largement les frontières du territoire en parti-cipant notamment à la richesse et l’attractivité de la région Paca, a as-suré Christophe Castaner, vice-pré-sident du conseil régional en charge de l’emploi et du développement économique. À ce titre, ce territoire peut compter sur notre soutien ». L'industrie a été particulièrement

ébranlée par la crise de 2008, notamment en France où la désin-dustrialisation s'accentue depuis plusieurs années. Malgré cette situation économique, et paradoxa-lement, plusieurs milliards d’euros d’investissements sont prévus sur la zone industrielle de Fos qui n’a pas connu un tel sursaut depuis 25 ans. Dans cette perspective, les collectivités territoriales vont être appelées à accompagner ces implantations par des logements,

équipements et services corres-pondant aux nouveaux besoins. Or la suppression de la taxe profes-sionnelle risque, à très court terme, d’empêcher ces collectivités de pou-voir fi nancer ce développement.

Des problématiques spécifi ques

Chaque secteur industriel est concerné par une problématique différente. Pour la fi lière avionique, « le territoire concentre à lui seul 60 à 70% du personnel d’essai français autour d’ Eurocopter-Dassault-CEV-Thalès, a rapporté Jean-François Boisson, responsable du dévelop-pement et de l’international au sein du Pôle Pégase. Mais il manque une

dynamique autour de la recherche et du développement ». Quant au secteur de la sidérurgie, « il doit être valorisé par une véritable politique de formation autour des métiers in-dustriels, a souligné Serge Bornarel,

délégué général de l’Union des in-dustries et des métiers de la métal-lurgie. Une action qui doit s’appuyer sur une gestion prévisionnelle des métiers et des compétences au ni-veau des entreprises de moins de dix salariés ». Pour Marc Bayard, ancien directeur de Naphtachi-mie et délégué général de l’Union des industries chimiques, « il faut développer une vision commune de l’avenir du territoire afi n de mieux communiquer entre acteurs locaux et donner une visibilité de notre stratégie de développement à l’ex-térieur ». Malgré cette diversité des besoins, tous les décideurs s’ac-cordent sur l’attractivité de l’ouest de l’Étang de Berre en terme de développement industriel. Un ter-ritoire qui mérite que l’on se batte avec détermination pour son avenir.De fait, Bernard Granié et Gaby Charroux interpellent l’État. Avec le soutien de leurs partenaires institu-tionnels (conseils général et régio-nal) et économiques (chambres de commerce et d’industrie de Mar-seille Provence et du pays d’Arles), les présidents réclament d’urgence la desserte autoroutière à la hauteur de l’activité économique de cette zone. Il s’agit aussi de demander à l’État de revoir certaines clauses de la réforme fi scale afi n de prendre en compte les problématiques spéci-fi ques des territoires industriels qui rencontrent au demeurant d’impor-tants problèmes sociaux liés à la paupérisation de leur population. Le sénateur Martial Bourquin, pré-sident de la mission d’information sur la désindustrialisation des ter-ritoires, a été invité à constater par lui-même les diffi cultés rencontrées par l’ouest de l’Étang de Berre afi n de les relayer au niveau national. Parallèlement la question de l’ave-nir industriel devra être inscrite comme une priorité départementale et régionale. J

« Il faut développer une vision commune de l’avenir du territoire afi n de mieux communiquer entre acteurs locaux et donner une visibilité de notre stratégie de développement à l’extérieur ». Marc Bayard, délégué général de l’UIC.

À

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PAGE 3DÉCEMBRE 2010

Exploit

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

Vous êtes le premier homme à avoir franchi la barre des 100 km/h. Vos impressions ?

C'est sûr, c'est un rêve qui devient réalité. Mais ce qui est le plus important, je pense, c'est de réaliser que ce rêve n'aura été possible qu'au prix d'un travail de cinq ans. Et ce n'est pas le travail d'une personne, mais de toute une équipe. Que cela soit la marque montpelliéraine F One, qui fabrique et avec qui je déve-loppe mon matériel, mon coach Franck Martini avec qui j'avais beaucoup travaillé l'année passée pour concevoir une technique de préparation physique adéquate, ma famille et mes proches qui me soutiennent depuis mes débuts et enfi n mes sponsors (Ouest Provence, F One, Volkswagen Utilitaires, Alp'Energie et Placide)

et fournisseurs (ION, Hoalen, et Starboard) sans qui il me serait diffi cile de vivre de ma passion et de performer. C'est donc aussi le sentiment d'un "travail bien fait". Pour fi nir, c'est vrai que c'est gé-nial d'être le premier à avoir fran-chir cette barrière des 100 km/h, mais de toutes façons, les records sont fait pour être battus, donc je ne peux pas m'endormir sur mes lauriers, il faut continuer de foncer.

Avant votre départ pour la Namibie, vous étiez extrême-ment confi ant, sûr de vos capa-cités et de votre matériel, à quoi devez-vous cette assurance ?

Vous savez, la confi ance, on l'a quand on sait que l'on pourra donner le maximum, aussi bien au niveau physique que matériel. J'ai

travaillé depuis l'année dernière pour être prêt pour cet évène-ment, le plus important de toute la saison pour moi. Je savais que ma préparation physique était excel-lente et que mes nouvelles ailes et planches me permettraient de m'exprimer parfaitement sur le run. Mais il y a toujours une part d'inconnu, surtout sur ce que font mes adversaires dans leur préparation.

Quel challenge souhaitez vous relever maintenant ?

Les 100 km/h ne sont qu'une étape! C'est la loi de la vitesse, aller toujours plus vite. C'est dans la nature humaine de toujours vouloir repousser les limites du possible nous kitesurfeurs devons perpétuer cette "tradition". Je ne compte bien évidemment pas m'arrêter là, c'est l'avantage de

notre discipline la course n'est jamais terminée. Ensuite, j'ai des challenges que je compte bien relever ces prochaines années, comme effectuer des traversées ou encore ramener le record sur le territoire de Ouest Provence.

Vous êtes soutenu par des sponsors privés, mais aussi par Ouest Provence, quelle est la part de ce soutien dans vos per-formances ?

Chacun de mes partenaires, qu'il soit sponsor ou fournisseur, participe à des degrés différents à la réalisation de mes perfor-mances. Sans eux, impossible d'atteindre les objectifs que l'on se fi xe. L'intercommunalité Ouest Provence est, après F One, mon plus fi dèle partenaire et aujourd'hui mon soutien le plus important. J

En bref

> FiscalitéBernard Granié à la convention nationale de l'intercommunalitéL’ambiance n’était pas vraiment à l’euphorie à la convention nationale de l’intercommunalité qui a réuni, les 14 et 15 octobre à Dijon, un millier de présidents et d’élus des communautés de communes et d’agglomérations. Bernard Granié, le président de Ouest Provence, est intervenu plusieurs fois pour défendre les territoires industriels : « Le territoire que je représente est dédié pour 90% de sa superfi cie à des zones d’activités économiques concentrant quatorze sites Seveso et nous sommes actuellement sollicités par l’État pour accueillir cinq nouvelles implantations Seveso. Comment pourrions-nous les accepter alors que tous les seuils de pollutions sont déjà dépassés dans notre zone ? Si nous voulons demain que le développement industriel se poursuive en France, alors que très peu de sites sont en capacité de l’accueillir, nous avons intérêt à trouver d’autres modes de répartition, sinon cela ne pourra pas fonctionner ».

> EmploiL’Europe s’engage pour Ouest ProvenceLe comité de pilotage du plan local pour l’insertion et l’emploi de Ouest Provence (PLIE), qui s’est tenu le 27 octobre, a validé les orientations et fi nalités de la programmation 2011. Cette validation par l’instance de pilotage du PLIE permet à la Maison de l’emploi Ouest Provence de lancer l’appel à projets 2011. Cette démarche permettra de recueillir et sélectionner les opérations qui seront inscrites dans la programmation et seront soutenues par l’Union européenne au travers du programme “compétitivité régionale et emploi” du Fonds social européen. Le montant total prévisionnel du soutien de l’Union européenne pour 2011, sollicité auprès des services de l’État, est de 545 000 euros. Le dossier de présentation d’appel à projet 2011 est téléchargeable sur le site de la Maison de l’emploi.www.mdeouestprovence.fr

> TransportEn bus pour le TGVDepuis le 20 septembre, Ouest Provence propose aux usagers de la gare TGV de Miramas un service de transport à la demande. Ce bus dessert la gare aux horaires de départ et d'arrivée du TGV. Il fonctionne toute la semaine sauf les jours fériés. Pour bénéfi cier de ce transport une réservation téléphonique au 04 42 55 13 94, trois jours avant est nécessaire.

Plus de renseignement sur www.ouestprovence.fr (rubrique transport)

Le 13 octobre, en Namibie, le kitesurfeur saint-louisien Alexandre Caizergues pulvérisait le record du monde de vitesse sur l'eau sous les couleurs de Ouest Provence en franchissant la barre des 100 km/h (54,10 nœuds). Quinze jours plus tard, l'Américain Rob Douglas établissait une vitesse de 55,65 nœuds. Alexandre Caizergues n'est plus recordman, mais entre dans l'histoire. Interview à tout allure avec un pionnier.

Le premier hommeà franchir les 100 km/h

© Kolesky/Nikon/Lexar.

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En bref

> Ouest Provence en chantiers

MiramasEntamée il y a deux ans, la réfection de l'ensemble des réseaux d'eau potable et d'eaux usées du quartier de la Maille II sera achevée en janvier prochain.

Trois kilomètres de réseau d'adduction d'eau potable et deux kilomètres de canalisations pour les eaux usées ont été installés, pour un montant total de 2,7 million E, investis par Ouest Provence. Cent cinquante pavillons et vingt-quatre immeubles ont été raccordés.

La rénovation du niveau inférieur du cinéma le Comœdia, entamée le 10 novembre, sera achevée fi n décembre. Ce chantier de 34 000 vise à réhabiliter les menuiseries et le carrelage de la cafétéria, des loges et de l'atelier.Ouest Provence a également achevé en novembre l'extension et l'aménagement paysager du cimetière de la commune. Le montant de ces travaux s’élèvent à 870 000 E (500 000 fi nancés par l'intercommunalité, 370 000 par le conseil général).

