ligue des champions enr 2014 - les meilleurs territoires européens en matière d'énergie...
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Ce rapport présente les vainqueurs de la Ligue des Champions EnR en 2014. La cérémonie de récompenses a eu lieu à Bruxelles (Belgique) le 25 juin, pendant la Semaine Européenne de l’Énergie Durable.TRANSCRIPT
Cofinancé par le programme Énergie intelligente-Europe de l'Union européenne
IEE/11/014/S12.616363 100 RES COMMUNITIES
Le contenu de cette publication n'engage que la responsabilité de son auteur et ne représente pas nécessairement l'opinion de l'Union européenne. Ni l'EASME ni la Commission européenne ne sont responsables de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y fi gurent.
Présentation du projet Territoires à énergie positive 5
Déploiement des énergies renouvelables en Europe 7
Les lauréats de la Ligue des Champions EnR 12
Prix spéciaux du jury 24
Climate Alliance
Bonnes pratiques 26
5
LES LAUREATS DE LA LIGUE DES CHAMPIONS ENR 2014 RECOMPENSES A BRUXELLES PENDANT LA SEMAINE EUROPEENNE DE L’ENERGIE DURABLE Tous les participants souhaitaient rencontrer les champions européens des énergies renouvelables, découvrir leurs meilleures pratiques et échanger entre eux : ils se sont retrouvés lors de la cérémonie de récompenses annuelle de la Ligue des Champions EnR. Après Dunkerque (France, 2010), Prague (République tchèque, 2011), Rome (Italie, 2012), Kassel (Allemagne, 2013), Bruxelles a eu le privilège d’accueillir la cinquième cérémonie de cette compétition européenne positive le 25 juin 2014. Les noms des collectivités les plus innovantes en matière d’énergies renouvelables ont été révélés.
L’année dernière, les leaders étaient majoritairement issus des pays germaniques (sans grande surprise), avec un léger avantage pour les collectivités allemandes : Wildpoldsried (Allemagne), Saerbeck (Allemagne) et Bruck Leitha (Autriche) ex-aequo, Amstetten (Autriche) et la région de Trèves (Allemagne) ont reçu les prix 2013. En 2014, les collectivités autrichiennes prennent leur revanche et remportent 3 titres sur 4. Vous découvrirez leurs stratégies et réalisations dans ce rapport.
UNE CEREMONIE CONVIVIALE POUR METTRE EN VALEUR LES CHAMPIONS Mme Evelyne Huytebroeck, Ministre de la Région Bruxelles-Capitale en charge de l’énergie et de l’environnement, et Mr.
Vincent Berruto, chef de l’unité Energie à l’Agence Européenne pour les Petites et Moyennes Entreprises (EASME) de la Commission Européenne, ont honoré l’événement de leur présence et ouvert la cérémonie avec leurs mots d’accueil.
Les 12 champions dans les 4 divisions (classement général, petites, moyennes et grandes collectivités) ont eu la possibilité de décrire les points clés de leur stratégie énergétique et leurs réalisations, montrant de manière concrète pourquoi leur prix était bien mérité. La diversité des contextes naturels et culturels des territoires lauréats ressort clairement des articles de ce rapport. Tous les champions possèdent des ressources renouvelables, mais pas tous les mêmes : à chaque territoire son terroir énergétique !
La cérémonie de récompenses a ensuite cédé la place à une séquence moins formelle, mais toute aussi importante: tandis qu’un cocktail était servi, des entretiens avec les champions ont été filmés. Enfin, la traditionnelle photo de groupe a été prise en face de l’immeuble de la Commission Européenne, où les élus lauréats ont délivré un message enthousiaste: “100% renouvelables, laissez-nous faire avancer les choses !”. La soirée s’est conclu autour d’une bonne table: quelle meilleure opportunité d’échanger entre pionniers et initier des partenariats durables?
QUOI DE NEUf DANS CETTE LIGUE DES CHAMPIONS ENR 2014?Après la mise en place de changements importants en 2013, la cinquième saison de la Ligue des Champions EnR s’est appuyée sur le cadre existant et le gros de l’activité a consisté à identifier les collectivités les plus actives et volontaires dans tous les pays participants.
Des ligues EnR nationales sont désormais établies dans 12 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Écosse, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovénie). Ensemble, les championnats impliquent maintenant plus de 10.000 collectivités regroupant globalement plus de 100 millions d’habitants en Europe. La Ligue des Champions EnR est sans aucun doute la référence européenne pour le suivi du développement des énergies renouvelables. Des pays nordiques et méridionaux doivent toujours rejoindre le mouvement afin que la participation des collectivités de 28 pays soit possible demain : nous les attendons ! Rien d’autre qu’une forte motivation et la volonté de comparer les résultats des collectivités locales, non seulement au niveau national, mais aussi européen, n’est nécessaire pour rejoindre le mouvement. Notre équipe européenne met à disposition les outils, conseils et soutien nécessaires à la création de nouvelles ligues EnR nationales ! Quelle meilleure opportunité de montrer que la transition énergétique se déroule sous nos yeux, sur le terrain, partout en Europe?
LES PRINCIPALES REGLES EN DEUX MOTS
Depuis 2013, les groupements de communes sont éligibles aux récompenses européennes, alors que seules les communes étaient concernées par le passé. Les aires urbaines ainsi que les territoires ruraux regroupant plusieurs communes limitrophes sont en effet une bonne échelle pour coordonner et mener une stratégie énergétique efficacement.
Le processus de sélection des champions européens s’appuie essentiellement sur la capacité installée des unités énergies renouvelables, au regard de la population et de la surface, et donc sur les réalisations concrètes et des données objectives, non sur des plans. Cependant, les collectivités locales doivent aussi compléter une grille d’évaluation de 30 critères : ces informations qualitatives jouent également un rôle important dans le processus de décision final.
Malgré la marge d’appréciation laissée aux membres du jury, via l’évaluation subjective des informations qualitatives, la différence importante entre les contextes nationaux des pays participants laisse peu de chance à de nombreuses collectivités d’obtenir un prix européen. C’est la raison pour laquelle, pour la première fois, le jury européen a décidé d’attribuer des prix spéciaux à 4 collectivités pour leurs réalisations remarquables pour le développement des énergies renouvelables.
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PhASES fINALES DE LA LIGUE DES ChAMPIONS ENR 2014Le processus de sélection est maintenant bien établi. Les champions ont été identifiés par une approche par étapes respectivement au niveau national puis européen:
- Identification de plusieurs prétendants nationaux : chaque organisation nationale animant une ligue a sélectionné plusieurs collectivités pour disputer la phase de demi-finales dans chaque division. Ces prétendants ont été identifiés parmi les collectivités locales les mieux classées au niveau national.
