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Page 1: LITTORAL — MODE HERNIEarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1927/...1 idministration des " Amis de C est une véritable, journée Lord Brougham qui occupera cette date

LITTORAL — MODE ; le chapi t re

l'âne », jolie robe ä crêpe Tïiajuîiffa no\

me large dentelle OCTI DRECOLL,

met t re ce goût en valeur . Gai luxe » en lit nous entron

dans une propor t ion de pr i dont les moindres chiffres fi raienli su rsau te r nos granr^": mères . Sans approfondir ces di tails, contentons-nous de r ema quer la sobre élégance de ce se vice à dé jeuner en toi'le safra d ' u n ton soutenu, don t tout l e t ravai l broderies et jours est 1 leu faïence 1 a forme ailongce et nûu \e l lc des n ippe ioub dégage b e n les hgncs de la table H qual i té du tis&u ajoute e n r i r e i H gl ice mtmip de ette itmT^ pi èiL P o i l le the le du ei 'es dcntLlles crnnaibsenl u i t r om phe m X i il est c e i t i i n s tci •> d LiL Jont telles hnes et ien LtUtb p u n a i e n t f i t b ien t u f r t i le le n elet^ince si elles n é H L t 1 los nés si jo l iment n c n s t e b les autre si riche

n 11 t i u L l](.rs de jouih de fils tu b de points tuicb de tous c s m c n c i l l e u x et délicats L ra \ au \ le l i neene

Ainsi et ser \ ice a thf en 1 1 un de fîl soye i \ et en t r fpe de Chine mat mélanges chaque m

1 ibtaticn de tissu diffeicnt est faite au p c m t turc et soulignée ie j c u i s t fils i l tons différents

ces deux tons obtenus p ir les d e u \ t issus et répètes pai la m ô n t u i e de JOLI donnent une note d une r a i e dclicatesse que p a r a c h e \ e autoui de chaque piè ce 1 effet d u n m a h n e montce a

L 'une des plus jolies trouvail-1P? qui concernent l 'o rnement du • home » est celle du couvre-

pied en taffetas matelassé et pi­qué . Su r les taffetas m u l l i c o h -re< et toute la palet te des tons lés p l u s chauds et les p lus fra­giles n ' y suffit pas ! Les p iqûres d ' a rgen t ou d 'or courent , mon­tent, descendent et dessinent les

LES AMIS DE CANNES Ecole FéObrtae de Lérins

Le Conseil d ' admin is t ra t ion des <i Amis de Cannes » s'est réu­ni dern ièrement , sous la prési­dence de M. Fabre , prés ident .

Il a décidé de fixer au samedi prochain'', i l heures

l ' inaugura t ion de la •ative apposée Amis de Can-

12 févri du mat i p laque p a r les

LA MODE ' Ce mois de janvier est fertile

en réceptions p lus ou. moins res­t re in tes qu i nous permet tent d ' a d m i r e r jusqu 'oi i et comment peu t s 'é tendre le raffinement

litre de ] fois douée d 'un goût parfai t et., des moyens indispensables poii:

; délit irabesques qni

c ; la piqÛD nplement i

n taffetas orchi-d ' a rgen t forme vague ondûleu-

se qui* va se rétrécissant de p lus en p lus ; u n j'our .échelle d'ar­gent ret ient l ' ample volant posé ;\ p la t qui le borde ; la doublure est en satin rose-chair, assortie au b e a u ' d r a p de crêpe de Chine dont on aperçoit le ton délicat i.t la large dentelle de Venise.

FLORESTANR.

, Cliroülqae- Cioéinalographique

^ Y A S M I N Â T . Nous avons le p la is i r d 'an­noncer à' nos lecteurs la représen­tation prochaine , dans nos sal­les, de " Yasmina », le film Au-ber t qui , lors de la p remiè re au Théâ t r e Mogador, obt in t u n si

. vif succès dans le public, et dans la presse.

