lettre hebdomadaire 203

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Lettre Hebdomadaire n°203 Semaine n°02 du 12 au 18 janvier 2010 Edito Com. 189 Discours 389 Discours 390 Carnet 189 Revue presse Dès le lendemain des régionales de mars 2010, la présidentielle 2012 va démarrer. Ce constat montre que ce scrutin d'étape comporte autant d'enjeux que de participants importants. Pour la majorité présidentielle, l'enjeu est la victoire perçue. Lors des Européennes de juin 2009, cette victoire perçue a été obtenue par la place de premier parti de France. Lors des régionales, l'UMP entend comparer le nombre de régions détenues par le PS avant mars 2010 et le nombre de régions détenues par le PS après mars 2010. Cette grille de lecture peut paraître un peu simpliste compte tenu de la razzia de 2004 pour le PS. Si bien qu'il importe d'enfoncer le clou par des conquêtes symboliques à l'exemple des régions Ile de France, PACA ou Rhône-Alpes. Dans ce cas, le message serait simple : la majorité présidentielle a gagné les "scrutins intermédiaires" montrant l'assentiment des Français en faveur des réformes conduites. Pour le Modem, il faut retrouver le chemin de la victoire. Là est le problème. Il est difficile, voire impossible de trouver une région qui puisse être gagnée par le Modem au sens où l'un de ses représentants accéderait à la Présidence de région. Dans ces conditions, les régionales 2010 sont une étape difficile pour le Modem qui va devoir choisir ses alliances de second tour et paraître comme un partenaire satellite du PS très probablement. Si le Modem prend le risque de se compter au premier tour, il va vivre la concurrence directe des Verts le plaçant peut-être comme second pôle de partenariat après les Verts. Pour les Verts, l'enjeu est de conforter le score de juin 09 ; ce qui est loin d'être évident. Le choix de listes indépendantes au premier tour est positif, risqué et très incertain à terme. Lettre Hebdomadaire 203 - www.exprimeo.fr - 1 - L’après-régionales Edito

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Lettre de rentrée début janvier 2010.

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Lettre Hebdomadaire n°203 Semaine n°02

du 12 au 18 janvier 2010

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

Dès le lendemain des régionales de mars 2010, la présidentielle 2012 va démarrer. Ce constat montre que ce scrutin d'étape comporte autant d'enjeux que de participants importants. Pour la majorité présidentielle, l'enjeu est la victoire perçue. Lors des Européennes de juin 2009, cette victoire perçue a été obtenue par la place de premier parti de France. Lors des régionales, l'UMP entend comparer le nombre de régions détenues par le PS avant mars 2010 et le nombre de régions détenues par le PS après mars 2010. Cette grille de lecture peut paraître un peu simpliste compte tenu de la razzia de 2004 pour le PS. Si bien qu'il importe d'enfoncer le clou par des conquê tes symbo l iques à l'exemple des régions Ile de France, PACA ou Rhône-Alpes. Dans ce cas, le message serait simple : la majorité présidentielle a g a g n é l e s " s c r u t i n s i n t e rméd i a i r e s " mon t r a n t

l'assentiment des Français en faveur des réformes conduites. Pour le Modem, il faut retrouver le chemin de la victoire. Là est le problème. Il est difficile, voire impossible de trouver une région qui puisse être gagnée par le Modem au sens où l'un de ses représentants accéderait à la Présidence de région. Dans ces conditions, les régionales 2010 sont une étape difficile pour le Modem qui va devoir choisir ses alliances de second tour et paraître comme un partenaire satellite du PS très probablement. Si le Modem prend le risque de se compter au premier tour, il va vivre la concurrence directe des Verts le plaçant peut-être comme second pôle de partenariat après les Verts. Pour les Verts, l'enjeu est de conforter le score de juin 09 ; ce qui est loin d'être évident. Le choix de listes indépendantes au premier tour est positif, risqué et très incertain à terme.

