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L'Essieu des Mondes

présente

NartakiNartakiNartakiNartaki

La danseuse indienne

Conte musical dansé

Ce spectacle est pensé comme une initiation à la danse indienne

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NartakiNartakiNartakiNartaki

« Je m’appelle Nartaki. En Inde, Nartaki veut dire danseuse.

Nartaki, je suis. On m’a appelée Nartaki et je suis devenue danseuse. »

Chorégraphie : Hélène Marionneau Interprétation : Cécile Zanibelli, Hélène Marionneau

Création sonore et musicale : Benjamin Lauber

Interprétation : Benjamin Lauber, Latif Khan , Parveen Sabrina Khan

Création lumière : Guillaume Fesneau Régie Lumière : Mehdi Izza

Regard à la mise en scène: Cyril Lévi-Provençal

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NartakiNartakiNartakiNartaki

Synopsis

« Je me souviens, il n'y a pas si longtemps…»

Une dame, passionnée par son art et son pays nous reçoit chez elle. Pendant qu'elle prépare un thé, elle se raconte. Nartaki, c'est son nom. « En Inde, Nartaki veut dire danseuse. Nartaki, je suis. Mes parents m'ont appelée Nartaki et je suis devenue danseuse. » Une ambiance sonore s’installe, des bruits d’eau, une charrette qui passe, des voix, une foule, un klaxon, un mantra… Un son de conque, celui d’une cloche : la cloche que Nartaki agite devant elle. Dans la pénombre retentissent des grelots, sur un rythme régulier, un tempo, une marche. « Nartaki ? » Le temps se suspend dans un silence, était-ce un rêve ? Le son des grelots reprend. La marche s’accélère dans une rafale de petits pas serrés, ceux d’une petite fille espiègle ? La lumière se fait sur une paire de pieds qui dansent, des pieds peints en rouge avec des grelots autour des chevilles. Un son résonne et arrête les pieds dans leur élan, les interpelle. Une discussion s’amorce entre les pieds et le tambour. Les pieds disparaissent. « Nartaki ? »

La vieille femme scande alors son nom : « C'est toi. C'est toi. Na-ar-ta-ki… ». Elle l’appelle. Nartaki entre en scène et danse le Pushpanjali, une offrande de fleurs. Tout, depuis le début, tend vers cet évènement qui arrive comme une éclosion.

Le temps d’une confidence, Nartaki la danseuse s’immobilise et la vieille femme, Nartaki, nous la présente. « C'est elle ! La jeune danseuse que j'étais autrefois, le temps où je racontais des histoires... »

Elles vont nous raconter une histoire, l'histoire des émotions. Le cercle s'illumine, un nouvel espace pour l’histoire : la Folie invite chez elle ses amis. La danseuse et la conteuse œuvrent ensemble à faire apparaître neuf émotions personnifiées, dans un huis clos, à savoir, la demeure de la folie. L’amour, la joie, la tristesse, la colère, la paresse, le dégoût, la timidité et le courage défilent. La folie propose alors un cache-cache auquel tout le monde participe, à l’exception de Madame Paresse et de Monsieur Dégoût. Quand tous sont trouvés, l'amour seul manque à l’appel.... L'énigme résolue, le conte se termine dans la joie. Puis l'espace du conte s'efface. Nartaki la jeune danseuse disparaît, emportant avec elle le souvenir de la vieille femme. Le thé est prêt.

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Scénographie / Lumière Scénographie Une boîte noire, propice à la magie que crée la lumière, délimite l’espace scénique divisé en trois espaces. À l’avant-scène, l’intimité de la maison d’une femme et de ses objets.

L’espace de la rencontre d’une vieille femme avec ses souvenirs. Le lointain, derrière un voile.

Suggérée en ombres : l’Inde. Un autre lieu. Un autre temps. Au centre, entre les deux, un espace circulaire : l’espace du conte, l'espace de la représentation. Lumières Au début du spectacle, le noir aiguise la perception du spectateur qui se concentre sur les sons entendus. À l'avant-scène, la lumière est intimiste pour l'espace de la vieille femme. Puis au lointain, un jeu d’ombres suggère, fait appel à l’imaginaire et prédispose les spectateurs à recevoir.

Un dialogue se crée alors avec l’avant-scène.

Le centre de la scène se révèle au moment du conte, la lumière comme

un plein feu sur la danse.

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Chorégraphie / Mise en scène

La pièce est composée de quatre tableaux.

1er tableau : Derrière le voile, le mystère de l’Inde. Deux personnages. L’un en ombre, l’ombre de l’autre ? Un zoom est fait sur les mains et les pieds, principaux vecteurs d’expression de la danse indienne, comme pour initier le spectateur à ce langage.

