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40, rue de la Folie Regnault - 75011 Paris, France Tél.: +33(0)1 44 93 02 02 - Fax: +33(0)1 44 93 04 40 [email protected] - www.visiteursdusoir.com LURA BIOGRAPHIE: Remarquée en 2004 par Cesaria Evora avec l’étonnant Di Korpu Ku Alma, Lura est une étoile en pleine ascension, la plus cosmopolite des artistes capverdiennes, marchant sur les traces de son aînée Cesaria Evora. Madone lusophone à la peau cuivrée, au sourire éblouissant et aux pas de danse ravageurs, Lura s’est mise à chanter adolescente, bercée par les rythmes venus des îles sur et sous le vent, mais aussi par la pop portugaise, les rythmes des quartiers africains de Lisbonne ou la soul américaine. Ce don lui est venu naturellement, sans qu’elle ne se pose de questions. Aujourd’hui, âgée de trente et un ans, elle ne s’en pose guère plus, sachant désormais qu’elle sera chanteuse pour toujours. Il suffit de la laisser évoluer dans les dunes douces de Sal, dans les rues pavées de Santa Maria ou sur une jetée de pêcheurs effleurant l’Atlantique turquoise d’un regard d’ébène pour comprendre la nature de sa beauté, immédiate et chaleureuse. Une élégance innée dans sa démarche renvoie à son chant, lui aussi sans efforts. A dix-sept ans, pas vraiment sérieuse, elle est devenue choriste pour Juka un chanteur de zouk originaire de Sao Tomé & Principe. Chantant et dansant comme une nymphe lusotropicale, Lura lui vole vite la vedette. Bientôt, elle enregistre un premier album destiné essentiellement à faire danser la jeunesse noire et métissée de Lisbonne. Elle participe également à divers projets dont la compilation Red Hot + Lisbon sur laquelle on retrouve un extrait de son premier album, le grisant, Nha Vida (« Ma vie »). Délaissant ses études de natation, elle se jette alors dans le grand bain de la musique capverdienne. Un duo remarqué avec la légende angolaise Bonga sur Mulemba Xangola, des collaborations avec ses compatriotes Tito Paris, Paulo Florès ou Paulinho Vieira puis un deuxième album sur lequel figurent notamment Ma’n ba dès bès kumida dâ et Tabanka Assigo écrits par Tcheka, séduit définitivement José Da Silva de Lusafrica. Un contrat est signé. Le superbe Di Korpu Ku Alma voit le jour en 2004. Hommage à ses origines capverdiennes et véritable premier album, ce disque laisse entendre une artiste dont la trajectoire ne peut être qu’ascendante. La presse le salue de manière unanime, les tournées internationales commencent et Lura prend son envol. Aussi bien influencée par le fado d’Amalia Rodriguez que par le r’n’b de Beyoncé, la musique de Caetano Veloso ou les mornas de Cesaria Evora, Lura est une artiste à la fois ouverte sur ses racines, sur le monde dans lequel elle vit ou sur un futur qui s’annonce radieux. A la voir aujourd’hui évoluer au Cap-Vert, on comprend aisément son ascension. Depuis qu’ils ont été conquis par les tubes Vazulina ou Na Ri Na, les capverdiens, ceux restés au pays et ceux qui sont partis, ont adopté Lura. Elle reste très attachée à la terre de sa famille et revendique clairement ses racines. Grâce à elle, les jeunes générations redécouvrent le patrimoine musical local, dansent, s’aiment et pleurent sur des rythmes appréciés par leurs parents ou grands-parents. A Santiago, Sal, Sao Nicolau, Sao Vicente ou Santo Antao, les îles lui rendent bien ses liens musicaux avec un pays qui a tant apporté au monde de la musique. M’bem di Fora (« Je suis venue de loin ») annonce, fier, son deuxième album en 2006. Pourtant, ces treize nouvelles chansons saisissent immédiatement l’auditeur. Sous la houlette de Nando Andrade, remarqué pour son travail de producteur sur Rogamar de Cesaria Evora, Lura revisite le vaste répertoire de son pays. Comme un soleil, elle rayonne sur les rythmes et danses qui ont façonné l’histoire musicale capverdienne. Elle éblouit, tout en restant très proche, avec une voix créole qui a encore gagné en magnétisme et en volupté. En 2009, Lura revient avec "Eclipse". Enregistré entre Bruxelles, Lisbonne, Paris, Praia et Naples, cet opus affirme un talent sûr et l’élégance naturelle d’une chanteuse qui n’en finit pas de nous surprendre.

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Page 1: LURA -  · PDF fileRemarquée en 2004 par Cesaria Evora avec l’étonnant Di Korpu Ku Alma, Lura est une étoile en pleine ascension, la plus

40, rue de la Fol ie Regnault - 75011 Paris, FranceTél.: +33(0)1 44 93 02 02 - Fax: +33(0)1 44 93 04 40

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LURA

BIOGRAPHIE:

Remarquée en 2004 par Cesaria Evora avec l’étonnant Di Korpu Ku Alma, Lura est une étoile en pleineascension, la plus cosmopolite des artistes capverdiennes, marchant sur les traces de son aînée Cesaria Evora.Madone lusophone à la peau cuivrée, au sourire éblouissant et aux pas de danse ravageurs, Lura s’est mise àchanter adolescente, bercée par les rythmes venus des îles sur et sous le vent, mais aussi par la pop portugaise,les rythmes des quartiers africains de Lisbonne ou la soul américaine. Ce don lui est venu naturellement, sansqu’elle ne se pose de questions. Aujourd’hui, âgée de trente et un ans, elle ne s’en pose guère plus, sachantdésormais qu’elle sera chanteuse pour toujours.

