loiret eco n° 38 - mars 2011
DESCRIPTION
Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du LoiretTRANSCRIPT
COMMERCES : jusqu'où aller dans la
course à la fi délisation ?
12 INDUSTRIE
OverREACH, pour un caoutchouc plus propre
14 SERVICES
Des kilomètres de pub
Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
n°38mars
2011
Nelly de Brézé, Présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle
15 INTERNATIONAL
Nager dans le luxe
www.ca-centreloire.fr
Caisse régionale de Crédit agricole mutuel Centre Loire, Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, siège social 8 allée des Collèges - 18920 Bourges Cedex 9 - 398 824 714 RCS Bourges - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le N° 07 009 045.
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otol
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02/
2011
ÉDITO
mars 2011 38 3
LE NOUVEAU VISAGE du commerce
Pas de répit pour le commerce ! Depuis
l’émergence des grandes et moyennes
surfaces dans les années 60-70 jusqu’à la
déferlante e-commerce amorcée en 2000,
le paysage commercial n’a cessé d’être bouleversé.
Logiquement, pour assurer leur pérennité dans un
contexte tout aussi mouvant que concurrentiel, les
commerçants ont sans cesse dû se remettre en
question, se renouveler et innover.
Le commerce de proximité capitalise sur ses points
forts : la relation avec le client, la notion de conseil,
de convivialité et son rôle social. La grande distri-
bution s’appuie sur la multiplicité des références
concentrées en un seul lieu, et un temps passé à faire
ses courses toujours plus court. Alors que les supé-
rettes réinvestissent les centres villes, les grandes
surfaces développent des rayons bio et les achats
en ligne poursuivent leur implacable ascension. Les
unions commerciales endossent leur rôle de chef
d’orchestre et se réjouissent de voir collaborer, main
dans la main, ces acteurs d’horizons différents.
Car s’il est bien un objectif commun à tous, c’est
celui de conquérir et de fi déliser un consommateur
libre, volatile et désormais très informé. Pour rele-
ver ce défi , mieux vaut agir unis et jouer la complé-
mentarité.
Ce nouveau visage du commerce, nous sommes
heureux qu’il soit incarné à la CCI du Loiret. En lien
avec le thème de notre dossier spécial Commerce,
vous découvrirez en pages 10 et 11 l’interview croi-
sée de deux de vos élus. L’un est issu de la grande
distribution, la seconde du commerce de proximité.
Le message qu’ils vous adressent ? Mettez vos for-
ces en commun au service de stratégies commer-
ciales plus effi caces, utilisez tous les outils à votre
disposition pour vous professionnaliser le plus pos-
sible, puisez les ressources là où elles se trouvent…
poussez la porte de votre CCI !
Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret
4 38 mars 2011
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
sept. oct.
Créations
Radiations
déc.nov. jan. 11fév. mars avril mai juin juillet août
146
41
la Loire
Patay
Orléans
Jargeau
Châteauneufsur Loire
Sullysur Loire
Gien
Briare
ChâtillonColigny
Château-Renard
Lorris
Montargis
Beaunela Rolande
Pithiviers
Malesherbes
Puiseaux
Neuvilleaux Bois Courtenay
Ferrières
Bassin de Vie deSouppes sur Loing
Bassin de Vied'Angerville
Bassin de Viede Toury
Bassin de Viede Châteaudun
Beaugency
La Ferté Saint Aubin
Meungsur Loire
0
5
10
15
20
25
Produits
manufacturés
dont
biens
durables
décembre 2009
22 881
9 566 9 561 9 908
22 847
évolution sur 1 mois
22 981
novembre 2010 décembre 2010
évolution sur 1 mois
+0,6 %
évolution sur 1 an +0,4 %
évolution sur 1 an +0,9 %
+3,6 %
en millions
d’euros
Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – janvier 2011
Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – janvier 2011
Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee
Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement
3T 2010 4T 2010 Évolution
Logements (nbr) 918 1000 + 9 %
Locaux d’activités (m²) 33 703 240 918 + 615 %
Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)
3e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an
Loiret 8,7 % + 0,1 pt + 0,5 pt
Centre 8,6 % 0 pt + 0,3 pt
France 9,3 % 0 pt + 0,1 pt
Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
Centre Loiret variation sur un an
Taux d’occupation 37,7 % 41,1 % + 0,3 pt
décembre 2010
Fréquentation hôtelière 287 086 78 425 -1 pt
décembre 2010 - nuitées
Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes
en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2010) (T3 - 2010) Loiret
Exportations 3 966 394 1 577 513 39,77 %
Importations 3 615 352 1 334 788 36,92 %
Soldes 351 042 242 725
Beaugency 2
Beaune la Rolande 1
Chateaudun 1
Châteauneuf-sur-Loire 10
Château Renard 2
Chatillon-Coligny 2
Chatillon-sur-Loire 1
Cléry St André 2
Courtenay 1
Gien 4
Jargeau 5
La Ferté St Aubin 2
Lorris 2
Meung-sur-Loire 1
Montargis 17
Neuville-aux-Bois 4
Orléans 74
Patay 2
Pithiviers 5
Puiseaux 1
Souppes 3
Sully-sur-Loire 4
TABLEAU DE BORD
13
1716
15
03 ÉDITO
04 TABLEAU DE BORD
06 ACTUALITÉS
08 MADE IN LOIRET
10 PERSPECTIVESCommerce : quand l’union fait la force
12 INDUSTRIEAvec OverREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre
13 COMMERCELa Sarcelle en Ville se démarque
14 SERVICESDes kilomètres de pub
15 INTERNATIONALNager en plein luxe
16 REPRISELa psychologie au cœur de la reprise
17 À TABLELa Galinette, comme à la maison
18 DOSSIERCOMMERCES :
JUSQU'OÙ ALLER
DANS LA COURSE À
LA FIDÉLISATION ?
Aujourd'hui, dans
un univers où les
modes d'achat et
de consommation
se modernisent et
se multiplient sur fond de concurrence
débridée, marques, enseignes, mais aussi
commerces de proximité ne peuvent plus
ignorer la nécessité d'innover. D'autant
que la panoplie à leur disposition est vaste,
des classiques cartes de fi délité et autres
coupons de réduction aux outils les plus
tendance comme la présence sur les blogs
ou les réseaux sociaux, sans oublier les
formidables perspectives ouvertes par le
prolongement du e-commerce vers les
téléphones mobiles.
25 PASSÉS COMPOSÉSSous le signe du lapin
26 CCI INFOS
mars 2011 38 5
mars 2011
n° 38
Magazine de la CCI du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Anne Ferreira
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Estelle Boutheloup (p.12, 14, 15, 16 et dossier)Gaëlle Lepetit
DIFFUSION
Chantal Legris
CONCEPTION
www.enola-creation.fr
PHOTOS
Didier Depoorter (sauf Didier Fégly par Eric Mangeat)
IMPRESSION
Imprimerie Nouvelle
PUBLICITÉ
Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 [email protected]
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
FORMATION : une réforme qui se joue
sur le terrain
12 INDUSTRIEOverREACH, pour un caoutchouc plus propre
14 SERVICESDes kilomètres de pub
Nelly De Breze, présidente de l’Union commerciale de Saint-Jean-de-la-Ruelle
15 INTERNATIONALNager dans le luxe
SOMMAIRE
La mobilisation excep-
tionnelle d’Oséo dans le
cadre du plan de relance
gouvernemental s’est achevée
le 31 décembre dernier. « En
région Centre, Oséo a sou-
tenu 1 061 entreprises pendant
deux ans, soit 224 millions
d’euros de trésorerie garantis
auprès des banques » résume
Hervé Bazin, directeur régio-
nal d’Oséo Centre. Comme le
pointe la 52e enquête semes-
trielle de conjoncture publiée
par l’établissement public en
janvier, l’activité des PME de la
région – bien que lourdement
touchée par les effets de la
crise économique et fi nancière
en 2009 – a connu une embel-
lie en 2010. Ainsi, l’évolution
moyenne du CA en 2010 était
estimée à +4,1 % (après -5,5 %
en 2009, contre +3,6 en France)
et les effectifs ont recommencé
à croître. Un bémol toutefois
pour l’indicateur d’évolution
des dépenses d’investisse-
ments, négatif (-7 %) et infé-
rieur à la moyenne nationale.
Dans le cadre de ses interven-
tions dites traditionnelles, Oséo
a accompagné plus de 3 500
entreprises à travers 1,1 Md
d’euros de fi nancements (+14 %
par rapport à 2009). 59 M€ de
projets innovants ont été fi nan-
cés auprès de 76 entreprises,
340 M€ de prêts ont été garan-
tis en faveur de l’investissement
(+21 % par rapport à 2009) dont
19 millions au titre du Fonds
de garantie régional. Enfi n, ce
sont 245 M€ d’euros de fi nan-
cements (+68 % par rapport à
2009) qui ont été mis en œuvre
en partenariat avec les banques
et les organismes de fonds pro-
pres, notamment au service
des Contrats de développement
participatifs. Des contrats ren-
forcés en 2011 puisqu’ils repré-
sentent un milliard d’euros sur
les 2,5 milliards supplémentai-
res confi és à Oséo à l’échelon
national dans le cadre du « pro-
gramme d’investissements
d’avenir ». Sur cette enveloppe,
200 M€ sont dédiés à l’aide à la
réindustrialisation, 300 M€ au
renforcement de la compétiti-
vité des PME ainsi qu’au sou-
tien de 10 fi lières clés et enfi n
– c’est une nouveauté – 300 M€
consacrés aux projets R&D des
pôles de compétitivité.
www.oseo.fr
6 38 février 2011
Pour inciter ses salariés
à utiliser un mode de
transport écologique
et alternatif lors des trajets
domicile-travail, le BRGM
(Bureau de recherches
géologiques et minières)
propose à la location, à
titre expérimental, 20 vélos
à assistance électrique.
Initiée par la commission
déve loppement durab le
du comité d’entreprise, la
démarche participative s’est
appuyée sur les résultats
d’une enquête interne menée
en septembre 2010. Ses
conclusions ? Des salariés
favorables à l’utilisation d’un
mode de transport alternatif
pour leurs trajets domicile-
travail, le vélo en tête devant
le co-voiturage, les transports
en commun et la marche à
pied. Un dispositif qui s’ajoute
à la fl otte de 30 vélos en libre-
service que l’établissement
public avait déjà mis à la
disposition des salariés pour
se déplacer sur les 27 hectares
du site d’Orléans. Un atelier de
maintenance, pour les vélos
du parc du BRGM et ceux des
salariés, est désormais ouvert
deux jours par semaine et tenu
par des travailleurs handicapés
de l’ESAT de Lignerolle. Le
BRGM a également acquis des
véhicules électriques pour la
distribution du courrier et plus
récemment, pour effecteur de
courts trajets en ville. Enfin,
depuis 2007, le BRGM, en
partenariat avec la CCI du
Loiret, l’Agglomération Val
de Loire et la Ville d’Orléans,
utilise le site Internet de
covoiturage développé par
les quatre acteurs publics et
privés (soit un potentiel de
4 000 salariés) et depuis 2008
ouvert à tous.
www.brgm.fr
www.covoiturage.orleans.fr
Trajets domicile-travail :
le BRGM adopte l’éco-mobilité
Oséo accélère la reprise d’activité des entreprises en 2011
ACTUALITÉS
Hervé Duval, Délégué Innovation Oséo (à gauche)
et Hervé Bazin, Directeur régional Oséo Centre.