Le beau r o m a n de T h . Valen-si devait fatalement séduire les

e t teurs en

gon fait André Hu-

ä excellente , el;- il faut .ce parfai te i l isé les élé-

adapta t ion à d ' é app l aud i r la i avec laquelle il ments d ramat iques de ce roman d ' amour , au carrefour des races

• du Nord Africain. Yasmina , fille d ' un riche mu­

su lman de Tunis , s 'ennuie dans son pala is r emp l i de fieurs et peuplé du chant des oiseaux. En vain , son père Kaïs la comble de cadeaux, la soli tude lui est une souffrance et la l iberté lui para i t

. le p lus dési rable de tous les b iens . Espéran t t rouver cette li­ber té dans le mar iage , elle épou­se- Afsen, presque un viei l lard, qui , déjà, possède une première femme, i\'Ianoubia.

Alors, dans la somptueuse de­m e u r e d 'Afsen les fêtes se suc­cèdent, mais Yasmina , rongée p a r un mal secret, tombe mala­de ; on fait appeler u n médecin

J ra i iça i s , Hector Grandier , et Ta-ifiniir, col laborant avec le méde-< ill, la j eune malade est vite sur l>\ri\. Rassuré sur la santé de sa-femme Afsen p a r t en voyage et... h son re tour app rend l ' inévita­ble, n demande des explications ù Yasmina . La jeune femme comprenan t qu 'el le n^a aucune excuse h invoquer, dans un acr ces de désespoir se plonge un po ignard dans le cœur . Accusé du cr ime, sans témoins pour prouver son innocence, Afsen se laisse condui re en prison tandis (|ii 'nn esclave empor te le corps tir Yasmina dans la demeiire d Hector Grandier . Yasmina vil riii.'ore. -Par la t ransfusion de yiiii sang, Hector a pu a r rache r à

lui I et la

r ins i de

tous. Afsen,. condamné à être pendu ,

est mis en l iberté grâce au ra­chat du sang que Grandier a ob­tenu de la justice du Bey. Mis en présence de Yasmina , celle-ci lui demande p a r d o n . » De nous deux, Hieu selu sait quel est le p lus coupable » répond Afsen, qui c o m p r e n d que Yasmina est h tout j ama i s perdhe pour lui .

Quelques jou r s après , un pa­quebot empor ta i t vers , la Prance les deux, fiancés, t and i s qu 'Aîsen s ' incl inai t sans m u r m u r e s devant la volonté d 'Al lah, -c Me läoub !" c 'était écrit .

Cette his toire d ' amour dans un cadre enchan teur est jouée

par de g r ands artistes favoris du publ ic . Yasmina , c'est Huguet te Duflos, g rande vedet te ,de la .scè­ne et de l 'écran. Sa création de Yasmina comptera p a r m i ses meil leures , car, née en Tunis ie , son origine lui pe rme t de donner ;'i son personnage tout le char­me oriental que Tespri t d'occi­dent semble avoir encore plus affiné. A côté d'elle, Mathot , dont on n ' a pas oublié les nom­breuses et popula i res créations, interprète le,rôle du g r a n d jeu­ne premier . Camille Bert, qui a su se faire la physionomie dure de l 'emploi , , "est demeuré d 'un bout-à l ' au t re du rôle le bon mu­su lman résigné aux volontés d 'Allah, ifliais ^'efforçant d'èlce juste . iVIlle Martelet et iVlme Thé­rèse Kolb complètent la distri­bution de ce film dont le cachet d 'exotisme est d 'une très gran­de beauté ar t is t ique. On appré­ciera, en efi'et, le's très précises reconst i tut ions des in té r ieurs ' arabes dont Içs tableaux ' sont d 'une rare luminosi té , et, pa rmi les extér ieurs , les paysages de Sidi ben Saïd , l ' amphi théâ t re d 'El Djem, le palais du Bardo et les cur ieux souks dé Témisré .

En résumé , un film très- cu­r ieux et t rès émouvant dont il faut remercier l 'édi teur Aubert , qui n ' a pas hésité à enchâsser cette per le d u ' p l u s p u r Orient dans la couronne déjà si somp-teuse- de ses dernières 'produc-

C. F . TAVANO.

Hôtel de la Poste , où hab i t a Lord Orougham, lors de son arrivée p o u la première fois à Cannes, le 2'^ décembre 1834.