Il suffit de la laisser évoluer dans les dunes douces de Sal, dans les rues pavées de Santa Maria ou sur une jetéede pêcheurs effleurant l’Atlantique turquoise d’un regard d’ébène pour comprendre la nature de sa beauté,immédiate et chaleureuse. Une élégance innée dans sa démarche renvoie à son chant, lui aussi sans efforts. Adix-sept ans, pas vraiment sérieuse, elle est devenue choriste pour Juka un chanteur de zouk originaire de SaoTomé & Principe. Chantant et dansant comme une nymphe lusotropicale, Lura lui vole vite la vedette.

Bientôt, elle enregistre un premier album destiné essentiellement à faire danser la jeunesse noire et métissée deLisbonne. Elle participe également à divers projets dont la compilation Red Hot + Lisbon sur laquelle on retrouveun extrait de son premier album, le grisant, Nha Vida (« Ma vie »). Délaissant ses études de natation, elle se jettealors dans le grand bain de la musique capverdienne. Un duo remarqué avec la légende angolaise Bonga surMulemba Xangola, des collaborations avec ses compatriotes Tito Paris, Paulo Florès ou Paulinho Vieira puis undeuxième album sur lequel figurent notamment Ma’n ba dès bès kumida dâ et Tabanka Assigo écrits par Tcheka,séduit définitivement José Da Silva de Lusafrica.

Un contrat est signé. Le superbe Di Korpu Ku Alma voit le jour en 2004. Hommage à ses origines capverdienneset véritable premier album, ce disque laisse entendre une artiste dont la trajectoire ne peut être qu’ascendante.La presse le salue de manière unanime, les tournées internationales commencent et Lura prend son envol. Aussibien influencée par le fado d’Amalia Rodriguez que par le r’n’b de Beyoncé, la musique de Caetano Veloso ou lesmornas de Cesaria Evora, Lura est une artiste à la fois ouverte sur ses racines, sur le monde dans lequel elle vitou sur un futur qui s’annonce radieux.

A la voir aujourd’hui évoluer au Cap-Vert, on comprend aisément son ascension. Depuis qu’ils ont été conquispar les tubes Vazulina ou Na Ri Na, les capverdiens, ceux restés au pays et ceux qui sont partis, ont adoptéLura. Elle reste très attachée à la terre de sa famille et revendique clairement ses racines. Grâce à elle, lesjeunes générations redécouvrent le patrimoine musical local, dansent, s’aiment et pleurent sur des rythmesappréciés par leurs parents ou grands-parents. A Santiago, Sal, Sao Nicolau, Sao Vicente ou Santo Antao, lesîles lui rendent bien ses liens musicaux avec un pays qui a tant apporté au monde de la musique.

M’bem di Fora (« Je suis venue de loin ») annonce, fier, son deuxième album en 2006. Pourtant, ces treizenouvelles chansons saisissent immédiatement l’auditeur. Sous la houlette de Nando Andrade, remarqué pourson travail de producteur sur Rogamar de Cesaria Evora, Lura revisite le vaste répertoire de son pays. Commeun soleil, elle rayonne sur les rythmes et danses qui ont façonné l’histoire musicale capverdienne. Elle éblouit,tout en restant très proche, avec une voix créole qui a encore gagné en magnétisme et en volupté.

En 2009, Lura revient avec "Eclipse". Enregistré entre Bruxelles, Lisbonne, Paris, Praia et Naples, cet opusaffirme un talent sûr et l’élégance naturelle d’une chanteuse qui n’en finit pas de nous surprendre.

Page 2: LURA -  · PDF fileRemarquée en 2004 par Cesaria Evora avec l’étonnant Di Korpu Ku Alma, Lura est une étoile en pleine ascension, la plus

40, rue de la Fol ie Regnault - 75011 Paris, FranceTél.: +33(0)1 44 93 02 02 - Fax: +33(0)1 44 93 04 40

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Composé par B. Leza, le compositeur historique capverdien chanté par Cesaria Evora, le morceau Eclipse est untrésor d’émotions et de sobriété. Il donne le ton de l’album, tout en finesse, acoustique et plein de grâce. Ce titreillustre parfaitement la sodade, ce sentiment confus de mélancolie et de tristesse, un rapport nostalgique à laterre, à la mer, et à la famille, chanté depuis toujours par les poètes, les marins et leurs femmes. On entendparfois dans la voix sensuelle de Lura les regrets lointains de son exil, une sodade diffuse et douce mais jamaisamère.

A en croire les capverdiens, la presse ou les amateurs de musique capverdienne, Lura est l’héritière enpuissance de Cesaria, « la diva aux pieds nus ». Chez les jeunes gens ou les générations plus âgées,l’admiration est partagée. Même si elle née à Lisbonne en 1975, l’année où ses parents quittent leur pays quidevient indépendant, Lura a toujours gardé la fierté de ses origines familiales. Au fil de M’bem di Fora, on entendparfois dans sa voix sensuelle les regrets lointains de cet exil lisboète, une saudade diffuse, toujours douce,jamais amère. Archipel d’immigration aux îles âpres et belles, le Cap Vert a toujours incité au voyage, à l’exilmais aussi au retour au pays.Depuis Lisbonne, Lura l’a bien compris. Que ce soit sur les grandes scènes des festivals en plein aircapverdiens, dans les théâtres européens ou dans les salles américaines, elle sillonne aujourd’hui le monde,ayant notamment donné deux cents concerts au cours des deux années écoulées. Avec ses semelles de vent etsa voix dorée, Lura est venue de loin et risque d’aller encore plus haut.