©BR
GM -
Joce
lyne M
arpe
aux
février 2011 38 7
À l’instar des 124 hyper-
marchés du Groupe
Auchan en France, les
enseignes d’Olivet, de Saint-
Jean-de-la-Ruelle et Gien
célébreront tout au long de
l’année les 50 ans de l’entre-
prise fondée par Gérard Mulliez
(39,7 Mds CA en 2009, 245 000
collaborateurs dont 68 000 en
France). Parmi les événements
organisés : des se maines
commer ciales estampillées
« cinquantenaire » chaque
mois, des concours de fl ash-
mobs(1) créatifs ou encore la
possibilité pour les clients
d’endosser le temps d’un jour
le rôle d’un chef de secteur
ou d’une hôtesse de caisse…
Parmi les axes de dé ve lop-
pement de l’entreprise : inno-
vations et nouveaux usages,
ou comment « faire rimer les
courses avec mobilité et vir-
tualité ». Après le drive lancé
à l’échelon national en 2000 ou
encore les courses en ligne sur
le cybermarché auchandirect.fr,
la cellule Innovation du Groupe
s’attelle à « la simplification
du parcours de courses grâce
aux Smartphones ». Localiser
l’hyper Auchan le plus proche,
consulter les promotions en
vigueur, scanner chez soi les
codes barres des produits à
racheter pour ensuite les géo-
localiser en magasin, connaître
la traçabilité d’une barquette
de viande sont autant de possi-
bilités offertes par les applica-
tions MyAuchan, My Shop’list,
Key Shopping ou Auchan Find
it. L’engagement de l’enseigne
en matière de développement
durable s’est quant à lui traduit
par la promotion de produits à
valeur ajoutée écologique, un
doublement de la gamme de
ses produits bio, la réduction
des emballages, l’organisation
de forums locaux avec l’Ariac (2)
et la Chambre d’agriculture du
Loiret ou encore la réduction
de son empreinte écologique
(tri des déchets à 80 %, -21 %
de consommation é ner gé-
tique en 5 ans). Enfin, parmi
les 315 projets soutenus par
la Fondation Auchan France
Solidaire en faveur de l’ani-
mation des quartiers et de la
création d’emploi fi gurent les
associations Escale à Orléans
La Source et Respire à Saint-
Jean-de-la-Ruelle.
(1) Rassemblement éclair d’un groupe de personnes, organisé via Internet, dans un lieu public, pour y effectuer des actions convenues d’avance, comme une chorégraphie en musique.
(2) Association régionale des industries alimentaires du Centre
www.auchan.fr
50 ans du Groupe Auchan : les magasins d’Olivet, de Saint-Jean-de-la-Ruelle et Gien mobilisés
Chiffres-clés des trois enseignes confondues :
1133 collaborateurs 2 262 millions de CA 28 000 m² Plus de 150 entreprises du département fournisseurs ou prestataires
De g. à dr. : Patrick Faure (directeur Auchan Saint-Jean-de-
la-Ruelle), Vincent Wadoux (directeur Auchan Gien) et Vincent
Cardon (directeur Auchan Olivet).
8 38 mars 2011
Spécialiste de la fabrication de légumes cuits à la vapeur, la société Allaire a présenté au dernier salon Fruit Logistica de Berlin sa nouvelle gamme de barquettes. Positionnées sur un marché en plein essor – les légumes cuits à la vapeur prêts à cuisiner – plusieurs références issues de l’agriculture biologique ont été relookées. Grâce à leur traçabilité exemplaire, pommes de terre (entières, en cubes, en rondelles), carottes, marrons, lentilles, fl ageolets et betteraves certifi ées bio ont trouvé leur place chez les plus grands noms de la distribution. Très exigeante sur la qualité de ses produits, Allaire a également développé, depuis de nombreuses années, des produits estampillés Label Rouge. L’entreprise de Saint-Aignan-des-Gués, avec plus de 50 références au total, réalise 42 % de son chiffre d’affaires avec les marques distributeurs. www.allaire-sa.fr
Sucrés, salés, diététiques ou bio : les biscuits de Sophie, du nom de la marque éponyme, ont tous pour point commun d’être fabriqués de manière artisanale, sans colorants ni conservateurs. Auto-entrepreneuse depuis septembre 2010, la jeune créatrice a élaboré une gamme de biscuits, des plus classiques (fi nanciers, cookies, croquants aux amandes…) aux plus étonnants (biscuits apéritif au thym, au pavot, à la carotte, à l’avoine ou encore au vinaigre de vin Martin Pouret). Plusieurs recettes sont déclinées dans leur version « bio », à savoir entièrement réalisées à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. D’autres biscuits, allégés en sucre ou avec édulcorants, ont été spécialement concoctés pour les personnes diabétiques. Commercialisés sur les marchés du Loiret (Olivet, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, et à Orléans-Dunois, Saint-Marceau et La Madeleine), les produits peuvent également être commandés via le site Internet dédié. www.sophiebiscuits.fr
Protéger du calcaire les canalisations des bâtiments individuels et collectifs, sans produit chimique ni intervention humaine ? Telle est la vocation durable de l’Aqua-4D, produit d’origine suisse commercialisé par l’entreprise SEIT Hydr’eau, spécialisée dans le pompage et le traitement des eaux à Ingré. Fonctionnant grâce à une onde électromagnétique – qui transforme la molécule responsable du dépôt de calcaire, la calcite, en aragonite – le procédé protège non seulement les canalisations et les chauffe-eaux contre l’entartrage mais désobstrue les conduites déjà entartrées. Peu énergivore en électricité (6 watts suffi sent pour un débit de 3,6 m3 /h), et sans aucune consommation d’eau de nettoyage, l’Aqua-4D est actuellement commercialisé par un étudiant de 3ème année de l’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Convaincue après avoir testé le dispositif, la mairie d’Ormes en a récemment équipé certains de ses bâtiments collectifs.www.seithydro.fr
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Une opportunité originale de se faire connaîtreSPEED BUSINESS MEETING À PITHIVIERS
Dans le cadre de la communauté Ecobiz nouveaux entrepreneurs, la CCI du Loiret organise un Speed Business Meeting à l’agence de Pithiviers le jeudi 7 avril 2011.
Cette manifestation a pour but de permettre aux dirigeants ayant moins de trois années d’activité de rencontrer de futurs clients ou partenaires et de développer leur réseau professionnel.
Inscriptions :Tél. 02 38 77 85 [email protected]
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10 38 mars 2011
Quels sont selon vous les défi s actuels dans le secteur du commerce ?P. Boutron Premier défi
valable de manière immuable :
bien cerner son marché, se
positionner correctement pour
assurer sa pérennité. S’ouvrir à
Internet bien sûr qui prend une
part de marché croissante, sans
tomber dans un discours radical
puisqu’il faut s’adapter aux
produits et aux services. Intégrer
la dimension développement
durable aussi, notamment
avec une réfl exion qui intègre
les transports, les fl ux et les
parkings en centre-ville. Face
à des consommateurs de plus
en plus sensibilisés au coût du
carburant et aux effets de la
pollution, les commerçants ont
tout à gagner à limiter l’évasion
en jouant la carte de la proximité.
V. Malet Il faut avoir une
diversité de l’offre en centre-ville
représentant toutes les formes
de commerce, avoir des vitrines
attrayantes et des commerçants
toujours plus professionnels :
voilà de solides atouts à mettre
de son côté !
Quels atouts permettent de se démarquer ?V. Malet Ce qui est indispensable
aujourd’hui, c’est de se regrouper
pour travailler, de mettre
en commun les idées et de
développer les partenariats. C’est
le cas de nombreux centres villes
et pôles commerciaux, qu’on a
trop longtemps voulu opposer de
manière caricaturale. En fait, ils
travaillent en complémentarité :
Montargis est un bon exemple,
des distributeurs comme
Franprix, Leaderprice et
Super U ont rejoint le centre-
ville, cette dernière enseigne
remplissant très bien son rôle de
proximité. Grâce à la dynamique
enclenchée (chèques cadeaux,
cartes fi délité multi-commerces,
opérations récurrentes…), nous
réussissons à fi déliser 95 %
des clients, pour aboutir à une
évasion très contenue sur une
zone de chalandise qui couvre
136 communes soit près de
200 000 clients. Travailler en
bonne intelligence, avec les élus
municipaux ou encore l’union
commerciale de sa ville sont
de véritables points forts dont
on peut mesurer les effets sur
l’activité.
COMMERCE :quand l’union fait la force
est Vice-président Commerce
à la CCI du Loiret et président
de la SAS Chécy Distribution.
Philippe Boutron
PERSPECTIVES
P. Boutron Nous sommes
d’accord pour répéter que
le commerce de proximité,
c’est le poumon de la cité. On
constate d’ailleurs actuellement
un retour au commerce
« traditionnel », les gens
recherchent le contact et veulent
du conseil. Le comportement
des consommateurs se modifi e
en conséquence : ils distinguent
les « achats plaisir », effectués
auprès des commerçants dits de
proximité, des « achats corvées »
(type lessive, packs d’eau…) pour
lesquels la vente en ligne et la
livraison à domicile gagnent du
terrain. La grande distribution
a évolué de son côté et s’adapte
aux nouvelles attentes des
consommateurs, avec les rayons
bio et les produits équitables par
exemple, ou encore en actionnant
un levier majeur : la réduction
du temps passé par les clients à
faire leurs courses, en scannant
eux-mêmes leurs articles ou
encore grâce au drive.
Comment la CCI du Loiret accompagne-t-elle les commerçants pour faire face aux mutations de leur secteur ou plus simplement au quotidien ?P. Boutron Il faut rappeler que
plusieurs aides et dispositifs
existent pour soutenir les
commerçants dans une
démarche de modernisation,
de professionnalisation et
d’évolution, comme le FISAC(1)
ou l’ORAC(2) ; ils peuvent et
ont tout intérêt à se faire
accompagner par la CCI pour
« monter » leur dossier dans
ce cadre. Autre service parfois
méconnu : l’obtention de fi chiers
pour réaliser des études de
marché, mieux cibler sa clientèle,
l’élaboration d’enquêtes de
Ce qui est
indispensable
aujourd’hui,
c’est de se
regrouper
pour travailler,
mettre en
commun
les idées et
développer les
partenariats.”
mars 2011 38 11
Un nouveau Point-Multi Services inauguré dans le Loiret
Et de six ! C’est à Villorceau qu’a été inauguré le 24 février dernier le 6ème Point Multi-Services (PMS) du Loiret, fi nancé en grande partie par la Région Centre dans le cadre de sa politique d'aménagement du territoire. Christophe Fouquet, propriétaire du bar-tabac-presse « Le Café de la Place », entend développer son chiffre
d’affaires et conquérir de nouveaux clients grâce à une offre de services enrichie. Équipé d’un photocopieur multifonctions et d’un ordinateur avec accès Internet, l’établissement propose, en plus du dépôt de commandes de fl eurs via Bebloom et de prestations en signalétique Entreligne, cartes de téléphone, tickets de spectacle, timbres ou encore paiement automatisé des amendes. Déployé dans plusieurs régions par d’autres CCI pour dynamiser le commerce dans les communes de moins de 2000 habitants, le concept a été initié en région Centre par la CCI du Loiret. Sa mission : détecter les commerces susceptibles de devenir PMS, accompagner le chef d’entreprise dans cette démarche mais aussi élargir la liste des prestataires de services représentés.
Perspectives commerce : deux rendez-vous pour doper son point de vente
La CCI du Loiret poursuit la dynamique enclenchée depuis le Salon Perspectives Commerce d’octobre 2009 avec la mise en œuvre de cycles de rencontres destinées aux commerçants et unions commerciales du département. Objectif : s’informer des mutations du secteur, découvrir de nouveaux outils et techniques pour rendre son point de vente plus performant.
31 mars 2011 à Beaugency - « Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise »
Animée par Nasser Negrouche, ex-international de boxe anglaise, une conférence-débat en 12 rounds de trois minutes, ou comment transposer au monde de l’entreprise les clés de réussite du sport de haut niveau. 19 avril 2011 à Pithiviers - « Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur »
Une conférence animée par Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem.Inscriptions : [email protected]
www.loiret.cci.fr
C’est d’actualité !
