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LITTORAL MODE ; le chapitre l'âne », jolie robe ä crêpe Tïiajuîiffa no\ me large dentelle OCTI DRECOLL, mettre ce goût en valeur. Gai luxe » en lit nous entron dans une proportion de pri dont les moindres chiffres fi raienli sursauter nos granr^": mères. Sans approfondir ces di tails, contentons-nous de rema quer la sobre élégance de ce se vice à déjeuner en toi'le safra d'un ton soutenu, dont tout le travail broderies et jours est 1 leu faïence 1 a forme ailongce et nûu\ellc des nippeioub dégage ben les hgncs de la table H qualité du tis&u ajoute enrire i H gl ice mtmip de ette itmT^ pi èiL Poil le the le du ei 'es dcntLlles crnnaibsenl ui tr om phe m X i il est ceitiins tci •> d LiL Jont telles hnes et ien LtUtb p u n a i e n t f it bien tufr t i le le n elet^ince si elles n é H L t 1 los nés si joliment ncnste b les autre si riche n 11 t i u L l](.rs de jouih de fils tu b de points tuicb de tous c s mcncilleux et délicats Lra\au\ le lineene Ainsi et ser\ice a thf en 1 1 un de fîl soye i\ et en trfpe de Chine mat mélanges chaque m 1 ibtaticn de tissu diffeicnt est faite au pcmt turc et soulignée ie jcuis t fils il tons différents ces deux tons obtenus p ir les deu\ tissus et répètes pai la môntuie de JOLI donnent une note d une raie dclicatesse que parache\e autoui de chaque piè ce 1 effet d un mahne montce a L'une des plus jolies trouvail- 1P? qui concernent l'ornement du home » est celle du couvre- pied en taffetas matelassé et pi- qué. Sur les taffetas mullicoh- re< et toute la palette des tons lés plus chauds et les plus fra- giles n'y suffit pas ! Les piqûres d'argent ou d'or courent, mon- tent, descendent et dessinent les LES AMIS DE CANNES Ecole FéObrtae de Lérins Le Conseil d'administration des <i Amis de Cannes » s'est réu- ni dernièrement, sous la prési- dence de M. Fabre, président. Il a décidé de fixer au samedi prochain'', il heures l'inauguration de la •ative apposée Amis de Can- 12 févri du mati plaque par les LA MODE ' Ce mois de janvier est fertile en réceptions plus ou. moins res- treintes qui nous permettent d'admirer jusqu'oii et comment peut s'étendre le raffinement litre de ] fois douée d'un goût parfait et., des moyens indispensables poii: ; délit irabesques qni c ; la piqÛD nplement i n taffetas orchi- d'argent forme vague ondûleu- se qui* va se rétrécissant de plus en plus ; un j'our .échelle d'ar- gent retient l'ample volant posé ;\ plat qui le borde ; la doublure est en satin rose-chair, assortie au beau'drap de crêpe de Chine dont on aperçoit le ton délicat i.t la large dentelle de Venise. FLORESTANR. , Cliroülqae- Cioéinalographique ^ YASMINÂT . Nous avons le plaisir d'an- noncer à' nos lecteurs la représen- tation prochaine, dans nos sal- les, de " Yasmina », le film Au- bert qui, lors de la première au Théâtre Mogador, obtint un si . vif succès dans le public, et dans la presse. Le beau roman de Th. Valen- si devait fatalement séduire les etteurs en gon fait André Hu- ä excellente , el;- il faut .ce parfaite ilisé les élé- adaptation àd'é applaudir la i avec laquelle il ments dramatiques de ce roman d'amour, au carrefour des races du Nord Africain. Yasmina, fille d'un riche mu- sulman de Tunis, s'ennuie dans son palais rempli de fieurs et peuplé du chant des oiseaux. En vain, son père Kaïs la comble de cadeaux, la solitude lui est une souffrance et la liberté lui parait . le plus désirable de tous les biens. Espérant trouver cette li- berté dans le mariage, elle épou- se- Afsen, presque un vieillard, qui, déjà, possède une première femme, i\'Ianoubia. Alors, dans la somptueuse de- meure d'Afsen les fêtes se suc- cèdent, mais Yasmina, rongée par un mal secret, tombe mala- de ; on fait appeler un médecin Jraiiçais, Hector Grandier, et Ta- ifiniir, collaborant avec le méde- < ill, la jeune malade est vite sur l>\ri\. Rassuré sur la santé de sa- femme Afsen part en voyage et... h son retour apprend l'inévita- ble, n demande des explications ù Yasmina. La jeune femme comprenant qu'elle n^a aucune excuse h invoquer, dans un acr ces de désespoir se plonge un poignard dans le coeur. Accusé du crime, sans témoins pour prouver son innocence, Afsen se laisse conduire en prison tandis (|ii'nn esclave emporte le corps tir Yasmina dans la demeiire d Hector Grandier. Yasmina vil riii.'ore. -Par la transfusion de yiiii sang, Hector a pu arracher à lui I et la rinsi de tous. Afsen,. condamné à être pendu, est mis en liberté grâce au ra- chat du sang que Grandier a ob- tenu de la justice du Bey. Mis en présence de Yasmina, celle-ci lui demande pardon. » De nous deux, Hieu selu sait quel est le plus coupable » répond Afsen, qui comprend que Yasmina est h tout jamais perdhe pour lui. Quelques jours après, un pa- quebot emportait vers, la Prance les deux, fiancés, tandis qu'Aîsen s'inclinait sans murmures devant la volonté d'Allah, -c Meläoub !" c'était écrit. Cette histoire d'amour dans un cadre enchanteur est jouée par de grands artistes favoris du public. Yasmina, c'est Huguette Duflos, grande vedette,de la .scè- ne et de l'écran. Sa création de Yasmina comptera parmi ses meilleures, car, née en Tunisie, son origine lui permet de donner ;'i son personnage tout le char- me oriental que Tesprit d'occi- dent semble avoir encore plus affiné. A côté d'elle, Mathot, dont on n'a pas oublié les nom- breuses et populaires créations, interprète le,rôle du grand jeu- ne premier. Camille Bert, qui a su se faire la physionomie dure de l'emploi,, "est demeuré d'un bout-à l'autre du rôle le bon mu- sulman résigné aux volontés d'Allah, ifliais ^'efforçant d'èlce juste. iVIlle Martelet et iVlme Thé- rèse Kolb complètent la distri- bution de ce film dont le cachet d'exotisme est d'une très gran- de beauté artistique. On appré- ciera, en efi'et, le's très précises reconstitutions des intérieurs' arabes dont Içs tableaux' sont d'une rare luminosité, et, parmi les extérieurs, les paysages de Sidi ben Saïd, l'amphithéâtre d'El Djem, le palais du Bardo et les curieux souks dé Témisré. En résumé, un film très- cu- rieux et très émouvant dont il faut remercier l'éditeur Aubert, qui n'a pas hésité à enchâsser cette perle du'plus pur Orient dans la couronne déjà si somp- teuse- de ses dernières 'produc- C. F. TAVANO. Hôtel de la Poste, où habita Lord Orougham, lors de son arrivée pou la première fois à Cannes, le 2'^ décembre 1834. Cette plaque sera remise par ie president des « Amis de Can- nes à M. le Maire de Cannes, Cl piésence de M. Taylor, vice- crnsul d'Angleterre ; de MM. Gazagnaire et Lacoür, adjoints Le très honorable Lord Brou- oham, descendant du fondateur de la colonie anglaise de Gan- i es a été ^gaiement invité à cet- ti coramémoi'ation. \. midi, un déjeuner réunira, ai \ Ambassadeurs, M. le