Port-Saint-Louis-du-Rhône

L’espace culturel Gérard Philipe fait peau neuve. Une première tranche de travaux concernant la salle de cinéma et de spectacles, fi nancée à hauteur de 467 690,75 euros par Ouest Provence, a été inaugurée le 15 novembre : des fauteuils neufs, une meil-leure isolation phonique, une rampe d’accès pour personne handicapée. Se rajoutent le nu-mérique et dès mi-décembre seront programmés des fi lms d’animation en 3D. Est déjà annoncée une seconde tranche, programmée en juillet et août 2011, qui concernera la rénovation du hall d’accueil, la partie administrative, les loges et la façade extérieure. Au fi nal, Ouest Provence investira 884 000 euros pour la réhabilitation de l'espace Gérard Philipe.

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DOSSIERACTUALITÉS

C Au terme d’un accord de principes passé le 31 août 2010 avec le Grand Port Maritime de Marseille, la société du terminal méthanier Fos Cavaou et la société Elengy, la commune de Fos-sur-Mer et Ouest Provence bénéfi cient d’une nouvelle concession de douze ans pour l’usage de la plage du Cavaou. Les déplacements industriels se feront à partir du pont bleu qui enjambe le canal d'Arles à Bouc, une fois qu'Elengy aura effectué les aménagements des accés. Le pont Saint Gervais sera réservé aux seuls usagers de la plage. Des aménagements paysagers seront entrepris par la commune afi n de valoriser le site.

epuis trois saisons, Le FC. Istres Ouest Provence et le service des sports de l'intercommunalité conduisent l'opéra-

tion “Foot2Respect”. Les footballeurs profes-sionnels et l'encadrement sportif sillonnent les pelouses des clubs du territoire et les terrains des collèges et lycées pour y rencontrer les jeunes et évoquer avec eux les valeurs spor-tives.Depuis le mois d'octobre, le Fos Ouest Pro-vence Basket, qui évolue dans le championnat de Pro B, conduit une opération identique bap-tisée, “Basket2Respect”.« Le FOPB mène déjà depuis plusieurs années des opérations de sensibilisation, rappelle Jean-Pierre Barnes, président du club fos-séen. Elles vont prendre une nouvelle dimen-sion avec Ouest Provence. Des manifestations comme Basket2Respect, à l’échelle du terri-toire intercommunal, nous permettront, d’une part, de démocratiser la pratique du basket de rue et d’autre part, de fédérer au sein de notre club quelques gosses qui aiment jouer en playground ».Cette opération de sensibilisation s’intègre dans la logique de la nouvelle délibération sur le sport communautaire adoptée par le comité syndical le 7 octobre dernier. « Le sport de haut

niveau doit être utile à l’intérêt des 100 000 habitants du territoire, soutient Gérard Géron, vice-président de Ouest Provence délégué au sport communautaire. Dans ce cadre politique, l'intercommunalité et les quatre clubs du terri-toire vont régulièrement mettre en place des opérations telles que Basket 2 Respect ». À chaque club d’apporter à ces manifestations des spécifi cités propres à sa pratique. « Rap-

procher ainsi les sportifs de haut niveau des jeunes permet de construire l’image positive d’un référent, poursuit Gérard Géron. Celle d’une personne qui fait des efforts, persévère, s’engage. En outre, en se rendant accessible et en revenant au contact de la base, le profes-sionnel retrouve une certaine humilité qui lui permet de garder les pieds sur terre ».J

Sport communautaire

Fos-sur-Mer : la plage du Cavaou rendue aux Fosséens

Les enfants de la balleD

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En bref

Port-Saint-Louis-du-Rhône L'aménagement de la friche du Faubourg Hardon financé par la mairie, comprend des travaux d'assainissement et d'adduction d'eau financés à hauteur de 280 000 E par l'intercommunalité.

Grans

Les travaux de construction du nouveau réservoir d’eau potable et la réhabilitation de l’ancien ont débuté au mois de novembre. Le montant des travaux s'élève à 750 000 E

dont 280 000 investis par Ouest Provence, le reste est supporté par le conseil général des Bouches du Rhône. Le chantier du renouvellement du réseau d'eau de la rue Camille Pelletan, d'un montant de 172 000 E à la charge de l'intercommunalité, devrait être achevé fin janvier.

Fos-sur-MerLes travaux de voirie engagés par Ouest Provence pour le chemin de Robert sont terminés depuis le mois d'octobre. L'intercommunalité a investi près de 370 000 E dans cette opération. La réfection intégrale du système du chauffage du stade nautique a été achevée début novembre. Le montant de ces travaux s'élève à 650 000 E.

PAGE 5DÉCEMBRE 2010

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

Coup de pouce solidaire

Le Pass foncier : 137 ménages bénéficiaires

Emploi

Logement

uest Provence s’est en-gagé dans une démarche volontaire et solidaire

en faveur de l’emploi, en recru-tant cinquante bénéficiaires de contrats d’accès à l’emploi (CAE). Pour une durée de six mois à compter du 1e novembre 2010, ces contractuels poursuivront le par-cours de retour à l’emploi, qu’ils mènent au sein de Pôle emploi, de la Mission locale ou encore du

PLIE, tout en ayant une activité professionnelle d’une durée de vingt heures hebdomadaires dans différents services de Ouest Pro-vence. « Notre démarche est importante, a rappelé Bernard Granié en s’adressant aux nouvelles recrues. Elle repose sur une mise en com-mun de moyens financiers des collectivités (État, Conseil général et Ouest Provence), afin de vous

accompagner dans votre objectif d’accéder à un emploi durable ».Outre les moyens financiers, Ouest Provence prenant à sa charge 330 euros mensuels par contrat aux-quels il faut ajouter les charges pa-tronales, l’intercommunalité met des moyens humains à la disposi-tion de ces nouveaux contractuels.« J’ai demandé aux chefs de ser-vice auprès de qui vous travail-lerez de vous aider afin que le

temps que vous passerez à Ouest Provence soit pour vous une expé-rience enrichissante, a poursuivi le président de l'intercommunalité. J’espère en effet que cette période soit un marche pied et un déclic nécessaires vous permettant de trouver votre voie. Vous avez une chance à saisir, un rendez-vous à ne pas rater ». J

ors de la réunion du comité syndical de Ouest Provence le 7 octobre dernier, 26 nouveaux “Pass foncier” ont été oc-troyés à des ménages du territoire, pour un montant total de

90 000 euros. Quarante-trois autres “Pass” devraient être signés d’ici la fin 2010. En juin 2009, Ouest Provence a décidé de consacrer 400 000 euros en faveur de l’aide à l’accession sociale à la proprié-té dans le cadre du “Pass foncier”. Pour rappel, ce dispositif per-met aux futurs propriétaires d’obtenir une subvention de 3000 ou 4000 euros, une diminution de TVA à 5,5% ainsi qu’ une garantie de rachat en cas de non paiement ou d’incident de la vie. 68 dossiers ont obtenu une suite favorable au cours du premier semestre 2010. Le côut total de l'aide s'est élevé à 239 000 euros, dont 136 000 euros à la charge de Ouest Provence et 103 000 euros à celle de l'État. Au total, pour l’année 2010, la participation de Ouest Provence s’élèvera à 274 000 euros pour l’accompagnement de 137 ménages. Ces der-niers libéreront cent logements locatifs sociaux. Le dispositif natio-nal ayant été modifié, diminution du prêt “Pass foncier” de 40 000 à 20 000 euros, Ouest Provence a sollicité la Société Anonyme Coopé-rative d’Intérêt Collectif pour l’Accession à la Propriété, laquelle va consacrer une enveloppe de 239 627 euros pour favoriser la continui-té de l'accession à la propriété des ménages aux revenus modestes sur notre territoire. Le Pass foncier est une action du Programme local de l’habitat de Ouest Provence. J

O

L

C Les cinquante bénéficiaires du CAE.

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OUEST PROVENCE Bimestriel n°33, décembre 2010Le Rouquier - 13800 IstresTél. 04 42 11 16 16

Directeur de la publication : Bernard Granié

Rédaction : Mission promotion et communication de Ouest Provence.Conception, réalisation : Mission promotion et communication.

Crédits photos : Gérard Fraissenet, Vincent Biron (MPC Ouest Provence)Lætitia Viau (Service communication de la ville d'Istres).

Dépôt légal : 17 mars 2010Numéro ISSN : ISSN 1764-3295Impression : Imprimeries IPSDiffusion : 43 000 exemplaires dans les six communes de Ouest Provence.

Ce journal est imprimé sur papier recyclé.

Nous écrire, donner votre avis :Mission promotion et communication SAN Ouest Provence Chemin du Rouquier B.P 1064713808 ISTRES cedexTél. 04 42 56 16 [email protected]

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OCTOBRE 2009PAGE 6 DÉCEMBRE 2010PAGE 6

ACTUALITÉS

ernard Granié, prési-dent de Ouest Provence, et Gaby Charroux, son homologue du Pays de Mar-

tigues, ont procédé, en octobre à l’installation offi cielle du comité de consultation du syndicat mixte du SCoT Ouest Étang de Berre, une as-semblée de 65 membres répartis en quatre collèges et issus du monde professionnel, associatif, éducatif,

syndical et social. Cet organe indé-pendant, émanation de la société civile, sera consulté sur les orienta-tions des deux intercommunalités en matière d’aménagement et de développement du territoire.« Nos deux intercommunalités ont une culture du dialogue, de la consultation et de la concertation avec les habitants, les organisa-tions syndicales ou le monde des entreprises. Désormais, cette pra-tique revêt un caractère plus formel et le comité de consultation aura toute latitude pour faire des propo-sitions », assure Bernard Granié.Les deux intercommunalités réu-nies au sein d’un même schéma de cohérence territorial (voir page 7) partagent une même vision, une même ambition pour un bassin de

vie de près de 170 000 habitants qui s’étend sur 452 kilomètres carrés de Martigues à Port-Saint-Louis-du-Rhône, de Fos à Cornillon-Confoux. En juin 2003, un arrêté préfectoral défi nissait le périmètre des territoires du Pays de Marti-gues et de Ouest Provence pour élaborer un schéma de cohérence territoriale. Étape de ce schéma, le

projet d’aménagement et de déve-loppement durable (PADD) présen-té en février dernier a jeté les bases du document d’orientations géné-rales (DOG), dont les prescriptions s’imposeront en matière de déve-loppement économique, social, d’environnement et d’urbanisme à l’horizon de dix à vingt ans. Ces prescriptions élaborées par les élus nécessitent l’adhésion des popula-tions et de la société civile. Celle-ci

sera désormais consultée sur cinq grands thèmes.« L’existence de ce comité dé-montre que sur nos territoires la démocratie de proximité est une réalité. Les membres du comité ont été choisis par leurs pairs pour leur

expertise, leurs compétences, leur engagement dans la vie de la cité, précise Gaby Charroux, l’exercice qui leur est demandé, est un exer-cice de réfl exion, d’échanges, de

propositions, dont le seul et unique objectif est de défi nir un dévelop-pement humain et harmonieux pour les populations qui habitent notre territoire ».

