l’Église auberge

20

Upload: others

Post on 19-Jun-2022

8 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: L’Église auberge
Page 2: L’Église auberge

L’Égliseauberge

Page 3: L’Église auberge

Tousdroitsdetraduction,d’adaptationetdereproductionréservéspourtouspays.

©2016,GroupeArtègeÉditionsDescléedeBrouwer10,rueMercœur–75011Paris

9,espaceMéditerranée–66000Perpignan

www.editionsddb.fr

ISBN:978-2-22006-745-2ISBNepub:978-2-22007-992-9

Page 4: L’Église auberge

Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.

Page 5: L’Église auberge

cités, ses fêtesmais aussi sesdéserts infinis au-dedanscommeau-dehors,et,finalement,soncheminpierreuxoùdesbandits–combien?–l’avaientlaissépresquemort…

Commentsavais-tutoutcela?Tusemblaislesuivre,gardersatrace,commeunpasaiméqu’oncherchedanslaboue.

Mais,sic’étaitvrai,commentas-tupulelaisserprendreuneroute qui allait à ce point le défigurer. Si c’était vrai… sivraiment tu le connaissaisdepuis toujours comme je le sentaisderrièretesmotslégersetdoux,commentas-tupuaccepterqu’ilquitte le jardin naïf de ses premiers jours bénis et s’engageallégrementdanstoutescesravinessansespoir?

Tropdemystèredanstoutcelapourmoncœuretmonesprit.Et pourtant,maintenant encore, chaque fois que je le vois,

quejeregardeledétourdesabouchesituméfiée,viennentsurlamiennetoujourscesmêmesquestions.Quelquesréponsesaussi.Peut-être était-il destiné à cette Auberge (suis-jeprésomptueux ?). Peut-être était-il destiné à cette nuit éclairéeoùtoietmoileregardionsenfinpourcequ’ilest…

Jenesaisplus.J’airemarquéqu’ilsuffisaitenfaitquej’oublieunpeuton

regardposésurlui(etsurmoi)pourquejenesachepluscequej’aiàfairedecetteloque,quimetsilongtempsàressusciter.

Jemesensdeplusenplusdémuni.PS:quandtureviendras,n’oubliepasd’apporterlespièces

quetum’aspromisesavantdepartir.L’orn’estpaséternel.Mamaisonest…

Page 6: L’Église auberge

-7-

Àlacave

Seigneur,Letempsdesvendangesestdéjàloin.Ilnousfaudraitgoûter

levinnouveau.Maisvoilà,jevoudraisteracontercequim’estarrivéhier.

Pourtant, auparavant, je vais te parler de ma petite vigne.J’avais hérité de la famille demamère un joli lopin dans unepenteau-delàdufaubourgouestdelaville.Nousyallionsdansmon enfance, tourmenter les sauterelles parmi les cailloux,dérober aux abeilles sauvages quelques gouttes d’unmiel trèssucré. Il y avait unepetite source sur le côté, qui faisait tinterune mélodie d’eau fraîche dans mon cœur d’enfant et quej’entendsencoreenmoi,souvent,toutaufond.

J’aimais ce lieu, il nous rechargeait de silence et de paix,mes frères etmoi, lorsque la ville nous noyait de bruits et demots…

Il y a unedizained’années, lorsque, après passage chez lenotaire et ouverture du testament, j’en suis devenu le fier etdiscretpropriétaire,j’ysuisallésouvent.J’aidégagélespierreséparses et bâti un mur tout autour, j’ai réparti soigneusementquelques plants de vigne, d’un cépage rare que m’avaitrecommandé un des vieux mages de Perse qui passentrégulièrement par l’Auberge. J’ai construit au milieu un petitpressoir. Au fil des ans, la vigne s’épanouissait, tendait desvrillestémérairesdanslesbranchesdequelquesfiguiersoudansles ramures sèches que j’avais fichées dans le sol comme des

Page 7: L’Église auberge

gibetsmaisquiàl’étés’habillaientd’unvertquel’automnepetitàpetitfaisaitrougeoyer.Desemaineensemaine, j’aimaisvenircouver des yeux les grappes lourdes, les raisins qui tournaienten un pourpre incandescent quand le soleil se couchait. Mavigne.Mavignechérie.

