lettre d’information du système des nations unies à madagascar- octobre 2011(snu - 2011)
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8/3/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- Octobre 2011(SNU - 2011)
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Quils soient en situation de pauvret montaire ou quils vivent au-
dessus du seuil de pauvret qui est de 468 800 Ariary, de nombreux
enfants malgaches grandissent dans un environnement qui ne satisfait
pas leurs besoins fondamentaux et qui ne leur offre pas la protectionsufsante pour leur panouissement personnel. Ltude sur lAnalyse
de la pauvret des enfants publie par lUNICEF met en exergue les
situations de pauvret et de privation auxquelles sont confronts les
enfants malgaches.
Les enfants malgaches en
situation de pauvret et de
privation critique
DANS CE NUMERO
EMPLOI
LUttE CONtRE LE VIH Et LE SIDA
Les Salons Rgionaux
de lEmploi (SRE) pour
servir de passerelle entre
croissance, pauvret et
emploi.
Rsultats de lenqute
comportementale et
biologique auprs deshommes ayant des rapports
sexuels avec des hommes
dinformaionLa Lettre
P.07
P.06
P.02
Ocobre 2011
Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar
Ediion 01
PAUVREtE
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8/3/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- Octobre 2011(SNU - 2011)
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Les enfants vivent une
situation plus intense
et plus critique que
les adultes en termesde pauvret montaire.
A Madagascar, 82% des
enfans de moins de 18 ans
viven en dessous du seuil de
pauvre, un aux plus lev
que la moyenne naionale
qui es de 76%. Cee
siuaion ne favorise, ni leur
accs aux services sociaux
de base, ni leur proecion, e
ne perme pas de ce fai un
plein respec de leurs drois.
Lude sur lAnalyse de la
pauvre des enfans publie
par lUNICEF, base sur les
indicaeurs monaire e de
privaion, svre ou moins
svre, sinspire de lude
globale mandae au niveau
du sige de lorganisaion.
Cee ude uilise les
indicaeurs discus e
reenus au niveau global
avec lappui de lUniverside Brisol.
Les donnes de lEPM 2010
e lEDS 2008-2009 son les
bases de lanalyse. Daures
indicaeurs de privaion
son galemen analyss
en corrlaion avec la
pauvre monaire selon
la mhodologie propose
par David Gordon e Al.
pour mere en vidence
lampleur e la profondeur dela pauvre des enfans.
PAUVREtE
Les enfants malgaches en situation de pauvret
et de privation critiqueQuils soient en situation de pauvret montaire ou quils vivent au-dessus du seuil de
pauvret qui est de 468 800 Ariary, de nombreux enfants malgaches grandissent dans un
environnement qui ne satisfait pas leurs besoins fondamentaux et qui ne leur offre pas
la protection sufsante pour leur panouissement personnel. Ltude sur lAnalyse de la
pauvret des enfants publie par lUNICEF met en exergue les situations de pauvret et de
privation auxquelles sont confronts les enfants malgaches.
La fore incidence de la
pauvre monaire pour82% des enfans de moins
de 18 ans es sujee des
variaions plus ou moins
imporanes selon leursmilieux de rsidence, leurs
rgions, le sexe du chef
de mnage dans lequel ilsviven, le nombre denfans
dans le mnage, les acivis
du chef de mnage, le
niveau dinsrucion de cedernier e les classes dge
des enfans.
En gnral, ceux qui son
les plus affecs par la
pauvre monaire son les
enfans de moins de six ans
(84,4%), ceux qui viven en
milieu rural (86,6%), ceux
qui son levs au sein dun
mnage don le chef es
sans insrucion (90,8%),
de niveau primaire (86,5%),
ou une femme (83,7%). Les
enfans les moins affecs
son ceux qui on enre 15-17
ans (75,4%), ceux qui viven
...A Madagascar, 82% des enfants de moins
de 18 ans vivent en dessous du seuil
de pauvret...
dinformaionLa lettre P.2Edition 01 Octobre 2011
*
* www.unicef.org/madagascar
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en milieu urbain (61,7%),
ou dans un mnage o le
chef a un niveau dude
secondaire (60,5) ou
universiaire (16,3%).