1re secrétaire de la CCI du Loiret,
présidente de l’union commerciale
de Montargis et gérante du magasin
de prêt-à-porter O’Malley.
Viviane Malet
par exemple. Il est primordial
de maintenir un maximum de
services de proximité dans les
villages. La dynamique insuffl ée
par les marchés y contribue
aussi, la CCI a développé
des outils à destination des
commerçants non sédentaires.
En conclusion : que les
commerçants n’hésitent pas à
contacter la CCI !
(1) Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce
(2) Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce
conjoncture par son Observatoire
du Commerce… Sans oublier les
prêts Loiret Initiative à taux zéro
pour les créateurs et repreneurs,
les différents modules de
formation destinés aux futurs
commerçants, les ateliers pour
se former aux TIC ou encore les
conférences sur des thématiques
d’actualité.
V. Malet La CCI tient à souligner
cette notion de proximité avec
les commerçants… Elle travaille
également depuis plusieurs
années pour une redynamisation
commerciale en zone rurale,
avec les Points Multi-Services
Le programme REACH (Registra-
tion, Evaluation and Authorization
of CHemicals) impose l’identifi ca-
tion des substances utilisées dans
l’industrie et pourrait décider l’interdiction
de certaines substances présentes dans
les mélanges de caoutchouc. « REACH
est arrivé en même temps que la label-
lisation du pôle en 2007. Cet enjeu est
stra té gique en région Centre, première
productrice de caoutchouc industriel en
France et deuxième en termes d’effectifs
pour sa transformation », indique Didier
Fégly, son président. Un enjeu auquel
Elastopôle a réagi en lançant OverREACH,
une action collective pour accompagner
les PME du secteur dans la mise en
place du rè glement REACH. « L’objectif
est no tamment de trouver des réponses
à la problématique de substitution par
des matières équivalentes, en limitant la
hausse du coût de la transformation »,
précise le président du pôle.
Un défi d’innovationFinancée par la DIRECCTE* Centre, le
Conseil Régional du Centre et le FEDER
Centre, l’opération (935 800 €), a permis en
trois ans la réalisation d’outils concrets :
« la première de nos actions a conduit à
la création d’une base de données listant
tous les produits chimiques utilisés dans
l’industrie du caoutchouc (entre 300 et
400). Cette base, mise à disposition des
adhérents d’Elastopôle, doit être actuali-
sée en permanence ». Autre axe majeur,
la recherche de possibilités de substi-
tution : « REACH oblige à travailler avec
des chimistes spécialisés. Il faut trouver
le moyen de remplacer les produits pros-
crits par de nouveaux produits (tels les
accélérateurs de vulcanisation). Certai-
nes substitutions seront diffi ciles à réa-
liser compte tenu des faibles volumes en
cause », explique Didier Fégly. Un volet
formation a également été engagé auprès
de 55 entreprises pour les aider à mieux
comprendre les exigences de REACH.
Parallèlement, Élastopôle travaille sur
« 30 projets collaboratifs essentielle-
ment de recherche, qui représentent plus
de 50 M€ de coûts ». Parmi les thèmes
étudiés : l’utilisation du caoutchouc natu-
rel (avec le CIRAD), l’analyse de l’état de
surface des pièces (projet NANOSCAN
avec le CNRS et l’Université d’Orléans),
et enfin, autour d’un circuit automobile
en Auvergne, la simulation du compor-
Vers plus d’administration numériqueToujours dans le souci de simplifi er et dématérialiser les démarches administratives des entreprises, la Direction générale de modernisation de l’État a lancé « Votre Compte Pro ». Un seul identifi ant et mot de passe suffi sent aux PME ciblées par ce nouveau service pour accéder aux 17 démarches de modifi cation statutaires actuellement disponibles en ligne. Transfert de siège social, modifi cation de capital, changement de dirigeant ou encore passage en EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée) sont quelques-unes des possibilités prochainement étoffées d’autres services, comme un accès gratuit à la fi che d’identité des entreprises. Conçu pour devenir le point d’entrée unique vers les principaux acteurs des démarches administratives des entreprises, « Votre Compte Pro » permettra également de stocker des documents dématérialisés en toute sécurité. www.modernisation.gouv.fr
Didier Fégly
AVEC OVERREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre
SERVICES
Face aux exigences du programme européen REACH visant à lutter contre les risques liés aux produits chimiques, le pôle de compétitivité Elastopôle apporte avec OverREACH une réponse adaptée à la fi lière caoutchouc de la région Centre.
12 38 mars 2011
tement de toutes les pièces caoutchouc
du véhicule : « quelque chose d’unique
en France » annonce Didier Fégly, avant
de conclure : « il y a des résultats, il faut
continuer ».
www.elastopole.com
* Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi
Si La Sarcelle en Ville est venue
étoffer le pôle « aménagement
d’intérieur » autour de la place
du Cheval rouge à Orléans (Literie
d’Avignon, Viadoma, Étoffes & canapés…),
Pierre Rambaud, son gérant, tient à en
souligner la singularité. « Nous possédons
un style qui nous est vraiment propre. Nous
cherchons à cultiver un esprit de mai-
son de campagne chaleureuse, avec une
gamme basique, certes, mais aussi avec
des meubles de créateurs, des rééditions
et aussi des objets qui nous démarquent
de la concurrence ». Antiquaire de forma-
tion, décorateur d’intérieur, aujourd’hui à
la tête de son propre magasin, le chef d’en-
treprise travaille avec ses parents depuis
de nombreuses années. « La Sarcelle en
Ville, ce sont aujourd’hui six magasins
avec une centrale d’achat commune, à La
Ferté-Imbault, Lamotte-Beuvron, Romo-
rantin et La Rochelle ». Dans la boutique
orléanaise de 120 m², mobilier et décora-
tion sélectionnés « au coup de cœur » sont
mis en scène et renouvelés à peu près tous
les mois. Glanés en France mais aussi au
cours de très nombreux voyages, en Ita-
lie, en Europe de l’est, au Portugal, ils for-
ment au fi nal une ambiance harmonieuse :
comme cette table basse au motif fl eur de
lys, faite de bois recyclé, qui cohabite avec
un pouf « bûche » et une bibliothèque en
chêne oxydé, non loin de quelques billots
de cuisine. Des billots qui ont déjà conquis
la clientèle solognote avant de trouver leur
place dans les cuisines orléanaises.
Dimensions et couleurs à la carteCarte maîtresse de la Sarcelle en Ville :
les meubles sur-mesure, soit une infi nité
de combinaisons possibles grâce à des
dimensions fl exibles et une palette très
variée de coloris et patines anciennes. Très
prisée actuellement, la bibliothèque ajou-
rée bicolore dans sa version gris fl amand à
l’extérieur, pourpre à l’intérieur, s’adapte
à toutes les envies. « Notre autre force est
d’assurer une livraison très rapide. Nous
pouvons livrer un canapé sous 48 heures,
gratuitement, dans un rayon d’environ
70 kilomètres, et assurons aussi pose ou
montage » avance Pierre Rambaud. Contre
toute attente, pas un seul tableau de
chasse sur les murs du magasin. Des hui-
les sur toile - beaucoup de natures mortes
- se font une place à côté des étonnantes
peintures fi xées sous verre de 1,30m par
1,30m signées David Roland. « Cet artiste
nantais est aussi un copain d’enfance. Il
a vendu un tableau à Michèle Obama ! »
confi e t-il. Autre originalité de La Sarcelle
en Ville : ses objets de curiosité, auxquels
le chef d’entreprise doit consacrer un mur
entier. Un ensemble hétéroclite qui ira,
par exemple, du poisson-lune empaillé à
la météorité ferreuse en lévitation sur son
socle aimanté…
www.lasarcelle.fr
Ouvert en novembre dernier, le magasin de meubles et de décoration orléanais propose un univers singulier. Son gérant, Pierre Rambaud, réussit à marier classique, contemporain et insolite.
Géomarchés.com : un outil innovant au service des commerçants non-sédentairesCartographie des marchés du Loiret sur Internet (une centaine chaque semaine dans le département) Géomarchés.comest le nouvel outil en ligne déployé par la CCI du Loiret à destination des acteurs des marchés. Aux commerçants il permet par exemple d’organiser ou d’affi ner leur « tournée » des marchés à partir d’informations accessibles en quelques clics (produits vendus, présence de la concurrence, taille du marché…). Aux municipalités il fournit une multitude d’informations pour renforcer l’offre de leurs marchés (étude de l’existant, du potentiel…) et optimiser leur fonctionnement. Enfi n, Géomarchés.com connecte les deux : disponibilités d’emplacements et activités proposées sont diffusées dans la rubrique « petites annonces ». Lancé le 21 mars prochain à la CCI du Loiret à Orléans, Géomarchés.com est développé en partenariat avec la Région Centre (fonds FEDER), le Conseil général du Loiret, la Chambre d’agriculture du Loiret et le Syndicat des marchés.
COMMERCE
Pierre Rambaud
LA SARCELLE EN VILLE se démarque
mars 2011 38 13
504, Avenue du Loiret45160 OLIVET
Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99
Alexandre Machado en convient :
une voiture, ça coûte cher. Car-
burant, assurance, entretien…
« La mienne me revenait à une
centaine d’euros par mois pour une 4 cv.
En cherchant un moyen de la rentabiliser,
j’ai eu cette idée de mettre de la publi-
cité sur ma voiture. Et quitte à faire cette
démarche pour moi, je me suis dit pour-
quoi ne pas la proposer à tout le monde ? »
Tout le monde, c’est-à-dire particuliers
et TPE et PME locales « contrairement
au concept parisien qui s’est développé
sur les Smart pour les grandes marques
et les grandes entreprises », poursuit
Alexandre Machado, ancien ingénieur de
production industrielle. « L’étude pointait
un gros besoin chez ces entreprises qui
souffrent des tarifs élevés des insertions
pu bli ci taires et d’un manque de supports
sur leurs zones de chalandise ». Accompa-
gné de Teddy Paulus, acheteur industriel
de formation, Alexandre Machado crée
alors en juin 2010 la société Pub’n’Drive
(Semoy). L’idée étant de proposer aux
annonceurs un support adapté à leur loca-
lité en leur permettant de concentrer leur
budget là où se trouvent leurs clients. Et
ce nouveau support de com’, c’est le par-
ticulier qui le devient en véhiculant sur sa
lunette arrière de voiture la publicité des
annonceurs (un adhésif micro-perforé qui
n’entrave pas la visibilité). « En s’inscrivant
sur le site Internet de Pub’n’Drive, les par-
ticuliers vont renseigner leurs habitudes
de conduite : trajets, stationnements, lieux
d’achats et de loisirs… ». De quoi dresser
un profi l conducteur qui s’adaptera aux
besoins des annonceurs.
Une exclusivité par voitureDepuis le lancement de Pub’n’Drive, 400
particuliers se sont inscrits sur le site.
