localement, fairecontre­exemple –

travail à taille humaine– oser se passer d'une partie

des équipements recommandés –rester dans la mesure du besoin et del'utile – refuser le bourrage de crâneagricole : écoles­ installation­primes­prêt à taux réduit pour achat demachines – revaloriser le travailmanuel et le travailler ensemble – il ya eu rupture dans la transmission dessavoir­faire – ré­apprendre et inventer– mettre de nouvelles solidarités enplace – ateliers participatifs –alliances paysans­citadins­ trouver labonne taille bien proportionnée ­"Quand quelque chose ne va pas,quelque chose est trop gros" ­A suivre .....

Les deuxièmes rencontres àla "croisée des Invisibles" sesont tenues à Lurs enseptembre 2015.

Venus de partoutles "anciens" de lapremière édition(30%) et lesnouveaux ont goûtéau plaisir de seretrouver ensemblepour réfléchir,écouter, découvrir,s'interroger, faire

connaissance et échangeravec ces autres paysans, ounon, si pareils et si différentsde nous même.

Dans une ambianced'automne ensoleillée,

LA PANSELibérée !!

LLEE DDOOSSSSIIEERR

EEDDIITTOO ::Le printemps malgré tout !

Février 201 6

N°1 3

A LA CROISEE DESINVISIBLES . II

d'amitié joyeuse et decuriosité réciproque, le collo­que à permis d'entendre deséclaireurs passionnants* et departiciper à de multiplesdébats formels ou informels**.Il n'est pas aisé de rendrecompte du foisonnement desidées et des disputes, duplaisir d'être ensemble et departager, un verre, uneexpérience, une recette.... Nide rendre compte du bonheuréprouvé et de l'envie decontinuer.

Ce numéro de la PanseLibérée s'essaie à vous enfaire percevoir un peu àtravers bribes et fragments enattendant la prochaine édition.

Que sont nos outils devenus ?

Omniprésentes dans nos vies et cellesdes animaux, les machines, simplesou complexes, minuscules ougigantesques, elles sont toutes là,ronronnantes ou silencieuses, pournous aider, nous protéger, nousdémultiplier, nous éclairer, nous épier,nous éduquer, nous informer, nousélectromagnétiser, nous identifier,nous contrôler, de la naissance à lamort. Machines à café, machines àtraire, télévisions, engrenages àdents, téléphones mobiles, puces ounanos. Moissonneuses­trancheuses.Partout elles dictent leur logiquerationnelle, efficace, inhumaine. Dequoi avez­vous peur ?

Différence : l'outil s'adapte à la mainde l'homme, l'homme s'adapte à lamachine !La sophistication des équipements :

nous sommes dépossèdés de nousmême – sortir de la dictature dumachinisme – nécessité d'être critiqueensemble : utiliser ou refuser –aujourd'hui un outillage ahurissantpour produire des choses qui nevalent rien – résistance difficile – montracteur de 1965 fonctionne très bien à50 ans – dans la production demarchandises, ce ne sont pas lesbesoins réels qui sont pris en compte– éclairage municipal mais on ne voitplus les étoiles – les ondes nouséchappent – la pression de confortnous entraîne – le machinismefavorise l'individualisme pour mieuxnous maîtriser – dépendance ausystème nous laissant sansautonomie – 60% des paysans dumonde travaillent à la main – lesprimes qui plombent et obligent àdevenir ce que veut le systèmeéconomique – les producteurs sont auservice de la structure "coopérative" ­refaire du lien – se resituer

Les ateliers :bribes et fragments de paroles

En ce temps des catas­trophes, l'énergie heureuse etcréatrice déployée par lesparticipants du colloque deLurs sont un encouragementgénéreux et irremplaçable.

Bonne lecture.

Paul PolisPrésident du GIE Zone Verte

*textes disponibles surcommande auprès de ZV** voir le lien avec la table rondeenregistrée par radio Zinzine

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De quoi l'exploitation est­ellele nom ?

D'un lieu particulier ou de matièresd'où tirer profit ? D'une façon de vivreet de considérer son entourage oud'une morale pragmatique justifianttoute action d'un point de vueéconomique ? On peut exploiter lepétrole .... jusqu'à son épuisement. Onpeut tirer énorme profit d'une inventionou breveter le vivant. Mais on abusetoujours de quelqu'un quand onl'exploite. Accepter un mot, c'est aussiaccepter tout son sens. Les animauxsont­ils exploitables, taillables etcorvéables à merci ?