vice- tcnsul "d'Angleterre, M. A. Ca- pjon maire de .Cannes, ses ad- joints et les membres du Conseil 1 idministration des " Amis de C est une véritable, journée Lord Brougham qui occupera cette date du calendrier cannois, p nsque le même soir le gala du La 1110 Municipal sera, lui aussi, un grand gala Lord Brougham. Le Conseil, après une interven- tion de M. Goldman, a décidé de •protester avec la plus vive^éner-, gie auprès de la Municipalité contre l'état scandaleux dans le- quel est laissée la partie extrême du quai Saint-Pierre, transfor- mée en dépotoir de ferrailles, de matériaux"^ et d'immondices va- riés. Voici la liste des dernières adhésions reçjues par M. Cognet. trésorier de l'Association ; » Membres adhérents : MM. Blond, Coste, Dr le Jemtel, Kna- ga, Ricord Jean, Etablissements Eokanowski, Saulnier P., Geor- ges Fernand, P. Philips,'Gour- mes Joseph, établissements .Car- lier, C. Langs Charrier Ad. Membres fondateurs : M. J. Glavel, Mme Toure!, M. Tourel, Mme Jeaimme, Mme Bridou, M. de'Ryckman 'de Betz, M. le Di- recteur des Dames de France, Société Régionale, M. Henri Ruhi, M. Kovacs, M. Bérioux Georges, M. L. Benoît. Membres actifs : MM. Naget. Coûtant, Palasse, Joz Roland, Dental, Dubosc, Bonniard et Cie, Rouff F., Fevrinetti A. La matioëe de Bienfaisance du Comité Noëliste Le groupe Noëliste a donné, la semaine dernière, au Cercle Nau- tique, deux représentations au pi-ofit de sÇs oeuvres. Comment ne pas en féliciter les organisa- teurs ? Il était difficile de réali- ser un programme plus artisti- que et plus attrayant. Encore sous le charme, de la parole de Mme Marc éellis, dont . tous les amateurs de T.S.F. Notre confrère \'l-:r/to df Paris a organisé un |^-rand Concours musical par T.S.F. 11 commen- cera le 2 février prochain, à 20 h. 45. L'émission sera faite par le poste Radio-Paris {lon- gueur d'onde i.750 mètres). De très riches et nombreux prix seront attribués aux .ga- gnants sanfilistes qui sont tous dtés Ils ainsi Fattrait de gagner une bel- le récompense et de passer des soirées charmantes, L'Echo, de Paris publiera très' prochainement tous les détails de ce concours et la liste des prix. 3-EI.YSÉES ... Aucune Succursale sur la Côte d'Azur délie les " Amies turques », de Pierre Loti, fut chaleureusement ap- plaudie, les invités des Noëlistes accouraient de nouveau diman- che, pour entejidre une confé- rencière d'un rare, talent, Mlle Perrimond, qui traita un sujet de philosophie chrétienne avec un esprit, une fiamme, une éru- dition et une précision vraiment remarquables. Une heure -de musique suivait cette première partie. Organisée par M. Maubert, dont le talent, la compétence et l'activité sont vent oeuvres, cette heure dé musique fut un vrai régal. On y entendit de grands artistes : Mmes Allè- gre, Grandjean, de Moustier, Alice Héna et M. Maurice Garit- te. accompaghés par l'excellent pianiste Conway. La représentation du Luthier de Crémone, formait la dernière partie. Chaque hiver, le groupe des Noëlistes monte une pièce de théâtre, et l'interprétation en est toujours remarquable. L'année dernière, Gringoire. Cetïe année la délicieuse comé- die de François Coppée. Le principalrôie était tenu par Mlle Denise Bufnoir. Artiste de race, servie par ,une diction par- faite, elle fut dramatique à sou- hait dans le personnage du gé- nial bossu. A ses côtés, Mlle Germaine Destelle appliqua son style et sa belle voix profonde à rendre dans sa vérité le caractère peu Bvmpathique du maître luthier. Mlle Denise Point fut une ex- quise Giannina émouvante et tendre. Et Mlle Glaeyssens tint le rôle de Sandro avec sentiment, fines- se et vivacité. Tant d'application et de peine méritaient une récompense. L'as- sistance prouva, par ses applau- dissements prolongés aux arti.^- tes et ses dons aux charmantes quêteuses, son plaisir et son ad- miration. JEUX FLORAUX DE 1027 L'Ecole Félibréenne de Lérins ouvre, comme les années précé- dentes, des jeux floraux en lan- gue provençale comportant ; 1° Une chanson-avec "air noté. 2" Une poésie. 3° Un conte en prose. Aucun sujet n'est imposé et tous les dialectes de Proven..-e sont admis, mais l'orthographe félibréenne est de rigueur. Les envois doivent être faits dans la forme habituelle, c'est- à-dire non signés et portant une devise reproduite sur une ein.'e- loppe cachetée contenant le nom et l'adresse de l'auteur. Les i ( ril 1 iisqu taire de I Iv ÜII- dr l.i tm-;, bi- l:j!iothèqLio luiiiiirip^iir .(c Can- nes (Alpes-MariLuiid:,,. La distribution des réconippii- ses, qui consisteront en livres provençaux accompagnés de jo- lis diplômes, aura lieu an coup's de la fête annuelle de l'Ecole de Lérins, vers la fin mai. Avis aux Contribuables Par un décret du 24 décembre 1Q26, publié au .. Journal Offi- ciel » du 5 janvier 1927, l'assiet- te des Contributions Directes pt des taxes assimilées a été con- fiée aux receveurs de l'Enregis- trement, à partir du i" janvier 1927; dans les cantons du dépar- tement des Alpes-Maritimes ci-" après désignés : Contes, - L'Escarène, Course- goules, Le Bar, Levens, Roques- teron, Puget-Théniers, Guillau- mes, Villars, Saint-Auban,' St- Vallier, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Sau\'eur, Saint-Martîn-Vé- subie, Rot^uebillière, Utelle, So.s- pel et Breil. Les contribuables des commu- nes comprises dans ces cantor's devront, en conséquence, adre^^- ser dorénavant, au bureau de l'Enregistrement, ^les c o m m u n i - cations- intéressant l'assiette des Contributions Directes et notam- ment les déclarations relatives à rétablissement des impôts sur les revenus, imiinnniumiiiicuimaiiimituaiuiiumaiisaiisiiia] CHARRADISSO La deuxième » charradisso <> de la saison, organisée par l'Es- colo de Lérin, obtint, comme ses devancières, le plus grand suc- cès. Elle démontra' une fois de plus l'intérêt et l'utilité de l'oeu- vre entreprise par notre groupe féhlTi-éen en faveur de la propa- gande des idées de régionalisme. En termes excellents, le cabis- col, M. F. Garbier, présenta le conférencier, M. H. Cglombon, si connu dans les milieux pro- vençaux,, sous-le pseudonyme de " Mestre Pierre », pour son in- fatigable dévouement à notre chère cause. On pedt dire que c'est depuis toujours qu'il s'est donné à la diffusion de la langue provençale et qu'il a apprise à toute une génération d'escoulan. Il a fondé, dans ce but, l'Ësco- In « Le Pervenco », à Marseille, et le Félibrige l'a récompensé de cette bienfaisante activité en lui décernant le titre .flatteur, nou- vellement créé, de Meste d'Obro. Donc, M. H. Golombon nous parla avec infiniment de bonho- mie et d'humour du bon félibre majorai que fut Elzéar Jouveau. H nous décrivit la vie toute de simplicité et de droiture du mo- deste facteur des postes qui re- fusa toujours de l'avancement