« Pas besoin de beaucoup circuler, il suffi t
d’être stationné à un endroit stratégique :
rue à grand passage, centre-ville, parking
très fréquenté, près d’une gare… », précise
Alexandre Machado. Quant à faire fortune,
pas d’illusion ! « Le gain peut aller de 12 €
la semaine à 300 € sur l’année, le contrat
publicitaire étant lié au budget de l’annon-
ceur ». Un budget à moindre coût, adapté
à la campagne de l’entreprise (promotion-
nelle, événementielle, développement de
l’image de marque). « Les contrats peuvent
être d’une semaine à un mois ou un an, à
partir de cinq et jusqu’à N véhicules. Il n’y
a pas de concurrence : c’est une publicité
par voiture ». Relativement récent sur le
marché, ce nouveau concept de publicité
mobile est un investissement effi cace : « à
un feu rouge, la publicité est forcément vue
et lue ! Avec ce concept, les entreprises se
développent grâce à leurs clients ».
www.pub-n-drive.fr
Nékoé lance son 1er appel à projetsVotre entreprise, nouvellement créée ou non, souhaite lancer ou améliorer une démarche de services ? Le pôle d’excellence Nékoé dédié à l’innovation par les services lance un appel à projets pour faire émerger et accompagner les entreprises dans le développement d’activités de services innovants, avec le soutien du Fonds Social Européen, de Lexmark et de la DATAR(1). L’accompagnement – gratuit dès lors que l’entreprise est implantée en Région Centre ou y a développé un partenariat – s’appuie sur « des méthodologies utilisées au niveau international, un réseau d’experts, une collaboration avec la recherche mais aussi des outils et infrastructures de formation, de design, de simulation et de tests de services ». Au fi nal, l’offre de services est conçue, évaluée et fi nalisée par une équipe pluridisciplinaire avant sa mise sur le marché, ce qui minimise les risques et optimise son succès. Plus d’informations :
www.plateformedemutation.com
(1) Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale
Alexandre Machado
DES KILOMÈTRES de pub
SERVICES
Avec Pub’n’Drive, les entreprises rémunèrent les particuliers contre la pose d’une publicité sur leur voiture. Géolocalisée, cette pub permet aux PME locales de cibler précisément leurs zones de chalandise.
14 38 mars 2011
mars 2011 38 15
Il y a abri et abri. Celui-ci a atteint le
summum du raffi nement, « la Rolls »,
selon Jean-Paul Bailly, P-DG de Bailly
Prestige Abris. Ses caractéristiques ?
Solide structure transparente en polycar-
bonate, charpente en pin du Nord en forme
de carène de bateau renversée, technolo-
gies innovantes (éclairage LED, ouverture
motorisée télescopique ou en rotonde…) et
matériaux nobles (obsidienne d’Arménie
pour les poignées de porte, partenariat
avec Swarovski…). « Rien à voir avec ce
qui se fait ailleurs. On est les seuls au
monde ! », lâche Jean-Paul Bailly, pré-
cisant que le concept se décline pour les
terrasses et les voitures haut de gamme
ou de collection. Imaginez… Se prélasser,
été comme hiver, dans une piscine ou un
spa, bercé par une ambiance tamisée où
mille et une petites lucioles se miroitent
dans l’eau, entouré de boiseries lasurées,
ornées de liserés or, sculptées d’armoi-
ries et inscrustés de décors en nacre ou
d’éclats de cristaux… « En dehors des
arches en bois, tout est fabriqué ici, près
d’Orléans – coupes des profi lés alu, pla-
qués or ou chromés, assemblage, mon-
tage, intégration… – et les fi nitions artis-
tiques sont sous-traitées dans l’hexagone :
les décors en nacre par exemple sont réa-
lisés par l’un des dix nacriers de France,
explique le P-DG. Quant aux surfaces en
polycarbonate, elles peuvent être teintées
ou remplacées par des vitrages en PMMA*
avec des inclusions de matières comme
des feuilles d’or, des végétaux… sur les
parties droites ».
De Monaco aux Émirats…À environ 2 000 € le m², les abris Bailly
s’adressent à une clientèle aisée. « Nous
exposons sur différents salons : du mil-
lionnaire à Moscou, de la piscine à Dubaï,
du luxe à Venise… Une société nous repré-
sente au Chili et en Argentine et nous
envisageons des contrats de distribution
pour attaquer les marchés russe, suisse,
monégasque et des Émirats ». Contacté
par des fabricants de billards (pour faire
jouer les gens dehors…), le dirigeant et
son fils Jean-Philippe Bailly, directeur
technico-commercial, viennent de déposer
la marque The Smoke Lounge®. L’idée ?
Transformer ces abris en fumoirs pour les
restaurants et les grandes chaînes d’hô-
tels : « pour pouvoir savourer un cigare
dans une ambiance club ». « La Rolls de
l’abri » avait résumé Jean-Paul Bailly ?
Flatté par la comparaison, le construc-
teur mythique a contacté le french fabri-
cant : « pour fi gurer en tant que partenaire
dans un livre qui retracerait l’histoire de la
marque à l’occasion du jubilé de la Reine
d’Angleterre. Il sera diffusé aux 1 000 plus
grands comptes internationaux, les plus
grandes monarchies et tous les conces-
sionnaires Rolls Royce »… *polyméthacrylate de méthyle
www.baillyprestigeabris.fr
En associant au bois, or, nacre, pierres précieuses et bas-reliefs, Bailly Prestige Abris a imaginé de précieux écrins pour abriter piscines, spas, terrasses ou voitures. Lancée en 2010, la marque est déjà présente à l’international.
La vitrine du Luxe français choisit l’éco-responsabilitéMobilisés depuis 2010 autour de la charte « Pour une Cosmetic Valley Eco-responsable », les 60 membres du pôle de compétitivité (grandes entreprises, PME, laboratoires de recherche, organismes de formation…) s’impliquent progressivement dans des actions relatives à l’environnement, aux relations sociétales et aux systèmes de management des organisations. Les niveaux de performance, matérialisés par l’attribution d’une, deux, trois ou quatre pivoines (emblème de la Cosmetic Valley), permettent aux adhérents de s’inscrire dans une démarche de progression. Parmi les entreprises retenues, fi gurent dans le Loiret Gemey Maybelline/L’Oréal, LVMH Recherche, Parfums Christian Dior, Shiseido International France et Zeodry+Plus (une pivoine) et Merck Chimie (2 pivoines). L’éco-responsabilité sera donc, à côté du label « made in France », le nouvel atout permettant de renforcer la visibilité internationale des PME du pôle de compétitivité et donc de mieux se positionner sur les marchés d’exportation. www.cosmetic-valley.com
INTERNATIONAL
Jean-Paul Bailly
NAGER en plein luxe
MARQUAGEINDUSTRIEL
16 38 mars 2011
Laurent Fesneau n’a pas laissé pas-
ser l’opportunité, lui qui, depuis
toujours, souhaitait se mettre
à son compte. Licencié en 2004
suite à un changement de direction géné-
rale, il ne regrette pas son choix : « J’avais
43 ans, c’était le bon moment. Je souhai-
tais plus d’autonomie et surtout je ne me
projetais plus comme salarié ». Fort d’une
expérience d’une quinzaine d’années dans
différents groupes de transport et de logis-
tique sur Orléans (Stockalliance, Deret…),
il se met alors en quête d’une entreprise à
reprendre : « Transactiv s’est avérée acces-
sible, dans mes moyens et avec une taille
qui me correspondait. De plus, je savais
que je pouvais apporter quelque chose à
cette société en perte de vitesse impor-
tante, notamment une nouvelle capacité
de transport poids lourds – l’entreprise,
jusque-là, est spécialisée dans le trans-
port urgent en véhicule léger –, la mise
en place d’une organisation de transport
(commissionnaire de transport), d’affrè-
tement, et des clients pour ra pi dement
redresser la barre ».
Cédant-repreneur : une relation fragileCinq ans plus tard, Laurent Fesneau est
heureux d’avoir franchi le cap : « on peut
maîtriser son destin et avoir tous les
leviers en mains même quand c’est diffi -
cile ». Et à tous ceux qui souhaiteraient se
lancer mais qui doutent encore, il répond
sans hésiter : « c’est possible ! ». Comme
aux candidats-repreneurs rencontrés à la
CCI fi n 2010 pour partager son expérience.
« J’ai insisté sur la phase de négociation
entre le cédant et le repreneur : une phase
compliquée et psychologiquement impor-
tante. On a une relation fragile entre un
repreneur qui a envie de racheter et un
cédant inquiet du devenir de son entre-
prise. Pour que la reprise se passe bien
jusqu’au bout, il faut être vigilant, fort et
avoir de l’humilité ». Car une fois la reprise
engagée, nul n’est à l’abri de quelques
aléas : « des choses qui ne sont pas telles
qu’annoncées, des salariés qui décident
de s’en aller…, souligne Laurent Fesneau.
Face à cela, il faut réagir ! Avoir des solu-
tions dans toutes les poches. C’est là que
le travail de chef d’entreprise commence ».
Aujourd’hui basée à St-Jean-de-Braye,
Transactiv s’est développée selon les pro-
jets de son repreneur (dont l’intégration au
réseau Trans Europe Network). En 5 ans,
elle est passée de 4 salariés à 11 et a tri-
plé son CA : de 600 000 € à 1,8 M€. « C’est
encourageant pour la confi ance car il y a
encore plein de choses à faire », conclut
Laurent Fesneau qui d’ores et déjà projette
d’offrir un nouveau service de transport de
marchandises courant 2011.
www.transactiv.fr
Ouvert aux porteurs d’un projet de reprise d’entreprise, le Club Repreneurs animé par la CCI du Loiret regroupe actuellement une vingtaine de futurs entrepreneurs. Réuni à l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret une fois par mois, le club répond à une double exigence : sortir les porteurs de projets de l’isolement et favoriser le partage d’expériences. À côté d’interventions d’experts sur des thématiques comme la garantie de passif ou encore les contraintes de fi nancement, des repreneurs en activité viennent témoigner de leur expérience, des écueils à éviter. Différents modules de formation destinés à concevoir et présenter un projet de reprise viable et qualitatif au cédant et aux organismes bancaires sont cofi nancés par la Région Centre (Fonds Social Européen) au titre de l’objectif « Compétitivité régionale et emploi ». www.loiret-ecobiz.fr, Communauté Créateurs-repreneurs
Tél. : 02 38 77 77 77
LA PSYCHOLOGIEau cœur de la reprise
Laurent Fesneau
Assurer sa reprise d’entreprise avec la CCI du Loiret
REPRISE
En 2005, la société de transports express et de logistique Transactiv, prenait un nouveau départ. Cinq ans plus tard, son repreneur, Laurent Fesneau, a souhaité partager son expérience auprès de candidats repreneurs.
mars 2011 38 17
« Je voulais cuisiner. Créer un
endroit où l’on puisse manger
comme à la maison ». Armée de
cette certitude, poussée par l’en-
vie latente de devenir chef d’entreprise,
Isabelle Jucquois ouvre La Galinette en
mars 2005 rue d’Avignon à Orléans. Alors
qu’elle entame son 7ème exercice, la diri-
geante estime, avec le recul – et beau-
coup d’humour – « qu’il fallait être un peu
fêlée ! ». Ses atouts de départ : une prépa-
ration de huit semaines à la création d’en-
treprise avec la CCI du Loiret et sa pas-
sion pour la cuisine. Le local de 25 places
est exigu ? Qu’importe. « Je ne me voyais
pas tenir un établissement clas sique »
assure-t-elle. À La Galinette, ouverte du
lundi au vendredi de 11 h 30 à 15 h 30, Isa-
belle Jucquois vit trois journées en une. Le
matin d’abord, pour la préparation, seule
en cuisine (une condition indispensable à
son « effi cacité et à sa concentration »).
Pour le coup de feu ensuite, en tandem
avec Edouard, serveur à La Galinette
depuis les débuts et qui dessine, grâce à
sa formation aux Beaux-Arts, les cartes
de visite du restaurant. Puis vient le temps
du ménage, des courses et des formalités
administratives. Très enjouée, la cuisinière
est aussi très créative. « Je ne sais pas for-
cément ce que je vais inscrire le lendemain
sur mes ardoises » prévient-elle. Parmi
les contraintes qu’elle s’impose : proposer
quotidiennement en plus du plat du jour
deux ou trois quiches différentes, une ou
deux soupes, plusieurs desserts maison et
du jus « centrifugé à la demande ».