Beaucoup denfans fonainsi face des privaions
en maire de san, de
nuriion, dducaion, de
logemen, daccs leau,
daccs aux infrasrucures
dassainissemen, de
proecion e dinformaion.
Ces privaions, quelles soien
svres ou moins svres,
affecen leur dveloppemen
e leur panouissemen
e concernen galemen
les enfans qui ne son pas
pauvres monairemen.
Selon les milieux de
rsidence des enfans,
les privations des
enfants en milieu rural,
quelles soient svres
ou moins svres, sont
gnralement suprieures
la moyenne nationale
pour chaque privation.
Conrairemen la siuaionurbaine, comparable la
siuaion naionale, elles
se dmarquen dans le
domaine de la proecion o
plus de 21% e de 18,8%
des enfans du milieu urbain
nhabien pas avec lun des
deux parens (orphelins,
parens divorcs, aures
cas) e nhabien pas avec
les 2 parens (orphelins e
aures cas).
dinformaionLa lettre P.3Edition 01 Octobre 2011
Sources : EDS 2008-2009, nos propres calculs
Les domaines de privation des enfants(en pourcentage)
Si les privaions en logemen
e en insallaion saniaire
son les plus alarmanes,
avec des proporions rs
leves, les aures privaionsson ou aussi imporanes
e prsenen de fores
disparis selon les groupes
dge des enfans, leur sexe,
les rgions o ils habien,
leur quinile de bien-re e
leur rgion de rsidence.
A Madagascar, 84,5% des
enfans de moins de 18 ans
habien dans un logemen
avec 4 personnes ou plus
par chambre ou dans un
logemen sans plafond e
55,6% de ce mme groupe
denfans viven dans un
logemen avec cinq (ou plus)personnes par chambre e
dans un logemen avec sol
sans aucune proecion.
tandis que la privaion en
assainissemen ouche
97,9% des enfans de moins
de 18 ans uilisan des
insallaions saniaires non
amliores e plus de 47%
denfans de ce mme groupe
ne disposan pas de oilees
ou de sysme dvacuaion
des excrmens.
En termes de nutrition, la
privation se traduit par le
retard de croissance et
la situation des enfants
de moins de 5 ans
Madagascar est critique.
En effe, un enfan de moins
de 5 ans sur deux connai
une privaion svre e se
rouve moins de 2 car-
ype pour le reard decroissance (aille pour ge),
andis quun enfan de moins
de 5 ans sur quare se rouve
en siuaion de privaion
svre, se siuan moins
de 3 car-ype. Ces deuxformes de privaion affecen
surou les enfans issus des
quiniles de bien-re pauvre
moyen e vivan en milieu
rural.
La privation dun enfant
de moins de deux ans en
matire de vaccination
est importante. Un enfan
de moins de 2 ans sur deux
connai une privaion moins
svre parce que nayan
pas reu les hui vaccins
(BCG, DtCoq1, DtCoq2,
DtCoq3, Polio0, Polio1,
Polio2, e rougeole), andis
que 13,3% des enfans de
12-23 mois non jamais reu
de vaccinaion. Ils son ainsi
en siuaion de privaion
svre. Les enfans de moins
de 2 ans vivan en milieu
urbain son mieux progs
que ceux habian en zonerurale car ils ne consiuen
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dinformaionLa lettre P.4Edition 01 Octobre 2011
que 2,8% de ceux qui nonjamais reu de vaccins.
Par ailleurs, les difcults
daccs leau, qui
demeurent un problme
pour les mnages
malgaches, affectent
davantage les enfants.