pour ne pas quitter sa chère Pro- vence. Il analysa son oeuvre, qui a une belle valeur et qui honore grandement la littérature pro- vençale. Elzéar Jouveau fut, en effet, un délicat poète, ainsi que nous le révèle son recueil de sonnets : « Gran de Benta. » ; un -prosateur vigoureux et savon- reux si on en juge par ses contes réunis sçus le titre : « La Pochi de darrié " ; un chansonnier émérite et probe, comme le prou- vent ses chansons dont.il a fait la musiqite, car le « pédoun » était un bon musicien aussi, qui charment roreitle sous^ le titre gazouilleur : » Piéu-Piéu ! " . Pour illustrer cette belle et ti'ès intéressante ' < charradisSo »,• M. Bertrand chanta « Ma Tafa- tarello » et le groupe choral de l'Escolo de Lérih, Li Gigalo de .Lérin, interpréta « Canto Gigalo» e[ <( Nosto Lengo », eyquises trouvailles d'Elzéar Jouveau. La séance prit fin avec la vieil- le chanson populaire « Dis Es- clop ", en vogue 'autrefois, de- puis l'Auvergne j'usqu'aux bords de la Méditerranée. La prochaine « charradisso » aura lieu _dimanche prochain, 6 février. Le félibre J. Glarnon, d'Avi- gnon, viendra nous parler des " Noëls du XVI" siècle » décou- verts dans l'église de N.-D. des Doms. Il sera accompagné par Mlle Jehan, qui interprétera quelques-uns de ses intéressants Noëîs. ExpositionfFéline Internationale de Cannes Après le gros succès de celle de Paris, l'Exposition Féline de Cannes (1.8, 19 et 20 mars), grou- pera les spécimens des meilleurs éleveurs français, belges et an- glais. .Cette manifestation aura lieu dans la salle des fêtes du Cercle Nautique, cadre digne de la beauté, de la rareté et de la va- leur des sujets exposés, Cette fête mondaine sera com- plétée par une présentation de chiens de luxe. Le programme-règlement est envoyé sur simple demande, au secrétariat de l'Exposition, Cer- cle Nautique, k Cannes. COMMERÇANTS, INDUSTRIELS FAITES DE LA PUBLICITÉ dans LE LITTORAL Le Renouvellement des Grandes Commissions de la Chambre ï.je Docteur Grinda a été élu président de la Commission d'as- surances et de prévoyance socia- les, et M. Humbert Rico.'fi, qui, depuis.deux législatures, a rap- porté de nombreux et importants projets, a été élu, à l'unanimité, vice-président de !a Commission de l'Armée. ' 'Nous adressons à nos deux sympathiques représentants à la Chambre des députés, nos plus vives félicitations. AUX Obsèques de Mme Jean Berthcroy Nous reproduisons ici. Ir di<- (jiura prononcé par M. !>':<thivnr aux obsèques cle Mme Jean Der Membre de la Société des Ge'.is de Lettres, j'apporte à Mme Jean Bertheroy, sociétaire des Gens le Lettres, un confraternel hom- mage et un adieu plein de tris; tesse. Tous ceux qui m'enten- dent ici savent qu'on ne sollici- tait jamais.en vain "cette femme au grand coeur. On dira de cet écrivain qu'en dépit de la mas- culinrté. d'un pseudonyme trom- peur, eile ne cessa jamais de se montrer,' dans le privé, femme de bien et de^bonté. Et je ne sau- rais démêler aujourd'hui ce que nous admirions le plus ch-3Z elle : de cette simplicité si con- forme à un grand caractère, mais si peu coutumièrechêz des- familiers de la gloire, ou de cet- te grandeur d'âme à l'aide de laquelle elle savait dissimuler la mesquinité des plus petites- cho- ie Je songe à tout ce qu'elle fit, dans cette petite ville du Can- net, pour les oeuvres et pour les êtres, et au grand vide qu'elle laissera dans ce pays où elle vi- vait, pourtant, si retirée, si mo- deste. Mais on savait qu'elle était là. Entre écrivains, entre artistes, nous né pouvions mieux désigner Le Cannet de Ganges que par celte périphrase : « La ville où habite Mme Jenn Ber- theroy ". Et plus d'un débutant, j'en suis sûr, 's'attarda devant la grille de la villa Hélène sans oser tirer la cloche de cette de- meure illustre. Rares étaient ses intimes. Innombrables, ses amis et ses admirateurs. « üi>journal d'hier, annonçant le départ de Mme Jean Berthe- roy, expliquait <. « Avec elle, c'est un genre littéraire qui dis- parait. » Rien de plus exact. S'il est trop tôt pour situer dans le temps la place de ce "^ genre, il n'est que juste de reconnaître que l'auteur des " Vierges de Sy- racuse »,.du « Colosse de Rho- des » et de la populaire « Dan- seuse de Pompéï » ne fut pas le moins heureux de ces grands ro- manciers-historiens igui, ^elon l'exemple de Flaubert, sous les noms d'EIemir Bourges, de Mau- rice Maindron, de Paul Adarn, de Pierre Louys, morts d'hier, morts d'aujourd'hui,> entrepri- rent de réagir contre les excès naturalistes d'une époque trop tentée 'par l'audace et la fange. Avec ces grands écrivains, dont, elle fut l'égale respectée, Mme Jean Bertheroy conservera le mé- rite d'avoir édifié sur les bases idéalisées de l'histoire, une oeu- vre d'une fraîcheur égale à son humaine vérité, Nous sommes •sants à ces maîtres d'a- n quelque sorte, réhabili- des notre métier de conteurs publics, par l'extrême souci de leur docu-. mentation, par le savant scru- pule de leurs reconstitutions,, par la logique même de la fan- taisie avec laquelle ils savaient transcrire les confidences du vraisemblable, lorsque les réali- tés du document venaient h faire défaut. « L'heure n'est pas ici d'étu- dier avec le développement né- cessaire, les faces diverses d'une oeuvre riche de tant de volume.-^ Dans ses romans d'histoire et ses romans antiques, comme dans ses romans modernes, si appré- ciés des lecteurs de La-Retme des Deux Mondes et du Tem.ps, il ne serait pas difficile de découvrir le lien discret qui permettrait d'assigner à chacun des chapi- tres la valeur symbole, ou mo- rale, ou philosophique. Car le n'est pas seulement un amuseur. Outre qu'il ins- truit, comme l'ont bien prouvé l'évocatrice de Syracuse, de Rho- des, de Pompéï et la voyageuse de l-'lorence, de Mantoue et de tant de provinces élégiaques,. le ro- man est comparable à la fable, en ce sens, qu'exprimée ou non, il comporte nécessairement une moralité. Et c'est pourquoi nous pensons avec Mme Jean Berthe^ roy que s'il n'est pas d'aposto- lat plus bead que celui de l'é- crivain, il n'en est pas de plus (1 A ce don ,du charmeur qui instruit sans pédanterie,., à ce don du moraliste qui distrait ses contemporains, l'auteur du « Ro- man d'une Ame » en ajoutait bien d'autres, et notamment ce- lui de la poésie. Admiratrice d'André Ghénier, l'un de nos plus purs poètes et des plus mé- connus, en dépit des apparences, tlle avait hérité de ce maître ad- ndrable le don de poétiser tou- tes choses sans outrance ni ly- risme excessif. L'éloge de son poète préféré, André Chénier, par Mme Jean Bertheroy, cou- ronné par l'Académie Française, n'est qu'un los de gratitude vers celui qui voulut chanter, comme elle, les rives historiques de ce berceau du monde auprès duquel elle-même a voulu mourir ; la Méditerranée. " La