Variations autour de la quicheAutre impératif pour celle qui revendique
l’importance d’une cuisine saine dans le
maintien d’un bon état de santé : une cui-
sine sans graisse ajoutée. Par exemple,
affi chée au plat du jour (8,50 € sur place),
l’andouillette de Jargeau servie avec des
lentilles du Puy, est cuite au bouillon. Dans
ses salades-repas, Isabelle Jucquois veille
à la présence de tous les groupes d’ali-
ments (féculent, légumes crus et cuits,
protéines). La Galinette décline quatre
formules (9,80 €) autour de l’invariable
trio quiche/salade verte/gobelet de fro-
mage blanc. Dynamisée d’un jus de fruit
« extra-frais » pour la version Printemps,
Le cabaret revisité à IngréC’est une autre vision du cabaret qu’Isabelle Alexys propose à Ingré depuis novembre 2009. Le concept ? Des musiques et chorégraphies classique, hip-hop, rock, électro, couplés à des effets visuels (y compris 3D) et sonores informatisés. Plusieurs formules de restauration sont proposées : à partir de 40 € pour un « dessert gourmand et café » jusqu’aux dîners-spectacles à 70 et 90 € (dîner gastronomique). Également ouvert à l’organisation de séminaires et d’événements privés, le lieu abrite entre autres un espace de réception de 300 m², un plateau scénique surélevé de 50 m² et 3 écrans géants. L’après-midi, ce sont les 3-10 ans qui prennent possession des lieux autour de la comédie musicale « Fruity Comedy » et d’un goûter. www.voulez-vous.fr
Isabelle Jucquois
LA GALINETTE,comme à la maison
À TABLE
Une cuisine « de maman », sans carte et renouvelée chaque jour : voilà ce que concocte depuis six ans Isabelle Jucquois dans son restaurant orléanais.
réchauffée d’une soupe pour « l’Hiver »,
agrémentée d’un verre de Bordeaux ou de
Riesling pour la « Vigneronne » et pour
fi nir, édulcorée avec son café gourmand
dans sa version presque éponyme. Après
six années en cuisine et un nombre ini-
maginable de quiches inventées, diffi cile
pour la restauratrice d’en citer quelques-
unes. « Celle au jambon-reblochon plaît
bien, la roquette-avocat-mozarella aussi…
dernièrement, j’en ai fait une carotte-rai-
sins secs-curry et une autre à la poire, aux
noix et au bleu des Causses » énumère
t-elle en refermant le cahier où elles sont
toutes consignées.
4, rue d’Avignon
45000 Orléans
Tél. : 02 38 53 33 42
18 38 mars 2011
COMMERCES : jusqu’où aller dans la course à la fi délisation ?
En France, le commerce est
dynamique ! Face à un contexte
conjoncturel diffi cile, les commer-
çants, quelle que soit leur taille,
réagissent et s’organisent à travers la
mise en place d’un certain nombre d’ac-
tions destinées à préserver, consolider
et développer leur clientèle. Et ce, en
utilisant tous les moyens à leur disposi-
tion, tant dans le registre classique des
promotions que dans celui des nouvelles
technologies. Qu’en est-il dans le Loiret ?
Répartis principalement sur les quatre
grands pôles d’activité du département –
2108 dans l’agglomération d’Orléans (soit
47 %), 549 dans celle de Montargis (12 %),
208 dans celle de Gien (5 %) et 143 dans
celle de Pithiviers (3 %) – les commer-
ces du Loiret souffrent, comme partout
ailleurs : « Le panier diminue, les gens se
projettent moins et achètent plus au fur et
à mesure », observe Nelly de Brézé, prési-
dente de l’Union des Commerçants et des
Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle.
Conséquence : en 2008 et 2009, plus de
commerces disparaissaient dans le Loi-
ret qu’il ne s’en créait (445 contre 327 puis
422 contre 341). Néanmoins, en 2010, une
amélioration a semblé s’esquisser, avec
un nombre de créations dépassant celui
des radiations (368 contre 360). Pour
autant, les commerçants sont-ils démo-
ralisés ? Non, si l’on en croit une enquête
Garder ses clients, savoir les fi déliser, en conquérir de nouveaux : de tous temps, l’équation du commerce est restée la même. Aujourd’hui, dans un univers où les modes d’achat et de consommation se modernisent et se multiplient sur fond de concurrence débridée, marques, enseignes, mais aussi commerces de proximité ne peuvent plus ignorer la nécessité d’innover. D’autant que la panoplie à leur disposition est vaste, des classiques cartes de fi délité et autres coupons de réduction aux outils les plus tendance comme la présence sur les blogs ou les réseaux sociaux, sans oublier les formidables perspectives ouvertes par le prolongement du e-commerce vers les téléphones mobiles.
Fabien Pretre, fondateur d'Easyfl yer
DOSSIER
mars 2011 38 19
récemment réalisée dans le
département. Ainsi, pour soutenir
leur stratégie d’accroissement de
chiffre d’affaires, 47 % des entre-
prises disent avoir recours à des
outils de conquête et de fidéli-
sation : principalement cartes
de fi délité, coupons de réduction
– ces derniers étant toutefois
moins utilisés par les commerces
axant leur stratégie sur l’image
de marque – mais aussi site Inter-
net, e-mailing, chèques cadeaux,
ou encore SMS, réseaux sociaux
(Facebook, Twitter) et blogs. Sans
oublier, à la marge, des i ni tia-
tives plus ponctuelles comme par
exemple les classiques annonces
dans la presse locale (gratuite ou
payante) ou des événements spé-
cifi ques tels les apéro-shoppings,
défilés de mode, etc. Un esprit
d’échange et de service comme
le promeut à Orléans par exemple
Catherine Guillemet à la Cabane
d’Oscar, boutique mais aussi lieu
de convivialité.
Quant à la mise en œuvre de ces
outils, deux grandes tendances se
dessinent : d’un côté ceux qui sont
plutôt gérés par l’enseigne ou le
commerçant eux-mêmes (cartes
de fi délité, coupons de réduction,
site Internet, e-mailing, SMS et
réseaux sociaux), de l’autre ceux
qui sont plutôt confi és à un pres-
tataire (chèques cadeaux, blogs).
Le coût ainsi que la charge de tra-
vail supplémentaire occasionnées
sont des freins importants. Quid
du retour sur investissement ? La
question reste entière : lorsqu’il
s’agit d’estimer les gains engen-
drés par ces différents outils, bon
nombre d’entreprises jugent l’es-
timation tout bonnement impos-
sible. A court ou moyen terme, et
malgré les réticences exprimées,
les chèques cadeaux, coupons de
réduction et cartes de fi délité sont
envisagés pour respectivement
20, 14 et 13 % des commerçants
interrogés, 17 % ayant l’intention
de renforcer leur présence sur
Easyfl yer : les clients font les clientsCréée en 2009 et dirigée par Fabien Pretre, Easyfl yer n’en fi nit pas d’innover : après avoir comblé le fossé entre « les imprimeries locales, plutôt artisanales, sérieuses, proches des clients, mais aux coûts aujourd’hui prohibitifs par rapport au marché, et les imprimeries en ligne – pure player – avec des prix extrêmement bas, mais qui ne mettent pas la relation client au cœur de leur stratégie », la jeune start-up orléanaise entend révolutionner la prospection commerciale en lançant son système exclusif de parrainage viral. Pour cela, Easyfl yer mixe les pratiques du Web 2.0 et les bonnes vieilles méthodes de vente : « une personne qui achète chez nous possède un code client. Cette personne va pouvoir transférer son identifi cation à des fi lleuls (niveau 1) qui vont être enclins à acheter sur le site. Si ces fi lleuls achètent, le parrain touche 6 % du montant HT de la première commande », explique Fabien Pretre. Ces fi lleuls vont à leur tour en parrainer d’autres, aux niveaux 2 et 3, rémunérés à 3 et 1 %. « 6 + 3 + 1 = 10 %, soit la commission que toucherait un commercial dans une entreprise ». Un moyen astucieux d’éviter d’avoir à supporter les charges d’un commercial salarié : « là, on paie 10 % et c’est tout. Et en plus on va toucher plein de personnes, c’est comme Tupperware… ». En pratique, un manager de communautés clients chez Easyfl yer détectera les parrains performants et les stimulera à agrandir leur communauté. Si pour l’heure, Easyfl yer se positionne comme une plateforme de test pour cet outil innovant, Fabien Pretre se montre très enthousiaste : « on sait que ce concept marche et qu’il est transposable à d’autres marchés ». Pour preuve, des investisseurs de la région Centre (dont le groupe Pentalog) ont récemment misé sur ce projet, Easyfl yer venant de lever des fonds à hauteur de 180 k€, entre autres pour le développement technologique lié à l’innovation par les services et le développement commercial à l’international.
www.easyfl yer.fr
Internet et 13 % de recourir à
l’e-mailing. Comparativement, la
proportion de commerçants ayant
l’intention d’utiliser les nouveaux
outils du Web chute nettement,
avec seulement 5 % pour l’utili-
sation des réseaux sociaux et 4 %
pour une présence active dans la
blogosphère.
Stratégie multicanalSite Web, e-mailing, SMS, blogs,
réseaux sociaux… les nouveaux
outils liés à Internet sont venus
épauler les actions commerciales
plus traditionnelles pour former
une véritable panoplie aujourd’hui
indispensable à la bonne marche
d’une affaire commerciale. Ces
dernières années, la vente par
Internet a connu un essor rapide,
affi chant un taux de progression
à deux chiffres (+37 % en 2006) :
tous les grands secteurs d’acti-
vité s’y sont mis, du tourisme au
textile, de la high-tech au luxe…
même l’industrie automobile n’y
échappe pas, certains construc-
teurs n’ayant pas hésité à sauter le
pas en créant leur Webstore, véri-
table magasin en ligne. Au fi nal,
la vente en ligne représente un
chiffre d’affaires considérable, qui
se mesure en dizaines de milliards
d’euros à l’échelle nationale. Plus
de 340 millions de transactions en
ligne auraient ainsi été effectuées
en 2010 (soit 60 millions de plus
qu’en 2009), par plus de 27,3 mil-
lions de Français, générant au
final une dépense de 31 mil-
liards d’euros… Un en semble de
bons résultats qui ressort d’une
étude de la Fevad (Fédération
du e-commerce et de la vente
à distance) publiée le 24 janvier
dernier et dressant le bilan 2010
du e-commerce en France. Autre
signe encourageant à noter selon
le Fevad, « le montant moyen de
la transaction a retrouvé en 2010
le niveau élevé d’avant la crise, à
91 euros ». Par ailleurs, l’étude,
citant des résultats de l’Obser-
vatoire des Usages Internet de
Médiamétrie, met en évidence
d’autres tendances positives,
comme une confi ance repartant à
la hausse, avec « près de 65 % des
Plus de
340 millions
de transactions
en ligne
auraient été
effectuées
en 2010
par plus de
27,3 millions
de Français.
DOSSIER
20 38 mars 2011
internautes se montrant confi ants
dans l’achat en ligne, soit une
augmentation de 17 % ». Au fi nal,
toujours selon la Fevad, un cyber-
acheteur effectue en moyenne 12
transactions en ligne par an pour
un montant estimé à 1 100 €.