Cette p laque sera remise par ie pres ident des « Amis de Can­nes à M. le Maire de Cannes, Cl piésence de M. Taylor , vice-c rnsu l d 'Angleterre ; de MM. Gazagnaire et Lacoür, adjoints

Le très honorable Lord Brou-oham, descendant du fondateur de la colonie anglaise de Gan-i es a été ^gaiement invité à cet-ti coramémoi'ation.

\. mid i , un déjeuner réuni ra , a i \ Ambassadeurs , M. le vice-t cnsu l "d'Angleterre, M. A. Ca-pjon maire de .Cannes, ses ad­joints et les membres du Conseil 1 idmin i s t r a t ion des " Amis de

C est une véri table, journée Lord Brougham qui occupera cette date du calendrier cannois, p nsque le même soir le gala du La 1110 Munic ipal sera, lui aussi , un g rand gala Lord B r o u g h a m .

Le Conseil, après une interven­tion de M. Goldman, a décidé de •protester avec la p lus vive^éner-, gie auprès de la Municipal i té contre l 'état scandaleux dans le­quel est laissée la par t ie extrême du quai Saint -Pierre , transfor­mée en dépotoir de ferrail les, de matériaux"^ et d ' immondices va­riés.

Voici la liste des dernières adhésions reçjues par M. Cognet. trésorier de l 'Association ; »

Membres adhéren ts : MM. Blond, Coste, Dr le Jemtel , Kna-ga, Ricord Jean, Etabl issements Eokanowski , Sauln ie r P . , Geor­ges Fe rnand , P . Ph i l i p s , 'Gour ­mes Joseph, é tab l i s sements .Car-lier, C. Langs Charr ier Ad.

Membres fondateurs : M. J. Glavel, Mme Toure! , M. Tourel , Mme Jea imme, Mme Br idou, M. d e ' R y c k m a n 'de Betz, M. le Di­recteur des Dames de France , Société Régionale, M. Henr i Ruh i , M. Kovacs, M. Bérioux Georges, M. L. Benoît .

Membres actifs : MM. Naget. Coûtant, Palasse, Joz Roland, Dental, Dubosc, Bonniard et Cie, Rouff F . , Fevrinet t i A.

La matioëe de Bienfaisance

du Comité Noëliste

Le groupe Noëliste a donné, la semaine dernière , au Cercle Nau­tique, deux représentat ions au pi-ofit de sÇs œuvres . Comment ne pas en féliciter les organisa­teurs ? Il était difficile de réali­ser un p r o g r a m m e plus artisti­que et p lus a t t rayant .

Encore sous le charme , de la parole de Mme Marc é e l l i s , dont

. tous les amateurs de T.S.F.

Notre confrère \'l-:r/to df Paris a organisé un |^-rand Concours musical p a r T . S . F . 11 commen­cera le 2 février prochain , à 20 h. 45. L 'émission sera faite par le poste Radio-Paris {lon­gueur d 'onde i.750 mètres).

De très riches et nombreux p r i x seront a t t r ibués aux .ga­gnan t s sanfilistes qui sont tous

dtés Ils ainsi Fa t t r a i t de gagner une bel­le récompense et de passer des soirées charmantes ,

L'Echo, de Paris publ ie ra très' p rocha inement tous les détails de ce concours et la liste des p r ix .

3-EI.YSÉES ...

Aucune Succursale sur la Côte d'Azur

délie les " Amies tu rques », de Pierre Loti, fut chaleureusement ap­plaudie , les invités des Noëlistes accouraient de nouveau d iman­che, pour entejidre une confé­rencière d ' un rare, talent, Mlle Pe r r imond , qui t ra i ta u n sujet de phi losophie chrét ienne avec un esprit , une fiamme, une éru­dit ion et une précision v ra imen t r emarquab les .

Une heure -de mus ique suivait cette première par t ie . Organisée par M. Mauber t , dont le talent, la compétence et l 'activité sont

vent œuvres , • cette heure dé mus ique fut un vrai régal . On y entendi t de g r ands artistes : Mmes Allè­gre, Grandjean, de Moustier, Alice Héna et M. Maurice Garit-te. accompaghés par l 'excellent pianiste Conway.

La représentat ion du Luthier de Crémone, formait la dernière par t ie .

Chaque hiver, le groupe des Noëlistes monte une pièce de théâtre, et l ' in terprétat ion en est toujours r emarquab le .