Méditerranée ! Toute son oeuvre en est amoureusement baignée, lîlt c'est bien l'une des raisons qui nous inspirèrent le désir et l'honneur de la voir participer aux trataux de cette jeune Académie Méditerranéen- ne h laquelle je sais qu'elle dé- dia quelques-unes de ses der- nières pensées. J'en ai la triste 'preuve dans la dernière lettre (.ju'elle voulut bien m'adresser, d y a quelques jours à peine : •I II est certain, disait-elle, que Nice et toute cette région, trop vouée aux manifestations mon- daines, ont besoin d'être défen- dues el relevées aux yeux de l'opinion ; nous nous y emploie- rons ensemble de notï^ mieux...» « Hélas I il sera douloureux ie continuer sans ses encourage- ments une oeuvre aussi élevée. Elle aimait tant cß pays, si sem- blable à ceux qu'elle avait si magistralement décrits ! Elle eut voulu le sauvver des maladies qui le menacent, de ces fièvres cons- tructrices dont il »s'enlaidit, de ces voracités spéculatrices par lesquelles sont, petit à petit,, dé- possédés ses enfants, de ces mo- des véhémentes auxquelles nous devons d'offrir aux curiosités étrangères lé spectacle d'une na- tion où ni les arts ni l'intelli- gence ne sont respectés. « Et quelques semaines avant de mourir, du fond de sa retrai- te, Mme Jean Bertheroy pr,otes- tait encore, par la voix de .la grande presse, contre le projet odieux de morceler et d'enlaidir l'une des plus glorieuses paru- res de Cannes. " L'oeuvTC littéraire de l'auteur de i( Xiniénès-"-n'a besoin d'au- cune protection-, elle. Elle dure- ra toute seule ce que durent les bons ouvrages du génie humain. Elle durera aussi comme l'un des plus précieux témoignages de ce que peuvent ensemble l'art et la volonté d'une Femme de France. En, déposant sur ce cercueil à peine fermé les hom- mages endeuillés, les regrets, les déceptions affligées de ses con- frères, j'apporte à Mme Jean Bertheroy la seule assurance que nous lui puissions offrir sans fa- tuité. : . " Elle a laissé tomber trop tôt le flambeau qu'elle élevait au- dessus de la nuit des âmes lati- nes, afin d'éclairer les hommes sur les erreurs qu'ils s'apprêtent à commettre' au pays -qu'elle avait élu ; noii.s ne permettrons pas que ses derniers désirs ne soient pas exaucés. En son nom, nous nous 'élèverons, selon son grand exemple, contre la dété- rioration de la Côte d'Azur, et de ce petit coin de Provence en par- ticulier.. Et je suis sûr qu'aux vains honneurs de la renommée, cette si simple et si noble dame de lettres eut préféré la satisfac- tion de se savoir comprise et Il C'est votre poète, Madame, c'est André Ghénier qui'a chanté la mqrt avec tant d'élévation : SI VOUS SOUFFREZ DE HERNIE on (l'iFFECTIONS AltDO)H^AlES vous irez voir l'éminent Spécia- liste des Etablissements A. CLAVERIÈ, la vieille maison de 'confiartce qui, par l'incompa- rable supériorité de ses Appareils, sa compétence et son honnêteté, est devenue la plus considéra- ble et la plus célèbre du monde entier. Pourquoi perdre votre temps et votre argent en essais inutiles ? Vous trouverez 1^ salut cer- •'tain auprès de l'éminent et dis- cret Spéciabste des Etablisse- ments A. CLAVERIE, qui vous attendra de g h. à 4 h. à : GRASSE, Dimanche 30 Jajivier : Hôtel Muraonr et de la Poste. NICE, Mercredi 2, Jeudi 3 et Vendredi 4 Février : Hôtel de l'Amiraidé (29, rue Assalît). ANTIBES, Samedi 5 : Hôtel Na- CANNES, Dimanche 6 : Hold des Négociants. CEINTURES PERFECTIONNÉES contre les Affections de la ma- trice et de restomac, Rein mo- bile, Ptôse abdominale, Obé- sité, etc., les plus' cjjicaccs, les plus légères, les plus agréables à porter. Modèles Nouveaux et Exclusifs des Etablissements A. CLA- VERIE, 2]4, faubourg Saint- Martin, PARIS. Mes je [ma cendre. « Jamais la douleur des deuils ne s'exprima plus noblement... Vous avez bien choisi vos admi- rations. Déjà, j'en suis sûr, les poètes vous font cortège au royaume des ombres. H Adieu, Madame I Au nom des Gens de Tjettres, adieu ! » COMPAGNIE ALGERIENNE en France, en Algârie. en Tunisie TOUTES OPÉRATIONS DE BANQUE, Chemin de fer de Paris-à Orléans La Beaulé de l'Aiivcrpc L'Auvergne, dont le Puy-de- Dôme et le Cantal forment l'at- trait principal, est une des pro- vinces les plus pittoresques de France. Une nature originale due aux sols qui la composenf, des paysages frais et reposants, des altitudes variées avec de con- tinuels changements de décor, une atmosphère pure, propice à la cure d'air dans les stations climatiques comme le Lioran, tout vous y attire et vous attache. Ces régions tirent leur carac- tère de leur origine, volcanique qui a laissé de si puissantes tra- ces dans les trois centres des Dômes, des Dores et des Monts du Cantal. Au coeur de ces trois centres jaillissent les célèbres stations thermales du Moni-Do- re, de La Bourbouie, de Saint- Nectaire, de Royat, de' Vic-sur- ^Cère, qui joignent à l'efficacité de,leurs eaux, la séduction d'une campagne variée. Profondes val- lées, cascades, vieilles forêts, hauts plateaux largement ou- verts à la vie pastorale, sommets boisés d'ascension facile s'y trouvent réunis pour faire de cette contrée un des plus beaux centres de ' tourisme de notre pays. Toutes ces merveilles sont au- jourd'hui aisément visitables grâce'à diverses lignes du Che- min de fer de Paris à Orléans, u9 ouSjgAuvd 'juajnoojBd inb tous sens. Des services automo- biles au départ de divers points complètent ces facilités et des circuits sont organisés, en été, notamment au départ du Mont- Dore et de La Bourbouie, pour excursionner dans des régions non accessibles par le chemin de fer!" (Correspondance auto- mobile du Mont-Dore à Saint- Nectaire). Voies d'accès à l'Auvergne ' I. De Paris : a) Via Eygurande, par Viérzon, Bourges, Montlu- çon (proche de Néris-les-Bains et d'Evanx-les-Bains). -b) Via Aurillac,'par Limoges, Brive, Sainl^Denis-près-Martel. ' II. Da l'Ouest : via Limoges, Brive, Eygurande ; ou via Saint- Denis-près-Martei. m . Du Sud : par Capdenac et Aurillac ; ou par Béziers,: Saint- Flour, Neussargues. IV. De l'Est :• par Clermont- Ferrand ou Arvant. tous renseignements, A Paris : à l'Agence spéciale de la Compagnie' d'Orléans, 16. boulevard des Capucines ; aux bureaux de renseignements de la gare du quai d'Orsay, et 126, boulevard Raspai). lin nouveau relèvement des Tarifs des Traiinvajs La Compagnie des Tramways de Cannes informe le pubhc que les tarifs actuellement en vigueur- sur son réseau sont modifiés comme suit : 1" Tous les prix de 0 fr. 45 (prix des parcours correspondant à une demi-section), sont portés ~ à 0 fr. 50. ' 2" Tous les prix de 0 fr. 55 (prix des parcours correspon- dant à deux demi-sections) sont portés il 0 fr. 60. ' Les nouveaux prix seront mis eh vigueur le mardi i"'^ février 1927. , BANQUE NATIONALE DE CREDIT Succursales Nice ot Mantc-Carlo