- Demi-finale nationale : chaque organisation nationale a retenu une
seule collectivité pour représenter son pays lors la finale européenne, dans chaque division, sur la base des données quantitatives et des réponses au questionnaire qualitatif.
- finale européenne : enfin, le jury européen a procédé à un vote (en deux tours) pour déterminer trois champions parmi les collectivités qualifiées en finale, selon les mêmes règles que lors des demi-finales.
Le jury européen, est composé d'experts de l’énergie, de réseaux de collectivités locales, d’ONG et de journalistes de tous les pays participants.
Plus d’informations:www.res-league.eu/fre
DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES EN EUROPEPAYS PhOTOVOLTAIQUE SOLAIRE ThERMIQUE
MW m2
2011 2012 2011 2012
Autriche 187 422 4.718.948 4.927.748
Belgique 2.050 2.581 416.447 477.115
Bulgarie 212 933 80.000 83.000
République tchèque 1.913 2.022 792.768 892.768
Danemark 17 399 620.000 753.122
Finlande 11 11 38.863 44.713
France* 2.948 4.027 2.204.051 2.396.313
Allemagne 25.094 32.698 15.234.000 16.309.000
Grèce 631 1.543 4.089.025 4.121.025
Hongrie 3 3 127.691 179.858
Irlande 1 1 242.228 262.535
Italie 12.783 16.431 3.070.000 3.400.000
Pays-Bas 146 365 843.000 868.970
Pologne 2 2 909.423 1.211.497
Portugal 172 172 876.818 966.770
Roumanie 3 3 123.000 143.000
Slovénie 100 100 189.044 202.537
Espagne 4.375 4.627 2.735.590 2.964.864
Suède 16 16 476.000 482.000
Royaume-Uni 995 1.708 607.822 650.497
* Y compris régions d'outre-mer Source: EurObserv'ER 2013
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PAYS EOLIEN
2012 MW TWh
Autriche 1.315 2.463
Belgique 1.364 2.750
Bulgarie 657 1.061
République tchèque 258 0
Danemark 4.163 10.270
Finlande 257 0
France* 7.594 15.001
Allemagne 31.331 50.670
Grèce 1.749 3.259
Hongrie 331 1
Irlande 1.763 4.010
Italie 8.102 13.407
Pays-Bas 2.434 4.999
Pologne 2.564 4.746
Portugal 4.531 10.260
Roumanie 1.941 2.923
Slovénie 2 0
Espagne 22.775 47.560
Suède 3.607 7.165
Royaume-Uni 8.889 19.584
PAYS hYDRAULIQUE <10 MW
2012 MW GWh
Autriche 1.184 5.756
Belgique 62 206
Bulgarie 451 649
République tchèque 311 917
Danemark 9 17
Finlande 315 1.733
France* 2.025 5.756
Allemagne 1.780 7.206
Grèce 218 669
Hongrie 15 40
Irlande 41 108
Italie 2.905 9.406
Pologne 273 940
Portugal 380 627
Roumanie 425 576
Slovénie 160 297
Espagne 1.942 4.316
Suède 953 4.366
Royaume-Uni 283 883
* Y compris régions d'outre-mer Source: EurObserv'ER 2013
* Y compris régions d'outre-mer Source: EurObserv'ER 2013
PAYS BIOGAS BIOLIQUIDI BIOMASSA SOLIDA
2012 GWh toe TWh
Autriche 636 519.289 4
Belgique 663 329.393 4
Bulgarie 28 9.809 0
République tchèque 1.467 281.134 2
Danemark 378 229.881 3
Finlande 133 212.107 10
France* 1.284 2.709.082 2
Allemagne 27.239 3.018.321 12
Grèce 202 124.606 0
Hongrie 234 122.671 1
Irlande 196 84.989 0
Italie 4.619 1.342.885 3
Pays-Bas 1.008 326.192 4
Pologne 564 823.326 9
Portugal 209 287.042 2
Roumanie 19 210.107 0
Slovénie 153 51.627 0
Espagne 933 1.927.325 3
Suède 22 593.049 10
Royaume-Uni 5.874 888.435 7
Source: EurObserv'ER 2013
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PAYS EOLIEN PhO-TOVOL-TAïQUE
SOLAIRE ThERMI-QUE
PETITE hYDRAU
GéO-ThER-MIE
POMPE à ChA-LEUR
BIO-GAz
BIO-CARBU-RANT
BIOMASSE SOLIDE
Autriche 3.900 4.850 3.400 1.050 <100 1.130 1.900 4.580 18.600
Belgique 4.000 20.500 600 400 <100 600 300 9.920 3.300
Bulgarie 830 10.000 100 420 <100 2.400 <50 790 2.925
République tchèque 500 1.500 1.000 300 <100 700 1.000 2.925 6.460
Danemark 40.500 7.000 1.500 <50 <100 2.700 200 770 3.250
Finlande 500 <50 <50 375 0 5.000 <50 1.540 23.500
France 20.000 39.000 8.200 3.860 1.200 142.380 3.200 30.000 48.000
Allemagne 117.900 87.800 12.700 7.200 1.400 54.100 51.000 22.700 50.000
Grèce 1.500 23.500 3.000 1.250 150 0 1.150 490 3.000
Hongrie 150 750 200 400 850 50 130 4.230 4.300
Irlande 2.500 <50 200 115 0 100 110 310 100
Italie 40.000 16.000 4.350 2.730 5.500 116.850 5.000 5.270 12.200
Pays-Bas 3.500 7.500 350 200 400 5.000 600 700 3.300
Pologne 2.815 420 2.540 950 200 560 320 5.480 20.500
Portugal 2.700 3.500 1.100 1.750 <100 700 120 1.830 7.025
Roumanie 5.000 <50 200 450 200 0 0 925 10.410
Slovénie <50 2.400 150 380 <100 480 130 200 1.680
Espagne 30.000 12.000 4.500 1.500 <100 4.500 520 9.435 14.500
Suède 5.100 600 150 520 <100 95.107 250 4.140 28.350
Royaume-Uni 20.500 12.500 900 1.000 <100 1.600 3.500 4.420 7.050
EMPLOIS DIREcTS ET INDIREcTS (2012)
PAYS GEOThERMIE PROfONDE POMPE A ChALEUR
2012 MW GWh NUMBER ktoe
Autriche 1 1 117.950 115
Belgique 16.641 18
Bulgarie 153.711 81
République tchèque 44.967 63
Danemark 344.454 127
Finlande 518.207 352
France* 17 51 1.259.355 1.040
Allemagne 12 25 459.600 579
Hongrie 3.256 2
Irlande 4.835 6
Italie 875 5.592 15.982.300 2.640
Pays-Bas 189.068 198
Pologne 25.994 47
Portugal 29 146 112.065 23
Roumanie 1.250 1
Slovénie 6.837 30
Espagne 202.000 59
Suède 897.291 717
Royaume-Uni 86.405 56
* Y compris régions d'outre-mer. Source: EurOberv'ER 2013
Fonte: Eurobsv'ER 2012
Climate Alliance
PARTENAIRES DE L’ACTION
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KÖTSCHACH-MAUTHEN
La municipalité alpine de Kötschach-Mauthen, située dans le sud de la Carinthie utilise les énergies renouvelables depuis des siècles. Au 19ème siècle déjà, une centrale hydroélectrique fournissait l’électricité aux populations locales. Au 20ème siècle, 21 petites et moyennes centrales hydroélectriques, trois barrages écologiques et un parc éolien ont été installés. Une unitè de biogaz, diverses installations solaires thermiques et photovoltaïques et trois réseaux de chaleur biomasse ont également vu le jour par la suite. Alpine Adria Energy, le fournisseur local d’énergie, a commencé à vendre l’électricité générée par les petites centrales hydroélectriques à plus de 17000 clients particuliers. En rejoignant l’Alliance pour le Climat et obtenant le label E5 (European Energy Award) en 2008-2009, la municipalité a renforcé son engagement vis-à-vis des EnR.