2ème tableau : Le voile se lève sur le

souvenir et apparaît le Pushpanjali ou offrande de fleurs, danse d'ouverture des récitals traditionnels.

On découvre que la danseuse et la conteuse sont les deux facettes d’un même personnage : Nartaki, la danseuse indienne.

3ème tableau : Le conte, dansé et joué par les deux interprètes, nous emmène dans l’histoire de la Folie.

4ème tableau : Le final emprunte au répertoire de Bharatanatyam, un Thillana, danse vive et festive, traditionnellement dansée à la fin d'un récital.

Le conte Les différentes émotions ont été éprouvées par les deux interprètes, lors de montées d’état. L’observation de l’expression corporelle et sensorielle de ces émotions a permis d’en distinguer le rythme, l’espace, la qualité de corps, l’énergie et la tonicité propres à chacune. Cette approche expérimentale a permis d’identifier des codes comportementaux qui ont ensuite été confrontés au vocabulaire du Bharatanatyam.

La gestuelle appropriée à chaque émotion se définit alors, la danse se crée et raconte leur histoire.

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Musique

1er tableau : La musique est pensée comme une B.O de film, avec des ambiances, des paysages sonores, des bruitages. Une musique concrète que rythment des sons quotidiens, des sons qui se détachent en « gros plans ». Un travail sur la perception auditive et empirique du temps et de l’espace. Un son qui se déplace au premier plan, à l’arrière-plan, comme derrière une porte fermée, pour laisser la place à une discussion entre pieds et tablas.

2ème tableau : La musique s'approprie un morceau traditionnel de Bharatanatyam, le Pushpanjali, et devient un mélange original de musique classique de l’Inde (carnatique hindustani) et de musique actuelle.

3ème tableau : La musique est narrative, dramaturgique, sur le modèle des morceaux d’Abhinaya en danse indienne. Chaque personnage est identifié par une couleur sonore : un instrument, une mélodie, une texture. Un morceau est créé pour le cache-cache, pensé comme une chanson avec un refrain, tic-tac du temps qui passe, et une phrase mélodique qui se transforme, se colore, se distord, se transpose au gré des différentes émotions personnifiées. 4ème tableau : La musique revisite un Thillana traditionnel qui s'évanouit avec l'image du souvenir.

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Le Bharatanatyam Le bharatanatyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde. C'est l'une des plus anciennes danses indiennes. Art martial à la base, elle était liée aux pratiques religieuses dès son origine. Avec le temps, elle fut interdite sous la domination anglaise, mais autorisée dans les comptoirs français (Sud du pays). Elle a été sauvée, au début du XXe siècle, d'un oubli presque total. Rukmini Devi Arundale (1904-1986), qui lança en 1936 la Fondation Kalakshetra près de Chennai, a ainsi joué un rôle majeur dans la sauvegarde de cet art millénaire. Le bharatanatyam est une danse de soliste dont l'apprentissage est très difficile et très long. Souvent enseignée aujourd'hui aux jeunes filles, elle est restée ouverte aux garçons.

Les phases de la danse

Un spectacle traditionnel typique comprend :

Pushpanjali ou Kautuam Une prière traditionnelle d'ouverture au dieu Ganesha, qui écarte les obstacles. Elle comprend une courte partie d'abhinaya (expressions du visage).

Allaripu Une présentation du tala (rythme), suite de syllabes chantées par la danseuse. Cette danse est entièrement dédiée au dieu Nataraja. Entièrement technique, elle représente l'ouverture : les postures et les mouvements de plus en plus complexes symbolisent l'épanouissement d'une fleur et de l'art. Allaripu est constitué de pas de base dont le nombre total s'élève à 218, mais pour faire du bharathanatyam il y a une chose important : le aravandi.

Jathiswaram C'est une danse technique et abstraite où le rythme est scandé par le tambour. La danseuse montre ici sa dextérité dans le travail des pieds et la grâce des mouvements de son corps. Les pas (ou Jatis), composés d'adavus (enchaînements de mouvements) sont chorégraphiés en harmonie avec les notes (ou Svara) sur une mélodie (appelée raga).

Shabdam La danse est ici accompagnée par un poème ou une chanson sur un thème dévotionnel ou amoureux. Cette danse parle souvent des dieux, racontant une histoire ou un récit épique. Dans le déroulement d'un récital, c'est la première danse narrative, développant l'abhinaya.