Dans certains cas, l’e-commerce
permet d’élargir l’offre commer-
ciale, attirant le client vers de
nouveaux produits ou services qu’il
serait moins facile de lui proposer
en magasin. Le coût de gestion
d’un client sur un espace virtuel
peut aussi s’avérer inférieur, géné-
rant de précieuses économies
dans le processus de fidélisa-
tion. Mais, au-delà du seul aspect
accélérateur de chiffre d’affaires
du commerce en ligne, une forte
présence sur Internet est avant
tout un facteur puissant de fi déli-
sation. Un facteur qui se décline
désormais sur une multitude de
canaux complémentaires : blogs,
réseaux sociaux (Facebook, Twit-
ter…), fréquentés par de plus en
plus d’internautes. Car sur Inter-
net, le client est libre. Libre de se
renseigner, d’évaluer les offres
et les prix via les nombreux sites
comparateurs, libre de papillonner,
bref libre de s’échapper vers un
autre fournisseur. Raison de plus
pour lui donner toutes les informa-
tions qui lui permettront de rester
fi dèle, grâce à une relation à dis-
tance où le renouvellement de la
confi ance à une marque ou à une
enseigne se joue et se noue sur le
Web. Une relation privilégiée où le
côté humain doit prédominer, loin
de se limiter à une simple énu-
mération de caractéristiques de
l’offre commer ciale. D’où l’intérêt
des nouvelles formes d’expression
apparues avec le Web 2.0, où le
ton se veut plus libre, plus direct :
chroniques sur des blogs, mes-
sages courts, ciblés et attirants sur
les réseaux sociaux… Des canaux
qui comme le rappelle Fabien Pre-
tre, dirigeant d’Easyfl yer et cofon-
dateur de la Webschool Orléans
sont interconnectés, permettant
une efficacité maximale : « si le
client n’a pas capté le message sur
les réseaux sociaux ou les blogs, il
peut par exemple le découvrir par
Une carte de fi délité pour dynamiser la proximité« Les portefeuilles des clients sont plein de cartes de fi délité. Et nous, nous étions en train de nous faire remarquer par le fait que l’on ne donnait jamais rien… ». Aujourd’hui, c’est réparé et Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle (UCAS) et commerçante rue Charles Beauhaire, a le sourire : « depuis la mi-décembre 2010, 1 000 petites cartes de fi délité multi-commerces ont été distribuées. Ce qui est encourageant. Car non seulement elles incitent les gens à consommer davantage, les fi délisent dans nos quartiers, mais elles les récompensent aussi de faire travailler le commerce de proximité ». Car pour les 25 adhérents que regroupe l’UCAS, ne pas se faire remarquer équivaut à la mort des petits commerces. « Nous avions cette carte à cœur depuis longtemps. Mais nous étions freinés par le coût de sa mise en œuvre, explique Nelly de Brézé. C’est l’Union des commerçants de Montargis, qui l’utilise déjà, qui nous a incités à la mettre en place ». Remise gratuitement, cette carte à puce permet à chaque client de se constituer une cagnotte au fi l de ses achats chez l’un ou l’autre des commerçants de l’UCAS : « le montant crédité correspond à 1,30 % net du montant de l’achat pour l’alimentaire (valable seulement à partir de 7 € chez le boulanger) et à 2,30 % pour les autres services, précise la présidente. Et dès 10 € de cumul, le client bénéfi cie de son avoir chez le commerçant de son choix ». Diffi cile encore à utiliser pour les artisans souvent non équipés d’un appareil de carte bancaire, la carte de fi délité est proposée petit à petit par les commerçants de l’union à qui cela n’a rien coûté : « l’UCAS a participé aux frais de mise en place, poursuit Nelly de Brézé. Seul leur coûte le geste de remise ». Plutôt bien accueillie auprès de la population, cette initiative innovante prouve une nouvelle fois le dynamisme de l’UCAS. Un dynamisme récemment récompensé par la FICAL* qui lui a décerné le premier prix au Challenge des Unions commerciales. *Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret
Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants
et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle (UCAS)
mars 2011 38 21
La FNAC toujours et partout avec vousElle n’a pas fi ni d’agiter les curiosités ! « Aujourd’hui, l’enseigne préférée des Français (80 magasins en France, 4,47 Mds d’euros de CA) a choisi de miser sur la stratégie multicanal pour mettre ses clients et ses quelque 2,4 millions d’adhérents français en relation avec la Fnac, où qu’ils soient et quel que soit le canal d’achat utilisé : magasin, site Internet ou mobile », explique Frédéric Pouzol, tout nouveau directeur de la Fnac Orléans. Comment ? « Par un programme de fi délisation (avantages, remises, événements exclusifs) l’un des plus pointus dans le domaine de la distribution ». Outre la fameuse carte d’adhérent et ses – 5 % sur tous les produits en magasin, le site fnac.com innove avec l’onglet “My Fnac” : cet espace personnalisé, enrichi par l’internaute et par l’enseigne (suggestions en lien avec ce qu’il aime), retrace dans une base (fnacothèque) l’ensemble des achats faits sur Internet ou en magasin. « Et depuis juin 2010, cette fnacothèque est accessible comme l’ensemble du site Fnac.com sur iPhone via l’application éponyme gratuite, précise Frédéric Pouzol. Une véritable innovation : vous pouvez accéder à votre compte ou encore vous renseigner sur un produit en scannant le code-barres et commander ». Parallèlement, la Fnac a développé de nouvelles applications pour smartphones, de quoi offrir encore plus de services : “Tick &Live”, application billetterie géolocalisée pour trouver rapidement un spectacle ou un loisir en France, Belgique et Suisse ; “Market Place” pour vendre ou acheter des produits neufs et d’occasion ; et “Fnacbook”, qui permet aux utilisateurs d’iPad, iPhone, et iPod Touch de rechercher et de lire un livre numérique du catalogue Fnac. À l’écoute des nouvelles habitudes d’achat, la Fnac n’oublie pas l’achat classique en magasin : « nous faisons en sorte que notre magasin soit le plus commerçant possible en développant la proximité avec le client, souligne Frédéric Pouzol. Il faut que nos clients se sentent bien dans le magasin, qu’ils aient envie d’y rester et d’acheter ». www.fnac.com
le biais d’une simple newsletter
envoyée par mail ». Car le propre
d’une stratégie multicanal est de
n’exclure aucun moyen de toucher
le client, n’oubliant pas des for-
mes plus traditionnelles comme
jus tement la newsletter. Cette
dernière reste en effet un vecteur
d’information utile et un moyen
de fi délisation effi cace. D’un fai-
ble coût et d’une mise en œuvre
relativement aisée, la newsletter
possède en outre l’avantage de
générer du trafi c vers le site Web
de l’enseigne ou de la marque.
La force du Web 2.0Et le mail dans tout ça ? Parfois
annoncé en perte de vitesse par
rapport aux réseaux sociaux, il
conserve son intérêt, notamment
pour la réalisation de sondages
ou d’enquêtes de satisfaction, qui
restent un bon moyen à la fois
d’évaluer les attentes du client et
de lui montrer que l’on sait rester
en permanence à son écoute. Pour
l’e-mail comme pour la newslet-
ter, deux utilisations sont pos-
sibles : l’une, à vocation informa-
tive, entend renforcer la relation de
confi ance tissée avec le client et
au passage réactiver la motivation
d’achat, l’autre, plus pragmatique
car purement commerciale, vise
à lui proposer de manière récur-
rente et régulière une possibilité
d’achat immédiat, en le sollicitant
à travers une offre précise et ciblée
(promotion, remise exceptionnelle,
fin de série, etc.). Une offre qui
sera d’autant plus pertinente qu’on
aura suivi la tendance consistant
à se constituer des fi chiers ciblés,
en ayant obtenu au préalable un
profi l client : informations sur les
goûts, préférences en termes de
marques et de produits, voire style
de vie de chaque consommateur
(dans l’esprit le fameux “Untel
aime :” de Facebook…).
Car un autre aspect est devenu
essentiel dans la relation client : la
prise en compte de sa dimension
communautaire. Grande évolution
du Web 2.0, l’idée que les in ter-
nautes échangent via des groupes
de personnes ayant une sensibi-
lité et/ou des intérêts communs ,
Frédéric Pouzol, directeur Fnac Orléans
22 38 mars 2011
DOSSIER
a changé la donne quant à la
manière dont une enseigne doit
s’adresser à son client. Évalua-
tions, tests, recommandations
diverses et conseils d’utilisation
sont désormais le propre des
espaces commu nau taires qui se
développent au sein des réseaux
sociaux, mais aussi sur les blogs, à
travers les commentaires des lec-
teurs. Une réalité qui peut inciter
l’entreprise à miser sur le senti-
ment d’appartenance à une com-
munauté, réunie autour de valeurs
associées à une enseigne ou à une
marque. Une forme de capitali-
sation de l’image de marque en
somme, au profi t d’une fi délisation
renouvelée et renforcée à travers
cette forme libre d’expression et
d’échange que permet le Web 2.0.
Du e-commerce au m-commerceDernière tendance en date et
dernier canal susceptible de se
développer à vitesse grand V, le
m-commerce se défi nit comme un
service dont le but est de permettre
l’achat depuis un terminal mobile,
qu’il s’agisse d’un smartphone,
d’une tablette, etc. À l’image de
l’application pour smartphones
fnac.com, « téléchargée plus
de 250 000 fois depuis sa mise
en place en juin 2010 » souligne
Frédéric Pouzol, directeur de la
Fnac Orléans. Mais bien plus que
le simple portage d’un site classi-
que de e-commerce sur les télé-
phones mobiles intelligents et les
appareils multimédia nomades,
cette technique en pleine émer-
gence apporte son lot de nou-
veautés pour fi déliser la clientèle
et lui proposer de nouvelles offres :
coupons ou chèques de réduction
s’affi chant sur le mobile et scan-
nés ensuite en caisse, cartes de
fi délité virtuelles (dans la grande
distribution, Carrefour par exem-
Évaluation, tests,
recommandations
et conseils
d'utilisation
sont désormais
le propre
des espaces
communautaires.
Pause-café, pause bébéOuvert depuis seulement quatre mois, les mamans l'adorent déjà ! Mais aussi les nounous et tous ceux qui accompagnent des enfants de 0 à 8 ans ! Situé place Louis XI à Orléans, La cabane d’Oscar est un café-boutique spécialement aménagé pour accueillir parents et petits le temps d'une pause ludique et gourmande. Ce concept, qui se développe aujourd'hui dans les grandes villes, est tout nouveau sur Orléans. C'est Catherine Guillemet, frustrée de « ne pouvoir [se] poser en ville avec [ses] trois enfants », qui a eu envie de créer ce lieu convivial. « La cabane d’Oscar fonctionne sur l’échange – de conseils, d’expériences, de tuyaux… – entre parents, jeunes parents ou futures mamans ». Et ici, tout a été pensé pour simplifi er la vie des mamans : coin poussette, nurserie, boutique (doudou bio, jouets en bois, livres…) et tout ce qui permet de faire manger bébé et les enfants : chaises hautes, chauffe-biberons, transats, en-cas (petits pots, épicerie bio), assiettes salées, compotes, madeleines pour le goûter… « Nous vendons même des couches pour dépanner ! » Ainsi quand maman papote, en savourant une tasse de thé et un petit gâteau maison, bébé, lui, gigote sur les tapis d’éveil du coin motricité en toute sécurité ! « Deux niveaux ont été aménagés avec des jeux et deux cabanes. Il y a une barrière de sécurité à l'étage. Mais attention, on reste responsable de ses enfants : ici, c'est l'antithèse de la garderie », prévient Catherine Guillemet. Enfi n, pour celles qui voudraient s'accomplir pleinement dans leur rôle de maman, La cabane d’Oscar propose le matin des ateliers thématiques sur l'éveil musical, le portage, le massage de bébé, la relaxation avec bébé ou encore la communication positive. Toujours complet le samedi entre 16 h et 18 h, La cabane d’Oscar est devenue un rendez-vous incontournable : « après l'école et aussi le mercredi. Mais l'espace n'est pas exclusivement réservé aux familles : on peut y venir sans enfants, pour un petit choc' chaud ». www.lacabanedoscar.com
Catherine Guillemet,
gérante de La cabane d’Oscar
mars 2011 38 23
opportunité pour les différentes
marques et enseignes concernées
d’établir avec le consommateur un
dialogue par mobile interposé. Un
dialogue qui nécessitera toutefois
des développements tech no lo-
giques importants, notamment au
niveau de la défi nition de nouvelles
interfaces rich media qui devront
savoir se montrer à la fois at trac-
tives, informatives et simples
d’emploi. Avec un important gise-
ment d’innovations à la clé, pro-
pice à de beaux développements.
Et côté économie justement, les
perspectives de ce marché du
Les gens sont
de plus en
plus pressés
et faire les
courses prend
du temps.
