libertaire 4

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  • 7/21/2019 libertaire 4

    1/4

  • 7/21/2019 libertaire 4

    2/4

    LE

    LIBERTAIRE

    usrecnoc unanunement mai quee de la

    conclusion du pacte franco-sovietique,

    les

    rsultats connus de "{alta avaient", dur

    Cl

    :> I oprron contre les trois grand, "

    Mars uansrormee, par

    sa

    volonte,

    de

    ptussance invitante en puissance invitee,

    la France

    s'es"

    retourne vers

    la

    Belgique

    la

    1-lo11andeet ie

    Luxembourg et

    a

    en

    gage des conversauons c \ O,1" le r esuttat

    sera soumis. en rait cependant. a l'avis

    des

    e

    tlOIS

    grands

    :i>, Le

    ressenement

    s'affirme galement

    a',GC

    J'Italie pur la

    reprise

    des

    re eucns dtplomatiques

    avec

    ce pays.

    Nous assistons doue," dans ce secteur

    comme

    ctan-,

    lc. , act-es.

    la pecs.stance

    de groupes mnnucnces dont la {In an

    nonce n'est pas cependant pour demain.

    le

    capitalisme

    t les

    mprtansmes etant

    tcujooru soudes, sauf

    erreur

    ' 'ermmons

    ce

    rnprde tour d'horlzo.l

    par

    1

    Eu+epe centrale.

    Le

    cabt-iet roumain c"ig par

    les

    So

    viets

    n'a

    pas

    1 1 "

    prjuge favorable

    de

    New

    York et

    de

    Londres. Leurs

    presse>

    decla

    rent que l'U R.S

    S

    ne

    jue pas

    le

    Jeu, et

    que

    sa

    politique secr

    et

    e

    n'est pas

    en hal

    morne avec tes decisions

    de

    Yalta au su

    jet des pa

    V ~

    hbers Un; cncsc nou . mte

    resse dans

    les

    vnements dans cette par

    tie

    du

    monde' la

    ncuman.e.

    aprs

    la

    Po

    logne, a

    rhsta bu

    les

    grandes. proprietes

    foncires entre

    le"

    mains

    des

    paysans ex:

    prouant

    eux-rnmes Sans anticiper sur

    son

    resultat,

    nous devons

    eonstdrer

    comme ioti essante cette mesure

    que 12-

    gardent d'un il

    Inql't

    tes adver~aires

    des rformes \

    rit3.bles de

    structure'

    grand, propritaires,

    rmanciers,

    lords et

    autres

    gentlemen-farnlels.

    Le bruit

    fait autour

    des tentatives

    d'armIstice qu'aurait raites 1 Allemagne

    s'est eteint C'est la rue

    Les

    propos sont

    remplis

    de

    C'est la rm ,. -

    Dans

    qumce jours. ~ Que faut-li donc aux dl

    rigea-ite allemands pour faire cesser am

    mdtateruc rt cette

    tutte

    sans merci et

    sans- autre" soturons

    que

    la mort dans

    l'Immdlat "t une misre sans precedent

    pour \ : : > 5 rescaps? Car la' Paix fondee

    sur la force. telle

    Qu'elle

    est considre

    dans toutes

    les

    conreieoces. d'ou

    le

    mot

    dsarmenlent

    : J o

    est absent.

    aInSI que

    ceux cie

    controle mteruataona.l des ri

    chesses pouvant.

    sel

    Vil' essentiellement

    la guerre ~ sera leur paix et

    non

    la

    "" ntre

    t.

    comme

    la

    guerre est leur

    guerre.

    U N

    ARTISTE

    MeCONNU

    En

    V O C I

    une. Les quotidiens du

    22

    mars

    ont relate comment

    les

    cnermnots

    de

    vuteueuve-aemt- ecrges avant abattu

    des bte,

    a

    cornes destines

    ~

    leur ccooe

    ranve, menacei cnt de raire greve 5 1

    la

    Viande

    leur etait enlevee pal'

    le

    Service

    du

    ravitaillement Le president du cen-

    tre

    d

    abattage et quelques

    ger-dannes s'e

    tant prsentes. la Sirne

    de la

    gare fut

    immdiatement actionne t h.entt plu-

    sieurs centaines

    de

    chemmots

    travarllant A

    ouons-Ie

    Iranchement.

    nous n'avons

    sur la vote

    se rassemblrent el

    marufes- pas t volr

    Pourquoi nous combat-

    trent SI

    bruyamment

    que,

    pour eviter

    de

    tons" On .n'a pas

    _

    besom d'un dessin

    graves incicents,

    le prsident du

    centre mme anime,

    Dl

    meme d'un film pour

    d'abatage et les

    reprsentants de 1

    autorit comprendre.

    l\l:alS,

    i vous allez voir cette

    durent

    se retrrer.

    production, n'y emmenez pomt d'arumaux,

    Echec il, la 101 ~, di,

    le

    Flgaro~.

    ce

    n'est pas leur place

    Sagesse ouvrire , dirons-nous Un canard que. pour la CIrconstance,

    En VOICI une autre

    on a

    eu tort

    de

    dchalner,

    a

    vu

    le

    chef-

    4

    Un

    camion charg

    de

    trois tonnes d' uvre et

    naturenement Il a

    ragi setou

    de VIande,

    arrt par le Contrle des

    sa

    petite tte de bestiole.

    pnx

    Saint-Cyr-l'Ecole. ft t

    saisi

    pal .,.

    O

    sont 1% bons Allenlands sur cet

    un groupe

    d'ouvriers

    de

    l'usine Renault cran?

    demande-t-u

    Absents!

    On pen-

    Amen

    Blliancourt avec

    le

    contrleur

    ~"COnL'll.e

    Ilya Ehrenbourg:

    OUI.

    li Y

    qui etait bord,

    le

    carmen a ete decharge

    a de

    bons' Allemands.

    les

    morts.

    Les au-

    , de

    son contenu par ceux qui

    s'en

    talent tres,

    on

    souhaite

    qu'rls deviennent

    tous

    Eu t"IIS cas. il n'est point seul, car

    il

    empars et

    qUI

    ont distr-ibu 1 : . >

    VIande bons,

    dans

    le

    sens Ehrenbourg

    '"

    serubre que

    tous

    les

    grands matres

    de

    aux ouvriers.

    (Les journs ux.j

    NOIl, ce

    n'est pas un tigre qui arme

    l'poque n'aient

    SUI'

    la

    palette qu'une mer Quoiqu'Il s'agisse

    de

    ntes

    cornes,

    le

    ainsi

    le

    sang! C'est un canard, animal

    rouge dans un horizon noir. contrleur ne semble pas avoir t trans- gras, dodu, qui vaut trs cher au cours

    D'aucuns pourront encore orteudre forme en corned-ceer. Pour

    le

    reste, nous

    du

    march rouge.

    que Hitler a bien

    sou,vent

    fait d~

    la

    tem-

    vous

    renvoyons p o u vieux

    dicton popu-

    .Aprs

    tout,

    Il a

    bien raison

    Les

    ctme-

    Les libertaires. pour

    la

    plupart

    de nos

    prature; mais, l encore, c'est un trait '.:ure: O_n n'est

    jamais 5 1

    bien servi que

    hres, les o.ssuaires

    sont

    de.s

    endroits ri-

    semblables. cela voque des mots et

    no'"l

    commun tant d'arh~tes qu'on n'y peut

    :\l

    sei-meme. ~ C,h~

    en.

    asticots.