2,3% des enfans de moins
de 18 ans peuven avoir
accs de leau de quali,
mais celle-ci se rouvesouven plus de 30 minues
de leur domicile. Cee
siuaion affece dauan plus
les enfans car ce son eux
qui son souven chargs de
lapprovisionnemen en eau
du mnage. La siuaion es
plus criique car 37,1% des
enfans son svremen
privs deau, ou doiven
uiliser leau des rivires, des
lacs, des ruisseaux e des
digues ou doiven chercher
de leau plus de 30 minues
du domicile.
La situation de privation
des enfants de 6-18 ans
en ducation est leve.
A Madagascar, beaucoup
deffors on fais, mais
ceux-ci restent insufsants.
Au niveau naional, la
proporion denfans de
6-17 ans affece par laprivaion svre, ces--
dire qui na jamais frquen
lcole e ne frquene pas
lcole acuellemen, es de
14,2%, andis que 10,8%
des enfans du mme
groupe dge son dans une
siuaion de privaion moinssvre. Ils non pas achev
le cycle primaire e ne son
pas acuellemen scolariss.
Les 22 rgions de
Madagascar son affeces
diffremmen par la privaion
des enfans. Chaque rgion
es caracrise par une ou
plusieurs privaions moins
svres e privaions svres
selon leur spcicit socio-conomique respecive. Les
niveaux de privaion son ou
aussi levs dans oues les
rgions, mais il es imporan
de signaler les rgions o le
niveau de privaion es plus
imporan que la moyenne
naionale.
Ainsi, dans les rgions
dAndroy e Anosy, les
privaions moins svres
e svres en nuriion,assainissemen, logemen
e proecion ouchen les
enfans selon leur cagorie
dge concerne, amplies
par les privaions svres
dans les domaines de
san, eau, ducaion e
informaion. Ce son les
rgions les plus vulnrables
pour les enfans, dauan
plus que 95,2% e 87,2%des enfans respecivemen
dans ces deux rgions
viven en dessous du seuil
de pauvre.
Les rgions de Melaky e
Asimo Andrefana son plus
ouches par les privaions
moins svres e svres en
logemen e assainissemen,
avec plus daccen pour les
privaions svres en san,
ducaion e informaion.
Pour les rgions de Vaovavy
Fiovinany, Ihorombe e
Asimo Asinanana, par
les privaions communes des
rgions en assainissemen
e en logemen, elles
son concernes par les
privaions svres en san,
ducaion, nuriion e la
privaion moins svre en
proecion.
Les rgions de la
Haue Masiara, Iasy,
Bongolava, Amoroni Mania
e Vakinankarara son
concernes par la privaion
svre en nuriion e les
privaions moins svres
en san e en informaion.
tandis que les rgions
de Soa, Betsiboka,Analanjirofo e Asinanana
son ouches par la
privaion svre en eau.
Les rgions de Diana, SAVA,
Asinanana e Boeny son
pariculiremen ouches
par les privaions svres e
moins svres en proecion.
Le non-respect du droit
linformation handicape le
dveloppement et lavenir
dun enfant, et ne pas
avoir accs linformation
constitue une privation
pour les enfans malgaches.
Plus de 27% denre eux
non accs aucun moyen
de communicaion : ni radio,
ni lvision, ni lphone, ni
journal imprim, ni ordinaeur.
Cee privaion svre es
pariculiremen imporane
dans le Sud e le Sud-Esou elle ouche plus de 60%
des enfans. tandis que
plus de 47% en son moins
svremen privs. Ces
derniers non pas accs la
radio ou la lvision.
Les enfants qui nhabitent
pas avec leurs parents sont
mal protgs et exposs
diffrents risques. Cest
le cas de prs de 20%
denfants de moins de 18
ans qui ne vivent pas avec
lun des deux parents et
des 14,6% denfants qui
nhabitent pas avec les
deux parents. Cependan,
le fai de vivre avec les
parens biologiques ne
garani pas lexclusion des
enfans du monde du ravail,
ni une exposiion moindre
aux violences e aures
exploiaions. Nanmoins, lapere de parens biologiques
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8/3/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- Octobre 2011(SNU - 2011)
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Un prlvemen effecu par lInsiu Paseur de
Madagascar (IPM) sur hui enfans sains dans la rgion
Asimo-Andrefana, disric de toliara, en mai 2011,
a rvl rois cas posiifs de Vaccin direc polio virus
(VDPV). Ces rsulas fon craindre la rsurgence dune
pidmie de polio dauan que les derniers cas on
enregisrs en 2005.