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L’après-régionales

Edito

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

C'est un choix positif, parce qu'il va permettre de déterminer la réalité du poids de l'écologie dans un scrutin à part entière. Bon nombre d'observateurs ont contesté le caractère durable du score de juin car : - le film Home diffusé le vendredi soir a dopé le vote pro-Verts dans des conditions considérables, - ce d'autant plus que le scrutin européen est un "scrutin sans enjeu" et s'offre donc à des "témoignages divers". Combien de listes ont pu compter sur des votes purement ponctuels sans lendemain à l'exemple notamment du MPF ...?, - le trio de la liste était un casting performant de communicants réunissant le rebelle-bobo, la juge anti-puissants et l'Astérix des champs. Demain, ce n'est plus un trio qu'il faut trouver mais un casting de 22 têtes régionales de listes : c'est un autre défi. Le côté positif de ce choix, c'est qu'il va permettre dans la clarté d'établir la pesée politique de l'écologie en France. A court terme, il peut priver le PS du seuil du premier tour qui ouvre la dynamique de la victoire. Il complique la composition des listes avec le Modem. En ce qui concerne le PS, chaque Présidence sortante va condu ire la campagne supposée la plus efficace localement. Le PS devrait être mis entre parenthèse pour "renaître" au lendemain des

régionales avec un état de santé qui dépendra des scores cumulés. Il reste le Front de Gauche et le Front National. Le premier devrait se fondre dans des listes d'union dès le premier tour pour ne pas prendre le risque de scores trop étriqués. Quant au second, les c i rconstances pourraient être la rampe de lancement de la pré-présidentielle de Marine Le Pen. En réalité, les régionales apparaissent comme un tour qualificatif pour les conditions d e l a n c emen t d e l a présidentielle 2012. C'est là tout le défi pour chacune de ces composantes politiques. Dès le printemps 2010, la campagne présidentielle 2012 va démarrer. Chaque composante compte sur les régionales pour être un tremplin. Elles seront nécessairement le plongeoir pour certaines forces politiques ...

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Editeur : Newday Directeur de publication : Denis BONZY SIREN : 479 561 243 Adresse : 127 rue Ame-lot 75 011 Paris

(prochain édito : François Hollan-de)

Edito Com. 189

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Discours 390

Carnet 189

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Cette semaine, l’UMP a mis en service son nouveau r é s e a u social. Ce dispositif montre que une «course au web» qui s’installe comme l’outil incontournable des prochaines campagnes. Cette mise en service permet de bien mettre en évidence les principaux arbitrages en la matière pour la cyber-communication appliquée aux blogs et autres instruments dans ce domaine. 5 critères méritent une attention particulière : 1) Le nom : en la matière, d'ordinaire, le nom doit être simple et évocateur car il est un "faire part de naissance". Là, l'UMP fait compliqué et restrictif. Compliqué, parce que la formule en question n'est pas usuelle ; bien au contraire. Il pouvait être question de "créateurs du possible" ou de "créateurs des possibles". La formule choisie emprunte aux deux et fera naître des confusions donc des difficultés d'accès. Mais surtout, cette formule est restrictive. Elle est à l'opposé du

rêve voire même de l'espoir. Le rêve et l'espoir vont au-delà des possibles. Laisser une place au rêve, c'est donc reconnaître qu'ensemble rien ne "devient impossible". En accordant une place à l'impossible, l'UMP n'occupe pas le terrain des "nouvelles frontières" mais celui des "réalités du restrictif". Ce choix est à l’opposé par exemple de celui du Club Villepin qui avait fait simple (Villepincom) en recourant à un nom rattaché à une personnalité. Cette simplicité a l'avantage d'être efficace. 2) Les finances : il s'agit d'établir le rapport entre le résultat obtenu et le montant dépensé. 500 000 € pour mettre en ligne une architecture technique de ce type est la plus belle promotion commerciale pour les architectures de "prêt à porter" dont il est désormais établi de l'extrême compétitivité des honoraires. 3) Le graphisme : l'UMP livre un graphisme commun. Le parti pris serait celui de la sobriété. Il est surtout celui des "chemins déjà parcourus". 4) Les fonctions : ce réseau ne comporte aucune fonction qui n'ait

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La bataille des blogs (2/3)

Fiche 189

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

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Revue presse

pas déjà été occupée par d'autres r é seaux m i s en se r v i c e antérieurement à l'exemple du réseau du Club Villepin. 5) Le calendrier : là aussi, pour se distinguer, les réseaux mis en service après d'autres doivent exposer leur "valeur ajoutée", ce qu'ils apportent en plus ou en neuf. Dans le réseau Sarkozy, n'y a rien de plus ni rien de neuf. Par conséquent, techniquement, cette mise en service est d'abord une déception par rapport aux annonces. Cette mise en service illustre les enjeux des arbitrages susceptibles de s’appliquer dans la bataille qui s’ouvre sur Internet. Le véritable tournant dans la politique éditoriale des sites consistera à mettre en œuvre deux objectifs : • parler de ce qui intéresse

le citoyen. Dans l’overdose d’informations, le site devient l’outil de hiérarchisation pour protéger les messages clefs de la masse des informations,

• montrer ce qui différencie

l’auteur du site de ses concurrents. Le citoyen impliqué qui se rend sur le site a un certain nombre de croyances. Le site doit lui permettre de disposer d’une vision comparée organisée des informations.