    J?e

    quoi picorer Jusque-

    point la figure d'hommes anims d'une vrair.Jent pas attacher d'importa.nce. 'f' l~

    Plleln son

    petit bec

    de

    canard! Quel

    philosophie. d'un idal

    SOOlaJ,

    dune con- regal. r

    ceptton conomique COMMER ANTS HQNNETES ANTI Cher

    canard,

    qUI hais tous

    les

    Alle-

    .~ mands; mars

    ce n'est

    plus

    de

    l'amour

    Eh bien! assez d cette Ignorance

    Ce

    sont

    les

    malins qUI ont conserv

    les

    Du

    le

    musicien gale

    le

    coloriste. Il

    alme l'opra et ne ddaigne point

    la.

    cbansen : " J'avais nn camarade. Sur

    ce.

    il supprime son petit ami Roehm!

    vovee tableau. Peinture au pistolet, peut-

    tre? '

    Pendant plusieurs satscns, il mne

    la

    blguetk

    le

    concert europen. S'lnspilant

    deTuntrque, U sut

    l'eS~u~c;tel"

    our nous

    l'harln1Jnieux chant

    des

    sirnes, ruais son

    grand sucees, qu' fail

    encor-e

    jouer ct

    rejoll~r,

    est san" contraste sa fameuse

    ~~"mphonie

    en

    V

    qui commence en alle

    g~'etto.

    monte l'octave, flle en allegro

    rt s e termine en forte dans lout l'clat

    '-les Clli~res, des

    rerrautes et

    des

    gravats.

    Boum :

    Cfest

    crevant! .

    Un des reproches que lui fera sans

    doute

    la.

    postrit, e'esi d'avoir bien trop

    forc

    SUl'

    le l'ouge

    dans tous

    ses

    tableau

    . . . .

    Et, Cil musique, d'avoir trop aim

    la

    me

    sure deu,," t~mps et

    les

    pas redon

    bls ".

    Les

    Libertaires

    notre SOIf

    de

    vrit,

    elle

    l'est galement

    par notre appt de justice.

    pal"

    notre

    dsu

    de

    raliser

    la

    soort

    libre'

    et fra

    ternelle

    que

    nous savons viables.

    Toute

    la

    qcestcon

    SOCiale

    ient en

    ces

    mots:

    Etre heureux. ). Voil

    le

    grand

    oesom universel.

    Quand l'homme est-il heureux? Quand

    Il a ce QU'Il

    veut et cette volont ne

    peut s'exercer

    que

    ail est nbr e

    RalIson~ GOllC

    ce

    qut nous libere et

    dressons-nous contre

    ee qUI

    nous entra

    ve: autorit morale ce, rohgtons

    Qui

    li

    nute

    notre

    hberte de

    savon-, par son

    ar

    f,rnlatlon d'une vrit toute raire, incon

    trlable, Indiscutable, par

    la

    peur

    d

    un

    aven ..

    r

    hors la

    vie. que

    l'homme libre re

    garde avec seremt.

    quel

    qu'rl

    doive tre.

    Entraye notre libert

    SOCIale

    ar

    la

    par

    tiCipatIon

    qu'eHe

    p~end

    au",

    lntrigues

    de

    oe

    monde, aux obll;ations qu'elle nous

    faIt, au

    refll~

    qu'elle nous oppose de

    vivl"e

    plelllement.

    Autorite CO.:1onllquet! capltalls::ne qui,

    au nom

    de la

    proprit, est sacrilege

    a

    la

    pl'oprlet la plus o.acre.

    l'IndiVIdu

    fime, explo!tauon

    qUI met,

    aux mains

    d'une minorit anonyme et

    ct1plde la

    plus

    belle

    llal-t

    des bIens

    de ce

    monde.

    alo)"s

    que. de ce falt_

    la

    presque totaIfte des

    ho!nm~s

    se

    trouve dpou!lle

    de

    LOut , tout

    J\l~te

    capable

    de se

    subvenir et d'assurer

    le

    profit des paraSites qni l'affanlent

    Autorit

    got.vernernentale

    Eta'"

    (/W,

    avec

    lelrs polices,

    lenrs trlhunalL\.

    leurs Chanlbres

    ou

    leufs Snats, substI

    tuent

    la

    force il

    la

    raison.

    la loi

    la

    :ement

    u91S,

    pour Il oonqilte des riches

    ses

    do,lt

    la

    na:ur~ et la science vou-

    FEMl\lES, DOUCEUR

    DU

    l\IONDE

    OU

    DOUBLE HISTOIRE

    DE BOUCHERIE

    Des femmes ont manifest

    PaTiS

    pour

    un mereur

    ravitainement, ce

    qui n'est

    pas

    si

    mal

    Spontanment?

    Ce qUI

    n est pas SI bUI

    En reclamant

    la d211'ission de

    Rama

    dier,

    ce qUI

    est

    bien.

    et Du lait! Du

    beurre Du charbon!

    ~.

    P C qui est cres

    bien Et

    de

    la

    "l'lande. ce

    qUI est par

    fait.

    Mais

    :

    De la

    v.a.ide pour

    Que nos

    ma

    rIS

    mtcnsmene l'effort

    de

    guerre ,

    ce

    QW ghe tout

    Pauvres hommes hvrs aux hrones

    t

    AUTRI::S

    HISTOIRES

    DE

    BIDOCHE

    Que nous

    ,

    Tel est. rapporte Gladwm Hill, cor

    respondant

    de

    guerre du

    New

    York TI

    mes

    ~, le

    message

    Que le

    commandant

    d

    une petite

    vjlle

    allemande

    a

    transmis

    aux

    Amencams

    qUI

    bombardaient sa"po

    sition.

    Et

    les

    civils dont il s'agissait talent

    ue,

    crvns

    allemands

    Il ne doit pas s'agir, hlas! de chan

    tage, car 1I0US avons lu d'autre part dans

    Combats

    du

    21 mars'

    " Moscou.

    - Sur

    la

    route c e Koiberg,

    les

    troupes 1 usses ont dcouvert des

    sel

    cats allemands pendus aux arbres, por

    tant sur

    la

    poitnne un criteau

    o

    se Ir

    saient

    les

    mscnpons suivantes' ~ J'ai

    t pendu parce que je m'etais mal bat!

    tu.

    Ou

    bien encore Je suis pendu

    parce que j'al voulu pal tir avant

    l'heure ~

    Nous

    avons lu aussi QUe

    le v.uaee de

    Sommershem, en Pl

    usse

    orientale. dont

    les

    habitants avalent refus I'vaouanou

    devant

    l'avance russe. subit

    le

    sort

    dOra-.

    dour

    serons-nous donc antlallemar.ds

    sans distmctron O U contre

    les

    bourreaux,

    contre

    le

    nazrsrue, contie la guerre?

    Uoiu... eoin... coin

    ...

    reserve demain?

    La

    guerre va bientt

    tre teamtne,

    du

    InOI " S nous

    l'esperons.

    Ensuite

    ce

    sera sans doute

    ..

    les

    lende

    mams

    qUI

    chantent . n'est-ce pas?

    TOut

    rentrera dans un ordre normal

    et le

    pays

    meurtri mars vrctcneux.

    force

    Ge

    travail,

    retevere,

    ses

    ruines

    et ses

    habitants cou

    leront

    des

    Jours heureux! Est-ce bien

    sr?

    La.

    Situation sera peut-tre plus dif

    ficile

    que cel

    tains

    ne

    pensent.

    En effet,

    S I

    aujourd'hui

    la

    F'rarice,

    gre aux accords prt et bail, peut faire

    la guerre

    a

    credit, .demam II lUI faudl

    a

    rembourser. Et avec quci

    ?