Mais ces rsulas monren surou que la couverure
de la vaccinaion de rouine es faible. Des mesures
doiven ainsi re prises durgence pour augmener la
couverure vaccinale e amliorer les impacs de la
vaccinaion sur la proecion de la populaion.
La Semaine de la san de la mre e de lenfan
(SSME), une campagne souenue par lUNICEF e
lOMS pour offrir un paque de services grauis aux
mres e aux enfans es une opporuni pour donner
une chance tous les enfants de bncier des vaccins
conre ce virus. La surveillance pidmiologique devrai
galemen re impraivemen renforce pour sassurer
quil ny ai pas de cas de VDPV avec des sympmes
de paralysie.
Par ailleurs, la saison peseuse, qui va de sepembre
mai, semble en rain de reprendre. Les donnes de
surveillance de la pese monren une recrudescence
des cas suspecs de pese ces dernires semaines. A
la semaine 40 (semaine du 3 ocobre), 13 cas suspecs,
pour la plupar de forme pulmonaire (46%) avec 4
dcs, ont t notis contre 4 seulement la semaine
prcdene. Avec 10 cas sur 13, le disric saniaire
de Miarinarivo semble lune des localis les plus
touches, et un cas positif a t noti Antananarivo
Renivohira.
Des donnes rcenes ransmises lIPM indiquen
galemen que tsiroanomandidy, disric conigu de
Miarinarivo, es galemen un foyer rcemmen acif.
25 nouveaux cas, ous de forme bubonique e don 14
posiifs au es bandelee rapide, y on rcemmen
notis. 4 dcs y ont galement t enregistrs.
Les parenaires se prparen pour apporer des rponses
rapides face cee siuaion. Les mdicamens, les
insecicides, les kis de proecion e les nasses ra
son dj prposiionns, andis que des acions de
sensibilisaion e dassainissemen son organisesdans ous les foyers peseux
dinformaionLa lettre P.5Edition 01 Octobre 2011
es un faceur aggravan
les risques e le dfau de
proecion.
Les diffrentes privations
touchent galement les
enfants qui ne sont paspauvres montairement.
Selon la mhodologie de
David Gordon e Al., on noe
une fore dispari enre les
enfans pauvres e les enfans
non pauvres monairemen.
En effe, des enfans non
pauvres monairemen son
ouchs par deux formes de
privaion svre (au sens
AIP ou aures indicaeurs
de privaion : habiaion,
eau, insallaion saniaire e
informaion). En revanche,
la quasi-oali des enfans
pauvres monairemen
prsene au moins une forme
de privaion. Lorsquun enfan
es ouch par au moins deux
formes de privaion svre,
on parle de la pauvre
absolue selon cee mme
mhodologie. Ainsi, plus de
rois enfans sur quare viven
dans la pauvre absolue.Cee siuaion concerne
plus de 86% des enfans
pauvres monairemen
andis quelle concerne
46% pour les enfans non
pauvres monairemen.
Cee forme de privaion
prsene galemen de fore
dispari selon les milieux de
rsidence e les rgions o
viven les enfans.
Comment atteindre les
enfants pauvres et privs
de leurs droits ?
Cee ude servira de
rfrence sur la siuaion
des enfans malgaches
pour oues les inervenions
de dveloppemen e
dlaboraion de poliiques e
de sragies de lue conre
la pauvre en rponse aux
besoins spciques et surtoutpour renforcer le respec des
drois de lenfan.