Varnam La pièce centrale du spectacle. C'est aussi la partie la plus longue qui montre les mouvements les plus complexes et les plus difficiles. Les positions des mains et du corps racontent une histoire, habituellement d'amour et de désir. Elle varie entre sa partie technique et sa partie d'abhinaya et dure de 20 à 30 minutes.

Padam Probablement la partie la plus lyrique où la danseuse exprime certaines formes d'amour : dévotion à l'être suprême, amour maternel, amour des amants séparés puis réunis. Tout comme le shapdam ou le jaavali, c'est une danse d'abhinaya.

Thillana Cette dernière partie est une danse abstraite où la virtuosité de la musique trouve son parallèle dans le travail des pieds et les poses captivantes de la danseuse. C'est la danse la plus technique qui clôture le spectacle. En sanscrit thillana signifie « explosion de joie ».

Mangalam Le spectacle se termine par la récitation de quelques versets religieux en forme de bénédiction.

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Artistes Hélène Marionneau danseuse et chorégraphe L'essentiel de son expérience en tant que danseuse contemporaine, Hélène l’a construite auprès de différents chorégraphes tels que Sophie Mathey, Patrice Barthès, Françoise Murcia, Véronique Maury et Lydia Boukhirane. En 2002, elle suit la formation pédagogique au CND de Lyon et obtient le Diplôme d’État pour enseigner la danse contemporaine. De 2003 à 2006, elle vit en Inde, à Bangalore, où elle apprend le Bharatanatyam. Titulaire d’une bourse bilatérale franco-indienne en 2004, elle collabore avec l’Alliance Française de Bangalore dans différents projets et manifestations. Elle obtient le Junior Grade Exam of Bharatanatyam, en 2005 et présente son « arangetram » (première apparition sur scène) en 2006, à l’Alliance française de Bangalore. De retour en France, Hélène fait découvrir la danse indienne au public français en proposant des stages, des lectures-conférences démonstrations et en présentant des récitals. Toujours curieuse et amoureuse de la danse indienne, elle approche d'autres danses classiques, le kathak et le mohiniattam, en dansant auprès de Isabelle-Anna (Cie Kaléidanscope) et Brigitte Chataignier (Cie Prana).

Depuis 2009, elle réfléchit et travaille en collaboration avec des musiciens, à l'éveil et à l'initiation à la musique et à la danse, au conservatoire de Chilly-Mazarin (91) et intervient en milieu scolaire auprès des publics d’écoles maternelles et élémentaires et de collèges.

Cécile Zanibelli comédienne et danseuse

Comédienne formée à Théâtre en Actes (direction Lucien Marchal) de 1987 à 1991, elle joue ensuite avec François Kergourlay, Denis Lachaud, Etienne Pommeret, Thierry Bédard, Christophe Perrier, Benjamin Knobil, ainsi que dans des fictions à France Culture avec Claude Guerre, Jean Mathieu Zahnd, Juliette Heymann.

Parallèlement, elle se forme en danse contemporaine et travaille avec Éric Bergeonneau, Guillermo Bothello, Annick Pütz, Valérie Philippin, Christian et François Benaïm, Elodie Chanut. En 2004, elle découvre le spectacle de rue au sein des compagnies Nadja, Artonik et Téatralala. Entre 2000 et 2004, elle crée et joue le conte musical Comment Wang-Fô fut sauvé de M. Yourcenar avec le flûtiste Marcelo Milchberg.

Transmission et création sont pour elle étroitement liées : elle dirige, depuis 2000, différents ateliers théâtraux et chorégraphiques (adultes et enfants) pour les compagnies Point-Virgule, CFB 451, Les Piétons de la place des fêtes. Elle est assistante à la mise en scène de Cécile Backès de Vaterland de Jean-Paul Wenzel (créé en janvier 2010) et poursuit, en tant qu'interprète, son exploration entre la danse et le théâtre avec la Cie l'Essieu Des Mondes et la Docking Cie.

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Artistes

Benjamin Lauber percussionniste compositeur Autour du zarb, des tabla, ou du daf, Benjamin mène un travail de composition et de recherche de matières, de textures ou de couleurs musicales notamment pour le théâtre, le

cinéma ou la danse. Élève du musicien indien Shyam Bihari Pathak, il s'est perfectionné auprès de Keyvan Chemirani et Mehmet Akatay.

Percussionniste de formation orientale et de culture européenne, il explore le lien entre les musiques actuelles, traditionnelles ou savantes, et la création contemporaine. Il a accompagné dans divers répertoires d'influence méditerranéenne, balkanique, orientale ou jazz, de nombreux musiciens notamment Maryam Chemirani, Sami Oaro ou Emmanuelle Drouet et Maria Simoglou. En 2005, il cofonde le groupe Faren Khan. Son double parcours d'interprète/improvisateur et de compositeur, et plus de dix créations de musiques originales pour le théâtre, la danse et le cinéma, diffusées en France et à l'étranger, lui ont permis d'acquérir une véritable expérience de la dramaturgie musicale et une grande réactivité face aux intentions dramatiques, à l'image et au mouvement.

