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Les vacances d’été 2020 des enfants et des adolescents

Résultats de l’enquête – 18 mai 2020

Une enquête pendant la période de confinement, sur les vacances d’été des 6-17 ans

En cette période de crise sanitaire, inédite et compliquée à gérer pour les accueilscollectifs de mineurs, l’Observatoire des loisirs et des vacances des enfants et des jeunes(Ovlej) a souhaité pouvoir accompagner les questionnements des professionnels.

Une enquête a donc été mise en place afin de recueillir des informations sur la manièredont les familles envisagent les vacances d’été de leurs enfants, toutparticulièrement par rapport aux accueils collectifs de mineurs (accueils deloisirs et séjours collectifs).

Afin de pouvoir communiquer sur les résultats le plus rapidement possible, il a été fait le choix :

• D’interroger les parents d’enfants âgés entre 6 et 17 ans pendant la période de confinement (du jeudi 30 avril au dimanche 10 mai).

• De demander aux partenaires de l’Ovlej et aux organisateurs d’accueils collectifs de mineurs qui le souhaitaient de diffuser le lien vers le questionnaire.

2Les vacances d’été 2020 des enfants et des adolescents – 18 mai 2020

Un « outil » pour répondre aux questionnements des organisateurs d’Accueils collectifs de mineurs

Nous tenons à remercier les nombreuses organisations qui ont relayé le lien vers lequestionnaire : des partenaires tels que la JPA, l’UNAT, la CNAF, l’UNAF ; de nombreuxorganisateurs d’accueils collectifs de mineurs, tant dans le champ des séjours collectifsque des accueils de loisirs (associations, collectivités, comités d’entreprises,organisations privées, accueils de scoutismes,…).

Grâce à eux, 4 793 parents ont répondu à cette enquête.

De par cette diffusion, l’échantillon de répondants n’est, de fait, pas représentatif de lapopulation française. Il permet néanmoins, de par le nombre important de répondants,d’obtenir des informations qui devraient répondre, en partie, à certainsquestionnements des organisateurs d’accueils collectifs de mineurs.

• 48 % des répondants indiquent qu’ils avaient prévu, avant le début du confinement, que leur(s) enfant(s) parte(nt) sur un séjour collectif (colonie de vacances, camp de scoutisme, mini-camp, séjour linguistique, sportif ou musical).


Un contexte particulier pour répondre à des questions sur les vacances des enfants…

Un questionnaire administré entre le 30 avril et le 10 mai :

• Une période où les Français sont encore confinés ;

• Avec de forts questionnements sur la réouverture desétablissements scolaires (à partir du 12 mai), annoncée par legouvernement le 21 avril ;

• Et encore aucune information concernant la possibilité ou pas departir en vacances à plus de 100 km de chez soi sur les mois dejuillet et août 2020.


Des organisateurs de séjours collectifs font remonter un fort désengagement decertains prescripteurs (collectivités ou comités d’entreprises), qui annulent les séjoursprévus, même si ceux-ci devaient avoir lieu en France.

De très nombreuses questions, aussi bien de la part des professionnels que desfamilles, sur le maintien ou pas des accueils collectifs sur l’été 2020, et les conditionsdans lesquelles ils pourront se tenir.

Qui sont les parents qui ont répondu à l’enquête ?

4 793 parents, ayant répondu pour plus de 8 240 enfants âgés entre 6 et 17 ans.

43 % ont un enfant dans cette tranche d’âge,

44 % en ont deux,

13 % en ont plus de deux.


79 % de mères 21 % de pères


Une majorité de parents qui connait les accueils collectifs de mineurs :


* Colonie de vacances, camp de scoutisme, mini-camp, séjour linguistique, sportif ou musical.

Une majorité de familles vivant dans des communes de moinsde 20 000 habitants.

66 % des répondants ont déjà fait partir l’un de leur enfant enséjour collectif* les années précédentes,

72 % ont déjà inscrit l’un de leur enfant en accueils de loisirs surl’été les années précédentes.