Il faudra au pralable
assurer e accompagner
la mise en uvre effecive
du renforcemen de
ladminisraion pour appliquerles normes defcacit, de
ransparence, de recherche
de quali, dhique
professionnelle ainsi que
ladquaion de la srucure
organique de ladminisraion
par rappor aux besoins de la
populaion.
Ensuie les acions
devron renrer dans le
cadre du processus de
dcenralisaion du pouvoir
e de dconcenraion de
ladminisraion ou en
identiant et apportant
progressivemen des
soluions aux conraines
matrielles, nancires et
echniques des srucures
dcenralises que son la
rgion, la commune e plus
rcemmen les localis.
Ltude permettra de rchirsur les cadres permean
dassurer la durabili des
acions daugmenaion de
revenu e de consommaion
des mnages ainsi que celles
damlioraion de la quali
des services sociaux.
La recommandaion majeure
sera dinuencer les dbats
poliiques sur les dpenses
dans les seceurs sociaux
en ingran le concep de la
pauvre des enfans dans
les sysmes naionaux
de dnition dindicateurs,
noammen pour le suivi
des OMD1, e dans la mise
en uvre des sragies
de rducion de la pauvre
aussi bien au niveau
naional que dcenralis
e en les ingran dans le
processus de planication,
de budgisaion e de suivien faveur des enfans
SANTE PUBLIQUE
Craintes dune pidmie de
polio et reprise de la saison
pesteuse
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8/3/2019 Lettre dinformation du Systme des Nations Unies Madagascar- Octobre 2011(SNU - 2011)
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au VIH. La prvalence
de la syphilis acive dans
la populaion des HSH
des mmes zones es de
5,1%. Les prvalences du
VIH par sie rvlen des
disparis rs marques.
trois sies, savoir :
toliara (0%), Mahajanga
(9,0%) e Ansiranana
(10,0%) se caracrisenpar des prvalences du VIH
dinformaionLa lettre P.6
Lpidmie du VIH
Madagascar es peu
acive, moins de 1%,
mais il persise des faceurs
de risque e de vulnrabili
suscepibles de crer des
condiions favorables une
progression de lpidmie.
Il impore ainsi de placer
la prvenion au cur de
la rponse face au VIH en
direcion des groupes les
plus vulnrables. Ainsi, une
enque comporemenale
e biologique auprs des
hommes ayan des rappors
sexuels avec des hommes
(HSH) a mene en 2010
dans les zones urbaines
bases dans cinq (5) villes:
Anananarivo, toamasina,
Mahajanga, toliara eAntsiranana, et nance
par le Fonds Mondial de
Lue conre le Sida, la
tuberculose e le Paludisme/
Round 8, lONUSIDA e
lOMS. La mhode uilise
ai le Responden Driven
Sampling (RDS) appel aussi
chanillonnage dermin
par les rpondans. Ces
la mhode recommande
pour les udes auprs desous-groupe de populaion
dpourvus de base de
sondage. Les rsulas
rappors de lenque
bio-comporemenale de
base chez les HSH son
des valeurs pondres qui
iennen compe du poids
normalis e sandardis
des HSH enre les sies
denque. Prs de quinze
pour cen (14,7%) de
la populaion des HSHenqus son sroposiifs
LUttE CONtRE LE VIH Et LE SIDA
Rsultats de lenqute comportementale et
biologique auprs des hommes ayant des rapports
sexuels avec des hommes
Edition 01 Octobre 2011
infrieures la moyenne
de lensemble des sies.
Par conre, Anananarivo
(17,6%) e toamasina
(16,0%), les prvalences
du VIH en son suprieures.
Quan la syphilis, lcar des
prvalences enre les sies
denque es relaivemen
moins marqu. Dans les
villes de Mahajanga e detoliara (7,0%) e toamasina
(5,5%), les prvalences
de la syphilis son plus
leves compares
celles dAnananarivo e
dAnsiranana (4,5%).