Être utilesPour Bernard Granié, « en confi ant à la réflexion du comité, la nou-velle dimension territoriale du SCoT, nous avons les uns et les autres conscience de faire un pas dans l’avenir. Au moment où les

réformes gouvernementales quant à la fiscalité et à l’organisation territoriale posent question et ont la prétention d’engager les pro-chaines années, s’impose la néces-sité d’une relation organisée et responsable entre les élus et les ci-toyens, que représente le comité ».À l’instar des conseils économiques et sociaux ou des conseils de déve-loppement, dont l’avis éclaire les

orientations des collectivités terri-toriales et du gouvernement, le co-mité de consultation est destiné à favoriser la collaboration des diffé-rentes catégories professionnelles entre elles et à assurer leur parti-cipation à la politique d’aménage-ment d’un bassin de vie réunissant deux intercommunalités. À ce titre, le comité met autour de la même table les dirigeants des grands donneurs d’ordre du terri-toire, (Grand Port Maritime, raffi -

nerie Esso, Fédération du BTP...) et les organisations syndicales.Présidé à tour de rôle par Gaby Charroux et Bernard Granié, le co-mité a deux vice-présidents : Régis Franz et Pierre Caste.« Nous avons à cœur d’être utiles et la volonté d’apporter notre pierre à l’édifi ce. Nous rendrons nos pre-miers travaux d’ici la fi n du second trimestre 2011», annonce Régis Franz.Les groupes de travail du comité ont du pain sur la planche et une série de réunions programmées. Ils auront à formuler des propositions sur cinq grands thèmes : habiter

sur le territoire, travailler et étu-dier sur le territoire, se déplacer, respecter et valoriser le patrimoine naturel, contribuer au rayonne-ment du territoire.

« La société civile est la clé de voûte de la vie de la cité et nous serons sources de pro-

positions pour les élus », assure Pierre Caste. Les 65 membres des quatre collèges sont désormais à l’œuvre. J

La société civile consultée

Citoyenneté

Le syndicat mixte du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de l’Ouest Étang de Berre a désormais son comité de consultation. Une assemblée de 65 membres, l’émanation de la société civile du bassin de vie regroupant le Pays de Martigues et Ouest Provence, chargée de faire des propositions en matière d’aménagement et de développement.

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PAGE 7DÉCEMBRE 2010

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres - Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

Un SCoT, qu'est-ce que c'est ?

Les schémas de cohérence territoriale (SCoT) sont composés de trois documents réglementaires : un diagnostic, un projet d’aménagement et de dévelop-pement durable (PADD) et un document d’orientations générales (DOG). En 2005, les intercommunalités du Pays de Martigues et de Ouest Provence se sont asso-ciées au sein d’un syndicat mixte pour l’élaboration du SCoT de l’Ouest Étang de Berre.

Le syndicat mixte est composé de seize délé-gués, issus de la CAPM et de Ouest Provence, qui prennent les décisions en comité syndical. Le syndicat mixte est présidé en alternance, tous les deux ans, par l’un ou l’autre des présidents des intercommu-nalités. Le Pays de Martigues et Ouest Provence ont estimé que le bassin de vie de leurs deux territoires était l’échelon pertinent pour mettre en œuvre des politiques d’aménagement. Les décisions adoptées par le syndicat mixte s’imposent aux communes des deux intercommunalités et les programmes locaux de l’habitat (PLH), les plans de déplacements urbains (PDU), les schémas de développement commercial, les plans locaux d’urbanisme (PLU), les plans de sauve-garde et de mise en valeur, les cartes communales, les opérations foncières et d’aménagement définies par décret en Conseil d’État doivent être compatibles avec les schémas de cohérence territoriale.

En clair, le SCoT inscrit dans le marbre les objec-tifs des politiques publiques d’urbanisme en matière d’habitat, de développement économique, de loisirs, de déplacements des personnes et des marchandises, de stationnement des véhicules et de régulation du trafic automobile. À l’été 2011, le SCoT sera rendu exécutoire après une enquête publique. J

Âgé de 55 ans, Pierre Caste a été instituteur, puis gérant d’une maison de la presse à Istres et agent d’assurance. Très impliqué dans la vie associative, il préside le Cercle de voile de Martigues. Sa candidature de vice-président du comité a été proposée par Gaby Charroux.

Régis Franz, ancien trésorier principal d’Istres et du SAN Ouest Provence, est aujourd’hui âgé de 63 ans. Il a accompli sa carrière professionnelle au sein du Trésor public et du ministère des Finances en France métropolitaine, outre-mer et à l’étranger. Vice-pré-sident du comité, sa candidature a été proposée par Bernard Granié.

Que peut apporter la société civile à la réflexion des élus ?On nous offre la possibilité d’émettre des avis, de proposer des idées nouvelles, de nous exprimer. La société civile peut ap-porter sa réflexion. Nous rencontrons les maires des communes membres de Ouest Provence et du Pays de Martigues pour connaître leurs projets. Nous allons donner notre avis et faire des propositions et nous espérons bien que ceux-ci seront pris en compte par nos élus, sinon ce comité n’a pas de raison d’être. Dans les agglomé-rations, l’avis des conseils de développe-ment est pris en compte. Les présidents, Gaby Charroux et Bernard Granié, sont dans cette optique. Ils attendent que l’on apporte notre pierre à l’édifice. On don-nera nos avis en notre âme et conscience, nous ne sommes pas là pour dire amen.

Le territoire du SCoT regroupe deux intercommunalités. Est-ce, selon vous, la bonne échelle pour réfléchir en termes d’équipements et de développement ?En matière d’équipements, c’est à l’échelle du territoire que l’on doit penser. Par exemple, est-il nécessaire d’avoir trois stades plutôt qu’un ? Parce qu'au bout du compte, ce sont les administrés qui paient.

On nous demande de réflé-chir et de faire des proposi-tions à l’horizon des quinze prochaines années, cela peut paraître ambitieux. Mais ima-ginez que l’on ait prévu, il y a quinze ans, la mise en service d’un tramway électrique entre Martigues et Istres...En terme de transport, de commerce, de logement, les deux intercommunalités et les villes qui les composent doivent mettre en œuvre des projets communs et complé-mentaires. Istres et Marti-gues vont bientôt partager le même parc urbain. Quand on habite Fos, on vient natu-rellement à Martigues ou à Istres. L’échelle du territoire du SCoT est pertinente.

Vous parlez d’idées nouvelles. Quelles propositions pourriez-vous faire qui n’aient été déjà évoquées par les élus ?Nos territoires possèdent 37 kilomètres de côte. Nous pourrions travailler à faire en sorte que cette façade littorale soit l’avenir. Il ne s’agit pas de faire des mari-

nas, mais de développer des pratiques touristiques qui pourraient aussi changer la mauvaise image de l’étang de Berre. Pourquoi ne développe-t-on pas le trans-port maritime entre Istres et Martigues, pourquoi ne pas imaginer aller prendre l’avion à Marignane en prenant un bateau à Istres. Ce territoire a toutes les potentia-lités de son autonomie. J

De quel poids peut peser la société civile sur des décisions qui au final appartiennent aux élus ?La société civile est le pendant des élus, elle est composée de citoyens qui, dans leur représentativité professionnelle et associative, expriment des préoccupa-tions sectorielles. La mission du comité de consultation est de faire en sorte que ces préoccupations soient prises en compte dans une perspective qui n’est pas liée à un contexte électoral. Seuls les élus ont le pouvoir de prendre des décisions, ils le font sous le regard de la société civile. Aujourd’hui, elle a la chance d’être consultée, elle pourrait ne pas l’être, sur la cohérence et sur les orientations qui seront retenues dans l’adoption du document d’orientations générales (DOG), (voir ci-contre), dont il faut souligner le caractère contraignant pour les collectivités du territoire ».

Le syndicat mixte du SCoT Ouest Étang de Berre a adopté et présenté son plan d’aménagement et de développement durable (PADD). À ce stade de l’élabora-tion du SCoT que peut apporter le comité de consultation ?

Les grandes orientations du SCoT sont d’ores et déjà déterminées. Elles ne seront pas contestées par le comité, tant elles ont un caractère d’intérêt général. Mais elles ne reflètent pas de manière précise les opérations à mettre en œuvre en matière d’inter-modalité des transports, de densifica-tion de l’habitat, de développement économique, de patrimoine naturel et de rayonnement du territoire. Le comité a été saisi sur tous ces sujets et il devra émettre des avis reposant sur l’examen du diagnostic existant. Il proposera des solutions pratiques caractérisées par une faisabilité technique et financière. Il ne s’agit pas

de refaire le monde ni de se substituer aux techniciens, mais de formuler des avis qui traduisent les préoccupations des citoyens dans leur vie de tous les jours. À ce titre, nous espérons bien avoir des idées originales, réalistes et constructives.

Le comité de consultation met autour de la même table, grands patrons et délégués syndicaux. N’y a-t-il pas un risque ?Chacun a sa sensibilité, mais le comité n’est pas un lieu de confron-tation. Il constitue au contraire un creuset où se retrouvent des femmes et des hommes venus de tous les horizons et qui n’ont pas toujours les mêmes objectifs. Le comité permettra à chacun de s’exprimer et de considérer les autres points de vue afin de formuler des avis et des propositions acceptables pour la majeure partie des habitants du territoire. J

TROIS QUESTIONS À PIERRE CASTE, vice-président du comité de consultation

TROIS QUESTIONS À RÉGIS FRANz vice-président du comité de consultation

Comité de

consultationcomment ça marche ?

Les 65 membres du comité ont intégré cinq commis-sions, dont les thèmes sont les suivants : “Habiter sur le territoire”, “Travailler, étudier sur le territoire”, “Se déplacer dans le territoire et au-delà”, “Respecter, valori-ser le patrimoine naturel” et “Contribuer au rayonnement du territoire”.

Le comité a pris connais-sance des travaux réalisés dans le cadre du SCoT, les deux vice-présidents ont rencontré les maires des neuf communes de Ouest Provence et du Pays de Martigues.