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me large dentelle OCTI DRECOLL,

met t re ce goût en valeur . Gai luxe » en lit nous entron

dans une propor t ion de pr i dont les moindres chiffres fi raienli su rsau te r nos granr^": mères . Sans approfondir ces di tails, contentons-nous de r ema quer la sobre élégance de ce se vice à dé jeuner en toi'le safra d ' u n ton soutenu, don t tout l e t ravai l broderies et jours est 1 leu faïence 1 a forme ailongce et nûu \e l lc des n ippe ioub dégage b e n les hgncs de la table H qual i té du tis&u ajoute e n r i r e i H gl ice mtmip de ette itmT^ pi èiL P o i l le the le du ei 'es dcntLlles crnnaibsenl u i t r om phe m X i il est c e i t i i n s tci •> d LiL Jont telles hnes et ien LtUtb p u n a i e n t f i t b ien t u f r t i le le n elet^ince si elles n é H L t 1 los nés si jo l iment n c n s t e b les autre si riche

n 11 t i u L l](.rs de jouih de fils tu b de points tuicb de tous c s m c n c i l l e u x et délicats L ra \ au \ le l i neene

Ainsi et ser \ ice a thf en 1 1 un de fîl soye i \ et en t r fpe de Chine mat mélanges chaque m

1 ibtaticn de tissu diffeicnt est faite au p c m t turc et soulignée ie j c u i s t fils i l tons différents

ces deux tons obtenus p ir les d e u \ t issus et répètes pai la m ô n t u i e de JOLI donnent une note d une r a i e dclicatesse que p a r a c h e \ e autoui de chaque piè ce 1 effet d u n m a h n e montce a

L 'une des plus jolies trouvail-1P? qui concernent l 'o rnement du • home » est celle du couvre-

pied en taffetas matelassé et pi­qué . Su r les taffetas m u l l i c o h -re< et toute la palet te des tons lés p l u s chauds et les p lus fra­giles n ' y suffit pas ! Les p iqûres d ' a rgen t ou d 'or courent , mon­tent, descendent et dessinent les

LES AMIS DE CANNES Ecole FéObrtae de Lérins

Le Conseil d ' admin is t ra t ion des <i Amis de Cannes » s'est réu­ni dern ièrement , sous la prési­dence de M. Fabre , prés ident .

Il a décidé de fixer au samedi prochain'', i l heures

l ' inaugura t ion de la •ative apposée Amis de Can-

12 févri du mat i p laque p a r les

LA MODE ' Ce mois de janvier est fertile

en réceptions p lus ou. moins res­t re in tes qu i nous permet tent d ' a d m i r e r jusqu 'oi i et comment peu t s 'é tendre le raffinement

litre de ] fois douée d 'un goût parfai t et., des moyens indispensables poii:

; délit irabesques qni

c ; la piqÛD nplement i

n taffetas orchi-d ' a rgen t forme vague ondûleu-

se qui* va se rétrécissant de p lus en p lus ; u n j'our .échelle d'ar­gent ret ient l ' ample volant posé ;\ p la t qui le borde ; la doublure est en satin rose-chair, assortie au b e a u ' d r a p de crêpe de Chine dont on aperçoit le ton délicat i.t la large dentelle de Venise.

FLORESTANR.

, Cliroülqae- Cioéinalographique

^ Y A S M I N Â T . Nous avons le p la is i r d 'an­noncer à' nos lecteurs la représen­tation prochaine , dans nos sal­les, de " Yasmina », le film Au-ber t qui , lors de la p remiè re au Théâ t r e Mogador, obt in t u n si

. vif succès dans le public, et dans la presse.

Le beau r o m a n de T h . Valen-si devait fatalement séduire les

e t teurs en

gon fait André Hu-

ä excellente , el;- il faut .ce parfai te i l isé les élé-

adapta t ion à d ' é app l aud i r la i avec laquelle il ments d ramat iques de ce roman d ' amour , au carrefour des races

• du Nord Africain. Yasmina , fille d ' un riche mu­

su lman de Tunis , s 'ennuie dans son pala is r emp l i de fieurs et peuplé du chant des oiseaux. En vain , son père Kaïs la comble de cadeaux, la soli tude lui est une souffrance et la l iberté lui para i t

. le p lus dési rable de tous les b iens . Espéran t t rouver cette li­ber té dans le mar iage , elle épou­se- Afsen, presque un viei l lard, qui , déjà, possède une première femme, i\'Ianoubia.

Alors, dans la somptueuse de­m e u r e d 'Afsen les fêtes se suc­cèdent, mais Yasmina , rongée p a r un mal secret, tombe mala­de ; on fait appeler u n médecin

J ra i iça i s , Hector Grandier , et Ta-ifiniir, col laborant avec le méde-< ill, la j eune malade est vite sur l>\ri\. Rassuré sur la santé de sa-femme Afsen p a r t en voyage et... h son re tour app rend l ' inévita­ble, n demande des explications ù Yasmina . La jeune femme comprenan t qu 'el le n^a aucune excuse h invoquer, dans un acr ces de désespoir se plonge un po ignard dans le cœur . Accusé du cr ime, sans témoins pour prouver son innocence, Afsen se laisse condui re en prison tandis (|ii 'nn esclave empor te le corps tir Yasmina dans la demeiire d Hector Grandier . Yasmina vil riii.'ore. -Par la t ransfusion de yiiii sang, Hector a pu a r rache r à

lui I et la

r ins i de

tous. Afsen,. condamné à être pendu ,

est mis en l iberté grâce au ra­chat du sang que Grandier a ob­tenu de la justice du Bey. Mis en présence de Yasmina , celle-ci lui demande p a r d o n . » De nous deux, Hieu selu sait quel est le p lus coupable » répond Afsen, qui c o m p r e n d que Yasmina est h tout j ama i s perdhe pour lui .

Quelques jou r s après , un pa­quebot empor ta i t vers , la Prance les deux, fiancés, t and i s qu 'Aîsen s ' incl inai t sans m u r m u r e s devant la volonté d 'Al lah, -c Me läoub !" c 'était écrit .

Cette his toire d ' amour dans un cadre enchan teur est jouée

par de g r ands artistes favoris du publ ic . Yasmina , c'est Huguet te Duflos, g rande vedet te ,de la .scè­ne et de l 'écran. Sa création de Yasmina comptera p a r m i ses meil leures , car, née en Tunis ie , son origine lui pe rme t de donner ;'i son personnage tout le char­me oriental que Tespri t d'occi­dent semble avoir encore plus affiné. A côté d'elle, Mathot , dont on n ' a pas oublié les nom­breuses et popula i res créations, interprète le,rôle du g r a n d jeu­ne premier . Camille Bert, qui a su se faire la physionomie dure de l 'emploi , , "est demeuré d 'un bout-à l ' au t re du rôle le bon mu­su lman résigné aux volontés d 'Allah, ifliais ^'efforçant d'èlce juste . iVIlle Martelet et iVlme Thé­rèse Kolb complètent la distri­bution de ce film dont le cachet d 'exotisme est d 'une très gran­de beauté ar t is t ique. On appré­ciera, en efi'et, le's très précises reconst i tut ions des in té r ieurs ' arabes dont Içs tableaux ' sont d 'une rare luminosi té , et, pa rmi les extér ieurs , les paysages de Sidi ben Saïd , l ' amphi théâ t re d 'El Djem, le palais du Bardo et les cur ieux souks dé Témisré .

En résumé , un film très- cu­r ieux et t rès émouvant dont il faut remercier l 'édi teur Aubert , qui n ' a pas hésité à enchâsser cette per le d u ' p l u s p u r Orient dans la couronne déjà si somp-teuse- de ses dernières 'produc-

C. F . TAVANO.

Hôtel de la Poste , où hab i t a Lord Orougham, lors de son arrivée p o u la première fois à Cannes, le 2'^ décembre 1834.

Cette p laque sera remise par ie pres ident des « Amis de Can­nes à M. le Maire de Cannes, Cl piésence de M. Taylor , vice-c rnsu l d 'Angleterre ; de MM. Gazagnaire et Lacoür, adjoints

Le très honorable Lord Brou-oham, descendant du fondateur de la colonie anglaise de Gan-i es a été ^gaiement invité à cet-ti coramémoi'ation.

\. mid i , un déjeuner réuni ra , a i \ Ambassadeurs , M. le vice-t cnsu l "d'Angleterre, M. A. Ca-pjon maire de .Cannes, ses ad­joints et les membres du Conseil 1 idmin i s t r a t ion des " Amis de

C est une véri table, journée Lord Brougham qui occupera cette date du calendrier cannois, p nsque le même soir le gala du La 1110 Munic ipal sera, lui aussi , un g rand gala Lord B r o u g h a m .