Ces rsulas von ainsi
permere doriener la
sragie de lue conre
le VIH dans le prochain
plan sragique naional,
lendroi de ces groupesles plus vulnrables
Prvalence du VIH et de la syphilis chez les Hommes ayant des
rapports Sexuels avec les Hommes (HSH) par site, ESCOMB
Madagascar, 2010
Site Effectifpondr
(N)
RPR +TPHA
+
Prvalencede la
syphilis (%)
IC (95%) VIH+
Prvalencedu VIH
(%)
IC (95%)
Antananarivo 625 28 4,5 [2,9 - 6,1] 110 17,6 [14,5 -20,5]
Toamasina 133 7 5,5 [1,5 - 9,5] 21 16,0 [9,6 - 22,4]
Mahajanga 107 7 7,0 [1,9 - 12,0] 10 9,0 [3,3 - 14,6]
Toliara 76 5 7,0 [1,3 - 13,0] 0 0,0 -
Antsiranana 56 3 4,5 [0,0 - 10,0] 6 10,0 [1,8 - 18,2]
Ensemble 996 51 5,1 [3,7 - 6,5] 147 14,7 [12,5 -16,9]
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Cela mine la cohsionsociale e familiale ainsi que
la crdibili des poliiques
mises en uvre .
Le BIt souligne limporance
des mesures qui peuven
conribuer simuler la
craion demplois e donner
un nouvel lan une reprise
durable de lemploi, mean
laccen sur le fai que
lamlioraion des rsulasdu march du ravail
EMPLOI
Les Salons Rgionaux de lEmploi (SRE) pour
servir de passerelle entre croissance, pauvret et
emploi.Les jeunes et les femmes subissent de plein fouet les effets des contextes de crise. La
stimulation du march du travail au niveau rgional est primordiale en mettant lemploi au
centre des actions promouvoir.
Dans son ude
iniule tendances
mondiales de lemploi
2011 : le d dune reprise
de lemploi , le Bureau
inernaional du travail(BIt) averi quavec un
chmage mondial qui, selon
les chiffres ofciels, atteintun niveau record pour la
troisime anne dafle
depuis le dbu de la crise
conomique, la faible reprise
en maire demploi devrai
se poursuivre en 2011. La
reprise sur les marchs du
ravail es rs disparae, avec
la persisance dun chmagelev e un dcouragemen
croissan dans les pays
dvelopps en mme emps
quune hausse de lemploi e
un nombre oujours lev de
ravailleurs pauvres occupan
un emploi vulnrable dans
les pays en dveloppemen.
En dpi dun for rebond de
la croissance conomique
dans de nombreux pays,
le nombre de personnesau chmage a aein 205
millions de personnes en
2010, un chiffre sensiblemen
gal celui de 2009, soi 27,6
millions de personnes de
plus quen 2007, juse avan
que la crise conomique
mondiale clae. Le BIt
prvoi un aux mondial de
chmage de 6,1% en 2011,
ce qui pore le nombre de
chmeurs 203,3 millionsdans le monde.
dinformaionLa lettre P.7
Dans ce conexe, le Direceurgnral du BIt, Juan
Somavia, a soulign que :
il existe un d commun
: nous devons repenser le
modle de nos poliiques
macroconomiques e faire
de la craion demplois de
quali, du ravail dcen,
un objecif cenral de la
poliique macroconomique
en mme emps quune fore
croissance, une inationfaible e des poliiques
budgaires quilibres.Nous ne devons pas oublier
que ces la quali du ravail
qui dnit la qualit dune
soci . Il a galemen
dclar que Le chmage
des jeunes consiue une
priori mondiale e La
faible reprise en maire
de ravail dcen ne fai
que renforcer lincapaci
persisane de lconomie
mondiale garanir unavenir pour ous ces jeunes.