L'année dernière , Gringoire. Cetïe année la délicieuse comé­die de François Coppée.

Le p r i n c i p a l r ô i e était tenu par Mlle Denise Bufnoir. Artiste de race, servie par ,une diction par­faite, elle fut d ramat ique à sou­hai t dans le personnage du gé­nial bossu.

A ses côtés, Mlle Germaine Destelle app l iqua son style et sa belle voix profonde à rendre dans sa vérité le caractère peu Bvmpathique du maî t re luthier .

Mlle Denise Poin t fut une ex­quise Giannina émouvante et tendre.

Et Mlle Glaeyssens t int le rôle de Sandro avec sentiment, fines­se et vivacité.

T a n t d 'appl icat ion et de peine mér i ta ient une récompense. L'as­sistance prouva , p a r ses applau­dissements prolongés aux arti.^-tes et ses dons aux charmantes quêteuses, son plais i r et son ad­mira t ion .

JEUX FLORAUX DE 1027

L'Ecole Fél ibréenne de Lér ins ouvre, comme les années précé­dentes, des j eux floraux en lan­gue provençale compor tant ;

1° Une chanson-avec "air noté. 2" Une poésie. 3° Un conte en prose . Aucun sujet n 'es t imposé et

tous les dialectes de Proven..-e sont admis , mais l 'o r thographe félibréenne est de r igueur .

Les envois doivent être faits dans la forme habi tuel le , c'est-à-dire non signés et por tan t une devise reprodui te su r une ein.'e-loppe cachetée contenant le nom et l 'adresse de l ' au teur .

Les i 3Ü ( ri l 1

iisqu

taire de I Iv ÜII- dr l.i tm-;, bi-l:j!iothèqLio luiiiiirip^iir .(c Can­nes (Alpes-MariLuiid:,,.

La dis t r ibut ion des réconippii-ses, qui consisteront en livres provençaux accompagnés de jo­lis diplômes, au ra lieu an coup's de la fête annuel le de l'Ecole de Lérins, vers la fin mai .

Avis aux Contribuables Par un décret du 24 décembre

1Q26, publ ié au .. Journa l Offi­ciel » d u 5 janvier 1927, l 'assiet­te des Contr ibut ions Directes pt des taxes assimilées a été con­fiée aux receveurs de l 'Enregis­t rement , à pa r t i r du i " janvier 1927; dans les cantons du dépar­tement des Alpes-Marit imes ci-" après désignés :

Contes, - L 'Escarène, Course-goules, Le Bar, Levens, Roques-teron, Puget -Théniers , Guillau-mes, Vil lars , Saint -Auban, ' St-Vallier, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint -Sau\ 'eur , Saint-Martîn-Vé-subie, Rot^uebillière, Utelle, So.s-pel et Breil .

Les contr ibuables des commu­nes comprises dans ces cantor's devront, en conséquence, adre^^-ser dorénavant , au bureau de l 'Enregis t rement , ^les communi ­cations- intéressant l 'assiette des Contr ibut ions Directes et notam­ment les déclarat ions relatives à r é t ab l i s sement des impôts sur les revenus , imiinnniumiiiicuimaiiimituaiuiiumaiisaiisiiia]

CHARRADISSO La deuxième » charradisso <>

de la saison, organisée p a r l 'Es-colo de Lér in , obtint, comme ses devancières, le plus grand suc­cès. Elle démont ra ' une fois de p lus l ' intérêt et l 'uti l i té de l 'œu­vre entreprise par notre groupe féhlTi-éen en faveur de la propa­gande des idées de régional isme.

En termes excellents, le cabis-col, M. F . Garbier, • p résenta le conférencier, M. H. Cglombon, si connu dans les mil ieux pro­vençaux,, sous-le pseudonyme de " Mestre P ier re », pour son in­fatigable dévouement à notre chère cause. On pedt dire que c'est depuis toujours qu ' i l s'est donné à la diffusion de la langue provençale et qu ' i l a apprise à toute u n e généra t ion d 'escoulan.

Il a fondé, dans ce but , l 'Ësco-In « Le Pervenco », à Marseille, et le Fél ibrige l 'a récompensé de cette bienfaisante activité en lui décernant le t i tre .flatteur, nou­vellement créé, de Meste d 'Obro.