Le Conseil, après une interven­tion de M. Goldman, a décidé de •protester avec la p lus vive^éner-, gie auprès de la Municipal i té contre l 'état scandaleux dans le­quel est laissée la par t ie extrême du quai Saint -Pierre , transfor­mée en dépotoir de ferrail les, de matériaux"^ et d ' immondices va­riés.

Voici la liste des dernières adhésions reçjues par M. Cognet. trésorier de l 'Association ; »

Membres adhéren ts : MM. Blond, Coste, Dr le Jemtel , Kna-ga, Ricord Jean, Etabl issements Eokanowski , Sauln ie r P . , Geor­ges Fe rnand , P . Ph i l i p s , 'Gour ­mes Joseph, é tab l i s sements .Car-lier, C. Langs Charr ier Ad.

Membres fondateurs : M. J. Glavel, Mme Toure! , M. Tourel , Mme Jea imme, Mme Br idou, M. d e ' R y c k m a n 'de Betz, M. le Di­recteur des Dames de France , Société Régionale, M. Henr i Ruh i , M. Kovacs, M. Bérioux Georges, M. L. Benoît .

Membres actifs : MM. Naget. Coûtant, Palasse, Joz Roland, Dental, Dubosc, Bonniard et Cie, Rouff F . , Fevrinet t i A.

La matioëe de Bienfaisance

du Comité Noëliste

Le groupe Noëliste a donné, la semaine dernière , au Cercle Nau­tique, deux représentat ions au pi-ofit de sÇs œuvres . Comment ne pas en féliciter les organisa­teurs ? Il était difficile de réali­ser un p r o g r a m m e plus artisti­que et p lus a t t rayant .

Encore sous le charme , de la parole de Mme Marc é e l l i s , dont

. tous les amateurs de T.S.F.

Notre confrère \'l-:r/to df Paris a organisé un |^-rand Concours musical p a r T . S . F . 11 commen­cera le 2 février prochain , à 20 h. 45. L 'émission sera faite par le poste Radio-Paris {lon­gueur d 'onde i.750 mètres).

De très riches et nombreux p r i x seront a t t r ibués aux .ga­gnan t s sanfilistes qui sont tous

dtés Ils ainsi Fa t t r a i t de gagner une bel­le récompense et de passer des soirées charmantes ,

L'Echo, de Paris publ ie ra très' p rocha inement tous les détails de ce concours et la liste des p r ix .

3-EI.YSÉES ...

Aucune Succursale sur la Côte d'Azur

délie les " Amies tu rques », de Pierre Loti, fut chaleureusement ap­plaudie , les invités des Noëlistes accouraient de nouveau d iman­che, pour entejidre une confé­rencière d ' un rare, talent, Mlle Pe r r imond , qui t ra i ta u n sujet de phi losophie chrét ienne avec un esprit , une fiamme, une éru­dit ion et une précision v ra imen t r emarquab les .

Une heure -de mus ique suivait cette première par t ie . Organisée par M. Mauber t , dont le talent, la compétence et l 'activité sont

vent œuvres , • cette heure dé mus ique fut un vrai régal . On y entendi t de g r ands artistes : Mmes Allè­gre, Grandjean, de Moustier, Alice Héna et M. Maurice Garit-te. accompaghés par l 'excellent pianiste Conway.

La représentat ion du Luthier de Crémone, formait la dernière par t ie .

Chaque hiver, le groupe des Noëlistes monte une pièce de théâtre, et l ' in terprétat ion en est toujours r emarquab le .

L'année dernière , Gringoire. Cetïe année la délicieuse comé­die de François Coppée.

Le p r i n c i p a l r ô i e était tenu par Mlle Denise Bufnoir. Artiste de race, servie par ,une diction par­faite, elle fut d ramat ique à sou­hai t dans le personnage du gé­nial bossu.

A ses côtés, Mlle Germaine Destelle app l iqua son style et sa belle voix profonde à rendre dans sa vérité le caractère peu Bvmpathique du maî t re luthier .

Mlle Denise Poin t fut une ex­quise Giannina émouvante et tendre.

Et Mlle Glaeyssens t int le rôle de Sandro avec sentiment, fines­se et vivacité.

T a n t d 'appl icat ion et de peine mér i ta ient une récompense. L'as­sistance prouva , p a r ses applau­dissements prolongés aux arti.^-tes et ses dons aux charmantes quêteuses, son plais i r et son ad­mira t ion .

JEUX FLORAUX DE 1027

L'Ecole Fél ibréenne de Lér ins ouvre, comme les années précé­dentes, des j eux floraux en lan­gue provençale compor tant ;

1° Une chanson-avec "air noté. 2" Une poésie. 3° Un conte en prose . Aucun sujet n 'es t imposé et

tous les dialectes de Proven..-e sont admis , mais l 'o r thographe félibréenne est de r igueur .

Les envois doivent être faits dans la forme habi tuel le , c'est-à-dire non signés et por tan t une devise reprodui te su r une ein.'e-loppe cachetée contenant le nom et l 'adresse de l ' au teur .

Les i 3Ü ( ri l 1

iisqu

taire de I Iv ÜII- dr l.i tm-;, bi-l:j!iothèqLio luiiiiirip^iir .(c Can­nes (Alpes-MariLuiid:,,.

La dis t r ibut ion des réconippii-ses, qui consisteront en livres provençaux accompagnés de jo­lis diplômes, au ra lieu an coup's de la fête annuel le de l'Ecole de Lérins, vers la fin mai .

Avis aux Contribuables Par un décret du 24 décembre

1Q26, publ ié au .. Journa l Offi­ciel » d u 5 janvier 1927, l 'assiet­te des Contr ibut ions Directes pt des taxes assimilées a été con­fiée aux receveurs de l 'Enregis­t rement , à pa r t i r du i " janvier 1927; dans les cantons du dépar­tement des Alpes-Marit imes ci-" après désignés :

Contes, - L 'Escarène, Course-goules, Le Bar, Levens, Roques-teron, Puget -Théniers , Guillau-mes, Vil lars , Saint -Auban, ' St-Vallier, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint -Sau\ 'eur , Saint-Martîn-Vé-subie, Rot^uebillière, Utelle, So.s-pel et Breil .

Les contr ibuables des commu­nes comprises dans ces cantor's devront, en conséquence, adre^^-ser dorénavant , au bureau de l 'Enregis t rement , ^les communi ­cations- intéressant l 'assiette des Contr ibut ions Directes et notam­ment les déclarat ions relatives à r é t ab l i s sement des impôts sur les revenus , imiinnniumiiiicuimaiiimituaiuiiumaiisaiisiiia]

CHARRADISSO La deuxième » charradisso <>

de la saison, organisée p a r l 'Es-colo de Lér in , obtint, comme ses devancières, le plus grand suc­cès. Elle démont ra ' une fois de p lus l ' intérêt et l 'uti l i té de l 'œu­vre entreprise par notre groupe féhlTi-éen en faveur de la propa­gande des idées de régional isme.

En termes excellents, le cabis-col, M. F . Garbier, • p résenta le conférencier, M. H. Cglombon, si connu dans les mil ieux pro­vençaux,, sous-le pseudonyme de " Mestre P ier re », pour son in­fatigable dévouement à notre chère cause. On pedt dire que c'est depuis toujours qu ' i l s'est donné à la diffusion de la langue provençale et qu ' i l a apprise à toute u n e généra t ion d 'escoulan.

Il a fondé, dans ce but , l 'Ësco-In « Le Pervenco », à Marseille, et le Fél ibrige l 'a récompensé de cette bienfaisante activité en lui décernant le t i tre .flatteur, nou­vellement créé, de Meste d 'Obro.