    Il faut bien

    comprendre

    que

    demain presque tous

    les

    Etats du monde seront debiteurs

    des

    Etats-UnIS Comment ceux-ci yont-Ils

    concrtlsel leur

    viotot"'e COl~Glnjque?

    Cl

    tout

    ca~. la

    F'rance

    se

    trO.lvera ompl

    tehlent

    a

    leur

    merCI

    Elle

    se

    trouvera

    Jovec une cononlle dsqulllbre, ~es

    ports,

    ses Villes,

    son ~ystelne

    ferrOViaire,

    ~a

    manne marchande _dtruits,

    S O I 1

    stock

    d'or

    dL.,paru

    Que lui restera-t-il?

    Ses

    colon.es?,

    OUI' Seulement

    il

    est probable qu'elle ne

    les auta. plus qu'en titre, car

    ces colo

    nie'>

    pourraient bien constltuer d'une fa

    on dguise

    le

    gage

    de la

    ,dette fran

    aio;e

    trie

    e~t

    capable d'aLmenter

    le n10nde

    en

    ber.

    'lt!

    s'assur~lont sans doute des ['la

    tire, ptenllres

    colonl3.les

    que pour

    e,1

    detruire une partie, car

    Ils

    ont peur de

    l'abondance

    qUI

    cra chez eux, plus en

    core qu'ailleurs,

    le

    chaos et

    le

    chmage.

    Est-ce que la France, prive d'une par

    tie

    de

    son empire colonial, pourra se re

    jever aisment? Gageons que non et

    qu'elle sera amene

    pratiquer une pau

    vre potrque d'conorme ferme n'ayant

    plus

    les

    moyens d'acheter l'tranger,

    le

    franc courant vers la rannte une

    vi

    tesse acclre.

    Autrement

    dit. la France sera amenee

    a

    abandonner completement

    le librahs

    me conomique pour rautarcie et

    les

    ~ er

    satz

    ,

    ses allis actuels ayant tout In

    trt

    gner son relvement" Industrie!.

    Au

    temps

    de

    l'oocup~tlon, la propa

    ga'lde allemande prvenaIt"

    les

    Franais

    qU'cn

    faIsant

    le

    _jeu des al:ies,

    Ils

    per

    d:aient leurs colonIes. S'Ils avalent fait le

    je.u

    de

    l'Allemagne,

    ils les

    auraient

    d aH

    leurs perdues

    aUSSI,

    oar

    le

    Reich avait

    \:lien

    trop

    beSOin

    de matires premire.,

    pour ne pas

    se les

    approprier

    Dans tous

    les

    cas, par suite

    d~

    cette

    guene l'Etat franais sera certainement

    appele prendre conomlquement plaoe

    avec

    les

    pays dits proltaires et sa olasse

    laborieuse sera amene tt ou tard

    ~hol

    ",Ir

    entre un dictateur et des solutIons re

    volutlonnaires, avec sans doute l'appUI

    des

    classes ouvrires allemande. Italienne

    et

    espagnole.

    C

    est dans

    ce

    sens seulement que le

    p:'(}

    blme colonial nous lntresse

    Il llI',n;II'II'I'llIllIllll lII1 IIIllI IHll ll llllllll llliIU II Il

    1 1 1 1 m U l l l ll l i ll l lU l U l I J U l l m

    Diffusez

    le

    Libertaire

    I U l i l l l l l l i l i l l 1

    l l l m n

    I

    1 1 1 I 1 l l 1 1 1 ' 1 1 1 1 " I : ' l li l '1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 : 1 ' 1 I i m : ' I I II I l l ll ll: ii tll U ' I l ' 1 1 1

    DeJ

    on

    cause L'Amnque ne tient

    pa&

    au renouvellement dn mandat ran

    ,

    :alS

    en Syne et au Liban. Quant

    I"Indo-

    1

    chIne,

    qui

    Justement dtient

    le~

    seules

    choses

    qui

    manquent aux USA.

    !I

    est

    CO'1sclence, e

    pouvoir

    la

    llberte bien inlprobable que ceux-ci s'en desint-

    Voil ce q~~

    drse'lt

    1~5

    ~Ibertalr~s,

    leSl~:~~en~ela~sak~'rol~~av~~ru;~;ueM~~a::~ce~;

    ? ' ~ u . " , 1U

    Ils

    o.enoncellt, lideal vers leQl. e l n'est pas d dai.:;ner Et conlme ies

    doUX

    ,:5

    te'1dent. grands

    blocs COllomlquf"S

    URS S-

    Ce

    n'est

    que

    X l . l

    le

    hlOluphe

    de le:

    .

    s

    USA. ohscun tirant dans.

    son

    sillage

    plus nchles ~-pirations que

    se

    rahsera

    la

    un groupe

    ::Je

    nations sat~lllres,

    se HOU

    verO'1t lat~J.jenlent aux l)llse,~.

    grande coo.htlon

    des

    homme~. fraternel- -

    Les

    Etats-Unis

    (19.llIeu:: do,1[ l"'.d\,s-

  • 7/21/2019 libertaire 4

    3/4

    LE LIBERTAIRE

    Ncessit

    conditions

    Sons

    .

    Formes

    Pense, Formes et Sons

    L'Assccratron des Concerts COlonne a

    termin le

    17

    mars le cycle des dix con

    certs symphoniques qu'elle avait consa

    cres aux uvres de Beethoven,

    Les neut symphonies y furent excu

    cures

    raison

    de une

    par

    sance, les

    programmes

    tant

    complts

    par

    des con

    certos ou des ouvertures. A la dixime

    sance fut donn la; messe en r.

    La russite des deux

    premiers

    concerts

    fut

    srieusement compromise

    par

    le froid,

    qui fncommcdajt les

    excutants, et par

    les

    pannes d'tectnctt,

    qui ne sont pas

    faites

    pour

    recmter

    l'excution,

    imposant

    des arrts aussi Inattendus que nfastes

    la bonne

    rnterprtanon. o'esr

    ainsi que

    la premire

    et

    la deuxime symphorues,.

    pleines de nuances, perdirent beaucoup

    du charme qUI leur est propre La troi

    sime,

    l' '"

    Hroique ~, dj plus forte

    comme composinon, en souffrit moins.

    La

    quatrime,

    qUI

    est l 'expression mme de la

    musique pure, bncie

    nanmoins

    d'une

    trs bonne excution.

    Nous devons retenir particulirement

    I'excutron

    remarquable

    de la Cmqtnme

    et rnciter

    M.

    Jean Fournet pour la

    maltrrse dont

    fit montre en dirigeant

    l'orchestre. Rarement cette uvre de pre

    mier choix fut excute avec tant d'ac

    cent et de grandeur. La

    Pastorale

    ~

    fut

    Joue, elle

    aUSSI,

    avec tout l'art qu'elle

    mrite.

    -.

    Les concerts pour piano eurent des ex

    cutants de grande classe

    :

    notamment Gi

    nette Doyen dont le jeu est sobre et sans

    hsitation. Mme Deslaurrer, dont nous ne

    voulons pas diminuer les mrites, gagne

    rait gestrcu er un peu moins quand elle

    est devant le clavier.

    Le' '" Concerto pour violon ~ fut fort

    bien Jou par

    M

    Henri Merckel Nous se-.

    vons

    le tour de force que reprsente l'ex

    cution impeccable

    d 'LIn

    semblable

    ouvra

    ge mais notons en

    passant

    que

    M

    Mer

    ckel vritable virtuose,

    s'en ecquttta par-

    Et SI' nous avons parl de l'ducation fois beaucoup mieux

    des sujets,

    non

    ruoms indispensable

    est

    Il est

    trs

    bien

    de

    Jouer, de faire con

    celle du

    mdecm

    Celui-ci devra

    avon a

    natre les uvres de Beethoven. Nul mieuxc ur de taire

    S O I 1

    travail avec un maxi- que

    lUI

    n'a su traduire, par des

    ensem

    mum de conscience et

    d'honntet.