Les commissions se réu-nissent régulièrement. Une fois par trimestre, elles établissent un compte rendu de leurs travaux. Les avis sur les cinq thèmes seront présentés aux élus du syndicat mixte en juin prochain. Le comité peut éga-lement s’autosaisir d’un dos-sier ou d’une thématique. J

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DÉCEMBRE 2010PAGE 8

ÉCONOMIE

� Entreprendre

l nous arrive encore de recevoir des coups de fil pour savoir quel type de plantes nous

vendons », s'amuse Alain Lamory. En pépinière, c'est l'ambition et les projets qui poussent. La première pépinière de Ouest Provence a été créée en 1988 à Istres, celle de la zone de Lavalduc à Fos-sur-Mer en 1994 et celle des Molières à Miramas en 2003.Aujourd'hui, les bureaux et les ate-liers accueillent trente-trois entre-prises et 220 personnes. La fonc-tion des pépinières ne s'arrête pas à la seule location de surfaces. « Il s'agit d'un outil de développement économique, une structure pour l'accompagnement des créateurs,

précise Alain Lamory, le directeur des pépinières.En amont nous tra-vaillons sur la pertinence et la via-bilité du projet. Nous aidons égale-ment le futur entrepreneur dans sa recherche de fi nancements. Nous évaluons son projet avant que la direction du développement éco-nomique de Ouest Provence valide l'accueil en pépinière ».

Experts à disposition

Experts comptables, banquiers, avocats, techniciens sont au ser-vice de l'entrepreneur. Le projet validé, des bureaux et ateliers sont proposés aux bénéfi -ciaires qui s'engagent pour un bail de quatre ans. Durant les deux pre-

mières années, le loyer est inférieur de 15 à 20% au prix du marché.« Nos experts sont à la disposition des créateurs d'entreprise. Deux fois par an au minimum, nous fai-sons un point sur leur développe-ment. Nous tachons de connaître leurs éventuelles diffi cultés et nous voyons ce que nous pouvons mettre en œuvre pour les aider. Nous les assistons pour répondre à un appel d'offre ou pour monter un dossier de prêt au développe-ment. On ne les lâche pas pen-dant quatre ans. Tout au long de l'année, nous organisons égale-ment des réunions d'information sur la vie des entreprises, sur les aides à l'embauche, les nouvelles dispositions fi scales. La pépi-

nière, c'est un groupe, c'est ras-surant. Les personnes installées s'y côtoient, échangent, créent des synergies. La dernière année, nous travaillons à leur sortie et notre priorité est de les fi xer sur le territoire », indique Alain Lamory.Les 221 entreprises accueillies depuis 1988 ont généré 1050 emplois. En 2010, crise oblige, le taux d'occupation des locaux est de 70%. C'est le plus faible depuis vingt ans, le taux moyen s'établis-sant entre 90 et 95%. Les entre-prises installées en pépinière comptent en moyenne un à deux salariés. Cet effectif double au terme des quatre années de bail. Pendant longtemps, la mainte-nance industrielle, les bureaux

d'études et le génie climatique étaient les secteurs dominant dans les pépinières où l'activité était essentiellement liée à la pé-trochimie, au bâtiment et à l'avi-onique. Depuis 2008, les grands donneurs d'ordre du territoire se sont séparés d'une partie de leurs sous-traitants. On assiste égale-ment à un recul des entreprises de services aux industries au pro-fi t d'entreprises de services à la personne.75% des entreprises passées en pépinières sont toujours en acti-vité au bout de cinq années d'exis-tence. À l'échelle nationale, ce ratio est de 50%. �

Depuis 1988, 221 entreprises ont vu le jour dans les trois pépinières de Ouest Provence. Ce succès a participé à l'émergence d'une économie résidentielle. Aujourd'hui, ces structures d'accompagnement des créateurs d'entreprise entament leur mutation. Témoignages.

“I

Grandir en pépinière

Cité d'entreprises Ouest Provence,IstresCréée en 1988. 17 bureaux sur une surface de 300 m2. 19 locaux-ateliers d'une surface totale de 150 m2.Lot 20, parc d'activité du Tubé13800 Istres. Tél : 04 42 11 27 78 - Fax : 04 42 55 46 73Directeur : Alain LamoryCourriel : [email protected]

Pépinière d'entreprises Ouest Provence,Fos-sur-Mer Créée en 1994. 8 bureaux sur une surface totale de 150 m2. 8 locaux-ateliers d'une surface totale de 150 m2.20, allée Marie Curie, zone d’activité de Lavalduc13270 Fos-sur-Mer.Tél : 04 42 11 27 75 - Fax : 04 42 05 64 03Chargée de mission : Sophie CalvinoCourriel : [email protected]

Pépinière d'entreprises Ouest Provence, Miramas Créée en 2003. 34 bureaux sur une surface de 600 m2.La pépinière de Miramas propose uniquement des bureaux et de l'hôtellerie d'entreprise.29, Avenue du Royaume Uni, ZAC des Molières13140 Miramas.Tél : 04 42 11 27 82Chargée de mission : Danielle Farlin Courriel :[email protected]

R e p è r e s

� La pépinière d'entreprise installée à Fos-sur-Mer, zone d'activité de Lavalduc.

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Michel HermitteJe regrette de ne pas m'être lancé plus tôt.À la tête d'une entreprise d'électricité industrielle qui emploie douze sa-lariés et treize intérimaires, Michel Hermitte est « sorti » de la pépinière de la zone de Lavalduc à Fos-sur-Mer en 2007. Depuis, il s'est installé à quelques mètres des locaux où il a fait ses débuts d'entrepreneur. « Je suis resté seize ans dans la même boîte. J'étais chef de chantier. Puis à la suite de divergences, j'ai démissionné pour créer ma société. L'idée me trottait dans la tête depuis des années et puis ça s'est déclenché. Au bout de quinze jours, j'ai engagé cinquante salariés sur un gros chantier ».Aujourd'hui, la société de Michel Hermitte, est présente sur cinq chantiers relevant des grands donneurs d'ordre du territoire : GDF, Lyondell, ArcelorMittal... « Lors de mon installation j'avais un bon carnet d'adresses et grâce à la pépinière j'ai pu bénéficier d'un local. C'est à partir de là que j'ai pu développer mon activité ». En 2008, son entreprise a été frappée de plein fouet par la crise. « Je me suis tourné vers les marchés publics et nous avons réalisé une clôture de cinq kilomètres. Ce chantier m'a permis de ne pas licencier tous les salariés ».Ce Fosséen de 50 ans regrette de ne pas s'être lancé plus tôt dans l'aven-ture. « J'aurais dû monter ma boîte il y a des années. Dans les pépinières, les techniciens sont compétents et savent vous épauler. Aujourd'hui, je travaille davantage et gagne moins que quand j'étais salarié, mais je fais ce que je veux. ». J

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Témoignages

vice-président de Ouest Provence, délégué aux aides à l'entreprise et à l'enseignement supérieur

Les autres bons

tuyaux

J Ouest Provence Initiative Accompagnement et attribution de prêts d'honneur pour la création ou la reprise d'entreprise. La Pyramide, 1 rue de l'Équerre, 13 800 IstresTél : 04 42 56 53 [email protected].

J Maison de l'emploi Ouest Provence

Un numéro dédié aux créateurs d'entreprise : 0800 300 223.Ce numéro vert renseigne et oriente vers les bons interlocuteurs et les démarches pour mener à bien les projets de création ou de reprise d'entreprise. Il fonctionne du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h.www.mdeouestprovence.fr

J Direction du développement économique de Ouest Provence

Renseignements sur les financements1, allée de la Passe Pierre, Trigance 1 , 13800 IstresTél. 04 42 11 28 [email protected]

J Chambre de métiers et de l'artisanat ARTEA

Une nouvelle aide pour réussir sa reprise d'entrepriseService développement économiqueTél. 04.91.32.24.42

Qu'est-ce qui a présidé à la création des pépinières d'entreprises ?La décision de créer à Istres la cité d'entreprises nou-velles a été prise en 1986, et la pépinière a vu le jour deux ans plus tard. Les politiques de soutien à la création d'entreprise ont été lancées dans les années 80. Elles correspondaient à la prise de conscience que tout un pan de nos industries allait disparaître et qu'il fallait inciter les porteurs de projets à devenir entrepreneurs. Il était évident, et c'est encore vrai aujourd'hui, que beaucoup de personnes ne naissent pas dans un milieu de chefs d'entreprise et pour autant, ils ont des projets et des ambitions. Les pouvoirs publics ont considéré qu'il était utile à la société de les soutenir. Cette politique a tou-jours eu deux volets : le conseil et la mise à disposition de locaux. La création de la ville nouvelle s'est traduite par un déséquilibre entre la demande et l'offre de locaux. Il convenait de pallier cette situation. Il s'agissait égale-ment de répondre à une forte demande.

Quel bilan peut-on tirer ?En termes d'appui à la création d'activités cette politique a réussi. Elle a favorisé l'émergence d'une économie résidentielle grâce à l'implantation d'artisans et de com-merces de proximité liée au développement démogra-phique de l'opération « ville nouvelle ». Elle a également permis d'accueillir des entreprises de services liées au développement des grands groupes industriels implan-tés sur notre territoire. C'est aussi une politique qui n'a aucun coût pour la collectivité, car elle génère plus de ressources que de charges.