Donc, M. H. Golombon nous par la avec infiniment de bonho­mie et d ' h u m o u r du bon félibre majorai que fut Elzéar Jouveau. H nous décrivit la vie toute de simplicité et de droi ture du mo­deste facteur des postes qui re­fusa toujours de l ' avancement pour ne pas quit ter sa chère Pro­vence. Il analysa son œuvre , qui a une belle va leur et qui honore g randemen t l a l i t térature pro­vençale. Elzéar Jouveau fut, en effet, un délicat poète, ainsi que nous le révèle son recueil de sonnets : « Gran de Benta. » ; un

-prosateur v igoureux et savon-reux si on en juge par ses contes r éun i s sçus le t i t re : « L a Pochi de dar r ié " ; un chansonnier éméri te et probe, comme le prou­vent ses chansons dont . i l a fait la musiqite, car le « pédoun » était un bon musicien aussi , qui cha rmen t rore i t le sous^ le titre gazouil leur : » Piéu-Piéu ! " .

Pour i l lustrer cette belle et ti'ès intéressante '< charradisSo »,• M. Ber t rand chanta « Ma Tafa-tarello » et le groupe choral de l 'Escolo de Lérih, Li Gigalo de

.Lér in , in terpré ta « Canto Gigalo» e[ <( Nosto Lengo », eyquises trouvailles d 'Elzéar Jouveau.

La séance pr i t fin avec la vieil­le chanson populaire « Dis Es-clop ", en vogue 'autrefois, de­puis l 'Auvergne j 'usqu 'aux bords de la Médi terranée.

La prochaine « charradisso » aura lieu _dimanche prochain, 6 février.

Le félibre J. Glarnon, d'Avi­gnon, v iendra nous par le r des " Noëls du XVI" siècle » décou­verts dans l'église de N.-D. des Doms. Il sera accompagné par Mlle Jehan, qui in terprétera quelques-uns de ses intéressants Noëîs.

ExpositionfFéline Internationale de Cannes

Après le gros succès de celle de Par i s , l 'Exposit ion Féline de Cannes (1.8, 19 et 20 mars) , grou­pera les spécimens des mei l leurs éleveurs français, belges et an-glais.

.Cette manifestat ion aura lieu dans la salle des fêtes du Cercle Naut ique, cadre digne de la beauté , de la rareté et de la va­leur des sujets exposés,

Cette fête monda ine sera com­plétée p a r une présentat ion de chiens de luxe.

Le programme-règ lement est envoyé su r s imple demande , au secrétariat de l 'Exposit ion, Cer­cle Naut ique, k Cannes.

COMMERÇANTS, INDUSTRIELS FAITES DE LA

P U B L I C I T É dans LE LITTORAL

Le Renouvellement des Grandes Commissions

de la Chambre ï.je Docteur Grinda a été élu

président de la Commission d'as­surances et de prévoyance socia­les, et M. Humber t Rico.'fi, qui, depu i s . deux législatures, a r ap­porté de nombreux et impor tants projets, a été élu, à l 'unanimi té , vice-président de !a Commission de l 'Armée .

' 'Nous adressons à nos deux sympath iques représentants à la Chambre des députés , nos p lus vives félicitations.

AUX Obsèques de Mme Jean Berthcroy

Nous reproduisons ici. Ir di<-(jiura prononcé par M. !>':<thivnr aux obsèques cle Mme Jean Der

Membre de la Société des Ge'.is de Lettres, j ' a p p o r t e à Mme Jean Bertheroy, sociétaire des Gens le Lettres, un confraternel hom­mage et un adieu p le in de tr is; tesse. T o u s ceux qui m'enten­dent ici savent qu 'on ne sollici­tait j a m a i s . e n vain "cette femme au grand cœur . On dira de cet écrivain qu ' en dépit de la mas-culinrté. d 'un pseudonyme t rom­peur, eile ne cessa jamais de se montrer, ' dans le privé, femme de bien et de^bonté. Et je ne sau­rais démêler au jourd 'hu i ce que nous admir ions le plus ch-3Z elle : de cette simplicité si con­forme à un g rand caractère, mais si peu c o u t u m i è r e c h ê z des-familiers de la gloire, ou de cet­te g r andeu r d ' âme à l 'aide de laquelle elle savait diss imuler la mesquini té des p lus petites- cho­