    Sans bles musicaux

    savamment

    orchestrs, les

    aucune

    consideratrcn

    pour

    les

    longues

    an-

    divers

    tats d'esprit

    que

    peut connaitre la

    Constatations nes d'tudes au nom desquelles Il s'at- personne humaine

    Un uuan

    l ' a .

    Ide de ces dernieres a . 1 1 - trlbu souvent ,trop de racruts.

    li dO,lt

    Cependant nous dplorons que pour terre

    nes montre q~e les circonstances mate- f::lre son travart avec amour, en consi- ente~dre, ses uvres, on procde c~mme

    rielles tnftuentt certatnement- sur-t'tat de der?nt~q~e ses,,malade'iattendent .ou~ de on la fait P?ur ce

    cycle.,,; que 10n y

    t C' t ,. , 1 9 4 1 e la

    lui

    et qu il leur

    doit

    tout, Il devra 5 e 1 1 consacre entirement

    drx

    seances

    aucoes-

    ~,n 'd ~"' alllSl,quen ,a,n,n_ ct" tourer d'assistantes sociales, de visiteuses sives pour lesquelles les billets ne sont

    p U 3 ure

    1

    y eu une augmen a .on ~ f - ct I "'" "

    28 010

    d~ la tuberculose Dans les 'an- qU.I armera non ans espri dune

    AI-

    vendus qu'en gros, c'est--dire pour les

    nes suivantes, l'augmentation est moins mee du Salut o~ de ces dames de la dix sances la fois (~ystme de l'abon

    nette bien que la mortalit infantile

    d e CrOIX

    R~llge, mais dans un esprit de nemen~),

    De

    tels procds ne manquent

    UleUl'~

    ereve (elle l'a t partrcuhere- lutte

    SOCiale,

    de, ,lutte pour que t'homme pas d'tre mercantiles et t?ut le mond~

    t t

    h

    ) trouve S O l '

    equtllbre

    Vital et la joie de n'a pas les

    movens

    de faire une aUSSI

    .Ul~~es~e"'a~::ent

    les

    uartters

    les plus Vivre,

    pour

    qu'il s'pa~ouisse Intellectuel- forte dpense,

    '

    .

    populeux les moins ars, les mus pau- lenIe~~ et moralement dans de. bonnes Nous reprochons aussi a ces

    cycles

    vres ui'a ortent le lus large tribut a conditions ,physiques, Lut~ aussI.contre Beethoven

    ,

    si chers aux, Concerts ,co

    la t~b~rcul~fe' c'est leP uas tier de

    S11,1nt .,

    tou~ ce qUI est COn~ralr~ la sant hu- tonne, d'encourager le snobisme, de

    dirm

    Merri U I vlel{t en t te avec

    un "

    morta- ~lue

    et"

    au pren~le: rang, un produc- nuer, chez t'auditeur, la satisfaction

    lit cin~ rois suprieure a celle des 8 et t.IVlsule

    UI

    ne considre que les forces de relle

    qu'Il

    t,rouv~ra en. allant couter,

    15" arrondissements 1 argent.

    ,

    ~,chaque semam.e, a la ~eme heure, pen-

    De mme les steuscues

    raites

    en An- SI

    l~

    mdecin

    remplissait ce l'ole, li ga- dant deu~

    mois

    et

    demi,

    toute une suc-

    ereterre (en France on ne s'est "jamais gnerait .aussl ta confiance ~u malade Son ce~slon d uvre~ du mme auteur, a be amers la ten-

    intress

    cette question) montrent les uvre ducative n'en serait que plus fa- fait un peu travail

    la chaine, Et Beet- honorable, ne suc~o:n

    J

    dr frences de mortailts suivant les pro- cne. hoven mrite mieux que cela, tanon de

    la

    recnrt.

    reas.ons Amsi 11 est certain que Ia sous- = : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 U I I I II I I 1 1 l 1 ll I li U l m H H H l l II l lI l I ll I U I I l lH l U I I I I W U U M l I I II l tn l l lm l l ~ i I I lj U H l l I l ll H l m I I H U l l l m m H I H I m n l l n n H I I I H I I I I l m I I H l I l H m l ll I U \ T I m U m l l 1 m ~ m l II I I 1 l II I U U I I I I I I I ll U m U I U I 1 l 1 1 H I I l U U m l l l I 1 1 I 1 1 1 I I I W I I I I I I I I II I 1 1 I ll I I n t tl l

    ahmentaticn, l'habitation malsaine, la fa-

    tlgue JOuent un rle Important dans la ~ -

    Aux militants et sympathisants

    mortatrt. C'est en premier lieu

    ces rac- ~ d . b ..

    taurs qu'rl faudrait pallier

    en.

    s'lntre..,-~ Service

    e

    LI ralrle N oU S l'appelons tous ~e~,qu veulent

    sant aux problmes urbains, a ceux du

    '

    prendre part notre aettvtte et adhrer

    travail dans de bonnes condutone. du de- au Mouvement Libertaire, qu'il leur sut-

    V' lloppem~ntphYSique de, J'indiVidu et ~ Nous publions CI-dessousune premire electeurs, - Laisant; rrmusion parte- fit, de nous C,rire pour avoir tous ren

    tout parttcuhrement de 1 enfant, ~ liste de brochures et d'ouvrages que nos mentau-e. - Rballcn De Briey

    ~a

    setgnements utiles et tre rrus en rapport

    Ruhr. - Dclaration de Georges Etivant, avec les groupes.

    - C.-L, James; Malthus et l'anarchisme, Les circonstances actuelles ne nous per-

    - A, Briand: La Greve gnrale et la R- mettent pas de publier la vie des groupes

    votuuon. _ S, Faure; L'Orateur populai- dans le journal La vie du Mouvement est

    re. _ Paul Adam; Eloge de Ravcahol _ publie dans notre Bulletin Ultrieur

    Paul Lafarges: Letdrot la paresse, _ (e Le Lien ), qui est exclusivement des

    Victor Serge: Vie ces rvolutionnaires, _ tm aux militant~ et aux membres de

    Rarbedette:

    Aux sources de la

    douleur;'

    .._l'organisation.

    Ordre et Raison. - R, Dubois: Lettres sur La permanence est ouverte tous tes

    e

    pacrhsme

    SCientifique _ A . Van- jours, de

    9

    h

    30

    rrudi

    et de

    14

    h.

    dey: La vrtte sur la question hu- 18 h. 30,

    maine Devalds: Da.ns la tour- = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

    snte contes d'un

    rebelle

    -

    Guol-

    heuret : Comment

    se

    font

    les

    erreurs ju

    cnccscres

    -. He-nri

    Neyr~: Pourquoi l'E

    guse ne peut tre une source de parx

    (A sutvre.)