Quel est l'avenir des pépinières ?Aujourd'hui, l'ambition des pépinières est d'accompa-gner la nécessaire diversification économique de notre territoire. Aux côtés des pépinières généralistes, Ouest Provence entend développer des pépinières spécialisées, en phase avec les pôles de compétitivité, comme le sec-teur de l'avionique, par exemple. Les pôles de compéti-

tivité sont de bonnes portes d'entrée avec les réseaux d'entreprises. Nous devons poursuivre notre soutien et continuer à mettre sur le marché des terrains adaptés aux besoins des entreprises. J

Frédéric MouraÊtre en pépinière, c'est être entouré.En novembre 2009, la société qui salarie Frédéric Moura, met la clef sous la porte. « J'avais la niaque et depuis un moment je voulais mon-ter ma boîte, mais je manquais de courage, mon licenciement a tout déclenché », raconte le charpentier istréen de 42 ans.« Mais il y a un monde entre être chef de chantier et devenir gérant de société. Seul, je ne pense pas que j'aurais eu les cartes en main pour monter mon entreprise. J'ai trois enfants à charge, je n'ai pas le droit à l'erreur et grâce aux responsables de la pépinière, j'ai pu monter un projet béton ».Frédéric Moura s'est installé en avril dernier dans un des ateliers de la cité d'entreprises d'Istres. Six mois après, il affiche un chiffre d'affaires de 80 000 euros et ses quatre salariés travaillent sur autant de chan-tier. « Je vais développer mon activité de charpente traditionnelle, poursuivre la charpente industrielle et la pose d'isolation écologique. À court terme, je vais également répondre aux marchés publics. Ici, je suis soutenu, conseillé et confiant. Être en pépinière c'est avant tout être entouré ». J

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres - Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

TROIS QUESTIONS À GÉRALD GUILLEMONT

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Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres - Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

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« La décision en 2004 de créer un service “assistant insertion han-dicap” illustre à juste titre cette volonté politique, souligne Coralie Chaumel, la responsable du Pôle handicap de Ouest Provence. En allant plus loin que les obligations portées par la loi “Handicap” du 11 février 2005, l'intercommunalité marque son engagement et son soutien auprès de ses administrés ».L'idée de ce service de proximité, les accompagnatrices des bus scolaires le portent aussi dans leur mission. « Nous prenons en charge les enfants à leur montée dans le bus, évitant aux parents des trajets jusqu'à l'école, ex-plique Brigitte Guérin, l'une des

38 accompagnatrices employées par Ouest Provence. Nous veillons sur leur sécurité lors du trajet. À leur retour, nous nous assurons qu'ils sont pris en charge par un responsable légal ». Si ces services sont très appré-ciés par les familles, l'essentiel de l'implication de Ouest Pro-vence au sein de l'école relève de la mise en place d’actions culturelles et de pédagogie à l'environnement. Toutes les struc-tures de l'intercommunalité * présentent en effet un catalogue d'offres pédagogiques, adaptées

aux programmes de l’Éducation nationale et menées en parte-nariat avec les enseignants. Pour les écoles élémentaires, ces projets doivent être au préalable validés par l'inspecteur de sec-teur, tandis que les collèges et les lycées ont une totale liberté pour décider de la pertinence et de l'opportunité des propositions de l'intercommunalité.« Les projets pédagogiques par-ticipent à l'éducation artistique et culturelle indispensable à la démocratisation culturelle et à l'égalité des chances, affi rme Mo-khtar Benaouda, le directeur de la régie culturelle Scènes et Cinés. Sur cette question, les collectivi-

tés territoriales, alors même qu'elles sont me-nacées par une réforme, ont tout à faire. Elles peuvent concrétiser de grandes ambitions pour les populations de leurs territoires. L'intercom-munalité est peut-être la seule intelligence qui

nous reste pour réaliser la démo-cratisation culturelle ».Une démocratisation culturelle que les élus de Ouest Provence ont à coeur de véhiculer dans les six communes du territoire. J

(*) Le Conservatoire de musique et de

danse à rayonnement intercommunal,

le Pôle intercommunal du patrimoine

culturel, le Centre d'art contemporain

intercommunal, le Pôle arts visuels,

la régie culturelle Scènes et Cinés, le

service pédagogie à l'environnement, la

Médiathèque.

actions et projets artistiques, culturels et de pédagogie à l’environnement ont été menés en milieu scolaire.

scolaires des six communes du territoire Ouest Provence ont été sensibilisés lors de ces actions.

agents sont affectés aux interventions et sont chargés du suivi administratif. Sans oublier les bibliothécaires qui agissent dans le cadre de leurs missions.

tel est le budget de la masse salariale affectée à la médiation culturelle en milieu scolaire, auquel il faut ajouter

pour les intervenants extérieurs.

* Pour l’année scolaire 2009/2010

Les collectivités territoriales (...)

peuvent concrétiser de grandes

ambitions pour les populations de

leurs territoires.

Mokhtar Benaouda.

La médiation scolaire *

Ouest Provence n’a pas compétence institutionnelle en matière pédagogique. La collectivité est pourtant un partenaire privilé-gié de l’Éducation nationale. Quel est l'intérêt pour l’institution de développer une telle collaboration ?

À travers de nombreux services intercom-munaux et sur des thématiques aussi diverses que la culture, l’environnement ou encore le patrimoine, avec le soutien de médiateurs, Ouest Provence intervient dans les établisse-ments scolaires du territoire.

Faire intervenir des médiateurs de nos structures ( le conservatoire de danse et de musique, la régie culturelle Scènes et Cinés ou encore le Pôle intercommunal du patrimoine culturel ) permet d’apprendre aux enfants à fréquenter ces structures en dehors du temps scolaire. Ils se familiarisent avec les lieux, les apprécient, les démystifi ent et - pourquoi pas - les fréquentent ensuite en compagnie de leurs parents. Cela contribue au dynamisme culturel du territoire. Dans le registre de l’environne-ment, c’est directement la formation du citoyen de demain qui est en question. Apprendre à un enfant à trier, à respecter son environnement, à défendre la biodiversité participe de son éduca-tion civique et prépare l’adulte de demain.

La collaboration est à double sens : les établissements scolaires ont aussi besoin des équipements professionnels des collectivi-tés…

En effet, et c’est en ce sens que l’aller-re-

tour est une notion importante dans le partena-riat Éducation nationale / collectivité. Dans le cadre de l’éducation artistique qu’apporte par exemple Scènes et Cinés, il est important que l’artiste entre dans l’école. Au contact direct des enfants, dans leur classe, il donne une autre idée de la culture. Les élèves possèdent ensuite les clés pour aller voir son spectacle dans un lieu réservé à cette pratique. Voici le cadre idéal du partenariat. Même pour l’enseignant, la présence d’un intervenant extérieur est un bol d’air. Il porte en lui des représentations d’un autre monde que celui de l’école. L’artiste apporte de l’émotion là où l’école convoque le savoir et le rationnel.

En s’invitant ainsi dans l’école, la collecti-vité ne risque-t-elle pas d’être accusée d’ingé-rence en matière éducative ?

Afi n de ne pas être taxé d’intervention-nisme il faut trouver un équilibre dans les rapports entre l’Éducation nationale et la collectivité. Se reconnaître est une nécessité et l’enjeu de l’ouverture de l’école aux structures mises à disposition par les collectivités. Les élus doivent respecter le projet pédagogique des enseignants, se conformer à son contenu et apporter une complémentarité dans les savoirs. En contrepartie, l’Éducation nationale doit donner aux établissements de l’intercommu-nalité la possibilité de remplir leurs missions. Tout l’enjeu est d’élaborer, par une discussion qui dépasse parfois le simple niveau local, une bonne défi nition de ce partenariat. J

TROIS QUESTIONS À

Nicole Joulia VICE-PRÉSIDENTE DÉLÉGUÉE AU PATRIMOINE

agents sont affectés aux interventions et

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as d’inquiétude les enfants, lorsque la lumière va s’éteindre, cela signifi e que

le spectacle va commencer », re-commande Géraldine Blanchet. En ouverture de saison, cinq classes de primaire sont venues assister à la représentation scolaire de Pre-mière neige au théâtre La Colonne à Miramas. La majorité entre dans le théâtre pour la première fois. « Six spectacles jeune public de différentes formes qui s'inscrivent dans l'ensemble de la program-mation jeune public de Scènes et Cinés Ouest Provence, sont programmés au théâtre de la Colonne pour la saison 2010-2011, commente la médiatrice en action culturelle. Ils composent la matière, sur laquelle je travaille en parte-nariat avec les enseignants de la ville, dans le cadre de leurs projets pédagogiques ». En septembre, au cours d’une réunion de rentrée regroupant tous les partenaires de l’Éducation nationale, Géraldine a

présenté la programmation jeune public de Scènes et Cinés. « Je fais alors en sorte de m’informer sur leur projet de classe afi n d’ajuster ma proposition et produire à terme un travail de fond avec les enfants ». Au moins un spectacle est pro-posé aux classes intéressées. « Je fournis à l’enseignant un dossier pédagogique, dans lequel il trouve une documentation particulière sur le spectacle et la compagnie, des photographies, une affi che. Il peut ainsi réinvestir le contenu artistique dans son enseignement quotidien. Je l’encourage aussi à échanger avec les artistes avant même la représentation ». L’objec-tif recherché par Géraldine est clair : « En cultivant la curiosité des enfants, en éveillant leur intérêt artistique, je souhaite transformer le temps de la représentation en un vrai rendez-vous, en une rencontre qui comble une attente profonde ». En fonction de l’intérêt manifesté par les classes, la médiatrice peut

proposer une visite du théâtre, des rencontres avec les compagnies à l’issue des représentations. « Il m’arrive aussi de revenir dans les classes une fois le spectacle passé pour partager à nouveau les émotions ressenties pendant la représentation ». Si une classe mène un projet vraiment spécifi que autour du spectacle vivant, elle a la possibilité de choisir une seconde pièce dans la programmation jeune public. Cette médiation artistique se fait en lien avec les autres struc-tures culturelles de l'intercommun-laité présentes sur la ville. « Pour la saison 2010-2011, nous nous rapprochons de la médiathèque intercommunale. Des ateliers et des lectures publiques s’y dérouleront en lien avec notre programmation ». Les actions conjuguées des ser-vices intercommunaux contribuent ainsi au développement des publics tout en créant des liens avec et entre les habitants du territoire. �

DÉCEMBRE 2010

DOSSIER

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DOSSIER

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Un guide au service des enseignants

Pour promouvoir l’ensemble des actions de médiation en milieu scolaire, Ouest Provence édite le guide Educ’Art Culture Environnement. Ce document exhaustif regroupe les offres des structures, services et partenaires du territoire à destina-tion des élèves de la maternelle au lycée pour l’année scolaire 2010-2011. Il décline les objectifs, les thématiques et les conte-nus des projets proposés par les services de l’intercommunalité tout en fournissant les coordonnées des référents médiation. Ce guide est téléchargeable sur le site de Ouest Provence : www.ouestprovence.fr �

� Rencontre

Référent “médiation” au théâtre La Colonne de Miramas, Géraldine Blanchet assure l’interface entre la régie culturelle Scènes et Cinés et l’Éducation nationale.