Sur ces bases, les sites efficaces

vont probablement évoluer vers deux caractéristiques majeures : • mettre en œuvre une

communication organisée qui trouve son rythme avec des exclusivités dont la marque du succès sera la reprise par les autres médias,

• une mise en scène originale

de cette information qui d é g a g e u n e i d e n t i t é spécifique.

Dans ce cadre éditorial, deux rubriques devaient trouver une place privilégiée : • la rubrique «coulisses» qui lie

une re la t ion in t imis te privilégiée. Sur le plan pratique, une différenciation d’accès dans le temps va permettre de renforcer cette notion de «club» qui donne droit à une information «avant les autres»,

• la rubrique «partage» qui crée une émulation du terrain et suscite la mobilisation posit ive par un appel permanent à la concurrence.

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(prochain conseil technique : la bataille des blogs 3/3)

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

2010 est le dixième anniversaire de la date de décès de J a c q u e s Chaban-Delmas. Ce responsable politique est probablement celui qui s’est le plus confronté aux difficultés de la réforme notamment lors du diagnostic donné par son discours sur la «société bloquée» qui est toujours d’actualité 40 ans plus tard. La société Française est indiscutablement marquée par des traits caractéristiques profonds. Tout d’abord, la place de l’Etat qui était bien plus importante en France que dans les autres pays. Ensuite, une économie fragile qui est mal aimée. Enfin, une mentalité collective conservatrice qui parle beaucoup du changement mais qui s’en écarte rapidement car peu désireuse d’en accepter les remises en question. Dès 1969, date du discours de Jacques Chaban Delmas à la tribune de l’Assemblée Nationale, ce terme de «société bloquée» a été officiellement utilisé pour exprimer combien les traits caractéristiques préalablement exposés étaient à l’origine de nombreux blocages. Que recouvre ce constat ? Ce constat désigne une société qui reste immobile alors même qu’elle devrait bouger. La notion de société bloquée s’oppose à celle de société qui progresse. Cet immobilisme n’est pas nécessairement coupable en soi. Il ne le devient que dans la mesure où la société n’évolue pas alors même qu’elle le devrait. Il est exact que la société Française porte en elle de nombreux facteurs de conservatisme.

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La réforme

Discours 389

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

Le poids excessif de l’Etat est accentué par sa capacité à tout réglementer, par l’état d’esprit de méfiance qui demeure le sien de façon dominante. L’économie se renouvelle peu. Elle comprend toujours en son sein des secteurs manifestement archaïques. Bien davantage, les mentalités semblent hostiles au changement. Chaque composante est d’abord attachée à ses privilèges. L’égalitarisme et nivellement ont probablement plus de défenseurs que l’innovation et la liberté. C’est un pays qui donne le sentiment de vivre au rythme d’une alternance « soumission / explosion ». Cette tradition de blocage est aujourd’hui plus grave que jamais parce que le changement est inéluctable. Il n’y a plus de société nationale en raison de la mondialisation des échanges. Il est utopique de penser ou laisser croire qu’un pays pourrait constituer un îlot à l’abri des caractéristiques connues par ses voisins notamment. L’Etat n’a probablement plus les moyens d’assurer sa fonction protectrice dans des conditions comparables à celles du siècle précédent. Par conséquent, qu’elle le veuille ou non, la France est condamnée au changement. Ce changement inéluctable passe d’abord par une évolution des mentalités. Au lieu de tout fonder sur la méfiance, il nous faut initier une mentalité de confiance et d’innovation. Il importe de ré-impliquer les citoyens dans le circuit du pouvoir. Le civisme ne peut se réduire à la participation électorale. C’est donc une nouvelle gamme de vie citoyenne participative qu’il faut promouvoir. Il n’est plus possible de seulement parler de réformes. Il est temps de les faire.