Une surreprésentation de familles où la personne de référence est cadre (+21 points) ouemployé (+13 points).


A noter : Selon une enquête menée par le Crédoc pour l’Ovlej*, les enfants dont les parents relèvent des catégories « professions intermédiaires » et « cadres » sont surreprésentés dans les séjours collectifs.

* Résultats à paraître sur le mois de juin 2020.

Des départs en vacances de prévus sur l’été ?

82 % des parents déclarent, qu’avant la période de confinement, ils avaient déjà prévusdes départs en vacances pour leurs enfants sur les mois de juillet et août 2020.


82 % avaient déjà prévus un ou plusieurs départs

18 % n’avaient pas prévus de départs


Quelles destinations pour les départs prévus ?

Parmi ceux qui avaient prévus des départs pour leurs enfants :

48 % ne déclarent qu’un seul « mode de départ »* et 52 % deux ou plus.

La majorité de ces départs était prévu en France.


A noter : Selon une enquête du Crédocmenée en 2011, les Français partent majoritairement en France métropolitaine (76 %).

* Voir page précédente pour les modalités proposées.

Et concernant les séjours collectifs…

Parmi ceux qui avaient prévus des départs en séjours collectifs pour leurs enfants :

30 % ne déclarent que ce type de séjour et 70 % ce séjour et d’autres départs (avec lesparents, la famille élargie ou des amis).

Ces séjours étaient majoritairement prévus en France.

90 % des parents déclarent qu’au moins un de leurs enfants est déjà partis en séjour lesannées précédentes.


A noter : Selon une enquête menée par le Crédocpour l’Ovlej*, parmi les enfants de 5-19 ans étant partis en vacances en 2019, 31 % ont pu profiter d’un séjour collectif (11 % sont partis uniquement en séjour et 20 % ont également profité de vacances avec leurs parents).


Un maintien des départs prévus ?

Sans surprise, compte tenu de la période où le questionnaire a été diffusé, près de lamoitié des répondants ne savent pas si leurs projets de départs pourront être ou pasmaintenus.


« Oui » (pour tout et en partie) : • 21 % de ceux qui n’avaient

prévus qu’un seul « mode de départ »*,

• 33 % pour ceux qui en avaient prévus plusieurs.

« Non » : • 33 % de ceux qui n’avaient

prévus qu’un seul « mode »,• 19 % pour ceux qui en avaient

prévus plusieurs.

* Plusieurs propositions faites dans le questionnaire, voir page 8.

28 % de oui

Des séjours collectifs cet été ? L’avis des parents…

48 % de l’ensemble des répondants déclarent pouvoir envisager un départ en séjourcollectif pour leurs enfants sur l’été 2020.



39 % ne l’envisagent pas du fait de la crise sanitaire.

Des séjours collectifs cet été ? L’avis des parents…

Parmi les parents ayant prévu un départ en séjour collectif sur l’été (avant leconfinement), 70 % déclarent pouvoir toujours envisager ce départ malgré la crisesanitaire.



30 % ne l’envisagent plus, du fait de la crise sanitaire.

70 % envisagent toujours un départ possible.

Des séjours collectifs cet été ? Oui, c’est envisageable.

Hors mesures sanitaires, les parents qui pourraient envisager de faire partir leursenfants en séjour cet été (qu’ils aient ou non prévu un départ avant le confinement)demandent majoritairement à ce qu’ils soient organisés avec des petits groupesd’enfants.




Sur la question des mesures, une centaine de parents ont coché la case « autre ». Leursréponses peuvent être regroupées en quatre « thèmes ».


Des mesures spécifiques du fait de la crise sanitaire (51 verbatims) : • Le respect des règles sanitaires (29).• Des tests avant le début du séjour et/ou

un contrôle de la santé des enfants pendant (7).

• Des équipes formées par rapport à la situation (6).