Latif Ahmed Khan tabliste

Né à Jaipur en 1974, Latif commence l’apprentissage du tabla, dès son plus jeune âge auprès de son père Basir Ahmed Khan avant de suivre l’enseignement du grand maître Ustad Hidayat Khan pendant de nombreuses années. Sa technique et son jeu expressif lui ont permis de remporter le premier prix du concours de l’Académie musicale du Rajasthan à Jodhpur en 1992. Depuis 1996, il est reconnu comme un artiste «A grade», titre qui récompense les meilleurs artistes en Inde. Il joue régulièrement auprès de la radio All India Radio et de plusieurs chaînes de télévisions. De 1999 à 2001, il a travaillé dans l’Académie de Kathak à Jaipur, ce qui lui a permis d’acquérir une bonne connaissance de l’accompagnement de la danse Kathak. Reconnu en Inde aussi bien qu’en Europe où il accompagne les grands noms de la musique indienne, il souhaite aujourd’hui nous faire découvrir la richesse culturelle de son pays et plus particulièrement du Rajasthan.

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Artistes Parveen Sabrina Khan chanteuse Parveen a grandi au Rajasthan, dans une famille de musiciens traditionnels, auprès desquels elle s'est formée au chant classique indien. Malgré son jeune âge, Parveen s'est déjà produite dans plusieurs pays tels que l’Inde, la France, le Danemark, le Liban... Son origine franco-indienne imprègne son parcours artistique, aux influences riches et variées. Entre tradition et modernité, elle collabore entre autres avec DJ Click, Transglobal Underground, Rupa And The April Fishes, le beatboxer Jason Singh, et a notamment été citée dans des magazines tels que The Rolling Stones, The Times of India, Outlook. Parveen éblouit son public avec sa voix puissante et bien polie, pleine d'émotion, d'une technique incroyable, diffusant les couleurs de l'Inde...

Cyril Lévi-Provençal metteur en scène et comédien Comédien, il s'est formé à l'Ensatt-Rue Blanche à Paris de 1977 à 1980. Il a joué sous la direction d'Arlette Téphany, Pierre Meyrand, Jean-Christian Grinevald, Dominique Dolmieu (Maison d'Europe et d'Orient), Francis Aïqui, Michel Vinaver, Jacques Connort. En 2002, il a découvert le théâtre de rue avec la compagnie Kumulus, avec laquelle il travaille depuis. Il a animé des ateliers, entre autres, aux Ateliers ADAC de la Ville de Paris ou aux CDN de Thionville et de Forbach. Depuis 1991, il collabore à la mise en scène des spectacles de Jean-Pierre Douterluigne, chorégraphe et danseur hip-hop. Ils ont mené ensemble un atelier d'écriture et mis en scène un spectacle pour des chômeurs de longue durée à Tourcoing. Entre 2009 et 2011, il a suivi la FAI AR (Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue) à Marseille, avec son projet de théâtre de rivages, Retour, d'après L’Odyssée. En 2011, la compagnie Docking Cie se crée pour développer ses projets.

En 2012, il met en espace, à la Maison d'Europe et d'Orient, la lecture de La Forêt de l'auteur albanais Kasëm Trebeshina, qui traite de l'échouage d'Ulysse.

Le spectacle Retour qu'il joue et met en scène a été créé en 2013.

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Artistes Guillaume Fesneau éclairagiste

Formé à l’École nationale des arts et technique du théâtre à Lyon (Ensatt), Guillaume a travaillé, depuis 2007, en création lumière pour le cirque, en Argentine (Cie BAM), au Portugal (Z Machines, Cie KrK) ; pour la danse, au Brésil (YK projecy, Cie Nayika/Rukmini Chatterjee) ; pour le théâtre (Le Théâtre Pourpre, Les Trois Galatées, Cie Alzhar, Cie Dorénavant/Jean-Paul Wenzel, Comédie de Valence/C. Perton, Cie Vertiges/C. Gandois, Cie Zabraka/B. Bradel)