ie Je songe à tout ce qu'el le fit, dans cette petite ville du Can-net, pour les œuvres et pour les êtres, et au g rand vide qu'el le laissera dans ce pays où elle vi­vait , pour tan t , si ret irée, si mo­deste. Mais on savait qu'el le était là. Entre écrivains, entre artistes, nous né pouvions mieux désigner Le Cannet de Ganges que par celte pér iphrase : « La ville où habite Mme Jenn Ber­theroy ". Et plus d 'un débutant , j ' en suis sûr, ' s 'a t tarda devant l a grille de la villa Hélène sans oser t irer la cloche de cette de­meure i l lustre . Rares étaient ses in t imes . Innombrables , ses amis et ses admi ra teurs .

« ü i> journa l d 'hier , annonçant le dépar t de Mme Jean Berthe­roy, expl iquai t <. « Avec elle, c'est u n genre li t téraire qui dis­para i t . » Rien de p lus exact. S'il est t rop tôt p o u r s i tuer dans le temps la place de ce "̂ genre, il n 'est que juste de reconnaître que l ' au teur des " Vierges de Sy­racuse » , . du « Colosse de Rho­des » et de la populaire « Dan­seuse de Pompéï » ne fut pas le moins heu reux de ces g rands ro­manciers-historiens igui, ^elon l 'exemple de Flauber t , sous les noms d 'EIemir Bourges, de Mau­rice Maindron, d e Paul Adarn, de P ier re Louys, mor ts d 'hier , m o r t s d 'aujourd'hui,> ent repr i ­rent de réagi r contre les excès natural is tes d 'une époque trop tentée 'par l 'audace et la fange. Avec ces g rands écrivains, dont, elle fut l 'égale respectée, Mme Jean Bertheroy conservera le mé­rite d 'avoir édifié sur les bases idéalisées de l 'histoire, une œu­vre d 'une fraîcheur égale à son huma ine vérité, Nous sommes

•sants à ces maî t res d'a-n quelque sorte, réhabil i-

des notre métier de conteurs publics, par l 'extrême souci de leur docu-. mentat ion, par le savant scru­pule de leurs reconstitutions,, p a r la logique même de la fan­taisie avec laquelle ils savaient t ranscrire les confidences du vraisemblable , lorsque les réali­tés du document venaient h faire défaut.

« L 'heure n 'est pas ici d'étu­dier avec le développement né­cessaire, les faces diverses d 'une œuvre riche de tan t de volume.-^ Dans ses romans d 'histoire et ses romans ant iques, comme dans ses romans modernes , si appré­ciés des lecteurs de La-Retme des Deux Mondes et du Tem.ps, il ne serait pas difficile de découvrir le lien discret qui permet t ra i t d 'assigner à chacun des chapi­tres la valeur symbole, ou mo­rale, ou phi losophique. Car le

n 'es t pa s seulement

un amuseur . Outre qu ' i l ins­t rui t , comme l 'ont b ien prouvé l 'évocatrice de Syracuse, de Rho­des, de Pompéï et la voyageuse de l-'lorence, de Mantoue et de tant de provinces é légiaques , . le ro­m a n est comparable à la fable, en ce sens, qu 'expr imée ou non, il comporte nécessairement une moral i té . Et c'est pourquoi nous pensons avec Mme Jean Berthe^ roy que s'il n 'es t pas d 'aposto­lat plus bead que celui de l 'é­crivain, il n ' en est pas de p lus

(1 A ce don , d u cha rmeur qui inst rui t sans pédanter ie , . , à ce don du moraliste qui dis trai t ses contemporains , l ' auteur du « Ro­m a n d 'une Ame » en ajoutait bien d 'au t res , et no t ammen t ce­lui de la poésie. Admira t r ice d 'André Ghénier, l 'un de nos plus p u r s poètes et des p lus mé­connus, en dépit des apparences , t l le avait héri té de ce maî t re ad-nd rab le le don de poétiser tou­tes choses sans outrance ni ly­r isme excessif. L'éloge de son poète préféré, André Chénier, p a r Mme Jean Bertheroy, cou­ronné p a r l 'Académie Française , n 'es t q u ' u n los de g ra t i tude vers celui qui voulut chanter , comme elle, les rives historiques de ce berceau du monde auprès duquel elle-même a voulu mour i r ; la Médi ter ranée .