• Des mesures en cas d’enfant malade (comme la proximité d’un hôpital, la possibilité de l’isoler, l’obligation pour les parents de venir le chercher,…) (5).

• Une destination sans risque (en « zone verte ») (4).

Des « convaincus » par les séjours collectifs (36 verbatims) : • Aucune mesure spécifique nécessaire (19).• Une confiance dans les organismes de

séjours (9). • L’importance d’un départ pour leur enfant

ou de ce qu’apporte ces séjours (8).

« Que les séjours soient maintenus, tout simplement. » « Je fais confiance aux organisateurs. » « Je souhaite vivement que mes enfants partent en séjour collectif. » « Nous sommes prêts à tout pour que les enfants puissent partir en colonie. C’est leur bouée d’oxygène qu’ils attendent avec tellement d’impatience ! »

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L’importance du plaisir de l’enfant (19 verbatims) : • Un choix qui sera fait en fonction de la

destination, des activités ou du projet proposé (7).

• L’assurance que les enfants puissent s’amuser, qu’il n’y ait pas d’anxiété (6).

• Le maintien des départs à l’étranger (6).

Les conditions de réalisation (14 verbatims) : • Un besoin d’information (5).• Des questions autour des transports en

commun (leur nécessité, lesquels ?). (5)• La possibilité d’annuler le séjour, de se

faire rembourser (2).• Un séjour très court, un séjour avec du

rattrapage scolaire (2).« Que la destination et/ou le thème plaise à mon fils. » « Etre sûr que les mesures sanitaires soient respectées mais que les enfants puissent s’amuser. » « Qu’il puisse en profiter ! » « Des responsables non stressés, qui ne stressent pas les enfants. »« L’ouverture des frontières. »

« Des informations claires sur l’ouverture ou pas des séjours. » « Etre parfaitement informée avant le départ éventuel sur ce à quoi va ressembler ce séjour : quelles activités ? Avec quelles mesures ? » « Un remplacement des trajets en train par des bus. »

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Parmi ceux qui ont répondu « oui, ce pourrait être envisageable » :

71 % avaient prévu de faire partir au moins l’un de leur enfant en séjour collectif cet été,

29 % ne l’avaient pas prévu avant le début du confinement.


Le classement pour ceux qui avaient prévus de faire partir leur enfant en séjour collectif

Le classement pour ceux qui ne l’avaient pas prévus

• 60 % Des petits groupes d’enfants.• 48 % La possibilité de joindre régulièrement

l’équipe et/ou mon enfant pendant le séjour.

• 45 % Un séjour en France métropolitaine, quelle que soit la région.

• 22 % La possibilité d’emmener moi-même mon enfant pour éviter les transports en commun.

• 20 % Un séjour à proximité de mon domicile. • 18 % Une aide financière.

• 56 % Des petits groupes d’enfants.• 46 % La possibilité de joindre régulièrement

l’équipe et/ou mon enfant pendant le séjour.

• 40 % Une aide financière. • 36 % Un séjour en France métropolitaine,

quelle que soit la région. • 28 % Un séjour à proximité de mon domicile. • 22 % La possibilité d’emmener moi-même

mon enfant pour éviter les transports en commun.

Des accueils de loisirs cet été ? L’avis des parents…

48 % de l’ensemble des répondants déclarent pouvoir envisager d’inscrire leurs enfantsen accueils de loisirs sur l’été 2020.


* Centres accueillant les jeunes sur la journée, sans hébergement, avec retour dans la famille tous les soirs.

30 % ne l’envisagent pas du fait de la crise sanitaire.

Les 6-17 ans et la période de confinement

Etre avec ses amis : ce qui a le plus manqué aux 6-17 ans pendant la période deconfinement.


Les 6-17 ans et la période de confinement

Au-delà des amis, le manque se centre soit sur les activités extérieures, soit sur la famille,selon les projets de vacances collectifs ou les avis des parents quant à ces structures.