    Problmes

    Essentiels

    et

    d'une

    m.decine

    Sociale

    Ces deimers mOIS, hygienistes, corps

    mdical, pouvoirs publics se sont penches

    sur les problmes sarntarres. Il faut bien

    remarquer que c'est seulement

    re

    veille

    de la guerre, et devant le problme de la

    baisse de la nataut, que les differents 01'

    gamsmes ctrtcie s se sont violemmcnt

    mus En effet, ceux-cr en font avant

    tout un problme national, se rjoutsscut

    devant une augmentation de mortalit

    dans le pays voisin, se dsesprant d'une

    augmentation de la mortalite dans le

    leur, cal'

    ainsi

    diminue le

    nombre

    d'hom

    nies disponibles destins

    former la

    masse

    de'

    combat pour la

    prochaine

    riche et

    eue

    le

    travaaneur.

    pal' exemple,

    n'a

    que

    le pourcentage tnsurnsant ac

    corde aux cotisants par res Assurances

    SOCiales

    Nous savons tous

    quoi

    penser des Assu

    rances SOCIales et de l'assistance mdicale

    gratuite qui obligent souvent le malade et

    sa famllle une vie de misre Nous

    avons tous connu des tuberculeux obliges

    de travatar pour pouvoir vivre. Ou qUI

    n'arrivaient pas a quitter leur foyer PUIS

    qu'li y a en France dix tuberculeux pour

    un -ht.

    Il

    Y

    aurait beaucoup

    du-e

    sur les sana

    terra, o on ne peut entrer sans un ser

    aement -de c ur, car rien n'est orgams

    pour

    que

    ces malades

    y

    oublient leur mal;

    des hpttauv, souvent vieux et sales. trrs

    tes eux aussi. .avec un pei sonnet mnr

    mter

    S I mal pay que l'on ne saurait tre

    exigeant; sur les ases d'alins o tout

    espire

    l'mdrfr ence et o la notion d'hu

    manit semble avoir ete oublie

    S U I '

    le

    pas de la porte,

    Enfin,

    rl

    faut bien avouer que l'impurs

    sance de la mdecine, dans ces cas, h

    las! trop nombreux, Joue certes un grand

    rle dans la mnanca du malade Et,

    dans ce domaine, 1 1 faudrait verser de

    larges credits la recherche scientcnque

    qUI

    amne seule un progrs rel tant dans

    la "mdecine prventive que dans la me

    decnie curative.

    guerre

    ,

    Et il est

    aS5CZ

    curieux de remarquer

    aussi tous ces gens qui s'intressent soi-

    "

    disant la vie humaine, aux drames des

    foyerv o la tuberculose f,ut des ravages,

    acceptent froidement. les grands cataclys

    mes qui font mourir des mnhons

    d'hommes

    Il y a aussi des phrfanthropes Sincres

    qui font de la mdecine soc.ate une des

    nombreuses formes de la charite, cette

    charit

    S I

    detestable qui fait que l'on

    donne

    en

    cadeau aux tres humains ce

    qUI

    reprsente un de leurs

    droits

    les plus

    lmentaires Et c'est pour nous opposer

    il,

    ces points de vue. c'est aussi 'parce que

    dans l' uvre de cration d'une vie

    SOCiale

    nouvelle plus 50UCIeuse e permettre l

    dveloppement de tous les

    mdrvidus,

    la

    mcecme a

    un grand

    cle

    jouer, que

    nous devons ds maintenant,

    dans

    le ca

    dre de la socit actuelle, nous

    intresser

    aux problmes que pose une mdecine so

    ciale et essayer de substituer l'Ide de

    la sant publique francaise l'Ide de la

    sant de t'individu. tre humain

    Le personne! mdical

    Prophyla.ste et ducation ~ lecteurs peuvent se procurer en s'adres-

    Les errcrts faits au point de vue pro-; sant a nore Service de brame, 145, quai

    phvlactie antttubercu cuse. antrsypfuh- de vaunv. Nous ccnnnuerons cette pubh

    tique.

    celui de la puericulture,

    etc, cation dans

    nos proorsnns numros,

    avec des moyens indignes du niveau des:

    dcouvertes sctentmoues et d'un pays CI- ~

    vths. montrent neaumotns leur artica-

    cit. _ Mars Ils devraient tre

    dveloppes

    Commune,La

    commune

    de

    Parts ,

    Cern

    un

    point

    que

    ne

    permet gure/fa scc.r

    munisme

    et

    anar

    chte Le

    prmeipe

    anal

    actuelle,

    t

    toute medecine prventive est ~ ctnste La situation Ll dcomposition des

    indissccrable d'un oouteversement

    SOCial

    Etats; La necessite de la rvotuuon. La

    Elle

    devl'a'

    d'ailleurs s'accompagner g procname rvolution, les droits ponti

    aUSSl

    d'une uvre ducative

    extrmement ~ tiques,

    La lof

    et rautorite : L'anarchie

    importante Cal" l

    ne

    suffit

    pas que

    toute ~ dans

    l'volution

    socialiste; L'orgarcsauon

    rorgamsetton

    sociale veuille

    protger

    l a .

    ~

    de la

    vmcncte

    appelee

    justice;

    Les PII

    sente

    de l'Individu,

    l faut

    encore que ce- "" scns La guerre. les

    rmnonts

    revotctson

    lm-ci

    aide la socite en se

    protgeant IU1- ~

    na,lres Aux Jeunes

    gens;

    L'Anar

    mme, Or, nombreux sont

    _les

    indlVldus "

    c 1 ' : 1 e ,

    sa philosophie, son Idal

    - Ba1l:01l

    ql, lnconscients,

    ignorants

    ou rebelles

    n,ne;

    Les

    Endormeurs,

    Dieu et

    1 Etat

    l'is- ,-'vis du mdeCln qui

    y

    gagne trop

    -

    Cur

    l\leslier:

    Non, DIeu

    n

    est pas

    -

    souvent la. rputation

    de

    charlatan,

    Il

    ~

    E.

    Malatesta:

    En priode

    lectorale;

    L'A

    faudrait

    des mdecins

    particullrenlent

    ~archie,

    -

    C,

    Bener: Guerre

    de classe

    doues pour

    entreprendre

    cette u.Te

    en

    Espagne;

    PenSlcr. e

    Battaglle; r-111S

    ducative, en

    tenant

    compte des

    facteurs SOliIll

    la conqute des Balares,

    ,phychologlques complexes qui elolgnenl'

    ~

    Hem

    Day

    BakoullulC et

    sa

    confeSSion'

    tant

    de sUjets de

    tout

    contl:le san.itaire

    ~

    L'Espagne en marche

    -

    D;yel'S: L'A-

    Ds l'cole

    il faudra

    donner

    aux

    en-

    ~

    narchle, numro spClal du

    Cra

    fants

    des donnes prcises et simples et

    ~

    pouillot

    , l\fax Nestlau;

    Evolu

    Joussi

    le culte de

    leur

    corps, de

    leur

    Lion,

    Revolutlon.

    E,

    Reclu~:

    A l < } .

    sant; leur fan'e senti!'.

    par

    la

    'l'le

    mlne

    pays des

    repopulateurs, l'Anarchie;

    qu'ils mneront, que le bien-tre

    phy,

    '

    Lettre aux compagnons des En

    .slque est

    une

    base indlSpensable

    tout $ tretlens ) - v, Grifft!elhes:

    Le Syn

    ~uUlbre. ~ dicallsme rvolut\o:lnaire - Voyage l'e-

    Malheureusement

    nous

    &o mme ~

    encore

    ~

    volutJonna1l'e,

    Yvetot: A

    B, C. syn

    :l,U

    stade ou la mdecine curative a en- ~ d.lcaliste - Herb~rt

    St*ncer:

    Le droit

    0011 tout son rle et on ne peut qu'tre ~ d'lgnorer l'Etat - Paul Delesalle: BOUl

    tristement cS ur en voyant quelle ca- ~

    G:;

    du TravaLiet C G, T, - G, Hiel: Re

    tastrophe c'est de tomber malade dans

    la ~

    ,olutiou dreyfusienJ:'~, A wrulot; So

    socit actuelle quand on n'est pas trs ~ clal

  • 7/21/2019 libertaire 4

    4/4

    LE LIBERTAIRE

    LE

    SYNDICALISME

    A la recherche du

    Syndicalisme rvolutionnaire

    Entre

    la vieille

    socit ctmstiano-mo

    narchique qui n'est pius depuis uu siecle

    et demi et la nouvelle socit

    qUI

    n'est

    pas

    encore, se place un ternps de

    trou

    bles, vritable

    Interrgne ~ (Il, qUI

    correspond

    j'enncmssement

    dmesur

    d'une classe interlope,

    cosmopcbte

    : la

    bourgeS srecapitaliste, et sa dommanon

    sur l'conomie mondiale.