Lorsquelarécolteétaitfaiteetlemoûtramenéàl’Auberge,jelelaissaismûrir,(j’allaisécriremourir!), jelelaissaismûrirenunvinquejegardaisprécieusementaufonddemapetitecavepour les grandes occasions. J’arrivais à en faire presque sixgrossesoutres…

C’est justement aux six outres de cette année que j’arrive.HierLéaetmoiétions invitésàdesnoces,dansunvillagedescollines, là-bas à une heure de marche. Comme Léa allaitlentement,etpourcause,noussommesbiensûrarrivés trèsenretard. Lorsque nous sommes entrés dans la salle de fête,l’ambiancedéchantait.Nousavonssaluélemaîtredurepasqui,sans unmot comme s’il avait la gorge nouée, nous a conduitsauxnouveauxmariés.Nousavonsdéposénotrecadeauetlâchénotre petit compliment rimé, qui vantait sa robe à elle et saceinture si joliment colorée à lui… mais cela passait mal.Comme si chacun avait un tracas qui l’obsédait et le rongeait.Tout dans cette salle trop basse était étouffé dans une rumeursourdeetuneangoissemuette.Ennousplaçantdansuncoin,lemaître du repas nous glisse : « Nous n’avons plus de vin ».C’étaitdonccela…,effectivementundésastre.

Léa m’a donné un coup d’œil qui disait : « Nos outresneuves. »Et j’ai donc fait la seule chose qu’il y avait à faire.Avec un serviteur et unemule allègre, j’ai couru chez nous etramenédenotrecavelessixoutresdel’année.Etunenouvellejoieesttombéedanslescoupes,etdescoupesdanslescœursdetous…

J’ai fait spontanémentceque j’avaisà faire, sans réfléchir,

Page 8: L’Église auberge

Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.

Page 9: L’Église auberge

Et voilà qu’une délégation officielle a débarqué dans lagrande salle, alors que j’étais à laver des coupes derrièremoncomptoir.J’ailevédesyeuxinquiets.Ilyavaitunegrandedameen robed’un rouge tropvoyant, unpetitmonsieur timide aveccetaird’éternelcomptable,etleurchef,ungrandgaillard,pleind’entregent.Undeces jeunes loups,aux frangesbien longues,quiparaissentconquérirlemondeàcoupsdesourirescomposésetdepetitestapessurl’épaule.Toutcelanem’apasrassuré.

Dèsleurentrée,etdansleurdos,lesclientssesontéclipsésdiscrètement, commes’ils avaientpeurdu roussi.Euxontprisunetableet,aprèsleuravoirservilegobeletd’eaudebienvenue,je fus convié à m’asseoir avec eux. Déjà cela, ce n’était pasfacile;maislasuite!

Ilsm’ont parlé d’abord des bons échos quemon travail etmon Auberge suscitaient en ville. (Tiens, tiens, ils ont deséchos !)Puisprogressivement ilsontdévié la conversation surles travaux d’urbanisme que le gouvernorat était en train deprojeter et de réaliser pour la cité. Je savais bien que toutessortesdecommentaires,desplusamersauxplusenthousiastes,serépandaientallégrementparlesvenellesencoreépargnéesparlesdémolisseurspublics.

Puis,toutdego,commeuneflècheduParthequim’aatteintquand j’allais chercher au comptoir une liqueur, la dame enrougem’annoncequ’onprévoitdedémolir lamuraillepourenconstruireuneautre,plusloindanslesfaubourgs,plussolideetplus efficace contre les arrivées du désert (tiens donc !). Etdonc… les cinq bâtiments demon Auberge étaient destinés àdevenirdesgravats.