Ceux qui avaient prévus de faire partir leur enfant en séjour collectif OU qui envisagent la possibilité d’inscrire leur enfant dans un accueil collectif cet été (séjour ou accueil de loisirs)

Ceux qui n’avaient pas prévus de faire partir leur enfant en séjour collectif OU qui n’envisagent pas d’inscrire leur enfant dans un accueil collectif cet été du fait de la crise sanitaire

• Etre avec ses amis.• Les activités qu’il(s) pratiquai(en)t en

dehors du cadre scolaire.

• Etre avec ses amis.• Voir la famille élargie.

Le retour à une vie collective : quelle importance ?

75 % des répondants pensent qu’il est important pour leurs enfants de retrouver une viecollective entre enfants/adolescents avant la rentrée des classes de septembre.


La proportion de oui est plus forte : • Pour ceux qui avaient prévus de

faire partir leur enfant en séjour collectif (82 %).

• Pour ceux qui envisagent la possibilité d’inscrire leur enfant dans un accueil collectif cet été (séjour : 89 % ; accueil de loisirs : 79 %).

Pour finir, quelques points à retenir

Un échantillon de répondants axé sur des parents qui connaissent les accueilscollectifs de mineurs : à priori ceux qui sont les plus susceptibles d’y inscrire leursenfants cet été.

Une forte majorité de familles ayant déjà prévus les départs en vacances de leursenfants, sur l’été 2020, avant le début du confinement (17 mars). Et des projetsprincipalement basés en France. Mais une grande incertitude quant la possibilité depouvoir réaliser ces projets, compte tenu du contexte.

Parmi les familles ayant prévu que leurs enfants partent en séjour collectif, 30 %n’avaient pas prévu d’autres départs.

Près de la moitié des répondants pourraient envisager que leurs enfants fréquententun accueil collectif de mineurs (séjours collectifs ou accueils de loisirs) sur l’été.

Pour les séjours collectifs, une demande de petits groupes et un grand besoin derassurance (possibilité d’appeler régulièrement l’équipe ou l’enfant).

Les enfants et les adolescents souhaitent retrouver leurs amis et les parentss’accordent sur l’importance qu’ils puissent retrouver une vie collective entre pairs.


Annexes : région de résidence

Du fait de la diffusion du questionnaire, toutes les régions ne sont pas représentéesdans les mêmes proportions : 26 % des répondants résident dans la région Grand Est et20 % en Ile-de-France. Notons qu’il s’agit de deux régions en « zone rouge ».


A noter : Selon une enquête menée par le Crédoc pour l’Ovlej*, les enfants résidant en région parisienne sont surreprésentés dans les séjours collectifs.De manière plus générale, les habitants de la région parisienne partent plus souvent en vacances que les autres.


Annexes : méthodologie

Le questionnaire, qui comprenait 19 questions, a été diffusé par les partenaires de l’Ovlejet les organisateurs d’accueils collectifs de mineurs, via les réseaux sociaux oudirectement par mail à leurs bases de données.

Il était évident que l’échantillon de répondants ne serait pas représentatif de lapopulation des familles françaises. L’objectif de cette enquête n’était pas ici de produirede la connaissance dans un pur objectif de recherche, mais bien de répondre auxquestionnements des professionnels œuvrant dans le champ des vacances et des loisirscollectifs des enfants et des adolescents, en France.

L’échantillon de répondants est centré sur les familles qui connaissent les accueilscollectifs de mineurs. C’est assurément elles qui, en priorité, pourraient envisagerd’inscrire leurs enfants dans ces accueils cet été. Il était donc particulièrement importantde saisir dans quel état d’esprit ces parents se trouvaient à quelques mois des vacancesd’été.

Les résultats présentés dans ce rapport ont été calculés hors non-réponses.


ContactsNatacha Ducatez

07 68 33 68 59

[email protected]

www.ovlej.fr

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http://www.ovlej.fr/

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