    Le

    monde btlurgeois n'est pas une socit

    Il est enrrrcue, en effet, de parler de

    socit rgulire propos de l'trange

    tat

    de choses inaugur

    par

    la rvolution

    de 178 9 . L'ancienne

    France

    avait bien

    connu

    une bourgeoisie

    aux vertus

    soudes,

    dont la prosprit s'tait difie lente

    ment

    dans les

    parlements,

    les fina.nces

    royales,

    les

    affaires

    les

    plus respectables.

    Celle-l a parfois parle haut et fort;

    elle a rsist plus longtemps que la no

    blesse l'universelle corruption qui, ds

    le dix-septime

    sicle,

    ronge la

    SOCIt

    franaise; dans l'envahissement d'un

    immoralisme lgant,

    fa.i.&and

    t nga

    teur, c'est encore chez ces rigides grands

    bourgeois que la tradition trouve son ul

    time refuge,

    Mais, au sicle

    suivant,

    ce

    dermer

    rem

    part

    de

    la

    monarchie est en

    rumes

    1 1 ;

    son

    tour et sera emport dans la tourmente,

    ne laissant comme rsidu qu'une clique

    d'intellectuels

    et

    -d'tdologues

    tmpujssants,

    d'cbstructeurs oiseux

    et

    d'Inconscients

    charlatanfl.

    Ce

    sont ces

    survivants

    d'une

    classe

    dcadente et perdue qUI procdent

    alors la liqUidation

    de

    la

    Vieille

    so

    cit et e'ese eux que nous devons ce

    monument d'a.bsurdit et d'hypocrisie

    qu'est l'Etat bourgeois.

    Ce n'est pM tout. Une classe nouvelle

    if

    constitue en Europe occidentale et

    difie sa puissance sur le march mon

    dial qu'elle organise activement et dont

    les ramifications s'tendront _la pla

    nte entire. Elle

    II.

    pour origine un ra

    m ; t .S I ' J l d,' lyentunus, de forbans, de n

    Irlm.

    L'extermlnatfon

    de cent peuples

    en Amrique, Afnque, Asie;

    le

    vol

    mam

    arme; l'extorsion des mtaux pr

    cieux par

    les

    plus infmes tortures et sur

    tout l'affreuse traite des noirs

    (2)

    con

    centrent rapidement entre

    ses

    mains

    les

    lichasses qui seront la premire mise

    de fonds

    de

    l'conomie caprtsnste (accu

    muanon

    du

    caplta.l)

    Mais c'est une

    crasse de hors-la-loi devenue

    trangre

    II.U peuple et dont l'activit s'exerce en

    marge de toute rgle de morale ou de

    droit,

    mnrm, la rvolution libre des groupes

    de

    rprouves,

    de

    parias, que leurs rr

    chesses patiemment accumulees depuis

    des

    sicles vont hisser d'une manire im

    prvue au sommet de l'Invraisemblable

    < t e

    socit

    l>

    qui nait. Ceux-l aussi sont

    des nora-ta-lor. et rien pour cela ne sera

    chang dans leur manire d' tre A l'an

    cienne proprit terrienne, toute mate

    neue, concrte, palpable, qui parlait aux

    sens de l'homme, qu'il

    embrassait

    du re

    gard et

    caressait

    avec amour, se substa

    tue la proprit

    immctnhre,

    cette abstrac

    tion de la richesse. Ainsi l'Etat bourgeois

    s'labore avec pour bases: l'homme

    de

    la Dclaratton des droits : le rgime pal

    Iementafre : la proprit mmobtre ; la

    loi crite,

    L'homme de la Dclaration des droits a

    beau n'tre qu'un tre de raison, misrable

    produrt des nvroses d'intellectuels cyni

    ques; le rgime" parlementaire rduire

    l'homme une autre abstraction:

    le

    bul

    letan de vote; la proprit immobllre

    aboutir dshumaniser la propnt : la

    loi crite, aprs anantissement des usa

    ges,

    coutumes et lOIS populaires, ne pro

    duire

    qu'une pyramide

    de

    textes obscurs

    et incomprhensibles pour

    le

    peuple,

    qu'importe. J'ignoble traite a dpeupl les

    continents, l'conomie capitaliste a be

    soin de bras: le peuple franais doit

    y

    passer son tour. Dpouill par la fo

    dalit et la monarchie, massacr en masse

    dans les guerres

    de

    la Rvolution et de

    I'Bmptre, Il sera proltaris et rduit

    71M~'"

    Les idologues qUI ont donn le branle

    la Rvolution se laissent complaisam

    ment domestiquer. Siys, t'auteur de

    Qu'est-ce que le

    'rters-ztat

    > ~, se vend

    pour un million

    Bonaparte

    C'est la. fi

    nance qin rourmt le million. comme c'est

    elle qUI

    fart

    le

    Dtx-hut brumaire, La

    (1)

    Cette notion d'interrgne apparat

    avec une nettet particulire chez le Geor

    ges Sorel des., anexions sur la vioJen

    le

    et des

    0;

    Hlusrons du progrs s

    (2) Le pert de Liverpool, cS ur de l'co

    nomie mondiale, fi, t Mif! entirement

    il1:U' l~

    bntt~

    de

    la

    trWk 11_ DUm.

    grande esprance qUI avait soulev

    le

    peu

    ple

    en

    1789s'errcncre . il n'aura pas droit

    il.

    la proprit. Sous l'ancien regime, le

    het avait rong et dISSOUS la proprrte.

    Un nouveau uer se constitue.

    Aprs

    la

    traite des noirs, l'assassinat

    des enfants

    Jamais, aux pu-ee poques du pass, le

    peuple n'est descendu plus bas dans l'en

    .rer de

    la misre et

    de

    l'exploitation qu'au

    cours du sicle pass.

    Des

    voix

    s'lvent en

    vain pour dnoncer l'atroce dgnrescen

    ce qui mine le prolt-ariat des grandes

    VIlles,

    conscutive aux Journes

    de

    tra

    vail de qumee heures,

    l'explmtat on

    des

    enfants,

    la

    sous-ahmentation.

    aux tau

    dis.

    La

    bourgeoisie au pouvoir Ignore la

    ,

    question

    SOCiale

    > comme

    elle

    nie

    la

    sccit : en 1789, elle a bris les dermers

    liens

    qUI

    attachent l'homme rtiomme ;

    II

    n'y

    a

    plus

    que

    des mdrvrdus

    li

    bres :> ( )

    puisqu'us

    sent

    Irbres, qu'Ils

    se dbrouillent Pourquoi contesterait-on

    au pre

    de

    livrer son

    J.ls

    de neuf ans

    la fabrique, puisqu'ils sont tous deux de

    libres crtoyens ? 'route tentative ouvrire.

    si timide SOIt-elle, de rsistance concer

    te, est impitoyablement proscrite, et la

    loi Le Chapelier,

    par

    quoi la bourgeoisie

    , rvolutionnaire

    :>

    a entendu menrres

    ter sa sollicitude envers le proltaire, ne

    dit-elle pas: ( Les citoyens d'un mme

    tat ou profession ne pourront, lorsqu'ils

    se trouvent ensemble, se nommer ni pr

    sident, ni syndic,

    ni

    tenir des registres,

    ni prendre des

    arrts

    ou dlibrations.

    ni former des rgtements sur "urs pr

    tendus Intrt8 commllllS,

    :>?