" La Méditerranée ! Toute son œuvre en est amoureusement baignée, lîlt c'est bien l 'une des raisons qui nous inspi rèrent le désir et l ' honneur de la voir par t ic iper aux t r a t a u x de cette jeune Académie Méditerranéen­ne h laquelle je sais qu'el le dé­dia quelques-unes de ses der­nières pensées. J ' en ai la triste 'preuve dans la dernière lettre (.ju'elle voulut bien m'adresser , d y a quelques jours à peine :

•I II est certain, disait-elle, que Nice et toute cette région, t rop vouée aux manifestat ions mon­daines, ont besoin d 'être défen­dues el relevées aux yeux de l 'opinion ; nous nous y emploie­rons ensemble de notï^ mieux.. .»

« Hélas I il sera douloureux ie cont inuer sans ses encourage­ments une œuvre aussi élevée. Elle a imai t tan t cß pays, si sem­blable à ceux qu'el le avait si magis t ra lement décrits ! Elle eut voulu le sauvver des maladies qui le menacent , de ces fièvres cons­tructr ices dont il »s 'enlaidit , de ces voracités spéculatrices p a r lesquelles sont, petit à petit,, dé­possédés ses enfants, de ces mo­des véhémentes auxquel les nous devons d'offrir aux curiosités é t rangères lé spectacle d 'une na­tion où ni les ar ts ni l ' intelli­gence ne sont respectés.

« Et quelques semaines avant de mour i r , du fond de sa re t ra i ­te, Mme Jean Bertheroy pr,otes-tait encore, p a r la voix de .la g rande presse, contre le projet odieux de morceler et d 'enlaidir l 'une des p lus glorieuses paru­res de Cannes.

" L'œuvTC li t téraire de l 'auteur de i( Xiniénès-"-n 'a besoin d 'au­cune protection-, elle. Elle dure­ra toute seule ce que duren t les bons ouvrages du génie h u m a i n .

Elle dure ra aussi comme l 'un des p lus précieux témoignages de ce que peuvent ensemble l 'ar t et la volonté d 'une F e m m e de France . En, déposant sur ce cercueil à peine fermé les hom­mages endeuil lés, les regrets, les déceptions affligées de ses con­frères, j ' a p p o r t e à Mme Jean Bertheroy la seule assurance que nous lui puissions offrir sans fa­tuité. : .

" Elle a laissé tomber t rop tôt le flambeau qu 'e l le élevait au-dessus de la nui t des âmes lati­nes, afin d 'éclairer les hommes sur les e r reurs qu ' i l s s 'apprêtent à commettre ' au pays -qu'el le avait élu ; noii.s ne permet t rons pas que ses derniers désirs • ne soient pas exaucés. En son nom, nous nous 'élèverons, selon son grand exemple, contre la dété­rioration de la Côte d 'Azur, et de ce petit coin de Provence en par­ticulier.. Et je suis sûr q u ' a u x vains honneur s de la renommée, cette si s imple et si noble dame de lettres eut préféré la satisfac­tion de se savoir comprise et

Il C'est votre poète, Madame, c'est André Ghénier qu i ' a chanté la mqr t avec tan t d'élévation :

SI V O U S S O U F F R E Z D E

HERNIE on (l'iFFECTIONS AltDO)H^AlES vous irez voir l ' éminent Spécia­liste des E t a b l i s s e m e n t s A . C L A V E R I È , l a v ie i l l e m a i s o n d e 'confiartce qui, pa r l ' incompa­rable supériori té de ses Appareils , sa compétence et son honnête té , est devenue la p l u s c o n s i d é r a ­b l e et l a p l u s c é l è b r e d u m o n d e e n t i e r .

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A N T I B E S , Samedi 5 : Hôtel Na-

C A N N E S , Dimanche 6 : Hold des Négociants.