CoursesU.com : innovants, les nouveaux commerçants !Cliquer, ajouter, commander. Désormais sur CoursesU.com, le panier de la ménagère se remplit en ligne. « C’est une réponse à la modernité !, lance Jean-François Borget, directeur du Super U de Baule. Les gens sont de plus en plus pressés et faire les courses prend du temps. Avec ce service de courses en ligne, on leur en fait donc gagner ». Ainsi, depuis son lancement en septembre 2009, le site, accessible gratuitement, voit passer dans ses rayons virtuels quelque mille acheteurs par mois (60 000 en magasin) : « des personnes locales qui fréquentent déjà notre magasin ou une nouvelle clientèle habituée des courses en ligne », précise Jean-François Borget. Quant au prix moyen du panier ? « 110 € : un peu plus du double qu’en magasin. Les gens achètent des produits connus, en libre-service, et à 90 % de l’alimentaire. Nous proposons, à prix égal à celui du magasin, 15 000 références, soit 20 à 30 % de plus que d’autres enseignes : c’est notre force. En 2010, ce service a représenté 2,5 % de notre CA. Et on ressent une continuité dans l’évolution de la fréquentation ». Il faut dire que pour fi déliser et satisfaire ses clients, le magasin n’a pas hésité à mettre des moyens humains : quatre personnes attitrées pour le traitement et les préparations, plus une chargée du contrôle des commandes (date de livraison, de péremption, qualité et quantité des produits). « D’où notre évolution positive et la satisfaction de nos clients ». Disponibles 4 heures après la commande, les marchandises peuvent être soit directement récupérées en magasin soit livrées à domicile. « Pour le drive, les frais sont de 6 € mais que l’on reverse sous forme de bons d’achat, souligne le directeur. Quant au service de livraison en place depuis seulement octobre 2010, il faut compter entre 7 € et 15 € en fonction de la distance entre le magasin et le lieu de livraison ». De quoi réconcilier les hommes avec les courses ! www.superu-baule.com
Jean-François Borget, directeur Super U Baule
ple propose déjà de regrouper
tous les avantages fi délité sur un
smartphone Android ou iPhone),
packaging interactif renseignant le
consommateur sur les propriétés
du produit, mais aussi géolocali-
sation indoor : derrière ce concept
nouveau, beaucoup d’innovations
de bon sens qui pourront faciliter
la vie du consommateur, comme
par exemple une cartographie
pour se diriger dans le maga-
sin, avec localisation précise des
produits recherchés, proposition
de nouveautés et promotions
en adéquation avec le profil de
l’acheteur, optimisation du temps
d’attente via une recherche des
caisses présentant les files les
plus courtes à un instant donné…
et enfin, le “social shopping”.
C’est-à-dire ? Imaginez le client
prévenu, via son smartphone, de
la présence dans le magasin où il
se trouve d’un “ami”… D’une part,
il pourra le localiser dans le centre
commercial, et surtout, il pourra
visualiser, toujours sur l’écran de
son smartphone, les préférences
d’achat et les coups de cœur de
cet “ami”. Une sorte de Facebook
dans le caddie… Et une formidable
DOSSIER
24 38 mars 2011
“m-coupon” attirent les regards
et les convoitises, puisqu’il devrait
passer, selon le site www.portail-
dudeveloppementcommercial.
com « de 90 millions de dollars en
2009 à 6,5 milliards de dollars en
2014 ».
Dans le même temps, sur le plan
technique, on n’est pas dans la
science-fi ction, mais bien dans le
réel. En effet, tous les voyants sem-
blent actuellement au vert pour un
déploiement prochain de ce genre
d’applications : outre la démocra-
tisation maintenant quasiment
acquise des smartphones, l’arri-
vée de la NFC – pour Near Field
Communication (communication
en champ proche) – est annoncée
pour 2011-2012. Cette technologie
de communication à base d’ondes
radio haute fréquence dont la por-
tée est limitée à une très courte
distance – de l’ordre de 10 cm – se
profi le à l’horizon : après une pre-
mière expérience pilote à Nice,
d’autres ont été programmées à
Bordeaux, Caen, Lille, Marseille,
Paris, Rennes, Strasbourg et
Toulouse . Un prélude à la généra-
lisation future de ce mode de paie-
ment dit sans contact (l’utilisateur
ne faisant qu’effl eurer la borne de
paiement avec son smartphone),
déjà utilisée avec succès au Japon
notamment avec le système FeliCa
de Sony (pour Felicity Card). On le
constate chaque jour davantage, le
smartphone semble être devenu à
la fois le compagnon in dis pen sable
de tout un chacun dans la vie quoti-
dienne, et aussi le terminal mobile
avec lequel le consommateur de
demain effectuera et réglera ses
achats. Des objets qui méritent donc
bien leur nom de téléphone intelli-
gent, et pour lesquels une autre
intelligence, commerciale cette fois,
commence à entrevoir de nouveaux
débouchés en matière de fi délisa-
tion et de captation de clients.
Le
smartphone
sera le
terminal
mobile avec
lequel le
consommateur
de demain
effectuera et
réglera ses
achats.
PERSPECTIVES COMMERCE
Jeudi 31 mars à Beaugency à 19 h 30« Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise » par Nasser Négrouche, cabinet Priorité Client Inscriptions : 02 38 77 89 34
Mardi 19 avril à Pithiviers à 19 h 30« Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur » par Flavien NEUVY, responsable de l’Observatoire CETELEM Inscriptions : 02 38 77 89 41www.loiret.cci.fr
Commerçants, Unions Commerciales
PARTICIPEZ AUX RENDEZ-VOUS DE
Au printemps, la CCI du Loiret vous propose :
mars 2011 38 25
La vieille connivence client-vendeur,
directe, chaleureuse, familière
voire affective, a été, pendant des
siècles, la seule stratégie effi cace
de captation de la clientèle, et le principal
moteur du succès commercial. Sur les
étals de nos foires et marchés autrefois
très importants, dans les myriades de
boutiques urbaines ou rurales, c’était,
avec le temps, des relations pérennes
qui s’installaient entre le détaillant ou
producteur et le chaland. Il est d’ailleurs
amusant de souligner que le sens propre
du terme chaland (mis aujourd’hui un peu
à toutes les sauces dans les néologismes
« chalandage » et « chalandise ») est :
Acheteur qui va de préférence chez un
même marchand. La notion même de
chaland induisait l’idée forte de fi délité.
En ces temps d’Ancien Régime où la
concurrence était moins rude, les rythmes
moins accélérés et les transactions plus
proches, la fi délisation allait de pair avec
la confi ance et la familiarité.
Au début du XIXe siècle, une dynamique
entreprise orléanaise, la Chocolaterie
Saintoin, va mettre en place, avec bonheur,
une stratégie de fi délisation originale pour
l’époque, qui ajoutait, à l’achat des produits
de la marque, un petit supplément de
plaisir, de sens et de surprise : la maison
faisait réaliser de ravissants chromos
qui accompagnaient ses spécialités. Et
dès 1850, Saintoin innovait encore en
proposant son chocolat en tablettes de 250
grammes, enveloppées de papier d’étain,
sous lequel se cachaient de merveilleuses
vignettes, amusantes ou éducatives, qu’il
s’agissait de collectionner et coller dans
un album. Un achat de 3 kg de chocolat
donnait droit à un luxueux album ! Ainsi
l’entreprise pénétrait-elle intelligemment
dans le monde de l’enfance, et créait-elle,
pour la première fois, une relation affective
entre la marque et l’enfant et sa famille.
Un peu plus tard, entre 1900 et 1920, la
vente sous marque, qui se généralisait
à grande échelle, faisait disparaître la
relation directe entre le client et le vendeur.
C’est alors qu’une entreprise de Pithiviers,
déjà ancienne mais particulièrement
innovante, la biscuiterie Gringoire, a
joué à fond la carte de la fidélisation,
en recréant avec ses clients un lien de
proximité, sensible, drôle et intelligible, à
travers la fi gure du fameux lapin Gringoire.
Ce sympathique lapin jouant du tambour
réunissait rapidement tous les suffrages
et s’installait dans une majorité de foyers
français, prenant plusieurs longueurs
d’avance sur la concurrence (normal, me
direz-vous, pour un lapin). La marque a
mis alors habilement en récit et en image
sa mascotte, en offrant des vignettes, des
buvards, des protège-cahiers, des dés à
jouer, des camions miniatures, des porte-
clés et des « boîtes à goûter magiques »
etc. Tous ces objets publicitaires pionniers
font aujourd’hui la joie des collectionneurs
et des doux nostalgiques. Les petits
cadeaux entretiennent l’amitié, c’est
bien connu ; et l’on ne trouvera jamais
mieux que le geste séculaire du détaillant
offrant à la ménagère, avec le sourire,
treize à la douzaine pour s’attacher sa
pratique à coup sûr. Plus que jamais à
l’ère du client zappeur et papillonnant au
gré des promotions et de ses humeurs, la
qualité de la fi délisation dépend de celle
du vécu relationnel. Et plus que jamais les
maîtres mots sont Satisfaire, Fidéliser et
Enchanter.
SOUS LE SIGNE DU LAPINLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
Dans le Loiret, où l’on a toujours eu la bosse du commerce, et où le commerce de proximité a toujours été un facteur primordial de prospérité et de vitalité, on sait, de longue date, capitaliser sur la fi délisation des clients, miser sur la relation humaine, personnalisée et confi ante.
Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
Anne-Marie Royer-Pantin
PASSÉS COMPOSÉS
//////////////////////////////////////////////
ECOBIZ ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ
15 mars 2011 - de 8h45 à 10h45
Installations classées : les dernières
évolutions de la réglementation ICPE, les
attentes de la DREAL(Direction régionale
de l’Environnement, de l’Aménagement
et du Logement).
Une rencontre avec l’inspection des instal-
lations classées pour faire le point sur :
l’organisation de l’Inspection des installa-
tions classées dans le Loiret,
les dernières évolutions de la réglemen-
tation ICPE,
les priorités pour l’inspection des instal-
lations classées en 2011,
les attentes de la DREAL vis-à-vis des
exploitants d’ICPE.
Contact : Sébastien Saint-Chély
Tél. 02 38 77 77 77
http://environnement.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE
En partenariat avec Relais Lean Centre
Les groupes de travail Lean stimulent
la relation des entreprises : constitué de
huit entreprises, chaque groupe se réunit
à un rythme quasi mensuel à tour de rôle
dans les locaux de chacune des entrepri-
ses. L’occasion de trouver des solutions à
une problématique donnée, toujours dans
l’objectif commun, fondement du Lean :
la recherche de la performance par l’éli-
LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
CCI INFOS
26 38 mars 2011
mars 2011 38 27
31décembre
2011
Opér
ation valable jusqu’au
mination des gaspillages et l’amélioration
continue.
9 mars
Groupe de travail Lean GMD Pack
16 mars
Groupe de travail Lean Fagor-Brandt
22 mars avec le MEPAG (mouvement
des entreprises du pays giennois)
Groupe de travail Shiseido International
France (Gien)
Contact : Nathalie Aminot-Boulley
Tél. 02 38 77 77 77
http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr
//////////////////////////////////////////////
Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/
cci-du-loiret
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28 38 mars 2011
18-19 MARS : deux dates pour promouvoir l’apprentissage dans le Loiret
Rendez-vous annuel incontournable, le
Printemps de l’Apprentissage réunit
24 CFA (Centre de formation d’apprentis)
de l’agglomération d’Orléans ainsi que
le CFA de l’académie Orléans-Tours (qui
regroupe à lui seul 9 Unités de formation
par apprentissage), le point A de la CCI du
Loiret et le Centre d’Aide à la Décision de
la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du
Loiret. La prochaine manifestation se tien-
dra les 18 et 19 mars au centre commercial
Place d’Arc à Orléans (Espace Agora), ainsi
que le 19 mars place du Martroi à Orléans.