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Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

Pendant de nombreuses décennies, la sagesse populaire disait «le peuple est roi puisqu'il nomme ses princes : les parlementaires». Cette formule portait en elle tout le paradoxe de la fonction de parlementaire : supposé être représentant du peuple tout en devenant membre d’une élite. La démocratie parlementaire a fait naître ou a mis en évidence bon nombre d’autres paradoxes : • censé être le représentant de toute la nation, le parlementaire

s’est pourtant de plus en plus comporté en représentant de sa circonscription électorale,

• supposé être le représentant de tous, il est aussi devenu de plus

en plus étroitement lié à un parti politique. Ainsi progressivement, il semble qu’est né un métier politique qui transcende les formations politiques : celui de parlementaire. Derrière cette évolution, quelle est la situation réelle du parlementaire ? N’est-il plus que le membre sans pouvoir d’une institution présentée en déclin ou, au contraire, demeure-t-il le représentant du peuple détenteur de la souveraineté ? La vérité est sans doute intermédiaire. En effet, si un certain déphasage a pu naître entre la conception traditionnelle du rôle de parlementaire et les nécessités de la vie politique moderne, le parlementaire paraît s’adapter à ces nouvelles exigences. Le déphasage naît essentiellement de la différence considérable entre les prérogatives théoriques du parlementaire et la réalité de sa marge d’autonomie qui est très limitée. Son statut individuel est manifestement inadapté. Il n’a pas les moyens d’expertise nécessaires pour exercer correctement sa fonction. Il lie de plus en plus son sort à celui d’un parti politique. Il se fond dans un

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Le Parlementaire

Discours 390

Edito Com. 189

Discours 389

Discours 390

Carnet 189

Revue presse

groupe parlementaire qui s’efforce de faire régner la discipline de vote. Stendhal a donné dans «Lucien Leuwen» une bonne description de l’apparition d’un groupe dans un régime qui devient parlementaire. Stendhal met bien la lumière sur la discipline de vote qui devient l’une des raisons d’être des groupes parlementaires. Ses fonctions sont de plus en plus concurrencées qu’il s’agisse de la représentation, de la création des lois et encore plus de la fonction de contrôle. Une adaptation est donc nécessaire. Une adaptation des fonctions afin de renforcer les moyens de contrôles, d’enquêtes … Cette adaptation doit correspondre à une amélioration de la disponibilité des parlementaires ce qui ouvre la question des incompatibilités et du cumul des mandats. Mais surtout, le parlementaire doit s’ouvrir à de nouvelles fonctions. Il doit probablement redevenir l’interlocuteur privilégié des citoyens grâce à l’émergence de nouvelles formes de participation. Il y a un émiettement des problèmes, une parcellisation des enjeux, une difficulté à favoriser l’expression du niveau local. Toutes ces évolutions appellent une nouvelle démocratie de proximité dont le député peut être le facilitateur. Les Institutions de 1958 se voulaient les moyens «d’une démocratie dans l’action». Dans cet équilibre difficile, il est certain que l’action a souvent pris le pas sur la démocratie. Il y a un équilibre à restaurer entre ces deux pôles. L’exécutif a été le grand vainqueur des Institutions de 1958. Il ne s’agit pas de fragiliser un pouvoir exécutif solide mais d’en assurer un contrôle permanent plus efficace. La modernisation de notre régime politique réside dans ce nouvel équilibre à définir. L’importance de ce chantier montre combien le statut de parlementaire sera à la croisée des chemins dans les prochaines années.

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(prochains discours : La responsabilité, Les contrôles publics)

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Les votes sur la réforme, le 7 novembre à la Chambre et le 24 décembre au Sénat, tous deux qualifiés d'«historiques» par Barack Obama, laissent maintenant la place aux discussions entre les deux chambres pour fusionner les deux projets de loi.

La réforme de l'assurance maladie vise à fournir une couverture à près de 31 des 36 millions d'Américains qui ne peuvent se le permettre actuellement. Elle cherche à améliorer la qualité des soins, à faire baisser les coûts de la santé et à améliorer la couverture maladie pour ceux qui bénéficient déjà d'une assurance.

Mais certains objectifs diffèrent entre les deux Assemblées.

Le texte de la Chambre, plus à gauche, prévoit par exemple une caisse d'assurance publique, surnommée «option publique», qui serait mise en concurrence avec les compagnies privées. Au Sénat, l'option publique a été écartée du projet de loi.