CEINTURES PERFECTIONNÉES contre les Affect ions d e la m a ­t r i c e e t d e r e s t o m a c , R e i n m o ­b i l e , P t ô s e a b d o m i n a l e , O b é ­s i t é , e t c . , les plus ' cjjicaccs, les plus légères, les plus agréables à por ter .

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Martin, P A R I S .

Mes je [ma cendre.

« J ama i s la douleur des deui ls ne s ' expr ima plus noblement . . . Vous avez bien choisi vos admi­rat ions. Déjà, j ' e n suis sûr, les poètes vous font cortège au royaume des ombres .

H Adieu, Madame I Au nom des Gens de Tjettres, adieu ! »

COMPAGNIE ALGERIENNE

en France, en Algârie. en Tunisie

TOUTES OPÉRATIONS DE BANQUE,

Chemin de fer de Paris-à Orléans

La Beaulé de l'Aiivcrpc

L'Auvergne, dont le Puy-de-Dôme et le Cantal forment l'at­trai t principal , est une des pro­vinces les plus pit toresques de France . Une nature originale d u e aux sols qui la composenf, des paysages frais et reposants, des al t i tudes variées avec de con­t inuels changements de décor, une atmosphère pure , propice à la cure d 'a i r dans les stations cl imatiques comme le Lioran, tout vous y att ire et vous at tache.

Ces régions t i rent leur carac­tère de leur origine, volcanique qui a laissé de si puissantes tra­ces dans les trois centres des Dômes, des Dores et des Monts du Cantal . Au cœur de ces trois centres jaillissent les célèbres stations thermales du Moni-Do-re , de La Bourbouie, de Saint-Nectaire, de Royat, de' Vic-sur-

^Cère, qui joignent à l'efficacité de , leurs eaux, la séduction d 'une campagne variée. Profondes val­lées, cascades, vieilles forêts, hauts p la teaux la rgement ou­verts à la vie pastorale, sommets boisés d'ascension facile s'y t rouvent réunis p o u r faire de cette contrée un des plus beaux centres de ' tour isme de notre pays.

Toutes ces merveilles sont au­jou rd 'hu i aisément visitables g r â c e ' à diverses lignes du Che­min de fer de Par i s à Orléans, u9 ouSjgAuvd 'juajnoojBd inb tous sens. Des services automo­biles au départ de divers points complètent ces facilités et des circuits sont organisés, en été, no tamment au dépar t du Mont-Dore et de La Bourbouie, pour excursionner dans des régions non accessibles p a r le chemin de fer!" (Correspondance auto­mobile du Mont-Dore à Saint-Nectaire).

Voies d'accès à l'Auvergne ' I . De Par is : a) Via Eygurande ,

par Viérzon, Bourges, Montlu-çon (proche de Néris-les-Bains et d'Evanx-les-Bains).

-b) Via A u r i l l a c , ' p a r Limoges, Brive, Sainl^Denis-près-Martel. '

I I . Da l 'Ouest : via Limoges, Brive, Eygurande ; ou via Saint-Denis-près-Martei.

m . Du Sud : par Capdenac et Auri l lac ; ou p a r Béziers,: Saint-Flour , Neussargues.

IV. De l 'Est :• p a r Clermont-Fer rand ou Arvant .

tous renseignements ,

A Par i s : à l 'Agence spéciale de la Compagnie' d 'Orléans, 16. boulevard des Capucines ; aux bureaux de renseignements de la gare du quai d 'Orsay, et 126, boulevard Raspai) .

lin nouveau relèvement des Tarifs des Traiinvajs

La Compagnie des T r a m w a y s de Cannes informe le p u b h c que les tarifs actuel lement en vigueur-sur son réseau sont modifiés comme sui t :

1" Tous les p r i x de 0 fr. 45 (prix des parcours correspondant à une demi-section), sont portés ~ à 0 fr. 50. '

2" Tous les p r ix de 0 fr. 55 (prix des parcours correspon­dan t à deux demi-sections) sont portés il 0 fr. 60. '

Les nouveaux p r ix seront mis eh vigueur le m a r d i i"'̂ février 1927. ,

BANQUE NATIONALE DE CREDIT Succursales Nice ot Mantc-Carlo

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