Edition 01 Octobre 2011
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dinformaionLa lettre P.8Edition 01 Octobre 2011
conribuerai une reprise
macroconomique plus large
e pourrai aider compenser
les effes ngaifs des
mesures dassainissemen
budgaire. De mme,
le dveloppemen
de lenrepreneuria,
linvesissemen dans
lconomie relle, desmarchs du ravail qui ne
soien pas exclusifs, e une
croissance alimene par
les revenus du ravail son
les moyens pour enclencher
cee croissance andis que
des mesures desines
endre la proecion sociale
e amliorer la quali des
emplois peuven abouir
des rsulas plus durables.
Cas de Madagascar
Madagascar, un pays fores
poenialis conomique
e sociale, se rouve dans
une siuaion de pauvre
aggrave par les impacs
de la double crise nancire
mondiale e poliique
inrieure sur lemploi e
le ravail. Les reombes
ngaives de cee crise son
foremen ressenies par
lensemble de la populaion
don 76,4% viven dj en
dessous du seuil de pauvre
e fragilisen surou le
seceur priv si lon ne cie
que le nombre demplois
perdus esims plus de
200.000 depuis 2008.
Le pays es confron un dysfoncionnemen
grandissan du march du
ravail qui se radui par une
pere massive demplois,
la dsabilisaion des
demandes sur le march e la
faiblesse chronique des offres
e de la producivi. Cee
faible producivi rouve
fondamenalemen son
origine dans linadquaion
et le dcit du systme
dducaion e de formaion
professionnelle, compar
aux besoins de lconomie
e du dveloppemen social
du pays.
Par ailleurs, daures fais
relaifs au dveloppemen
du pays enren en ligne
de compe : (i) la dispari
interrgionale agrante en
dpi des effors consenis
dvelopper une poliique de
dcenralisaion e mere
en place des programmes
rgionaux. En oure, la
vulnrabili des mnages
ne leur perme pas damorir
les chocs issus des priodes
dinsabili poliique ou
des caaclysmes naurels,
du fai de la faiblesse de la
producivi de lemploi quies la principale source de
revenus des mnages ; (ii)
la srucure dmographique
de Madagascar caracrise
par une populaion acive
(15-65 ans) de 87,9%, une
populaion jeune de 56% e
une populaion fminine qui
consiue un peu plus de la
moii de la populaion oale
soi 50,6%.
Ainsi es-il ncessaire de
simuler le march du ravail
au niveau des rgions qui on
labor des plans rgionaux
de dveloppemen mean
lemploi au cenre des
acions promouvoir e
renforcer pour impulser
une conomie rgionale
percuane, ouchan la vie
de la populaion ou en
renforan la dynamique
conribuion des jeunes
e des femmes ravers
lemploi e lenrepreneuria.
Objectifs et rsultats des
Salons Rgionaux de
lEmploi
Dans ce cadre, des Salons
Rgionaux de lEmploi (SRE)
on organiss par le BIt
dans les Rgions Diana (les
16 e 17 juin 2011) e Boeny
(les 1er e 2 juille 2011).
Les principaux objecifs viss
par le BIt dans lorganisaion
des Salons Rgionaux de
lEmploi se siuen deux
niveaux : (i) la simulaion dumarch du ravail au niveau
rgional pour faire face
aux effes de la crise ; (ii) le
lancemen de llaboraion
de la Sragie Rgionale
de Promoion de lEmploi
(SRPE) pour Diana e
Boeny.
Pour Diana e Boeny, plus de
55 exposans, 4900 visieurs,
600 poses pourvoir,
900 CV collecs, 1500 jeunes forms (rdacion
de CV, lere de moivaion,
enreien dembauche, bilan
de compences, rappor de
sage, culure denreprise,
culure de crdi, monage de
business-plan) consiuen
les principaux rsulas des
SRE.
Le Sysme des Naions
Unies a accompagn leBIt dans la promoion de
lAgenda du travail dcen,
en loccurrence le PNUD qui a
oujours coopr avec le BIt
pour aider les Rgions se
doer dune SRPE (cas des
Rgions Asimo-Andrefana
e Vaovavy-Fiovinany).
Lemploi jouera ainsi son rle
de rparieur des fruis de
la croissance dans la lue
conre la pauvre