    Sauf quelques rvoltes violentes mais

    brises sans piti, le

    proltertac,

    cras

    et dsespr, supportera passivement sen

    sort lnfernal durant toute' la premire

    moiti du

    sicle.

    TI

    semble bien que sa si

    tueucn soit sana issue.

    L'atopie socialiste

    C'est ce moment qu'apparaissent un

    peu partout des idalistes, lesquels

    se

    proposent d'teindre la misre et de r

    soudre la question sociale au moyen de

    '" systmes

    >.

    Ronge par le luxe et le

    pauprisme, la Cit condamne une frac

    tion toujours croissante de ses membres

    .

    l'opprobre du proltariat. On dmera

    alors, dans les nuages, une CIt idale o

    rgneront 'gaut et la fraternit. Ce se

    rait perdre son temps que

    de

    chercher

    une pense saine dans cette floraison

    trouble d'utopies,

    de

    rveries creuses,

    o

    l'Insanit cotoie le pire dvergondage de

    I'espnt Fourier, Cabet, Considrant ont,

    il faut le dire, peu de succs auprs des

    ouvriers

    de 48.

    Les ouvriers somment

    les

    ideologues

    socialistes

    de se

    mettre

    d'accord et d'agir. Runis au Luxembourg,

    les bavards ne savent que raire la preuve

    de

    leur Impuissance Soulevs

    de

    dgout

    et d'mdrgnatron, les ouvriers prennent les

    armes C'est l'explosion

    de

    dsespoir des

    journees de JUIn, noye dans le sang

    par l'arme au service

    de

    la bourgeoisie

    et vilipende par les trembleurs socia

    listes cu'errone la crainte d'tre accuss

    de complicit avec les insurgs.

    Aprs avorr leurr les ouvriers, les

    cra

    peuds

    coessents du sociansme pitinent

    et abandonnent leurs malheureuses vic

    times,

    tt retombes dans leur morne d

    sesprance. A l'preuve des faits, le so

    cialisme utopique

    apparat

    uniquement

    comme le retour, aprs leur faillite de

    Thermidor et Brumaire, des mteuectuers

    sur la scne politique.

    Maas

    une voix. une seule, s'est leve

    pour dfendre les dupes

    de

    juin : celle

    de

    Proudhon. Depuis vingt ans

    le

    moraliste

    et

    penseur

    proltaire mne U:1 combat

    passionn contre l'utopie socialiste. Dans

    ses

    contrajcttons

    conomiques

    ,

    pa

    rues peu de temps avant

    48,

    il a crit:

    Le

    sociansme n'est rien, n'a

    jamais

    rren t et ne sera.

    jamais

    rien.

    Aprs l'chauffoure

    de

    juin, il sem

    ble bien que la condamnation soit dfr-

    (A suivre.)

    La Bataille Syndicaliste

    :Sous sommes heur eux de voir

    et

    d'ap

    prendre aussi nos lecteurs la parution

    de la B_4.TAILLE YI'li'DICALISTE

    ,

    De

    nombreux articles de doctrine et

    d'actualit font du premier numro

    U'

    journal que nons engageons yivement

    nos

    amis

    1 1 ;

    lire.

    Dans le

    Livre

    parisien

    Pour des raisons politiques OD brise la grve du { ( Labeur u

    Aux Jeunes!

    AUJourd'hui, comme hier, la Jeunesse

    est .i l'honneur. Elle ne sait pas grand'

    chose

    de la vie, elle

    a tout a apprendre

    encore,

    et

    cependaRt c'est elle que 1'011

    s'adresse quand

    il

    faut reconstruire

    ce

    que la guerre a trult. elle que l'on

    demande de continuer cette guerr-e, jus

    ques

    .. t )'

    compris le sacrifice suprme.

    Mais au nom

    de

    quoi ou

    de

    qui nous

    demande-t-on, exige-t-on tant de nous?

    N o U S ne savons que peu

    de

    choses.

    Nous

    ne comprenons pas le monde dans lequel

    nous sommes plongs

    et

    qui nous absor

    be:

    nQS

    ducateurs,

    de

    quelque

    pa.y,>

    que

    lions soyons, ont emprisonn nos esprits

    dans un treillis inextricable,

    qui

    nous aveu

    gle, de prjugs, de vieilles ides, celles de

    nos pres et nos grands-pres qui vivaient

    il

    y a bien des annes, exactement comme

    si nul progrs n'tait intervenu daps

    les

    domaines autres que

    ceux

    de

    la mca

    nique.

    Et

    le rsultat

    en

    est que priodique

    ~ent, jeunes

    de

    tous,

    les

    pays. on nous

    Jette les uns contre les autres, on nous

    fait entretuer pa~ mtjjtons. De

    ces

    mas

    sacres,

    il

    dcoule pour ceux qui ont eu

    la

    chance d'chapper,

    de

    longues annes

    sans joie, occupes payer les frais dl'

    la tuerie. de l'esclavage. Et nous vieillis

    sons ainsi, n'ayant jamais eu le temps de

    nous attacher

    la revision des valeurs

    sociales

    ou

    individuelles qui donnent de

    puis les temps

    les

    plus reculs de pareils

    rsultats.

    Or nOUSserons appels notre' tob.

    1 1 ;

    participer ('ffectivement

    la.

    vie sociale.

    Quelles directives pourrons-nous donner si

    nous ne nous sommes pas longuement et

    proronment. prpars? Nous ne saurons

    que fa.ire comme nos devanciers et obtien

    drons

    les

    mmes rsultats. Est-ce que cela

    ne vous indigne pas, jeunes camarades?

    Jusqu' ce. jour on

    nous a

    parqus pour

    que nous nous ignorions, chacun dans les

    limites

    de

    nos pays rcspccnrs. On nous a

    dt:

    Les

    hommes qui sont ns de

    l'au

    tre ct sont des

    "

    rranzers

    ,

    des

    gcns

    d'une antre rue

    ,

    et parfois:

    ({

    l'enne

    mi hrditatre, j'ennemf-n "'

    Nous savons trop et le voyons encore

    o

    cela nous

    a

    mens.

    xcns

    savons aussj

    que

    nous sommes

    WII faits! de chair e~

    d'oe, 1 J . 1 I e D O O I or:-anew tonctlonrumt de

    Aprs la prtendue

    Itbranon ~, les

    ouvrten, du

    LIvre,

    amst que J'ensemble

    de

    la classe ouvrire franaise, avalent salu

    avec enthousiasme la fin

    du

    long cauche

    mar qu'avaient t l'occupation et le r

    grme vichyssois Des promesses, solennel

    les comme toujours, n'avalent-elles pas

    t

    raites

    z

    La

    C.G T.

    et

    les

    Syndicats re

    constitus, les liberts

    (?)

    rtabties, les

    travaineurs allaient cnn obtenir rpara

    taon lgitime de quatre annes de misre

    Ils etalent loin de compte on va le voir

    par ce qui suit.