Kötschach-Mau then, vers l’autosuffi sance en énergies renouvelables L’association locale « Kötschach-Mau then 100% énergies renouvelables » rassemble des élus locaux, des énergéticiens, des entreprises, des citoyens. L’association vise à mettre en œuvre d’importants projets pour sensibiliser les autorités locales et la région aux énergies renouvelables et à la nécessité de protéger le climat. Parmi les projets mis en œuvre : un jardin pédagogique sur les EnR, des visites guidées de centrales hydroélectriques et solaires, etc.
Capacité en EnRLes EnR peuvent répondre à plus de 90% de la demande en électricité, en chaleur et en mobilité. Le défi à relever maintenant : celui de la mobilité !
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CLASSEMENT 1° - Classement général
PAYS Autriche
hABITANTS 3.409
SURfACE 155 km2
PhOTOVOLTAIQUE 140 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 1.372 m2
BIOMASSE SOLIDE 4.282 kW
BIOGAz 750 kWe + 500 kWt
EOLIEN 500 kW
PETITE hYDRAULIQUE 4.200 kW
MOYENNE hYDRAULIQUE 4.800 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 225 kW
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EfURTH BEI LANDSHUT
fURTH BEI LANDSHUT MONTRE L’EXEMPLE EN MATIERE DE SOUTIEN CITOYEN AUX RENOUVELABLESFurth exploite l’énergie solaire depuis plus de 40 ans car le rayonnement solaire y est plus élevé qu’ailleurs. Depuis 1996, les énergies renouvelables sont placées au coeur de la stratégie participative de développement local. Chaque décision prise a favorisé les énergies renouvelables plutôt que les énergies fossiles. En 1996, un des premiers systèmes de chauff age décentralisé de la Bavière est créé à Furth. Ce système était complété d’une unité de cogénération valorisant la gazéifi cation du bois. Plus tard, l’ajout de granulés de bois permet de chauff er des maisons particulières, des immeubles et des entreprises. L’utilisation de pompes à chaleur dans les maisons hors réseau municipal a augmenté. Les renouvelables représentent aujourd’hui 80% de la production de chaleur. En outre, une agence municipale conseille les citoyens sur comment économiser l’énergie, rénover énergétiquement leurs foyers et leurs systèmes de chauff age, et comment installer des équipements électroniques. Les bâtiments municipaux ont été rénovés pour plus d’effi cacité énergétique et les nouveaux bâtiments sont presque aux normes des maisons passives. Presque tous les bâtiments publics sont chauff és à partir de renouvelables et parfois, dotés d’installations PV. C’est notamment grâce à cette transition énergétique pionnière que 30 000 personnes ont visité Furth l’année passée.
CLASSEMENT 2° - Classement général
PAYS Allemagne
hABITANTS 3.500
SURfACE 20,97 km2
PhOTOVOLTAIQUE 5.000 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 3.000 m2
GASEIfICATION DU BOIS 2 x 45 kWe - 2 x 100 kWth
BIOGAz 270 kWe + 270 kWth
BIOMASSE SOLIDE 800 kW
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ATTERT
CLASSEMENT 3° - Classement général
PAYS Belgique
hABITANTS 5.000
SURfACE 70 km2
PhOTOVOLTAIQUE 1.974 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 551 m2
BIOMASSE SOLIDE 774 kWe + 1.984 kWt
ATTERT EN ROUTE VERS 100% ENRLa bonne idée d’Attert, un petit village près du Luxembourg, a été d’initier une coopération énergétique avec une municipalité voisine de l’autre côté de la frontière, le comté de Redange. Cette dynamique a permis aux deux régions de décrocher un projet européen et de créer une ONG locale. Quatre ans plus tard, l’ONG « Au pays de l’Attert » joue un rôle important. À l’initiative de la municipalité, l’association emploie quatre personnes qui informent les citoyens, fournissent des études et analyses de faisabilité, et facilitent la mise en œuvre des projets EnR, comme le réseau municipal de chaleur pour les bâtiments administratifs d’Attert. Depuis 2008, la municipalité et l’association organisent des conférences, des formations et des visites sur site pour aider les foyers à faire les bons choix, tout en éduquant les enfants. Pour tenir compte des contraintes fi nancières, la ville est en train de mettre en place un fonds d’investissement citoyen, avec une monnaie locale et les foyers les plus démunis recevront des conseils gratuits. Attert a également rejoint la Convention des Maires pour formaliser son engagement. Son plan d’actions pour l’énergie durable (PAED) comprend plusieurs projets en cours de fi nalisation, dont la création d’une fi lière transfrontalière d’approvisionnement en bois. « Maintenant, il s’agit d’aider les foyers à rénover leurs maisons afi n de réduire leurs dépenses énergétiques. C’est le seul moyen d’atteindre l’objectif de réduire nos émissions de CO
2 de 34%
d’ici à 2020 » explique Kevin Mathu, coordonnateur de l’équipe PAED.