«Il y a d'autres moyens de faire cela», a dit mardi devant la presse la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, en laissant entendre que la chambre basse pourrait se plier au texte du Sénat. La chef démocrate a ajouté que l'option choisie devait «responsabiliser les assurances et accroître la concurrence».

L'utilisation de fonds publics pour l'avortement fera également l'objet de querelles car les deux chambres ont une approche différente de la question.

Pour obtenir le soutien de démocrates opposés à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), les représentants ont adopté un amendement qui interdit l'utilisation de fonds publics pour couvrir une IVG. Les sénateurs ont voté des dispositions moins contraignantes sur ce sujet.

Dans un commentaire sur le blog officiel de la Maison Blanche, le directeur de la communication de Barack Obama, Dan Pfeiffer, a reconnu mardi que des obstacles restaient à franchir, tout en assurant que «la réalité est que les deux versions de la réforme sont largement

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Etats-Unis : la réforme de la santé

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similaires» avec 95% des dispositions en commun.

Le processus de fusion d'un projet de loi entre les deux chambres a lieu habituellement au sein d'une «conférence» bipartite. Mais les chefs démocrates pourraient s'en affranchir en se mettant d'accord entre eux, écartant ainsi toute participation de l'opposition républicaine.

Les Républicains ont tout tenté pour bloquer la réforme dont ils estiment notamment qu'elle coûtera trop cher et qu'elle fera grimper les prix des polices d'assurance.

Les leaders de la majorité espèrent présenter un texte final à Barack Obama pour promulgation avant le discours présidentiel devant le Congrès sur «l'état de l'Union», qui a traditionnellement lieu fin janvier.

Une adoption finale du texte dans les délais fixés par les Démocrates représenterait une grande victoire pour le Président Américain qui a promis cette réforme au cours de sa campagne électorale.

La réforme de la santé est doublement importante pour le Président Américain :

• elle marque son ancrage social,

• elle fait disparaître la critique de vulnérabilité. Cette dernière critique est l’axe de critique des Républicains. Obama ne dirigerait pas son camp politique et serait fragile dans la défense du territoire Américain face au terrorisme.

Sur ces deux volets, Obama a montré qu’il était à la fois un chef politique qui dirige son camp et un Commandant en Chef qui protège ses concitoyens face aux menaces terroristes.

Par conséquent, le dénouement définitif de la réforme de la santé avant le discours sur l’état de l’Union changera le climat politique dans l’année des élections du mid term. Il reste encore de nombreux arbitrages majeurs mais dans l’ensemble l’essentiel du parcours semble désormais effectué.

Il sera temps ensuite de mobiliser tous les efforts sur la relance économique et ses effets positifs sur l’emploi.

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(prochain carnet : Etats-Unis : McCain et la réfor-me bancaire)

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Villepin et le discours de Doha

C’est un déficit de 20 milliards de dol-lars que la Californie doit résorber. Des mesures d’économies ont été sanction-nées par voie de justice. Une aide fédérale serait sollicitée pour éviter une crise majeure.

Dans L'intervention de Dominique de Villepin lors du salon du livre de Doha (Quatar) montre, si besoin était, que l'ancien Premier Ministre est déjà à l'étape ... post-candidature pour la pré-sidentielle 2012. Il marque minutieusement le territoire conceptuel qui est le sien, actant cha-que point de divergence avec le Prési-dent sortant. La période post-régionales semble être désormais celle des grandes manœu-vres dans un contexte où l’ancien Pre-mier Ministre occupe le créneau du gaullisme social.

La Californie et la crise financière

Les faits majeurs de la semaine n°01

Presse

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Revue presse

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La leader socialiste a publié une tribune originale dans le quotidien Le Monde aspirant à tourner la page de «l’approche punition» qui a si souvent marqué les mesures en matière de pro-tection de l’environnement. C’est une approche atypique qui per-met également de corriger certaines images accolées au tempérament de la Présidente de Région.

Ségolène Royal et l’écologie

L’ifop lance sa lettre de l’opinion. Le premier numéro comprend une analyse détaillée des régionales en Rhône-Alpes où la majorité de gauche semble s’a-cheminer vers une reconduction aisée.

L’ifop lance sa lettre

McCain et la réforme bancaire

Le leader Républicain demande une ré-forme de la législation bancaire pour séparer les activités. C’est aussi l’occasion pour lui de mon-trer qu’une fois passée la période des annonces rien n’a été modifié dans les actes.