Donc, M. H. Golombon nous par la avec infiniment de bonho­mie et d ' h u m o u r du bon félibre majorai que fut Elzéar Jouveau. H nous décrivit la vie toute de simplicité et de droi ture du mo­deste facteur des postes qui re­fusa toujours de l ' avancement pour ne pas quit ter sa chère Pro­vence. Il analysa son œuvre , qui a une belle va leur et qui honore g randemen t l a l i t térature pro­vençale. Elzéar Jouveau fut, en effet, un délicat poète, ainsi que nous le révèle son recueil de sonnets : « Gran de Benta. » ; un

-prosateur v igoureux et savon-reux si on en juge par ses contes r éun i s sçus le t i t re : « L a Pochi de dar r ié " ; un chansonnier éméri te et probe, comme le prou­vent ses chansons dont . i l a fait la musiqite, car le « pédoun » était un bon musicien aussi , qui cha rmen t rore i t le sous^ le titre gazouil leur : » Piéu-Piéu ! " .

Pour i l lustrer cette belle et ti'ès intéressante '< charradisSo »,• M. Ber t rand chanta « Ma Tafa-tarello » et le groupe choral de l 'Escolo de Lérih, Li Gigalo de

.Lér in , in terpré ta « Canto Gigalo» e[ <( Nosto Lengo », eyquises trouvailles d 'Elzéar Jouveau.

La séance pr i t fin avec la vieil­le chanson populaire « Dis Es-clop ", en vogue 'autrefois, de­puis l 'Auvergne j 'usqu 'aux bords de la Médi terranée.

La prochaine « charradisso » aura lieu _dimanche prochain, 6 février.

Le félibre J. Glarnon, d'Avi­gnon, v iendra nous par le r des " Noëls du XVI" siècle » décou­verts dans l'église de N.-D. des Doms. Il sera accompagné par Mlle Jehan, qui in terprétera quelques-uns de ses intéressants Noëîs.

ExpositionfFéline Internationale de Cannes

Après le gros succès de celle de Par i s , l 'Exposit ion Féline de Cannes (1.8, 19 et 20 mars) , grou­pera les spécimens des mei l leurs éleveurs français, belges et an-glais.

.Cette manifestat ion aura lieu dans la salle des fêtes du Cercle Naut ique, cadre digne de la beauté , de la rareté et de la va­leur des sujets exposés,

Cette fête monda ine sera com­plétée p a r une présentat ion de chiens de luxe.

Le programme-règ lement est envoyé su r s imple demande , au secrétariat de l 'Exposit ion, Cer­cle Naut ique, k Cannes.

COMMERÇANTS, INDUSTRIELS FAITES DE LA

P U B L I C I T É dans LE LITTORAL

Le Renouvellement des Grandes Commissions

de la Chambre ï.je Docteur Grinda a été élu

président de la Commission d'as­surances et de prévoyance socia­les, et M. Humber t Rico.'fi, qui, depu i s . deux législatures, a r ap­porté de nombreux et impor tants projets, a été élu, à l 'unanimi té , vice-président de !a Commission de l 'Armée .

' 'Nous adressons à nos deux sympath iques représentants à la Chambre des députés , nos p lus vives félicitations.

AUX Obsèques de Mme Jean Berthcroy

Nous reproduisons ici. Ir di<-(jiura prononcé par M. !>':<thivnr aux obsèques cle Mme Jean Der

Membre de la Société des Ge'.is de Lettres, j ' a p p o r t e à Mme Jean Bertheroy, sociétaire des Gens le Lettres, un confraternel hom­mage et un adieu p le in de tr is; tesse. T o u s ceux qui m'enten­dent ici savent qu 'on ne sollici­tait j a m a i s . e n vain "cette femme au grand cœur . On dira de cet écrivain qu ' en dépit de la mas-culinrté. d 'un pseudonyme t rom­peur, eile ne cessa jamais de se montrer, ' dans le privé, femme de bien et de^bonté. Et je ne sau­rais démêler au jourd 'hu i ce que nous admir ions le plus ch-3Z elle : de cette simplicité si con­forme à un g rand caractère, mais si peu c o u t u m i è r e c h ê z des-familiers de la gloire, ou de cet­te g r andeu r d ' âme à l 'aide de laquelle elle savait diss imuler la mesquini té des p lus petites- cho­

ie Je songe à tout ce qu'el le fit, dans cette petite ville du Can-net, pour les œuvres et pour les êtres, et au g rand vide qu'el le laissera dans ce pays où elle vi­vait , pour tan t , si ret irée, si mo­deste. Mais on savait qu'el le était là. Entre écrivains, entre artistes, nous né pouvions mieux désigner Le Cannet de Ganges que par celte pér iphrase : « La ville où habite Mme Jenn Ber­theroy ". Et plus d 'un débutant , j ' en suis sûr, ' s 'a t tarda devant l a grille de la villa Hélène sans oser t irer la cloche de cette de­meure i l lustre . Rares étaient ses in t imes . Innombrables , ses amis et ses admi ra teurs .

« ü i> journa l d 'hier , annonçant le dépar t de Mme Jean Berthe­roy, expl iquai t <. « Avec elle, c'est u n genre li t téraire qui dis­para i t . » Rien de p lus exact. S'il est t rop tôt p o u r s i tuer dans le temps la place de ce "̂ genre, il n 'est que juste de reconnaître que l ' au teur des " Vierges de Sy­racuse » , . du « Colosse de Rho­des » et de la populaire « Dan­seuse de Pompéï » ne fut pas le moins heu reux de ces g rands ro­manciers-historiens igui, ^elon l 'exemple de Flauber t , sous les noms d 'EIemir Bourges, de Mau­rice Maindron, d e Paul Adarn, de P ier re Louys, mor ts d 'hier , m o r t s d 'aujourd'hui,> ent repr i ­rent de réagi r contre les excès natural is tes d 'une époque trop tentée 'par l 'audace et la fange. Avec ces g rands écrivains, dont, elle fut l 'égale respectée, Mme Jean Bertheroy conservera le mé­rite d 'avoir édifié sur les bases idéalisées de l 'histoire, une œu­vre d 'une fraîcheur égale à son huma ine vérité, Nous sommes

•sants à ces maî t res d'a-n quelque sorte, réhabil i-

des notre métier de conteurs publics, par l 'extrême souci de leur docu-. mentat ion, par le savant scru­pule de leurs reconstitutions,, p a r la logique même de la fan­taisie avec laquelle ils savaient t ranscrire les confidences du vraisemblable , lorsque les réali­tés du document venaient h faire défaut.

« L 'heure n 'est pas ici d'étu­dier avec le développement né­cessaire, les faces diverses d 'une œuvre riche de tan t de volume.-^ Dans ses romans d 'histoire et ses romans ant iques, comme dans ses romans modernes , si appré­ciés des lecteurs de La-Retme des Deux Mondes et du Tem.ps, il ne serait pas difficile de découvrir le lien discret qui permet t ra i t d 'assigner à chacun des chapi­tres la valeur symbole, ou mo­rale, ou phi losophique. Car le

n 'es t pa s seulement

un amuseur . Outre qu ' i l ins­t rui t , comme l 'ont b ien prouvé l 'évocatrice de Syracuse, de Rho­des, de Pompéï et la voyageuse de l-'lorence, de Mantoue et de tant de provinces é légiaques , . le ro­m a n est comparable à la fable, en ce sens, qu 'expr imée ou non, il comporte nécessairement une moral i té . Et c'est pourquoi nous pensons avec Mme Jean Berthe^ roy que s'il n 'es t pas d 'aposto­lat plus bead que celui de l 'é­crivain, il n ' en est pas de p lus

(1 A ce don , d u cha rmeur qui inst rui t sans pédanter ie , . , à ce don du moraliste qui dis trai t ses contemporains , l ' auteur du « Ro­m a n d 'une Ame » en ajoutait bien d 'au t res , et no t ammen t ce­lui de la poésie. Admira t r ice d 'André Ghénier, l 'un de nos plus p u r s poètes et des p lus mé­connus, en dépit des apparences , t l le avait héri té de ce maî t re ad-nd rab le le don de poétiser tou­tes choses sans outrance ni ly­r isme excessif. L'éloge de son poète préféré, André Chénier, p a r Mme Jean Bertheroy, cou­ronné p a r l 'Académie Française , n 'es t q u ' u n los de g ra t i tude vers celui qui voulut chanter , comme elle, les rives historiques de ce berceau du monde auprès duquel elle-même a voulu mour i r ; la Médi ter ranée .