Ainsi que pour des comédies musicales, des one man shows, des concerts et pour le spectacle équestre . Il a aussi travaillé en régie lumière pour le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, La Maison des Métallos (Paris), pour le Cent Quatre (Paris), le Centre national des arts du cirque (Châlons en Champagne). Et en régie générale pour différentes structures et compagnies. Il a assuré la direction technique pour le Filo (festival international de Londrina Bresil). Mehdi Izza régisseur lumière Auteur de deux albums hip-hop soul jazz, (Diem Delam), il a l'esprit d’improvisation, aime les écritures concises et percutantes. Il compose, accompagne de jeunes artistes de l’écriture à la scène. Formé à la lumière sur le terrain, il accueille depuis plus de 10 ans des artistes en tant que régisseur général, notamment la MJC de Palaiseau-Théâtre des 3 Vallées et au service culturel de Chilly-Mazarin. Tour à tour sur scène et dans l’ombre de la régie, il conçoit la création d’un spectacle comme un tissage permanent. Il travaille à la régie et /ou à la création lumière, son, vidéo pour les compagnies Mr et Mme Ô, Théâtre Fools and Feathers, Iskra Théâtre, Sylvie Mombo... Codirecteur de la Compagnie des Trafikandar depuis 2011, pour laquelle il est aussi scénographe et coauteur, il affirme sa passion pour le spectacle jeune public.

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Ateliers

Sous forme d'ateliers, les participants peuvent découvrir le processus de création de Nartaki. Deux approches sont possibles : Découverte de la danse indienne Comment parler aux tambours ? Comment parler avec les yeux ? Comment parler avec les mains ? En danse : l'apprentissage de quelques pas, d'une danse du spectacle. En musique : l'apprentissage du chant rythmique (Kônokhols) que l'on frappe dans les mains, puis avec les pieds et d'un chant du spectacle. En théâtre : l'incarnation de personnage (ex: Shiva, le roi de de la danse), le travail sur les émotions. Parler avec les mains, jouer avec les mots, en s'amusant avec leur sens et leur sonorité, raconter une histoire seul ou à plusieurs. Approche Contemporaine L'expression corporelle propre à chacun sera la matière utilisée pour permettre aux participants d'éprouver différentes qualités de mouvement, d'identifier les différentes émotions, comme ces personnages du conte que l'on peut identifier à tour de rôle et qui existent indépendamment de nous. Informations pratiques Public : enfants à partir de 6 ans, adolescents et adultes Lieu : théâtre, école, médiathèque... espace vide et chaleureux dans lequel les participants peuvent se mettre pieds nus (salle de danse, de motricité, espace de jeu....) Matériel: lecteur CD et /ou MP3 Durée : de 45 minutes à 3h en fonction de l'âge des participants Nombres de séances en fonction du projet Intervenants : Hélène Marionneau et/ou Cécile Zanibelli et/ou Benjamin Lauber

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Calendrier

Dates à venir 31 Janvier et 1er février 2015 Philharmonie de Paris. 12 mai 2015 Théâtre des Tilleuls à Commercy. OMA .

Décembre 2014 et Mars 2015 Tournée en version itinérante dans les écoles maternelles de Gennevilliers. Maison du développement culturel (MDC).

Saisons précédentes 18 au 27 décembre 2013 Représentations au Centre Mandapa à Paris. Janvier à Juin 2012 Sensibilisation à la danse indienne (écoles primaires et collèges) avec restitution dans le cadre du festival La quinzaine des arts à l'école. 1er juin 2012 Représentation à la MDA de Chilly-Mazarin Programmé par le Conservatoire de Musique et de Danse de Chilly-Mazarin Représentations scolaires et tout public.

19 au 23 décembre 2011 Représentations au Centre Mandapa à Paris 15 novembre 2011 Représentation au Théâtre de Viry-Châtillon Et ateliers au lycée de Viry-Châtillon.

26 octobre 2011 Représentation à la MJC Théâtre des Vallées de Palaiseau Dans le cadre des Rencontres de l’Enfance. Janvier à Juin 2011 Sensibilisation à la danse indienne dans les écoles primaires, avec restitution dans le cadre du festival La Quinzaine des arts à l'école, organisé par le conservatoire de Chilly-Mazarin. 27 mai 2011 Création de Nartaki à la MDA de Chilly-Mazarin. Programmé par le Conservatoire de Musique et de Danse de Chilly-Mazarin. Représentations scolaires et tout public.

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Partenaires

Ville de Savigny-le-Temple

L'Essieu des Mondes 39, allée des Abeilles

77350 Le Mée-sur-Seine Contact: 06 70 14 41 62

[email protected]

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« Là où va la main, se porte le regard. Là où se pose le regard, se dirige l’esprit.

Là où se développe l’esprit, surgit l’état d’âme. Là où s'épanouit l’état d’âme, jaillit l’émotion. »