Objectif : sensibiliser les jeunes et leurs
parents à l’existence des CFA, les inviter à
leurs journées portes-ouvertes, les infor-
mer sur la multiplicité des diplômes qui
peuvent y être préparés, mais aussi aux
métiers auxquels ils donnent accès. Avec
un taux de chômage de 23,3 % au 2ème tri-
mestre 2010(1), la catégorie des 15-24 ans
reste la plus touchée par la précarité de
l’emploi. Or, l’alternance et l’apprentis-
sage sont aujourd’hui reconnus comme
des voies privilégiées pour l’insertion des
jeunes sur le marché du travail : 70 % des
jeunes trouvent en effet un emploi dès la
fi n de leur apprentissage.
Apprentissage : le niveau monteSous l’impulsion de Laurent Wauquiez,
alors Secrétaire d’État chargé de l’em-
ploi, des mesures exceptionnelles ont été
mises en œuvre dès 2009 dans le cadre du
Plan de relance de l’économie pour inci-
ter les entreprises à recruter par ce biais
(exonération de charges sociales, primes à
l’embauche d’un apprenti aux entreprises
de 11 salariés et plus, aux entreprises de
moins de 50 salariés pour le recrutement
d’un apprenti supplémentaire…). De nou-
velles mesures ont été récemment annon-
cées en faveur des contrats en alternance :
six mois d’exonération totale de charges
sociales pour l’embauche d’un jeune de
moins de 26 ans en alternance par une
entreprise de moins de 250 salariés ou
encore un quota de jeunes en alternance
dans les effectifs qui passera de 3 % à
4 % pour les entreprises de 250 salariés
et plus, et avec un taux de contribution
modulable selon l’effort de celles-ci. Avec
un peu plus de 427 000 apprentis recensés
en 2009, deux tendances se confi rment :
le secteur tertiaire concentre une propor-
tion croissante des entrées en apprentis-
sage(2) et le niveau de formation préparée
continue de s’élever : près de la moitié des
nouveaux contrats concerne désormais
des formations allant du baccalauréat ou
du brevet professionnel au diplôme d’in-
génieur.
(1) Insee Conjoncture – n° 214 septembre 2010(2) DARES Analyses – février 2011- L’apprentissage en
2009
CCI INFOS
Lancé il y a 12 ans dans le Loiret, le Printemps de l’apprentissage a pour objectif de promouvoir auprès des jeunes du département une voie professionnelle encore sous-estimée.
La CCI du Loiret mise sur les véhicules hybrides pour ses déplacements professionnelsLimiter l’émission de gaz à effet de serre lors des déplacements professionnels de ses salariés : c’est la raison pour laquelle la CCI du Loiret a mis à la disposition de son personnel trois véhicules hybrides en février dernier. Les Toyota Auris HSD blanches - logo de la CCI sérigraphié sur les portières - sont un des moyens alternatifs mis à la disposition des collaborateurs pour « bouger autrement ». À côté du site de covoiturage (covoiturage.orleans.fr) développé en 2007 avec le BRGM, l’Agglomération Val de Loire et la Ville d’Orléans, la CCI du Loiret a souscrit également 20 abonnements Vélo+. Engagée dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE) depuis 2010, la CCI du Loiret décline progressivement les trois piliers du développement durable (économique, social et environnemental) à travers deux axes, interne et externe. Pour accompagner et guider les entreprises dans une démarche RSE, la CCI se devait d’être exemplaire.
mars 2011 38 29
« NOUS VOULONS AGIR EN ENTREPRISE RESPONSABLE »
Pourquoi Calberson Loiret a-t-elle décidé de construire un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) ?Karine Roux Sur le site du Pôle 45 à Saran,
l’entreprise emploie 200 collaborateurs à
temps complet, titulaires et intérimaires
confondus. Calberson Loiret fonctionne
24h/24, cette grande amplitude horaire
n’est pas sans poser des questions d’or-
ganisation et même de coût car certains
salariés habitent loin.
Comment la démarche s’intègre-t-elle dans la stratégie de l’entreprise ?Alain Hamelin Calberson Loiret apparte-
nant au groupe Géodis, très engagé sur
les questions du développement du rable,
mène une réfl exion globale sur sa respon-
sabilité sociétale. À ce titre, nous som-
mes impliqués sur 7 items, englobant
par exemple le bilan CO2, l’acquisition
de véhicules électriques, la formation de
nos chauffeurs à l’éco-conduite… Nous
sommes certifiés ISO 14 001 et voulons
être une entreprise citoyenne. Nous som-
mes convaincus que la satisfaction de nos
collaborateurs conditionne celle de nos
clients. C’est donc à nous, employeurs,
d’être forces de proposition…
Les collaborateurs sont-ils associés à cette démarche ?Alain Hamelin Depuis longtemps, ils
sont sensibilisés aux questions de tri du
papier, d’économie d’énergie… nous sou-
haitons maintenant nous diriger vers une
dé marche plus complète, impliquant aussi
nos fournisseurs.
Karine Roux Dans le cadre du groupe de
travail mis en place par la CCI du Loiret,
nous avons sollicité des salariés volon-
taires. En plus de l’encadrement, trois se
sont impliqués spontanément. En s’ap-
propriant le projet, ils seront des relais
d’information effi caces auprès des autres
collaborateurs. La démarche PDE doit être
construite pas à pas…
En quoi l’expertise de la CCIL vous est-elle utile ?Karine Roux Parce qu’elle joue un rôle de
chef d’orchestre ! Monter un tel projet est
une entreprise de longue haleine, certains
témoignages laissent penser qu’il faut bien
deux ans pour mener à bien une démarche
globale. Suite à la présentation du conseil
en mobilité de la CCIL l’an passé sur les
modes de transport alternatifs, comme le
covoiturage, nous avons eu envie d’aller
jusqu’au bout de la réfl exion.
Alain Hamelin L’opération Mobil’actifs
a l’avantage de favoriser le partage de
bonnes pratiques, c’est presque une
sorte de benchmark ! Notre entreprise est
de toute façon dans une dynamique d’é-
changes et d’ouverture et investie dans
une démarche réseau. Je souhaite que
mes collaborateurs y prennent part : c’est
le cas par exemple de notre responsable
international, du responsable qualité… ou
de Karine Roux, membre actif du groupe
de travail PDE !
Calberson Loiret (groupe Géodis), spécialiste du transport et de la logistique, est l’une des neuf entreprises du Loiret accompagnées par la CCIL dans le cadre de l’opération Mobil’actifs. Une expérience innovante basée sur les échanges et la co-construction. Interview.
Mobil’actifs : les entreprises et les partenaires signent une charte d’engagement
Le 10 mars 2011, les entreprises accompagnées par la CCIL dans l’opération Mobil’Actifs (AFPA Olivet, M. Bricolage, Calberson Loiret, Thalès Air System, CroixMarie, Touténet, Chryso, Vauban Humanis, École d’Horticulture de la Mouillère) et les partenaires (ADEME, Conseil régional du Centre et DIRECCTE) ont signé une charte d’engagement. Elle formalise leur volonté collective d’agir en faveur de la mobilité et des déplacements durables.
Karine Roux - responsable
administratif et RH
Alain Hamelin - directeur
du site de Saran
CCI INFOS
30 38 mars 2011
NOUVELLES DÉCLINAISONS POUR LE BILAN DE COMPÉTENCES
Faire le point sur ses compétences et
ses motivations, défi nir un projet pro-
fessionnel ou de formation : telle est la
vocation du bilan de compétences. Réa-
lisé par un prestataire extérieur à l’entre-
prise (1), comme la CCI du Loiret à Orléans
et Montargis, ce bilan peut être proposé par
l’employeur ou mis en œuvre à l’initiative
du salarié. Fil conducteur de la démarche :
24 heures d’entretiens en face à face avec
un intervenant spécialiste en recrutement,
gestion du personnel, gestion des compé-
tences, mobilité et formation. Personnel
et confidentiel, le bilan de compétences
peut être réalisé dans le cadre d’un congé
spécifi que (sous réserve de prise en charge
par le FONGECIF ou l’OPCA compétent) ou
inscrit - avec le consentement du sala-
rié - au plan de formation de l’entreprise
qui le prend alors en charge. Depuis peu,
le dispositif entre dans le cadre du Droit
individuel à la formation (DIF), qui permet
au salarié de se constituer un capital de
20 heures de formation par an, cumulable
sur six ans dans la limite de 120 heures.
Nouveauté proposée par la CCI du Loiret :
un bilan de compétences destiné aux sala-
riés de 45 ans et plus, dans la perspective
de donner une impulsion à leur deuxième
partie de carrière.
(1) Organisme inscrit sur une liste établie par un organisme collecteur (FONGECIF, certaines OPCA de branche).
Contact : Pôle Enseignement et Formation
Alain Bonhomme
Tél. : 02 38 77 85 95
Effectué à l’initiative du salarié ou sur proposition de l’employeur dans le cadre du plan de formation de l’entreprise notamment, le bilan de compétences peut aussi s’insérer dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF).
À VOS AGENDASPortes ouvertes et concours à l’ECGL’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans ouvrira ses portes les samedi 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h pour deux journées d’information à destination des futurs étudiants et de leurs parents. Au programme : visite de l’École, découverte des formations, rencontre d’étudiants, de diplômés et d’intervenants… Ces portes ouvertes permettront également aux jeunes intéressés de découvrir les formations en apprentissage Négoventis (Gestionnaire d’Unité Commerciale, délivrant un diplôme Bac+2 en apprentissage) et MVMI (Marketing Vente en Milieu Industriel, délivrant un diplôme Bac+4). L’ECG Orléans, gérée par la CCI du Loiret, propose une formation post-bac en 3 ans validée par un diplôme visé bac+3 par le Ministère de l’Éducation Nationale. Classée en 2010 “1ère école Bachelor indépendante de France” par le Figaro, la formation Bachelor comprend 60 semaines en entreprise (dont huit à l’étranger), soit 50 % de la scolarité afi n de favoriser une insertion professionnelle optimale.Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion professionnelle : 93 % des diplômés décrochent ainsi un premier emploi moins de trois mois après la fi n de leur cursus.
Portes ouvertes : 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h
Concours : Samedi 26 mars 2011 – date limite d’inscription lundi 21 mars 2011
Samedi 21 mai 2011 – date limite d’inscription mardi 16 mai 2011
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ksto
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Chaque 3ème mardi du mois de 18h30 à 21h, rendez-vous à la Webschool pour une mini-conférence suivie d’ateliers de mise en pratique. Ateliers du numérique gratuits, ouverts à tous.
15 mars > Cahier des charges / Comment choisir votre prestataire internet?
19 avril > Création blog / site17 mai > Comment écrire pour le
Web? / Référencement14 juin > E-commerce.
www.webschool-orleans.fr
Prochaines rencontres de la Webschool Orléans
Forumpour le développement international
Faites le plein de solutions !
Inscription :http://international.proforum.fr
Mardi 29 mars 2011
Centre de
conférences
d’Orléans
8h30 - 18h
Un évènement
Rendez-vous BtoB experts pays et experts sectoriels
7 ateliers thématiques sur des sujets clés de l’export
24 exposants, acteurs du commerce international
Espace “Solutions RH” pour structurer votre développement international
Trophées Odyssée trophée primo-exportateur et V.I.E
Conférence “La redistribution des cartes, après la crise mondiale” par Alexandre Adler
GROUPE ESUS
CONSEILS EN SYSTÈMES D'INFORMATION
D A N S L ' E N T R E P R I S E
33Domainesde compétences
pour couvrir 100% de vos besoins en matière de gestion de l’information
Gestion électronique de documents
Gestion du courrier et des fax
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Dématér ial i sat ion Archivage
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Mobilité Interventions sur siteTélé-maintenanceMessagerie
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