    Lors

    de

    la libration, dans

    le

    Li

    vre, Paris,

    les

    salaires sont

    nxs

    a 21 francs

    de

    l'heure a la suite

    de l'augmentation gnrale accordee par

    le gouvernement. MaIS les prix des sub

    sistances augmentent toujours.

    Les

    Syn

    dcats demandent l'appllcation des indi

    ces tels

    qu'Ils ont t fixs la dernire

    runion de la commission (mai 1944;

    or.

    nous sommes

    la fin

    de

    l'anne et

    les

    prix ont dj taIt un bond nonne; les

    ouvriers font donc une trs grosse conces

    sion). Ceci donnerait 31 fr. de l'heure.

    Menace

    de grve.

    Les patrons, qui

    rSIS

    talent (profit d'abord nous sommes

    donc toujours en rgime caprtauste ?),

    cdent, et acceptent l'augmentation par

    paliers: 26 fr. d'abord (dbut 1945) ; les

    31

    ft.

    aux. . calendes grecques. Les ou

    vrrers

    s'impatientent.

    Mercredi

    28

    rvner, les dlgus, as

    sembls, rappcrtent c-Iea cisions prises

    dans

    Jes

    bottes. c'st la grve pour

    le

    len

    demain.

    Mais

    1 6 . ' 1

    travailleurs ont compt sans

    les directions de la C.G.T. et de l'Union

    des

    Syndicats,

    qUI

    entrent en fureur et

    prennent partie les dirigeants du Livre.

    ri ne faut

    de

    grve a aucun prix!

    L~

    dessus, dlgatdrm auprs du minlStre du

    'rreven,

    Parodi. Celui-ci commence par

    dire qu'il

    y

    a des salaires trop levs (dans

    les

    JOurnaux notamment). La gauou,

    Hnaff, secrtaire de

    ru

    D,

    et Ehni, se

    crtaare

    fdral, en tete, insiste molle

    ment. Le mmtstre se dcide accorder ..

    l'augmentation, naifs

    que

    vous tes t

    Non:

    il.

    accorder sa parole que la commis

    SIon

    des salaires, runie d'urgence, don

    nera sous huit jours sa rponse. Et c'est

    tout .. sauf que, pour

    se

    moquer des ou-

    vrters, on leur garennt la rtroactivit

    au 15 fvrier. Rtroactivit de quoi? On

    se le

    demande Car, au

    20

    mars,

    le

    Livre

    n'a pas encore

    la

    rponse pronuse. C'est

    avec cela, c'est--dire les mains VIdes,

    que

    les

    dtrrgeants osent

    se

    prsenter de

    vant l'assemblee des grvistes du

    3

    mars.

    Aprs

    les

    explications assez piteuses

    de

    hnl et Largentier, Henaff commence une

    besogne

    de

    drvision. Il prend prtexte

    d'un tract 0; trotskiste

    ~

    dIffuse l'en

    tre, tract Invitant poursuivre la greve,

    pour attaquer violemment

    les

    mcontents,

    c'est--dire la majorit de la salle. Tous

    les

    slogans

    de

    la dmagogie stahmenne

    y

    passent : guerre outrance, hitlerisme,

    clnqurme colonne, etc Tantt

    Il

    menace,

    tantt

    il

    adjure les cuvrters de rentrer

    Iundr 5 mars.

    La racuon ne se fait pas attendre. De

    . nombreux copains protestent contre un

    tel dgonflage aprs deux JOurs de grve

    unamrne. Hlas! Hnaff a rUSSI divr

    ser la salle et

    semer

    le

    dcouragement.

    Les

    ouvriers ne rentrent tout"

    de

    mme

    pas

    le

    lundi. L'aprs-midi de

    ce

    jour, les

    dlgus rapportent les rsultats des

    ru

    ruons de boites du matin. C'est la ren

    tre, tte basse. C'est' la dfaite consa

    cre par l'chec d'une nouvelle entrevue

    au

    mimatre

    le Jeudi

    8, o

    le mirustre

    avait agit

    le

    spectre

    de la

    rquisition,

    par les

    Amrtcems.

    des boites et des ou

    vriers lmptimant pour eux

    des

    cartes

    de

    la rgion du Rhin.

    Les communistes, qUI jadis dclen

    chaient grve sur grve poul' un OUI

    ou

    un

    non, ont promis au gouvernement la

    paix socrate.

    On

    salt bien

    Que de

    Gaulle,

    reprsentant la France bourgeoise M o s

    cou

    lors du pacte, a obtenu certaines

    concessions touchant la politique Int

    rieure du pays.

    Les

    communistes ont reu

    des

    ordres. A la veille de la grve. on

    pouvait

    les

    entendre onner

    la

    leon ap

    prise

    la

    cellule

    (pas

    de grve, cela pour

    rait dresser l'opinion - bourgeoise sans

    doute? - contre les ouvriers, etc.).

    e

    L'Humanit.

    a

    rait sur

    la

    grve le

    Silence le plus complet, le plus hargneux

    et hostile;

    elle

    n'en

    a

    parl qu'aprs la

    rentre honteuse ... pour ce erer ea triste

    victoire. sans doute.

    mme mamre. ~ous savons par l'tu.d~

    de nos auteurs rf;'Spectifs,de ceux qui Ollt

    essay d'lever l'humanit vers un stade

    suprieur de vic, que nos sentiments de

    vant

    les

    choses et les

    gens

    sont

    les

    m

    mes, et jusqu' nos

    asprrattons

    vers III

    justice,

    vers la

    bont. vers la beaut, vers

    la libert.

    Snr < . - e sol

    du

    pays de France, nous trou

    vons de~ jeunes de tous les pays que

    let;

    venelnents tlllt rassembls, Il est templi

    d'y songer; et si nous commencions

    briser les barreaux de nos cages,

    si

    nous

    commencions vivre en frres, sans noa~

    soucier

    si [es

    anctres nous ont dcrts

    Franais, Espagnols, Italiens, Anglais ou

    Russes? Si nous jetions d'ores et dj I~

    bases

    de

    cette fraternit qui doit unr

    let!

    peuples

    par-dessus les frontires?

    Que les libertaires montrent comme tou

    jours et partout l'exemple, et que les jea

    nes bousculent les coutumes, s'il

    le

    faut.

    Qu'ih ne forment pl's qu'une fdraotio.

    des jeunes libertaires, en place

    de

    fd

    rations diverses, les unes rrencetses, les

    autres

    italiennes

    ou

    espagnoles, .. Une seule

    fdration, comme vous voulons qu'il n'y

    a.it

    demain qu'un seul peuple. '

    1~eullene.

    Liberl.ir...

    Nous

    rappelons que

    les

    .reunesses Liber

    taires, qUI ont

    dja Iein

    s groupes dam;

    pjusteurs centres. sont en voie d'tre cons

    titues l'echelle nationale. Pour tous

    renseignements ou adnstons, crire 145,

    quai de Valmy, Paris (10').

    S o u s c r i v e z

    p o u r

    le

    libertaire

    Des listes de souscriptions

    pour notre

    fcurnal sont en elrculatton. Pour des .rai

    sons que le lecteur comprendra, nous ne

    les publierons pas, En cousquence, tout

    souscripteur isol voudra bien adresser

    son versement touts Baas,

    145,

    quai

    de

    Valul)',

    .

    Paris (ID"), C.C.P. 35-85-80 Pa

    ris. Le eersemeut ainsi effectu sera suiT

    d'un accus de rception - avec reu -

    !l;d:ress u souscripteur par l'Atlministra.

    tion. Souscrivez

    Imprimerie Spciale du

    LIBEI-\T.\IRE.

    e-cecut r , l I ' u.

    g-roupe d'Ouvrier-s ~ylr( rqus