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EURST JOHANN IM PONGAU
CLASSEMENT 1° - Petites collectivités
PAYS Autriche
hABITANTS 10.745
SURfACE 78 km2
PhOTOVOLTAIQUE 420 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 7.130 m2
BIOMASSE SOLIDE 12.300 kW
PETITE hYDRAULIQUE 1.080 kW
MOYENNE hYDRAULIQUE 32.200 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 450 kW
Depuis plus de 20 ans, la ville de St Johann im Pongau dans le Land de Salzbourg est très engagée dans le développement durable, et a toujours impliqué les parties prenantes locales. En 1998, St Johann rejoint l’Alliance pour le Climat autrichienne et ensuite, obtient le label E5 (European Energy Award).
Objectifs à atteindre d’ici 2020En 2012, la ville adopte une feuille de route EnR. Son objectif est d’être 100% renouvelable d’ici 2020 dans les secteurs de l’électricité, du chauff age et de la mobilité, en améliorant l’effi cacité énergétique dans tous les secteurs, en renforçant la production énergétique locale et renouvelable, et en impliquant des entreprises locales et le secteur du tourisme.
échantillon des projets en place Bâtiments publics : électricité verte dans les écoles, maternelles et centres sportifs, la participation citoyenne pour les installations PV et les petites centrales hydroélectriques, l’éclairage public LED, les réseaux de chaleur biomasse pour les bâtiments publics.Planifi cation urbaine : revitalisation du centre-ville, centre commercial intégré, subventions à l’achat de panneaux solaires, installations PV et chauff age biomasse. Mobilité : bus de ville, système gratuit de location de vélos.Sensibilisation : les journées de l’énergie, actualités EnR dans le magazine local.
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ALHEIM
OSER ÊTRE PLUS DÉMOCRATIQUE… ET RENOUVELABLEAlheim est une commune rurale située dans la Vallée de la Fulda, en plein cœur de l’Allemagne. En 1997, Alheim lance sa campagne citoyenne intitulée « Oser être plus démocratique », par laquelle la commune entend assumer ses responsabilités face aux générations futures. La campagne consiste en une politique sociale de l’énergie, un programme de développement économique et d’éducation durable pour toutes les générations. L’association ZuBRA naît alors de la collaboration avec les deux communes voisines Bebra et Rotenburg/Fulda. L’objectif de « couvrir à 80% la consommation des ménages à partir d’énergies renouvelables », affi ché dans le plan d’actions énergie en 2004, a déjà été atteint. Désormais, la commune vise l’autonomie énergétique d’ici à 2030. La démarche entreprise est à la fois durable et exemplaire. Par exemple, l’entreprise Kirchner Solar a créé à elle seule plus de 150 emplois. Une unité de biogaz produit, en plus de l’électricité, de l’énergie thermique distribuée à bas coût via un réseau de chaleur aux entreprises locales. La plupart des unités de production à partir de renouvelables sont construites sur des terres polluées, préservant ainsi un usage agricole des terres saines. Les réponses apportées par Alheim à ses défi s démographiques et sociaux montrent qu’un développement économique inclusif est possible en créant un projet énergétique et pédagogique citoyen pour les jeunes et les anciens. À partir de cette vision, Alheim et ses partenaires de ZuBRA sont en train de défi nir un plan directeur sur l’énergie et mettent déjà en œuvre leur projet pédagogique.
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CLASSEMENT 2° - Petites collectivités
PAYS Allemagne
hABITANTS 5.100
SURfACE 63,85 km2
PhOTOVOLTAIQUE 7.637 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 678 m2
PETITE hYDRAULIQUE 8 kW
BIOGAz 765 kWe - 765 kWth
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CECC DU THOUARSAIS
CLASSEMENT 3° - Petites collectivités
PAYS France
hABITANTS 36.382
SURfACE 620 km2
PhOTOVOLTAIQUE 2.237 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 991 m2
BIOMASSE SOLIDE 4.090 kW
BIOGAz 3.820 kWe + 3.500 kWt
EOLIEN 36.000 kW
PETIT EOLIEN 2 kW
hYDRAULIQUE 110 kW
LE THOUARSAIS, UNE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL VERS L'AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUESouhaitant s’impliquer dans la lutte contre le réchauff ement climatique, le Thouarsais a développé une véritable dynamique autour des énergies et des émissions de gaz à eff et de serre pour faire de cet enjeu un vecteur de développement économique et social dans le Nord Deux-Sèvres. Depuis 2007, 70% des 125 actions défi nies dans un plan concerté sont réalisées. Il concerne tous les secteurs : collectivités, entreprises, artisans, agriculteurs... Ainsi, l’objectif intermédiaire de respecter localement le protocole de Kyoto a été dépassé dès 2012 avec près de 35 000 teq CO
2 évitées. Ce résultat est le fruit de
l’implication de tous, les collectivités en tête pour montrer l’exemple !Une véritable politique de développement de la production locale à partir de diff érentes sources d’énergie a été insuffl ée. Ainsi les projets se multiplient, de la chauff erie bois granulés aux réseaux de chaleur bois collectifs, de la méthanisation « CAPTER » de 500 kWe à l’unité centralisée « TIPER » de 3 MW associant une cinquantaine d’agriculteurs, des petites éoliennes d’entreprise aux parcs éoliens de 36 MW, de l’installation photovoltaïque du particulier à la toiture d’entreprises ou encore une future centrale au sol de 10 MWc. C’est la combinaison de l’ensemble des installations qui permet aujourd’hui de couvrir 35% des besoins du secteur bâti. Aujourd’hui, l’ensemble des projets associé à la dynamique de réduction des consommations ont ouvert la voie pour faire de la CC du Thouarsais un territoire à énergie positive.
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2ème plus grosse ville de la Carinthie, Villach s’évertue depuis 20 ans à développer l’effi cacité énergétique et les EnR. Villach a complété son approvisionnement « traditionnel » en hydroélectricité avec d’autres EnR. Ainsi, cette année, tous les foyers ont été approvisionnés en électricité renouvelable produite localement. 80% de la chaleur dans le réseau urbain vient de la biomasse et du solaire thermique. En plus d’être membre de l’Alliance pour le Climat autrichienne depuis 1992, Villach a obtenu le label E5 (European Energy Award) en 2009, et plus récemment a été retenue pour l’initiative des « villes intelligentes ».Des objectifs ambitieux pour Villach. La ville s’est fi xé les objectifs intermédiaires suivants pour devenir une ville intelligente d’ici 2050 : baisse des émissions de GES de -30% par habitant d’ici 2020 (par rapport à 2010), une production d’énergie à 50% renouvelable d’ici 2020, une amélioration de l’effi cacité énergétique de 20% d’ici 2020 (par rapport à 2010). Une production électrique décentralisée et durable - Augmentation régulière du nombre d’installations PV chez les particuliers, subventionnées
par la collectivité - Installations PV sur les bâtiments publics (500 kWc de prévu) - Projet de Ville Intelligente qui cible le stockage de l’énergie et les réseaux intelligents.