Il est nécessaire de prendregarde aux mots que l’on accepted'employer et au contenu qu'ilsexpriment. Les mots sontinventés par les dominants pourles prêter aux dominés afin qu’ilsse les approprient. Ainsi"exploitation agricole" ou "chefd’exploitation" constitue uneescroquerie intellectuelle qui n’apour but que de faire croire àl’évolution vers la supériorité du

ZONE VERTE ­ 32 grande rue 39600 ARBOIS ­ Tel : 03 84 66 13 17 ­ Site : www.giezoneverte.fr ­ Responsable de publication : P. Polis

statut social du cul terreux ou dupaysan.Mais le prix à payer est lourd car :exploiter : c'est prendre sans rendre,prélever sans donner, utiliser sanspréserver, ce n'est rien d'autre quepiller et détruire le vivant ! Au finalc'est aussi s'auto­exploiter.....Ce n'est pas le sens de la vie desparticipants de l'atelier.Mais alors comment désigner letravailleur de la terre ? Les avis sontpartagés...Et d'ailleurs quel sens donner à lanotion de "travail": valeurémancipatoire qui humanise ou pureentité économique ?A suivre....

Les maladies sont­ellesbonnes pour la santé ?

De jeunesse ou de vieillesse,malignes ou bénignes, chroniques oupassagères, légères ou insidieuses,individuelles ou collectives, rares oubanales, bizarres ou inattendues,tristes ou irritantes, curables ou non,récurentes ou sporadiques,vectorielles ou contagieuses,épidémiques ou allergiques,saisonnières ou alimentaires,respiratoires ou digestives, d'amour oude deuil, bonnes ou mauvaises, la viene peut s'en passer. Seule la mortnous en protège. Mais alors, qu'est ceque le mal a dit ?

Face aux maladies, nous éprouvonsun besoin de comprendre ce qui sepasse. Comment faire pour que lamaladie ne soit pas limitée à "un"problème mais qu'elle se transformeen chemin de compréhension etd'amélioration ?Eprouver bienveillance et amour pourses animaux ­ être à l'écoute ­assumer les situations ­ accepter seserreurs – être capable se remettre en

cause – éviter de culpabiliser ­ resterbienveillant avec soi­même ­ ne pasrester seul ­ se faire épauler –partager, échanger avec les autres :amis, voisins, parents, collègues,conseillers ... ­ Toujours chercher àapprendre, à comprendre ­

Notre monde ne fait pas place auxapproches sensibles, aux médecinesnaturelles alternatives à la médecinechimiothérapique. Aujourd'hui il fautoser parfois l'illégalité pour prendresoin de ses animaux. Cela renforcel'importance des solidarités.

Mais bon alors, les maladies sont­elles bonnes ou non pour la santé?????A suivre.....

Mimi, Noirette, tarzan,pourquoi donner des noms ?

Elles et ils sont à poils, à cornes, àplumes, à écailles. Ils naissent,grandissent, vivent leur vie sociale,leurs émotions, leurs affections. Ilsproduisent parfois un peu beaucoup,trop, pour eux pour nous. Ils nousaccompagnent, nous épient, nossuivent, nous protègent, nous fuient,nous appellent, nous interpellent, nousaiment, nous craignent. Sélectionnés,clonés, identifiés, amputés, séparés,sacrifiés, mais qui sont­ils ? Vraiment!?

Nommer fait exister – cela donnechance à l'animal d'être un individu ­reflet de la considération, du respectqu'on leur porte ­ nom : expression dusensible ­ on les regarde différemmentdès qu'elles ont un nom ­ leur nom aune histoire ­ quand on donne unnom, on se donne la possibilité del'aimer ­ derrière un nom, il y a unevibration ­ quelque chose d'apaisantpour tous mes derniers taureaux : seterminent par ôôô ­ chouchou,

princesse, c'est pas comme unregistre génétique ­ je m'en souviensmieux que des numéros ­ rien desensible dans un numéro, c'est unelogique d'instrument ­ le bouclage,c'est pas une invention de paysan, sielles ont des numéros, c'est pourl'administration ­ le lien etl'attachement ­ c'est pas qu'on n'a pasde lien, c'est qu'on voudrait ne pas enavoir ­ quand on mange nos vieillesvaches, on dit le nom aux enfants ­ Unjour on est allé chez le boucher, notrefille a dit au boucher : et elle s'appelaitcomment ? ­ la question du nombre ­mon individu, c'est d'abord le troupeaudans son ensemble ­ ce qui supposeun élevage à taille humaine – chezmes brebis, les numéros sont desnoms ­ entité troupeau : que se passe­t­il pour les animaux appelés parl'éleveur ­ ne fait­on pas passerquelque chose de plus quesimplement le nom ?La souffrance de l'éleveur autourd'envoyer à l'abattoir ­ mais c'esttabou ­ les rituels sont perdus ­déconnexion de la mort, surtout de lanôtre ­­ faire les choses en conscience­ clarté du projet pour chaque animal ­

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contrat : tu seras respecté jusquedans l'assiette de celui qui temangera, le nom de l'animal m'abeaucoup aidé à prendre consciencede ça ­ Ce contrat moral doitimpliquer les citoyens consommateurs

­

La question de taille est primordiale.A suivre …..