Dans le cadre des projets “mu-sique” agréés par l’Éducation nationale, quatre enseignants musiciens, titulaires du diplôme universitaire de musicien inter-venant (DUMI), interviennent dans les écoles maternelles et primaires du territoire. Le rôle de ces “dumistes” du Conservatoire de musique à rayonnement inter-communal est de faire découvrir la musique aux enfants. Cela peut être du chant choral ou du travail instrumental. Au cours de l’année scolaire 2009-2010, vingt projets “mu-sique” ont été développés avec 1309 élèves ayant été concernés. Parmi ceux-ci, la chorale des enfants de l’école La clé des champs d’Entressen dirigée par

le dumiste Pierre-Yves Scotto, s’est produite dans la pinède du CEC lors de la Fête de la musique organisée en juin par le conservatoire. Quant à la section “danse” du conservatoire, elle propose une sensibilisation à la danse contemporaine à travers son projet “Danse à l’école”. Deux professeurs de danse du conser-vatoire enseignent les notions fondamentales de la création chorégraphique d’aujourd’hui. L’intérêt de ces cycles est de créer un lien entre ce que les élèves apprennent à l’école et la façon, dont ils peuvent le resti-tuer à travers la danse. �

“P

Le spectacle est un rendez-vousPas de deux entre le conservatoire et l’école

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u sein du service pédago-gie à l’environnement de Ouest Provence, les média-

teurs gardent l’œil sur les questions liées à l’écologie et la biodiversité. Depuis la terrasse de la Maison de la mer de Fos-sur-Mer où est installé le service rien n’est plus facile : la plage de Saint-Gervais s’étend à leurs pieds tandis que les tankers croisent dans le golfe de Fos et que fument au loin les usines du Grand Port Maritime de Marseille. « Tous les éléments sont présents dans la lecture du paysage pour aborder les thématiques traitées par les projets pédagogiques mis en œuvre par le service », souligne sa responsable, Sabine Payet. En 2009-2010, les quatre agents de médiation du service ont effectué des interven-tions dans 89 classes maternelles

et primaires à travers l’ensemble du territoire de Ouest Provence. « Nous travaillons autour de cinq thématiques essentielles, rappelle Sabine Payet. Les déchets, l’air et la pollution atmosphérique, les risques majeurs, l’eau et les milieux naturels du territoire de Ouest Pro-vence ». Afi n d’adapter au plus juste les notions développées dans les projets de pédagogie à l’environne-ment et être en adéquation avec le programme et le niveau des élèves, les médiateurs tiennent compte des directives de l’Éducation natio-nale. « En s’inscrivant ainsi dans la logique de son projet pédagogique, l’enseignant peut travailler en transversalité avec les matières qu’il enseigne tout en nous aidant à construire le parcours citoyen de l’élève ». Car telle est l’ambition de

cette éducation à l’environnement : former et sensibiliser le citoyen de demain qui comprendra et respec-tera le milieu dans lequel il vit et tra-vaille. Les moyens les plus adaptés au projet sont mis en œuvre par les médiateurs. « Nous ne sommes pas des professeurs des écoles, rappelle Sabine Payet. Pour faire passer notre message, nous mélangeons le scientifi que et le ludique, nous alternons les approches, théoriques ou sur le terrain. Et surtout nous laissons une part importante et fondamentale à l’expérimentation ». Ce service jouit en effet de locaux adaptés à ce type d’enseignement. Deux salles pédagogiques sont mises à disposition pour l’accueil des enfants. Elles sont équipées du matériel d’expérimentation adé-quat, d’équipements informatiques et vidéo. « Nous sommes aussi un lieu ressource pour les enseignants qui le souhaitent, ajoute Sabine Payet, grâce à l’important fond documentaire, que nous avons développé sur les questions écolo-giques et environnementales ». Le service est toujours à la recherche d’une dynamique dans son par-tenariat avec les enseignants. Un gage de réussite dans la formation à l’éco-citoyenneté des élèves du territoire. J

Jardiner pour retrouver le goût d'apprendre.

Depuis 2006, les élèves de la 4e “découverte profession-nelle anticipée” du collège Alain Savary d’Istres, placés sous la responsabilité de leur professeur de français, Jean-Claude Deville, bénéfi cient d’une pédagogie différenciée avec remise à niveau, dédoublement de certains cours et enseignement technologique ren-forcé. Les services techniques de Ouest Provence ont délégué une jardinière paysagiste, Nadine Roche, pour initier ces collégiens à son métier. À tour de rôle, par demi-journée, les élèves s’occupent du jardin potager et entretiennent certains espaces verts du CEC. J

Pour découvrir le jardin : http://jardinsavary13.monespace.net/index.html

Sensibiliser et former le citoyen de demain est la mission du service pédagogie à l’environnement de Ouest Provence.

L’éco-citoyenneté, ça s’apprend

A

Portrait

Telle est la mission quotidienne de Brigitte Guérin. Comme ses 37 collègues du service des transports scolaires de Ouest Provence, cette accompagnatrice veille sur les jeunes écoliers au cours de leurs déplacements depuis l’arrêt de bus jusqu’à leur établissement. Une soixantaine de circuits à travers les communes de Fos-sur-Mer, Istres et Miramas sont ainsi encadrés. L’intercommunalité consacre un budget de 650 000 euros par an à ce service public. J

Encadrer et assurer la sécurité des écoliers dans les bus scolaires

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

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PAGE 13OCTOBRE 2009 PAGE 13DÉCEMBRE 2010

u sein du service pédago-gie à l’environnement de Ouest Provence, les média-

teurs gardent l’œil sur les questions liées à l’écologie et la biodiversité. Depuis la terrasse de la Maison de la mer de Fos-sur-Mer où est installé le service rien n’est plus facile : la plage de Saint-Gervais s’étend à leurs pieds tandis que les tankers croisent dans le golfe de Fos et que fument au loin les usines du Grand Port Maritime de Marseille. « Tous les éléments sont présents dans la lecture du paysage pour aborder les thématiques traitées par les projets pédagogiques mis en œuvre par le service », souligne sa responsable, Sabine Payet. En 2009-2010, les quatre agents de médiation du service ont effectué des interven-tions dans 89 classes maternelles

et primaires à travers l’ensemble du territoire de Ouest Provence. « Nous travaillons autour de cinq thématiques essentielles, rappelle Sabine Payet. Les déchets, l’air et la pollution atmosphérique, les risques majeurs, l’eau et les milieux naturels du territoire de Ouest Pro-vence ». Afi n d’adapter au plus juste les notions développées dans les projets de pédagogie à l’environne-ment et être en adéquation avec le programme et le niveau des élèves, les médiateurs tiennent compte des directives de l’Éducation natio-nale. « En s’inscrivant ainsi dans la logique de son projet pédagogique, l’enseignant peut travailler en transversalité avec les matières qu’il enseigne tout en nous aidant à construire le parcours citoyen de l’élève ». Car telle est l’ambition de

cette éducation à l’environnement : former et sensibiliser le citoyen de demain qui comprendra et respec-tera le milieu dans lequel il vit et tra-vaille. Les moyens les plus adaptés au projet sont mis en œuvre par les médiateurs. « Nous ne sommes pas des professeurs des écoles, rappelle Sabine Payet. Pour faire passer notre message, nous mélangeons le scientifi que et le ludique, nous alternons les approches, théoriques ou sur le terrain. Et surtout nous laissons une part importante et fondamentale à l’expérimentation ». Ce service jouit en effet de locaux adaptés à ce type d’enseignement. Deux salles pédagogiques sont mises à disposition pour l’accueil des enfants. Elles sont équipées du matériel d’expérimentation adé-quat, d’équipements informatiques et vidéo. « Nous sommes aussi un lieu ressource pour les enseignants qui le souhaitent, ajoute Sabine Payet, grâce à l’important fond documentaire, que nous avons développé sur les questions écolo-giques et environnementales ». Le service est toujours à la recherche d’une dynamique dans son par-tenariat avec les enseignants. Un gage de réussite dans la formation à l’éco-citoyenneté des élèves du territoire. �

Jardiner pour retrouver le goût d'apprendre.

Depuis 2006, les élèves de la 4e “découverte profession-nelle anticipée” du collège Alain Savary d’Istres, placés sous la responsabilité de leur professeur de français, Jean-Claude Deville, bénéfi cient d’une pédagogie différenciée avec remise à niveau, dédoublement de certains cours et enseignement technologique ren-forcé. Les services techniques de Ouest Provence ont délégué une jardinière paysagiste, Nadine Roche, pour initier ces collégiens à son métier. À tour de rôle, par demi-journée, les élèves s’occupent du jardin potager et entretiennent certains espaces verts du CEC. �

Pour découvrir le jardin : http://jardinsavary13.monespace.net/index.html

Sensibiliser et former le citoyen de demain est la mission du service pédagogie à l’environnement de Ouest Provence.

L’éco-citoyenneté, ça s’apprend

A

� Portrait

Telle est la mission quotidienne de Brigitte Guérin. Comme ses 37 collègues du service des transports scolaires de Ouest Provence, cette accompagnatrice veille sur les jeunes écoliers au cours de leurs déplacements depuis l’arrêt de bus jusqu’à leur établissement. Une soixantaine de circuits à travers les communes de Fos-sur-Mer, Istres et Miramas sont ainsi encadrés. L’intercommunalité consacre un budget de 650 000 euros par an à ce service public. �

Encadrer et assurer la sécurité des écoliers dans les bus scolaires

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

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DÉCEMBRE 2010PAGE 14

DOSSIER

tre au service de l’autre, donner et recevoir, accompagner des enfants handicapés dans leur processus d’intégration à la crèche ou

l’école élémentaire ». De toute évidence, telle est la voie de Nathalie Martinez. Cette jeune femme à la quaran-taine pétillante appartient au contingent des dix-sept assistantes “insertion handicap” (AIH) du pôle han-dicap de Ouest Provence. « Depuis 22 ans, je chemine auprès d’enfants souffrant de défi ciences physiques ou intellectuelles. Je les épaule, les aide dans leur processus de socialisation. Je mets tout en œuvre pour qu’au sein de l’école ils développent au maximum leurs facultés ». Les jours de classe Nathalie arrive à l’école Mendès France d’Istres un quart d’heure avant le début des cours. Le temps de discuter avec le professeur de Sé-bastien *, de prendre connaissance du contenu pédago-

gique de la matinée afi n d’anticiper l’aide à apporter au jeune garçon malvoyant. Lorsque la sonnerie retentit, comme les autres élèves de cette classe de CE1, Natha-lie prend place à son bureau. « Ma tâche ne consiste pas à faire à la place de Sébastien, explique Nathalie, mais à le rendre autonome. Si nécessaire je reformule les consignes, je l’aide à refaire certains exercices. Je me considère comme un maillon du système éducatif ».