" La Méditerranée ! Toute son œuvre en est amoureusement baignée, lîlt c'est bien l 'une des raisons qui nous inspi rèrent le désir et l ' honneur de la voir par t ic iper aux t r a t a u x de cette jeune Académie Méditerranéen­ne h laquelle je sais qu'el le dé­dia quelques-unes de ses der­nières pensées. J ' en ai la triste 'preuve dans la dernière lettre (.ju'elle voulut bien m'adresser , d y a quelques jours à peine :

•I II est certain, disait-elle, que Nice et toute cette région, t rop vouée aux manifestat ions mon­daines, ont besoin d 'être défen­dues el relevées aux yeux de l 'opinion ; nous nous y emploie­rons ensemble de notï^ mieux.. .»

« Hélas I il sera douloureux ie cont inuer sans ses encourage­ments une œuvre aussi élevée. Elle a imai t tan t cß pays, si sem­blable à ceux qu'el le avait si magis t ra lement décrits ! Elle eut voulu le sauvver des maladies qui le menacent , de ces fièvres cons­tructr ices dont il »s 'enlaidit , de ces voracités spéculatrices p a r lesquelles sont, petit à petit,, dé­possédés ses enfants, de ces mo­des véhémentes auxquel les nous devons d'offrir aux curiosités é t rangères lé spectacle d 'une na­tion où ni les ar ts ni l ' intelli­gence ne sont respectés.

« Et quelques semaines avant de mour i r , du fond de sa re t ra i ­te, Mme Jean Bertheroy pr,otes-tait encore, p a r la voix de .la g rande presse, contre le projet odieux de morceler et d 'enlaidir l 'une des p lus glorieuses paru­res de Cannes.

" L'œuvTC li t téraire de l 'auteur de i( Xiniénès-"-n 'a besoin d 'au­cune protection-, elle. Elle dure­ra toute seule ce que duren t les bons ouvrages du génie h u m a i n .

Elle dure ra aussi comme l 'un des p lus précieux témoignages de ce que peuvent ensemble l 'ar t et la volonté d 'une F e m m e de France . En, déposant sur ce cercueil à peine fermé les hom­mages endeuil lés, les regrets, les déceptions affligées de ses con­frères, j ' a p p o r t e à Mme Jean Bertheroy la seule assurance que nous lui puissions offrir sans fa­tuité. : .

" Elle a laissé tomber t rop tôt le flambeau qu 'e l le élevait au-dessus de la nui t des âmes lati­nes, afin d 'éclairer les hommes sur les e r reurs qu ' i l s s 'apprêtent à commettre ' au pays -qu'el le avait élu ; noii.s ne permet t rons pas que ses derniers désirs • ne soient pas exaucés. En son nom, nous nous 'élèverons, selon son grand exemple, contre la dété­rioration de la Côte d 'Azur, et de ce petit coin de Provence en par­ticulier.. Et je suis sûr q u ' a u x vains honneur s de la renommée, cette si s imple et si noble dame de lettres eut préféré la satisfac­tion de se savoir comprise et

Il C'est votre poète, Madame, c'est André Ghénier qu i ' a chanté la mqr t avec tan t d'élévation :

SI V O U S S O U F F R E Z D E

HERNIE on (l'iFFECTIONS AltDO)H^AlES vous irez voir l ' éminent Spécia­liste des E t a b l i s s e m e n t s A . C L A V E R I È , l a v ie i l l e m a i s o n d e 'confiartce qui, pa r l ' incompa­rable supériori té de ses Appareils , sa compétence et son honnête té , est devenue la p l u s c o n s i d é r a ­b l e et l a p l u s c é l è b r e d u m o n d e e n t i e r .

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C A N N E S , Dimanche 6 : Hold des Négociants.

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V E R I E , 2 ]4 , faubourg Saint-

Martin, P A R I S .

Mes je [ma cendre.

« J ama i s la douleur des deui ls ne s ' expr ima plus noblement . . . Vous avez bien choisi vos admi­rat ions. Déjà, j ' e n suis sûr, les poètes vous font cortège au royaume des ombres .

H Adieu, Madame I Au nom des Gens de Tjettres, adieu ! »

COMPAGNIE ALGERIENNE

en France, en Algârie. en Tunisie

TOUTES OPÉRATIONS DE BANQUE,

Chemin de fer de Paris-à Orléans

La Beaulé de l'Aiivcrpc

L'Auvergne, dont le Puy-de-Dôme et le Cantal forment l'at­trai t principal , est une des pro­vinces les plus pit toresques de France . Une nature originale d u e aux sols qui la composenf, des paysages frais et reposants, des al t i tudes variées avec de con­t inuels changements de décor, une atmosphère pure , propice à la cure d 'a i r dans les stations cl imatiques comme le Lioran, tout vous y att ire et vous at tache.

Ces régions t i rent leur carac­tère de leur origine, volcanique qui a laissé de si puissantes tra­ces dans les trois centres des Dômes, des Dores et des Monts du Cantal . Au cœur de ces trois centres jaillissent les célèbres stations thermales du Moni-Do-re , de La Bourbouie, de Saint-Nectaire, de Royat, de' Vic-sur-

^Cère, qui joignent à l'efficacité de , leurs eaux, la séduction d 'une campagne variée. Profondes val­lées, cascades, vieilles forêts, hauts p la teaux la rgement ou­verts à la vie pastorale, sommets boisés d'ascension facile s'y t rouvent réunis p o u r faire de cette contrée un des plus beaux centres de ' tour isme de notre pays.

Toutes ces merveilles sont au­jou rd 'hu i aisément visitables g r â c e ' à diverses lignes du Che­min de fer de Par i s à Orléans, u9 ouSjgAuvd 'juajnoojBd inb tous sens. Des services automo­biles au départ de divers points complètent ces facilités et des circuits sont organisés, en été, no tamment au dépar t du Mont-Dore et de La Bourbouie, pour excursionner dans des régions non accessibles p a r le chemin de fer!" (Correspondance auto­mobile du Mont-Dore à Saint-Nectaire).

Voies d'accès à l'Auvergne ' I . De Par is : a) Via Eygurande ,

par Viérzon, Bourges, Montlu-çon (proche de Néris-les-Bains et d'Evanx-les-Bains).

-b) Via A u r i l l a c , ' p a r Limoges, Brive, Sainl^Denis-près-Martel. '

I I . Da l 'Ouest : via Limoges, Brive, Eygurande ; ou via Saint-Denis-près-Martei.

m . Du Sud : par Capdenac et Auri l lac ; ou p a r Béziers,: Saint-Flour , Neussargues.

IV. De l 'Est :• p a r Clermont-Fer rand ou Arvant .

tous renseignements ,

A Par i s : à l 'Agence spéciale de la Compagnie' d 'Orléans, 16. boulevard des Capucines ; aux bureaux de renseignements de la gare du quai d 'Orsay, et 126, boulevard Raspai) .

lin nouveau relèvement des Tarifs des Traiinvajs

La Compagnie des T r a m w a y s de Cannes informe le p u b h c que les tarifs actuel lement en vigueur-sur son réseau sont modifiés comme sui t :

1" Tous les p r i x de 0 fr. 45 (prix des parcours correspondant à une demi-section), sont portés ~ à 0 fr. 50. '

2" Tous les p r ix de 0 fr. 55 (prix des parcours correspon­dan t à deux demi-sections) sont portés il 0 fr. 60. '

Les nouveaux p r ix seront mis eh vigueur le m a r d i i"'̂ février 1927. ,

BANQUE NATIONALE DE CREDIT Succursales Nice ot Mantc-Carlo