Production de chaleur à partir d’EnR - Augmenter la part d’EnR - Bilan énergétique gratuit du chauff age chez les particuliers
éducation et recherche - Coopération étroite avec
l’Université des sciences appliquées de Kärnten
- Programme d’information de qualité
- Incubateur d’entreprises pour créer des emplois verts et promouvoir les technologies vertes.
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CLASSEMENT 1° - Moyennes collectivités
PAYS Autriche
hABITANTS 60.223
SURfACE 134 km2
PhOTOVOLTAIQUE 1.420 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 13.237 m2
BIOMASSE SOLIDE 7.538 kWe + 40.040 kWt
BIOGAz 721 kWe + 2.857 kWt
PETITE hYDRAULIQUE 1.700 kW
MOYENNE hYDRAULIQUE 11.900 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 1.245 kW
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ERHEIN-HUNSRÜCK-KREIS
INNOVANTE, RENOUVELABLE ET BIENTÔT SANS ÉMISSION DE CO2
Depuis 1997, l’arrondissement de Rhein-Hunsrück a pour objectif de devenir une « commune exemplaire en matière de protection climatique et d’innovation énergétique ».Depuis 1999, l’arrondissement étudie la consommation énergétique de ses bâtiments. À partir de 2002, tous les bâtiments appartenant à la ville ont été peu à peu approvisionnés en énergies renouvelables. 33 d’entre eux sont chauff és au bois fourni par les arbustes et arbres locaux. Actuellement, 10 réseaux de chaleur biomasse fonctionnent dans l’arrondissement et 7 autres sont à l’étude. L’inventaire du rayonnement solaire a permis le déploiement massif du PV notamment via l’installation d’équipements chez les particuliers. En 2011, le conseil d’arrondissement a voté à l’unanimité en faveur d’une action climatique intégrée. Depuis 2012, la ville exporte de l’électricité. Environ 149% de ses besoins sont couverts par les renouvelables. La prochaine étape est de ne plus émettre de gaz à eff et de serre d’ici 2020, en s’appuyant sur des projets pionniers mis en œuvre par des particuliers, des entreprises et la collectivité. L’objectif est de convertir 250 millions € de dépenses annuelles en importations d’énergie en emplois locaux et valeur ajoutée. En signant un Protocole du Futur en 2013, la ville et de nombreuses associations de quartiers se sont engagées à développer des politiques publiques fondées sur les énergies renouvelables et l’effi cacité énergétique.
CLASSEMENT 2° - Moyennes collectivités
PAYS Allemagne
hABITANTS 99.950
SURfACE 963 km2
PhOTOVOLTAIQUE 64.583 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 13.646 m²
BIOMASSE SOLIDE 54.060 kWt
BIOGAz 4.726 kW
EOLIEN 498.850 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 5.103 kWt
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DUMfRIES AND GALLOWAY
Dumfries and Galloway (D&G) est une région rurale au sud-ouest de l’Ecosse. Les résidents vivent pour la plupart en petites communautés de moins de 4,000 habitants. La plus grande ville est Dumfries (31,630 habitants). D&G est dotée de paysages naturels et d’une culture locale forte qui fait la fi erté de ses habitants. La région exploite déjà ces atouts écologiques: par exemple, les célèbres circuits de vélo tout terrain « 7 Stanes » et le Mull de Galloway. Il y a une large diversité de petits et grands projets d’énergies renouvelables mis en œuvre par les entreprises, les communautés et les particuliers, et soutenus par des programmes nationaux : tarif d’achat et mesures incitatives. La région a déjà fortement développé la production d’électricité et de chaleur à grande échelle à partir d’énergie éolienne, hydraulique et biomasse, ainsi que beaucoup de petits projets avec les PME et les particuliers. Le Conseil de D&G a signé la Déclaration écossaise sur les Changements Climatiques en 2007, a développé son plan de gestion carbone en 2011, et signé la Convention des Maires en 2012. En 2013, le Conseil a développé - grâce au projet Territoires à énergie positive (un partenariat entre le Conseil et Community Energy Scotland) - des plans locaux pour l’énergie durable avec 10 communes. La plupart des communes ont accédé à des subventions du Fonds pour le Défi Climatique et du programme CARES du gouvernement écossais pour monter des projets locaux et rénover énergétiquement les bâtiments municipaux. Parmi les autres actions, le département économique du conseil D&G a développé un plan d’action pour les énergies renouvelables pour impliquer les acteurs économiques dans le déploiement des renouvelables.
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CLASSEMENT 3° - Moyennes collectivités
PAYS Ecosse
hABITANTS 149.000
SURfACE 6.000 km2
PhOTOVOLTAIQUE 200 kW
PETITE hYDRAULIQUE 839 kW
BIOMASSE SOLIDE 3.200 kW
PETIT EOLIEN 670 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 2.150 kW
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EURARRONDISSEMENT D’OSNABRÜCK
« OSNABRÜCK : PROTEGER LE CLIMAT ICI ET MAINTENANT ! »L’arrondissement d’Osnabrück réunit toutes les conditions pour devenir un territoire exemplaire de l’“Ener giewende” (transition énergétique). La région de 350 000 habitants fait et planifi e déjà beaucoup en matière de production d’énergie renouvelable, d’effi cacité énergétique et d’activité économique soutenable. Plus de 8000 centrales renouvelables sont installées dans cette zone rurale, généreusement dotée en ressources naturelles et forte d’un système agricole moderne et d’une économie solide. De récentes études démontrent que la région d’Osnabrück pourrait être alimentée à 100% en énergies renouvelables et réduire jusqu’à 88% de ses émissions actuelles. Cet objectif 100% énergies renouvelables a été fi xé en 2010 et depuis, sous-tend toutes les décisions de la région. Actuellement, le département climat-énergie mène et coordonne plus de 50 projets, plans et initiatives de recherche. Beaucoup de ces projets ciblent les particuliers et le secteur des bâtiments, et misent sur l’énergie éolienne. Grâce à la politique de promotion des EnR, de nouveaux parcs éoliens ont été identifi és. Les partis politiques se sont bien approprié les politiques climat-énergie et il y a accord sur leur nécessité. En 2012, Osnabrück devenait membre du Programme national « MasterPlan » qui rassemble 19 municipalités pionnières soutenues par le gouvernement fédéral pour renforcer leurs eff orts et démontrer l’exemplarité allemande ailleurs dans le monde.