Une très forte implicationNathalie joue aussi un rôle de médiateur dans les relations sociales de Sébastien avec ses camarades de classe. « Je suis un intermédiaire. Mon action ne peut pas se limiter seulement à Sébastien, poursuit-elle. Mon implication très forte auprès de tous les enfants nivelle les relations de Sébastien avec les autres et lui permet de s’intégrer facilement. Les enfants de la classe me

considèrent comme une des leurs, de fait Sébastien ne se distingue plus comme enfant handicapé ». Au-delà de cette action pédagogique, il entre dans les fonc-tions de l’assistante d’être un membre actif de l’équipe éducative mise en place autour de l’enfant. « Un plateau technique composé de l’orthophoniste, du psycho-mo-tricien, du psychologue scolaire, du médecin scolaire et de la maîtresse assure le suivi de l’enfant, poursuit Nathalie. Je les rencontre régulièrement afi n d’échan-ger sur le travail fait avec Sébastien, je leur apporte des observations quant à son évolution ». Grâce à cette continuité du suivi et de l’encadrement, une relation de confi ance s’établit avec l’enfant qui peut ainsi évoluer vers le maximum de ses capacités. �

* Le prénom a été modifi é

“EAccompagner et soutenir

Depuis 2004, Ouest Provence met à disposition dans les écoles primaires, dix-sept assistantes insertion “handicap”. Rencontre avec l'une d'entre elles Nathalie Martinez.

� Rimbaud monte sur les planches

Depuis plusieurs années, dans le cadre de l’éducation artistique et culturelle, la direction des affaires culturelles de Ouest Provence a mis en place un atelier de décou-verte théâtrale en direction des lycéens de Rimbaud, en partenariat avec le foyer socio-éducatif de l’établissement istréen. Grâce à cet atelier hebdomadaire, les élèves intéres-sés et volontaires appréhendent l’exercice d’être comédien, d’être dirigé et mis scène. L’atelier, animé par Danièle Gaied, permet de découvrir les diverses composantes du langage dramatique, de se confronter au pro-cessus de création. Il se solde en fi n d’année scolaire par deux représentations publiques à l’Espace 233 à Istres. En mai 2010, la troupe de comédiens amateurs avait interprété une adaptation d’une pièce de Steve Gooch, Transport de femmes. �

Le pôle arts visuels , qui regroupe le Centre d’art contemporain intercommunal, l’artothèque et l’Associa-tion intercommunale pour le développement des arts plastiques et du patrimoine (Adapp Ouest Provence), propose des activités qui contribuent à la promotion des arts visuels. Une cellule pédagogique élabore des projets autour des artistes invités au Centre d’art contemporain. Au cours de l’année scolaire 2009-2010,

91 classes du territoire ont participé à des projets portés par le pôle arts visuels. En 2010-2011, la collaboration entre le pôle et l’Éducation nationale se traduira par une résidence de Laurent Perbos, plasticien marseillais exposé au CAC du 9 juillet au 23 novembre, au lycée de Fontlongue à Miramas. En partenariat avec les lycéens, l’artiste a créé une œuvre qui restera dans l'enceinte de l’établissement jusqu’à la fi n de l’année scolaire. �

Éveiller à l’art contemporain

� Témoignage

� Pôle arts visuels

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ENVIRONNEMENT

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Suivez la benne quand le jour se lève

DÉCEMBRE 2010

Il est cinq heures, Istres s'éveille. Les agents de la régie intercommu-nale de collecte et de valorisation des déchets quittent le parking de la ZAC du Tubé, direction le centre ville où ils débutent leur tournée. La benne s'arrête tous les dix mètres sur l'allée Jean Jaurès. Les deux éboueurs ramassent les sacs déposés sur le trottoir. Une partie du travail se fait à la main. La benne est équipée d'un lève-conteneur. Dans la matinée, le contenu d'une soixan-taine de conteneurs d'une capacité de 1100 litres est englouti dans la benne.

Sept heures dans une journée ordinaire avec les agents de la régie intercommunale de collecte et de valorisation des déchets.

L'équipage d'une benne à ordures ménagères est composé de trois personnes. Deux éboueurs et un Deux éboueurs et un chauffeur. « Conduire la benne c'est « Conduire la benne c'est aussi avoir la responsabilité de deux aussi avoir la responsabilité de deux personnes, veiller à leur sécurité, personnes, veiller à leur sécurité, avoir toujours un œil dans le rétrovi-seur ou sur le moniteur de la caméra placée à l'arrière du camion.C'est aussi descendre du camion pour donner un coup de main »pour donner un coup de main », raconte Roger Raoux.

À huit heureshuit heures, la benne revient au siège de la régie. Les agents s'installent dans de la régie. Les agents s'installent dans une salle de repos. Au menu de ces vingt une salle de repos. Au menu de ces vingt minutes de pause, café, croissants et minutes de pause, café, croissants et plaisanteries entre collègues. Puis, ils plaisanteries entre collègues. Puis, ils reprennent la route, pour poursuivre une reprennent la route, pour poursuivre une tournée qui s'achève à 11h30. tournée qui s'achève à 11h30. « On prend une douche et on rentre à la maison. une douche et on rentre à la maison. Certains dorment, le rythme de vie est un Certains dorment, le rythme de vie est un peu bouleversé. Moi, je n'ai besoin que de quelques heures de sommeil. Après le travail, je me repose et puis je m'occupe... », confi e Roger Raoux.

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PAGE 17DÉCEMBRE 2010

vice-présidente de Ouest Provence, déléguée à la collecte et au traitement des déchets

INTERVIEWFABIENNE GRUNINGER

“Les gestes du tri devraient être des réfl exes”Deux aller retour entre Istres et le centre de

transfert de Miramas pour vidanger neuf tonnes d'ordures ménagères collectées lors de la tournée, c'est le lot de l'équipage de “la benne” de Roger Raoux. 75 200 tonnes de déchets ont été ramassées par les agents de Ouest Provence en 2009. Créée en 2010, la régie compte dans ses rangs cinquante chauffeurs-éboueurs, dix-sept agents affectés au ramassage des « encombrants » et huit agents d'encadrement.

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-RhôneCornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres • Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

Cela fait dix ansdix ans que Jean-Bernard Mas est éboueur. que Jean-Bernard Mas est éboueur. dix ans que Jean-Bernard Mas est éboueur. dix ansdix ans que Jean-Bernard Mas est éboueur. dix ans« Nous avons la satisfaction de servir à quelque chose, « Nous avons la satisfaction de servir à quelque chose, mais l'on est souvent confronté au manque de civisme mais l'on est souvent confronté au manque de civisme de nos concitoyens. Ils savent que l'on va passer et que de nos concitoyens. Ils savent que l'on va passer et que l'on va ramasser quoiqu'ils jettent »l'on va ramasser quoiqu'ils jettent », regrette-t-il. Pour les déchets encombrants la régie assure un service sur les déchets encombrants la régie assure un service sur rendez-vous. Le territoire compte six déchetteries et 192 rendez-vous. Le territoire compte six déchetteries et 192 points d'apport volontaire. En 2009, 7% des déchets des points d'apport volontaire. En 2009, 7% des déchets des ménages ont fait l'objet d'une collecte sélective.ménages ont fait l'objet d'une collecte sélective.

Ahmed Mabrouk a Ahmed Mabrouk a quarante ansquarante anset une licence d'histoire et une licence d'histoire géographie. Depuis cinq mois, géographie. Depuis cinq mois, il est contractuel à la régie. il est contractuel à la régie. Il travaille aux “monstres”, Il travaille aux “monstres”, au ramassage des déchets au ramassage des déchets volumineux et lorsqu'un éboueur volumineux et lorsqu'un éboueur manque à l'appel, il est “à la benne”. « Le plus diffi cile c'est le froid et la pluie », confi e-t-il. La régie compte treize bennes et intervient à Istres, Fos-sur-Mer et Port-St-Louis. Les autres communes de Ouest Provence assurent la gestion des déchets en délégation de service public.

Où en est-on du tri sélectif sur le territoire de Ouest Provence ?

Progressivement les habitants de Ouest Pro-vence intègrent les bons gestes du tri sélectif. Ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les services et les installations de l’intercommunalité, les points d’apport volontaire et les déchetteries. Reste que la collecte sélective représente sur notre territoire 33,7 kilogrammes par habitant en 2009, alors que ce ratio est de 44,5 kilogrammes à l’échelle nationale. Il y a donc des progrès à réaliser. Les gens ont pris l’habitude d’éteindre la lumière lorsqu’ils ne sont pas dans une pièce. C’est devenu un réfl exe. Il faudrait qu’il en soit de même avec le tri. Car au moins on trie au plus la facture est élevée. Aujourd’hui, le coût de la collecte et du traitement des déchets est de 167 E par an et par habitant alors que les recettes de la taxe (TEOM) est de 38,6 E par habitant. C’est donc la collectivité qui paye la différence. À terme, pour des raisons légales, les recettes devront équilibrer les dépenses, comme c’est le cas pour le service de l’eau et de l’assainissement. Au plus on trie, au moins le traitement est coûteux, plus on trie, plus on contribue à la préservation de notre environnement. C’est cette logique que nous devons intégrer. Et le rôle des ambassadeurs du tri de Ouest Provence est de véhiculer ce message. Nous avons encore un long travail de pédagogie à réaliser pour encore affi ner le tri sélectif. Parfois des lots sont refusés car le tri n’est pas bien effectué. Parfois, les gens pensent que le verre souillé n’est pas recyclable alors qu’il l’est et inversement, ils pensent que le carton souillé l’est alors qu’il ne l’est pas.

Ouest Provence va lancer prochainement une campagne pour le recyclage du verre. Pour quelles raisons ?

Sur ce point nos résultats ne sont pas satis-faisants. Un habitant de Ouest Provence trie en moyenne 13 kilogrammes de verre chaque année, alors qu’à l’échelle nationale, les Français en trient 35 kilogrammes. Au début de l’année 2011, nous allons installer cinquante points d’apport volontaire sup-plémentaires et cinquante bornes destinées au seul verre. Multiplier les équipements et les rapprocher des usagers permettra de faciliter le tri et la collecte du verre. Nous avons constaté que dans les ordures ménagères beaucoup de verre est jeté alors que c’est une fi lière très rentable. Là encore, le geste du tri est simple et doit devenir un réfl exe J

Les agents de la régie, travaillent au moins un dimanche par mois. un dimanche par mois. un dimancheChaque benne a son chauffeur, son équipe, sa tournée et sa fréquence de ramassage. Celle que nous avons suivi est en service le lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi. Elle effectue vendredi et samedi. Elle effectue aussi la tournée dominicale. aussi la tournée dominicale. « Nous travaillons aussi à Noël et « Nous travaillons aussi à Noël et le Jour de l'an. Si vous n'avez pas le sens du service public, ce n'est pas la peine de faire ce métier »assure Roger Raoux.