Je suis resté stupéfait, ma petite cruche de terre dans lamain. Etmes blessés ?Mesmurs, bon !Mais ces visages quilentementeneuxreprenaientvie?Je lesvoyaisdéjà reprendreenclaudiquantlechemindesombres.(Cela,jamais!)

Page 10: L’Église auberge

Jen’aipaseul’occasiondedirequoiquecesoit.Lechefdela délégation avait pris le relais et proposait deme construireunebellemaisonjusteàgauchedunouveaupalaisgouvernoral.

Matêtesurchauffait.Jenesavais,jenepouvaisriendire.Il sortit des plans de sa large poche brodée de fils d’or. Il

m’invita à me rasseoir devant une vaste carte de papier cossuavec des lignes bien droites : les rues du Nouveau-Centre. JepensaisalorsbêtementàcepetitrestaurantgrecoùThéodémosavaittravailléavantdevenirchezmoi…

Tous ces traits noirs et rouges se brouillaient dans monesprit…

Je me suis versé une coupe de liqueur. Bu une premièregorgée,puisjemesuisrenducomptedemonimpolitessequandjevisleurscoupesencorevides.Ladameenrougeeutunsourirefurtif.Lepetitmonsieurn’avaitrienremarqué,plongéqu’ilétaitdansunpetitcarnetpleindechiffres.

Au centre de la carte, se trouvaient deux dessins finementhachurés à traits d’or. Deux grands rectangles qui se faisaientface. À l’opposé de leurs deux façades jumelles se trouvaientdessemi-rodondes.Uneplusgrandeàdroiteetunepluspetiteàgauche.

Onm’expliqua.Legouvernoratsouhaitaittenircomptedanssanouvellevisionurbanistiquedesforcesd’avenirdelacité.Etc’estàl’unanimitéduconseilqu’onproposaitque,puisquemonAubergedisparaissaitaveclavieillemuraille,jetransfèredanslegrand bâtiment de gauche tous les gens dont je m’occupais.Toutemonentreprise.(Toutmonbien!)

Mesyeux,toutronds,monestomacréchaufféparlaliqueurdemiel,comprenaientpetitàpetit.Ilsrestaientobnubilésparlesdeux grandes masses du centre, où étaient comme dessinéesfurtivement des colonnades, des crénelures dorées et descoupolesd’argent…

Page 11: L’Église auberge

Je levai la tête pour échapper à ce tournis qui agitaitmonesprit et je vismaLéa, avec ses beaux yeux doux et son grosventrerond.Sentantqu’unangevoulaitpasserdanslasalle,elleétaitvenues’asseoirdiscrètementaucoinducomptoir.Ellenedisaitrien,comprenaittoutetétaitd’accordd’avanceavectout.Ellemeregardaitet,aufonddupuitsdecesyeux-là,jesusquej’allaisdireoui.

Dire oui ? Est-ce si simple ? Je demandai un délai deréflexion.Madélégationàlonguesmanchesbrodéesseregardad’unairentenduet,aprèsavoirpolimentvidémescoupellesetreplié le plan, me laissa mariner dans mes questions et mesangoisses…Etaveccecœurquisemetàbattretropvite,surprisparuneexcitation,uneexaltationquiledépassent.

Dire oui ? Il est vrai que tout deviendrait plus simple sij’avaisenfinunespacequicorrespondeàmontravail,sij’avaislalatitudenécessairepourdéployermesambitions…Etvoilàlemot lâché !Mesambitions?C’est justement tout leproblème.Quellessontmesréellesambitions?Commejesuisridicule.Jen’ai que quelques blessés sur les bras. Bon, c’est vrai, ilsdeviennent chaque jour plus nombreux et plus exigeants,maisest-cequ’ilsmedemandentdescolonnesdoréesetdesparquetsmarbrés?Est-cevraimentàcaused’euxquejesuisobsédéparceténormebâtiment,écrasant tout lecentredelaville,flanquéd’unautreplusénormeencore:lenouveaupalaisgouvernoral!