CLASSEMENT 1° - Grandes collectivités
PAYS Allemagne
hABITANTS 350.000
SURfACE 2.121,59
PhOTOVOLTAIQUE 211.000 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 60.000 m2
BIOMASSE SOLIDE 260.000 kWt
BIOGAz 50.000 kWe
EOLIEN 180.000 kW
PETITE hYDRAULIQUE 309 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 4000 kW
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UNE SUPERBE CENTRALE BIOMASSE Pilsen, la 4ème plus grande ville de la République Tchèque (165,238 habitants), est dotée de la plus grande centrale de cogénération biomasse (13,5 MWe, 38 MWt). La chaleur produite alimente le réseau de chaleur urbain. Pilsen est aussi la première ville du pays à avoir développé les EnR partout dans la ville. Elle voulait se débarrasser de son étiquette de « Pilsen la noire » liée à la pollution. Grâce au soutien aux installations solaires thermiques (ST) pendant plusieurs années, la ville a gagné plusieurs prix de la Ligue tchèque pour l’énergie solaire et la 3ème place de la Ligue des Champions EnR en 2010. Aujourd’hui, la ville compte 1169 m2 de ST et 12.961 kW produits par les installations photovoltaïques (PV) qui viennent compléter les 15 petites centrales hydroélectriques (2.296 kW), les 585 pompes à chaleur de particuliers (9.256 kW), la cogénération de biogaz au centre de traitement des eaux usées (1.410 kWe, 654 kWt).Les toits de l’université dotés de 20 kWc d’installations PV sont les plus intéressants et les plus visités de Pilsen. Les étudiants étudient les données collectées et des échantillons de panneaux. Les experts sont captivés par le « mobile à mouvement perpétuel » qui se trouve sur le toit d’une résidence privée. On y trouve des capteurs ST (17,8 m2, réservoir de 800 litres) et 12 modules mixtes (2,1 kW), qui à la fois réchauff ent l’eau et produisent l’électricité plus effi cacement, et ont récemment reçu un prix à la foire de Hanovre !
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CLASSEMENT 2° - Grandes collectivités
PAYS République tchèque
hABITANTS 165.238
SURfACE 138 km2
PhOTOVOLTAIQUE 12.961 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 1.169 m2
BIOMASSE SOLIDE 13.500 kWe + 38.500 kWt
BIOGAz 1.410 kWe + 654 kWt
POMPES A ChALEUR GEOThERMIQUE 9.256 kW
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Le conseil de Highland gère 1/3 des terres écossaises – y compris les plus éloignées et moins peuplées du Royaume-Uni. Le plan de maîtrise des émissions de carbone du Conseil de Highland (2013-2020) propose une stratégie et un plan d’action pour réduire les émissions d’au moins 3% par an entre 2013/2014 et 2019/2020. En atteignant cet objectif, le Conseil contribue fortement à ce que l’Ecosse atteigne ses objectifs climat-énergie. Le plan et la stratégie EnR des Highlands (HRES) ont été validés par le Conseil, et permettent d’identifi er la capacité des Highlands à atteindre diff érents objectifs EnR, d’accompagner et d’appuyer le déploiement des projets. Le Conseil a publié une série de documents de planifi cation qui soutiennent les énergies renouvelables. - Le plan de développement local 2012 - Le guide d’orientation sur l’éolien terrestre 2012 - Le guide d’orientation sur les propositions de petites turbines éoliennes 2012
Les Highlands ont connu un déploiement signifi catif de toutes les formes d’énergies renouvelables terrestres, marines et hydrauliques : - Projet hydroélectrique de 100 kW sur Allt na Guile a Carbost - Projet de 800 kW sur la propriété Dunmaglass - Projet de 15 kW à Arisaig - Projet de 600 MW de pompage à Coire Glas - Accord pour développement d’éolien en mer à
Moray Firth (2500 MW)
Le HRES a pour objectif d’accroître la capacité éolienne terrestre de 80 MW/an (la capacité actuelle a augmenté de 200 MW/an). Le Conseil de Highland a donné des consignes précises aux développeurs afi n qu’ils proposent une visite panoramique virtuelle. Le Conseil a développé beaucoup de micro-projets EnR et travaille de près avec les communes sur la production locale de chaleur et d’électricité.
CLASSEMENT 3° - Grandes collectivités
PAYS Ecosse
hABITANTS 211.340
SURfACE 30.659 km2
PhOTOVOLTAIQUE 390 kW
SOLAIRE ThERMIQUE 0,6 MW
BIOMASSE SOLIDE 12.600 kWe + 40.040 kWt
BIOGAz 721 kWe
PETIT EOLIEN 130.000 kW
PETITE hYDRAULIQUE 1.620 kW
POMPE A ChALEUR GEOThERMIQUE 3.113 kWt
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KRšKO SLOVENIELa municipalité de Krško (MK) - 27.586 habitants et 345 km² - dans la région de Spodnje Posavje a signé la Convention des Maires en 2012 et adopté un plan d’action pour l’énergie durable (PAED) qui vise à réduire ses émissions de CO2 de -20% d’ici 2020. Le barrage de Krško (39 MW) et la centrale nucléaire NEK Krško (696 MW) contribuent à l’approvisionnement énergétique de la Slovénie. MK a fondé l’agence locale de l’énergie Dolenjske qui travaille à la fois sur la maîtrise de l’énergie, le conseil et l’accompagnement de PAED. Les bâtiments publics ont été systématiquement rénovés. La biomasse vient des forêts locales et des déchets de bois près du barrage. Les bâtiments publics sont alimentés à l’énergie solaire (800 kW en 2012) et dotés d’un système de chauffage solaire (274 m² en 2012). Grâce aux éclairages de rue économes, les émissions de CO2 seront réduites de 741 tonnes/an. Le transport public est subventionné à hauteur de 102.000 €/an et MK envisage de construire 22 nouvelles pistes cyclables (78 km) en plus des 27 kilomètres existants.