LLEESS PPOOTT II NN SSDDEESS CCHHAAMMPPSS

TTRRUUKK EEFFIICCEELLLLEESSPour un hiver enbonne santé ..

LLAA PPHHRRAASSEE DDUU JJOOUURR ......

ZONE VERTE ­ 32 grande rue 39600 ARBOIS ­ Tel : 03 84 66 13 17 ­ Site : www.giezoneverte.fr ­ Responsable de publication : P. Polis

AACCTTUUSSSur les ondes

C'est où la nature ?

Identifiés, numérotés, pucés,localisés, informatisés, assurés,vaccinés, protégés, policés, notreraison raisonne...Dans les champs,les bois, dans le coeur des bêtes,dans le coeur des gens, dans lesbâtisses­prisons à bestiaux, dans leszones commerciales tentaculaires,dans les nuages sales, dans la pluieacide, dans les rivières gavéesd'algues vertes, dans les sourcesparfumées de pesticides, que reste t­ilde liberté, d'harmonie, d'histoirescomplexes, immémoriales etmerveilleuses qui ont construitl'incroyable diversité de la vie ?

Il n'y a pas de définition communepour la nature. Des paysages riches

en végétaux, animaux,minéraux ont étéévoqués. N'y a t­il pasconfusion entre l'idéede "campagne" et lesnotions de "milieuxsauvages" et de"nature" ? N'est­ce­pas un pure "concept"issu des civilisationsurbaines?

C'est la radio officielle du colloque,libre et autogérée, mais c'est aussicelle qui a permis que le projetcolossal de centrale à biomasse deGardanne soit revu, expliqué à lapopulation remis en question. RadioZinzine est aussi une radioassociative qui a oeuvré pour laréalisation d'un film consacré auxsemences, "SemencesBuissonnières", un coffretpédagogique de 4 DVD, pourapprendre à produire ses propressemences. Vous pouvez commanderun coffret ou trouver plusd'information ainsi que deux extraitsdes films sur www.seedfilm.org

Des liens :­ un entretien radiophonique filmé surRadio Zinzine avec les 3 réalisatrices dufilm : https://vimeo.com/141105618

­ le site de radio zinzine :http://www.zinzine.domainepublic.net/­ la table ronde réalisée au cours ducolloque :http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/SPX/2015/SPX20150919­InvisiblesLurs.mp3

"Pasteur ne riait pas parce que...c'est contagieux"Eric Orsenna

L'hiver s'est installé. Il est bon depenser aux cures préventives pourfavoriser l'immunité de vos animaux.Le Chlorure de Magnésium est unclassique. A utiliser dès à présent :Vache : 10 gr/jour/vache, 10 jours parmois dans l’eau de boisson.Pour cas aigu, 30g/litre. 2 litres parvache et par jour.Brebis : 2gr/jour/brebis , 10 jours parmois dans l’eau de boisson.Pour cas aigu, 30g/litre. 2 litres parjour pour 5 brebis.

Suite du colloque .." Un intérêt humain exceptionnel""Je propose de baptiser votre GIE"Groupement des InvisiblesÉnergétiques" tellement votre rôledonne des forces dans le secret de nosvies"" Des graines ont été semées"..

L'être humain, regardant une fleurpoussant sur le trottoir d'une villen'est­il pas plus connecté à la natureque l'agriculteur enfermé dans sacabine de tracteur climatisé branchéen stéréo?

Un compromis relatif apparaît pouraffirmer que chaque être a sa proprenature et chaque nature représentel'ensemble de la grande nature. L'idéal commun correspondrait à unéquilibre, une harmonie, une tentativede symbiose entre les espèces dumonde, les différentes natures.Si nous pouvions nous affranchir descontraintes économiques et politiques,ce serait plus simple.Ouais mais justement on ne peut pass'affranchir !Mais nous pouvons construire desréseaux de symbiose à l'intérieur de laferme et autour de la ferme. Et puis ­respecter la nature de chacun nousapparaît comme primordial ­ être àl'écoute de ce qui nous entoure ­grâce au travail commun, nousparticipons à la nature.D'accord mais si la nature c'est oùnous sommes, si nous y participonsc''est quoi alors la nature ?A suivre....

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