EtmonAuberge:laNouvelleAubergecentrale!Commeilsvontrireceuxquivenaientendoucegoûtermesliqueurssurlatablerudeetbasse.Commeilsvontriredecenouvelaubergiste,déguiséensatrapedethéâtreetdevelours…

Est-cevraimentpour« eux»que jevais accepter,oupour«moi»?

Jetournetoutescesidées.Jenesaispluscommentarrêterlemanège fou. Je me sens de plus en plus démuni. Quand tu

Page 12: L’Église auberge

Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.

Page 13: L’Église auberge

-18-

Sousletoit

Seigneur,Hier dans l’après-midi, Samuel est venu me voir pour me

demanderde rendrevisiteàundenosnouveaux invités,«unevague connaissance qu’il s’était faite à une époque lointaine ;quiétaitarrivéecheznousilyapeu;qu’ilavaitplacéesousletoit, dans une des petites chambres du grenier, proches descoupolesdelasalleàmanger».

Je n’ai pas compris quelle sorte de blessure l’avait faitadmettre chez nous.Mais dans un premier temps, cela n’avaitqu’une importance relative. Je lui ai promis de passer dans lasoirée.

Après le repas, j’avais déjà presque oublié cette promesse,maisenvoyantSamuel,plusaffairéetsoucieuxqued’habitude,elle est remontée à ma mémoire, et j’ai pris les escaliers ;d’abord la première rampe enmarbres qui conduit au premierétage, puis la deuxième en pierres brutes qui mène dans lessalles de repos du deuxième, et enfin l’escalier de bois quimonteaugrenier.J’aitraversélescouloirssombrespourarriverdansunepetitepièceencoreplusobscure.Quelqu’ungémissait.Mais jene levoyaispas. Ila fallu longtempsàmesyeuxpours’habituer à la pénombre et reconnaître sur le lit, petit,recroquevillé:unprêtreduTempled’en-haut.Jeleconnaissaisbien.

C’était un client très régulier de l’Auberge de la vieillemuraille. Pendant toute une période, (peut-être celle où tu es

Page 14: L’Église auberge

passé chez moi ?), il avait occupé avec une discrétionremarquable une de mes chambres du haut. Il était triste àmourir.D’ailleursj’aicomprisqu’ildescendaitenville,tousleshuit jours, visiter son père malade, comme pour un devoirimpérieux et très lourd. Et parce que c’était unemaladie sansespoiretquesonpère souffrait, se révoltait, et faisaitpeser sahargne de la vie sur son fils, cette situation le tétanisait detristesse. À tel point qu’elle se lisait sur son visage et qu’ilserait,danslarue,passéàcôtéd’unmortsanslevoir!

Jemesuisassissurleborddesonlit.Jen’airiendit(ilyatellement de fois où je ne sais pas que dire, que faire !). J’ailonguement regardé (unpeucomme tu le faisais toi, le soirdel’Auberge).J’aiattendu.Ses traitsont finipasse relâcher.J’aiattenduencoreunpeu.C’estsifragilelesmots.C’estluiquiacommencéàparler.Ilsavaitqu’ilallaitmourir.Etilpensaitàlamortdesonpère,siviolente,sihaineuse,sifroide,siraide,si…il jetait ces adjectifs àma figure commeon sedébarrasse aveceffortdeslambeauxd’unepeauquipeineàmuer…

Il ne voulait pas mourir comme son père, c’est pourquoi,lorsqu’ilavaitsentiqu’illuifallaitfairelepas,ilétaitvenucheznous, titubant mais bien décidé, avait demandé un cointranquilleetSamuel,qu’ilconnaissait, l’avaitplacé ici. Il étaitcontent. Et il avait demandé à cet intendant si attentionné etcompréhensif de pouvoir parler au père de la petite fille quivenaitl’après-midijoueraveclesdoucesflèchesdelumièrequitombaientdestuilesdisjointes…Jesouris.