VALLEE DU PRIMIERO ET DE LA VANOISE ITALIE8 municipalités de la vallée du Primiero et de la Vanoise (10 000 habitants), dans la province de Trente, ont été récompensées dans le cadre du rapport Communi Rinnovabili 2014 pour leur recours aux énergies renouvelables : un réseau de chaleur urbain de 45 km, 9 centrales hydroélectriques de 145 MW et 4 MW de photovoltaïque, 996 m2 de panneaux solaires thermiques et 22 MW de biomasse, 3 micro centrales hydroélectriques de 80, 55 et 35 kW connectées au réseau d’adduction d’eau qui ont produit 729 MWh d’énergie en 2012. Il y a deux centrales biomasse de 22 MW en sus de 1 MW de co-génération produite grâce au réseau de chaleur urbain. Le territoire est également doté de 374 km de réseau électrique insulaire: 120 km en moyenne tension, 254 km en basse tension, et un réseau de chaleur urbain qui permet aux résidents d’économiser 20% sur leurs factures. Le projet Green Way Primiero vise à innover en achetant 17 voitures électriques et en installant 16 bornes pour recharger leurs batteries.
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ALBA IULIA ROUMANIEAlba Iulia est à la fois une belle ville de la Transylvanie, la capitale de la province d’Alba et centre historique de l’Europe. C’est un des plus beaux bastions de la Roumanie et la plus grande citadelle du centre et l’est de l’Europe. Alba Iulia est signataire de la Convention des Maires depuis 2010 et en 2011, a publié son plan d’actions pour l’énergie durable (PAED). Chaque année, la municipalité a pris des mesures pour réduire ses émissions de CO
2 d’au moins 24% d’ici 2020 et atteindre l’objectif fixé par le PAED.
La ville participe pour la 2ème fois à la Ligue des Champions EnR et a fait de remarquables progrès. Lors de la Ligue 2013, la ville avait produit 250 kW grâce à des panneaux PV. Depuis, 400 nouveaux panneaux ont été installés, pour un total de 1250 kW. De nouveaux systèmes de chauffage biomasse ont été installés pour une puissance totale, selon les données de l’agence locale de l’énergie d’Alba, de 820 kW. La surface de solaire thermique a également augmenté (50 m2).
PécS HONGRIELa collectivité de Pécs a décidé de devenir une des villes les plus écologiques de la Hongrie. Depuis novembre 2013, le réseau de chaleur de la ville est alimenté à 100% grâce à la biomasse. Ce système va permettre d’économiser 80.000 m3 de gaz naturel et de réduire de 150,000 tonnes chaque année les émissions de CO2. Le traitement des eaux usées de la ville fera fonctionner une unité de méthanisation qui sera en service fin 2014. La collectivité a appliqué plusieurs mesures d’économie d’énergie – par exemple, en modernisant l’éclairage dans 109 institutions publiques. Grâce à un programme spécifique, des centaines d’immeubles ont été isolés. Un centre de recherche de l’université a été construit en 2012 dans un bâtiment chauffé avec une pompe à chaleur. Selon son cadre de recherche, l’université travaille notamment sur les technologies pour villes intelligentes. La ville a signé la Convention des Maires en 2013.
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VILLAGE DE cIUGUD ROUMANIECiugud a signé la Convention des Maires en 2013. Le village a mis en place un projet exemplaire en matière de production d’électricité qui s’appuie sur une petite centrale éolienne et un ensemble de panneaux photovoltaïques qui alimentent l’éclairage public autour du village de Ciugud. L’administration publique économise ainsi 12000 lei chaque mois sur le budget local, permettant de financer le développement d’autres systèmes EnR pour le village.
BRUMOV-ByLNIcE REPUBLIQUE TCHEQUEEn 2010, la ville a reconstruit une chaufferie de 3 MW, alimentée en biomasse, qui chauffe 12 appartements et 10 bâtiments publics. Le conseil municipal a aussi fait des efforts pour isoler les bâtiments et a réduit la demande de 43%. Un plan d’action biomasse a été développé dans le cadre du projet BioRégions en 2012 et vise à couvrir un tiers de la consommation d’énergie de la région à partir d’EnR. Actuellement, la ville compte 4.581 kW de biomasse, 929 kW de photovoltaïque et 72 m2 de solaire thermique. L’agence de l’énergie de la région de Zlin sensibilise et conseille.
1ER ARRONDISSEMENT DE BUcAREST ROUMANIELe 1er arrondissement de Bucarest est une entité administrative de la capitale, et membre de la Convention des Maires depuis 2009. Un programme d’investissement a permis de réhabiliter tous les bâtiments administratifs et de fournir des certificats d’énergie à 80% des bâtiments résidentiels. La puissance photovoltaïque atteint 2900 kW et les capteurs solaires couvrent 5400 m2. Les citoyens sont subventionnés pour installer des pompes à chaleur. La ville met des vélos à disposition et sensibilise.
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FRASNES - LEZ - ANVAING BELGIQUESans même attendre la finalisation du plan d’actions pour l’énergie durable conjoint pour la Wallonie Picarde, des actions sont déjà lancées sur le territoire : un concours scolaire sur les renouvelables, une campagne de mobilisation, un stand sur le bois-énergie dans la mairie, plus de prises électriques, un conseiller en énergie, un groupe d’acheteurs citoyens d’énergie, des subventions à l’achat d’équipements solaires thermiques. La municipalité a également inauguré en 2013 un parc éolien, dont une des trois turbines appartient à la coopérative locale.
DIVAčA SLOVENIELa municipalité de Divača (MD) abrite 3944 résidents et produit son énergie à partir d’EnR. Elle s’appuie sur les deux seules éoliennes en Slovénie (une grande de 2300 kW et une petite de 2,6 kW), 402 kW de PV et 288 m2 de solaires thermiques, et 3 MW de biomasse. Les foyers se chauffent au bois (48%), bien plus que la moyenne en Slovénie (17,6%). MD rénove tous les bâtiments publics pour atteindre les objectifs EnR fixés par son plan d’actions et entend réduire ses émissions de GES de 22,9% d’ici 2030.
GRAND DOLE FRANCEGrand Dole s’est engagé en faveur des EnR en signant la Convention des Maires et en se fixant les objectifs « 3x20 » pour 2020. La communauté a créé un département énergie pour suivre et gérer la consommation énergétique de son patrimoine. La ville a entièrement rénové son réseau de chaleur urbain à biomasse qui alimente plus en plus de bâtiments publics. Après une étude approfondie du potentiel éolien, la ville va lancer un appel à manifestation d’intérêt auprès des développeurs, qui comprend des critères sur la participation citoyenne et locale.
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JINDŘIcHOVIcE POD SMRKEM REPUBLIQUE TCHEQUELe village (624 hab.) est le premier à s’être doté d’une stratégie d’autonomie énergétique en République Tchèque dès 2000 ! Petr Pávek (ancien Maire) fut le moteur de la démarche. L’intérêt pour les EnR s’est concrétisé par 2 éoliennes de 600 kW, du PV (135 kW), une chaufferie bois alimentant 5 bâtiments publics (350 kW), 34 m2 de panneaux solaire thermique, 10 maisons basse consommation équipées en pompes à chaleur (58 kW) et un centre d’info sur l’énergie. Le village a eu un fonds municipal (combinant prêt et subvention) pour soutenir les EnR pendant 10 ans.