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DÉCEMBRE 2010

La régie intercommunale Scènes et Cinés accompagne cette saison huit compagnies dans l’élaboration de leur spectacle. Rencontre avec Miguel Nosibor, chorégraphe en résidence à Fos-sur-Mer.

e matin de septembre, le plateau du Théâtre de Fos-sur-Mer n’a pas sorti ses habits de

soirée. Noire et blanche, les pen-drillons des coulisses sagement tirés, la scène est plongée dans la lumière. Aucun décor, seule-ment des bouteilles d’eau à moi-tié pleines, des téléphones prêts à sonner jetés à même le plateau… Le bruit de la ventilation couvre les murmures des artistes. As-sis en tailleur sur l’avant-scène, Fabienne et Miguel Nosibor dis-cutent à voix basse. « Si je tourne

vers la gauche en arrivant près de toi, me verra-t-on encore ? Com-ment dois-je prolonger mon mou-vement pour que les spectateurs perçoivent mes intentions ? ». En plein processus de création, les artistes questionnent leur pièce, mettent en scène le propos artis-tique, peaufinent les derniers ar-rangements chorégraphiques. Miguel Nosibor, chorégraphe de la compagnie En Phase, est en résidence au Théâtre de Fos. Il prépare sa nouvelle création, Al-ler-Retour, dont la première pro-grammée le samedi 6 novembre dans ce même lieu. « Le propos de ce duo, qui traite de la complexité des relations entre hommes et femmes, de la rencontre et de la recherche de l’harmonie, germe en moi depuis plusieurs mois, confie le danseur. En juin, puis en août dernier, nous avons déjà

travaillé quelques matières dans des studios aubagnais ». Mais c’était à peine une ébauche. « En studio, nous disposons seulement de deux ou trois heures de travail par ci par là. L’espace est réduit, le travail des lumières n’est pas possible. Pour permettre à la pièce de se construire vraiment, à la créativité d’émerger, il faut nécessairement une résidence ». « Lorsque le projet d’un artiste nous semble cohérent avec la dynamique de notre programma-tion, avec ce que nous voulons proposer à notre public, nous l’in-vitons à résider et travailler dans notre structure, explique Fran-çoise Marion, directrice artistique de Scènes et Cinés. Dans cette logique, nous avons accueilli Miguel Nosibor au Théâtre de Fos-sur-Mer du 20 septembre au 1er octobre, ainsi que du 28 oc-

tobre au 4 novembre ».La résidence consiste à mettre à disposition des lieux de répé-titions (un plateau et un studio dans le cas de Fos), de mobiliser l’équipe technique et administra-tive dans l’accompagnement de l’artiste, d’offrir à ce dernier le gîte et le couvert.

Puiser la liberté de créer

« L’artiste peut se poser, s’instal-ler dans le temps, poursuit Fran-çoise Marion. Nous créons toutes les conditions pour qu’il se sente bien, pour qu’il laisse libre cours à son inspiration et sa créativité. Convivialité, complicité et écoute sont nos mots d’ordre ».« À la maison, voilà comment je me sens lorsque je viens travail-ler à Fos, s’exclame Miguel Nosi-bor. Je tombe les baskets et je me

sens à l’aise. Tout le monde œuvre à créer l’espace dans lequel je vais composer au mieux. Tout est négociable, tout est toujours possible. Soutenu, je connais ici une rare liberté de créer ». Le cho-régraphe provençal insiste sur la qualité de l’accueil et la per-tinence de l’accompagnement. « Le regard que le personnel du théâtre porte sur mon travail, et dont j’ai vraiment besoin, est tou-jours constructif. Et de fait positif. Il m’aide à aller au plus juste de ce que je veux faire. Il existe de vrais échanges, une collaboration qui fait que le lieu devient partie prenante de la création ». Ces in-tenses relations humaines tissées pendant le temps de la résidence nourrissent ainsi la pièce. « La compagnie arrive, elle pose les premières pierres. Les techni-ciens du théâtre nous apportent

C

CULTURE

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des conseils, des solutions à nos requêtes de créateur. Françoise (Marion, ndlr) nous éclaire de ses conseils avisés. Pendant la rési-dence nous passons tous beau-coup de temps ensemble. Nous parlons de nos vies. Nous parta-geons beaucoup ».Ces relations humaines sont in-dispensables à Miguel Nosibor pour créer. « Ce cheminement de vie avec les autres est intéres-sant. C’est ce “faire-ensemble” qui est beau et donne corps et âme à mes créations ». Etape décisive dans le proces-sus de création, un fi lage en petit comité marque la fi n des deux premières semaines de résidence de Miguel Nosibor. Selon un céré-monial bien huilé, le personnel du théâtre et quelques autres invités s’installent dans la salle pour as-sister à cette première interpréta-

tion quelque peu imparfaite. « Il manque encore quelques ex-traits que nous devons travailler, s’excuse Miguel Nosibor. Et nous n’avons pas encore décidé com-ment sera la fi n de la pièce. En fait, c’est un chantier très fragile que vous êtes venus voir ! » Première esquisse qui annonce néanmoins la forme défi nitive de la création de la pièce Aller-retour, «née d’un vrai compagnonnage entre le théâtre et la compagnie». J

Soutenir la création

Pour Mokhtar Benaouda, directeur de la régie culturelle Scènes e t C inés , « une structure de spectacle vivant n’est pas seulement un lieu de diffusion. Il entre dans ses missions fondamentales de proposer un accompagnement et un soutien au processus de création ». À partir de ce précepte, Scènes et Cinés développe un axe particulier. « Nous multiplions les actions culturelles autour de la résidence et la création qui suit généralement, afi n de mettre en contact l’artiste et le public à travers une relation de qualité. Ainsi l’artiste assimile plus facilement l’environnement dans lequel

il se produit et partage sa représentation du monde avec le plus grand nombre ». Sont ainsi proposées des rencontres, des restitutions publiques. Sans oublier les pérégrinations de l’artiste hors les murs, que ce soit dans des classes, des centres sociaux, des ateliers… Moktar Benaouda ajoute en conclusion : « Ce soutien à la création artistique relève d’une volonté politique ambitieuse des élus de Ouest Provence. La forme la plus aboutie de cette démarche se concrétise dans la résidence du chorégraphe Emanuel Gat, installé dans les studios de la Maison de la danse depuis 2007 ». J

Huit compagniesde théâtre et de danse sont accueillies sur le territoire pour la saison 2010-2011 :

Cie Piccola Velocita Le Théâtre - Fos, en septembre 2010Cie O Ultimo MomentoThéâtre de la Colonne - Miramas, en septembreCie En PhaseLe Théâtre - Fos, en octobre et novembre Cie Madona BouglioneThéâtre de l’Olivier - Istres, en septembre et octobreCie Emanuel GatThéâtre de l’Olivier - Istres, en octobreCie BarolosoloThéâtre de l’Olivier - Istres, en octobre et novembreCie La LocomotiveThéâtre de l’Olivier, en novembreCie Le chat perplexe

Le Théâtre - Fos, en janvier 2011

Renseignements sur les compagnies en résidence sur www.scenesetcines.fr

Créationassignée à résidence

Cornillon-Confoux • Fos-sur-Mer • Grans • Istres - Miramas • Port-Saint-Louis-du-Rhône

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Reboiser :

Quoi ?Des plants de quarante centi-Des plants de quarante centi-

mètres d'espèces méditerranéennes, mètres d'espèces méditerranéennes, essentiellement des feuillus adaptés essentiellement des feuillus adaptés

au milieu et plus résistants aux feux de au milieu et plus résistants aux feux de forêt. Cinquante chênes blancs, autant forêt. Cinquante chênes blancs, autant d'arbousiers et de sorbiers à Fos. Cin-d'arbousiers et de sorbiers à Fos. Cin-quante chênes verts, autant de chênes quante chênes verts, autant de chênes blancs, d'arbres de Judée et de micocou-blancs, d'arbres de Judée et de micocou-liers à Istres. Cent cinquante chênes liers à Istres. Cent cinquante chênes

blancs à Cornillon-Confoux. Cent oli-blancs à Cornillon-Confoux. Cent oli-viers et autant d'amandiers à Grans. viers et autant d'amandiers à Grans.

Cent amandiers et cent chênes Cent amandiers et cent chênes blancs à Miramas.blancs à Miramas.

Qui ?Les agents du service de l'envi-

ronnement de Ouest Provence, du service pédagogie à l'environnement,

les enfants du centre aéré de Fos, les élèves de l'école Calamand d'Istres, les écoliers de trois classes de Grans, les enfants du centre aéré de Miramas

et les élèves de l'école de Cor-nillon-Confoux.

Et Port-St-Louis ?L'opération a été effectuée l'an L'opération a été effectuée l'an

dernier. Cinquante saules blancs, dernier. Cinquante saules blancs, aulnes et peupliers ont été plantés aulnes et peupliers ont été plantés au Bois François au bord du Rhône. au Bois François au bord du Rhône.

Il s'agissait d'un reboisement à Il s'agissait d'un reboisement à caractère paysager sur un caractère paysager sur un

parcours pédestre.

Quand ?Mercredi 27 octobre à Fos-Mercredi 27 octobre à Fos-

sur-Mer, jeudi 18 novembre sur-Mer, jeudi 18 novembre à Istres, jeudi 25 novembre à Istres, jeudi 25 novembre

à Grans, mardi 30 novembre à Grans, mardi 30 novembre à Cornillon-Confoux,mercredi à Cornillon-Confoux,mercredi

111er décembre à Miramas. décembre à Miramas. décembre à Miramas.

Où ?Sur le terrain de l'arboretum Sur le terrain de l'arboretum

de Fos-sur-Mer, dans la pinède de Fos-sur-Mer, dans la pinède de la Prédina à Istres, aux Costes de la Prédina à Istres, aux Costes (sud) de Cornillon, sur le verger de (sud) de Cornillon, sur le verger de la Jasse du Pape à Grans, sur le la Jasse du Pape à Grans, sur le

domaine de Cabasse et dans domaine de Cabasse et dans la forêt des ”Schtroumpfs” la forêt des ”Schtroumpfs”

de Miramas.

Comment ?Le service de l'environ-nement détermine avec les élus de chaque ville les sites et les espèces à reboiser. Le service « pédagogie à l'environne-ment » dispense des sessions de sensibilisation à l'environnement et des informations sur la forêt médi-terranéenne auprès des enfants avant l'opération. Les services de Ouest Provence accompagnent et encadrent les enfants le jour de l'opération. Chaque en-fant, ou groupe d'enfants, plante son arbre.

Pourquoi ?À Fos, pour compléter l'arboretum victime d'un incendie cet été. À Istres, Cornillon et dans la forêt des Schtroumpfs de Miramas, pour contribuer à la biodiversité des sites. À Grans et sur le do-maine de Cabasse de Miramas, pour reboiser d'anciennes terres agricoles.