Ilyeutencoreunlongsilence…Puisilredirigeasesmotslentsetfrêlessursavieavecson

père.C’étaitunhommedroit,illesavait,maissidur.Toutdevaitêtre parfait, tout devait être toujours bien calé dans un carcanconfortableetfroidsansaucunefantaisie.Resterfixe,fixé,fichéaucentredelaroute,lesyeuxclouésparterre.Nepasregarderà

Page 15: L’Église auberge

droite, ni à gauche, « comme si nous craignions qu’il ne nousarrivequelquechose».Etjustement,danssavie,iln’étaitrienarrivé!Rien.Unfossédenéant.

Puisqu’iln’avaitconnuquecela(cerien),ilavaitlongtemps,très, trop longtemps cru que c’était cela le chemin de la vie.C’est sur ce chemin qu’il s’était engagé, une fois adulte, sansmême penser qu’il y eût pour lui une autre route. Pendantlongtemps, presque toujours avant d’arriver ici, il regardait leschemins – errants, différents, hasardeux – des autres… avecl’ombredesonpèredevantsespas…

Encore un long silencemais déjà plus léger, comme si unpoidss’échappaitpeuàpeuetdesligaturesinternesàsoncœursedétendaient,selibéraientd’unvieuxcarcan.

C’estalorsquejemesuissouvenudecequetum’avaisditdetonpèreetdumien.Tesmotssontmontésàmeslèvresetj’aiparlé.D’abordavechésitation,puisavecuneassurancequelesboutsdephrases,d’eux-mêmes,coloraientpeuàpeu.

Un père, c’est toujours fragile. Un père, c’est toujoursblessé.Un père, c’est pétri, depuis les siècles des siècles, desblessures à venir de ses enfants. Un père, ça te regardemêmequandturegardesailleurs.Unpère,çascrutetousleshorizons,depuis lapremière aube sur le chaos jusqu’à la toutedernière.Unpère,çasenouelesentraillesàchaquecrépusculedepuislepremiersoiroùlesténèbresontrefluésurlaterre.Unpère,onleportedanssonsang,surtoutlorsquecelui-ciesttropvifoutroppeureux, trop heureux, trop épais, trop. Un père, ça se reçoit,jouraprèsjour,quandonveutouquandonneveutpas…

Je ne comprenais pas tout de cette litanie humble etmagnifique, qui me montait du fond de mon histoire. Tu mel’avaisdittellementmieuxquejeleredisais.Maisjesentaisquecela touchait en lui quelque chose de beaucoup plus vrai, deplus authentique que les mots, pourtant si directs, qu’il avait

Page 16: L’Église auberge

Ces pages ne sont pas disponibles à la pré-visualisation.

Page 17: L’Église auberge

-25-

Àlavingt-cinquièmeheure

Seigneur,Toi…Je…enfin!Nous…

Page 18: L’Église auberge

Tabledesmatières

LaparaboleduBonSamaritain

Avertissementdel’auteur

1-Surleseuil

2-Aulongdelaroute

3-Àtable

4-Auchevet

5-Chezlenotaire

6-Aulongdelanuit

7-Àlacave

8-Surlespavés

9-Del’horizon

10-Deplusenplus

11-Àlatour

12-Surplan

Page 19: L’Église auberge

13-Danslesbras

14-Parlesrues

15-Bienenordre

16-Pièceparpièce

17-Enmorceaux

18-Sousletoit

19-Àl’écart

20-Deplusenplusloin

21-Surdescharrettes

22-Souslescoups

23-Aurebut

24-Aurivagedutemps

25-Àlavingt-cinquièmeheure

Page 20: L’Église auberge

Achevéd’imprimerparXXXXXX,enXXXXX2015N°d’imprimeur:

Dépôtlégal:XXXXXXX2015

ImpriméenFrance