GRENOBLE FRANCEEn septembre 2008, la Ville de Grenoble renforçait, à travers 32 engagements concrets, sa détermination à agir en faveur de l'énergie et du climat en adoptant la délibération « Grenoble Facteur 4 », qui vise une division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Fin 2013, le dernier bilan du programme de la mandature a été présenté et approuvé en conseil municipal. Pour impulser une politique énergétique volontariste, la Ville s'appuie sur deux sociétés public-privé, Gaz Electricité de Grenoble et la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’ Agglomération Grenobloise, concessionnaires de la distribution d'énergie, et producteurs et fournisseurs d'énergie sur le territoire.
LITOMĚŘIcE REPUBLIQUE TCHEQUEEnviron 95% des chaudières à charbon ont été éliminées (24 388 habitants) et remplacées par des chaudières à gaz dans les années 90. La mairie subventionne les panneaux solaires thermiques depuis 2000 et a reçu le prix de la Ligue tchèque pour le solaire et de la Ligue des Champions EnR en 2010. La ville recense 1750 m2 de solaire thermique, 8,7 MW de petites centrales hydroélectriques et 1,216 MW de PV. Depuis 2008, la mairie cherche des fonds sur un projet de centrale géothermique qui produirait 40 MWt et 5 MWe.
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MóRAHALOM HONGRIEDans Mórahalom, les bâtiments publics sont chauffés grâce au réseau de chaleur urbain géothermique. Près des forages géothermiques, une unité de cogénération a été installée. Dans le centre-ville, on trouve une pompe à chaleur de 700 kW. Le projet GEOCOM a permis de rénover énergétiquement les bâtiments publics. Les élus locaux encouragent les technologies innovantes, ainsi la ville a choisi un éclairage public a LED photovoltaïque.
PEGLIO ITALIEL’Italie comprend de nombreuses petites communes qui représentent la réalité institutionnelle première des habitants, mais sont considérées comme marginales et fragiles, bien qu’elles recèlent de potentiels sociaux, environnementaux et culturels spécifiques. Peglio se saisit de ces potentiels comme autant d’opportunités de développement. Elle a conçu les « Tours de l’Eau, l’Energie, des Singularités et de la Sauvegarde » (TOWERS en anglais), constituant autant de piliers sur lesquels repose sa stratégie de revitalisation. En matière d’énergie, Peglio vise l’autosuffisance via les EnR et les économies d’énergie.
PITVAROS HONGRIEPour un village de sa taille, Pitvaros a réussi à intégrer une part importante d’EnR dans son mix énergétique. En 2009, le village a développé une étude sur le potentiel d’alimenter les bâtiments publics en énergies renouvelables. En 2010, avec le soutien de l’Union Européenne, plusieurs investissements ont permis de d’installer des panneaux solaires thermiques sur les toits de l’école et du centre culturel pour répondre aux besoins d’eau chaude et une pompe à chaleur (développé par des experts hongrois) pour chauffer les bâtiments. Le village a également acheté des chaudières à biomasse dans le cadre d’un projet pour les micro-communes de la région. La construction d’une usine de traitement et recyclage de la biomasse est également prévue.
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SAINT JEAN LAcHALM FRANCELa commune de Saint Jean Lachalm s'est intéressée aux énergies renouvelables en 2000, au moment de la construction de la salle polyvalente et du choix de son mode de chauffage. Ses membres ont alors participé à une visite de parcs éoliens dans l'Aude. Très vite, le conseil municipal a souhaité faire de « la burle hivernale » un atout et une richesse par la production d'électricité éolienne, conduisant à la construction d’un parc de 18 MW. A la fin 2013, la commune a créé la société d’économie mixte “SJL energies”, avec 5 fermiers du village, pour développer une unité de méthanisation.
ZLATNA ROUMANIELa ville de Zlatna est située dans le comté d’Alba et rassemble 7658 habitants. Elle a signé la Convention des Maires en 2011 et son plan d’actions a été approuvé en 2014. Sa première réussite fut l’installation de 50 m2 de panneaux solaires sur les bâtiments administratifs. Ensuite, un complexe touristique fut doté d’une pompe à chaleur et de panneaux solaires, et le réseau d’adduction d’eau équipé d’une turbine hydraulique, projet privé dont 10% de la production est rétrocédée à la ville.
PRATO ITALIEPrato a installé 242 m2 de solaire thermique et 40,6 MW de panneaux PV (dont 598 kW sur des bâtiments publics, et 7,1 qui se substituent à l’Eternit), et une pompe à chaleur géothermique de 50 kWt. La quantité d’énergie produite par ces installations est estimée à environ 152.000 kWh par an, ce qui revient à économiser l’équivalent de 21.5000 m3 d’émissions de méthane par an.
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LE PROJET TERRITOIRES A ENERGIE POSITIVELa Ligue des Champions EnR permet de collecter des données sur
les énergies renouvelables au niveau local, de rendre visible des collectivités pionnières à travers l’Europe, et d’identifier les territoires qui sont déjà avancés en matière d’EnR et de les structurer en réseau.
En Europe, les territoires ruraux rejoignent des clubs nationaux membres du réseau Rurener. Ils sont invité à signer la Convention des Maires et accompagnés dans la mise en œuvre de leur engagement. L’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action conjoints pour l’énergie durable (PAED) ont été testées dans des territoires ruraux,
permettant de développer des conseils méthodologiques. Un cadre commun européen permet d’identifier et de valoriser la
capacité de ces territoires à énergie positive à couvrir – dans un avenir proche - l’ensemble de leurs besoins énergétiques à partir d’énergies renouvelables locales tout en s’appuyant sur le développement et la
cohésion du territoire pour réussir cette transition énergétique. Prochainement, tous les territoires à énergie positive européens seront recensés sur une même carte et répondront aux mêmes
critères. Le mouvement grandit et devient de plus en plus légitime pour défendre une meilleure représentation politique au niveau
européen de ces territoires qui veulent devenir 100% EnR. Le projet est financé par le programme Energie Intelligente pour l’Europe de
la Commission européenne, sur trois ans (d’avril 2012 à mars 2015). Il implique 13 partenaires dans 10 pays.
www.res-league.eu/frewww.100-res-communities.eu/fre
Cofinancé par le programme Énergie intelligente-Europe de l'Union européenne